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vers l’harmonie
L’ÉQUILIBRE NATUREL DU
ZÈBRE
Guide d’épanouissement intégral pour hauts potentiels
intellectuels et sensibles
Éditions Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris cedex 05
www.editions-eyrolles.com
PARTIE 1
HAUTS POTENTIELS ET SCIENCES DE L’ÉPANOUISSEMENT
Le haut potentiel : une réalité neurophysiologique
Le cerveau : un puissant logiciel à trois programmes
Sciences humaines de l'épanouissement
PARTIE 2
ÉQUILIBREZ VOS ÉLÉMENTS POUR RÉVÉLER VOTRE ESSENCE
1. AIR - Canalisez votre mental
2. TERRE - Apprivoisez votre corps
3. EAU - Fluidifiez vos émotions
4. FEU - Avancez dans une direction qui a du sens
5. Révélez votre Essence !
L’équilibre, une danse subtile pour se rendre la vie belle
Remerciements
Annexe
Bibliographie
AVANT-PROPOS
HAUTS POTENTIELS ET
SCIENCES DE
L’ÉPANOUISSEMENT
« La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de
l’information. » —ALBERT EINSTEIN
T out explorateur expérimenté vous dira que la carte n’est pas le
territoire. Pour autant, il est parfois bien utile de savoir sur quel
type de terrain nous allons nous aventurer et d’avoir une idée de la
direction que nous allons suivre avant de nous lancer.
Ce que je vous propose ici est une approche différente, non fondée
sur les « spécificités » psychologiques du haut potentiel mais sur la
réalité neurophysiologique de celui-ci. Parce que nous sommes des
êtres humains avant tout, les conséquences au niveau psychique de
cette réalité varient selon l’histoire personnelle de chacun : elles
peuvent être aussi bien heureuses que malheureuses. La bonne
nouvelle, c’est qu’elles ne sont pas irréversibles.
En réalité, l’intensité ressentie par la majorité des hauts potentiels
n’est que la conséquence de la cause première, la spécificité
neurobiologique, qui nous fait réagir plus intensément à toutes les
stimulations passées à grande vitesse aux filtres de nos
« programmes » inconscients.
Voici donc une carte du territoire spécifique que nous allons explorer
et le chemin que nous allons suivre pour atteindre cet état de paix
intérieure et d’épanouissement auquel nous aspirons tous.
Le cerveau primitif
Le cerveau primitif, aussi appelé archaïque ou reptilien, assure la
survie de l’organisme. Il veille aux fonctions vitales et gère le danger
pour assurer la sécurité de l’être. C’est le lieu de naissance des
peurs profondes, des instincts primaires et des réflexes
traumatiques. Pour lui, familiarité = sécurité : il est à l’aise avec ce
qu’il connaît. Il n’a pas vraiment de notion du temps linéaire
(passé/présent/futur).
Le cerveau primitif parle en termes de mouvements et sensations.
Pour évoluer, il sera donc parfois nécessaire de bouger et d’intégrer
les sensations dans la réalité du moment présent, pour ne plus
tourner en boucle dans le passé. Nous en parlerons plus en détail au
fil de l’exploration de l’élément Terre (voir p. 86).
Le cerveau limbique
Le cerveau limbique est le siège des souvenirs, des habitudes et de
l’attachement. C’est lui qui gère l’expression de nos émotions,
notamment par la cascade hormonale des neurotransmetteurs
générée par l’amygdale. Il acquiert une manière de réagir par la
répétition des événements et des réponses apportées. Son moteur
est le désir et le bien-être affectif. Nous en parlerons plus en détail
au fil de l’exploration des éléments Eau et Feu (voir pp. 110 et 148).
Le cerveau limbique a pour langage les émotions. C’est pour cela
qu’il est important de les apprivoiser toutes, même celles qui ne
nous sont pas toujours agréables à vivre, parce qu’elles nous offrent
la possibilité d’activer ou de guérir ce qui a besoin de l’être. Nous
avons besoin de ressentir pour grandir.
Le cerveau primitif et le cerveau limbique constituent ensemble ce
que l’on appelle les profondeurs.
Le néocortex
Le néocortex représente 76 % de notre cerveau, c’est pourtant la
partie la moins influente. On lui a fait la part belle depuis Descartes
car c’est celui qui raisonne, organise, planifie. Il rationalise tout ce
qui nous arrive pour donner du sens : il analyse, se raconte une
histoire qui valide ses interprétations, s’oriente vers le passé ou le
futur.
Bien qu’il puisse être hyperactif, il n’est pas nécessairement
réellement productif puisque 90 % de nos pensées sont recyclées de
la veille. Le néocortex est le siège de ce que l’on appelle le
« mental ». Il peut nous emmener vers des pensées peu serviables,
comme les critiques, jugements ou croyances limitantes, voire nous
couper de nos désirs lorsque la peur domine. Il est alors en mode
survie, souvent incompatible avec le mode épanouissement dans
lequel ces désirs peuvent devenir réalité. Pour avancer, il sera
nécessaire de faire évoluer ce système de pensées. C’est ce que
nous verrons avec l’élément Air (voir p. 44).
À la lumière des différences fondamentales existant entre ces trois
cerveaux qui cohabitent à l’intérieur de chacun d’entre nous, on
comprendra que le changement ne pourra s’installer durablement
que si l’on s’adresse à chacune de ces parties de soi. C’est le propre
des démarches intégrales : elles incluent toutes les parties de l’être.
Tant que nous ne sommes pas pleinement satisfaits de notre vie,
c’est qu’un programme interne demande à être mis à jour.
Nous verrons au fil de ce guide que plus nous descendrons dans
nos profondeurs pour mettre en lumière nos programmes
inconscients, plus nous pourrons nous rapprocher de nos aspirations
et de notre Essence afin d’être réellement libre de vivre ce que nous
souhaitons vraiment. C’est ce chemin que les sciences humaines de
l’épanouissement nous invitent à emprunter.
Cette image est disponible en fichier PDF via le lien suivant : https://www.editions-
eyrolles.com/dl/0100420
Imaginez le vent qui vient caresser votre peau, comme une douce brise, à la
température la plus agréable pour vous. Sentez cet air sur votre corps, votre visage.
Ressentez son parcours à l’intérieur de votre corps, entrant par les narines,
descendant à l’intérieur pour remplir vos poumons. Sentez-le parcourir le chemin
inverse à l’expiration. Imaginez maintenant que cet air entre dans votre tête, comme
pour la nettoyer des pensées qui vous encombrent parfois…
L’élément Air
L’élément Air a une énergie légère, vive et dispersée. Son
mouvement va vers le haut et l’extérieur. C’est un élément
insaisissable, invisible, impalpable. Il représente l’énergie
intellectuelle et mentale : les idées, les concepts et les pensées, le
langage et la communication.
Lorsque l’élément Air est en excès, nous connaissons souvent
l’éparpillement, la confusion, les idées en tous sens, le bavardage,
l’agitation, la difficulté à nous fixer ou à prendre de la distance.
Au contraire, lorsqu’il est en carence, nous pouvons connaître des
difficultés de communication, l’évanescence et la naïveté.
Lorsque l’élément Air est en équilibre, nous faisons preuve de
discernement, les idées sont claires, nous savons les trier et les
hiérarchiser. La communication est fluide, le message passe.
Peuvent aussi être présentes légèreté, inspiration, idées innovantes,
prise de hauteur, ouverture et sagesse.
Le besoin fondamental qu’il nous permet d’assurer en premier lieu
est notre besoin de sécurité, qu’elle soit physique, affective ou
sociale. Les questions qui sous-tendent alors cet élément sont : suis-
je en sécurité ? Quelle part de Moi se sent menacée là, maintenant ?
Il implique de connaître ce qui nous sécurise et nous ressource.
Le mode Danger
Lorsque nous nous sentons en danger, le système nerveux nous
mobilise en vue d’une action défensive. Nous avons deux options en
fonction de ce que nous permet de faire la situation et de notre
stratégie de défense habituelle : combattre ou fuir.
Au niveau physique, ce mode est celui de l’hyperactivation. Il
augmente le rythme cardiaque et la tension artérielle, l’énergie
disponible, la sécrétion d’adrénaline, la circulation d’oxygène vers
les organes vitaux, la coagulation, la taille des pupilles, etc.
Cortisol et noradrénaline dominent. Cela diminue automatiquement
le stockage d’énergie, la digestion, la salivation et la réponse
immunitaire. Le souffle est court et peu profond.
Trop souvent ou chroniquement activé, il empêche donc le système
immunitaire et le système entérique de fonctionner correctement.
Rester dans ce mode sur la durée peut ainsi entraîner des
problèmes de digestion et une plus forte vulnérabilité face aux
infections, mais des maladies auto-immunes ou cardiaques, une
forte tension artérielle, des problèmes de sommeil, une prise de
poids, des maux de tête, des tensions chroniques au niveau du cou,
des épaules et du dos, etc.
Au niveau émotionnel, on peut se sentir frustré, irrité, en colère,
voire en rage. Cela amènera une attitude combative. On peut aussi
se sentir préoccupé, se faire du souci, voire être anxieux, angoissé
ou paniqué. Cela entraînera le plus souvent une attitude fuyante.
Au niveau relationnel, le monde extérieur et l’autre sont perçus
comme dangereux ou inhospitaliers. C’est dans ce mode que
naissent les relations de pouvoir dominant-dominé : on se rebelle ou
on se soumet. On entend plus difficilement le son des voix amicales,
on perd le contact des yeux, une certaine détresse relationnelle
commence à naître.
Sens des actions : énergie et dynamisme sont au rendez-vous. On
est en mouvement, soit pour se rapprocher de quelque chose ou de
quelqu’un, soit pour s’en éloigner. Compte tenu de l’urgence, on peut
connaître des difficultés à se concentrer ou aller au bout de ses
actions.
Le mode Survie
Dernière voie de recours lorsque nous nous sentons piégé et que
rien d’autre ne fonctionne : se figer, s’immobiliser. On peut ainsi
« faire le mort » comme tant d’autres animaux qui feignent d’être
sans vie face à la menace trop intense ou être sidéré comme le lapin
pris dans les phares d’une voiture.
Au niveau physique, ce mode est celui de l’hypo-activation. Il
diminue le rythme cardiaque, la tension artérielle, la température
corporelle, le tonus musculaire, la libido et la réponse immunitaire.
Il augmente le stockage d’énergie. Le corps sécrète plus
d’endorphines, des hormones qui favorisent l’anesthésie et
augmentent le seuil de tolérance à la douleur.
Cela provoque des réactions d’immobilisation et de réduction du
métabolisme qui, si elles se prolongent, peuvent avoir des
conséquences sur la santé comme la fatigue chronique, la
fibromyalgie, les problèmes de digestion, une tension artérielle
faible, le diabète de type 2 et une prise de poids.
Au niveau émotionnel, on peut se sentir honteux, piégé ou sans
espoir mais aussi perdu, abandonné, seul avec son mal-être.
Confus, trop fatigué pour penser ou agir, on se réfugie dans un état
où l’on ne sent plus rien, où l’on n’existe plus vraiment : c’est une
façon de s’échapper lorsqu’il ne semble pas y avoir d’échappatoire.
La dépression peut parfois s’installer.
Au niveau relationnel, on peut voir le monde comme vide, noir, mort,
obscur. Le visage est assez inexpressif, le contact des yeux presque
inexistant, les intonations sont mornes. Difficile d’être en lien dans
ces conditions, l’isolement affectif et social est alors prégnant. On se
renferme sur soi en sortant du lien.
Sens des actions : le sentiment d’impuissance est grand, on pense
qu’on ne peut pas agir. On manque clairement d’énergie, y compris
pour effectuer les tâches du quotidien.
Le mode Sécurité
Ce mode Sécurité est l’état auquel nous aspirons au fond de nous.
C’est celui de la paix intérieure, de la joie et de l’ouverture, mais
aussi de la connexion et de l’empathie.
Au niveau physique, ce mode augmente la motilité intestinale donc
la digestion, la réponse immunitaire donc la résistance aux
infections, le repos et la récupération, la circulation sanguine vers les
organes non vitaux (peau, extrémités), la sécrétion d’ocytocine,
l’hormone impliquée dans le lien social qui permet l’immobilité sans
peur : l’intimité.
Ce mode diminue les réponses défensives. Le rythme cardiaque et
la tension artérielle sont régulés, la respiration plutôt complète.
Au niveau émotionnel, on se sent aimé, calme, sociable, heureux,
actif, intéressé, présent, ancré, curieux, ouvert. On ressent une
sensation générale de bien-être. On voit le monde comme un lieu
sûr, amusant et paisible.
Au niveau relationnel, on est connecté à ses expériences, ses
émotions et ses ressentis. On a une vue d’ensemble des choses et
on est connecté au monde et aux gens qui l’habitent. On peut aller
vers les autres. Le contact visuel est facile, le visage et la voix sont
expressifs. On reconnaît les visages de ses amis, on arrive à centrer
son attention sur les conversations en excluant les bruits extérieurs.
Sens des actions : on est organisé, on réalise nos projets, on
s’occupe de nous, on prend le temps de s’amuser, d’interagir avec
les autres. On se sent productif avec le sentiment de bien gérer les
événements.
À VOUS DE JOUER
Nous sommes tous différents, nous avons tous des façons de réagir qui nous sont
propres. Je vous propose donc de vous approprier la description théorique de
chacun des trois modes de réponse du système nerveux pour qu’elle reflète le plus
possible votre réalité.
Comment réagissez-vous en mode Danger ? Que ressentez-vous au niveau
physique ? émotionnel ? relationnel ? Que faites-vous comme action ?
Par exemple : je serre les mâchoires et les poings, je fronce les sourcils, je me sens
prêt à bondir pour attaquer et je le fais verbalement ! Ou bien je fuis la scène en la
quittant ou en ne disant rien, je commente dans ma tête. Je conceptualise des
projets sans jamais les concrétiser, j’ai des tonnes de pages de notes !
Et en mode Survie, comment réagissez-vous ? Que ressentez-vous au niveau
physique ? émotionnel ? relationnel ? Que faites-vous comme action ?
Par exemple : mon corps s’affaisse, ma tête descend dans les épaules, j’ai la
« boule au ventre », je dis « ça va » alors que ça ne va pas du tout, je me dis que je
devrais exprimer ce que je ressens mais je n’y arrive pas du tout… alors je
m’enferme chez moi et refuse le contact avec les autres en ne répondant plus à
leurs sollicitations. Je me coupe de mon corps en plongeant dans la recherche
d’information, j’anesthésie mes sensations avec l’alcool, une drogue, un
médicament.
Enfin, comment réagissez-vous en mode Sécurité ? Que ressentez-vous au niveau
physique ? émotionnel ? relationnel ? Que faites-vous comme action ?
Par exemple : je suis en paix, je souris et prends plaisir à échanger, je vois la vie
comme un terrain de jeu, je prends le temps, je me fais plaisir et j'apprécie de faire
plaisir à l’autre, j’avance dans mes projets avec confiance, pas à pas.
Félicitations, vous venez d’esquisser une carte de votre propre territoire !
Identifier son mode de l’instant
Identifier son mode réactionnel de l’instant permet de prendre de la
distance afin de pouvoir agir, ou pas, en conscience en cas de
besoin. Pour savoir dans quel mode notre système nerveux se
trouve à un instant T, il est nécessaire de nous observer
intérieurement. On appelle cela l’intéroception. Il s’agit alors de
plonger à l’intérieur de soi.
Fermez les yeux si cela est possible pour vous, et, un peu comme si vous vouliez
établir votre bulletin météo interne, observez...
votre respiration : où se place-t-elle ? Quelle est son amplitude ?
les pensées qui traversent votre esprit : êtes-vous présent ou distrait ? À quelle
vitesse les pensées fusent-elles ? Où vous emmènent-elles ?
Alors, là maintenant, dans quel mode êtes-vous : Danger, Survie ou Sécurité ?
Le pouvoir de la respiration
La respiration est, elle aussi, commandée par le système nerveux
autonome : nous n’avons (heureusement) pas besoin d’y penser,
elle se fait toute seule. C’est toutefois l’un des rares éléments dans
le corps sur lequel nous pouvons provisoirement reprendre le
contrôle. Ainsi, nous pouvons influer directement sur le système
nerveux.
Nous naissons sur une inspiration. L’inspiration est une réponse
d’activation. Pensez-y : que faites-vous lorsque vous vous apprêtez
à traverser la route et qu’une voiture arrive soudainement ? Vous
inspirez fortement, parfois au point d’émettre un son de surprise !
À l’inverse, nous mourons sur une expiration. L’expiration est une
réponse de relâchement. Pensez-y : que faites-vous lorsque vous
vous installez enfin chez vous après une longue journée ? Vous
soupirez, parfois suffisamment fort pour émettre un son de
soulagement. Soupirer est alors l’un des meilleurs outils de détente.
En fonction de vos besoins du moment, vous pouvez alors jouer
avec vos inspirations et expirations pour influencer votre état interne
et vous approcher de celui que vous désirez atteindre. Voici trois
types de respiration qui vous permettront à tout instant d’obtenir
l’effet désiré en quelques minutes à peine.
La respiration équilibrante
Ce type de respiration peut être adoptée à tout moment, ce sera
toujours une bonne option pour ramener l’équilibre.
Il s’agit d’équilibrer les temps d’inspiration et d’expiration, pour
atteindre progressivement la cohérence cardiaque10 à 6 cycles par
minute. Inconsciemment, à l’équilibre, nous effectuons généralement
entre 8 à 12 cycles par minute. Il s’agit donc ici d’approfondir notre
respiration.
La respiration équilibrante
La respiration calmante
Les yogis enseignent que le flot des pensées s’interrompt lorsqu’on
porte attention au temps de suspension du souffle, sans chercher à
rien contrôler, avant que l’inspiration ne devienne expiration et
inversement. Ne les croyez pas sur parole, essayez : là maintenant,
je vous invite à prendre quelques respirations en conscience, en
posant votre attention sur les temps de pause entre l’inspiration et
l’expiration. Que se passe-t-il pour vous ? Et entre l’expiration et
l’inspiration ?
La respiration calmante
La respiration énergisante
Ce type de respiration est idéal pour se réveiller le matin, se stimuler
pour retrouver un peu d’entrain ou d’énergie en fin de matinée ou en
milieu d’après-midi notamment.
La respiration énergisante
On mettra ici le focus sur les inspirations que l’on pourra effectuer en
trois prises d’air, en veillant à bien élargir la cage thoracique à
l’avant, sur les côtés comme à l’arrière. Relâchez avec l’expiration.
Après trois respirations, les effets sont déjà là.
Fonctionnant à vive allure, le cerveau à haut potentiel est
nécessairement friand d’oxygène. Afin d’éviter la saturation de
l’environnement cérébral en acide phosphorique, il sera primordial
d’apporter suffisamment d’oxygène au cerveau. Sortir, s’aérer, dans
la nature de préférence, devrait être une habitude essentielle pour
se ressourcer régulièrement. Prendre le temps de respirer au
quotidien aussi.
Le toucher thérapeutique
Le toucher permet quant à lui la sécrétion d’ocytocine, l’hormone du
bien-être et de l’attachement. Pour vous ressourcer, rien de tel alors
que les massages, les câlins, et les caresses !
Si vous avez un partenaire ou un praticien préféré, vous pouvez
verbaliser votre besoin de douceur et d’apaisement. Si vous avez un
animal de compagnie, il peut être votre plus fidèle thérapeute !
Si vous êtes seul, vous pouvez tout aussi bien effectuer un
automassage en douceur ou en procédant par pression/relâchement
sur certaines parties de votre corps. Il est également très efficace de
s’enlacer soi-même, de se toucher ou de se caresser les jambes, le
ventre, la nuque ou le visage par exemple. Là encore, l’effet est très
rapide, quelques secondes suffisent pour que les hormones
commencent à changer et produire leurs effets.
Être en contact avec des matières douces ou enveloppantes est
également ressourçant pour certaines personnes particulièrement
sensibles au toucher. Se lover dans un pull tout doux, sous un plaid
un peu dense ou sous la couette, sera alors une bonne technique
pour se ressourcer aussi !
Le pouvoir de l’eau
L’eau chaude a un très haut pouvoir relaxant, que ce soit sous la
forme de thé ou de tisane, d’un bain ou d’une douche. En prenant
conscience de l’eau sur ou à l’intérieur de vous, l’effet apaisant se
fait rarement attendre.
L’eau froide est, quant à elle, plutôt dynamisante. Un jet d’eau froide
sur les jambes, le visage ou les avant-bras vous redonnera
rapidement de l’énergie.
À VOUS DE JOUER
Je vous propose de lister vos cinq ressources favorites pour vous ressourcer et
réguler votre système nerveux :
Vous pouvez afficher cette liste dans un endroit qui vous sera facilement
accessible ou visible au quotidien (la porte du frigo, le miroir de la salle de bains, le
marque-page de votre agenda par exemple), pour vous en imprégner jusqu’à ce que
cela devienne un réflexe d’y avoir recours rapidement en cas de besoin.
Bravo, vous voilà maintenant équipé d’un kit de survie pour la suite de votre
exploration !
Vous n’avez rien d’autre à faire que d’être là, pleinement présent à ce qui se passe à
chaque instant.
Vous êtes assis, vous respirez, vous avez peut-être des sensations plus ou moins
intenses dans certaines parties de votre corps, vous entendez peut-être des bruits
autour de vous... Tout est ok, c’est là, vous êtes là.
Et chaque fois que vous vous rendrez compte que vous êtes parti dans vos
pensées, à vous remémorer le passé, à anticiper le futur, à vous raconter des
histoires, à commenter, juger quelque chose ou peut-être tout autre chose, prenez-
en conscience tout simplement : vous êtes repassé en mode par défaut (c’est bien
normal, c’est de cette façon que fonctionne le cerveau).
Vous pouvez alors vous dire avec bienveillance quelque chose comme « tiens une
pensée » ou imaginer que vous faites glisser l’objet de votre attention comme vous
feriez glisser une photo sur votre smartphone !
Et de nouveau, ramenez votre attention sur votre corps, votre présence jusqu’à la
prochaine fois où vous prendrez conscience que vous êtes reparti en mode par
défaut.
L’EGO : KESAKO ?
On l’appelle aussi le mental, Moi, Je. L’ego est cette partie de nous qui
s’identifie aux pensées et émotions qui nous traversent, à notre corps,
nos certitudes, nos opinions, nos souvenirs. C’est cette partie de nous
qui vit dans le passé ou se tourne vers le futur, qui refuse sa véritable
nature, l’expérience même de la vie, de ce qui est.
Accusé
Blessé
Blâmé
Culpabilisé
Entraîné
ACCUSATION Jugé
Mis en cause
Pris en faute
Préssurisé
Surchargé
Volé
Acculé
Agressé
Agrippé
Arraché
Bousculé
ATTAQUE Écrasé
Harcelé
Insulté
Menacé
Offensé
Provoqué
Inadéquat
Incapable
Incompétent
DÉSORGANISATION Indigne
Médiocre
Sot
Stupide
DÉVALORISATION Bafoué
Diminué
Déconsidéré
Inadéquat
Incapable
Incompétent
Indigne
Intimidé
Rabaissé
Sali
Sans valeur
Arraché
Coincé
Contraint
Forcé, obligé
Étouffé
Humilié
DOMINATION Maltraité
Materné
Méprisé
Persécuté
Piétiné
Ridiculisé
Abandonné
Délaissé
Délesté
Écarté
Ignoré
REJET Incompris
Indésirable
Invisible
Largué
Nié
Négligé
TROMPERIE Arraché
Bluffé
Dupé
Escroqué
Exploité
Floué
Manipulé
Piégé
Refait
Roulé
Trahi
Trompé
Les injonctions
Avant d’être portées à notre conscience, les pensées passent par
nos filtres inconscients. En les observant, nous pouvons détecter
nos stratégies de fonctionnement plus profondément. Ainsi, nous
avons tous un puissant filtre de motivation interne. Selon sa
programmation, les verbes que nous utilisons nous indiquent si notre
motivation est guidée par :
la désirabilité : vouloir, avoir envie, souhaiter ;
la possibilité : pouvoir, choisir de ;
la nécessité : devoir, falloir ;
la certitude : aller, être.
On emploie ces injonctions à tous les temps et à toutes les
personnes : je veux, je dois, tu aurais pu, il aurait dû, tu devrais, il
faut, il faudra, nous allons, je vais, je suis…
Portons plus particulièrement notre attention sur les injonctions de
nécessité parce qu’elles constituent souvent des dénis ou des prises
de pouvoir inconscients. En effet, en tenant des discours du type « je
dois », « il faut », nous refusons peut-être de prendre nos
responsabilités en remettant ce pouvoir à l’extérieur de nous : que
se passera-t-il si nous ne le faisons pas ? Sommes-nous prêts à
assumer la responsabilité de notre choix ?
Ces injonctions ont aussi un impact sur les émotions des autres.
Lorsque nous pensons ou disons à l’autre sans qu’il ne nous ait
demandé notre avis « tu dois », « il devrait », nous prenons peut-être
le pouvoir sur ce qu’il pourrait choisir pour lui-même. Pour revenir
dans le lien, nous pouvons nous demander s’il est possible qu’il ait
besoin d’autre chose que de notre point de vue. En observant ce
type de discours interne, nous avons la possibilité de rendre à l’autre
son pouvoir et sa responsabilité, tout en étant présent à ses besoins
plus profonds comme aux nôtres.
En apprenant à varier nos injonctions, nous pouvons
progressivement faire évoluer nos filtres internes. Comme ils n’ont
pas la même force motivationnelle, ils ont un impact différent sur
notre état interne. Se dire « Je dois faire face » a un autre impact
que se dire « Je choisis de faire face ».
Ces injonctions nous permettent aussi d’accéder à certaines
émotions dont nous avons besoin. Se dire « Je veux faire cela et je
vais le faire » permet d’augmenter notre détermination.
À VOUS DE JOUER
Les jugements
Le premier type de jugement qui vient à l’esprit, ce sont les
jugements moralisateurs : « c’est bien » ou « c’est mal ».
Évoluant dans une société normée où règnent la compétition et le
mérite, ces jugements nous bercent depuis notre plus tendre
enfance. Avec une telle vision des choses, tout acte mérite punition
ou récompense, quelqu’un doit nécessairement avoir raison ou tort,
l’autre est un allié ou un ennemi, les choses sont normales ou ne le
sont pas.
Ces notions de bien et de mal impliquent alors la possibilité que
quelqu’un ait du pouvoir sur nous ou que nous puissions en avoir sur
l’autre. Un être humain aurait donc le pouvoir d’exiger quelque chose
d’un autre être humain.
Ce mode de pensée binaire amène la manipulation, la culpabilisation
ou la honte. Ne peuvent s’ensuivre que deux types de
comportements : la soumission ou la rébellion. Il est ainsi à l’origine
de toute la violence intra et interpersonnelle que nous connaissons
sur cette planète !
À quoi ressemblerait le monde si chacun était libre de donner et de
le faire à partir d’un espace de choix, de joie, d’élan ?
En réalité, puisque les besoins sont la source de nos élans et qu’ils
sont universels, ce que nous jugeons ce sont les stratégies mises en
place pour satisfaire ces besoins. Ici, il est important d’intégrer que
nous n’utilisons pas tous les mêmes moyens pour satisfaire un
même besoin.
L’idée n’est pas de légitimer tel ou tel acte, juste de s’interroger, de
commencer à investiguer la source de nos pensées. Est-ce vraiment
« mal » ? Ou bien est-ce mal selon nos standards, la morale que
nous suivons ? Quel est le besoin que cette personne que nous
jugeons cherche à nourrir ?
Et si inconsciemment nous désirions profondément la même chose ?
Avec les jugements, nous entrons également dans le monde
merveilleux de la projection ! En psychologie, projeter c’est attribuer
à quelqu’un d’autre ou à autre chose des qualités, des sentiments,
des désirs, que l’on n’assume pas soi-même.
C’est un mécanisme de défense de l’ego : nous avouer que nous
avons telles émotions, telles croyances ou tels désirs allant à
l’encontre de la vision idéalisée que nous avons de nous-même
nous est tellement inconfortable que nous les dévions pour les
matérialiser à l’extérieur de nous, chez quelqu’un d’autre. C’est notre
Ombre que nous projetons.
Ainsi, le plus souvent, ce que nous projetons sur autrui, ce sont les
parts de nous-même que nous jugeons le plus négativement parce
que nous avons appris à le faire.
Marie a honte de se mettre en colère, parce qu’elle a intégré depuis son enfance
qu’« une petite fille doit rester calme et ne pas faire de bruit ». Par projection, elle est
particulièrement touchée par ce qu’elle relève comme des marques d’irrespect chez
les personnes bruyantes, sans réaliser pourquoi elle a particulièrement peu de
tolérance pour ce type de comportement chez autrui.
Et puis quand une enfant parle fort à la table d’à côté, une part d’elle condamne ce
comportement peu respectueux de son besoin de calme… mais il se peut aussi
qu’en même temps, une autre voix, admirative, murmure au fond d’elle : « Whaou,
en voilà une qui n’a pas peur de s’exprimer haut et fort ! Moi, je n’oserais jamais… »
La comparaison
Comparer, c’est relever des ressemblances et des différences.
Généralement, nous avons plutôt tendance à relever les différences.
Cela donne des pensées du type : « Je ne suis pas aussi
intelligent/beau/riche… que… », « Il réussit/agit/parle/chante/danse/
écrit… bien mieux que moi. »
Et c’est bien normal de se comparer aux autres quand on a passé
souvent plus de dix années à l’école à se voir attribuer des notes et
des classements. Pourtant, la comparaison est la plupart du temps
stérile, parce que nous ne sommes pas l’autre et il n’est pas nous :
personne ne peut faire ce que nous faisons comme nous le faisons.
Comme le dit Albert Einstein, « tout le monde est un génie. Mais si
vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper à un arbre, il
passera sa vie à croire qu’il est stupide. »
Alors, si nous nous surprenons à nous comparer à un autre, que ce
soit au niveau de notre être ou de nos actions, nous pouvons
commencer par nous faire un gros câlin !
Considérons ensuite l’effet miroir : notre réalité extérieure est le
reflet de notre état intérieur. C’est le côté positif de la projection.
Nous sommes en effet en train de reconnaître chez l’autre quelque
chose que nous pensons ne pas avoir (et ce n’est peut-être pas ce
que nous croyons).
Pour sortir de la comparaison, je vous propose de la remplacer par
l’inspiration. Observez ce qui provoque cette réaction en vous,
observez comment l’autre fait pour obtenir le résultat ou l’état d’être
que vous voudriez atteindre. Incarnez-le à votre façon depuis votre
singularité, vous êtes déjà cela puisque vous pouvez le voir chez
l’autre : ce ne sera alors plus de la contrefaçon mais de l’inspiration !
La victimisation et les reproches
La victimisation et les reproches consistent à faire peser à l’extérieur
de nous la responsabilité de quelque chose. Ils peuvent prendre la
forme de pensées telles que « C’est à cause de… machin, truc, la
pluie… » ou « Tu me fais… du mal, de la peine… » par exemple.
Avec ce type de pensées, ce n’est pas notre faute, nous blâmons,
sommes frustrés ou en colère contre l’autre, la vie. Il s’agit alors de
choisir une manière de penser qui nous rend notre pouvoir
personnel : si nous ne sommes pas responsables de ce qui nous
arrive, nous sommes responsables de notre façon de réagir.
Ainsi, nous avons toujours le choix. Ce qui peut nous laisser croire
que nous ne l’avons pas, c’est souvent que nous ne sommes pas
prêts à assumer les conséquences de ce choix, à en prendre la
responsabilité. La première étape est de prendre la responsabilité de
ce que nous ressentons, c’est ce que l’élément Eau nous permet de
faire comme nous le verrons.
La capacité d’empathie du haut potentiel étant souvent reconnue, je
saisis l’occasion pour évoquer ici la part de sauveur en nous, autre
protagoniste du jeu psychologique du Triangle de Karpman. Le
sauveur ressent le besoin de voler au secours de la victime. Si le
rôle est gratifiant pour l’ego, il place la victime en incapacité de
résoudre ses propres problèmes en se connectant à ses propres
besoins. Cela permet aussi au sauveur de concentrer son attention
sur quelqu’un d’autre plutôt que de se confronter à ses propres
problèmes et angoisses. Si vous vous surprenez à penser « je
devrais l’aider », « il faut que je l’aide », vous êtes dans ce rôle. Je
vous invite à approfondir pour investiguer ce qui vous met si mal à
l’aise dans la situation. À quoi l’inconfort ou la détresse de l’autre
vous renvoie-t-il ?
Tant que nous sommes en posture de victime ou de sauveur, nous
nous exposons aussi à prendre à un moment ou à un autre celle de
bourreau qui vient clore ce tristement célèbre jeu psychologique.
Nous devenons de ce fait responsables du mal-être des autres.
La seule façon de sortir de ces jeux psychologiques est que chacun
des protagonistes (nous en premier lieu) reprenne la responsabilité
de ce qu’il ressent. L’autre peut être le stimulus, le déclencheur, mais
il n’en est pas la cause. La cause se trouve à l’intérieur de nous-
même.
1. Est-ce que c’est vrai ? Pouvez-vous être absolument sûr que c’est
vrai ?
Il s’agit ici de s’interroger sur la réalité objective. La réponse est
simple : oui ou non. Il n’y a pas de mauvaise réponse ni d’histoire à
se raconter pour la justifier. Je vous invite ici à être honnête avec
vous-même.
À VOUS DE JOUER
Pour pouvoir changer une pensée, il faut déjà la conscientiser. Peut-être qu’à la
lecture, vous avez déjà une idée en tête. Sinon, pensez à une situation
problématique pour vous actuellement et complétez la phrase suivante en notant
spontanément ce qui vient :
Je souffre/stresse actuellement parce que :
Est-ce que c’est vrai ? Pouvez-vous être absolument sûr que c’est vrai ?
Oui Non
Reprenez maintenant la phrase inversée, ou celle qui fait le plus écho s’il y en a
plusieurs, et trouvez trois raisons concrètes d’y croire au moins autant, si ce n’est
plus que votre croyance d’origine.
Que ressentez-vous maintenant dans votre corps ? Les émotions et sensations
sont-elles les mêmes ?
L’essentiel à retenir
Pour évoluer sur le long terme : observez votre discours interne et actualisez vos
croyances pour reprendre votre pouvoir personnel.
2. TERRE
ASSUREZ LA CONDUCTIVITÉ
Chez le haut potentiel, les gaines de myéline situées dans le cerveau
(voir p. 21) sont plus épaisses en raison d'une activité électrique plus
importante.
Le petit-déjeuner
Le matin est le moment le plus important de la journée en termes
d’énergie. Pour aider tout l’organisme à éliminer les toxines
nettoyées pendant la nuit, je vous invite à commencer votre journée
par un verre d’eau tiède ou à température ambiante au réveil.
Avec un système nerveux déjà hyperexcitable, le haut potentiel
évitera naturellement les excitants tels que le café ou le thé noir s’il
est sensible à leurs effets.
Ensuite, deux options s’offrent à vous :
Le jeûne intermittent qui consiste à ne pas manger pendant au
moins 16 heures d’affilée (si vous dînez à 20 heures, vous ne
mangez plus avant midi) et permettra de tonifier le nerf vague.
Cela demande d’être déjà dans une bonne vitalité globale.
Le petit-déjeuner de roi. Le jus d’orange-pain-beurre-confiture ou
céréales n’est pas vraiment recommandé, il provoquera en fin de
matinée une hypoglycémie de rebond16. Ici, on pense petit-
déjeuner énergétique à faible charge glycémique riche en
protéines et acides gras saturés : œuf à la coque ou au plat (le
gras du jaune coulant est plus riche en oméga-3), pain demi-
complet avec du beurre, fromage de chèvre frais cru, lait de coco,
amandes, purée d’oléagineux (amandes, noisettes), graines de
chia, avocat, houmous… Ce faisant, vous ferez le plein de
tyrosine, précurseur de la dopamine, le « starter » de l’organisme
et nourrirez votre cerveau de bons acides gras (voir p. 134).
Je vous invite à faire une pause dans votre lecture maintenant et à vous étirer !
Laissez faire votre corps tout naturellement, faites-lui confiance, il sait exactement
ce dont il a besoin là tout de suite.
Il se peut que vous ayez envie d’étirer l’avant du corps, ou plutôt l’arrière, peut-être
un côté, une diagonale ou tout autre chose.
Observez comment vous vous sentez après ces quelques mouvements simples et
intuitifs.
Équilibrer et libérer vos fascias au quotidien vous permet de
maintenir leur élasticité et un bon équilibrage des tensions entre
elles tout en renforçant votre santé et votre état d’esprit de manière
durable.
Installez-vous à genoux et décollez les fesses des talons pour avoir le bas des
jambes au sol et les cuisses perpendiculaires (« à genoux debout »). Avancez l’un
de vos pieds pour amener une cuisse parallèle au sol, en fente.
Tout en conservant le buste droit, ramenez votre pubis vers votre sternum. Vous
sentirez peut-être qu’il se passe quelque chose à l’avant de la jambe arrière.
RESPIREZ et dirigez votre souffle là où les sensations sont peut-être plus intenses.
Pour aller plus loin dans l’étirement, vous pouvez monter le bras du côté de la
jambe arrière vers le ciel.
Allez-y en douceur, souvenez-vous que l’étirement doit être lent et progressif pour
les fascias entourant vos psoas. Prenez cinq respirations amples et profondes
dans la posture avant de changer de côté.
Se reconnecter au corps
Quand on est beaucoup dans sa tête, on en oublie parfois tout ce
qu’il y a en dessous : le corps. Et quand on est très sensible, on peut
être submergé par ses ressentis corporels et émotionnels. Il est
possible qu’avec l’intention de s’en protéger on se soit
progressivement coupé de ces sensations. On perd alors
conscience de tout ce qui se passe sous la tête, c’est la dissociation.
Nous l’avons vu avec l’élément Air, revenir au corps est l’un des
moyens les plus efficaces pour apaiser le système nerveux. Allons
plus loin maintenant, parce que pour réintégrer notre être dans son
entièreté, il est aussi nécessaire d’intégrer le corps.
En effet, le ressenti corporel est l’un des seuls indices qui peut
véritablement nous servir de repère pour nous reconnecter à notre
Essence, tous les autres sont « manipulables » par une partie du
Moi : le corps sait et il ne peut pas mentir.
Une étape essentielle pour nous reconnecter pleinement à nous-
même consiste donc à nous mettre à l’écoute du langage de notre
corps, c’est-à-dire de nos sensations. Cela demande d’abord de
s’ancrer dans le corps.
Vous pouvez pratiquer cet exercice où que vous soyez, à tout instant.
Prenez conscience du contact de vos pieds avec le sol si vous êtes debout, de
votre bassin avec votre support si vous êtes assis ou des parties en contact avec le
sol ou le support si vous êtes allongé.
Laissez le poids de votre corps se déposer, comme si vous pouviez vous enfoncer
de quelques millimètres supplémentaires ou que vous souhaitiez laisser une
empreinte dans du sable.
Vous pouvez osciller légèrement d’un appui à l’autre, de droite à gauche, pour bien
ressentir vos appuis de chaque côté.
Profitez de chaque expiration pour vous laisser descendre un peu plus dans vos
pieds ou dans votre bassin.
Imaginez ou visualisez votre sacrum, la partie finale de la colonne vertébrale,
comme un triangle pointe en bas qui vient se planter dans le sol.
Si des pensées surgissent, laissez-les passer sans vous y accrocher, si ce sont des
émotions, revenez aux sensations pures, à votre ressenti.
On est rarement ancré une bonne fois pour toutes, surtout quand on
est souvent dans sa tête. À tout moment de la journée, lorsque vous
sentez que vous êtes parti dans votre tête, redescendez dans votre
corps, prenez conscience de votre bassin, de vos appuis sur votre
chaise ou le sol, des sensations dans votre corps, de votre
respiration. Juste pour observer ce qui s’y trame.
L’ancrage est le lien qui permet d’être présent à soi-même tout en
étant bien connecté à son environnement, dans l’ici et maintenant.
Ample
Aérien
Bancal
Battement
Bloqué
Bourdonnant
Brillant
Brûlant
Bulles
Centré
Chaud
Congelé
Contracté
Contraint
Coulant
Courbaturé
Creux
Difficile
Douceur
Douloureux
Doux
Drainé
Démangeaisons
Détendu
En bois
Endolori
Engourdi
Essoufflé
Électrique
Épineux
Étouffé
Étourdi
Expansion
Flottant
Fluide
Fraîcheur
Frissonnant
Froid
Glacé
Humide
Libéré
Lisse
Lourd
Lumineux
Martèlement
Meurtri
Nauséeux
Noué
Palpitant
Picotement
Plein
Pression
Ralenti
Rayonnant
Resserré
Rigide
Sensible
Serré
Spacieux
Tendre
Tendu
Terne
Tremblant
Tremblotant
Vagues
Vibrant
Vidé
Cette méditation est une invitation à plonger dans vos ressentis, à laisser émerger
toute manifestation de vie sous forme de sensations dans votre corps.
Installez-vous dans une posture confortable pour vous, assis ou allongé, et fermez
les yeux si vous vous sentez suffisamment en sécurité. Portez votre attention sur
votre corps.
Relevez d’abord les sensations de contact avec l’extérieur : l’air sur votre peau, les
points de contact avec la matière, votre siège, un tissu, une odeur peut-être.
Lorsque vous ressentez une sensation, nommez-la à voix haute. Vous créez ainsi
un lien entre votre cortex et vos sensations en contact avec vos profondeurs pour
une intégration complète.
L’essentiel à retenir
Imaginez un ruisseau qui coule à côté de vous, écoutez le clapotis de l’eau, peut-être
voyez-vous les éclats d’argent ou d’or du soleil qui s’y reflètent ; baignez-y vos pieds,
sa température est juste ce qu’il vous fallait, vous pouvez sentir cette eau nettoyer
votre intérieur, emportant avec elle tous les trop-pleins, la noirceur et les lourdeurs…
L’élément Eau
L’élément Eau a une énergie douce et enveloppante, fluide. L’eau
épouse les formes, garde en mémoire ce qu’elle rencontre. Son
mouvement vers le bas en va-et-vient et son rythme, lents au départ,
peuvent s’accélérer beaucoup.
L’Eau symbolise la sensibilité, les émotions, la réception,
l’adaptabilité, l’imagination. Elle est aussi liée à la fluidité et à la
communion avec la vie qui prend soin des êtres et des choses à
travers un mouvement constitué de cycles, de rythmes et de vagues.
Lorsque l’élément Eau est en excès, nous pouvons connaître un
débit torrentiel d’émotions, de mouvements ou d’activité. Tout
déborde, nous sommes noyé par les ressentis et les émotions.
Lorsqu’il est en carence, alors nous pouvons connaître la lenteur, la
nonchalance, voire la sécheresse. Coupées des émotions, les
relations sociales peuvent être difficiles par manque d’empathie.
Lorsque l’élément Eau est en équilibre, nous connaissons la fluidité,
le lien et la cohérence. Sensibilité et apaisement cohabitent. La
sensibilité au subtil est présente.
Les besoins fondamentaux qu’il nous permet d’assurer sont d’ordre
social : nos besoins d’amour et d’appartenance. Les questions qui
sous-tendent cet élément sont : de quoi ai-je besoin ? Quelle part de
Moi ne se sent pas aimée, acceptée là, maintenant ?
En devenant capable de reconnaître nos besoins et nos émotions,
notre sensibilité devient source de force et contribue à notre
sentiment d’être pleinement vivant. Nous faisons preuve de maturité
émotionnelle. Cela implique de connaître ce qui nous nourrit en
profondeur, en entrant en contact avec nos besoins et nos émotions
les plus cycliques.
A… comme alerte
Les émotions sont liées au cerveau limbique. Lorsqu’une émotion
survient, c’est que notre système de surveillance a perçu quelque
chose qu’il estime suffisamment menaçant pour déclencher un état
d’alerte. Il espère de cette façon nous permettre de survivre avec
une dépense optimisée d’énergie en se référant à son propre
programme interne.
À ce stade, l’essentiel est de ressentir et de nommer ce qui se passe
à l’intérieur, plutôt que de nous laisser envahir : OK je suis en
colère/triste/j’ai peur.
Entrez alors dans votre espace intérieur, votre bulle d’air et faites-la
descendre dans votre corps pour vous connecter à votre ressenti.
Pour vous aider à identifier ce que vous ressentez, à enrichir votre
vocabulaire et votre intelligence émotionnelle afin de créer des liens
plus subtils avec vous-même et les autres, voici les émotions et
sentiments les plus universels que nous éprouvons selon que nos
besoins sont nourris ou non.
Sentiments que nous éprouvons lorsque nos besoins sont satisfaits21
À l’aise
Admiratif
Alerte
Allégé
Amoureux
Amusé
Apaisé
Attendri
Attentif
Aux anges
Bien disposé
Bouleversé
Béat
Calme
Charmé
Comblé
Confiant
Content
De bonne humeur
Décontracté
Délivré
Détendu
Ébahi
Ébloui
Emballé
Égayé
Emerveillé
Emoustillé
En effervescence
En expansion
En extase
En harmonie avec
En liesse
En paix
Enchanté
Encouragé
Enflammé
Enjoué
Enthousiasmé
Espiègle
Étonné
Étourdi
Éveillé
Exalté
Expansif
Exubérant
Fasciné
Fluide
Frémissant
Gai
Gonflé à bloc
Grisé
Heureux
Hilare
Inspiré
Intrigué
Intéressé
Joyeux
Jubilant
Libre
Léger
Mobilisé à
Nourri
Optimiste
Paisible
Passionné
Proche
Radieux
Radouci
Ragaillardi
Rassasié
Rassuré
Rasséréné
Ravi
Ravigoté
Reconnaissant
Remonté
Revigoré
Réconforté
Régénéré
Réjoui
Satisfait
Serein
Sidéré
Soulagé
Stimulé
Sécurisé
Sûr de soi
Touché
Tranquille
Transporté de joie
Vibrant
Vivant
Vivifié
Ou bien d’humeur...
Aventureuse
Câline
Espiègle
Insouciante
Pétillante
Ou bien plein...
D'affection
D'appréciation
D'amour
D'ardeur
De courage
De compréhension
De curiosité
De douceur
D'énergie
D'élan
D'espoir
De gratitude
D'entrain
De tendresse
De vitalité (vie)
De zèle
Sentiments que nous éprouvons lorsque nos besoins sont insatisfaits
À bout
Abattu
Accablé
Affligé
Affolé
Agacé
Agité
Allarmé
Amer
Angoissé
Anxieux
Atterré
Attristé
Blessé
Bouleversé
Cafardeux
Choqué
Confus
Consterné
Contrarié
Courroucé
Craintif
Crispé
Débordé
Déconcerté
Décontenancé
Découragé
Démoralisé
Dépité
Déprimé
Dérouté
Désappointé
Désemparé
Désenchanté
Désespéré
Désolé
Désorienté
Détaché
Déçu
Ecœuré
Effrayé
Embarassé
Embrouillé
En colère
Énervé
Épuisé
Exaspéré
Excédé
Fatigué
Fragile
Frustré
Furieux
Fâché
Gêné
Haineux
Honteux
Horrifié
Horripilé
Hésitant
Impatient
Impuissant
Incommodé
Indécis
Inerte
Inquiet
Insatisfait
Instable
Intrigué
irrité
Jaloux
Lassé
Lourd
Mal à l'aise
Malheureux
Réticent
Saturé
Sceptique
Secoué
Seul
Soucieux
Soupçonneux
Stupéfait
Sur la défensive
Surexcité
Surpris
Terrifié
Tiraillé
Tourmenté
Triste
Troublé
Ulcéré
Vexé
Vidé
Ou bien d’humeur...
Chagrine
Massacrante
Maussade
Morose
Sombre
Ou bien plein...
D'agressivité
D'ennui
De culpabilité
De dégoût
De lassitude
De peur, de trouille
De pitié
De rancœur
De réserve
De ressentiment
Il est aussi possible que nous nous sentions en colère contre nous-
même, alors nous nous tapons intérieurement dessus avec nos
pensées. En réalité, nous culpabilisons (J’aurais dû, je devrais faire/ne
pas faire, être/ne pas être). À la longue, un tel sentiment internalisé peut
se transformer en honte de soi. La réintégration de l’Ombre trouvera
alors toute sa place pour nous permettre d’accueillir cette part « moins
que parfaite » de nous-même.
D… comme décision
Vous avez reçu une information précieuse qui vient de votre
inconscient. Vos profondeurs vous amènent à réagir… Qu’allez-vous
faire maintenant ?
Prendre une décision et poser une action en conscience (et non plus
sous le coup de l’émotion) est possible maintenant, pour nourrir vos
besoins et vous rapprocher de l’harmonie intérieure.
Ce peut être le moment de formuler une demande, à vous-même ou
à l’autre, pour convenir d’un moyen de satisfaire ce besoin si cher à
vos yeux : une action concrète, réalisable en langage affirmatif, à
accomplir maintenant.
Parfois cela ne sera même pas nécessaire, le simple fait d’être allé à
la rencontre de votre besoin pourra suffire à retrouver la paix
intérieure.
Le printemps intérieur
Lors de la phase folliculaire, juste après la fin des règles, le taux
d’œstrogène remonte, amenant énergie de construction. Nous
faisons preuve de dynamisme et de détermination, d’endurance et
de légèreté. Nous nous sentons femme indépendante, joueuse et
exploratrice. Sérotonine et dopamine sont au plus haut.
Dans cette phase-là, nous sommes particulièrement efficace en
termes de concentration, de mémoire, de planification, de souci du
détail, de logique et de structure. C’est vraiment la saison pour
construire en passant à l’action. C’est également le moment idéal
pour « abattre les tâches » et oser sortir de sa zone de confort.
Dans cette phase, nous pouvons avoir tendance à être très
concentrée sur notre objectif et à envoyer balader notre entourage.
Nous serons moins dans l’empathie et les projets communs qu’à
d’autres moments. Attention aussi à la dispersion, c’est un temps où
nos actions doivent être cadrées. Il sera alors bénéfique d’être au
clair sur le sens de nos actions.
L’été intérieur
Lors de la phase d’ovulation, environ 14 jours après le début des
règles, le taux d’œstrogène atteint son pic. C’est la phase dans
laquelle nous nous sentons généralement la plus belle car les traits
du visage sont plus symétriques. La dopamine est à son maximum,
l’énergie atteint son paroxysme avant d’amorcer une douce
redescente. Joie, épanouissement, ouverture aux autres nous
animent alors.
Dans cette phase-là, nous sommes particulièrement efficace en
termes de communication, de soutien, de travail d’équipe et de
transmission. C’est vraiment la saison pour créer des relations et
nourrir le plaisir. C’est le moment de nous connecter pleinement aux
plaisirs des sens, de nourrir nos projets en cours, de nous exprimer
et d’interagir.
Dans cette phase, nous sommes moins dans l’analyse, le détail
technique ou l’action indépendante. L’énergie va diminuer
progressivement, c’est inévitable.
L’automne intérieur
Lors de la phase lutéale, environ 17 jours après le début des règles,
le taux d’œstrogène descend rapidement au profit de la
progestérone. Cette chute hormonale est à l’origine du syndrome
prémenstruel.
Dans cette phase, dopamine et sérotonine chutent également,
laissant la place à l’acide gamma-aminobutyrique (GABA) qui
favorise les processus internes et la créativité. Nous redoublons
d’énergie créative et nous activons notre radar à problèmes ! Nous
faisons preuve d’analyse critique et de créativité. Notre attention est
surtout portée sur la résolution des problèmes et le changement.
C’est un bon moment pour être inspirée.
Les crises émotionnelles peuvent être plus présentes, les pensées
plus sombres. Attention donc au langage interne qui peut mettre à
mal l’estime de soi et de l’autre. Dans cette phase, nous sommes
moins dans les discussions à cœur ouvert, la négociation, le travail
de précision et le raisonnement logique. Ici, ce sera le bon moment
pour canaliser notre esprit critique en le dirigeant sur ce que nous
voulons faire avancer. C’est le moment de noter ce qui ne va pas,
mais ce n’est pas le moment de réagir ou de prendre des décisions
par rapport à cela.
Dans cette phase d’automne, il sera particulièrement important de
prêter attention aux messages véhiculés par nos émotions, parfois
houleuses et intenses, pour nourrir nos besoins.
L’hiver intérieur
Œstrogène et progestérone sont au plus bas, les règles sont
déclenchées. Le corps se prépare à un nouveau cycle. C’est une
période pour nous reposer, ralentir et nous régénérer.
Dans cette phase, l’ocytocine domine, accompagnée du GABA et de
la remontée de la sérotonine. Nous sommes particulièrement
sensible, nous avons besoin de nous recentrer dans l’immobilité et
de laisser aller ce qui doit partir. À ce stade, l’intuition est
particulièrement développée. C’est le moment d’avoir une approche
d’ensemble sur nos projets. Nous pourrons faire preuve d’impartialité
et de lâcher-prise en accord avec nos convictions intimes. C’est le
moment de créer des liens profonds avec nous-même.
Moins dans l’endurance physique, l’apprentissage, la concentration,
et les heures supplémentaires, il sera nécessaire de nous accorder
des temps d’intimité, de douceur et d’écoute. Adoptons le service
minimal !
C’est le moment idéal pour faire le tri entre ce que nous voulons
garder et éliminer, de faire des choix importants en étant à l’écoute
de notre intuition pour avancer dans la direction que nous avons
choisie. Ce sera aussi le bon moment pour préparer le cycle suivant,
en planifiant et en nous fixant des objectifs à réaliser alors.
Cette présentation métaphorique est souvent assez proche de la
réalité. Nous avons cependant toutes des manières très différentes
de vivre et ressentir notre cycle. Je vous invite vraiment à vous
mettre à l’écoute de votre corps. Avec le temps, vous pourrez
repérer ces changements hormonaux grâce aux modifications
physiologiques et psychologiques, cela vous aidera grandement à
respecter votre rythme le plus naturel.
Il n’existe rien de naturel qui fonctionne de manière linéaire dans ce
monde. La linéarité est une construction de l’esprit humain. Nous ne
pouvons donc pas non plus fonctionner de manière linéaire, nous ne
sommes pas des robots. Être une femme est un véritable cadeau
pour nous en rappeler au quotidien d’autant plus qu’avec le haut
potentiel sensible, l’influence des hormones sera fortement ressentie
à tous les stades de la vie, de la puberté à la postménopause.
INDISPENSABLE MAGNÉSIUM
Le magnésium est l’un des minéraux les plus présents dans le corps.
Cet oligoélément participe à plus de 300 réactions biochimiques, entre
autres à l’excitabilité neuromusculaire et a une activité myorelaxante
(détente musculaire). Il a également une action au niveau du cerveau et
des synapses, par lesquelles se transmet l’influx nerveux. C’est un allié
précieux et incontournable, particulièrement en période de stress,
grand consommateur de magnésium.
Test dopamine
J’ai des difficultés à me lever le matin.
J’ai du mal à commencer une action.
Je me sens moins imaginatif, moins créatif que d’habitude.
Je ressens de la fatigue avant même de commencer à agir.
Je porte moins d’intérêt à mes loisirs, à mes activités.
J’ai moins de désir sexuel et amoureux.
Mon sommeil est agité physiquement, je remue beaucoup.
Je n’ai plus tellement de nouveaux projets.
J’ai du mal à me concentrer, à suivre le fil de ma pensée.
Je cherche souvent mes mots.
Votre total : ……
Test sérotonine
Je suis irritable, impulsif et vite en colère.
Je suis impatient, je ne supporte pas d’attendre.
Je ne supporte pas les contraintes.
Je suis attiré par le sucré, le chocolat, surtout en fin de journée.
Je me sens dépendant facilement : sport, alcool, drogue, tabac,
sucre.
J’ai du mal à prendre du recul, à rester zen.
J’ai du mal à trouver le sommeil, à me rendormir la nuit.
Je me sens vulnérable au stress, au bruit.
Je suis susceptible, un rien m’agace.
Je change très vite d’humeur.
Votre total : ……
Pour chacun des tests, si vous obtenez un résultat compris entre 0
et 10, le manque est probablement faible. Entre 11 et 20, le manque
nécessitera d’être adressé. Au-delà de 20, il sera indispensable de
traiter sérieusement la situation.
Quoi qu’il en soit, la correction du score sérotonine sera toujours
prioritaire.
Se doper à la sérotonine !
Frein du système nerveux, la sérotonine permet d’être calme, patient
et de supporter les contraintes et frustrations. Vous avez peut-être
reconnu dans le test des symptômes d’une hyperactivation du
système nerveux (lutte ou fuite).
Or, l’observation clinique montre que les hauts potentiels présentent
fréquemment les symptômes d’un manque de sérotonine.
Hypersensibilité, émotions parfois difficiles à gérer, troubles du
sommeil liés à l’anxiété, impulsivité, agressivité, dépression… les
cerveaux créatifs seraient chroniquement en carence de sérotonine
circulante.
Sachant que 80 % de la sérotonine est synthétisée dans les
intestins, traiter la dysbiose et la perméabilité intestinale sera donc
une priorité en cas de carence (voir p. 87).
La sérotonine est synthétisée à partir d’un acide aminé, le
tryptophane, que le corps ne sait pas synthétiser seul. On le trouve
en quantité variable dans les aliments suivants : banane, chocolat,
noix de cajou, noix, noisettes, amandes, lentilles, graines de courge,
de chia et de chanvre, sarrasin, fromages, morue, dinde et poulet.
Le goûter et la fin d’après-midi seront des moments privilégiés pour
booster l’apport en sérotonine dont on a alors besoin en fin de
journée.
Pour accompagner le système nerveux, on pourra se donner un
temps de respirations calmantes et faire appel à toute autre
ressource permettant d’équilibrer l’élément Air (voir p. 55). Une
complémentation de plantes à base de griffonia peut également être
envisagée.
Surtout, identifier la cause émotionnelle ou psychique de
l’hyperactivation du système nerveux permettra d’agir en profondeur.
Mais au bout d’un certain temps, ces stratégies ne nous sont plus
utiles, elles deviennent frustrantes ou épuisantes. Nous rejetons les
facettes de nous responsables de ce comportement. C’est le Soi
rejeté.
À force d’être trop sérieuse, Julie a fini par se trouver vraiment rabat-joie ! Alors elle
a censuré cette partie-là aussi… « Je ne peux pas être joyeuse, je ne veux pas être
rabat-joie… mais qui suis-je alors ? »
Tendresse et vérité
Le passage qui va suivre peut être choquant pour les parts les plus
vulnérables à l’intérieur de nous. Il est pourtant fondamental.
La vérité à intégrer au plus profond de notre être est : je suis la seule
personne à être 100 % responsable de la pleine satisfaction de mes
besoins.
Cette vérité n’est pas sans conséquence à admettre. Parce qu’il y a
peut-être à l’intérieur une part de nous qui crie ou qui pleure, parce
que quand même, prendre soin de nous, c’est aussi le rôle de… (je
vous laisse compléter : mes amis ? Mon conjoint ? Mes parents ?).
C’est notre « enfant intérieur », cette part de nous qui réclame de
l’attention en premier lieu pour guérir des blessures émotionnelles
du passé : sentiment de trahison, de rejet, d’abandon, d’humiliation,
d’injustice, d’impuissance, d’intrusion ou d’insécurité le plus souvent.
En effet, reconnaître que nos parents étaient émotionnellement
immatures ou inconsciemment conditionnés n’était pas possible
étant enfant. Ils ne pouvaient pas être « défectueux », cela aurait
trop mis à mal notre sentiment de sécurité tant nous dépendions
d’eux alors. Nous avons donc pensé que le problème venait de
nous, d’autant plus que nous vivions des émotions intenses du fait
du haut potentiel.
En vérité, nos parents, peut-être zèbres eux aussi, n’ont sans doute
pas non plus eu des parents émotionnellement matures ou ayant
choisi leurs croyances en conscience. Nos grands-parents non plus.
Nous sommes issus de lignées où l’obéissance l’emportait sur la
valorisation de l’individualité. Maintenant que nous avons conscience
de cela, que l’inconscient est sorti de l’Ombre, nous pouvons voir la
réalité en face : nos parents ne sont pas sans faille, ils ont
probablement agi bien inconsciemment.
Étymologiquement, est responsable celui « qui a la capacité de
répondre aux besoins de ». Nous pouvons donc devenir un être
émotionnellement mature en assumant la responsabilité de notre
bien-être, affectif notamment.
Pour vous soutenir dans cette nouvelle aventure, je propose de vous
créer un espace d’accueil aimant et soutenant à l’intérieur. Il vous
aidera par la suite à accueillir toutes vos émotions et les parts de
vous qui sortiraient de l’Ombre.
Revenez à votre bulle d’air et laissez-la descendre dans votre corps. Peut-être y a-t-
il une sensation présente dans votre corps qui demande déjà à être accueillie.
Vous pouvez placer une main à l’endroit de cette sensation si cela vous paraît
naturel ou aidant. Ouvrez l’espace comme un ami intime vous ouvrirait sa porte :
tout ce qui est présent est le bienvenu exactement comme il est en cet instant.
Imaginez maintenant que tous les capteurs sensoriels qui sont tournés vers cette
sensation pour vous permettre de la ressentir, se retournent progressivement pour
s’orienter vers l’extérieur. Non pas pour ne plus sentir, simplement pour créer un
peu plus d’espace autour de ce qui est vivant en cet instant.
Peut-être que l’idée de mettre de l’espace entre tous les atomes de votre corps
vous parlera plus.
Il est possible que la sensation vous semble très forte. Parfois c’est simplement
parce qu’on la réprime encore inconsciemment, par peur d’être submergé, mais
alors la pression interne risque d’augmenter. À l’inverse, si on l’autorise
pleinement, cela va faire comme lorsqu’on ouvre un barrage et que l’eau se libère
en torrent. Au bout d’un temps, la source se tarira : comme toute chose ici-bas,
votre douleur a un commencement et une fin.
Entrez dans cet espace où vous pouvez vous autoriser à avoir le cœur brisé. Cette
tristesse est souvent à la mesure de votre aspiration, témoin que vous éprouvez un
sentiment de perte pour quelque chose qui vous est précieux.
Ressentez-le avec votre corps, avec tout votre être, pas votre tête. Il devient alors
possible de savourer la qualité et l’intensité de cette énergie vivifiante.
Vous pourrez maintenant faire appel à cet espace chaque fois que
vous en ressentirez le besoin. Peut-être aurez-vous envie de faire
appel à elle pour accueillir une part de vous qui ne se sent pas
aimée, une sensation viscérale ou une émotion difficile à vivre. Peut-
être préférez-vous faire appel à elle pour vous soutenir lorsque vous
doutez ou que vous ne vous sentez pas en sécurité, ou tout autre
chose encore.
La clé sera de faire preuve d’empathie envers cette part de vous qui
souffre. L’empathie est avant tout une qualité de connexion et de
présence offerte, à soi, à une part de soi ou à l’autre. Elle permet
d’être à l’écoute de l’humanité en elle, de son vécu et de ses
besoins. En prenant conscience de ce qui est vivant à l’intérieur, on
découvre ses aspirations et on peut choisir en conscience d’y porter
attention.
L’Ombre émotionnelle
L’un des plus grands pièges internes sur ce chemin de réintégration
est d’éviter de reconnaître que nous vivons certaines émotions. En
effet, il est possible que, par notre éducation affective ou spirituelle,
nous ayons appris que certaines émotions sont louables, bonnes,
tandis que d’autres seraient néfastes, honteuses, inappropriées ou
mauvaises. Nous avons ainsi été programmé pour bloquer certaines
émotions inconfortables, comme la colère souvent chez les femmes
ou la tristesse pour les hommes par exemple, et éviter toute situation
où ces émotions pourraient survenir.
Nos besoins affectifs n’étant parfois pas comblés, nous avons pu
connaître une grande solitude affective, génératrice d’anxiété et de
stratégies diverses et variées pour obtenir le soutien et la connexion
émotionnelle que nous sommes génétiquement programmés à
rechercher. Nous avons ainsi pu développer une forme d’addiction à
d’autres émotions.
S’il est certain que certaines émotions ressenties au long cours sont
nocives pour la santé (la colère crée des problèmes cardiaques et
inflammatoires, la tristesse appelle la dépression, etc.), en soi il n’y a
pas de bonnes ou de mauvaises émotions. L’essentiel est de ne pas
les retenir à l’intérieur et de les laisser nous traverser sous forme de
sensations. Sinon ce sont elles qui choisiront pour nous.
Là encore, pour accueillir ce type d’émotion refoulée, nous pouvons
porter notre attention sur les sensations qui émergent et les accueillir
avec tendresse, cela nous permettra de prendre de la distance avec
notre discours mental et de descendre plus en profondeur. À partir
de cet espace d’empathie envers nous-même, nous pourrons
ensuite chercher la pensée ou la situation qui a déclenché cet état
émotionnel pour découvrir le besoin qui demande à être nourri en
dessous.
Pensez à ce que vous aimeriez le plus vivre au monde. Peu importe qu’il s’agisse
d’une émotion, d’un état d’être, d’un accomplissement ou de tout autre chose.
Une fois que vous l’avez, vous pouvez fermer les yeux et imaginer que c’est fait,
vous y êtes !
Et puis vous pouvez peut-être aussi toucher des choses ou des personnes autour
de vous ? Quelle partie de vous touche ou est touchée ? Quelle est la texture que
vous ressentez ?
Peut-être y a-t-il aussi des odeurs autour de vous ? Peut-être que vous pouvez
sentir certains goûts particuliers dans votre bouche ?
Laissez-vous imprégner par cet état interne, vous pouvez même imaginer que vous
en faites grandir l’intensité à chaque inspiration.
L’essentiel à retenir
Imaginez le soleil, celui qui a juste la bonne intensité pour vous aujourd’hui. Sentez
ses rayons réchauffer votre peau à une température parfaitement agréable pour
vous. Peut-être le sentez-vous sur différentes parties de votre corps. Profitez ! Puis
laissez sa chaleur et sa lumière pénétrer à l’intérieur de vous, circuler, jusqu’à nourrir
chacune de vos cellules, en leur cœur…
Imaginez maintenant que vous avez 80 ans et que vous avez réalisé votre idéal de
vie. Où habitez-vous ? Que faites-vous de vos journées ? Qu’entendez-vous autour
de vous ? Qu’est-ce que vous vous dites ? Prenez le temps, laissez-vous porter par
la scène, sans filtre. Laissez venir ce qui vient : des mots, des sons, des couleurs,
des images, des odeurs, des goûts... je ne sais pas ce qui se présentera, tout est
possible, ce sera en tout cas l’idéal pour vous !
Quand ce sera bon pour vous, vous allez remonter le temps, pour arriver
maintenant dans trois ans. Où êtes-vous ? Avec qui ? Que faites-vous ? Qu’est-ce
qui rend ce moment si extraordinaire pour vous ? Là encore, prenez le temps de
laisser venir les images, les sons, les mots, les sensations... tout est possible, et
c’est vraiment l’idéal pour vous !
Et enfin, après avoir pris le temps de vous imprégner de ce temps, vous allez
revenir encore plus près, dans un an exactement. Et là, je me demande à quoi
ressemble votre journée idéale et parfaite pour vous ? Parcourez-la à votre rythme,
du matin au soir.
Tout de suite après cette visualisation, je vous invite à noter quelques mots-clés, à
dessiner (quel que soit votre talent en la matière, c’est la symbolique qui compte) et
mettre en couleur les éléments importants que vous avez visualisés.
NB : lorsque nous visualisons mentalement, nous ne voyons pas des images
comme celles que nous voyons avec nos yeux mais plutôt comme celles que nous
voyons en imagination. Par exemple, visualisez un oiseau bleu maintenant. Vous
l’avez ? C’est sous cette forme mentale que votre vision peut apparaître. C’est
subtil et demande de s’autoriser à entrer à l’intérieur. Il serait tout à fait normal de
vous retrouver face à un écran noir ou flou si vous pratiquez ce type d’exercice
seul pour la première fois, si vous n’avez pas l’habitude de faire appel à ces aires
du cerveau ou si une part inconsciente de vous venait bloquer le processus pour
vous protéger de rêves jugés « indésirables ». Et si c’était votre enfant intérieur qui
rêvait, que verrait- il ?
Être au clair sur ce que l’on désire vivre est nécessaire à la fois pour
avancer et ne pas s’éparpiller comme on peut parfois avoir tendance
à le faire quand on est haut potentiel. On peut en effet avoir
tellement de désirs en tête (y compris celui de savoir ce que l’on
veut) qu’il est difficile de savoir par où commencer. Alors on remet
au lendemain sans avancer sur aucun de ces désirs. Ou bien on les
attaque tous de front, au risque de s’épuiser faute de voir des
résultats arriver aussi rapidement qu’on le souhaiterait.
Derrière chaque désir, il y a un besoin. Connaître ses besoins
prioritaires du moment est donc utile pour choisir dans quelle
direction mettre son attention et son énergie, pour un temps au
moins. Mettons cela en lumière à présent.
À VOUS DE JOUER
Voici une liste d’affirmations que je vous invite à compléter en toute spontanéité.
Notez toutes vos réponses sans vous censurer. Vous ferez le tri ensuite !
Mes besoins26 les plus importants sur lesquels porter mon attention en ce moment
sont donc :
À VOUS DE JOUER
Vous pourrez ensuite l’afficher chez vous pour que toutes les parties de votre
cerveau l’intègrent profondément. Il vous sera ainsi plus facile et rapide de vous y
reconnecter en cas de baisse de motivation.
Bravo, vous venez de choisir le sens que vous souhaitez donner à votre vie !
Le sens est en quelque sorte votre étoile polaire : elle vous indiquera
la direction à suivre lorsque vous serez perdu dans le noir. Pour
chaque prise de décision, plutôt que de suivre une étoile filante,
vous pourrez alors vous demander quel est le choix qui vous
permettra d’avancer en direction de votre étoile polaire.
Là encore, il est possible que ce sens évolue au fil de votre vie.
C’est normal, vous êtes un être en constante évolution. Dès que
vous sentirez que ce moteur n’est plus suffisant pour vous faire
avancer, il sera temps de vous reconnecter à ce qui vous anime
profondément à ce moment de votre vie.
À VOUS DE JOUER
au niveau privé : voir mes amis (une fois par semaine au moins), réserver
vraiment une soirée et une journée par semaine à mon compagnon, passer une
demi-journée avec les enfants, les emmener à l’école (lundi, jeudi), aller les
chercher (mardi, vendredi), faire les courses, le ménage ;
au niveau personnel : rituel du matin et temps de relaxation de fin de journée
(tous les jours) avec pratique corporelle (au moins deux fois par semaine) ou
promenade dans la nature (au moins une fois par semaine), avoir une journée
vraiment libre, etc.
Une fois vos trois domaines de vie complétés, prenez la dernière feuille et dessinez
un tableau avec les jours de la semaine en colonne et vos plages de temps en ligne.
Pour définir les plages de temps, fiez-vous à vos habitudes réelles et votre rythme
le plus naturel.
Par exemple :
Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
8-9 h
9-11 h
11-13 h
13-14 h
14-16 h
16-18 h
18-20 h
20-22 h
Il ne vous reste plus qu’à placer les éléments là où cela vous semble bon ou
nécessaire pour vous. Rappelez-vous qu’il s’agit de votre optimum, pas de votre
maximum. Il est important de prévoir des moments où vous vous ressourcerez et
d’inclure ce qui vous fait plaisir à vous en fonction de vos besoins les plus
essentiels et du sens que vous souhaitez donner à votre vie. Je vous recommande
aussi d’inclure dans cette semaine un temps par jour pour laisser la place aux
imprévus. Cela vous permettra d’avoir un moment pour vous supplémentaire s’il
n’y en a pas, et de ne pas prendre sur votre temps personnel le jour où ces
imprévus se présentent.
Action vs procrastination
Une stratégie que l’on utilise très facilement pour ne pas passer à
l’action est la procrastination. Il s’agit tout simplement de remettre ce
que l’on a à faire au lendemain et/ou de se mettre à réaliser tout un
panel d’actions sans rapport avec son intention initiale !
Parfois, c’est simplement qu’une partie de vous a toute confiance en
votre capacité à faire mieux un autre jour. Deux autres raisons
principales pour lesquelles on procrastine sont le manque de
motivation et la peur. Si vous vous surprenez à procrastiner, il sera
donc utile de déterminer la raison principale inconsciente qui vous
amène à vous conduire de la sorte.
Ainsi, il arrive que nous procrastinions parce que nous ne voyons
pas de plaisir immédiat à faire ce que nous avons à faire. Nous nous
disons « je dois le faire », et face à la contrainte, nous ne
choisissons pas le mode soumission mais le mode rébellion.
Si vous vous apercevez que vous manquez de motivation, revenez
au sens de cette action. Pourquoi est-il important pour vous de
réaliser cette action maintenant ? A-t-elle un sens au vu de votre
étoile polaire (voir p. 154) ?
Si ce n’est pas le cas mais que cette action vient nourrir l’un de vos
besoins fondamentaux, vous pouvez peut-être envisager de la
déléguer. Si ce n’est pas non plus le cas, peut-être pouvez-vous tout
simplement l’éliminer des actions à réaliser : puisqu’elle n’est pas
essentielle, à quoi bon vous obliger ? Parvenir à ce « lâcher-prise »
peut demander de changer de regard sur la situation, et peut-être de
revisiter certaines croyances (voir p. 77).
Si vous trouvez un sens à cette action et que malgré tout vous
n’arrivez pas à vous y mettre très concrètement, alors il est possible
qu’une peur inconsciente soit la cause de votre inaction.
Perfectionnisme, syndrome de l’imposteur et manque de confiance
en soi seront des symptômes d’autosabotage et des résistances
faisant office de protection.
Gagner en confiance
La confiance en soi se gagne généralement par le constat que nous
sommes capable de réaliser certaines choses. Elle implique donc un
passage à l’action. Cela peut nécessiter de changer radicalement
d’état d’esprit, en passant de l’état d’esprit fixe à celui de
développement.
Le concept d’état d’esprit de développement a été développé par
Carol Dweck, psychologue américaine. Elle a identifié deux états
d’esprit différents :
l’état d’esprit fixe : dans cet état d’esprit, nous pensons que nos
capacités, comme l’intelligence ou les talents, sont fixes, innées,
et qu’elles suffisent à elles seules à créer le succès, sans effort ;
l’état d’esprit de développement : dans cet état d’esprit, nous
pensons que nos capacités peuvent être développées grâce à la
répétition, elles ne sont qu’un point de départ.
L’état d’esprit fixe crée un sentiment de pression interne de devoir
réussir constamment, nos performances étant considérées comme
le reflet direct de nos capacités, de notre intelligence et de nos
compétences, donc de notre valeur intrinsèque. Focalisant notre
attention sur le risque d’échouer, nous sommes alors souvent sujet à
anxiété.
À l’inverse, un état d’esprit de développement nous donne la
capacité de relever les défis, de les considérer comme des
opportunités d’apprentissage pour nous aider à développer nos
compétences, capacités et talents. Dans cet état d’esprit, nous
acceptons alors la possibilité d’un échec. L’échec n’est plus craint
mais vécu comme faisant partie du processus d’apprentissage et de
perfectionnement. C’est l’état d’esprit de Nelson Mandela quand il
écrit : « Dans la vie, je ne perds jamais : soit je réussis, soit
j’apprends. »
Avec cet état d’esprit, quel que soit le résultat de l’action que nous
entreprendrons, nous en sortirons gagnant.
L’essentiel à retenir
Avancer dans une direction qui a du sens pour vous est la clé
de votre épanouissement.
Pour bien vivre au quotidien : déjouez vos freins à l’action en apprenant à les
transformer.
Pour évoluer sur le long terme : mettez du sens et de la clarté dans vos actions
pour avancer vers la réalisation de vos désirs les plus profonds.
5.
Imaginez que vous êtes dans un lieu naturel et sauvage, un espace où chaque être
vivant est exactement ce qu’il est : l’arbre est arbre, la rivière est rivière, le vent est
vent, tout simplement. C’est vraiment un espace où chaque être peut être pleinement
lui-même. Visualisez-vous dans cet espace au contact des éléments. Puis imaginez
que l’espace entre tous les atomes qui vous composent se fasse de plus en plus
grand, vous prenez autant d’espace que vous le souhaitez, la matière n’est plus une
limite, vous devenez un être illimité.
Nous voici à présent dans une sphère plus éthérée, moins palpable,
souvent invisible pour les yeux et pourtant fondamentalement
essentielle.
Cette quintessence, notre nature originelle, c’est la partie qui veut
s’épanouir telle qu’elle est, depuis ses talents les plus naturels. Le
haut potentiel, avec sa sensibilité particulière et son cerveau
hyperconnecté, pourra se relier à sa source de sagesse profonde
pour rayonner de tout son être.
Bienvenue dans le monde de la réalisation de soi et de
l’épanouissement, bienvenue au cœur de notre Essence !
Le cinquième élément
Selon les traditions, on l’appelle aussi éther, prana, chi ou qi. Il s’agit
de la force de vie, cette énergie subtile et essentielle qui nourrit et
entretient tout. Aujourd’hui, la science parle de champ unifié
quantique. Ce champ occupe l’espace qui n’est pas densifié en
matière et se présente partout sous la forme de champs de
particules et d’ondes.
L’éther s’exprime tout le temps, sous toutes les formes. Cet élément
n’est pas évolutif, il est. Il n’est donc pas question ici d’équilibre ou
de déséquilibre mais plutôt de réceptivité et d’état d’être.
Les besoins fondamentaux qu’il nous permet d’assurer sont nos
besoins d’accomplissement en incarnant nos plus beaux talents et
en les mettant au service des autres. Les questions métaphysiques
profondes qui sous-tendent alors cet élément sont : qui suis-je ? Que
suis-je ?
Il implique de renouer avec notre Essence originelle, ce que nous
sommes réellement et profondément. C’est la raison d’être de la
démarche d’alignement des éléments que nous avons exploré
jusqu’à présent. Voyons maintenant concrètement comment mettre
en lumière nos talents les plus naturels pour les incarner au
quotidien, comment nous connecter à notre source de sagesse la
plus élevée et rayonner notre Essence la plus subtile.
La cohérence cardiaque se réalise grâce aux ondes de pression que le cœur envoie
au reste du corps, cerveau y compris, lors de ses battements. Elle permet de
réguler le système nerveux, d’apaiser le mental et de synchroniser le cerveau de la
tête avec celui du cœur. On observe alors une meilleure gestion de l’état
émotionnel et un bien-être physique et psychique. Nous sommes plus en lien avec
notre nature profonde, notre Essence.
D’une simplicité à la hauteur de son efficacité, cette méthode reprend le principe de
la respiration équilibrante que nous avons déjà vue. Elle consiste à inspirer
régulièrement pendant cinq secondes puis à expirer sur la même durée, le tout
pendant trois à cinq minutes, plusieurs fois par jour si nécessaire.
La cohérence cardiaque
Pour en augmenter les effets, vous pouvez ajouter une visualisation à votre
pratique. Imaginez que vous inspirez par le cœur une lumière blanche ou dorée.
Lors de l’expiration, imaginez qu’elle se diffuse dans tout votre corps.
Selon vos besoins du moment, vous pouvez aussi commencer par imaginer que
l’expiration vous permet de faire sortir de votre corps, sous forme de fumée grise,
tout ce qui vous encombre : soucis, pensées indésirables, tensions, émotions.
De nombreuses applications et vidéos pourront vous guider dans cette pratique,
sur des fonds visuels ou sonores plus ou moins apaisants. La cohérence cardiaque
est pour moi un indispensable au quotidien, je recommande de la pratiquer au
moins trois minutes par jour, comme le brossage de dents !
À VOUS DE JOUER
Voici deux exercices pratiques dont vous ferez le bilan ensuite pour vous aider à
visualiser l’ensemble de vos talents naturels.
Votre entourage proche peut aussi être une précieuse source d’informations pour
vous aider à identifier vos talents naturels. Posez ces questions à quelques
personnes de confiance autour de vous :
D’après toi, quelles sont mes trois plus grandes qualités ?
Qu’est-ce que je fais souvent et que je fais vraiment bien selon toi ?
Qu’est-ce que tu aimerais savoir faire comme moi ?
Vous pouvez préciser qu’il s’agit juste d’un exercice, que ce qui vous intéresse ce
sont des réponses simples et surtout spontanées, et que cela peut concerner tous
les domaines de vie (professionnelle, familiale, amicale, associative, etc.), des
réalisations concrètes comme des états d’être.
Regroupez toutes les réponses que vous avez obtenues :
3. Bilan
Oser sa créativité
Il y a mille et une façons d’exprimer nos talents et notre Essence. En
cela, nous sommes tous des artistes, nous sommes tous capable de
créer de l’émotion en nous ou chez l’autre en faisant les choses
avec notre cœur et en y prenant du plaisir.
Pour les zèbres atteints du syndrome de l’imposteur, sachez que
vous ne pourrez jamais faire du 100 % original (c’est une spécialiste
du droit d’auteur qui vous le dit). La créativité n’est pas l’art de créer
quelque chose de nouveau. C’est plutôt l’art de s’inspirer du réel,
d’assembler l’existant, de mettre des idées bout à bout et de
s’autoriser à tout exprimer, même notre grain de folie.
Quand on est particulièrement sensible ou que l’on s’intéresse à
différents domaines, les champs d’expression de la créativité sont
vraiment vastes. La clé : se donner des temps où on peut s’exprimer
sans jugement, sans pression du mental à réaliser quoique ce soit.
L’inspiration ne prend pas rendez-vous, elle se nourrit puis se laisse
venir, comme l’intuition. Sortez, observez, ou bien restez au calme
ou dans le chaos selon ce qui vous ressource et vous inspire. Vous
avez aussi peut-être des moments dans la journée où vous êtes plus
créatifs que d’autres. Notez vos idées le reste du temps.
Si vous pensez que vous êtes nul ou que vous n’avez pas le temps,
vous pouvez reprogrammer votre discours interne et guérir des
blessures émotionnelles du passé. Peut-être avez vous reçu une
éducation qui vous empêche aujourd’hui de prendre du plaisir ou du
temps pour vous. Peut-être que vous n’avez pas pu expérimenter
autant que vous le souhaitiez, le style se réveille progressivement au
fil des essais et apprentissages qui caractérisent le processus
artistique.
Et si vos créations, qu’elles soient intellectuelles, artistiques,
manuelles ou autres permettaient à l’autre, vous y compris,
d’adopter un autre regard sur la vie ? de laisser votre Essence
s’exprimer ? de développer votre intuition ?
Prenez deux feuilles de papier. Sur la première, écrivez un grand OUI, sur la
seconde un grand NON. Puis déposez ces deux feuilles au sol devant vous à
environ 50 centimètres l’une de l’autre. Prenez le temps de vous mettre dans un
état de cohérence cardiaque ou dans un état neutre.
Puis venez vous placer debout sur le OUI et fermez les yeux. Qu’est-ce que ça vous
fait à l’intérieur ? Prenez le temps de scanner votre corps pour observer les
sensations et vous en imprégner.
Quand c’est bon pour vous, faites un pas en arrière et remettez-vous dans un état
neutre.
Venez ensuite, vous placer sur le NON et fermez les yeux. Qu’est-ce que ça fait à
l’intérieur ? Prenez le temps de sentir, scannez votre corps pour repérer les
sensations de l’instant.
Peut-être qu’avec le OUI, vous avez senti de la chaleur, que votre corps part vers
l’avant, se détend dans un sens d’ouverture ou de relâchement, que votre visage
s’ouvre, votre ventre s’assouplit, vos épaules redescendent, ou tout autre chose.
Alors qu’avec le NON, votre corps se refroidit, il part vers l’arrière, se contracte, se
tend, votre visage se ferme, votre ventre se resserre, vos épaules remontent, ou
tout autre chose.
Une fois votre oui/non intuitif étalonné, ajustez-le au fur et à mesure de vos
expériences. À force d’entraînements, vous percevrez de plus en plus de subtilités.
Au centre de votre bassin, dans votre Terre, vient se placer une graine. Votre simple
attention à sa présence et votre respiration la nourrissent. Alors à son rythme, elle
pousse. Une tige s’élève progressivement le long de votre colonne vertébrale,
attirée par les rayons de votre cœur.
Jusqu’à ce qu’une fleur s’ouvre à ce niveau, votre fleur bien particulière. Chacune
de vos respirations vient caresser ses pétales, comme pour délicatement la
nettoyer de ce qui l’encombre, la purifier peut-être aussi de poussières ou d’eaux
stagnantes. Elle brille de plus en plus.
L’essentiel à retenir
Vous avez le pouvoir de vous reconnecter à la puissance de
votre Essence.
Pour bien vivre au quotidien : synchronisez-vous au rythme de votre cœur.
Pour évoluer sur le long terme : créez à partir de vos talents naturels, suivez votre
intuition, faites rayonnez votre Essence !
L’ÉQUILIBRE, UNE DANSE SUBTILE POUR
SE RENDRE LA VIE BELLE
Cette image est disponible en fichier PDF via le lien suivant : https://www.editions-
eyrolles.com/dl/0100420
1. Voir Annexes, une carte pour apprivoiser l’étiquette.
2. Test WAIS-IV à partir de 16 ans. La moyenne est à 130, le maximum de 160. En France,
seuls les médecins diplômés en neuropsychologie clinique cognitive et les psychologues
sont habilités à faire passer ce test.
3. Profil présentant un écart de plus de 12 points entre les quatre indices constitutifs du test.
Ce profil est majoritaire parmi les HPI, par opposition au profil homogène. Ce profil, appelé
parfois « complexe » se distingue alors du profil « laminaire » au QI homogène (voir
Annexes p. 193).
4. À l’instar du renard dans Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, j’utiliserai tout au
long de ce livre le terme « apprivoiser » au sens de « créer des liens ».
5. Biais cognitif induisant à accepter une vague description de la personnalité comme
s’appliquant spécifiquement à soi-même.
6. Les ressources de ce livre liées à la communication non violente proviennent du Center
for Nonviolent Communication de Marshall Rosenberg ; https://www.cnvc.org
7. Respiration, digestion, vision, ouïe, filtration, excrétion, thermorégulation, répartition des
liquides dans le corps, rythme cardiaque, système immunitaire et processus inflammatoires,
etc.
8. Théorie polyvagale du Dr Porges qui affine la conception traditionnelle du système
nerveux, en subdivisant le nerf vague, véhicule majeur du système nerveux
parasympathique, en branches vagale ventrale et vagale dorsale.
9. Paire de nerfs crâniens en réalité. Le nerf vague est aussi appelé nerf pneumogastrique.
10. La cohérence cardiaque permet d’atteindre un état de synchronisation entre les
neurones de la tête et ceux du cœur. C’est une pratique particulièrement intéressante sur
laquelle nous reviendrons avec l’Essence.
11. L’air n’entre pas dans le ventre, il reste bien dans les poumons, mais le diaphragme –
principal muscle inspirateur – descend, poussant ainsi les organes abdominaux vers le bas.
N’ayant pas d’issue (sauf prolapsus), ces organes se déplacent là où on leur laissera de la
place, c’est-à-dire vers l’avant si l’on relâche les muscles abdominaux.
12. Pour aller plus loin, voir le livre numérique Zèbre & naturopathie de la même auteure
disponible sur : www.margerieveron.com/zebre-naturopathie-le-livre.
13. Autrement appelé « le Travail », the Work. Le site Internet de Byron Katie contient de
nombreuses ressources pour aller plus loin - https://thework.com/sites/francais/
14. S’il s’agit d’un concept ou d’une entité plus large, il est possible que le retournement ne
fonctionne pas pour votre affirmation de départ, remplacez alors le sujet par « ma façon de
penser ».
15. L’eau de Quinton est une solution à base d’eau de mer filtrée et stabilisée. Elle porte le
nom du professeur et biologiste René Quinton dont les travaux de recherches ont montré
les similitudes de composition entre l’eau de mer et le plasma sanguin à 98 %. L'eau de
Quinton est disponible sous forme d'ampoules dans la plupart des magasins bio ou en
bouteille sur différents sites internet spécialisés.
16. Responsable du fameux « coup de pompe » de 11 heures, après parfois un pic
d’hyperactivité.
17. Les données chiffrées de cette partie sur le sommeil proviennent des études menées
par le professeur Revol.
18. Faculté d’une structure à se stabiliser par le jeu de forces de tension et de compression
qui s’y répartissent et s’y équilibrent.
19. Hoffman Institute.
20. Il en va différemment des peurs sociales, en lien avec le regard des autres
(généralement dues à la vision du monde de nos parents que nous avons internalisée, à un
sentiment d’insécurité, un manque de confiance en soi ou à des mémoires inconscientes),
qui peuvent être bénéfiques à notre survie, parfois beaucoup moins à notre
épanouissement. Nous y reviendrons par la suite.
21. Center for NonViolent Communication.
22. Précautions d’emploi : les huiles essentielles mentionnées ici ne présentent
généralement pas de contre-indication notable à leur utilisation en olfaction à des doses
raisonnables. Toutefois, renseignez-vous avant toute utilisation personnelle, surtout en cas
de terrain allergique. L’utilisation des huiles essentielles est déconseillée aux femmes
enceintes sans avis médical préalable et chez les enfants en bas âge.
23. Les huiles essentielles d’agrume (ici mandarine rouge et petit grain bigarade) peuvent
être photosensibilisantes, ne pas les utiliser sur la peau avant une exposition à la lumière
du soleil.
24. Pour aller plus loin sur le sujet, voir le parcours en ligne « Objectif Lune » créé par
l’auteure : www.margerieveron.com/objectif-lune.
25. Baruch Spinoza, L’Éthique, Gallimard, 1994.
26. Pour vous aider à les identifier, vous pouvez vous reporter à la carte des besoins (voir
p. 30).
27. Christophe André, Alexandre Jollien, Matthieu Ricard, Trois amis en quête de sagesse,
L’Iconoclaste-Allary, 2016.
27. Autres éléments pouvant colorer le haut potentiel.
28. D’après les travaux de Fanny Nusbaum.
BIBLIOGRAPHIE
Sur la naturopathie
Drs Louis Berthelot et Jacqueline Warnet, Les Secrets de l’intestin, le
filtre de notre corps, Albin Michel, 2011.
Dr Éric Braverman, Un cerveau à 100 %, Thierry Souccar Éditions,
2007.
Mélanie Colleaux, Méditer avec les huiles essentielles, Jouvence,
2019.
Daniel Kieffer, Naturopathie, la santé pour toujours, Grancher, 2010.
Miranda Gray, La Femme optimale, Courrier du livre, 2015.
Miranda Gray, Lune rouge, Les forces du cycle féminin, Gruppo
Editoriale Macro, 2020.
Dominick Léaud-Zachoval, La Naturopathie au quotidien, Médicis,
2011.
Jean-René Mestre, Faites de l’aliment votre médicament, Time
Nutrition, 2012.
Jean Seignalet, L’Alimentation ou la troisième médecine, Éditions du
Rocher, 2012.
Christopher Vasey, Manuel de diététique, de nutrition et
d’alimentation saine, Jouvence, 2009.
Sur le système nerveux, les fascias et le psoas
William Broad, The Science of Yoga, Simon & Schuster, 2012.
Stéphane Drouet, L’Intelligence autonome du corps, Éditions
Dangles, 2018.
Dr Navaz Habib, Activez votre nerf vague, Thierry Souccar Éditions,
2020.
Bessel van der Kolk, Le Corps n’oublie rien, Albin Michel, 2020.
Éric Marlien, Le système nerveux autonome : de la théorie
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Thomas Myers, Anatomy Trains: Myofascial Meridians for Manual
Therapists and Movement Professionals, Elsevier Masson, 2018.
Jo Ann Staugaard-Jones, Le Psoas muscle vital, Sully, 2014.
De la même auteure
Le droit d’auteur pour les écrivains. Comment protéger votre œuvre
et exploiter vos droits pour en tirer le meilleur parti, Club positif,
2018.
Zèbre & Naturopathie, Guide de prise en charge au naturel du Haut
Potentiel Intellectuel, édition numérique indépendante, 2018.
Avec Marjorie Llombart, Je deviens coach. Comment lancer son
activité et trouver ses premiers clients, Eyrolles, 2021.
TABLE DES MATIÈRES
PARTIE 1
HAUTS POTENTIELS ET SCIENCES DE L’ÉPANOUISSEMENT
Le haut potentiel : une réalité neurophysiologique
Le cerveau : un puissant logiciel à trois programmes
Sciences humaines de l’épanouissement
PARTIE 2
ÉQUILIBREZ VOS ÉLÉMENTS POUR RÉVÉLER VOTRE ESSENCE
1. AIR - Canalisez votre mental
L’élément Air
Apprivoiser son système nerveux
Gérer son cerveau à haut potentiel électrique
Conscientiser son discours interne
Rééduquer son système de pensées
Transformer ses croyances
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