CMC 3
CMC 3
CMC 3
Guide pratique 3
édition
Les outils d’accompagnement
2016 de la mobilité
la GRH
ls de
Outi
Le conseil en mobilité-carrière et l’accompagnement personnalisé
des agents dans les services de l’État
SOMMAIRE
FICHE 3/1
La charte de mobilité
I - Contexte-enjeux
Faciliter la mobilité est un enjeu pour l’administration qui doit faire face aux réorganisations
de ses services et à l’évolution de ses missions tout en recherchant l’allocation optimale de ses
ressources.
La mobilité est, pour l’agent, le moyen de préserver son employabilité, en lui permettant de
changer de métier, d’employeur ou de résidence ; elle est aussi le vecteur de motivation et
d’enrichissement de son parcours professionnel et de valorisation de ses compétences.
La condition pour y parvenir est de connaître les principes, les règles et les pratiques des
employeurs dans la gestion de la mobilité.
Texte de référence de la mobilité, la loi n° 2009-972 du 3 août 2009 relative à la mobilité et
aux parcours professionnels crée un droit à la mobilité. Toutefois son application repose sur
l’exigence de transparence des règles et des pratiques de gestion de la mobilité.
II - Définition et finalités
La charte interne de mobilité est la déclinaison, dans un ministère, dans une direction, un
service, dans un établissement, des principes sous-tendus par les dispositifs législatifs et
réglementaires relatifs à la mobilité et définit les règles de gestion propres à la structure.
Elle est un outil d’information et de transparence à l’usage :
• des agents pour la conduite de leur parcours ;
• des managers qui pilotent une équipe ;
• des responsables RH qui sont amenés à organiser les mobilités, en gestion administrative
et en gestion prévisionnelle.
La charte répond également à un principe d’équité, la mobilité se réalisant sur la base de
règles partagées.
Ce document formel comporte les informations de base suivantes :
• un préambule rappelant le contexte de la mobilité, les enjeux et l’objet de la charte ;
• les principes fondateurs de la mobilité, les droits et devoirs de l’administration et de
l’agent ;
• les éléments de définition de la mobilité et le champ d’application de la charte ;
• les personnels concernés, les situations particulières ;
• les critères pris en compte et les conditions posées pour l’exercice du droit à la mobilité ;
• l’organisation, les procédures et les acteurs ;
• les outils de la mobilité, fiche de poste, bourse d’emplois, entretiens, référentiel des
emplois ;
• les modalités de communication, de mise en œuvre et d’évaluation de son application.
Son élaboration repose, notamment dans les services à effectif nombreux, sur une démarche
de conduite de projet avec un comité de pilotage, un chef de projet et des groupes de travail.
3/1 FICHE
Elle requiert aussi la volonté, l’implication et la participation de tous les acteurs de la mobilité :
direction, cadres, agents et les représentants du personnel et la DRH.
Une communication organisée tout au long de la procédure d’élaboration de la charte est une
des conditions de réussite du processus.
Le CMC communique et informe sur l’existence de la charte qui doit être en cohérence avec la
politique de GPRH de l’employeur.
III - Acteurs
L
a direction (directeur, chef de service…) ou la DRH qui prend l’initiative.
L
e responsable RH qui conduit le projet et en assure la rédaction.
Le CMC qui est associé à la conduite du projet en raison de son expertise.
L
es agents qui participent, le cas échéant, à des groupes de travail.
L
es représentants du personnel qui sont informés ou qui peuvent être associés à
l’élaboration du projet et reçoivent communication de la charte en comité technique.
IV - Illustration
FICHE 3/1
Extraits de «La charte de la mobilité dans la fonction publique de l’État …Tout le
monde s’engage… » DGAFP 2010
3/1
de
es
FICHE
re
es
> Accompagner les parcours et les projets professionnels
Changer de fonction comporte une part d’inconnu qui ne doit pas freiner la démarche de mobilité.
Chacun doit pouvoir bénéficier de mesures d’accompagnement aux différentes étapes de son parcours
ou, lors des réorganisations de services pour faciliter sa réorientation et, tout au long de sa carrière pour
élaborer son projet professionnel.
ne
• Développer la gestion personnalisée en mettant en place un réseau de professionnels de la mobilité,
de
les conseillers mobilité-carrière ; chaque agent doit pouvoir faire appel au service d’ un conseiller
mobilité-carrière.
té • Mobiliser les outils de la formation qui permettent d’accompagner l’agent dans l’exercice de
nouvelles fonctions, d’actualiser ou développer les compétences nécessaires à la tenue du poste,
es de préparer une mobilité, d’aider l’agent à se réorienter.
en • Mettre en place l’entretien de carrière avec le supérieur hiérarchique en liaison avec le conseiller
mobilité-carrière et le bilan de carrière conduit par le conseiller mobilité-carrière.
et • Mobiliser les moyens d’accompagnement financier et social de la mobilité.
V - Liens utiles
• Site Fonction publique : Publications DGAFP- « Canevas pour l’élaboration d’une charte
interne de mobilité » et «Charte de mobilité dans la fonction publique de l’État… Tout le
monde s’engage… » www.fonctionpublique.gouv.fr/
FICHE 3/2
Les répertoires des métiers et
les dictionnaires des compétences
I - Contexte-enjeux
Dans un contexte contraint, la performance de l’administration repose notamment sur une
allocation de moyens adaptés, en quantité et en qualité, à ses missions ; dans une fonction
publique de carrière, l’enjeu pour le responsable RH est, en particulier, de répondre aux besoins
des responsables opérationnels, en veillant à l’évolution des compétences des personnels au
regard de l’évolution des métiers.
Par ailleurs, la gestion prévisionnelle des ressources humaines suppose un repérage des emplois
et compétences actuelles et la définition des besoins futurs, toute démarche qui suppose de
disposer d’un outil décrivant les métiers.
De plus, la modernisation de la GRH dans la fonction publique consiste à mettre en place une
gestion plus personnalisée des carrières, à développer une politique de parcours professionnels,
à professionnaliser les recrutements, à individualiser la formation, à accompagner la mobilité.
Le préalable est d’avoir identifié les métiers et les emplois.
Les répertoires des métiers et les dictionnaires des compétences ont vocation à répondre à
tous ces enjeux.
II - Définition et finalités
Le répertoire des métiers est un outil qui permet d’identifier et de décrire les emplois d’une
structure et d’en donner une vision panoramique, ordonnée et prospective.
Le dictionnaire des compétences est l’outil de référence contenant l’ensemble des mots
employés pour définir les compétences afférentes aux métiers identifiés dans le répertoire.
À l’instar du secteur privé qui dispose du répertoire opérationnel des métiers et des emplois
(ROME), chaque versant de la fonction publique s’est doté d’un répertoire des emplois et des
métiers.
L
e répertoire interministériel des métiers de l’État (RIME) décrit 261 emplois-référence
et 26 domaines fonctionnels correspondant à des missions d’ordre stratégique, opérationnel
ou de support.
Il est complété par un dictionnaire des compétences des métiers de l’État comportant
21 savoir-être, 102 savoir-faire et 40 domaines de connaissances. Il est particulièrement utile
pour caractériser les compétences attendues dans une fiche de poste, pour identifier ses
compétences dans un CV, pour réaliser la trame des critères de recrutement des comités de
sélection…
Y est associée une base de données permettant de détecter la proximité-forte, moyenne,
faible ou inexistante-entre les emplois du RIME.
À partir du RIME et des emplois-référence, les ministères ont construit leurs propres
référentiels décrivant des emplois-types qui sont un regroupement de postes ayant, entre
eux, une proximité de contenu et d’exigences de compétences. Chaque emploi -type est
rattaché à un emploi-référence du RIME.
3/2 FICHE
Certains ministères ont élaboré un dictionnaire des compétences contextualisées et plus
détaillées au regard de leurs emplois.
Le répertoire des métiers territoriaux comporte 239 fiches métiers et fonctions, structuré
en 5 domaines d’activité et 35 familles professionnelles.
L’édition 2013 du répertoire s’inscrit dans un contexte de réflexion approfondie des
collectivités territoriales en matière de stratégie de ressources humaines (structuration des
intercommunalités, gestion des effectifs sous contrainte budgétaire et vieillissement des
agents).
L
e répertoire des métiers de la fonction publique hospitalière identifie un peu
plus de 200 métiers non médicaux organisés en 9 familles professionnelles, subdivisées en
47 sous -familles.
Le métier, au sens des répertoires, regroupe des emplois suffisamment proches en termes de
mission globale et d’activités pour être occupés par des personnes ayant une même posture
professionnelle et des compétences de même nature.
Les usages de ces répertoires sont multiples :
• faire connaître aux candidats et aux agents publics les métiers de l’État, des collectivités
territoriales et de la fonction publique hospitalière ;
• professionnaliser le recrutement ;
• constituer une source d’informations pour la GPRH ;
• contribuer à adapter les actions de formation aux besoins des agents et des services ;
• concevoir des passerelles entre les métiers dans le cadre de la mobilité interministérielle
et/ou inter-fonctions publiques ;
• constituer un support d’analyse des emplois et des compétences dans le cadre de la gestion
prévisionnelle.
Les répertoires sont des outils indispensables, notamment pour la gestion des mobilités, en ce
sens qu’ils constituent le langage commun, partagé par tous les employeurs publics.
Les répertoires-métiers sont actualisés pour tenir compte des évolutions des missions.
III - Acteurs
FICHE 3/2
IV - Illustration
Architecture de la démarche-métier de l’État
Dans la fonction publique de l’État, la démarche métier s’organise autour de 3 niveaux :
• l’emploi - référence interministériel (ER)
• l’emploi-type ministériel (ET)
• la fiche de poste (poste de travail)
3/2 FICHE
Nouvelle
EdiTion
Répertoire interministériel
des métiers de l’État
Deuxième édition
n
tio i pu
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s d’e
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Public
Politiques d’emPloi Public
Politiques d’emPloi Public
FICHE 3/2
Fiche RIME : emploi-référence du conseiller mobilité-carrière
DOMAINE FONCTIONNEL
RessouRces humaines
CONSEILLER
MOBILITÉ-CARRIÈRE
DÉFINITION SYNTHÉTIQUE
ACTIVITÉS PRINCIPALES
FACTEU
• Accompagnement personnalisé des projets et des parcours professionnels
• Développ
• Constitution des viviers de compétences et de potentiels des resso
• Contribution à l’animation du marché de l’emploi public • Mutualis
• Appui méthodologique aux services dans le domaine des ressources humaines • Développ
• Contribution au processus de recrutement des parc
SAVOIR-FAIRE CONNAISSANCES
540
3/2 FICHE
DOMAINE FONCTIONNEL
RessouRces humaines
CONSEILLER
MOBILITÉ-CARRIÈRE
DÉFINITION SYNTHÉTIQUE
ACTIVITÉS PRINCIPALES
FACTEU
• Accompagnement personnalisé des projets et des parcours professionnels
• Dévelop
• Constitution des viviers de compétences et de potentiels des ress
• Contribution à l’animation du marché de l’emploi public • Mutuali
• Appui méthodologique aux services dans le domaine des ressources humaines • Dévelop
• Contribution au processus de recrutement des par
SAVOIR-FAIRE CONNAISSANCES
540
FICHE 3/2
Ministère de l’agriculture, de forêt et de l’alimentation
- Observatoire des métiers –
Emplois-type par filière d’emploi - déc. 2013.
3/2 FICHE
FICHE 3/3
La fiche de poste
I - Contexte-Enjeux
L’évolution des métiers et des besoins des services, en effectifs et compétences, exige
l’amélioration du processus de recrutement pour parvenir à la meilleure adéquation possible
du profil de l’agent avec le poste à pourvoir.
Les pratiques managériales qui tendent à valoriser les potentiels comme levier de motivation,
passent aussi par ce principe « de la bonne personne au bon poste ».
La gestion prévisionnelle des ressources humaines, qui s’impose pour anticiper les changements
à court ou moyen terme, repose sur des outils d’identification et d’individualisation des
compétences requises sur les emplois et celles détenues par les agents.
La fiche de poste, parce qu’elle informe sur la nature du poste et les compétences requises, est
l’outil de GRH qui répond à tous ces enjeux.
La rédaction de la fiche de poste prend en compte les objectifs RH de promotion de l’égalité
entre les femmes et les hommes et de prévention des discriminations, notamment dans
l’intitulé de l’emploi-type (au masculin et au féminin) ; elle exclut tout stéréotype de genre et
formulation pouvant induire une discrimination.
II - Textes de référence
Si la fiche de poste n’est pas un élément statutaire, les textes les plus récents confirment sa
nécessité.
Par exemple, la loi n°2007-148 du 2 février 2007 de modernisation de la fonction publique, le
décret n°2007-1470, modifié, du 15 octobre 2007 relatif à la formation professionnelle tout
au long de la vie des fonctionnaires de l’État ainsi que le décret n° 2010-888 du 28 juillet 2010
relatif aux conditions générales d’appréciation de la valeur professionnelles des fonctionnaires
de l’État conduisent à baser l’entretien professionnel annuel sur l’analyse de la maîtrise du
poste tel que décrit dans la fiche de poste.
Mesure 5.4 du protocole d’accord sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans la fonction
publique, 8 mars 2013.
3/3 FICHE
• la description des missions du service affectataire du poste ;
• la description des missions et activités afférentes au poste ;
• les compétences et ressources requises pour l’exercice des missions et activités ;
• les moyens mis à disposition ;
• la formation d’adaptation à l’emploi (formation prise de poste).
Recourir aux fiches d’emplois-type du répertoire ministériel des emplois ou du répertoire
interministériel des métiers de l’État (RIME) facilite la rédaction de la fiche de poste, celle-ci
étant l’expression d’une contextualisation des emplois décrits dans ces référentiels.
Elle doit être précise tout en étant concise. Il ne s’agit pas de tout « dire » mais de sélectionner
et de hiérarchiser les activités principales et les compétences requises essentielles pour la tenue
du poste.
Elle est évolutive, datée et actualisée, notamment au cours de l’entretien professionnel annuel.
La fiche de poste est :
u
n outil de recrutement (primo-affectation, mobilité), elle demande à l’employeur de
bien cerner ses besoins et ses attentes sur le poste ouvert ; elle est le vecteur de publication
de la vacance du poste ; elle est le support de l’entretien « d’embauche » ; elle permet à
l’agent de se positionner sur des emplois les plus adaptés possibles à ses attentes et à ses
compétences ;
u
n outil de dialogue et de management entre un agent et son supérieur direct lors de
l’entretien professionnel annuel ; elle permet de confronter la description formelle du poste
à la réalité des activités et des tâches et de mesurer l’évolution d’un poste de travail ; elle a
une valeur quasi-contractuelle ;
u
n outil de gestion personnalisée des agents, pour la valorisation de leurs compétences,
l’élaboration de leurs parcours et projets professionnels (ex : lors des entretiens et bilans de
carrière), de leur professionnalisation ;
un outil de connaissance de l’organisation du travail dans la structure en formalisant
les situations de travail de chaque agent et en favorisant une meilleure connaissance des
contributions de chacun ;
un outil d’information pour un candidat et les autres acteurs RH, notamment lors de la
constitution de viviers ;
un cadre de référence : elle permet, en la confrontant aux autres fiches de postes
de métiers et de responsabilités similaires, de bien calibrer et positionner le poste dans
l’organigramme.
IV - Acteurs
L
’employeur direct qui exprime ses besoins et rédige la rédaction de la fiche de poste, avec
les conseils éventuels du responsable RH.
L
e responsable RH qui apporte son expertise dans l’élaboration de la fiche en vue de sa
diffusion et de sa publication.
L
’agent qui contribue à préciser le contenu de la fiche et à la faire évoluer, notamment lors
de l’entretien professionnel annuel.
FICHE 3/3
V - Illustration
3/3 FICHE
Un cadre-standard construit par la DRH que l’on doit Donner toutes et seulement les indications utiles à
accepter de faire évoluer (au bout de 3 ans en moyenne un l’agent pour candidater :
document stéréotypé est vu comme un formulaire à remplir • trop sommaire, évasif ou ronflant : risques d’afflux de
par habitude !) demandes de renseignements et de candidatures à gérer, de
Accessible à tous en version dématérialisée sur l’intranet candidatures non pertinentes (chronophage et démotivant)
• trop détaillé jusqu’à la tâche : le recruteur pense donner de
Lisibilité soignée : présentation agréable, des rubriques au l’importance au poste et être très clair sur ce qu’il attend,
libellé compréhensible,… en fait le candidat peut avoir une toute autre lecture et
considérer qu’il s’agit d’un poste très lourd.
Un mode d’emploi à disposition de tous les cadres et agents
sur l’intranet. Fixer des rubriques utiles
• à la DRH : référence au répertoire des métiers, au SIRH
• au candidat et à l’agent : éléments statutaires, de
rémunération, lieu et moyens du poste, environnement du
poste, intitulé-mission et activités (maxi 5), spécificités du
poste, durée attendue sur le poste, perspectives, formation,
contacts à la DRH et dans le service employeur.
Bien appréhender les besoins du service (dans le cadre
des emplois existants) et traduire en besoins de compétences:
utiliser les outils RH (répertoires, dictionnaire…).
Construction collective : le manager, le DRH, l’agent
titulaire qui s’en va.
FICHE 3/3
Un exemple de trame de fiche de poste
Affectation
Domaine fonctionnel (le cas échéant, sous domaine fonctionnel) du référentiel ministériel des emplois
Intérêts du poste :
Contraintes spécifiques/risques liés au poste :
Temps de travail : régime hebdomadaire
Habilitation, qualification :
Environnement professionnel
Formation-Perspectives
Contacts
3/3 FICHE
VI - Liens utiles
F iche technique du CEDIP relative à « la fiche de poste »
Guide de l’académie de Caen « L’élaboration de la fiche de poste »
Guide relatif à la fiche de poste du centre de gestion de la FPT cdg64 Pyrénées Atlantique
FICHE 3/4
Les bourses d’emplois et les CVthèques
I - Contexte-enjeux
Dans le contexte de mobilité, qu’elle soit « choisie » ou « subie », et de développement de la
mobilité interministérielle, inter-fonctions publiques, voire vers le secteur privé, l’adéquation
« profil-poste » recherchée autant par l’agent que par l’employeur repose sur la connaissance du
marché de l’emploi public.
Pour garantir l’égal accès aux emplois ouverts, l’offre se doit d’être structurée, transparente,
sincère et la plus complète possible. Les bourses d’emplois et les CVthèques constituent la
réponse à cet objectif.
II - Textes de référence
3/4 FICHE
Il existe de nombreuses bourses d’emplois dans la fonction publique :
p
our les services de l’État :
• La bourse interministérielle de l’emploi public (BIEP)
• Elle publie essentiellement les fiches de poste, les contrats d’apprentissage et les offres de
stages des ministères et de leurs établissements.
• Elle est accessible à l’ensemble des agents des trois versants de la fonction publique (État,
fonction publique territoriale et hospitalière).
• Les critères de sélection, notamment géographique, permettent de rechercher les emplois
ouverts en local (région, département).
• Pour les mouvements au sein des corps interministériels, la publication des cycles de
mobilité collectifs sur la BIEP permet l’expression des candidatures.
• Au niveau ministériel, il existe des bourses d’emploi publiant des annonces accessibles aux
agents relevant du ministère.
La connexion des bourses ministérielles à la BIEP permet d’avoir, en quelques clics, une
vision plus complète du marché des offres en termes de métiers recherchés et d’employeurs
demandeurs.
Pour éviter tout malentendu, il est absolument nécessaire de préciser les modalités d’accès
au poste, ouvert en interne, en externe, par voie de détachement, emploi fonctionnel…
p
our la fonction publique territoriale :
Le CNFPT et les centres de gestion, soumis à l’obligation réglementaire de publication et de
déclaration de vacances d’emploi, gèrent des bourses d’emplois, nationales et régionales.
p
our la fonction publique hospitalière :
Divers sites ciblent les emplois à pourvoir au sein de la fonction publique hospitalière. Ces
bourses d’emplois sont proposées par les fédérations professionnelles intervenant en
milieu hospitalier, les agences régionales de santé, les établissements hospitaliers et leurs
regroupements.
La publication d’une offre de poste sur une bourse d’emplois suppose certains engagements
de la part du recruteur :
• entretien avec les candidats sélectionnés ;
• actualisation des annonces et transparence ;
• réponses aux demandes.
FICHE 3/4
IV - Acteurs
l e chargé du recrutement, au sein du service RH, publie les emplois à pourvoir selon les
règles de publication fixées par le service,
l e cadre employeur exprime son besoin et propose au responsable RH la fiche de poste à
publier,
l e candidat à la mobilité consulte la bourse d’emploi et dépose éventuellement un CV,
Les administrateurs des sites animent les bourses, la DGAFP pour la BIEP,
L
e conseiller mobilité-carrière qui anime le marché de l’emploi public local et consulte
les bourses d’emplois au titre de ses fonctions de conseil et d’orientation des agents.
V - Illustration
3/4 FICHE
FICHE 3/4
3/4 FICHE
VI - Liens utiles
Quelques sites cités à titre indicatif :
biep.fonction publique.gouv.fr
mifp.fr
R
DV emploi public.fr, territorial-recrutement.fr, emploi public.fr
emploi.fhf.fr/ emploi.ars.sante.fr/Espace-emploi-concours-ARS, aphp.fr/rejoignez-nous, cng.
sante.fr
carrefour de l’emploi public : le portail des sites offrant des emplois aux travailleurs
handicapés dans la fonction publique
l’ensemble des sites relevant des éditions le moniteur : La Gazette des communes, La Lettre
du cadre territorial, La Gazette santé-social.
FICHE 3/5
Le curriculum vitae et la lettre de
motivation
I - Contexte enjeux
Le curriculum vitae (CV) et la lettre de motivation qui l’accompagne sont d’autant plus
indispensables que la mobilité et le recrutement demandent la meilleure adéquation possible
entre, d’une part le profil et les aspirations de l’agent, d’autre part le besoin de l’administration
et du service.
Cet objectif de « gagnant-gagnant » conduit à porter la plus grande attention aux compétences
et aptitudes de la personne ; la performance de l’agent et de l’équipe en dépend largement
ainsi que sa motivation et son bien-être au travail.
L e contenu du CV
Certaines rubriques apparaissent systématiquement dans le CV :
• l’état civil et les coordonnées personnelles (facultatif) et professionnelles,
• la situation statutaire, corps d’appartenance,
• l’expérience professionnelle et les compétences illustrées par des réalisations représentant
un investissement particulier,
• la formation initiale et les diplômes (ou niveau de diplômes),
• la formation continue.
Il contient des informations complémentaires ou des activités extraprofessionnelles qui
donnent une idée supplémentaire des qualités, des connaissances variées ou plus pointues
dont dispose l’agent. Une photo peut y être apposée.
Le CV comporte un titre qui consiste par exemple à mettre en avant sa qualification (contrôleur
de gestion) ou à rappeler sa démarche (candidat(e)à l’emploi ou au poste de…).
En fonction de l’objectif visé ou de l’expérience de l’agent, la forme du CV peut différer :
chronologie ou anti-chronologie des postes occupés, présentation par domaines de
compétences.
3/5 FICHE
• Soit il s’agit d’une candidature spontanée
Le candidat privilégie la présentation exhaustive de ses compétences ou bien oriente cette
présentation sur les compétences qui servent son projet professionnel. Le CV peut aussi
exprimer des éléments du potentiel.
L a forme du CV
Le CV peut être rédigé sur deux pages, l’exigence couramment formulée de se limiter à une
page ne doit pas nuire à la lisibilité du document et encore moins à la compréhension du
parcours professionnel.
Le visuel est très important pour en faciliter la lecture (caractères ni trop gros, ni trop petits,
présentation aérée et sobre, pas de phrases rédigées, pas d’emploi du «je» ni de signature,
attention à l’orthographe). Il est recommandé de dater le CV.
L es finalités du CV
Le CV est un document « engageant » :
• du point de vue du recruteur, le CV est le point d’appui pour opérer une sélection
qualitative.
• du point de vue de l’agent, la rédaction du CV est l’occasion d’un bilan, d’une prise
en compte des points forts de son parcours qui s’inscrit, dès lors, dans une dynamique
structurée.
Le CMC peut être amené à accompagner l’agent dans la rédaction de son CV, à lui apporter une
aide méthodologique. Ces éléments permettent de dimensionner le parcours professionnel à
venir en fonction des expériences passées.
Les référentiels des métiers et des compétences sont des outils utilisables pour la rédaction du
cartouche « compétences acquises » du CV.
FICHE 3/5
Après une phrase d’accroche, le plan de la lettre de motivation peut s’articuler en trois phases :
• « JE » : le candidat sélectionne les expériences, réalisations, points forts, illustrations
concrètes qui, dans le parcours, sont valorisants pour lui et peuvent constituer un atout
pour le recruteur. Il démontre en quoi le poste répond à ses attentes et en expose les
raisons (argumentation).
• « VOUS » : le candidat expose ce qu’il a compris des principales caractéristiques du poste,
de l’organisation de la structure, des exigences ou des enjeux du service.
• « NOUS » : le candidat montre la conjonction entre, d’une part sa motivation, ses apports
professionnels et personnels, d’autre part les attentes du recruteur. Il sollicite un entretien.
• La lettre de motivation contient une formule d’appel (Madame la Directrice, Monsieur le
Chef de bureau…) et une formule de politesse.
IV - Acteurs
L
’agent rédige un CV, une lettre de motivation et les actualise,
Le gestionnaire RH demande la production d’un CV et d’une lettre de motivation à l’appui
des candidatures à un poste publié et utilise ces outils pour le recrutement,
Le recruteur direct reçoit les candidats au poste après avoir pris connaissance des CV et
lettres de motivation,
Le conseiller mobilité carrière, lors de l’entretien de carrière, aide l’agent à rédiger ces
outils, à les utiliser avec efficacité, et apporte son conseil au recruteur pour l’analyse du CV
et de la lettre de motivation.
3/5 FICHE
V - Illustration
Élaborer le CV à partir de l’emploi-type ministériel
FICHE 3/5
Conseils pour l’élaboration du C.V.
Vérification de votre C.V. Faites-le lire par plusieurs personnes de votre entourage ou
votre conseiller mobilité carrière et vérifiez avec lui les différentes questions ci-dessus) :
• Votre C.V. est-il clair ?
• A-t-on envie de le lire ?
• Le langage utilisé est-il facile à comprendre ?
• A-t-on une idée claire des expériences et qualifications ?
• Les points forts ressortent-ils ?
• Ne contient-il pas trop de renseignements superflus ?
• Le C.V. reste-t-il sobre dans sa présentation (sans surenchère graphique) ?
Rappels
• Papier blanc, format A4
• 2 pages maximum
• Pas de recto-verso
• Toujours en traitement de texte
• Ne faites ressortir (en gras, en souligné…) que les informations qui ont une importance
majeure par rapport à l’ensemble
• Faites attention à l’extravagance (pas de caractères spéciaux ou différents…)
• Faites des phrases courtes sans sujets, sinon vous donnerez l’impression d’écrire une
lettre
• N’admettez aucun défaut, veillez à l’orthographe.
3/5 FICHE
Exemple de CV
Prénom Nom :
Adresse :
n° de téléphone personnel et/ou professionnel :
courriel personnel et/ou professionnel : PHOTO
(données personnelles facultatives) facultative
Corps-grade-échelon :
TITRE
Exemple : intitulé du poste pour lequel vous candidatez « Candidat au poste de chargé de communication»
DOMAINES DE COMPETENCE
La compétence correspond à vos connaissances et savoir-faire
Cette rubrique est utile pour le recruteur si votre expérience professionnelle est diversifiée.
A défaut, il est plus adéquat de commencer directement votre CV par la rubrique « Parcours professionnel ».
PARCOURS PROFESSIONNEL
Cette rubrique permet de retracer l’ensemble de votre carrière professionnelle en listant les postes que vous
avez occupés.
FICHE 3/5
FORMATION
En fonction de votre parcours personnel, mentionnez les données qui peuvent être attendues par le
recruteur.
Pour vous aider, prenez appui sur le compte rendu de votre entretien professionnel.
VI - Liens utiles
C
ollection « Guide pour agir de Pôle emploi » :
• Comment rédiger une lettre de motivation ?
• Comment réaliser un bon CV ?
V
ademecum annuel de la Gazette des communes :
• Travailler dans la fonction publique territoriale »
C
V standard européen
http://europass.cedefop.europa.eu/bienvenue/créez votre CV www.pole emploi.fr
3/6 FICHE
II - Définition-finalités
L es répertoires des métiers et les dictionnaires de compétences ont bien cette vocation
d’aider à identifier les compétences au regard des activités d’un métier (cf. fiche 3/2).
D
es méthodes ont, par ailleurs, été formalisées par des acteurs RH, pour répondre à des
problématiques de gestion prévisionnelle des compétences. Ainsi la DGAFP a élaboré, avec
le concours des PFRH, un outil méthodologique d’identification des compétences critiques au
niveau local et des métiers associés.
• La définition de la notion de « compétence critique » retenue en interministériel est :
« compétence à la fois indispensable, longue à acquérir ou difficile à transmettre et rare,
détenue par un petit nombre d’agents. ».
• Le caractère de criticité s’apprécie à partir de 3 critères cumulatifs :
- caractère indispensable
- temps « long » d’acquisition ou difficulté de transmission
- rareté
• La méthode d’identification consiste, pour chaque emploi figurant dans la base de
données de l’enquête GPEEC territoriale, à la compléter par des colonnes spécifiques :
« compétence critique », « spécialité-domaine » et « type de mobilisation (en présentiel
ou à distance) ».
Ensuite la PFRH réalise, à partir du recensement effectué, deux restitutions permettant
une lecture croisée : par les métiers et/ou par les compétences :
- une cartographie régionale des métiers fragilisés,
- un annuaire régional des compétences critiques.
L es tests psychométriques sont de plus en plus utilisés dans le monde du travail, en
recrutement mais aussi en évaluation interne, afin de mieux appréhender les comportements
et la performance.
FICHE 3/6
Important : ces tests ne sont que des outils au service du consultant RH ou du conseiller mobilité
carrière. Ils ne peuvent en aucun cas être utilisés seuls et nécessitent une formation préalable à leur
utilisation. Une restitution des « résultats » par une personne formée est absolument nécessaire.
Un test doit présenter un ensemble de qualités qui garantissent sa fiabilité. Un test peut être
qualifié de psychométrique dans la mesure où il est standardisé, dispose de normes et qu’il
a fait l’objet d’études de validation. L’étalonnage permet ainsi de situer chaque personne
par rapport à son groupe de référence sur la base de certains critères (sexe, niveau d’étude,
profession...)
3/6 FICHE
• Le respect du cadre. Par exemple, dans une situation de recrutement, le gestionnaire du test
doit uniquement se concentrer sur la question de l’adaptation au poste, aux missions, à la
structure et du potentiel de la personne dans ce cadre. Les questions intimes et intrusives
qui n’ont pas de lien direct avec l’objectif de l’évaluation doivent être écartées (Loi de
1992). Il doit veiller à interpréter le test en fonction de l’objectif retenu : recrutement,
bilan, développement personnel, coaching...
En aucun cas, ces tests ne peuvent se substituer à un entretien avec un professionnel RH.
III - Illustration
Lire fiche Cedip « Le management stratégique des compétences d’un service » avril 2000
http://www.cedip.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/ftech14 b_cle528 dc1.pdf
FICHE 3/7
Le système d’information sur
les ressources humaines (SIRH)
I - Contexte et enjeux
La fonction « ressources humaines » comprend une part importante de tâches administratives
et répétitives dans toute organisation. Par ailleurs, une gestion efficace du « capital humain
» est devenue une opération nécessaire et particulièrement complexe pour les professionnels
de la GRH. Ceux-ci doivent en effet collecter un volume considérable des données individuelles
(historique, caractéristiques personnelles, compétences, rémunération, prestations sociales,
formation…).
Certes les ministères ont depuis longtemps développé des applications pour automatiser la
gestion et le traitement des données RH mais aujourd’hui, dans un contexte de maîtrise de la
dépense publique et des effectifs et de mobilité interministérielle et inter-fonctions publiques
à encourager, les enjeux pour l’administration sont de :
• disposer d’une traçabilité des carrières (approche statutaire) et des parcours professionnels
(approche métiers compétences),
• permettre l’interopérabilité des systèmes afin de réduire les opérations de saisies dans des
systèmes multiples,
• développer des systèmes intégrés afin de diminuer les coûts de gestion et de réduire les
sources d’erreurs.
Les SIRH ministériels ont vocation à répondre à ces enjeux, le Système d’information de
l’État piloté par la Direction interministérielle du numérique et des systèmes d’information
et de communication (DINSIC) s’attachant à décrire la zone RH du SIRH pour l’ensemble des
ministères.
II - Définition-finalité
« Il est habituel aujourd’hui de considérer la GRH comme un ensemble de processus en
interrelations. Cette notion de processus, défini comme une série d’activités finalisées
aboutissant à une prestation, offre une base de réflexion pour réfléchir sur l’organisation du
SIRH. » P. Gilbert (2006)
Définition
Le Système d’Information des Ressources Humaines est un « ensemble structuré des informations
relatives aux ressources humaines assurant unicité et cohérence des informations, sécurité et
confidentialité des données. L’informatisation de la fonction personnel autorise la mise en
place d’un système permettant d’enregistrer à leur source toutes les informations utiles, de
stocker ces informations, d’assurer les différents traitements et de restituer les informations
au moment opportun».
Tannembaum 1990
3/7 FICHE
« Le SIRH est un ensemble de logiciels plus ou moins interconnectés qui permet d’assurer, de
façon cohérente, les différents actes de gestion administrative et les différentes opérations de
gestion appliquées aux RH. »
Bernard MERCK « L’e-RH, mode ou révolution ? » 2002 Broché
FICHE 3/7
Architecture d’un SIRH
Hygiène et sécurité
Paie
Médecine de prévention
Suivi relatif au CHSCT Bulletins de paie, Temps de travail et activités
Documents après paie
Régimes horaires
Congés
Absences
Recrutement
Bourses d’emplois
CVthèques, lettres-type
Relations professionnelles
Postes et emplois
Recrutement et mobilité Formation et stages Gestion du temps et des Gestion des déplacements
(recrutement concours et absences temporaires
examens professionnels, (temps, congés, activités…)
remplacement, mobilité…)
Dialogue social Budget, masse salariale, Gestion prévisionnelle Gestion des droits, calcul
plafond d’emploi des emplois et des et paiement des retraites
compétences et pensions
3/7 FICHE
IV - Les apports du SIRH pour la gestion des compétences
La gestion des compétences, ainsi que d’autres modules qui lui sont liés, comme la formation,
constituent des enjeux stratégiques pour les services (cf. guides 1 et 2) : la compétence est le
levier de la mobilité et de l’adaptabilité des fonctionnaires tout au long de la carrière.
Certes la gestion des compétences n’est d’abord pas et surtout pas une question d’ordre
informatique et n’est pas uniquement un sujet comptable ; mais, dans une perspective de
démarche métiers plus affirmée, compte tenu du volume et de la complexité des informations
et des descriptions, l’interconnexion de différents logiciels constitue un outil d’aide à la gestion
des compétences.
Ainsi plusieurs ministères ont dématérialisé le compte rendu de l’entretien professionnel
annuel ou s’engagent dans le projet ; l’objectif est de connecter le logiciel de traitement des
comptes rendus aux bases de données concernant les fiches de poste, le plan de formation et
la gestion des mutations.
V - Illustration
Le conseil en
mobilité-carrière et Ce document s’adresse à l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion des ressources humaines
l’accompagnement des services de l’Etat et de ses établissements, responsables RH, managers et plus particulièrement les
personnalisé des conseillers mobilité-carrière.
agents dans les
services de l’État Il présente le cadre de référence, en termes de principes, de méthodes, d’acteurs et d’outils, applicable,
d’une part, en matière de conseil aux agents dans la construction de leur parcours professionnel et
d’accompagnement de leur réorientation, d’autre part en matière d’appui RRH aux services.
Ce guide a pour objectif de soutenir les initiatives des ministères en leur fournissant une « boîte à outils » et des repères, dans
le respect de leurs orientations RH.
Ce document a été élaboré en 2015 par l’équipe-projet composée de Dominique PARDOUX et Martine LEPRAT, Bureau de la modernisation
des politiques de RH et de l’animation interministérielle et territoriale, sous la direction de Caroline KRYKWINSKI, sous-directrice de
l’animation interministérielle des politiques de RH à la DGAFP, avec les contributions de :
Sophie BALADI, PFRH, Pays-de-la-Loire Florence JOUSSET, rectorat de Versailles
Karine BOUGARD-CERFONTAINE, Vincent Corine LA MARRA, Véronique MARTELOT,
TERRENOIR, ministère de l’Intérieur PFRH Ile de France
Véronique FERRERO et Fabienne GARRIGA, Myriam NETTIER, ministère de la Défense
ministère de la Justice Martine SALINIER, Cour des comptes
Laurent GIESE, PFRH Alsace Marie-Laure COULON, Olivier MARY, Tomir MAZANEK,
Loïc GOFFE, Conseil d’État Dominique MOUSSOUNI, Cyrille PAJOT, Flora SEGUIN
Jean HIEBEL, PFRH Centre et Patricia VIEIRA-FERREIRA, DGAFP
www.fonction-publique.gouv.fr