Statique Des Voutes - Berard - 1810
Statique Des Voutes - Berard - 1810
Statique Des Voutes - Berard - 1810
--
STATIQUE
DE.S VOU1~ES.
Cet ouvrage est imprimé par COURCIER.
STATIQUE
DES VÜUTES,
CONTENANT
A PARIS,
CHEZ FIRMIN DIDOT, IMPRIMEUR-LIBRAIRE
pour les Mathématiques, la Marine, l'Architecture hydraulique,
nUE DE THIONVILLE, N° 10.
~
1810.
-~.~
PRÉFACE.
M. Bossut, membre de l'Institut national, est l'auteur qui
a traité avec le plus de détail la partie de la Statique, qui a
,
pour objet l'équilibre des voûtes: son Traité se trouve fIa
fin de sa Mécanique, imprimée en 1802. Il est précédé 4'une
introduction qui sert à faire connaître l'objet de la Statique
des voûtes, ainsi que l'historique de cette science. Je trans-
crirai ici cette introduction, afin de Imettre le lectfmr à
même d'apprécier mon travail: je rendrai compte ensuite
des motifs qui m30nt détet-miné à traiter le même sujet, et
des différences qui distinguent JDPn.Ouvragç de to1.1.s
C
ceux
qui }'9nt ,précédé.
/
.»
être en équiljb~'e, et de plus, cet état d'équilibœ doit avoir
)} une consistance ferme et durable, -
.1tLes forc~s particulières qui agissent de proche en pro--
a
~ PRtFACR
che sur chaque vaussoir peuvent être fart différentes. Par
"» exemple, dan!! unevo:ût~ d~mi~circulqire, le vaussairdu
» milieu ou la clef, agitcomilie un coin contre l~ sec and vous-
» soir R draite et là gauche, et tend à lé faire remonter; le se~
») cOlld :vaussoir ~git .Cf,emême contre~le: troi~iènle; celui-ci,
» cOI?-t~ele q~latr~èrq~;aiJ1si,de spit~. Or.:,.à:mesurequ'on
); s'êlqig~~ cl~ la: clef" les .ang1esqu,eJarmeJ1t l~sfa~es Iaté.
» raIes d~s Vpl.l~$air~-aveG l'horizo:q von,t .{Hl diminuant.;
» g'qù, il ré,s-qlte que les pressip:Qs aP${)lues. des voussoirs.
») dQ.i:v,entalle~ ell a,pgIl1eutartt,,' atlQ. qlle le_s effortsrésuI-
»,'~é!J:ls:d~ ces"pressions, ;perp~l?diclllaireIll{mtaux:Jàces; con"
)) tig!l~s qes_v~;)U)5s.Qir;;.,.:sQieQtég,ê\u:xf.de:pr_Qcbe:en;proche ,
)? et, s~.f~~sent, mutueUemep.t.é~ru.~lipr~.
~.».. En;géfléraL, queUes que puissentétre la fig~re' d'une
» voûte et la nature des forces qui agissent sur les vous-
»,.'~9J.r~,~,il.dpit,exister entr:e J9'llte$'.ces forces '.une-relation
» tellerqlle, ta4s les.vo:u.ssP!r.s, qui) forment; réellement ,des.
>?'"carpss.éparés, SOi€IltIl\aiIlt~iJ,us en équilibre dans.. tqute
»d l'ét~~du~ 'd~lavo~te;, .59I1S <fltoi elle se déformerait et
»,.. t91,J;Ù;wr~itparpièce~:ens]],it~., .lorsque cet équilibrèpar..
)~.tiyLse~~éti,\b.li, op p9urra cOllsidérer la .volÎteco,mme' un
» cprps:,çoJ).J~n:u."et:U ne' s~agir"pJus que dedeterminer les
». dimensio,nsque les.ipieHsc,droits ,doiventav.oil':'ponr:en
» ~Ql1.teniF! l~ ppussée:,. o.u .','.
pQU:r la.porter sans. s'écraser..' ,
.'
}) Le tome,
7 des ouvrages présentés.à l'Acadétnie :des
)} Sciences, contient; sousla.date;del'a:nnée 1773 ,.Un ,}Jeau
,}) Mém'Oiredu cit. ,Colllomh,aujÇ)'ucrh'Ùlimembre dè::!'!ns-
~ titut national, sur quelques problèmes relatifs il l'archi-
»tecture.Parmi ces problèmes se trouve celui de l'éq11ilibre
» des voûtes en berceau< ,quèJ'auteuratraité 'par une mé,.
» ,thode dirigée vers l'utilité"pratique. .
,
xij PREFACE.
» El'iI785 , le cit. Mascheroni fit imprimer à Bergam~un
»ouvrage intitulé: Nuove Riëherche spll' ;equilibÔo delle
» ,.1Jolte, dans lequel il y a, des propositions curieuses sur
) l'équilibre des v.oûtes'., pdncipalement sur l'équilibre des
» voûtes en dôme, àbâses,circulairés, elliptiques. et poly-
)}.gonales. L'aute!-lr reconnaît lui-même que mes detlxMé-
» moires ne 1uiont pas été inutiles. . ,
.
» Un grand uombrede nouvelles réflexions théoriques
.
Je <vau$r~mercî~ J
MQjz~ieur' -ercher.lJanzarade ;cle.tà ~Ommuni..
cation que vous avez hien voulu me donner du Traité manuscrit de
l'équilibre des voûtes J. .tk.1J.{., !!erf1;1'd:tj'ai parcouru J avec grand
plaisir J cet oUIJragependant le peu de momens que me laissent me$ .
IJccupations multlp/iies J,et Ïf!,p(!ns.e .qu,e_l.es l~gé,!ieursqui .Qntilu
goat po~r.les hetles)tlf4es,J:il~i(!17:/y~){el.! [fpplicah.l~s à lapT:~~~quffJté
leur :art J .le liront avec beaucoup d:intérét. Cei i7Jté~~t;J:,444. f()U..
prage J est singulièrement augmentt{par-,~eluiqu'i-fJ,spire l'Auteur J,à
'lui je vous;prie tkdirf?,,:.en lui fa'4.anC,.de ~ma part~ millecor?zpU"
inens ? 'uéj~ répandrai trJs..prackàmemèlù
. â,(]a leltrefj1iilm~p;'fait .
,j
l'amitié diriri/lcfire: : . ~ ',' .
, '::;' L . <:;; . C' ';
. ~',.-. DE PRONY.
...>
, ,....
.-
TABLE SOMMAIRE.
CHAPITRE~PREMIEIl.;
SECTION FREMIERE.
SECTION, II.
SECTION III.
13. Les voussoirs étant égaux) très-petits, pesans , ou la voftte étant sans épais-
,eur, trouver l'intra.do5. Table pour la COIl5tructionde toute5 le5chaînettes, ibid.
TABLE' SOMMAIRE.xvij
,14. V ol1te en chaînette d'épaisseur égale. Le joint croît depuis la clef~ quand l'iri:" ,
CHAPITRE II.
De la poussée des, berceaux et d~ leur équilibre avec les pieds-droits.'
- SECTION PREMIÈRE.
Notions préliminaires.
SECTION III.
Essai d'une théorie nouvelle . et plus rigoureuse de la poussée en ayant égard au
. frottement.
, ...
~vn] ~
TABLE SOMMAIRE;'
50. Berc~a~Jin demi-ellipse J Set
51. Berceau parabolique J 63
'
S~CTIOl'T PRtMIÈl\E.
J
. ". '. '88
44\ Du joint qui est un minimum ;'9Q
S.~CTIONU,
'-..
Applications,
CHA~lTREW.
. .
De l'éq~ilibre entre les' d6mes à hase circulaire, .et' les tamhours qui
- les supportent.'
SECTION PREMIÈRE.
.. . .
Éqûatiolts d'équilibre entre le dôme et le tambour.
.
47. Dei dÔmes équilibrés J
..
gg
' .. ...' .
48. '.Formules pour toutes espèces de' dl1rnéS, dans dHférentès hypothèses, lOg
.'
SECTION . II.
.
Jtpplicationf.
SECTION III.'
CHAPITRE V.
SECTION PREMIÈRE.
Des voiltes dont les joints concourent en lin méke point.
56. Lignes de courbure des surfaces courbes. Perpendicularité des joints, JI9
57. Berceau dont les joints concourent à un centre commun, ' 125
58. .Pôme dont le~joints concourent à un centre commun J '
125
$11: TABLE SOMMAIRE.'
. SEÇTION
: IL
. Des votlte~à ~qfe .r~g~l~~r~~t.sy~etri~~e;
. .
59' Étant donné la surface d'intrados, trouver celle d'extrado. équilibrée 1 127
60. Cas où l'épaisseur du dôme doit être uniforme. Plusieurs solu,tions, 12()
APPENDICE.
Observations préliminaires, 13'1
PaoB. 1. Des anses de panier à trois ce~tres 138
".
PROB. 2. Étant donnée la montée, aimiquele nombre des degrés des arcs., excepté
l:,s deux derniers voisins ge Iii clef, d'une demi-apse à UI} nombre quel~9nque. dé
~entr~, trouver cette anse, 140
..,
PROB. 3. Des anses à cinq centre~, .. 142
PROB. 4. De$ anses à un nombre quelconque de centres, 141
PROB. 5. Faire une anse de panie1' d'~n riombr~ quelconque de centres ,dont les
arcs soient d'un nombre de degrés détermin:é, et dont 1eschangemens de cour-
. . . .
bure soient égaux, '149
'
PROB. 6. 1;'rouver la ligne de courbure uniformément croissante; 153
.
Pr.os. 7. Sur l'équilibre. et la poussée des anses de panier, 169
fIN ~E LA TABLE~
0::."i
~
c~
THÉ~ORIE-
-DE
CHAPITRE ,PREMIER.
,DE L'ÉQUILIBRE ENTRE LES VOUSSOIRS D'UN~ VOÛTE
EN BERCEAU. -
SECTION PREMIÈRE.
Problème général. - ,
,
-ET ANT donné l'intrados, trouver l'extrados, et réciproquement:
ou bien, étant donné l'intrados, trouver la loi des forces, et réci-
proquement.
piéds":ùroits.
.'
C'est dans ce prohlème généralqué' èôusiste la théorie de l'équi- .
lihre des voûtes. Il est rare /que les Architectes se confonnent
aux principes. de la Statique', et si-Fon' ne' voit p~[Stqütës les voûtes
s'écrouler après qu'on a enlevé le Cintre, c'est uniquement le frot":
tement et la liaison du mortier qui ,préviennent cet accident.
Nous examinerons d'abord- lèS' co:ridltÎcihs de i'équilihre' entée
les voussoirs des vOûtes en herceau: nous déterminerons ensuite
la poussée et l'épaissem" <les pieds.<1.'rôits;~ puis nous' passerons
aux vO'lltes en dôme, en SÙIvariTle même ordre que pour celles
ei1herc~au.. ,
Les, voussoirs peuvent être, sollicîtés'l}:ar' dh forcés de' différente's
e&pèçés: nous examinerons Ce pro.blème: généi-aldàns 'un auire.
article. Pour aller du simple au composé, nous commencerons pâr "
;,
2. .Solution pour le cas où les voussoirs ne SiJlZ{$()u';;is.qllàl' qèiiOn
. de la pesanteur. EE.F'E', EFMN ,E'F'M'N", (fig: i) sont trois coins:
"
DE L'ÉQU1LIBRE DES VOUTES. 5
'épesans, sans frottement; les deux derniers reposeht' sur lesc de:;u~
,
plans inclinés, et symétriquement ~laéés MN, M'N', et le premier
'repose entre les deux au,tres : on demande l"équatioil d'équilibre
entre ces trois coins. .'
ÂN=M. ~(tangs).oooooo:-oo(2)o
tang,a.
'tang";cos's
,',
V ',. "cds.
.
,',
,. ,1.
~
-
.
, , ;Kdy
y ~ y
',,'Kdx
ifS' x = ~ ::::: ifS'
'
, (Y'~J)~~- ~ R-f-V~~ék~+~rki+i~:,,(8).
Par le moyel1deTéqua~îol1.de l'intrados, j j(x), on'feradis~ .
-.,
.. .. . .." - ",:" . ',"
par'les c6n~itions,.
- -'
1°. qu}on àlt x":-:'o,
-"
- ." '
quand )'=0; 2°, qu on ait
"
"
"
Soit ~ l'angle formé par hUvei.,ticale avec le joint fixé EF, € ce-
lui que fait la même verticale avec le joint MN variable de position,
P la force normale et variable qui' presse chaque point ,de rintra-
dos; et Q la force verticale et variable de grandeur seuleme'nt qui
agit sûr le même point. Quelles que soient les grandeurs et les di-
rections des forces P et Q qui agissent sur le coin intérmédiaire EF/,
leur résultante, que j'appelle 2M, sera nécessairement verticale et
passera par la clef. '
,
..
E- a.;
IVf=goo-<.; , ifv=go°---';C(.;'fvr=u; on trouvera ,fv=~;
. casa. , ,
YIcos
'
, .'
,
rf= tang".rv;, if -'. sm
=
"c =-.et.. )-;'
d ou' l 'on conc 1utalsem
. ,
'
, en ,t c
",.
'
M
$in (cos~t~ng€ -sin et):;::::fPd.r+ fQds+,tal1~ifPcfx.
' '
'
"
Pour
DE L'ÉQUILIBRE ÛES VOUTES.. .9
.
potlr faire disparaître le' signe f,et éviter l'indétermination' du
point E, d'où se comptent les intégrales, il faut différentier.deux
fois de suite l'équation ci-dessus, en se rappelant que M et ex.sont
constans.
.
Mettant ensuite
," dx .
pour 1ang é: Sa valeur d ,. on arnve -
" 1 .
~ l'équationd - Pd~
+d +Pdx-o, à laquelle
) ( ( ))
,.- ,
'.
on dcmne
(
, dyd(dy}'
la forme suiva~te, pluscom;mode,
d
~~
dy .
en y introduisant le
,
. dS3
rayon de courbure R ,. ,
dx'
"
( )
dy'd dy .'
-dx (d-- ) .
.
R -- da
ds3
~. d Cd~' dy )
. R-
'" - .,
ds~.
d~x.d
-..'
.
...:-.dxds dyds .,
R- -"Jxd -~ d'", Su,lvantqu
. "
,.
on a
' 'x
2
JO THÉORIE
.
Cette' ~ql1~tionest plus composée qùe l'équation (g), .Ba:ns~trê" .
plus générale : elle donne les mêmes :intégrales dans les appli- -
.
cations.
. .' '-
6: Troisièmè solution. En co~sidérant la courbe cherchée comme:
un polygone d'une infinité decôtéh on' en prend trois co~sécdtifs~
ab, bc, cd ( fig. 5 et 6) , et supposant les Jorces appliquées aux
an,gles, on dé'composera celles qui sont appliquées àun n~ême
angle J chacune en deux autres dirigées suivant les deux côtes de,
cet angle: alors la conditi9n générale de l'équilibre, est que pour
chaque côté intermédiaire, tel qùebè (fig. 5), la somme des forces
qui agissent de b vers c soit égale à lasommè de cellesqu~ , ~gissel1t
.
de c vers b.
Cela est fonM sur ce qu'en supp()sant trois voussoirs quelconq~es
renfermes entre deux plans imnI01iles~ils" doivent encofeêtreen .
équilibre par l'effet des force~ qui leur sOnt appliquées,' , ,
Ici les forces :r appliquées a?x angles b et c part~gent ces
ânglesen deux parties égales,- et les forces Q sont parallèles' à
l'axe des x. La force normalé qui agit au point b sur tous les points
de l'élément ds, est Pds: la force verticale est Qds. Ces forces se"';
ron t, pour le point c, ds (P+ dP) et ds (Q + dQ), en supposant ds'
constant. -
Nommons Sq=x; qa" :y; ab=as; lf: Pds. Décomposons la
force lifen deux autres, suivant le~ côtés du' polygone. L'angl(':de
contingence abc formé par les 'cbtés dt/; polygOl1e ser~ exprim~
,
par; en appelant R le rayon de courbl,1re. Doncl'a~gle dec~n~
. -
ds .
tmgence h'cz sera. R + dIt'
.'
()ùsÎn cihe: sinfhg :: Pds: be; donc eri faisant attention que l'ângl~
f~g est droit, on a :~: 1 :: ,Pds : be~ PR.Par unedécomposi-
tion .et un raisonnement semblables pour le point e, on trouvera
CK=(P+dP) (R+dR). "
.,',
-
, '
sm bt k : sm kbZ ou sm a,.
'
.' '
b
,
-.. ; . ,ds 'dy " Qds. bt=--;;z;--.
.. s.
Qd " bt,' ou R: ds :,: "
QRdy .
On lrouvera de même pour le point c, ~in meb : ,sin men, 0\1
'sinz'tzJ/, ou sin(bo/'''':' bcz') :': ds(Q+dQ) :co.01':
.
sm (b0/'-' bcz ' )=~m
' .'
;
bcy i cos, bcz;-sm
. b '
dy+d~ dx+d'x
"
( ~ ) _.-:Qdx~o,~.,.,.",'(II):,
,
QRdy
(
,:dPR)+d
' ,,'
K .
2ft (2R+K)=Q ...(12).
'
8. Nous avons déjà dit que l'aire de toute voûte équilibrée est
quarrable.Véquation (g) du UO 4 fournit
une expression simple
de cett,e aire. En effet quand les forces P soritnulles, cette équa.:..
tion (g) se réduit à un seul ternie, et intégrant elle devient
. Q~:-:.=C'.. .(a). 'Pour détermi~er la c~nstante C', il faut r~mar..-
querqu'à la clef on a dy=ds;R=1'; Q=q,et que l'équation (12) "
donne q=
~ (2r+k); d'où
- .
l'on conclut
,
C'=i k(2r+k). Sribsti.-.
dS 3
tuant ,cette valeur, deC', et pour R sa val~ur
d
dans " l'é--
,
' . --
' dy".d(dj)
quation Ca), 'elle devient Qds = ik(2r+ k)d:; > et intég~ant on ,a
"
, M .
. .'
L 'equabon C tl'ouvee
' dàns 1e n" 2, auraIt con dult au :même
. , tangCG
= "
.
resultat; .
"
DE L'ÉQUltlBRE DES VOUTES. 1~
SECTION II.
.Ap~licationspou,. construire l'extrados quand on comzatt l'intrado{. ,
K-R
,
+ "
V .
ds'
(ks+2rk) dy"+Rs"
"'
,
:Ceront connahreK, et serviront à construire par points l'extrados.
On ôhservera que l'épaisseur K de la voûte vaen augmentant de...
puis la clef jusqu'aux naissances où elle est infinie. A la rigueur, e~
ahstractionfaite du frottement, on voit qu'il ne serait pas possihle
de, mettre le voussoir des naissances en équilihre avec les autres.
Dans, la pratique, le frottement s'oppose au gIissementde ce der-
nier voussoir. '
K = - a + a V (a - k2+2ak
x)S + h
,
\ '
cercle sur Rs' comme diafnètre, portez Ssde s'en N', puis faites.
RN !""-"RN'; le point N appartiendra a la courhe de l'extrados. Oq
répétera la mê~l1e opération pour, chaque voussoir. .
'1,4 . THÉORIE ,
"'00
duisant comme il est prescrit ~ans le numéro cité ,cn trouyera
. > p' '
l'équation suivante:'
y '. -- (
a-x
a. ~ ( {!
')~
- x , ) ~'
,-
k~
-2a
'ok'
-( a -.-: x.)
0'
'" '
>
o'
.
ds'
dy'
-- 4>" + P'. , R -
p'
- .
-
(4Y' 2P'
+ p'
)2
3
.
Substituant ceS valeurs dans l'équation (6) ,etfaisant attention qu'on
a ici r= î p, on trouvera '
. 3 l
,
.
K =; C4X+!)S
~. +
C4x-tp)S'
~. {4k (k + p)+ (4x + p)"}i. '
. -'
".
'..
Q= /
b"
.
.(b>-y') y b4-b'y"+a'y"
' .- .q
. .
Cette expression fait. voir que les forces Q doivént augmenter de.
puis la clef jusqu'au~ naissances oit elles sont infinies.
Supposons /actuellement les fo.rces Q =
0; l'-équation (II) étant
intégrée donne tout de. sl}iteP ;:: ~ ,et en déterminant C comme
SECTION .III~
il p PL:rCAT ION. TrouCJer l'intrados quand on ,eonnatt la lo i
des forçesou f extrados.
. -
Ray'
= 0,
Q 1 dans l'équation ,Cg) du =
. . . .
.
sdy = cdx. . . . . . . . . . Ca) ,
intégràle qui n'exige pas de nouvelle constante, parce qu'elle
s'anéantit d'elle-même àla cier, où l'on a s = 0; *=0. .
Pour intégrer l'équation Ca), j'y mets V ds' dx" pour dy, et -
.Il VIentdx
; 1 sds
, dont 1mtegrale ,
est R + C ys' +è~, ou =
= v- s'+ c'
'°"
$'=0 et.Y = '(), et -on'en tu'e, C';:::;:;C log C. Par ces subShtutIOl11)3
l' équation .c14) .devient ' '
,
c x+c+Vx'+ 2CX . ( 5)
, ,,
y'='clog' =,<cog" 1 ,
C """",1 , "
X + ., c-V '
,x2+2CX ,
~ '. /
:20 THÉORIE
Tàble des rapports entre l'arc SM s... l'abscisse SP='X, l'()J;àonnée'
PM = Y...Ja sous-normale PR;:=. z... pour la chaînette ordinaire
dont C= 25. ,"
"
--:
s y "
x z s y x - Z
Suite de la Table.
' .
-
s
-
y x
1
z.
~Iy x
55) 01
z
.s y x z~ 5' y X z ,
J .-''''''-'''.'-
1
-' - -. - ,,~.~ --
, ~~,'~
"
'lOi 52,61 79,65 i3,<h 126 58,00 163,45 il, 51
'ï02 52,'85 80,D2 i!l)95 127 58,20 104,42 il, 46
100 53'°9 81,00 i2,B9 128 ~8,59 ]05,42 ,11,41.
1'04 53,52 81,97 12)b 129 58,58 106,40 i h,36
-
Yo5 55 ;55' ~h'94 12 ,/,5 13'0 58,77 107;38 Il, to
, --
". - "
'106 53,78 83,91 li,B9 151 58,g6, lo8,É5 iI,25
107 54,01 84,89 '12,62 132 59,15 109,35 11,20
85,86
-
12,56
,
R ='C+'+c)",
c
d'où pour la clef, r=c. Suhstituant ces valeurs dans
,
Nquation (6) qui est I~ =- R +V(k'+;~K)dS2 + il:, .ona
-K ~
.
- .(x+
cc.
c)"
+
(x+c)
Vk(k+ ':ic)+Ji +c)~.
, Si on développe en série lé radical -de l'expression de K, et
qu'ensuite On fasse x infinie, on trouve pour K la quantité< finie
?
24 THEORIE
k~
K'=k + 2C
, qui fai~ voir que la ,grandeurK' des joints va en'
J
"
ce pomt R
hds - '
= , ,
.
'
'exige que ces deux voussoirs soient égaux en surface; 'en les éga-
'
'2C
"
K =- R +.V/~~:' + R~,
-e:n consiâérant K. comme une constanteégaleàk. ~our,ce1a:, je
,
,
la mets
,
+
,
2Rk
,cds'
= -d .'
,ry
Je mets pour R son'".
. -
"
expresslOn àxds .,.
'et J.al
,d"y". d ans' 1aque 11e d sest ,cons:ant,
,',
on a
QRdy>
Q sa va 1,eur et,
dS2-:::;:: cs: mettant
,
pour
"
,c2ds2
~
- . drds . .
P?~t son expressIOn d2y' Il vIent (x + k) dx p= -
,"c2ds2d?y
dy~ - ;' - ,
,
:,
,
- "a+k+
logh
~
y ,,:'k log ~ +k
,
f~~~+2~;; ,
.
o;::rf', x" ;:~)4Ç'( i~~k
'J,~ -'
.)'
.?J
f(x): ce C::j,S
17' Examinons le cas où l'on aurait Q == 0 etP =
aurait lieu, si la voûte d~vait ~tre çh;irg~ed'Q.n fluj,w;:pesant, ou
/
.
La: :h~uteur de la cplonnedlJ 6,uide ~~t i<:i ~+ k -:- J( x ); de
~lus, l'équ.ation doit.donnerx ,'. 0 quand~; 9,ouqual1tldj";::;;:ds"
'.
d'où l'on tire c';:::::c. :Faisan\ 'Ces -6ubstitutÎol1s, la dernière équatiQll
. .,
devient
dy = V4c~dX(2C-2kx-xP)
(~c.-~kx-x~)'"''''''
,'.
'-"
Cd)
qui appartient à 'la courbe appelée élastique , et qui s'intègre par
des arcs de sections coniques., '
Dnpeut remarquer que '~i on ak infi.ni dans l'équatj.on(d), ell,e
devient intégrable, et donne l;I.n cercl~ dont le ~entre est sur la
montée; car alors Je terme -x~ s'.anéantit vis..;à":,,visdutermé
.
-2k '
devient PR -
constantes. Je prends l'équation (II) du n° 6, qui etant intégrée;
+ Q~:Y fQdx - c. :Mettant'pour R sa,valeur'dx~;
dans l'hypothèse de ds con,siant, et multipliant tout par- d"y, ,il
.. .
vient '
.
V 4(C+gX)2 -- (2C-2kx-x2 .
sances x= a, y = b.
'"
",' ',"'",
pn ve~t faire' un pont ou bercea1fdont l'extràdosquî représenté ' "
le chemin soit une ligne droite ~àrîzontàle, el' dont les voussdirs
occupent tout l'espace compds entre l'extrados et rintrados. On
d$)mande la courbe d'intrados (fig.I2). .
Je prends les équations (7 et 8) dlJ. n° :5, auxquelles il tautjoindre
celle de:l'extrados y' = f(~'), qu'on verra être bf ---: xr +k (si
, popr plus, de généralité on su.ppose que la lign~ droite de l'extrad9s
d~ive faire avec l'horizon un angle dont la tangente- soit b). Je
substitue pour x' sa valeur by -
k, dans l'équation (7), de laquelle
ayant tiré celle de .f, je la substitue dans l'équation (8) : je quarre
celle-ci, et j'ai pour l'équation . différentielle de la courbe cherchée,
-
la suivante f
,
+
,
se réduit à (x
Mettant pour R sa valeur -:- ~x.t ,dans laquelle ds est constant;
k) .cd
1l'vIent el'y 2dx(x+
}'.' 1
dy -:- (x+ k)'- c = 0,' ont mtegra e est
,
log d'y -log {(x k)" -c} = log c'.ds ;
.
+
,d'où l'on tire
d'y =
d ds {(x k)' 4- - c}.
)" e ~étermine cf en' observant' qu'à. la clef on doit avoir, à-la-fois ;
, 1
x = 0 et dy = ds, ce qui donne c' =k' Substituant pou~ ds
c'
sa valeur V
dxo + dy",on a finalement
elx{(x+k)O-c)}
d~ ==
V(kO-c)O-{(x+k)o",:"c}O ,
.Cf) :
.
'
équation qui appartient à la courbe élastique. Il n'est pas douteux
qùe.les ingénieùrs devraient adopter cette courbe p°!ll' les ponts;
elle leur procurerait plus de solidité, et autant d'élégance que cel~es '
en usage . ' , -
50 - THÉORIE
, '1l
"",.,,""
CHAPIT-RE Il.
DE ,LA POUSSÉE
. DES BERCEAUX,' E'l,' 'DEVÉQUILIBRE
. .\ -
'ENTRELA VOUTE ET LES PIEDS-;DB.OITS..
'
- SECTION PREMIÈRE.:
NQtiOl'l8 -préiinu:naires.
Soit CD = =
Z,; ED H" et l'arigleforri1épar
""
la vertièa!e avec
la face EF du coinj 2M=poids du coin; N"""" poids 'du massif,
.
F =M
.
cot (a+ S):=::;M l':-?Ttanga"""",,:
?T+tang cG ,',
(16)
.
SIOn est
M - 'iTPcos a
. , et q ue la P oussee
,
est cotc(' ( M-''7i'Pcosc('
'"
) .' '
$In <G ,
Mais il reste une force dont nous n'avons pas encore tenu compte~'
.
5
54 \ THEORIE
C:.est I:etfet.de la- tension du: cOl'don, SUl',le point F; la~r-éa{;tion~de
c.ette tension y produit ,dans le sens BE, une force horizoptale
apposée. à la poussée; son eXPtession eSl'7rPsin,ct: ainsi la_poussée
es.t, cotx CM - '7tPsinet)- 7rPsinet. -
.'
.11 reste à trouver la valeur, de P pour' la mettl,'e dans-l'expres.....
sion de la p,oussée: or nous avon& trouvé à-dessus la- pt'ession
. M-7TPCOS<t. ,
p=,SInd. . =.
, on. en'. tIre- P',-' , SInd. . +.'M- 7TCOSCl-,'_. SubstItuant
.'
.'
cette
valeur- de P: dal!sl' expression trouvée. ci--dessus- pour 'la poussée; ,
., . 7TM - --.,
F - 1\/1'cotct:--- -,,-
ou.a.-'Bonssee =,='.Lu. , expresslOIl'qll;on
, '
sin ri + '71'sin C(. cos Q..'
-
,
RS QP = =
RP tang Q:R.~, et,RS F= M cotes.:... et);
/
= ,
"'
Pression normale. La J>rèssï~n 11orma1e.qui a iieu aupoin1 ae
contact R,'est encore utile à c.onsiderer : c"est par 'elle tpi'o,n j';lge -
si les màtériaux peuvent'ia supporter. sans s'écraser: on a tait pOUl"
cela des expériences qui font connaitre quelle charge chaque es-
-
- pèce dé pierre peut soliténir ',a.vaut,men i:tre brisée. La pression
peut provenir ou du coin ou du èorps qui presse le coin. V oyoni
d'abord le premier cas'- "
Si le coin repose sur deux plans fixes, la pression normale est,-
-
comme nous l'avons trouvée
."
P'"
:$ma
"
+M
: on ,p eut encore
'. ''71"'coS'OG '
' .
"
(en
i
0 b servant
'
que tang Î' = Z, ). .
. Pour s'assure.r si c'est P ou P' qui il. lieu en R., il ne faut que
vérifier laquelle est la plus grande. Mais si (fig. 15) le. corps N
est un autre coin, par ex~mple un voussoir, la pression ,qui aura
- lieu en R, ne pourra pas être trouvée par la formule précédente:
pous. verroI].s ailkurs comment il faut s'y prendre,
SECTION II~
Rx verticale. '
~
Soit RR' la verticale passant parR, et' GG' cèlIe qui passe par
.
le centre de gravité G de la portion de voûte EF aA : cela posé':1
soit prise la notation suivante.
OA = b, OR'= q, OG'=D, N -
poids de l'espace EFaA;
.
RR' = h, AD= H, De Z, - etl'angle xRE ,formé
EF avec celui de la verticale; f la aensité des 111atériaux 'des pieds-
par le joint
Pour se faire une idée nette .Je l~ manière dQnt s'~tabJ.it l'équi-
.libre entre les quatre corp~ du système, imaginons par le centre 'de
grav.ité l.de l~ ;P9ftionde voAte $SfFE, iayerJ;icaleLL', ,Farr le
pO,int $' l'hQrizol}tale$'E' ;pa:r le point E, J'hOr:'iIJ;Ofl~JeEL et la
v~r1Îcale W.E'. lleprésento;ns -p~r LV l~ poi.Js Md~ .la partÏ<è de
v.oûte SS'F.E, et ,soit ;L' le point d'apptlÇ~Û911d~ ,cette f@1'ce;<61
l'on imagine trois autres forces, la première L'E" dirigéeae L' vers
E', la seq>llde EL appliqu~e~IJ.;E" et ,dirigée d~.Ever~L, latroi- .
si,ème E,E",dirigée d.e E vers ~", il est éyid.ent que ces 'quatre forces
s~rpnt ,~1l équilibre, parce .qu' elles a1if,Œ'.l!t.deux ,à dem, ,en sen~
cont~'~ire, la dia.gorialeEL' pour résultante: do~c lIa rorce L'E';,
DE L'ÉQUILIBRE DES VOUTES. . . . 39
prise en sens contraire, est l{i pression exercée en S' ;doIic= aussi
la même foree L'E" = LE e~t.la pou5s'ée. horizontale Es, qUI fetid
à renverser le pied-droit. Par la même raison, EE"..-:..;M est -la
chargeou pression ver6cale Ex, qu~ ~dieuen E.,
M ,EEaA N, '" ~E'_li,
Je prends la notation suivante, SS/FE ,',
M.I
(h+H) _M'Cb+ Z' ~q)+N;ëb+Z-D)+ffHZ"
a+k-h"
Ml'
, ,, ... ( 20. )
, ,
'
"
" . '
On'a AdK=-R+V(2rk+k");s:
ry +R" [V~y. le n°!l;
.,
.'
equatlOn
" (6 )JA
; =
b' 3RK+ 2K",. et'
6R+3K " '
1 i> dx
AR = D = Ab" sm.CL=A 1:.>
ds'
Celte valeur de D'est rigoureuse; mais on sent 'que dans la pra-
tique on pourra presque toujours fa.Ïre,. .&an5 erreur' sensible ,.
D' =,{;-Aa.' on a aussi b'R' = Ab éos CL= h'. .
En se conduisant comme dans le n° :u, on trouvera facilement .
(2rk + k") .
(h!+H) :C2fk +k")tangCL(Z-D/) + 1HZ";
. :',
21.)
"
+ .ifHZ)] } :... C
SECTION III.'
Th~Qrie nourelle et plus rigoureuse de la poussée" en ayant égard
au frottement.
une voitte qui repos~ sur' un plan horizontal sans frottement, trouver
sa poussée<, c'est-à-dire la force horizontale qu'il faudrait employer
de dehors en dedanscon'tre.les VOUêsoirs des naissances, pour em-
pècherque la voûte ne sedéserilpare.Il faut voit. à présent si l'.ad-"
ditiondu pied-droit peut changer la théorie précédente. '.
P'
,
ossiblelerenversèh1ent;dt:is'pieds":droits..
..
"";' '
J'ai dit que la plus grande poussée se transmet toute entière aU.
poiig' C; ensorte que si' l;on appliquait en ce point deux, forces,
l'une vèrticale et' égale au ,poids de la' deri1i-yoûte augrrienté du
pied-droit, l'autre horizont;lle', dirigée suivant CD; ~tégale à la plus'
grande poussée, le système serait~néqui1ibfe:' mais 'si ,l'on appli-'
quait à la clef une force horizontale. et égale à la plus grande
poussée, l'équilibre .subsisteraitencore.- Il s:uit de là que non-seu""
lement la plus grande pouss~~-:se transmet au point C, mais encor'e
qu'elle réagit sur la clefet.yopè,re une 'pressionégâle. Les mêmes
raisonnernens pro~vent que la plus grande poussée est une force
ca~stantequi de proche enproche se transm~tà tous les voussoirs
sans .rien .p~rdre de son iJft~nsit1.Enqrielque point Mqu'on 'b
supppseapp~iquée, il faut .tQujo;urs que son 'm.oment ,à l'égard du
point, C ,soit égal au moment de la partie supériellre M ,qui repose
en.ce point plus à celui de la partie inférieure N augmentée du
pied-droit. La question est réduite à savoir quel est ce' point
qùi facilite le plus le renverse~1ent 01'1:qùi eXige le, maximum
de Z.' ' . . ,. , ., . .
-
,
Tels s()nt lesprintÎpes de la théorie que j'ai dév~loppé~ dans les
artiéles suivans, et quihannit l'arbitraÎre' dans la position du joint
(j.e rupture. La règle de pratique 'suivie jusqu'îci n'étàit fOu'dée sur
aucun principe; elle n~ pouvait paS hlê~1e être déterniinée pàr l'ex-
-périeIice, à cause du nombre et de la variation des élém~ns qui
déterminent la position des joints del'uptUi'~.
Dans Cë qui précède, je ~'ai poiritèonsidéré le fl'ottement: il
faudra examiner les modifications, qui en résultent ;, c'est ce que je
v~is faire' dans les articles SuivànS ,en 'distiIlguan t toujours les quatre
espètesde voûtes. ' '.'
.'.'
.
Enfin ,après avoir trouvé les formules dans lit double hypothèse:
du coin avec ou, sans frottement, il faudra chercher dans l'hypothèse'
----------------.-
46 THÈORIE .
des al'cs.;.boutal1s , quel est le joint qui produit le plus grand effet et
la plus grande poussée horizontale en C. La valeur de Z qui en
résùltera sera encore un ma;x;imum. Si. elle surpasse le maximun~
donné par l'hypoth,èse du coin, il faudra la préférer; car la pe-
. santeur pr(}duira trois joints de rupture, savoir, un à la clef et
lesdel,1:x.:~\1tres symétriq1,]ement placés,' plutôt que deu~ seule-
ment, si ce mode de rupture .doit .lui faire produire un plus grand
effet. . . .
a ='7r; F=pous-
-
preSSion,' . .' ,
faut substituer dans l'équation (IÙ du nQ21, CH+ h.) popr HI;
la quantité (b+ Z- q) pour 'z" et pour NG moment du:massif, la
DE L'ÉQUILIBRE DES VOU TES. 47'
!on1n1e N (h + Z "--'" D) + ~fHZ" des niolÜens dti pied-droit et de
la portion de 'voûte a.dhérente., ,
'Par ces substitutions dans les éq~liations (17 onapoÜrleS
"
formules de l'équilibre de rotation et du n6n~glissênieÙt dés pieds... , ,
ili~~,
(H+ h)F+Mq+ND,_hS+SZ+îfHZ"",, " (y- .
+
F -<: '7( ( S 1HZ). . . . . . . . . . . .,
. . . . . . . . . . . . . ..
,
} ""'" 22
la valeur
. de
. P. ."" "
.- .
.
On 'tr.Quv,era l'angle ,a du joirit en question, en égalant à. zéro la
différentielle de la valeurde P,'prise enregardantFcomme C(JllS--
tant, et en y mettant pour M sa valeur donnée en fonction de a,
par la figure de la voûte, et l'on aura'
a- F .+ =o
,
c,
dl\'!
M cot d:t ,;. .(25/).
. .
'.
~
.
,
.
F - a+~~h. .'. .,..,' /(26):,
,~ . .
"
On'remyliradonc la' cOl1dÏliou:d:F, op;lrJ'éqt;~lJO:q.'suivante
Ml ,
(
,
d ) .:
,,'
à + 'k 'h'
" ',-
Quant à ,la. seconde' <:bndition. dZ = 0 ,or{obsEjrvera, comme
dans 'lë 'nùmoco précédent; qu'en cherchant'le,m~ximum d~ Z,H
faût f<;1'ireFconsîarit. On (veJT:l~nsuhe. q~e,l'équatiol1 (20) est)a
même que l'équation (22), avec cette différence seulement que l:l
lettre F, qui dans les deux hypotpèses représente le maximum de
la poussée:, 'n'apas la même va,leur:dallstoutes del,l~, quoiq~'éH~
,soit cpnstante dans les deux cas.
,
..' '. ".; .
,
' -'
La marche à suivre dans l'hypothèse actuelle estt'donc la même
que daus la 'précédente ainsi que ,la formule des équations. Seu":'
"
}ementjl f~l,ltohserver que le plu§ souvent lâV"aleùJ"'de' F sera ici
un peu plus difficile à ,trouver, et qu~ de plus le frotteIÎlent n'èntre
pour rien dans le calcul. .. .
Formules d'approximation.
~8. pans les, deux numéros précédens, j'ai donné les moyens
d'appl'ocher de la vraie vaIeurdé Z, autantq1iem nature du pro:"
blème paraît le compoiteb Les calculs ~ faire peuvent paraître longs
et même surpasser la portée de la plupart des Architectes. Je
v;lis essaye,r, <Ia..nscet article, de dOJ;lner, des formules d'une appli-'
cation ,plus facile, et suffisa..ntespout les. besoins dela pratiq'ûe,
-sauf àreCOlJtir. aux articles preçédèns ;,quand6naspirera:
',.
'~plus ,; ,.
~ . ,'.. . Î -..
.
. .
.'~: ". .
',"
vante,
. .,J
qu'on, t~rra ;eveIiir' au m'ême~'enrèto'um~nt '~-Ià 'notation
- 'e .-. .. - ~
convenue.,' ,
'
. . .
,
( Z. .r---,'- -:'i"-:' IR Z (a. )
,
',~
--.;:r.
c
" D + ' ,;'.~.-~-. .'..~,.'. , '
.
,
'"
Maintér.ant je l'emarque~que lètèrme (h,,;-' h')F exprime le
mO!l1enl de la poussée F pour faite~'tOu:rnèr (fig. 20) etC fig~ 25)
"
DE L'ÉQVI~IB~E DES VOUTES. 51'
lA partie de vOÛ.teEF aA, autüur d~ püint,b, ~P- joint ,des nais::'
sances; que le terme
~
-M
(b- q + D') est" le ?D?ment del'a~e
N (b -D + D') celui de l'aire ~FaA'püu.r
SS'FE, et le t,erm~ -
.
fairetüurner autüurdu même püint en sens contraire. SiJes de~x
derniers mümens ne l'emportaient pas $~1;le preÎni.er, l' éÇ{uil~b!,~
serait détruit, et la vüiIterenversée; düuc les. deuxmümen.s 'quI
Qnt le signe müins ,surpassent le premier qui est PQsitif f ,0.1'1:;t
variatiün de Z ne dépend que <le celle des trüis termes ci-de.ssus ;
dünc Z sera un maximum quand la sümme de ces trois termes sera
uri m'inÙnum, c>est-~-direzéro.. . ,
.Au reste cette cünclusiün n'est vraie qu'en négl~geant l'effet du
ciment qui peut rendre une partie de l:ivüûte adhérente à un certain
püint aux pieds-dro.its : c'est püurcela _que la co.nclusio.n' que,j'ai '.
.",
tlree ..
n est qu une apprüxImatIOn. ' "
Je fais do.nc ég~leàzérü lasümme des tro.is mümens ci~dess4s,-
ce qui réduit l'équatio.n Ca)'à la suivante:
, (H+h') F~S (Z-D'J+~fHZs (b).,
Nüus seriüns arrivés à cette de.rhiète équation par le 'raiso.nnement
suivant: Si l'on appliquait au point 'deux' forces, l'une verticale'
= S , l'autre hürizüntale = It , lavo.b.te serait en équilibre: dünc la
vo.ûte ~'eprüduit en sens contraire contre le pied-drüit auquel elle
tient par le frottement, les deux fürces d-dessus. Si Qn égale le
müment de F autüur du püint C , à celui de S augmenté de cehxï<Uu
pied-dro.it; on retrouve l'éqùation(b).
On aperço.it que le seco.ndprincipe qui no.us a fait tro.uver l'équa-
tion (b) , n'est autre chose que J'hypüthèse des deux arcs-boutans
embi..assant chacun la demi-voûte. Ainsi les deuxhypo.thèses- rentrent
l'une n.ans l'autre ,quand o.n fait la somme des tro.is mo.meIis èi-
..
dessus égale à zéro..
Cette même suppo.sitio.n do.nne la valeur de F : en effet, elle
exprime l'état d'équilibre de la vo.ûte : cet équilibre düi t dünc avoir
lieu quand la po.ussée est appliquée à la clef. Or, à la clef ün a
.lVI= o., N = S; égalant à zér,o les tro.is momens pour ce point, ün'a
b-D +D'
F..:- a+1.k -IF"""" ..(c),
, ~
5:1 THÉORIE
. .Il nerest~ pluS qu'à substituer' cette valeur de F dans l'équa;;
tion~(b); mais il y a quelques observations ~'faire: .cette valeur de,F
n'est pas sa vraie valeur, mais seulement la limite qu'elle ne peut
cx~.~~er; car cette vraie valeur peut être moindre sans qu'il y' ait
rerrversemellt. C'est ce qui :iri-ivè q~and la sornmedes trois momens
-
dont nO.lls avons parléestnégative.Par exemple, si l'extrados est
une lignedroite_borizontale , on a a+ ~k - h-':' 0, d'où F infinie.
. Il suit de là .quela limite ti'ouvée-pollr F s'écarte trop de lavél'ité,
quà.nd la voûte est très-aplatie. Nous allons chercher uneautr~
limite qui , combinée avec lapremière, donnera toujours un ré~ultat
.
suffisamment exact. .
-
'J'ai déjà dit que sans le frottement et l'adh~rence\ toutes les
voûtes non-équilibrées s'écrouleraient: voyons leurs effets sur la
poussée. ,
et. =
k+ k' F (d) .
d tang r ..;i"=
'
-
b-
s ( H+ h') a+;;:~+
{- .~~= S ( Z - D') + ~j HZs.
.
...
Scot et. q-I + h') = S (Z- D') +~f~Z2 .". .. . .. (29)'
b-
S a+ i k
D + D' ou Scot et.
.
< (S +fHZ ) . . . . . . . . .
'7(
'
- h'"
Il faut faire la même distinction que Ci-dess~s pour le choix entre
la première et la seconde. '.
.
Qbservations. Tout ce' qÙe j'ai, dit dans l'article précédent s'ap~
plique également aux voûte,s équilibrées. Cependant lorsqüe J'épais- .
seur est très-petite, ou que les' poids des voussoirs sont supposés
concentrés sur l'intrados, il n'y a plus lieu' de chercher le point
d'application de la poussée F pour rendre Z un maximum, parce
que la somme des trois momens dont j'ai parlé pour faire tourner la
demi-voûte autour du point b, est une quantité constante qui devient
zéro quand on y fait F -
c (voyez n° 24). Ainsi, pour les voûtes
équilibrées, on peut prendre pour formules d'approximation, celles
.
du n° 24.'.. ,
Quant aux voûtes de la quatrième espèce, on pourra employer
celles rapportées ci-dessus pour la première et la seéonde espèce.
Il est encore une observation géhérale à fail'e.' Il n'existe de.
.
maximum pour, Z, c'est~à-dire un point d'application plus favo-
l'able.à la poussée, que dans l'hypothèse où l'on suppose' une partie
de la voûte adhérente au pied-droit; mais quand on considère la
demi-vo~te comme ne formaht qu'une seule pièce, le point
d'application est indifféremment ~'la clef ou aux naissances. 'Il
vaut mieux choisir ce dernier point, ainsi que je l'ai fait ,parce'
que l'équation d'équilibre est p]us sin1ple qll' elle ne le serait. en
.
choisissant la clef.',
, DE L'ÉQUIL1BRE I>ES VOUTES., 55
'Réeapitulati-on.'l~a première chose à faire, ~'ést Ile cçnnaÎlie
la valeur de 6 ou la grandeur du frottement. Dans les pierf€s "de
taille, ,le rapport' '[( du fl'ùtteInent" 'à la pressiori,est environ"~ ;
mais; comme dans la c"onstruètio,h il peut se glisser du sablè
entre l~s voussoirs, ce qui diminue le frotteinèüi, il s'eraplus
convenable, et en même temps plus pfudent de" faire '7( = f,
valeur qui convient aux corps passablement polis : 'cela donne
6,= 18°26'nonagésimaux. '
-
pourra. donner le plus grand des deux maxima~ 'M. ,Perrollnet ,:1
ohservé que dan~ les grandes arches très-surbaissées, il se faisait
56 THÉORIE
trois ruptures , la première à l'intrados de la clef, les deux -autrfS
. près .des naissances à l'extrados.' .
contenter de la ~i~ité fournie par équation .c28) ou. (29), etpar r "
,',
"
"
SECTION IV.'
. .
"'. ." '.' -
-..
,
'
a",
K "
,5
,,'l'
k 3b+k'
2b + k'
.
O' n Salt ensuite. que.
'bR..KL,. p,
OG ", arc KRL ; malS b etaQ.t
.OR ide
,) ,
~~prlII.1é7
."
en parties du
,,"
Quand la contonne
- est d'un'qu,adrant, cornm~ dans la (fig. Z2J,
"
"
.'
on aSlnb ,1;b
~ I,'
5,708 e\ D =5
"!A 5b" + 5bk + k"
i m (2b',*" kl .
, Cette vàleur de D servira àJaireus~ge de l'hypothèse du coin da
I.a.IIyre et de celledesarcs-houtans.'
'On déduit aisément de la v~eur deD~ en observant que b =goO-ct;
rexpressidi1de 1= EL(fig. 21), employée dans l'hypothèse des
a:rcs-.:houtans du n° 25, et l'on tro'Çlv.e '
.
. ,2, 5b' + 5bk + kt
l~..: l ;;;=b SIn ,r/,-:-'5'(1 '
-- cos r/,) et (2b + k) .'
Z ::=;; -. '.
2mkb'
4ï('
,
~(
+.,
V~kb'r/,.cotr/,+~'~~ - m~b' +,2k;;et(5b'~5bk+k")+ m:~~'2,...:,
,~ ... .: "
. . . ',',... . . . . . .,
",' . . . . . ;" . : . . . . . . : '. . . . : . . :. ...~ . . (a);
"
"
Sil'on appliq~e
aubercMucylindrique ,les réflexions'des nOt 25
et 26; onreèoImait qu'il Cst de la première espèce: d'ailleurs
~" ",'~':"M' .. .eth (b,+'i,k)'" . '. ',;
l'expresslon-,--,-qmest
;, IC!,,,:"
",tanget.,.,
,faIt vou' ,evldemment ..
'...,:1ang<t
", ' '
" "
qu'elle devient un maximuin ~la :clefoU: c(.'= labg C(. résultat "
,
c
~onfoTme. , , .
'
Si l'on venta.voir la v:aleut9.e Z:dans l'hyppthè.:;e'ducoÏ'nsans.
"
lr?tteinent,
, auquel càs le m.a.ximum ge p()uêsée a. I\eu1t,la ,clef, o~
â~r4l\'[ o';N":S ~'~mkThc+îk);F _k Cb+&k);h Œ+~ k);
q:'-:'-0,et pour D la valeur trouvée ci-dessus ppùr le Cas du
"
quàrt dé
cercle. Substituant dausI'équation (22) OU (28) eÙaisânt ~ pQur
"
DE L'ÉQUILIBRE DES VOUTES.. 59
abréger, b + î k= b', on a la suivante
. ,
'
"
. .
.
'!i .
- ,-'
;:..
~
-~. .
.
'. '. "".
On retrouve cette même équation eu faisant dans l'équation'(a);
(t = 0, comme cela doit être à la clef. Au reste cette équiltion Cb)
ne donne que la plus grande limite de la valeur de' Z, puisqu'eIiè
- suppose le frottemént m~l, ce.qui est ,faux., ,)
Si d'après la valeur de F
'
= k (b' + t k) , on cherche
par l'éqtui.:io
'
.
'~,2854k( b
+: k) H = 0'7854k(h+.~
0,2854 ( b + î k) < 'l((0,7854k( ~.+
k) Jb+ fHZ2,. ~ , ..".. Cc)"
2: k)+ 21HZ). . '. ',:}
'
(t)'devieiH,ifi
(t); on a 6= 18° 26' : on p"eùt cher~
,',
+
F =k (b + ~ k) <X.cot (9 +
cher le 1J'taximllmde F, ,soit par le tâtonnement, soit par l'équation
,
èl =sin (e + et) cos ( e + ~ )', à laquelle' on àrri vé en éga13.ri.ià
60 THÉORIE
zéro la différentiéUede F : on trouve d;:::::2g" environ; c'est l'angle ,
,Z --
-
-"
l, 5708b'k>
JH +V "
/ (1,5708)b'2k"
J "H" +
O,90b'k
f + fH'
"
6,2852b'kD' '
..
.. .(d).
,'
,
"
+ fHZ) . . . .. . .. . . . . . . . . . . .. }
r;(
. On '. voit par la dernière = -j, le pied-droit ne
qu' en faisane
~auraitgli~ser sur sa hase; on voit aussi,
en supprimant le terme
fHZ, que la voûte ne peut pas non plus . glisser SUl' lepied~
)' .'
droit. '. '.
-
. -
na 28 donne F =
ks ( b - D ).
cz+1<
Ayant le~ valeurs ÇleS, F, l'équation (29) devient
. .. .. (a).
F < 'T.( ks + fHZ ) . . .. .. . .. ..}
~
GU
a' D
montée ou distance
~a'
ou montée ou distance
D
1
ou montée
ti' Dia'
oûdistance m~ntée
,
ou d~
Istance
[
moyenne. ~- IOU
OG' moyebne. ~G'. 1 moyenne. OG',. moyenne.
'
OG'.
1.
- s s - s s
- De~i Demi Demi qnlougueur Demi ou longueur
ou longueur ou longueur
du quart du quart petit axe. du quart petit axe: du~
petit axe. petit axe. ~u~rt
d'eHipie; d'ellipie. d'ellipse. d'ellIpse.
-
'.. --
1, 0000 0,30 1,0967 0,60 1,2764 0,90 1,4933
0,°° . -
0,05 1, 0,35 1,1227 0,65 1,3106 0,95 1,5318
°°75
0,10 .1,0188 0,40 1,1506 0,70 1,5456 1,00 1,5708
0,15" -1,0'357 0,45 1,1892 O/i~ 1; 3815
0,20 1 0519 0,50 1;2110 0,80 1,4181
'b"x
,:
. . .
'. - 'kps' .,
tang a = !Y
-ddx = 2)1-:p 'd onc tang
o
,
M
- à. ;::::::,
' '.
-:2Y, 1a. poussee h orIzonta1e sera
.'
un maximum quand y'::en sera un, c'est-à-dire à l'infini surla courb'e:
.
la voûté est' donc dé la s~ëonde egpècé, ainsi qu'ou pouvait le âé-
.
duiredes principes des nOS 26 et 25: '.
, , a'k
On a=D AR ' = A P'Qsm a= -2 dS qu on trouve .etre D =
kdx,
;
' V 'b"+4'a"
on pourra se contenter de faireD'= i k; on a aussi s Vp'-t-4y'. - fJ
intégrale qu'on trouve être '
,"
'
-
berceaux en demi cercle. Les constructeurs doivent ~ sous tous
lès rapports, préférer la chaînette pour les berceaux, à ~oins
qu'ils .ne doivent être chargés 'de poids étrangers qui détruiraient ,
l'équilibre. '
M. Bossut e~t tombé dans une autre 'erreur: il a pris 'pour in~
trados urie chaînette, et au lieu de lui" mener intérieurement et
extérieurement deux courbes parallèles, il n'a mené que celle
(fui est extérieure: j'ai fait voir qu'alors le berceau n'est plus
,
équilibré. ~
'
Je finirai cet article par un problème qui n'a pas un rapport im-
médiat avec notre objet, mais qui est curieux. On demande quelle
lo~gueur il faut donner à une corde pesante qui doit être attachée
à deux points fiies situés à la même hauteur, pour que la tension
ou l'effort qui a lieu en ces deux points soit la plus petite possiblè.
On sent que si la corde est très-<::ourte, elle exercera un très-grand'
effort; qu'il enserade même si elle est longue: il existe entre ces
deux extrêmes un minimum qu'il faut trouver.
. ks _
On verra que 1a tensIOnde 1a cor d e est -;-,
'
'
sm CI.
ou ksds ( )
dx 'oU n° 15 ; ,
'
b' ,c:
1
faire à cette équation, il faut que' h' valant un, c soit et
1,19955'
~lors la valeur qui en résulte pour a', est 0,6751 ; c'est-à-dire que
la distance du point le plus bas de la chaîne à l'horiz'ontale pas-
sant par les deux points de suspension, doit être environ ie tiers de
la distanêe entre ces, deux points. Ce résultat peut avoir des applica-
tions utilesda~s la Mé~anique. '
Si l'un des bouts de la corde étant fixe, l'autre était roulé. sur un
:1r~uj.lsitué à même hauteur que le point fixe , la puissance appli-
DE L'ÉQUIL1BRE DES VOUTES. 67'
quée à la manivelle du treuil serait un minimum, lorsq~e le rap-
port trouvé ci-dessus entre a' et b' aurait lieu. La pressIon qu'une.
voûte équilibrée, abstraction faîte du frottement, exerce sur les
imp ostes , est -,!-
sin"
: elle est dont aussi un minimum quand le rapport
.
~i-dessus existe entre la base et la montée..
.
Au reste il ne faut pas confondre la pression avec la poussée; celle-
Ci est constante et a pour expressionkc ; elle est la même pour un
arc quelconque de la, même courbe; elle àugmentedans le rapport
de cquand on passe d'un individu de la même famille à un autre.
Ainsi c étant le rayon de courbure à la clef, il s'ensuit que plus la
voût~ est aplatie, plus la poussée est grande. C'est p;r la même
raison que plus une corde approche deJ l'horizontale, plus sa poussée,
c'est-à.-dire l'effort qu'elle fait horizontatement pour rapprocher les
.
deux points de. suspension ,'est considérable.
. . T l eurs
ces v::!
v b~+4a~ v 'b~+4a~ "
berceau proposé.
M. Bossut (D)~namique, n° 19 ,'pag. 408) suppose que toutéS les
forces agissent sur l'intrado~ , ce qui revient à supposer; que l'intrados
est éhargé de tous les poids. des voussoirs, comme S"ilsy étaÜmt
attachés par aes fils, et que la voûten'eftt aucune épaisseur ; on voit
que c'est Une erreU:r: il. en a conm'lis une autre, im -faisant, dans la
figure, croître l'épaisseur depuis la -clef. Au reste cet Auteur n'a
jamais fait entrer le frottement dans ses calculs. J'ai donné Je~
68 ~ THÉORIE '
= a-
x' " p
P G' ,
s,
nommant "
CLb=
, s).
"
"
En se rappelant ce que nous avons' dit n° 25,011 verra que G'g
représentant le poids de l'espace PQrR, }a force horizont::ile, qui
agit en P pour renverser le pied-droit, sera représentée par PG':
or on a PQrR=ks et G'g= Vr'-x"'; la poussée, exprimée
ks. PG' ahs ,
- k r. C eUe quanhte ctant mu 1tip
Il
"
' '
""
','-x'
par Pp (fig. 26), épaisseurd'ul1e tr:mche verticale de la nappe,.
donnera la poussée de cette tranç~e; et en l'intégrant, on aura la
poussée- de toute la nappe.
7° THÉOH.Œ
Or on a AP == PM = a.-- x ~ d'où Pp::::::d(AP) -:- - dx.
:r,,'e:xpression
-, ,
de la poussée de la tranche élémentairedon,t PpmM.
.'
est la proJectIOn,
. /
d eVlent d one - V- aksdx
-
r"...,- x'
+ krdx;
.'
mais on " a
-
,
.
rtlx
ds'-:' .y~-~
/ , ce qui change l'expr~s5ion ci-dessus' en, celle-ci:
aksds 7 . ,. aRs'
'
-
,
--
pour la poussée horizontale de la demi-nappe. AOB, l'expressio'n
i- (5;14 I6)"akr ~ kr" , et pour la nappe entière, 2kr (12557a -1).
Pour avoir le poids de la voûte, ou la résultante de toutes les
forces verticales qui pressent le pied-d~oit aux différens points P,
et dont chacune est exprimée par ks, il faudra intégrer- ksdx :
,
on a f- ksdx .-
=-
ksx fkxds + ksx +-
Vr'-x'
-- f -~ =
-tanteksxà +ajouter;
'
~(a.-x'Y=-1as'x+~
"
. .
f V~-~
.a-x
'
i (a~ -
3 / .
~ a~Va'-x' -
x.y, quantité à laquelle il ne faut point
ajouter de constante, parce quelle est nulle d'elle-même, quand
s' = 0 et x = a : en y faisant x = 0, on a 1 a3 pour le volume re-
couvert par la demi-happe a3
,et par conséquent ~ pour celu'l-re-
couvert par la voûte entière. .'
." .
.
Nous avons vu que ia surface de la voûte est double de celle de
sa base: nous' venons de trouver que le volume qu; elle embrasse
est! a3, c'est-à...dire les â du parallélipip~de circonscrit: ces pro-
,
priétés sont les mêmes que pour une voûte hémisphérique, pro-'
/ .
prié té simple et curieuse.
.
;
-
8"aksxdx
V
_r>-x"
+
"
!.]
r .
8 "'îSX dX. S 1.,l ' on lait
'
.
attentIOn que d Ii= - rdx
Vr"-x'
,
.
,;
et
DE L'ÉQUILIBRE DES VOUTES; 73
cet qu'on intègre par parli~s, on trouvera pour J'intégràle;
Il - ~ 1
2{-ksxs+8~aks vr8 x.+8'akrx-î2'krx
,
Vr.-x.-~ 2'kr's+c.
. . ..
"
On détermine la constante c, en obs'ervant qu'à la" clef l'intégrale
doit être nulle, et qu'alors on a s = 0', x - r; on la complète
en faisant ensuite x = 0 , s:::=I,5708r, pour qu'elle embrasse t01;!.te
'la ligne OA. Par là, elle devient '
,
Divisant celte quantité pa~le" volume du quart de vot:l,te (qui
s'obtient en retranchant le qùart de lavoute en arc de cloître, de
la portion corresponda.nte -du berceau cylindrique)) lequel est
I,I416krs, on a, pour la distance cherchée,
,
'
,
, 8~
AX,=
r
"
,'i;1416kr(I;414ta-O,9729r) kr'
,a+k' '
, OUa+k ( l, 6 J,45 a-I,II07r. )
~
Multipliant cette force par la hauteur AD =H du pilier, on aura
son moment autour dupointC.Multiplia.nt le quart de la voute
par V2'z [en appelant Z le côté AL du pilier (fig. 28)J, on a~ra
-
, le moment de)a pression de la voute sur le pilier. Enfin, multi-
pliant le poidsfHZ' dv.pilier dont la densité estf, par i- V2Z,on
aura le moment de ce pilier; Égalant leprel11ier moment à la. somme
des deux autres, on aura, réduction faite, l'équation d'équilibre
kr"H
a+ k (2,2852 a -- I,5708r) - 2,2852kr'Z-tfHZ3.
La condition
, qu'il n'y ait pas de glissement d.ans le pied-droit,
' 'JO
'74 THÉORIE"
sera exprimée par l'inégalité suivante (1;' étant le rapport du frot-
lemen t .à la pression) :
kr~ '
, .
,p -poids
Voûte' d'arÛe. M - poids du .quart de lavoùte, de
l'un des piliers, H sa hautenr, Z le côté de sa base, A le. rayon
du, cylindre d'extrados, a celui d'intrados. '
56. DesPOlits. Les ponts n'étant que dèS berceanx,- tout ce que
"
nous avons dit jusqu'à présent des seconds ,s'applique aux premiers.
Cependant, comme les ponts sout ordinairement terminés par un
extrados' ou pavé sensiblement rectiligne et horizontal, nous ex a-
miner6ns ce cas, en supposant l'intrados circulaire.
'S'O!t donc (fig. 12 ) un pont dont l'intrados8M" est un arc de
DE L'ÉQUILIBRE DES VOUTES.. 't5
<'6rde,etl'extra~os S'N" unèligne,dJoite horizo:ntale. En C()~r- .
vant toujours la notation convenu~; on a ici
S = ~Ch"+k)' tang a.- ~ h'a..
o'n déd~it' aisément de la valeur de Scot et, que ]a vo-ttte-e$t de la
seconde espèce: {)nJe conclurait el1core~ en observant que l'exlrados
~.mbrasse celui qui rendrait la voûte éqyilibrée. .
.~
63 (1 - cos et) i ce qui Q.op.ne
B3t~g;;:~2b3(1-COS<t)
D --- ,68 '. , . ,
57' Bez'cealf plat. On! appelle berceau plat celùi représenté par-
Ia figure::>1, dont l'extrados etl'intra:dos sont deux lignes horizon-
tales, et dont les joints concourent en un point comn1Un 0 :. cette-
v'oûtediffère de toutes les'précédentes, en ce que les joints ne sout
point perpendiculaires à l'intrados.
Soit OS = a, SS' =k ~ SA'--:h;Aa==K, b'R'.=h'; AR'D,.
h' .--:ik, l'angle d'un joiD;t quelconque avec la verticale' ~.ét,
Ab'R' = (1..'. . '
Ori verra aisément qu'on a S =
k(a+ik) tangét' = k(h+ik)',
.
M= k (a+ik)tangex.. Donc, sans le frottement, la poussée Mcota.
serait k (a + ~k), et par.
conséquent constante: là voilte es'tdonc
équilibrée.
En observant que dans l'hypothèsedesarcs-boutans, il faut prendre
.
1
O,51g5k ( a + + + k) bk
. .
+
.
k )( H
. . . .
k (b
.
+, ~k) (Z- 2a.) +-ifHZ';
o,5ig5k( a+-îk) < '7( (kb+ +k'+fHZ)..
Si.~ était plus petit que o,pog, la valeur d.e F changerait un pet! ,.
puisqu'alors le coin de plus grande poussée ne saurait ,être plus grand;
que celui formé paJ' la voûte entière: il serait aisé de faire le chan-
gement convenable à la formule ci-dessus. ,
SECTION V.
iJupieJ:~;oiiiégale rés istanpeet du mi~iIl1um des matériau:x:.
ligne = I. ,
. . .
-tgz., .
_c + 4gFz-~gz3 d z. ,~_. , ,
du .- . . . . . . (h) ,
.c2F- z")" "
équation qui s'intègre
.
en partie algébriquement,
,
en partie par loga--
-
rithlues. ' .'
~; Substitpantcette ,valeur de
ainsi que D', pour z dans l'équat~on Cb), 011en tire ~isément
~:'
la valeur de c. '
,
.
les impostes est Ull minimuln~,on aAr;l4ti~ ~)~9i ou d (& :;) , ç"
il = V~b'Cb+ k).
.r
,84 .
THÉORIE
CHAPITRE lIt
, . .
\ A
SECTION 'PREMIÈRE.
..
chaque point dé la surface d'intrados) 2m.~;ds est celle qui sollicite
la base d'un voussoir élémentaire.
. Comme il s'agit de comparer les efforts que les voussoirs d'un
même onglet exercent les uns sur les autres, Qnpeut ConceYoir-p~r
86 THÉORIE
la peusée , que l'onglet est réduit à la section moyenne qui passé
par son milieu, ou, ce qui revient au même, que les' forces qui
agissent sur la base d'un voussoir,. sont concentrées Sur le petit'
arç ds, générateur de cette base. Alors le problème est de même
espèce que'celui que nou.s avons résolu pour les berceaux dans les
nOS 4, 5 et 6; et sans prendre la peine de refaire les' calculs, il
suffit, dans les équ~tions (g) et (II), de substituer 21~PpourP ,
2myQ
et pour Q , ou simplement yP pour P et yQ pour Q, parce
.
n
que le co~fIicient constant 2:; disparaît de lui-même. On aura ainsi
.les équations suivantes qui seront pour les voûtes de révolution,
ce que l~s éq~tions (g)et (II) sont pour les berceaux,
Q
-
-Y cds~
Rd~ ~- - ysd "
(52)
~ . ,C'est
( en mettant pour R sa valeur
.
~~(~
s3dx
_
.
) par cette équation
.
DE L'ÉQUlbIBRE DES VOUTES.!37
qU'on connaitra le poids relatif Q qui sollicite chaque point de la
dx
- a (dy ) .
-'
- r
o
O
.
mtra d os, en y me t,t ant pour --;r;- sa val eur d onnee
0
.' 'L.
surface courue d'~ °
°
°
. . y 0
.
qui sollicite chaque point du cercle ou parallèle .horIzontal dont le
rayon est y lorsqu'on aura déterminé c, ce qui mérite quelques
observations.
M. Bossut (n° 54, pag. 426) dit que c doit êt~e déterminé, pat: '
la condition qu'à -la clef, la valeur de Q soit donnée: on ne saurait
.. , , . cab"
proce ' d el' amsl; cat' 'a 1a ~l e f on ay=o, d ou Q =-o=oo,etpar
conséquent c = o.
0
Il suit de là que ole pôle ou sommet de la voûte ne peut servir à
déterminer c. On trouverait ~de même que le point des naissances.
ne peut pas servir non plus, du moins quand la tangente à Iaéourhe
dans ce point est vertiéale : mais si l'on veut que la forceQ soit fi ,
quand y = b, on voit que c aura une vâleyx finie °, et qu' on pourra:
trouver les valeurs relatives de Q pour tous les autres points de l'in-
trados générateur.
Il est cependant des cas où le pôle peut serVir à déterminer .c,-
c'est lorsque le rayon de courbure est infini dans ce point. Ainsi.,
lorsque la courbe d'intrados donne R =
~ à la clef, l'équationfh)
donne c = %Q, expression indéterl'ninée qui pourra donner pour c
une valeur finie, et par conséquent faire connaître les valeurs de
-
Q pOur chaqùe point.
42. Poids du d6me qui est cuhahle. Rapport des poids des assises;
o
2mc dx
1=1 resu
' l te d u numeroprece
' Qy ou ifS;
" d ent, que :JTll' d dy est l e ( )
. poids qui sollicite le cercle parallèle horizontal dont y est le rayon:
c,ette quantité est donc tQujours donnée par l'équation de l'intrados
,
' t eur ; eIle .est pour 1'.mtra dose IlIptIque
2mcab"
genera
o
''
(b"-y") Vb4-by+ay
°
°
'
quantité qui demeure fini~.àla dèf oùy= o.
88 THÉORIE
.
L'expi'ession de tout le poids du dôme êst. 2;nfQyd~ où
, dx 2mcdx . , .,.
2mcfia (dy; c est-a-
.,
)
'd' Ire --a;-' mtegra 1e qUlI1eXIge~as d e nouvelle
. , . A., dx
constante, pUISqUeIle s 'evanoUlt d' e Ile-meme a 1a ce1 f ou'
dy= o.
.
45. Grandeur des joirits, leur rapport aux forces: D6mes. terminés
enflè~he Ùifinie.Soit (fig.54) SP =x, PM 1", SM = s, MN-K,
MI=R; G le centre de gravité du voussoir infiniment.petitMNnm;
GG' sa distance à l'àxe ,con aura
. MN nm
aIre Kds
+ K,) Gg = s K 3R +!!K ,
2R (2R
.. l
= 21\ + 1\. )
. et l'on trouvera
GG' :.y +1. K SR + 2K
. ~.dx.
.J 3
~+K .
Si d'après le principe de la méthode centrobarique, on multiplie
l'aire MNnm par la distance GG' de son centre de gravité à l'axe de
rotation, et le produit- par2Jn, on aura le volume. ou poids d'une
assise entière de voussoîi'. Mais" d'après l'équation (32) et suivantes ,
ce poids est aussi exprimé par 2mQyds Q~lpar
2
m~d:3. Egalant suc-
\ ) ~ . R
cessivement chacune des deux dernières expressions de ce poids
avec la première, on aura, après avoir supprimé les faGteurs com-
Uluns, les deux équations suivantes =.
'.
"
.œ'. , \ , dI( a
Dl11crenhant .. lant a zero 1a va 1eur de -d
et ega '
'
, ~ '
On trouve Y
'V:> = --=
pour la valeur dey, correspondante au minimum de K. Substituant
cette valeur de y daÙs !'équation ci-dessus, et pour K l'épaisseur
qu'Oll.' se propose de donner-:l la voûte dans le pointM de la plus
petite épaisseur, l'équation fera conn~tre C :,enfin la même équation
donnera toutes les valeurs de K correspon~antes à celles .dey,
et l'on construira la courbe d'extrados telle qu' Oul~ voit da~s la
figure.
DE L'ÉQUILIBRE DES VOUTES: 91~
SECTION II.
Applications.
.
cd~x cd"x
ydy -,-
ds -Vdx"+dy~'
.
J ,d~=Vl+P~'
... .cdp,
=. dy
-"
r'
~=p+ VI+ps.
93 THÉORIE
.:..= c', ce qui
Résolvant cette équation, et faisant pour simplifier .2c
est pe~mis , puisque c est une cQnstante' indéterminée, on aura
p= -i e-c'y'+ ~ e<Y',
et remettant pour p sa valeur,
2dx = 41. eC'Y' - d.1' e-c'y' .
Telle est l'équation differentieUe 'de la courbe chèrchée; on ne peut
l'intégrer que par série. On a d'abord
,
c'Y.4 ' c3 6'
ec'y'= 1 +c'y+
, 1.2, + -L+
1..2.5 etc."
. pour avoir e-c'y' ou c~Y" je divise run~té par la série trouvée', et rai
e '
e-c'y' 1
",
-;-= - ,
c'y' + ~c' 4 c3y 5
+ etc.
"1.2
- .,--,--1
1.2.5
1 .1.2.':>. 4 . 5 . 6 .7
,
équation qui n'exige pas de nouvelle constante, parce qu'eUe donne '
les cas.
intégrant on a
s' = . 2cml (ec'y'-
.
e-c'y').
. S
,= my
c'z'
;,
ih" l
Ainsi l'aire de la vo-6.teest quarrahle, quoique la courbe généra-
trice ne soit pas rectifiahle. .
On trouve aussi que l'aire plane renfermée par cette même courhe .
1 ,1 e
c'y '
[ydX=--;+~+-
..
2C 4 ('
C
4c'ecy,
(C'l'CY9 'c)"3. ,
)
'
"
m 5.1 +9.1.2.5 +15.1.2:5.4.5 + etc. :
Rqyon de courbure et développée',On trouve, que l'expression du
rayon de courhure, est. .
(ec'y' +e -7-"c'y')'
R j= 8c',
. ,. ..Y
,
d'oùTon voit qu'il est infini àla clefôùy o.Depuis la clef, il va
en diminuant de part et d'autre jusqtÎ'aux points M et M' (fig. 57). Où
94 THÉORIE
il-est le plus petit possible: depuis ces points il recommence à
croître. et continue jusqu'à l'infini. La developpée de la courbe est
composée de, deux paires de hranches et a deux points de rebrous-
sernent cOI'respondans aux points M et M'. Pour avoir la valeur de
J' correspondante. au point' M" OÙ R est un miniriuon , il taut faire
.
-
-,
','
e"r -e-
. 2Y
c'".,'
J, La
,
Table est calculée 'pour le cas de c' =0,00°4 : on cherchera .dans ,
s z s'-'" - s y x z ,1
l' - 1 ,00
~I_=-0,00 2500,00 ~0446 43,46 Il,40 52,41
s'
65i2,9
2 2,00 0,00 1\'!50,00 12,57 47 42,22 12,04 51,17 6787,2
3 5,00 0,00 ,833,33 28,27 48 44,97 12,7° 4~'96 7°69,5
4 4,00 0,01 625,00 50,27 49 45,71 13,38 4 ,81 7355,2
5 5,00 0,02 500.,00 78,54 50 46,43 14,°7 47,71 7643,3
6 6,00 0,03 416,66 1l3,10 51 47,14
14,77 46,65 7936,5
~7,00 0,05 357,12 153,94 52 15,50
47,84 45,62 8236,0
8,00 l', 0,°7 312,47 201,08 53 16,22
48,52 44,63 8538;4
9 9.00 0;°9 277,73 254,51 54 49,19 16,96 43,67 8846,8
10 10.,0.9 0,13 249,93 314,25 55 49,85 17,73 '42,75 SI 58,4
Il Il,0.0 0,17 227,18 580,28 56 50,50 18,49 41,86 9475,0
12 12,90 - 0,23 298,22 452,64 57 - 51,13 19,26 41,00 9794,7
15 12;99 0,29 192,30 550,54 58 51,74 20,03 40, 17 10116
14 ,15,99 0,37 178,52 615,49 59 52,35 20,83 59,38 10441
15 14,99 oA5 166,56 796,83 60 52,95 21, 64 38,60 1°774
16 15,98 0,55 156,17 803,66 61 53,53 22;45 37,86, 11105
17 16,98 0,66 146,95 9°7,52 62 54, 1 23,27 57; î4 11440.
18 17,97 0,78 138,73 1017,3 iJ3 54,66° 24,10 36,45 11777
19 18,96 0,92 151,41 ll33, 2 64 55,21 24,95 35'76 12i26
20 19,95 1,°7 124,78 1255,7 65 55,75 25,78 35,°9 12478
21- 20 ~94 1,23 1l8,78 1384,6 66 56,27 26,63 34,44 ,12832
22 !U ,92 1,41 1l3,35 1518,8 67 56,79 27,48 33,82 13188
23 22,9° 1,60 108,37 1659,6 68 57,29 28,34 33,22 13545
24 23,87 1,82 103,80 1806, 1- 69 57,79 29,20' 32,64 13906
25' ,24,85 2,05 9Q,58196Q,0
7° 58,27 30,°7 32,°7 14271
26 25,82 2,31 95,672119,7 71
,
58,76 30,95 31,52 14641
27 26,78 2,58 92, 052285, .72 59,23 31,84 30,99 15011
28 27,74 2,87' 88,712456,0 ° iJ 59,69 32,73 50,47 15586
29 28,69 3,18 85; 582553,0 74 60,14 53,63 29'97 15760
30 29,63 5,50 132,662815,2 75 60,58 54,53 29,48 16140
31 30,57 3,85 79,923004,2 76 61,01 35,45 29,00 16523
32 31,50. 4,21 77;333199,3 77 61,44 36,53 28,54 16.908
53 3'J,42 4,60 74,893400.,0 78 61,86 37,24 28'°9 17206
34 33,33 - 5, QI 72,593606,2 79 62,27 38, 15 27,66 17682
35 34,24 5,44 7°,tp 3819,3 80 62,67 39,06 27,23 18°76
36 35,13 5,88 68,354036,7 81 63,05 39,97
' 26,82 18'466
57 36,0.1 6,35 66,40.4259,5 82 63,44 40.,89 26,-41 18866
38 36,89 '6,84 ô4, 544489, 2 83 63,83 41,82 26,02 19266 ,
s, y X :i& S
, s y x z s'
'
'
- l
-
91 66,65 49,52 23,21 22553 136 77,52 92,94 14,13 43088
92 66,98 50,26 22,9° 22972 157 77,7° 93,92 llj:,èn 43558
9'3 67,50 51,21 22,59 2'3393 158 77,88 94,9° 15,88 44069
94 67,61 52,16 22,'30 2'3812 159 78,05 95,89 13,76 44549
95 67,92 53,11 22,01 24237 140 78,22 96,88 15,64 45040
96 68,23 54,06 21,75 24661 141 78,59 97,86 13,52 45538
97 68,53 55',01 21 ,45 250~2 142 78,56 ~98,84 13,41 460 11
98 68,83 55,96 21,17 255 6 143 78,75 99,83 13,2~ 46528
99 69,12 59,92 20,91 25,g62 lM 78,89 100,82 13,1 47°10
100 69,41 57,88 2.0,65 26400 145 79,°5 101,81 13,°7 47502
101 69,69 58,84 20,40 26831' 146 79,21 102'7~ 12,96 48002
.102 69,97 59,80 2°, 15 27572 147 79,37 103,7 12,85 48512
103 7°,24 60,76 19,~1'
'
J.7708 148 79,53 104,77 12,75 4899°
lQ4 7°,51 61,72 19, 7 28154 149 79,69 -105,76 12,64 49516
1.05 7°,78 62,6~ i9,44 28595 150 79,85 106,75 12,54 50010
ID6 71,04 63~6 19,21, 29.044 151 80,Ql 1°7,7'3 12,M 50514
1°7 71,30 64,62 18,99 29489 152 80,16 108,72 '12,35 5°978
108 71,56 65,59 18,77 29943 153 80,51 109,71 12,25 5149°
1-09 71,81 66,56 - 18,56 50387 154 80A6, 110,.7° 12,15 5iolO
UD 72,06 67,5'3 18,35 50842 155 80,61 111 , 69 1~,06 52496
III 72,51 68,50 18,15 5129° 156 80,76 112,68 Il,97 52991
ll~ 72,55 69,47 17,95 51745 157 80,91 115,6'7 Il,88 5349°
11'3 72,79 7°,44 17,75 52208 158 81,05 114,66 11,79 5399'3
u4 73, 02. 71,41 17,56 ~h659 159 81,19 115,65 Il,7° 54500
aS 73,25 72,5~ 17,37 -5512-1 .r6081,35 116,64 11,61 55019
116 73,48 73,3 17,19 33572 161 81,47 117,63 Il,52 55544
117 73,7° 74,33 17,01 54030 J62 81,61 118,62 11,44 56027
118 73,92 75,50 16,85 54496 i65' 81,75 119,61 Il,35 56569
119 74,14 16,,28; 16,65 54972 16.4 81,89 12°, 60 Il,26 57 119
120 74,56 77, '26 16,48 55438 165 '82,02 121,59' H, 18 57620
121 74,57 78,23 16,52 3588j 166 82, 16 122, 58 11,10 58134
122 74,78 79,20 16,15 56368 167 82,29 125, 57 Il,02 58649
123 74,99 80,18 15,99 56833 168 82,42 124,56 10,94 5917°'
124 75,20 81,16 15,83 57310 169 82,55 125,55 10,86 597°1
125 75,41 82,14 15,68 57772 17°1 82, 68 126,54 10,78 60259
126 75,61 83, 12 15,53 38258 17182,81127,53 10,71 6°727
127 75,81 84,10 15,58 38715 172 82,94 128,52 10,63 61280
128 76,01 85,08 15,25 39197 175 .85,°7 129,51 10,56 61783
129 76,21 86,06 15,08 596~2 174 83,19 130,50 10,48 62344
130 76,40 87,04 ltt,94 401 4 175 83,31 151,50 10,41 62855
131 76,59 88,02 14,80 40645 ~76 83,44 152,49 10,54 63379
132 76,78 89,00 14,66 41155 177 83,56 133,48 10,27 63903
133 76,97 89,98 14,53 41605 -178 83,68 154.47 1°,20 64433
134 77,16 9°,97 1Li, 42113 179 83,8oj 155,47 10,13 64971.
135 77,54 5~
91,96 14,2 4d596 180 83, 95i 156,47 10,06 65526
15
98. THEORIE
Suite de la Table.
-,-
s y X Z s' s y x z s' /
\
'
181 ~4,05 157,46 10,00 66015 206 86,73 162,52 8,58 7939°
182 84-;<7 158,45 9,t- 66573 2°786,83 163,31 8,53 79949
183 84,29 139,44 9, 7 67°73 20886,93 rti4,Ol- 8,49 80418
184 84,40 140,43 9,80 676;'0 2°987,03 165,31 8,44 80989
185 84,51 141,43 9,74 68146 21087,12 16Ji, 30 8,3'9 81555
186 84,63 142,42 9,68 68664 21I87,22 167,29 8,34 82138
187 84,74 143,41 9,62 69182 21287,32 168,28 8,30 82626
188 84,85 ]44,40 9,56 69707 21387,41 169,27 8,25 83214
189 84,96 145,40 9,50 21487,50 170,27 8,21 837°5
7°24° -
146;40 9,44 7°778 21587,59 171,27 8,16 84304
19° 85'°7 8,12
191 85, 18 9,38 71323 216 87,69 172,26 84816
192 85,29
147,39
148,38 9,32 - 71873 217 87,78 173,25 8,08 8532H
193 85,40 149,37 9,27 72355 218 87,87 174,24 8,03 85942
194 85,51 150,37 9,21 72920 219 87,96 175,24 7,99 86462
195 85,61 15 l , 37 9,15 73483 -22O 88,05 176,24 7,95 86986
196 85,72 152,36 9,10 73983 221 88,14 177,23 7,W 87514
197 85,83 153,35 9,04 7457° 222 88,23 178,22 7, 7 88052
198 85,93 154,35 8,99 75070 223 88,32 179,22 7,82 887°4
199 86,03 155,35 8,93 75664 224 88,41 180,22 7,78 89250
200 86,13 156,35 8,88 76178 225 88,49 18 1, 22 7,74 89792
201 86,23 157,34 8,83 76699 226 88,58 182,21 -7,70 9°352
202186,33 158,33 8,78 77225 227 88,67 183,20 7,66 9°916
203 86,43 159,33 8,73 77757 228 88,76 184,20 7,62 ~F487
204186,53 160,33 8,68 78296 ~29 88,84 185,20 7,58 92052
205 86,63 161,33 8,63 78840 230 88,92 186,20 7,54 92624
.
DE L'ÉQUILIBRE DES VOUTES. 9€J
CHAPITRE IV~
A
DE L'ÉQUILIBRE ENTRE LES DûMES A BASE 'CIR.CULAUill .
SECTION PREMIÈRE.
f"
Equation
" d'équilibre entre le Dôme et le Tambour.
"
47' DeS Dômes éqztili'brés. TOUT ce ,que nous avons dit, dans Je
cbapitre Il, sur la poussée desherceaux , est applicable aux ,dôrpes;
les principes sont les mêmes; il ri'y a de différence que dans la
.
flguredes 'corpsqui S€font équilihre.. '
, DansJesherceaux, .si l'on imagine des plans verticauxperpen-
diculaires à l'axe dû herceau, -et parallèles entre eux, on a des
. tranches verticales d'épaisseur constante ; c'est pourquoi l'onpellt
se contenter de considérer l'une quelconque de ces sections. .Dans
le dôme, au contraire, l~splàns vel~icaux qui passent par la montée,
partagent la voûte en secteurs ou onglets, et le tambour, qui est
un cylindre creux, en prismes, qui ont pour hase le petit espace
mixtiligne ABB' A' (fig. 55) : chacun de ces pris1l1,es supporte un
-secteur de dôme, et doit résister'~ la poussée dé ce secteur. Le
o.ôme et le tambour seront en équilibre ,. si un secteur quelconque
et le prisme correspondant se font équilibre. On poûrra l,nême
Î'maginerune section verticale qui passe parle milieu du secteur
et du ,prisme, et supposer que tout leur poids est concentré dans
cette section: par ce moyen, on peut calculer dans cette section
les actions récipl'oquesdusecteur et du. prisme, conime s'il s'agis:"
::roo THÉORIE
sait d'un berceau ; avec cette différence que dans les berceaux les
tranches verticales sont proportionnelles aux aires, au lieu que dans
les dômes, les poids ~u secteur et du prismecorrespondans ne
peuvent pas être représentés par l'aire de leur section verticale ~
mais seulement par leurs volumes respectifs,
Cela posé, on pourra, pour trouver l'équation ô.'équilibre de
rotation, empIByer, comme pour les berceaux, ileux hypothèses,
celle du coin avec ou sans frottement, et celle des arcs-boutans.
Dans la première, il faudra considérer deux portions de secteur op-
posées, comme formant un coin, le reste, du secteur étant sup~
,posé adhérent au tambour. On cherchera quel est le coin qui donne
le maximum de la poussée F ; regardant ensuite F comme constant,
il faudra tr<Yuverle maximum de Z, par l'équation d'équilibre. Dans
la seconde hypothèse on suivra la- même marche, mais le frotte-
ment n'entrera pour rien dans la recherche de la plus grande
poussée.
Dans cet article je ne m'occuperai que des dômes équilibrés,-
parce que le calcul est plus simple et plus rigoureux: . je ferai usage
de l'hypothès~ du coin sans frottement.
Nous avons vu dans le n° 42 , équation (55) , que le volume d'un
secteur,
, . 2mcdx . ,
n etant 1eur nom b're, etalt ndy. D.IVlsant cetteexpres-
. ,dx: ,.
Sion par tang a, ou par on a, pour l'a poussee F d' un,e partI Ôn
dy'
2mc , . ,
que l conque d e secteur,
' '
.
F ,
=
-; n c est-a-' d 1re que cette poussee
'
Ces, équations sont les analogues dès équations (22) trouvées POUi:'
les berceaux : tout se réduit à y substituer j poui:' avoir Z, les
valeurs de F et a qui conviennent à l'hypothèse qu'o'n veut em-
ployer. Je vais les parcourir. .
10. Dans l'hypothèse du coin sans frottement, correspondante à
celle de la Hyre, on suppose que le joiut de rupture està l'inter-:.
secti9n de l'intrados par .la diagonale du rectangle construit sur la
montée et lerayon de la base.;a~nsi on a F=M cotet, N. S-M.
Les autres qu.antités qui entréntdans,les équations (57) se déduisent
toutes des :précédentes et de la figure de la voûte :il ne me reste
plus que des substitutions à fa~re pour avoir Z. .
.
20. Si on considère la' voûte entière ,comme un seul cône ou
coin sanSfrottement, il faudra faire N = 0, M~ S, '1=b + D',
DE L'ÉQUILIBRE DES VOUTES. IQ~
D = q, h = h'. Cette hypothèse ne sera pas praticable lor~C{u~la,'
tangente de l'intrados est verticale aux: naissances. '
',.-
b-D+lf ,
+ k+ k. ,
dX ds M mhds
J
d(d'Y') etr=
' ,,
tangct=ua= d
d- "oU-tang -n-
r:!
C :)1';)1'
'2' )
)'
,
(/.Dr'
.
(dy
d ~ .
-
soit
DE L'ÉQUILIBRE DES VOUTES. 105
des voussoirsiriférieurs.
Pl us haut, on aura lY'dx' --- fYdx ; cette quantlte sera 1a. d'lstance
'
'"
.
N = 172(/'y'~dx' f'ysdx - - fy'~dx' + fy'~di:) ; (58) .
If
OL = U'y'3ax'-~f'y~dx
S'y"dx' - ['fdx'
.
QL -- ~ [y'3d:xf - ~[y3dx
[y'.dx' - [y'dx '
,
OL --. ff'y'3dx'
J'y"dx'-
~% f'y3dx-;-"'"~ [y'3d::d +i fy3dx
rYd:i':"'" [y"i1:i' + JY"dx
.. .
SECTION II.
'Applications.
: on a amSI to:ut
<:e qui entre dans les formules (56), et il sera aisé d'en co.nelure Z.
ks b'-;a D
< 'Ir [ks+ fHZ (2b +Z)].
Il -ne reste plus, pour pouvoir faire usage de ces formules, qu'à
déterminer s et D. comme ce calcul est assez long, j'ai calculé
deux tables qui en dispensent.
La première fait connaître D = ~G', relativementau:x: différentes
gi'andeurs de la montée Oct = a', dans la supposition du den-:li-arc
horizontal Ob = fi = 1. La seconde fait connaître la yaleur éor-
rèspondante de s. .
0,1
°,2
'3,2361
3,4356
1
0,8
0,9
5,4644
5,8687
'1,5
1,6
8,4592
8,9088
I~ 2,3
Il,6690
12,1364
0,3 3,697° 1,0 6,2832 1,7 9,3623 2,4. 12,6053
0,4 4,0°°9 1,1 6,7062 1.,8 9,8186 2,5 13,0762
0,5 1.,2 j 1,9 .
4,3359 '7,1360 10,2774
0,6 4,6948 7, 57221 2,0 10,7393
1,31
0,7 5,°121 lA 8,0134 2,1 1.1, 2032
i 1
0,a
2) Bf
~-. 1 --4B3_b3- -
b4
--'-'
2) E3 + E'b + Eb' + b3
n . '
quantité qui, étant intég~'éedepuis b jusqu'à R, est'
. .
7nr' . mr3 : . ',
9°° .
)] ,
.
.
(en observant
.
que s ~ "î
mr(go.
goO
l
- el)
).
Si on divise cette somme des nlO111enSpar la surface RR.'b'C,
, A 2mr.OQ' ,ou '2m,.'cos
.. d.
. . .
qu on verra etre . .
,on trouvera pour la .dlstance
n .'
n
cherchée à l'axe du centre: d'iner~ie de l'aire 'coul'be RR'b"b', ou
de l'onglet engendré par EFaA, l'expression
- g:':
OG'= D = ~~ l' ( sin eL + !-
2
ln
1
cos a.
J
). .
On verra aussi qu'on a RR' = 1:COSC!.,,OR' ='rsintt.
,De tontes ces données, on conclut ai.sément la forroule suivante
pour l'équilibre de. rotatioll
D::::t:: 0,9°891',
. . 1
sm QI.= cos et =
V; = 0,7071 ;
Y
3d,x '-- 2 A 'Y ~C!y
l '
, J o'dX - MY 3dY .
J
fi'" ,6' b'
J ~3d x ----r;;-'
2ayldy
/'
J'intègre ces équations, et ayant Qp -..: B', Qq ==.b'; je mets da1;ls
les intégrales successivement B et B' pour y', ainsi que h et h'
pour y .Par là , j'ai les deux espèces d'intégrales f' , f des fOrl1mles
. 15
114 THÉORIE
58 du n° 49, qui deviennent.
s:= ~mAB~-'~mabs,
mA'B4 ma'b4
-M -.!.
- z 2B"' ..;..- 2b~'
.
A'B4 a'b4
N:= m ~A~~-~
C
ab"- )
'2B" +. !J.b"
,-'
'8{AB3~ab3)
OL" -- 15(AB~~ abO)'
A 'B5 a 'b5
8
C BO
~
bo )
QL:= A'B4
.
a 'b~ '
( b" )
. 15 -~-
B"
, 8(AB3---flb3~. ~~~5+a:~)
OL := A'H4 ~ 'M'
, . 15.( ABo~ab3:"""_ BO + bo )
SECTION III.
Du Tambour d'égale résistance et du minimum des matériaux. :
Soit (fig. 52) une de ces sections verticales qui, par sa révolution
autour de la montée, engendre le dôme et le tambour. En ima-
ginant une. section horizontale, elle sera représentée par la figure 55,
et le petii trapèze ABB' A' sera la section deI' onglet du tambour
compris entre les deux plans verticaux élevés sur OB et OB'.
Soit toujours F la poussée horizontale que le dôme entier exerce
p'ans son pourtour, !.n sera la poussée appliquée en E contre l'on-
.
glet
. du tambour; ~ n sera le poids du secteur du dôme qui Presse
cn E l'onglet: deux autres forces concourent avec la dernière pour
s'opposer au renversement autour du point N, de la portion d'on-
glet engendrée par l'aire AENQ : ces deux forces sont les poids de
cette mên1epartie d'onglet,' et la force d'adhérenée g, qui unit
cette partie supérieure de l'onglet à la partie qui est en-dessous de
)a section horizontale NQ. Il faut, pour l'équilibre du. système,
que le moment de la poussée, à l'égard du point extérieur N d'une
section horizontale quelconque, soit égal à la somme des trois
forces verticales dont nous venons de parler.
En conservant la notation du n° 58, on trouvera, comme nous
l'avons déj~ dit au n° 47, aire ABB~A'= ~ Z ( 2b + z).
n
En imaginant une autre section horizontale passant à la distance
dn de la première, le poids d'une tranche élémentaire d'onglet
ayant pour base ABB'A!, sera mfz (:lb+ z) du. .
n .
mfz
n, Idu (2bz + . z,) - ':ffdu
un
(3hz' + 2Z3).
.
g étant la forèe d'adhérence qui a Heu pour une air~ J = , là
SOHune de ~es forces, distribuées sur la section ABB' A' de
rupture, est g.ABB'A', c'est-à-dire m; (2bz +z'). La résultante d@
ces forces agit à la distance BG (fig. 53) = 'Îz ,~~ ~: : leur mo-
ment, à ~~égarddu point N, est donc ,:g (3bz'+ ~3),
Égalant le moment de la poussée. du secteur du dônie, lequel
est u: à la somme des momeps des' trois forces-v;erticales trouvées
'
ci-dessus, on a l'équation d'équilibre suivante, dans laquelle n ne
se trouve plus:
.uF=S(z-D)+1mg(3bz'+z3)+mfzfdu(2bz+z')-imffdu(3bz'+~z3).. Cd).
Je différencie deux fois de suite cette équation pour la débarras-
ser du signef, en regardant dz comme constant; j'ai, toute réduc-
tion faite, .
CHAPITRE V.
SECTION 'PREMIÈRE.
». temps, si l'on .divisait -la surface,dê la voûte par des lignes de l'une
) et de l'autre des deux courbures, qui fussent espaçées entre elles
: » d'une quantité fini~dépend;lnte des matériaux, et si les joints
,J étaient fOl'm~~par les surfaces.dévelQPpables normales à la su.rface
.
~~k~~
: »D'ailleurs si les joints étaientapparenssuf la surface dé la.
.)i voûte, ils y h'aceraient des courbe~toutes rectapgulaires .entre
,) eUes, ,et qui, dépeudaut de la naturePlê~1e de la surface, en
~J reudrajentlagérlératiQu,plus prol1gpçée. Enfi,n;, ces lignes elles-
) mêmes diviseraieIlt laSl1rface de la voûte. eIlCQmpartimens
.
;;>rectangulaire.s .,.et susceptibles d\J,IH~McQrationprQpre, .'~ ~a
.
sùrface. .' . .
" )j '
C'est vers cette solution géuérale,quelcs artis.tes s'étaient fo1l.-
)1 jours dirigés; ils ne l'avaieJ:lt atteirite que p<)\:(rles caS faciles des
JI surfaces cylindriques ,des surfaces couiquese.tdeçelles de révo~
JI lution. Quant aux autres surfaces courbés dont ils ne connaissaient
» pas les lignes de courbure, ils les excluaient' presque g6nérale-
DE L'ÉQUILIBRE DES VûUTES. 125'
» mel1t de l~ composition des voûtes ,lors. même que les cire ons-
>J tances l' exigeaient impéri~usement; et c'est à cela principalement
» qu'on doit attribuer les mauvais effets que produisent en général
» dans l'architecture, les morceaux de traits de coupe des pierres,
») parce que, pour;rendre yn :tr:,tit Elxéç{1ta,h1e",°11 ,cl1gisit, pour la
» voûte une surface qui n'est pas' toujours celle que la nature des
» choses commanderait. »
~ (AS -
puisqu'ils 'sont équilibrés ,qu'elle' est M cot €, c'est-à-dire c, ou"
a') , ou ak
* { k', Quant à l'équation d'équilibre de rota-
DE L'ÉQUILlIm.È DES VOUTES. '125
bon, il serait superflu de la rapporter; puisqu'elleèst lamêille"que
celle du n° 24. '
, Ohservons que les berceaux dont il s'agit ici offrent plus de faci-
litépour l'épure, parce que tous les joints concourentàun
, centre
'connnun: un autre avantage, c'est de pouvoir employer.la ligne
droite pour intrados; c' est à, l'Architecte à peser, ces' avantages avec
l'inconyénient qui résulte de ''cequeles joints ne sont pas p~rpendi':'
.
culaires à l'intrados. .
,
-
dM "-- a'" m d 6.SIn
' " f. C u'3
' '
- R ).
:J
'
126 THÉORIE
de l'extrados générateur,
U3 R 3+
6'c
= -,.' . . . . . . . . (40).
~m sin ecos e
SECTION II.
Des Poûtes à haserégulière et $)"m4r~lt;ue.
étant inégaux, leurs poussées seront~ aussi inégales) ainsi que J'épais..;
seür correspondante du tambo.ur. Le polygone extérieur de la
base du tambo.ur aura une figure analo.gue à celle du po.lygo.ne
~ ",
InterIeur.
. .
< .
- -
Il manquera une perfectio.n à ces so.rtes de dômes: les jo.ints ne
sero.~t po.int no.rmaux à la 'surface d'intrado.s; leur succession ne
fo.rmera pas les lignes, deco.urbure do.nt no.us aVo.ns parlé dans
le n° 56. Cependant les premières suites de joints qui sont dans les
pla~s verticaux sero.nt agréables à i' œil, puisqu'elles fo.rmero.nt des
méridiens partant du pôle co.mmun : o.n po.urramême rendre régu-
lière la seco.nde suite de jo.ints. U suffit po.ur cela d'imaginer un
certain no.mbre de plans ho.rizo.ntaux qui co.upent la surface d'in-
trado.s. Si le no.mbre des méridiens est assez grand, les petits plans
inclinés qui séparent les vousso.irs d'unevo.ûte élémentaire se co.n-
fo.ndro.nt sensiblement avec les cercles parallèles do.nt j'ai parlé;
ens,o.rte que la seco.nde suite de jo.ints présentera à l'œil l'aspect d'une
$ectio.n, herizo.ntale. Il restera to.ujo.urs l'inco.nvénient que les quatre
petits plans qui co.~prennent unvo.ussoir, ne seront po.int no.rmaux
à la surface d'intrado.s, si ce n'est po.ur le cas de l'ellipso.ïde dans les
deux sectio.ns <Jui passent raI' les ~xes!'
Qnpolirrait,
,
d~après la génératio.n précédente, trouver Téqua-
".
tion
DE L'EQUILIBRE DES VOUTES.' 129
tion de la ,sUl'faced'intrados, lorsqu'onconnait la basé qUê,cloit
,recouvrir le, dôme. Si cette base est urie ellipse et que la montée soit
donnée; lé problème, est déterminé. .', "
On peut encore recouvrir une base quelconque par une autre
surface courbe qui forn1era"un, dôm,e d'épaisseur égal et différent
,du précédent: cette seconde surface doit être engen,dréepar une
,chainette ordinaire qui se meut parallèleméntà elle~même.
,Irnagin<)lls uIle lignehùrizontale quelconqué passant parle centre
de figure de la base etpar!'un des angles du polygone régulier, sur
_ceWdigneun plan vertical, et dans ce plan une ligne courbe quel-
,Conque que j'appelle directrice. Imaginons ,maintenant une infinité
de c;4aînettes ordinaires posées verticalement l'une ,contre l'autre,'
.s'appllyant par leurs extrémité~ sur le contour de la-base; et ayant'
toutes leurs sommets dans la directrice ,ci...déssus.U est évident que
.la rél}nion, de toutes ce~~haînetj;esdont le. paramètre c ou le rayon
,de courbure au sommeLest: variable, fOl;mera un dôme équilîbrB';
car il setatomposé d'une infinité ,de tranches verticales parallèles
;dont ch;icnneest unpetitberceau;en çhainettes. Tous ces petits
.berceaux ,se soutiendraient isolément , sion sùpprimaitceux ,qui
sont voisins. La surface d'intrados pré~entera l'aspect d'une suite
de chaîriettE)s, verticales parallèles, et l'<)ll pourra faire rencontre~
,dans 'des sections 40riz.ontales les joints de lit de tous les vOl1ssdirs:
.ce qui forme.ra ,des compartimemu!gr,éab.les ,à l'œil,. ll1aiSqui n'auront
pas l'avantage d'être perpendiculaires m,IXfaces des voussoirs. "
+. . ,ot.. . . . . . . . -t .
Cil
.'.. . . . . . . . . . . . , . . . . .. . . ".-+
. ..~.'. . . . (b )
"
,
C" ,. i'-1 . -1.1.52 i3 + ---;;1"
1.-2.~ 1.5"75
.
'C31. 2 .4<; 6 i7
+ I.2.~.'t.
'Z/
'CS 1. 2 .4. 6 . 8'. 10
5 ' 1..5 5 ,7,9.11
'
.
.'
l'lt
+ et c.
.
,.
OU
,el,.5'11
-
C"_25- el."3. + 'Z~'5 ,
"""7''
C "1
l, "
'6,8.10
,
= ''-laR - <;;J.7
.a3 ",
5
C ,
4 "R5
,
3 1; -==3'"'""
14.'R9
,'.
'
"'"
,
.
-
Aunloyen de. ces e:)(pressions, ,on a tout te qu'il -faut pour déter~
miner la courbe d'une section verticale qu~lconque. Imaginant en";'
suite la montée divisée en un certain nombre de parties par des
plans horizontaux, ces plans détern1ineront dans: chaque courbe
verticale ou chainette croissante ,. un même nombre de points 'dont
les projections horizontales formeront des courbes fermées (fig.45)
qui seront les projecti.ons des secti(ms hox:izontales. Les normales et
les ovales de cette mêIne figure suffiront pour construire l'épure de
la voùte.
"
:2°. Üù 'Peut dire que les joints sont bien partout des portions dé
surface dév~loppables, ainsi que cela doit être (n° 56 );maisque les
voussoirs qui 'touchent la ligne des sommets, ..n'ont pas leurs quatre
faces perpendiculaires entre elles, et que ce son~ des trapèzes: je
réponds que :cela ne peut ;être différemment, èt qu'il en est de même
dans les' dômes à base circulaire dont Tes voussoirs qui entourent
le pôle sont triangulaires, tandis que tous les autres sont rectangu-.
laires. Pour éviter l'inconvénient ,de ices voussoirs triangulaires dans
(;es aômes "
'On forme la clar de leur ,réunion, et cette deLa la
figure d'un petit sphé.roîde ou d'une .calotte. ,Dans le dôme à base
dliptique, la ligne d.es'Sommets n'est 'qu'une suite ,de pôles, et on
peut, par analogie ,appeler clef la caiotteovoidale 'qui a p.our pro-
jection le pl1J.spetit des ovale'S, -celui qui renferme la lig.ne kk' des
sommets Ou lignes des pôles.
A mesure que l'ellipse de la base approche du,cercle, la "
APPENDICE
DE L'ÉQUILIBRE DES VOUTES. 157
APPENDICE.
ObservatZo'(ls préliminaires.
'plus faciles à décrire. Les anses de panier ont erll;o're d'ahtre's 'ayan-
tages": elles laissent passe~ un plusgrandvolumê'd'eau,l'ouv~rtu~e
du pont et la montée re~tant les mêmes: elles sont pour l'oJ.(finairè
plus gracieuses à l'œil que l'ellipse. ,
PROBLÈME PREMIER.
Sile polygone n;a que deux: côtés AA', A'T, il n'y aura que trois
èentres A', 'r, a', et l'anse est dite à trois centres (fig.46). Le
problènïe, comme on 'Voit,consiste à trouver sur la ligne des nais-
"sances et sur larl1ontée' prolongée ,deu,x points A' ef T, tels que
-
l' 011 ait
AA' +A'T =T8:
.cela (peut se faire d'une infinité de manières par la construction
.
suivante; . .
sin ~
OT = cosC ( h -1', \ ,,' A'T =b-- r.. , ,
COSb'
Il
quantiié', on en tire
et ensuite
b2+a'+:Cb':""'cCl)v'~. .
R -- 2a
J'observe que je n'ai pasEait précéder-le i'adical du double signe +;
parce que la solution indiquée par le signe que j'ai omis, ne résout
pas la qUestion présente. '
.
PROBLÈME Il;
.. , ..
,.. ,
<
'
,Etant donnée l'ouverture, ,la montée, ainsi que le nombre de
degrés des arcs excepté les deu?, derniers voisins de la clef-,
-'
'd'ùne demi-anse à un nombre quelconque de centres, tracer cette
anse.
Soit AMM'M*M". . . . . S la de}.11i-anseà tracer (fig. 50), Lèscondi-
tions à remplir sont ~ IO. que le contour du polygone AA' A"A"'A"T
soit égal à TS; 2°. que le polygone n'ait point d'angles rentrans:
j'en ai déduit la construction suivante. .
et portez-:-la de A en A':
1°. Prenez une portion SS' de la montée,
Je point A' sera le premier centre.
.
2°. Faites l'angle AA/M égal à .l'angle donné, et ayant prolongé
MA' jusques en k sur la l110ntéeprùlongée, marquez un point A"
qui sera le second centre cherché s'il remplit les deux conditions
suivantes, savoir, 10, si ayant porté A/A" de S' en S"~le point A" se
trouve en dessous de l'horizontale passant par S~; 2". si KS" est plus
. . .
petit que KA".
DE L'ÉQUILIBRE Dj3S vaUTES. ItfJ
5°. Enfin pour' marquer le' dernier centre T ou celui qui doit
être sudé pi'olongelnent,de là montée, il suffira de faire T A'v ,TS'V,
ce, qui peut se faire sans tâtOnnèlllent en menant la ligne A'vS", et
élevant sur son milieu une perpendiculaire qui déterminera le point
.
T par sa rencontre avec la montée prolongée.
Il est à remarquer que par cette construction ,on n'est pas maitre
de se' donner l'avant-dernier angle M"A'VM'u, car il déterminerait un
autre pointT qui ne serait pàs également éloignéude A'Vetde S'V,
.comme cela doit être. ".
/1/,
Il est aisé de démontrer que les points A', An, A A'v, etc. doivent
remplir les conditions prescrites. En effe,t, 10. A":dgh être plus'bas
que S" ; car si ces deux points étaient sur la même ligne horizontale;
,commè le reste du contour A"A"' + AI/,A'v+ AVTdoit être égal à
S"T,cèla ne pourrait jamais avoir lieu, à 'moins que T ne fût à unè
distance infiniè. 2°. il n'est pas moins évident que KS" doit être plus
. petit que KN'; car si l'on avait KSff= KA", tout autre point quel-
conque 'T èn dessous dé K ne pourrait donner un contour T Alv A:"A",
aussi 'long que TS",parce que ce contour étant toujours plus petit /
PROBLÈME 111.
.
DE L'EQUILIBRE DES VOUTES. '
14~
Soil AO=b, OS=a, AA'---:l', ST=R, AA'M=b, M/'fS:::;:q>',
on a
),
A' A"N ;:::: comp, (b+ ,CP
sin A/NA"='sin (NA'AH+A'A"N) = sin (90° -q» = cosq>.
Les triangles A'ADNet NTO fourfiissent les expressions suivantes:
sin I{J R (L
AI7,N ;:::: (b,.-r~5in~ (R...,a)))
ON == cos 1(1(R-a), NT' .',
cos tp ~ c 05s~~+cp) cos , ,
T
- l'- sin
cosep '!I . .
A'A"= cos C'+cp) C
b
cosep
(R- a) ) ,
,
Par la condition du problème , on doit avoir
ÀA/+ A'AI/+A"T:,:;:::TS;
subsiituant dans cette équ,ation les expressions algébriques des lignes,
~t faisant attE:ntion que cos, ( b,.+ 1P) cos b cos q> sin b sin q>;' ,
-
on a, après les réductions, l'équ~tio:ri suiva~te
,
,
,\"". '"
,o CA:).
Dans les applications de cette forI)'1Ule, illl.e faut pP.s op:bli.er qu'on
n'est pas le maître de choisir pour b .et pour cpdes angles a voloJ1té :
ces angles ont des limites qui dépenqell.t au rapport. ~mtre b et ~;
il faut donc ,prendre pour b et q>des vale;l:lrs tenes,~,qu'elles puis....
sent satisfaire aux deux c01;1dition? sUivantes ,S;lY9Ît ,que r <~ .
etR>
b~
'
+ a~ ..,
,
,',
2br
2a- 2r .
2a-21
être plus grande; d'où il faut conclure qu~ le problème est impos-.
sible avec ces données.
Mais si .on veut que b soit de 48° et q>de gO, l'équation (A)
144 THÉORIE '
donne alors
R = 604,53 +g,57gr,;,
et l'on trouve qu'en faisant r plus petit que 2,5, la v;:tleu~qu~ en
b~+ a"- 2br
résulte pour R est plus grande que
,
. 2a - 2r
, et que par. con-
séquent le problème a plusieurs solutions. Si l'on fait, par exemple;
,
. . j . b~+a"-2br
r =:2, on trouve R = 623,3, quantIte plus grande que. . 2a-2r
:
on trouve ensuite, en :remon!ant aux expressions des lignes de la
.
figure, '
Nous avons' déjà dit que, plus le nombre des centres est grand,-
plus le problème des anses à dé solutions: on en diminu'e le nombre
par celui des conditions que l'on s'impose. Le choÎx de ces condi-
tions estjmportant; en général les plus essentielles sont, 1e. que
l'espace re,nfern~é par l'anse ou le volùme d'eau soit un maximum,-
2°. que les changemens de, 'Courbure d'un arc à l'autre, soient les
plus petits possibles, Voyons COmn1ent l'on pevt remplir ces deux
.
conditions. .'
.'
.
Soit (fig.51) une demi-:anseà cinq centrés. Nous avons vu que
le second centre A" peut être pris sur tous les points de l'arc' elIi p-
tique compris dans l'angle AOT. Maintenant il est aisé de voir que
si l'on prend le point A" plus près de on aura une nouvelle At,
anse de panier qui embrassera la première; ensorte que depuis lé
poirt.Z jusqu'au point P, les volunies d'tfau renfermée' par les anses
von~. en augmentant" et dans ces deux limites, l'anse à cinq centres
redevient à trois centres. Il s'ensuit que le premier rayon r et le
dernier R res~ant les mêmes ,'plus le second rayon est petit, plus
J'espace renf.ermé par la courbe est grand, .
II
, DE L'ÉQUILIBRE DES VOUTES, i45
; 11 n'e&t pas moins aisé, de- prouver que plus l' àng1.11él1'te
iphiS ,a.
-âugmente aussi, et plus le volume d'eau est considérable-. .' '"i
Donc on approchera d'autant plùsdu' maxifllu,m. dù,volùme
d'eau, qu'on fera ret R plus grands et le l'ayonint~rn1ffdiail~e'Phis
petit. ' ,
-
.
'
V oyons actuellement ce qui arr,ive relativ~ment ,aux; changeD?;~.l1S
de courbure: h et a restant les mêmes, On peuf :corÎ1bine.r d'~nè
irifinité de manières les trois rayons e~ l'angle AA'M;.Il ~esrévid,ent
que la combinaison la plus favorable ser~it celle pout I:Üîtielle' le;;
change-mens de courbl1te qui o't1.tJiéu: en Nf et M' s~raient'éri mê'mè
tè-npsles'pll.ls petits? oU- pburl~qu:eÙe~~et::~ 'Serai-eJit 'des
minimums, Ces deux conditi?n~ S0:11t~nfôji1.p~tihle5_etriepeuveritavQi~
lieu ensemble. Pour 5'en convaincre) il faut faire-varier séparéInent
les indéterli1inées de laqùéStioni, ',', . '-J,
r
R, .."",,'.' ,'., , .
,,' "< .
"plus sera pe.tit.Màis
c'est ü~ théorènié fac~le 'àdéni~Iitiêr
' ',.
.~
que, quelle que soii la. p6sitionde 't,le .poiritZ .d'intel'se<iliQp:d~
la montée avec' l'arc èHiptique) ne, change point ,de place.9u Fepte
le Illême' po:ur toutes les ellipses, tn eff~t,. quand on ,pr.e~aJe s~-
cond centre AI( au point Z, eil :imaginant la ligne A.-'Z,On~- "
autres. '
r b" +a'+(b;"";'a)V~.
= 2b'
,
,
terll1édiaire, VrR : ces proportions fournissent l'anse:)a. plus"
gracieuse à l'œil. ','
Si au contraire on a intérêt à augmenter le libre passage de
l'eau, il faudra prendre rtrès-peu'au...dessous dea , faire Raussi
grand que le permet l'exéèutioU: de l'épure, et Pl:endre leseeond
rayon très...petit , ou A- voisin de P : cette cOl11binaison fournira le
plus
. grandyolume d'eau possib,le. --
M. Bossut, dansl' article, préeitéile T J3:ncyplopedie, suppqse :le
'
,'-
. .
PROBLEME IV.
Quel que soit le nombre des centres, les résultats suivans auront
toujours lieu.
i8. On' ne peut déterminer la variation ou le changement de
THÉQIUE
148 .'
-
çou~bured~~sl'un des points 1\1, lVl', M/, M"', etc. (Hg. 50);
"'an$,l'augmenter dans les :1.utres.; d'où il suit qu'il n'y a aucun
avantage dans les combinaisons de ce genre.
2e. Les centres A' et T restant à la même place, et les autres
rayons restant aussi 'les mêmes ~ on augmente le volume d'eau en
rapprochantles p:ointsi\f, M', M", etc. du point A. ..
- -2r
.
que b' +
2br '.
.
211
a' . Les expressIOns de:tous les rayons, en appelaqt
n le nombre des centres de'la demi-anse ou des rayons, seront
- R n~l
,
R
.
ri_.l
AA'=r, A'M=rr( ) "
,=r,'
A"'M'=r
. () '-
r
=l'/I'~
'
/ "
n:l' .
A,vl\1"
=,: (TR ) =l' TS = R.
DE L'ÉQUIL~B:REDES VOUTES. 149.
,
:AJanlles grandeurs des r~yons" on aurfl les côtés du polygQn~p~r
des soustractions successives. Il restera ensuitè à marquer les centres
N', A ID;A'\ ~tc. ,ce qui peut se f~ireile biéndes In!lnièr~6.
Imaginons que les côtésA:A", AnA'", AlliA~v, AlvA., AVT de gran-
deurs invariables, soient liés enseI).1blepar -de$ char.ni~resell AI!,
Am, Arv, AV, ~n voit que les cinq côtés de cep9Iyg~ne, dont 'les
extrémités sont fixées en A~,et T,peuvent prendre une infiilÎtéde
po:sîtionsi 'fou.le's -celles.de .c-espositions .dans lesquèlles lé-polygone
aura tom 'Ses angles saillans -et 'çompris .dans l'anglè A'OT, fourp.i,.,.
l'ont d~s~nsesd€panîer. -Chaqu.e.Gelitre j..", AID"A'v) ,A:vpourrll ya).;ier
entreden:x limites T"v", rV"~ ,,;"vw, rVV,On peP;t -déierIl,1iile;r CeS
limites ];.oit par Ii irigonométiie;, $oitparune<:Qnstructiongr(!.-
phique.' '-
,
PROB'VÈME V~ '-, . .-
~
n-"
progression sera (~) n étant le' ,nomhre des rayons; et en' fai;,.
A' A" =
A"AUI =qx (q..,-I)
x (q..,-l) TR v
AVRlV-
= TA v
cos b,
AlVA VCOS(b+'b),
A'"A,v=qSX(q-I) AlVR"'A'"NVcos(b+'b+"b), ,
b= 2q"- +
9°°'
+ +
,
.
2q1
+ 2q3 2q2 2q
+ l
Il est aisé .de donner une fO'rme générale à l'équation (5), 'et de
la. rendre applicable à- unnO'mbre quelconque Tl,.de centres QU de
faYQnS d'uné demi...anse, etTon a '.
.
.
h(q.-d)[COS(b+'b+"b+...+.~'b) ~
+a=,;::o.
. !
Il faut observer que dans (;!ctte formule les expressions 7Z~sb,
n-3b, n-4G',n'indiquant pas des puissances de .b: -lZ-:'-2,Tl, 5, etc.,
indiquent seulement le nombre. d'àccens de5 angles successifs;
ehSO'rteqne quand Qna n -
b , pàrexetnple , égal à zéro,cos"-:-6~
devièIit cO'sb, et la série est terminée. On peut remarquet que
poùt deux.
rayons
-.
O'n a un terme seulement entre les deux crochets,
deux
DE L'ÉQUILIBRE DES VOUTES. ,.15~
demi termesp'our trois rayons ,:irois tkrmes pour -,quatre rayons,
et ainsi de suite. . ,-'
'p Il à BL È::M:E'" V J.
,
"
-
de courbureÂ-A.' de l.aco'ufpe
",
s '
'-'. c'
rithme hyperbolique est 1) ce' <p. = "
Mettant daus cette éq1iationpo~r <P~onexpression, qui ~st, da.rfs
,dxds. d5Y dso~dy" ,
1~ças d ~. Ji s consllln:t':.: ay".ou., on 'a
.' "":':'dy;
VI
elp
- p' --
-- ds
ces'
- (~ - c') ee,
, Je fais ~ = u, et aprèsles subs-
ce
"
titutio,ns ~ j'ai la' transforrné~ -
,
J
,av
~
= -- -- du
u'
sm
' (u ç,'), = -.-',-. du
u'
,
sm u.c.Qs ç +
clu
--.
u.
,
cos.u..s~nç
" ,..1 ( ).
Pour intégrer cette _dern.iè~e équation, j'y substitue pour sin lt/
.et cosu, leurs valeurs données par les série$ suivantes, qui sont 0,
très.-connues , ,
, u~ ,0 ua, ,u/
-
sm u = u- !;J.5+ :;1..5.4.5-- 2.~L4.5.6'7 +
' etc.'
cos U= 1
, . '
2 ,
"" 4 5 6 0
0
et ,après avoir intégré, j'ai l'équatiou,'suivante, dans laquelle c~
est laco:nstante ajoutée, - '
u~+...:;_ùr,
,y-.-cosc'(u '
--- _.+etc.) } .
o
2 , .5 .2.3.4.5 -
{ . . ,... .. .2
~ ( J
0
2. 4 . - '
0
+sinc'(logu-~ +.u -. -etc) +ç"
.2 .2.3.4 -.
J
o
'
dx=--~u-ç=-(
du
u'
0
.
')
.
clu:cosu.cosc'
u
- du. sin u. sine" .
u
o
.
0
"
qui s'intègre comme l'équation (1) ~ et donne
x= - ( _ u' +
cosc' log u )
0
_ u4
0. etc,'
,
'0
=-. o~-
.2 2.3.4
- .,
SIlle (u- -=s +_,-etc.)+c
u3 U5 m ... ( ) '2'.
;J "
0
00
a.5 a.3,4.5 ~o'
DE L'ÉQUILlBRE DES VOUTES; , 155
Pour déterminer les constantes c, c',c", /", il faut faire les re-
marques suivantes. La courbe' dOltl'émplir qUatre tonditions:
1.. elle doit être perpendiculai~e sur l'a,xe en A; 2.., On doit avoir
en ce }?Qint x=o)'.1=o, s=o. 5e. Lam~génte ,d~ la courbe
,doit être perpendicùlaire en S surBa; 4".On doit avoir au point S,
x = b,j'-: a. Pour remplir .ces quatre con~itious"il nous manque
. :une constante arbitraire; çai' si 'on éliminait' u' des (;quâtions (2)
et (5), J'~quation en x ~tj ne renferm~rait .que trojscol\s.ta~tes:
.
.cela vient dé °cc' què l'équation q:>,:;=ce~, que nous avons 'pôsee pour
celle de la logarithmique, n'est pas assez générale=- il eÜt fallu
.
kilqJ,
prendred~
. ,.",
çp équàtlon"clahs'
, , H.qtïêllè'k êst; èôrtstàui, '"iifqui,
" '
. .
."
ri~mérîque). : ,
'
"
Ponr remplir la prem'ièré 'c'onêIitÎon:f je" fais d'y = ds, et $::::: 0
~an~j' équati(m ,dy -ds()ilil (;1f; ~;c').) et ,ç~le.deyien~
f . .
,
. 'i ~ ~ '. :~ ,
'-' - -' -'
'
.,
1 =sin(~-c'); ..-'
\
, r
. . , ,
,- t ,'-
.
'><'
ou en appelant m l'arC,.de goO,dans le. cercle dont le r.'ly.op..est"ri
"
. , "
e'est-à-dÏre faisant 1,5768 = m, 6Ii a'
m=--c , '1
c
,
Ou c' =.
,
-c ~
1 ..
rh,'. . .. (4.)
'
C" - COS e
,
,
(- - 2.f:c3
1
c
. - etc'".)
- + 2.5.4.5~C5 1 - 1 --
.=;:-:-
'
2 ç2
1
+ " -"
2.5~4.c4
J
- e c.
t ) "--- (5)
','
,
.
c/T}
. ~cos c' (-Iogc-
.
_,,1 +-~-~
2 c' 2.PL4.ci
etc. )
,
,
-
. '
"
.
. -- . ceo
.
J . r.
"
, o~ l'arc do~t }e sinus' est zéro est Iui2mêll1ezérp;. dQ'nc"
:; ce \--c'=o ?
ôJ' Il'' " i~..'.<':, >,(7);,' :
,;': ';,';::: ,',ce,'
'
,c=-
"'ro
1
- ,
~
'~'
,me",
,
1
;-~ . (,j8\,'
"
>
,
(1. sin 6' ~ cos ci) (2:> cl~>+'l5'~2 ~:~i;.) ê) ':
2.3 '2.5.4.5
"
+Csinpl+}( cose') (log tt,---'~::+ ',,' c/f_24elc;)
,
" ," .i, " ?§.4,
"
'+'( cos tJ/~'ksîn e') ~'~,+:~~..-etc.)'
~..,.. G ,2.3.c32.3.4.5.c5~;
,
1 '
-(sin ,
,',
c' +kcos (
c') -log-~-
",
_>1. +
2.C,
.
~ ->
2.a.,4.<f"
.;
'
;;.etc;
.,-
,
.
) o.:-?(g).:
~
,
"...1 , " ,
-
,;,
teseql1~tions (4),( 5) ~ (6) dQnneront ensuite lesY;lleUis'de .. ,
d k ,:,
,
1:
c ,.c ",'fil"
,q-~:n+onClonS,e,. '
t' '
",', ",'
'"
p:apr~s. c~ que 11°1}5,av:ons dit dalls le commencem~nt" de cê,pro...
blè:n1.e,' dIi voit .que:Sî 'A't ,est. une logarithmique ordinaiiè 'dont As, \
est 'l'a:x:ë;et qu'on ploie l'axe --:As-Jusqu'à 'ce que Je~. Oi"dOl~née5
man. . ... .st de la logaritl?-mique se;;t()uchent de ,deux 'en deux ,l'axe
Asde'Vi~nd~a lacour:q~ çhex:ch~eAS;les ordo~ll1~esde laJogarith":
'Ili!<Jue "devi~ndront les, 'rayons ()sculat~urs ,~e)lanou'Vel!.è ,cour.be,:
!esextrémités aU,a18,'ai~,'. . ~.t desdrdonne~s de1alog:idthIliique
fil
tomber()n t sur les points 'A"A
: . .T' tle::)a::?~u!l>e!l\'!jqui
A"\. ";.
sel:~laq~:v~lopp~e de Jà"courbe AS. Les points rn;m',m~j. .".i~étc,'
t~rp.berPJ~~sJu' ~, ~/~ M~.. . ~etc,.La.'co~r be AS ,Piera c()~n1eJ~bus ,
lete:rons , 'lIne espèce ~e
10garit~n1.iqlle spir~le.
", "",."
",,', , .,
,Si ï'ôn'-pioyàitèircùlaireinè~t ètd~ 'cÔte opposé'l'~iêK~~ ~f~squ'à
'
.~r
, , Art est necessai~~ment
>
plus
-,
graiId que $t' - .AA1 : ,dônê aussi
',;
"
,
0,0 0, 0600 "
0,0600 0,5504 0,5504'
.
'.
,0,2', - 0;0537 :0,67.13 0,5741 :, è
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. b,8!H'2 ~ o;S7?;J'
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, "... '.'
;;0,,.119]'2,0
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3,3;3'00
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)?ouFplu~ d,'exactitudé ~vingt;PQi~ts.de.,)'!.
" - "- ' - - " -"
rco,urhe à~ lieJld~'d;î.x
"
. .- .
SI l'OI;! éalculë les valeurs de 'X 'éty ;~orr~sporidantes aux valeurs
négatives des, a.fiu de contiuuer lacoürbe AS en dessous deJ?axe
DE L'ÉQUIL1BRE'DES VOUTES.15g
du côté de A, on trouve 1?e la courbe faîtdesr~,'-olutions autoûr
d'un certain point 1 (fig. 55) où elle n'arrive que lorsques '::'-00.
,
Les équations (2) et (3) peuvent bien l'ervirà calculer quelques-
unes de ces spires; mais il sera plus court d'employer la .méthode
des quadratures ou celle qui se dé,duit du théorème de Taylor.'On
trouvera
AR= 0,428 et RI = 0,165.
Cette espèce de' spirale logarith111iquepeut'être le type de tou'tes
les anses de panier possibles. On conçoit qu'il suffit de trouver ,Sur
la courbe deux points tels, que les normales AOet SO soient
entre elles dans lé rapport donné de la demi-ouverture à la moutée.
On trouve que la developpée de la courbe AS ést une autre spirale'
ayant le même centre 1 que la première, et dont l'équation est de
n1ême forme. "
il faut imaginer que (fig. 54) A't, au lieu d'être une logarith-
mique, est une ligne droite, et qu'on fasseployer l'axe As jusqu'à,
ce que 1ès ordonpées ma", nt am, etc. se touchent de deux eIl"deux:
cet axe As deviendra la courbe cherchée AS. L'équation de la droite
A'T rapportée à l'axe As sera
= cs+
,...
tT\ c' ou '
--
cs + c' -
dx.ds
d'Y'
dy = ds sin
( log
(cs+ c')" ) ; dx
(log,
(cs + c'y
.!
) .
PROBLÈME VU.
. .
Tout cè que nous avons dit dans le cours de cet Ouvrage sur
l'équilibre et .la poussée des voûtes, a encere lieu lorsque l'intrados,
au lieu d'être une courbe continue dont tous les points sont liés par
UI).~ Ill~m~ Jp~ olléquatioI)., ~st p.I).e flnl)e .4~ pan~~r, c' est.,..à-direuI).e .
réunion d'arcs de différens cercles. On peut toujours, all moyen de
l'équation M cot a = 0 , trouver l'extrados qui rend la voûte équili- .
fIN.
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