Apprendre Lecon Difficile Sketchnoting-1
Apprendre Lecon Difficile Sketchnoting-1
Apprendre Lecon Difficile Sketchnoting-1
L’intérêt du sketchnoting
A noter : certains élèves seront plus ou moins réceptifs ou à l’aise avec cette activité. Il
ne serait donc pas pertinent de leur imposer mais bien de leur proposer comme un outil
supplémentaire au service de la compréhension et de la mémorisation.
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Avant toute chose, il est important de garder en tête que ce n’est pas tant le résultat qui
est important ici, mais la démarche, le travail à dérouler qui va mener au sketchnote
final. S’il y a des ratures, ou qu’un dessin semble imparfait, ce n’est pas grave !
Il ne s’agit pas de produire des dessins artistiques, mais de rester sur des pictogrammes
très simples, voire dans un premier temps, de n'utiliser que du texte, des formes et
symboles et de travailler surtout sur la taille des polices et la couleur… L’idée est de
peaufiner sa technique et de progresser au fil de ses sketchnotes.
Même s’il n’existe pas de sketchnote « type », on peut malgré tout se rappeler qu’un
sketchnote est caractérisé par trois éléments essentiels :
o D’abord, le texte, qui doit mettre en valeur des notions clés et dont la taille, la
typographie, l’épaisseur ou encore la couleur doivent refléter l’importance de la
notion ou du mot-clé. Par exemple, le titre de la leçon qui doit évidemment être
visible, peut-être centré, en haut de page, écrit en gras ou en majuscules…
o Puis, les dessins (ou pictogrammes), qui vont représenter et synthétiser une
notion, une idée, une phrase importante, un lieu, une date…
o Enfin, la structure générale du sketchnote, et l’articulation du texte et des
dessins sur la feuille sont essentielles à la compréhension. Il faut essayer de
garder une certaine rigueur dans l’organisation de sa page et s’aider de
connecteurs (traits, flèches, symboles de liaisons…) pour lier les notions entre
elles.
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Sketchnoter sa leçon : pas à pas
1- En premier lieu, voici le matériel dont l’enfant aura besoin : un cahier d’essais, une
feuille blanche, un crayon de papier, une gomme, des feutres et / ou des crayons de
couleur, et bien sûr, une leçon à apprendre !
2- Pour commencer, il est très important de se concentrer pour lire attentivement sa leçon
une première fois. Afin de rendre cette étape encore plus productive, il est possible
d’utiliser une méthode de lecture active qui va consister à identifier, grâce à des
annotations directement dans le texte, les informations clés. Ici, un accompagnement
peut être nécessaire, afin que l’enfant ne passe pas à côté de notions essentielles.
On va ensuite proposer à l’élève de capturer les idées importantes ainsi que les
éléments clés (mots-clés, dates, lieux…) sur son cahier d’essai en l’encourageant à
utiliser ses propres mots pour décrire une idée ou notion. Puis, il peut commencer à
réfléchir à leur hiérarchisation :
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3- Faire relire sa leçon à l’enfant afin de lui laisser l’opportunité de compléter ses notes, si
besoin.
4- À l’oral, discuter avec l’élève de l’organisation de son sketchnote : souhaite-t-il
simplement lister les notions, les répartir sur la page de façon linéaire, circulaire ? En
tableau ?
Ici, tout est possible, il n’y a aucune limite à la créativité tant que l’organisation de la
page est claire pour l’élève. On peut imaginer une rivière qui serpente pour représenter
le cycle de l’eau, une carte d’identité pour lister ce qu’il faut retenir d’un personnage
historique, un escalier ou encore un livre ouvert pour expliciter une leçon de
grammaire…
5- C’est alors le moment d’écrire le titre de la leçon sur la feuille blanche puis d’écrire ou
dessiner les éléments capturés sur le cahier d’essai. Il faut prendre son temps et
réfléchir à une façon graphique, visuelle de représenter une notion. Ici, il peut être utile
pour l’adulte accompagnant de se référer à une bibliothèque de pictogrammes en ligne
afin d’aider l’élève à illustrer son contenu (voir plus bas le paragraphe « Des
ressources utiles pour débuter » et sa sitographie)
6- Enfin, l’élève va pouvoir terminer en ajoutant des éléments graphiques comme des
flèches ou traits de liaison pour connecter et articuler les différentes parties de son
sketchnote entre elles ou insister sur un lien de hiérarchie entre deux notions. Pour
mettre l’accent sur une idée importante, il pourra l’encadrer dans le contenant de son
choix (nuage, rectangle, bulle, banderole…), la souligner ou bien lui accoler une petite
étoile colorée…
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Et ensuite ?
Une fois que la planche de sketchnote est terminée, l’adulte peut encourager l’enfant à y
revenir pour l’améliorer ou la compléter au fil de ses apprentissages et ses découvertes.
Ce sketchnote peut s’afficher au-dessus du bureau afin que l’élève puisse le revoir
régulièrement et garder la leçon en mémoire.
Pour terminer, ajoutons que cette méthode d’apprentissage visuel peut s’utiliser dans
bien des domaines : pour l’élève, cela peut être une façon originale de rédiger une fiche
de lecture sur un livre étudié ; en classe, on peut sketchnoter les règles de vivre
ensemble ; et pour nous adultes, c’est une excellente façon de prendre des notes lors
d’une conférence et de retenir ce qui a été dit, puis de revenir à ses notes avec plaisir !
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Des ressources utiles pour débuter
Le lien ci-dessous vous conduira à un padlet vous présentant des ressources physiques
et numériques utiles pour bien débuter en sketchnoting :
https://padlet.com/yann_poirson/SketchnoteRessources
(Source : Yann Poirson)