Bonjour Et Bienvenue Dans Ce Cours
Bonjour Et Bienvenue Dans Ce Cours
Bonjour Et Bienvenue Dans Ce Cours
Vous pensez que travailler en équipe est naturel et que cela ne s'apprend pas, ou
que cela s'apprend sur le tas ? Ou bien vous estimez que c'est secondaire par
rapport à votre mission et aux tâches individuelles ?
Pourtant, c'est une compétence fondamentale très prisée des employeurs, parce qu'en fait,
elle est rare !
C'est vrai que rien ne prépare mieux au travail en équipe que de... travailler en
équipe ! Cependant, vous pouvez comprendre certains codes et apprendre des
techniques comportementales pour vous éviter de compromettre vos résultats et de
traverser quelques grands moments de solitude.
Je suis Christine et je vais vous accompagner tout au long de ce cours que j'ai conçu
pour vous, à partir de mon double parcours professionnel en management et en
théâtre.
J'espère que vous êtes prêt à incarner votre meilleur rôle : celui de super-équipier
!
Plus tard, en tant que cheffe de projet sur des missions très variées, j'ai travaillé en
direct avec des équipes de 20 à 30 personnes. Et je me suis souvent dit qu'il
manquait une formation concrète pour acquérir l'attitude qui rend la performance
collective possible et qui permet de trouver la bonne posture relationnelle :
1. La partie 1 est consacrée au travail sur soi pour trouver votre place : votre
mode de fonctionnement, votre maturité émotionnelle, votre rapport à l'autorité
hiérarchique, votre rôle dans l'équipe.
2. La partie 2 est dédiée à vos rapports avec vos coéquipiers : comment
communiquer, trouver la bonne posture, éviter les écueils relationnels ?
3. La partie 3 vous donne les techniques du travail en équipe
performant : coopération et intelligence collective, organisation des tâches,
outils collaboratifs, réunions, gestion du temps et de la motivation.
L'autotest ci-dessous peut vous aider à situer vos besoins afin de profiter au mieux
de ce cours !
Affirmations A
Affirmations B
• Pour exercer de l’influence sur quelqu’un, il vaut mieux l’associer aux décisions prises.
• Quand je participe à une décision de groupe, j’attends de voir ce que disent les autres
avant d’apporter mes propres idées.
• Quand j’ai besoin d’information pour travailler, je sais à qui et comment la demander.
• Avant de prendre une initiative dans un groupe, je demande aux autres ce qu’ils en
pensent.
• Ça me fait plaisir d’aider quelqu’un à réussir quelque chose.
• Lorsque je travaille en groupe, j’observe et je cherche à comprendre les comportements
de chacun.
• J’entretiens des relations informelles avec de nombreux collègues.
• Si je veux faire adhérer quelqu’un à mon point de vue, je le fais d’abord s’exprimer sur
le sien.
• Je suis prêt à mettre de côté une partie de mes intérêts personnels pour un intérêt général
motivant.
• Je crois que l’on obtient de meilleures solutions quand on travaille en groupe.
• Je me méfie des échanges par e-mails, surtout pour régler des différends.
• Quand je n’adhère pas d’emblée à une proposition, je pose des questions et creuse le
sujet pour trouver des zones de convergence.
Résultat
Affirmations A : C'est le bon moment pour démarrer un travail sur soi approfondi
! Les réflexes de travail en équipe ne sont pas encore acquis. Je vous
recommande tout particulièrement les bonus d'autocoaching. Suivez pas à pas ce
cours afin de vous donner tous les moyens de progresser !
C'est une erreur que nous faisons ! Soyons réalistes, non seulement la tendance
actuelle du management par projet augmente la proportion du travail en équipe, mais
nous ne savons pas tout faire seuls : nous avons besoin de réunir plusieurs
compétences pour créer et innover.
Car seul, on va plus vite, mais en équipe, on va plus loin. Le travail en équipe
est nécessaire et incontournable. D'où l'enjeu : comment se construire et ne pas
subir ?
Tant que le bilan est positif, votre motivation est assurée, même si elle connaît des
hauts et des bas. Si le bilan est négatif, vous retirerez votre engagement petit à petit
et cesserez de vous impliquer dans l’équipe, ce qui affaiblira votre vigilance et votre
performance.
1) La phase passive :
Notez également que la satisfaction de certains besoins dans votre vie privée peut
diminuer leur importance pour vous en contexte professionnel.
Mais plus inconsciemment, ce sont vos valeurs personnelles qui en réalité vont
déterminer la manière dont vous chercherez à satisfaire vos besoins en général.
Votre système de valeurs, c'est l'ensemble des principes qui guident vos actions. Il
est le fruit de votre éducation, de vos affinités de caractère, de votre milieu
environnant et de vos expériences de vie.
Quand des conflits relationnels se déclarent sans raison objective apparente, c'est
souvent à cause de systèmes de valeurs divergents. Il est donc important pour vous
de clarifier votre système personnel.
Je vous propose 4 étapes pour vous aider à identifier vos valeurs personnelles.
Étape 1
Répondez aux questions suivantes.
Étape 2
Choisissez dans la liste ci-dessous les 7 valeurs les plus importantes pour vous, en
les classant :
Attention à ne pas confondre valeurs et postures. Il doit y avoir une cohérence entre
les droits et les devoirs, sans quoi ce n'est pas forcément une valeur pour vous.
Par exemple, si, pour la valeur "franchise", votre droit est "je dis à chacun ce que je
pense de sa conduite", mais que vous acceptez difficilement que l'on vous dise ce
que l'on pense de votre conduite, alors il n'y a pas de cohérence. La valeur plus
adéquate serait plutôt la "liberté" ou la "spontanéité" : "J'aime dire ce que je pense au
moment où je le pense."
Liberté "J'aime raconter des histoires "Chacun peut exprimer les opinions
drôles et je pense que l'on peut qu'il veut, même si je ne suis pas
plaisanter de tout." d'accord."
Apprentissage "Il est normal que je puisse "J'aime beaucoup transmettre mon
bénéficier des formations les savoir-faire à ceux qui démarrent
plus pointues sur mon métier." dans le métier."
Autonomie "Je n'ai pas à faire des heures "J'anticipe mes congés et absences
supplémentaires pour compenser pour éviter que mes coéquipiers aient
les erreurs répétées d'un une surcharge de travail pour me
coéquipier." remplacer."
Morale des "Je n'aime pas mentir, mais je "Je comprends que l'on
conséquences peux être amené à omettre de puisse "sacrifier" un coéquipier
dire la vérité si elle lèse pour le bien collectif ou la réussite
gravement une ou plusieurs des objectifs, y compris si c'est
personnes." moi."
À ce stade, vous avez progressé dans la connaissance de vos besoins et de
vos valeurs personnelles. Vous en savez plus sur les causes de vos actions et sur
les principes qui les guident. Bravo !
Il vous faut maintenant comprendre par quel mécanisme vous agissez. Pour cela, il
faut cerner le fonctionnement de vos émotions. L'enjeu est important, car le travail
en équipe performant nécessite une bonne maturité émotionnelle.
Rendez-vous au chapitre suivant !
Développez votre maturité émotionnelle
Le rôle des émotions est aujourd'hui largement reconnu :
• dans l'émergence des conflits qui représentent un coût considérable pour les
organisations ;
• et, bonne nouvelle : dans la créativité, l'innovation et l'intelligence
collective !
L'intelligence émotionnelle est devenue un critère important de performance.
1 Déni de l'émotion et L'équipier offre son aide. Plus tard dans la semaine, il se
méconnaissance du sent démotivé sans savoir pourquoi.
déclencheur
2 Rétention de l'expression L'équipier est vexé, mais intériorise et offre son aide
de l'émotion comme à l'habitude. Le soir, rentré chez lui, il est
particulièrement fatigué et tendu.
3 Expression d'une émotion L'équipier est vexé et triste. Mais quand il a appris que
de substitution la réunion s'était faite sans lui, il s'est mis en colère.
D'abord, évitez de projeter des ressentis anciens, et réfrénez les réflexes que vous
avez développés vis-à-vis d'un professeur ou d'un parent, même si l'attitude ou la
personnalité de votre manager vous y fait penser !
Il est utile ensuite de savoir décrypter les codes de l’autorité hiérarchique afin
d’évaluer le niveau d’autonomie auquel vous allez pouvoir vous situer.
De là, le manager peut accomplir ces actions seul ou associer les membres de
l'équipe de diverses manières :
Dans tous les cas, c'est le manager qui donne l'impulsion et ce sera d'abord à vous
de vous adapter. Sachez donc identifier les styles de votre manager !
Situez-vous face à votre N+1
Intéressez-vous au parcours de votre N+1
Il est important de bien connaître votre N+1. Avez-vous lu son CV, pris connaissance
de sa formation, de son parcours et de ses réalisations ?
Rien de plus facile aujourd'hui que d'accéder à ces informations : lancez une
recherche sur Google et le réseau professionnel LinkedIn. Ses précédents postes et
employeurs vous en apprendront sur ses motivations, compétences, centres
d'intérêt. Sa formation d'origine vous instruira sur son réseau.
1. sait écouter ;
2. reste objectif ;
3. accepte les différences de personnalité, de méthodes de travail ;
4. donne des directives claires ;
5. sait animer des réunions efficaces (rapides et qui mettent en œuvre des
solutions) ;
6. pratique tous les styles de management à bon escient ;
7. sait déléguer les tâches valorisantes ;
8. fait participer l'équipe aux décisions ;
9. alloue des moyens ;
10. sait motiver et féliciter ;
11. ne fait pas de préférences, ne donne pas de passe-droits à certains plutôt qu'à
d'autres ;
12. fait ce qu'il dit ;
13. fait circuler l'information ;
14. voit et fait voir le côté positif ;
15. sait dire la vérité sans heurter ;
16. sait prendre en compte les difficultés ;
17. ne se laisse pas influencer par les tire-au-flanc, flagorneurs, délateurs,
relayeurs de rumeurs ;
18. fait progresser et évoluer ses équipes ;
19. manifeste une éthique personnelle et professionnelle (respecte votre vie
privée, sait se séparer correctement de quelqu'un) ;
20. sait prévenir et gérer les conflits.
Alors, quelle note sur 20 votre manager obtient-il ?
Évitez les pièges de la relation hiérarchique
Évitez la sur-dépendance ou la sur-émancipation
La relation hiérarchique est incontournable. Une certaine autonomie est cependant
tout à fait souhaitable et souvent encouragée. Il n'est pas toujours facile de s'y
retrouver dans cette injonction contradictoire : "Suivre la vision du manager/être
autonome."
Par exemple, si votre manager vous confie une mission dont vous doutez et que les
faits vous confirment que la tâche qu'il vous a confiée est une perte de temps par
rapport à d'autres très importantes, ne prenez pas l’initiative de la modifier ou de
l'interrompre sans évoquer la question avec lui auparavant.
Autre exemple : imaginons que votre N+2 vous confie une tâche urgente en direct et
que cette tâche est en concurrence avec une tâche habituelle pour votre N+1. Ne
reportez pas celle-ci sans informer votre N+1 et votre N+2, afin qu'ils arbitrent la
priorité des tâches. En principe, le N+2 doit d'ailleurs passer par votre N+1 et non
vous confier une mission directement.
Cool Agréable au plan Ne soyez pas trop Être précis, formel sur les
relationnel, mais pas confiant. accords reçus. Solliciter
consistant en cas de son attention, chercher
décision à prendre. son regard (parfois
Évite les désaccords évitant) et faire confirmer
et laisse pourrir les les engagements par écrit,
conflits. tout en restant cool.
Décryptez l'organigramme
Situez-vous dans l'organigramme fonctionnel
Votre poste prévoit une ou plusieurs missions. Pour les accomplir, vous réalisez des
tâches, seul ou à plusieurs, suivant des procédures (méthodes, normes qualité, etc.)
et des délais déterminés. Dans le travail en équipe, différentes tâches accomplies
par plusieurs équipiers contribuent à la réalisation d'une mission commune. Vous
devez donc comprendre très clairement la nature de la mission commune et de
votre contribution individuelle.
Pour chaque tâche, vous devez savoir répondre aux questions suivantes :
Une des questions fondamentales à vous poser : qui sont les vrais leaders ?
En effet, ignorer les vrais leaders peut vous mettre dans l'embarras.
À vous d'identifier les leaders ! Ils changent aussi en fonction des situations et des
contextes.
Est considérée comme leader la personne qui, dans le cadre des interactions du
groupe, influence le plus les autres.
Il n'est pas nécessaire d’avoir une autorité formelle pour être leader. Dans les
structures plus horizontales, le leader émerge naturellement en fonction des projets
et des situations.
Voici les attitudes du leader qui n'a pas nécessairement d'autorité hiérarchique :
• Vous perdre vous-même, croire que vous n’êtes que votre rôle.
Par exemple, le rôle d’un contrôleur de gestion à qui l'on confierait une mission de
cost-killing (identifier les surcoûts et les éliminer) est de considérer les processus et
les personnes comme des centres de coûts et de licencier des collaborateurs dans
des conditions favorables à l’entreprise. S’identifier totalement à ce rôle risque de
faire perdre son sens de l’humain à celui qui le tient. Les professions de soin
(médicales, sociales, éducatives, sauveteurs, etc.) présentent le risque opposé du
sacrifice systématique de soi, ce qui est contre-productif à terme.
Il faut apprendre à mettre de la distance entre vous et le script de votre rôle. C'est
pour cela que développer votre maturité émotionnelle est important, comme vous
l'avez fait au chapitre précédent. Maitriser les techniques d’incarnation du rôle
(comment communiquer et s'organiser) vous aide également à trouver le bon
équilibre. C’est le programme de la partie suivante.