Cours MKG INTER
Cours MKG INTER
Cours MKG INTER
International
Diagnostic export
Action
Contrôle
B. Les approches du marketing international
1. Le marketing de l’exportation
Une entreprise, le plus souvent au début de sa démarche
d’internationalisation, va chercher à prolonger sur les marchés étrangers, la
politique commerciale menée avec succès sur le marché domestique.
2. Le marketing pluri domestique (marketing multinational)
L’entreprise met en œuvre sur chaque marché étranger, une politique
marketing spécifique car elle considère que l’unicité de chaque marché exige
des actions marketing particulières.
3. Le marketing international global
L’entreprise cherche à couvrir le marché mondial par l’intermédiaire d’une
stratégie marketing unique.
C. Les enjeux du marketing international
• quand un sens inadapté peut être véhiculé par les attributs symboliques
D- Think global, act local
§ De plus en plus aujourd’hui, les entreprises adoptent une stratégie
intermédiaire entre standardisation et adaptation. Cette approche est
qualifiée d’ « adaptation retardée » ou de « standardisation adaptée »
ou encore de «glocalisation».
§ Elle cherche ainsi à bénéficier des avantages des deux approches: Elle
permet de bénéficier de l’avantage de rentabilisation des
investissements liés à la standardisation sans renoncer à l’adaptation
aux spécificités locales.
L’adaptation des composantes du mix
Electrolux"....
American Motors – Matador
Sur le talon, la forme du « Air » évoque le nom de Dieu en arabe (Allah). Nike s’est
excusé et l’a remplacé par le logo Nike Air.
KFC
En 1987 quand la marque KFC est
arrivée en Chine, cette dernière
s'est aussi fait avoir au jeu de la
mauvaise traduction. En voulant
traduire son traditionnel "Finger
lickin’ good" : "Bon à s'en lécher
les doigts" directement en chinois,
le slogan est devenu : "Nous allons
vous couper les doigts" ou
"Mangez vos doigts"...
Franck Perdue - "Un poulet affectueux"
Franck Perdue,
marque de poulet
américaine a voulu
adapter sa campagne
américaine au marché
latino-américain
en traduisant son
slogan initial "Il faut un
homme fort, pour faire
un poulet tendre" en "Il
"Il faut un homme fort pour faire un
poulet tendre"
faut un homme excité,
pour faire un
poulet affectueux".
Application : Bébé Alice
Etude de cas : Bébé Alice
Énoncé
L’entreprise Bébé Alice est spécialisée dans les vêtements de jour et de nuit pour les très jeunes enfants. Elle commercialise ses produits en France sous la
marque Perlimpinpin dans la grande distribution et à l’étranger dans des boutiques multi- marques. Avant d’approcher le marché espagnol, elle a collecté
différentes informations sur les caractéristiques du marché auprès de la Mission économique de Madrid. L’entreprise envisageait d’aborder le marché
espagnol comme le marché français.
Compte tenu des informations ci-dessous, pensez-vous qu’une approche standardisée est possible ? Si non, quelles adaptations seraient nécessaires
pour mieux réussir sur ce marché ?
Les habitudes de consommation sont liées également aux facteurs climatiques (régions au climat plus ou moins doux), ce qui entraîne des choix de matières
textiles adaptées, et spécifiques aux habitudes espagnoles (par exemple, la dimension des tours de lit est différente de celle en France). Dans l'ensemble, la
demande se porte sur le moyen et le moyen/bas de gamme, l'entrée de gamme et le haut de gamme ne touchant qu'une faible partie des consommateurs. 70
% des vêtements d'enfants disponibles sur le marché espagnol sont pro- duits localement et les 30 % restants correspondent à des importations haut de
gamme européennes ainsi qu'à des produits bas de gamme asiatiques. Les différents articles sont commercialisés par la grande distribution, les détaillants
spécialisés, les grands magasins, chaînes et franchises. Les détaillants sont de bons professionnels qui connaissent bien le marché et adaptent leurs points de
vente afin que les consommateurs se sentent à l'aise et trouvent conseil, aide et tous les produits pour bébé avec vente assistée. On note un effet « mode »
pour les vêtements européens (français, italiens) dans les grandes villes et l'on reste très traditionnel pour les événements religieux, baptême, communion et
conservateur pour les cadeaux de naissance de peur de choquer la maman. Les disparités régionales sont encore fortes.
Axe 2 : L’environnement international
Termes de l’échange ,)A(C? A?* #%(" A?* ?"#$%&'&($)* Indique une amélioration ou une détérioration
×100 des termes de l’échange
,)A(C? A?* #%(" A?* (-#$%&'&($)*
Union européenne (UE) Allemagne , Autriche , Belgique , Bulgarie, Union économique et monétaire
Chypre, Danemark, Espagne , Estonie,
Finlande , France , Grèce , Hongrie, Irlande ,
Italie , Lettonie, Lituanie, Luxembourg , Malte
, Pays-Bas , Pologne, Portugal , Roumanie,
Royaume –Uni, République Tchèque,
Slovaquie, Slovénie , Suède (les pays en gras
appartiennent à la zone euro)
Accord de libre-échange nord-américain Canada, États-Unis, Mexique Zone de libre-échange (hors agriculture)
ALENA
Marché commun du Sud MERCOSUR Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay, Union douanière
Venezuela Pays associés : Bolivie, Chili,
Colombie, Équateur, Pérou
Association des nations d’Asie du Sud Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Zone de libre échange (Asean Free Trade Area)
Est ASEAN / AFTA Myanmar, Philippines, Singapour, Thaïlande,
Vietnam
Marché commun de l’Afrique de l’Est et Angola, Burundi, Comores, République Union douanière (qui reste à consolider)
de l’Afrique Australe démocratique du Congo, Djibouti, Egypte,
Éthiopie, Kenya, Madagascar, Malawi,
Maurice, Namibie, Rwanda, Seychelles,
Soudan, Swaziland, Ouganda, Zambie,
Zimbabwe
4. Les acteurs de la mondialisation
Acteurs Stratégies
Environnement des affaires Système judiciaire déficient Contrôle des Manque de respect des contrats Absence
investissements étrangers de sécurité des transactions Corruption
Domaines contenus
I . L’internationalisation de l’entreprise
II . Le diagnostic export
III. Les décisions de choix de pays
IV. Les décisions de mode de présence
I : L’internationalisation de l’entreprise
- La spécialisation de l’entreprise
Mondialisation
+
Diversification de l’offre Diversification totale
Double Diversification
-
concentration géographique
Diversification
géographique
- +
Quatre approches managériales de l’international.
Modèle Ethnocentrique Polycentrique Egocentriques Géocentrique
Opérations
Chaque marché est L’unité de base
internationales L’unité de base
indépendant et est est le marché
Approche secondaires par est le niveau
approché comme mondial,
rapport aux régional
tel considéré
opérations
comme unifié
domestiques
Décisions au
Centralisation des
niveau régional,
décisions et Autonomie des
tendance à la Centralisation et
Conséquences tendance à filiales qui adoptent
standardisation, standardisation
reproduire les des politiques
avec les seules maximale
pratiques du locales spécifiques
adaptations
marché d’origine
nécessaires
C: Les risques de l’internationalisation
Diagnostic export
Action
Contrôle
Le diagnostic export est un outil d’analyse critique et d’aide à la décision
qui permet à l’entreprise d’identifier ses forces et ses faiblesses:
Capacités logistiques
Dimension financière
Ressources humaines
Système d’information
Politique commerciale
1. Capacité et flexibilité de l’appareil de production
Questions types :
2. La compétitivité commerciale
Identifier les paramètres déterminants de la compétitivité:
prix, distribution, service après-vente, marque, made in….
C. Compléments
Les deux approches du diagnostic commercial peuvent faire l’objet d’une visualisation
qui aide l’analyse. (Le profil de l’entreprise; Le positionnement compétitif)
1. Le profil de l’entreprise
Le diagnostic fonctionnel conduit à l’élaboration d’un profil d’entreprise:
§ Chaque critère fait l'objet d'une notation sur une échelle allant de 1 à 5 selon son
degré de maîtrise (1 pour une faible maîtrise, 5 pour une forte maîtrise).
§ En joignant les points d'évaluation, l'entreprise obtient une image de sa situation
par rapport aux critères choisis.
§ Pour tous les critères dont le degré de maîtrise est évalué en dessous de 3, la
performance de l'entreprise est insuffisante.
Exemple: Grille d’évaluation
Evaluation
Critères d'évaluation 1 2 3 4 5
Production
Capacité de production disponible
Flexibilité de l’outil de production
Délais de production
Recours à la sous-traitance
Disponibilité et qualité de sous-
traitants
Certification de l’usine
Contrôle qualité
Capacité de stockage
Productivité
2. Le positionnement compétitif
Le croisement des compétences distinctives de l’entreprise avec les exigences
concurrentielles du marché visé peut être mis en évidence dans une matrice. Par exemple :
Degré de maîtrise
Capacités logistiques
Dimension financière
Ressources humaines
Système d’information
Politique commerciale
Etude de cas: la Verrière ouvrière albigeoise
Analysez les raisons du succès de l’entreprise sur les marchés étrangers.
Dans le secteur de la verrerie française, la Verrière ouvrière albigeoise est numéro trois derrière Danone et Saint-Gobain (85 % du marché
à eux deux). Née en 1896 sous forme d’une coopérative ouvrière de production, elle est spécialisée dans la fabrication de bouteilles de vin
(80 % de son chiffre d’affaires). En 1989, au bord de la faillite, elle est reprise par des filiales du Crédit Lyonnais et Saint-Gobain. Le capital
passe alors de 2,3 à 11,5 millions d’euros. Les indispensables mutations techno- logiques auxquelles elle doit faire face n’entament ni la
cohésion sociale ni l’esprit participatif de l’entreprise. Sur un marché national en baisse, concurrencé par les Espagnols et les Italiens qui
pratiquent des prix très bas, l’entreprise n’a d’autre alter- native que d’améliorer sa productivité et sa compétitivité. Elle informatise les
chaînes, les dote de caméras de contrôle. Les investissements sont réguliers et assurent une production de grande qualité. Cette
modernisation s’accompagne d’un important plan de formation professionnelle. Le nouvel actionnaire Saint-Gobain devient un partenaire
actif en matière de recherche développement. En 1990, elle se lance sur les marchés internationaux. L’Espagne, l’un des premiers pays
viticoles européens, lui sert de test. La proximité géographique permet de maîtriser facilement la logistique. Sans service export,
l’entreprise passe par un agent commercial en Catalogne : elle propose des modèles nationaux puis progressivement des standards
français. En quatre ans, le service export se structure : son responsable est chargé d’analyser les marchés, de cerner la demande de la
clientèle, de sélectionner les distributeurs. Le maillon essentiel du circuit de commercialisation export est en effet le distributeur local.
Celui-ci est recruté sur sa solvabilité, son image et sa capacité à respecter les engagements. L’exportation se développe progressivement :
Espagne, Allemagne, Hollande, Belgique, puis pour diversifier les risques, l’Europe du Sud (Chypre, Grèce, Portugal) et des marchés plus
lointains (Nouvelle-Zélande, Australie, Afrique du Sud). L’objectif est de trouver un débouché nouveau tous les deux ans. L’entre- prise doit
faire face aux surcoûts logistiques à l’export (préacheminement routier par palettes jusqu’au port de Marseille, par de multiples
transporteurs ce qui représente 6 à 10 % du prix de vente qui a tendance à baisser); elle les compense par la modernisation constante de
son outil de production. En 1995, elle obtient la certification 9001 (assurance qualité en conception/développement, installation et
soutien après la vente). La souplesse de son outil de production lui permet aussi de mieux s’adapter aux marchés étrangers et de produire
en petites séries (dames-jeannes pour la Hollande, bouteilles de Porto pour le Portugal…). Une grande capacité de stockage lui permet de
respecter les délais, de satisfaire des demandes urgentes et ponctuelles et d’assurer un service d’excellente qualité.
Les raisons du succès de l’entreprise à
l’étranger tiennent à ses compétences
et à la démarche mise en œuvre :
Éléments de diagnostic :
- ressources humaines : personnel très qualifié, formé, impliqué avec une culture
d’entreprise forte ;
- outil de production : rationalisation de l’outil ayant permis des gains de productivité
et une amélioration de la compétitivité prix des produits ainsi que leur qualité
(attestée par la certification ISO 9001) ;
- service de recherche développement qui permet à la fois la conception de
nouveaux produits adaptés aux marchés étrangers et l’adaptation de l’outil
de production ;
- capacité de production et de stockage
- flexibilité de l’outil de production permettant une rapidité de réaction face
aux modifications de la demande ;
- une augmentation de capital qui dote l’entreprise en fonds propres, lui permettant
d’avoir une capacité d’endettement à même de financer les investissements;
- Baisse des couts logistiques
- commercial : sélection des distributeurs locaux.
Méthodologie d’approche des marchés :
Concernant le marché
- Potentiel global du marché
- Niveau actuel de la demande
- taux de croissance du marché
- niveau de prix accepté par le marché
- ouverture aux produits étrangers
ETAPE 2: Mesure des atouts de l’entreprise face au pays
DEGRE DE MAITRISE DES FCS (1) Poids Eval. Note Pondérée
(2) (3)
Connaissance du marché
- dispose d’une bonne connaissance
- a une expérience sur ce marché
- a un ou plusieurs relais sur le marché
L’offre de l’entreprise
• le produit, la production
degré d’adaptation du produit
capacités techniques à réaliser les adaptations
niveau de service offert (délais, assistance, SAV)
Offre de coopération ou de contreparties
• le prix et l’offre de financement
Position prix-marché
Offre de financement attractif
Prise en charge du risque de change
ETAPE 3: Mesurer la position concurrentielle
Le BCG appliqué à la gestion de portefeuille
d’implantations internationales
+ Génération de liquidités -
Asie
Amérique Latine
Cycle du succès
Taux de
Utilisation des
croissance
liquidités
du marché
Marchés Vache à lait Rentabiliser Marchés Poids morts Abandonner ou
maintenir sans
investissement
La taille des cercles est proportionnelle à l’importance dans le CA total de l’entreprise du chiffre d’affaires réalisé dans le pays.
McKinsey appliqué à la gestion de portefeuille d’implantations
internationales
Forte
Marchés stratégiques maintenir, investir
Allemagne
États-Unis
Japon
Marchés
tactiques surveiller, rentabiliser
Attractivité Modérée
du pays
Marchés perdants
désengagement
La taille des cercles est proportionnelle à l’importance dans le CA total de l’entreprise du chiffre d’affaires réalisé dans le pays.
IV. Les décisions de mode de présence
Cession de + - -
Licence
Exportation + - +
Investisse- + + +
ment direct
Les motivations au développement
international selon Dunning (1988)
Typologie des modes de présence
selon le degré de contrôle
Contrôle / propriété
Les modes de présence à l’étranger: Le choix d’un mode d’accès
Une fois les marchés choisis, il faut que l’entreprise détermine la meilleure façon d’y avoir accès.
Cinq grandes options sont envisageables :
• L’exportation indirecte
• L’exportation directe
• La cession de licence
• Le partenariat
• L’investissement direct
Dans les deux cas, l’entreprise continue à fabriquer dans son pays, même
si les produits sont adaptés aux marchés visés.
Quatre possibilités s’offrent à l’entreprise exportatrice qui veut s’adresser à des
intermédiaires :
La première consiste à prendre contact avec un exportateur dans son propre pays. Celui-ci
achète la production du fabricant et la revend en son nom à l’étranger.
Enfin, le fabricant peut avoir recours au piggy back. On désigne sous ce nom un système
qui consiste à utiliser le réseau de distribution d’un tiers déjà implanté pour commercialiser
ses propres produits.
Le piggy back
q Mise à disposition d’une PME par un grand groupe de son réseau
commercial à l’étranger moyennant une commission sur le chiffre
d’affaires réalisé
1. L’entreprise peut créer un service export chargé des ventes à l’étranger et faisant appel aux autres
services de l’entreprise pour la publicité, le crédit, la distribution physique, etc. ce service peut aussi
prendre la forme d’un département d’exportation autonome directement responsable de ses résultats
2. L’entreprise peut également créer une filiale commerciale à l’étranger, qui contrôle directement les
opérations internationales, prend en charge la gestion des ventes, et parfois le stockage et la
promotion. En outre, la filiale sert souvent de centre d’exposition et de services après-vente.
3. Une autre possibilité consiste à avoir recours à des représentants de commerce internationaux,
qui sont envoyés à l’étranger pour prospecter la clientèle et prendre des commandes.
4. Enfin, l’entreprise peut passer des contrats avec des distributeurs ou des agents locaux qui
assurent la distribution de ses produits. Les distributeurs achètent la marchandise au fabricant, tandis
que les agents la vendent en son nom. Les uns comme les autres se voient accorder des droits de
représentation exclusive ou simple.
Ø La cession de licence :
Selon cette formule, le fabricant conclut un accord avec un partenaire étranger qui,
en échange d’un droit ou d’une redevance, obtient l’autorisation d’utiliser un
processus de fabrication, une marque, un brevet, un secret commercial ou tout
autre élément ayant une valeur marchande.
q Le contrat de licence permet à celui qui l’accorde de s’implanter sur le marché sans
courir de grands risques et, à celui qui exploite la licence, de bénéficier des
compétences techniques du producteur ou d’un produit ou nom de marque connu.
Une formule de plus en plus utilisée par les investisseurs étrangers consiste à s’associer avec des
partenaires locaux, afin de créer une affaire dont ils partagent la propriété et le contrôle.
Avantages:
q Exigences locales
q Coûts de production moins élevés
q Coûts de transport trop élevés
q Contrôle sur la concurrence
q Besoin de partager/acquérir technologie
q Peu d’expérience en exportation
q Partage des risques
q Image locale et identification culturelle
Le partenariat présente toutefois certains inconvénients:
La dernière façon de s’implanter sur un marché extérieur consiste à investir dans une unité de
production ou d’assemblage située à l’étranger.
q Ensuite elle entretient des relations plus étroites avec l’administration, la clientèle, les fournisseurs
et les distributeurs locaux, ce qui lui permet de mieux adapter ses produits à l’environnement.
q Enfin elle conserve un contrôle sur les investisseurs et peut donc élaborer des politiques de
fabrication et de marketing qui servent se objectifs à long terme.
q L’inconvénient majeur est que l’entreprise doit réaliser un lourd investissement dans un
environnement qui comporte des risques monétaires, commerciaux et politiques.
Le Liefreding = il regroupe plusieurs modes d’accès:
Une entreprise peut organiser ses activités de marketing international selon trois principaux modes :
1- Le service export ; 2- Le département international ; et 3- L’entreprise globale.