c Christophe Bertault - MPSI TD - Relations d’ordre

Exercice 1 b) Montrer que si E possède au moins deux éléments, 4◦ n’est pas totale.
1) Soit E un ensemble. On appelle relation d’équivalence toute relation binaire ∼
sur E à la fois réflexive, transitive et symétrique. On fixe une telle relation ∼. 2) On définit une relation 4? sur E × E en posant pour 0 0
 tous (x, y), (x ,y ) ∈ E × E :
Pour tout x ∈ E, on note cl(x) l’ensemble des éléments y ∈ E tels que x ∼ y ; cet (x, y) 4? (x0 , y 0 ) ⇐⇒ x ≺ x0 ou x = x0 et y 4 y 0 .
ensemble est appelé la classe d’équivalence de x (pour ∼). a) Montrer que 4? est une relation d’ordre sur E × E, appelée ordre lexicogra-
a) Montrer que cl(x) est non vide pour tout x ∈ E. phique sur E × E.
b) Montrer que E est la réunion des cl(x), x décrivant E. b) Montrer que si 4 est totale, alors 4? est totale.
c) Montrer que pour tous x, y ∈ E, cl(x) et cl(y) sont soit égaux, soit disjoints.
2) Trouver au moins quatre exemples de relations d’équivalence. 3) On se place désormais dans le cas où E = R et où 4 est l’ordre naturel 6.
a) Soit (x, y) ∈ R2 . Représenter graphiquement l’ensemble des majorants de (x, y)
pour 6◦ et 6? .
Exercice 2 2
b) Soit A = R× − × R. Montrer que A est une partie non vide de R majorée pour
Soit A une partie de R. Montrer l’équivalence suivante :
6? , mais que A n’a pas de borne supérieure.
A est bornée ⇐⇒ ∃ K ∈ R+ / ∀a ∈ A, |a| 6 K.

Exercice 3 Exercice 8
Soient E un ensemble non vide et 4 une relation d’ordre sur E. On suppose que toute
Soit f : R −→ R une application. On définit une relation 6f sur R en posant, pour tous
partie non vide majorée de E possède une borne supérieure. Montrer que toute partie
x, y ∈ R : x 6f y ⇐⇒ f (y) − f (x) > |y − x|.
non vide minorée de E possède une borne inférieure.
1) Montrer que 6f est une relation d’ordre sur R.
2) Montrer que 6f est totale si et seulement si : ∀x, y ∈ R, f (y)−f (x) > |y−x|.
3) A quoi la relation 6IdR est-elle égale ?
Exercice 9
Soit (kn )n∈N une suite décroissante d’entiers naturels. Montrer que (kn )n∈N est station-
naire, i.e. que kn finit par prendre toujours la même valeur à partir d’un certain rang.
Exercice 4
Soit E l’ensemble des couples (I, f ) constitués d’un intervalle I de R et d’une application
Exercice 10
f : I 7−→ R. On définit sur E une relation 4 en posant, pour tous (I, f ), (J, g) ∈ E :
Soient A et B deux parties non vides majorées de R.
(I, f ) 4 (J, g) =⇒ I ⊆ J et g = f .
I 1) Si A ⊆ B, montrer que sup A 6 sup B.
Montrer que 4 est une relation d’ordre sur E. 2) Montrer que A ∪ B est une partie non
n vide et majorée
o de R, puis que :
sup(A ∪ B) = max sup A, sup B .
Exercice 5 n o
1) Montrer que l’intervalle [−1, 3[ possède des bornes inférieure et supérieure dans 3) Montrer que A + B = x ∈ R/ ∃ (a, b) ∈ A × B/ x = a + b est une partie
R sans utiliser la propriété de la borneinférieure/supérieure.
 non vide et majorée de R, puis quensup(A + B) = sup A + sup B.o
1 4) Soit λ ∈ R×
+ . Montrer que λA = x ∈ R/ ∃ a ∈ A/ x = λa est une partie
n
2) Même question avec l’ensemble A = (−1) + .
n n∈N×
non vide et majorée de R, puis que sup(λA) = λ sup A.

Exercice 6 Exercice 11
Soient E un ensemble contenant au moins deux éléments et E l’ensemble des singletons 1) Soit f : [0, 1] −→ [0, 1] une application croissante. On veut montrer que f
de E. La relation d’ordre utilisée ci-après sur P(E) est la relation d’inclusion. possède
1) E possède-t-il un plus grand élément ? n un point fixe, i.e.oqu’il existe t ∈ [0, 1] tel que f (t) = t. On note
T = x ∈ [0, 1]/ f (x) 6 x .
2) E possède-t-il une borne supérieure ?
a) Montrer que T est non vide. En déduire que T possède une borne inférieure t.
Exercice 7 b) Montrer que f (T ) ⊆ T .
Soit E un ensemble et 4 une relation d’ordre sur E. c) Montrer que f (t) minore T .
d) Déduire de tout ceci que f (t) = t.
1) On définit une relation 4◦ sur E × E en posant pour tous (x, y), (x0 , y 0 ) ∈ E × E : 2) Ce résultat est-il toujours vrai pour f : [0, 1[−→ [0, 1[ croissante ?
(x, y) 4◦ (x0 , y 0 ) ⇐⇒ x 4 x0 et y 4 y 0 .
a) Montrer que 4◦ est une relation d’ordre sur E × E.