8-Groupe BPCE - Facteurs de Risque
8-Groupe BPCE - Facteurs de Risque
8-Groupe BPCE - Facteurs de Risque
L’environnement bancaire et financier, dans lequel le Groupe BPCE évolue, l’expose à une multitude de risques et le
contraint à la mise en œuvre d’une politique de maîtrise et de gestion de ces risques toujours plus exigeante et rigoureuse.
Certains des risques auxquels est exposé le Groupe BPCE sont décrits ci-dessous. Toutefois, il ne s’agit pas d’une liste
exhaustive de l’ensemble des risques du Groupe BPCE pris dans le cadre de son activité ou en considération de son
environnement. Les risques présentés ci-dessous, sont ceux identifiés à ce jour comme étant importants et spécifiques au
Groupe BPCE, et qui pourraient avoir une incidence défavorable majeure sur son activité, sa situation financière et/ou ses
résultats. Au sein de chacune des sous-catégories de risques mentionnées ci-dessous, le facteur de risque que le Groupe
BPCE considère, à date, comme le plus important est mentionné en premier lieu.
Les risques présentés ci-dessous sont également ceux identifiés à ce jour comme pouvant avoir une incidence défavorable
sur les activités du groupe BPCE SA et de BPCE SA.
Les facteurs de risque décrits ci-après sont présentés à la date du présent document et la situation décrite peut évoluer,
même de manière significative, à tout moment
Les risques climatiques dans leur composante physique et de transition et leurs conséquences sur
les acteurs économiques pourraient affecter négativement les activités, les résultats et la situation
financière du groupe BPCE.
Les risques associés au changement climatique constituent des facteurs aggravant des risques existants, notamment du
risque de crédit, du risque opérationnel et du risque de marché. BPCE est notamment exposé au risque climatique
physique et au risque climatique de transition.
Le risque physique a pour conséquence une augmentation des coûts économiques et des pertes financières résultants de
la gravité et de la fréquence accrue des phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique (comme
les canicules, les glissements de terrain, les inondations, les incendies et les tempêtes) ainsi que des modifications
progressives à long terme du climat (comme les modifications des précipitations, la variabilité météorologique extrême
ainsi que la hausse du niveau des mers et des températures moyennes). Il peut avoir un impact d’une étendue et d’une
ampleur considérables, susceptibles d’affecter une grande variété de zones géographiques et de secteurs économiques
concernant le Groupe BPCE.
Le risque de transition est lié au processus d’ajustement vers une économie à faible émission de carbone. Le processus
de réduction des émissions est susceptible d’avoir un impact significatif sur tous les secteurs de l’économie en affectant
la valeur des actifs financiers et la profitabilité des entreprises. L’augmentation des coûts liés à cette transition énergétique
Un environnement économique caractérisé par des taux d’intérêt durablement bas pourrait avoir un
effet défavorable sur la rentabilité et à la situation financière du Groupe BPCE.
Ces dernières années, les marchés mondiaux ont évolué dans un environnement de taux d’intérêt bas et il semblerait que
cette situation soit appelée à perdurer. Durant les phases de taux bas, les spreads de crédit tendent à se resserrer, de
sorte que le Groupe BPCE pourrait ne pas pouvoir abaisser suffisamment les taux d’intérêt des dépôts pour compenser
la baisse des revenus liée à l’octroi de prêts à des taux de marché inférieurs. Les efforts du Groupe BPCE pour réduire
les coûts des dépôts pourraient être restreints par l’importance, notamment sur le marché français, des produits d’épargne
réglementés (notamment Livret A et PEL) rémunérés à des taux supérieurs au niveau actuel du marché. En outre, le
Groupe BPCE pourrait subir une hausse des remboursements anticipés et des renégociations des crédits immobiliers et
autres prêts à taux fixe aux particuliers et aux entreprises dans la mesure où la clientèle pourrait chercher à profiter de la
baisse des coûts d’emprunt. Combinée à l’émission de nouveaux prêts aux faibles taux d’intérêt ayant cours sur le marché,
cette situation pourrait se traduire par la diminution globale du taux d’intérêt moyen du portefeuille de prêts du Groupe
BPCE. La réduction des spreads de crédit et le recul des revenus de la banque de détail résultant de la baisse des taux
d’intérêt du portefeuille pourraient porter préjudice à la rentabilité des activités de banque de détail et à la situation
financière globale du Groupe BPCE. Par ailleurs, si les taux de marché devaient repartir à la hausse et si les stratégies de
couverture du Groupe BPCE s’avéraient inefficaces ou n’assuraient qu’une couverture partielle de cette fluctuation de
valeur, le Groupe BPCE pourrait voir sa rentabilité affectée. Un environnement de taux durablement bas pourrait également
se traduire par un aplatissement de la courbe des taux sur le marché de manière plus générale, ce qui pourrait réduire la
prime générée par les activités de financement du Groupe BPCE et avoir un effet défavorable sur sa rentabilité et sa
situation financière. L’aplatissement de la courbe des taux pourrait également inciter les établissements financiers à se
lancer dans des activités plus risquées afin de dégager le niveau de rendement souhaité, ce qui aurait pour effet d’accroître
le risque et la volatilité du marché.
Les stress tests réalisés par le Groupe BPCE sur les activités de marché démontrent que, au 31 décembre 2020, le stress
test hypothétique le plus sensible est le scénario « hausse des taux » et que le scénario historique le plus impactant est
celui de « crise souverains 2011 ».
À titre d’information, la mesure de la variation de la marge nette d’intérêt prévisionnelle du Groupe BPCE à un an selon
quatre scénarios (« hausse des taux », « baisse des taux », « pentification de la courbe », « aplatissement de la courbe
») par rapport au scénario central, indique, la « baisse des taux » comme le scénario le plus défavorable.
La concurrence intense, tant en France, son principal marché, qu’à l’international, est susceptible de
peser sur les revenus nets et la rentabilité du Groupe BPCE.
Les principaux métiers du Groupe BPCE sont tous confrontés à une vive concurrence, que ce soit en France ou dans
d’autres parties du monde où il exerce des activités importantes. La consolidation, que ce soit sous la forme de fusions et
d’acquisitions ou d’alliances et de coopération, renforce cette concurrence. La consolidation a créé un certain nombre
d’entreprises, qui, à l’image du Groupe BPCE, ont la capacité d’offrir une large gamme de produits et de services, qui vont
de l’assurance, aux prêts et aux dépôts en passant par le courtage, la banque d’investissement et la gestion d’actifs. Le
Groupe BPCE est en concurrence avec d’autres entités sur la base d’un certain nombre de facteurs, incluant l’exécution
des produits et services offerts, l’innovation, la réputation et le prix. Si le Groupe BPCE ne parvenait pas à maintenir sa
compétitivité en France ou sur ses autres principaux marchés en proposant une gamme de produits et de services à la
fois attractifs et rentables, il pourrait perdre des parts de marché dans certains métiers importants ou subir des pertes dans
tout ou partie de ses activités.
À titre d’exemple, au 31 décembre 2020, le Groupe BPCE est, en France, la première banque des PME, la deuxième
banque de particuliers et des professionnels. Il détient 26,1 % de part de marché en crédit habitat. Pour la Banque de
proximité et Assurance, les encours de crédit s’élèvent à 613 milliards d’euros et les encours d’épargne à 816 milliards
d’euros (pour de plus amples informations sur la contribution de chaque métier, et de chaque réseau, se référer au chapitre
1.5 « Les métiers du groupe » du document d’enregistrement universel 2020). Par ailleurs, tout ralentissement de
l’économie mondiale ou des économies dans lesquelles se situent les principaux marchés du Groupe BPCE est susceptible
d’accroître la pression concurrentielle, notamment à travers une intensification de la pression sur les prix et une contraction
du volume d’activité du Groupe BPCE et de ses concurrents. Pourraient également faire leur entrée sur le marché de
nouveaux concurrents plus compétitifs, soumis à une réglementation distincte ou plus souple, ou à d’autres exigences en
matière de ratios prudentiels. Ces nouveaux entrants seraient ainsi en mesure de proposer une offre de produits et services
plus compétitive. Les avancées technologiques et la croissance du commerce électronique ont permis aux établissements
autres que des institutions dépositaires d’offrir des produits et services qui étaient traditionnellement des produits
bancaires, et aux institutions financières et à d’autres sociétés de fournir des solutions financières électroniques et fondées
sur Internet, incluant le commerce électronique de titres. Ces nouveaux entrants pourraient exercer des pressions à la
baisse sur les prix des produits et services du Groupe BPCE ou affecter la part de marché du Groupe BPCE. Les avancées
technologiques pourraient entraîner des changements rapides et imprévus sur les marchés sur lesquels le Groupe BPCE
est présent. La position concurrentielle, les résultats nets et la rentabilité du Groupe BPCE pourraient en pâtir s’il ne
parvenait pas à adapter ses activités ou sa stratégie de manière adéquate pour répondre à ces évolutions.
La capacité du Groupe BPCE à attirer et retenir des salariés qualifiés est cruciale pour le succès de
son activité et tout échec à ce titre pourrait affecter sa performance.
Les salariés des entités du Groupe BPCE constituent la ressource la plus importante du groupe. La concurrence pour
attirer du personnel qualifié est intense dans de nombreux domaines du secteur des services financiers. Les résultats et
Une augmentation substantielle des dépréciations ou des provisions pour pertes de crédit attendues
comptabilisées au titre du portefeuille de prêts et de créances du Groupe BPCE pourrait avoir un
effet défavorable significatif sur ses résultats et sa situation financière.
Dans le cadre de ses activités de prêt, le Groupe BPCE passe régulièrement des charges pour dépréciations d’actifs pour
refléter, si nécessaire, les pertes réelles ou potentielles au titre de son portefeuille de prêts et de créances, qui sont
comptabilisées dans son compte de résultat au poste « coût du risque ». Le niveau global des charges pour dépréciations
d’actifs du Groupe BPCE repose sur l’évaluation par le groupe de l’historique de pertes sur prêts, les volumes et les types
de prêts accordés, les normes du secteur, les crédits en arriérés, la conjoncture économique et d’autres facteurs liés au
degré de recouvrement des divers types de prêts. Bien que le Groupe BPCE s’efforce de constituer un niveau suffisant de
charges pour dépréciations d’actifs, ses activités de prêt pourraient le conduire à augmenter ses charges pour pertes sur
prêts en raison d’une augmentation des actifs non performants ou d’autres raisons, comme la détérioration des conditions
de marché ou des facteurs affectant certains pays. Toute augmentation substantielle des charges pour pertes sur prêts,
ou évolution significative de l’estimation par le Groupe BPCE du risque de perte inhérent à son portefeuille de prêts, ou
toute perte sur prêts supérieure aux charges passées à cet égard pourraient avoir un effet défavorable significatif sur les
résultats et la situation financière du Groupe BPCE.
L’augmentation du coût du risque reflète notamment l’impact de la crise Covid-19 dans la prise en compte des informations
prospectives (Forward looking) dans l’évaluation des pertes attendues. La méthodologie de dépréciation du risque de
D’importantes variations de taux d’intérêt pourraient avoir un effet défavorable significatif sur le
produit net bancaire et nuire à la rentabilité du Groupe BPCE.
Le montant des produits d’intérêts nets encaissés par le Groupe BPCE au cours d’une période donnée influe de manière
significative sur le produit net bancaire et la rentabilité de cette période. En outre, des changements significatifs dans les
spreads de crédit peuvent influer sur les résultats du Groupe BPCE. Les taux d’intérêt sont très sensibles à de nombreux
facteurs pouvant échapper au contrôle du Groupe BPCE. Durant la dernière décennie, les taux d’intérêt ont été
généralement bas, mais ceux-ci pourraient remonter et le Groupe BPCE pourrait ne pas être capable de répercuter
immédiatement cette évolution. Les variations des taux d’intérêt du marché peuvent affecter les taux d’intérêt pratiqués
sur les actifs productifs d’intérêts différemment des taux d’intérêt payés sur les passifs portant intérêt. Toute évolution
défavorable de la courbe des taux pourrait entraîner une baisse des produits d’intérêts nets provenant des activités de
prêt et de refinancements associés, et ainsi avoir un effet défavorable significatif sur le produit net bancaire et nuire à la
rentabilité du Groupe BPCE.
La sensibilité de la valeur actuelle nette du bilan du Groupe BPCE à la baisse et à la hausse des taux de 200 points de
base demeure très inférieure à la limite réglementaire de 20 %. Le Groupe BPCE est sensible à la hausse des taux avec
un indicateur de – 5,3 % au 31 décembre 2020 (contre - 5,7 % au 31 décembre 2019). La mesure de la variation de la
marge nette d’intérêt prévisionnelle du Groupe BPCE à un an selon quatre scénarios (« hausse des taux », « baisse des
taux », « pentification de la courbe », « aplatissement de la courbe ») par rapport au scénario central, indique, la « baisse
des taux » comme le scénario le plus défavorable avec un impact négatif, au 30 septembre 2020, de 41 millions d’euros
sur la marge nette d’intérêt projetée sur une année glissante.
Les variations de la juste valeur des portefeuilles de titres et de produits dérivés du Groupe BPCE et
de sa dette propre sont susceptibles d’avoir une incidence négative sur la valeur nette comptable de
ces actifs et passifs et par conséquent sur le résultat net et sur les capitaux propres du Groupe
BPCE.
La valeur nette comptable des portefeuilles de titres, de produits dérivés et d’autres types d’actifs du Groupe BPCE en
juste valeur, ainsi que de sa dette propre, est ajustée – au niveau de son bilan – à la date de chaque nouvel état financier.
Les ajustements sont apportés essentiellement sur la base des variations de la juste valeur des actifs et des passifs
pendant une période comptable, variations qui sont comptabilisées dans le compte de résultat ou directement dans les
capitaux propres. Les variations comptabilisées dans le compte de résultat, si elles ne sont pas compensées par des
variations opposées de la juste valeur d’autres actifs, ont un impact sur le produit net bancaire et, par conséquent, sur le
résultat net. Tous les ajustements de juste valeur ont une incidence sur les capitaux propres et, par conséquent, sur les
ratios prudentiels du Groupe BPCE. Ces ajustements sont susceptibles d’avoir aussi une incidence négative sur la valeur
nette comptable des actifs et passifs du Groupe BPCE et par conséquent sur le résultat net et sur les capitaux propres du
Groupe BPCE. Le fait que les ajustements de juste valeur soient enregistrés sur une période comptable ne signifie pas
que des ajustements supplémentaires ne seront pas nécessaires lors des périodes suivantes.
Au 31 décembre 2020, le total des actifs financiers à la juste valeur est de 246 milliards d’euros (avec environ 183 milliards
d’euros d’actifs financiers à la juste valeur détenus à des fins de transaction) et le total des passifs financiers à la juste
valeur est de 191 milliards d’euros (avec 164 milliards d’euros de passifs financiers à la juste valeur détenus à des fins de
transaction). Pour plus d’information se reporter également aux notes 4.3 « Gains ou pertes nets sur instruments financiers
à la juste valeur par résultat », 4.4 « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres
», 5.2 « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat » et 5.4 « Actifs à la juste valeur par capitaux propres », des comptes
consolidés du Groupe BPCE, figurant dans le document d’enregistrement universel 2020.
Les revenus tirés par le Groupe BPCE du courtage et autres activités liées à des commissions
pourraient diminuer en cas de repli des marchés.
Un repli des marchés est susceptible de se traduire par une baisse du volume de transactions, notamment des prestations
de services financiers et d’opérations sur titres, que les entités du Groupe BPCE exécutent pour leurs clients et en tant
qu’opérateur de marché, et par conséquent, par une diminution du produit net bancaire de ces activités. Notamment, en
cas de dégradation de la situation des marchés, le Groupe BPCE pourrait subir un déclin du volume des transactions
réalisées pour le compte de ses clients et des commissions correspondantes, conduisant à une diminution des revenus
générés par cette activité. Par ailleurs, les commissions de gestion que les entités du Groupe BPCE facturent à leurs
clients étant généralement calculées sur la valeur ou la performance des portefeuilles, toute baisse des marchés qui aurait
pour conséquence de diminuer la valeur de ces portefeuilles ou d’augmenter le montant des retraits réduirait les revenus
que ces entités reçoivent via la distribution de fonds communs de placement ou d’autres produits d’épargne financière
(pour les Caisses d’Epargne et Banques Populaires) ou l’activité de gestion d’actifs (pour Natixis).
Même en l’absence de baisse des marchés, si des fonds gérés pour compte de tiers au sein du Groupe BPCE et les autres
produits du Groupe BPCE enregistrent des performances inférieures à celles de la concurrence, les retraits pourraient
augmenter et/ou la collecte diminuer, ce qui affecterait les revenus de l’activité de gestion d’actifs.
Au titre de l’année 2020, le montant total net des commissions perçues est de 9 187 millions d’euros, représentant 41 %
du produit net bancaire du Groupe BPCE. Les revenus tirés des commissions pour prestation de services financiers
L’évolution à la baisse des notations de crédit pourrait avoir un impact négatif sur le coût de
refinancement, la rentabilité et la poursuite des activités de BPCE.
Les notations long terme du Groupe BPCE au 31 décembre 2020 sont A+ pour Fitch ratings, A1 pour Moody’s, A+ pour
R&I et A+ pour Standard & Poor’s. L’évolution à la baisse de ces notations de crédit pourrait avoir un impact négatif sur le
refinancement de BPCE et de ses sociétés affiliées qui interviennent sur les marchés financiers (y compris Natixis). Un
abaissement des notations pourrait affecter la liquidité et la position concurrentielle du Groupe BPCE, augmenter leurs
coûts d’emprunt, limiter l’accès aux marchés financiers et déclencher des obligations dans certains contrats bilatéraux sur
des opérations de trading, de dérivés et de contrats de financement collatéralisés, et par conséquent avoir un impact
négatif sur sa rentabilité et la poursuite de ses activités.
En outre, le coût de refinancement non sécurisé à long terme de BPCE et de Natixis est directement lié à leurs spreads
de crédit respectifs (l’écart de taux au-delà du taux des titres d’État de même maturité qui est payé aux investisseurs
obligataires), qui dépendent eux-mêmes en grande partie de leurs notations. L’augmentation des spreads de crédit peut
renchérir significativement le coût de refinancement de BPCE et de Natixis. Les évolutions de spreads de crédit dépendent
du marché et subissent parfois des fluctuations imprévisibles et très volatiles. Les spreads de crédit sont également
influencés par la perception de la solvabilité de l’émetteur par les marchés et sont liés à l’évolution du coût d’achat de
Credit Default Swaps adossés à certains titres de créance de BPCE ou de Natixis. Ainsi, un changement de la perception
de la solvabilité de l’émetteur dû à l’abaissement de sa notation de crédit, pourrait avoir un impact négatif sur sa rentabilité
et la poursuite de ses activités.
Les variations des taux de change pourraient impacter défavorablement le produit net bancaire ou le
résultat net du Groupe BPCE.
Les entités du Groupe BPCE exercent une partie significative de leurs activités dans des devises autres que l’euro,
notamment en dollar américain, et pourraient voir leur produit net bancaire et leurs résultats affectés défavorablement par
des variations des taux de change. Le fait que le Groupe BPCE enregistre des charges dans des devises autres que l’euro
ne compense que partiellement l’impact des variations de taux de change sur le produit net bancaire. Natixis est
particulièrement exposée aux variations des cours de change entre l’euro et le dollar américain, dans la mesure où une
partie significative de son produit net bancaire et de son résultat d’exploitation est réalisée aux États-Unis.
À titre d’information, à l’arrêté du 31 décembre 2020, le Groupe BPCE, soumis aux exigences réglementaires de fonds
propres au titre du risque de change, a une position de change (i.e. différentiel entre les positions longues et courtes dans
une même devise) stable s’élevant à 3 413 millions d’euros contre 3 217 millions d’euros à fin 2019 avec un montant
exigible au titre du risque de change qui représente 273 millions d’euros.
Risques assurance
Le Groupe BPCE tire 11,3 % de son produit net bancaire de ses activités d’assurance. Le produit net bancaire des activités
d’assurance vie et non vie est de 2 550 millions d’euros au titre de l’année 2020 contre 3 306 millions d’euros au titre de
2019.
Une détérioration de la situation de marché, et notamment une fluctuation trop importante, à la hausse comme à la baisse,
des taux d’intérêt, pourraient avoir un impact défavorable significatif sur l’activité d’Assurances de personnes de Natixis et
son résultat.
Le principal risque auquel les filiales d’assurances du Groupe BPCE, principalement de Natixis, sont exposées dans le
cadre de leur activité d’Assurances de personnes est le risque de marché. L’exposition au risque de marché est
principalement liée à la garantie en capital sur le périmètre des fonds en euros sur les produits d’épargne.
Au sein des risques de marché, le risque de taux est structurellement important pour Natixis Assurances du fait de la
composition fortement obligataire des fonds généraux. Les fluctuations du niveau des taux peuvent avoir les conséquences
suivantes :
• en cas de hausse des taux : dégrader la compétitivité de l’offre en euros (en rendant plus attractifs de nouveaux
investissements) et provoquer des vagues de rachats dans un contexte défavorable de moins-values latentes du stock
obligataire ;
• en cas de baisse des taux : rendre insuffisant à terme le rendement des fonds généraux pour leur permettre de faire
face aux garanties en capital.
Une inadéquation entre la sinistralité anticipée par l’assureur et les sommes réellement versées par le Groupe BPCE aux
assurés pourrait avoir un impact significatif défavorable sur son activité d’Assurance dommages et sur la partie prévoyance
de son activité d’Assurances de personnes, ses résultats et sa situation financière.
Le principal risque auquel les filiales d’assurances du Groupe BPCE, principalement de Natixis, sont exposées dans le
cadre de ces dernières activités est le risque de souscription. Ce risque résulte de l’inadéquation entre, d’une part, les
sinistres effectivement survenus et les sommes effectivement versées dans le cadre de l’indemnisation de ces sinistres
et, d’autre part, les hypothèses que les filiales utilisent pour fixer les prix de leurs produits d’assurance et établir les
provisions techniques en vue d’une éventuelle indemnisation.
Le groupe utilise à la fois sa propre expérience et des données sectorielles pour établir des estimations de taux de
sinistralité et actuarielles, y compris pour déterminer le prix des produits d’assurance et établir les provisions techniques
liées. Cependant, rien ne garantit que la réalité corresponde à ces estimations et des risques imprévus tels que des
pandémies ou des catastrophes naturelles pourraient entraîner le versement aux assurés de sommes supérieures à celles
anticipées.
Dans le cas où les sommes réellement versées par le groupe aux assurés seraient supérieures aux hypothèses sous-
jacentes utilisées initialement lors de la constitution des provisions, ou si des événements ou tendances conduisaient le
groupe à modifier les hypothèses sous-jacentes, le groupe pourrait être exposé à des passifs plus importants que prévu,
ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur les activités d’Assurance dommages et d’Assurances de personnes
pour la partie prévoyance, ainsi que sur les résultats et la situation financière du Groupe BPCE.
Dans le contexte de pandémie COVID-19, le métier Assurances a été significativement impacté par la crise et s’est adapté
en prenant les mesures adéquates afin notamment de maintenir son activité et continuer à être opérationnel pour ses
clients.
La pandémie a eu pour effet un ralentissement de l’activité commerciale. La fermeture des agences bancaires liée au
premier confinement a pesé sur le niveau de l’activité du premier semestre notamment celui de l’activité d’épargne. Le
résultat de l’année 2020 est également marqué par les conséquences économiques de la crise sanitaire, notamment la
baisse des marchés actions. Cette dernière a été largement atténuée par les couvertures mises en place sur le périmètre
de l’activité épargne euros en assurance de personnes, le plus impacté par la baisse des marchés.
En particuliers, Natixis Assurances suit, pendant cette crise, l’évolution des différents risques auxquels elle est exposée et
plus particulièrement les risques de marché et de crédit. À ce titre, Natixis Assurances a mis en place un suivi renforcé de
ses investissements qui ont bénéficié d’une stratégie de couverture de ses actions.
En termes de risque de souscription, les impacts restent contenus :
• en assurance dommages : la sinistralité est en baisse pour l’automobile, conséquence de la réduction du risque
pendant la période de confinement. À l’inverse, en assurance de pertes d’exploitation, un impact négatif est attendu. Cette
activité fait toutefois l’objet de couverture de réassurance ;
• en assurance de personnes : s’agissant des risques de prévoyance, la sinistralité pour les risques décès (principal
risque couvert) connaît une légère dégradation, une hausse est également observable sur les garanties arrêt de travail
des professionnels.
Ainsi, hors éléments exceptionnels, le résultat brut d’exploitation des activités d’Assurances reste très résilient et affiche
une croissance positive.
Par ailleurs, la dégradation de l’environnement économique et financier, notamment la baisse des marchés actions et le
niveau des taux très bas impactent également la solvabilité de Natixis Assurances, en influant négativement sur les marges
futures. Pour autant, la couverture du SCR (Solvency Capital Requirement – exigence en capital) demeure assurée au 31
décembre 2020. Les diverses actions mises en oeuvre ces dernières années, en particulier en termes de couvertures
financières, de réassurance, de diversification des activités ou encore de gestion des investissements, contribuent à la
résilience de la solvabilité de Natixis Assurances.
Néanmoins, afin d’accompagner sa croissance et profitant de conditions de marché avantageuses, Natixis Assurances a
réalisé en octobre 2020 une émission de 350 millions d’euros de dettes subordonnées souscrites par Natixis (éligibles en
fonds propres de type Tier 2).
Toute interruption ou défaillance des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers pourrait
entraîner des pertes, notamment commerciales et pourrait avoir un effet défavorable significatif sur
les résultats du Groupe BPCE.
Comme la plupart de ses concurrents, le Groupe BPCE dépend fortement de ses systèmes de communication et
d’information, ses activités exigeant de traiter un grand nombre d’opérations de plus en plus complexes. Toute panne,
interruption ou défaillance dans ces systèmes pourrait entraîner des erreurs ou des interruptions au niveau des systèmes
de gestion de la clientèle, de comptabilité générale, de dépôts, de transactions et/ou de traitement des prêts. Si, par
exemple, le Groupe BPCE connaissait une défaillance de ses systèmes d’information, même sur une courte période, les
entités affectées seraient incapables de répondre aux besoins de leurs clients dans les délais et pourraient ainsi perdre
des opportunités de transactions. De même, une panne temporaire des systèmes d’information du Groupe BPCE, en dépit
des systèmes de secours et des plans d’urgence, pourrait avoir comme conséquence des coûts considérables en termes
de récupération et de vérification d’informations, voire une baisse de ses activités pour compte propre si, par exemple,
une telle panne intervenait lors de la mise en place d’opérations de couverture. L’incapacité des systèmes du Groupe
BPCE à s’adapter à un volume croissant d’opérations pourrait aussi limiter sa capacité à développer ses activités et
entraîner des pertes, notamment commerciales, et pourrait par conséquent, avoir un effet défavorable significatif sur les
résultats du Groupe BPCE.
Le Groupe BPCE est aussi exposé au risque d’une défaillance ou d’une interruption opérationnelle de l’un de ses agents
de compensation, marchés des changes, chambres de compensation, dépositaires ou autres intermédiaires financiers ou
prestataires extérieurs qu’il utilise pour réaliser ou faciliter ses transactions sur des titres financiers. Dans la mesure où
l’interconnectivité avec ses clients augmente, le Groupe BPCE peut aussi être de plus en plus exposé au risque d’une
défaillance opérationnelle des systèmes d’information de ses clients. Les systèmes de communication et d’information du
Groupe BPCE et ceux de ses clients, prestataires de services et contreparties peuvent également faire l’objet de
dysfonctionnements ou d’interruptions résultant d’actes cybercriminels ou cyberterroristes. À titre d’illustration, avec la
transformation digitale, l’ouverture des systèmes d’information du Groupe BPCE sur l’extérieur se développe continûment
(cloud, big data, etc.). Plusieurs de ces processus sont progressivement dématérialisés. L’évolution des usages des
collaborateurs et des clients engendre également une utilisation plus importante d’Internet et d’outils technologiques
interconnectés (tablettes, smartphones, applications fonctionnant sur tablettes et mobiles, etc.), multipliant les canaux par
lesquels les attaques ou dysfonctionnements peuvent survenir ainsi qu’en augmentant le nombre d’appareils et d’outils
pouvant subir ces attaques ou dysfonctionnements. De ce fait, le patrimoine immatériel ainsi que les outils de travail des
différents collaborateurs et agents extérieurs du Groupe BPCE est sans cesse plus exposé aux cybermenaces. Le Groupe
BPCE ne peut garantir que de tels dysfonctionnements ou interruptions dans ses systèmes ou dans ceux d’autres parties
ne se produiront pas ou, s’ils se produisent, qu’ils seront résolus de manière adéquate. Toute interruption ou défaillance
des systèmes informatiques du Groupe BPCE ou de tiers pourrait entraîner des pertes, notamment commerciales, du fait
Les risques de réputation et juridique pourraient avoir un effet défavorable sur la rentabilité et les
perspectives d’activité du Groupe BPCE.
La réputation du Groupe BPCE est capitale pour séduire et fidéliser ses clients. L’utilisation de moyens inadaptés pour
promouvoir et commercialiser ses produits et services, une gestion inadéquate des conflits d’intérêts potentiels, des
exigences légales et réglementaires, des problèmes éthiques, des lois en matière de blanchiment d’argent, des exigences
de sanctions économiques, des politiques en matière de sécurité de l’information et des pratiques liées aux ventes et aux
transactions, pourraient entacher la réputation du Groupe BPCE. Pourraient également nuire à sa réputation tout
comportement inapproprié d’un salarié du Groupe BPCE, tout acte cybercriminel ou cyberterroriste dont pourraient faire
l’objet les systèmes de communication et d’information du Groupe BPCE ou toute fraude, détournement de fonds ou autre
malversation commise par des acteurs du secteur financier en général auxquels le Groupe BPCE est exposé ou toute
décision de justice ou action réglementaire à l’issue potentiellement défavorable. Tout préjudice porté à la réputation du
Groupe BPCE pourrait avoir un effet défavorable sur sa rentabilité et ses perspectives d’activité.
Une gestion inadéquate de ces aspects pourrait également accroître le risque juridique du Groupe BPCE, le nombre
d’actions judiciaires et le montant des dommages réclamés au Groupe BPCE, ou encore l’exposer à des sanctions des
autorités réglementaires. A titre d’exemple, dans le cadre des procédures judiciaires et d’arbitrage du Groupe BPCE, une
amende de 4,07 millions d’euros a été requise contre les Caisses d’Epargne au titre des commissions d’échange d’images
chèques. Le 29 janvier 2020, la Cour de cassation a rendu sa décision et a cassé l’arrêt d’appel pour absence de base
légale sur la démonstration d’un objet anticoncurrentiel. Il s’agit d’un arrêt avec renvoi devant la Cour d’appel, les banques
étant replacées dans l’état où elles se trouvaient à l’issue de la décision de l’ADLC (Autorité de la Concurrence). Il faudra
donc attendre une issue favorable devant la Cour de renvoi pour obtenir le remboursement des sanctions. Pour de plus
amples informations, se reporter au chapitre 6.10 « Risques juridiques » figurant dans le document d’enregistrement
universel 2020. Les conséquences financières de ces litiges pourraient avoir un impact sur la situation financière du
groupe, et dès lors, avoir un effet défavorable sur la rentabilité et les perspectives d’activités du Groupe BPCE.
Au 31 décembre 2020, le montant total des provisions pour risques légaux et fiscaux s’élève à 1 208 millions d’euros.
Des événements imprévus pourraient provoquer une interruption des activités du Groupe BPCE et
entraîner des pertes ainsi que des coûts supplémentaires.
Des événements imprévus tels qu’une catastrophe naturelle grave, des évènements liés au risque climatique (risque
physique lié directement au changement climatique), une pandémie, des attentats ou toute autre situation d’urgence,
pourraient provoquer une brusque interruption des activités des entités du Groupe BPCE et notamment affecter les
principales lignes métiers critiques du Groupe BPCE (en particulier la liquidité, les moyens de paiement, les titres, les
crédits aux particuliers et aux entreprises, ainsi que le fiduciaire) et entraîner des pertes substantielles dans la mesure où
elles ne seraient pas, ou insuffisamment, couvertes par une police d’assurance. Ces pertes résultant d’une telle interruption
pourraient concerner des biens matériels, des actifs financiers, des positions de marché ou des collaborateurs clés, et
avoir un impact direct et qui pourrait être significatif sur le résultat net du Groupe BPCE. En outre, de tels événements
pourraient perturber l’infrastructure du Groupe BPCE ou celle de tiers avec lesquels il conduit ses activités, et également
engendrer des coûts supplémentaires (liés notamment aux coûts de réinstallation du personnel concerné) et alourdir ses
charges (telles que les primes d’assurance). De tels événements pourraient exclure la couverture d’assurance de certains
risques et donc augmenter le niveau de risque global du Groupe BPCE.
Au 31 décembre 2020, les risques opérationnels représentent 9 % des risques pondérés du Groupe BPCE, comme au 31
décembre 2019. Au 31 décembre 2020, les pertes du Groupe BPCE au titre du risque opérationnel portent majoritairement
sur la ligne de métier « Eléments d’entreprise » à hauteur de 59 %. Elles se concentrent sur la catégorie bâloise « Clients,
produits et pratiques commerciales » pour 34 %.
Les valeurs finalement constatées pourraient être différentes des estimations comptables retenues
pour établir les états financiers du Groupe BPCE, ce qui pourrait l’exposer à des pertes non
anticipées.
Conformément aux normes et interprétations IFRS en vigueur à ce jour, le Groupe BPCE doit utiliser certaines estimations
lors de l’établissement de ses états financiers, notamment des estimations comptables relatives à la détermination des
provisions sur les prêts et créances non performants, des provisions relatives à des litiges potentiels, et de la juste valeur
de certains actifs et passifs, etc. Si les valeurs retenues pour ces estimations par le Groupe BPCE s’avéraient
significativement inexactes, notamment en cas de tendances de marché, importantes et/ou imprévues, ou si les méthodes
relatives à leur détermination venaient à être modifiées dans le cadre de normes ou interprétations IFRS à venir, le Groupe
BPCE pourrait s’exposer, le cas échéant, à des pertes non anticipées.
Des informations relatives au recours à des estimations et jugements figurent à la note 2.3 « Recours à des estimations
», des comptes consolidés du Groupe BPCE, figurant dans le document d’enregistrement universel 2020.
BPCE est susceptible de devoir aider les entités qui font partie du mécanisme de solidarité financière
si elles rencontrent des difficultés financières, y compris celles dans lesquelles BPCE ne détient
aucun intérêt économique.
En tant qu’organe central du Groupe BPCE, BPCE garantit la liquidité et la solvabilité de chaque banque régionale (les
Banques Populaires et les Caisses d’Epargne), ainsi que des autres membres du groupe de sociétés affiliées étant des
établissements de crédit soumis à la réglementation française. Le groupe de sociétés affiliées inclut les filiales de BPCE
telles que Natixis, Crédit Foncier de France et Banque Palatine. Alors que les banques régionales (les « entités
contributrices ») sont tenues d’apporter un soutien similaire à BPCE, rien ne garantit que les bénéfices du mécanisme de
solidarité financière seront supérieurs aux coûts.
Les trois fonds de garantie créés pour couvrir les risques de liquidité et d’insolvabilité du Groupe BPCE sont décrits dans
la note 1.2 « Mécanisme de garantie » des comptes consolidés du Groupe BPCE figurant dans le document
d’enregistrement universel 2020. Au 31 décembre 2020, les fonds réseau Banque Populaire et réseau Caisse d’Epargne
sont constitués chacun de 450 millions d’euros. Le fonds de garantie mutuel est constitué de dépôts de 176 millions d’euros
par réseau. Les banques régionales sont dans l’obligation d’effectuer des contributions supplémentaires aux fonds de
garantie sur leurs bénéfices futurs. Alors que les fonds de garantie représentent une source importance de ressources
pour financer le mécanisme de solidarité, rien ne garantit qu’ils seront suffisants. Si les fonds de garantie se révèlent
insuffisants, BPCE, en raison de ces missions d’organe central, aura l’obligation de combler le déficit en mobilisant ses
propres ressources et le cas échéant celles des entités contributrices.
En raison de cette obligation, si un membre du groupe (y compris une des sociétés affiliées non-contributrices) venait à
rencontrer des difficultés financières majeures, l’évènement sous-jacent à ces difficultés financières pourrait alors impacter
la situation financière de BPCE et celle des autres entités contributrices ainsi appelées en soutien au titre du mécanisme
de solidarité financière. Dans le cas extrême où cette situation entraînerait l’ouverture d’une procédure de résolution du
groupe BPCE ou la liquidation judiciaire de BPCE, la mobilisation des ressources de BPCE et le cas échéant des entités
contributrices au soutien de l’entité qui aurait initialement subi la difficulté financière pourrait impacter les porteurs des
titres de BPCE et des entités contributrices, dont en premier lieu les titres de fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
et de fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1). Si la perte s’avérait supérieure au montant des fonds propres CET1
et des fonds propres AT1, les actifs de BPCE et le cas échéant des entités contributrices pourraient s’avérer insuffisants
pour rembourser en totalité ou en partie les titres de fonds propres de catégorie 2 (Tier 2), les titres senior non-préférés et
éventuellement les dettes seniors préférées. Dans un tel cas, les porteurs des titres impactés pourraient perdre tout ou
partie de leur investissement.
Les détenteurs de titres BPCE pourraient subir des pertes si BPCE devait faire l’objet de procédures
de résolution.
Le règlement de l'UE sur le mécanisme de résolution unique n°806/214 et la directive de l’UE pour le redressement et la
résolution des établissements de crédit n°2014/59 modifiée par la directive de l’UE n°2019/879 (la « BRRD »), telles que