Methodologie Du Travail Scolaire
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Méthodologie du travail scolaire 1/9
La circulaire définissant le dispositif « Plus de maîtres que de classes » précise que l’objectif est « de conduire
chaque élève à la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture » Il s’agit de
« prévenir la difficulté scolaire, tout au long de la scolarité primaire, et d'y remédier si elle n'a pu être évitée ».
L’action est « centrée sur l'acquisition des instruments fondamentaux de la connaissance (expression orale et
écrite, mathématiques) et de la méthodologie du travail scolaire ». 1 Cette préoccupation méthodologique n’est
pas nouvelle. D’où des références pour certaines anciennes dans ce document.
Petit retour en arrière sur les textes ministériels et leur continuité... méthodologique
Une circulaire avait rendu les études dirigées obligatoires à l’école élémentaire à partir de janvier 1995, à raison
d’une demi-heure par jour. Elle spécifiait que « les élèves n'ont pas de devoirs écrits en dehors du temps
scolaire. À la sortie de l'école, le travail donné par les maîtres aux élèves se limite à un travail oral ou des
leçons à apprendre. »2 Cette préconisation reste en vigueur.
Par la suite, les programmes de 2002 ont maintenu les études dirigées, mais sans horaire spécifique : « la
suppression d'un horaire spécifique accordé aux études dirigées ne signifie pas la disparition de celles-ci, mais
une autonomie supplémentaire laissée aux maîtres pour utiliser cette pratique en fonction des besoins
particuliers d'une classe tout au long de l'année ou pendant une période déterminée. »3
En 2007, la circulaire de rentrée précise que les études dirigées « sont à mettre en œuvre dès le CP. La plus-
value qu’elles apportent aux élèves les plus fragiles n’est plus à démontrer. »4 Les études dirigées ont ainsi été
définies : elles « favorisent l'apprentissage du travail personnel. » Elles « constituent un temps privilégié
d'apprentissage du travail autonome. Les maîtres aident les élèves à intégrer diverses méthodes et à les utiliser
à bon escient. » Elles sont progressives : « Progressivement, au cycle 3, on s'attachera également à ce que
l'élève commence à acquérir les méthodes de travail propres au collège ».2
Elles ne figurent plus comme telles dans le programme de 2008. Mais le socle commun donne une place
importante à l’autonomie (compétence 7). Voici les objectifs de fin de scolarité obligatoire : l'autonomie est
« une condition de la réussite scolaire, d'une bonne orientation et de l'adaptation aux évolutions de sa vie
personnelle, professionnelle et sociale. Il est également essentiel que l'école développe la capacité des élèves à
apprendre tout au long de la vie. »
Les principales capacités attendues d'un élève autonome sont ainsi définies:
« - s'appuyer sur des méthodes de travail (organiser son temps et planifier son travail, prendre des notes,
consulter spontanément un dictionnaire, une encyclopédie, ou tout autre outil nécessaire, se concentrer,
mémoriser, élaborer un dossier, exposer) ;
- savoir respecter des consignes ;
- être capable de raisonner avec logique et rigueur et donc savoir :
- identifier un problème et mettre au point une démarche de résolution ;
- rechercher l'information utile, l'analyser, la trier, la hiérarchiser, l'organiser, la synthétiser ;
- mettre en relation les acquis des différentes disciplines et les mobiliser dans des situations variées ;
- identifier, expliquer, rectifier une erreur ;
- développer sa persévérance.
- distinguer ce dont on est sûr de ce qu'il faut prouver ;
- mettre à l'essai plusieurs pistes de solution ;
5
- savoir s'autoévaluer ».
Les apprentissages méthodologiques que l’école met en place dès le CP sont essentiels pour la réussite des
élèves. Comment s’organiser pour les mettre en œuvre à l’école ?
1
Circulaire n° 2012-201 du 18 décembre 2012, BO n° 3 du 15 janvier 2013.
2
« Organisation des études dirigées à l'école élémentaire », circulaire n° 94-226 du 6 septembre 1994, BO n° 33 du 15
septembre 1994. Les études dirigées sont encadrées par des enseignants, les études surveillées sont organisées hors temps
scolaire par les services municipaux, surveillées par des animateurs ou des enseignants employés par la mairie.
3
Programme d’enseignement de l’école primaire, arrêté du 22 janvier 2002, BO hors série n°1 du 14 février 2002.
4
« Préparation de la rentrée 2007 », circulaire n° 2007-011 du 9 janvier 2007, publiée dans le BO n° 3 du 18 janvier 2007.
5
Décret n° 2006-830 du 11 juillet 2006 relatif au socle commun de connaissances et de compétences et modifiant le code de
l'éducation, BO n° 29 du 20 juillet 2006.
Pour organiser l’apprentissage des méthodes de travail personnel, je propose trois grandes rubriques, déclinées
en domaines structurés.
Pour chacun de ces domaines, vous trouverez une liste d’apprentissages qui peuvent être conduits.
Puis suivront des suggestions concernant les outils du maître et les traces écrites de ces apprentissages
méthodologiques.
I- APPRENTISSAGES MÉTHODOLOGIQUES
dans la classe :
- prendre soin de son matériel, le réparer, éliminer ce qui n’a pas sa place, ce qui est cassé ; prévoir de
remplacer le matériel défectueux ou perdu ;
- se référer à la liste du matériel : cocher régulièrement sa liste ;
- organiser son cartable ;
- organiser et ranger sa case ;
- prévoir à l’école ce qu’il faut emporter à la maison ;
- choisir, prévoir le matériel nécessaire pour une tâche donnée en classe (en géométrie par exemple) ou
en sortie (au musée par exemple pour prendre des notes, faire un dessin, etc.) ;
- se repérer parmi les cahiers, les classeurs ; se repérer parmi la liste constituée portant le nom précis
des cahiers et classeurs ; etc.
6
Ces propositions nécessitent des adaptations, étant donné les conditions de vie de certaines familles (une pièce pour toute l a
famille par exemple).
7
Pour de nombreuses activités sur les consignes, voir notamment : Consignes pour réussir, cycle 3 et sixième, Jacques de
Vardo, CDDP de l'Oise, 1996.
8
Pour l’analyse des verbes et autres termes ambigus utilisés dans les consignes, voir Aider les élèves à apprendre, Gérard de
Vecchi, Hachette éducation, 2004 (première édition : 1992), p.73-74.
9
Pour une analyse des types de consignes (simples/complexes, ouvertes/fermées, implicites/explicites, etc.), voir Travailler
avec méthode : l’aide méthodologique, Chantal Mettoudi, Alain Yaïche, Hachette éducation, 2003 (première édition : 1996),
p.32-33). Un ouvrage très utile également : Comprendre les énoncés et les consignes, Jean-Michel Zakhartchouk, Cahiers
pédagogiques-CRDP de l’académie d’Amiens, 1999 (rééd.. De Jean-Michel Zakhartchouk, voir aussi : Les consignes au coeur de
la classe : geste pédagogique et geste didactique (Repères, INRP, n° 22, 2000), Quelques pistes pour « enseigner » la lecture
des consignes (La Revue des hautes écoles pédagogiques et institutions assimilées de Suisse romande et du Tessin, n° 1,
2004) ou encore en 2009 : http://18b-gouttedor.scola.ac-paris.fr/IMG/doc/JMZ_1-Goutte_d_Or_5_nov_09.doc
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se repérer parmi les domaines de connaissances, parmi les connaissances et compétences et parmi les
tâches :
- différencier les champs disciplinaires, les disciplines, les domaines d’enseignement ;
- repérer les apprentissages « transversaux » (la lecture par exemple) ;
- repérer systématiquement le lien entre la consigne et les objectifs de la tâche donnée ;
- sur quelles connaissances ou compétences les tâches données s’appuient-elles ?
- revenir ensemble sur des activités effectuées ; analyser des exercices : que permettent-ils
d’apprendre ?
- se repérer dans le programme des apprentissages méthodologiques ;
- distinguer « savoir » et « savoir faire » ;
- se souvenir de tout ce qu’on a fait dans la journée ; participer à la rédaction du cahier-journal de
l’enseignant11 ; prendre conscience de ce qu’on a fait : dans quels domaines de connaissance a-t-on
travaillé ? Prendre conscience de ce qu’on a appris, de ce qu’on a appris à faire ;
- apprendre à faire le point par rapport au programme de la classe donné sous forme de compétences ; etc.
10
Voir « Gérer son classeur, cela s’apprend » : http://18b-gouttedor.scola.ac-paris.fr/spip.php?article2505
11
Comme le préconisaient les programmes antérieurs du cycle 2 dans le domaine du repérage dans le temps : « présentation
quotidienne des activités de la journée et bilan du travail effectué (par exemple, en faisant participer les élèves à la rédaction
du cahier-journal) ».
12
A ce sujet, signalons un ouvrage essentiel : L’erreur, un outil pour enseigner, Jean-Pierre Astolfi, ESF éditeur, 2006.
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- Varier la présentation de ce qu’il faut retenir : dans la présentation, on utilisera aussi bien l’oral que l’écrit :
on a ainsi intérêt à présenter les mots sous la forme « audiovisuelle », pour permettre à l’élève de connaître à
la fois la prononciation et l’orthographe.
- Éventuellement recourir à des jeux de mémoire auditive, visuelle, olfactive, tactile qui entraînent la
mémoire, à la manière d’un entraînement sportif (comme le jeu du Memory dont on peut fabriquer une version
originale).
13
Si le travail à la maison exclut les devoirs écrits, il n’exclut pas que l’apprentissage des leçons recoure à l’écrit.
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- Commencer par faire apprendre des leçons en classe : « commencer par apprendre en classe permet de
prendre la mesure de l’effort qu’on peut légitimement leur demander. Mettre l’élève en situation de succès,
c’est lui donner confiance en sa mémoire et plaisir à apprendre »14.
- Organiser des traces impeccables pour favoriser une mémorisation facile. Rien de plus pénible pour un
élève que de devoir mémoriser un texte mal écrit, avec des mots mal orthographiés, ou avec des erreurs
corrigées en rouge par l’enseignant.
Ce qui est à mémoriser doit être objet d’un grand soin, par l’élève et par le maître pour ce qui est de la lisibilité,
mais aussi du vocabulaire utilisé, de la correction de la langue, qui doit être concise et claire.
Il est également important que les leçons soient nettement distinguées des exercices, rassemblées dans des
documents aisément consultables (notamment grâce à un sommaire).
- Distinguer ce qu’il faut savoir « par cœur » avec les élèves ; justifier la récitation.
- Varier ce qui est à restituer par cœur : pas seulement des poésies, mais aussi un récit, un schéma, un
tableau, une règle…
- Envisager les contextes où les connaissances à retenir seront utiles et devront être rappelées. Entraîner les
élèves à décontextualiser ces connaissances. Envisager comment retrouver ces connaissances.
- Montrer le sens et l’intérêt de ce qui est à retenir, de sorte que les élèves sauront répondre non seulement
à la question « quoi retenir ? », mais aussi « pourquoi ? », « pour quoi ? »… : motiver l’apprentissage pour le
rendre plus motivant.
14
Cécile Delannoy, Une mémoire pour apprendre, Hachette éducation-CNDP, 1994.
15
Idem.
16
Voir Mémoriser au cycle 3, Nathan, 1995, p.37.
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« Faire acquérir aux élèves les méthodes de travail propres au collège », telles que « organiser les étapes de
son travail », était l’un des objectifs des études dirigées.
« Au cycle 3, et particulièrement au CM2, elles peuvent être consacrées périodiquement à un travail de plus
grande ampleur. »17
Une partie des entraînements se déroule, conduite par l’enseignant, en particulier dans les séances de
recherche et de réflexion concernant les « apprentissages méthodologiques ».
Un second aspect, souvent négligé, permet aux élèves de s’entraîner à effectuer un travail personnel.
Dans ce cas, les élèves travaillent en autonomie, tandis que l’enseignant intervient en aide individualisée
auprès de certains élèves.
Quel est le contenu des activités données ? Toutes les disciplines peuvent être concernées (et pas seulement
les mathématiques et le français), tous les types d’exercices peuvent être donnés, à condition qu’il s’agis se
d’activités d’entraînement, de réinvestissement en temps plus ou moins différé, à condition qu’il ne s’agisse pas
d’exercices fondés sur la découverte d’une notion (demandant une vigilance immédiate de l’enseignant) ou
d’évaluation.
Tous les élèves n’ont pas nécessairement le même travail, ni la même quantité de travail. Ils ont un travail
qu’ils sont capables de faire seuls.
L’élève a une palette de tâches à faire. Il n’a pas un exercice, puis lorsqu’il a fini il reçoit un second, etc. Il a à
gérer seul un ensemble de tâches, simples et courtes, au début du cycle, mais qui peuvent être plus amples à
la fin du cycle 3.
Pour ce travail personnel, il est important que l’élève ait un plan de travail, pour une séance, pour deux, pour la
semaine. Il s’exerce à s’organiser : cocher ce qui est fait, choisir de commencer par le plus long/le plus court, le
plus facile/le plus difficile. Les classes qui fonctionnent par plan de travail ou contrat n’ont pas de difficulté à
entrer dans cette démarche.
S’il a une difficulté qu’il ne parvient pas à résoudre seul, l’élève apprend à ne pas solliciter sur-le-champ
l’enseignant, il apprend à regrouper ses questions.
Pendant le travail personnel, il est important que des conditions de silence et de concentration soient réunies.
Un exemple de tâches à effectuer pour un élève de CM2 pendant 30 minutes en travail personnel :
- suite à des séances d’apprentissage sur les zones denses et vides de population, comparer la densité de
population de deux pays en fonction de leur superficie et de leur population ;
- avec un baladeur, reconnaître les deux extraits de musique qui ont été écoutées à plusieurs reprises le
trimestre dernier ;
- compléter des divisions à trous.
17
« Organisation des études dirigées à l'école élémentaire », circulaire n° 94-226 du 6 septembre 1994, BO n° 33 du 15
septembre 1994.
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Un des écueils de ces pratiques est de détacher certains apprentissages méthodologiques des contenus, sans
réinvestissements dans les différents domaines disciplinaires.
En ce qui concerne les travaux disciplinaires de réinvestissement, menés individuellement par les élèves dans l e
cadre des séances de travail personnel, ils peuvent prendre place dans les documents habituels : par exemple,
s’il s’agit d’un travail en géographie, il sera effectué dans le classeur de géographie. Pourquoi seraient-ils
séparés du travail habituel, en introduisant un cloisonnement qui nuirait à la progression des apprentissages ?
Cependant, les apprentissages méthodologiques laissent nécessairement des traces sous forme de synthèses,
de fiches méthodologiques. Pourquoi ? C’est par l’élaboration d’une trace écrite que se structurent aussi bien les
connaissances que les capacités ou savoir-faire ; c’est en se référant à une trace écrite que la mémorisation est
favorisée. Ces traces gagnent à être séparées des exercices eux-mêmes, afin qu’elles soient « capitalisées », en
tant que références.
Ces séances donnent lieu également à des exercices pour s’entraîner (sur les consignes, sur l’utilisation de
l’emploi du temps…).
Comment organiser ces différents écrits ? Diverses solutions ont chacune leur cohérence, leurs avantages, mais
aussi leurs inconvénients.
Toutes les traces relatives aux apprentissages méthodologiques peuvent être réunies dans le même document
(cahier ou classeur) qui demandera l’élaboration d’un sommaire, afin de favoriser la consultation. Il importera
de distinguer une partie « je retiens » et une partie « je m’exerce ».
Certaines synthèses peuvent être dans la rubrique disciplinaire : par exemple, dans la rubrique histoire dans le
classeur, sur des feuilles de couleur différente, on trouvera une fiche Comment apprendre une leçon d’histoire ?
Dans la rubrique français, on trouvera une fiche Comment corriger une dictée ?
En tout cas, dans des domaines transversaux, il pourra être utile de constituer un cahier ou une rubrique de
classeur appelé par exemple méthodologie ou apprentissages de méthodes. On pourra y trouver l’emploi du
temps, la liste du matériel, les fiches de gestion de contrat de travail si l’enseignant y recourt, la liste des
cahiers et classeurs, des fiches telles que Comment utiliser mon cahier de textes ? Comment je m’organise à la
maison ? Comment présenter soigneusement un travail ?, etc. La chemise de feuilles volantes, très incommode
pour la consultation, est à déconseiller. L’inconvénient d’un cahier spécifique est que l’on ajoute un cahier de
plus à ceux qu’ont déjà les élèves.
Voici un exemple d’extrait de sommaire de cahier d’élève en cours d’année :
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Ce cahier ou ce classeur devront être impérativement bien tenus, car ils constitueront des outils de référence
privilégiés.
Comme tous les documents qui vont à la maison, ils seront vérifiés par l’enseignant.
Une fiche mobile de signatures des parents pourra être glissée dans la couverture.
On incitera les élèves à commenter ce cahier quand ils le feront signer à leurs parents.
Si l’organisation en cycles est bien développée dans l’école, on gagnera du temps et de la cohérence à
constituer un document de cycle.
Dans ce cas, il vaudra mieux utiliser un classeur ou un porte-vues qui donnent davantage de souplesse : on
peut intercaler des fiches, en refaire certaines, en compléter d’autres.
Le cahier entraîne une rigidité qui n’est pas gênante pour une année. Le carnet est, pour ce domaine, à éviter.
Même remarque si le document de l’élève - prenons l’exemple de l’histoire - le suit sur le cycle : il sera utile de
s’être mis d’accord en conseil de cycle sur l’organisation choisie. Une organisation pratique consiste à séparer la
rubrique d’histoire en 4 ou 5 parties :
- sommaire (ou programme selon que l’on constitue le sommaire au fur et à mesure ou que l’on donne à
l’avance un programme qui devient un sommaire par le numéro des pages que l’on indique) ;
- connaissances et documents ;
- lexique ;
- méthodes : Comment apprendre une leçon d’histoire ?, Comment utiliser la frise chronologique ?, Comment
trouver le siècle correspondant à une date ?, Comment comparer deux documents ?, etc.
- évaluation, si vous placez les exercices d’évaluation dans les rubriques de chaque domaine disciplinaire. Dans
le cas où tous les exercices d’évaluation sont réunis dans le même cahier ou le même classeur, cette rubrique
n’existe pas.
Claire Boniface, IEN – Inspection de la Goutte d’Or (18B) – Tél. : 01 53 09 34 39 – Mél. : [email protected] – Site : http://18b-gouttedor.scola.ac-paris.fr/