Elements Du Cours de Theories Et Modeles Marketing
Elements Du Cours de Theories Et Modeles Marketing
Elements Du Cours de Theories Et Modeles Marketing
ET MODELES MARKETING
Finalités du séminaire
Contribution à la connaissance des théories à maîtriser pour mieux piloter ses échanges
avec ses différentes parties prenantes dans une situation de concurrence
- Au niveau positif:
- Au niveau heuristique:
Offre d’un cadre conceptuel pertinent pour les recherches en marketing (choix des
ancrages théoriques adéquats)
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Enchaînement de la pensée
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1.12. Théories & modèles relatifs au marketing digital
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Les grands auteurs de la pensée marketing
• David Aaker
Efficacité publicitaire
Capital marque
Comportement du consommateur
• Franck BASS
Comportement du consommateur
• Russel BELK
consommation situationnelle
Identité du consommateur
Globalisation
Culture de consommation
Matérialisme et consommation
Andrew EHRENBERG
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Diffusion des innovations
• Paul Green
Extension de la gamme
Morris HOLBROOK
Consommation hédonique
• Shelby HUNT
Ethique du marketing
Théorie de la concurrence
Philip KOTLER
Marketing relationnel
Marketing digital
Marketing social
STP
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• KROEBER- Riel
Protection du consommateur
Rôle de la publicité
Orientation marché
Globalisation
• Sidney LEVY
Rôle du marketing
Ambivalence du consommateur
John LITTLE
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• Kent MONROE
Robert PETERSON
• Thomas ROBERTSON
Marketing stratégique
Jagdish SHETH
Marketing relationnel
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• Louis STERN
Barton WEITZ
Processus de la vente
Efficacité de la FDV
Marketing électronique
RSE
• Yoram WIND
Fidélité du consommateur
Situations d’achat
Marketing international
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Contenu des réflexions
Selon ce modèle, la satisfaction du client résulterait d’une comparaison entre ses attentes et la
prestation reçue. La satisfaction proviendrait donc du fait que la prestation reçue soit au moins
au niveau des attentes du client (confirmation des attentes) ou inversement (non confirmation
des attentes).
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Dans cette optique le client considère le service hospitalier comme une somme des
bénéfices. Les sources de satisfaction proviendraient de six catégories d’avantages : la rapidité,
le confort, la courtoisie, l’équité de traitement, le résultat et les compétences du personnel.
Il postule que la qualité d’un service devrait être mesurée telle une attitude. Pour cela, il
propose une échelle de mesure basée sur la performance , démontrant que la qualité de service
est un antécédent de la satisfaction du consommateur.
Ce modèle légal fait référence aux spécificités du service public en mettant en évidence
ses principales dimensions qui sont : l’égalité de traitement des usagers, la participation, la
gestion des réclamations et la transparence. Selon Sabadie (2003), l’usager considère la
satisfaction comme un sentiment de justice. Il s’agit de la justice distributive qui résulterait de
la comparaison entre la manière dont il est traité et la manière dont les autres sont traités ; ce
qui va susciter en lui ce sentiment de justice / d’injustice.
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2.2.Le modèle multidimensionnel de Pogam & Al (2009)
Selon les initiateurs de ce modèle, la structure hospitalière publique doit s’intégrer dans un
système de soins complexe dont la performance reposerait sur une accessibilité équitable à des
prestations adaptées et sûres dans des délais adéquats par des professionnels compétents et où
la coordination et la communication entre ses partenaires et l’innovation permanente en
conditionnent la qualité. « Ainsi, l’efficacité, l’efficience clinique, l’accessibilité, la
coordination des soins, la réactivité, la sécurité ou la gestion des risques, l’équité, la
compétences des professionnels, la capacité à innover et à communiquer sont autant de
dimensions de la performance. » (p. 118).
Le modèle citoyen a d’abord été appliqué dans une collectivité territoriale par Gougarzi &
Guenoun (2010) qui ont conjugué les modèles légal et client en six dimensions :
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R2 : Théories et modèles du comportement du consommateur
Ici, le consommateur est dans une relation mécanique avec les stimuli. Sa réaction est
déclenchée suite à l’activation d’un ou plusieurs stimuli (Watson, 1913); Pavlov, 1927)
Modèle de référence: modèles de Engel, Kollat & Blackwell (1968); de Howard & Sheth
(1969)
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2.2.le modèle de Engel, Kollat & Blackwell (1968)
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2.2. Le modèle de Howard & Sheth (1969)
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3. Autres modèles du comportement du consommateur 5
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3.6. Modèle de Spinter & Modd III (Urban, 1970)
Il permet l’analyse des différents facteurs intervenant dans l’achat d’un d’un nouveau produit
de grande consommation dans l’optique de concevoir un plan de marchéage idéal (attention
produit- intention d’achat- recherche produit- influence de la marque- comportement post achat
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4.6. La théorie des perspectives (Kahneman & Tversky, 1979)
Elle soulève la question de l’aversion pour le risque et postule que la décision de choix face au
risque résulte d’une comparaison entre les pertes et les gains (les pertes étant plus ressenties
que les gains).
4.7. La théorie de l’utilité espérée (Von Neumann & Morgenstern, 1944)
La décision face au risque doit prendre en compte l’ensemble des alternatives et retenir l’option
qui représente l’utilité attendue la plus importante.
4.8. La théorie de l’identité sociale (Tajfel & Turner, 1986)
L’identité sociale renvoie au fait que l’individu se perçoit comme semblable aux autres de
même appartenance mais aussi différent des membres d’autres groupes ou catégories . Cette
théorie postule donc que les individus ajustent leurs comportements par rapport aux normes du
groupe auxquels ils appartiennent …
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R4 : Les théories et modèles relatifs aux nouvelles tendances du marketing
4.1 Théories et modèles relatifs au marketing de la santé
4.1.1. La théorie sociale cognitive (Bandura, 1977) postule que l’engagement dans un
comportement va dépendre des avantages que l’on espère obtenir suite à ce comportement.
Ainsi, un individu ne pourra adopter un comportement de santé que s’il espère en tirer profit ;
tout dépend donc de la représentation mentale qu’il se fait du comportement de santé et du
risque encouru.
Chaque individu se caractérise par des traits d’ordre social et des traits d’ordre
personnel. Les premiers traits définissent son identité sociale et marquent son appartenance à
un groupe précis. De ce fait, l’identité sociale renvoie au fait que l’individu se perçoit comme
semblable aux autres de même appartenance mais aussi différent des membres d’autres
groupes ou catégories . La théorie de l’identité sociale postule donc que les individus ajustent
leurs comportements par rapport aux normes du groupe auxquels ils appartiennent. Gordon &
Al (2000) ont mis en évidence l’influence des pairs dans l’adoption des comportements de
consommation des produits nocifs.
4.1.3. La théorie de l’action raisonnée (Fishbein & Ajzen, 1975) selon laquelle le
comportement vis-à-vis des programmes de santé va dépendre de l’intention, qui elle-même
va dépendre de l’attitude envers le comportement et des normes subjectives.
4.1.4. La théorie du comportement planifié (Ajzen, 1985) intègre une autre variable à la théorie
de l’action raisonnée : la perception du contrôle sur le comportement. Ainsi, l’intention
d’adopter un comportement de santé va dépendre non seulement de l’attitude, des normes
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subjectives, mais aussi de son contrôle comportemental.
4.1.6. La théorie des perspectives (Kahneman & Tversky, 1979) soulève la question de
l’aversion pour le risque et postule que la décision de choix face au risque résulte d’une
comparaison entre les pertes et les gains (les pertes étant plus ressenties que les gains). Ainsi,
face à la décision d’adoption d’un comportement de santé, l’individu fera une évaluation entre
les pertes (effets secondaires) et les gains (santé probable, évitement de la maladie). Il décidera
donc de ne pas adopter le comportement de santé édicté car il estime que les pertes sont
supérieures aux gains.
4.1.7.La théorie de l’utilité espérée (Von Neumann & Morgenstern, 1944) selon laquelle la
décision face au risque doit prendre en compte l’ensemble des alternatives et retenir l’option
qui représente l’utilité attendue la plus importante. Cette théorie, comme les précédentes
suppose toujours une comparaison à faire. Ainsi, un individu va refuser d’adopter un
comportement de santé conseillé parce qu’il estime que l’utilité espérée du produit /
comportement de santé n’est pas très importante.
4.1.8. Le modèle des croyances sur la santé (Rosenstock, 1974) utilise la peur pour amener les
gens à changer leurs comportements de santé. Ainsi pour le Health Belief Model, la décision
d’adoption d’un comportement de santé va dépendre de quatre variables : la perception de sa
vulnérabilité à la maladie, la perception de la sévérité de la maladie, la conviction que l’action
sera efficace et la perception des obstacles liés à la réalisation de l’action.
Ces modèles supposent que le changement de comportement d’un individu est une
démarche à plusieurs étapes. Cinq modèles ont retenu notre attention :
4.2.1. Le modèle transthéorique (Di Clemente & Prochaska, 1982) soutient que les individus
doivent passer par cinq étapes de changement : la phase pré contemplative, la phase
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contemplative, la phase de préparation, la phase d’action et la phase de maintien. Ainsi, lors
du lancement d’un programme de santé, au départ (phase de pré contemplation), un individu
estime qu’il n’a aucun problème de santé et donc n’envisage pas d’adopter l’action
recommandée. Ensuite (phase de réflexion), il manifeste une ambivalence en comparant les
pour et les contre de la décision de faire l’action demandée. Puis (phase de préparation), il
planifie sa décision (adopter le comportement conseillé ou non) et quelques après il s’engage
dans le changement de son comportement en mettant en application sa décision (phase
d’action) et maintient ce comportement dans le temps (phase de maintien).
4.2.3.La théorie du conflit (Janis & Mann, 1968) postule que la modification du
comportement se réalise en trois étapes : la phase de réflexion (évaluation d’un nouveau défi,
évaluation d’alternatives pour affronter le défi et sélection de la meilleure alternative) ; une
phase d’action (engagement / modification du comportement) et une phase de maintien
(adhésion au comportement).
4.2.4. Le modèle d’auto régulation ou du sens commun (Leventhal & Al, 2003) considère que
l’individu est un agent actif de la résolution de son problème en ce sens qu’il cherche à réduire
l’écart entre son état actuel et l’état auquel il aspire et que la représentation qu’il se fait de
son problème guide l’élaboration de son plan d’action et de ses stratégies d’adaptation. Les
auteurs ont introduit dans leur modèle le concept de représentation de la maladie et postule
que cette représentation dépend des connaissances de l’individu et de ses croyances en
matière de santé.
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4.2.5. Le modèle séquentiel de la déviance (Becker, 1985)
En se basant sur le principe que les consommateurs déviants exercent leurs activités en
dehors des barrières institutionnelles, l’auteur propose un modèle séquentiel, en utilisant le
terme de carrière déviante, par analogie à la carrière professionnelle. Il distingue ainsi quatre
étapes de la carrière déviante : la première étape est la transgression de la norme. Celle-ci ne
suffit pas à désigner le sujet comme déviant. Il faut que cette transgression ne soit pas
qu’occasionnelle. La deuxième étape, l’engagement, survient lorsque la transgression est plus
régulière. Elle implique alors l’entrée dans un mode de vie et un changement d’identité. C’est
le moment de la socialisation de la déviance. La troisième phase est la désignation publique de
son identité déviante. Etre reconnu publiquement comme déviant dans le sens où l’identité
change aux yeux des autres, où l’individu acquiert un nouveau statut. La dernière étape est
l’adhésion à un groupe déviant, qui entraîne deux types de conséquences: les groupes déviants
élaborent des rationalisations dans le but de légitimer l’identité déviante, ce qui permet de
penser positivement sa différence et de mettre en congruence ses valeurs et l’image de soi. De
plus, l’appartenance à un groupe déviant facilite la perpétuation des pratiques déviantes. Ce
modèle nous permet de cerner le cycle du ‘Tramolien’.
Biais d’optimisme Si les attitudes à propos d’un produit et de ses risques peuvent permettre de
prédire les comportements alimentaires, il existe des mécanismes psychologiques à l’origine
de l’évaluation des risques, dont il faut aussi tenir compte. Lorsqu’il s’agit notamment
d’évaluer la probabilité de risque pour soi-même, nos jugements peuvent être en partie
déterminés par des biais cognitifs. L’un des principaux biais dans le domaine de la perception
du risque pour soi serait le biais d’optimisme ; les individus se considérant comme moins
vulnérables que les autres. Ainsi, des travaux ont montré que les gens ont tendance à croire
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que, comparativement aux autres, ils ont moins de probabilités de faire l’expérience
d’événements négatifs et plus de probabilités de faire l’expérience d’événements positifs
(Weinstein, 1980). Dans le domaine de l’alimentation et d
Encore appelée théorie de la réactance psychologique (Brehm & Brehm 1981), la théorie du
contrôle de liberté suppose que les individus ont le sentiment d’être libres de choisir entre
plusieurs alternatives et s’engagent dans des comportements où ils peuvent assurer leur liberté.
Selon ce modèle, la décision de réaliser une action de santé (en l’occurrence se vacciner) va
dépendre des caractéristiques propres de l’individu, des variables liées au dispositif vaccinal
et des variables psychosociales. Il convient de mentionner que cette action elle-même dépend
de l’intention d’agir de l’individu , de son attitude vis-à-vis du risque, de sa capacité à pouvoir
contrôler son comportement et s’intègre dans une démarche dont les étapes seront variables
d’une personne à l’autre compte tenu de la représentation mentale de la maladie / menace
perçue de la maladie.
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ce que Bandura nomme les facteurs sociostructurels (statut socioéconomique, niveau de
scolarité, origines ethniques et familiales, etc.). Les attentes de résultats sont l'anticipation que
je vais faire du résultat de mes actions. Ces attentes peuvent prendre trois formes majeures qui
sont les effets physiques, les effets sociaux et les auto-évaluations faisant suite aux
comportements de santé. Dans chaque forme, les attentes positives servent d'incitateurs, les
attentes négatives servent à l'inverse de désincitateurs vis-à-vis du comportement de santé. Les
effets physiques sont des anticipations d'expériences sensorielles agréables ou désagréables
(plaisir, douleur), les effet
4.2.9. Théorie des niveaux de construits / représentations (Trope & Liberman, 2003)
La théorie des niveaux de construits (Construal Level Theory) rend compte de la façon
dont les individus pensent et se représentent leurs actions, mais aussi comment ils les
évaluent ou prennent leurs décisions et se comportent en retour. Cette théorie approuve
un lien entre la distance psychologique et le niveau d’abstraction et repose sur le postulat
selon lequel les individus forment des construits plus ou moins abstraits d’entités
(objets, actions, évènements, personnes) qui sont psychologiquement plus ou moins
distants de la réalité expérientielle de l’individu (Trope & Libermann, 2003).
4.2.10. Proxémies (Hall, )
4.2.11. La théorie de la distance psychologique
La distance psychologique est avant tout une distance physique mesurable qui prend
toute sa valeur psychologique à partir du moment où elle est interprétée en termes de
rapprochement ou d’éloignement entre individus. Selon Liberman et Trope (1998), la
théorie de la distance psychologique fait référence au degré d’éloignement auquel un
individu perçoit une entité. De ce fait, la distance psychologique est définie comme : «
une expérience subjective que quelque chose soit proche ou loin de soi, ici, et
maintenant. La distance psychologique est donc égocentrique : son point de référence
est le moi, ici et maintenant, et les différentes façons dont un objet peut être déplacé à
partir de ce point dans le temps, l’espace, la distance sociale et la distance hypothétique
constituent des dimensions différentes de la distance » (Trope et Liberman, 2010 : 440).
Selon Hall (1971) l’homme observe des distances dans les rapports qu’il entretient avec
ses semblables. Ces distances sont : la distance intime, la distance personnelle, la
distance sociale et la distance publique. L’amplitude de ces distances peut varier d’une
culture à l’autre et d’un individu à l’autre compte tenu du vécu du sujet et de la situation
présente. La distance intime (0- 40 cm) est celle où la présence de l’autre s’impose et
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peut même devenir envahissante par son impact sur le système perceptif. La vision,
l’odeur et la chaleur du corps de l’autre, le rythme de sa respiration, l’odeur et le souffle
de son haleine constituent les signes irréfutables d’une relation l’intime. Cette distance
suppose un contact physique présent et peu de paroles. La distance personnelle (45cm
– 125cm) peut s’imaginer sous la forme d’une petite sphère protectrice qu’un individu
créerait autour de lui pour s’isoler des autres. Cette distance s’étend jusqu’au point où
les doigts se touchent à condition que les deux individus s’étendent simultanément les
bras. A cette distance on peut discuter à l’aise de sujets personnels ; la relation passe
donc essentiellement par le verbal. La distance sociale (1,20cm- 3,30cm) est perçue
comme la limite du pouvoir sur autrui.Les détails visuels intimes du visage ne sont plus
perçus et personne ne touche ou n’est supposé toucher autrui sauf en accomplissant
uneffort particulier. Cette distance est utilisée surtout dans les négociations
interpersonnelles et peut s'étendre aux rapports professionnels et sociaux qui prennent
un caractère formel.La distance sociale a été définie différemment dans la littérature
comme ‘se sentir proche de quelqu'un’ (to get closer) (Trope & Liberman, 2010) ;
comme la distance et la distinction entre le "soi" et les "autres" (Pronin, 2008) ; comme
la distinction entre les personnes qui font partie de notre entourage (ingroups) et celles
qui ne les sont pas (outgroups) ; comme la similitude ressentie avec les autres (Liviatan,
Trope & Liberman, 2008) et aussi en termes de pouvoir social. De nombreuses
expressions courantes font référence à la distance sociale, telles que ‘pas de votre
catégorie’et ‘qui se ressemble s'assemble’ (Marian & Al, 2004 ; Helfgott & Gunnison,
2008). La distance publique (supérieure à 3,60m) implique plusieurs changements
sensorielsimportants. C'est la distance à laquelle un sujet peut adopter une conduite de
fuite ou de défense s'il se sent menacé. Cette distancepublique n'est pas uniquement
réservée aux personnalités publiques, mais elle peut être utilisée par n'importe qui en
public. Ces quatre types de distance s'appuient sur l'observation du comportement de
l'homme en interrelation, celui-ci utilisant ses sens pourdifférencier les distances et les
espaces. La distance choisie dépend des rapports interindividuels, des sentiments et des
activités des sujets concernés. Selon l’OMS (2019), la distanciation sociale consiste
généralement à maintenir une certaine distance par rapport aux autres ; elle est définie
comme un acte consistant à maintenir une distance ou un espace de sécurité entre une
personne et une autre, en particulier si l’une des deux personnes tousse, éternue ou fait
de la fièvre. Parmi les exemples, on peut citer la renonciation des salutations et des
embrassades ; le maintien d’une distance d’au moins un mètre entre individus, le fait de
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rester chez soi ou encore la quarantaine individuelle ; le placement en quarantaine à
l’échelle communautaire ; l’annulation des rassemblements de masse tels que les
festivals et événements sportifs ; etc. Il convient de souligner que cette distance
physique à respecter varie d’un contexte à un autre.
4.2.2. Le modèle d'autorégulation
Le modèle d'autorégulation de la maladie Le modèle d'autorégulation de Leventhal et
al. (1992) est couramment utilisé dans le but de comprendre le choix des stratégies
d'ajustement mises en place face à la maladie. D'après ce modèle, les informations
relatives aux risques de la maladie activent les représentations que l'on s'en fait. Celles-
ci se décomposeraient en cinq domaines : identité et symptômes de la maladie, causes
attribuées à la maladie, conséquences perçues, temporalité chronique ou aiguë et
contrôlabilité de la maladie par les traitements ou par son comportement (Cameron &
Leventhal, 2003). Ces représentations guideraient un processus d'autorégulation
consistant en l'identification
4.3. Théories & modèles relatifs au marketing digital
La théorie de l’action raisonnée (Fishbein & Ajzen, 1975) selon laquelle le comportement
vis-à-vis des programmes de santé va dépendre de l’intention, qui elle-même va dépendre de
l’attitude envers le comportement et des normes subjectives.
4.1.2. La théorie du comportement planifié (Ajzen, 1985) intègre une autre variable à la théorie
de l’action raisonnée : la perception du contrôle sur le comportement. Ainsi, l’intention
d’adopter un comportement de santé va dépendre non seulement de l’attitude, des normes
subjectives, mais aussi de son contrôle comportemental.
La théorie sociale cognitive (Bandura, 1977) postule que l’engagement dans un comportement
va dépendre des avantages que l’on espère obtenir suite à ce comportement. Ainsi, un parent
ne pourra faire vacciner son enfant que s’il espère en tirer profit ; tout dépend donc de la
représentation mentale qu’il se fait de la vaccination et du risque encouru. S’il pense que « la
vaccination est un risque pour ma fille car elle peut devenir stérile », alors il va s’abstenir car
il n’y gagne rien, bien au contraire !
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4.3.4. Modèle TAM ( Davis, 1989)
En s’inspirant de la Théorie de l’action raisonnée proposée par Fishbein et Ajzen (1975), Davis
(1989) a développé le modèle d’acceptation de la technologie (Technology Acceptance Model)
TAM qui considère les raisons pour lesquelles une personne accepte ou refuse d’utiliser une
technologie. Le modèle suggère que l’acceptation des technologies de l’information consiste
en deux croyances chez ses usagers: la perception de la facilité d’utilisation et la perception de
l’utilité (Davis, 1989). La perception de la facilité d’utilisation correspond à l’importance placée
chez l’individu dans la croyance en l’utilisation sans effort d’une technologie spécifique. La
perception de l’utilité quant à elle réfère à l’importance placée chez l’individu dans la croyance
que l’utilisation d’un système donné augmentera sa performance au travail (Davis, 1989).
Le modèle UTAUT (Unified Theory of Acceptance and Use of Technology) justifie l'utilisation
des TIC à partir de quatre déterminants de l'intention comportementale: la performance
attendue, l'effort attendu, l'influence sociale et les conditions facilitantes. Il souligne également
que les variables modératrices agissent sur ces déterminants et qui influencent leurs effets sur
l’acceptation et l’utilisation des TIC. Ces variables sont relatives aux caractéristiques de
l’individu (âge, genre, expérience, volonté d’utilisation).
Le modèle SUMI (Sofware Usability Measurement Inventory) comme le modèle TAM permet
d’effectuer une enquête sur l’utilisabilité et de mesurer les perceptions et les sentiments d’un
type utilisateur de produit (Porteous &. Al., 1993). L’échelle de mesure utilisée par le SUMI
comporte cinq dimensions : l’affect, l’efficacité, l’utilité, le contrôle, la capacité
d’apprentissage. Chacune de ces dimensions est constituée de 10 items. La dimension « affect
» mesure le sentiment positif ou négatif de l’utilisateur à la suite d’une interaction. La dimension
« efficacité » est une mesure de la perception de l’efficacité temporelle et de la charge mentale
de travail occasionnée par l’interaction. L’ « utilité » réfère à la qualité perçue des messages
fournis par le système. Le « contrôle » traite de la réponse donnée par le produit aux actions de
l’utilisateur. La « capacité d’apprentissage » renvoie à l’effort perçu d’apprentissage, la capacité
de mémorisation et la qualité de la documentation.
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4.3.7.Modèle WAMMI (Lindaarg & Dudek, 2003)
Le WAMMI (Web Site Analysis MeasureMent Invetory) utilisé par Lindgaard et Dudek (2003)
est également un outil de mesure qui permet d’étudier la satisfaction de l’utilisateur pour un site
web. Il est composé de cinq dimensions que sont : l’attractivité, le contrôle, l’efficacité, l’utilité,
et la capacité d’apprentissage.
Ces modèles d’acceptation de la technologie s’inscrivent dans une approche d’évaluation faite
par les utilisateurs. Cette démarche qui s’inscrit dans le cadre des approches dites « subjectives
» diffère des approches dites « objectives » qui sont réalisées par les experts.
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4.4. Théories & modèles relatifs au marketing politique
4.41.Théorie de l’action raisonnée (Fishbein & Ajzen, 1975)
La TAR a pour but d’expliquer la relation entre attitude et comportement au sein de l’action
humaine. Elle est utilisée pour prévoir comment les individus vont se comporter en fonction de
leurs attitudes préexistantes et de leurs intentions comportementales. La décision de l’individu
de s’engager dans un comportement particulier est fondé sur les résultats que l’individu espère
atteindre à la suite de l’exécution du comportement.
4.4.2. La théorie du comportement planifié
La Théorie du Comportement Planifié (TCP) a été proposée par Icek Ajzen (en)
comme une amélioration de la théorie de l'action raisonnée2 qu'il avait déjà développée
en collaboration avec Martin Fishbein. La TCP vise à expliquer ou infléchir les
comportements à partir de questions comme leur lien avec les attitudes, le sentiment
d’auto-efficacité et les normes sociales.
4.4.3. Théorie de l’apprentissage social (Bandura, 1986)
La théorie de l’apprentissage social (« Social Learning Theory », abrégée SLT) d’Albert
Bandura décrit comment l'enfant peut apprendre de nouveaux comportements en
observant d'autres personnes : il imite les modèles de comportement qui font l’objet de
récompenses et non de punitions (notion d'« observational learning »).
4.4.4. Théorie du choix rationnel / théorie économique du vote (Becker, 1976)
Selon l’interprétation dominante de la théorie, le choix rationnel consiste alors à agir de
manière à maximiser l’utilité personnelle, c’est-à-dire l’option permettant la réalisation
du plus haut niveau de satisfaction pour l’agent. « Instrumentally rational action is now
defined through placing certain restrictions on this preference ordering. » Cette derrière
détermine l’action: choisir le plus grand profit ou le moindre mal. Dans cette
perspective, l’action est expliquée en faisant référence à l’information dont dispose
l’agent, par les opportunités qui lui sont présentées et les préférences de celui-ci. Bref,
par ce qu’il peut faire et par ce qu’il veut faire. Considérant l’ensemble des opportunités
auquel il est confronté, l’action est jugée rationnelle si l’agent choisit de manière à
maximiser sa préférence la plus élevée. et le reflet de ceux-ci envers les préférences de
l’agent, voilà ce qui importe. L’option choisie par ce dernier est rationnelle si elle
respecte sa structure de préférences, qui elle, est constituée à partir des informations lui
étant disponibles.
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4.4.5.La théorie des perspectives
4.4.5. Théorie du paradoxe du vote (Downs, 1957)
4.4.6. Théorie de l’autodétermination (
4.4.7. Théorie affective du vote (1997)
4.4.8. Théorie des choix publics (Buchanan,1962)
4.4.9. Théorie du parcours de vie (Moshis, 1984)
4.4.10. L’approche écologique ou déterministe
Cette école de pensée établit des liens entre les préférences électorales et les
caractéristiques géographiques, démographiques d'un espace donné. A cet effet, Siegfried
(1913) montre qu’il existe un lien entre les caractéristiques géologiques et la stabilité des
équilibres politiques locaux. Les caractéristiques physiques d'une région (la composition des
sols) influenceraient le type d'habitat, donc les formes de propriété et le mode de vie. Dans un
même type d'approche, Blois (1960) affine l'analyse en montrant l'importance des facteurs
historiques. Selon cet auteur les événements historiques peuvent déterminer durablement des
changements de préférences politiques.
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