Electronique Des Fonctions
Electronique Des Fonctions
Electronique Des Fonctions
Électronique
Des
Fonctions
UP Électronique
Département Génie Électrique et Électronique (GEE)
Édition 2016
Électronique des Fonctions
SOMMAIRE
I
UP Électronique Édition 2016
Électronique des Fonctions
CONSIGNES ET RECOMMANDATIONS
Chaque séance de cours d’Électronique des Composants est une occasion d’explication et
d’approfondissement du contenu du support de cours. Il est donc demandé à chaque
étudiant de :
PROGRESSION
La progression du cours d’Électronique des Composants est la suivante :
II
UP Électronique Édition 2016
Électronique des Fonctions
INTRODUCTION
L’une des applications courantes de la diode à jonction est le redressement de tensions
sinusoïdales dans le but de réaliser une alimentation (Convertisseur AC/DC). Dans la plupart
des cas, la tension sinusoïdale à redresser est fournie par le secteur électrique 220V / 50Hz et
abaissé au niveau désiré par un transformateur. Le schéma fonctionnel d’une alimentation
stabilisée ou régulée se présente comme suit :
V1 V2 Vr Vf Vs
Secteur Transformateur Stabilisateur
Redressement Filtrage Charge
CIE ABAISSEUR Régulateur
V1 V2 Vr Vf Vs
1
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Électronique des Fonctions
I- LE REDRESSEMENT
La tension à la sortie du transformateur V2(t) est une tension sinusoïdale. Sa valeur moyenne
étant nulle, il est donc nécessaire de réaliser un circuit redresseur juste à la sortie du
transformateur qui fonctionnera comme un interrupteur non commandé c’est-à-dire qui
s’ouvrira et se fermera automatiquement à chaque alternance. L’objectif recherché est de
modifier la forme de la tension V2(t) afin d’obtenir une valeur moyenne non nulle.
Les électroniciens emploient les diodes à jonction pour des faibles puissances (P < 200 W) et les
électriciens utilisent les thyristors pour des puissances élevées (0,2 kW < P < 2 kW).
Figure
CircuitI.1.1.a : Circuit redresseur
redresseur simplesimple alternance
alternance
Soit V2 (t) = EMax Sin (ωt), la tension à l’entrée du circuit redresseur et VR (t) la tension redressée
aux bornes de la charge. La charge du circuit est matérialisée par la résistance RL.
Résolution analytique
T
En alternance positive de V2 (t) : t ϵ [0 ; ] et V2 (t) = EMax Sin (ωt)
2
Le courant direct traversant la diode D étant positif, alors la diode est susceptible d’être dans
un état passant.
2
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Vak
Vak Circuit redresseur double alternance à p
TR i2(t) A
A Rd
Rd K
K
Vd
Vd
V1 = 220 V
V1(t) V2(t)
V2(t) >> 00 RL
RL Vr(t)
V3(t)
T
Pour t ϵ [0 ; t1 ] ∪ [t2 ; ] : La diode D est dans un état bloqué c’est-à-dire qu’aucun
2
courant ne traverse la résistance RL alors on a VR (t) = 0.
T
En alternance négative de V2 (t) : t ϵ [ ; T] et V2 (t) = EMax Sin (ωt)
2
La diode D est dans un état bloqué. En remplaçant D par son schéma électrique équivalent,
on obtient le circuit ci-dessous.
Vak
TR i2(t) A K
Diode
Figure I.1.2.b : Schéma bloquée
équivalent du circuit redresseur
3
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Représentation graphique
Vd
0 t ½T T
1 t (s)
θ1 π 2π θ (rad)
V2 (t)
- EMax
(V)
K (1 – a)
VR (t)
0 t1 t2 T t (s)
θ1 θ2 2π θ (rad)
On appelle valeur moyenne d’un signal S(t) la valeur continue constante ou encore la
1 T
composante continue de ce signal. Elle est définie par S Moy = ∫0 S(t)dt où T représente la
T
période de S(t).
1 T 1 t
On a : VR Moy = ∫0 VR (t)dt = ∫t 2 VR (t)dt
T T 1
1 π - θ1
En posant θ = ωt, VR Moy = ∫ VR (θ)dθ avec VR (θ) = K[Sin(θ) - a]
2π θ1
4
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K
Après calcul on obtient VR Moy = [2 Cos(θ1 ) - a(π - 2θ1 )]
2π
On a : θ1 = Arcsin (a) alors Sin(θ1 ) = a
K
Ainsi on peut écrire VR Moy = [2 Cos(θ1 ) - (π - 2θ1 ) Sin(θ1 )]
2π
On appelle valeur efficace d’un signal S(t) la valeur continue constante qui produirait le même
2 1 T
effet énergétique que S(t) sur un dipôle purement résistif. Elle est définie par S Eff = √ ∫0 S (t)dt
T
θ -π
1
En posant θ = ωt, V2R Eff = ∫θ 1 V2R (θ) dθ avec VR (θ) = K[Sin(θ) - a]
2π 1
2 1
Sachant que [sin (θ) ] = [1- cos (2θ)] , Sin(2π - 2θ1 )= - Sin(2θ1 ) et Cos(π - θ1 )= - Cos(θ1 ) ,
2
K2
on obtient après calcul V2R Eff = [(1+2a2 )(π - 2θ1 ) + Sin(2θ1 ) - 8a Cos(θ1 ) ]
4π
K 1⁄
D’où VR Eff = [(π - 2θ1 )(2 - Cos(2θ1 )) - 3 Sin(2θ1 )] 2
2√π
L’ondulation d’un signal S(t) correspond au signal auquel on a extrait sa composante continue.
C’est tout simplement la composante alternative du signal S(t). Elle s’écrit S Ond (t) = S(t) - S Moy.
Le facteur de forme Fa et le taux d’ondulation θOnd sont tous deux des coefficients qui
permettent de quantifier la valeur efficace d’un signal par rapport à sa valeur moyenne.
SEff SOnd Eff
Ils sont définis respectivement par Fa = et θOnd = .
SMoy SMoy
2
Le facteur de forme et le taux d’ondulation sont liés par la relation F2a = 1 + θOnd
DFR Génie Électronique et Électronique
5
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On pourra vérifier les différents calculs par l’exploitation des résultats du cours (diode D réelle)
On donne :
V(t) R Vr(t)
R = 10 Ω
V(t) = VMax Sin(100πt) avec VMax = 25√2 V
La diode D est supposée parfaite.
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V2(t)
V1(t)
RL Vr(t)
-V2(t)
D2
Circuit redresseur
Figure I.2.1.a double
: Circuit redresseur alternance
double àpoint
alternance à point milieu
milieu
Résolution analytique
T EMax
En alternance positive de V2 (t) : t ϵ [0 ; ] et V2 (t) = Sin (ωt)
2 2
Vak1
A Rd K
DFR Génie Électronique et Électronique
TR Vd
i2(t)
V2(t) > 0
V1(t)
RL Vr(t)
-V2(t) < 0
A K
Vak2
Figure I.2.2.a : Schéma équivalent du circuit redresseur
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T
Pour t ϵ [0 ; t1 ] ∪ [t2 ; ] : Toutes les diodes sont dans un état bloqué c’est-à-dire
2
qu’aucun courant ne traverse la résistance RL alors on a VR (t) = 0.
T EMax
En alternance négative de V2 (t) : t ϵ [ ; T] et V2 (t) = Sin (ωt)
2 2
Vak1
A K
TR
i2(t)
V2(t) < 0
V1(t)
RL Vr(t)
-V2(t) > 0
Vd
A Rd K
Vak2
Figure I.2.2.b : Schéma équivalent du circuit redresseur
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T
Pour t ϵ [ ; t3 ] ∪[t4 ; T] : Toutes les diodes sont dans un état bloqué c’est-à-dire qu’aucun
2
courant ne traverse la résistance RL alors on a VR (t) = 0.
Représentation graphique
EMax
On a V2 (t) = Sin (ωt)
2
(V)
EMax
2 V2 (t)
K (1 – a)
DFR Génie Électronique et Électronique
VR (t)
Vd
0 t1 ½T T t (s)
θ1 π 2π θ (rad)
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(V)
K (1 – a)
VR (t)
0 t1 ½T t (s)
θ1 π θ (rad)
2 T⁄2 2 t
On a : VR Moy = ∫0 VR (t)dt = ∫t 2 VR (t)dt
T T 1
1 π - θ1
En posant θ = ωt, VR Moy = ∫θ VR (θ)dθ avec VR (θ) = K[Sin(θ) - a]
π 1
K
Après calcul on obtient VR Moy = [2 Cos(θ1 ) - a(π - 2θ1 )]
π
1 θ -π
En posant θ = ωt, V2R Eff = ∫θ 1 V2R (θ) dθ avec VR (θ) = K[Sin(θ) - a]
π 1
2 1
Sachant que [sin (θ) ] = [1- cos (2θ)] , Sin(2π - 2θ1 )= - Sin(2θ1 ) et Cos(π - θ1 )= - Cos(θ1 ) ,
2
K2
on obtient après calcul V2R Eff = [(1+2a2 )(π - 2θ1 ) + Sin(2θ1 ) - 8a Cos(θ1 ) ]
DFR Génie Électronique et Électronique
K 1⁄
D’où VR Eff = [(π - 2θ1 )(2 - Cos(2θ1 )) - 3 Sin(2θ1 )] 2
√2π
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1- Déterminer sur une période de V2(t) l’intervalle de temps de conduction des diodes.
2- Déterminer l’expression de la tension redressée VR (t).
3- Tracer sur le même graphe les oscillogrammes de V2(t) et VR (t).
4- Calculer la valeur moyenne et la valeur efficace de V R (t).
5- Déduire le facteur de forme et le taux d’ondulation de VR (t).
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TR
D1 D4 i2(t) V1(t)
D2 D3
Soit V2 (t) = EMax Sin (ωt), la tension à l’entrée du circuit redresseur et VR (t) la tension redressée
aux bornes de la charge. La charge du circuit est matérialisée par la résistance RL.
On admet que les diodes D1, D2, D3 et D4 sont identiques.
Résolution analytique
T
En alternance positive de V2 (t) : t ϵ [0 ; ] et V2 (t) = EMax Sin (ωt)
2
K K
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Rd
Vak1 Vak4
TR Vd
i2(t)
A A
K K
Rd
Vak2 Vak3
Vd
A A
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T
Pour t ϵ [0 ; t1 ] ∪ [t2 ; ] : Toutes les diodes sont dans un état bloqué c’est-à-dire
2
qu’aucun courant ne traverse la résistance RL alors on a VR (t) = 0.
T
En alternance négative de V2 (t) : t ϵ [ ; T] et V2 (t) = EMax Sin (ωt)
2
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K K
Rd
Vak1 Vak4
TR Vd
i2(t)
A A
K K
Rd
Vak2 Vak3
Vd
A A
T
[ ; t3 ] ]t3 ; t4 [ [t4 ; T]
2
D1 Etat bloqué Etat bloqué Etat bloqué
D2 Etat bloqué Etat passant Etat bloqué
D3 Etat bloqué Etat bloqué Etat bloqué
D4 Etat bloqué Etat passant Etat bloqué
T
Pour t ϵ [ ; t3 ] ∪[t4 ; T] : Toutes les diodes sont dans un état bloqué c’est-à-dire qu’aucun
2
courant ne traverse la résistance RL alors on a VR (t) = 0.
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Représentation graphique
(V)
EMax
V2 (t)
K (1 – a)
VR (t)
2 Vd
0 t1 ½T T t (s)
θ1 π 2π θ (rad)
EMax
(V)
K (1 – a)
VR (t)
0 t1 ½T t (s)
θ1 π θ (rad)
RL 2 Vd
Pour t ϵ ]t1 ; t2 [∪]t3 ; t4 [, VR (t) = K[Sin(ωt) - a] avec K = EMax et a = .
RL + 2 Rd EMax
2 T⁄2 2 t
On a : VR Moy = ∫0 VR (t)dt = ∫t 2 VR (t)dt
T T 1
1 π - θ1
En posant θ = ωt, VR Moy = ∫θ VR (θ)dθ avec VR (θ) = K[Sin(θ) - a]
π 1
K
Après calcul on obtient VR Moy = [2 Cos(θ1 ) - a(π - 2θ1 )]
π
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1 θ -π
En posant θ = ωt, V2R Eff = ∫θ 1 V2R (θ) dθ avec VR (θ) = K[Sin(θ) - a]
π 1
2 1
Sachant que [sin (θ) ] = [1- cos (2θ)] , Sin(2π - 2θ1 )= - Sin(2θ1 ) et Cos(π - θ1 )= - Cos(θ1 ) ,
2
K2
on obtient après calcul V2R Eff = [(1+2a2 )(π - 2θ1 ) + Sin(2θ1 ) - 8a Cos(θ1 ) ]
π
K 1⁄
D’où VR Eff = [(π - 2θ1 )(2 - Cos(2θ1 )) - 3 Sin(2θ1 )] 2
√2π
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D1 D2
TR 1N4007 1N4007 Ir(t)
D4 D3
1N4007 1N4007
La tension à la sortie du transformateur TR est définie par V 2(t) = 25√2V sin (ωt).
On admet que la diode de redressement 1N4007 utilisée est telle que V d = 0,6 V et Rd = 100 Ω.
On donne RL = 1 KΩ.
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II - LE FILTRAGE RC
A la sortie du circuit redresseur, la tension redressée a une valeur moyenne non nulle.
Cependant, cette tension redressée présente de fortes ondulations. Ainsi, pour obtenir une
tension redressée presque constante, il faut donc réaliser un filtrage. Le filtrage permettra de
diminuer autant que possible les ondulations superposées à la composante continue (valeur
moyenne) de la tension redressée. Dans la plupart des cas, on utilise un filtrage passe bas qui
laisse passer la composante continue et atténue la composante alternative. Il existe
principalement deux types de filtrage :
Le filtrage RC ;
Le filtrage RL ;
Dans cette partie du chapitre, nous nous limiterons au filtrage RC.
La réalisation d’un filtrage RC se fait en insérant un condensateur à la suite du circuit redresseur
mais en parallèle avec la charge. Ce condensateur a pour but de lisser la tension redressée
afin que celle-ci soit presque constante. Pour ce faire, le condensateur stocke de l’énergie
pendant la phase de conduction de la diode puis la restitue à travers la charge RL lorsque la
diode est dans un état bloqué.
Les condensateurs utilisés pour ce filtrage sont des condensateurs électrolytiques chimiques
couramment appelés condensateurs chimiques. Ces condensateurs sont polarisés.
D ir(t) if(t)
TR
ic(t)
V1(t) V2(t) Vr(t) C Vc(t) RL Vf(t)
A partir de ti, le condensateur C stocke de l’énergie fournie par VR (t) jusqu’à ce que la tension
à ses bornes soit la plus grande possible c’est-à-dire VC (t) = VR Max = K (1 - a). Lorsque cette
T
valeur maximale est atteinte (tm = ), on dit que le condensateur est chargé.
4
Donc pour t ϵ [ti ; tm], on a : VF(t) = VC(t) = VR (t) = K[Sin(ωt) - a]
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ic(t)
(V)
K (1 – a)
VF (t)
VR (t)
0 t1 ti tm T tf t (s)
(t - tm )
premier ordre, on obtient : VF (t) = VF Max [1 - ]
τ
La tension VF(t) est donc une succession de rampes décroissantes.
(V)
VF Max Légende :
∆VF
VF Min VF (t)
VF Moy
VR (t)
0 tm T T+tm t (s)
La tension redressée filtrée VF(t) aux bornes de la charge RL peut être considérée comme la
superposition d’une tension continue VF Moy et d’une tension d’ondulation VF Ond.
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T
Donc ∆VF = τ VF Max
T
En posant x = t - tm et après calcul on obtient VF Moy = (1 - )VF Max
2τ
T 1
Donc VF Moy = (1 - )VF Max = VF Max - 2 ∆VF
2𝛕
T T2
En posant x = t - tm et après calcul on obtient V2F Eff = V2F Max [1- + ]
τ 3 τ2
1⁄
T T2 2
D’où VF Eff = VF Max [1- τ + ]
3 τ2
T T2 T 2
Or V2F Eff = V2F Max [1- + ] et V2F Moy = V2F Max [1- ]
τ 3 τ2 2τ
T ∆VF
Après calcul on obtient VF Ond Eff = VF Max =
2√3 τ 2√3
T ∆VF
Donc VF Ond Eff = VF Max =
2√3 𝛕 2√3
1
Donc θF Ond =
√3 (2RL CF - 1)
DFR Génie Électronique et Électronique
REMARQUE :
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TR
D1 D2
D4 D3
On donne :
V2(t) = 25√2V sin (100πt).
RL = 1 KΩ ; C = 1000 μF
Les diodes de redressement utilisées sont supposées idéales et on considère que le temps de
décharge du condensateur est approximativement égal à T.
1 - Tracer sur le même graphe :
(a) La courbe de la tension redressée VR(t)
(b) La courbe de la tension redressée filtrée VF(t).
2 - Calculer :
(a) L’ondulation crête de VF(t)
(b) La valeur moyenne de VF(t)
(c) La valeur efficace de VF(t)
(d) Le taux d’ondulation de VF(t)
DFR Génie Électronique et Électronique
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Dans cette partie du chapitre, nous nous limiterons aux circuits stabilisateurs de tension.
Vf(t) DZ RL Vs
Quant à la résistance de polarisation R, elle limite le courant I Z qui traverse la diode Zéner.
VF Moy - VZ
On a : R =
IZ + IS
Une fois que ces conditions sont respectées, on obtient à la sortie du circuit stabilisateur une
tension continue quasiment stable : VS = VZ .
DFR Génie Électronique et Électronique
La tension continue à la sortie du circuit est donc fixée par le choix de la diode Zéner.
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Électronique des Fonctions
R
Vf(t) RL Vs(t)
DZ
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Électronique des Fonctions
R2 R1
Vdc Rl Vs
Dz Vz D1
On donne :
T (2N2222A) : VBEQ = 1 V et β = 104
DZ (BZX55C13V) : VZ = 13 V et IZ = 18 mA
D1 (LED) : Ф = 3 mm ; R1 = 1 KΩ
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Électronique des Fonctions
INTRODUCTION
Dans de nombreux systèmes électroniques, le signal reçu à l’entrée présente généralement
une faible amplitude ou une faible puissance. Cependant, ces systèmes doivent délivrer dans
une charge placée à leur sortie un signal de même forme mais d’amplitude ou de puissance
plus grande. Le dispositif électronique qui permet cette amplification en tension, en courant
ou en puissance est un amplificateur. Les amplificateurs sont utilisés dans plusieurs applications
électroniques : l’instrumentation, la radio, la télévision, la sonorisation, le contrôle, etc.
Le schéma fonctionnel d’une chaîne d’amplification se présente comme suit (figure I.a) :
Alimentation
60 V - 5 A
10 mV - 10 uA 60 V - 10 mA 60 V - 5 A
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Électronique des Fonctions
Vcc
R1 Rc
C
Rg C1
B
C2
T
E Vs Rl
Vg Ve
R2 Re Ce
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Rc
R1 Rc
Icq
Icq
Ibq Rth
T Vcc T
Vceq Vceq Vcc
Ibq
Vbeq Vbeq
Eth
R2 Re Re
Figure I.1.3.a : Schéma équivalent du montage Figure I.1.3.b : Schéma équivalent simplifié
A.N. :
ETH = 1,86 V ; RTH = 18,59 KΩ
VBEQ = 0,6 V ; IBQ = 25,85 μA ; ICQ =5,17 mA et VCEQ = 5,83 V.
La droite d’attaque statique (DAS) d’équation VBEQ + [RTH + (1+ hFE) RE] IBQ = ETH et la droite de
1
charge statique (DCS) d’équation VCEQ + [RC + (1+ ) RE] ICQ = VCC sont représentées par les
hFE
IB (μA)
IC (mA)
DFR Génie Électronique et Électronique
IB Max IC Sat
Figure I.1.3.c : Droite d’attaque statique Figure I.1.3.d : Droite de charge statique
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Électronique des Fonctions
Rg i B ib ic C is
l’amplification en tension qui permet de savoir quelle sera la différence d'amplitude apportée
au signal entre l'entrée et la sortie.
Un montage préamplificateur peut être modélisé en fonction de ses caractéristiques comme
le montre la figure I.1.4.a ci-dessous.
Rg i is
Zs
Vg Ve Ze Avo.Ve Vs Rl
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Électronique des Fonctions
Impédance d’entrée
Ve
On a : Ze = i
i 1 iTH 1 ib 1
i = iTH + ib avec = ; = et =
Ve Ze Ve RTH Ve hie
Impédance de sortie
L’impédance de sortie ZS se détermine en court-circuitant les générateurs indépendants et en
VS0
débranchant la charge. On a : ZS =- |
iS0 Ve = 0
A vide, on a VS0 = - RC hfe ib et en court-circuit on a iS0 = hfe ib alors
Amplification en tension
En charge
VS
On a : AV = Ve
(RC // RL )
Ve = hie ib et VS = - (RC // RL )hfe ib donc AV =- hfe AN : AV = -105,47
hie
Pour déterminer l’amplification en tension, l’on peut procéder comme suit :
Exprimer la tension Ve en fonction du courant ib ;
Exprimer la tension VS en fonction du courant ib ;
VS
Déduire l’amplification en tension en calculant le rapport .
Ve
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Électronique des Fonctions
Ic (mA)
VCEQ
ICQ +
Rd
VCC
1
ic DCD
RC + (1+ )RE
β
ICQ Q
IC = f(IB) à VCE = cste t
DCS
DFR Génie Électronique et Électronique
t
t
∆Vce
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Électronique des Fonctions
L’objectif de cette étude est d’analyser l’influence des condensateurs sur les signaux que l’on
désire amplifier et de déterminer la bande passante du préamplificateur.
Rg C1 hfe.ib C2 is
i B ib hie E ic C
Vg Ve Rth Re Ce Rc Vs Rl
M
Figure I.1.5.a : Schéma équivalent du montage
La bande passante (la plage de fréquences) d’un préamplificateur possède une limite
haute FH qui dépend essentiellement du transistor (FT : Fréquence de Transition) et une limite
basse FB qui dépend de la valeur des capacités.
Ve Ze V
E
Figure I.1.5.b : Schéma équivalent du montage
31
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Fonction de transfert
V jZe C1 ω 1
On a : H1 (jω)= = et ω1 =
Ve 1 + jZe C1 ω Ze C1
Diagramme de Bode H1 db
ω 0 ω1 +∞ ω1
1
La fréquence de coupure engendrée par C1 est F1 = AN : F1 = 0,88 Hz
2π Ze C1
Vso Avo.Ve Rl Vs
E
Figure I.1.5.c : Schéma équivalent du montage
Fonction de transfert
VS jRL C2 ω 1 1
On a : H2 (jω)= = ; ω21 = et ω22 =
VS 1 + j(RL + ZS )C2 ω (RL + ZS )C2 RL C2
0
Diagramme de Bode H2 db
ω 0 ω21 ω22 +∞ ω21
DFR Génie Électronique et Électronique
1
La fréquence de coupure engendrée par C2 est F2 = AN : F2 = 0,10 Hz
2π (ZS + RL ) C2
32
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Électronique des Fonctions
Ve Vs
Rth Re Ce Rc Rl
M
Figure I.1.5.d : Schéma équivalent du montage
Fonction de transfert
VS 1+ jRE CE ω (RC // RL )hfe RE
On a : HE (jω)= = H0 × avec H0 = - et rE =
Ve 1 + jrE CE ω hie +(1+hfe )RE hie +(1+hfe )RE
AN : H0 = -5,89 ; rE = 4,18 Ω
1 1
On a ωE1 = et ωE2 =
RE CE rE CE
Diagramme de Bode
Ω 0 ωE1 ωE2 +∞
Gain :
(0) (0) (0) HE db
H0 H0 db = 15,4 (0)
(+1)
Phase -π -π -π
(0)
Gain (0) (+1) (+1) H0 db
1+ jRE CE ω
Phase 0 π/2 π/2 ωE1 ωE2 ω
1 Gain (0) (0) (-1) φ(HE )rad
1 + jrE CE ω Phase 0 0 - π/2
0 ω
Gain : -π
(0) (+1) (0)
HE H0 db = 15,4 2
Phase -π 0 0 -π
1
La fréquence de coupure engendrée par CE est FE = AN : F1 = 380,75 Hz
2π rE CE
DFR Génie Électronique et Électronique
33
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Électronique des Fonctions
Gain (db)
| Av |db
FH ×|AV | = F0 ×|AV | = FT ×1
0
| Avo |db
FT
FH = AN : FH = 2,84 MHz
(-1)
AV
0
Fh Fo Ft F(KHz)
Bande passante BP
La bande passante est la plage de fréquence délimitée par les fréquences de coupures basse
et haute.
34
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Électronique des Fonctions
Vcc
R1 Rc
C
Rg C1
B
C2
T
E Vs Rl
Vg Ve
R2 Re
Rg i ib ic is
B E C
hie hfe.ib
Vg Ve Rth Re Rc Vs Rl
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35
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Électronique des Fonctions
Impédance de sortie
VS0
On a : ZS =- | ; VS0 = - RC iS0
iS0 Ve = 0
Donc ZS = RC AN : ZS = 1 KΩ
Amplification en tension
Sans la charge ou à vide (iS = 0)
VS
On a : AV0 = 0
; Ve = [hie +(1+hfe )RE ]ib et VS0 = - RC hfe ib
Ve
RC
Donc AV0 =- hfe AN : AV0 = -6,27
hie +(1+hfe )RE
En charge
VS
On a : AV = ; Ve = [hie +(1+hfe )RE ]ib et Vs = (RC // RL )hfe ib
Ve
(RC // RL )
Donc AV =- hfe AN : AV = -5,88
hie +(1+hfe )RE
Le préamplificateur à émetteur commun avec RE non découplée est caractérisé par une
impédance d’entrée beaucoup plus grande de l’ordre de quelques dizaines de KΩ.
L’impédance de sortie est moyenne de l’ordre de quelques KΩ. L’amplification en tension est
négative, faible mais presque stable. C’est un préamplificateur stabilisateur.
Rg i
C1 C2 is
Zs
Vg Ve Ze Avo.Ve Vs Rl
36
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Électronique des Fonctions
Vcc
R1 Rc
C
C2
B
T
C1 Rg
E Vs Rl
Vg
Cth R2 Re Ve
On donne :
R1 = 120 KΩ ; R2 = 22 KΩ ; RC = 1 KΩ ; RE = 150 Ω ; RL = 15 KΩ ; C1 = C2 = CTH = 100 μF; VCC = 12 V
T (2N2222) : hFE = 200 ; hfe = 225 ; hie = 2 KΩ
Rg i ie ic is
E C
ib hfe.ib
Vg Ve Re hie Rc Vs Rl
B
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h
Donc Ze = (RE // [ 1 +ieh ]) AN : Ze = 8,36 Ω
fe
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Électronique des Fonctions
Impédance de sortie
VS0
On a : ZS =- | ; VS0 = - RC iS0
iS0 Ve = 0
Donc ZS = RC AN : ZS = 1 KΩ
Amplification en tension
Sans la charge ou à vide (iS = 0)
VS
On a : AV0 = 0
; Ve = - hie ib et VS0 = - RC hfe ib
Ve
RC
Donc AV0 = hfe AN : AV0 = 112,5
hie
En charge
VS
On a : AV = ; Ve = - hie ib et Vs = - (RC // RL )hfe ib
Ve
(RC // RL )
Donc AV = hfe AN : AV = 105,75
hie
Le préamplificateur à base commune est caractérisé par une impédance d’entrée très faible
de l’ordre de quelques Ω. Quant à l’impédance de sortie, elle est moyenne de l’ordre de
quelques KΩ. L’amplification en tension est positive et très élevée. C’est un préamplificateur
en tension avec une impédance d’entrée très faible.
Rg C1 hfe.ib C2 is
i E ie ic C
ib
hie
Vg Ve Re Rc Vs Rl
B
Rth Cth
M
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Électronique des Fonctions
Vcc
R1
C
Rg C1
B
T
E
Vg Ve C2
R2 Re Vs Rl
Rg i ib ie is
B E C
hie
Vg Ve Rth hfe.ib Re Rl
Vs
ic
M
DFR Génie Électronique et Électronique
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Électronique des Fonctions
Impédance de sortie
VS0
On a : ZS =- |
iS0 V = 0
e
h
Donc ZS = (RE // [ 1 +ieh ]) AN : ZS = 8,36 Ω
fe
Amplification en tension
Sans la charge ou à vide (iS = 0)
VS
On a : AV0 = 0
; Ve = [hie + (1 + hfe )RE ]ib et VS0 = (1 + hfe )RE ib
Ve
(1 + hfe )RE
Donc AV0 = AN : AV0 = 0 ,94
hie + (1 + hfe )RE
En charge
VS
On a : AV = ; Ve = [hie + (1 + hfe )(RE // RL )]ib et VS0 = (1 + hfe )(RE // RL )ib
Ve
(1 + hfe )(RE // RL )
Donc AV = AN : AV = 0,94
hie + (1 + hfe )(RE // RL )
Rg i
C1 C2 is
Zs
Vg Ve Ze Avo.Ve Vs Rl
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Électronique des Fonctions
Vcc
On donne :
Rc Rp = 120 KΩ ; Rp = 2,2 KΩ
Rp RL = 15 KΩ ; Rg = 50 Ω
VCC = 20 V ; C1 = C2 = 330 nF
Rg C1 C2 T (2N2222) :
T hFE = 100 ; hfe = 150
Rl Vs hie = 2 KΩ ; FT = 300 MHz
Vg
Vcc
On donne :
R1 Rc
VCC = - 12 V ; R1 = 165 KΩ ; R2 = 27 KΩ ;
RC = 5,1 KΩ ; RE = 1 KΩ ; RL = 12 KΩ ;
C1 C2
T (BC327) :
T
hFE = 100 ; hfe = 160 ; hie = 4 KΩ
Rl Vs
Ve
R2 Re Ce
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41
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Électronique des Fonctions
ETAGE 1 ETAGE 2
Rg i is
Zs1 Zs2
42
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Électronique des Fonctions
ETAGE 1 ETAGE 2
Rg Cl
i is
Zs1 Zs2
43
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Électronique des Fonctions
Vcc
R1 R3 R5
C1 C2
T1 T2
V
Ve C3
R2 R4 R6 R7 Rl Vs
M
On donne : R1 = 100 KΩ ; R2 = 10 KΩ ; R3 = 1,8 KΩ ; R4 = 120 Ω ; R5 = 150 KΩ ; R6 = 18 KΩ
R7 = 220 Ω ; RL = 1 KΩ ; VCC = 15 V
T 1 = T2 (BC547A) : hFE = 120 ; hfe = 200 ; hie = 1,2 KΩ
Vcc
R1 R3 R5
C1
DFR Génie Électronique et Électronique
T1 T2
C2
V
Ve
R2 R4 C3 R6 Rl Vs
44
UP Électronique Édition 2016
Électronique des Fonctions
INTRODUCTION
Dans le domaine de la transmission analogique, l’information que l’on désire transmettre sur
une longue distance est en général un signal de basse fréquence donc de portée limitée. Ce
signal peut être transporté par un autre signal, la porteuse, de très grande fréquence générée
par des circuits électroniques tels que les oscillateurs. Pour que la transmission soit possible, une
opération de modulation sur ces signaux analogiques s’avère nécessaire. Le signal modulé
résultant comporte parfois des composantes indésirables qui sont éliminées à l’aide des circuits
électroniques de filtrage.
Le schéma fonctionnel d’un émetteur d’une chaîne de transmission analogique se présente
comme suit (figure I.a) :
SIGNAL PORTEUSE
Figure I.a : Schéma fonctionnel d’un émetteur d'une chaîne de transmission analogique
DFR Génie Électronique et Électronique
45
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Électronique des Fonctions
i1(t) R1 i3(t) R3
i2(t)
AOP
V1(t) R2
V2(t)
Vs(t)
Analyse du montage
Hypothèse : L’AOP est idéal.
+ -
On a i = i = 0 mA
L’AOP fonctionne en régime linéaire alors ε = 0 V.
i(t) R2
i(t) R1
AOP
Ve(t) Vs(t)
DFR Génie Électronique et Électronique
46
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Électronique des Fonctions
Caractéristiques du montage
Amplification en tension AV :
V R2
On a AV = V s ; D’après ce qui précède, AV = -
e R1
Impédance d’entrée Ze :
Ve
On a Ze = ; Ve(t) – R1 i(t) = 0 alors Ze = R1
ie
Impédance de sortie Zs :
VS
On a ZS = | ; ZS =0Ω
iS V = 0
e
R'
i(t) C
i(t) R
AOP
Ve(t) Vs(t)
Analyse du montage
Hypothèse : L’AOP est idéal.
+ -
On a i = i = 0 mA
L’AOP fonctionne en régime linéaire alors ε = 0 V.
Dans la pratique, le courant d’entrée de l’AOP n’étant pas nul, produit une rampe de tension
qui se superpose au terme intégral. A terme, la tension de sortie atteint la saturation. Pour y
remédier, une résistance R’ peut être placée en parallèle avec le condensateur C afin de
permettre l’écoulement du courant de décharge de C. Dans la pratique, on prend R’ ≈ 10R.
47
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Électronique des Fonctions
i(t) R
i(t) R' C
AOP
Ve(t)
Vs(t)
Analyse du montage
Hypothèse : L’AOP est idéal.
+ -
On a i = i = 0 mA
L’AOP fonctionne en régime linéaire alors ε = 0 V.
Dans la pratique, ce montage a tendance à osciller en haute fréquence. Pour y remédier, une
résistance R’ peut être placée en série avec le condensateur C afin de permettre la limitation
du gain aux fréquences élevées et donc les possibilités d’oscillation. On prend R’ < R/10.
DFR Génie Électronique et Électronique
48
UP Électronique Édition 2016
Électronique des Fonctions
i(t) D
i(t) R
AOP
Ve(t)
Vs(t)
Analyse du montage
Hypothèse : L’AOP est idéal.
+ -
On a i = i = 0 mA
L’AOP fonctionne en régime linéaire alors ε = 0 V.
i(t) RR
i(t)
i(t)
i(t) DD
AOP
Ve(t)
Ve(t)
Vs(t)
Vs(t)
DFR Génie Électronique et Électronique
Analyse du montage
Hypothèse : L’AOP est idéal.
+ -
On a i = i = 0 mA
L’AOP fonctionne en régime linéaire alors ε = 0 V.
eV (t)
D’où Vs (t) = - R.IS exp [ η.V ]
T
Le montage génère un signal exponentiel.
49
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Électronique des Fonctions
R2
V1(t) V2(t) Vs(t) Ve(t)
R4 R2 Vs(t)
R3 R1
On pourra s’appuyer sur les propriétés des fonctions logarithme et exponentielle puis sur des
montages élémentaires étudiés précédemment.
50
UP Électronique Édition 2016
Électronique des Fonctions
L’étude d’un filtre s’effectue dans le domaine fréquentiel et elle consiste à déterminer
principalement sa fonction de transfert, sa nature, sa bande passante et son déphasage.
Nous nous limiterons dans cette étude aux filtres du premier ordre.
Bode. C’est une méthode graphique qui permet d’étudier le comportement fréquentiel d’un
circuit électronique à partir de sa fonction de transfert.
Le diagramme de Bode est constitué de deux (02) courbes :
La courbe du gain en fonction de la fréquence f ou de la pulsation ω à l’échelle
logarithmique c’est-à-dire en fonction de log(f) ou log(ω).
Le gain HdB est le module de la fonction de transfert en dB (|H|dB = 20 log (|H(f)|)).
La courbe de la phase en fonction de la fréquence f ou de la pulsation ω à l’échelle
logarithmique.
La phase est l’argument de la fonction de transfert en rad (φ(f) = Arg (H(f)).
En observant le diagramme de Bode, la bande passante BP correspond à la bande de
fréquences où le gain varie peu et est le plus élevé. Quant au déphasage, c’est la phase
associée à la bande passante.
51
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Électronique des Fonctions
Ve(f) Vs(f)
Nature du filtre :
En T.B.F. : ω → 0 alors le condensateur C2 se comporte comme un interrupteur ouvert.
R2
R2
Aucun courant ne traverse R2 car elle est court-
circuitée. En appliquant les lois de Kirchhoff, on
R1 obtient Vs(f) = 0 ce qui implique H(f) = 0
AOP
D’où |H(f)| = 0
Ve(f) Vs(f)
52
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Électronique des Fonctions
|H|
100
Il s’agit d’un circuit qui laisse passer les composantes du
signal de basses fréquences et atténue celles de hautes
fréquences.
0 ωH ω
Figure II.1.2.c : Gabarit d’un filtre passe-bas
ω 0 ω2 +∞ |H|dB
H -20 dB
Phase : φ(f) -π -3π/2
0 105
𝜑 Rad
0
La pulsation de coupure haute vaut ωH = ω2 ω (Rad/s)
-π/2
D’où BP = [0 ; ωH ] ou BP = [0 ; FH ] -π
-3π/2
A.N : BP = [0 ; 105] rad / s ou BP = [0 Hz ; 15,92 KHz]
Diagramme asymptotique de la phase
Le déphasage vaut 𝝋 = - π rad
53
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Électronique des Fonctions
R2
C1 On prendra :
R1
R1 = 10 KΩ
AOP R2 = 1 MΩ
Ve(f) C1 = 100 nF
Vs(f)
AOP : LM 741
Nature du filtre :
En T.B.F. : ω → 0 alors le condensateur C1 se comporte comme un interrupteur ouvert.
R2
R2
R1
AOP
DFR Génie Électronique et Électronique
Ve(f)
Vs(f)
R2
D’où |H(f)| = A.N : |H(f)| = 100
R1
54
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Électronique des Fonctions
|H|
100
Il s’agit d’un circuit qui laisse passer les composantes du
signal de hautes fréquences et atténue celles de basses
BP = [ωB ; +∞[ fréquences.
0 ωB ω
ε = 0 V alors V+ = V . -
Z2 jR2 C1 ω
D’où H (ω) = - =-
Z1 1+ jR1 C1 ω
ω 0 ω2 ω1 +∞ |H|dB
(+1)
Gain : 0 dB (0) (0) (0)
-1 +40 dB
Phase -π -π -π (0)
Gain (+1) (+1) (+1)
jR2 C1 ω +20 dB
Phase +π/2 +π/2 +π/2
(+1)
(0)
1 Gain (0) (0) (-1) 0 dB ω (Rad/s)
(0)
1 + jR1 C1 ω (-1)
Phase 0 0 - π/2
Gain : -20 dB
DFR Génie Électronique et Électronique
(+1) (+1) 0
H |H|dB
0 101 103
Phase : φ(f) -π/2 -π/2 -π 𝜑 Rad
+π/2
La pulsation de coupure basse vaut ωB = ω1 0
ω (Rad/s)
-π/2
D’où BP = [ωB ; +∞[ ou BP = [FB ; +∞[
-π
A.N : BP = [103 ; +∞[ rad / s ou BP = [159,15 Hz ; +∞[
Diagramme asymptotique de la phase
Le déphasage vaut 𝝋 = - π rad
Ve(f)
55
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Électronique des Fonctions
R2
On prendra :
C2 R1 = 10 KΩ ; R2 = 1 MΩ
C1 = 100 nF ; C2 = 10 pF
C1 AOP : LM 741
R1
AOP
Ve(f) Vs(f)
Nature du filtre :
En T.B.F. : ω → 0 alors les condensateurs C1 et C2 se comportent comme des
interrupteurs ouverts.
R2
interrupteurs fermés.
R2
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Électronique des Fonctions
|H|
100
Il s’agit d’un circuit qui atténue les composantes du signal
de basses fréquences et celles de hautes fréquences.
0 ωB ωH ω
Figure II.3.2.c : Gabarit d’un filtre passe-bande
-20 dB
Phase : φ(f) -π/2 -π -3π/2
57
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Électronique des Fonctions
B
Ve(t) R
Vs(t)
R2
R1
58
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