Plasticite
Plasticite
Plasticite
_______________________________________________
PLASTICITE :
2. FLEXION SIMPLE D’UNE POUTRE DE SECTION DROITE RECTANGULAIRE CONSTITUÉE D’UN MATÉRIAU ÉLASTO-
PLASTIQUE PARFAIT. ______________________________________________________________ 7
2.1. ÉVOLUTION DE LA DISTRIBUTION DES CONTRAINTES NORMALES DANS LA SECTION DROITE MÉDIANE ...........7
2.2. ÉTUDE DES DÉFORMATIONS ET DES DÉPLACEMENTS .................................................................................9
2.2.1. DÉTERMINONS L’EXPRESSION DE LA DÉFORMATION SUR LES FIBRES EXTRÊMES : CAS OÙ
M z ,el ≤ M z ≤ M z , pl 9
2.2.2. FONCTION MOMENT COURBURE 9
2.2.3. ÉTENDUE DE LA ZONE PLASTIQUE DANS LA SECTION MÉDIANE ENTIÈREMENT PLASTIFIÉE : ROTULE
PLASTIQUE 10
M z ,el ≤ M z ≤ M z , pl
2.2.4. ÉTENDUE DE LA ZONE PLASTIQUE DANS LA SECTION MÉDIANE POUR LE CAS : 11
2.2.5. DÉPLACEMENTS 11
contrainte normale
σ
zone zone zone zone
élastique plastique d'écrouissage C de striction
fu
palier D (rupture)
fy A M B
α
déformation longitudinale
0 εy M' εu ε = ∆L/L
O ε
εu
Cette notion de plasticité/sécurité est très importante. En effet, lorsqu'une pièce en fonte ou en acier dur est
excessivement sollicitée au-delà de la limite d'élasticité, elle va périr par rupture brutale, sans présenter de symptômes
prémonitoires. En revanche, une pièce en acier doux va présenter de grandes déformations qui vont prévenir du danger
latent.
Plus la teneur en carbone des aciers augmente, plus le palier de ductilité se raccourcit et plus la déformation à
rupture diminue. La sécurité est donc inversement proportionnelle au taux de carbone. C'est pourquoi seuls les
aciers doux (à faible teneur en carbone) sont autorisés en construction métallique, le taux de carbone moyen étant
de 0,2%.
σ(MPa)
Acier extra-dur
600
Acier dur
Acier mi-dur
400
Acier doux
(0,2% de carbone)
200
ε=∆L/L
0
σ = Eε
O ε
εy εu
α facteur de charge, c’est le paramètre
y αF variable représentant le chargement
0 ≤α ≤1
La section droite la plus sollicitée est la
z x section médiane.
L
αFL
Mz 4
σ = Eε
O
ε
εy εu
εy
y y
fy
1
2 1
2 3
h 3
G σ ε
z 4
b εy
εu
fy
3
y σ
by 2 ⎛h ⎞ ⎛h ⎞1
Mz = fy + f y ⎜ − y ⎟ b⎜ + y ⎟
6 ⎝2 ⎠ ⎝2 ⎠2
fy ⎡⎛ h ⎞ 2 y 2 ⎤ ⎡ 4 y2 ⎤
M z = f y b ⎢⎜ ⎟ − ⎥ ; M z = M z , pl ⎢1 − 2 ⎥
⎣⎢⎝ 2 ⎠ 3 ⎥⎦ ⎣ 3h ⎦
De cette forme, nous pouvons déterminer
y = 0 ⇒ M z , = M z , pl
h 2 bh2
y= ⇒ M z ,el = M z , pl = f y
2 3 6
bh3 E 1
M z (x) = le moment de flexion est une fonction linéaire de la courbure
12 R
1 εy fy ⎡⎛ h ⎞ 2 y 2 ⎤
• M z , > M z ,el = = = U y ( x ) ; nous avons montré que : M z = f y b ⎢⎜ ⎟ − ⎥
''
R y Ey ⎢⎣⎝ 2 ⎠ 3 ⎥⎦
⎡ h2 Mz ⎤ ⎡ h2 M ⎤ 1 fy
on peut exprimer y = 3⎢ − ⎥ ; y = 3⎢ − z ⎥ ; =
2
⎢⎣ 4 bf y ⎥⎦ ⎢⎣ 4 bf y ⎥⎦ R ⎡ h2 M z ⎤
E 3⎢ − ⎥
⎣⎢ 4 bf y ⎥⎦
Mz ⎡ ⎤
⎢ 2 2 ⎥
h 1⎛ fy ⎞
M z = bf y ⎢ − ⎜⎜ ⎟⎟
M z , pl 1 ⎥
⎢ 4 3 ⎝ E ⎠ ⎛ 1 ⎞2 ⎥
M z ,u
⎢ ⎜ ⎟ ⎥
⎣⎢ ⎝ R ⎠ ⎦⎥
M z ,el ci-contre la courbe représentative
⎡ 1⎤
⎢Mz, ; R ⎥
⎣ ⎦
1 12 M z ,el 2 f y
1
1 = =
1
R Rel bh3 E hE
Rel Ru
1 2ε
= u
Ru h
αF
y Dans la section médiane
zone plastifiée
M z ,el ≤ M z ≤ M z , pl
x el L
z x =
M z ,el 2 M z
2
L M z ,el L f y bh f y bh 2
x el = = =
xel
L 2 Mz 2 αFL 3αF
6
4
Mz
f y bh 2
M z ,el x el =
3αF
x
2.2.5. Déplacements
L 2 L LαF Mz,
Posons λ= (phase 2 : λ= ; phase 4 : λ = 1 ) λ= = 2
=
3 xel 3 3 xel f y bh M z , pl
M (x) 1 x
⎛ L⎞
U (x) = z U ( x ) = θ z ( x ) = θ z (0) + ∫
2 dt
λel = ≤ λ ≤ λ u ≈ 1 , ''
y = ;
'
y θz⎜ ⎟ = 0
3 EI Gz R 0
R ⎝ 2⎠
x x
U y ( x ) = U y (0) + ∫ θ z (t )dt = ∫ θ z (t )dt U y (0) = 0
0 0
x L L
0 ↑ xel =
3λ 2
Mz, αF αF αFL
0 x M z ,el x
2 2 4
U 'y' ( x ) M z ( x ) 6αFx M z (x) fy
0 = 3 =
1 EI Gz bh E EI Gz ⎡ h2 M ( x )⎤
= E 3⎢ − z ⎥
R
⎣⎢ 4 bf y ⎦⎥
U 'y ( x ) θ z (0 ) θ z ( xel )
θ z (x)
θ z (x) =
f y L ⎡ ⎛ λx ⎞ 2 (1 − λ ) − 1⎤ θ ( x ) = f y L 2 ⎡ (1 − λ ) − 1 − 2λx ⎤ ⎛ L⎞
θz⎜ ⎟
⎢3⎜ ⎟ +2 ⎥ z ⎢ ⎥
λ Eh ⎣⎢ ⎝ L ⎠ 3 ⎦⎥
λEh 3 ⎣ L ⎦ ⎝ 2⎠
U y (x) 0 U y ( xel )
f y L ⎡⎛ (1 − λ ) ⎞ ⎛ λ ⎞
2
⎤ ⎡ ⎫⎤
U y (x) =
⎧ 3 3
⎢⎜⎜ 2 − 1⎟⎟ x + ⎜ ⎟ x 3 ⎥ ⎛
U y (x) = U y ⎜
L ⎞ fyL 2 ⎢
⎟+ (1 − λ )⎛⎜ x − L ⎞⎟ + L ⎪⎛
⎨⎜ 1 −
2λ x ⎞ 2 ⎛ 1 ⎞ 2 ⎪ ⎥
⎟ −⎜ ⎟ ⎬
λEh ⎢⎣⎝ 3 ⎠ ⎝ L⎠ ⎥⎦ ⎝ 3λ ⎠ λ Eh 3 ⎢
⎢⎣
⎝ 3λ ⎠ 3λ ⎪⎩⎝ L ⎠ ⎝ 3 ⎠ ⎪⎥
⎭ ⎥⎦
⎡ ⎧ 3
⎫⎤
f y L2 2 ⎢ x 1 ⎪⎛ 2λ x ⎞ 2 ⎪ ⎥
U y (x) = (1 − λ ) − 5
+ ⎨⎜ 1 − ⎟ ⎬
λ Eh 3 ⎢ L 9 3λ 3λ ⎪⎝ L ⎠ ⎪⎥
⎢⎣ ⎩ ⎭ ⎥⎦
⎛ L⎞
Uy⎜ ⎟
⎝ 2⎠
U y ( x el ) = U y ⎜ ⎟ = ⎢⎜ 2 − 1⎟ + ⎥
⎝ 3λ ⎠ λEh ⎣⎢⎝ 3 ⎠ 3λ 27λ ⎦⎥
y αF
z x
L3
L
Mz
M z , pl
4
M z ,u
3
M z ,el
2
∞ x
εu 2ε u
1
4 =
h h
R
3 2
εy 2 fy
=
h Eh
2
2
U y (x)
fyL
θ z ,el (0 ) = −
2 Eh
2
2 ⎛ L⎞ 1 fyL
U y ,el ⎜ ⎟ = −
⎝2⎠ 6 Eh
fyL
θ z , pl (0 ) = − 3
Eh
4 2
⎛ L⎞ 10 f y L
U y , pl ⎜ ⎟ = −
⎝2⎠ 27 Eh
U y (x) 0 8 fyL
2
⎛ L⎞ 10 f y L
2
− U y , pl ⎜ ⎟ = −
27 Eh ⎝2⎠ 27 Eh
⎛ L⎞
U y , pl ⎜ ⎟
Si nous formons le rapport
⎝ 2 ⎠ = 60 = 2 ,22
⎛ L ⎞ 27
U y ,el ⎜ ⎟
⎝2⎠
♦ Soit 3 barres identiques de même section droite (aire A ) et de même longueur L , articulées sur un gousset, Celui-
ci est soumis à une charge dont l’intensité αF varie ( α étant le facteur de charge variable).
Le matériau possède une loi de comportement élasto-plastique.
1
2
3
σ σ
fy fy fu = f y
L
1 2 3
σ = Eε
α ε
O
3 Af y O εy εu
αu =
αF F
L’assemblage sur le gousset étant supposé parfait, par symétrie les barres reprennent le même effort.
L’effort max. pour une barre : Af y , pour l’ensemble des trois barres : 3 Af y
3 Af y
Charge de rupture : α u F = 3 Af y facteur de charge de rupture : α u =
F
fy fy
L’allongement des 3 barres est identique : ∆L = ε u L εu = ε y = ∆L =
E E
♦ Par suite d’une imprécision d’usinage, la barre 2 est plus courte que les 2 autres (ou que les trous oblongs
permettant l’assemblage par boulons ne sont pas positionnés identiquement). Ce jeu j est tel que
j L > ε y ⇔ j > ε y L . Le matériau possède une loi de comportement élasto-plastique.
1
2
3
σ σ
fy fy fu = f y
1 2 3
σ = Eε
j εy
α ε
O O
Af y 3 Af y εu
αu =
αF F F j L
j L+ fy E
1
2
3
σ σ σ
rupture de 1
fy fy
rupture de 1
fu = f y fu = f y
fy
σ = Eε
σ = Eε
α εy ε ε
O O O
Af y 2 Af y εu ε y= ε u
αu =
F F j L loi de comportement
élastique non plastique
j L+ fy E = fragile
Dès que α1F = Af y , la barre 2 se rompt sans prévenir (rupture brutale), cet effort se reporte sur les 2 autres. La
rupture du système interviendra pour α u F = 2 Af y . La capacité portante du système est plus faible, de plus cette
rupture est du type fragile.
Conclusion :
Les avantages de la plasticité ne se limitent pas aux tolérances permises (nous venons de voir qu’elle annule
les petites imperfections de fabrication), elle permet aussi de négliger les tensions (contraintes internes ou
autocontaintes) très importantes de laminage dues au refroidissement inégal des fibres internes et superficielles.
En effet, les fibres superficielles se refroidissent les premières ; lorsque les fibres internes se refroidissent à leur
tour en tendant à se raccourcir, elles compriment les fibres superficielles et étant gênées par celles-ci, elles sont
sollicitées en traction. Il en est de même pour les contraintes internes dues au retrait de soudure.
En résumé si l’adaptation plastique peut jouer, on peut compter sur la limite d’élasticité pour le calcul des
sections droites des poutres sans se soucier des contraintes internes dues aux procédés de fabrication ou aux
imperfections de la réalisation.
La charge limite est totalement indépendante de toutes les actions telles qu’erreur sur la longueur des
barres, défauts de montage, contraintes thermiques (effet de la température), retrait, tassement d’appui,
contraintes initiales de laminage ou résiduelles, … qui provoquent un état d’autocontrainte.
Soit une poutre continue à deux travées égales soumise à une force uniformément répartie αp ( α facteur de
charge variable) EI Gz = cte
L L
Dans le domaine élastique, la
RDM permet de déterminer le
diagramme des moments de
αp flexion. Le moment est max. en
A B C valeur absolue sur l'appui
central. Sa valeur est :
αpL2
3
L 9 M zB = −
8 αpL2 8
128 point de moment nul
On remarque que lorsque
invariant lorsque α ↑ α ↑ , le point de moment nul
α↑ 0
M zBC =
αpL2 est invariant, tous les moments
8 augmentent
α pL 2 proportionnellement au facteur
0
M zAB = de charge.
8
Pour la charge α1 p , il se
produira une première rotule
plastique en B lorsque :
αpL2 α1 pL2
− M z , pl =
8
α1 pL2 8
M z , pl =
8
3 9
L α1 pL2
8 128 On obtient une nouvelle
structure dont le schéma
mécanique est représenté
ci-contre.
La structure voit dons son
degré d’hyperstaticité
diminuer d’une unité, elle
devient isostatique
α1 pL2 Le facteur de charge a pour
− M z , pl = −
8 8 M z , pl
valeur : α1 =
rotule plastique en B pL2
α1 p B C
A
Si on augmente le facteur de charge α > α1 , le moment en B restant constant, le diagramme des moments va
évoluer différemment de la phase α ≤ α1 , le point de moment nul se déplace vers l’appui. Le moment max. positif
dans les 2 travées augmente. Pour α > α1 la section droite sur l’appui ayant épuisé sa capacité portante se
dérobe et provoque le report de l’excès des moments sur des sections voisines. On dit qu’il y a redistribution des
moments. Dès que le moment max. en travée atteint M zt ,max = M z , pl , il se produit 2 nouvelles rotules plastiques.
La structure se comporte alors comme un mécanisme, elle s’effondre.
∆α . p
A C
B
articulation en B
structure isostatique constituée de 2 travées accolées
α1 pL2
M z , pl =
8
9
α1 pL2
128
α1 pL2
− M z , pl = −
8
rotule plastique en B
αu p B C
A
8 M z , pl αu 1
α1 = αu = = 1,457
( )
Comparons et :
pL 2
α1 4 2 − 1 2
La structure se montre 45 ,7% plus résistante que ne le laissait prévoir l’analyse élastique.
La structure, initialement hyperstatique, a donc successivement épuisé toutes ses possibilités de
résistance jusqu’à se transformer en mécanisme : c’est le phénomène d’adaptation plastique.
Il existe des méthodes de calcul plus simples (faisant intervenir le Principe des puissances virtuelles et les théorèmes de
l’analyse plastique hors programme) permettant d’atteindre la valeur de αu et de déterminer la position de la section droite pour
laquelle le moment est max.
On montre que la charge limite est statiquement déterminée et directement calculable sans devoir analyser
préalablement le comportement élasto-plastique.
12 M z , pl
facteur de charge : α1 = puis la troisième rotule dans la section médiane de la travée pour un facteur de charge :
pL2
16 M z , pl αu
αu = = 1,33
pL 2
α1
410/56 490/63
0 0
Allongement minimal moyen ε t ≤ 3 mm 18 % 15 % 15 %
3<t≤ 23 % 19 % 19 %
150 mm
355
S 355
335
315
295
275 S 275
255
235
S 235
215
195
175
Epaisseur en mm
16 40 63 80 100 150 200
EC3 : 3.2.5
5.3.1. Valeurs caractéristiques d'une propriété d'un matériau ( X k )
Une propriété d'un matériau est représentée par une valeur caractéristique X k calculée pour une probabilité de ne
pas être dépassée vers les valeurs défavorables, c'est à dire des valeurs faibles pour la résistance.
Dans le cas de l'acier, les propriétés à prendre en compte sont :
• le module d'élasticité longitudinal E = 210000 MPa ,
• coefficient de Poisson : ν = 0,3
E
• module de cisaillement : G= ≈ 81000 MPa
2(1 + ν )
• la limite d'élasticité fy,
• la contrainte de rupture à la traction fu
• le coefficient de dilatation λ = 1,2 10 − 5 °C −1 ,
• masse volumique : ρ = 7850 kG / m 3
EC3 : 2.2.3.3
5.3.2. Résistance de calcul, valeurs de calcul d'une propriété d'un matériau ( X d )
La valeur de calcul X d d'une propriété d'un matériau est généralement fixée par : X d = X k γM où γM est le
coefficient partiel de sécurité qui s'applique à la propriété concernée.
En ce qui concerne les structures en acier, la résistance de calcul Rd est généralement déterminée directement à
partir des valeurs caractéristiques des propriétés du matériau et des données géométriques :
( )
Rd = R X k , a k ,... γ M où γ M est le coefficient partiel de sécurité qui s'applique à la résistance.
Valeurs des coefficients partiels de sécurité γ M sur les résistances pour le calcul aux ELU
Résistance Symbole Domaine d'application Valeurs
concernée utilisé EC3-DAN
Résistance des • Résistance des sections :
sections γ M0 − de classe 1, 2 ou3
− bénéficiant de la marque NF Acier 1,0
− dans les autres cas 1,1
γ M1 − de classe 4 1,1
γ M2 • Résistance de section nette au droit des trous de 1,25
boulons
Résistance des γ M1 • Résistance aux instabilités 1,1
éléments
La classification des sections transversales permet de préjuger de leur résistance ultime en flexion et / ou
compression, compte tenu du risque de voilement local.
Elle permet :
• de guider le choix du type d'analyse globale de la structure (élastique ou plastique),
• de fixer les critères à vérifier pour les sections et les éléments.
Quatre classes de section sont définies en fonction des élancements largeur/épaisseur des parois qui les
constituent et de la limite d'élasticité de l'acier.
P P
θ θ
rotation plastique
M
Classe Modèle de Résistance de calcul Capacité de rotation
comportement plastique
Plastique
M sur section complète
rotule plastique
Mpl fy
1 Importante
voilement
local
θ
θpl >4θpl
Plastique
M sur section complète
rotule plastique
Mpl fy
2 Limitée
voilement
local
θ
θpl >2θpl
Élastique
M sur section complète
Mpl fy
3 Mel Aucune
voilement
local
θ
Élastique
M sur section efficace
Mpl fy
4 Mel Aucune
voilement
local
θ
âme comprimée
d=h-3t h Axe de 33ε 38ε 42ε
d flexion
t tw
Cornières
h section h ≤ 15ε
comprimée
t t
b b + h ≤ 11,5ε
t 2t
d
Sections tubulaires (élancement : ) section fléchie section fléchie
t et/ou 50ε 2
70ε 2 et/ou 90ε 2
comprimée comprimée
t d
6.3. Symboles utilisés pour les dimensions et les axes des sections
thickness = épaisseur broad = large flange = aile, semelle, membrure web= âme
V Sd MV
avec ρ = (2 − 1)2 ρ=0
V pl . Rd Mpl
Av2 Mc
Wv = module de résistance plastique de l'aire de
4t w
ρ=1
cisaillement Av MSemelles
Ce qui peut se représenter graphiquement comme ci-
contre :
V/Vpl
0 0,5 1,0
avec M Ny . Rd ≤ M pl . y . Rd
N Sd a
lorsque n = ≤
N pl .Rd 2
N/Npl
0 a/2 1,0
compression
f c ,d
EC5 : 2.3.3.2
Résistances caractéristiques f m ,z ,k (ou MPA)
Bois massif C18 C22 C24 C27 C30 Bois Lamellé collé GL 22 GL24 GL26 GL28 GL30
flexion f m ,z ,k 18 22 24 27 30 Cisaillement f m ,z ,g ,k 22 24 26 28 30