CNC Si MP 2011

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Concours National Commun Session :2011

ROBDRIVE
I- PRESENTATION ET ANALYSE FONCTIONNELLE DU SYSTEME
( Voir les figures 1, 2 et 3 des documents techniques DT1 et DT2)
Pour accomplir des missions de transport de charge ou d’utilisateur
une société européenne a conçue, développé et commercialisé sous le
nom de ROBDRIVE , des véhicules électriques automatiques intelligents.
Le ROBDRIVE est appelé à travailler dans des milieux nocifs
(toxique, radioactif… ) ou sains (processus à degré d’automatisation
élevé …) et à transporter des charges dangereuses ou des utilisateurs
dans des circuits prédéfinis.
La partie commande est réalisée par :
Un ordinateur de bord embarqué et deux boitiers électroniques
avec calculateurs. Elle intègre une fonction de sécurité
(Partiellement étudiée à ce niveau) basée sur la détection et
la localisation sur la piste, soit d’éventuel obstacle, soit de deux
ROBDRIVE successifs.

La partie opérative est constituée d’un châssis et de deux ponts (avant et arrière) identiques et indépendants.
Chaque pont comporte :
• deux roues entrainées chacune par un motoréducteur ;
• une commande de direction ;
• deux dispositifs de suspension chacun au près d’une roue.

Les quatre roues du ROBDRIVE sont motrices au moyen de quatre motoréducteurs (2). Chacun de ces
derniers est équipé d’un frein électromagnétique à manque de courant.
Le système de direction et de braquage des roues de chaque pont est constitué d’un vérin électrique (4),
d’une équerre (5) et de deux barres (6). L’énergie mécanique fournie par le vérin (4) est transmise aux roues par
l’équerre (5) et les barres (6).
Le système de suspension et d’adaptation de la charge au niveau de chaque roue, est constitué d’un vérin
oléopneumatique (12) et de deux triangles (10) et (11) en parallélogramme.
Les motoréducteurs (2) et les vérins électriques (4) sont commandés par des calculateurs en relation avec
l’ordinateur de bord.
Le ROBDRIVE est filoguidé , il doit suivre la trajectoire imposée par un fil noyé dans le sol, ce dernier est
parcouru par un courant et détecté par deux capteurs inductifs.

Fil noyé dans le sol

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La mesure et la détection des différents paramètres de navigation sont assurées par :


• un télémètre à balayage laser qui mesure :
 la distance d’approche et la direction d’un éventuel obstacle,
 l’inter-distance entre deux véhicules successifs et l’angle formé par les deux axes
longitudinaux de ces véhicules.
• quatre codeurs incrémentaux qui mesurent les vitesses de rotation de chaque roue.
• deux codeurs absolus (un pour chaque pont) qui mesurent les angles de braquage des roues.
• un GPS qui donne la position absolue du véhicule dans l’espace.
• deux capteurs inductifs déjà cités détectant le fil noyé dans le sol.

L’apport en énergie électrique nécessaire au fonctionnement du ROBDRIVE est assuré au moyen de batteries
rechargeables embarquées.

 Question 1 :
A partir des données du texte introductif et des documents techniques DT1 et DT2, compléter le
diagramme FAST descriptif du ROBDRIVE du document réponse DR1.
 Question 2 :
On donne ci-dessous le diagramme SADT niveau A − 0 (incomplet) du ROBDRIVE :

Consignes Programme

Energie (W) Trajectoire (fil noyé)

Informations sur
………………………………
Charge ou utilisateur en le ROBDRIVE
………………………………
position initiale ………………………………
………………………………
A-0

……………….

a) Recopier sur votre copie le diagramme SADT niveau A − 0 et compléter les zones manquantes.

b) Compléter les zones manquantes du diagramme SADT niveau A0 du document réponse DR2.

II- ETUDE INERTIELLE APPROCHEE D’UNE JANTE ET EQUILIBRAGE DYNAMIQUE:


II-1- Détermination approchée de la matrice d’inertie d’une jante :
On assimile la jante d’une roue du ROBDRIVE à deux cylindres creux (Cy1) et (Cy2) qui sont
rigidement liés par trois plaques rectangulaires identiques (P1) , (P2) et (P3) d’épaisseurs négligeables, ces trois
plaques sont uniformément réparties comme les montre la figure 4 du document technique DT3.
Le but de cette partie est la détermination de la matrice d’inertie de la jante (S) = {Cy 1 ,Cy 2 , P1 , P2 , P3 }
   
Soit R(O, x , y, z) le repère lié aux cylindres (Cy1) et (Cy2) , O étant leur centre d’inertie commun et (O, x) leur
axe de symétrie matérielle de révolution .
On note L la longueur de la jante donc celle des deux cylindre creux (Cy1) et (Cy2) et des trois plaques (Pi).
On note r1 le rayon de (Cy1) et r2 celui de (Cy2). La largeur de chaque plaque (Pi) est a= r2 − r1 .

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Les cylindres creux et les plaques rectangulaires sont supposés homogènes, On note M1 et M2 les masses
respectivement de (Cy1) et (Cy2) et mP celle de chacune des plaques (Pi).
  
On note R i (G i , x , yi , zi ) le repère lié à la plaque rectangulaire (Pi) ( figure 6 document technique DT3), tel que
  
x et zi soient parallèles respectivement au grand et au petit coté de (Pi), yi perpendiculaire au plan de celle-ci et Gi
son centre d’inertie .

 Question 3 : (voir figure 5 document technique DT3)


Montrer que la matrice d’inertie du cylindre creux (Cy1) d’épaisseur e1 négligeable, en son centre d’inertie
  
O dans la base (x , y, z) est :
 
 
 M1.r1 
2
0 0
 
 r1 L 
2 2
[ IO (Cy1 )]  0
= M1.  +  0 

  2 12  
  r12 L2  
 0 0 M1.  +  
   
  2 12  (x , y, z)

 Question 4 : (voir figure 6 document technique DT3)


a) Donner en fonction de mP, L et a, la matrice d’inertie de la plaque rectangulaire (Pi) en son centre
  
d’inertie Gi et dans la base (x , yi , zi ) liée à celle-ci.

b) Déterminer en fonction de mP, L, r1 et a, la matrice d’inertie de la plaque rectangulaire (Pi) au point


  
O dans la base (x , yi , zi ) .

  
Par la suite la matrice d’inertie de la plaque (Pi) au point O dans la base (x , yi , zi ) sera notée :
 Ai 0 0
[ IO (Pi )] =  0 Bi 0

 0 Ci (x , y , z )
 0
i i
 Question 5 :
a) Déterminer en fonction de Bi , Ci et θi le moment d’inertie de la plaque (Pi) par rapport à l’axe

(O, y) noté Ioy (Pi ) .

b) Déterminer en fonction de Bi , Ci et θi le moment d’inertie de la plaque (Pi) par rapport à l’axe



(O, z) noté Ioz (Pi ) .

 Question 6 :
a) Montrer que la matrice d’inertie de la jante (S) = {Cy 1 ,Cy 2 , P1 , P2 , P3 } au point O dans la base
  
(x , y, z) est de la forme :
 AS 0 0
[ IO (S)] =  0 BS 0 

 0 0 CS (x , y,
 
 z)

b) Déterminer les moments d’inerties AS , BS et CS , Conclure.

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II-2- Equilibrage d’une roue du ROBDRIVE : 


 w1
Pour assurer le confort de l’utilisateur et pour
w2
garantir une longue durée de vie des paliers guidant 
θ1 yR
les roues en rotation, il faut éliminer toute forme de Pt2 Pt1
vibration due à une mauvaise répartition de la masse θ2
dans les roues. On doit donc réaliser l’équilibrage Cercle de rayon ρ
L
dynamique des roues (voir figure ci-contre). H2
OR
   H1
On note R R (O R , x R , y R , z R ) un repère lié à la roue

(Ri) tel que (O R , x R ) soit son axe de rotation.

Les défauts de répartition de la masse nous conduisent xR
à considérer que la roue (Ri) de masse mR, a pour centre
   Roue (Ri)
d’inertie GR tel que O R=G R h x R + d y R et sa matrice

d’inertie au point OR est : zR
 A −F −E 

 IO (R i )  =  
 R   −F B −D  . wi
 −E −D C     
 (x , y , z ) xR θi 
R R R
yR
Pour équilibrer la roue, on fixe sur les deux bords de sa jante
deux masselottes (Pt1) et (Pt2) supposées ponctuelles.
 L    −L  
On note m1 la masse de (Pt1) , m2 celle de (Pt2) et O R= Pt1 x R + ρ w1 ; O= R Pt 2 xR + ρ w2 .
2 2
Pour réaliser l’équilibrage dynamique de la roue (Ri) ; il suffit de déterminer les masses m1 et m2 des deux
masselottes ainsi que leurs positions angulaires de fixation θ1 et θ2.

 Question 7 :
Traduire les deux conditions d’équilibrage dynamique pour l’ensemble Σ = {R i , Pt1 , Pt2 } , en déduire les
quatre équations scalaires liant m1 , m2 , θ1 , θ2 et des données géométriques et d’inertie.
 Question 8:
Déterminer les expressions des masses m1 et m2 et des angles θ1 et θ2.

III- ETUDE CINEMATIQUE DANS UNE SITUATION PARTICULIERE :


Dans cette partie on impose au centre C1 du châssis (1) du ROBDRIVE de décrire dans un plan
 
(K 0 , x 0 , y 0 ) parallèle au sol (0), une trajectoire sous forme d’un cercle de centre K0 et de rayon R.
  
Soit R 0 (O0 , x 0 , y0 , z 0 ) un repère lié au sol (0) supposé parfaitement plan et horizontal.
On adopte la modélisation simplifiée du ROBDRIVE représentée par la figure 7 du document technique DT4.
On considère donc qu’il est principalement constitué :
  
• du châssis (1) en mouvement plan sur plan par rapport au sol (0). Soit R Ch (C1 , x1 , y1 , z 0 ) un repère lié au
        
=
châssis (1). On note ψ (x= 0 , x1 ) (y 0 , y1 ) et O0 C1 =O0 K 0 + K 0 C1 =r z 0 + R x1 ; R et r sont
constants ; R est le rayon du cercle décrit par le centre C1 du châssis (1) dans le repère R0.

• de quatre roues (Ri) (i = 1,2,3,4) identiques supposées indéformables, chacune de centre Ai et de rayon r.
Quatre solides (Si) (i = 1,2,3,4) intermédiaires non représentés permettent de lier chaque roue au
  
châssis (1). A chaque solide (Si) est lié le repère R Si (A i , u i , vi , z 0 ) , la liaison entre chaque solide (Si) et
    
=
le châssis (1) est pivot d’axe (A i , z 0 ) , on note , u i ) (y1 , vi ) , αi représente l’angle de
α i (x1=
braquage de la roue (Ri), αi ∈ [ −25°, 25°] .

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  
A chaque roue (Ri) est lié le repère R Ri (A i , u i , ii , ji ) , la liaison entre une roue (Ri) et un solide (Si) est
    
=
pivot d’axe (A i , u i ) , on note ϕi (v=
i , ii ) (z 0 , ji ) .
Cette modélisation permet donc de considérer que chaque point Ai est à la fois un point de la roue (Ri) et
du châssis (1).
Chaque roue (Ri) (i = 1,2,3,4) est supposée en contact ponctuel au point Ii avec le sol (0) et supposée
rouler sans glisser sur celui-ci.
           
On note Ii A i = r z 0 ; C1B1 = a1 y1 ; C1D1 = −a1 y1 ; B1A1 = D1A 4 = − b1 x1 ; B= 1A 2 D=
1A 3 b1 x1
avec B1 et D1 deux points de (1) ; r , a1 et b1 sont des constantes.

 Question 9:
  
a) Déterminer dans la base (x1 , y1 ) , le vecteur vitesse V(C1 ∈1 / 0) en fonction de R et ψ .

b) En exprimant le roulement sans glissement au point de contact I1 entre (R1) et (0), déterminer
  
dans la base (x1 , y1 ) le vecteur vitesse V(C1 ∈1 / 0) en fonction de r , a1 , b1 , α1 , ψ et ϕ 1 .

c) En exprimant le roulement sans glissement au point de contact I2 entre (R2) et (0), déterminer
  
dans la base (x1 , y1 ) le vecteur vitesse V(C1 ∈1 / 0) en fonction de r , a1 , b1 , α2 , ψ et ϕ 2 .
 Question 10:
a) Ecrire alors les quatre équations différentielles liant R , r , a1 , b1 , α1 , α2 , ϕ 1 , ϕ 2 et ψ .

b) Déterminer alors en fonction de R , a1 et b1, les angles de braquage α1 et α2 , commenter .

c) Déterminer en fonction de R , a1 , b1 , r et ψ , les vitesses angulaires ϕ 1 et ϕ 2 ( ψ > 0 ) .


 Question 11 :
 
a) Quelle est l’expression du vecteur vitesse V(K 0 ∈1 / 0) ? Montrer alors que chaque axe (A i , u i )
passe par le point K0.

b) Donner sans calcul, les expressions des angles α3 et α4 et des vitesses angulaires ϕ 3 et ϕ 4 .

c) Sachant que a1 = 0.603 m et b1= 0.510 m et αi ∈ [ −25°, 25°] calculer le rayon minimal Rmin du
cercle que peut décrire le point C1 .

IV- ETUDE MECANIQUE DU SYSTEME DE SUSPENSION :


On rappelle que le système de suspension placé au près de chaque roue du ROBDRIVE (voir la figure 8
du document technique DT5) est constitué :
• d’un vérin oléopneumatique (12) constitué de sa tige (12a) et de son corps (12b) ;
• d’un triangle inferieur (10) ;
• d’un triangle supérieur (11) ;
Les deux triangles de suspension ont chacun deux liaisons avec le châssis (1) et une liaison avec le
motoréducteur (2).

IV-1- Chaînes des solides : (figure 8 document technique DT5)


Dans cette étude le motoréducteur (2) est considéré comme étant un seul solide, de plus il n’est pas lié au
système de direction. La roue (Ri) ne fait pas partie de l’étude.

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 Question 12:
Tracer le graphe des liaisons du système de suspension, on indiquera clairement la nature de chaque liaison
et sa caractéristique géométrique.
 Question 13 :
a) La mobilité utile du système est mu = 1, quelle est à votre avis cette mobilité ?

b) Estimer le degré de mobilité interne du système, indiquer clairement le ou les mouvements


concernés.

c) Déterminer le degré d’hyperstatisme h du système de suspension, conclure.

d) Quelles sont les conséquences de la valeur de h sur le montage du système.

e) On envisage de modifier la liaison entre (12b) et (1) par une liaison rotule de centre J et la liaison
entre (12a) et (11) par une rotule de centre K. Que devient le degré de mobilité du système ?
Evaluer à nouveau le degré d’hyperstatisme du système puis conclure.

f) Quelle est sans calcul, la liaison équivalente aux deux liaisons en parallèle entre le triangle
inferieur (10) et le châssis (1), quel est son degré d’hyperstatisme et comment peut on rendre cette
liaison équivalente isostatique ?

IV-2- Etude statique du système de suspension


L’objet de cette étude est de déterminer l’effort de chaque vérin de suspension qui permet de maintenir
l’équilibre du ROBDRIVE menu de la charge.
Indépendamment de l’étude précédente, on adopte la modélisation de la figure 9 du document technique DT5.
Le problème sera considéré plan et l’étude se fera sur un seul système de suspension.
La roue et le motoréducteur sont représentés par un même solide noté (2). Toutes les liaisons seront considérées
parfaites et sont listées comme suit :
 
L(10/1) : liaison pivot d’axe (A , x1 ) ; L(10/2) : liaison pivot d’axe (B, x1 )
 
L(11/1) : liaison pivot d’axe (D, x1 ) ; L(11/2) : liaison pivot d’axe (C, x1 )
 
L(12a/11) : liaison pivot d’axe (K , x1 ) ; L(12b/1) : liaison pivot d’axe (J , x1 )

L(12a/12b) : liaison glissière de direction z12 ;
 
Les deux triangles de suspension projetés sur le plan (A , y1 , z1 ) forment un parallélogramme, On note :
            l1   
= BC
AD = e y1 + l1 z1 ; AB = DC = l10 y10 ; = DK H y10 + δ z10 ; CO = 2 l2 y1 − z1 ; O 2 I = −r z1 .
2
Si on note P le poids total du ROBDRIVE menu de la charge transportée, alors un calcul de statique nous permet de
modéliser l’action mécanique du sol (0) sur chaque roue (2) par le glisseur :
 
Pi z1 = λ i .P z1 
{τ(0 → 2)} =    avec λi un réel positif.
 0 I
Le fluide et le ressort agissant entre la tige (12a) du vérin de suspension et son corps (12b) appliquent sur sa tige
(12a) l’action mécanique :

− Fvé z12 
{τ(fluide + ressort → 12a)} =    avec Fvé > 0.
 0 K
On néglige les poids propres des pièces (2) , (10) , (11) , (12a) et (12b).
D’autre part on suppose que la roue (2) ne subit aucune action mécanique de la part du système de direction.

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Le problème étant plan donc l’action mécanique dans une liaison pivot d’axe (M ij , x1 ) entre deux solides (i) et (j)
sera modélisée par le glisseur :

R(i → j)    
{τ(i → j)} =   avec R(i → j) située dans le plan (y1 , z1 ) .
 0 M ij

 Question 14 :
Etablir le graphe d’analyse des actions mécaniques.
 Question 15 :
a) Montrer que la résultante de l’action mécanique de la tige (12a) du vérin de suspension sur le
 
triangle (11) peut se mettre sous la forme R(12a → 11) =R12a /11 z12 (R12a/11 est en valeur
algébrique).


b) En appliquant le théorème de la résultante statique à la tige (12a) en projection sur z12 , exprimer
R12a/11 en fonction de Fvé.

c) Montrer que la résultante de l’action mécanique du triangle (10) sur la roue (2) peut se mettre
 
sous la forme R(10 → 2) = R10/2 y10 (R10/2 est en valeur algébrique).

d) En appliquant le théorème du moment statique au point C, à la roue (2) déterminer la relation


liant R10/2 , Pi , α et des données géométriques.
 Question 16 :
En isolant l’ensemble (E) = {2,11}, déterminer l’effort du vérin Fvé en fonction de Pi , α , β et des données
géométriques.

V- ETUDE GRAPHIQUE DE LA CINEMATIQUE DU SYSTEME DE DIRECTION :


On adopte dans cette étude pour le système de direction le schéma cinématique plan de la figure 13 du
document répons DR3.
Le vérin électrique de direction est modélisé par deux pièces ; le corps (4a) et la tige (4b), de plus on considère

dans cette approche que la roue pivote autour de l’axe vertical (E1 , z1 ) .
Les liaisons entre les différentes pièces sont :
 
L(4a/1) : liaison pivot d’axe (O1 , z1 ) ; L(4b/4a) : liaison pivot glissant d’axe (O1 , y 4 ) ;
 
L(5/4b) : liaison pivot d’axe (A 5 , z1 ) ; L(5/1) : liaison pivot d’axe (B5 , z1 ) ;
 
L(5/6) : liaison pivot d’axe (C5 , z1 ) ; L(6/7) : liaison pivot d’axe (D7 , z1 ) ;

L(7/1) : liaison pivot d’axe (E1 , z1 ) .
La vitesse maximale du ROBDRIVE dans un virage à 90° est de 8 km/h, on désire, sous cette condition de
déterminer la vitesse de translation de la tige (4b) du vérin électrique, par rapport à son corps (4a) :

V(A 5 ∈ 4b / 4a) .
Lors d’un virage, la roue avant gauche braque en une seconde d’un angle de 20°, ce qui conduit à admettre que

V(D7 ∈ 7 / 1) =
55mm / s .
Pour les questions de cette partie on répondra directement sur le document réponse DR3 et on choisira pour
l’échelle des vitesses : 1mm → 1mm/s.

 Question 17 :

a) Quelle est la direction du vecteur vitesse V(C5 ∈ 5 / 1) , justifier votre réponse.

b) Déterminer graphiquement le vecteur vitesse V(C5 ∈ 5 / 1) .
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 Question 18 :

Déterminer graphiquement le vecteur vitesse V(A 5 ∈ 5 / 1) .
 Question 19:
 
Déterminer graphiquement, les vecteurs vitesse V(A 5 ∈ 4b / 4a) et V(A 5 ∈ 4a / 1) , indiquer la norme de

V(A 5 ∈ 4b / 4a) .

VI- ASSERVISSEMENT EN VITESSE DES ROUES :


Chacune des quatre roues (Ri) du ROBDRIVE est asservis en vitesse, cet asservissement est indispensable en
effet on a déjà montré à travers l’étude cinématique de la partie III, que lorsque le ROBDRIVE se trouve dans un
virage les deux roues droite et gauche de chaque pont avant ou arrière ne tournent pas à la même vitesse angulaire.
En fonction du rayon de courbure du virage et de la vitesse du ROBDRIVE, le calculateur détermine les consignes
de vitesses angulaires à imposer à chacune des roues pour éviter tout risque de glissement du ROBDRIVE.
Quand le ROBDRIVE est sur une ligne parfaitement droite , ces consignes sont identiques.
Sur les voitures classiques ce problème est résolu sans asservissement à l’aide d’un système mécanique appelé
différentiel.

VI-1- Etude mécanique préliminaire :


L’architecture de chaque motoréducteur (2) permettant d’actionner une roue est représentée par la figure10 du
document technique DT6.
La réduction de la vitesse angulaire du moteur électrique se fait par deux réducteurs primaire et secondaire montés
en série ,le primaire est un réducteur à train épicycloïdal le secondaire est appelé Cyclo.
La figure 11 du document technique DT6 représente l’architecture du réducteur épicycloïdal.
On adopte pour le motoréducteur le schéma cinématique simplifié de la figure 12 du document technique DT6
et on notera ωm la vitesse angulaire de l’arbre moteur (Am), ωPS celle du porte satellite (PS) et ωR celle de l’arbre de
sortie (AR) (arbre de roue) dans leurs mouvements par rapport au corps (C).

 Réducteur épicycloïdal :
Nombre de dents du planétaire (Am) : Zm = 32 ; Nombre de dents du satellite (St) : ZSt = 16
Nombre de dents de la couronne dentée fixe (C) : ZC = 64
On note d’autre part Jrép le moment d’inertie de l’ensemble réducteur épicycloïdal ramené sur l’axe du
porte satellite (PS).

 Réducteur cyclo :
ωR 1
Rapport de réduction =
n2 = ;
ωPS 5
Moment d’inertie de l’ensemble réducteur Cyclo ramené sur l’axe de l’arbre de sortie (AR) est noté Jrcy .

 Question 20 :
ωPS
a) Calculer le rapport de réduction n1 = du réducteur épicycloïdal.
ωm
ωR
b) Calculer le rapport de réduction global n = .
ωm
 Question 21 :
Sachant que le moment d’inertie de l’arbre moteur (Am) par rapport à son axe est noté Jm , déterminer
l’expression du moment d’inertie équivalent noté Jmr éq de l’ensemble (arbre moteur (Am) + réducteur
épicycloïdal + réducteur cyclo) ramené sur l’axe de l’arbre moteur (Am).

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On considère par la suite le ROBDRIVE en conduite sur une ligne parfaitement droite et horizontale, les systèmes
de suspension et de direction peuvent donc être considérés bloqués.
On suppose donc que le ROBDRIVE est constitué d’un châssis (1) sur lequel sont encastrés quatre motoréducteurs
(2i) identiques (i =1, 2,3,4) chacun entraîne une roue (Ri) en mouvement (voir la figure ci-dessous) .

On note :
    
R(O, x , y, z) un repère lié au sol (0) supposé Galiléen. Le champ de pesanteur est g = −g z

V y la vitesse de translation du châssis (1) par rapport au sol (0) ;
  
Ω(A mi / 1) = −ωmi x = −ωm x le vecteur rotation de chaque arbre moteur (Ami) par rapport au châssis (1) ,
  
Ω(R i / 1) = −ωRi x = −ωR x le vecteur rotation de chaque roue (Ri) par rapport au châssis (1) ;
Mc : la masse du châssis (1) menu de la charge transportée ;
mi = m : la masse de chaque motoréducteur (2i) + roue (Ri) ;
Jmri = Jmr : le moment d’inertie de chaque motoréducteur (2i) + roue (Ri) ramené sur son arbre moteur (Ami),
 
r : le rayon de chaque roue (Ri) ; Ii A i = r z
ωR
n= : le rapport de réduction .
ωm
Châssis (1)

z

Roue (Ri)

Ai

Ii y
O


x Sol (0)


z
(Ami) Roue (Ri)
Châssis (1)

ωR

Moteur Réducteurs
x
ωm , Jmr Ai

Motoréducteur (2i) y
Ii Sol (0)

Chaque moteur applique sur son arbre moteur (Ami) l’action mécanique :

 0 
{τ(Mot i → A mi )} =  
−Cmi x = − Cm x 
Le sol (0) applique sur chaque roue (Ri) en chaque point de contact Ii l’action mécanique :

R(0 → R i ) 
{τ(0 → R i )} =   
 0 Ii

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La résistance des roues au roulement est modélisée par une force équivalente qui s’applique au châssis (1) du
 
ROBDRIVE, cette force est notée Fr = − Fr y .
On suppose que toutes les liaisons pivots sont parfaites, les roues (Ri) roulent sans glisser sur le sol (0) et tous les
solides en rotation sont équilibrés dynamiquement.
On isole l’ensemble (ΣRob) = ROBDRIVE = (châssis (1) + les quatre motoréducteurs + les quatre roues) .

 Question 22 :
a) Exprimer V en fonction de ωm .

b) Déterminer l’énergie cinétique de l’ensemble (ΣRob) dans son mouvement par rapport au sol (0).

 Question 23 :
Appliquer le théorème de l’énergie cinétique à l’ensemble (ΣRob) dans son mouvement par rapport au sol
(0) (On distinguera clairement les puissances des actions mécaniques extérieures et intérieures à (ΣRob)),
dωm
puis montrer que l’équation obtenue peut se mettre sous la forme : J éq = Cm − Cré et indiquer les
dt
expressions de Jéq et Cré.

VI-2- Asservissement :
On s’intéresse à l’asservissement en vitesse d’une roue (Ri), le principe de cet asservissement est le suivant :

Cré
ε1 ωi
Consigne
Adaptateur
uc Correcteur vc Moteur
ωm réducteurs
+_
ωic C1(p)

ur1
Capteur
Figure a

ωic : consigne de la vitesse angulaire de la roue (Ri).


uc : tension consigne.
ur1 : tension de mesure de la vitesse angulaire de la roue (Ri), on assimile le codeur incrémental à un capteur
analogique de gain Kr1
Cré : couple résistant équivalent ramené au moteur.
ωm : vitesse angulaire du moteur.
ωi : vitesse angulaire réelle de la roue (Ri).
ωi
n= : rapport de réduction global des réducteurs.
ωm

Pour cet asservissement le CAHIER DES CHARHES impose :

 Une marge de phase MP = 45° ;


 Un erreur statique à un échelon de consigne de vitesse angulaire : εs = 0 ;
 Un courant maximal pour la réponse du moteur à un échelon de tension nominale : iMax < 20A ;
 Un premier dépassement relatif de la réponse de l’asservissement à un échelon de vitesse angulaire
consigne : D1 < 25%.

10
Concours National Commun Session :2011

VI-2-1- Modélisation du moteur électrique :


On donne ci-après les équations régissant le comportement du moteur électrique :
di(t)
• Equation électrique : u m (t) =e(t) + R.i(t) + L. ; um(t) étant la tension de commande du moteur,
dt
e(t) la force contrélectromotrice, i(t) le courant d’induit et R et L sont respectivement la résistance et
l’inductance de l’induit.
dωm (t)
• Equation mécanique : J éq = Cm (t) − f .ωm (t) − Cré (t) ; Jéq étant le moment d’inertie équivalent
dt
ramené sur l’arbre moteur, ωm(t) la vitesse angulaire du moteur, Cm(t) le couple moteur, Cré le couple
résistant équivalent ramené sur l’arbre moteur et f le coefficient des frottements visqueux.

• Equations de couplage : e(t) =


k.ωm (t) ; C m (t) =
k.i(t) .

Les caractéristiques du moteur électrique à courant continu utilisé sont indiquées sur le tableau suivant :

Tension Fréquence de Couple Puissance Résistance Inductance Constante de


nominale rotation nominale nominal nominale de l’induit couplage

Un = 83 V Nn= 3000 tr/min Cn= 3,2 mN Pn = 1000 W R = 0,46 Ω L = 1,5.10-3 H k = 0,244 (SI)

De plus on donne Jéq = 3,33.10-2 Kg.m2 et f = 0.01 N.m.rd-1.s

Dans le domaine temporel les variables sont notées en lettres minuscules, leurs transformées de Laplace seront
notées en majuscule, les conditions initiales seront considérées nulles et on notera u(t) la fonction échelon unitaire.

 Question 24 :
Ecrire les transformées de Laplace des équations régissant le comportement du moteur électrique puis
indiquer les expressions littérales des transmittances B1(p), B2(p), B3(p) et B4(p) du schéma fonctionnel
suivant :
Cré(p)

Um(p) I(p) Cm(p) _ Ωm(p)


+_ B1(p) B2(p) + B3(p)

E(p)
B4(p)

 Question 25 :
Ω m (p)
a) Pour Cré(p) = 0 , déterminer la fonction de transfert du moteur M(p) = , écrire cette fonction
U m (p)
sous sa forme canonique, déterminer les expressions littérales de ses constantes caractéristiques
(gain statique Km, pulsation propre ωn et coefficient d’amortissement z), puis faire l’application
numérique et indiquer les unités.

b) Montrer sans effectuer aucun calcul, qu’on peut mettre M(p) sous la forme :
Ω m (p) Km
=
M(p) = avec T1 et T2 des réels positifs.
U m (p) (1 + T1p ) (1 + T2 p)
11
Concours National Commun Session :2011

c) On peut définir pour le moteur deux constantes de temps :


L
τe = : constante du temps électrique ;
R
R.J éq
τm = : constante du temps mécanique .
R.f + k 2
Ω m (p) Km
Ainsi on peut approcher la fonction de transfert M(p) à =
M(p) = .
U m (p) (1 + τe p ) (1 + τm p)
Calculer les valeurs numériques de τe et τm puis vérifier que cette approximation est valable.

d) Donner l’allure de la réponse ωm(t) du moteur à un échelon unitaire de tension um(t) = u(t), indiquer
les valeurs numériques des caractéristiques de cette réponse.

 Question 26 :
I(p)
On suppose toujours que Cré = 0, déterminer la fonction de transfert H C (p) = , montrer qu’on
U m (p)
I(p) K i (1 + τi p)
=
peut la mettre sous la forme canonique : H C (p) = , indiquer les expressions
U m (p) (1 + τe p)(1 + τm p)
littérales de Ki et τi puis faire l’application numérique (indiquer les unités).

La figure b ci-dessous représente la réponse en courant i(t) du moteur à un échelon d’amplitude 83V (tension
nominale) : um(t) = Un.u(t) = 83.u(t) .

180

160

140
Courant i(t) (Ampère)

120
Figure b
100

80

60

40

20

0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6
Temps (sec)

 Question 27:
a) Le cahier des charge en terme de courant est il respecté ? Justifier votre réponse.

b) vérifier en utilisant la courbe l’exactitude de la valeur du gain statique Ki trouvée à la question 26.

12
Concours National Commun Session :2011

On néglige par la suite la constante du temps électrique τe devant les constantes τm et τi, on prendra donc
I(p) K i (1 + τi p)
=
H C (p) = .
U m (p) (1 + τm p)
 Question 28 :
a) On soumet le moteur à un échelon de tension d’amplitude Un (um(t) = Un.u(t)), déterminer en
fonction de Ki , Un , τm et τi la réponse i(t) à cette échelon.

b) Quelles sont : la valeur initiale, la valeur finale et la pente à l’origine de la réponse i(t) ?

c) Pour Un = 83V, et tenant compte des valeurs numériques de Ki , τm et τi , représenter sur la


figure 14 du document réponse DR4 la réponse i(t).

d) Comparer à la réponse précédente (figure b), conclure quant à l’approximation faite.

On asservit par la suite le moteur en courant selon le schéma fonctionnel de la figure c ci-dessous :

Kr2
Cré(p)
Ur2(p)
VC(p) _ ε2 Um(p) I(p) _ Ωm(p)
+
Correcteur
+_ B1(p) B2(p) Cm(p) + B3(p)
C2(p)

E(p)
Figure c B4(p)

Les transmittances Bi(p) (i= 1,2,3,4) sont celles déterminées à la question 24.
Kr2 = 5 V.A-1 = 5 Ω : gain du capteur qui permet de mesurer le courant d’induit I, ce capteur fournit à sa sortie
une tension de mesure Ur2.
VC : tension consigne du moteur.
5
On considère le correcteur C 2 (p) = .
p
 Question 29 :
a) On suppose par la suite que le couple résistant Cré est nul, et on néglige toujours la constante du
temps électrique τe, montrer qu’on peut transformer le schéma fonctionnel de la figure c ainsi :

Kr2

Ur2(p)
VC(p) _ ε2 Um (p) I(p) Ωm(p)
Correcteur
+ HC(p) B5(p)
C2(p)

b) Indiquer l’expression de la transmittance B5(p).

c) Déterminer en fonction de Ki ,τm et τi , la fonction de transfert en boucle fermée de courant


I(p)
H BFi (p) = , indiquer son ordre et déterminer la valeur numérique de son gain statique KBFi.
VC (p)

13
Concours National Commun Session :2011

d) La figure d ci-dessous représente la réponse en courant i(t) du moteur en boucle fermée à un


échelon d’amplitude 83V (tension nominale) : vC (t) = 83.u(t) , commenter cette réponse et
indiquer si le cahier des charge est satisfait en terme du courant.
18

16

14
courant i(t) (Ampère)

12

10 Figure d

0
0 2 4 6 8 10 12 14
Temps (sec)

La figure e ci-dessous représente les diagrammes de Bode de la fonction de transfert en boucle fermée
en courant HBFi(p).

0
Gain (dB)

-20

-40

-60 Figure e
0
Phase (deg)

-45

-90
-1 0 1 2 3 4
10 10 10 10 10 10
Pulsation (rad/sec)
 Question 30 :
a) Montrer qu’on peut approcher la fonction de transfert HBFi(p) à celle d’un système de premier
I(p) K BFi
ordre : H =
BFi (p) = .
VC (p) 1 + τBFi .p

b) Déterminer les valeurs numériques de KBFi et τBFi (indiquer les unités).

14
Concours National Commun Session :2011

VI-2-2- Etude de l’asservissement en vitesse d’une roue :


L’asservissement en vitesse d’une roue du ROBDRIVE est décrit par la figure a de la page 10 de l’énoncé.
Pour satisfaire le cahier des charges en terme de courant on utilise un moteur électrique asservi en courant .
En supposant que Cré = 0 et en tenant compte de l’étude précédente, le schéma fonctionnel de cet
asservissement est le suivant :

Consigne Adaptateur Uc ε1(p) Correcteur Vc Moteur : Ωm Réducteurs


Ωi(p)
+_ C1(p) HBFi(p).B5(p)
Ωic(p) « Ka » «n»

Ur1
Capteur
« Kr1 »

 Question 31:
a) En régime permanent, on espère pour cet asservissement avoir ωi = ωic et ε1 = 0 , montrer que
le gain de l’adaptateur doit être tel que Ka = Kr1/n.

b) Transformer le schéma fonctionnel de cet asservissement pour le mettre sous la forme :

Consigne Ωi(p)
+_ C1(p).B6(p)
Ωic(p)

c) Indiquer l’expression de B6(p).

70
On prendra par la suite B6 (p) = et on considère dans un premier temps un correcteur
(1 + 0.0167p)(1 + 3.33p)
proportionnel : C1(p) = K1.

 Question 32:
a) Quelle est la fonction de transfert en boucle ouverte HBO1(p) de l’asservissement de vitesse ?

b) La figure 15 du document réponse DR4 représente les diagrammes de Bode de HBO1(p) non
corrigée (K1 = 1),

• Indiquer sur ce document la marge de phase MP0 du système, quelle est sa valeur ?
• Quelle est la marge du gain MG du système ?
• Indiquer sur ce document le gain du correcteur K1dB en décibel, pour régler la marge de
phase du système à MP1 = 45° , indiquer de même MP1 sur le document.
• Calculer la valeur réelle de K1.

c) Quelle est après correction du système, l’erreur statique εs de l’asservissement à un échelon de


consigne de vitesse d’amplitude ω0 ( ωic(t) = ω0.u(t)) ?

d) La correction proportionnelle satisfait elle le cahier des charges en terme de stabilité et précision ?

15
Concours National Commun Session :2011

On remplace par la suite le correcteur précédent par un correcteur proportionnel intégral (P.I.), on prendra donc
K (1 + Ti p)
C1 (p) = c .
Ti p
 Question 33 :
a) Pour Kc = 1, rappeler l’effet du correcteur P.I. sur la précision et la stabilité du système.

b) On choisit Kc = 4 et Ti = 20s , justifier ce choix.

c) Que devient la fonction de transfert en boucle ouverte HBO2(p) du système, indiquer son ordre, son
gain et sa classe.

e) Quelle est après correction du système, l’erreur statique εs de l’asservissement à un échelon de


consigne de vitesse d’amplitude ω0 ( ωic(t) = ω0.u(t)) ?

d) Sur la figure 16 du document réponse DR5 tracer les diagrammes asymptotiques de Bode de
gain et de phase de la fonction de transfert en boucle ouverte HBO2(p) du système, puis tracer
l’allure de la courbe réelle de gain et indiquer sur ce document la marge de phase MP2 du
système.

La figure 17 du document réponse DR5 représente la réponse en boucle fermée à un échelon unitaire de vitesse
angulaire consigne ωic = 1rad/s, de l’asservissement ( corrigé par le correcteur proportionnel intégral précédent) .
 Question 34 :
a) Le système corrigé satisfait il toutes les exigences du cahier des charges ? (Justifier)

b) Déterminer le temps de réponse à 5%, et indiquer le sur le document réponse.

c) A quel système peut on identifier la fonction de transfert en boucle fermée de l’asservissement,


calculer ses constantes caractéristiques. (on pourra notamment utiliser la figure f ci-dessous).

100

90

80
relatif ( en pourcentage)

eme
Premier dépassement

70 Système de 2 ordre
60
Figure f
50

40

30

20

10

0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
coefficient d'amortissement z

Fin De L’énoncé.
16
Concours National Commun Session :2011

DOCUMENT TECHNIQUE DT1

Pupitre utilisateur Partie commande

Figure 1
Vérin de suspension (12)

Ecran de contrôle

Boitier électronique

Roue (Ri)

Batteries
Télémètre Laser
Châssis (1)

Motoréducteur (2)

PONT ARRIERE (châssis (1) non représenté)


Ri

Figure 2

(Ri) : Roue ; (7) : Renvoi de braquage ;


(2) : Motoréducteur ; (8) : Codeur absolu de braquage ;
(3) : arbre de roue ; (9) : Codeur incrémental de rotation de roue ;
(4) : Vérin électrique de direction ; (10) : Triangle de suspension inférieur ;
(5) : Equerre de direction ; (11) : Triangle de suspension supérieur ;
(6) : Barre de direction ; (12) : Vérin de suspension oléopneumatique ;

17
Concours National Commun Session :2011

DOCUMENT TECHNIQUE DT2

PONT ARRIERE représenté par deux vues


(Châssis (1) non représenté)

12

11

10 2

Ri
6
5

12 7

11

Figure 3

18
Concours National Commun Session :2011

DOCUMENT TECHNIQUE DT3

 
z Vue suivant x
 
z z
 (Cy2)
z
(Cy2)
a (P1)
(Cy1)
r2
(P1) 
r1 y

O π/6 π/6
(P2) (P3)
(P2) 
y
 
x L x
(Cy1) Figure 4
(P3)

z

(Cy1)

Figure 5
e1 O
r1 
y
 L
x


 Vue suivant x
 z
zi
  
zi z z

Figure 6
L a 
(Pi) yi

yi
Gi
θi 
Gi y
θi a

x (Pi)
O r1 
y
  O
y
x 
x

19
Concours National Commun Session :2011

DOCUMENT TECHNIQUE DT4



z0


C1 x1
K0

y1

O0 Sol (0)


 y1 
y0 u2

 x1
v2
α2
 (R2 )
u1

 A2
x1
v1
α1 B1  
v 3 (R3 ) x1

u3
(R1 ) A1
C1 α3
  A3
y1 R (1) v4
D1 
α4 u4
A4

(R4 )
Trajectoire du point
C1 dans le repère R0

ψ 
x0
 K0
z0

 
z0 Figure 7
ji
Roue (Ri ) 
ii
l’indice i = 1 , 2 , 3 , 4
φi 
Ai vi Sol (0)
r

 Ii
ui

20
Concours National Commun Session :2011

DOCUMENT TECHNIQUE DT5

  J
z1 z12 (12b)

J
(12b) (12a)

z1
(11)
K
Figure 8 C

y1

F
(12a)
(1) (2)
(11) (10) B

D K
E

 C
x1
(2)
M 
y1

(11)
 N (10)
x1  B 
y1 x1

  
z12  z10 z1
z12 
y 12
J (12b)  
z1
β y 10
 (2) α 
y 12  y1
(12a) x1
 
(1) K β y 10 y 10
(11) Figure 9
C
D
 
z10 y1
O2 
y 10
(10)
α
B 
y1 (0)
 A
x1
I

21
Concours National Commun Session :2011

DOCUMENT TECHNIQUE DT6

Arbre de roue (AR) Réducteur épicycloïdal

Moteur électrique

Frein électromagnétique

Réducteur cyclo

Manchon Codeur incrémental


Entretoise

Figure 10 : Architecture du motoréducteur (2)

Porte satellites (PS)

Satellite (St)

Couronne dentée (C)

Planétaire (Am)

Figure 11 : Architecture du réducteur épicycloïdal

REDUCTEUR REDUCTEUR
CYCLO EPICYCLOÏDAL Satellite (St)

Arbre moteur (Am)

ωR
Moteur
électrique
ωPS ωm
Arbre de sortie (AR)
(Arbre de roue)
Corps (C)

Porte satellite (PS)

Couronne dentée fixe (C)

Figure 12 : Schéma cinématique simplifié du motoréducteur (2)

22
Concours National Commun Session :2011

DOCUMENT REPONSE DR1

Déplacer une
Stocker l’énergie ……………
charge ou un électrique
utilisateur …………….

Définir la position
du Robdrive dans ……………
l’espace ……………

………………… Partie
………………… commande
…………………

Adapter le Robdrive à …………………


la charge et amortir …………………
les oscillations

Mettre en …………………………………………
Codeurs
mouvement le ………………………………………… incrémentaux
Robdrive

Fournir et adapter
l’énergie mécanique
……………

Transformer l’énergie
mécanique de rotation ……………
en translation du ……………
Robdrive

Imposer la trajectoire ……………


Diriger le Robdrive au Robdrive
….…………

………………………… Capteurs
…………………………. inductifs

………………………… Codeurs
………………………… absolus

………………………… Vérins
………………………… électriques

………...........................
...................................... Equerres (5)
et barres (6)
......................................
......................................

……………………
……………………
Détecter un éventuel ……………
obstacle
…………………… ……………

Freiner le Robdrive ……………


……………

23
Concours National Commun Session :2011

…………………. DOCUMENT REPONSE DR2


…………………….
………………….
(W)

………………….
Gérer le
fonctionnement
……………………………
Infs i3 , i4 A1 ……………………………

………………….
Energie Consignes de vitesses
oléopneumatique roues
…………………. Supporter le poids Robdrive dirigé
de la charge et
amortir les
oscillations A2 Charge supportée (W)
et oscillations Infs i3
amorties …………………… ………………….
………………….
……………………
………………….
……………………
A3 Robdrive en
(W)
mouvement
4 Motoréducteurs ……………………
+ 4 Roues ……………………
Excitations dues au …………………… Infs i4
profil de la route A4
……………………
…………………....

ROBDRIVE Déplacer une charge ou un utilisateur A0


24
Concours National Commun Session :2011

DOCUMENT REPONSE DR3

Echelle des vitesses : 1mm → 1mm/s


Justification des tracés :
 Question 17 :
a) ………………………………………………………………………………………………………..
b) ……………………………………………………………………………………………………......
……………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………..
 Question 18 :
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………….
 Question 19:
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………… V(A 5 ∈ 4b / 4a) =
.................

 C5
V(D7 ∈ 7 / 1)
D7 (5)

y4
(6)
(7) B5
Roue A5
E1

Figure 13

(4b)

y1
(4a)

(1)
 O1
x1

z1
25
Concours National Commun Session :2011

DOCUMENT REPONSE DR4

200

180

160
Courant i(t) (Ampère)

140

120
Figure 14
100

80

60

40

20

0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6
Temps (sec)

40

30

20

10

0
Gain (dB)

-10

-20

-30

-40
Figure 15

-50

-60 -2 -1 0 1 2 3
10 10 10 10 10 10
Pulsation (rad/sec)
0

-45
Phase (deg)

-90

-135

-180

-2 -1 0 1 2 3
10 10 10 10 10 10
Pulsation (rad/sec)

26
Concours National Commun Session :2011

DOCUMENT REPONSE DR5

80

60

40
Gain (dB)

20

100
0

50
Gain (dB)

-20

-400

-3 -2 -1 0 1 2 3
10 10 10 10 10 10 10
-50 Pulsation (rad/sec)
0

-45
Phase (deg)

-90

-135

-180
-3 -2 -1 0 1 2 3
10 10 10 10 10 10 10
Pulsation (rad/sec)
Figure 16

1.4 1.23 rad/s

1.2

1
ωi(t) (rad/s)

0.8
Figure 17
0.94 rad/s
0.6

0.4

0.2

0
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3
Temps (sec)

27

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