A IMPRIMER La Réflexion Stratégique Dans Le Contexte Tunisien
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Résumé
Ce papier présente les résultats empiriques d’une enquête réalisée auprès de 50 entreprises
industrielles tunisiennes. Le premier objectif de ce travail est de créer une typologie de
comportements des entreprises tunisiennes en matière de réflexion stratégique par rapport à
deux facteurs (la formalisation et l’anticipation). Le deuxième objectif consiste à analyser la
relation de certaines variables de contingence (les valeurs des dirigeants, la taille et la
dépendance institutionnelle de l’entreprise) avec l’adoption d’un style de réflexion
stratégique. Il en ressort quatre styles : la planification stratégique, la planification
opérationnelle à court terme, le style adaptatif et le style entrepreneurial. La plupart des
entreprises de notre échantillon adoptent une planification opérationnelle à court terme. Ces
entreprises sont plutôt de grande taille et sont contrôlées par une entreprise mère ou par l’Etat.
Les dirigeants de ces entreprises ont une forte volonté de développement. L’analyse
d’association entre les facteurs contextuels étudiés et le type de réflexion stratégique adopté
par l’entreprise n’a pas donné des résultats catégoriques. Seule la relation se rapportant aux
valeurs des dirigeants semble être sans équivoque. Ainsi, à partir de notre échantillon limité, il
apparaît nettement que, s’il existe une relation entre la réflexion stratégique et les variables
contextuelles, celle-ci est moyennement importante.
Mots clés
Réflexion stratégique - Facteurs de contingence - Entreprises tunisiennes
1. INTRODUCTION
Au cours des années soixante, de multiples facteurs ont contribué au développement de la
planification d’entreprises et d’une réflexion stratégique à long terme. Parmi ces facteurs,
nous pouvons citer l’accélération du changement technique, économique et plus
généralement de l’environnement concurrentiel de l’entreprise. Après 1973, la planification
d’entreprise n’a pas échappé à la vague de critiques et de scepticisme qui a frappé tout effort
d’anticipation et de prévision. Dans un monde où on commence à se rendre compte que
l’environnement est loin d’être stable ou prévisible, les anticipations trop volontaristes sont
souvent illusoires et parfois dangereuses. Bien vite, il est apparu que les incertitudes de
l’environnement renforçaient la nécessité de la planification d’entreprises rebaptisée alors
« planification stratégique ». L’entreprise doit alors adapter sa stratégie et faire preuve de
flexibilité. Un effort accru de prospective et d’anticipation s’impose pour agir dans un sens
qui lui préserve le maximum de souplesse.
Dans un tel univers de plus en plus turbulent, la notion même de planification, en tant
qu’objectif fixé a priori, devient inadaptée car ce n’est pas l’objectif qui compte le plus –
même s’i l est indispensable – c’est la capacité à réagir et à s’adapter aux modifications de
l’environnement qui est déterminante : c’est la réactivité dont parlent Archier et Serieyx
(1984). Ansoff (1978) considère quant à lui que l’on est passé de la planification au
management stratégique. Un débat est alors établi entre les défenseurs de la planification
stratégique et ses tombeurs. Ainsi, selon Mintzberg (1990), la planification stratégique n’est
pas le style le plus efficace dans un environnement turbulent : le style entrepreneurial ouvert
aux stratégies émergentes et l’apprentissage sont plus adaptés à ces contextes. A l’inverse,
Ansoff (1991) soutient que la planification stratégique s’impose en situation de forte
turbulence.
Malgré les critiques dont elles ont été et sont toujours l’objet (Mintzberg, 1994), les méthodes
de planification stratégique sont toujours utilisées dans les grandes entreprises, et ce, quelque
soit leur secteur d’activité ou encore, leur localisation géographique. En effet, de nombreuses
études montrent que les entreprises élaborent toujours leurs stratégies dans le cadre d’un
processus formel. Cette constatation peut être faite aussi bien pour les entreprises anglo-
saxonnes que pour les groupes français (Mazières, 2000). Cette continuité dans l’usage de la
planification semble se justifier par la profonde évolution que le concept a connu, évolution
imposée par les mutations environnementales des entreprises (Mazières, 2001). Dans ce
contexte, la flexibilité seule ne mène nulle part. L’attitude prospective ne consiste plus à
attendre le changement pour réagir ; « elle vise à maîtriser le changement dans le double sens
de la pré-activité (se préparer à un changement attendu) et de la pro-activité (provoquer un
changement souhaité) » (Godet, 1991).
Les travaux empiriques traitant des pratiques de planification et de contrôle dans les pays en
développement sont très peu nombreux, pourtant ces pays sont aussi concernés par les
changements environnementaux au même titre que les pays développés et industrialisés et se
trouvent entraînés par le courant de la mondialisation et du libéralisme qui affecte de plus en
plus leurs économies. L’exemple de la Tunisie est très significatif dans ce sens. Faire le point
sur les pratiques de planification stratégique des entreprises tunisiennes semble donc être
particulièrement opportun dans un contexte économique et social en pleine évolution. Nous
proposons dans ce travail d’étudier les systèmes de planification stratégique utilisés dans les
entreprises tunisiennes. Plus précisément, notre premier objectif est de créer une typologie de
comportements des entreprises tunisiennes en matière de réflexion stratégique. Notre
deuxième objectif consiste à analyser l’influence de certaines variables de contingence sur
l’adoption d’un style de réflexion stratégique dans un échantillon d’entreprises tunisiennes.
L’anticipation est une autre caractéristique, reconnue comme essentielle par la littérature pour
décrire les systèmes de planification formels. Ainsi, Ackoff (1970), l’un des principaux
architectes de ces systèmes, considère que « la planification se fait avant l’action, c’est une
prise de décision par anticipation (…). La planification est un processus qui vise à produire un
ou plusieurs états futurs désirés et qui ne se produiraient pas si rien n’était fait ». On retrouve
ici la réflexion prospective préalable à l’action où l’avenir n’est pas seulement subi mais aussi
voulu (Godet, 1991). Le degré d’anticipation permet aussi de différencier deux types de
processus informels : le management adaptatif ou incrémental (ou « adaptative » selon
Mintzberg, 1973) et le management visionnaire ( ou « entrepreneurial » selon Mintzberg,
1973). Les dirigeants possèdent une certaine vision du futur. Hamel et Prahalad (1989),
l’appellent le « strategic intent ». Selon ces auteurs, le « strategic intent » ne se soucie pas de
formalisation (plans quinquennaux glissants ou autres). Certains auteurs ont utilisé l’horizon
temporel pour bâtir leur typologie des systèmes de planification. C’est le cas de Rhine (1986)
qui parle de cinq types de planification : la prévision à court terme, la budgétisation, la
planification à un an, la planification à long terme (1 à 5 ans) et la planification stratégique (5
à 15 ans). Rhine souligne, en outre, que le système de planification formelle n’est qu’une
composante de la stratégie et que la réflexion stratégique (« strategic thinking ») ne dépend
pas du processus de planification formelle pour se développer. En d’autres termes, la
formalisation et l’anticipation se présentent comme des caractéristiques indépendantes du
processus de réflexion stratégique.
Ces 4 types de réflexion stratégique sont proches des typologies élaborées par Bracker et
Pearson (1986) et par Mintzberg (1973). Bracker et Pearson (1986), étudiant le cas des PME,
ont mis en évidence quatre « niveaux de sophistication » de la planification stratégique:
– le plan non structuré (« unstrutured planning »), ou inexistence totale de plan;
– le plan intuitif (« intuitive plans »);
– le plan opérationnel structuré (« structured oprational plans »);
– le plan stratégique structuré (« structured strategic plans »).
La dénomination des types de planification stratégique retenus dans notre recherche a été
largement inspirée de ces travaux.
Mintzberg conclut qu’une combinaison de ces conditions est nécessaire pour se prononcer sur
l’opportunité de l’adoption de la planification stratégique par l’entreprise. D’après l’auteur,
certaines conditions sont essentielles alors que d’autres le sont moins mais facilitent cette
adoption.
D’autres recherches suggèrent une dimension complémentaire. Cette dimension tourne autour
des valeurs des dirigeants responsables de la mise en œuvre de la planification stratégique.
Pour Hambrick et Mason (1984), la vision que le dirigeant a du développement de son
entreprise est le fruit des connaissances, expériences et valeurs du dirigeant. Elle constitue le
cadre de réflexion pouvant servir aux objectifs, stratégies et actions. Ainsi des dirigeants
dynamiques, agressifs ou compétents seront innovateurs, développeront des stratégies
proactives et risquées (Mintzberg, 1973 ; Miles et Snow, 1978). De son côté, Bamberger
(1979), insiste sur le système de valeurs des dirigeants comme une variable contingente du
comportement planificateur dans l’entreprise. Selon Bracker et Pearson (1986), ce
comportement dépend de ce qu’ils appellent la logique de l’entrepreneur (opportuniste ou
artisan). Pour Carland et al. (1984) l’entrepreneur opportuniste est « un individu qui crée et
gère une entreprise avec une finalité de profit et de croissance. L’entrepreneur se caractérise
principalement par un comportement innovateur et utilise les méthodes de management
stratégique ».
Contrainte
Environnement externe
Nature de Taille de la
l’activité Planification stratégique firme
Dans cette étude seules 3 relations seront étudiées (en gras sur la figure 1) : relations de la
planification stratégique avec les valeurs des dirigeants, avec la taille de l’entreprise et avec la
contrainte externe. Par rapport à ces trois relations nous avançons les hypothèses de
recherche suivantes :
3. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
3.1. L’ENQUETE
L’enquête sur le terrain a porté sur 50 entreprises industrielles tunisiennes appartenant à des
secteurs d’activité différents (voir tableau 1). Elles emploient au moins 100 salariés et
procèdent à des pratiques de planification. A l’intérieur de chacune de ces entreprises, le
contrôleur de gestion ou, à défaut, toute personne proche du domaine de la planification
capable de répondre à nos questionnements, est interrogée. Au total 50 responsables ont été
interviewés à l’aide d’un questionnaire à questions fermées administré en face-à-face.
Total 50
Effectif de l’entreprise Nombre d’entreprises
100-200 26
+ de 200 24
Total 50
Dépendance institutionnelle Nombre d’entreprises
Dépendantes :
-filiale d’un groupe privé 30
-Etat 5
Indépendantes 15
Total 50
Pour chacun de ces items, les responsables de la planification répondent sur une échelle de
Likert à 5 points, à libellé unique, allant de «ne correspond pas du tout» à «correspond
exactement ». Des tests de fiabilité (alpha de Cronbach) et de validité (analyse factorielle ) ont
été appliqués sur les deux construits de la réflexion stratégique. Afin d’obtenir des échelles de
mesure présentant un niveau de cohérence interne satisfaisant et obtenir une structure
factorielle des construits facilement interprétable, les items ANT4 et FOR4 ont été supprimés.
La formalisation est finalement composée par 3 items (For1, For2 et For3) avec un alpha de
Cronbach de 0,61 considéré comme satisfaisant pour une étude exploratoire. Ces items
forment un seul facteur qui récupère une part significative de la variance totale (53,5%). De
son côté, l’anticipation est composée par 3 items (Ant1, Ant2 et Ant3) avec un alpha de
Cronbach de 0,63. Les items de l’anticipation forment un seul facteur qui explique 60,3% de
la variance totale, ce qui est largement significatif. D’autre part l’indépendance des deux
dimensions (formalisation et anticipation) est vérifiée. Ces résultats intermédiaires montrent
bien la consistance du modèle que nous avons choisi pour construire les types de réflexion
stratégique.
Carland et al. (1984) retiennent trois variables pour mesurer les valeurs des dirigeants (ou ce
qu’ils appellent la logique de l’entrepreneur) : l’objectif de croissance, l’objectif de rentabilité
et la volonté de se différencier par l’innovation. De leurs côté, Calori et al.(1997), en utilisant
les mesures de Carland et al., obtiennent deux facteurs indépendants : l’ambition (composé
par les deux premières variables : profit et croissance) et la volonté de se différencier par
l’innovation. En ce qui nous concerne, nous retenons la première et la troisième variable c’est
à dire la croissance et l’innovation.
Pour chacun de ces 7 items, les responsables de la planification répondent sur une échelle de
Likert à 5 points, à libellé unique, allant de «ne correspond pas du tout» à « correspond
exactement ». Une analyse factorielle de ces deux variables a fait apparaître un seul facteur
expliquant 65,3% de la variance totale. Nous appellerons ce facteur «la volonté de se
développer». Nous retenons, donc ce facteur pour décrire les valeurs des dirigeants. Par
ailleurs le test de fiabilité appliqué sur ce facteur se révèle très satisfaisant. En effet, nous
enregistrons un alpha de Cronbach de l’ordre de 0,883.
– La taille de l’entreprise
Pour mesurer la taille des entreprises, trois types d’indicateurs ou paramètres sont
généralement utilisés: le capital social, le chiffre d’affaires et le nombre de salariés employés
par l’entreprise. Dans le cadre de la présente étude, nous avons retenu le troisième indicateur
pour des raisons de disponibilité de l’information concernant les effectifs. De ce fait, nous
considérons comme petites les entreprises employant moins de 200 personnes et comme
grandes celles qui emploient plus que 200 personnes. Tenant compte de ces considérations,
nous pouvons dire que l’échantillon contient 26 petites entreprises et 24 grandes.
– La contrainte externe
Cette variable concerne le contrôle imposé aux entreprises par l’Etat ou une société mère.
Nous l’appellerons plutôt l’indépendance institutionnelle. Dans cette recherche, nous
considérons deux situations : la première concerne les entreprises indépendantes et la
deuxième concerne les entreprises filiales d’un groupe ou les entreprises publiques.
Anticipation
7 12
Planification
Adaptative opérationnelle
Faible
à court terme
Faible Forte
Formalisation
5 26
A partir de l’ensemble des scores moyens obtenus sur chaque dimension de la réflexion
stratégique, les 4 groupes émergents ont pu être identifiés :
– Le groupe 1 (N=12 ; 24% des entreprises de l’échantillon) possède les caractéristiques de
la planification stratégique (anticipation forte et formalisation forte).
– le groupe 2 (N=26 ; 52% de l’échantillon) adopte un mode de planification opérationnelle à
court terme ( anticipation faible et formalisation forte).
– Le groupe 3 (N=4 ; 8% de l’échantillon) adopte un mode adaptatif (anticipation faible et
formalisation faible).
– Le groupe 4 (N=7 ; 14% de l’échantillon) correspond aux entreprise ayant adopté un mode
entrepreneurial de réflexion stratégique (anticipation forte et formalisation faible).
Il semble que la majorité des entreprises tunisiennes étudiées procèdent à une planification
formelle et essentiellement à une planification opérationnelle à court terme. Ces entreprises
montrent une volonté d’analyse de leur environnement et de leur avenir qui reste de court
terme. La planification est surtout basée sur le budget annuel qui est devenu un instrument
relativement courant. L’explication que nous pouvons donner à cette situation est que l’intérêt
accordé, par les entreprises tunisiennes, au contrôle de gestion, en général, et à la planification
en particulier, est relativement récent. Les dirigeants de ces entreprises semblent vouloir
maîtriser avant tout le côté opérationnel à court terme de la planification avant de penser à
l’utiliser comme instrument de gestion stratégique à long terme. Cette dernière orientation
semble être provisoirement négligée par ces entreprisesiv.
Afin d’analyser la relation entre le style de réflexion stratégique adopté par l’entreprise et les
facteurs contextuels, nous avons recouru à de différentes méthodes d’analyse.
Un test-t de Student de différence des moyennes (tableau 4), appliqué sur les 4 styles de
réflexion stratégique, nous permet de raffiner l’analyse.
1,5
1,0
REF_STRA:4 DEP_INST:2
Dimension 2
0,5
REF_STRA:2
TAILLE:1 TAILLE:2
0,0
-0,5
-1,5
-2,5 -2,0 -1,5 -1,0 -0,5 0,0 0,5 1,0 1,5
Dimension 1
Une lecture des résultats par type de réflexion stratégique, et en tenant compte des trois
facteurs contextuels étudiés, nous livre les conclusions suivantes :
– Il semble que les entreprises adoptant une planification stratégique sont plutôt des
entreprises indépendantes qui ne sont pas contrôlées de l’extérieur, leur taille est
indifférente. Une forte volonté de développement, par la croissance et l’innovation, anime
les dirigeants de ces entreprises. Ce résultat est inattendu notamment concernant la taille et
le contrôle de l’entreprise de l’extérieur. Une interprétation possible de ce résultat réside
dans la simplicité des mesures que nous avons adoptées pour la taille et le contrôle de
l’entreprise. Il fallait probablement choisir des mesures plus complètes en ajoutant, par
exemple pour la taille, la part du chiffre d’affaires à l’international ou le degré de
diversification.
– Il semble que les entreprises adoptant une planification opérationnelle à court terme sont
plutôt de grande taille et dépendent institutionnellement d’une entreprise mère ou de l’Etat.
Les dirigeants de ces entreprises sont animés d’une forte volonté de développement.
– Il semble que les entreprises au style entrepreneurial sont plutôt de petite taille, sans
dépendance institutionnelle précise. La volonté de développement de leurs dirigeants est
faible
– Il semble que les entreprises ayant un style adaptatif ne se distinguent ni par leur taille ni
par leur dépendance institutionnelle. De plus, la volonté d’innovation et de croissance des
dirigeants reste limitée..
5. CONCLUSION
L’analyse d’association entre les facteurs contextuels étudiés (les valeurs des dirigeants, la
taille de l’entreprise et sa dépendance institutionnelle) et le type de réflexion stratégique
adopté par l’entreprise n’a pas donné des résultats catégoriques. Seule la relation se rapportant
aux valeurs des dirigeants semble être sans équivoque. Ainsi, à partir de notre échantillon
limité, il apparaît nettement que, s’il existe une relation entre la réflexion stratégique et les
variables contextuelles, celle-ci est moyennement importante. La plupart des entreprises de
notre échantillon adoptent une planification opérationnelle à court terme. Ces entreprises sont
plutôt de grande taille et sont contrôlées par une entreprise mère ou par l’Etat. Les dirigeants
de ces entreprises ont une forte volonté de développement. A l’intérieur de ce groupe, toutes
les hypothèses de notre étude sont vérifiées. Toutefois, la taille retreinte de notre échantillon
(50 entreprises) nous incite à rester prudents quant à la généralisation de ces résultats. Il
convient alors d’élargir l’échantillon d’entreprises étudiées en décrivant le processus de
réflexion stratégique dans toute sa complexité. Il est intéressant aussi d’analyser en
profondeur plusieurs cas typiques d’entreprises.
6. BIBLIOGRAPHIE
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76, mai-juin,
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Managemnt Review, n°17, pp. 327-351.
Notes
1 ces items sont empruntés d’un questionnaire sur les pratiques de contrôle de gestion utilisé dans Lassoued K
(2001).
2 ces items sont empruntés d’un questionnaire sur la culture de l’entreprise utilisé dans Lassoued K (2001).
3 Idem.
iv
En référence à une enquête réalisée dans le cadre d’une Thèse de Doctorat, Lassoued K (2001)