0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
105 vues9 pages

Wa0013.

Transféré par

youssef sadki
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
105 vues9 pages

Wa0013.

Transféré par

youssef sadki
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 9

Spé MP2

Cpge Rabat Rappels d’algèbre linéaire 2022/2023

Définition 0.1 Soient K = R ou C , E un K espace vectoriel , f ∈ L(E) et λ ∈ K.On dit que λ est une valeur propre de
f si il existe un vecteur non nul de E tel que f (x) = λx .L’ensemble des valeurs propres de f est appelé le spectre de f et
se notera SpK (f ) ou Sp(f )s’il n y’a pas de confusion.

Exercice 1 :
dire si F est libre ou liée dans les cas suivantes :

1. F = ((1, −1, 2), (1, 0, 2), (1, −1, −3))


2. F = (x → sin(x), x → sin(2x))
3. F = ((an )n∈N∗ , (bn )n∈N∗ ) où a 6= b ∈ R
4. F = (x 7→ enx )n∈N
5. Montrer que toute famille non nulle de polynômes de degré échelonné est libre.
Exercice 2 :
Soit f un endomorphisme d’un Ke-v E qui vérifie la condition f 2 − 3f + 2idE = 0L(E) .
Montrer que E = ker(f − 2idE ) ⊕ Ker(f − idE )
Exercice 3 :
Soit E un K e-v et f ∈ L(E) on définit les itérés de f par f 0 = idE et pour k ≥ 1 ,f k = f ◦ f ◦ f...... ◦ f
| {z }
kf ois
k k k+1 k+1 k
1. Vérifier que ∀k ∈ N on a f ∈ L(E) et que Kerf ⊂ Kerf et Imf ⊂ Imf

2. On suppose dans cette question que f est nilpotente c-à-d il existe n ∈ N tel que f n = 0L(E) .

(a) Montrer qu’il existe un entier p ∈ N∗ tel que f p = 0 et f p−1 6= 0


(b) En déduire qu’il existe x ∈ E tel que f p−1 (x) 6= 0
(c) Montrer que la famille (x, f (x), ....., f p−1 (x)) est libre
(d) Montrer que idE − f est non injective
3. Soit g ∈ L(E) tel que g ◦ f = f ◦ g

n
X
(a) Montrer que ∀n ∈ N ,(g + f )n = Cnk f k ◦ g n−k
k=0
(b) Montrer que g(kerf ) ⊂ Kerf et f (Img) ⊂ Img
Exercice 4 :
Soit E un K e-v et f ∈ L(E), on suppose que pour tout vecteur x ∈ E la famille (x, f (x)) est liée.
a) Démontrer que ∀x ∈ E, ∃λx ∈ K, f (x) = λx x
b) Soit (x, y) ∈ (E\{0})2 ,démontrer que si la famille (x, y) est liée alors λx = λy
c) Soit (x, y) ∈ (E\{0})2 ,démontrer que si la famille (x, y) est libre alors λx = λy
d) En déduire que f est une homothétie.
Exercice 5 :
Deux projecteurs p et qd ’un même K e-v E vérifiant Imp ⊂ Kerq
1. Que pouvez -vous dire q ◦ p ? Notons r = p + q − p ◦ q
2. Montrer que r est un projecteur
3. Montrer que ker r = kerp ∩ kerq
4. Montrer que Imp et Imq sont en somme directe
5. Montrer que Imr = Imp ⊕ Imq
Exercice 6 :
X(X − 1)...(X − k + 1)
Soient la famille (Hk )k définie par H0 = 1, H1 = X, Hk =
k!
ϕ : Cn [X] −→ Cn [X]
P 7−→ P (X + 1) − P (X)
1. Montrer que (H0 , H1 , ..., Hn ) est une base de Cn [X].
2. Ecrire la matrice de ϕ dans cette base.

1/??
Exercice 7 :
Soient  
2 −3 3
A =  −3 3 −4 
−3 4 −5
et f l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique B de R3 est A .
1. (a) Détérminer Ker(f + IdR3 )2 et Ker(f − 2IdR3 )
(b) Montrer que Ker(f + IdR3 )2 ⊕ Ker(f − 2IdR3 ) = R3 .

 ε1 = (0, 1, 1)
2. Soit la famille C = (ε1 , ε2 , ε3 ) avec ε2 = (1, 0, −1)
ε3 = (1, −1, −1)

(a) Vérifier que C est une base de R3 .


(b) Donner la matrice de passage P de B à C.
(c) Donner la matrice T de f danc la base C .
(d) Calculer pour tout n ∈ N , An
Exercice 8 :
SoitE un R-espace vectoriel muni d’une base B = (e1 , e2 , e3 ) . Soit f l’endomorphisme de E dont la matrice dans
B est  
2 −1 0
A =  −2 1 −2 
1 1 3
Soit B 0 = (ε1 , ε2 , ε3 ) la famille définie par :

 ε1 = e1 + e2 − e3
ε2 = e1 − e3
ε3 = e1 − e2

1. Montrer que B 0 est une base de E et déterminer D = M atB 0 (f ).


2. Determiner ker(f ) et Imf .
3. Exprimer la matrice de passage P deB à B 0 et calculer P −1
4. Calculer Dn puis An pour tout n ∈ N

Exercice 9 :
On définit l’application ϕ : R[X] −→ R[X] , par ∀P ∈ R[X] , ϕ(P ) = (X 2 − 1)P 00 + (2X + 1)P 0 .
1. Montrer que la restriction de ϕ à Rn [X] définie un endomorphisme de Rn [X) que l’on notera ϕn .
2. Écrire la matrice de ϕn dans la base canonique (1, X, X 2 , ..., X n ) de Rn [X].

Exercice 10 :
Soient E = Rn [X] , A un polynôme de degré ∈ [[0, n]] . on pose F = {P ∈ Rn [X] / A divise P }.
1. Montrer que F est un sous-espace vectoriel .
2. Trouver un supplémentaire de F dans E.
3. En déduire la dimension de F .

Exercice 11 :
Déterminer le spectre des endomorphismes suivants :
1. f ∈ L(K[X]) , par :f (P ) = XP .
2. f ∈ L(K[X]) , par : f (P ) = XP 0
3. f ∈ L(C ∞ (R, R)) , par : f (u) = u0 .

Exercice 12 :
Soit E un K espace vectoriel de dimension fini n ∈ N∗ et u ∈ L(E).
1. Montrer que λ ∈ SpK (u) ssi det(λIdE − u) = 0.
2. Montrer que χu (X) = det(XIdE − u) est un polynôme unitaire de degrè n et quel est de la forme

χu (X) = X n − tr(u)X n−1 + ..... + (−1)n detu

3. Que peut -on dire de SpK (u) lorsque K = C ou lorsque n est impaire et K = R.

2/??
Exercice 13 :
Soit A une matrice non nulle deM3 (R) telle que A3 = −A.  
0 0 0
On se propose de montrer que A est semblable à la matrice  0 0 −1 
0 1 0
Soit u l’edomorphisme canonique de E = R3 , associée à A , on remarque que : u3 + u = 0 et que u 6= 0.
1. On suppose que u est injectif .
(a) Montrer que u2 = −idE .
(b) Justifier que E admet une base de la forme (x1 , u(x1 ), x2 ) et montrer que (x1 , u(x1 ), x2 , u(x2 )) est une
famille libre . conclure .
(c) Justifier alors que dimKer(u) ∈ {1, 2}.
2. Montrer que : E = Ker(u) ⊕ Ker(u2 + Id).
3. On suppose que dimKer(u2 +Id) est impaire , montrer que la restriction de u à Ker(u2 +Id) a une valeur
propre λ , vérifiant λ2 + 1 = 0.
4. En déduire que dimKer(u2 + Id) = 2 et dimKer(u) = 1.
5. Soit x un vecteur non nul de Ker(u) et y un vecteur non nul de Ker(u2 + Id) ; montrer que u(y) n’est pas
colinéaire à y , et que (x, y, u(y)) forme une base de E, puis conclure.
Exercice 14 : :
Soit f ∈ LR (E) telle que f 3 + f 2 + f = 0 où E est un R espace vectoriel de dimension finie et F = Imf
1. (a) Montrer que Imf est stable par f
(b) Montrer que Kerf ∩ Imf = {0}
(c) En déduire que la restriction g de F est un automorphisme de F
2. (a) Montrer que si λ ∈ SPR (f ) alors λ = 0
(b) En déduire que le rang de f est pair (raisonner par l’absurde et étudier les racines rélles du polynomes
caractéristiques du g)
Exercice 15 :
Soit une suite réelle  : un+3 = 6un+2 − 11un+1 + 6un .
 vérifiant
un
On pose : Xn =  un+1 .
un+2
1. montrer qu ’ il existe une matrice A telle que , Xn+1 = AXn .
2. En déduire un en fonction de u0 , u1 , u2 .

Exercice 16 :

1. Soient U, V ∈ Mn,1 (K) , .Calculer le rang de la matrice A = U t V .


2. Réciproquement si A ∈ Mn (K) est de rang 1 , montrer qu’il existe U, V ∈ Mn,1 (K) , tel que
A = U tV .
Exercice 17 : X
Soit la matrice M = (αij ) ∈ Mn (C) , telle que : ∀i ∈ [1, n], |αii | > |αij |.
j6=i
On se propose de montrer que M est inversible.
1. On suppose qu’il existe un vecteur X = (xi )i non nul de Cn vérifiant M X = O, et k ∈ [[1, n]] , tel que :
xk = sup |xi |.
i X
Montrer que : |αkk xk | ≤ |αkj xj |.
j6=k

2. Aboutir à une contradiction et conclure.


Exercice 18 :
n
X
Pour A ∈ Mn (K) , on appelle trace de A le scalaire T r(A) = akk .
k=1
1. (a) Montrer que l’application T r est une forme linéaire sur Mn (K).
(b) En déduire que l’ensemble F = {M ∈ Mn (K) / T r(M ) = 0} est un sous-espace vectoriel en préci-
sant sa dimension.
2. Montrer que ∀A, B ∈ Mn (K) T r(AB) = T r(BA).

3/??
3. Réciproquement , montrer que si ϕ est une forme linéaire sur Mn (K) telle que ∀A, B ∈ Mn (K)
ϕ(AB) = ϕ(BA) , alors ∃λ ∈ K tel que ϕ = λT r.
Exercice 19 :
On se propose de chercher les racines carrées dans Mn (R) de la matrice nulle On . Soient R ∈ Mn (R) tel que
R2 = On , f l’endomorphisme canonique associé à R , on note r = rg(f ) .
1. Comparer Im(f ) et Ker(f ) et montrer que r ≤ n/2.
n
2. On suppose
 que f est non nul .Montrer qu’il existe une base de R dans laquelle la matrice de f est
O Ir
M (f ) = où Ir est la matrice unité de Mr (R).
O O
3. Déterminer les racines carrées dans Mn (R) de la matrice nulle.
Exercice 20 :
Soient n ≥ 2 , U, V ∈ Mn,1 (R) de coordonnées (u1 , u2 , ..., un ) et (v1 , v2 , ..., vn ) , A = U t V de rang 1.
On pose α = t V U , W = (t V V )U .
1. (a) Calculer A2 en fonction de α et de A.
(b) A quelle condition nécessaire et suffisante sur α la matrice A est nilpotente.
2. On suppose que A n’est pas nilpotente.Montrer que ∃λ 6= 0 tel que la matrice λA soit celle d’un
projecteur.
3. (a) Justifier que 0 est valeur propre de A , et montrer que KerA = {Y ∈ Mn,1 (R) / t V Y = 0} , quelle
est sa dimension ?
(b) On suppose que α 6= 0 , calculer AU et en déduire que α est une autre valeur propre de A ,
(c) Préciser suivant les valeurs de α le spectre de A.
Exercice 21 :
On désigne par n un entier naturel non nul , et x0 , x1 , ..., xn des réels deux à deux distincts ; on note π le
polynôme π = (X − x0 )(X − x1 )...(X − xn ) .
Pour tout entier naturel m, on définit l’application fm : Km [X] −→ Rn+1 , par
∀P ∈ Km [X] , fm (P ) = (P (x0 ), ..., P (xn ))
1. Si P ∈ Kn [X] vérifie , pour tout i ∈ {0, ..., n} , P (xi ) = 0 , montrer que P est le polynôme nul.
2. Vérifier que fm est une application linéaire.
3. On suppose dans cette question que m ≥ n + 1.
(a) Déterminer Ker(fm ).
(b) Montrer que les sous-espaces vectoriels Ker(fm ) et Kn [X] sont suplémentaires dans Km [X].
(c) En déduire la dimension de Ker(fm ) , puis en donner une base.
(d) Déterminer le rang de fm ; l’application fm est-elle surjective ?
4. On suppose dans cette question que m ≤ n.
(a) Montrer que fm est injective .
(b) Quel est le rang de fm ?
(c) Donner un condition sur n etm pour que fm soit surjective .
5. (a) Montrer que pour tout y = (y0 , ..., yn ) ∈ Rn+1 , il existe un unique polynôme Py ∈ Rn [X] tel que
fn (Py ) = (y0 , ..., yn ).
(b) Pour tout i ∈ 0, 1, ..., n , on note Li l’unique polynôme de Rn [X] tel que fn (Li ) = εi , où (ε0 , ..., εn )
est la base canonique de Rn+1 .
Calculer Li (xj ) , pour tout i, j ∈ 0, 1, ..., n , puis montrer que la famille L0 , ..., Ln est une base de
Rn [X].
(c) Si y = (y0 , ..., yn ) est un élément de Rn+1 , exprimer le polynôme Py en fonction de L0 , ..., Ln et
Xn
y0 , ..., yn . Que vaut Li ?
i=0

Exercice 22 :
Dans cet exercice , K désigne R ou C , et F la partie de M3 (K) formée des matrices
A = (ai,j )1≤i,j≤3 vérifiant a1,3=0 et a1,2 + a2,3 = 0.
Dans toute la suite on désigne par f l’endomorphisme de K3 canoniquement associé à A.
1. Vérifier que F est un sous-espace vectoriel de M3 (K).

4/??
2. Montrer que si le rang d’une matrice A ∈ M3 (K) est égal à 0 ou à 1 , alors A est semblable à un
élément de F .
Partie I
Soit A une matrice de K3 de rang 2.
3. Donner les dimensions du noyau Ker(f ) et de l’image Im(f ) de f .
4. Montrer que Ker(f ) ∪ Im(f ) est inclu strictement dans K3 .
5. On suppose que pour tout vecteur v ∈ K3 \ (Ker(f ) ∪ Im(f )) , la famille (f (v), f 2 (v)) est liée .
(a) Justifier l’existence d’une base B = (e1 , e2 , e3 ) de K3 tel que
e2 ∈ K3 \ (Ker(f ) ∪ Im(f )) et e3 = f (e2 )
(b) En déduire que A est semblable à un élément de F .
6. On suppose maintenant qu’il existe un vecteur e ∈ K3 \(Ker(f )∪Im(f )) tel que la famille (f (e), f 2 (e))
soit libre .
(a) Montrer que la famille (f 2 (e), f (e), −e) est une base de K3 .
(b) En déduire que A est semblable à un élément de F .
Partie II
Soient A, B et C des éléments de M3 (K).
7. On suppose que les matrices B et C sont semblables dans M3 (K) .Montrer que , pour tout scalaire
λ ∈ K , les matrices (B + λI3 ) et (C + λI3 ) sont aussi semblables dans M3 (K).
8. On suppose que f possède une valeur propre λ dans K.
(a) Montrer que si rang(A) ≤ 2 , alors A est semblable à un élément de F .
(b) on suppose que rang(A) = 3 .Montrer que rang(A − λI3 ) ≤ 2 .
(c) En déduire que A est semblable à un élément de F .
Exercice 23 :
Déterminer l’ensemble des A ∈ Mn (C) telles que :
∀M ∈ Gln (C), AM = M A
Exercice 24 :

1. Soit M ∈ Mn,p (R).


Montrer que ker(M ) = ker(M T M ).
 
A B
2. Soit M = ∈ Mn (R) où A ∈ GLr (R).
C D
montrer que rg(M ) ≥ r et :
rg(M ) = r ⇔ D = CA−1 B
Exercice 25 :
Soient E = Kn [X] et a0 , a1 , . . . , an des scalaires deux à deux distincts et pour tout i ∈ [[0, n]] on considère
ϕi : E −→ K
P 7−→ P (ai )
1. Montrer que (ϕi )0≤i≤n est une base de E ∗ .
2. déterminer la base (Li )0≤i≤n de E dont (ϕi )0≤i≤n est la base duale.
Z b n
X
n+1
3. Montrer ∃!(λ0 , . . . , λn ) ∈ K , tel que pour tout P ∈ E, pour tout a, b ∈, R , P (x)dt = λi P (ai )
a i=0
4. Application : Trouver trois réels α, β, γ tels que pour tout polynôme de degré ≤ 2 on ait :
Z 4
P (t)dt = αP (2) + βP (3) + γP (4).
2
Exercice 26 :
Soit u ∈ L(E, F ) où E, F deux K-ev . On définit l’application linéaire t u : F ∗ −→ E ∗ par ∀g ∈ F ∗ , t u(g) = gou .
1. Montrer que l’application u 7−→ t u est linéaire de L(E, F ) vers L(F ∗ , E ∗ ).
2. Soient B une base de E et C une base de F .Montrer que M atC ∗ ,B∗ (t u) = t [M atB,C (u)].
3. Montrer que si u ∈ L(E, F ) , v ∈ L(F, G) , alors t (vou) = t uot v et si de plus u bijective , alors t u l’est aussi
et on a (t u)−1 = t (u−1 ).
4. Pour A ⊂ E , on définit l’orthogonal de A dans E ∗ par A⊥ ={f ∈ E ∗ / ∀x ∈ A, f (x) = 0}
et pour B ⊂ E ∗ ,on définit l’orthogonal de B dans E par B 0 = {x ∈ E / ∀f ∈ E ∗ , f (x) = 0}.
(a) Vérifier que Ker(t u) = (Im(u))⊥ et Im(t u) = (Ker(u))⊥
(b) On suppose que dim(E) est finie . Montrer que pour tout s-ev A de E , on a :
dim(E) = dim(A)+ dim(A⊥ ) et que pour tout s-ev B de E ∗ ona dim(E) = dim(B)+ dim(B 0 ).

5/??
Exercice 27 :
Soient f1 , . . . , fp des formes linéaires sur Kn linéairement indépendantes.f ∈ (Kn )∗
1. Montrer que si f est combinaison linéaire de f1 , . . . , fp alors Kerf1 ∩ · · · ∩ Kerfp ⊆ Kerf .
2. Réciproquement : Si f ∈ / vectf1 , . . . , fp ,alors (f1 , . . . , fp , f ) est libre qu’on complète en une base B ∗ de E ∗
et soient (1 , . . . , p , , p+2 . . . n ) la base antédual de B ∗ et

u: E −→ Rp+1
x 7−→ (f1 (x), . . . , fp (x), f (x))

(a) Déterminer ker(u) et montrer que u est surjective.




 f1 (x) = 0
 ..

(b) Etudier le système . puis conclure


 fp (x) = 0
f (x) = 1

Exercice 28 : :
Soit E un R-espace vectoriel de dimension impaire.
Montrer qu’il n’existe aucun endomorphisme f de E tel que f 2 = −IdE .

Exercice 29 : :
Calculer det(f ) ,où
f : Mn (R) → Mn (R) qui à A 7→ t A.

Exercice 30 : :
Soient n ∈ N∗ , E un K -ev de dimension n, v1 , ..., vn ∈ E , f ∈ L(E) , B une base de E.
Démontrer que :
Pn
detB (v1 , ..., f (vj ), ..., vn ) = tr(f )detB (v1 , ..., vn )
j=1

Exercice 31 : :  
x y z t
 −y x −t z 
Soient x, y, z, t ∈ R et A = 
 −z

t x −y 
−t −z y x
1. Calculer det(A) (Indication calculer At A)
2. En déduire une condition nécessaire et suffisante pour que soit inversible.
3. Ce résultat est -il conservé si x, y, z, t ∈ C

Exercice 32 : :
Soient  
a b ... ... b
 .. ..

 b a . .

Ma,b =
 .. .. .. .. ..

 . . . . .


 .. .. 
 . . a b 
b ··· ··· b a
et E = {Ma,b ∈ Mn (R)/a, b ∈ R}.
1. Montrer que E est un sous -ev de de Mn (R) puis calculer sa dimension.
2. Donner une condition nécessaire et suffisante pour que Ma,b soit inversible.
3. Calculer : det(Ma,b ).

Exercice 33 : :(déterminant de Vandermonde)


Soient x1 , x2 , ..., xn ∈ K
Calculer :

6/??
1 x1 (x1 )2 . . . (x1 )n−1
1 x2 (x2 )2 . . . (x2 )n−1
. .. .. .. ..
Vn (x1 , x2 , ..., xn ) = .. . . . .
.. .. .. ..
. . . ... .
1 xn (xn )2 . . . (xn )n−1
Aquelle condition ce déterminant est -il non nul ?

Exercice 34 : :(déterminant circulant)


   
a b c 1 1 1
1. Soient a, b, c ∈ C.On pose M =  c a b  et J =  1 j j2 
b c a 1 j2 j
(a) Montrer que det(J) 6= 0.
(b) Calculer M J et en déduire det(M ).
2. Généralisation : Soient a1 , a2 , ..., an ∈ C
2iπ
et w =e n .On pose : 
a1 a2 . . . an
 an a1 . . . an−1 
M = . ..  et
 
. .. . .
 . . . . 
a2 a3 . . . a1
 
1 1 1 ··· 1
 1 w w2 ... wn−1 
2 2 2 2 n−1
 
J =
 1 w (w ) · · · (w ) 

 .. .. .. . . .
. 
 . . . . . 
1 wn−1 (wn−1 )2 ... (wn−1 )n−1
Calculer det(M ).

Exercice 35 : :
Soient n ∈ N∗ ,A ∈ GLn (R) et B ∈ Mn (R).
Montrer que :
(∃α > 0) (∀x ∈ R) : (| x |< α ⇒ A + xB ∈ GLn (R))

Exercice 36 :
Montrer que deux matrices réelle et qui sont semblables dans Mn (C) le sont aussi dans Mn (R.)
Exercice 37 :

Déterminants de Cauchy
On considère
 un entier n > 0 et deux suites finies (ak )1≤k≤n et (bk )1≤k≤n de réels telles que ak + bk 6= 0 pour
tout k ∈ 1, 2, . . . , n . Pour tout entier m tel que 0 < m ≤ n, le déterminant de Cauchy d’ordre m est défini par :
1 1 1
a1 +b1 a1 +b2 ... a1 +bm
1 1 1
a2 +b1 a2 +b2 ... a2 +bm
Dm = .. .. .. .
. . .
1 1 1
am +b1 am +b2 ... am +bm

On définit la fraction rationnelle :


n−1
Q
(X − ak )
k=1
R(X) = n
Q .
(X + bk )
k=1
n
P Ak
2. Montrer que si R(X) est de la forme R(X) = X+bk , alors
k=1

An Dn = R(an )Dn−1
On pourra pour cela considérer le déterminant obtenu à partir de Dn en remplaçant la dernière colonne
par  
R(a1 )
 R(a2 ) 
 ..  .
 
 . 
R(an )

7/??
3. En déduire que Q
(aj − ai )(bj − bi )
1≤i<j<≤n
Dn = Q .
(ai + bj )
1≤i≤n
1≤j≤n

Exercice 38 :
PROBLÈME : RÉSULTANT DE DEUX POLYNÔMES

I. Définition et propriétés
Soient p et q deux entiers naturels non nuls,
p
X q
X
P = ak X k et Q = bk X k
k=0 k=0

deux polynômes de C[X] avec ap 6= 0 et bq 6= 0.


Le résultant des polynômes P et Q est le nombre complexe noté Res(P, Q) :

a0 b0
.. ..
a1 . b1 .
.. ..
. a0 . b0
Res(P, Q) = .. .
ap a1 a0 . b1
.. .. ..
. . a1 bq .
.. .. ..
ap . . .
ap bq

C’est un déterminant q + p colonnes, dont les q premières colonnes représentent les coefficients du polynôme P
et les p suivantes représentent les coefficients du polynôme Q ; les positions non remplies étant des zéros. Par
exemple, si P = 1 + 2X + 3X 2 et Q = 4 + 5X + 6X 2 + 7X 3 ,

1 0 0 4 0
2 1 0 5 4
Res(P, Q) = 3 2 1 6 5 .
0 3 2 7 6
0 0 3 0 7

La matrice servant à définir Res(P, Q) pourra être notée MP,Q :

Res(P, Q) = detMP,Q .

On note E = Cq−1 [X] × Cp−1 [X] et F = Cp+q−1 [X].


Soit u l’application de E dans F définie pour (A, B) ∈ E par : u(A, B) = P A + QB.

1. Cas où u est bijective

(a) Démontrer que u est une application linéaire.


(b) Si on suppose que u est bijective, démontrer que P et Q sont premiers entre eux.
(c) Si on suppose que P et Q sont premiers entre eux, déterminer Ker(u) et en déduire que u est bijective.

2. Matrice de u
On note B = ((1, 0), (X, 0), . . . , (X q−1 , 0)(0, 1), (0, X), . . . , (0, X p−1 )) une base de E et B 0 = (1, X, · · · , X p+q−1 )
la base canonique de F .
(a) Déterminer la matrice de u par rapport aux bases B et B 0 .
(b) Démontrer que Res(P, Q) 6= 0 si et seulement si P et Q sont premiers entre eux (donc Res(P, Q) = 0
si et seulement si P et Q ont au moins une racine commune complexe).

3. Racine multiple

(a) Démontrer qu’un polynôme P de C[X] admet une racine multiple dans C si et seulement si Res(P, P 0 ) =
0.

8/??
(b) Application : déterminer une condition nécessaire et suffisante pour que le polynôme X 3 + aX + b
admette une racine multiple.

II. Applications
4. Équation de Bézout
Dans cette question, on note P = X 4 + X 3 + 1 et Q = X 3 − X + 1.

(a) Démontrer, en utilisant la première partie, que les polynômes P et Q sont premiers entre eux.
(b) On cherche un couple (A0 , B0 ) de polynômes de C[X] tel que : P A0 + QB0 = 1. Expliquer comment
on peut trouver un tel couple en utilisant la matrice de u, puis donner un couple solution.
(c) Déterminer tous les couples (A, B) de polynômes de C[X] vérifiant : P A + QB = 1.
On pourra commencer par remarquer que, si (A, B) est un couple solution, alors
P (A − A0 ) = Q(B0 − B).

9/??

Vous aimerez peut-être aussi