Cour Entier Phys 3ème - 2
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Thème : MECANIQUE
I-Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- définir le poids d’un corps,
- caractériser le poids d’un corps,
- donner la relation entre le poids et la masse d’un corps,
- représenter graphiquement une force à partir d’une échelle.
II. Matériel
Matériels d’expérience
- Objet de différentes masses
- Un objet déformable
- Dynamomètre
Matériel didactique
- Sciences physiques 3em collection Durandeau.
- Sciences physique BEP collection Durandeau.
- Physique chimie 3e collection Bordas.
1
Lançons un caillou en l’air. (Confère annexe).
p
Observation : Le caillou tombe verticalement.
Conclusion : Le caillou est soumis à une attraction de la part de la terre. Cette attraction est appelée
poids.
1- Définition
Le poids d’un corps est l’attraction que la terre exerce sur ce corps. Il se mesure à l’aide d’un dynamomètre
(peson a ressort).Son unité est le Newton(N) et est symbolisé par P.
2- Les caractéristiques du poids d’un corps
Le caillou lancé tombe verticalement sous l’action de son poids.
Le poids est caractérisé par : sa direction ; son sens ; son point d’application ; son intensité :
-Direction : La direction du poids est toujours verticale.
- Sens : Le sens du poids est du haut vers le bas.
- Point d’application : C’est le centre de gravité du corps. Il est noté G.
- L’intensité : C’est la valeur mesurée exprime en Newton (N).
NB : Le poids d’un corps dépend du lieu où il est mesuré.
IL diminue quand l’altitude augmente et varie le long d’un méridien.
Exemple: pour un objet de 1kg on a :
3) Représentation
Le poids d’un corps est représenté par un vecteur noté P (vecteur-poids) dont l’origine est le point
d’application du poids (centre de gravité du corps). Sa norme se note // P // et s’exprime en mètre(m) ou en
centimètre (cm).
La norme du vecteur-poids est proportionnelle à l’intensité du poids.
Exemple : Représenter le poids d’un solide égal à 75N à l’échelle 1cm25N
Réponse : 1cm25N
75 𝑁 𝑥 1𝑐𝑚
// P// 75N // P// = //P// 3 cm
25𝑁
®G
P
4) Relation entre la masse et le poids d’un corps
Le poids d’un corps est proportionnel à sa masse.
P=mg
Avec g intensité de la pesanteur. Elle varie en fonction du lieu considéré .Et c’est sa variation fait
également varier le poids.
2
g = 9,8 N/Kg au voisinage de la terre ; 1,6N/Kg sur la lune ; 9,83N/Kg aux pôles ; 9,78N/Kg à l’équateur.
m est la masse du corps ; Elle ne varie pas selon les lieux.
La masse d’un corps est la quantité de matière qui constitue ce corps. Elle s’exprime en Kg
Le poids volumique d’un corps est le poids par unité de volume de ce corps. Il est
Noté W et est souvent exprimé en N/dm3 ou en N/m3 W= P/V
1) Définition
La force est une cause ou une action capable de :
- mettre en mouvement un corps ou modifier son mouvement.
- déformer un corps ou participer à son équilibre.
Le poids d’un corps est un exemple de force.
3
FICHE DE COURS N° 02
Nom : TCHABANG’NA Discipline : Physiques
Prénom : Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92 19 70 78 & 97 06 28 88 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min2
Thème : MECANIQUE
I. Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
définir la poussée d’Archimède
réaliser une expérience pour mettre en évidence la poussée d’Archimède.
caractériser la poussée d’Archimède
citer les facteurs dont dépend la poussée d’Archimède.
II. Matériel
Matériel d’expérience Matériel didactique
- Dynamomètre Sciences physiques 3è
- Un solide -collection Durandeau
- Eau
- Sel de cuisine
- Récipient gradué.
III. Déroulement de la leçon
Contrôle initial
Qu’est-ce qu’une force ? Donner ses caractéristiques.
R. une force est une cause capable de mettre en mouvement un corps ou de modifier son mouvement, de
déformer un corps ou de participer à son équilibre.
- Elle est caractérisée par son sens, sa direction, son point d’application et son intensité.
Motivation
Plonger un ballon dans un seau rempli d’eau puis essayer de pousser ce ballon au fond du seau.
Que ressentez-vous lorsque vous nagez ?
Rappel
Le volume (V) d’un corps est l’espace occupé par ce corps. Son unité est m3.
La masse volumique d’un corps est le quotient de sa masse par son volume.
𝒎
= 𝑽
La densité d’un corps par rapport à l’air est le quotient de la masse volumique de ce corps par
rapport à celle de l’eau. La masse volumique de l’eau est 1 kg/dm3ou 1g/Cm3
𝒄
D = 𝒆
4
NB : la densité n’a pas d’unité.
Exercice d’application
Un corps cubique a pour arrête 5 cm. Sachant que sa masse volumique est 0,4 Kg/dm3, Calculer sa masse.
Solution
Le volume du corps est : V= a3 = 125 cm3
Calcul de la masse.
M = x v avec v= 125cm3 = 0,125 dm3
m = 0,4kg/dm3 x 0,125 dm3
m = 0, 05 kg
I. La poussée d’Archimède dans les liquides
dynamomètre
P’ = 5N
P = 3N
caillou Eau
a b
b) Observation
Dans l’eau (schéma b), le dynamomètre indique une valeur plus petite celle du poids du corps (schéma a)
c) Conclusion
L’eau exerce une force sur le caillou : c’est la poussée d’Archimède notée Pa.
2) Définition
La poussée d’Archimède est la force que les liquides (les fluides) exercent sur un corps immergé.
Avec P = Poids réel et P’ = poids apparent.
Pa = P – P’
3) Les caractéristiques de la poussée d’Archimède
La poussée d’Archimède est une force caractérisée par :
- Sa direction : toujours verticale
- Son sens : du bas ver le haut
- Son intensité : c’est le poids du liquide déplacé.
- Son point d’application : le centre de gravité g du corps
On peut donc représenter la poussée d’Archimède comme suit :
5
Pa
p
NB : la poussée d’Archimède exercée par un liquide sur un solide immergé est égale au poids du liquide
déplacé (Pld).Et connaissant la masse volumique du liquide, le volume du corps et g on peut déterminer Pa
Pld = mld x g or mld = L x Vc Pld = L x Vcx g
Or Pa = Pld donc Pa = L x Vc x g
-Le poids volumique : Le poids volumique d’un corps est le quotient de son poids par son volume. Il est
noté ώ
Ou encore ώL=L x g ώ = P/V
D’où nous pouvons également déterminer la Pa par la relation :
Vc = Vld Pa = VLd x ώL
4) Les facteurs liés à la poussée d’Archimède
Dans la relation Pa = L x Vc x g, seul g est constant. La poussée est donc liée à :
-la nature du liquide (masse volumique ou densité) : si la masse volumique augmente, la poussée augmente.
-le volume du corps immergé : la poussée augmente avec le volume du corps.
NB : Réaliser des expériences pour mettre en évidence ces deux situations.
Exercice d’application
Un corps pesant 12N devient 9N lorsqu’il est plongé dans l’eau.
1) Calculer la valeur de la poussée d’Archimède exercée sur ce corps.
2) Quelle est la valeur du poids du liquide déplacé ?
3) Calculer son volume
Prendre g 10N/Kg
Solution
1) Calcul de Pa
Pa P – P’
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B. Ca des corps flottants
a) Expérience
P=3N P’=0N
et
b) Observation
Lorsque le polystyrène est plongé dans l’eau, il remonte à la surface et flotte le dynamomètre indique ainsi
P’=ON.
c) Conclusion
Le poids apparent (P’) de tout corps flottant est nul. Comme Pa = P – P’ et P’ = O alors
Pa = P Pa= P=0N
La poussée d’Archimède de tout corps flottant est égale au poids réel de ce corps.
NB : Un corps flotte, reste entre deux eaux, coule si sa densité est respectivement inférieure, égale,
supérieure à celle du liquide.
Tableau récapitulatif
Corps complètement immergés Corps flottants
c L c L
Pa = P – P’ Pa = P
Vc = Vld Vld = Vi
Pa = Pld Pa = Pld
Il existe une poussée dans les gaz. Elle est analogue à la poussée dans les liquides. La poussée dans les gaz
est égale au poids du volume de gaz déplacé .Etant donné que les gaz sont légers, cette poussée est faible.
Récapitulation
Elle porte sur :
- Définition de la poussée d’Archimède et ses caractéristiques.
- Les facteurs liés à la poussée.
- La poussée des corps flottants et les conditions de flottaison.
7
Evaluation
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FICHE DE COURS N° 3
Nom : TCHABANG’NA Discipline : Physiques
Prénom : Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min2
Thème: MECANIQUE
I. Objectif de la leçon:
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de:
- écrire les conditions d’équilibre d’un solide soumis à deux forces,
- écrire les conditions d’équilibre d’un solide soumis à trois forces concourantes ;
- déterminer graphiquement la résultante de deux forces concourantes.
II. Matériel
Matériel d’expérience Matériel didactique
- Dynamomètres - Sciences physiques BEP
-Collection Durandeau
- Carton - Physique - Chimie 3e Bordes
- Des fils - Sciences -Physiques 3ecollection Durandeau
- Caillou
F1 S
b) Observation
9
Les deux forces F1 et F2 sont opposées, elles ont une même intensité, les deux droites d’actions sont
colinéaires : les deux forces ont une même direction et de sens contraire.
c) Conclusion
Un solide soumis à deux forces est en équilibre si la somme vectorielle des deux forces est un vecteur nul.
La condition d’équilibre.
A l’équilibre, on a : F1 + F2 = 0 ou bien F1 = F2
2) Solide pesant
A. Solide posé sur un support : force d’interaction
a) Expérience
Support (table)
b) Observation
- La table exerce une réaction sur le solide. Cette réaction R et le poids P du solide sont opposés, ils ont
même intensité.
- R et P ont même droite d’action donc ils sont coplanaires.
c) Conclusion
Un solide posé sur un support est en équilibre si la somme vectorielle de son poids (P) et la réaction (R) du
support est un vecteur nul.
A l’équilibre on a : P + R = O ou P = R
b) Observation
T est la tension du fil.
T et P sont opposés et ont une même intensité : ils ont une même droite d’action : ils sont coplanaires
c) Conclusion
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Un solide suspendu à un fil reste en équilibre si la somme vectorielle de la tension T du fil et le poids P du
solide est un vecteur nul.
P +T=O ou P= T
a- Expérience
T1
T2
b- Observation
- Les 3 droites d’actions sont concourantes
- Les 3 forces T1, T2 et P sont différentes
- Le solide ne bouge pas : il est en équilibre
- Les 3 forces n’ont pas la même direction ni le même sens.
c- Conclusion
Un solide suspendu et soumis à 3 forces T1, T2 et P reste en équilibre si la somme vectorielle des 3 forces
est un vecteur nul.
A l’équilibre on a : T1 + T2 = - P T1 + T2 + P = 0:
F1
F3
F2
11
Exercice d’application
Soit la figure ci-dessous
TB TA
Solution
Calculons le poids : P= mg P = 20N
La norme de P
1cm 5N // P // = 4 cm
1𝑐𝑚𝑥 20𝑁
// P // 20N // P // = 5𝑁
// TB // = 3,3 cm
Déterminons la tension TB
1cm 5 N
5𝑁𝑥 3,3𝑐𝑚
3,3 cm TB TB= 1𝑐𝑚
TB = 16,5 N
R
Fe
12
b) Observation
- Les 3 forces R, Fe et P sont concourantes.
-La force Fe est inférieure au poids P
- Le solide ne descend pas : il est en équilibre.
La force Fe est inferieur au poids donc il y a gain de force.
c) Conclusion
Si un solide posé sur un plan incliné reste en équilibre alors la somme vectorielle des 3 forces est un vecteur
nul.
d) Condition d’équilibre
A l’équilibre on a :
R + Fe + P = 0
Exercice d’application
On fait monter un sac de riz de 50Kg sur une planche inclinée au moyen d’une corde. La planche fait un
angle de 30° avec le sol.
Déterminer graphiquement l’intensité de la force exercée :
Echelle 1 cm 100N ; g= 10 N/Kg
Solution
P= mg P= 500N
Norme de P : 1cm 100N
Evaluation
Quelle est la condition d’équilibre d’un corps soumis à:
- 2 forces ?
- 3 forces ?
Travail à faire
Exercice de maison
Déterminer graphiquement l’intensité de la résultante de deux forces dont les lignes d’action sont
perpendiculaires et dont les intensités sont respectivement 2,4N et 2,6N
Echelle : 1 cm 1N
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FICHE DE COURS N° 4
Nom :TCHABANG’NA Discipline : Physiques
Prénom : Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min2
THEME II : ENERGIE
I/objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
De définir et calculer le travail,
Donner les unités de travail,
Donner les caractéristiques du travail moteur et du travail résistant,
Définir et calculé la puissance mécanique d’une force,
Donner l’unité de la puissance
II/ matériel
Une grue (par projection sous forme de film)
Une personne qui pousse une voiture
III/ documentation
Sciences physiques 3èmeDurandeau
IV/ Déroulement de la leçon.
4.1/contrôle initial
Exercice : quelle est la condition d’équilibre d’un solide soumis à deux forces, à trois forces ?
I- Notion de travail
a/Expérience :(schéma d’un homme qui pousse une voiture)
b/observation
L’homme qui pousse la voiture exerce une force sur cette dernière en fournissant de l’énergie.
c/ conclusion
Tout mouvement que l’on peut produire et recueillir de l’énergie est un travail .ce travail exige une distance
et une force.
d/ définition
On appelle travail le produit de la force (F) par la longueur du déplacement (𝐿). W= 𝑭 × 𝑳
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W= F × L lorsque la force et le déplacement ont la même direction.
F
A• L •B
Lorsque la direction de la force forme un angle droit avec celle du déplacement alors :
A• •B
W=0
W= F × L × cosα
W=F × L × 0(car cos900= 0).
W=0
3/travail moteur, travail résistant.
a/travail moteur
Expérience
Fe
Déplacement
Observation
La force exercée est dans la même direction que le déplacement et également dans le même sens.
Conclusion
Un travail est dit moteur si la force et le déplacement on même direction et même sens. Ce travail est noté :
Wm.
Wm = Fe ×L
b/travail résistant
Expérience
Fs
Observation
La force Fs et le déplacement ont la même direction mais de sens opposé.
Conclusion
Une force qui s’oppose au déplacement effectue un travail resistant.il est noté Wr.
Wr=Fs × L
4/notion de rendement
Le rendement (R) est le quotient du travail résistant par le travail moteur.
R=Wr/Wm
Remarque ;
Si les forces de frottement son nulles (f=0) alors Wm=Wr et R = Wr/Wm=1
R = 1donc on dit qu’il y a conservation du travail
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Si les forces de frottement ne sont pas nulles (f différent de 0) alors Wm>Wr
R = Wr/Wm< 1.
R < 1 on dit donc qu’il y a la non conservation du travail.
5/puissance mécanique.
Définition
La puissance d’une force ou d’une machine est le quotient du travail accompli par le temps mis à
l’accomplir
P=W/T
NB : ne pas confondre la puissance avec le poids d’un corps et l symbole du travail avec l’unité de la
puissance.
W=F×L
P = W/T P=F × L/T
P=F×V
Or L/T = V donc . Ou P = W/T T= W/P d’où W=P × T
Le watt est l’unité de puissance on utilise aussi ses multiples et ses sous multiples.
Kilowatt 1KW =1000W
Megawatt 1MW=106W
Milliwatt 1mW=10-3W
Exercice d’application
Un manœuvre effectue un travail de 575J en 1mn 10s .calculer sa puissance.
Resolution
P= W/ T
W=575J
T= 1mn10s = 70s
P= 575/70.
P= 8,10W
o R A
Observation
Le point A décrit une circonférence de rayon R sous l’action de la force F.
Pour un tour le périmètre = ∆𝜋 = 2𝜋R
Conclusion
W = F × 2𝜋R
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Avec R = rayon
Pour n nombre n de tours : 𝑊 = 𝐹 × 2𝜋𝑅 × 𝑛 Ou n= nombres de tours
Remarque: F×R est appelé moment (ℳ)de F par rapport a l’axe de la rotation o. F est perpendiculaire à R
Ѡ = 2𝜋𝑅𝑁 P= F×R×Ѡ
Exercice d’application :
Une force F=30N décrit une circonférence de diamètre D=32dm à une vitesse de 120 tours /mn .
Calculer sa puissance.
Résolution
P= F×2𝝅𝑹𝑵
V=120 /mn= 120 /60s
V=N=2tr /s
32dm=3,2m
R=d /2
R=rayon=diameter : 2
R=3,2 /2=1,6m P=30N×2×1,6× 3,14 × 2P=602,88W
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FICHE DE COURS N° 5
Nom :TCHABANG’NA Discipline : Physiques
Prénom :Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min2
THEME : ENERGIE
1-Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève être capable de :
- Citer les différentes machines simples et leurs rôles,
- Donner les caractéristiques de chaque type de poulie,
- Donner l’expression du travail dans chaque type de poulie,
- Faire un montage d’association de poulies,
- Définir le levier et le treuil.
2-Matériel
- Une poulie,
- Une corde,
- Un support,
- Un levier.
3-Documentations
Sciences physiques 3ème : Durandeau.
. 4- déroulement de la leçon
I –Les poulies
1- Définition
Une poulie est une roue mobile autour d’un axe et sur la gorge de laquelle on fait passer une corde.
Experience
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l
Fe
hFs
Observation
Fs = force de sortie, P = le poids du corps, Fe = force d’entrée ou force motrice, h = hauteur, l = longueur de
la corde tirée à l’équilibre. Fs = P ; Fe = P ; h=l
Conclusion : la poulie fixe modifie la direction d’une force mais ne change pas son intensité.
Il n y a donc pas gain de force
Expression du travail
Wr
Wr = P × hWm = Fe × l or Fe = P et h = l donc𝑟 = 𝑊𝑚 = 1. Il y a donc conservation du travail.
b- Poulie mobile
Experience
T Fe = 1,8N
Le= 2,9cm
Fs
P = 3,6N
P le
On constate que = 𝐹𝑒 = P = 2Fe et que ℎ = le = 2h.
2 2
Expression du travail
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Wp = P × h etWFe = Fe × leor 2Fe = P et h = le/2doncWp = 2Fe × le/2 etWp = Fe × l d’où
Wp = WFe
Pour les poulies mobiles, on gagne en force mais on perd en déplacement. Elles divisent la force de sortie
par deux (2).
1- Association de poulies
Système 2
l
T
Système1 Fe
h P
Observation
On observe que : Fe = P/2 et l = 2h.Système 1 : poulie mobile 2T = P T = P/2.
Système 2 : Fe = T or T = P/2, donc Fe = P/2. Si la charge A était immergée dans un liquide alors Fe = P/2.
b- Montage en palan
Définition
Un palan est système constitué d’un même nombre de poulies fixe que de poulies mobile.
F1 F2 F3 F4 F5
Fe
Fs
A l’équilibre on a : Fe = P/2n avec 2n = nombre total de poulies ( n poulies fixes et n poulies mobiles )
20
le = 2×n×h h = le/2n, Fs = P.
r l
Fe
h P
Observation
- La petite gorge supporte la charge,
- Quand la corde s’enroule sur une gorge, elle se déroule sur l’autre,
- La force d’entrée Fe est exercée sur la grande gorge,
- A l’équilibre, les moments d’enté et de sortie sont égaux.
Fe = P ×r/R
- MFe = MP, Fe ×R = P ×r
F est inferieur à P avec la mésure des moments : Il ya gain de force.
Si la machine fait n tours on a :ls = D × π × n, ls = 2r× π × n ( 1) . le 2R× π × n (2). (2)/ (1) = le/ls =2R× π ×
n/2r× π × n
h/r = l/Rl×r =h×Rl = h ×R/r.ou h = l x r/R
b- Le treuil
Fe
Re
Fs
Définition
21
Un treuil est un cylindre mobile autour d’un axe. Sur ce cylindre s’enroule un corde qui porte à l’une des
extrémités un fardeau. A l’équilibre : MFe = MFsFe × Re = Fs × r. pour 1tours, on a h=l=Dx𝜋ou 2r.𝜋. pour
n tours on a h= n.2.r 𝜋
On constate ici également que F est inferieur à Pil y a donc gain de force.
Exercice d’application
Le tambour d’un treuil a 20cm de diamètre et la manivelle 50cm de longueur.
1- Trouver l’intensité de la force requise pour soulever une charge de masse 50Kg.
2- Quelle est la langueur de la corde tirée si la charge se soulève de 5cm ?
solution
1- L’intensité de la force requise pour soulever la charge
P/4 Fe
P/2
D’une façon générale pour ces cas de figure Fe = P/2n et Le = 2n×h. n étant le nombre poulies mobiles.
3- Les leviers
a- Définition
Un levier est une barre rigide mobile autour d’un point fixe appelé point d’appui. A l’équilibre les moments
des forces sont égaux.
O B
A
FA(P) FB
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𝑭𝑩+𝑭𝑨(𝑷) 𝑭𝑩+𝑭𝑨(𝑷)
MFB =MP ; FB ×OB = FA(P) × OA ; FB/OA =FA(P)/OB= =
𝑶𝑨+𝑶𝑩 𝑨𝑩
NB: Le moment de force est encore appelé couple de force et s’exprime en(N.m)
Fe
A O
Fs
B
A
Fr
o
c- Le levier inter-moteur
C’est un levier dont la force motrice se situe entre le point de rotation et la force résistante. Schéma.
Exemples : articulation du coude, et pédale d’une machine à coudre.
Fm A
Fr
B
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Exercice d’application
Une règle longue de 2m est mobile autour d’un axe o. On exerce aux points A et B des forces FA = 30N et
FB = 20N. A quelle distance de o faut-il placer les forces FA et FB pour qu’il ait l’équilibre ?
Solution B
O FB
A
FA
𝐹A+FB 20+30
A l’équilibre on a : FA × OA = FB × OB ; FA/OB = FB/OA = 𝐴𝐵 2
FA/OB = 50/2 50× OB = 2× FA OB = 2× FA/2; OB = 2×30/50; OB = 1,2cm.
Tableau récapitulatif
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FICHE DE COURS N° 6
Nom :TCHABANG’NA Discipline : Physiques
Prénom :Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min2
THEME : ENERGIE
I- Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
- Définir l’énergie
- Définir l’énergie potentielle et l’Energie cinétique
- Calculer l’Ec, l’Ep et l’Em
- Calculer la vitesse d’un objet mécanique en chute à partir de la conservation de l’énergie mécanique.
- Donner les transformations d’énergies qui s’effectuent pendant la chute et la montée d’un objet.
II- Documentation
Science physique 3eDurandeau
III-Matériel
- Un ballon ou un corps quelconque
- Electrolyseur
- Une pile
- Une ampoule
- Un moteur
- L’eau
- Chauffe eau
IV- Déroulement de la leçon
4-1- contrôle initial
Qu’est ce qu’une poulie ? Donner l’expression d’une poulie mobile simple, d’une poulie à deux gorges à
l’équilibre.
I- Définition
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Observation
Quand un corps suspendu est lâché il tombe au sol, le corps possède donc une énergie qui lui permet de
tomber.
Conclusion
L’énergie potentielle est l’énergie que possède un cops du fait de son altitude.
Expression de l’énergie potentielle
Ep = p × h = m g h
Ep = m g h
b/ Energie cinétique
Observation
Le corps qui se déplace du point A vers le point B a une vitesse
Expression :
Ec = ½ mv2
Exercice d’application
1/Une boule de masse m = 5kg est suspendu à 20 m au dessus du sol. Quelle forme d’énergie possède la
boule suspendue ?
2/ un projectile de masse 800 g est lancé à une vitesse de 108 km/h. calcule son énergie cinétique au
lancement
Solution
1/ m= 5kg
H= 20cm
26
a/ la boule possède l’énergie potentielle
sa valeur est
Ep= m g h
= 5×10×20
Ep = 1000J
2/ m= 800g =0,8kg
V = 108km/h =108/1h =108000m/3600s = 1080/36
V= 30m/s
Calcule de l’Ec
Ec= ½ mv2
=0,8×(30)2/2
= 360J
Ec = 360J
Observation
La boule lâché en1 avec Ep1 et roule jusqu’aupiont 2 où Ep = 0 et Ecmaximale:Ep s’est transformé en Ec
La boule roule jusqu’à dépasser 3 à cause de sa vitesse acquise en 2 puis arrive en 4 où elle s’arrête :
l’Ec s’est transformée en Ep
A la descente l’Ep se transforme en Ec à la montée de l’Ec se transforme en Ep.
Conclusion
Les Ep et l’Ec se transforment mutuellement. Quand l’Ep diminue l’Ec augmente. Si l’Ec augmente l’Ep
diminue
La variation de l’Ec est égale à la variation de l’Ep
Ep =Ec
Ep1 – Ep2 = Ec2 – Ec1
Ep1+Ec1 = Ec2 + Ep 2 = constante = Em
Em est une constante appelée énergie mécanique.
Em = Ep + Ec
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d/ Energie calorifique
Experience
Observation
L’eau contenue dans le ballon est chauffée grâce au bec bunsen
Dans quelques minutes (20 min) on observe que l’eau boute , dégage de la vapeur , quand on éteint le
bec bunsen l’eau se refroidie pendant quelques minutes (30min environs)
Conclusion
Le bec bunsen dégage la chaleur qui est transmise à l’eau
L’eau absorbe donc la chaleur et la dégage sous forme de vapeur. La température de l’eau varie.
Définition
L’énergie calorifique est la quantité de chaleur absorbée ou dégagée par un corps lorsque sa température
varie de t1 à t2
exercice d’application
on élève 5l d’eau d’une température de 15°c à 45°c. calculer la quantité de chaleur produite
on donne c eau =4180j/c×kg
Résolution
T1 = 15°c
T2 =45°c
Calcule de la masse
m= ξ×v
5l = 5 dm3
m= 1kg/dm3× 5dm3
m = 5kg
Calcule de la quantité de chaleur produite
Q = m × c (t2- t1)
Q = 5kg×4180j/c×kg × (45°c- 15°c )
= 20900 × 30
Q = 627000j Ou 627kj
28
QUELQUES FORMES D’ENERGIE ET LEUR TRANSFERTS
- La pile est le siège d’une réaction chimique qui produit le courant électrique. L’énergie chimique est
transformée en énergie électrique.
- Le moteur : l’énergie électrique est transformée en énergie mécanique.
- La lampe : l’énergie électrique est transformée en énergie lumineuse et thermique.
Exercice
On chauffe 500g d’eau de θ1 = 10°c à θ2. La quantité de chaleur reçue est de 104500j. Calculer la variation
de température et en déduire la température finale
Solution
m = 500g = 0,5kg ;θ1 = 10°c ;Q = 104500j
Calcule de la variation de température
Q = m × c(θ2 – θ1)
Q = m ×c × θ ou θ = θ2 – θ1 alors θ =Q/m × c θ=104500/0,5×4,18 , Θ= 50°c
Calcule de la température finale :
Θ2 - θ1 50°c
θ2= 50°c + θ1
50°c +10°c
Θ2 = 60°c
FICHE DE COURS N° 7
29
Nom :TCHABANG’NA Discipline : Physiques
Prénom : Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min2
THEME : ENERGIE
I/ Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- Citer les différents types d’énergies
- Donner l’importance de ces sources d’énergie ; Donner leur application.
II/ Matériel
- Une bougie ; Calculatrice solaire ; Gaz cuisinière
III/ Documentation
Science physique 3eDurandeau
IV/ Déroulement de la leçon
2/ contrôle initial
- Donner les expressions e ; l’Ep, l’Ec, l’Em, et Q. Définir énergie, Ep, Ec, Em.
30
Le vent (masse d’air en mouvement due au chauffage de l’atmosphère par le soleil) est également une
source non négligeable. Elle est utilisée pour faire fonctionner les moulins et fait avancer les navires à
vile.
6/ Energie géothermique
Elle est obtenue à partir de la chaleur contenue dans les gisements naturels.
7/ Energie végétale (énergie verte)
- Le recyclage des ordures ménagères produit des gaz combustibles (le méthane, butane)
- La transformation de la canne à sucre et d’autre fruits (orange, mangue….) et d’autre plantes produit
de d’éther et de l’alcool à brûler.
31
FICHE DE COURS N° 8
Nom :TCHABANG’NA Discipline : Physiques
Prénom : Mouhamed-Anoire CLASSE: 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min2
THEME : OPTIQUE
3. Conclusion
La vitre de la voiture permet de voir l’image de l’objet : c’est un miroir.
4. Définition
32
Un miroir est toute surface dans laquelle on peut se voir. La zone d’objets visibles dans le miroir est appelée
champ du miroir. Le symbole du miroir est M
Source de i r
Lumière
r
î
M
2. Observation
La lumière qui quitte la lampe torche est renvoyée par le plan ou la face du miroir.
3. Conclusion
La lumière change brusquement de direction au niveau du miroir : on dit qu’il y a réflexion de la lumière. Le
miroir renvoie la lumière dans une direction privilégiée.
4. Définitions
On appelle réflexion le changement brusque de direction de la lumière.
Le rayon qui arrive au miroir s’appelle rayon incident ou rayon émergent (noté i). Celui qui repart est le
rayon réfléchi (noté r).
L’angle formé entre le rayon incident et la normale est l’angle incident et celui formé entre la normale et le
rayon réfléchi est l’angle réfléchi.
33
5. Les lois de la réflexion
1ère loi : l’angle incident (î), l’image réfléchi (r) et la normale (N) sont dans un même plan.
2ème loi : l’angle incident est égal à l’angle réfléchi.
Vitre
Objet A Image A’
d1 d2
b. Observation
L’image A’ paraît exister. La distance d1 = d2. Par ailleurs, l’œil de l’observateur aperçoit la flamme de
l’objet A.
c. Conclusion
Un miroir donne d’un objet une image virtuelle, de même grandeur que l’objet inversé gauche –droite et
symétrique par rapport au plan du miroir.
IV. Construction de faisceaux
Remarque : un faisceau est une bande lumineuse délimitée par 2 rayons incidents ou réfléchis.
Récapitulation
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- Le miroir et sa représentation ;
- Les caractéristiques d’une image donnée par un miroir plan ;
- Le vocabulaire scientifique lié à la réflexion de la lumière.
34
Evaluation
Un observateur place son miroir à 2m devant lui.
1. A quelle distance se trouve son image par rapport à lui-même ?
2. Il s’avance de 0,5m. à quelle distance se trouve son image par rapport au plan du miroir ?
3. De cette position, il recule de 1,5m. à quelle distance se trouve son image par rapport à lui-même ?
Travail à faire
Soit la figure suivante :
S
M
1. Construis le rayon n réfléchi.
2. Construis l’image S’ de la source S.
FICHE DE COURS N° 9
35
Nom :TCHABANG’NA Discipline : Physiques
Prénom :Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min2
THEME : OPTIQUE
Matériels :
- Lentilles (convergentes et divergentes) ;
- Lampe torche ;
- Allumettes.
Matériel didactique :
Sciences Physique 4ème, collection Durandeau ;
Sciences Physiques BEP, collection Durandeau.
Déroulement de la leçon :
Contrôle initial
Correction des exercices de maison.
Motivation
36
Une lentille convergente est caractérisée par :
L
F O F’
C= 1 ou C = 1
OF’ f mètre (m)
Dioptrie (δ)
A B C
37
L
B
F O F’ A’
B’
b. Caractéristiques de l’image
- L’image A’B’ est renversée ;
- Elle se forme derrière la lentille : elle est réelle et peut s’observer à l’œil ainsi qu’à l’écran.
Remarque : quand on approche l’objet AB de la lentille, l’image A’B’ s’agrandit. Si la distance OA = 2 OF,
l’objet a la même taille que l’image.
L
B’
B
A’A O
FF’
b. Caractéristiques de l’image
- L’image A’B’ est droite ;
- Elle se forme en avant de la lentille : elle est virtuelle non renversée et peut s’observer à l’œil
mais pas à l’écran.
NB. Si l’objet AB est placé sur le point foyer objet, l’image est totalement virtuelle : elle ne se voit ni à
l’œil, ni à l’écran.
38
OF’
A F O F’ A’
OA OA’ B’
a. Formule de conjugaison
1 1 1
OF’ OA OA’
b. Le grandissement (sans unité)
γ = A’B’ = OA’
AB OA
Récapitulation
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- Les caractéristiques des lentilles convergentes ;
- La construction des images d’un objet ;
- Les formules des lentilles convergentes.
Evaluation
1. La distance focale d’une lentille convergente est de 500cm. Détermine sa vergence.
2. On accole à cette lentille une autre de vergence 50δ. Détermine la vergence du système des lentilles.
Travail à faire
Une lentille convergente donne sur un écran l’image d’un objet de 2cm de hauteur. L’écran est placé à 12cm
de l’objet et l’image mesure 1cm. L’objet et l’image sont parallèles à l’axe de la lentille.
Détermine graphiquement et par calcul la distance focale de la lentille.
39
FICHE DE COURS N° 10
Nom :TCHABANG'NA Discipline : Physiques
Prénom :Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min2
THEME : OPTIQUE
Matériels :
- Appareils photographiques ;
- Pellicules.
Matériel didactique :
Sciences Physique 4ème, collection Durandeau ;
Déroulement de la leçon :
Contrôle initial
Correction des exercices de maison.
Motivation
Lentille Pellicule
Obturateur
Diaphragme
SCHEMA D’UN APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE
40
Le boitier comporte le déclencheur, le viseur, la manivelle et le levier d’armement.
2. L’objectif
Il comprend la lentille, la bague de diaphragme, la bague d’obturation et la bague de mise au point.
3. Rôle des différentes parties
Le viseur permet de cadrer le sujet à photographier.
Le déclencheur commande l’obturateur.
La manivelle permet d’enrouler la pellicule.
Le levier d’armement : il fait avancer la pellicule à l’intérieur de l’appareil.
La bague de diaphragme : elle règle l’ouverture du diaphragme. Ceci permet de régler la quantité
de lumière qui doit pénétrer l’appareil.
La bague d’obturation : permet de régler le temps de pause de l’obturateur.
La bague de mise au point permet de régler les distances entre le sujet et la pellicule.
41
Toutes les pellicules ou films sont sensibles à la lumière. On exprime cette sensibilité en degré ISO qui est
le couple de 2 degrés : ASA et DIN.
4. Profondeur du champ
Elle est l’intervalle dans lequel un objet donne une image nette sur la pellicule de l’appareil photographique.
Si la profondeur augmente alors le trou du diaphragme est réduit.
APPAREIL ŒIL
PHOTOGRAPHIQUE
Objectif Pupille
Diaphragme Iris
Pellicule Rétine
Lentille Cristallin
Mise au point Accommodation
Récapitulation
Elle porte sur les points essentiels suivants :
- La composition de l’appareil photographique ;
- Les bagues : caractéristiques et rôles ;
- La technique de photographie.
Evaluation
Faite la comparaison entre l’œil et un appareil photographique.
Travail à faire
Un appareil photographique porte les 3 séries d’indication :
Séries1:B-1-15-30-60-125-250-500Série2:m-0,5-0,8-1-1,5-2-3-5-10-Série3 : n-1,8-2-2,8-4-5,6-8-11-16-22
1. Nommer les bagues qui portent ces graduations.Expliquer la fonction des bagues précédentes
42
FICHE DE COURS N° 11
Nom :TCHABANG’NA Discipline : Physiques
Prénom :Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min2
THEME IV : ELECTRICITE
1. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
Définir un dipôle et un conducteur ohmique ;
Enoncer et appliquer la loi d’ohm ;
Calculer la résistance équivalente d’une association de résistances ;
Calculer la tension de sortie aux bornes d’une résistance ohmique.
2. MATERIEL
Fils conducteurs, générateur de tension réglable, voltmètre, ohmmètre, ampèremètre, résistances,
ampoules.
Sciences physiques 3ème, Collection DURANDEAU.
3. Déroulement de la leçon
REVISION
1. Citer les différentes parties d’un appareil photographique ?
2. Citer les différents réglages de l’appareil photographique ?
A
R
Observation
La tension aux bornes du conducteur ohmique augment ou diminue avec la variation de la tension du
générateur réglable.
2. Conclusion
La tension varie en fonction de l’intensité. Un tel dipôle est appelé conducteur ohmique.
43
III.ETUDE EXPERIMENTALE D’UN DIPOLE CONDUCTEUR OHMIQUE
Représentation graphique
U (v)
0 2 3 4 5 6 I (A)
2. Interprétation
Tous les points représentatifs sont alignés.
La droite obtenue passe par l’origine. Elle définit ainsi une fonction linéaire de la forme𝑦 =
𝑦
𝑎𝑥 𝑜𝑢 𝑎 = 𝑥
3. La loi d’ohm
D’après le graphique, 𝑦 = 𝑎𝑥 ⇒ 𝑈 = 𝑎𝐼
𝑈
⇒𝑎 = 𝐼
a représente le coefficient de proportionnalité de U et I est appelé la résistance (R) du dipôle.
𝑼
𝑹= Alors U = R × I
𝑰
44
A Ue = 9 V
V U1 = 3 V
R1 R2 U2 = 6 V
V1 V2
2. Observation
Ue = U1 + U2 et I = I1 = I2.
U1 = R1 × I et U2 = U2 × I
Or Ue = U1 + U2⇒Ue = R1 × I + R2 × I
⇒I × Re = I (R1 + R2 )d’où Re = R1 + R2
3. Conclusion
L’association de deux résistances R1 et R2 branchés en série est équivalente à une résistance unique : Re
= R1 + R2 .
V1Ue = 3,8 V
R1 A1 U1 = 3,8 V
R2 A2 U2 =3,8 V
V2
2. Observation
La tension Ue du générateur est égale à la tension aux bornes de chaque résistance.
Ue = U1 = U2.
L’intensité fournit par le générateur est égale à la somme des intensités dans R1 et R2
3. Conclusion
𝑼𝒆
Ue = Re × I ⇒ Re = 𝑰
Exercice d’application
Deux résistances R1 et R2 sont montés en dérivation dans un circuit. Le générateur a une tension de 20 V
et fournit un courant de 2 A.
a. Faire le schéma.
b. Calculer la résistance équivalente ?
Résolution
a. schéma
45
b. Re = 10 Ω
1. Expérience
Ue R1 = 6 Ω
R1 R2 R2 = 8 Ω
Us Ue = 6 V
L=3V
2. Observation
La lampe s’allume sans être grillée. Un tel montage est dit montage de diviseur de tension.
3. Formule de la tension de sortie
𝑈𝑒
Ue = (R1 + R2)I⇒𝐼 = 𝑅1+𝑅2
𝑈𝑠 𝑼𝒔 = 𝑼𝒆 𝑅2
U2 = R2 × I = Us ⇒𝐼 = ⇒ 𝑼𝒔 = 𝑼𝒆 ×
𝑅2 𝑹𝟐 𝑹𝟏 + 𝑹𝟐 𝑅1 + 𝑅2
4. Conclusion
L’utilisation d’un pont diviseur de tension permet de réduire la tension de sortie pour l’adapter à un
appareil donné.
Exercice d’application
Un pont diviseur de tension est constitué de R1 = 12 Ω et de R2 = 56 Ω monté en série. L’ensemble est
alimenté par un générateur de 3 V.
Calculer la tension de sortie Us aux bornes de la résistance R1.
Résolution
R1 = 12 Ω ; R2 = 56 Ω ; Ue = 3 v
Calcul de la tension de sortie.
𝑅1 12Ω
𝑈𝑠 = 𝑈𝑒 × 𝑅1+𝑅2⇒𝑈𝑒 = 3𝑉 × 12Ω+56Ω⇒ Us = 0.52 Ω.
Remarque
L’ohmmètre est un appareil qui sert à mesurer directement la valeur d’une résistance.
RECAPITULATION
EVALUATION
1. Enoncer la loi d’ohm ?
46
2. Quelle est l’expression de la résistance équivalente entre deux résistances associées en série / en
dérivation.
EXERCICE DE MAISON
I. On monte en série les résistances R1 = 18Ω, R2 =56Ω, avec un générateur. L’intensité du courant qui
traverse les deux résistances est I = 0,6 A. calcul
1. La tension U1 et U2 aux bornes de R1 et R2.
2. La tension U aux bornes de l’ensemble des deux résistances.
3. La résistance équivalente Re de l’association R1 et R2.
4. La tension de sortie aux bornes de R1.
II. on monte en dérivation deux résistances R1 = 6 Ω et R2 =8 Ω avec un générateur de tension U = 6
V.
1. Faire le schéma.
2. Calcul les tensions U1 et U2.
3. Calcul le courant principal I
4. Calcul la résistance équivalente.
FICHE DE COURS N° 12
Nom : TCHABANG’NA Discipline : Physiques
Prénom : Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min2
THEME IV : ELECTRICITE
1. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
Identifier un transistor, ses bornes et son sens passant du courant ;
Réaliser un montage comportant un transistor ;
Expliquer le fonctionnement du transistor N.P.N.
2. MATERIEL
Transistors, résistances, lampe, générateur, fils conducteur, interrupteurs.
Sciences physiques 3ème, Collection DURANDEAU.
3. DEROULEMENT DE LA LEÇON
REVISION
1. Quelle est la relation qui lie U, R et I dans un circuit ?
2. Quelle est l’expression de calcul de la résistance équivalente entre deux résistances montées en
série / dérivation ?
MOTIVATION
Avant, à 18 h, ce sont des personnes qui allumaient les ampoules publiques. Aujourd’hui l’allumage public
est automatique. Quels sont les appareils introduits dans le circuit ?
47
I. PRESENTATION D’UN TRANSISTOR.
C C
B B
E E
4. Les
noms des bornes d’un transistor
Le collecteur noté C.
La base noté B.
L’émetteur noté E.
II.MONTAGE ELECTRONIQUE
1. Expérience
C
B C
B
E
E
1er cas 2ème cas
Réalisons les pontages suivants avec le transistor
2. Observation
La lampe s’allume dans le 2ème cas.
3. Conclusion
La lampe ne s’allume que si la base est alimentée par un courant.
NB. Le collecteur est toujours relié à la borne positive du générateur alors que l’émetteur à la borne
négative.
4. Rôle de la résistance placée à la base.
Elle limite l’intensité du courant qui traverse la base. Cette résistance joue donc le rôle de protection de la
base
III.FONCTIONNEMENT DU TRANSISTOR NPN
48
1. Expérience
Réalisons le montage suivant en réglant la tension de la base du transistor
2. Observation
Si UBE ≤ 0,6 V ; la lampe ne s’allume pas ; IB = IC = 0.
Si UBE ≥ 0,6 V ; la lampe s’allume IB ≠ 0, IC ≠ 0.
3. Conclusion
Le transistor est bloqué si la tension de la base ≤ 0,6 V.
Le transistor est débloqué ou passant si la tension de la base ≥ 0,6 V.
4. Effet transistor
Un petit courant de la base suffit pour débloquer le transistor : c’est l’effet transistor.
5. La loi des intensités
Selon la loi des nœuds, on a : IE = IB +IC
6. Régimes de fonctionnement d’un transistor
Lorsque le transistor est débloqué, on distingue deux régimes de fonctionnement : le régime linéaire et le
régime saturé.
a. Le régime linéaire
Le courant collecteur est proportionnel au courant de base. La constance de cette proportionnalité est le
gin β.
𝑰𝒄 𝑰𝒄
𝜷= ⇒ 𝑰𝒄 = 𝜷 × 𝑰𝑩 𝒐𝒖 𝑰𝑩 =
𝑰𝑩 𝜷
b. Le régime saturé
Il n’y a plus de gin de courant. IC conserve une valeur lorsque UBE > 1,2 V. Ic est donc maximale et est
appelé l’intensité de saturation.
49
Ic (mA 0 10 20 50 100 150 170 180 200 200 200
1. Indiquer à partir de ce tableau
a. quand le transistor est-il bloqué ? ; quand est-il débloqué ?
b. quel moment il fonctionne en régime linéaire ? ; quel moment il fonctionne en régime saturé ?
2. calculer le gin du transistor en régime linéaire ?
3. tracer la caractéristique IC en fonction de IB du transistor en prenant sur l’axe des abscisses 1 Cm
pour 1 mA et sur l’axe des ordonnés 2 Cm pour 100 mA.
FICHE DE COURS N° 13
Nom : TCHABANG’NA Discipline : Physiques
Prénom : Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min2
THEME IV : ELECTRICITE
1. Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
Identifier un moteur électrique ;
Expliquer le fonctionnement d’un moteur à courant continu ;
Donner des principes de fonctionnement d’un moteur ;
Citer des exemples de moteur.
2. Matériel
Bobine, aiment, moteurs.
Sciences physiques 3ème, Collection DURANDEAU.
3. Déroulement de la leçon
Révision
1. Faire le symbole d’un transistor NPN.
2. Quel est le rôle d’un transistor ?
3. Quel rôle joue la résistance placée dans la base d’un transistor ?
Motivation
Observation d’un moteur électrique.
50
b. Mouvement de la bobine
La bobine est alimentée en courant continu par l’intermédiaire des collecteurs mobiles qui sont au contact
des balais fixes.
Les brins sont alors soumis à des forces électromagnétiques qui font tourner le rotor.
NB. Un moteur à courant continu ne peut pas fonctionner en courant alternatif.
3. Exemples de moteur de moteur à courant continu
Jouets des enfants, essuie-glaces, moulin à café…
4. Qu’est-ce qu’un moteur universel ?
Un moteur universel est moteur qui fonctionne aussi bien en courant continu qu’en courant alternatif.
Exemples : le ventilateur, la radio, la télévision, le séchoir à main, etc.
Récapitulation
Elle porte sur le fonctionnement et des exemples de moteur.
Evaluation
1. Quel sont les principes de fonctionnement d’un moteur à courant continu ?
2. Donner des exemples de moteur à courant continu et de moteur universel ?
Exercice de maison
1. Décrire le fonctionnement d’un moteur ?
2. Citer 5 exemples de moteur à courant continu et 5 moteurs universels
3.
FICHE DE COURS N° 14
Nom : TCHABANG’NA Discipline : Physiques
Prénom : Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min2
THEME IV : ELECTRICITE
1. Objectifs pédagogiques
A la fin de leçon, l’élève doit être capable de :
Lire la puissance normal sur un appareil ;
Calculer la puissance et l’énergie consommée par un appareil électrique.
2. Matériel
Divers appareils électriques.
Sciences physiques 3ème, Collection Durandeau.
3. Déroulement de la leçon
Révision
1. Quels sont les différentes parties d’un moteur ?
2. Qu’est-ce qu’un moteur universel ? donner quelques exemples ?
Motivation
Observation du culot d’une ampoule, qu’avez-vous lu ?
I.PUISSANCE ELECTRIQUE
1. Définition
51
La puissance électrique d’un appareil est le produit de la tension et de l’intensité du courant qui le traverse. P
en watt (w) ; U en volt (V) ; I en ampère (A)
P=U×I
Remarque
En courant alternatif, la relation P = UI n’est plus vraie que si les appareils utilisés sont des récepteurs
thermiques (qui dégagent la chaleur).
Exercice d’application
Une ampoule de voiture porte les inscriptions suivantes : 12 V ; 1,75 A.
a. Que signifient ces inscriptions ?
b. Calcul la puissance de cette ampoule ?
Résolution
a. Signification :
12 V est la tension d’usage de l’ampoule.
1,75 A est l’intensité d’usage de l’ampoule.
b. Calcul de la puissance
P = UI ⇒ P = 12 V × 1,75 A P = 21 w
2. La puissance nominale
La puissance nominale d’un appareil est sa puissance d’utilisation. Elle est inscrit sur l’appareil par le
fabricateur.
NB la puissance nominale doit être respecté lors de l’utilisation de chaque appareil. Si non, l’appareil sera
sous-tension ou grillé (en cas de surtension).
52
2. Un radiateur électrique de puissance 120 w en moyenne 2 h 30 min par jour.
3. Calcule le prix de l’énergie consommée en moi de 30 jours sachant que le Kwh vaut 96F.
4. Aux bornes d’une bactérie de 24 V – 2 A est branchée une tondeuse utilisé pendant 5 min.
Calcule l’énergie utilisée par la tondeuse ?
Correction
1. E = 21,9 w / h ou 13140 J
2. Energie consommée : 120 w × 2,5h × 30 jr = 9000 w / h.
Prix : 9000 w/h × 96F = 864000F.
3. E = 24 V × 2 A × 300 s = 14400 J.
FICHE DE COURS
Nom :TCHABANG’NA Discipline : Physiques
Prénom :Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min2
THEME IV : ELECTRICITE
1. Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
Définir de l’énergie thermique ;
Identifier les différents appareils transformateurs d’énergie chimique ;
Calculer les données enregistrées par un compteur électrique ;
Donner le rôle d’un compteur électrique.
2. Matériel
Calorimètre, thermomètre, thermoplongeur, divers matériels électrique, compteur électrique.
Sciences physiques 3ème,
3. Déroulement de la leçon
Révision
Donner l’expression de P (U,t) ; P(R,I) ; E (P,t) ; E (U,I,t) ; E (U,R,t).
Motivation
Donner l’exemple d’utilisation du chauffe-eau. Que se passe-t-il ?
I. ENERGIE THERMIQUES
53
1. Expérience
Réalisons le montage suivant avec un calorimètre.
Thermoplongeur
Thermomètre
2. Observation
La température de l’eau à augmenter.
3. Conclusion
L’énergie thermique a été converti en chaleur ou énergie thermique ou encore calorifique.
Remarque
Le calorimètre permet de mesurer l’énergie thermique.
4. Définition de l’énergie calorifique
Connaissant la masse et la chaleur massique de l’eau l’énergie thermique
Q = m × c × (ө2 – ө1) ou Q = m × c × Δө
Q : Energie calorifique en joule (J).M : Masse de l’eau en Kg.Ө2 : Température finale en °C.
Ө1 : Température initiale en °C.
5. Conservation d’énergie
A l’équilibre, l’énergie électrique est égale à l’énergie thermique.
E = Q ⇔ P × t = m × c × (ө2 – ө1) ou
U × I × t = m × c × (ө2 – ө1) ou R × I2 = m × c × (ө2 – ө1)
Consommation usuelle
La consommation usuelle de l’énergie s’obtient par la différence de deux relevés consécutifs.
Exercice d’application
Dans la maison de Kossi, l’ancien relevé est 25790 Kwh et le nouveau relevé est 25815 Kwh. Calculer
l’énergie consommée ?
Solution : E = 25815 Kwh – 25790 = 25 Kwh
RECAPITULATION
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
L’expérience de détermination de l’énergie thermique ;
définition de l’énergie thermique ;
Le rôle d’un compteur électrique ;
54
L’énergie consommée par un compteur.
EVALUATION
1. Définir l’énergie calorifique ?
2. Quelle est la relation qui existe entre Q et E à l’équilibre ?
3. Quel est le rôle d’un compteur électrique ?
EXERCICE DE MAISON
1 litre d’eau est chauffée dans un calorimètre de 25 °C à 55 °C. la chaleur massique de l’eau est 4180 J /
°C × Kg.
1. Calcule l’énergie thermique ?
2. Calcule le temps de chauffage sachant que la puissance de l’appareil électrique utilisé est de 200 w.
3. Calcule la tension de l’appareil sachant que l’intensité du courant qui le traverse est I = 5 A.
FICHE DE COURS N° 1
55
Dioxygène
Dihydrogène
Anode Cathode
+-
SCHEMA DE L’ELECTROLYSE DE L’EAU
2. Observation
Après la fermeture de l’interrupteur, nous observons que :
Les bulles de gaz formées sur les électrodes sont plus abondantes à la cathode qu’à l’anode.
Le volume du gaz recueillit à la cathode est le double de celui de l’anode ;
L’eau sodée ne s’échauffe pas dans le voltamètre ; il n’y a pas ébullition.
3. Conclusion
Au cours de la décomposition de l’eau, les produits ne se forment qu’aux électrodes. Ils s’agissent de gaz.
4. Identification des gaz recueillis
a. A l’anode
Expérience
Approchons une allumette à bout incandescent du gaz recueilli à l’anode.
Allumette à bout incandescent
Gaz
Observation
La buchette d’allumette qui était presque éteinte se ravive à l’approche du gaz recueilli à l’anode.
Conclusion
Le gaz qui se dégage à l’anode est le dioxygène car c’est lui seul qui est capable de rallumer une buchette
d’allumette incandescente.
b. A la cathode
Expérience
Approchons une allumette enflammée du gaz recueilli à la cathode.
Boom !! Allumette enflammée
Gaz
Tube à essai de la cathode
Observation
56
En approchant une flamme du gaz recueilli à la cathode, il se produit une détonation ou explosion « boom ».
la flamme brûle avec une couleur bleue pâle.
Conclusion
Le gaz recueilli à la cathode est le dihydrogène car il est le seul gaz qui présente ses caractéristiques.
Définition de l’électrolyse
L’électrolyse de l’eau est la décomposition de l’eau en dioxygène et en dihydrogène.
5. Equation-bilan de la réaction
La molécule d’eau se décompose en donnant du dioxygène et du dihydrogène. L’équation-bilan est donc :
2H2O 2H2 + O2
6. Volume et masse lors de l’électrolyse de l’eau
a. Le volume
V H2O = V H2 = V O2 VO2 = VH2 et VH2 = 2 * VO2 et VH2 = VH2O.
2 2 1 2
b. La masse
Au cours d’une réaction chimique, la masse des réactifs est égale à celle des produits formés : on dit qu’il y
a conservation de masse. On écrit :
mH2O = mH2 + mO2
Cuvette
Mercure liquide
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- La synthèse et l’électrolyse de l’eau ;
- La mise en évidence du dioxygène et du dihydrogène ;
- L’écriture chimique des 2 réactions ;
- La conservation de masse au cours de ces réactions.
Evaluation
Au cours de l’électrolyse de 50 cm3 d’eau, on obtient 15,5cm3 d’un gaz à l’anode.
o De quel gaz s’agit-il ? met le en évidence.
o Détermine le volume du gaz recueilli à la cathode.
o Comment met-on en évidence le gaz formé à la cathode ?
Travail à faire
Pour réaliser la synthèse de l’eau, Ali a utilisé 85cm3 de dihydrogène et 37,5cm3 du dioxygène.
1. Quelle est le gaz qui doit être en excès ? justifier la réponse.
2. Détermine le volume du gaz restant.
3. Ecrit l’équation-bilan de la réaction.
FICHE DE COURS N° 2
Nom :TCHABANG’NA Discipline : Chimie
Prénom :Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92 19 70 78 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min 3
Matériels :
- Bocaux à alcanes (méthane) ;
- Verre à pied ;
- Eau de chaux et allumette.
Matériel didactique :
Sciences Physique 4ème, collection Durandeau ;
Déroulement de la leçon :
Contrôle initial
Correction de l’exercice de maison.
Motivation
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I. Hydrocarbures et alcanes
Un hydrocarbure est une molécule formée uniquement que des atomes d’hydrogène et de carbone. Les
alcanes sont aussi des hydrocarbures mais la seule différence entre alcane et hydrocarbure est que les alcanes
sont des hydrocarbures saturés. Les hydrocarbures peuvent donc être saturés ou non.
Quelques exemples d’alcanes et leur formule
Methane CH4 Hexane C6H14
Ethane C2H6 heptane C7H16
Propane C3H8 Octane C8H18
Butane C4H10 Nonane C9H20
Pentane C5H12 Décane C10H22
Remarque : la molécule n’est pas plane. C’est un tétraèdre régulier. Elle est saturée.
o Observation
En B, des gouttelettes d’eau apparaissent dans le verre à pied ; ceci montre que la combustion de l’alcane
produit de l’eau.
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En C, l’eau de chaux devient troublée dans le bocal ayant servit à brûler l’alcane ; Ceci témoigne la présence
du dioxyde de carbone dans le bocal.
o Conclusion
Un alcane en brûlant produit de l’eau et du dioxyde de carbone.
o Equation-bilan de la combustion d’un alcane
Lorsqu’un alcane brûle, ils se forment l’eau et le dioxyde de carbone. On peut ainsi écrire l’équation-bilan
générale de la combustion suivante :
3n + 1
CnH2n+n + 2 O2 nCO2 + (n+1) H2O ou
2 CnH2n+2 + (3n+1) O2 2nCO2 + (2n+2)H2O
60
Remarque : les 2 molécules du butane proviennent de la même formule brute : on dit qu’elles sont des
isomères.
Définition : les isomères sont des molécules qui ont une même formule brute mais différentes formules
développées.
4. Le propane
Formule brute : C5H12
Formules développées :
- 1er cas : H H H H H
H–C–C–C–C–C–H Nom : n-propane
H H H H H
ème
- 2 cas : H H H H
H–C–C–C C–H Nom: iso propane
H H H–C – H H
H
ème
- 3 cas : H
H H–C–H H
H –C C C – H Nom : 2,2 - diméthylpropane
H H–C–H H
H
Les 3 formules développées sont des isomères.
Equation-bilan de la combustion du propane : C5H10 + 8O2 5CO2 + 6H2O
Récapitulation
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- La formule des alcanes et leurs formules brutes ;
- Les exemples d’alcanes et leur formule développée ;
- Les équations-bilans de la combustion des alcanes.
Evaluation
Le nombre total d’atomes d’une molécule d’alcane est 17.
1. Détermine sa formule brute et donne son nom.
2. Ecrit les formules développées de tous les isomères de cet alcane.
Travail à faire
Exercice 1
Au cours de la combustion complète d’un hydrocarbure de formule CxHy, une molécule du corps donne 4
molécules de dioxyde de carbone et 5 molécules d’eau.
1. Détermine sa formule brute.
2. a. donner son nom
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b.. a quel groupe d’hydrocarbure apparient-il ? Justifier la réponse.
3. Détermine le volume de dioxyde de carbone et la masse d’eau obtenue après la combustion complète de
28g de ce corps.
NB. La combustion complète de 58g de ce corps donne 89,6l de dioxyde de carbone. On donne : C = 12 ; O
= 16 ; H = 1.
Exercice 2
On donne les hydrocarbures suivants : C5H12 ; C2H2 ; CH4 ; C2H4 ; C3H8 ; C5H8 ; C6H6.
a. Lesquels sont des hydrocarbures saturés ?
b. Quels sont ceux qui peuvent admettre des réactions d’addition ?
c. Décris brièvement une expérience mettant en évidence la présence du carbone et de dihydrogène
dans la molécule de méthane.
d. Calcul la masse molaire des composés suivants : éthylène et butane.
On donne C = 12 ; O = 16 ; H = 1.
e. Parmi les 7 hydrocarbures précités, quel est celui dont la molécule peut fixer une molécule
d’hydrogène pour se saturer ? explique.
FICHE DE COURS N° 3
Nom : TCHABANG’NA Discipline : Chimie
Prénom :Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min3
I. Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- réaliser la combustion du carbone, du soufre, du fer,
- mettre en évidence les produits de chaque réaction
- écrire l’équation – bilan de chacune des réactions.
- citer les facteurs intervenant dans la formation de la rouille.
II. Matériel
Matériel d’expérience Matériel didactique
- Les bocaux - Sciences Physiques 3e Collection Durandeau
- Charbon de bois - - Sciences physiques BEP. Collection
Durandeau.
- Eau de chaux
- Bécher
- Bec bunsen
- Allumette
- Fil de fer
- Soufre
- Solution de
permanganate
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III. Déroulement de la leçon
Contrôle initial
1) Qu’est-ce qu’un alcane ? Donner leur formule générale.
2) Ecrire l’équation – bilan de la combustion complète des alcanes.
R. 1) Un alcane est une molécule formée uniquement d’atomes de carbone et d’atomes d’hydrogène.
Leur formule générale est CnH2n+2
R. 2) Equation - bilan.
2CnH2n2 + (3n+1) O2 2nCo2 + 2(n+1) H2O
Motivation
I. Combustion du carbone
1) Expérience
2) Observation
En (a), une partie du charbon (carbone) a rougi .La combustion a été amorcée.
En(b) tout le carbone a rougi, le carbone est porté à l’incandescence. Il se forme un gaz incolore d’odeur
piquante. La masse du carbone disparait progressivement.
3) Conclusion
Au cours de la réaction, le carbone fixe l’oxygène et l’ensemble se transforme en un corps gazeux.
b) Observation
L’eau de chaux se trouble.
Si on introduit une allumette en flammée dans le bocal, elle s’éteint.
c) Conclusion
Le gaz formé est du dioxyde de carbone (C02)
NB : Au cours de la combustion d’un corps chimique, la masse des réactifs est égale à celle des produits : la
masse se conserve : mc + m02 = mc02
Exercice d’application
63
On fait brûler 10,5g de carbone dans un bocal d’02 de capacité 50cl. Quel est le nom du corps formé ?
Sachant que la combustion est complète, déterminer la masse du corps formé.
La masse volumique de l’oxygène est 1,4g/L.
I. La combustion du soufre
1) Expérience
2) Observation
En (a), une partie du soufre a brûlé. La combustion a été déclenchée.
En (b), il se forme un gaz d’odeur irritante et nauséabonde. La masse du soufre disparait progressivement.
3) Interprétation
Au cours de la combustion du soufre, les deux réactifs c’est-à dire le soufre et le dioxygène disparaissent et
il se forme du dioxyde de soufre.
La combustion du soufre est une réaction chimique.
Quant on poursuit la combustion, il se dégage une fumée blanche : c’est le trioxyde de soufre.
Equation- bilan
S + 02 S02
2S02 + 02 2S03
4) Conclusion
La combustion du soufre dans le dioxygène produit le dioxyde de soufre et un dégagement de chaleur.
2) Observation
En (a), la combustion a été amorcée. Le fer rougi
En (b), la combustion est devenue vive. Il y a projection d’étincelles dans toutes les directions( dans le
flacon en présence d’o2), la masse du fer diminue progressivement. Il se forme dans le bocal de nouveau
corps attiré par l’aimant.
Il n’y a ni flamme, ni gaz.
3) Conclusion
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Au cours de la combustion du fer dans le dioxygène, il se forme de l’oxyde magnétique de fer formule
chimique Fe3O4
Récapitulation
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- Mise en évidence et caractéristiques des produits formés lors de la combustion du carbone, du
soufre, du fer.
- Les équations- bilan de chacune des réactions.
Evaluation
1) -Une combustion est-elle toujours une oxydation ?
- Une oxydation est-elle toujours une combustion ?
Justifier les réponses.
2) Comment mettre en évidence les produits formés lors de la combustion du carbone, du soufre, du fer
Travail à faire
Exercice de maison
De la paille de fer brûle dans un flacon de contenance 0,5l rempli de dioxygène pur. La masse de fer est
initialement égale à 5,2g. A la fin de la réaction, il reste 3,2g de fer.
65
1) Quelle masse de fer a brulé ?
2) Quelle masse de dioxygène a réagi avec le fer ?
3) Quelle est la masse de dioxygène de fer formée dans les conditions de l’expérience où la masse
volumique de dioxygène est 1,4g/l ?
FICHE DE COURS N° 4
Nom : TCHABANG’NA Discipline : Chimie
Prénom :Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min3
Thème : SOLIDES
I. Objectifs de la leçon
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- réaliser une expérience pour mettre en évidence la réduction de l’oxyde de cuivre par le carbone,
- réaliser une expérience mettant en évidence la réduction de l’oxyde de fer par l’aluminium,
- écrire les équations – bilans des réactions de réduction expérimentées,
- utiliser la réaction d’oxydo - réduction dans la vie quotidienne,
- Identifier les oxydants et les réducteurs dans une réaction d’oxydo-réduction.
II. Matériel
Matériel d’expérience Matériel didactique
- Récipients - Sciences Physiques 3e Collection Durandeau
- Tubes à essai - Sciences – Physiques BEP, Collection Durandeau
- Bec bunsen
- Oxyde de cuivre
- Carbone
- Oxyde ferrique
- Aimant
- Poudre d’aluminium
- Eau de chaux
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- Allumette
Condition expérimentales
- Il faut que la proportion du mélange soit respectée
- Il faut chauffer le mélange.
2) Observation
- Le mélange chauffé devient incandescent.
- Il se forme un gaz qui trouble l’eau de chaux : c’est le CO2
- Un dépôt rouge de cuivre se forme.
3) Interprétation
Le carbone fixe l’oxygène de l’oxyde de cuivre pour devenir du dioxyde de carbone (Co2)
Equation bilan.
. Oxydation
Réduction
4) Conclusion
La réduction de l’oxyde de cuivre par le carbone s’accompagne de l’oxydation du carbone et de la formation
du cuivre.
NB : il y a conservation de masse lors de cette réaction : mCuo + mc= mCu + mco2
Conditions expérimentales
- Il faut un mélange stokioemétrique
- Le mélange doit-être sec
- Il faut déclencher la combustion
2) Observation
Quand la combustion est déclenchée, on note :
67
- Une formation de gerbes d’étincelles.
- Un dépôt gris de fer couvert par endroits de poudre blanche : oxyde d’aluminium ou oxyde
d’alumine.
3) Interprétation
L’aluminium fixe l’atome d’oxygène de l’oxyde ferrique pour devenir de l’oxyde d’aluminium de formule
Al2O3.
Equation – bilan
Oxydation
Réduction
4) Conclusion
La réduction de l’oxyde ferrique par l’aluminium donne du fer (Fe) et de l’oxyde d’aluminium (Al2O3).
Remarque : on utilise cette expérience pour souder les pièces métalliques en fer.
- Au cours de ces réactions il existe à la fois une oxydation et une réduction.
On parle d’une réaction oxydo- réduction.
Récapitulation
Elle porte sur :
- L’équation – bilan de chacune des réactions étudiées,
- l’identification des oxydants et des réducteurs.
Evaluation
Ecrire les équations- bilans des réactions de réduction de l’oxyde de cuivre par le carbone et de réduction de
l’oxyde ferrique par l’aluminium.
Préciser dans chaque cas l’oxydant et le réducteur.
Travail à faire
Exercice de maison
Parmi les équations – bilans suivantes, précise celle (s) qui est (sont) des réactions d’oxydo-réduction.
Donner l’oxydant et le réducteur.
1. C + 02 CO2 5. CO + CuO CO2 Cu
2. 2H20 + C CO2+ 2H2 6. CaO + 3C CaC2 + CO
3. CO2 + 2NaOH Na2CO2 + H2O
4. 2C + O2 2CO2
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IONS A REACTIFS OBSERVATION EQUATION BILAN DE LA
CARACTERIRER REACTION
FICHE DE COURS N° 5
Nom :TCHABANG’NA Discipline : Chimie
Prénom :Mouhamed-Anoire Classe : 3ème
Contacts : 92197078 Effectif :
Etablissement : Durée : 55min3
Thème : SOLIDES
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IONS Acide Dégagement du CO2 qui trouble CO32-+ H3O+ CO2 + H2O
CARBONATES H3O+ l’eau de chaux
CO32-
IONS FER III Soude Précipité rouille d’hydroxyde de Fe3+ + OH- Fe(OH)3
Fe3+ (Jaune orange (Na+OH-) fer III
ou brun jaune) Fe(OH)3
70