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:
Le CSC impose l’accomplissement de certaines formalités préalables à la constitution qui
sont :
Le dépôt de projet de statuts :
Les fondateurs doivent établir, signer et déposer au greffe du TPI du futur siège social un
projet de statut. A partir de la date de ce dépôt commence à courir un délai de 6mois
pour la constitution définitive de l’E. Tout intéressé peut prendre communication du
projet de statut auprès du greffe du tribunal du siège.
La souscription au capital :
- Le support matériel de la souscription : le bulletin de souscription.
La souscription est constaté par les dirigeants par un bulletin de souscription mentionnant la
dénomination et la forme de la sct, le siège social, l’objet social, le montant du cap social en
précisant la part du capital en numéraire et celle à réaliser en apport en nature et
l’établissement bancaire, ainsi que les comptes ou seront dépose les fond provenant de la
souscription. Il doit contenir la référence su journal officiel où la notice a été oubliée ainsi
que la date du dépôt du projet des statuts. Une copie du bulletin de souscription est remise
au souscripteur et une mention de cette remise doit figurer dans le bulletin.
Concernant les apports en nature, l’évaluation est confiée au commissaire des apports. Il est
choisi par le juge parmi les experts judiciaires en fonction de la consistance de l’apport.
Si les apports sont de nature différents il sera procédé à la désignation de plusieurs
commissaire aux apports.
Le CSC prévoit certaines causes d’incompatibilités. En effet ne peuvent être désigné
commissaire aux apports, les apporteurs en nature et les fondateurs ainsi que les personnes
qui leurs sont liées par les liens de parentés d’alliance de subordination ou intérêt
économique, ne peuvent pas êtres aussi désigné commissaires aux apports les personnes
subordonnées économiquement les dirigeants ou de la société détenant 10% du capital de la
société. Une cause d’incompatibilité survient en cours d’exécution de la mission, le
commissaire aux apports doit cesser immédiatement d’exercer sa fonction et en informer les
fondateurs, au plus 15 jours après la survenance de cette incompatibilité. Il sera alors
procéder à son remplacement par ordonnance sur requête. Les causes d’incompatibilité sont
d’ordre publiques, alors les libérations prise par l’AGC sans considération des ces causes sont
nulles. Par ailleurs le commissaire aux apports nommé ou resté en fonction malgré
l’existence ou la survenances des causes d’incompatibilité est puni d’une amende de 1000dt
à 10000dt.
Le rapport du commissaire aux apports doit être déposé au siège de la société est mis à la
disposition des souscripteurs qui peuvent obtenir communication 15 jours au moins avant la
date de L’AGC. L’approbation par l’assemblée de la valeur de l’apport est définitive mais le
commissaire assure la responsabilité d’une surévaluation de l’apport (sanction civile et
pénale).