Guide CM1 Unité 8
Guide CM1 Unité 8
Guide CM1 Unité 8
UNITÉ 8
Coccinelle CM1 UNITÉ 8 Guide de l’enseignant
LECTURE p. 132
Présenter le texte : observer la 1re de couverture, Contes de l’ile de la Réunion.
Le texte est l’un des contes de ce recueil.
Situer l’ile de la Réunion sur un planisphère ou sur un globe. Conserver le planisphère disponible
pendant la lecture pour permettre de se représenter les mouvements du vent, des graines, des oiseaux.
Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu du texte.
Quand et où se passe le début de ce conte ?
Commenter la première phrase : il y a très longtemps. Dire aux élèves que la formation de l’ile
a commencé il y a 6 à 10 millions d’années, au fond de la mer. L’ile a émergé (l’ile naquit…)
RÉFLÉCHIR
il y a 2 millions d’années.
Y a-t-il des personnages dans ce conte ?
Discuter : il n'y a pas de noms propres attribués à des personnages. Pourtant on comprend que le vent et
l’ile sont les personnages principaux de ce conte. Ils sont présentés comme des personnes. Rechercher
ce qui le montre.
l’ile : L’ile naquit : on parle de naissance pour des êtres vivants. L’ile parle, murmure, pousse un long
soupir ; elle dit : aime-moi. Tous ces verbes font penser à la vie humaine.
le vent : il distingue, il découvre, il caresse, il répond. Tous ces verbes font penser à la vie humaine.
l’ile et le vent : ils s’aiment et sont mari et femme.
Traiter ici la question 1 puis reconstituer les étapes de la formation de l’ile.
1. Au début de ce conte, que se passe-t-il au fond de la mer ?
Explique Le feu et l’eau jouaient à s’entredévorer.
- Demander aux élèves comment ils se représentent cet évènement.
Ils peuvent rencontrer un obstacle : ne pas arriver à penser qu’il peut y avoir du feu au fond de l’eau. Quels
autres mots du texte aident à comprendre le phénomène ? Un grondement, de grands nuages
de fumée. À quoi de connu cela peut-il faire penser ? Des éruptions volcaniques, qui ont lieu au fond
de la mer, dans l’abime.
- Commenter jouaient à s’entredévorer : l’eau et le feu sont présentés comme des personnages.
Le verbe jouaient montre que ce n’est pas un cataclysme, mais quelque chose de gai, d’heureux
qui va donner naissance à une ile.
- Reconstituer les étapes :
Les éruptions volcaniques sous-marines, où l’eau et le feu font un ballet étourdissant.
Ces éruptions forment une ile qui sort de la mer.
L’océan la transforme, la sculpte.
L’ile est d’abord seulement rocheuse (montagnes, cirques, vallées), nue, c’est-à-dire sans végétation.
Le vent apporte toutes sortes de graines. Suivre leur voyage sur le globe ou le planisphère.
DÉCOUVRIR
※※※
LECTURE p. 133
Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
Rappeler la première page de lecture.
Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu du texte.
Lire les trois paragraphes du début de page. Que se passe-t-il pour l’ile ?
L’ile est-elle heureuse ?
- Elle est bercée, caressée, elle s’épanouit : des bois de couleurs, des orchidées s’y installent.
- Elle est traversée par des cyclones mais ils apportent de nouvelles semences qui l’embellissent.
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Coccinelle © Hatier, Paris, 2017
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- Retrouver les phrases qui contiennent ces deux noms. Comment aident-elles à le comprendre ?
L’ile-terre : l’ile rocheuse, nue, sans végétation.
RÉFLÉCHIR
L’ile-mère : elle a reçu les semences apportées par le vent et elle a donné naissance à une grande
et belle végétation, comme une mère donne naissance à son enfant.
Lire la fin de la page et traiter tout de suite la question 3.
3. Pourquoi le vent va-t-il chercher des oiseaux ?
- Relever les passages qui donnent la réponse :
l’ile était déserte. Était-ce un désert ? Non : une jungle luxuriante. Mais déserte de vie animale.
l’ile était silencieuse. N’y avait-il aucun bruit ? Non : le vent entendait le bruit de la végétation
et des cascades. Mais tout était étrangement silencieux : comment les élèves comprennent-il
cette expression ? Ce que le vent trouve étrange : dans le bruit de l’ile, il entend un silence. Il manque
des bruits, ceux des animaux.
Comment le vent va-t-il obtenir des oiseaux pour l’ile de la Réunion ?
- Établir la ruse du vent : il sait que les oiseaux aiment ce qui brille et scintille. Il fait croire au roi
des oiseaux qu’il y a des pierres précieuses et des trésors dans un endroit encore inhabité.
DÉCOUVRIR
- La ruse a-t-elle réussi ? Oui, il y a beaucoup de volontaires pour le voyage, même les oiseaux
qui ne savent pas voler : l’autruche, le nandou, le dodo.
- Pourquoi le roi des oiseaux nomme-t-il le vent Vent du Sud ? Réfléchir en regardant le planisphère.
※※※
LECTURE p. 134
Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
Rappeler le début de la lecture : les personnages, les étapes de la naissance de l’ile.
Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu du texte.
Le vent apporte-t-il des oiseaux à toutes les parties de l’ile ?
Rechercher les différents aspects du paysage cités : les rivières, les falaises et le bord de mer, les forêts.
Or on a appris que l’ile est composée de montagnes avec des cascades, de forêts et de plage.
On peut donc conclure que l’ensemble de l’ile est maintenant peuplé d’oiseaux.
Traiter ici la question 1.
1. Décris l’ile que les oiseaux trouvent à leur arrivée. Pourquoi sont-ils déçus ?
Leur déception dure-t-elle longtemps ?
- Retourner aux parties précédentes : ils trouvent une jungle luxuriante, des montagnes, des plages,
des cascades.
- Les oiseaux ont suivi le vent qui leur a promis des pierres précieuses et des trésors. Or il n’y en a pas.
- Leur déception n’a pas duré longtemps. Ce soir là… Le lendemain… : les oiseaux, après avoir demandé à
retourner en Afrique, ont, dans la journée même, commencé à vivre en manifestant
leur contentement.
Comment les élèves comprennent-ils la dernière phrase ?
DÉCOUVRIR
La discussion doit faire apparaitre l’importance des mots totalement et enchantée : il ne manque rien
à l’ile pour être belle, vivante.
※※※
LECTURE p. 135
Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
RÉFLÉCHIR
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Ce n’est plus un texte qui présente, sous forme de conte, l’origine de l’ile, mais son histoire, quand
et comment elle a été découverte, ce que les hommes y ont apporté.
Traiter ici la question 1 du cahier page 68.
3. Retrouve, dans l’ordre du texte, tout ce que l’ile doit au vent.
Il sculpte les pentes, fait jaillir les cascades, apporte des semences et des oiseaux.
DÉCOUVRIR
LECTURE p. 136
Présenter le texte : il a été écrit spécialement pour Coccinelle.
Comparer avec le titre du texte précédent : c’est aussi un conte d’origine.
Situer l’ile de la Martinique sur un planisphère ou sur un globe.
Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu du texte.
Lire le début du texte. Il commence par une formule d’introduction que les conteurs utilisent quand
ils disent le conte. Elle a pour fonction d’attirer l’attention du public et de faire entrer ceux qui écoutent dans le
monde imaginaire, merveilleux du conte. On est donc sûr que ce texte est bien un conte.
Quand et où se passe le début de ce conte ?
Lire la première phrase. Elle commence par trois mots créoles. Les élèves les comprennent-ils ? Valider : il y
a bien longtemps, dans les temps lointains… La rapprocher de la première phrase
de la page 132 : Ceci se passa il y a très longtemps.
Où ? Tout au fond de l’océan, dans les abysses. Noter la ressemblance entre le début des deux contes.
Y a-t-il des personnages dans ce conte ?
Observer qu’il y a des noms propres. Ces noms apparaissent à mesure que l’on assiste
à la naissance de l’ile.
Reconstituer les étapes.
Il y a d’abord un tremblement de terre qui provoque une faille au fond de l’océan. La conteuse
la nomme Man Faille. Elle la fait vivre : elle serpente, elle se réveille le matin à l’aube, comme
les gens ordinaires, elle s’étire.
La faille s’ouvre et donne naissance à un volcan. La conteuse le nomme Matinino. Il est tout de suite
présenté comme une personne. Il est jeune et beau. Man Faille aime s’amuser avec lui, elle aime
sa compagnie.
Une nouvelle fissure provoque la naissance d’un volcan plus petit. La conteuse le nomme Caéra.
Le texte ne dit jamais que Caéra est un volcan (nom masculin) mais dit toujours une petite montagne
de feu, une jeune montagne, la petite montagne délicate (nom féminin).
- La conteuse fait vivre les personnages : Matinino est amoureux de Caéra, Man Faille est jalouse.
Elle tourmente Caéra, mais Caéra reste toujours aimable avec elle.
- À la fin de cette première page, l’ile est-elle apparue ? Rechercher la phrase qui permet
de répondre non : C’est grâce à elle que nous sommes là, tous les deux, au fond de l’océan.
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des sentiments. Les tremblements de terre, les éruptions et les vagues en mer sont présentés comme
des jeux pour amuser Matinino et manifester le bonheur de sa compagnie.
2. Comment accueille-t-elle la naissance de Matinino ? de Caéra ?
Elle accueille la naissance de Matinino avec joie. Elle est heureuse. Elle le veut pour elle toute seule.
Elle accueille la naissance de Caéra avec étonnement. Elle s’en désintéresse tout à fait. Mais quand
elle voit le regard admiratif de Matinino vers Caéra, elle devient jalouse et ne pense plus qu’à la
chasser.
※※※
LECTURE p. 137
Lecture préparatoire personnelle, en classe ou à la maison.
Rappeler le début du conte.
Puis lecture magistrale ou CD.
Demander aux élèves de dire, à leur manière, ce qu’ils ont retenu du texte.
Lire la formulette. La conteuse s’assure que tout le monde reste attentif.
Comment Caéra s’est-elle retrouvée à la surface de l’eau ?
Distinguer :
RÉFLÉCHIR
Le phénomène naturel : la faille s’élargit et provoque une éruption. Le volcan s’élève et son sommet
passe au-dessus de la surface de l’eau. Les coulées de lave commencent à former une ile volcanique.
Le conte : Man Faille chasse Caéra, qui se retrouve seule au-dessus de l’eau, loin de Matinino,
et pleure de tristesse des larmes de feu.
Comment Matinino a-t-il rejoint Caéra?
Distinguer :
Le phénomène naturel : une éruption volcanique violente, avec une explosion. Le sommet du volcan
se retrouve au-dessus de l’eau.
Le conte : Matinino, désespéré, souffle de toutes ses forces pour s’élever jusqu’à la surface.
Observer la carte. Situer les deux volcans.
3. En lisant ce conte, peux-tu savoir comment est née l’ile de la Martinique ?
- C’est une ile formée par les éruptions de deux volcans.
- Récapituler les étapes :
tremblement de terre – formation de la faille (Man Faille)
tremblement de terre – fissure – formation d’un grand volcan (Matinino)
tremblement de terre – fissure – formation d’un petit volcan (Caéra)
tremblement de terre – fissure – émergence du petit volcan, début de la formation de l’ile
éruption volcanique – émergence du grand volcan, agrandissement de l’ile, constituée
des deux volcans, formation de la surface de l’ile : pitons, mornes, fonds, rivières
Traiter ici la question 2 du cahier, page 68.
4. Qu’a fait la conteuse pour expliquer poétiquement la naissance de l’ile ?
La poésie fait voir le monde autrement, elle l’anime. Dans ce conte d’origine, tout est vrai (on l’a établi).
La conteuse n’invente pas. Mais tout est poétique, c’est-à-dire transformé par son imagination :
les forces de la nature deviennent des personnes qui aiment comme nous, ont les mêmes émotions
et sentiments que nous. La conteuse transforme les évènements naturels en scènes.
Quand on lit ou quand on écoute le conte, on ne distingue pas ce qui est vrai et ce qui est imaginé,
on comprend les deux choses ensemble.
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RÉFLÉCHIR
5. Compare les deux contes. Comment les conteuses ont-elles utilisé des connaissances exactes
pour amener le lecteur à aimer et respecter ces iles ?
Les connaissances exactes :
Ce qui est semblable pour les deux iles : la formation des deux iles résulte de tremblements de terre
et d’éruptions. L’ordre chronologique est respecté.
Le conte sur la Réunion raconte la formation de la flore et de la faune : c’est bien le vent qui transporte
les semences et porte les oiseaux. Le conte sur la Martinique raconte surtout la formation du relief.
Pour faire aimer et respecter :
Dans les deux cas, la naissance de l’ile est personnifiée, présentée comme une histoire d’amour.
L’auditeur ou le lecteur peut s’identifier aux personnages.
Pour faire aimer l’ile de la Réunion, la conteuse insiste sur sa beauté, sa variété.
Pour faire aimer l’ile de la Martinique, la conteuse insiste sur l’aspect violent de sa formation
et sa fragilité actuelle (Man Faille cherche inlassablement à séparer les deux montagnes). Elle se souvient
sans doute qu’en 1902 la montagne Pelée, à la suite de tremblements de terre, est entrée
en éruption et a détruit entièrement la ville de Saint-Pierre, en tuant environ 30 000 personnes.
Cahier p. 68
Les paramètres nécessaires sont manquants ou erronés.
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SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves connaissent les limites graphiques de la phrase.
Ils savent identifier le groupe sujet et l’analyser (sujet + expansions), le groupe verbal et l’analyser
(verbe + compléments du verbe).
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : définir les compléments de phrase
– par leur fonction : ils apportent des précisions à la phrase,
– par leurs propriétés : ils sont déplaçables et supprimables.
PRÉPARATION DU TABLEAU : les phrases de l’activité 1a. de la situation JE RÉFLÉCHIS.
JE RÉFLÉCHIS
※ Lire le bandeau.
Quatre enfants écrivent un texte ensemble.
Première édition : remplacer les points de suspension par un point simple après en heurtant un rocher.
- Lire les bulles à quatre, de gauche à droite. Le tout forme-t-il une phrase ?
Dans cette phrase, quel est le groupe sujet ? (le navire des pirates). Le sujet ? (le navire).
Le verbe ? (a brisé). Le groupe verbal ? (a brisé sa coque). Constater que l’on peut isoler cette partie
de la phrase pour en faire une phrase : Le navire des pirates a brisé sa coque.
- Quelles informations apportent les autres parties de la phrase construite par les enfants ?
Une nuit quand, près de la côte où, en heurtant un rocher comment.
- On vient de voir que si on supprime toutes ces informations, on a toujours une phrase.
Peut-on en supprimer une seule ? Faire les manipulations.
- Y a-t-il plusieurs manières d’écrire la phrase construite par les enfants ?
Faire les manipulations. Une nuit, le navire des pirates a brisé sa coque en heurtant un rocher près
de la côte. Le navire des pirates a brisé sa coque une nuit, près de la côte, en heurtant un rocher. Etc.
※ Formuler le problème : comment apporte-t-on des précisions à la phrase ?
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avec son vieil ami Bruno. Ils sont demi-pensionnaires tous les deux. Aujourd’hui (quand ?),
Forfan et Bruno sont installés à une table avec quatre élèves de leur classe (comment ?).
b. Devant le petit écran (où?), dans son fauteuil crapaud (où?), Forfan retient son souffle.
À ses côtés (où?), sa mère boit une infusion de tilleul sans commenter le film, pour une fois
(comment?). King Kong, un gorille gigantesque, terrorise les indigènes d’une ile inconnue,
au large de Sumatra (où ?). Chaque année (quand?), pour l’amadouer (pourquoi ?), ceux-ci
lui offrent une jeune fille en sacrifice.
Mise en commun. Vérifier pour chaque complément trouvé qu’il est déplaçable et supprimable.
— J’écris —
À partir des productions des élèves, chercher collectivement comment placer les compléments
de phrase pour que la phrase soit agréable à lire et facile à comprendre.
1
Remplacer ainsi la phrase 2 de l’encadré rose.
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Cahier p. 70
Les paramètres nécessaires sont manquants ou erronés.
※ Lire l’encadré de définition. Chercher collectivement à compléter les exemples.
1. De façon naturelle, un peu de vent suffit à faire vibrer un tuyau creux ou des feuilles. Comment ?
2. Sur ce modèle, les hommes préhistoriques ont fabriqué les premiers instruments. Comment ?
3. Dès l’Antiquité, les musiciens ont inventé des écritures pour conserver une trace des mélodies. Quand ? Pourquoi ?
4. Aujourd’hui, pour noter la hauteur, on utilise une portée de cinq lignes. Quand ? Pourquoi ?
5. Sur la même ligne, toutes les notes ont la même hauteur. Où ?
6. En lisant les notes, on découvre des musiques de toutes les époques et de tous les pays. Comment ?
7. À l’école de musique, on apprend à lire les notes. Où ?
Dès la fin de l’automne, l’ours cherche une grotte pour passer l’hiver. Grâce à ses réserves de graisse,
il peut rester sans manger durant des mois. Dans sa grotte (ou pendant cette période d’hivernation),
l’ours reste en éveil. Il peut sortir de sa tanière pour chasser un intrus. Pendant cette période d’hivernation
(ou dans sa grotte), l’ourse donne naissance à ses petits.
ANAGRAMMES
Dans la forêt sombre, on voyait circuler des ombres.
Le matin, au réveil de la forêt, un lièvre se mit à gambader.
Un oiseau étrange au bec argenté se posa sur un rocher.
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SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent reconnaitre les catégories du temps ;
chercher
les verbes dans la phrase ; passer de la forme conjuguée à l’infinitif ; conjuguer les verbes au présent.
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES : catégoriser les temps du passé. Opposer temps simples et temps
composés.
PRÉPARATION DU TABLEAU : le tableau de l’activité 2 de la situation JE RÉFLÉCHIS.
• Parfois il faut deux mots pour conjuguer le verbe au passé : il a remercié – il est parti.
Si la question se pose, observer que le se de se moquaient se retrouve aussi au présent :
ce n’est pas un élément de la conjugaison, c’est le verbe se moquer.
• Un même verbe, à la même personne, exprime le passé par deux terminaisons différentes,
le verbe avoir : il avait et il eut.
• Deux verbes du 1er groupe expriment le passé par deux terminaisons différentes :
il décida – il a remercié
• Deux verbes de deux groupes différents, il savait et ils se moquaient, ont la même terminaison :
ai+t ou ai+ent. On reconnait la variation -nt qui marque la 3e personne du pluriel.
Vérifier : comment écrirait-on au pluriel il savait ? au singulier ils se moquaient ? Les élèves l’écrivent
au tableau, le maitre valide.
※ Conclure et poser le problème : Les groupes n’expliquent pas les différences entre les terminaisons
des verbes. Les personnes non plus. Qu’est-ce qui explique ces différences ?
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Nous réfléchissions, nous discutions, nous écrivions. Cette fois, Mathieu a été notre secrétaire.
JE CONCLUS
À la fin de chaque phrase, il a relu et il a demandé : « Est-ce que vous êtes d’accord » ?
Il est très peu probable qu’un élève essaie le passé simple pour cet exercice, encore moins probable
qu’il aille au bout. Rappeler que son étude commence à l’unité 12 de fin d’année.
Et on n’étudiera que les 3e personnes.
2
Coquille de la première édition : lire « redevenait ».
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JE M’ENTRAINE
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※ Exercice 4. Vous vous entrainez à distinguer le passé composé des autres temps du passé.
ils ont inventé (inventer) – elles sont apparues (apparaitre) –
il a imaginé (imaginer)– il a fabriqué (fabriquer)
※ Exercice 5. Vous vous entrainez à utiliser les temps du passé. Vous vous appuyez sur ce que
vous savez dire.
Dès son invention, la carte postale remporta un immense succès : on envoyait une belle image
et on n’avait plus besoin de papier ni d’enveloppe ! En 1889, on a imprimé une carte postale
à 300000 exemplaires. Elle représentait la tour Eiffel. Elle célébrait son inauguration.
Au début du 20e siècle, la carte postale est devenue un moyen de communication très populaire.
Des millions de cartes postales circulaient chaque année dans le monde entier.
ANAGRAMMES
elle entrait la tartine – tu levais la valise – je prenais les paniers
tu rendais la sardine – il restait l’artiste
Cahier p. 71
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※ Décrire le bandeau.
De qui parlent les trois enfants ? Ils parlent du chauffeur de bus. Dans les bulles Il conduit très bien
et Il nous parle toujours gentiment, il reprend le groupe nominal le chauffeur de notre bus.
- Comparer les deux premières bulles. Observer la différence conduit bien – conduit très bien.
JE RÉFLÉCHIS
Quelle précision apporte le mot bien dans la première bulle ? Il dit comment le chauffeur conduit.
Cherchez d’autres manières de dire comment un chauffeur conduit : mal, vite, lentement, doucement,
calmement… Quel mot de la phrase bien précise-t-il ? Bien précise le verbe.
Le mot très précise-t-il aussi le verbe conduit ? Peut-on dire Le chauffeur de notre bus conduit très ?
On comprend que cela ne se dit pas. Très apporte une précision au mot bien. En classe, on sait faire
la différence entre bien et très bien.
- Il nous parle toujours gentiment. Que comprend-on ?
※ Poser le problème. On connait ces mots. On les comprend. On sait les écrire : on a appris que ce
sont des mots invariables. Quel est leur rôle dans la phrase ?
Identifier les adverbes
Lis les phrases une première fois, puis supprime les mots en vert. Que remarques-tu ?
1. Man Faille était née jadis lors d’un tremblement de terre extraordinairement violent.
Man Faille était née lors d’un tremblement de terre violent.
La phrase a toujours du sens, mais elle est moins précise : on ne sait pas quand Man Faille est née.
Un tremblement de terre violent et un tremblement de terre extraordinairement violent n’ont pas
la même force. Quand on dit extraordinairement, on dit que ce n’est pas un tremblement de terre
ordinaire, comme les autres. Il fait plus de dégâts qu’un tremblement de terre violent.
2. Faille serpentait partout entre les monts sous-marins. Elle courait ici, elle se cachait là.
Faille serpentait entre les monts sous-marins. Elle courait, elle se cachait.
La phrase a toujours du sens, mais elle est moins précise. Avec partout, ici, là, on peut imaginer
Man Faille dans tous les endroits sous-marins.
3. Un jour, la terre trembla fortement. Aussitôt un jeune volcan, Matinino, apparut.
Un jour, la terre trembla. Un jeune volcan, Matinino, apparut.
On ne sait pas comment la terre a tremblé, si c’était un tremblement de terre léger, ou fort, ou violent.
On ne sait pas non plus quand Matinino est apparu, si c’est tout de suite, plus tard, longtemps après…
4. La commère joua beaucoup avec lui. Elle était très heureuse. Elle se réjouissait trop vite.
La commère joua avec lui. Elle était heureuse. Elle se réjouissait.
On ne sait pas si elle a joué une seule fois, ou souvent, ou un peu… On sait faire la différence
entre très heureuse et heureuse. Remarquer que pour la dernière phrase, ce n’est pas une précision
qui a disparu, c’est le sens qui s’est transformé.
Quelle est la nature de ces mots ? Observe l’entrée de ces articles de dictionnaire.
- Identifier les articles : ce sont quatre mots en vert de l’ACTIVITÉ 1.
- On sait que, dans un article de dictionnaire, après le mot défini, une abréviation donne la nature
de ce mot. Ici, on voit adv. Rechercher le sens de cette abréviation dans la liste des abréviations
au début des dictionnaires. adv. est l’abréviation pour adverbe. Ces mots sont des adverbes.
Vérifie : cherche dans le dictionnaire les mots ici, là, fortement, aussitôt, beaucoup, trop, vite.
Distribuer la recherche entre les élèves.
- Conclure : Tous les mots en vert de l’activité sont des adverbes.
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Pour s’en assurer, on peut le remplacer par un autre mot ou une autre expression : il y a très longtemps,
autrefois.
On a compris que extraordinairement apporte une précision à l’adjectif violent. Etc.
Les adverbes précisent
un verbe un adjectif un adverbe une phrase entière
(courait) ici, extraordinairement (violent) trop (vite) jadis (Man Faille était née…)
(se cachait) là extraordinairement (compliqué) très (bien) jadis (cette région était…)
très (heureuse) très (vite) partout (Faille serpentait…)
JE RÉFLÉCHIS
(trembla) fortement
(joua) beaucoup entièrement (boisée) aussitôt (un jeune volcan…)
(se réjouissait) vite
(j’ai cherché) partout
(travaille) bien
(comprend) vite
L’adverbe trop qui précise l’adjectif heureuse ne prend pas la marque du pluriel. C’est un mot invariable.
On le savait déjà, on l’a vérifié.
- Même travail pour a. Elle courait ici, elle se cachait là. b. Elles couraient ici, elles se cachaient là.
Hier, malheureusement, soudain, dehors, brusquement, là-bas… je suis tombé par terre.
JE CONCLUS
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Mise en commun. Vérifier que les adverbes précisent bien les adjectifs.
Par ex. : Lucas est très content répond à la consigne, mais pas Aujourd’hui, Lucas est content.
Ex 6. Voir les productions des élèves.
Ex 7. 1. Quand il récite, Pierre parle fort. On l’entend du fond de la classe.
2. Anouk parle doucement. Elle est timide.
3. Jeanne parle beaucoup (trop). C’est une bavarde.
4. Raphaël parle mal (difficilement), il ne prononce pas tous les sons.
5. Sandrine a passé les vacances en Angleterre. Elle parle bien (couramment, facilement,
correctement) l’anglais.
Mise en commun. Justifier le choix de l’adverbe par le sens imposé par le contexte.
Ex 8. Voir les productions des élèves.
Ex 9. 1. Les lézards rampent silencieusement.
2. Mes amis habitent loin.
3. Les parcs municipaux sont bien entretenus.
Mise en commun. Justifier les accords. L’adverbe est invariable.
Pour 3. Rappeler la règle de l’accord de l’adjectif placé après le verbe être.
Ici, il est séparé du verbe par l'adverbe bien qui précise entretenus.
Bien est invariable : c’est un adverbe. L’adjectif entretenus s’accorde.
※ Exercices 10 à 12.
Voir les productions des élèves.
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ORTHOGRAPHE Écrire le son /i/ à la fin des verbes au présent livre p. 144
SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent conjuguer les verbes des trois groupes
JE RÉFLÉCHISLE PROBLÈME
au présent.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : écrire sans erreur les différentes terminaisons homophones en /i/ des verbes
au présent.
PRÉPARATION DU TABLEAU : le tableau de l’activité 1 de la situation JE RÉFLÉCHIS. Laisser la place
pour deux verbes par ligne.
※ Exercices 1 à 3. Vous vous entrainez à contrôler l’écriture du son /i/ en fin de verbe au présent, sur des verbes isolés puis
dans des phrases.
Ex 1. je parie – ils parient je décris – tu décris tu applaudis – il applaudit
je copie – il copie tu apprécies – elle apprécie je ris – elles rient
Ex 2. 1. Le ballon rebondit… 2. Est-ce que tu suis… 3. Tu oublies… 4. Je confie …
5. Mathieu et Simon essuient…
Ex 3. 1. Je vérifie… et j’écris… 2. Aujourd’hui notre classe élit… Chaque élève inscrit…
Je réfléchis… je choisis… 3. Le maitre punit… ils ennuient… ils copient…
Mise en commun. Identifier l’infinitif et le groupe de chaque verbe.
Justifier la terminaison par référence aux terminaisons régulières.
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SITUATION DANS LA PROGRESSION : les élèves savent contrôler l’accord du verbe avec son sujet.
Ils savent délimiter le groupe verbal et les compléments de phrase.
OBJECTIF SPÉCIFIQUE : établir l’accord du verbe avec plusieurs sujets.
PRÉPARATION DU TABLEAU : les deux phrases du bandeau.
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Les deux sujets Lui et moi sont repris par le pronom nous.
Reprendre cette analyse sur la phrase du texte : Un jour, elle et moi serons amies.
La reformuler avec le pronom de conjugaison nous : Un jour, elle et moi, nous serons amies.
※ Conclure : Lire l’encadré de règle.
On regroupe les sujets dans un baquet afin de contrôler que tous ensemble ils commandent l’accord du
verbe.
Dans la langue orale, nous est souvent remplacé par on.
Le verbe s’accorde alors à la 3e personne du singulier.
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OBJECTIF SPÉCIFIQUE : s’approprier les outils langagiers, les codes et les attitudes
de la communication orale dans la vie quotidienne : parler du futur.
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- Réfléchir sur le texte préparé. On voit beaucoup de pauses brèves : ce sont des listes d’oiseaux. Comment
fera-t-on entendre qu’il y a beaucoup d’oiseaux ?
- Laisser un peu de temps pour préparer la lecture individuelle.
Elle peut être également préparée à la maison.
- Pour la lecture à deux (b.) donner à nouveau un temps de préparation.
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※ Écoute du texte enregistré sur CD ou lecture orale par le maitre, livre fermé.
Inviter les élèves à écouter les yeux fermés pour bien ressentir ce que le poète veut dire.
Traiter la première question.
Écoute le poème. Partage ce que tu ressens avec tes camarades.
Échange oral : de quoi le poète parle-t-il ? Qu’est-ce qui nous a marqués en entendant ce poème ?
Quels sont les mots qu’on a retenus ? Qu’a-t-on ressenti ?
※ Donner une seconde écoute, livre ouvert, en suivant le texte.
Puis lecture silencieuse des élèves.
※ Discuter pour répondre aux questions.
Où est le poète ?
Rechercher le vers qui permet de répondre : Je lance mes chaussures par-dessus bord…
Si aucun élève ne connait l’expression, donner d’autres phrases qui la contiennent :
Les pirates ont jeté le prisonnier par-dessus bord.
Les pêcheurs rejettent par-dessus bord les poissons trop petits.
Lancer, jeter par-dessus bord veut dire jeter à la mer à partir du pont d’un bateau.
Le poète est sur le pont d’un bateau.
Comment le poème est-il construit ?
- Combien de vers comporte-t-il ? 11 vers. Les trois premiers vers sont composés d’un seul mot,
toujours le même.
- Combien de fois le mot iles est-il répété ? Où est-il placé ?
Iles est répété 10 fois. C’est le premier mot des 10 premiers vers. Il est remplacé par Je au début
du dernier vers.
- Dans le dernier vers, qui est je ? En l’absence d’autres indices, on pense que c’est le poète qui dit je.
Dire aux élèves que Blaise Cendrars était un grand voyageur.
Qui est vous ? Ce sont les iles qu’il interpelle depuis le début du poème
- Conclus : à qui le poète s’adresse-t-il ? Il s’adresse aux iles.
Le poète connait-il ces iles où il voudrait aller ? Comment les présente-t-il ?
Première édition : déplacer la question pense-t-il que son rêve est réalisable à la fin de la question 5.
Regrouper les vers qui font comprendre la même chose :
- Les trois premiers. Il n’y a aucun nom, aucun adjectif, aucune précision. Le mot iles est lui-même
comme une ile au milieu de l’océan, il est perdu au milieu de sa ligne.
- Iles où l’on ne prendra jamais terre
Iles où l’on ne descendra jamais : Le poète répète que personne (on) ne pourra jamais aborder
sur ces iles. Elles sont inaccessibles. On ne les trouvera jamais dans une agence de voyage.
- Iles couvertes de végétation
Iles tapies comme des jaguars : ce qui est couvert de végétation est dissimulé, caché à la vue.
Le jaguar qui se tapit se cache à la vue. Le poète vient de dire que ces iles sont inaccessibles à pied.
Il dit maintenant qu’elles sont inaccessibles au regard.
- Iles muettes
Iles immobiles : rien ne vient d’elles, pas de son, pas de mots, pas de mouvement. On ne peut rien
savoir d’elles.
- Iles inoubliables et sans nom : Si on oublie quelque chose, ou si on ne l’oublie pas, c’est qu’on l’a connu.
Or le poète ne connait pas les iles qu’il appelle, elles ne sont sur aucune carte puisqu’elles n’ont pas de nom,
il ne sait rien d’elles et pourtant, il ne peut pas les oublier. Ce qu’il a toujours en tête, ce sont des iles qui
n’existent que pour lui, qu’il désire comme dans un rêve.
Que penses-tu du dernier vers ? Le poète pense-t-il que son rêve est réalisable ?
Étudier le vers :
- Il est très long (20 pieds). Réfléchir : pourquoi trois premiers vers d’un seul mot d’une seule syllabe
et ce dernier vers ? On peut penser que c’est une façon de présenter la distance qui sépare le poète
de ses iles de rêve.
- Réfléchir sur le mot car. Son importance est marquée par sa place juste au milieu du vers (11e syllabe).
Il sépare le vers en deux parties et il réunit deux idées qui ne vont pas ensemble : il n’est pas logique
de jeter ses chaussures à la mer pour aller jusqu’à une ile.
C’est pour le poète la manière de dire que son rêve est irréalisable.
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Matériel Unité 8
Écrire pour apprendre, cahier page 66
Matériel Unité 8
Écrire pour apprendre, cahier page 66, corrigé enseignant
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