PC 3em
PC 3em
PC 3em
Physique-Chimie
NOTION D’UNE FORCE
- La mise en mouvement d’un objet s’obtient par une action sur et objet appelée force
- Une force peut aussi modifier le mouvement d’un objet : modifier sa vitesse, sa trajectoire, ou
l’immobiliser. Ce sont aussi es effets dynamiques
Certaines forces s’exercent par contact : forces musculaires, la force élastique d’un ressort ou
d’un caoutchou, les forces pressentes d’un liquide ou d’un gaz. D’autres peuvent s’exercer à
distance comme le poids, les attractions ou répulsions électriques et magnétiques.
3) Conclusion
Une force est un action capable de mettre en mouvement un objet ou de modifier son
mouvement. Une force peut aussi déformer un objet. Certaine forces agissent par contact,
d’autre à distance. Une fore est une grandeur physique.
Le dynamomètre permet de mesurer des forces. Le principe du dynamomètre est fondé sur la
déformation d’un ressort en acier. Ce ressort se déforme à la traction où à la torsion. Un
dynamomètre est gradué en Newtons.
Le Newton est l’unité de force dans le système international, son symbole est N. L’indication du
dynamomètre donne l’intensité de la force en Newton
1
III - Représentation d’une force
On représente graphiquement une force par un vecteur et son point d’application. Le vecteur est
désigné par une lettre surmonté d’une flèche, exemple : F ; un vecteur force est défini par ses
4 caractéristiques
a- Point d’application : c’est l’origine du vecteur (le point d’attache du fil pour la force de
traction)
b- Direction : une force agit dans une direction, celle du mouvement qu’elle tendrait à
produire si elle agissait seule
c- Sens : pour une même direction, il peut y avoir 2 sens, la flèche précise le sens du
mouvement provoquer par la force. d- Intensité : la longueur du vecteur est proportionnelle à
l’intensité de la force.
Une force se représente par un point d’application et un vecteur qui caractérise sa direction,
son sens et son intensité.
Notion de force 4
1) Expérience
2
La plaque légère est tenue immobile entre les 2 fils tendu (par deux dynamomètres) son poids
étant négligeable devant l’intensité des forces exercées par les fils, la plaque est pratiquement
soumise à ces 2 seules forces.
On constate que les dynamomètres indiquent la même intensité pour les 2 forces F1 et F2 et que
leur fils d’attache sont portés par une même droite.
Forces
F1 F2
Caractéristiques
Point d’application A B
Direction AB AB
Sens De B vers A De A vers B
Intensité F1=F2 F1=F2
Exemple : représenté les forces appliquées sur une boite en carton cubique suspendu à
l’extrémité d’un fil la force exercé par le fil sur la boite a pour intensité F1= 80N.
3) Conclusion
- Colinéaires,
- De sens opposés,
- D’intensités égales
Le poids d’un corps est l’attraction que la terre exerce sur ce corps.
Abandonné sans être lancé, un corps se met en mouvement vers la terre : il tombe verticalement
en chute libre.
3
II - Mesure du poids
Le poids d’un corps se mesure avec un dynamomètre, on l’appelle peson quand on l’utilise
pour mesurer uniquement des poids.
1) Rappel : la masse se mesure avec une balance, son unité est le kg dans le système
international
a- Complétez ce tableau
b- Que constatez- vous sur les valeurs données et le résultat obtenu sur la 3è ligne?
c- Que peut-on en conclure ?
d- Tracer sur un papier millimétré en utilisant une échelle convenable, le graphe représentant
la variation du poids P en fonction de la masse m. e- Quelle est la nature de la courbe obtenue
?
f- Conclure
3) Intensité de pesanteur :
4
- Le poids d’un corps varie avec la latitude, exemple : un corps de mase m=1kg a un poids égal
à:
- 9,78N à l’équateur
- Le poids d’un corps diminue avec l’altitude, exemple : à l’altitude R (rayon terrestre) de soit à
la distance 2R du centre de la terre, le poids d’un corps est égal au ¼ de sa valeur à la surface.
Masse et poids dépendent de la matière, mais la masse est universellement invariable, alors que
le poids dépend du lieu.
3) Masse volumique :
Pour les corps homogènes, la masse volumique exprime la masse de l’unité de volume. On la
note ρ ou a.
- Sur la terre et sur la lune, un corps conserve la même masse mais son poids sur terre est
divisé par 6 sur la lune.
Exercice d’application :
1- On vous rappelle qu’un litre d’eau à 4°C a une masse égale à 1Kg. Ecrire la valeur de la
mase volumique de l’eau avec les unités suivants : kg/dm 3, g/cm3, t/m 3, kg/m 3.
2- Un bloc d’aluminium a une masse de 135g et un volume de 50cm3. Calculer, dans l’unité
international la masse volumique de l’aluminium
3- L’or a pour masse volumique : 19,3g /cm3. Calculer le volume d’un lingot de 1kg
4- Le « poids » à lancer olympique féminin est une boule de fonte de masse 5kg :
5
b- calculer son poids à l’altitude de 35800km, environ d’un satellite géostationnaire. Le
poids varie avec l’altitude en raison inverse du carré de la distance au centre de la terre.
La terre attire tout objet qui se trouve à son voisinage avec une force qui s’appelle poids l’objet
tombe suivant la verticale et vers le bas : direction du poids : verticale du lieu sens du poids :
vers le bas (vers le sol)
Centre de gravité :
Expérience : une plaque mince est suspendue par un fil. On trace sur la plaque, quand elle
s’immobilise, une droite dans le prolongement du fil. On recommence en suspendant la plaque
par d’autres points.
En toute position de la plaque, la droite d’action de son poids passe par le point G, centre de
gravité : c’est le point d’application du poids de ce corps (plaque)
Caractéristique du poids
6
- La droite suivant laquelle il agit, on dit : sa droite d’action ou sa direction ou son support c’est
la verticale du lieu
- Sa grandeur ou intensité : sa valeur est mesurée par un peson en Newton ou calculée par
P=mg
LA POUSSEE D’ARCHIMEDE
I-Mise en évidence
Un objet nous paraît plus léger quand il est immigré dans l’eau.
1) Expérience
2) Interprétation
La diminution du poids observée n’est qu’apparente : elle est due à une force exercée par le
liquide. Cette force est appelée poussée d’Archimède et notée Pa ou F :
7
- Son sens et vers le haut
3) Théorème d’Archimède
Tout corps plongé dans un liquide subit de la part de celui-ci d’une force verticale dirigée vers le
haut, appelée Poussée d’Archimède ; son intensité est égal au poids du liquide déplacé.
2) Etude expérimentale
- L’inversion est faite dans un vase à trop plein : recueillons le liquide qui s’écoule par le
déversoir et dont le corps occupe la place. C’est le liquide déplacé dans le vase à crochet.
Nous observons le retour de l’inde à sa position initiale : le poids du liquide versé compense la
poussée d’Archimède.
Conclusion
8
Po=mog=ρovog : poids du liquide déplacé
1)Expérience
2)Interprétation
- Immergé dans le liquide, la poussée d’Archimède n’est pas appliquée à son centre de
gravité mais au point C (centre de poussée) autre que le centre de gravité G (fig2)
3)Conclusion
Remarques :
- La poussée d’Archimède existe dans les gaz, où sa valeur est égale au poids du gaz déplacé
- En raison de leur légèreté, la poussée d’Archimède dans les gaz est beaucoup plus faible que
celle dans les liquides
9
- Point d’application : centre de poussée C (centre de gravité du liquide déplacé)
- Un bouchon de liège, plongé complètement dans l’eau, remonte vers la surface. Son poids P
est alors inferieur à la poussée d’Archimède F.
- Lorsque le bouchon arrive à la surface, une partie sort de l’eau. Le volume d’eau déplacée
diminue ; la poussée devient égale au poids P du bouchon lorsqu’il flotte.
Soit :
- Un solide homogène est constitué par une substance de masse volumique a et de volume V.
Sa masse : m=a.v
10
Son poids : P=m.g=a.V.g
- Immergeons ce solide dans un liquide de masse volumique aliq le volume du liquide déplacé
Vl est égal au volume V de l’objet immergé
P >F
aVg >alVg
a > al
Un objet homogène coule sis a masse volumique est supérieure à celle du liquide dans lequel il
est plongé
L’eau étant un liquide très utilisé, il est intéressant de comparer la masse volumique des corps
(solides ou liquides) à celle de l’eau.
On appelle densité d’un corps par rapport à l’eau le quotient de sa masse volumique a par la masse
volumique a0 de l’eau
Les 2 masses volumiques sont mesurées à la même T° et exprimées avec la même unité.
Remarque :
11
- Il en résulte que un corps flotte sur l’eau si sa densité est inferieur à 1 (d<1)
TRAVAIL ET PUISSANSE
I-Travail
Expérience
Un homme tire, verticalement à l’aide d’une corde, passée par une poulie, un seau d’eau du
fond du puits à l’orifice. Soient :
G : le point d’application de →P
12
Quand on tire le seau, il monte, donc le point d’application de →F se déplace de A vers A’. On
dit alors que →F travaille AA’ est le déplacement du point d’application de →F
NB : une force travaille quand son point d’application se déplace dans une direction qui n’est
pas perpendiculaire à la force Exemple :
Le travail d’une force est le produit de l’intensité de cette force F par le déplacement de son
point d’application d
Soit W= ║F║. d = F. d
Le Joule est le travail d’une force de 1N dont le point d’application se déplace de 1m dans la
direction de la force 1J= 1N.1m
→P: point d’application G, direction verticale, sens vers le bas les déplacements AA’ et GG’
sont égaux
13
WF= F.AP’ et WP= P.GG’
-F et AA’ sont de même sens alors WF= F.AA’>0 ; F effectue un travail moteur Wm
-P et GG’ sont de sens contraires alors Wp= P.GG’<0 ; P effectue un travail résistant Wr
II-Puissance
On appelle puissance d’un moteur le travail qu’il fournit par unité de temps
W=travail en J
T = temps du travail en s
P= puissance en watt
1watt=1J/1s
1kW=103W
1ch=1CV=736Watt
14
RAPPELS SUR L’ELECTRICITE
1-Le courant électrique
Le sens du courant est opposé au sens de déplacement des électrons. Dans le circuit extérieur du
générateur, le courant va de la borne (+) vers la borne (-) ; c’est le sens conventionnel du
courant.
1mA= 10-3 A.
La tension électrique se mesure avec un voltmètre monté en dérivation aux bornes d’un
appareil.
• Pour mesurer la tension aux bornes d’un générateur, on relie la borne (+) du générateur à
la borne (+) du voltmètre.
• Pour mesurer la tension aux bornes d’un récepteur, on relie la borne (+) du Voltmètre à la
borne d’entrée du courant dans le récepteur.
3- Circuit série
L’intensité du courant est unique dans tous les appareils d’un circuit série
UAB= UAC+UCD+UDB
I1 = I2 = I3 = I
15
4- Circuit avec derivations
L’intensité du courant principal est égale à la somme des intensités des courants dans les
branches dérivées (en courant continu).
I= I1+ I2+ I3
Version
16
LES CONDUCTEURS OHMIQUES
1-Influence d’une résistance dans un circuit
Dans un circuit comportant une pile, une lampe adaptée et un ampèremètre, la lampe brille
normalement.
En ajoutant une résistance en série avec ces appareils, la lampe brille moins, l’intensité du
courant devient plus faible.
Conclusion :
Une résistance peut être branchée indifféremment dans un sens ou dans l’autre, elle possède 2
bornes : c’est donc un dipôle.
a)Expérience
- Un générateur variable G
- Un interrupteur K
17
Le générateur variable permet de modifier progressivement l’intensité I du courant dans le
circuit.
Lorsque l’intensité I du courant qui traverse la résistance varie, la tension U, aux bornes de R,
varie dans le même sens.
U (Volts) 0 1 2 3 4 5
I (Ampère) 0 0,06 0,11 0,17 0,22 0,29
b) Interprétation
18
Comment interpréter la courbe obtenue U= f(I) ?
La droite passant le plus près possible de tous ces points est appelée caractéristique de la
résistance.
La droite caractéristique de la résistance est une droite passant par l’origine : U et I sont
proportionnels.
c) Conclusion
La tension aux bornes d’une résistance est proportionnelle à l’intensité du courant qui la
traverse.
3) Loi d’OHM.
a-Résistance Calculons les rapports UM/IM : pour tous les points M appartenant à la caractéristique,
on retrouve bien évidemment la même valeur. Ce nombre est le coefficient de proportionnalité entre
U et I : c’est la résistance du composant. Elle se note R et se mesure en Ohms (symbole :Ω) pour U
en Volt et I en Ampère. Ici : R = U/I= 18Ω.
b-Loi d’Ohm :
La caractéristique étant une droite passant par l’origine et son équation s’écrit : U= R. I
U en Volt (V)
I en Ampère (A)
R en Ohm (Ω)
Enoncé de la loi d’Ohm : La tension U aux bornes d’une résistance de valeur R est égale au
produit de R par l’intensité I du courant qui la traverse.
Tous les dipôles obéissant à cette loi sont appelés conducteurs ohmiques.
Exemple d’application :
Quelle est la tension aux bornes d’une résistance de 47Ω traversée par un courant d’intensité
200mA ?
19
R=47Ω ; I= 200mA= 0.2A U= 47.0,2= 9,4 Volt
On ne doit jamais brancher un ohmmètre aux bornes d’une résistance déjà parcourue par un courant.
Entre deux points A et B d’un circuit, on appelle résistance équivalente à leur ensemble la
résistance R unique qui, traversée par la même intensité de courant I, provoque, entre A et B, la
même chute de tension U.
On dit que plusieurs résistances sont en série, lorsqu’elles sont placées les unes à la suite des
autres de façon que la même intensité de courant les traverse successivement.
Schéma:
UAB = UAC+ UCD+UDB = R1I +R2I +R3I = ( R1 +R2 + R3).I = R.I => R= R1+R2+R3
20
On peut remplacer les trois résistances par une seule résistance R dont la valeur est égale à la
somme des valeurs des trois résistances.
Schéma :
I1, I2 ,I3 sont les intensités du courant qui traversent les résistances, ce sont les courants
dérivés.
Lois de Kirchhoff:
I = I1 + I2 + I3
21
Résistance équivalente :
Quand plusieurs résistances sont montées en dérivation ; elles sont traversées par des intensités
différentes.
R est la résistance équivalente aux dérivations R1, R2, R3 et d’après la loi d’Ohm :
UAB = R1I1 = R2I2 = R3 I3= R I d’où I1= UAB/R1 ; I2= UAB/R2 ; I3 = UAB/R3 ð
I = UAB/R = UAB/R1 + UAB/R2 + UAB/R3 = UAB( 1/R1 +1/R2 +1/R3)
I) Puissance électrique
Un résistor est caractérisé par la valeur R de sa résistance et aussi la puissance nominale qu’elle peut
dissiper.
La puissance électrique reçue par un dipôle est donnée par : P= U.I avec U=R.I d’après la loi
d’Ohm, ainsi P=U.I = R.I2 avec P en Watt , U en Volt , I en Ampère , R en Ω
Cette puissance est dissipée sous forme de chaleur. C’est l’effet Joule.
Si on demande à une résistance de dissiper une puissance trop importante, elle peut :
- Soit changer fortement de valeur sans modification de son aspect extérieur. Dans la
pratique, il convient de ne pas dépasser la puissance nominale.
Exemple 1 : Peut-on sans danger appliquer une tension de 6V à une résistance marquée (18Ω ;
1W) ?
Exemple 2 : La puissance absorbée par un appareil dépend de l’effort qui est exercé sur cet
appareil.
22
Une perceuse à courant continu, pour modélisme, est alimentée sous une tension de 18V.
Mesurons l’intensité I du courant qui la traverse :
b) Lorsqu’ on perce un morceau de bois, l’intensité augmente et peut atteindre 1.1A suivant
l’épaisseur.
On remarque que la puissance absorbée dépend de l’effort qui est exercé sur la mèche.
Circuit :
Interprétation :
- La lampe brille normalement pour une tension voisine de la tension nominale, la puissance
dissipée est alors proche de la puissance nominale ;
- Pour une tension inférieure, elle brille moins, la puissance consommée est alors inférieure
à la puissance nominale ;
- Pour une tension supérieure, elle brille d’un éclat très vif, elle consomme une puissance
supérieure à sa puissance nominale. La lampe est alors rapidement détériorée, on dit
qu’elle est grillée.
23
Conclusion :
Les valeurs nominales sont des valeurs utilisées pour le bon fonctionnement de l’appareil.
Exemple : Une lampe fonctionnant pendant 2heures consomme deux fois plus d’énergie
électrique qu’en 1heure.
Exemple : La puissance des premiers téléviseurs était de 600W environ, actuellement, elle est
de 100W.L’énergie consommée est divisée par 6 à durée de fonctionnement égale.
Le compteur électrique mesure l’énergie électrique totale consommée dans une installation. Le
montant de la facture d’électricité dépend de la consommation enregistrée par le compteur.
Le compteur électrique est traversé par la totalité du courant qui alimente l’installation ; il
donne directement la consommation en kilowatt-heures (kWh).
24
INSTALLATION ELECTRIQUE DE LA MAISON
LE COURANT DU SECTEUR – DANGER – SECURITE
Le compteur électrique mesure l’énergie électrique totale consommée dans une installation.Le
montant de la facture d’électricité dépend de la consommation enregistrée par le compteur.
Le compteur électrique est traversé la totalité du courant qui alimente l’installation,il donne
directement la consommation en kilowatt- heures .
Application
Le locataire d’un studio n’ayant pas de compteur individuel veut évaluer sa consommation
moyenne mensuelle.Pour cela, il relève la puissance des appareils et leur durée d’utilisation
moyenne pour un jour.
Radiateur 2 kW 5h30mn
Réponse :
L’énergie en une journée par chaque appareil est donnée par la relation :
25
Pour le radiateur : Era =2000W * 5.5h = 11 000Wh
Soit : 477.3kWh
L’énergie consommée dans une installation est égale à la somme des énergies consommées par
chaque appareil.Elle est mesurée par un compteur électrique en kWh
-les « prises avec terre » dont le socle comporte 2 bornes femelles et une borne mâle
Pour distinguer « sans danger », les électriciens utilisent un tournevis spécial appelé
tourneurs testeurs ou test phase. La lampe située dans la manche du tournevis s’allume au
26
contact de l’une des bornes, appelé phase ; elle reste éteinte avec l’autre borne appelée neutre.
Les bornes femelles d’une prise ne sont donc pas identiques.
Nous avons vu qu’entre les 2 bornes femelles d’une prise du secteur (entre phase et neutre), il
existe une tension efficace de 220 volts
3°) quel est le rôle d’une prise mâle d’une « prise avec terre »ww
Cette borne est appelée « terre ».En effet, elle est reliée par des conducteurs à un treillis
métalliques ou à des pieux métalliques enfouis dans le sol.
Le voltmètre branché entre la phase et la terre mesure environ 220V, il indique une tension nulle
ente le neutre et la terre
La prise de terre, si elle ne parait pas indispensable à la fonctionnement des appareils, joue le
rôle de sécurité très important.
Démontons le socle d’une prise. Les bornes sont reliées à 3 fils conducteurs entourés de gaines
isolantes colorées. Pour reconnaître ces fils, les électriciens adoptent des couleurs différentes.
Un règlement impose :
Soit :
27
• Le fil neutre est relié à la terre (T)
• Le fil phase et le fil neutre relient le compteur au disjoncteur (D)
• Du disjoncteur partent plusieurs lignes de distribution qui passent par le tableau de
répartition (R).Ces lignes sont branchées en dérivation sur la ligne placé sur le fil de
phase
1°) l’électrocution
Si une personne, en contact avec le sol, touche seulement le fil de phase,elle s’électrocute
également
En effet, le corps humain est conducteur et, dans les cas,il est parcourue par un courant.
Pour le second cas, moins évident, précisons le chemin suivi par le courant :fil de phase,corps
humain,sol conducteur,terre de la JIRAMA,neutre
Entre les 2 extrémités de la chaîne est appliquée la tension de 220V.Le danger d’électrocution
apparaît lorsque l’intensivité dépasse un certain seuil pendant un temps suffisant. Ainsi,un
courant de 100mA (intensité faible) passant à travers le corps pendant quelques seconde
entraîne la mort.
Pour une tension de 220V, ce seuil est dépassé,et la personne court d’un circuit danger
mortel.
28
Le fil de la phase doit être bien protégé par sa gaine isolante. Les interrupteurs doivent couper le
fil de phase
Dans une ligne, l’intensité du courant augmente avec le nombre d’appareils en fonctionnement.
Lorsque l’intensité est trop grande,les fils conducteurs s’échauffent :ils peuvent fondre
(l’installation est détruite) et provoquer une incendie (court-circuit)
• Les fils conducteurs doivent être placés dans des tubes ou gaines de diamètre suffisant
(pour la circulation de l’air). Ces tubes sont constitués d’une matière ininflammable.
• Au départ de chaque ligne,branchée en dérivation à partir du tableau de répartition,un
fusible est installé sur le fil de phase
En bref, le fusible sert de coupure partielle d’une ligne dans l’installation ;le disjoncteur
sert de coupure générale du circuit
29
PUISSANCE ELECTRIQUE ET ENERGIE
ELECTRIQUE
I/ Puissance électrique
Un résistor est caractérisé par la valeur R de sa résistance et aussi la puissance nominale qu’elle peut
dissiper.
La puissance électrique reçue par un dipôle est donnée par : P= U.I avec U=R.I d’après la
loi d’Ohm, ainsi P=U.I = R.I2 avec P en Watt , U en Volt , I en Ampère , R en Ω
Cette puissance est dissipée sous forme de chaleur. C’est l’effet Joule.
Si on demande à une résistance de dissiper une puissance trop importante, elle peut :
- Soit changer fortement de valeur sans modification de son aspect extérieur. Dans
la pratique, il convient de ne pas dépasser la puissance nominale.
Exemple 1 : Peut-on sans danger appliquer une tension de 6V à une résistance marquée (18Ω ;
1W) ?
Exemple 2 : La puissance absorbée par un appareil dépend de l’effort qui est exercé sur cet
appareil.
Une perceuse à courant continu, pour modélisme, est alimentée sous une tension de 18V.
Mesurons l’intensité I du courant qui la traverse :
b) Lorsqu’ on perce un morceau de bois, l’intensité augmente et peut atteindre 1,1A suivant
l’épaisseur. Calculons la puissance absorbée par la perceuse dans les deux cas :
On remarque que la puissance absorbée dépend de l’effort qui est exercé sur la mèche.
30
Tension U en Volt Intensité de courant I en Puissance dissipée P=U.I en
Ampère Watt
1,7 0,25 0,425
2,6 0,32 0,832
4,0 0,41 1,640
5,8 0,50 2,900
6,1 0,51 3,111
7,6 0,58 4,408
9,2 0,64 5,888
Circuit :
Interprétation :
- Pour une tension inférieure, elle brille moins, la puissance consommée est alors
inférieure à la puissance nominale ;
- Pour une tension supérieure, elle brille d’un éclat très vif, elle consomme une
puissance supérieure à sa puissance nominale. La lampe est alors rapidement
détériorée, on dit qu’elle est grillée.
Conclusion :
Les valeurs nominales sont des valeurs utilisées pour le bon fonctionnement de l’appareil.
31
L’énergie électrique consommée par un appareil dépend de sa durée de fonctionnement et
de sa puissance.
Exemple : Une lampe fonctionnant pendant 2heures consomme deux fois plus d’énergie
électrique qu’en 1heure.
Exemple : La puissance des premiers téléviseurs était de 600W environ, actuellement, elle est
de 100W.L’énergie consommée est divisée par 6 à durée de fonctionnement égale.
Le compteur électrique mesure l’énergie électrique totale consommée dans une installation. Le
montant de la facture d’électricité dépend de la consommation enregistrée par le compteur.
Le compteur électrique est traversé par la totalité du courant qui alimente l’installation ; il
donne directement la consommation en kilowatt-heures (kWh).
32
CHAPITRE 1 : LA MOLE
1- Le nombre d’Avogadro
La masse d’un atome (ou d’une molécule ou d’un ion) est extrêmement petite. Il est
impossible de faire des expériences quantitatives de chimie à l’échelle atomique. Les
chimistes prennent alors un nombre d’atomes bien déterminé. Ce nombre, noté NA
s’appelle nombre d’Avogadro.
NA = 6,02.1023 mol-1
2- La mole
Une mole de particules est la quantité de matière formée par NA= 6,02.1023 particules.
Exemples :
- Une mole d’atomes de cuivre est un groupe de NA = 6.02.1023 atomes de cuivre.
- Une mole d’atomes de sodium est un groupe de NA=6,02.1023 atomes de sodium.
- Une mole de molécules de dihydrogène est un groupe de NA=6.02.1023 molécules de H2.
Une mole de molécules H2O est un groupe de NA = 6,02.1023 molécules H2O.
3- La masse molaire
3.1- Définition
La masse molaire M d’une entité élémentaire est la masse d’une mole de cette entité
élémentaire ou la masse de 6.02.1023 entités élémentaires. Elle s’exprime en g.mol-1.
3.2 Masse molaire atomique
La masse molaire atomique est la masse d’une mole d’atomes c’est-à-dire la masse de
6,02.1023 atomes.
Exemples :
33
Masse molaire atomique d’hydrogène : M(H) :1g.mol-1 = masse de 6.02.1023 atomes
d’hydrogène.
Masse molaire atomique d’oxygène : M(O)= 16 g.mol-1=masse de 6.02.1023 atomes
d’oxygène.
Masse molaire atomique du souffre : M(S) = 32g.mol-1 = masse de 6.02.1023 atomes de
souffre.
34
4.1- Définition
Le volume molaire d’un gaz est le volume occupé par une mole de ce gaz (c’est-à-dire par
6,02.1023 molécules de ce gaz).
4.2- Volume molaire dans les conditions normales de température et de pression.
(CNTP)
Le volume molaire d’un gaz dépend de la température et de la pression atmosphérique.
Les conditions normales de température et de pression. (CNTP) :
- Température « normale » θ= 0°C
- Pression « normale »P=1,013.105Pa
Dans les CNTP ; le volume molaire d’un gaz est de 22,4L.
V = 22,4L.mol-1
Il est voisin de 24L à la température ordinaire de 20°C est sous la pression habituelle de 1atm
(=1,013.105Pa)
35
CHAPITRE 2 : RÉACTION ENTRE LE FER ET LE SOUFRE
Pesée du
Pesée du fer
36
Solide noir grisâtre poreux et friable
b) Résultats
L’incandescence se propage
On obtient un solide noir grisâtre poreux et friable, non attiré par un aimant. Ce solide
est appelé sulfure de fer
c) Interprétation
Le produit obtenu (le solide noir) ne renferme plus de fer. C’est un nouveau
corps d) Conclusion
La réaction entre le fer sur le soufre donne le sulfure de fer de formule FeS.
2.2 Bilan de cette réaction
Ecriture-bilan
Fer + Soufre → Sulfure de fer
Equation bilan
Fe + S → FeS
1 mole de fer 1 mole de soufre 1 mole de sulfure de fer
Remarque :
-Le fer et le soufre disparaissent : ils sont les réactifs de cette réaction chimique. Le
sulfure de fer apparaît, il en est le produit - L’équation bilan doit être équilibrée
37
CHAPITRE 3 : COMBUSTION DU BUTANE
1-Hydrocarbure
1.1- Définition
Un hydrocarbure est un composé moléculaire formé uniquement d’atomes
d’hydrogène et de carbone.
On trouve les hydrocarbures dans l’état solide (paraffine), liquides (Essence, gazole,
kérosène, …) ou gazeux (butane).
1.2- Alcanes
Les alcanes sont des hydrocarbures c’est-à-dire des composés moléculaires formés
d’atomes de carbone et d’hydrogène.
n=1 CH : méthane
4
n=2 C H : éthane
2 6
n=3 C H : propane
3 8
n=4 C H : butane
4 10
2- La combustion du butane
2-1 Expérience
38
2-2 Résultat et interprétation
L’eau de chaux est troublée : le verre contient du dioxyde de carbone (gaz carbonique)
Le gaz butane réagit avec le dioxygène de l’air pour donner le dioxyde de carbone
(CO2) et de l’eau (H2O). 2-3 Bilan de la réaction Ecriture – bilan
butane + dioxygène → dioxyde de carbone + eau
Equation- bilan
2C4H10 + 13O2 → 8CO2 + 10H2O
2 moles 13 moles 8 moles 10 moles
2-4 Conclusion
La combustion complète des alcanes donnent de l’eau et du gaz carbonique selon
l’équation – bilan :
2CnH2n+2 + (3n+1) O2 → 2n CO2 + (2n+2) H2O
Remarque :
Lorsque la combustion est incomplète il y a une formation de monoxyde de carbone
(CO) et de carbone (C).
39
CHAPITRE 4 : COMBUSTIONS VIVE ET LENTE DU FER
1- Combustion vive du fer
1-1 Expérience
40
La rouille est un mélange complexe dont les principaux constituants sont : l’oxyde de
fer III
(Fe2O3), l’hydroxyde de fer III (Fe(OH)3)
2-3 Conclusion
La formation de la rouille est une réaction lente. Elle se produit à froid avec l’air
humide. La rouille est constituée de l’oxyde ferrique Fe2O3.
2-4 Bilan de la réaction
Ecriture –bilan
Fer + Dioxygène → Oxyde ferrique
Equation- bilan
4Fe + 3 O2 → 2Fe2O3
4 moles 3 moles 2
moles 2-5 Protection de fer
contre la rouille Pour protéger
le fer :
-Il faut l’isoler de ses réactifs enfin d’empêcher la formation de la rouille.
- Il faut le garder à l’abri de l’air humide.
- On couvre le métal fer d’une colle, de peinture, d’huile, de vernis, de graisse
… - On couvre d’un autre métal inoxydable (chrome ; nickel, or, argent).
-
Rappels : Solvant, soluté, solution et concentration massique
1-1 Définitions
41
Le soluté est un corps qu’on dissout dans le solvant
1-2 Remarque
Le solvant : eau
La concentration massique Cma est la masse de soluté dissout dans un litre de solution
donnée par la formule
La concentration molaire d’une solution notée Cmo ou [A] est le nombre mole (la quantité) de
soluté dissout dans un litre de solution donnée par la formule.
42
2-3 Relation entre la concentration molaire et concentration massique
Avec
n : nombre de mole de
soluté V : volume de
la solution M : masse
molaire de soluté m :
masse de soluté
2-4 Exemple
- La concentration massique :
- La concentration molaire :
43
CHAPITRE 1 : SOLUTION DE CHLORURE DE SODIUM, D’ACIDE
CHLORHYDRIQUE ET DE SOUDE :
Concentration molaire en espèce ionique
Le chlorure de sodium à l’état solide est constitué des ions Na+ et Cl-
L’équation de la dissolution dans l’eau est :
NaCl Na+ + Cl-
Le chlorure d’hydrogène gazeux dissout dans l’eau laisse libérer les ions H+ et Cl-
L’équation de dissolution dans l’eau est :
HCl H+ + Cl-
3- Solution de soude
Les cristaux de soude dissouts dans l’eau donnent une solution d’hydroxyde de sodium qui est
constituée des ions Na+ et OH-
4.1 Définition
4.2 Exemple
Si on cherche la concentration molaire en ions Na+ et ions Cl- sachant la concentration
molaire de la solution NaCl :
On a donc
44
Pour la solution d’acide chlorhydrique et pour la solution soude, on procède de la même
manière
[HCl] = [H+] = [Cl-]
[NaOH] = [Na+] = [OH-]
20cm3 de HCl →
14,6g de HCl →
45
CHAPITRE 2 : SOLUTION ACIDE, BASIQUE ET NEUTRE
Le bleu de bromothymol noté BBT est une substance qui, dissoute dans l’alcool, donne une
solution orangée. Il permet de connaître la nature d’une solution : acide, basique, neutre.
- même résultat avec une solution d’acide sulfurique, acide nitrique, jus de citron, … Ces
solutions sont acides.
46
1.2- Action de BBT sur une solution basique
Une solution, dans laquelle le BBT vire au bleu, est basique. Même résultat avec l’eau
savonneuse, solution d’ammoniac.
47
Le pH est une échelle de nombre pour tester l’acidité, la basicité ou la neutralité d’un
milieu. pH : potentiel d’hydrogène.
Remarque :
1- Réaction entre la solution de soude et l’ion Cu2+ (dans une solution de sulfate de
cuivre)
Hydroxyde
de cuivre sodium
(Précipité bleu)
48
2- Réaction entre la solution de soude et l’ion Fe2+ (dans une solution de sulfate de
fer II)
de sodium de FerII
(Précipité vert)
3- Réaction entre une solution d’hydroxyde de sodium et l’ion Fe3+ (dans une
solution de sulfate de fer III)
49
Hydroxyde Sulfate de Zinc
(Précipité blanc)
1- Electrolyse de l’eau
1.1- Définitions
1.2- Expérience
50
1.3- Interprétation et résultat
L’électrolyse contient uniquement de l’eau. le circuit étant fermé, on n’observe rien ; l’eau est
faiblement conductrice du courant électrique.
On obtient un gaz incolore et inodore qui, à l’approche d’une flamme, brûle après une légère
détonation : c’est le dihydrogène.
On obtient un gaz incolore et inodore qui rallume vivement une buchette présentant un point
incandescent : c’est le dioxygène.
51
1-4 Conclusion
2- Synthèse de l’eau
2.1- Définition
2.2- Expérience
a) synthèse eudiométrique
52
- on déclenche des étincelles électriques au niveau des électrodes pour amorcer la réaction. - La
pression des gaz baisse, le niveau de mercure qui va remonter lorsque les deux gaz réagissent
en formant une buée (eau) sur la paroi interne du tube eudiométrique.
2.3- Conclusion
2H2 + O2 → 2H2O
53
OPTIQUE
INTERACTION LUMIERE- MATIERE
La propagation de la lumière est rectiligne.
Dans un milieu transparent, la lumière se propage toujours suivant une ligne droite.
Ils absorbent toute l’énergie lumineuse qu’ils reçoivent, et par conséquent, ils s’échauffent.
LA REFLEXION DE LA LUMIERE
Le phénomène de réflexion se produit lorsque le milieu de propagation est limité par un
obstacle infranchissable au- delà duquel la lumière ne peut pas se propager.
1) Expérience :
54
Un rayon lumineux est émis d’un dispositif optique (S). Il rencontre la surface plane et
horizontale d’un liquide au repos au point d’incidence I.
Observation : On constate que le rayon lumineux est renvoyé dans l’air ; c’est le phénomène
de réflexion. La surface libre du liquide au repos réfléchit la lumière.
I : point d’incidence.
SI et IR sont dans le même plan (P). SI détermine avec I.N un plan appelé « plan
d’incidence »
2) Lois de la réflexion
Supposons maintenant qu’un rayon incident arrive suivant R.I. D’après les lois précédentes, le
rayon réfléchi ne peut être que IS. Le chemin suivi par la lumière dans tout système optique
est indépendant du sens de propagation.
4) Miroir- plan :
55
Exemple : plaque métallique polie, surface de verre bien dressé, surface libre d’un liquide au
repos, …
Un rayon incident
rasant ne subit aucun changement de direction
:o
î = î’= 90°
56
Un faisceau incident parallèle donne un faisceau réfléchi parallèle. î1 = î’1 = î2=î’2
5) Expérience des 2 bougies
Dressons un miroir
Observation : L’observation qui regarde dans le miroir, du côté de B, a l’illusion que B’ soit
allumée quelque soit sa position en avant du miroir.
Interprétation : Le miroir donne, de la bougie allumée, une image symétrique de l’objet par
rapport au plan réfléchissant. Pour l’œil, les rayons lumineux semblent provenir du point
lumineux A’, mais comme ce point n’existe pas ; on dit que A’ est le point image virtuelle du
point objet réel A.
Conclusion :
- Un miroir plan donne d’un objet réel une image virtuelle symétrique de l’objet par
rapport au miroir
- Un point objet est le point de rencontre des supports des rayons incidents :
* le point objet est dit réel si les rayons incidents se rencontrent effectivement en
ce point
* le point objet est dit virtuel si ce sont les prolongements des rayons incidents
qui se coupe en ce point.
- Un point image est le point de rencontre des supports des rayons réfléchis :
57
* le point image est dit virtuel si ce sont des prolongements des rayons réfléchis
qui se coupent en ce point
* le point image est dit réel si les rayons réfléchis se coupent effectivement en ce
point
- La nature de l’image est toujours inverse de celle de l’objet : ü Si le point objet est
réel, le point image est virtuel.
ü Si le point objet est virtuel, le point image est réel.
LA REFRACTION DE LA LUMIERE
En optique, la surface de séparation entre 2 milieux transparents différents s’appelle en
dioptre
1/ Expérience :
58
2/ Définition :
Expérience
n est appelé indice de réfraction du 2nd milieu par rapport au 1er milieu.
59
1ère loi : le rayon incident, la normale au point d’incidence et le rayon réfracté sont dans un
même plan.
2ème loi : Il existe un rapport constant entre le sinus de l’angle d’incidence et le sinus de
l’angle de réfraction. Ce rapport est appelé indice du second milieu par rapport au 1er milieu.
sin i = n sin r
La surface de séparation entre les 2 milieux transparents s’appelle aussi surface réfringente n
1 : indice du milieu 1 et n 2 : indice du milieu de 2
n air = 1 ; neau =
1,33 ; nverre =
1,50
Une tâche d’huile ou d’essence à la surface de l’eau, une bulle de savon ou encore le bord
biseauté d’une règle en plexigas exposée à la lumière solaire possède aussi les mêmes
couleurs.
Ces successions de différentes couleurs sont appelées irisations. Elles sont dues aux
propriétés que possèdent certains corps de disperser la lumière blanche et donner les couleurs
de l’arc-en-ciel
La lumière blanche émise par le soleil contient une infinité de radiations lumineuses dont
les couleurs fondamentales sont celles de l’arc-en-ciel.
60
On voit des images colorées appelées spectres.
Tous ces spectres sont semblables et sont symétriques par rapport à la raie centrale. C’est le
phénomène de dispersion.
Chaque spectre présente une infinité de couleurs parmi lesquelles on distingue : le rouge –
orange- jaune- vert- bleu- indigo- violet (à l’intérieur) ; ces couleurs, appelées aussi radiations
lumineuses, sont celles de l’arc-en- ciel et des irisations.
Nos yeux ne nous permettent de voir que les radiations lumineuses appelées radiations
visibles allant du rouge au violette.
Ils ne nous révèlent pas deux rayonnements invisibles qui accompagnent la lumière solaire :
le rayonnement infrarouge (IR) et le rayonnement ultraviolet (UV)
Tous corps chauds émettent des radiations IR. Ils sont responsables de la sensation de la
chaleur.
Les IR ont des nombreuses applications : chauffage domestiques, télécommandes des TV,
détection des tensions par des caméras.
Synthèse de la lumière
C’est la « Reconstitution de la lumière blanche à partir des 7 couleurs de l’arc- en- ciel »
1) Expérience
2) Pourquoi ?
Parce que la rotation fait succéder très rapidement devant l’œil les couleurs présentes sur le
disque.
Les différentes couleurs se mélangent en donnant une couleur unique, c’est la couleur
blanche.
61
On réalise ainsi la synthèse de la lumière blanche par addition des 7 couleurs fondamentales
de la lumière solaire.
Un filtre est une substance colorée qui absorbe plus ou moins certaines radiations
Quelques exemples :
- le filtre vert absorbe toutes les autres radiations sauf la radiation verte et une partie des
radiations jaunes et bleues. 2) Les couleurs des objets
a- Expérience 1
Avec une source de lumière blanche. Eclairons un navet blanc et une tomate rouge.
Explication : Le navet diffuse vers nos yeux toutes les composantes de la lumière blanche qui
l’éclaire tandis que la tomate absorbe les autres couleurs du spectre et ne diffuse que le rouge
b- Expérience 2
Dans l’obscurité, éclairons ces 2 objets avec une lumière dont nous avons enlevé le rouge (par
un filtre vert par exemple)
Observation : le navet apparaît vert, couleur de lumière qui l’éclaire et la tomate apparaît
noire parcequ’elle ne diffuse plus de lumière
Conclusion : la couleur d’un objet est contenue dans la lumière qui l’éclaire. Sa surface
absorbe certaines composantes ; elle diffuse les autres qui lui donnent sa couleur.
Un corps noir absorbe toute la lumière qui l’éclaire.
Disque de Newton
62