Fiscalité
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I- DEFINITION DE L’IMPOT
1- LE ROLE DE L’IMPOT
L’impôt prend sa source dans la loi de finance. en tant que loi, l’impôt
s’impose à tous les contribuables, par conséquent, le prélèvement effectue par
l’état traduit en quelque sort la souveraineté de l’état qui n’est pas à être
consentie individuellement par chaque citoyen ou contribuable. cette
conception ou caractère obligatoire de l’impôt repose en outre sur le fait qu’il
est difficile d’individualiser l’ensemble des service rendus par l’état à chaque
citoyen et que de surcroit de nombreux service rendus par l’état sont
difficilement quantifiables en argent
Exemple : la défense nationale, l’éducation, la santé … assurés par l’état.
Juridiquement l’impôt ne constitue pas le prix d’un service rendu. C’est une
ressource définitive pour l’état et les collectivités publique. Par conséquent le
contribuable ne peut pas contester sa dette fiscale en invoquant la mauvaise
utilisation des deniers publique .c’est-a-dire qu’il ne peut pas refuser de
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payer l’impôt au motif que celui-ci financerait des dépenses contraire à ses
principes. Aussi faut-il ajouter que le contribuable ne peut pas exiger que
l’impôt qu’il paye soit affecté à tel ou tel service public ou financement d’une
activité particulière.
2-3- L’impôt, Prélèvement destiné à couvrir les charges publiques
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Les contribuables assujettis à l’impôt sur les BIC ou l’impôt sur
les BA sont redevables d’un impôt minimum forfaitaire (IMF)
lorsque le montant de l’impôt sur les BIC calculé au titre du
même exercice lui est inférieur ou lorsque les résultats de ces
contribuables sont déficitaires.
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1er tiers : 15 avril ;
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Ou des bénéfices non commerciaux (BNC) : activité libérale.
Ainsi, les bénéfices peuvent subir un taux de taxation bien moins
important que celui en vigueur pour l’IS (33,1/3% puis 25% dès 2022). Un
barème s’applique pour calculer l’impôt dû, il tient compte :
Du montant global des revenus perçus par le foyer fiscal,
De la composition du foyer fiscal (nombre d’enfants…).
Concrètement, les différentes tranches d’imposition s’étalent de 0% à 45%,
avec des taux intermédiaires de 14%, 30% et 41%. Vous l’aurez donc
compris, choisir l’impôt sur le revenu présente un avantage lorsque
votre taux d’imposition personnelle est de 30% ou moins. On parle, plus
exactement, de taux marginal d’imposition. Un entrepreneur a d’ailleurs
intérêt à opter pour l’IR lorsqu’il bénéficie d’un dispositif d’exonération des
bénéfices
L’autre avantage de l’IR réside dans la possibilité
de déduire certains déficits de l’imposition globale du foyer fiscal. En effet,
si vous participez personnellement, directement et de façon continue à
l’accomplissement des actes nécessaire à l’activité et que vous ne relevez pas
du régime micro (micro-BIC ou micro-BNC), vous pouvez compenser les
pertes réalisées sur votre revenu global. Vous paierez donc moins
d’impôts à titre personnel. En revanche, lorsque l’activité n’est pas exercée
de façon professionnelle, les déficits ne peuvent être imputés que sur les
bénéfices des 6 années suivantes.
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fiscale) qui ne tient pas compte des revenus effectivement perçus.
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une taxe sur les hauts revenus peut également s’appliquer en cas de
bénéfice très important.
L’impôt sur les sociétés présente un autre avantage pour les entrepreneurs : il
permet de piloter le montant du revenu imposable à l’impôt sur le revenu
ainsi que le montant de la base de calcul des cotisations au RSI (pour ceux
qui y sont affiliés). La rémunération souhaitée (en tant que base de calcul des
cotisations) est fixée dans un procès-verbal d’assemblée ou dans les statuts
directement, et il est possible de décider que les bénéfices réalisés ne soient
pas distribués, en partie ou en totalité.
Cette faculté de pilotage des revenus est encore plus intéressante lorsque
l’entrepreneur exerce en SAS ou en SASU, car les dividendes ne seront pas
assujettis aux cotisations sociales. Pour les gérants majoritaires, les
dividendes sont en grande partie assujettis aux cotisations sociales du RSI.
En exerçant en nom propre ou en société soumise au régime des sociétés de
personnes, on maîtrise difficilement la base de calcul de ses cotisations
sociales étant donné que celle-ci est calculée d’après le bénéfice
professionnel, ou la quote-part de bénéfice dans le cas d’une société, qui vous
revient.
Dernier point important : lorsque l’entreprise est imposable à l’impôt sur les
sociétés, la rémunération de l’entrepreneur est déductible du résultat
imposable. Ce qui n’est pas le cas dans les entreprises individuelles et les
sociétés de personnes.
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Ensuite, l’impôt sur les sociétés peut être désavantageux pour l’entreprise
qui bénéficie d’une exonération d’impôt sur les bénéfices. De cette manière,
l’entrepreneur bénéficie à titre personnel de l’exonération (il ne paie pas
d’impôt sur le revenu au titre du bénéfice ou de la quote-part de bénéfice
qu’il perçoit).
Autre point, lorsque les bénéfices sont imposés à l’impôt sur les sociétés, le
taux d’imposition (15% puis au taux normal) peut être supérieur au taux
d’imposition à l’impôt sur le revenu que l’entrepreneur aurait supporté en
étant imposé directement sur le bénéfice réalisé, ou sur sa quote-part de
bénéfices. Ce peut être le cas lorsque le montant des bénéfices est faible ou
lorsque l’entrepreneur a une bonne marge de manœuvre grâce à la
composition et aux autres revenus de son foyer fiscal.
Enfin, lorsqu’il est prévu que l’entreprise soit en déficit durant les premières
années d’activité, la transparence fiscale (c’est-à-dire l’imposition directe des
bénéfices au nom de l’entrepreneur individuel ou des associés) permet à
l’entrepreneur d’imputer son déficit directement sur son revenu global
imposable.
Lorsque l’entreprise est soumise à l’impôt sur les sociétés, les déficits ne sont
toutefois pas perdus car ils pourront être imputés sur les bénéfices imposables
futurs
CONCLUSION