HAV504B - Chapitre 1
HAV504B - Chapitre 1
HAV504B - Chapitre 1
1. GÉNÉTIQUE MENDÉLIENNE
1850 : description des lois de Mendel
- Ségrégation des allèles : les allèles qui forment un phénotype se séparent lorsque
l’individu produit des gamètes.
- Dominance de certains allèles => impose un phénotype. Lorsqu’un hybride entre deux
formes ressemble à une des deux formes parentes, alors le caractère de ce parent est
dominant.
- Indépendance de la transmission des caractères : les allèles indépendants se
transmettent de manière indépendante.
1879 : Description des chromosomes et de la mitose par W. Flemming
1900 : Description de la méiose par W. Sutton et redécouverte des travaux de Mendel (C. Correns,
H. de Vries, E. Von Tschermack).
Rappels :
- L’hérédité monogénique :
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BASES GÉNÉTIQUES DE L’ÉVOLUTION – HAV504B
- La dominance :
La recombinaison génétique a lieu lors de la méiose => échange d’une portion de chromosome
avec un autre (= crossing over). On parle de brassage intrachromosomique.
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Décomposition du processus :
1 gène diallélique code pour la forme : R pour [rond] et r pour [ridé].
1 gène diallélique code pour la couleur : J pour [jaune] et j pour [vert].
On a une relation de dominance : R>r et J>j
Un individu R//r J//j produit les gamètes : (R/J), (R/j), (r/J), (r/j) en proportion 25% (résultat
moyen)
En croisant 2 individus de ce même génotype, on obtient des proportions en 16èmes : 9/16 (R*J*)
[rond, jaune], 3/16 (R*jj) [rond, vert], 3/16 (rrJ*) [ridé, jaune] et 1/16 (rrjj) [ridé, vert].
Croisement test : croisement d’un individu dont le génotype est inconnu avec un double récessif
=> les proportions obtenues permettent de déterminer le génotype de cet individu.
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Si on croise :
c//c B//B [blanc] x C//C b//b [chocolat]
La F1 est 100% C//c B//b [noir]. Les gamètes produits par F1 sont : C/B, C/b, c/B et c/b en
proportions 25% chacun.
La descendance F2 donne alors :
Il existe différents cas d’interaction entre 2 gènes indépendants qui conduisent à des
modifications des proportions de la F2 :
- Proportions dans interactions : 9/16, 3/16, 3/16 et 1/16
- Proportions modifiées par des relations de dominances :
o 9/16, 3/16 et 4/16
o 12/16, 3/16, et 1/16
o 9/16 et 7/16
Exemple de la couleur de la fleur du pois :
Déterminisme génétique = nombre de gène, d’allèles et les relations de dominance entre ces
gènes.
Si F1 est homogène => croisement de 2 homozygotes
cc, PP CC, pp
Si F2 est hétérogène => les F1 ont un génotype différent
On a des proportions en 16ème en F2 => on a deux gènes. On Cc, Pp
a des proportions qui se rapprochent de 9/16 [pourpre] et
7/16 [banc].
Conclusion : si un des gènes récessifs est homozygote, le 9/16 C*, P* 3/16 cc, P*
phénotype est blanc.
3/16 C*, pp 1/16 cc, pp
On parle de complémentation entre C et P.
Afin d’être sûr de déterminer le bon déterminisme génétique, on peut réaliser un test statistique
=> prend une décision (on dit que les phénomènes sont stochastiques). Par exemple ici on pourrait
faire le test du Chi2.
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Cela fait plus de 140 Ma que les chromosomes X et Y divergent => ils ne se recombinent plus et la
majorité des gènes ne sont pas partagés. Les gènes sont haploïdes chez les XY. Chacun des
chromosomes possèdent des régions uniques, souvent avec des chromosomes spécifiques au
déterminisme du sexe.
Chez les Oiseaux et les Lépidoptères, c’est la femelle qui est hétérozygote (ZW).
Il existe une multitude de déterminismes du sexe. Cela peut être génétique, mais aussi
environnementale.
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Il peut exister des doubles crossing-over, qui peut entraîner une sous-estimation de la
distance génétique (par exemple si les deux recombinaisons ont lieu entre les deux allèles). (voir
schéma) Cependant les probabilités sont faible (si 10 cM entre 2 allèles, il y a 10% de chance
d’avoir 1 CO, donc 10% x 10% d’en avoir 2 CO).
On obtient la fonction de cartographie :
D = - ½ * ln(1-2r) avec r la fréquence de recombinaison, et D la fonction de cartographie. Il faut
multiplier par 100 si on veut un résultat en cM. Cette fonction permet de corriger lorsqu’il y a
des doubles CO.
3 cas sont possibles :
- Les loci sont proches (<10 cM) : il n’y a jamais plus d’un CO => on calcule D = r * 100
- Les loci sont plus éloignés (10<D<50 cM) : il peut se produire des doubles CO => on
calcule D = -1/2 * ln(1-2r)
- Les loci sont très éloignés (D>50cM) : il se produit toujours au moins un CO par méiose.
Les 2 marqueurs apparaissent indépendants (r= 0,5) et on ne peut pas calculer la
distance génétique (même probabilité d’avoir des gamètes recombinés qu’un brassage
génétique sur 2 chromosomes différents).