Memoire Tout Pret
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THEME :
Présenté par :
Bernard JANATO
Sous la Direction de :
Comptabilité et Audit
Avertissement
L’ESGT n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans
ce mémoire. Ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs.
DEDICACE
REMERCIEMENTS
RESUME
La gestion comptable de l’entité constitue un exercice assez
complexe et à la limite stressant, contraignant et difficile. Elle consomme une grande partie de
la masse salariale d’une entité, parce-que vous devez assurer dans certains cas la formation de
l’employé-comptable. Ce travail a donc pour objectif d’analyser les risques liés à
l’externalisation comptable par les entités clientes du cabinet TG CONSULTING. Pour ce
faire, nous avons opté pour la collecte des données qualitatives et quantitatives. Le traitement
et l’analyse de ces données montrent que les raisons qui poussent les entités à l’externalisation
de la fonction comptable sont : le redressement fiscal, l’amélioration de l’image de l’entité, la
rationalisation des dépenses et l’économie de temps, la réduction des coûts de transaction et
de production, la qualité du travail, l’allègement et la flexibilité des activités de l’entité.
Néanmoins, cette activité délicate d’externalisation contient certains risques à savoir : les
risques liés au contrat, à l’activité, aux parties et à la stratégie.
ABSTRACT
SOMMAIRE
Introduction..........................................................................................................................................1
CHAPITRE 1 : CADRE INSTITUTIONNEL DE LA RECHERCHE.........................................4
Section 1 : Présentation du cabinet TG CONSULTING DE L’ENTREPRISE...........................5
Section 2 : Déroulement du stage....................................................................................................13
CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE........22
Section 1 : Problématique, objectifs et intérêt de l’étude..............................................................23
Section 2 : Les hypothèses et la méthodologie de recherche........................................................48
CHAPITRE III : Les résultats de la recherche, les suggestions à l’endroit du cabinet TG
CONSULTING et à l’endroit des entités........................................................................................53
Section 1 : Présentation et analyse des résultats de la recherche, les suggestions et les
conditions de mise en œuvre............................................................................................................54
Conclusion..........................................................................................................................................62
Références Bibliographiques…………….………………………………………………..… 63
INTRODUCTION
Parmi la panoplie de fonctions, c’est la fonction comptable qui occupe une place importante,
car elle garantit l’efficacité dans la gestion de l’entité. La comptabilité comme étant une
source d’information permet aux dirigeants de prendre des décisions stratégiques afin
d’assurer une bonne gestion de leur organisation.
Au Bénin, plusieurs entités évoluent dans l’informel et d’autres même dans le secteur formel
n’accordent pas d’importance à la tenue de comptabilité.
Compte tenu de l’importance que revêt la comptabilité dans une entité, nous avons choisi de
mener notre mémoire sur le thème « ANALYSE DES RISQUES LIES A
L’EXTERNALISATION COMPTABLE PAR LES ENTITES : CAS DES ENTITES
CLIENTE DU CABINET TG CONSULTING ».
Pour mener à bien ce travail nous avons développé ce thème à travers un plan précis de trois
(03) chapitres à savoir :
Son organisation est basée sur une hiérarchie, qui a priori, explique que les tâches sont
effectuées selon un processus interdépendant et organisé, qui devrait permettre d'atteindre
aisément ses objectifs. L'environnement économique à l’échelle régional, national et
international est en perpétuelle mutation. Ainsi, le cabinet TG CONSULTING à l'instar de
tous les autres cabinets exerçant sur le terrain Béninois, évolue dans un climat économique
caractérisé par une morosité des affaires et le développement du secteur informel. Pour
amoindrir les risques liés à ces maux, le cabinet a mis en place une politique de gestion visant
à adapter ses prestations aux besoins réels des entités, mais surtout en fonction de leur budget.
Par ailleurs, la principale caractéristique de l'environnement socio-politique est la non-
familiarité des entités béninoises avec le rôle des cabinets d'Expertise-Comptable et
l’importance d’une gestion saine de la tenue de comptabilité. Pour surmonter ces problèmes,
le cabinet essaie de s'adapter et de définir un cadre de communication spécifique à son
environnement.
2.1.1. EXPERTISE-COMPTABLE
Au titre des missions d’Expertise-Comptable, les prestations portent sur :
Missions comptables :
En matière comptable, le cabinet fournit les prestations suivantes :
- gestion de la paie ;
- contrats de travail ;
- bulletins de salaire ;
2.1.7. CONSEILS
En matière de conseils, le cabinet offre principalement les services suivants :
- conseils en gestion des ressources humaines ;
- assistance pour le recrutement ;
- conseils en matière économique, financière, fiscale, juridique et sociale ;
Assistance comptable
L’activité d’assistance comptable comprend les missions d’établissement et les missions de
révision des comptes.
Très performante et dynamique dans cette activité, le cabinet joue un rôle crucial en apportant
son expertise aux entités dans la difficile tâche de la mise en conformité de leurs états
financiers au regard des dispositions du SYSCOHADA révisé.
Le Conseil
Le cabinet TG CONSULTING apporte son expertise aux entités dans :
- le suivi des procédures et étapes de l’organisation comptable ;
3.2. La Comptabilité
Au cabinet TG CONSULTING , sa comptabilité est gérée par une Assistante comptable
Sénior qui s’occupe des documents comptables à savoir : les contrats signés avec les clients ,
les recouvrements de créances, la relance des clients par rapport aux recouvrements, aux
documents administratifs et à la transmission des pièces comptables, le classement ,
l’imputation et la saisie des pièces comptables dans le logiciel PERFECTO et SAGE SAARI,
le paiement des prestataires de services, l’établissement des états de salaire du personnel, la
planification des congés du personnel , la mise à jour des livres comptables obligatoires et
enfin l’élaboration des états financiers annuels.
Les Chefs de Missions : ils supervisent, encadrent et font la revue des travaux des Assistants
comptables débutants, confirmés ou Sénior sur la base des programmes de travail qu’ils
établissent préalablement.
Les Assistants comptables débutants ou confirmés ou Sénior : ils appellent les clients via
téléphone mobile de leur visite dans la structure selon leur disponibilité pour la collecte des
L’affectation des dossiers : le cabinet a un portefeuille client qui est réparti entre les
Directeurs de Missions, les Chefs de Missions et les Assistants comptables. Cette répartition
s’effectue lors d’une réunion organisée par le cabinet ;
Les réunions hebdomadaires et mensuelles : elles sont effectuées par la Direction Générale
avec les collaborateurs afin de faire le point sur les travaux en cours ;
Les réunions d’informations techniques : elles sont organisées périodiquement par les
Directeurs de Missions sur les différents thèmes comptables, juridiques et fiscaux pour
permettre une mise à jour des connaissances. Ce sont des formations internes sur le Code
Général des Impôts (CGI), les modalités d’application de la loi de finance d’un exercice, les
normes et règlementations.
La pièce comptable constitue pour l’entité, un moyen de preuve sur le plan fiscal, comptable,
administratif et commercial. De ce fait elle doit comporter des informations capitales telles
que :
- le type (factures normalisées, factures non normalisée, les factures proforma , reçus,
bon de caisse, les décharges etc. ...),
- les modes de règlements (Copie de chèques, preuve de virement, espèces ou autres).
- les pièces comptables sont de natures diverses. On peut avoir :
- les factures fournisseurs ;
- les pièces de caisse ;
- les avis de débit et de crédit ;
- les relevés bancaires ;
- les factures clients ;
- les quittances de règlement ;
- les déclarations fiscales et sociales.
Les informations utiles pour reconnaître une pièce comptable sont répertoriées dans le tableau
ci-après :
De manière générale, les pièces comptables des clients sont envoyées au cabinet par un
coursier ou un porteur contre une décharge. Mais le cabinet se déplace parfois chez certains
clients dans le but de faciliter les travaux comptables et les éclaircissements par rapport à
certaines informations significatives à acquérir chez le client.
Les pièces comptables doivent être traitées en plusieurs étapes depuis leur réception jusqu'à
leur classement. Il s'agit du tri, du collage, de l'imputation, de la saisie et de la validation
générale faite par le Chef de Missions.
Par cette vérification, l'on peut émettre des réserves sur une pièce ou faire mention à son Chef
de Missions.
Les pièces comptables sont regroupées par nature et par ordre chronologique en fonction de
leur date d'arrivée de janvier à décembre et classées par année dans des classeurs appelé
chrono. On distingue au sein du cabinet des classeurs des opérations de :
Achats et caisse ;
- banque ;
- prestations de services ou ventes ;
- opérations diverses ;
- les déclarations fiscales et sociales et les quittances de paiement ;
- les bulletins de paie ou journaux de paie ;
- les immobilisations corporelles ou incorporelles
A chaque pièce est attribué un numéro d'ordre chronologique correspondant. Ce numéro sera
un repère pour ressortir la pièce du chrono de classement en cas d’un contrôle du Chef de
Missions. Les chronos sont renouvelables à chaque exercice et la numérotation reprend à zéro.
La numérotation se fait de façon manuelle sur les pièces comptables et correspondent au
numéro de saisie.
- le nom de l’entité ;
- la codification de ce journal auxiliaire ou numérotation des pièces comptables ;
- le libellé de l’opération ;
- une colonne à gauche séparée de ligne rectangulaire pour écrire les comptes à débiter
et à créditer ;
- une colonne à droite séparée de ligne rectangulaire pour écrire les montants à débiter
et à créditer ;
- la date de l’imputation comptable ;
- la date de saisie comptable dans le logiciel ;
- l’initial de l’assistant comptable ou des Stagiaires.
Nous présenterons dans un premier temps la démarche d’imputation des pièces comptables au
sein du cabinet TG CONSULTING et dans un second temps la démarche de saisie de ces
pièces.
semaine qui suit la date de réception des pièces comptables. Elle est effectuée par les
assistants comptables.
Après cela, suit l’étape de l’édition qui consiste à imprimer les opérations qui ont été saisies
appelés « BROUILLARD ». Une fois la saisie achevée, un récapitulatif (appelé brouillard)
des écritures comptabilisées est édité et permet de vérifier que les imputations ont été
correctement saisies (libellés, numéros de pièces, montants débités et crédités). La vérification
de la concordance du brouillard avec les imputations sur les pièces comptables est appelée
« LE COLLATIONNEMENT ».
Le collationnement intervient après l’édition du brouillard. Il s’agit ici de faire le pointage des
écritures sur le brouillard afin de s’assurer que les imputations faites ont été bien saisies.
L’assistant comptable s’assure que toutes les saisies ont été convenablement effectuées et peut
procéder à des corrections en cas d’incohérence, pour ensuite procéder à l’analyse des
comptes.
A côté de ces opérations quotidiennes, le cabinet produit des états périodiques pour un bon
suivi de la comptabilité au cabinet. Ce sont des états de rapprochement bancaire mensuels et
les états de rapprochement de la caisse mensuels.
Une fois la concordance du compte banque et du compte caisse vérifiée, on passe à l’analyse
de deux comptes : le compte virement interne et le compte personnel.
L’analyse du compte de virement interne consiste à pointer les montants qui sont au débit de
compte avec ceux qui sont au crédit. Si un montant n’a pas sa contrepartie, on imprime le
grand livre du compte pour vérifier si la pièce a été vraiment prise en compte (lors de
l’imputation ou lors de la saisie) ou si les montants ont été bien comptabilisés. Dans le cas
contraire, nous passons l’écriture concernée.
L’analyse du compte Personnels Rémunérations Dues consiste à centraliser des salaires qui
est un document récapitulatif des différentes charges de personnel. Elle se présente sous la
forme d’un journal et précise les mouvements débiteurs ou créditeurs des comptes utilisés.
Elle indique le montant mensuel des appointements et salaires du personnel, des différentes
charges sociales à savoir les prestations du travail, les allocations pour assurances vieillesses
et les accidents de travail ainsi que les impôts sur salaires. Les impôts sur salaire sont
composés de l’Impôt sur Traitement et Salaire (ITS) et du Versement Patronal sur Salaire
(VPS). Ils sont déclarés chaque mois pour les entreprises gérées par les (CIME) et la (DGE),
trimestriel pour les sociétés dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas le seuil de cinquante
millions (50 000 000) fixé par la loi et qui sont gérées par les (CIPE). Les établissements qui
sont soumis à la (TPS) et qui paie un salaire supérieur à soixante (60 000) à leur employé sont
soumis au paiement de l’Impôt sur Traitement et Salaire (ITS).
Nous procédons aussi à la vérification des mouvements et des soldes de quelques comptes,
rapprocher le compte « 70 » au chiffre d’affaires déclaré à l’administration fiscale, comparé le
Ensuite nous procédons à l’édition des balances générales des opérations de chaque mois,
passer les écritures d’inventaires en respectant les règles ci-après :
- comparer les données d’inventaires aux données issues de la balance avant inventaire ;
- réclamer les pièces justificatives complémentaires éventuelles ;
- passer les écritures d’inventaires ;
- éditer la balance d’inventaire
Sur la base du grand livre des comptes et le programme de travaux définis sur les contrôles
préalables récupérés auprès du Directeur de Missions, le responsable du dossier procède à
l'analyse de tous les comptes. Ce programme exécuté sur les contrôles préalables contient
plusieurs questions sur les différents comptes existants. A la fin des contrôles préalables,
l’assistant comptable rédige sa note de synthèse sur le contrôle préalable retraçant les
différentes anomalies et les feuilles de travail auxquelles elles renvoient.
Ensuite, il fait une proposition d'écriture d'opérations diverses (OD) qui après accord du Chef
de Missions seront enregistrées dans le logiciel et ensuite fera l’objet de saisie pour la mise à
jour du fichier (comptes des écritures d'OD) en suivant le même processus que
précédemment.
La saisie sur le logiciel des OD permettra une mise à jour automatique des feuilles de travail.
Une fois ces travaux achevés sous la direction du Chef de Missions, les états financiers sont
générés automatiquement par le logiciel « PERFECTO ET SAGE SAARI », Tous les
enregistrements de l'exercice étant faits, les états périodiques produits et l’analyse périodique
des comptes virement interne et personnel étant fait, le cabinet procède en fin d'exercice à
l'élaboration des états financiers
Une fois les états financiers produits, ils sont relus par deux autres collaborateurs non
intervenues dans le dossier. Lors de cette relecture tous les calculs sont repris attentivement.
Les états financiers sont ensuite transmis par le coursier du cabinet au client contre décharge
sur un bordereau signé par le client et le coursier pour qu'il émette ses observations. Ce n'est
qu'après la prise en compte des observations du client que les états définitifs sont élaborés par
le responsable du dossier sous le contrôle du Chef de Missions.
3. Difficultés rencontrées
Dans le cadre de la rédaction de ce mémoire, nous avions constaté à travers ce stage
professionnel que la théorie accompagne la pratique, sans une formation pratique au cabinet
l’étudiant souhaitant évoluer dans l’Expertise-Comptable ou dans la gestion comptable aura
du mal à être opérationnel sur le marché de l’emploi. L’insuffisance du temps qui nous est
imparti pour la rédaction de ce mémoire et la collecte d’informations nécessaires à la
rédaction de ce mémoire.
La gestion comptable est primordiale pour toute entité qui envisage se positionner sur le
marché national qu’international. Nous invoquerons la problématique tout en abordant le
cadre théorique de la recherche d’une part et la méthodologie de recherche d’autres parts.
Les emplois exerçant dans l’informel sont en majorité dans les entités commerciales. Ils
regroupent dans ce secteur 39,2% de ceux exerçant dans l’informel au Bénin contre 32,2%
pour les Unités de Production Industriel (UPI) et 28,6% pour les Unités de Production
Informelles de type service. Quel que soit le type d’activité mené, les personnes réalisant des
activités dans l’informel au Bénin sont en grande majorité à leur propre compte et sans
employés (79,4) %. Le constat est beaucoup plus prononcé dans les secteurs commerciaux
(85%) et de (83%) mais un peu moins dans l’industrie (69,1%). Vu le constat fait, alors que le
budget de l’état béninois est essentiellement fiscal, nous pouvons dire que le secteur informel
réduit considérablement les ressources financières permettant de couvrir les charges publiques
gage de développement d’une nation.
Après ce constat amer fait, nous pouvons dire que le développement de meilleures méthodes
de gestion des entités est primordial pour une gestion efficace et efficience de l’entité.
Le Bénin à l’instar des pays envoi de développement dispose d’un nombre non négligeable
d’entités jouant un rôle important dans l’évolution des activités économiques et dans
l’accroissement de la richesse économique d’une nation.
Dans une vision d’améliorer le taux de croissance économique, qui est pour toute politique un
concept de référence apparaît chaque année comme un indicateur de réussite ou d’échecs pour
les gouvernants. C’est pour cela que ses entités qui sont créatrices de la valeur ajoutée, un
élément indispensable du (PIB) et du (PNB) doit être méthodiquement et stratégiquement
gérées. Malheureusement le monde concurrentiel auxquelles sont confrontées ces entités
privées fait d’eux des organisations à problèmes de gestion comptable.
C’est pour porter une aide considérable aux entités dans leur gestion que les professionnelles
comptables dotés d’aptitudes de qualités installent leur entité d’Expertise-Comptable pour
accompagner les entités car une mauvaise gestion de la finance des entités peut entrainer les
déséquilibres graves et la diminution considérable des ressources financières de l’état.
Suite à ce constat fait, la question principale qui se dégage la suivante : « Quels sont les
risques liés à l’externalisation comptable par les entités ? »
Question Spécifique N°1 : Qu’est ce qui est à la base de retard dans la livraison de
l’élaboration des comptes annuels ?
Question Spécifique N° 2 : Qu’est ce qui est la base du retard dans la réception de pièces
comptables du client ?
Question Spécifique N°3 : Qu’est ce qui est la cause parfois de redressement fiscal
important sur certains dossiers.
Dans le cadre de notre étude, nous avons formulé un (01) objectif général et trois (03)
objectifs spécifiques. L’objectif général de notre recherche est d’analyser les risques liés à
l’externalisation comptable par les entités.
Pour aboutir à l’objectif de notre étude nous nous sommes fixés les objectifs spécifiques
suivants :
Objectif spécifique N°1 : Identifier les causes de retard dans la livraison de
l’élaboration des comptes annuels ;
Objectif spécifique N°2 : Enumérer les raisons de retard dans la réception des pièces
comptables du client ;
Objectif spécifique N°3 : Déterminer la cause de redressement fiscal important sur
certains dossiers.
L’objectif de l’organisation comptable est de suivre les activités de l’entité, de prendre des
décisions éclairées et stratégiques, de respecter les obligations légales, fiscales, sociales et de
communiquer avec les parties prenantes. Bien tenir sa comptabilité permet non seulement
d’obtenir une vision claire de la santé financière de l’entité, mais peut également aider à
prévoir et éviter tout problème de tension de trésorerie sur le long terme. La tenue de
comptabilité apparait comme un outil présentant des informations sincères et fiables reflétant
une image fidèle et utile capable d’attirer des investisseurs, les associés, l’Etat et les
institutions financières dans le financement et dans l’octroi de crédit. Il est primordial de
mettre en place une comptabilité qui respecte les normes, règlementations, postulats et
conventions comptables pour une bonne gestion des activités de l’entité.
2010). Concernant ses déterminants la recherche de Tondeur el Villarmois (2003), qui ont
documenté le phénomène, grâce à une approche reposant sur les théories de la contingence,
eux ils ont mis en évidence l’influence de l’environnement (déferlement des ERP, crise de la
fonction comptable, mode des stratégies de recentrage) sur la centralisation croissante de la
fonction comptable. Cette centralisation, ou encore mutualisation, se traduit par deux
phénomènes récents pour la fonction comptable : l’externalisation et les centres de services
partagés. Ils ont alors eu recours (comme Huynh et Tondeur en 2011) à la théorie des coûts de
transaction, théorie traditionnelle de l’externalisation, pour expliquer le recours à l’une ou
l’autre de ces deux formes. Il est légitime d’appréhender l’externalisation de la fonction
comptable à travers une approche « economizing » (Williamson, 1991). Ainsi, l’accord passé
par British Petroleum avec Accenture au début des années quatre-vingt-dix s’inscrivent
clairement dans un objectif de réduction des coûts (O’Connor,2003).
Pour autant la fonction comptable est singulière et ce sont « les spécificités de la fonction
comptables qui déterminent son mode d’organisation » (Tondeur et la Villarmois, 2003, p.41).
Elle a déjà été caractérisée comme une fonction de soutien relativement standardisée peu mise
sous tension (Tondeur et la Villarmois, 2003). Nous souhaiterions mettre l’accent sur une
spécificité qui rend la fonction comptable unique parmi toutes les fonctions au sein d’une
entité : elle présente la particularité de produire des informations permettant aux apporteurs de
fonds de contrôler l’entité. Au-delà du coût et des compétences de la fonction comptable, cet
enjeu informationnel va naturellement peser dans les décisions d’externalisation des
dirigeants.
Selon un sondage Accenture (Duganier, 2005, p.40), plus de la moitié des dirigeants ayant
externalisé une des fonctions comptables et financière considère que cela « améliore la
transparence de l’information et du processus » et « accroît la visibilité des contrôles ». Ceci
nous amène à considérer que l’externalisation peut être interprétée comme un signal de la
qualité des informations comptables.
Selon TORT (2003 : 74), il est important qu’avant toute consultation dans le cadre d’un projet
d’externalisation administrative et comptable, qu’une étude d’opportunité soit réalisée. Cette
étude vise à mesurer l’intérêt qu’a l’entité à confier tout ou partie de sa fonction
administrative et financière à un prestataire. Après la prise de décision en matière
d’externalisation, l’entité devra mettre en place un cahier de charges définissant les principaux
besoins avant le lancement de la consultation auprès de plusieurs prestataires identifiés.
Par ailleurs, Lacity et Hirscheim (1993) défini l’externalisation comme l’achat d’un bien ou
d’un service qui était auparavant réalisé en interne et se caractérise aujourd’hui par un
transfert de personnels et d’équipements vers le prestataire qui devient aussi responsable des
pertes et profits.
Du point de vue des idées de ces auteurs nous pouvons dire qu’une externalisation réussie
implique :
- une réflexion stratégique qui repose sur une analyse approfondie sur le cœur de métier,
les objectifs et décisions stratégiques, les activités créatrices de valeur, les avantages
concurrentiels et les compétences clefs ;
- un contrat de service pluriannuel qui clarifie les rôles et des responsabilités de chaque
partie, les modalités de fixation, de paiement d’honoraires et d’appréciation des
résultats, la confidentialité, le partage des gains de productivité réalisés et les conditions
de réversibilité ;
- un acte de management qui s’appuie sur la communication, le dialogue, le management
du changement et la formation ;
- une capacité d’innovation, de flexibilité et de réactivité, dans une perspective
d’évolution des métiers et des compétences des collaborateurs et de pérennité des deux
partenaires.
Pour résumer ces différentes définitions de ces auteurs, nous pouvons dire que
l’externalisation est un choix stratégique dû aux évolutions importantes de l’environnement
qui consiste à confier une activité à un prestataire où à un fournisseur et impliquant un
engagement stable et équilibré à long terme, une culture partagée et un apport de valeur
ajoutée.
Durant les deux dernières décennies, la pratique des accords interentreprises s'est
considérablement développée. Les contrats d'agrément, de franchise, de concession et de
sous-traitance foisonnent. Les accords interentreprises sont la plupart du temps des contrats
commerciaux de distribution, c'est-à-dire des contrats qui ont pour objet de fixer les relations
entre le fournisseur et le détaillant quant aux ventes à intervenir et quant aux obligations
annexes des deux parties. La durée ne peut être supérieure à dix ans. L'avantage pour le
concédant consiste à disposer d'un réseau de commerçants indépendants qui écoulent ces
produits. L'avantage pour le concessionnaire consiste à pouvoir bénéficier des aides
matérielles, techniques et publicitaires du concédant.
Il semble nécessaire de préciser les différences entre l’externalisation et les termes qui lui
sont fréquemment assimilés.
1.1.2.1 La franchise
La franchise est la forme la plus récente et aussi la plus contraignante des contrats de
distribution dans la mesure où elle implique l'intégration totale du franchisé à un réseau ainsi
que sa soumission absolue aux techniques de vente du franchiseur.
La franchise se définit comme un contrat par lequel une entreprise concède à une autre
entreprise indépendante, en contrepartie d'une redevance, le droit de se présenter sous sa
raison sociale ou sa marque pour vendre des produits ou des services. La franchise
s'accompagne généralement d'une assistance technique du franchiseur et d'une adhésion totale
du franchisé au concept de vente mis en place par le franchiseur.
La technique de la franchise date de 1925 aux USA et est apparue en France sensiblement à
la même époque. Aux USA, c'est le "Général Motors" qui, la première a mis en place un
réseau de franchisés. En France, la "lainière de Roubaix" a développé son réseau de franchisés
à partir de 1929 sous la marque "Pingouin-Stem". Il faut toutefois attendre les années 1970
pour que se développe véritablement la franchise en France.
Quels sont les avantages et les inconvénients de la franchise pour le franchiseur et pour le
franchisé ?
Avantages.
Tout d'abord, le franchisé reste propriétaire de son fonds de commerce et conserve son
indépendance juridique (notons qu'il ne s'agit que d'une indépendance juridique et non
commerciale !). Le franchisé bénéficie également de la notoriété d'une grande marque et du
savoir-faire du franchiseur. Par ailleurs, il peut également bénéficier d'une aide à la création
du commerce, d'une assistance en gestion et du soutien publicitaire et promotionnel du
franchiseur.
Inconvénients.
Sur le plan financier, l'exploitation d'une activité en franchise peut être assez coûteuse. Le
franchisé est tenu à verser un droit d'entrée et une redevance proportionnelle au chiffre
d'affaires. Ces droits d'entrée sont variables en fonction de la notoriété de l'enseigne et de la
rentabilité prévisionnelle du point de vente. Par exemple, le droit d'entrée est de 100 000 F
pour un Quick et de 150 000 F pour un restaurant « Tarte Julie ». Ce droit d'entrée ne doit pas
être confondu avec l'apport financier personnel qui couvre généralement une partie ou la
totalité de l'investissement financier. Cela signifie que le franchisé doit également financer le
commerce initial, procéder à des travaux d'aménagement, acheter les stocks, etc... Le
franchisé est, par ailleurs tenu au respect absolu du concept du franchiseur (politique prix,
politiques promotions, aménagement des locaux, etc.) ainsi qu'à l'obligation souvent exclusive
de s’approvisionner auprès du franchiseur ce qui lui laisse relativement peu de liberté au
On voit donc que malgré l'indépendance juridique du franchisé, la franchise implique une
dépendance commerciale totale du franchisé vis-à-vis du franchiseur.
Avantages.
Côté franchiseur, les avantages sont assez nombreux. Aucun investissement n'est nécessaire et
le franchiseur se trouve « débarrassé » des problèmes relatifs à la gestion des points de vente.
Il peut, par ailleurs contrôler totalement le circuit de distribution et percevoir des redevances
de la part des entreprises faisant partie de son réseau de franchisés.
La franchise est également un excellent moyen pour diffuser une marque sur une large zone
géographique, ce qui permet ainsi une accélération de la notoriété.
Inconvénients.
Des conflits peuvent apparaître avec les franchisés. Par exemple, les franchisés de Copy 2000
ont combattu pendant 5 ans leur franchiseur pour obtenir une diminution des redevances (9 %
du chiffre d'affaires) qu'ils estimaient excessivement élevées (source : capital -- mai 1994).
Le franchiseur est également tenu à des obligations notamment celle de fournir une assistance
technique et une assistance de gestion envers les franchisés ainsi que d'adapter les méthodes
de vente et les produits aux évolutions du marché.
En France, le contrat de franchise est réglementé par la loi Doubin du 31 décembre 1989.
Cette loi impose désormais un document précontractuel comprenant des informations sur le
franchiseur, sur la chaîne de franchise (nombre de franchisés, adresses, ancienneté), sur le
marché, la situation actuelle de ce marché ainsi que ses perspectives d'évolution. Le document
doit également comporter des mentions sur le contenu du concept ainsi que des informations
sur les résultats de la chaîne de franchisés pour les deux derniers exercices comptables.
1.1.2.2. La sous-traitance.
Tout d'abord, la sous-traitance correspond à un choix économique de production qui consiste,
pour un donneur d'ordre à confier totalement ou partiellement à une autre entreprise un certain
nombre d'activités. La sous-traitance s'inscrit donc dans le cadre des politiques d'impartition.
Pour approfondir un peu cette définition, nous pouvons dire que, pour satisfaire la demande
qui s'adresse à elle, une entreprise appelée « donneur d'ordre » peut sous-traiter (« acheter ») à
d'autres entreprises appelées "sous-traitants" soit une partie de la production, soit certaines
étapes de la fabrication. Le sous-traitant doit réaliser le travail conformément au plan et
spécifications précisées par le donneur d'ordre dans un cahier des charges.
La sous-traitance est donc une forme de collaboration un peu particulière et elle présente les
caractéristiques suivantes :
La flexibilité du donneur d'ordre est améliorée par le recours à sous-traitance -- cette dernière
permet d'absorber les variations de la demande. Grâce à la sous-traitance, l'entreprise, tout en
maintenant un potentiel de production fonctionnant toujours en plein-emploi, peut faire face
aux pointes d'activité. Elle pourra ainsi reporter sur ses sous-traitants les coûts financiers et
sociaux de certaines activités.
En bref, le recours à la sous-traitance améliore la flexibilité des donneurs d'ordre mais accroît
la fragilité des sous-traitants.
Cette définition fait apparaître que la concession peut-être un mode de distribution sélectif et
éventuellement exclusif.
La concession sélective.
Dans ce cas, le producteur choisit soigneusement ses distributeurs et limite le nombre de
points de vente où ses produits seront distribués. La sélection s'opère selon des critères de
taille mais aussi et surtout d'accueil, de compétence et de conseils proposés à la clientèle. Côté
producteur, cela aboutit à une diminution des coûts de distribution et permet un contrôle
qualitatif des points de vente. Cependant, la couverture du marché reste limitée. Aucune
exclusivité n'est toutefois imposée aux distributeurs.
La concession exclusive.
Il s'agit d'une concession sélective mais qui s'accompagne d'une clause d'exclusivité. Ici,
l'entreprise ne choisit plus un ensemble de points de vente mais quelques distributeurs ayant
l'exclusivité de la distribution de ses produits sur un secteur géographique déterminé.
L'objectif d'un tel choix stratégique est de permettre la création, le développement, et le
renforcement d'une image de marque. C'est pourquoi la concession exclusive est souvent
réservée à des produits de luxe ou des produits "haut de gamme".
B- L'agrément.
C'est la forme la moins contraignante d'accord interentreprises, car elle ne comporte aucune
exclusivité. L'agrément s'inscrit dans le cadre d'une politique de distribution intensive qui
Nous ne pouvons pas élaborer ce mémoire sans tenir compte des principes comptables
fondamentaux. Les principes comptables fondamentaux structurent la représentation
comptable de l’entité, permet d’analyser les opérations ou les transactions financières avec
des analyses comptables plus approfondies et fondé sur des normes et règlementations en
vigueur dans un état, ce sont des postulats et conventions comptables qui sont couramment
regroupés sous le terme générique de principes comptables.
Les postulats permettent de définir le champ du modèle comptable. Ce sont des principes
acceptés sans démonstration mais cohérents avec les objectifs fixés.
Par contre les conventions comptables sont destinées à guider le préparateur des comptes
dans l’évaluation et la présentation des éléments devant figurer dans les états financiers. Elles
ont un caractère de généralité moins grand que les postulats comptables et peuvent varier d’un
pays ou d’un espace géographique à un autre.
- de l’entité ;
- de la comptabilité d’engagement ou d’exercice ;
- de la spécialisation d’exercice ;
D’une manière générale, lorsque des revenus sont comptabilisés au cours d’un exercice,
toutes les charges ayant concouru à la réalisation de ces revenus doivent être déterminées et
rattachées à ce même exercice.
Ce raisonnement ne peut d’étendre à toutes les charges car certaines ne peuvent être
rattachées à un aucun produit déterminé et constituant des charges « de période » engendrant
réduction d’actif ou augmentation de passif. L’exemple type est constitué par les frais
d’administration générale de l’entité.
Le respect de ce postulat est assuré par le biais de comptes dits de régularisation qui
permettent d’ajuster les produits et les charges dans le temps.
leur forme juridique. Ce principe résulte d’un arbitrage entre un choix juridique et un choix
économique. L’apparence juridique n’est plus un critère absolu et unique d’enregistrement en
comptabilité des opérations. Il impose d’enregistrer et de présenter les opérations de
l’entreprise conformément à leur nature financière sans tenir compte de leur apparence
juridique.
Les (04) quatre applications (au lieu de cinq applications dans l’ancien référentiel comptable)
qui sont les suivantes :
Inscription à l’actif du bilan (comme si l’entité en était propriétaire) des biens détenus avec
clause de « réserve de propriété » ;
Inscription à l’actif du bilan du locataire des biens utilisés dans le cadre d’un contrat de
location-acquisition (côté preneur) et d’une créance de location financement (côté bailleur).
Ces dispositions sont limitées aux contrats de crédit-bail, de location-vente ou tout autre
contrat de location assortie d’une option d’achat dont le preneur est raisonnablement certain
d’exercer ;
Inscription à l’actif des effets remis à l’escompte et non encore échus ou honorés ;
Inscription dans « les charges de personnel » du personnel facturé par d’autres entités.
Dans ces (04) quatre cas, les conséquences comptables de ces solutions sont les suivantes :
Inscription dans les charges et les produits des éléments correspondants : dotations aux
amortissements, charges financières (crédit-bail, location-vente), charges de personnel
(personnel intérimaire).
Contrairement aux dispositions prévues par l’ancien référentiel comptable qui prévoyait
l’inclusion dans le patrimoine du concessionnaire, des biens mis à sa disposition par le
concédant, ce cadre conceptuel exclut de tels biens du patrimoine du concessionnaire car, ils
ne répondent pas à la définition d’un actif (ressource économique actuelle contrôlée par
l’entité).
- les actifs acquis à titre onéreux sont comptabilisés à leur coût d’acquisition ;
- les actifs produits par l’entité sont comptabilisés à leur coût de production ;
- les actifs acquis à titre gratuit sont comptabilisés à leur valeur actuelle.
Les actifs acquis par voie d’échange sont comptabilisés à la valeur actuelle des actifs reçus,
sauf si cette valeur ne peut être estimée de façon fiable. Dans ce cas, les actifs acquis sont
comptabilisés à la valeur actuelle des actifs donnés en échange. Le choix du coût historique se
justifie par le fait que la valeur d’origine constitue une information vérifiable reposant sur une
évidence.
Néanmoins , nous notons une dérogation à la convention du coût historique lorsque les
déformations dues à l’inflation deviennent trop fortes, le Système Comptable OHADA révisé
a prévu le recours à la réévaluation libre qui généralement est sans avantages fiscaux
(l’augmentation des capitaux propres résultant de la réévaluation est considérée par le fisc
comme un « bénéfice » imposable et la réévaluation légale qui est organisée par une loi
interne des Etats parties, et anormalement sous le bénéfice d’avantages fiscaux (neutralité
fiscale ou écart de réévaluation peu ou faiblement imposable ; amortissements fiscaux
calculés sur les montants réévalués .
CONVENTION DE LA PRUDENCE :
La comptabilité doit satisfaire, à la règle de prudence aux obligations de régularité, de
sincérité et de transparence inhérente à la tenue, au contrôle, à la présentation et à la
communication des informations qu’elle a traitées. La prudence est l’appréciation raisonnable
des faits dans des conditions d’incertitude afin d’éviter le risque de transfert, sur l’avenir,
d’incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine ou le résultat de l’entité. Les
actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs et les charges ne doivent pas
être sous-évalués.
Sont significatifs « tous les éléments susceptibles d’influencer le jugement que les
destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et le
résultat de l’entité ».
Cette définition de l’importance significative par ses conséquences sur le jugement des
utilisateurs montre le caractère relatif du critère (en fonction de la taille de l’entité
notamment) et la difficulté de son application, puisqu’elle place en responsabilité les
comptables, les dirigeants et les auditeurs, qui ont à prendre la décision de retenir ou non
l’élément en fonction de son importance significative présumée, donc de son influence sur le
jugement porté par telle ou telle catégorie de lecteurs des états financiers annuels.
comptable. Afin de vous libérer de cette difficulté et de gérer autrement votre emploi de
temps, vous pouvez solliciter les services externes d’un Expert-Comptable pour bénéficier
non seulement de son professionnalisme, mais aussi pour optimiser la gestion comptable de
votre société, peu importe son statut juridique. Dans cette partie, nous allons mettre l’accent
sur les raisons principales qui justifient l’externalisation comptable selon Indice RH 2023
(Recherche www.indicerh.net) :
Toutes ces aptitudes vous garantissent une bonne gestion comptable et vous aident à
enregistrer de bons résultats pour chaque bilan de fin d’année.
Ceci vous permet de payer seulement ce que vous consommez. En effet, l’externalisation de
la gestion comptable vous permet d’éviter les dépenses imprévues et de respecter les budgets.
Au lieu de payer des salaires, des primes et des cotisations sociales à un employé-comptable,
vous pouvez réduire tous ces coûts en sollicitant une prestation externe et payer juste le prix.
Pour HUYNH (2004 : 15), l’externalisation apparaît comme une des pratiques qui répond aux
trois objectifs : recentrage sur le cœur de métier, économie des coûts et flexibilité. Elle énonce
les avantages de l’externalisation de la fonction comptable sous quatre axes qui sont fonction
de ces trois objectifs. Ces axes sont les suivants :
Au-delà des gains monétaires, l’externalisation rend la fonction financière plus dynamique et
plus flexible. La variabilisation des charges fixes permet aux directeurs administratifs et
financiers de connaître les coûts réels de leur fonction comptable et de chaque prestation.
spécialistes pluridisciplinaires : Audit, droit social, droit privé, droit public fiscalité,
consolidation…
Les informations comptables sont à la fois une aide à la décision pour la direction générale en
interne et un des outils d’analyse pour les tiers ou les investisseurs. La dégradation de sa
qualité en termes de conformité ou de délai peut avoir des conséquences sur l’image de
l’entité. Ainsi, le recours à un spécialiste est alors un moyen de protection de l’image de
performance de l’entité.
Niveau Avantages
Stratégique Recentrer sur le cœur de métier
Améliorer l’image de l’entité
Financier Réduire les coûts de transaction et de production
Maîtriser les coûts de prestation
Rationnaliser les dépenses
Variabiliser les charges
Opérationnel Bénéficier des savoir-faire
Garantir la qualité dans le travail
Suivre l’évolution de l’environnement
Organisationnel Alléger la structure
Gagner la flexibilité
Source : HUYNH (2004 ; 15).
Risques liés à l’activité : Ces risques concernent l’activité comptable menée par le
prestataire. En effet, à chaque étape du traitement comptable pour le compte du client, il
existe des risques. Ce sont ceux liés au traitement comptable et au paramétrage du logiciel
(mauvaise analyse du secteur d’activité, mauvaise utilisation des comptes relatifs à son type
d’activité, classement désordonné des pièces comptables, analyse comptable erronée,
mauvaise référenciation, mauvais paramétrage du logiciel).
Risques encourus par le client : Les risques encourus sont de trois ordres à savoir : les
risques de dépendance, la perte de savoir-faire et le risque stratégique.
Risques de dépendance
Le risque de dépendance est le risque le plus craint par les entreprises en matière
d’externalisation. En effet, dans le cadre d’une externalisation comptable, les résultats de
l’entreprise dépendront de ceux du prestataire. Aussi il sera difficile pour l’entreprise de
rompre sa relation avec le prestataire, car un changement de prestataire engendre des coûts
très importants. La dépendance est notée comme la conséquence de la perte du savoir-faire de
contrôle ou de maîtrise de la fonction, de la sécurité et de la confidentialité des informations
comptables.
Le risque stratégique
Il est important pour une entreprise, avant de recourir à l’externalisation, d’identifier les
fonctions faisant partie du « cœur de métier » et celles considérées comme supports. Selon
Barney (1991), pour faire partie du « cœur de métier » une activité doit remplir quatre (04)
conditions suivantes : Une activité à valeur ajouté ; une activité rare et dont la pratique
requière une haute technicité ; un produit dont l’imitation n’est pas facile ; un produit non
basic et difficilement substituable.
La sous-performance ou la non-performance :
Selon Quélin (2003), l’un des risques contractuels de l’externalisation est la sous-performance
ou la non-performance. Il correspond à la situation ou le prestataire délivre un service qui ne
correspond pas aux spécifications définies dans le contrat. Dans ce cas, le client subit une
perte, voire un dommage. Cette situation est donc perçue comme risquée car le client n’a pas
de véritable contrôle direct sur les moyens engagés par le prestataire.
Quélin (2003) nous fait remarquer qu’un tel risque expose le client à une perte potentielle de
son avantage concurrentiel. Si le risque repose sur un savoir-faire opérationnel et technique
exclusif, ou bien sur un mode d’organisation type, c’est une partie du chiffre d’affaires qui est
exposée.
aussi de la stabilité de ses équipes comme de la qualité de son client social. Le risque
technologique recouvre l’incertitude à propos de la capacité du prestataire à faire les bons
choix pour offrir le meilleur cout. Pour l’informatique, les télécommunications, la logistique,
ce risque apparait important et peut être qualifié de majeur dans les environnements fortement
technologiques. A terme, l’un des dangers est que l’entreprise se voit imposer une solution
propriétaire dont on elle ne peut pas facilement se défaire.
Cependant, malgré les nombreux risques de la pratique, la plupart des dirigeants sont prêts à
accroitre l’externalisation des différentes fonctions comme par exemple : La comptabilité
générale, la gestion et comptabilité analytique, la comptabilité client, la comptabilité
fournisseurs, la gestion financière, l’audit interne, la gestion administrative du personnel, la
gestion juridique et fiscale, la gestion administrative.
Hypothèse N°1 : le défaut de remonter les informations significatives sur certains dossiers
aux Chefs de Missions explique le retard dans la livraison de l’élaboration des comptes
annuels.
1. Cibles ou échantillonnages :
Dans le cadre de notre étude, c’est le personnel du cabinet TG CONSULTING qui constitue
notre cible ou échantillonnage. Concernant le cas du Cabinet TG CONSULTING, nous allons
procéder à un échantillonnage de vingt (20) personnes.
2.2.1.1. La narration
Il existe deux types de narrations à savoir la narration par l'auditeur et la narration par l'audité.
Nous utiliserons la narration par l'audité vu ses nombreux avantages qui sont entre autres un
bon climat entre les deux parties (auditeur et audité) et la richesse des informations obtenues.
Elle a pour but de décrire un cadre général et constitue souvent le premier contact avec
l'entité. L'auditeur est passif et se contente d'écouter et relever le récit de son interlocuteur. Ce
qui exige alors de ce dernier des qualités d'écoute à prendre des notes et d'aptitude à les
transcrire et les interpréter.
Cette technique de collecte de données sera complétée avec les divers entretiens que nous
aurons à effectuer avec les intervenants de cette activité.
2.2.1.2. L'entretien
L'entretien est un outil de collecte d'informations souvent utilisé. Il prend la forme d'une
conversation portant sur l'objet de l'étude. Cet outil nous permettra :
En ce qui concerne la collecte des informations nécessaires à notre étude, nous avions eu des
entretiens avec des Chefs de Missions afin d’avoir des informations utiles pour la rédaction
du mémoire.
Les entretiens et questions seront menés individuellement. Un guide d’entretien sera élaboré
au préalable nous permettant de se poser des questions soulevées par la description des
activités. L’objectif de notre étude est de recueillir le maximum d’informations sur les
différentes étapes du processus d’externalisation comptable. Elle se fera par le biais des
entretiens ou interviews, nos observations faites au cabinet et l’analyse documentaire.
L’entretien est un outil déterminant pour une bonne qualité des informations spécifiques
recherchées dans le cadre de notre mémoire. Les interviews seront réalisées à l’aide des
questionnaires de prise de connaissance et de contrôle interne. Le personnel du cabinet TG
CONSULTING interviewés dans le cadre de notre recherche sont présentées dans le tableau
ci-dessous.
Objectif de l’entretien
- Comprendre le processus d’externalisation comptable.
Observation physique
L’observation physique consiste permet d’observer le processus et déceler les insuffisances.
Elle permet de comprendre les activités et la description des différentes tâches de gestion afin
de confronter la description narrative aux différentes pratiques. L'observation physique par
l'auditeur est un outil d'application universelle, car tout est observable. Elle consiste à
observer ce qui se passe au cabinet. Elle peut être directe (celle qui permet le constat
immédiat du phénomène par l'auditeur même) ou indirecte (faisant appel à un tiers qui va
observer pour le compte de l'auditeur et va lui communiquer les résultats de sa recherche).
Dans le cadre de notre travail, nous ferons non seulement une observation directe mais aussi
participante car nous allons effectuer des travaux relatifs à la tenue de comptabilité
L’analyse documentaire
Elle consiste à exploiter les ouvrages, les rapports de mémoire et certains documents à savoir
l’organigramme du Cabinet, le manuel de procédures, les rapports d’activités, les rapports de
gestion, les états financiers..
La description narrative
Elle consiste à décrire les différentes tâches du processus d’externalisation comptable sachant
que la réalisation des objectifs d’une entité est en partie fonction de l’efficacité de son
dispositif de contrôle et d’organisation.
Pour mieux expliciter le substantif "questionnaire", ROUFF (2001 : 14) affirme : « En audit,
lorsqu'on parle de questionnaires, il s'agit des questions que l'auditeur doit se poser et non
celles qu'il doit poser. Les questionnaires ont pour but d'appréhender l'organisation, les faits
et les processus, de détecter les dysfonctionnements potentiels et d'en détecter la cause, de
standardiser les méthodes ; de ne pas omettre les points importants à analyser ».
En ce qui concerne ce chapitre nous allons mettre l’accent sur la présentation des résultats de
la recherche, les suggestions et les conditions de mise en œuvre. Ce chapitre aborde
successivement l’analyse des résultats, la vérification des hypothèses et enfin les suggestions
à l’endroit du prestataire et de l’entité cliente.
1.1. Présentation et analyse des résultats liés au défaut de remonter les informations
significatives sur certains dossiers aux Chefs de Missions, cause de retard dans la
livraison de l’élaboration des comptes annuels.
Dans cette section nous allons analyser le défaut de remonter les informations significatives
sur certains dossiers aux Chefs de missions, source de retard dans la livraison de l’élaboration
des comptes annuels.
Tableau IV: Analyse du défaut de remonter les informations significatives sur certains
dossiers aux Chefs de Missions.
ELEMENTS Oui % Non % Total
Absence de relevé bancaire de certains mois 15 75 05 25 20
Absence de relevé bancaire de certaines 14 70 06 30 20
banques
Absence de rapprochement de la caisse et de 17 85 03 15 20
la banque
Absence des déclarations fiscales et sociales 18 90 02 10 20
Absence d’informations sur le procès-verbal 20 100 20 100 20
de l’inventaire physique des stocks et des
immobilisations
Source : Elaboré par nous-mêmes à partir des données de l’enquête (mai2023)
Quinze (15) personnels du cabinet sur vingt (20) personnels, soit (75%), ont répondu
par l’affirmative, qu’il manque de personnel qualifié au sein de l’entité cliente.
Seize (16) personnels du cabinet sur vingt (20) personnels, soit (80%) ont répondu par
l’affirmative, que l’échéance conclu dans le contrat de prestation pour la transmission
des pièces comptable au prestataire de services n’est souvent pas respectée.
Dix-neuf (19) personnes du cabinet sur vingt (20) personnels soit (95%) ont répondu
que parfois les pièces comptables sont au niveau des responsables qui sont en
Quinze (15) personnels sur vingt (20), soit (75%) ont répondu par l’affirmative que
certains relevés bancaires du client ne sont pas transmis au cabinet ;
Dix-neuf (19) personnels sur vingt (20), soit (95%) ont confirmé, que beaucoup de
factures transmises au cabinet sont non normalisées, avec des décharges, des factures
pro-forma, des reçus, des pièces de caisse sans justifs ;
Dix-neuf (18) personnels sur vingt (20), soit (90%) ont confirmé que certains
promoteurs ne donnent pas les informations réelles sur leur chiffre d’affaires
réalisés ;
Seize (16) personnels sur vingt (20), soit (80%) ont répondu par l’affirmative que
certains promoteurs n’aiment pas donner des informations sur leur compte personnel
pour un meilleur traitement au niveau du cabinet.
Dix-sept (17) personnels interrogés sur vingt (20), soit (85%) ont répondu par
l’affirmative que certains clients délivrent des factures sans tenir compte des
dispositions fiscales en vigueur au Bénin.
Ces résultats nous permettent de conclure l’hypothèse N°3 en disant que ces
informations significatives non communiqué sur certains dossiers peuvent entrainer
un redressement important lors d’un contrôle de l’administration fiscal.
- Sur les vingt (20) personnels interrogées par rapport l’absence d’informations sur le
procès-verbal de l’inventaire de stocks et des immobilisations, les vingt (20) personnels
ont répondu oui ;
- Sur les vingt (20) personnels interrogés, quinze (15) personnels ont répondu oui à
l’absence de relevé bancaire de certains mois ;
- Sur les vingt (20) personnels interrogés, quatorze (14) personnels ont répondu oui à
l’absence de relevé bancaire de certaines banques du client ;
- Sur les vingt (20) personnels interrogés, dix-sept (17) personnels ont répondu oui à
l’absence de rapprochement de la caisse et de la banque ;
- Sur les vingt (20) personnels interrogés, dix-huit (18) personnels ont répondu oui à
l’absence des déclarations fiscales et sociales.
- Sur les vingt (20) personnels interrogés par rapport au non-respect des clauses du
contrat signé seize (16) personnels ont répondu par l’affirmative.
- Sur les vingt (20) personnels interrogés par rapport à la non-disponibilité des pièces
comptables au niveau des responsables de l’entité pour validation dix-neuf (19)
personnels ont répondu par l’affirmative.
- Sur les vingt (20) personnels interrogés par rapport à l’inexistence de brouillard de
caisse et de banque, quatorze (14) personnels ont répondu favorablement.
A partir de ses analyses et de ses informations l’hypothèse N°2 est confirmée.
- Sur les vingt (20) personnels interrogés par rapport au fait que les clients ne donnent
pas parfois les relevés bancaires de tous leurs comptes domiciliés dans les banques,
quinze (15) personnels ont répondu favorablement ;
- Sur les vingt (20) personnels interrogés, dix-neuf (19) ont répondu favorablement que
les clients transmettent un nombre important de factures non probantes qui sont source
de réintégrations par l’administration fiscale conduisant ainsi à un redressement ;
- Sur les vingt (20) personnels interrogés, dix-huit (18) personnes ont répondu par
l’affirmative que les clients ne communiquent pas réellement leur chiffre d’affaires, ce
qui a pour conséquence un redressement par l’administration fiscal ;
- Sur les vingt (20) personnels interrogés, seize (16) ont répondu par l’affirmative que
les clients sont réticents à communiquer des informations sur leurs comptes
personnels, or cette situation entraîne un redressement de la part de l’administration
fiscal.
- Sur les vingt (20) personnels interrogés, dix-sept (17) ont répondu favorablement que
les dispositions fiscales en termes d’établissement de factures normalisées ou non ne
sont pas respectées, source de redressement de la part de l’administration fiscal.
4. Suggestions
Dans cette partie de notre thème de mémoire, les suggestions seront formulées à l’endroit du
cabinet TG CONSULTING et à l’endroit des entités.
- Faire selon les exigences un tableau de carrière mettant en exergue les évaluations
et les évolutions de chaque personnel ;(chacun pourra recenser ses points forts et
les points à améliorer sur son poste) ;
- Une connaissance des besoins en formation nécessaires à toute évolution.
Apposer un visa sur toutes les factures pour matérialiser le contrôle de conformité effectué.
Par ailleurs, il faudra préciser aux clients que les devis ou les factures pro forma ne seront pas
considérés comme des pièces comptables.
Effectuer un contrôle pour vérifier si toutes les factures répertoriées dans le registre nous ont
été transmises au cabinet.
Vérifier que chaque pièce est jointe de sa facture originale, le bon de livraison (pour les achats
de biens) et une copie du chèque de règlement portant le nom du fournisseur ou bénéficiaire.
La croissance d’une entité dépend de la capacité de ses dirigeants à mettre en place une bonne
politique et stratégie de gestion fiable adaptée à son environnement, à ses réalités
économiques, techniques, financiers, matériels et humaines. Avec l’avènement de la
mondialisation et de la globalisation, toute entreprise qui veut assurer sa pérennité doit avoir
un vison clair et prospectif de sa gestion comptable, faute de quoi, elle sera confrontée à des
difficultés. Dans cet environnement instable qui offre aussi bien des opportunités que des
menaces, il est important pour les entreprises de développer des stratégies pouvant leur
permettre d’être compétitive tant sur le marché national et international. Les entreprises aussi
bien publiques, privées ou mixtes jouent un rôle important dans le développement d’une
nation. Elles participent à la création de la valeur ajoutée et de la richesse au sein d’une
économie nationale par le biais des indicateurs macroéconomiques tels que le Produit
Intérieur Brut (PIB) et du Produit National Brut (PNB).
Les recettes de l’Etat étant essentiellement fiscales, il est donc important aux entreprises de
s’organiser dans la gestion comptable, de se formaliser afin de satisfaire à la couverture des
obligations fiscales et sociales qui leur incombent gage de développement du pays.
La comptabilité étant un outil de gestion efficace dans une entreprise, il est primordial de
confier l’organisation à un professionnel du domaine. Les Cabinets d’Expertise Comptable
sont habiletés à conduire toutes entreprises depuis sa création à son installation sur le territoire
Béninois. C’est fort de la compétence de l’expertise dans les cabinets que nous avions décidé
de faire notre stage dans le cabinet « TG CONSULTING » qui s’occupent de la tenue de
comptabilité de différentes structures installées au Bénin.
La pratique de l’externalisation de la fonction comptable au cabinet « TG CONSULTING »
présente quelques zones à risques susceptibles d’engendrer des conséquences sur l’image
fidèle et la sincérité des comptes du client et l’image du cabinet. Les recommandations que
nous avons émises pour l’amélioration du rendement du cabinet se résument en deux points à
savoir : les recommandations stratégiques qui vont s’appuyer sur le management stratégique
des risques qui consiste à présenter les stratégies destinées à faire face aux différents risques
d’une part et d’autre part les recommandations administratives qui consistent à recruter
d’autres chefs de mission pour une suivie efficace des dossiers du cabinet avec des moyens
comme : Evaluation chaque mois, revue des dossiers de l’exercice , revue des comptes
utilisées pour chaque type d’entreprise, séparation du département Expertise du département
d’Audit .
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
- Lacity M. Hirscheim R. (1993), Les Echos. «The information systems outsourcing band
wag on», Sloan Management Review, Fall,73-86;
ANNEXES
Annexe : Questionnaire relative aux risques liés à l’externalisation comptable
par les entités
Dans le cadre de la rédaction de notre mémoire, nous aurons besoin des informations
suivantes sur la pratique de l’externalisation comptable au sein de votre cabinet. Nous vous
prions de bien vouloir répondre aux différentes questions avec une grande précision tout en
vous remerciant de votre collaboration.
1. Contrat de portefeuille
1.1) Combien de clients aviez-vous au 31/12/2022 ?
………………………………………………………………………………...
Autres……………………………………………………………………
Autres :…………………………………………………………………..
3. Logiciel comptable
3.1) Quel logiciel utilisez-vous ?
PERFECTO
SAGE SAARI
3.3) Qu’est-ce qui est la base du défaut de remonter les informations significatives
sur certains dossiers aux Chef de Missions ?
Absence de relevé bancaire de certains mois : Oui Non
Absence de relevé bancaire de certaines banques : Oui Non
Absence de rapprochement de la caisse et de la banque : Oui Non.
Absence de déclarations fiscales et sociales : Oui Non.
Absence d’informations sur le procès-verbal de l’inventaire physique des
stocks et des immobilisations : Oui Non.
3.4. ) Qu’est-ce qui est à la base de retard dans la réception des pièces comptables du
client ?
Absence de personnel qualifié : Oui Non
Le non-respect des clauses du contrat signé : Oui Non
Les pièces sont au niveau des responsables pour validation : Oui Non
L’inexistence de brouillard de caisse et de banque : Oui Non
3.4) Qu’est-ce qui cause parfois le redressement fiscal important sur certains dossiers du
cabinet ?
L’inexhaustivité des relevés bancaires de toutes les banques de domiciliation des
comptes du client : Oui Non
Transmission au cabinet des pièces comptables non probantes : Oui Non
Asymétrie d’informations par rapport au Chiffre d’affaires réalisés : Oui Non
Réticence d’informations sur les comptes personnels du promoteur : Oui Non
Les mesures fiscales pour l’établissement des factures aux clients en fonction de son
régime : Oui Non
3.5) Faites-vous des bordereaux de réception quand vous recevez les pièces ?
Oui Non
3.6) A la réception des pièces, ces derniers sont-elles enregistrées dans un cahier
ou registre courrier arrivé ? : Oui Non
Autre (préciser)
…………………………………………………………………………………………………
6. Qui s’occupe de la saisie ?
Vous-mêmes
Les stagiaires
Vos collaborateurs
Vos collaborateurs
Autres (à préciser) ……………………………………………………………….
Sur Excel.
MERCI DE VOTRE AIMABLE COLLABORATION
DIRECTION GENERALE
COMPTABILITE
DIRECTEURS DE
MISSIONS
CHEFS DE MISSIONS
DEDICACE...........................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS...........................................................................................................................iii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS......................................................................................iv
RESUME...............................................................................................................................................v
ABSTRACT..........................................................................................................................................v
LISTE DES TABLEAUX....................................................................................................................vi
SOMMAIRE.......................................................................................................................................vii
INTRODUCTION................................................................................................................................1
CHAPITRE 1 : CADRE INSTITUTIONNEL DE LA RECHERCHE............................................4
SECTION 1 : PRESENTATION DU CABINET TG CONSULTING.............................................5
Paragraphe 1 : Historique et Organigramme du cabinet TG CONSULTING................................5
1.1. Historique du cabinet TG CONSULTING..................................................................................5
1.2. Organigramme du cabinet TG CONSULTING......................................................................5
2.1. Les activités du cabinet TG CONSULTING...............................................................................6
2.1.1. EXPERTISE-COMPTABLE.....................................................................................................6
2.1.2. FISCALITE DE L’ENTREPRISE............................................................................................7
2.1.4. GESTION DE LA PAIE.......................................................................................................7
2.1.5. VIE ET EVOLUTION DE L’ENTITE................................................................................8
2.1.6. AUDIT CONTRACTUEL ET COMMISSARIAT AUX COMPTES...............................8
2.1.7. CONSEILS............................................................................................................................8
- Conseils en organisation notamment la rédaction de manuel de procédures ou son suivi-
évaluation...........................................................................................................................................9
Assistance comptable.............................................................................................................9
Audit et Conseils en Gestion..................................................................................................9
3. Organisation Interne du cabinet TG CONSULTING.........................................................10
3.1. La Direction Générale............................................................................................................10
3.2. La Comptabilité......................................................................................................................10
3.3. Les autres organes..................................................................................................................10
L’organisation du travail au sein du cabinet TG CONSULTING..................................11
SECTION 2 : DEROULEMENT DU STAGE.................................................................................12
1.1. Réception et classement chronologique des pièces comptables........................................12
Mettre le cachet d’imputation............................................................................................14
La saisie des pièces comptables...........................................................................................15
1.2. TRAVAUX PERIODIQUES OU TÂCHES SPECIFIQUES..............................................16