Chap 3. Organisation de L'Administration Scolaire Congolaise
Chap 3. Organisation de L'Administration Scolaire Congolaise
Chap 3. Organisation de L'Administration Scolaire Congolaise
Cette analyse une fois faite, Il est plus facile de présenter l'administration qui assure la tâche de service
de fonctionnement de l'appareil éducatif congolais. En effet, on peut en 3 catégories les différents
services selon qu'ils sont opérationnels, communs et généraux.
Dans la première catégorie, on peut ranger sous l'appellation de secrétariat opérationnel, le secrétariat
général chargé de remplir les missions essentielles assignées au ministère de l'E.PST. ce secrétariat
général constitue au fond la Direction Générale de l'E.P.S.T. il est chargé d'exécuter et se collaborer aux
missions essentielles assignées au cabinet politique c-à-d aider à transmettre le savoir et de permettre
en même temps à l'enseignant congolais de s'accomplir dans le milieu où il est appelé à vivre. Ce
secrétariat général participe à la diffusion des textes officiels de l'organisation et de la législation scolaire
congolaise.
Dans la deuxième catégorie, on peut faire figurer sous le nom de services communs toutes les directions
qui ne participent pas directement à la réalisation des taches de ce ministère mais qui permettent tout
de même au secrétariat général ou secrétariat opérationnel qui en est chargé, d'atteindre leur objectif
en mettant en leur disposition les moyens dont ils ont besoin. Ces sont les services d'appui, de soutien
et de service logistique. En raison de leur nature, ces services ne sont pas des services spécifiques au
ministère parce qu'on les trouve dans toute l'administration centrale. Le rôle de ces services est de
fournir aux directions fonctionnelles de l'équipement de soutien (banque, financièr et mobilier).
Enfin, le troisième groupe comprend des organes de relation qui donnent une part, au ministère sa
cohésion interne et d'autre part établissent ces relations extérieures et les mettent à même de
poursuivre son action. Ces organes exercent non pas une partie des attributions du ministère, mais
assurent celles ci sous les actions qui leur sont propres et l'ensemble de ces services constitue
l'administration scolaire congolaise.
1. AU NIVEAU NATIONAL
Au niveau national, l'administration congolaise, en respectant l'unité de commandement de situe à trois
(3) niveaux : le niveau de commandement, le niveau de collaboration et le niveau d'exécution. Le niveau
de commandement est constitué en politique par les fonctions politico-administratuves et les fonctions
de direction du ministère joignant les fonctions de conception.
Conformément à la loi-cadre de l'enseignement national, il a été institué en son article 68, un organe
consultatif du ministère ayant l'enseignement national dans ses attributions dénommé << conseil
national de l'enseignement >>. Cet organe avait pour missions :
A ce jour, l'organisation politique en place confère les attributions de cet organe à la commission
socioculturel qui, en réalité est une commission interministérielle chargée d'étudier tous les problèmes
relevant des aspects sociaux et culturels au niveau de la nation.
Sur le plan administratif, le ministère de l'EPST est dirigé par le Secrétaire Général qui reçoit la
collaboration des Directeurs-chefs de service.
Le secrétaire général est l'autorité responsable du secrétariat général qui collabore directement avec le
ministère de l'éducation nationale. Il a pour rôle de superviser, de coordonner et d'animer les activités
administratives du ministère. Il exécute tous les actes juridiques pris pour le bon fonctionnement du
ministère. Il supervise toutes les directions et les projets.
Nous l'avions déjà dit et nous ne cesserons de le dire, cette direction veille aux instructions relatives à la
création, à l'agrément, à la transformation et au développement des entités scolaires. Elle veille
également au respect des instructions relatives à la législation scolaire, organise régulièrement la
Elle coordonne et supervise les activités relatives à la conception des programmes scolaires, à la
diffusion du matériel, à la conception et à la diffusion des innovations pédagogiques, à approuver les
manuels destinés aux écoles, à l'équipement des écoles à ces matériels. Elle s'occupe également de la
gestion de la documentation, des archives et médias scolaires du ministère.
Elle réunit les informations et les données statistiques sur les élèves, les enseignants, les écoles dans
leur configuration géographique par option, elle élabore le plan d'implantation des écoles et assure la
programmation de l'ouverture des nouvelles écoles et classes.
Elle initie, élabore et discute les différents projets d'accords à conclure avec les pays étrangers ou les
organismes internationaux en matière d'enseignement, elle évalue les projets et veille à l'application des
accords. Elle organise les contacts avec les ambassades et des représentants des organismes
internationaux, prend part active avec les ministères du plan, des relations extérieures ainsi que de la
coopération internationale. Elle assure les échanges pédagogiques internationaux.
Elle suit de près l'évolution technologique et pédagogique de l'enseignement ainsi que les orientations
politiques du pays, surtout en fonction des besoins des entreprises locales. Elle procéde à
l'expérimentation des programmes ainsi élaboré et les généralise au niveau du pays.
Elle coordonne et supervise l'exécution physique et financière des projets retenus, supervise le
décaissement des fonds, assure la réception des matériels, des ouvrages et des installations des
matériels obtenus auprès de la B.A.D (banque Africaine de développement)
Elle coordonne et supervise les activités nécessaire à l'exécution du projet notamment : l'élaboration
des programmes d'éducation à la vie familiale, son expérimentation et sa finalisation, l'élaboration de la
stratégie d'introduction de l'éducation à la vie familiale dans le système scolaire congolais, assure la
formation des formateurs à l'étranger et sur place ainsi que la sensibilisation des enseignants et des
élèves.
Puisque << chacun d'entre nous a, à assumer ses responsabilités pour une organisation plus efficace de
notre secteur, il faut que tous les agents, fonctionnaires, enseignants, inspecteurs, chefs
d'établissements, se mettent résolument au travail et que chaque service joue convenablement le rôle
qui lui assigné >> .
Elle a pour mission de promouvoir les études de plan d'architecture, de génie civil, de techniques
spécifiques des unités scolaires adaptées aux espaces éducatifs nationaux et d'utilisation des matériaux
locaux, elle appuie et encourage les initiatives privées intéressées par le financement pour
l'amélioration des infrastructures et des équipements scolaires, supervise et contrôle les chantiers des
travaux de construction scolaires, gère les infrastructures scolaires existantes. Enfin, elle entretient et
maintient les bâtiments administratifs et autres immeubles appartenant au ministère.
Elle assure la gestion du personnel retraité, des veuves et des orphelins ainsi que la liquidation des
avantages qui leur sont reconnus par le statut organisant le personnel de carrière des services publics de
l'Etat en ce qui concerne le personnel des établissements publics d'enseignement maternel, primaire,
secondaire et technique
Elle coordonne et supervise les activités relatives à la paie du personnel enseignant, contrôle les dossiers
des enseignants pour déceler les enseignants faussaires ou sous qualifiés en vue de ne garder que ceux
qui sont qualifiés. Elle met à jour et gère les dossiers de tous les enseignants de la République
démocratique du Congo et suit les dossiers financiers de la paie des enseignants Aux ministères du
budget et des finances.
Elle supervise et coordonne les activités relatives à l'identification des élèves et du suivi de leurs dossiers
scolaires au niveau du primaire et du secondaire
Signalons qu'elle est une nouvelle direction créée à la demande de la conférence nationale souveraine
et a pour mission d'organiser l'enseignement spécial en faveur des enfants handicapés moteurs,
sensoriels, mentaux et des enfants surdoués conformément à la création, à l'agrément, à l'élaboration
des programmes de ce type d'enseignement, à la formation du personnel d'enseignant de
l'enseignement spécial.
Y sont rattachés :
Elle a comme fonction principale, la gestion et l'administration des écoles primaires et maternelles
publiques. De cette grande mission découlent les attributions ci-après :
Préparer les produits de circulaires pour le fonctionnement des écoles maternelles et primaires
publiques
Recenser et contrôler ces entités scolaires pour assurer la viabilité des écoles en vue de son
agrément et pour le maintien de cette viabilité
Exploiter les rapports de rentrée et de fin d'année scolaire, y compris les palmarès.
Ses bureaux tiennent les fichiers généraux des écoles primaires et maternelles publiques, élaborent les
répertoires de ces écoles par province, district, territoire ou commune, par section et option et aussi les
projets d'arrêtés relatifs à la gestion des établissements scolaires d'enseignement maternel et primaire à
soumettre à la sanction de l'autorité.
Pool I : s'occupe des écoles primaires publiques de Kinshasa, du bas Congo et de Bandundu
Pool II : s'occupe des écoles primaires publiques de l'équateur, de la province orientale, du
nord et sud Kivu et du Maniema
Pool III : S'occupe des écoles primaires publiques du Kasai Orientale, du Kasai occidental, et du
Katanga
Pool IV : S'occupe des écoles maternelles pour toutes les provinces
Pool I : se charge des écoles secondaires publiques de Kinshasa,du bas Congo et du Bandundu
Pool II : se charge des écoles secondaires de l'équateur, de la province orientale, du nord et sud
Kivu et du Maniema
Pool III : se charge des écoles secondaires publiques du Kasai occidental, du Kasai Oriental et du
Katanga
De recevoir les textes officiels au niveau du ministère pour la pratique des activités et culturelles
para-scolaires ou post-scolaire dans toutes les écoles tant primaires que secondaires sur tout le
territoire national
De procéder au recensement des écoles ayant des installations sportives et des Sites où l'on
peut bâtir des installations dans des différentes disciplines
D'élaborer des prévisions budgétaires à soumettre à l'autorité afin de gérer les programmes
tracés par la division
D'être en contact avec le ministère de sports et loisirs, les services des centres culturels, des
ambassades et d'autres organismes pour l'organisation des séminaires de formation pour les
cadres sportifs et culturels tant au niveau des agents et fonctionnaires de l'EPST qu'au niveau de
différents dirigeants des écoles et des élèves.
Tient le fichier général des écoles privées agréées et élabore les répertoires
Reçoit et examine les demandes d'agrément des écoles privées agréées
Élabore les projets d'arrêtés d'agrément à soumettre à la signature de l'autorité et examine les
dossiers à soumettre à la codification
Tient le classement des arrêtés et des notes de codification, contrôle l'organisation
administrative des écoles privées agréées et assure l'exploitation des rapports et des palmarès
des écoles.
2. AU NIVEAU PROVINCIAL
2.1 COMPÉTENCE DES ENTITÉS DÉCENTRALISÉES (LOI-CADRE ART 74)
Sont de la compétence des entités décentralisées : (division de l'EPST) :
L'apparition d'un service central chargé d'organiser et de contrôler l'enseignement n'est pas un
phénomène nouveau dans notre pays. Depuis la colonisation, les objectifs qui sont assignés en matière
de scolarisation s'imposent dans tout le pays c-à-d dans toutes les provinces y compris celles de la ville
de Kinshasa.
Des provinces politico-administratuves, se trouvent les divisions provinciales renfermant les services
administratifs de l'EPST. Ces services se répartissent comme suit :
2.2 organigramme et cadre organique des Divisions provinciales et sous divisions de l'EPST
La division provinciale de l'EPST est dirigée par le chef de division provinciale de l'EPST, connu
généralement par le nom de PROVED (éducation en province). Ce dernier est secondé par un secrétaire
dont le grade statutaire est celui de chef de bureau
L'organisation interne des écoles en vue d'assurer le respect des normes fixées par le
gouvernement, et celle prévues par le règlement d'ordre intérieur, garantissant ainsi
l'épanouissement du milieu éducatif
Le personnel administratif et enseignant des écoles conventionnées est régi par le statut du personnel
de carrière des services publics de l'Etat et de l'ordonnance nº75/404 du 30 décembre 1975 portant
règlement d'administration relatif au personnel enseignant relevant du ministère de l'ESPT.
Le rôle du représentant légal de limite à proposer les engagements, les appréciations et les sanctions
disciplinaires. Il ne décide pas. Si pour des motifs graves, il doit être amener à suspendre un agent, il est
tenu d'en informer immédiatement les instances compétentes du ministère, entendez par là, au niveau
central, le secrétaire général, et au niveau provincial, le chef de division provinciale de l'EPST.
L'administration centrale
L'administration provinciale
L'administration sous provinciale ou sous division
L'administration de l'établissement de l'enseignement
Le chef d'établissement
Le conseiller pédagogique
Le directeur de discipline
Le représentant des enseignants et
Le représentant des parents.
Le chef d'établissement est le président du conseil. En cas d'absence ou d'empêchement, il est remplacé
par le conseiller pédagogique. Le secrétariat du conseil de gestion est assuré par le représentant des
Le chef d'établissement
Le représentant des enseignants et
Le représentant des parents
Le conseil de gestion est l'organe délibérant de l'établissement scolaire. Il a pour mission d'orienter et
de contrôler le fonctionnement de l'école dont la gestion pédagogique, administrative et financière
est assumée par la direction. Le pouvoir d'orientation du conseil de gestion consiste à approuver et à
assurer le suivi du programme d'action du chef d'établissement et le budget y afféren tandis que son
pouvoir de contrôle porte sur les domaines administratifs et financiers. En effet, sur le plan
administratif, le contrôle consiste à viser les documents administratifs importants, tels que : le rapport
de la rentrée scolaire et celui de l'évaluation de l'année scolaire, la mise en place du personnel
administratif et enseignant. Sur le plan financier, le contrôle consiste à vérifier le rapport financier en
ce qui concerne notamment : la perception et l'utilisation des frais scolaires, des subsides et d'autres
dons et legs. Ainsi, il est fait obligation à tout chef d'établissement de tenir un livre comptable à cet
effet.
L'établissement secondaire pourra ainsi être considéré comme une entreprise ou mieux comme une
administration dont il importe s'assurer le fonctionnement.
Pour mieux répondre à cet objectif, l'école doit disposer d'un personnel administratif et scolaire. Les
tâches relevant des nécessités de l'administration sont en gros les suivantes :
Tenir le compte
Faire le relever des populations scolaires
Constituer des dossiers des élèves et des enseignants
Effectuer des achats courants
Tenir les archives
Organiser les cérémonies importantes
Rédiger les factures éventuelles
Répartir les locaux
Au regard de ses diverses attributions, nous pouvons dégager un certain nombre de rôles que doit jouer
un chef d'établissement. En effet, ce dernier joue le rôle de :
1. Conseiller pédagogique
2. Administrateur
3. Gestionnaire du fonctionnement quotidien de l'école
4. Animateur du milieu social
Cette fiche portera les indications suivantes : nom et postnom, état civil, numéro matricule, statut
administratif, titres pédagogiques et autres, service rendu précédemment, date d'arrivée et de départ
(territoire de la République, établissement) attributions ( nombre d'heures de cours par semaine et par
discipline), appréciation synthétique des visites du chef d'établissement, autres activités. Les dossiers
comprendront obligatoirement tous les documents qui intéressent le professeur.
Les dossiers de chaque élève comprendront un extrait d'acte de naissance, les certificats scolaires
antérieurs, la déclaration d'option (obligatoire dans les écoles officielles et officielles congréganistes), les
copies de bulletins,(les tableaux reprenant les résultats de tous les élèves d'une classe peuvent
remplacer ces copies individuelles). Un registre reprenant les élèves par classe accompagnera ces fiches
et dossiers.
Dans les établissements où les registres d'absences sont tenus par les classes, il est bon que la direction
y marque régulièrement son paraphe après prise de connaissance.
À la fin de l'année en cours, les copies des bulletins pourront être classées dans les dossiers personnels
des élèves.
En cas de changement d'établissement, le second directeur fera connaître au premier, après réussite
des examens de fin d'année, qu'il peut établir un certificat complémentaire pour le temps passé dans
son école et le lui transmettra. Notons cependant que le certificat complémentaire ne peut être délivré
qu'enfin d'année scolaire et à condition que l'élève ait suivi avec succès les matières prévues au
programme.
Une attestation de fréquentation peut être délivré en cas de changement d'école en cours d'année ou
encore en attendant que le certificat complémentaire soit établi.
Il reprend les indications précises sur toutes les correspondances entrées et sorties qui intéressent
l'établissement
Dans ce domaine, les seuls mouvements de fonds contrôlables sont ceux qui intéressent les pouvoirs
publics (sommes versées par les élèves, subsides alloués par, à ces établissements)
Ces documents seront conservés dans les archives jusqu'à l'homologation des diplômes.
Ces rapports établis une fois après la reprise des cours, sont transmis au gouvernement central du
ministère de l'EPST (deux exemplaires) et au gouvernement provincial (deux exemplaires)
Chaque chef d'établissement initie ses professeurs au règlement particulier de son école. Les
professeurs doivent s'y conformer et veiller à ce qu'il soit respecté sans faille. Ce règlement est élaboré
avec la collaboration du conseil des professeurs.
Il est conseillé au chef d'établissement d'avoir ou d'établir pour chaque élève un dossier
psychopédagogique. Ce dossier doit contenir les éléments suivants :
Ces indications portées sur fiche doivent être ténues à jour, les caractéristiques cités ci-dessus sont
changeables : c'est pourquoi, les renseignements relatifs à l'élève doivent être régulièrement actualisés,
étant donné l'évolution.
La délivrance des pièces citées ci-dessus doit être consignée avec la plus grande précision et concision
dans le registre appelé " registre d'inscription de diplôme ".
1. Le nº d'ordre du document
2. L'identité complète du bénéficiaire, du parent ou du détenteur
3. La date d'établissement du document original
4. La date de livraison du document
5. Le motif de remise du document
6. La signature du bénéficiaire
3. Le recueil de bulletin
Chaque bulletin est établi en deux exemplaires, l'un constitue l'original qui est définitivement remis au
candidat à la fin de l'année scolaire et qui ne peut porter ni rature ni surcharge et l'autre est destiné aux
archives de l'établissement (c'est avec ça qu'on élabore le duplicata une fois l'original perdu)
Pendant l'année scolaire, les exemplaires qui resteront dans l'établissement seront groupés par classe et
par ordre alphabétique. Enfin le chaque période et après chaque période d'examen, ils sont mis à la
disposition des professeurs pour inscrire les notes de travail journalier, les résultats aux examens et les
totaux horizontaux.
À la clôture de l'année scolaire, les exemplaires de l'établissement sont disposés dans les archives et
reportés dans les dossiers individuels.
4. Le palmarès
Le palmarès reprend par classe tous les élèves qui ont fréquenté l'établissement pendant l'année
scolaire et indique pour chacun d'entre eux, sa situation scolaire déterminée par le jury. Il reste (le
palmarès) un document très important dans la situation scolaire.
Ainsi, la personne désignée ou proposée pour diriger cette institution doit être apte d'abord et ensuite,
revêtir des qualités spécifiques et recommandées pour l'exercice de cette fonction car, sa responsabilité
à la tête de l'école, est non seulement déterminante mais, aussi lourde de conséquences. D'où la
nécessité d'assurer la formation, dans des institutions spécialisées, de ceux qui seront appelés à gérer
les établissements d'enseignement.
Le chef d'établissement doit tenir compte dès avant la rentrée scolaire d'un agenda personnel. Il y
notera d'emblée les dates auxquelles devront être accomplies toutes les tâches administratives et
d'autres qui lui sont imposées. Il va y prévoir la rédaction et la diffusion des notes de services rappelant
aux membres du personnel leurs différentes obligations.
Parmi les tâches administratives importantes et prévisibles à longue échéance, il faut noter :
Tout chef d'établissement scolaire doit savoir que les tâches auxquelles il se livre dans l'exercice de ses
fonctions se répartissent en quatre (4) principaux domaines d'activités à savoir : l'administration, la
pédagogie, les finances et la culture ou le parascolaire.
Aussi, quelle que soit son ancienneté et son expérience, tout chef d'établissement devra ressortir
judicieusement les différentes tâches en les répartissant journalièrement , mensuellement et
trimestriellement.
Présence à l'école au mois trente minutes avant les cours et pendant la récréation
Contrôle des documents pédagogiques, de la propreté des classes, de la présence du personnel
Surveillance de la ponctualité quant à l'entrée en classe et au début des leçons
Traitement des dossiers et du courrier urgent, lecture des institutions reçues, du ou des
programmes des cours
Accueil des parents d'élèves
Etant donné qu'au cours de l'année scolaire, certaines activités demeurent spécifiques à chaque mois, il
importe de les présenter selon leur saison.
2. LE MOIS DE SEPTEMBRE
3. LE MOIS D'OCTOBRE
4. LE MOIS DE NOVEMBRE
5. MOIS DE DÉCEMBRE
6. LE MOIS DE JANVIER
7. MOIS DE FÉVRIER
8. LE MOIS DE MARS
9. LE MOIS D'AVRIL
La rentrée proprement dite se réalise suivant les dispositions contenues dans le calendrier scolaire
préalablement établi par la hiérarchie et envoyé aux écoles par les gestionnaires. Ce calendrier précise
habituellement la date de la rentrée des élèves et celle du personnel enseignant, administratif et
ouvrier. De cette façon, le chef d'établissement pourra réunir les uns et les autres pour :
L'élaboration d'un rapport de rentrée scolaire doit prendre en ligne de compte les rubriques ci-après :
L'identification de l'établissement
L'identification du chef d'établissement
La structure de l'école (classes organisées et le type d'enseignement)
La rentrée scolaire (un commentaire sur la rentrée scolaire des élèves et des professeurs)
La population scolaire (nouveaux inscrits et effectif global par classe)
Le personnel
La pédagogie :
--- Tableau de membres du personnel administratif et enseignant, leur qualification, fonction et
leur discipline respective
--- Remarques sur les Administratifs ou enseignants notamment sur leur comportement nuisible
et leur mouvement
Les finances
Les difficultés majeures
Il s'agit de doctriner les élèves, les amener à respecter l'ordre compatible au bon fonctionnement de
l'établissement. C'est les amener à réaliser leurs activités sans heurts avec les activités ressortissant de
la fonction enseignante. Trop souvent hélas, les méthodes utilisées pour faire régner cet ordre ont pu
s'ériger en absolue et ont fait dans beaucoup d'écoles, la discipline comme une arme de terreur.
La lettre circulaire nºEDEN/DP/821/78 du 20 décembre 1978 porte sur les nouvelles dispositions de la
composition relative au personnel enseignant, administratif, domestique de l'EPST. Il a été demandé au
chef d'établissement de s'en tenir scrupuleusement lors de l'élaboration de leur mise en place. Le
secrétaire de l'école, l'intendant, l'économe forment un personnel administratif tandis que le reste
forme un personnel de surveillance et de maintenance.
Pour nous, " enseigner " peut avoir une double signification dans la mesure où il peut pouvoir
dire : administration de la classe avant de vouloir souligner l'action de transmettre les
connaissances, et l'enseignant qui a la charge d'une classe, doit pouvoir réaliser cette double
mission
À ce propos, quatre (4) ingrédients majeurs sont indispensables à la qualité du travail de l'enseignant :
1. Sa motivation, qui lui assure la dévotion dans borne pour son travail professionnel
2. Sa compétence sur le contenu de la matière, qui garantit que la matière enseignée est très bien
maîtrisée
3. Sa compétence pédagogique qui contribue à la communication adéquate de la matière et à la
transmission des compétences à chaque élève
4. Une saine gestion de la classe, qui favorise un climat propice à l'apprentissage et une vie scolaire
harmonieuse.
Le journal de classe est un outil à importance capitale pour le professeur. Ce dernier doit
obligatoirement le tenir dans les formes prescrites par les exigences du métier. Celui-ci est établi le jour
qui précède la leçon. Il accompagne toujours le professeur et, est présenté immédiatement au chef
d'établissement ou à l'inspecteur lorsque l'un ou l'autre se présente en classe et en fait la demande.
Les rubriques de ce document sont au nombre de 8 : la date, l'heure, la classe, la discipline, le sujet
d'interrogation, le sujet de la nouvelle leçon, le numéro de la fiche de préparation, la tâche à imposer
à l'élève.
Le professeur divisé souvent en deux colonnes les feuilles de papier grand format et celà par période.
Celle de gauche est réservée à la matière à enseigner.
La colonne de droite est réservée aux matières effectivement enseignées. Si celles-ci sont conformes aux
prévisions du départ, le professeur de contentera d'écrire " conforme aux prévisions ". Si par contre,
elles ne sont pas enseignées, le professeur notera " non " seulement les titres des matières qui ont été
reprises en d'autres périodes, mais doit aussi justifier le retard ou l'avancement.
La matière est repartie par semaine et le professeur doit faire le relevé des jours de congé et d'examen
sans oublier les jours de révision
N.B : un bon professeur doit régler le rythme d'avancement au programme : il sera moins rapide au
début de l'année scolaire, cela en vue de connaître les prérequis et les mettre au même niveau.
REMARQUE : dans le mois qui suit la rentrée scolaire, le carnet de répartition des matières sera remis au
chef d'établissement et celui-ci vérifiera le plutôt possible si la répartition des matières équilibrée.
À la fin de chaque période, le carnet sera rendu au professeur pour qu'il puisse y inscrire son rapport. Le
chef d'établissement prendra connaissance et décidera des mesures qui se tiendront éventuellement.
Les carnets des prévisions des matières seront toujours mis à la disposition des inspecteurs
d'enseignement et, en fin d'année, ils seront classés dans les archives de l'école.
Le carnet de notes est celui qui accompagne le professeur. Il est destiné à accueillir toutes les notes
apportées à la suite de toute interrogation, devoir, exercices... Ces différentes notes serviront à
l'établissement de la cote du travail journalier en fin de période. Elle doivent être obligatoirement
portées à la connaissance de parents et des élèves en les transcrivant dans le cahier des
communications de ces derniers.
Quelques jours avant l'examen, le professeur dresse la liste des questions d'examen. Pour fixer son choix
et ne retenir qu'un nombre raisonnable des questions. Il est conseillé de rédiger soi-même et d'évaluer
largement le temps nécessaire que prendront les élèves moyens pour réaliser ces travaux. Les questions
seront soumises à l'appréciation et l'approbation du chef d'établissement.
5. La fiche de préparation
C'est un document de travail pour le professeur. Celui-ci,. quelle que soit son ancienneté doit préparer
ses leçons par écrit et les présenter au chef d'établissement ou à l'inspecteur lorsque ceux-ci en font la
demande. Une bonne leçon ne peut pas entre improvisée, sinon, elle risque de s'écarter du sujet
principal puis, négliger l'appui du matériel didactique, déformer l'entendement des élèves et se
transformer en conférence.
3.2.5 L'ÉLÈVE
Il est cible principale vers laquelle doivent converger toutes les actions éducatives. Mais celles-ci ne sont
valables que si les trois (3) facteurs du développement de l'enfant seront satisfaits : le savoir, le savoir-
faire, et le savoir être.
Autrement dit, le domaine des connaissances, des habiletés et des attitudes donne la teneur de la
formation souhaitée pour les élèves et la mesure de son excellence équivaut à l'excellence de l'école
Le journal de classe est obligatoire car il conditionne la présence de l'élève en classe. Il constitue une "
aide mémoire ", informant l'élève et ses parents sur le lendemain. La description des tâches dans le
journal de classe doit être complete et précise : son libellé figure dans le journal de classe de
l'enseignant, précisément dans la rubrique << tâche imposée aux élèves >>.
Au cycle long, les devoirs à domicile seront présentés sur une feuille volante dans une présentation
soigneuse et uniforme.
L'en-tête de chaque copie comprendra le nom de l'élève, la classe, l'option et le numéro d'ordre. Il faut
apprendre aux élèves à présenter soigneusement leur devoir pour en faire une partie de l'auto-
éducation.
Les élèves disposent d'au moins une semaine pour rédiger leur devoir, celui-ci devra être remis
justement où exactement à la date marquée dans le journal de classe. Le professeur examinera et
3.
De ce qui précède, est considéré comme inspecteur, toute personne mandatée par l'Etat et chargée
d'assurer le contrôle et l'évaluation des activités de l'enseignement telles que réalisés au niveau de
l'école.
Comme signaler plus haut, le concept inspecteur varie aussi selon les milieux car d'autres pays
reconnaissent à travers l'inspecteur, la qualité du conseiller scolaire.
Comme entité organisée, l'inspection scolaire congolaise a commencé vers décembre 1926. Avant cette
date, l'inspection se faisait mais , elle était l'œuvre des chefs d'établissements d'enseignement.
Quelques fois certains vicariats avaient un service d'inspection animé par un prêtre de celui-ci.
Disons qu'il n'est pas inutile de préciser que l'histoire de l'inspection scolaire congolaise est
fondamentalement liées à un certain moment de l'histoire de l'enseignement congolais car nul ne peut
écrire l'histoire de l'inspection scolaire congolaise sans au préalable détailler et suivre de près, dans tous
ses méandres, l'histoire de l'enseignement tout court.
Nous n'allons pas ici nous étendre sur les reproches de la vie coloniale de ce pays au risque de saper
cette étude.
La réalité inspectorale avec ses activités de contrôle, de conseil et de sanction est une activité
fondamentale de l'homme. Elle accompagne la société dans sa marche évolutive tout en étant un des
moteurs efficaces de cette évolution.
Entre temps, l'Etat créa ses écoles : penser ici aux colonies scolaires (premières écoles) créées
à BOMA, à MWANDA et à MAKANZA.
En effet de novembre 1885 la direction de l'E.I.C était confiées à Bruxelles et elle se faisait à 3
départements distincts :
Le département de l'intérieur
Le département de finances
Le département des affaires étrangères, justice et culte.
Trois (3) groupes participent à l'éducation : l'Etat, la famille et les enseignants en général. Du fait
que l'Etat a un mot à dire dans la formation du futur citoyen, son autorité sur l'école et les enseignants
est imposée d'en haut. Il exerce une certaine influence sur l'éducation et sur l'instruction des hommes.
Tout le monde souhaite le progrès de l'éducation. Pour cela , l'Etat nomme ses envoyés choisis par les
enseignants expérimentés c-à-d les techniciens de l'éducation pour faire progresser l'éducation
publique. En faisant cela,.il ne cherche pas la subordination de quelques membres aux autres
partenaires de l'éducation mais, il cherche à ce que tous les groupes qui y participent puissent converger
leurs efforts dans lesquels se pratique la discipline et l'ordre nécessaire pour atteindre les fins éducatives
visées par la santé.
L'inspecteur, de part la position administrative et le grade dont il est revêtit dans l'administration, est
avant tout un fonctionnaire supérieur chargé de vérifier, de stimuler et de contrôler les travaux des
enseignants. L'inspecteur est donc un agent de liaison placé au centre des groupes qui participent à
l'éducation (l'Etat, famille et l'enseignant).
Ces conditions réalisées, le conseiller scolaire devient alors un guide et un compagnon de travail qui
comprend les difficultés. Il devient le technicien qui apporte les moyens de surmonter les obstacles, un
animateur qui informe sur les procédés nouveaux et suggère les documents nécessaires. C'est de cette
façon là alors qu'il pourra assumer ou remplir la mission que la société lui a assignée : " être l'éducateur
des éducateurs qui observe, compare , apprécie, suggère, inspire et protège ".
Le conseiller scolaire n'est pas seulement le chef hiérarchique des professeurs ni le contrôleur de l'État
mais il est aussi le représentant des familles qui le prennent volontiers pour arbitrer.
Il est un agent de liaison au carrefour des forces éducatives. Il est un point jeté sur le courant parfois
tumultueux. De part sa fonction, il peut devenir pour les uns et pour les autres, un catalyseur dont la
présence et l'action facilitent les réactions heureuses à l'Etat et à l'enfant par le contrôle qu'il exerce et
par les améliorations qu'il propose aux enseignants et aux parents. Le conseiller pédagogique donne
ainsi confiance et sécurité à la fois aux supérieurs hiérarchiques et aux enseignants, représentants de la
famille et de l'Etat. Il doit devenir un magistrat de l'éducation. Il ne peut remplir sa fonction sociale que
si son statut est nettement défini : " indépendance, responsabilité et compétence ". Le conseiller
scolaire doit représenter l'intérêt général de la société en s'opposant aux intérêts particuliers que
peuvent manifester les parents, les enseignants et les enfants.
Au Congo, notre pays, la surveillance et le contrôle de l'EPST sont assurés par l'inspecteur
scolaire et les chefs d'établissement.
Les membres de l'enseignement public sont des magistrats. Plus loin, il ajoute en disant qu'un institut
d'enseignement est une magistrature. Il ne Sert ni l'individu ni l'État ni même les classes sociales mais il
sert la justice sociale. C'est Donc une œuvre de justice que l'État confie à nos institutions
d'enseignement. l'État doit protéger et surveiller l'éducation de son pays. S'il doit procurer à l'éducation
des moyens financiers nécessaires à son développement, il doit aussi organiser un contrôle
pédagogique s'exerçant par les actions de ses envoyés (inspecteurs). Par là, l'inspection est une
nécessité morale de la fonction éducative.
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4.4 FONCTION DE L'INSPECTEUR
Un danger qui menace l'école congolaise est celui d'un divorce entre les vieux et les jeunes Professeurs
; danger à ne confondre avec celui du chef d'établissement. Il y a aussi danger entre les professeurs
qualifiés et les professeurs sous qualifiés, danger d'une incompréhension dont les conséquences
pourraient être graves pour l'unité de l'action pédagogique.
L'école nouvelle a besoin des enseignants nouveaux. Elle réclame la transformation des institutions
vouées à la formation du corps Enseignants . D'où les efforts tentés dans plusieurs pays pour outiller les
inspecteurs car l'éducation pour progresser, exige que ceux qui en sont chargés suivent l'évolution des
sciences qui s'occupent de l'enfant et de la vie sociale, qu'ils améliorent leurs méthodes et procédés
d'enseignement, qu'ils connaissent le résultat d'autres éducateurs afin d'adapter à leur condition de
travail les expériences qui ont réussi et qu'ils ne peuvent ignorer.
La tâche de l'enseignant est contraignante (par exemple : pour diriger une classe : effort d'organisation,
le travail de préparation des leçons, corriger les différents travaux, des obligations sociales qui
incombent au maître). Toutes ces obligations précitées empêchent cet enseignant de renouveler la
forme et le fond de ce qu'il a acquis à l'école au cours de sa formation. De plus, certains enseignants
sont éloignés de centres de culture et par leurs propres moyens peuvent se tenir difficilement au
courant des nouvelles Idées sur l'enseignement. De cela, il résulte très généralement que certains
enseignants végètent et qu'il importe de les aider. Cela, la tâche essentielle de l'inspecteur. En D'autre
terme, nous disons que l'inspecteur doit intervenir auprès de ceux qui sont les plus attachés aux
formes vieilles de l'éducation pour leur présenter et montrer les idées nouvelles et surtout les gagner à
celle-ci. Mais il faut aussi que ces gens puissent adhérer à ces idées et accepter de les véhiculer à leur
tour.
Cette aide là, ne doit pas se borner à répandre les idées, à faire connaître les méthodes mais elle doit
être vigilante et attentive à la vie scolaire, elle est un réconfort et une sympathie. Le conseiller scolaire,
l'inspecteur doit jouer à l'égard des enseignants le rôle de ces appareils électriques, qui donnent aux
accusateurs déchargés, une tension nouvelle et les rendent apte à supporter les nouvelles dépenses
d'énergie.
La fonction de l'inspecteur est avant tout une fonction pédagogique c-à-d l'inspecteur doit disposer des
moyens parmi lesquels figurent des entretiens personnels et la connaissance de son personnel. C'est au
cours des entretiens d'homme à homme qu'il fait prendre connaissances de leur responsabilité,
encourage les bonnes initiatives et parfois redresse les erreurs, stimule l'apport de chacun au progrès
général de l'éducation. Bref : il influence le travail pédagogiques.
L'inspecteur suggère, il n'impose pas. Il s'imposera surtout quand les procédés pédagogiques ont fait
leur preuve. Il doit montrer pourquoi cette manière d'agir peut être améliorée et faire profiter à autrui
de ses connaissances spéciales et de ses expériences. Cela dépendra d'une attitude de compréhension
et signe, aussi éloignée de la suffisance orgueilleuse, de la camaraderie de mauvais Aloïs qui, toutes les
deux, tiennent la confiance et l'estime. La réunion pédagogique avec les enseignants de sa discipline
constitue un moyen précieux de l'action Didactique dont devra se servir l'inspecteur dans l'exercice de
ses fonctions. Les réunions doivent rassembler après inspection pédagogique, des enseignants d'une
même école ou de plusieurs écoles visitées. Elle regroupera sous sa présidence, les gens qui se
connaissent et qui travaillent dans le milieu. C'est l'occasion où le conseiller pédagogique expose la où
les techniques de telle ou telle méthode qu'il suggère puis surviendra un échange de vues, des
À l'article 97, il est clairement souligné que le personnel du corps des inspecteurs de l'enseignement
national est régi d'une part , par le statut du personnel de carrière de services publics de l'Etat et par
les dispositions particulières fixées par voie réglementaire d'autre part.
L'article 98 dit que le corps des inspecteurs de l'enseignement relève de la compétence du ministère
ayant l'EPST dans ses attributions.
Le corps des inspecteurs de l'enseignement est régi par les textes légaux ci après :
La loi nº81-003 du 17 juillet 1981, portant statut du personnel de carrière des services publics de
l'Etat, spécialement ses articles 1,5 et 15.
L'ordonnance nº78-096 du 02 mars 1987 portant règlement d'administration relatif au
personnel enseignant relevant du ministère de l'EPST.
L'ordonnance nº78-375 du 06 septembre 1978 portant règlement d'administration du corps des
inspecteurs de l'EPST.
revu l'ordonnance nº75/404 du 4 décembre 1975 portant règlement administratif relatif au personnel
enseignant révélant du département de l'EPS spécialement en ses articles 2,3 et 10 alinéas 1,
Article 1 : Il est crée au département de l'EPSP un organe des agents spécialisés dénommés corps des
inspecteurs de l'EPSP.
L'article 4 dit que sans préjudice des hautes dispositions statutaires, il est institué un concours spécial
au corps des inspecteurs. Pour s'y présenter , il faut réunir les conditions suivantes :
Avoir été directeur de l'établissement pendant 5 ans au moins et avoir obtenu la cote T.B lors de
3 dernières années de cotations ou avoir enseigné pendant au moins 10 ans et avoir obtenu la
cote T.B lors de 7 dernières années de cotation.
Être détenteur d'un diplôme d'État section pédagogique ou un diplôme de Graduat ou un
diplôme correspondant ou équivalent.
Avoir atteint l'âge de 30 ans.
Avoir été directeur de première et deuxième année secondaire pendant 5 ans et avoir obtenu la
cote minimum T.B lors de 3 dernières cotations ou alors avoir enseigné dans l'un cycle
susmentionné pendant 10 ans au minimum et avoir obtenu la cote T.B lors de 7 dernières
cotations.
Être détenteur du titre de Gradué en enseignement pour les deux années du secondaire du
cycle court ou deux années du cycle long ou avoir un autre diplôme équivalent.
Être détenteur d'un diplôme d'enseignement supérieur et universitaire et plus particulièrement
les deux années de licence ou avoir un diplôme équivalent.
Avoir atteint l'âge de 30 ans.
N.B : un licencié en discipline autre que la pédagogie peut devenir inspecteur s'il a fait l'agrégation et s'il
a rempli les conditions ci haut citées.
Selon l'article 6, outre les conditions retenues , les candidats est soumis à un stage probatoire par le
commissaire d'Etat à l'EPST.
Pour passer au grade de l'inspecteur itinérant de l'enseignement secondaire, l'inspecteur doit pouvoir
exercer la fonction d'inspecteur pendant plus ou moins 5 ans.
L'article 11 : stipule que l'inspecteur Général est désigné parmi les inspecteurs généraux adjoints.
L'article 12 : stipule que le ministre de l'EPST détermine par voie d'arrêté les domaines d'action des
inspecteurs, leur champ de compétence et leur prestation. Il veille à la formation permanente en vue de
les rendre plus aptes à contrôler et à évaluer l'enseignement. Il pourra au sein du corps des inspecteurs,
des services spécialisés et des bureaux d'études.
L'article 14 stipule que outre le régime disciplinaire relatif au personnel enseignant, les peines
disciplinaires suivantes sont applicables aux inspecteurs :
1. Le rappel à l'ordre
2. La réprimande
3. Le déplacement disciplinaire
4. La révocation
L'article 15 stipule que tout inspecteur qui aura des mentions successives bonnes devra suivre une
session de recyclage à déterminer par le ministre de l'EPS, si au cours de deux années suivantes, il ne
parvient pas à obtenir les cotations TB, il sera d'office exclu du corps des inspecteurs. Cette exclusion
entraîne la perte de la qualité d'inspecteur et l'affectation à d'autres fonctions.
A1 : fiche signalétique
A2 : plan trimestriel d'activité
A3 : relevé trimestriel d'activité
A4 : relevé annuel d'activité
A5 : constat d'absence
A6 : bordereau de transmission
A7 : lettres à écrire et à expédier : sans canevas
A8 : autres activités administratives : sans canevas
C1 : première visite
C2 : inspection administrative
F1 : inspection de la formation
F2 : action de formation
F3 : action d'encadrement
F4 : outil de formation
F5 : autres activités de formation : sans canevas
Il y a plusieurs formules liées aux activités de l'évaluation mais dans le cadre de ce cours, nous nous
limiterons à celles qui sont tenues par le chef d'établissement, il s'agit de :
D'une manière générale, il est aisé de trouver les critères dont le premier est l'appréciation de
l'enseignant lui-même. En effet, on peut s'en rendre compte lorsqu'on entend ce que les enseignants
pensent, témoignent à l'endroit des inspecteurs.
Mais les jugements des enseignants ne sont pas toujours à prendre en ligne de compte. Les autorités
scolaires sont à même d'évaluer les mérites des inspecteurs scolaires.
Les moyens directs et indirects qu'elles ont pour le faire sont nombreux :
Dans le domaine pédagogique : les autorités peuvent estimer la valeur des projets que les
inspecteurs soumettent à leurs appréciations.
Dans le domaine scientifique : on peut considérer les recherches auxquelles ils se livrent,
leurs publications si possible, et leur collaboration avec le chercheur théoricien.
Dans le domaine administratif : on peut avoir la manière dont ils s'acquittent de leurs
obligations, leur ponctualité dans la correspondance Administrative, l'envoie des documents qui
Vu le volume du travail à faire, l'inspecteur doit jouir avant tout d'une bonne santé. En effet, il exerce
une fonction fatigable qui demande une grande résistance physique et morale. Et il est important qu'il
conserve quoi qu'il arrive son égalité d'humeur.
Celui qui a une bonne santé est en réalité gai, droit et optimiste. Les qualités morales sont les plus
précieuses conduites irréprochables, indépendantes qui repose sur l'amour de l'enseignement et aussi
sur la bienveillance et la force du caractère. Si nous essayons de dressage le tableau de vertu cardinal
que doit revêtir un inspecteur, il pourra se résumer en ces termes " morale et dignité ". En effet, celui
qui juge doit être irréprochable en tout point de vue. Sa conduite doit être loyale et impartiale. Elle doit
aussi être à l'abri de tout soupçon. Sa loyauté est faite de sa franchise, de sa justice, de son objectivité,
sa compréhension et sa transparence à l'égard de ceux qui ne pensent pas comme lui mais aussi de son
tact.
Un éducateur des éducateurs doit avoir une intelligence vive et une solide culture générale. Son esprit
doit être claire et méthodique. Le conseiller scolaire (inspecteur) entant que contrôleur d'une
gestion scolaire doit avoir un don d'observation, il doit avoir aussi un esprit critique et en même temps,
une certaine intuition parce que le corps enseignant et les élèves jugent rapidement l'inspecteur s'il
n'est pas à la hauteur de sa tâche.
Les qualités professionnelles sont à exiger de lui car il doit être un éducateur de valeur à qui chacun peut
rendre un témoignage en disant un jour qu'il a été un bon professeur, un bon Enseignant. Son passé
pédagogique doit être sa tache. Sa valeur professionnelle s'impose à l'estime des enseignants qu'il
dirige.
Quand les postes ont été pourvus des titulaires qualifiés, l'intervention du cadre responsable (directeur,
préfet, inspecteur) en tant que meneur d'hommes s'impose. Le fait que les subordonnés exécutent
convenablement leur tâche ne signifie en aucune façon qu'ils le font toujours de la même façon. La
qualité et la quantité des travaux qu'ils accompliront peut dépendre du type de relation qui existe entre
eux et leur chef, et qui peut conditionner le degré de leur motivation au travail.
L'inspecteur scolaire ou le chef d'établissement peut tabler sur l'usage de son autorité ou la crainte de
ses subordonnés pour provoquer de la part de ces derniers, une motivation au travail. Craindre de
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perdre son emploi ou tout simplement craindre une réprimande ou un regard sévère du supérieur peut
pousser le subordonné à mieux exécuter une tâche, à être en règle dans sa fonction mais, elle ne
constitue pas cependant une bonne motivation. Aucun responsable ne peut tout contrôler et celui qui
est motivé par la crainte, trouvera moyen de bâcler son travail de telle sorte que les responsables, les
chefs ne s'en aperçoivent pas. Ainsi un administratif scolaire parvient à des meilleurs résultats. Si et
seulement il est un bon meneur d'hommes et non un meneur d'esclaves. Il peut avoir à utiliser la crainte
dans certains cas mais, il sera sûrement un meilleur chef dans la mesure où il peut éviter d'y faire
recours.
Il pourra, sans crainte de perdre son autorité, user de la gentillesse Envers ses subordonnés. Il peut le
traîter poliment, écouter leurs griefs et les conseils qu'ils peuvent lui donner et parfois même les
conseils que l'autorité peut donner aux enseignants. Tout cela permet de donner aux subordonnés le
sentiment de faire cause commune avec leur chef et constitué un facteur important pour un travail de
qualité dans un groupe.
S'il y a une profession qui réclame une grande force de volonté, c'est bien sûr celle que nous venons
d'étudier dans ce cours. L'inspecteur scolaire est souvent dans la position de la pièce entre le marteau et
l'enclume. Mais lui doit résister, il doit être compréhensif, accessible et ne doit jamais humilier personne
(autrui).
Le chef d'établissement doit savoir qu'on ne commande qu'à un inférieur, mais les ordres ne sont
jamais donnés sous la pression des passions surexcitées ou sous le coup d'un événement. Ils seront
réfléchis et donnés avec grande maîtrise de soi, fermeté et politesse. Ils seront logiques, dictés par
l'intérêt supérieur du service et, il doit être possible à ses subordonnés de les accepter librement et de
l'exécuter allègrement. Tout refus de la part d'un subordonné d'exécuter l'ordre reçu entame gravement
l'autorité du chef.
Entant que meneur d'hommes, le chef d'établissement doit éviter de prendre des décisions à la légère,
mais il prendra au contraire le temps de réfléchir selon l'importance de la question. Il vaut mieux
d'avoir moins d'idées, et réaliser celles que l'on a, que d'avoir beaucoup d'idées , et de n'en réaliser
aucune. Une décision même imparfaite, suivie d'une exécution ferme, est meilleur que l'attente
prolongée d'une décision idéale qui ne sera peut être jamais exécutée ou le sera tardivement.
Nous pouvons dire avec Joseph DUHR que : " l'art de commander réside dans le Secret de se faire
obéir. En d'autre terme, nous voulons dire qu'il n'est suffisant de donner les ordres et de les imposer ;
mais il faut aussi et surtout qu'ils soient acceptés librement et allègrement...
Elle consiste à ce que le chef cherche surtout à se faire obéir. C'est lui qui fixe la politique du groupe, il
considère que les décisions doivent être prises par un seul homme, cet homme étant lui.
Ce système présente l'avantage d'être rapide et est surtout commandé lorsque le chef de trouve sous la
pression des évènements en période de crise au sein de son institution. Malheureusement, une charge
écrasante est supportée par le chef qui doit penser à la place des autres.
Contrairement à la méthode précédente, ici le chef d'établissement s'inspire des suggestions obtenues
de ses collaborateurs après discussions et consultation. Il joue le rôle de modérateur.
Le trait caractéristique de ce système de communication est qu'il favorise la naissance des idées
nouvelles et permet au chef d'être mieux informé. Cependant s'il utilise à mauvais escient, il ya risque
de provoquer de pertes de temps et une déperdition d'énergie.
Dans ce système de communication, le chef a pour tâche principale de renseigner et de documenter ses
collaborateurs. Par ce fait, il exerce un minimum de contrôle auprès de ceux-ci.
Ce système a l'avantage de favoriser l'éclosion des initiatives chez ses collaborateurs. Par contre, il
laisse ceux-ci travailler dans l'isolement.
Cette méthode était généralement appliquée dans les sociétés traditionnelles Africaines. Elle consiste à
demander conseil auprès de sage , à s'informer et à décider seul en connaissance de cause. De cette
façon, le chef est ainsi placé devant ses responsabilités et supporte seul les conséquences de sa
décision.
Au regard de ce qui précède, il ressort que les quatre méthodes ne sont pas incompatibles. Dans
la pratique quotidienne, il appartient à celui qui les utilise de savoir à quel moment il convient
d'utiliser telle ou telle méthode. Il doit savoir varier les techniques pour s'adapter aux conditions
et aux gens qu'il rencontre dans son institution. Mais, là où il existe des instructions précises
pour résoudre un cas, on doit s'y référer en ayant soin de les interpréter en faveurs des élèves
ou des membres du personnel sans toutefois s'écarter de la rigueur qu'elles impliquent.
CONCLUSION GÉNÉRALE