Rapport Stage Boucle de La Lekié (Final) - Steeve
Rapport Stage Boucle de La Lekié (Final) - Steeve
Rapport Stage Boucle de La Lekié (Final) - Steeve
RAPPORT DE STAGE :
REMERCIEMENTS
Plusieurs personnes ont contribué de manière direct et/ou indirect au bon déroulement de ce stage. Je
ne saurais donc présenter ce rapport sans toutefois marquer ma reconnaissance à certaines personnes. Je
tiens ainsi à remercier particulièrement les personnes suivantes :
La DIR (Direction des Investissements Routiers) à travers M. BINDOUA pour m’avoir permis
de réaliser ce stage ;
M. MBO Franky Serein, chef de mission de ce projet, pour son accueil au sein de son équipe de
travail ;
M. KANE James et Mme NGUENDA Lucrèce pour m’avoir encadré durant mon passage ;
Tout le personnel du LABOGENIE et de l’Entreprise ARAB CONTRACTORS CAMEROUN
LTD, pour tous les conseils, explications et aides reçus lors de ce stage ;
Les stagiaires, Ange, Abigail, Marcos et Serges pour le traitement respectable témoigné à mon
égard ;
Mes parents, qui n’ont jamais cessé de me soutenir et de m’encourager durant ce stage ;
Tous ceux qui de près ou de loin m’ont aidé dans mes premiers contacts avec le monde
professionnel des travaux routiers ;
Et enfin TSAFACK Steeve, pour avoir saisi cette opportunité afin de se constituer une modeste
expérience professionnelle dans le secteur des travaux publics.
AVANT-PROPOS ........................................................................................................................... 1
INTRODUCTION........................................................................................................................... 2
1- LE PROJET ................................................................................................................................. 3
2- LE STAGE................................................................................................................................... 5
CONCLUSION ............................................................................................................................. 35
AVANT-PROPOS
L’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP) créée en 1970 par décret présidentiel sous
l’appellation Ecole Nationale de Technologie (ENAT), est devenue en 1982 Ecole Nationale
Supérieure des Travaux Publics (ENSTP). Initialement, l’ENSTP formait des ingénieurs de travaux
(bacc+3), mais depuis l’année scolaire 2010-2011, elle forme désormais des ingénieurs de conception
(bacc+5), grâce notamment à son partenariat avec l’Université de Padoue, en Italie.
Concernant le cursus de formation des ingénieurs, l’Etablissement dirigé par le professeur NKENG
Georges Elambo dispose de quatre filières : Génie Civil, Génie de l’Environnement, Topographie-
Cadastre et Urbanisme. On y retrouve aussi un département d’Architecture, filière donc l’admission se
fait sur un concours différent de celui des ingénieurs. Ainsi, au sein de l’ENSTP, nous avons les MEng
(Master in Engineering) qui font deux ans de troncs communs et trois années de spécialisation (dans
l’une des quatre filières précédemment citées) et les MArch (Master in Architecture) qui font un cycle
de 5 années de formation.
Par ailleurs, l’ENSTP dispose aussi d’une formation en Master Spécialisé en Géotechnique et Structure
d’une durée de deux ans (pour les ingénieurs de travaux), d’un master en Management d’Ingénierie
également d’une durée de deux ans (pour les ingénieurs de travaux au moins) en partenariat avec
l’Université Golden Gate de San-Francisco (E-U) et enfin depuis l’année scolaire 2021-2022, d’un
Master en Planification des Transports au Cameroun d’une durée de deux ans (pour les ingénieurs de
travaux et titulaires de licence au moins) en partenariat avec l’Université de Padoue, l’Université
SAPIENZA de Rome et l’Université Libre de Bruxelles.
L’ENSTP est ainsi un établissement doté d’une formation de qualité et dont les étudiants font la fierté
sur tout l’étendu du triangle national et même à l’extérieur du pays.
INTRODUCTION
Le génie civil représente l’ensemble des techniques de constructions civiles. C’est l’art de concevoir et de
réaliser des infrastructures de tout type. Des bâtiments aux ponts en passant par des routes, chemins de
fer, barrages, le génie civil joue un rôle crucial et déterminant dans l’amélioration de la vie des
populations. C’est un secteur qui nécessite un personnel qualifié, expérimenté et ouvert à de nouvelles
technologies car il ne s’agit pas seulement de construire mais aussi d’exploiter, d’entretenir, de réhabiliter
et parfois-même de déconstruire (voir détruire) des ouvrages. C’est donc un domaine vaste nécessitant
une attention particulière.
Fort de ce qui précède, et animé par le désir d’être un acteur important dans le développement de ce
secteur et même de ce pays, nous avons trouvé juste et bon d’effectuer un nouveau stage d’imprégnation
dans le génie civil, mais cette fois-ci dans le domaine des travaux routiers. L’objectif principal ici étant
de découvrir un chantier de route afin de toucher du doigt les réalités du terrain et se faire une petite idée
du fonctionnement de ce type de projet.
Ce rapport a donc pour but de présenter de manière claire et précise les réalités auxquelles nous avons
été confrontées durant notre stage, et les enseignements dont nous avons pu bénéficier. Afin d’exposer
convenablement notre travail, nous l’avons subdivisé en trois grandes parties :
La présentation du projet ;
Le déroulement du stage ;
Les difficultés rencontrées, les remarques faites et les suggestions pour la suite.
1- LE PROJET
Un chantier de génie civil se définit comme étant un lieu où sont exécutés des travaux de génie civil
concourant à la réalisation d’un ouvrage, d’un bâtiment, etc. Dans notre cas, il s’agit d’un lieu où sont
exécutés des travaux de route, plus précisément une réhabilitation.
1-1- Présentation
Le projet sur lequel nous étions assignés consiste en l’exécution des travaux de réhabilitation des tronçons
de routes Régionales R0105 et R0133. Ces derniers traversent les Départements du MFOUNDI et de
la LEKIE dans la Région du CENTRE et sont répartis sur un peu plus de 80 km comme suit :
La structure de chaussée est variable suivant trois (03) sections homogènes à savoir :
Une 1ère section sur 500ml (mètres linéaires) entre le PK0+00 et le PK0+12: échelle de plasticité
500 (zone inondable), où la chaussée en place sera décaissée sur 30 cm et mis en dépôt, suivi
successivement de la mise en place d’une couche drainante (25cm) en matériaux 0/40, d’une
couche de forme en grave latéritique de 20cm, une couche de (base + fondation) de 20cm en
concassé 0/31.5 et le revêtement en BB (5cm) renforcé avec la fibre de verre imprégnée de latex
SBR ;
Une 2ème section du PK21+000 au PK31+100 comportant des nids de poule à traiter suivi d’un
renforcement en enrobé BB (Béton Bitumineux) de 5cm.
Le reste du linéaire devant faire l’objet de scarification et recyclage en place de la chaussée
existante sur 25cm avec apport de Grave latéritique (≈10%) pour couche de forme, suivi de 20cm
de GNT 0/31.5 pour couche de fondation/base, et le revêtement en BB (5cm).
Le projet comprend également la construction des ouvrages d’assainissement (dalots, caniveaux, fossés
bétonnés et fossés en terre etc.).
Le projet a un délai d’exécution vingt-quatre (24) mois et est financé à hauteur de 31 099 976 130 (trente
un milliard quatre-vingt-dix-neuf millions neuf cent soixante-seize mille cent trente francs CFA) par
:
2- LE STAGE
Dans le cadre de notre stage effectué au sein de la Mission De Contrôle (MDC) LABOGENIE, nous
avons exercé dans le domaine du Génie Civil sur une période de Huit semaines. La Base Technique
provisoire de la MDC, située à OKOLA (au niveau du Pk 25+100), a été le point de départ de toutes nos
activités. En tant que stagiaire ouvrier (du Génie Civil), notre attention a été particulièrement portée sur
les sections Route et Géotechnique.
2-1- Accueil
Mardi 08 Mai 2023 fut notre premier jour à la Base Technique d’OKOLA. Arrivée aux environs de 07
h 30 min nous avons été reçus quelques minutes plus tard par Mme NGUENDA Lucrèce et Mme Cécile,
avant d’être annoncé au Chef de Mission (CM) par sa secrétaire ; suite à cette rencontre avec le maitre
des lieux, Mademoiselle Abigail (stagiaire en environnement), nous a présentés à l’ensemble du
personnel pour une meilleure intégration au sein de l’équipe. Pendant la pause, il a été question
d’effectuer une visite guidée des différents locaux de la base avec le stagiaire en environnement auprès
de l’entreprise ARAB CONTRACTORS CAMEROUN LTD. Après cette visite nous avons eu droit à
une présentation sommaire du projet par quelques responsables, notamment le responsable
environnement de la Mission De Contrôle. A la fin de cette première journée qui était majoritairement
consacrée à notre accueil et sur la présentation du projet, toutes les directives nous permettant de mener
à bien notre stage nous ont auront été communiqué.
2-2-1- Au laboratoire :
Concernant les activités menées à la base, elles étaient entièrement concentrées sur les essais
d’identification complète des matériaux (sols et granulats), notamment :
L’Essai de Teneur en Eau, l’Analyse Granulométrique, les Limites d’Atterberg, l’Essai Proctor, et
l’Essai Californian Bearing Ratio (CBR).
La Teneur en Eau
But :
La teneur en eau naturelle nous renseigne au moment du prélèvement d’un échantillon de sol, sur la
quantité d’eau contenue dans ce sol.
Principe :
Cette eau est extraite par séchage du matériau à l’étuve maintenue à une température de 105±5°C,
pendant 24h. La teneur en eau W s’exprime en pourcentage %.
Mode opératoire :
La détermination de la teneur en naturelle se fait toujours sur deux prises d’échantillon simultanément.
L’Analyse Granulométrique
But :
Le but de cet essai est de déterminer la granulométrie (grandeur des grains) et la granularité (répartition
dimensionnelle des grains).
Principe :
Il consiste à fractionner au moyen d’une série de tamis un matériau en plusieurs classes granulaires de
tailles décroissantes. Les masses des différents refus ou celles des différents tamisât sont rapportées à la
masse initiale de matériau, les pourcentages ainsi obtenus sont utilisés sous forme graphique (courbe
granulométrique). L'allure de la courbe granulométrique obtenue fournit les informations suivantes : La
plus ou moins grande proportion d'éléments fins, la continuité ou discontinuité de granularité.
Mode opératoire :
L’analyse granulométrique peut se réaliser par voie sèche ou par voie humide. Cependant, seule celle
par voie humide sera présentée ci-dessous.
- Après le quartage, prélever une certaine quantité de matériau dans une gamelle (environ 5kg) ;
- Dans cette quantité de matériau, on prélève dans une autre gamelle une petite quantité m0 (masse
humide) pour la teneur en eau ;
- Après étuvage, peser mo pour avoir le poids mS (masse sèche) et tamiser Mo à la colonne de tamis ;
- Faire les différents calculs et transmettre les données et tracer de la courbe granulométrique.
Résultats et interprétation :
- La teneur en eau du matériau : W % = ∗ 100 ;
- La masse totale sèche (Ms) du matériau utilisé pour l’essai est définie par : Ms = ;
- Le poids ou la masse des refus cumulés (Rc) de chaque tamis est obtenu par la pesée des refus de
chaque tamis ;
A partir de ces valeurs, tracer sur un diagramme semi-logarithmique la courbe granulométrique telle
que :
La forme de la courbe sera décrite à partir des coefficients d’uniformité (Cu) et de courbure (Cc).
D10, D30, D60 sont respectivement les diamètres des particules qui correspondent à 10%, 30%, 60% des
tamisât.
La courbe granulométrique obtenue permet de déterminer les renseignements suivants : les dimensions
d et D du granulat, la plus ou moins grande proportion d’éléments fins, la continuité ou la discontinuité
de la granularité.
Lorsque certaines conditions sur et sont satisfaites (1 ≤ ≤ 3), le sol est dit bien gradué c'est-à-dire
que sa granulométrie est bien étalée, sans prédominance d'une fraction particulière.
Lorsque sa granulométrie est discontinue (1 > > 3), avec une prédominance d'une fraction particulière,
le sol est dit mal gradué.
Lorsqu’on évoque les limites d’Atterberg, on parle principalement des limites de Liquidité et de
Plasticité. Certes il existe aussi une limite dite de Rétrécissement, mais elle ne fera pas l’objet de notre
étude.
But :
Les limites d’Atterberg sont des paramètres géotechniques qui nous permettent d’identifier un sol et
caractériser sa nature et son état au moyen de son indice de consistance.
La Limite de Liquidité (LL) caractérise la transition entre un état plastique et un état liquide. C'est la
teneur en eau, exprimée en pourcentage, au-dessus de laquelle le sol s'écoule comme un liquide visqueux
sous l'influence de son propre poids. La Limite de Plasticité (PL) caractérise la transition entre un état
solide et un état plastique. Cette limite indique la teneur en eau, en pourcentage, maximale en dessous
de laquelle le sol se fissure en se déformant lorsqu’il est soumis à de faibles charges.
Principe :
L’essai consiste à faire varier la teneur en eau de la fraction de sol (passant au tamis de 0.4mm) et
d’observer sa consistance. Selon la teneur en eau, le sol se comportera comme un solide, un matériau
plastique (capable de se déformer sans casser) ou un liquide. Il s’effectue en deux phases :
Rechercher la teneur en eau pour laquelle une rainure pratiquée dans un sol placé dans une
coupelle se ferme lorsque la coupelle et son contenu est soumis à des chocs répétés (Limite de
Liquidité) ;
Recherche de la teneur en eau pour laquelle un rouleau de sol de dimension fixé et confectionner
manuellement se fissure (Limite de Plasticité).
Mode opératoire :
Limite de Liquidité :
- Prélever le matériau dans une gamelle et immerger pendant 24h ;
- Laver le matériau au tamis de 0.40mm et récupérer les passants dans une gamelle puis laisser
décanter pendant 12h ;
- Verser l’eau claire qui surnage le matériau et l’étuver pendant 24h à 50±5°C ;
- Après 24h, retirer le matériau de l’étuve, le laisser refroidir puis le piler et le tamiser au tamis de
0.40mm ;
- Prélever 200g de matériau et le mouiller de manière à obtenir une pâte homogène ; le mouillage
se fait à vue de manière aléatoire afin d’obtenir le 1er point après le malaxage ; une fois la bonne
formulation trouvée, les écarts se déduisent et varient de 4 à 5 ;
- Prendre le matériau et remplir la coupelle de Casagrande au 2/3 ;
- Diviser le matériau en deux parties égales à l’aide de l’outil à rainurer et araser les bords avec la
spatule ;
- Régler le compteur à zéro et mettre en marche l’appareil de Casagrande ;
- A 15 coups (chocs), si les lèvres du matériau se ferment à environ 10mm, on arrête
automatiquement l’appareil ; c’est le 1er point à 15 coups ;
- Prélever le matériau sur les 10mm de fermeture avec la spatule, mettre dans une tare puis peser
pour avoir le poids humide ;
- Enlever le matériau de l’appareil et le nettoyé proprement avec une éponge et un mouchoir sec ;
- A partir du 2èm point jusqu’au 5èm point, le malaxage de la pâte se fait de manière proportionnelle
avant de mettre dans la coupelle et appliquer le nombre de coups pour chaque point ;
- Après les 5 points effectués, on étuve à 50±5°C pendant 24h les 5 tares contenant le matériau ;
- Le lendemain ; retirer les tares de l’étuve, les peser pour avoir le poids sec puis passer aux calculs
selon la fiche pour déterminer le poids de l’eau, le poids de matériau sec et la teneur en eau.
Limite de Plasticité :
- Après avoir obtenu le 5èm point de (LL), on prélève environ 10g de matériau dans un récipient
(ou un papier) et on l’étuve pendant quelques minutes à l’aide des infrarouges ;
- Lorsqu’on constate que le matériau n’est pas collant au toucher, on arrête de l’étuver puis on en
fabrique des rouleaux (baguettes). Ces rouleaux doivent avoir la même longueur soit 10cm et le
même diamètre (environ 3mm chacun) ;
- Peser pour avoir le poids total humide ;
- Etuver les rouleaux à 50±5°C pendant 24h ;
- Retirer les rouleaux de l’étuve puis les peser pour avoir le poids total sec et faire les calculs selon
la fiche pour déterminer le poids de l’eau, le poids de matériau sec et la teneur en eau.
Résultats et interprétation :
Limite de Liquidité :
- Poids total humide (A) : obtenu par pesée à la balance ;
- Poids total sec (B) : obtenu par pesée à la balance ;
- Poids de la tare (C) : obtenu par pesée à la balance ;
- Poids de l’eau : poids total humide moins - poids total sec (A – B) ;
- Poids de matériau sec = poids total sec moins - poids de la tare (B - C) ;
%&'() (* +, *-.
- La teneur en eau : W = ( "#$$) = 0100 ;
! %&'() )*/
Une fois l’essai achevé, on obtient une courbe comme celle-ci (c’est un exemple) :
Limite de Plasticité
- La valeur de la limite de plasticité est la moyenne des deux teneurs en eau ;
- L’indice de plasticité IP = limite de liquidité - limite de plasticité. (IP =LL – PL) ;
123245 65 72892624é 45;59< 5; 5=9
- L’indice de consistance IC =
>;62?5 65 @7=A42?24é
Une fois la Limite de Liquidité et la Limite de Plasticité clairement définies, on peut déterminer l’Indice
de Plasticité, qui caractérise la largeur où le sol étudié a un comportement plastique.
15-40 Plastique
L’Essai Proctor
L’essai Proctor, mis au point par l’ingénieur américain Ralph R. Proctor (1933), est un essai
géotechnique très utilisé dans les chantiers de BTP (Bâtiments et Travaux publics) car l’énergie de
compactage d’un sol dépend de la destination de l’ouvrage.
But :
L’essai Proctor a pour but de déterminer, pour un compactage donné, la teneur en eau optimale à laquelle
doit être compacté un sol pour obtenir sa densité sèche maximale. Il permet de simuler le compactage
en laboratoire pour déterminer les conditions optimales de mise en œuvre du matériau sur le chantier.
La teneur en eau ainsi déterminée est appelée « teneur en eau, OPTIMUM PROCTOR ».
Principe :
L’essai consiste à humidifier un matériau à plusieurs teneurs en eau et à le compacter pour chacune des
teneurs en eau, selon un procédé et une énergie conventionnelle, et à déterminer la teneur en eau de ce
sol et sa densité sèche après le compactage. L’essai est porté sur cinq points. On détermine ainsi les points
de la courbe représentative des densités sèches en fonction des teneurs en eau. Elle représente un
maximum dont l’abscisse est « la teneur en eau optimum Proctor », et l’ordonné « la densité sèche
maximum Proctor ». L’essai est conduit sur des matériaux dont la dimension du plus gros élément Dmax
ne dépasse pas 20mm.
La masse de prélèvement varie entre 15 kg et 100 kg suivant la granularité du matériau et suivant que
l’on cherche une détermination de ses caractéristiques de compactage, de son Indice CBR après
immersion et/ou de son Indice Portant Immédiat. Le choix du moule est imposé par la granularité du
matériau et l’utilisation envisagée des résultats de l’essai.
Les caractéristiques de compactage Proctor d’un matériau sont déterminées à partir des essais dits : Essai
Proctor Normal ou Essai Proctor Modifié.
Mode opératoire :
Notre étude portera sur le Proctor modifié qui est réalisé suivant deux processus bien différents dits à
points continus et à points séparés. Des deux procédés, c’est le Proctor modifié à points séparés qui
nous développerons.
- Prélever une quantité de matériau (environ 50kg) dans un bac et étuver à 105oC pendant 24h ;
1er point :
- Mouiller le matériau du 1er bac à un pourcentage d’eau connu et malaxer pour que le matériau
devienne homogène ;
- Prélever le matériau dans deux tares, peser : soit le poids du matériau humide + tare (Pmht)
- Etuver à 105oC pendant 24h pour déterminer la teneur en eau au 1er point ;
- Compacter le matériau sur cinq (5) couches sur une cadence de 56 coups par couche (énergie de
compactage doit être constante) ;
- Raser et peser le moule contenant le matériau humide et porter le poids de matériau humide +
moule dans la fiche d’essai ;
- Peser chaque tare avec son contenu, obtenant ainsi le poids du matériau sec + tare (Pmst) ;
- Verser le contenu de chaque tare dans un bac puis peser les tares, soit (Pt) le poids de la tare vide ;
- Effectuer les différents calculs pour connaitre le poids de l’eau (Pe), la teneur en eau optimale
(Wopt) et la densité sèche maximale correspondante (ɣd max) du matériau.
Résultats et interprétation :
@5
- La teneur en eau du sol : W% = B #$$
@A
CD
- La densité sèche : G( = H% #$$
en (en g/cm3)
- On tracera ensuite sur un graphique millimétré la courbe Proctor figurant ainsi les points
représentatifs tel que :
A l’issue de ce tracé, on portera une attention particulière sur la teneur en eau maximale et la densité
sèche maximale, qui sont les valeurs recherchées par l’essai. On obtiendra un graphe comme le suivant :
Le CBR
CBR signifie California Bearing Ratio, c’est un essai de laboratoire qui permet de déterminer la portance
des sols entrant dans la construction des ouvrages de Génie Civil.
But :
C’est un essai de portance (aptitude des matériaux à supporter les charges) des remblais et des couches
de formes compactées des ouvrages routiers. Il permet de : Etablir une classification des sols, Evaluer la
traficabilité des engins de terrassement (IPI), Déterminer l’épaisseur des chaussées (CBR).
Principe :
Les charges apportées par les essieux sur la chaussée poinçonnent le sol. Le principe consiste à reproduire
ce phénomène en compactant le matériau dans les conditions de l’essai Proctor dans un moule CBR et
à mesurer les forces appliquées par un poinçon cylindrique pour le faire pénétrer à vitesse constante dans
une éprouvette de ce matériau, en lui appliquant les conditions hydriques prévues pendant la vie de
l’ouvrage.
On applique ensuite une charge voisine de ce que sera la charge de service et on poinçonne le matériau
dans les conditions déterminées (vitesse constante) tout en mesurant les efforts et les déplacements. Et
nous obtenons la courbe d’essai : une comparaison de ces résultats avec ceux obtenus sur un sol de
référence. On mesure trois types d’indices en fonction des buts fixés :
L’indice portant immédiat (IPI) : il caractérise l’aptitude du sol à permettre la circulation des
engins de chantier directement sur sa surface lors des travaux ;
L’indice C.B.R immédiat : il caractérise l’évolution de la portance d’un sol support (ou
constituant de chaussée) compacté à différentes teneurs en eau ;
L’indice C.B.R après immersion (pendant 4 jours) : il caractérise l’évolution de la portance d’un
sol support (ou constituant de chaussée) compacté à différentes teneurs en eau et soumis à des
variations de régime hydrique.
Dans le cadre de notre stage, c’est le CBR après immersion que nous avons eu l’opportunité d’effectuer.
Mode opératoire :
- Solidariser la plaque de base et le moule CBR ;
- Peser à vide l’ensemble « moule + plaque de base » ;
- Désolidariser la plaque de base du moule pour y mettre le disque d’espacement et solidariser de
nouveau « plaque + moule » ;
- Fixer la rehausse.
Préparation de l’échantillon :
- L’essai sera réalisé partir des valeurs de l’optimum Proctor (densité sèche maximale et teneur en
eau optimale) de l’essai Proctor modifié
- Prélever une quantité de matériau suffisante que l’on étuve à 106°C maximum
On doit avoir 03 éprouvettes à trois énergies de compactages différentes pour cela, on calcule le moulage
CBR pour chaque énergie de compactage et la quantité d’eau à utiliser pour l’essai à l‘aide des données
Proctor modifié
Moulage :
IJ B KL M%
- Q (56 coups) = B 100 ; à 100% d’énergie de compactage
IJ B KL M%
- Q (25 coups) = B 95 ; à 95% d’énergie de compactage
IJ B KL M%
- Q (10 coups) = B 90 ; à 90% d’énergie de compactage
∑Q B %
- Q (eau) =
Compactage et imbibition :
- Préparer les trois moules ;
- Prélever la quantité de matériau trouvé au moulage ;
- Introduire le matériau dans le bac, et l’humilier à ma teneur en eau à laquelle on veut réaliser
l’essai en évitant les pertes en eau ;
- Prélever le matériau humidifié dans deux tares pour la teneur en eau avant immersion ;
- Malaxer à la main pour rendre le matériau le plus homogène possible ;
- Introduire le matériau dans le moule et le compacter selon les conditions de l’essai Proctor
modifié ;
- Retirer la rehausse puis araser soigneusement l’éprouvette (du centre vers la périphérie) ;
- Désolidariser le moule de la plaque de base, enlever le disque d’espacement ainsi que le papier
filtre ;
- Peser au gramme près l’ensemble « moule, plaque de base, et éprouvette de sol » ;
- Retourner le moule puis fixer à nouveau la plaque de base ;
- Placer le disque perforé de gonflement à la surface de l’échantillon puis disposer une paire de
charge annulaire sur le disque (cette charge ne doit jamais être < 4530g) ;
- Immerger les moules pour une durée de 96h ;
- Si notre échantillon est un matériau gonflant on place un trépied porte comparateur pour avoir
son indice de gonflement et noter la lecture du comparateur (lecture initiale) ;
- Après 4jours ± 2h d’immersion, noter le gonflement lu au comparateur et sortir le moule du bac
d’eau ;
- Incliner légèrement les moules laisser couler pendant 15 minutes l’eau et enlevé et le plateau de
gonflement ;
- L’indice CBR se calcule à l’anneau de 60 KN, à partir des pressions correspondant aux
enfoncements de 2,5mm et 5mm ;
L’indice CBR est la plus grande de ces 2 valeurs ; on obtiendra 3 valeurs correspondant aux 3 différentes
énergies de compactages ; on trace alors sur papier millimétré la courbe CBR, G( = f (CBR), telle que :
Cas Pratique :
Dans le but d’identifier les caractéristiques des matériaux de plateforme issus de la chaussée existante et
afin de connaitre la structure de la chaussée existante, des prélèvements des échantillons pour essais
d’identification complète ont été faits sur les matériaux de couche de forme (Béton de sol et Grave
Latéritique Argileuse Rougeâtre GLAR) du PK 21+600 (Droit) au PK 22+000 (Gauche).
C
Poids Analyse granulométrique Compacité Limites d'Atterberg 95
PK l’
N° ECH spécifique
Prélèvement
gs
31,5 25 20 10 5 2 0,5 0,080 gd t/m3 w% LL IP
21+600
ECH21 2,807 100 100 100 87 71 58 46 35 2,090 10,1 53,8 30,6
Droit
22+000
ECH23 2,809 99 96 94 82 64 50 38 28 2,089 10,6 58,7 33,9
Gauche
CBR à 95% de Classe de PLATE Gonflement Classification
l’OPM FORME linéaire H.R.B.
PK
N° ECH
Prélèvement
Récapitulatif des essais d'identification de la chaussée existante couche de forme PK 21+600 au PK 22+000.
Il ressort de l’analyse de ce tableau que les résultats des essais d’identification complète des matériaux
du PK 21+600 au PK 22+000 présentent des sols de classe de portance S4 à S5 pour la couche de forme.
Le prélèvement
Lors des travaux de réhabilitation, l’on est souvent amenés à soit traiter le matériau en place, soit le
substituer, soit le recycler. Le prélèvement est ainsi une action qui consiste à extraire un échantillon de
la chaussée existante (au niveau de la couche de forme) pour lui faire subir une identification complète
(Analyse Granulométrique, limites d’Atterberg, Essai Proctor, Essai CBR, etc.).
Après cette identification complète, si le matériau prélevé correspond aux exigences du cahier de charges,
il sera recyclé et donc réutilisé pour les besoins du projet ; Sinon, il sera soit traité par des procédés
adéquats, soit totalement remplacer par un autre matériau.
Dans notre cas, le matériau présente des caractéristiques satisfaisantes, il sera donc recyclé.
Chargement du matériau dans des sacs, après excavation effectuée par la pelle excavatrice
L’Emprunt
Afin de respecter les prescriptions du cahier de charges sur la nature de certains matériaux, l’Entreprise
mène une campagne d’Emprunt. C’est un exercice qui consiste à trouver non loin de la zone du projet
un terrain dont les matériaux pourraient satisfaire aux besoins du projet. Dans notre cas, le matériau
recherché est la grave latéritique, qui sera utilisée pour la mise en œuvre de la couche de forme.
Une fois le terrain trouvé, l’Entreprise prélève le matériau en creusant des puits d’1,5m de profondeur.
Ce dernier subit une identification complète afin d’en déterminer les caractéristiques. Si elles sont
satisfaisantes, le terrain retenu constituera alors une sorte de carrière en grave latéritique.
Aussi, il est à noter que face à la quantité importante de matériaux nécessaires, on retient généralement
plusieurs zones d’emprunts.
La couche de forme, lorsqu’elle est présente, est la partie de la route directement liée à la PST (Partie
Supérieure de Terrassement). En effet, on fait appel à cette couche lorsque la PST présente des capacités
moindres pour la mise en œuvre de notre route. Pour donc palier à cette difficulté, on réalise une couche
de forme. En outre, cette mise en œuvre pour sa bonne exécution doit respecter quelques étapes :
La première d’entre elles est la scarification, qui consiste à « griffer » le matériau se trouvant sur
la chaussée et de le mélanger avec le nouveau matériau apporté, pour assurer une bonne
adhérence entre ces derniers. Elle s’effectuait ici avec une niveleuse. Aussi, un camion muni d’eau
vient arroser la zone à scarifier avant son exécution ;
La deuxième étape est l’apport du matériau issu de l’emprunt. Ici un camion chargé benne le
matériau à un endroit précis afin de permettre à cette même niveleuse d’effectuer la prochaine
étape ;
La quatrième étape est celle réservée au compacteur à pneus, qui a pour rôle de stabiliser le
matériau sur la zone de travail ;
La cinquième et dernière étape est celle du compacteur cylindrique, qui lui vient jouer le rôle de
la dame Proctor lors de la réalisation de l’essai Proctor. Contrairement au compacteur
pneumatique qui agit uniquement sous l’effet de son poids, le compacteur cylindrique lui, agit
non seulement sous l’effet de son poids mais aussi engendre des vibrations lors de son passage.
Il est important de noter que, la quantité d’eau d’arrosage ajoutée à celle du matériau lorsqu’il sort de
l’emprunt, doit se rapprocher le plus possible de la teneur en eau maximale obtenue lors de l’Essai
Proctor. Aussi, le nombre de passage du compacteur cylindrique est déterminée préalablement par une
planche d’essai.
Lors de cet essai, on simule sur quelques mètres la mise en œuvre de la couche de forme et on détermine
le nombre de passes (une passe correspond à un aller-retour sur une zone bien précise) que doit faire le
compacteur pour atteindre le compactage maximal. Toutefois, il est très peu probable d’atteindre
l’optimum Proctor sur le chantier, on parle très souvent d’atteindre au moins 95% de l’optimum Proctor.
Le procédé pour évaluer ces 95% est le même utilisé lors de la planche d’essai pour déterminer le nombre
de passes, il s’agit de la mesure de compacité, qui est notre prochain point.
La Mesure de Compacité
But :
C’est une méthode qui permet de déterminer la masse volumique des matériaux en place. C’est ainsi
qu’on évalue par la suite le pourcentage de compactage, qui a une valeur admissible de 95% en couche
de forme.
Principe :
Pour effectuer cette mesure, on utilise traditionnellement le densitomètre à membrane. Cet appareil
permet de mesurer le volume d’une cavité (sur environ 12-15cm de profondeur) réalisée dans la couche
à contrôler (couche de forme) et dont on a soigneusement extrait le sol, pour en déterminer les poids
totaux humide et sec et la teneur en eau. Une fois ces éléments déterminés (in-situ), on détermine (par
de simples calculs) la densité sèche du sol in-situ.
La compacité comme précédemment évoqué se calcule en faisant le rapport entre la densité in-situ et
celle de référence.
C6,2;oA249
C% = C B #$$
6,<édé<5;?5
Si le rapport (exprimé en % ou ramené à l’unité), satisfait aux exigences du cahier des charges (95% de
la densité de référence), alors la couche de forme aura été bien mise en œuvre.
Pour les réceptions géotechniques des couches de chaussées, en plus de l’Essai de Compacité, on réalise
également l’Essai de Déflexion.
La Déflexion
But :
La déflexion reflète la réponse de tout le corps de chaussée aux sollicitations du Traffic. De ce fait elle
constitue une caractéristique intrinsèque de la portance des chaussées. Aussi, la déflexion peut être
assimilé à ce qu’est la flèche pour une poutre.
Principe :
L’essai consiste à évaluer le comportement mécanique d’une chaussée, soit son déplacement vertical
(fléchissement) en un de ses points, engendré par le passage d’une charge, représenté lors de l’essai par
un camion dit de déflexion, exerçant une charge de 13 tonnes sur la chaussée. L’essai s’effectue avec un
appareil nommé Poutre de Benkelman, qui munit d’un comparateur, permet d’observer la déformation
engendrée par le camion de déflexion sur la couche de chaussée.
Durant notre stage, nous avons eu à effectuer deux déflexions : une sur la chaussée existante afin de voir
si cette dernière répond encore aux prescriptions du cahier des charges et une autre pour la réception
géotechnique de la couche de forme.
Maintien de la circulation
C’est une activité que nous avons particulièrement appréciée. Maintenir la circulation consiste tout
simplement à boucher les nids de poules et à rétablir un certain confort à la route. En effet, une route
parsemée d’embuches est plus difficile à traverser qu’une route sans réel obstacle. Il est important de
signaler tout de même que, maintenir la circulation n’est pas arranger la route. Face au linéaire de
cette route (Plus de 80 km sur notre projet), il n’est pas toujours facile de satisfaire tout le monde. Par
conséquent, afin de contenter les populations riveraines, on entreprend très souvent cette opération en
attendant de revenir plus tard construire la route comme prévu.
Très souvent dans ces zones où le maintien s’impose, l’état de la route y est déplorable (d’où les plaintes
des populations riveraines), du coup lors des travaux, l’entreprise met à la disposition de l’équipe de
travail, un personnel chargé d’assurer le trafic en toute sécurité. Il faut dire tout de même qu’à chaque
fois qu’il y a des activités in-situ, ces personnes sont présentes. Elles ont pour rôle de contrôler le Traffic,
mais aussi d’assurer la sécurité des ouvriers, des automobilistes et même des populations environnantes,
d’où leur nom de « Safety ». L’instant d’une durée précise, le safety en dirigeant la circulation, joue donc
le rôle de la police.
Diriger une circulation en zone urbaine n’est pas une tâche facile. Ce fut donc une expérience
mémorable, qui nous a aussi permis de comprendre les difficultés qu’éprouvent souvent la police à
contrôler la circulation.
C’est un essai qui consiste à sonder le sol afin de déterminer la profondeur à laquelle pourra reposer les
fondations d’un ouvrage. Dans notre cas, il s’agissait d’un ouvrage d’art, le dalot.
L’essai consiste à enfoncer dans le sol des tiges (1m de long chacune) convenablement gradué et d’y
relever à chaque fois le nombre de coups nécessaires pour traverser 20cm (ou 10cm) d’épaisseur du sol.
L’essai s’arrête une fois que les tiges rencontrent une résistance (sol stable), on parle alors de refus. On
note aussi le nombre de coups réalisé à ce refus et avec toutes les autres données, on évalue ainsi la
capacité portance de chaque couche (de 20cm ou 10cm) du sol.
2-2-3- En plus :
Les principaux travaux secondaires effectués étaient ceux liés à la topographie et aux logements de
MONATELE.
La topographie
De manière générale, le travail de l’équipe topographique est d’implanter et de régler sur le terrain tous
les points qui vont servir au terrassement. Après un levé de détails et la projection (de la route) effectués
lors de la phase d’étude au bureau, le topographe ressort un projet d’exécution dont les éléments sont :
les différentes cubatures, le tracé en plan, le profil en long et les profils en travers (type et courants). Ces
derniers serviront de support à l’exécution de la route.
Il est important de mentionner que toutes les réceptions de terrassement ont pour point de départ l’équipe
de topographes. Ils vérifient et contrôlent si les épaisseurs de couches, les largeurs et linéaires de chaussée
sont conformes aux exigences du marché. Ce n’est qu’après eux qu’intervient l’équipe géotechnique pour
effectuer leur réception.
Comme mentionné au début de cette deuxième grande partie, la base où se situe la Mission De Contrôle
est une base provisoire car la base officielle est en pleine construction à Monatele.
Afin d’évaluer le taux d’avancement des travaux, nous nous rendions souvent de ce côté. Cette base qui
servira de base vie et de base technique est comprise de bureaux, salles de réunion, logements (pour
l’administration et certains personnels de la Mission De Contrôle, dont le Chef de Mission) et un
laboratoire. Elle est située au siège de la délégation départementale des travaux publics pour la Lékié.
2-3- Bilan
Dans cette partie, il s’agit pour nous de faire une synthèse des notions apprises durant ce stage. Pour
cela, nous avons à l’exposer sur quatre principaux plans.
3-2- Remarques
Sur le plan positif :
Nous avons été ravis de voir l’esprit plutôt convivial qui règne non seulement entre les
collaborateurs de la Mission De Contrôle, mais aussi avec certains collaborateurs de l’Entreprise.
S’il est vrai que tout n’est pas rose, il faut quand même dire que la plupart du personnel présent
aujourd’hui était déjà là au lancement du chantier, preuve d’un minimum d’entente entre les
différents intervenants ;
La jeunesse de cette équipe de travail qui répond aux attentes placées en elle. Certes ce n’est pas
le projet plus faramineux mais il jouit tout de même d’une importance capitale et si ce personnel
est toujours là depuis le début, c’est certainement parce qu’il a prouvé qu’il est compétent ;
Les différents encadreurs qui étaient toujours disponibles pour répondre à une quelconque
préoccupation des stagiaires de la Mission De Contrôle et parfois même des stagiaires de
l’Entreprise ;
3-3- Suggestions :
Il serait judicieux de nommer un responsable du personnel qui sera alerté en cas de retard d’un
collaborateur (le collaborateur avisera son retard à ce responsable susmentionné) ;
Par ailleurs, il serait important de notifier l’Entreprise en charge de l’entretien des bureaux de le
faire régulièrement ;
Aussi, pour une meilleure évolution du projet et afin d’éviter des altercations qui peuvent porter
préjudice, il serait judicieux de sensibiliser le personnel sur le management et la gestion de
l’humain (par des petites formations internes, des séminaires, etc.) lorsqu’on doit réprimander,
corriger une Entreprise ;
Enfin, en plus de cette sensibilisation, organiser des périodes d’échange avec des entreprises
partenaires, où le personnel généralement habitué au contrôle pourra se nouer dans la peau de
l’Entreprise. Cela permettra certainement d’avoir une meilleure appréciation des choses une fois
de retour à la Mission de Contrôle.
Ceci ne représente que des propositions, nous espérons justes qu’elles seront lues et analysées afin
d’assurer une meilleure évolution du projet mais surtout de garder l’équipe travail concentrée sur la tâche
qui lui incombe.
CONCLUSION
Rendu à la fin de ce rapport, nous avons retracé les grandes lignes de notre passage sur le chantier de
Réhabilitation Des Tronçons De Routes Régionales R0105 et R0133, dont la réalisation est assurée
par ARAB CONTRACTORS CAMEROUN LTD et la maitrise d’œuvre par le LABOGENIE. Le
stage effectué à la Mission De Contrôle étant d’imprégnation, l’objectif était de toucher du doigt les
réalités du terrain en ce qui concerne les Travaux Publics.
Compte tenu de la durée de ce stage, qui s’est étalé sur deux mois (du 08 Mai 2023 au 30 Juin 2023) et
des multiples contraintes dont nous faisions face, nous pensons avoir atteint notre principal objectif. S’il
est vrai que huit semaines ne sauraient suffire pour connaitre tout ce qui entre en jeu dans le cadre de la
réhabilitation d’un si grand linéaire de route, nous pensons tout de même avoir suffisamment appris pour
pouvoir affirmer que ce chantier représente notre première expérience professionnelle dans les Travaux
Publics. Aussi, nos recherches personnelles et la bonne continuation de notre cursus de formation à
l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics de Yaoundé (ENSTP) contribueront à renforcer
notre modeste expérience des chantiers routiers et même du génie civil, dans le but comme énoncé dans
l’introduction, d’être un acteur important du développement de ce secteur et même de ce pays.
Pour finir, nous pensons avoir été un très bon stagiaire, assidu, disponible et surtout ayant manifesté
l’envie d’apprendre. Dans l’optique d’une prochaine rencontre, nous souhaitons une bonne continuation
à ce projet, à tous ses acteurs, et nous remercions grandement la Mission de Contrôle, l’Entreprise et le
Maitre d’Ouvrage de nous avoir non seulement permis d’apporter notre modeste contribution à la
réalisation de ce projet, mais aussi d’avoir contribué à la formation des futurs ingénieurs de génie civil
de demain que nous sommes.