Glossaire Theatre

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Ce document, originalement interne à la Sarl TECH'S, est un Glossaire des

Termes Techniques du Spectacle découpé en 6 sections :

I. Théâtre, machinerie et scène IV. Structure et accrochage


[± 261 Ko] [± 279 Ko]

II. Lumière V. Sécurité


[± 525 Ko] [± 158 Ko]

III. Son VI. Divers


[± 329 Ko] [± 145 Ko]

avec Annexes, Index, Bibliographie, Liens et Quiz...

Consultez Lisezmoi (92 Ko) pour plus d’informations (installation...),


et Quoi de neuf (35 Ko) pour l’historique des modifications.

En fait, ce n’est pas un simple glossaire dans le sens d’un dictionnaire, mais plutôt
un compromis entre encyclopédie et glossaire : un glossaire "encyclopédique".
Certains thèmes sont développés sous une entrée sans forcément être repris
ailleurs (pour ne pas répéter).

Le but du jeu étant d'inciter le lecteur à tout lire pour "s’imbiber" petit à petit,
grâce aux renvois hypertextes qui remédient à l’ordre alphabétique empêchant de
traiter d´une matière dans son intégralité.
Avec comme double objectif :

● de donner une vision globale des techniques employées dans le spectacle


vivant (régie générale).
● de permettre une meilleure cohabitation et intégration entre techniciens de
domaine différent et de stopper les "guéguerres"...

Les spécialistes d’un domaine seront forcément décus. Ils pourront néanmoins lire
les autres sections pour sortir du "cloisonnement" lié à la spécialisation.

Toutes les choses sont déjà dites. Mais comme personne n’écoute, il faut recommencer...
(André Gide)

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Théâtre Lumière Son Structure Sécurité Divers
Annexes Index Bibliographie Liens Quiz Infos

Copyright © 1996-2002 Fred Borzeix.


Le contenu de ce document peut être redistribué sous les conditions énoncées dans la Licence pour
Documents Libres version 1.1 ou ultérieure.
Copyright illustration "Roadie pensif" © Eric Puech
Version v2.3 du mercredi 28 août 2002 à 16:54
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Sommaire

Section

A. Infos
1. Quoi de neuf dans le Glossaire
2. Lisez-moi sur l’installation du Glossaire
3. Télécharger le Glossaire
4. Formulaire e-mail
5. Licence pour Documents Libres

I. Théâtre [± 260 Ko]


II. Lumière [± 500 Ko]
III. Son [± 300 Ko]
IV. Structure & accrochage [± 230 Ko]
V. Sécurité [± 180 Ko]
VI. Divers [± 150 Ko]
B. Annexes
1. Plan de feu
2. Cage de scène
3. Puissance sono
4. Noeuds
5. Accrochage
6. Structure Stacco
7. Plan accrochage
8. Humour

C. Index
1. Index des Termes
2. Index des Illustrations
3. Index des Tableaux
4. Index des Notes
5. Index des Traductions

D. Bibliographie
Formulaire de modification de bibliographie

E. Liens
Formulaire de modification de lien

F. Quiz
Les reponses au quiz

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Sections Annexes Index Biblio Liens Infos

I. Théâtre
Théâtre Lumière Son Structure Sécurité Divers

Adosser cf. Appuyer.

ALLEMANDE 1. mode d’installation et de manoeuvre par élévation verticale d’un


rideau ("en guillotine").
Voir Française, Italienne et l’illustration de l’entrée Grecque.
2. mode d’installation d’un pendrillon en coulisse, parallèlement à l’axe
central de la scène pour cacher les découvertes.

APPUYER [antonyme de Charger] faire monter un décor du plateau dans le cintre.

{NB : on dit donc adosser un châssis contre un mur pour éviter le faux ami
"appuyer".}
Asseoir cf. Pendrillon.

AVANT-SCÈNE partie de la scène située devant le rideau de scène. Souvent son plancher
est mobile ou démontable pour couvrir la fosse d’orchestre. Voir
Proscenium.

Consulter l’annexe : Exemple de cage de scène

BACKDROP / [anglais : mot à mot = rideau de derrière] taps.


BACKCLOTH
BANDE châssis de faible hauteur (de 0,3 à 1 mètre), et de grande largeur, pour
cacher le bas des décors et donner plus de relief. Il y a des bandes de mer,
d’eau, d’air et de terrain.
BATTANT barre de sapin (sections courantes : 50x25, 70x25, 100x30 mm) utilisée
pour construire les décors et les châssis.

Bavette cf. CYCLO(rama).

Béquille cf. Chassis.

BOITE NOIRE scène entièrement équipée d’un jeu de draperies noires (taps, pendrillons,
frises) pour faire ressortir les éclairages et disparaître la cage de scène.

BOOM [anglais : mot à mot = mat de charge] portant, mat.

{NB : en son on désigne aussi ainsi un pied de micro}

BORDER [anglais : mot à mot = galon, bordure] frise.

BOURDIAT [argot théâtre] sac de noeuds, merdier...


BRIDER maintenir latéralement, par un fil fixé en haut ou en bas, une perche ou un
rideau.
Brigade cf. Brigadier.

BRIGADIER 1. grade du chef d’un groupe de 6 machinistes (une brigade)


En théâtre, une "équipe" est un faux ami et désigne tout à fait autre
chose ;
2. bâton, bout de perches de 1 mètre de haut, souvent garni de velours
et de clous dorés, utiliser pour frapper les 3 coups (précédés de 11,
12 ou 13 coups rapides suivant le type de pièce).

CARPENTER [anglais : mot à mot = charpentier] menuisier chargé de la construction et,


par extension, de la manutention des décors ; souvent utilisé donc comme
synonyme de machiniste.

DÉRIVÉS : carpentry désigne souvent la machinerie.

Carpentry cf. Carpenter.

Casser cf. Mise.

CHANVRE arbuste cultivé, entre autre, pour les fibres textiles qu’on extrait de sa
tige pour confectionner des cordes malheureusement putrescibles, d’ou son
abandon progressif au profit du synthétique. Voir Sisal.
En théâtre, le mot est utilisé comme synonyme de fil.

CHARGER [antonyme de Appuyer] faire descendre un décor du cintre sur le plateau.


Voir Équipe pour le choix du mot.

CHÂSSIS cadre formé de battants, recouvert de toile ou de contre-plaqué qui sert de


support à la décoration.
Les parties verticales du cadre s’appellent les montants ; ils relient la partie
supérieure, la tête, à la traverse du bas, le patin. Une entretoise, la paume,
est fixée à 70 cm du sol pour être saisie facilement et permettre le
transport. Les jonctions des traverses et des montants sont renforcées par
des écharpes ou des mouchoirs.
Pour qu’il tienne d’aplomb, une béquille ou équerre, que l’on leste avec des
pains, est fixée aux traverses par des couplets.

SYNONYME : feuille.
Illustration I-1 Châssis (Doc Alain Roy - 20 Ko)
Chaussette cf. Lâcher de toile.

Cheminée cf. Équipe.

CINTRE [au singulier ou au pluriel] partie du théâtre au de dessus de la scène


permettant d’escamoter les décors.

DÉRIVÉS : cintrier = machiniste affecté au cintre.

Consulter l’annexe : Exemple de cage de scène

Cintrier cf. Cintre.

CLEAT [anglais : mot à mot = taquet] sauterelle, guinder (voir Guinde).

Colonelle cf. Générale.

CONDUITE liste des consignes chronologiques nécessaires au déroulement du spectacle


au niveau :

● du plateau :
❍ machinerie

❍ cintres

❍ accessoires


Top Accessoires Cintres Plateau Commentaire
Effet
...
11 Musique Donner Appuyer Ouvrir Arrivée Paul
épee 1er perche patience à jardin
plan cour 45
Fermer
volet
fenêtre
chassis
3
lointain
jardin
Mise en
place
châssis
aux
repères
lointain
théâtre
12 Porte Mise en Charger Mise en Il entre
place perche place
chaises et 28 chariot
table aux arbre
repères aux
lointain cour repères
lointain
cour
13 "je Récupérer Fermer Sortie Jean
reviendrais..." chandelier porte à cour
3e plan du
jardin chassis
2 cour
...
Exemple de conduite plateau
● du son
● des lumières
Temps
N° Temps de N°
Top de Commentaire
Effet descente Circuit
montée
...
11 Musique 2 sec 0 sec 4 & 7 & Arrivée Paul à
23 à 30 jardin
à 100 %
5 & 10
à 15 à
50 %
6 à 33
%
+ 18
12 Porte 1 sec 5 sec FULL Il entre
- 23 à
"je 30 Sortie Jean à
13 reviendrais..." 0 sec 2 sec Fade cour
...
Exemple de conduite lumière

CORDE le "fatal" avec ficelle... = §¥*&! = tournée générale[1]... Voir Fil, Guinde,
Chanvre, Rouler et aussi Cordage à la section Sécurité.

COSTIÈRE rainure dissimulée dans le plancher de scène, de cour à jardin (géométrale),


entre les rues, correspondant à des rails dans les dessous qui permettent
de manoeuvrer des chariots portant les châssis pendant les changements de
décor.

Consulter l’annexe : Exemple de cage de scène

COULISSES endroits, de chaque coté de la scène, réservés au rangement des éléments


du décor (châssis...) qui coulissent dans des rainures de la scène, les
costières, et permettent aux comédiens d’attendre leur entrée en scène.
Voir Balisage.

COUPLET charnières dérivées munies d’une goupille amovible (pointe) permettant


d’assembler ou de séparer rapidement 2 châssis. Si la goupille ne se retire
pas, on parle de couplet américain.

Illustration I-2 Couplet (Doc Alain Roy - 4 Ko)


COUR [antonyme de Jardin] coté droit de la scène pour les spectateurs / gauche
pour les machinistes. Placé sur scène, regardant la salle, on a la Cour à
gauche[2], coté Coeur. Voir le plan de Face (Théâtre).
Ces termes bizarres ont l’avantage d’éviter tout quiproquo, comme les
expressions babord et tribord sur un bateau.

{NB : les anglophones n’ayant pas de termes spécifiques sont obligés de


préciser l’orientation :

● Stage Left (acronyme SL) pour Cour,


● Stage Right (acronyme SR) pour Jardin.

Dans les théâtres anglo-saxons on utilise une autre méthode :


● Prompt side pour Cour, coté où se tiennent traditionnellement les
Régisseurs (voir Prompter),
● Opposite Prompt side (acronyme OP ou OP side) pour Jardin.}

Courrier cf. Machiniste.

Couturière cf. Générale.

CYCLO(rama) toile de grande largeur (à l’origine semi-circulaire, d’ou le nom) cachant le


fond et les cotés de la scène. Les lés sont cousus horizontalement pour
obtenir une tension régulière et éviter les plis. Une toile normale induit
toujours, elle, des ombres et des reflets. Il peut être soit :

● peint ; le théâtre classique (Vitruve) imposait trois types de toile en


fond de scène :
■ urbain : une terrasse de château pour la tragédie (parfois un

décor neutre sans détails particuliers : "palais à volonté", ou un


intérieur : "chambre à quatre portes",
■ urbain : une place publique pour la comédie et

■ champêtre : un paysage de campagne pour la comédie satyrique

et la pastorale.
● uni (en général bleu ciel) permettant, par projection lumineuse (voir
Horizïodes), des effets d’horizon lointain.
Ils sont aussi très utilisés en TV, vidéo et cinéma pour permettre
l’incrustation des personnages sur un fond filmé.

Le bas est muni d’un fourreau, caché par une bavette, dans lequel on glisse
un tube lourd pour le tendre. On doit laisser reposer le cyclo pour qu’il se
détende (si possible avec le chauffage de la salle allumé) et on peut utiliser
des pinces à cyclo si besoin est pour le tendre latéralement pour faire
disparaître les plis.

Illustration I-3 Pince cyclo (Doc BS - 12 Ko)

Pour éviter les plis et faciliter l’installation, un cyclo se plie d’une façon bien
particulière mais logique.
Illustration I-4 Pliage d’un cyclo (Doc G. Chiang - 8 Ko)

DÉRIVÉS : on parle de panorama[3] quand il est rigide (contre-plaqué ou


plaques d’aluminium).

DÉCOUVERTE 1. partie des coulisses anormalement visible par le public ;


2. rideau ou châssis justement destiné à cacher la coulisse, la
découverte.

SYNONYME : pantalon quand il est en toile tendue.

Descendre cf. Face (Théâtre).

DESSOUS partie de la cage de scène situé sous le plateau et servant à stocker et à


manoeuvrer les châssis, à permettre des apparitions ou des escamotages de
décors ou de personnages grâce aux trappes des rues. Ils peuvent être
étagés (jusqu’à 5 niveaux[4]).

DÉRIVÉS : soutier = machiniste affecté au dessous.

{NB : ils sont de moins en moins utilisés par les tournées...}

Consulter l’annexe : Exemple de cage de scène

DOWNSTAGE [anglais : mot à mot = bas de la scène. Antonyme de Upstage] face. Le


plateau d’un théâtre a traditionnellement une pente de 2 à 5 % pour
faciliter la vision. Voir Upstage.
DRESSER 1. [anglais : mot à mot to dress = habiller] habilleuse qui aide le
comédien à s’habiller pendant les répétitions et les représentations
et assure l’entretien des costumes pendant l’exploitation du
spectacle.
2. mettre debout un panneau ou un châssis, à la verticale. Souvent pour
éviter de le casser, on ne le soulève pas à plat mais par la tranche
après l’avoir mis sur champ.

DRESSING [anglais : mot à mot = chambre d’habillage] loge.


ROOM
Droit cf. Géo(mètral).

ÉCHAPPER appuyer un décor dans les cintres pour l’escamoter, le cacher à la vue.

Écharpe cf. Châssis.

Équerre cf. Chassis.

ÉQUIPE ensemble de fils, fils de commande, poulies, contrepoids, servant à


accrocher et manoeuvrer des perches, des porteuses.
Une équipe peut être :

● manuelle donc à traction directe[5],


● contrebalancée (avec ses variantes : mécanique, à l’allemande,
palanquée...),
i.e. les fils sont reliés à un chariot qui coulisse dans une cheminée, le
long du mur, dans lequel sont chargés (d’ou l'expression) des pains
pour équilibrer le poids total de la perche (avec ses décors, toiles,
projecteurs...) et permettre ainsi aux cintriers (voir Cintre) une
manoeuvre facile car sans traction directe de la charge.

Illustration I-5 Équipe contrebalancée (Doc A. Bataille - 5 Ko)

Une différence de 25 kilos entre la charge et le contrepoids est le


maximum tolérable, d’abord au niveau de la capacité du frein, et
surtout si on veut pouvoir retenir la commande au déblocage sans se
faire avaler les doigts par le frein ou s’envoler et se fendre le crane
contre la passerelle de service ou les poutres au dessus (personne ne
retient plus de 50 kg, surtout si on ne s’y attends pas...),
● électrique,
● hydraulique,
(i.e. commandée par un vérin).

Une commande de cintres informatisés utilise soit des moteurs électriques,


soit des vérins hydrauliques pilotés grâce à une interface par un ordinateur
pour manoeuvrer les èquipes.

{NB : pour éviter toute confusion, une équipe de machinistes est donc
appelèe une Brigade}

Estrade cf. Podium.

FACE [antonyme de Lointain] le bord de la scène coté public. On descends à la


face, la scène étant très légèrement inclinée vers le public pour offrir une
meilleure vue. Voir Lointain, Downstage, Upstage.
Coulisse Arrière-scéne
Lointain Lointain Lointain
Lointain Monter
Jardin Centre Cour
Coulisse Centre Coulisse
Jardin Cour
Jardin ou Théâtre Cour
Face Face Face
Face Descendre
Jardin Centre Cour
--> Théâtre Devant de scéne --> Coulisses
Emplacements sur scène

{NB : voir aussi Face à la section Lumière}

Fatal cf. Corde.

FAUX FIL fils indépendants des fils de manoeuvre permettant de positionner (arrêter
en fin de course par exemple) rapidement une perche, un décor, sans tenir
compte des décalages des fils de manoeuvre.
FEU prime perçue par un machiniste lorsqu’il apparaît en scène, à vue du public,
suivant les besoins de la mise en scène.
Feuille cf. Châssis.

FIL une drisse, un chanvre, un bout (de fil). Voir Guinde et Rouler.

DÉRIVÉS : un fil de commande d’une équipe est bloqué (par un frein à came
ou à vis) ou attaché sur une palette (latte de bois fixé au mur ou sur une
lisse) ; on dit "mettre en retraite".
FILAGE répétition en continue des comédiens ou des effets.
FLAT [anglais : mot à mot = plat] châssis.

Flies cf. FLY (Théâtre).

FLY [anglais : mot à mot to fly = voler] appuyer. Voir Lower out .

DÉRIVÉS : the fly ou the flies signifie aussi les cintres ; flyman = cintrier.

{NB : voir aussi Fly à la section Accrochage}

Flyman cf. Flies.

FOSSE [fosse d’orchestre, introduite en 1637 à Venice] c’est un espace aménagé


pour les musiciens en avant et en contrebas de la scène, dans un théâtre
sous l'avant-scène. Cette position permet :

● de dégager la visibilité des spectateurs (et des artistes) ;


● d’obtenir un compromis acoustique ; le proscenium jouant le rôle d’un
réflecteur sonore, permettant au choeur d’entendre l’orchestre tout
en ne couvrant pas les voies.

FRANÇAISE mode d’installation et de manoeuvre d’un rideau composée de 2 évolutions


jumelées : à l'allemande et à l'italienne. Voir l’illustration de l’entrée
Grecque.

{NB : ne pas confondre avec un rideau en retrousse dit à la romaine qui se


masse en guillotine, comme un store, grâce à un ensemble de fils disposés
verticalement environ tous les mètres (les festons ou godets), coulissant
dans des anneaux, seulement attachés au bas du rideau qui est plombé.
On appelle aussi à la vénitienne un rideau où les godets, plus marqués, ont
plus d’ampleur, très utilisé dans le music-hall}
FRISE décor, châssis ou toile en velours noir, de faible hauteur (de 0,5 à 3
mètres), disposé horizontalement pour cacher le haut des décors, le gril...

SYNONYME : bandeau désigne une frise en dur. Voir Principale.

GARCETTE [terme de marine] petit cordage utilisé pour divers amarrages. Voir
Nouette.

GARER écarter temporairement ou non des rideaux ou des décors dans le cintre
pour libérer le passage à un décor en mouvement pendant le jeu.
GÉNÉRALE répétition générale ; dernière répétition donnée dans les conditions du
spectacle, souvent devant des invités et la presse.
Avant elle il y a eu la "couturière" (parfois appelée la colonelle !), répétition
pour retoucher une dernière fois les costumes.
Genoux (mettre cf. Pendrillon.
à)
GÉO(mètral) perpendiculaire à l’axe central de la scène.

SYNONYME : droit.
GRECQUE mode d’installation et de manoeuvre par coulissement horizontal d’un rideau
sur une patience.
Voir Allemande, Française, Italienne.

Illustration I-6 Mode de manoeuvre des rideaux (Doc Pierre Larthomas - 11


Ko)

GRIL 1. en théâtre, plancher à claire-voie coiffant la cage de scène où sont


installées les poulies de renvoi et à travers duquel passent les fils de
commande des équipes.

Consulter l’annexe : Exemple de cage de scène

2. en rock, ensemble mécanique supportant perches, ponts, au-dessus de


la scène servant à accrocher les projecteurs, les décors, les
pendrillons, les frises, les taps, les retours son...

Illustration I-7 Gril temporaire fabriqué avec des trusses (20 Ko)

{NB : en anglais on dit grid (gridiron)}


GUIGNOL [argot théâtre] le bâtiment du théâtre.
GUINDE un fil, un chanvre, une drisse (corde tressée) - PAS une corde. Voir Fil et
Rouler.

DÉRIVÉS : guinder = attacher.


Guinder cf. Guinde.

HOUSE [anglais : mot à mot = maison] la salle coté spectateur. Voir FOH.

INTERCOUR emplacement intermédiaire situé entre le milieu de la scène (le théâtre) et


l’extérieure cour.

INTERJARDIN emplacement intermédiaire situé entre le milieu de la scène et l’extérieur


jardin.

INTERMISSION [anglais : mot à mot = interruption] entracte.


ITALIENNE 1. mode d’installation et de manoeuvre d’un rideau s’ouvrant par le milieu
et remontant en drapé de chaque coté. Voir Allemande, Française et
l’illustration de l’entrée Grecque ;
2. répétition rapide (normalement autour d’une table) pour contrôler la
mémorisation du texte d’une pièce ;
3. disposition et construction d’un théâtre suivant des règles importées
d’Italie à partir de 1637 qui mettent en valeur la scénographie (décor
réaliste en trompe-l’oeil et en perspective par opposition au décor
symbolique et sacré du théâtre médiéval).
La salle construite spécialement (la Comédie Française, construite en
1689, est le premier édifice public consacré au théâtre en France)
indique que le spectacle n’est plus un rituel sporadique et spontané
mais une institution permanente.
La salle séparée de la cage de scène (au volume très important de
part l’utilisation des dessous et des cintres) par le cadre de scène et
la rampe, symbolisant le cadre d’un tableau, d’un miroir, est composée
d’un parterre entouré de galeries et de baignoires, loges et balcons
sur plusieurs étages, occupant les trois côtés de la salle en forme de
fer à cheval. Dans une salle, on peut voir et être vu, le public se
répartissant selon une hiérarchie d’ordre économique et social.
Voir la note 7 relative à l'Oeil du Prince.

Consulter l’annexe : Exemple de cage de scène


4. [argot concert] méthode (!) de chargement d’un camion consistant à
accélérer en première puis à piler brutalement pour tasser le
chargement et pouvoir fermer les portes du camion.

JAPY [marque ?] boulon à tête demi ronde utilisé pour assembler les panneaux
d’un décor car il n’y pas de risque de l’accrocher et il est quasiment invisible.
JARDIN [antonyme de Cour] coté gauche de la scène pour les spectateurs / droit
pour les machinistes. Voir Cour et son nota bene et le plan de Face
(Théâtre)..

Jardinier cf. Machiniste.


KABUKI 1. genre théâtral japonais de l’époque Edo, XVIIe siècle, joué sans
masque (postérieur au théâtre Nõ du XIVe siècle) ;
2. système de lâcher de toile réalisé par la rotation d’un tiers de tour
d’une perche garnie de grosses pointes répartie sur la circonférence
à 120° et sur laquelle est installé, grâce à des oeillets, de 1 à 3
rideaux ou lamelles.

Illustration I-8 Rideau en Kabuki (Anim 24 Ko)

Lacette cf. Nouette.

LÂCHER DE procédé de machinerie consistant à faire tomber au sol un rideau lors d’un
TOILE changement de décor. Tiré par le bas par les machinistes, il est alors avalé
dans une chaussette (housse en forme de tube), disparaissant ainsi très
rapidement.
Le lâcher de la toile est effectué grâce à :

● des goupilles toutes reliées à un fil de commande,


● des électro-aimants (24 V) à ventouse commandés à distance (plus
moderne mais plus cher),
● une perche pour Kabuki.

Illustration I-9 Lâcher de toile (Doc Gérard Rocher - 4 Ko)

{NB : au lieu d’une disparition, on peut aussi faire apparaître une toile
préparée sanglée sur une porteuse...}
Lambrequin cf. Manquin d’Arquelin.

LAY OUT [anglais : mot à mot to lay out = étaler, tracer] plantation.

LEG [anglais : mot à mot = jambe, branche]

1. pendrillon ;
2. un des câbles d’un épanoui. Voir Alim.

Liasse cf. Nouette.

Lichette cf. Nouette.

LINE [anglais : mot à mot = ligne] fil, drisse, bout.

LOINTAIN [antonyme de Face] le fond de la scène. On remonte au lointain. Voir Face,


Upstage, Downstage.

LOWER OUT [anglais : mot à mot to lower = baisser] charger. Voir Fly.

MACHINERIE 1. ensemble de l’appareillage, les "machines" au XVIe siècle, permettant


la mise en place et le mouvement des éléments nécessaires au
spectacle ;
2. art du machiniste.

MACHINISTE ouvrier polyvalent qui participe à la construction, au fonctionnement


(changement de décor, précipité...), à l’entretien des décors et de la
machinerie d’un théâtre.
Les machinistes travaillant à la cour sont parfois appelés courriers et ceux
de jardin, jardiniers.

SYNONYME : familier machino.


Machino cf. Machiniste.

MANTEAU encadrement en draperie traditionnellement rouge ou noire légèrement en


D’ARLEQUIN retrait du cadre et du rideau de scène, installé de manière permanente,
permettant de modifier l'ouverture et la hauteur de la scène[6]. La partie
haute mobile s’appelle le lambrequin.

Consulter l’annexe : Exemple de cage de scène

MISE [abréviation de mise en place] mise en place des taps, des toiles et des
décors d’un spectacle. "Faire la mise du 2" : faire la plantation de l’acte 2.

DÉRIVÉS : le contraire est tomber pour un changement, casser pour le


démontage.
MITAR [argot théâtre] milieu de la scène.
Mouchoir cf. Châssis.
NOUETTE lacet passé dans l’oeillet d’un rideau pour l’attacher sur une perche ; ils sont
noués en partant toujours du milieu de la perche pour mieux tendre la toile.

SYNONYME : sanglon, liasse, lichette, lacette, garcette.

OEIL DU [expression popularisée par Nicola Sabbatini (1574-1654) dans son célèbre
PRINCE traité : "Pratique pour fabriquer scènes et machines de théâtre" publié en
1637 et traduit en 1942] point virtuel situé coté spectateur à 0,60 mètre
au-dessus du plateau, dans son axe central et à une distance égale à
l'ouverture du cadre de scène (correspondant à peu prés au 7e rang) qui
sert à déterminer la perspective d’un décor[7].

{NB : équivalent en rock de la position de la console de mixage son}

OPÉRA [terme italien introduit en 1646, mot à mot = oeuvre]

1. oeuvre dramatique mis en musique composé de récitatifs, d’airs et de


choeurs.
On convient que le premier opéra, "Orféo" de Claudio Monteverdi
(1567-1643), fut joué à Mantoue en Italie, le 24 février 1607,
2. théâtre dans lequel se jouent les opéras (e.g. l’Opéra Garnier à Paris,
voir la note 4). Toutes les grandes villes en possèdent au moins un dés
le XVIIIe siècle, période faste de l'opéra et du ballet plus que de
théâtre.

L’opéra bouffe est un opéra dont l’action est entièrement comique, en vogue
au XVIIIe siècle.
L’opérette est un genre léger, dérivé de l’opéra bouffe , dans lequel des
couplets chantés alternent avec le parlé.
Opposite Prompt [anglais : mot à mot coté opposé à celui du souffleur] cf. Cour et Prompter.
side
(OP side)
OUVERTURE cadrage horizontal de la largeur de la scène limité soit par l’architecture de
la salle, soit les draperies verticales de chaque coté (pendrillons ou Manteau
d’Arlequin).

PAIN gueuse, poids en fonte rond ou rectangulaire, pesant de 5 à 20 kg,


comportant une fente afin d’être empilé sur une béquille (voir châssis) ou
une tige d’un chariot pour contrebalancer un décor.
Palette cf. Fil.

Pantalon cf. Découverte.

Panorama cf. Cyclo(rama).


PATIENCE rail métallique en profilé quadrangulaire (en forme de U ouvert sur toute sa
longueur) ou en IPN (poutre de section transversale en forme de I), sur
lequel roulent des chariots à galets caoutchoutés munis de crochets ou
d’anneaux auxquels est attaché le rideau que l’on veut faire coulisser
latéralement.

Illustration I-10 Patience (4 Ko)


Patin cf. Châssis.

Paume cf. Châssis.

PENDAR [argot théâtre] pendrillon.

PENDRILLON rideau de faible largeur (2 à 6 mètres), souvent en velours noir, pour cacher
les coulisses. Voir Plan.
Le bas est lesté par une chaîne pour le tendre et on le charge de 1 à 2
centimètres pour l’"asseoir" ou de plus pour le "mettre à genoux" afin
d’assurer la continuité avec le plancher et d’empêcher la vue de la lumière
derrière.
PERCHE barre de bois ou tube acier de 60 mm de diamètre suspendue aux fils d’une
équipe, donc mobile verticalement, permettant d’accrocher et de
manoeuvrer les décors et les luminaires.
PÉRIACTE décor en forme de prisme triangulaire vertical pivotant sur sa base et
présentant sur chacune des trois faces une décoration différente.
PERROQUET poteau en bois muni latéralement de petites tiges servant de barreau
(mât de) d’échelle. Installé sur un chariot de costière, il permet de tenir debout un
châssis.

PLAFONNER appuyer un décor ou une perche au maximum de la hauteur du cintre,


souvent en butée du gril.

PLAN séparation virtuelle de la scène en bandes transversales, les rues, parallèles


à la face et en général matérialisé sur les cotés par les pendrillons (e.g. 4
plans de pendrillons).
PLANTATION plan d’implantation des décors sur la scène. Faire la plantation, ou "planter",
signifie dessiner au sol la disposition (le tracé) des décors, et, par
extension, le fait de monter le décor lui-même. Voir Cordeau à craie.
La plantation classique, dite à l’italienne, se compose essentiellement de :

● châssis
● rideaux : taps, cyclo, pendrillons
● frises
PLATEAU 1. ensemble du plancher de la scène et des coulisses ;
2. ensemble de la distribution d’un spectacle.

PODIUM petite plate-forme surélevée.

SYNONYME : estrade.
POLICHINELLE méthode d’installation et d’utilisation d’un rideau bobiné sur un rouleau
enrouleur muni de fils de commande, employé lorsque la hauteur du cintre
est insuffisante pour l'échapper totalement.

Illustration I-11 Rideau en polichinelle (Doc P. Sonrel - 6 Ko)

PORTEFEUILLE méthode d’installation et d’utilisation d’un rideau, utilisant une perche


supplémentaire, munie de fils de commande, placée au milieu ou au tiers
inférieur de la hauteur du rideau. Employé lorsque la hauteur du cintre est
insuffisante pour l'échapper totalement, il est alors plié en deux ou en
trois.
Illustration I-12 Rideau en porte-feuille (Doc J. Espitalier - 11 Ko)

PORTER manutention courante des machinistes. Elle consiste à :

● prendre la paume (voir Châssis) d’une main, en tirant fort sur soi et
non à vouloir lever ;
● placer l’autre main sur le montant du châssis à hauteur des yeux, en
poussant très fort, toujours sans vouloir lever.
Illustration I-13 Machinistes portant un châssis (Doc A. Bataille - 5 Ko)

Voir la note 9 à la Section Divers.

PORTEUSE perche, très solide, car bi ou tri dimensionnelle (pont) permettant de lever
des décors lourds.
PRATICABLE 1. ce dit d’un élément de décor dont la solidité permet le passage des
comédiens (à travers ou par-dessus) ;
2. zone de plancher rajouté pour surélever les musiciens. Cela permet de
compenser l’horizontalité des plateaux modernes.

Illustration I-14 Praticable moderne (13 Ko)

Il est au minimum composé d’un plancher amovible et de 4 châssis


assemblés à couplets selon un système repliable.
Illustration I-15 Praticable traditionnel (8 Ko)

PRATOS [argot théâtre] praticable.

PRÉCIPITÉ changement de décor exécuté très rapidement (dans les 20 à 30 secondes).


Les machinistes sont souvent obligés de s’habiller en noir et parfois même
de porter une cagoule et des gants noirs pour être "invisibles". Pour ne pas
être aveugles lors du changement, ils doivent se préparer au noir en ne
regardant pas les sources de lumiére ou en fermant un oeil ou les deux
avant... Voir Aveuglant et Balisage.

PRINCIPALE ensemble rigide composé d’un couronnement (bandeau - voir Frise) et de 2


jambages (voir Pendrillon) traversant toute la scène. Voir Manteau
d’Arlequin.

PROFONDEUR dimension longitudinale de la scène utilisable, du lointain à la face.

Prompt side [anglais : mot à mot coté du souffleur] cf. Cour et Prompter.

PROMPTER [anglais : mot à mot to prompt = inciter] souffleur. Moniteur vidéo sur
lequel défilent les textes.
PROP(perty) [anglais : mot à mot = propriété] accessoire.
PROSCENIUM partie (souvent rajoutée dans le rock) de la scène qui avance vers le public.
Voir Avant-scène.
La difficulté est d’arriver à l’éclairer en continuité avec la scène malgré la
présence du manteau.

QUARTIER quart de tour.


QUEUE DE sorte de petite vrille, de tire-fond, servant à fixer au sol un décor et
COCHON pouvant être enlevée rapidement.

Illustration I-16 Queue de cochon (4 Ko)


RÉGIE 1. organisation matérielle du spectacle qui peut être divisé en plusieurs
domaines : lumière (conduite), son (mixages façade et retours),
plateau (machinerie de scène). L’ensemble de ces régies est
synchronisé, centralisé par la régie générale par intercom ;
2. poste de commande, lieu bien situé d’où sont effectuées les
différentes régies. Il doit être en salle pour les régies lumière et son
et sur scène pour les régies plateau et retours. Voir Oeil du prince.

DÉRIVÉS : régisseur = chef !


Régisseur cf. Régie.

REHEARSAL [anglais : mot à mot = répétition]


Remonter cf. Lointain.

Retraite (mettre cf. Fil.


en)
Retrousse cf. Française.

RISER [anglais : mot à mot = élévateur] praticable.

Romaine (à la) cf. Française.

RUE partie du plateau constituée de trappes amovibles qui peuvent s’ouvrir pour
laisser monter des décors des dessous [8]. Voir Costière.
Avec une scène modulaire et démontable, on peut l’interpréter comme une
rangée de plateaux parallèle à la face.

Consulter l’annexe : Exemple de cage de scène

SALADE ranger, mettre dans le bon ordre (d’installation) les décors, les châssis
(faire la) avant une représentation.
Sanglon cf. Nouette.

SAUTERELLE grosse pointe métallique, d’environ 12 cm de long, disposée en décalage et


permettant de guinder (voir Guinde) rapidement 2 châssis.
SCÉNOGRAPHIE art et technique pour utiliser, organiser et transformer l’espace théâtral en
fonction d’une oeuvre et de sa mise en scène. Longtemps limitée au décor
(perspective), elle touche maintenant l’architecture et l’aménagement du
bâtiment théâtral et utilise les ressources de nombreux arts et techniques.
SERVANTE baladeuse de sécurité quand le plateau est dans le noir. Voir Ghost lamp et
Balisage.

SERVICE 1. organisation de la journée de travail en 3 services de 4 heures


(héritée des quarts des marins) ;
2. au pluriel, les services, c’est l’ensemble des escaliers, échelles,
passerelles, pont-volants et corridors situés dans les cintres.

Consulter l’annexe : Exemple de cage de scène

3. au pluriel, éclairage de travail de la scène.

SET(tings) [anglais : mot à mot to set = mettre, fixer] décors.


SIFFLET cale en forme de coin.
SOUFFLER basculer à plat un châssis. La résistance de l’air créer un coussin qui amortit
la chute et évite toute casse.
Soutier cf. Dessous.

STAGE HAND [anglais : mot à mot hand of stage = aide de scène]

1. machiniste en théâtre ;
2. en rock, manutentionnaire de provenance locale (à la différence des
roadies), plus recherché pour ses muscles que pour ses (possibles)
compétences.

Consulter l’annexe : Humour

Stage left [antonyme de Stage right] cf. Cour.


(SL)
Stage right [antonyme de Stage left] cf. Cour.
(SR)
TABS [abréviation de l’anglais Tableau Curtains = rideaux de tableau ; une pièce
étant divisé en plusieurs tableaux (équivalent à la division en actes de nos
jours) matérialisés par des toiles différentes] rideau de scène s’ouvrant par
le milieu originellement à la Française, maintenant seulement à la Grecque.
Voir Italienne.
TAPS 1. ensemble homogène et neutre de tous les rideaux destinés à équiper
une scène. On les distingue du rideau de scène, traditionnellement en
velours rouge ou noir (de 320 á 540 g/m2), installé de manière
permanente.
Tous ces rideaux se plient comme un cyclo et s’installent en partant
du théâtre (voir Face).
2. [confusion avec Tabs] double rideau (composé de 2 demi-fonds)
équipé sur une patience pour pouvoir être ouvert et fermé.

Tête cf. Châssis.

THÉÂTRE milieu de la scène. Voir le plan de Face (Théâtre).

TOILE tissu peint avec une peinture figurative représentant un décor. Voir Cyclo.

Tomber cf. Mise.

TOURNETTE scène circulaire tournante permettant de présenter rapidement, par


rotation, un autre décor parmi les 2 ou 3 installés sur la tournette.
TRACK [anglais : mot à mot = voie, piste] patience.

TRAVELLER [anglais : mot à mot = voyageur] rideau à la grecque.

UPSTAGE [anglais : mot à mot = haut de la scène. Antonyme de Downstage] lointain.


Voir Downstage.

VÉLUM tissu tendu ou drapé au dessus de la scène comme un plafond.


Vénitienne (à la) cf. Française.

WARDROBE [anglais : mot à mot = penderie] magasin des costumes.


WING [anglais : mot à mot = aile] coulisse. Upstage wing ou top wing désigne le
dernier plan au lointain ; downstage wing ou bottom wing désigne le premier
plan à la face. PA wing désigne l'aile de son (voir PA system).

Notes
1 en fait il n’y en a qu’une : celle du pendu... et dans la série superstitions de mauvais présage :
il faut aussi éviter d’offrir des oeillets et d’utiliser la couleur verte. En Angleterre, on ne
siffle pas sur un plateau et on ne prononce pas le titre des pièces de Shakespeare (Scottish
Play). Retour au texte
2 la disposition de la Salle des Machines aux Tuileries située entre le jardin des Tuileries et la
cour du Carrousel est à l’origine de ces deux termes car depuis la révolution on ne pouvait
plus utiliser les termes côté (loge) de la Reine, côté (loge) du Roi à Jardin. Retour au texte
3 en 1902, en Allemagne, Mariano Fortuny y Madrazo inventa un système d’éclairage simulant
la lumière naturelle par réflexion de lampes à arc à travers des soies colorées. Trop
volumineux, compliqué et spécifique à un théâtre, le système, bien que remarquable, fut
abandonné. Mais on garda l’idée d’un mur arrière en platre en forme de coupole (la Coupole
Fortuny) qui devient le panorama rigide semi-circulaire, puis le cyclorama. Retour au texte
4 à titre indicatif, voici quelques caractéristiques de l’Opéra de Paris (appelé Opéra Garnier)
construit par Charles Garnier (1825-1898), entre 1862 et 1875, et très inspiré du Grand
Théâtre de Bordeaux construit en 1778 par Victor Louis (1731-1800). C’est une salle de cinq
étages pouvant accueillir 2 150 spectateurs avec :

● cage de scène :
❍ hauteur totale de 62,50 m

❍ 17 m sous le plateau pour les 5 dessous

❍ 45,50 m au dessus du plateau

❍ 35,20 m scène / 1
er gril
e
❍ 42,20 m scène / 3 gril

❍ le 1
er service est à 15,6 m du plateau
e
❍ le 5 service est à 32 m du plateau

● plateau :
❍ 32 m d'ouverture (53 m avec les coulisses)

❍ 26 m de profondeur (28 avec les 2 m d'avant-scène)

❍ 12 rues

● équipement :
❍ 83 porteuses de 1 Tonne de 26 m d’ouverture (vitesse 1,2 m/s), soit tous les 20

cm
❍ 50 treuils ponctuels (40 de 250 kg + 10 de 1 T)

❍ 830 lignes de gradateur (3 transformateurs de 630 KVA, i.e. 950 A par phase)

Retour au texte
5 rappelons les forces moyennes de traction humaine :

● traction vers le bas = son propre poids


● traction horizontale penchée en arrière = 45 kg
● traction horizontale en utilisant les jambes = 68 kg
● traction horizontale debout avec 1 main = 22 kg
● traction horizontale debout avec 2 mains = 34 kg

Voir aussi la note 9 à la Section Divers. Retour au texte


6 c’est entre ce manteau et le cadre que Arlequin, à la Comédie Italienne, fait son entrée par
cette fausse coulisse. Retour au texte
7 c’est donc le seul endroit, réservé au roi, d’où l’on possède une bonne vision du décor car
c’est le point de départ des fuyantes.
La représentation en perspective, théorisée en peinture dés 1435 (Quattrocentro), en
architecture par l’architecte et humaniste Leon Battista Alberti (1404-1472) avec "De re
aedificatoria" publié en 1452 (imprimé en 1485), fut appliquée aux décors du théâtre en
1545 grâce au traité "De architettura" de Sebastiano Serlio (1475-1554). Retour au texte
8 historiquement appelée une rue car les premiers décors représentaient bien des rues
situées devant le palais ou la place publique. Retour au texte

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II. Lumière
Théâtre Lumière Son Structure Sécurité Divers

ACL [acronyme anglais de AirCraft Landing lamp : mot à mot = lampe


d’atterrissage d’avion] aircraft.

ADB® [marque Belge, filiale de Siemens] fabricant de projecteurs, gradateurs


et jeux d’orgues.

AIRCRAFT [anglais : mot à mot = avion] lampe/projecteur de type PAR de 250


Watts[1], ou plus, travaillant en basse tension 28 Volts (voir BT) et
donnant une lumière très directive et blanche (angle de faisceau de 8°).
Ils sont donc montés sur une barre par 8 et branchés en série (8 × 28
Volts = 224 Volts) ou sur 2 barres de 4 (couplé avec une bretelle série).

{Conseil : attention ! même look qu’un PAR}

AFFECTER l’affectation des circuits DMX aux gradateurs s’effectue soit :

● par des roues codeuses ;


● par des micro-switches (e.g. en binaire 36 = 100100) ;
● par un menu à affichage numérique.

Par exemple : si on a 3 blocs de gradateurs (un de 24 circuits, un de 12


et un de 6), le premier bloc (en fait le premier gradateur du bloc) sera
bien sur affecté à 1, le deuxième bloc à 25 (24+1) et le troisième à 37
(24+12+1).
Les circuits de 1 à 24 seront ceux du premier bloc, de 25 à 36 ceux du
deuxième et de 37 à 42 ceux du troisième.
On peut trés bien affecté le même circuit à 2 gradateurs, il marcheront
alors ensemble en parallèle.

SYNONYME : assigner.

AMPHENOL® [marque] fabricant de connecteurs multibroches ronds à collerette pour


télécommande.
Argon cf. Xénon.

Assigner cf. Affecter.

AVAB® [marque Suédoise] fabricant des premiers jeux d’orgues à mémoire en


Europe.
AVEUGLANT projecteur du genre Mini-brute, dirigé vers le public pour l’aveugler lors
des changements de décor. Il ne peut alors voir ce qui se passe sur scène.
BACKLIGHT [anglais : mot à mot = lumière de derrière] contre-jour.
BALLAST [anglais : mot à mot = lest] appareil comportant un transformateur, un
stabilisateur d’intensité par une bobine de self (d’où l’analogie avec un
réservoir, un lest, un frein) pour obtenir la forte tension (de 4 à 50
kiloVolts) nécessaire à l’amorçage/allumage de la lampe et souvent munie
d’un dispositif de sécurité limiteur.
Il sert donc à alimenter les projecteurs travaillant en BT, en HMI, en
continu (arc charbon, Xénon)...

Banane cf. PAR.

BARN DOOR [anglais : mot à mot = porte de grange] volets.

Black Foil cf. Blackwrap.

BLACK OUT [anglais : mot à mot = noir complet] noir lumière, voir Plein feu et Balisage.

DÉRIVÉS : le contraire est full up.


BLACKWRAP [anglais : mot à mot = enveloppe noire modèle déposé de la marque The
Great American Market (GamColor®), équivalent du Black Foil® chez Lee
et du Cinefoil® chez Rosco] feuille d’aluminum flexible bien que de 0,5 mm
d’épaisseur, noire mat des deux cotés, et disponible en rouleaux de
différentes largeurs (30, 60 et 90 cm). Il résiste à la chaleur et reste en
forme quand il est enveloppé autour d’un projecteur tout en étant facile à
enlever.
Il sert á masquer les fuites de lumière des projecteurs (notamment les
HMI toujours allumés), à protéger contre la pluie en extérieur et à
fabriquer des volets sur mesure.

BLOCS rack de gradateurs.

BLONDE projecteur de couleur jaune, monté sur pied et muni d’une lampe crayon de
2 000 Watts (température de couleur de 3 200 K) et de volets, très
utilisé en vidéo. Une molette à l’arrière permet de la régler la focalisation
en Flood ou en Spot. Voir Mandarine.

BRETELLE câble à 1 entrée et 2 sorties pour jumeler, en parallèle (comme une


doublette ou triplette) ou en série, 2 projecteurs.

{Conseil : attention ! la majorité des bretelles sont faites pour coupler en


série deux PAR 110 Volts sur une entrée en 230 Volts. Elles peuvent aussi
servir pour mettre 2 lampes 230 Volts à mi-puissance (50 % puisque en
110 Volts)}
Illustration II-1 Bretelle série pour PAR 110 Volts (3 Ko)

BRUTE ensemble de petits projecteurs miniatures de faible puissance électrique,


en basse tension (voir BT) (lampe halogène à miroir dichroïque en 12/14
Volts et 75 Watts pour la gamme BTS de Mole Richardson®), ou en 110
Volts et 250 Watts. Ils ont différentes appellations suivant les marques,
le nombre de lampes, la largeur du faisceau et les puissances : Mickey®(1
lampe en 12 V), Micro-lite®(2 en 12 V), Micro-brute®(4/6/8 en 12 V), Mini-
brute®, Molefay® de Mole-Richardson (de 2 à 12 lampes de 650 Watts),
T8...

Illustration II-2 Minibrute 8 x Par 36 (7 Ko)

{NB : dans le cinéma, un Brute est un gros projecteur Fresnel (61 cm de


diamètre) à arc en courant continu (225 A)}
BT [acronyme de Basse Tension] lampe/projecteur travaillant, grâce à un
transformateur, en basse tension (6/12/14/24/28 Volts) au lieu du 230
Volts, ce qui permet une plus forte intensité électrique (20 Ampères pour
un 500 Watts) et donc un faisceau serré visible et une lumière plus
blanche mais froide. Suivant le réglage du faisceau, le système optique
crée malheureusement une tache noire centrale génante. Voir KVA-
WATT, Svoboda.

CANARD (en) [argot théâtre] mode d’installation d’un projecteur sur un pont, une
porteuse ou une perche, la lyre en haut (comme sur un pied) pour des
raisons de place ou d’angles de faisceau. Le mode d’installation normal
étant la lyre en bas pour des raisons évidentes de stabilité et de sécurité.

{NB : si la lyre est disposée horizontalement, sur le coté d’un pont ou d’un
pied, on dit "en perroquet". Voir Mât de perroquet}

CANDELA [symbole Cd] unité d’intensité lumineuse proche de l’ancienne unité, la


bougie est définie par :

1 candela = 1 lumen par stéradian

(1 stéradian est un angle découpant une calotte sphérique de surface R2


sur une sphère de rayon R)

{NB : la luminance ou intensité par unité de surface, s’exprime en candela


par mètre carré}
Casserole cf. Gamelle.

Cinefoil cf. Blackwrap.

CIRCUIT suite ininterrompue de conducteurs électriques partant du projecteur et


arrivant au gradateur. Il est repéré par un numéro.

CHANNEL [anglais : mot à mot = canal] circuit.

CHASER [anglais : mot à mot to chase = poursuivre, chasser] chenillard.

CHENILLARD effet où les projecteurs s’allument et s’éteignent rapidement,


successivement en séquence cyclique, en fonction d’un ordre préétabli en
mémoire ou en suivant automatiquement la modulation sonore.
COLLIER BELGE tronçon de chambre à air de 1 cm de large, noué autour d’un morceau de
bois servant à attacher les câbles sur une perche ou un pont.
Illustration II-3 Colliers belges (Doc BS - 23 Ko)

COLOR [anglais : mot à mot = changeur de couleur] système, inventé vers 1984
CHANGER par la firme américaine Wybron (www.wybron.com), comprenant un rouleau
motorisé de gélatines (une dizaine collées bout à bout) permettant de
changer de couleur sur un projecteur traditionnel grâce à une
télécommande autonome ou au jeu d’orgue. C’est un premier pas vers les
projecteurs motorisés (voir Scan).

SYNONYME : scroller.

Illustration II-4 Projecteur équipé d’un changeur de couleur (Doc Diafora


- 6 Ko)
COLORIMÉTRIE c’est l’étude des phénomènes en relation avec la couleur et la perception
de l’oeil humain. La colorimétrie est basée sur l’effet trichrome de la
sensation visuelle (voir synthèse Soustractive et Additive) et permet de
qualifier d’une manière scientifique et rigoureuse la perception des
couleurs. Elle est à la base de tous les systèmes de reproduction
d’images : imprimerie couleur, photo, film et vidéo...
CONTRE(-jour) éclairage/projecteur éclairant en sens inverse du regard du spectateur,
depuis le lointain vers la face. Cela permet d’accentuer le relief en créant
sur l’objet un halo qui le détache du fond (comme dans les films en Noir &
Blanc).
Contre-plongée cf. Douche.

CONTRÔLEUR multimètre, appareil permettant de contrôler soit :

● la tension (en Volt) d’un circuit (alternatif ou continu) ;


● la résistance (en Ohm) d’un circuit ;
● la continuité d’un circuit, d’une rallonge, d’une lampe, en général en
émettant un bip sonore s’il n’y a pas de coupure.

Voir Métrix.

Cookie cf. Gobo.

Coupe-flux cf. Volets.

COUTEAU lame de métal résistant à la chaleur, glissée par 4 sur une platine
tournante dans une découpe, pour façonner, en tournant et coulissant, le
contour du faisceau pour éviter de baver sur le décor.
Crayon cf. PAR.

Cucaloris cf. Gobo.

CUE [anglais : mot à mot = signal, souvent raccourci en Q] un effet de la


conduite lumière, une réplique au théâtre, un point de repère, d’entrée en
son (on dit souvent un top).
La séquence standard pour lancer verbalement les effets est :
En anglais En français Remarques
Stand-by for cue Attention pour effet Stand-by et Attention en
19 19 premier
Cue 19... Go Effet 19... Top Go et Top en dernier
Annonce des effets
Cut cf. Effet (Lumière).

Cyclïode cf. Horizïode.

DATA [anglais : mot à mot = données] données informatiques et, par extension,
câble de télécommande/système de transmission des informations entre
le jeu d’orgues et les gradateurs ou les projecteurs, à procédé :

● soit analogique en tension (0-10 Volt ou 0-5 Volt) avec des câbles de
14, 30, 42, 49 ou même 98 conducteurs de section 0,22 mm2 (1 fil
par circuit) ;
● soit par multiplexage temporel (i.e. les commandes sont envoyées
successivement à la queue leu leu) :
❍ analogique pour les protocoles AMX 192 de l’USITT (192

circuits à la fréquence de 4 800 Hz) ou D54 de Strand


Lighting® (384 circuits) avec des câbles de 3 conducteurs
(prises XLR 3 broches) ;
❍ numérique (= informatique) pour le protocole Avab 256 ou la

norme DMX 512 de l’USITT.


Illustration II-5 Câble data (Doc Frank Lombaers - 13 Ko)

Voir Mux et Cannon®.

DÉCOUPE projecteur, pesant de 15 (1 kW) à 25 kg (2 kW), permettant de modeler la


forme du faisceau avec des lentilles (2 plus éventuellement un
condenseur) et des couteaux et éventuellement un iris ou un gobo.
Les 2 lentilles se manipulent indépendamment et servent :

● la plus proche de la lampe définit l’angle d’ouverture du faisceau qui


varie de 10 à 40 degrés pour les modèles dit "longs" ou de 30 à 55°
pour les modèles dit "courts" ;
● l’autre jouant pour mettre nette ou floue l’image projetée.

{Conseil : si le fut peut tourner, penser à orienter les commandes vers le


bas pour un réglage à l'échelle ou vers le haut pour un réglage du pont}
Illustration II-6 Découpe (Doc Robert Juliat - 24 Ko)

Depuis 96, la firme dannoise Martin (www.martin.dk) commercialise les


découpes/scans PAL 1200 équipés d’un zoom et de couteaux (9 canaux
DMX).

DICHROÏQUE ce dit de filtre dichroïque (ou interférentiel), fabriqué par métallisation


d’un support. Contrairement aux gélatines qui utilisent l’absorption des
couleurs parasites et donc s’échauffent, ils fonctionnent par réflexion
dans des couches très minces de matériaux d’indice de réfraction très
précis, ce qui donne une couleur plus pure et plus brillante tout en
permettant une grande résistance à la chaleur (350 °C). C’est le même
principe qui donne des réflexions de couleur sur les bulles de savon et les
CD.
On les utilise aussi comme filtre anticalorique (en bloquant les
infrarouges) ou même pour augmenter la température de couleur de la
source.
C’est les raisons pour lesquelles, bien que beaucoup plus chers, ils sont
très utilisés, sous forme de disque en dégradé circulaire très fin, dans les
projecteurs motorisés (Scans).

DIF [argot théâtre] gélatine diffuseur. Voir Frost et Silk.

{Conseil : ne pas confondre avec la Diff en son}

DIMMER [anglais : mot à mot to dim = obscurcir] gradateur.

DIRECT prise de courant, et le cas échéant la rallonge qui la prolonge (prolong),


non graduée par les blocs, utilisé pour brancher des appareils et les tests
de projecteur. Voir Sonner.
DMX [acronyme de Digital MultipleX] protocole de transmission des commandes
lumières en numérique multiplexé définit en 1986 puis en 90 par l’USITT
(United States Institute for Theatre Technology). Voir Data, Affecter.

● il peut piloter un maximum théorique de 512 circuits (d’ou son nom).


Ce qui peut paraître beaucoup si on parle de gradateurs, mais ne
représente plus que 32 scanners exigeant 16 paramètres (32 × 16 =
512).
Beaucoup de jeu d’orgues ont plusieurs sorties DMX (notées A, B, C,
D...) autorisant 512, 1024, 1536, 2048 canaux DMX ;
● il peut piloter un maximum de 32 appareils sans dégradation du
signal qui est partagé, en parallèle, entre eux (e.g. 32 blocs de 6
gradateurs donneront en fait un maximum de = 6 × 32 = 192
circuits) ;
● il a une précision de 256 niveaux (codée sur 8 bits ou chiffres
binaires donc 28 = 256) ;
● il a un rafraîchissement de 44 Hz (i.e. les informations sur les 512
circuits sont "bêtement" répété 44 fois par seconde, soit un débit
de 250 Kilobits) ;
● il utilise des câbles spéciaux de 3 ou 5 conducteurs (prises XLR 5
broches) de section 0,14 mm2 ou 0,75 mm2 pour les longueurs
supérieures à 50 mètres ;
● il est limité à une longueur de ligne maximale de 300 mètres sans
réamplification par un data booster qui permet aussi, en régénérant
le signal, de dépasser la limite des 32 appareils (e.g. 31 appareils + 1
data booster qui permet d’utiliser 32 appareils de plus soit 63
appareils en tout).
Une autre façon est d’utiliser un distributeur de lignes qui permet
de les ventiler par zones physiques (cour, jardin...) ou logiques
(gradas, scans...) ;
● il nécessite la présence d’un "bouchon" sur le dernier appareil pour
fermer la ligne (i.e. donner une charge) si leur nombre est inférieur
à 32.
On peut en fabriquer un en soudant 1 résistance de 100 à 125 Ohms
entre les broches 2 et 3 d’une prise XLR mâle 5 broches ;
● il utilise un câblage normalisé :
❍ broche 1 = masse

❍ broche 2 = DMX-

❍ broche 3 = DMX+

❍ broches 4 et 5 = inutilisées normalement (ou deuxième signal

DMX)
bien qu’il y ait parfois un problème (!) de brochage entre marques
avec une inversion entre les broches 2 (normalement DMX-) et 3
(normalement DMX+).
Un inverseur, un câble muni d’une XLR mâle et une XLR femelle ou
les broches 1 (la masse) et 1 sont reliées ensemble et les broches 2
et 3 croisées (i.e. 2 vers 3 et 3 vers 2), résous le problème.

{Conseil : attention à ne pas utiliser des câbles micro qui ne possèdent pas
la même impédance aux hautes fréquences (250 kHz contre 20 kHz). Voir
DI box}

DOUCHE éclairage/projecteur venant du haut et vertical.


Le contraire, du bas vers le haut, est en contre-plongée.
DROPLIGHT [anglais : mot à mot = lumière qui tombe] douche.

Éclaté cf. Multi(paire).

EFFET élément minimum de la conduite.


Par exemple, pour la conduite lumière, il caractérise l’état de tous les
projecteurs par leurs :

● temps d’apparition, de montée (fade in) ;


● temps de disparition (fade out = lent ou cut = noir sec instantané
ou "coup de noir") ;
● niveau (de 0 à 100 %).

Les effets apparaissent en :

● succession par ordre chronologique ou suivant un code temporel ;


● remplacement ou superposition de l’effet précédent.

{NB : voir aussi Effet à la section Son}

ÉLECTRO [argot théâtre] éclairagiste. Personne qui s’occupe de l’installation et du


réglage des lumières. Ce n’est officiellement pas un électricien même s’il
est sensé avoir certaines connaissances en électricité.
ÉPISCOPE lampe/projecteur, en général de type PC, à grosse ampoule à
incandescence[2], (c’est la première famille de lampes dans laquelle le
filament chauffe et "rougeoie" sous l’effet Joule - voir Alim), incorporant
un miroir sphérique en film d’argent, et donnant une lumière jaunâtre (la
température de couleur est de 3000 K), une efficacité faible de 12 à 20
lumens/Watt avec un rendement électrique de 25 % (i.e. plus de 75 % de
l’énergie part en chaleur). La position de l’ampoule est indifférente bien
que la chaleur entraîne un cloquage du miroir et noircit les parois.
FACE désigne l’ensemble des projecteurs situés en salle et éclairant la scène.

{NB : voir aussi Face à la section Théâtre}

Fade in cf. Effet (Lumière).

Fade out cf. Effet (Lumière).

FLOOD(light) [anglais : mot à mot to flood = inonder] projecteur, en général dépourvu


de lentille, donnant une lumière diffuse (sous-entendu au faisceau large,
par opposition à Spot et Wash).
FOCUS [anglais : mot à mot = mise au point] pointer, pointage : réglage en
orientation (site et azimut grâce à la lyre), de l’angle d’ouverture et de la
netteté (pour les découpes) des projecteurs ; d’où l’expression "faire le
focus".
Les principales contraintes, en plus des nécessités artistiques, sont de ne
pas baver sur les pendars, le rideau de fond ou le devant de scène.
- lever : relever le faisceau (en azimut)
- piquer : abaisser le faisceau
- serrer : fermer l’angle du faisceau
- ouvrir : ouvrir l’angle du faisceau
Commandements employés pour régler
En repérant le point chaud du projecteur, on détermine l’axe de visée. On
peut même régler quelque soit l’intensité et en plein jour en se mettant
dans l’axe du projecteur (des lunettes de soleil peuvent toutefois s’avérer
utiles...).

{Conseil : 2 philosophies concourent pour l’installation et l’orientation des


projecteurs afin qu’ils ne se gênent pas mutuellement lors du focus : soit
projecteur vertical en douche et faisceau serré, soit projecteur incliné á
l’horizontal...}

DÉRIVÉS : soft = flou, sharp = net.


Follow Spot cf. Spot(light).

FRESNEL [en hommage au physicien français Augustin Fresnel (1788-1827), auteur


en 1821 de la théorie ondulatoire de la lumière, et inventeur en 1819 de
ces lentilles pour équiper les phares maritimes] projecteur dont le pouvoir
éclairant est augmenté par une lentille à échelons gradués.
Ces lentilles à anneaux circulaires concentriques prismatiques (de section
triangulaire) procurent, pour le même diamètre, un important gain
d’épaisseur et :

● donc un gain de poids ;


● une diminution des pertes par absorption ;
● une diminution de l’échauffement (et du risque d’éclatement).

Elles donnent une lumière à bords plus diffus que celle d’un projecteur PC
à lentille plan convexe.
Illustration II-7 Fresnel (Doc Adb - 5 Ko)

{NB : dans les pays anglo-saxons, les projecteurs de type Fresnel sont
beaucoup plus utilisés que ceux du type PC}

FROST [anglais : mot à mot = givre] gélatine dépolie diffusant la lumière. Moins
fort que Silk. Peut transformer un PC en Fresnel. Voir Dif.

Full up cf. Black out.

GAMELLE [argot théâtre] projecteur.

SYNONYME : casserole.

{NB : en son, désigne un haut parleur (on parle du saladier d’un woofer,
voir Compact).}
GEL [argot US] gélatine.

GÉLAT(ine) filtre en matière plastique colorée par vernissage ou imprégnation d’un


colorant, résistant à la chaleur (pour le polyester utilisable jusqu’à 204 °C -
pour le polycarbonate utilisable jusqu’à 132 °C), monté dans un cadre
porte-gélatine, servant à teinter (par synthèse soustractive) le faisceau
lumineux des projecteurs. Voir Dichroïque.
Les couleurs sont repérées par des numéros différents suivant les
marques (Lee®, Rosco®, GamColor®...).
Toutes les gélatines absorbent plus ou moins la lumière suivant leur
couleur, obligeant à augmenter soit la puissance électrique (avec le risque
de la faire fondre), soit le nombre de projecteurs de même couleur, pour
obtenir le même éclairement. Voici les coefficients de transmission de
quelques filtres extraits du nuancier de la marque Lee® :
Couleur N°Lee % Couleur N°Lee %
bleu primaire 119 3,1 % rouge primaire 106 9,3 %
vert primaire 139 15,0 % bleu léger 118 22,2 %
rouge pale 166 25,0 % orange 105 41,3 %
vert pale 138 79,9 % jaune 101 80,0 %
Coefficients de transmission des des gélatines

{Conseil : percer la gélatine de petits trous invisibles pour qu’elle évacue


mieux la chaleur}

GHOST LAMP [anglais : mot à mot = lampe pour fantôme] servante. Les fantômes
envahissant le théâtre dés qu’il est désert, en général surtout le lundi
soir, jour de relâche, appelé "ghost night", la nuit des fantômes...
GHOST LOAD [anglais : mot à mot = charge fantôme] lampe servant de charge tampon
pour augmenter la résistivité (PAR, néon...).

Girafe (en) cf. Portant.


GOBO [acronyme anglais de GO Black Out] disque de tôle fine d’acier ajourée,
résistant à la chaleur, glissé dans un projecteur de découpe à coté de
l'iris, permettant de découper suivant une silhouette (dessin, logo...) le
faisceau lumineux (le négatif d’ombres chinoises).
La chaleur déformant la tôle impose des limites aux finesses des dessins.
Il existe des gobos en verre résistant permettant, par des procédés de
photogravure, un rendu presque photographique (et même en couleur).
On peut toujours bricoler un gobo au cutter avec du scotch alu collé face
à face, la tôle d’une canette, ou mieux des plaques d’imprimerie offset.
Diamètre Diamètre
Taille extérieur image
en mm en mm
A 100 75
B 86 64
D 53,3 40
E 37,5 20
Illustration II-8 Exemple de gobo (Doc
M 65,5 49,5 Lee - 2 Ko)
Différentes tailles de gobos

{NB : en anglais on dit aussi template, mot à mot = patron, gabarit ;


cookie, mot à mot = buiscuit ; cucaloris}
GRADATEUR système de puissance électrique, télécommandé électroniquement (par
triac ou thyristor) grâce au jeu d’orgues par le câble de télécommande (le
data), permettant de moduler l’intensité lumineuse des projecteurs en
variant la tension de 0 à 240 Volts du circuit.
Malheureusement la température de couleur de la lampe ne reste pas
constante et baisse aussi avec la graduation (virage vers l’orange).

Illustration II-9 Câblage des gradateurs (Doc Frank Lombaers - 10 Ko)

Un bloc comprend couramment 6 à 12 gradateurs, chacun d’une puissance


de 2 à 3 kiloWatts (donc suffisante pour alimenter, à 100 %, 2 à 3
projecteurs de 1 000 Watts).
Un bloc de 24 gradateurs de 3 kiloWatts qui permettra d’alimenter à 100
% au maximum 72 projecteurs de 1 000 Watts nécessitera une
alimentation en triphasé de 109 Ampères par phase. Voir Alim(mentation)
et Chute de tension à la section Divers.

Illustration II-10 Bloc gradateurs (Doc Galatec - 6 Ko)

HALOGÈNE lampe/projecteur, apparue vers 1959 (toujours de la famille des lampes à


incandescence), utilisant des ampoules contenant des gaz halogènes
régénérant le filament de tungstène pour augmenter sa durée de vie (4
fois plus). Elle donne une lumière plus blanche (3 200 K pour la gamme
Studio) que la lampe épiscope, avec une efficacité accrue de 33
lumens/Watt plus longtemps (car elle ne noircit pas). Cela entraîne
néanmoins quelques inconvénients :

● à la place du verre, l’ampoule doit être en quartz (d’ou l’appellation


courante de quartz) pour résister à la température de 250 á 600
°C, ce qui interdit de la toucher avec les doigts pour éviter les
dépôts de graisse qui la ferait aussitôt exploser ;
● la position de fonctionnement doit être verticale (i.e. le câble du
projecteur, toujours situé prés du culot de la lampe, vers le bas).

Les halogènes, qui font partie du groupe VIIA de la classification


périodique de Mendeleïev, sont : le fluor, le chlore, le brome, l’iode et
l’astate (qui provient de réactions nucléaires artificielles).
HERSE rangée de lampes de différentes couleurs fixées dans une gouttière en
tôle posée au sol (la rampe) ou suspendue dans les cintres.
Illustration II-11 Herse (5 Ko)
HMI [acronyme de Hydrargyrum Medium-arc Iodide inventée vers 1964 par
Osram® (filiale de Siemens), Hydrargyrum est le nom latin du mercure]
lampe/projecteur, utilisant un lampe à décharge (c’est la deuxième famille
de lampes dans laquelle se crée par différence de potentiel un arc
électrique d’une dizaine de millimètres au maximum, formant un plasma
dans un mélange gazeux à base de vapeur de mercure) donnant une
lumière réellement blanche (5600 K soit la température de la lumière du
jour pour le cinéma), avec un excellent IRC de 90, et une efficacité
lumineuse 5 fois plus forte qu’une lampe à incandescence pour la même
puissance électrique (100 lumens/Watt) malgré quelques inconvénients :

● toujours branchée en direct car non graduable électroniquement,


mais modulable par des volets mécaniques ;
● 1 à 4 minutes de temps de chauffe (la lampe en quartz atteints de
300 à 950 °C) ;
● un amorçage à une tension de 25 000 à 65 000 Volts ;
● un réamorçage à chaud difficile nécessitant d’attendre jusqu’à 10
minutes.

D’autres fabricants proposent maintenant des lampes semblables aux


halogénures métalliques (ou halogénures de terres rares) sous les
dénominations : MSR (Medium Source Rare earth) de Philips (qui a
racheté Mazda en 83), CSI, CID, HTI, HSR, HSD, HQI, MBI...
Voir Xénon, l’autre type de lampe à décharge (il existe en fait un
troisième type : les lampes à vapeur de sodium peu utilisées dans le
spectacle de part leur faible IRC, la lumière jaunâtre des éclairages
publics).
HORIZÏODE projecteur de très grande ouverture (angle de faisceau de l’ordre de 90°)
servant généralement à éclairer les toiles de fond, le cyclo. Ils peuvent
être de forme et de dispersion soit :

● symétrique
pour être placés au milieu de la zone à éclairer ou,
● asymétrique
pour être placés en haut (porteuse), ou en bas (au sol).

SYNONYME : cyclïode.

Illustration II-12 Horizïode asymétrique (Doc Adb - 3 Ko)


HOUSE LIGHTS [anglais : mot à mot = lumières de maison] éclairage général de la salle.
Voir Worklights.

IRC [acronyme de Indice de Rendu des Couleurs] capacité d’une source


lumineuse à bien restituer les différentes couleurs du spectre visible d’un
objet éclairé, sans perte ou coloration. L’indice maximum (IRC = 100)
correspond à la lumière naturelle.
Par exemple, les lampes HMI ont un excellent IRC (supérieur à 90 d’ou
leur utilisation dans le cinéma), les lampes sodium utilisées pour l’éclairage
publique un très mauvais (IRC = 25, forte dominante jaune/orange), mais
une haute efficacité de 180 lumens/Watt.

Illustration II-13 Influence de l’IRC sur le rendu d’une photo (18 Ko)
IRIS accessoire utilisé sur les découpes et les poursuites pour fermer ou
agrandir continûment le faisceau lumineux en lui gardant sa forme
circulaire.
JEU D’ORGUES pupitre de commande des lumières = console lumière[3].
Les projecteurs ne sont pas alimentés directement par la console, mais
par des multis venant des gradateurs pilotés, à l’aide du câble de
télécommande data, par la console.
Il permet d’enchaîner facilement les effets successifs de la conduite
lumière.
Il peut être soit :

● "manuel" à préparation : l'effet suivant est alors composé à la main


"en aveugle" sur la préparation suivante avant d’être transféré sur
scène par basculement. Une colonne de fader pilote un circuit, 1
ligne représente une préparation,
Illustration II-14 Console manuelle (Doc Avolites - 41 Ko)

● "à mémoire", depuis son invention en 1967 (et installation en juin 68


à Schweinfurt puis à l’Opéra de Budapest et au Coliseum de
Londres) par Strand® (consoles IDM/DL et IDM/R et surtout à
partir de 73 le MMS - Modular Memory System) : l'effet suivant
est simplement rappelé (transfert) de la mémoire informatique où il
a était préalablement enregistré. Un circuit est difficilement
accessible directement mais par un clavier.

Illustration II-15 Console à mémoire (Doc Celco - 15 Ko)

Les principales marques vendues en France sont Avab®, Adb®, Celco®,


Strand Lighting®, Avolites®...
Il n’est pas rare maintenant de trouver sur un gros concert plusieurs
consoles spécialisée :

● pour les projecteurs traditionnels,


● pour les changeurs de couleur (Color changer),
● pour les scans (et même plusieurs suivant les marques, e.g. pour les
Téléscan® et les Vari*lite®).

Pour vérifier visuellement la préparation, elle est souvent située à la régie


lumière, dans l’axe de la scène, vers le fond de la salle. Voir Oeil du Prince.

JULIAT® [marque française] fabricant de projecteurs et gradateurs ; distributeur


des jeux d’orgues Avab®.

Krypton cf. Xénon.

LATÉRAUX éclairage/projecteur disposé, sur des portants, dans les coulisses


derrière les pendrillons, et éclairant la scène latéralement pour donner
une impression de profondeur. Voir Rasant.

LEKO [modèle de projecteur de découpe à focale fixe et corolle ellipsoïdale


racheté par la marque US Strand Lighting] utilisé en anglais comme
synonyme de découpe. Voir Profile.

Lever cf. Focus.


LEVRON [nom de l’inventeur Pierre Levron, chef-électro à la Comédie des Champs
Élysés au début des annés 60] découpe à condenseur et double foyer
inventée dans les années 70.
LIGHTING [anglais : mot à mot = planche d’éclairage] console, jeu d’orgues. Voir
BOARD Switchboard.

{NB : board désigne souvent une console}

LIGHTS CHECK [anglais : mot à mot = vérification des lumières] plein feu pour vérifier que
tout est bon (lampes et circuits), que tout "brille".

LIME(light) [anglais : mot à mot lime = chaux, oxyde de calcium, formule chimique CaO,
limelight = lumière produite par la combustion de la chaux] un des
premiers procédés pour obtenir une lumière intense utilisé à partir de
1846, mais inventé en 1816 par l’ingénieur anglais Thomas Drummond,
l’oxydation d’un cylindre de chaux par des jets d’oxygène et d’hydrogène
gazeux produisant une forte incandescence.
Le terme Lime(s) est encore utilisé pour désigner les poursuites, derniers
appareils à avoir utiliser ce système.
LUMEN [symbole Lm] unité de flux lumineux (d’énergie lumineuse, quantité de
lumière dans un temps donné) émise, dans toutes les directions, par une
source d’intensité lumineuse de 1 candela. Les lumens se conservent dans
l’espace.
Si l’éclairement d’une surface de 1 m2 est de 10 lux, cette surface reçoit
10 lumens et 10 cm2 reçoivent 1 000 fois moins soit 0,01 lumens.

{NB : 1 Watt lumineux = 683 lumens}


LUX [symbole Lx] unité d’éclairement (intensité lumineuse) émise par un flux
lumineux uniforme de 1 lumen sur 1 mètre carré ; donc inversement
proportionnel au carré de la distance (si on double la distance on éclaire 4
(22 = 2x2) fois moins, si on triple la distance 9 (32 = 3x3) fois moins).
LX symbole de Lux et acronyme anglais de Lights (lumières).

LYRE pièce de métal plié en forme de U servant à supporter, à orienter le corps


d’un projecteur et permettant de l’accrocher sur une perche ou un pont à
l’aide d’un crochet de fixation. Pour faciliter les réglages (voir Focus),
celui-ci est monté la vis de blocage vers l’arrière du projecteur. Voir
Sécu.
Mac CANDLESS méthode de conception et d’implantation de l’éclairage développée par
(méthode de) Geoffrey Mac Candless.
Objet Type et exemple
1 - COMÉDIENS AIRE DE JEU PRINCIPALE
Scène Quadrillage de la scène en carrés
d’environ 2,5 mètres de coté (si
possible en nombre impair en largeur
pour avoir un couloir central, i.e. 6 =
3 x 2, 15 = 5 x 3)

● simple Mac Candless :


3 projecteurs (1000 W) par
carré = 1 à cour (angle 45° en
site et azimut) + 1 à jardin
(angle 45° en site et azimut) +
1 en contre-jour
● double Mac Candless :
5 projecteurs (1000 W) par
carré = 2 à cour (couleur
chaude + couleur froide) + 2 à
jardin (chaud + froid) + 1 en
contre-jour

2 - COMÉDIENS AIRE DE JEU SUPPLÉMENTAIRES


Zones de jeu supplémentaires (couloir, balcon, fenêtre...)
3 - COMÉDIENS LUMIÈRES COLORATION
Tonalité décor et plein-feux (renfort herse en ambre ou bleu)
4 - COMÉDIENS ZONES SPÉCIALES
Éclairage du décor si nécessaire (toile, châssis, cyclorama...)
5 - DÉCOR & ESPACE LUMIÈRES "MOTIVANTES"
SCÉNIQUE
Lumières clefs motivantes (cheminée, flambeau, lampe chevet...)
6 - DÉCOR & ESPACE LUMIÈRES "MOTIVÉES"
SCÈNIQUE
Lumières motivées "à la façon (soleil, lune, coulisses...)
de..."
7 - DÉCOR & ESPACE LUMIÈRES SPÉCIFIQUES
SCÉNIQUE
Éclairage zones spéciales (douches, poursuites...)
8 - DÉCOR & ESPACE EFFETS SPÉCIAUX
SCÉNIQUE
Effets spéciaux (projection, pluie, neige...)
On peut obtenir une image en éclairant tous les éléments de façon
uniforme, mais l’objet n’a alors ni structure ni forme et le résultat est
plat et sans intérêt, comme par temps très couvert. Ce n’est pas la
lumière qui crée le relief, mais les ombres produites par celle-ci...
MANDARINE projecteur de couleur orange, monté sur une pince ("pince bol") ou un pied
et muni d’une lampe crayon de 800 Watts (température de couleur de
3 200 K) et de volets, très utilisé en vidéo. Une molette à l’arrière permet
de la régler la focalisation en Flood ou en Spot.Voir Blonde.

MARÉCHAL® [marque française] fabricant de prises d’alimentation électrique de forte


puissance. Voir Alim(mentation) à la section Divers.

MARTELÉ [lentille martelée] projecteur équipé d’une lentille plan convexe mais
martelée, variante intermédiaire entre PC et Fresnel, très utilisée en
Italie.

{NB : en anglais on dit pebbles, mot à mot = cailloux, galets}


MARTIN [modèle de la marque Legrand] modèle de prises d’alimentation électrique
LUMEL® de forte puissance (voir Alim(mentation) à la section Divers), très
résistantes car en métal. La gamme de prises Hypra® répond au décret de
88 qui impose la présence d’un décontacteur permettant la déconnexion
sous charge pour les intensité supérieure à 32 Ampères.
MÉTRIX [marque française, depuis 97 division du groupe français Chauvin-Arnoux]
utilisé comme synonyme de contrôleur électrique ou multimètre.

Illustration II-16 Contrôleur Metrix (Doc Metrix - 11 Ko)


Mired cf. Note Température de couleur.

Mouche cf. Pointer.

Moucher cf. Pointer.

MULTI(paire) gros câble intégrant plusieurs conducteurs groupés et véhiculant soit :

● des alimentations électriques ; il se termine par des prises (un


éclaté) ou un boîtier multiprise (typiquement 19 conducteurs pour 6
lignes) ;
● des télécommandes de grande longueur car il doit relier la scène
aux différentes consoles, parfois très éloignées (de 30 à 100
mètres) il se termine par des connecteurs Harting ou Socapex.
MUX / DEMUX [abréviation de multiplexeur/démultiplexeur] appareil permettant de
convertir un signal de commande de gradateurs (voir Data) de type
analogique (0-10 Volt) en type numérique (DMX 512) et vice-versa.

{NB : il existe aussi des convertisseurs de protocole pour transformer un


signal DMX en Avab (e.g. Hermès de Robert Juliat) ou Strand D54 et
inversement par exemple.}
Nègre cf. Volets.

Néon lampe inventée en 1933 utilisant du gaz néon. Cf. Xénon.

Noir cf. Plein feu. C’est aussi la couleur favorite des machinistes...

Noir sec cf. Effet (Lumière).

NORMOGRAPHE rectangle de plastique où sont détourés des schémas permettant, par


exemple, de tracer rapidement les symboles (malheureusement plus ou
moins normalisés) des projecteurs sur un plan de feu.
L’utilisation de logiciels soit de dessin 2D/3D d’architecture adaptés au
spectacle, soit spécifiques à la conception lumière (LAO = Lumière
Assistée par Ordinateur) les rends de plus en plus inutiles.

Consulter l’annexe : Exemple de plan de feu

Ouvrir cf. Focus.

P17 prise d’alimentation électrique de forte puissance (voir Alim(mentation) à


la section Divers), en plastique, disponibles et sous différents brochage
et taille :

● 16 Ampères en monophasé tripolaire (3 broches P+N+T) de couleur


bleu ;
● 32 Ampères en triphasé tétrapolaire (4 broches 3P+T ou 3P+N+T)
de couleur rouge ;
● 64 et 125 Ampères en triphasé de couleur rouge avec collerette
blanche à visser.

Illustration II-17 Prise P17 (Doc Legrand - 11 Ko)


PAR® [acronyme de Parabolic Aluminized Reflector] projecteur très simple et
très léger (de 3 à 4 kg), juste une boite en tôle (en acier ou en aluminium),
sans lentille car c’est la lampe PAR (inventée par General Electric
Lighting® connu pour ses marques Thorn® et Tungsram®) qui intègre le
réflecteur et la lentille non focalisable, juste au crayon orientable par la
banane, il existe une grande variété de lampes PAR (PAR 16, PAR 36, PAR
46, PAR 56, PAR 64) différenciées par leur dimension (le chiffre indique
le diamètre en 1/8 de pouce - voir Foot - donc 5,1 cm pour PAR 16, 11,4 cm
pour PAR 36, 14,6 cm pour PAR 46, 17,8 cm pour PAR 56, 20,3 cm pour
PAR 64), la tension d’utilisation, la puissance, l’ouverture de faisceau.

Illustration II-18 Par 64 (6 Ko)

En spectacle la plus courante est le PAR 64 (la plus grosse taille) de 1 000
Watts sous 110 ou 230 Volts (série CP), disponible sous plusieurs types de
lampes au faisceau déformé en ovale plus ou moins ouvert :
PAR en Taille Angles PAR en
Signification
110 V tache faisceau 230 V
VNSP Very Narrow Spot très étroite 6 - 12° CP 60
NSP Narrow Spot étroite 8 - 15° CP 61
MFL Medium Flood moyenne 12 - 28° CP 62
WFL Wide Flood large 24 - 42° CP 95

Types de lampe PAR


Quand ils marchent en 110 Volts oû le filament étant, plus court et plus
gros, est plus proche d’une source ponctuelle ce qui donne en une
efficacité lumineuse plus élevée, ils sont couplés en série par 2 (110 Volts
+ 110 Volts = 220 Volts) avec une bretelle série (sinon boom !), et même
très souvent pré-câblés en barre de 4, 6 ou 8 projecteurs.
PATCH [anglais : mot à mot to dispatch = expédier] faire le patch ou "patcher",
c’est raccorder les lignes des rallonges souples ou des multis alimentant
les projecteurs, sur les prises des gradateurs en respectant les couplages
donnés par le plan lumière (voir Plan de feu) de la fiche technique et les
effets de la conduite, tout en tenant compte de la contrainte de
limitation de puissance des circuits de ces gradateurs. Ce système permet
de connecter n’importe quel gradateur avec n’importe quelle circuit.
Certaines consoles et certains blocs permettent aussi un patch grâce à
une matrice de fiches (pin patch) dont l’insertion au croisement d’une
colonne et d’une ligne rattache un circuit à un gradateur.
Le soft patch est une possibilité offerte par les jeux d’orgues à mémoire
permettant de changer, de permuter ou de grouper les numéros physiques
des circuits des gradateurs en numéros virtuels plus faciles à mémoriser.

{NB : voir aussi Patchbay à la section Son}

Patcher cf. Patch.

PC [Plan Convexe] projecteur, pesant de 10 à 13 kg, équipé d’une lentille plan


convexe (plane d’un coté, arrondie convexe de l’autre) donnant une lumière
moins floue qu’un Fresnel. Voir le nota bene de l’entrée Fresnel.

Illustration II-19 Projecteur PC (Doc Adb - 7 Ko)


Pebbles cf. Martelé.

PIED trépied à 3 ou 4 pieds supportant


les projecteurs. La hauteur peut
être réglée :

● en force et bloquée par une


vis ou une goupille pour les
pieds légers ;
● par une manivelle à
crémaillère ou à câble pour les
pieds lourds acceptant plus de
charge.

On peut y rajouter :

● une rallonge pour augmenter la Illustration II-20 Pied avec barre


hauteur ; de couplage
● une barre de couplage ou un (Doc ADB - 3 Ko)
cadre pour installer un plus
grand nombre de projecteurs
(2, 4, 5...).

Pin patch cf. Patch.

Piquer cf. Focus.

PHASE la puissance électrique est distribuée par les alternateurs (à 3


enroulements induits) des centrales sous forme de courants alternatifs
triphasés (voir Watt). La tension est différente suivant le type de
montage et les conducteurs appelés phase :

● montage en étoile (Y) : 3 conducteurs avec un conducteur neutre ;


on obtient soit du :
■ 230 Volts entre une phase et le neutre - tension simple,

pour l’alimentation des appareils électriques, l’éclairage...


■ 400 Volts entre deux phases - tension composée,

(230 × V3 = 230 × 1,732)


pour la "force" motrice (moteurs électriques).
● montage en triangle (ou delta A) : 3 conducteurs sans neutre ;
pour l’alimentation des moteurs électriques de palans (les phases
sont équilibrées ou s'annulent d'ou l'absence de neutre).

{NB : avec la normalisation européenne, la tension est maintenant de :

● 230 Volts -6 % / +10 % (-13,8 V / + 23 Volts, soit une plage de


216,2 V à 253 Volts)
● 400 Volts pour le triphasé

Le USA sont toujours en 120 Volts et le Japon en 100 Volts...}

{NB : voir aussi Alim(mentation), Chute de tension à la section Divers et


Phase à la section Son}

PLAN DE FEU plan d’implantation des projecteurs sur le gril, en latéral (voir Latéraux), à
la face. Sa conception dépends de considérations artistiques et
esthétiques, de la méthode (voir Mac Candless) et de l’expérience du
concepteur lumière. Voir normographe.

SYNONYME : plan lumière.

Consulter l’annexe : Exemple de plan de feu

Plan lumière cf. Plan de feu.


PLOT [anglais : mot à mot to plot = tracer un plan] plan.
Lighting plot désigne donc le Plan de feu.

PLEIN FEU effet où tous les projecteurs sont allumés. Le contraire est un noir.

POINT CHAUD partie centrale, la plus brillante car de plus forte intensité, de la tache
faite par le faisceau d’un projecteur. Voir Focus.

POINTER orienter une poursuite pour préparer son ouverture en utilisant une
minuscule tache (ouverture de l'iris au minimum et si possible avec une
gélatine foncée), invisible des spectateurs, la mouche. On dit aussi
moucher.
Polycarbonate cf. Gélat(ine).

PORTANT mat, pieds ou ponts verticaux (en girafe) disposés dans les coulisses,
derrière les pendrillons, et permettant d’installer les latéraux.

Porte-gélatine cf. Gélat(ine).

POURSUITE [abréviation de projecteur de poursuite] puissant projecteur, dérivant


d’une découpe, utilisant une lampe de type HMI ou Xénon ou à arc au
charbon (et nécessitant donc souvent un ballast), monté sur un tripode,
réglable et orientable par un machiniste pour suivre (voir Pointer) et
cerner les déplacements d’un comédien ou d’un artiste. Un iris permet de
régler la taille du faisceau. On utilise 3 tailles de faisceau :

● en pied (danse... n’oublier pas les pieds) ;


● en plan américain (i.e. jusqu’à la ceinture, pour musicien,
comédien...) ;
● en médaillon (chanteur...).

3 types d’ouverture et de fermeture sont possibles :

● fade in ou fade out à l'iris ;


● fade in ou fade out au dimmer s’il y en a un ;
● noir sec, cut ou black out au shutter.

Quelques conseils pour améliorer l’aspect esthétique de l’effet :

● mettre d’autant plus au flou (certains appareils ont un commutateur


donnant des bords de faisceau trés flous) que l’on n’est pas sûr des
déplacements ;
● fermer plutôt au dimmer qu’avec l'iris, moins visible si c’est mal
fait ;
● pas de mouvement brusque en cas de perte, couper puis revenir
plutôt que de balayer violemment le plateau ;
● décaler légèrement pour ne pas toucher les pendars, le cyclo, le
rideau de fond ou le devant de scène ;
● ouvrir plus si l’artiste bouge beaucoup, serrer sinon ;
● serrer plus si l’artiste remonte au lointain, ouvrir s’il descends à la
face ;
● regarder les ombres au sol si le rond n’est pas visible ;
● toujours suivre de préférence la femme quand un couple de
danseurs se sépare ;
● repérer les couleurs par numéro ;
● suivre le rythme de la musique et se servir de son feeling...

Elle est toujours située en hauteur pour ne pas trop éblouir l’artiste et ne
doit pas être trop de face pour ne pas écraser le relief.

Illustration II-21 Projecteur de poursuite et son ballast (Doc Adb - 7 Ko)

Il existe maintenant des système de poursuite automatique où un ou


plusieurs scans suivent un artiste portant un émetteur comme :

● l’Autopilot de Wybron (www.wybron.com), sortie en 94, qui peut


controller jusqu’à 24 scans sur 4 artistes sur une surface de 15 m ×
15 m,
● le Martin Lighting Director (www.martin.fr) qui contrôle des scans
MAC.
Martin commercialise aussi le système de suivi pour poursuites
automatiques Trackpod.

PROFILE [anglais : mot à mot = silhouette] projecteur de découpe, voir Découpe.

PROJO [argot théâtre] projecteur.


PROLONG(gateur) [argot théâtre] rallonge électrique. On ne doit ni le débrancher en tirant
sur le câble au lieu de la prise, ni le jeter d’une grande hauteur sur un sol
dur (surtout les P17). Voir Rouler.

QUARTZ synonyme de projecteur d’éclairage public équipé d’une lampe halogène de


part la composition de son ampoule.
Rampe cf. Herse.

RASANT projecteur au sol éclairant horizontalement ou légèrement vers le haut,


sans toucher le sol ("frisant") contrairement aux latéraux, très utilisé en
danse pour donner l’impression de légèreté des danseurs.
SCAN / [anglais : mot à mot to scan = balayer, examiner] projecteur motorisé,
SCANNER asservi. Voir Trad et aussi Asservie.
Deux grandes familles se partagent le marché :

● à miroir motorisé (où seul le miroir bouge), du genre Téléscan®


(il existe des miroirs asservis seul) ;
● à lyre motorisée (où tout le corps du projecteur bouge), du genre
Vari*lite®
(il existe des lyres asservies pour y monter un projecteur
traditionnel).

Le pilotage des scanners (en fait des moteurs soit pas à pas, soit à
courant continu) en DMX pose des problèmes pour 2 raisons :

● vu le nombre de paramètres à transmettre, le nombre de canaux


DMX utilisés peut atteindre 24 (1 paramètre = 1 canal) pour 1 seul
projecteur (et donc un seul circuit de puissance de gradateur).
E.g. 4 canaux pour la position en XY, 1 pour le zoom, 3 pour la
couleur en trichromie, 1 pour les couleurs saturés, 1 pour les filtres
correcteurs, 1 pour l’obturateur, 1 pour l'iris, 2 pour les gobos, 9
pour les couteaux... ;
● la résolution 8 bits du DMX autorisant 256 pas (28 = 256) s’avère
souvent insuffisante : à 10 mètres, le déplacement se fera par
bonds visibles de 12 centimètres. Une résolution de 16 bits (216 =
65 536 pas), en fait codé sur 2 × 8 bits en attendant le nouveau
protocole SuperDMX ou HiDMX, est préférable.

Pour ces raisons, ils nécessitent donc souvent une console spéciale et
dédiée (Compulite®, Flying Pig Systems®, Jands®, Celco®...).
La tendance est à la rencontre des consoles dédiées scans capables de
gérer aussi des traditionnels et des consoles traditionnelles capable de
manipuler des scans.

Illustration II-22 Projecteur motorisé (Doc High End - 3 Ko)


SCHWARZ [allemand : mot à mot = noir] noir lumière, voir Black out, Plein feu et
Balisage.

Scotch alu cf. Volets.

Scroller cf. Color changer.


SÉCU [raccourci de câble de sécurité] petite élingue ou chaîne, souvent fixée à
demeure à un appareil (lyre d’un projecteur, changeur de couleur (Color
changer), ballast...), servant à l’attacher à la perche ou au pont sur lequel
il est accroché, en renfort au cas ou le collier casserait ou se
dévisserait...

Illustration II-23 Câble de sècuritè (3 Ko)


Serrer cf. Focus.

Sharp cf. Focus.

SHUNT [anglais : mot à mot to shunt = aiguiller] bretelle de dérivation.


SHUTTER [anglais : mot à mot to shunt = volet] obturateur, diaphragme, couteau de
découpe.

SILK [anglais : mot à mot = soie] gélatine striée diffusant la lumière suivant son
orientation. Plus fort que Frost. Voir Dif.

SOCAPEX® [marque] constructeur de connecteurs multibroches ronds à vis (7 points


de 25 A, 19 points de 10 ou 25 A, 37 points de 7,5 A, mais aussi 12, 22, 43
et 61 points) originellement pour courant faible, mais trés utilisés pour les
câbles multipaire lumière.

Illustration II-24 Prise Socapex (14 Ko)

La norme NFC 15-100 impose maintenant des conducteurs séparés (phase,


neutre et terre) par circuit ce qui limite à 6 circuits maximum (au lieu de
8) les multis en "Soca" 19 broches (6 × 3 = 18).

Numéro circuit Phase Neutre Terre


Circuit 1 broche 1 broche 2 broche 13
Circuit 2 broche 3 broche 4 broche 14
Circuit 3 broche 5 broche 6 broche 15
Circuit 4 broche 7 broche 8 broche 16
Circuit 5 broche 9 broche 10 broche 17
Circuit 6 broche 11 broche 12 broche 18
La broche 19 est laissée libre
Câblage standard d’un multipaire 6 circuits en
Socapex 19 broches

Illustration II-25 Brochage Socapex (12 Ko)

Soft cf. Focus.

Soft patch cf. Patch.

SONNER tester les circuits et/ou les lampes des projecteurs en les branchant en
direct surtout avant de les appuyer. Histoire d’être sûr...
L’idéal est d’utiliser un "direct à 50 %" pour ne pas claquer les lampes.
SPOT(light) [mot à mot = lumière tache] projecteur (sous-entendu au faisceau serré,
concentré grâce à l’utilisation d’une lentille, par opposition à Flood et
Wash).
Follow spot (anglais : mot à mot = projecteur pour suivre) est utilisé pour
désigner une poursuite.
SVOBODA [nom propre de l’inventeur, Josef Svoboda, scénographe Tchèque]
coffre/herse où 9 projecteurs BT 24 Volts, serrés en quinconce éclairent
en douche. Plusieurs svobodas mis bout à bout créent un mur de lumière
que le regard ne peut traverser.

Illustration II-26 Svoboda (10 Ko)


Switch cf. Switchboard.

SWITCHBOARD [anglais : mot à mot = planche à interrupteurs] console, jeu d’orgues. Voir
Lighting board.

{NB : switch désigne un interrupteur}


SYNTHÈSE mode de représentation de la couleur dans lequel le blanc est produit par
ADDITIVE addition des 3 couleurs primaires : le Rouge, le Vert et le Bleu. C’est le
procédé utilisé en vidéo où les 3 composantes couleurs du signal, la
trichromie, sont notées RGB ou RVB.
C’est aussi le procédé utilisé par la combinaison des faisceaux des
projecteurs (on va vers le blanc), mais pas des filtre-gélatines. Voir
Synthèse Soustractive.

Illustration II-27 Synthèse Additive (Anim 30 Ko)


SYNTHÈSE mode de représentation de la couleur dans lequel le noir est produit par la
SOUSTRACTIVE superposition des couleurs : Cyan, Magenta, Jaune. C’est le procédé utilisé
pour imprimer sur du papier (mais on doit rajouter de l’encre Noire car il
est impossible d’avoir des pigments de couleur pure et la superposition
des 3 couleurs donne en pratique un marron foncé).
C’est aussi le procédé utilisé par les filtre-gélatines : une gélatine filtre la
lumière blanche et soustrait une partie de ses radiations (on va vers le
noir).
Deux gélatines différentes dans un même projecteur fonctionnent en
synthèse soustractive (e.g. 1 filtre magenta + 1 filtre rouge donne un
faisceau rouge). Les scans utilisent ainsi 3 filtres dichroïques, sous forme
de disques en dégradé circulaire très fin, pour obtenir par trichromie une
gamme de couleur étendue.
Mais deux gélatines dans deux projecteurs fonctionnent, elles, en
synthèse additive (e.g. 1 filtre magenta + 1 filtre rouge donne une
dominante magenta sur scène). Voir Synthèse Additive.

Illustration II-28 Synthèse Soustractive (Anim 27 Ko)


TAMPON projecteur caché utilisé comme charge résistive supplémentaire (e.g. pour
graduer des néons).

{NB : c’est aussi, en théâtre traditionnel, un mécanisme servant pour des


apparitions et disparitions dans les dessous grâce à des trappes}

TÉLÉSCAN® [modèle inventé en 1981 par la marque française Caméléon] projecteur


motorisé, pesant 58 kg, coûtant dans les 100 000 FFR (15 000 ) et
utilisant une lampe HMI (de 1200 Watts pour le modèle MK III et 2,5 kW
pour les MK IV et V) et un miroir motorisé permettant des changements
d’orientation (120°en tilt/site - inclinaison verticale, 340°en pan/azimut -
rotation horizontale), de focale, de couleurs et d’effets (gobos...) piloté
par un jeux d’orgues informatique. Ce fut le premier représentant de
cette technique par opposition aux scans à lyre motorisée.
Illustration II-29 Projecteur Téléscan ouvert (Doc Caméléon - 5 Ko)
TEMPÉRATURE la température de couleur d’une lampe indique la proportion des radiations
DE COULEUR colorées (les couleurs de l’arc en ciel) rayonnées par la source chimique
utilisée qui est souvent loin des proportions égales composant la lumière
blanche (du soleil).
La lumière artificielle est en général produite en chauffant un filament
métallique. Plus la température augmente, plus l’activité moléculaire
augmente, produisant une émission électromagnétique de plus en plus
puissante. À l’inverse, quand un forgeron bats le fer, celui-ci devient de
plus en plus rouge (vers 600 °C), puis jaune (vers 1 200 °C, forge), puis
bleu/blanc, (vers 1 500 °C, fusion) au fur et à mesure que la température
s’élève.
Le physicien allemand Gustav Kirchhoff (1824-1887), corrigé par Max
Planck[4], ont démontré que le spectre lumineux continu émis par un
radiateur thermique parfait (donc théorique et appelé "corps noir"),
absorbant toutes les radiations incidentes, dépend uniquement de sa
température. Cela permet de qualifier une source de lumière par la
température absolue à laquelle un corps noir doit être porté pour produire
un rayonnement équivalent de même chromaticité.
Dans le cas des lampes à incandescence (voir Épiscope), l’équivalence est
très facile à trouver, car le spectre d’un filament est très proche de celui
du corps noir.

Illustration II-30 Spectre continu (10 Ko)

Pour les sources qui utilisent une décharge électrique dans un gaz (tubes
fluorescents, lampes Xénon, HMI...), le spectre n’est plus continu mais
comporte des raies importantes et la corrélation avec l’émission du corps
noir est presque impossible à trouver. Dans ce cas, on donne une
température de couleur indicative qui correspond à une sensation
équivalente pour l’oeil (la température de couleur n’a donc plus rien à voir
avec la température réelle).

Illustration II-31 Spectre discontinu (4 Ko)

La température de couleur se mesure en degrés Kelvin[5], échelle où le 0 K


est égal à -273,15 °Celsius (37,2 °C est donc égal à 310,35 K).
Elle n’est pas lié à l’intensité lumineuse mais bien à la nature de la source.
Par exemple :
Source Couleur Température
bougie lumière orangée 2 000 K
épiscope lumière jaunâtre-orangée 2 800 K
halogène lumière jaunâtre 3 200 K
soleil au coucher lumière orangée 2 500 K
HMI/Xénon lumière du jour pour le cinéma 5 600 K
soleil à midi lumière bleuté 6 000 K
ciel bleu lumière bleuté 12 000 K
Température de couleur
L’oeil s’habitue à tout mais remarque les mélanges. Voir IRC.

{NB : il existe des gélatines spéciales dites "convertisseur" pour


équilibrer le mélange de sources de différentes températures de couleur,
par exemple :

● Lee 201 (CTB pour Correct to Blue) de couleur bleu pour passer du
tungstène à la lumière du jour (HMI)
● Lee 204 (CTO pour Correct to Orange) de couleur ambre pour
passer de la lumière du jour au tungstène}
Template cf. Gobo.

Top cf. Cue.

TOTEM ponts posés debout ou Hi-Tower équipés de projecteurs de part la


conception lumières.
TRAD [abréviation de traditionnel] projecteur traditionnel par opposition aux
Scanners.

TWIST-LOCK [anglais : mot à mot = verrouillage par torsion] prise américaine


d’alimentation électrique, de forme ronde, que l’on verrouille par un
huitième de tour.

VARI*LITE® [marque US créée en 1981] projecteur motorisé, pesant de 26,5 kg,


utilisant une lampe à décharge HTI de 400 ou 600 Watts, à lyre
motorisée permettant des changements d’orientation (270° en tilt/site,
360° en pan/azimut), de focale, de couleurs et d’effets (gobos...) piloté
par un jeu d’orgues informatique dédié (avec un retour d’informations du
projecteur vers la console). Voir Scan.
Les VL5 Arc utilisent une lentille liquide gonflable pour faire varier le
faisceau (Vari*Beam) !

Illustration II-32 Projecteur Vari*lite (Doc Vari*lite - Anim 29 Ko)


VOLETS éléments en métal composé de 4 volets mobiles et rotatifs, monté à
l’avant d’un projecteur et destiné à délimiter le faisceau lumineux pour
éviter d’éclairer une zone ou de baver en dehors de la scène.

SYNONYME : coupe-flux, nègre pour les volets montés sur un bras


articulé.

{NB : on utilise aussi du "scotch alu", scotch spécial en aluminium


ininflammable et stable jusqu’à 150 °C}
WASH [anglais : mot à mot to wash = laver] projecteur(s) donnant une lumière
d’ambiance, de nappage sur scène.
De plus en plus utilisé pour désigner les projecteurs "sans effet" par
opposition aux projecteurs de type Spot : Découpe ou Scanner.

WORKLIGHTS [anglais : mot à mot = lumières de travail] éclairage de service de la scène.


Voir Service, Houselights.
XÉNON représentant le deuxième type de lampes à décharge (avec les lampes aux
halogénures métalliques du genre HMI), les lampes à Xénon furent mises
au point par Osram® en 1944 et sont très utilisées pour leur lumière
blanche (température de couleur de 5 600 K), dans les poursuites et les
projecteurs de diapo (voir PANI). Leurs caractéristiques :

● une efficacité lumineuse 2 fois plus faible qu’une lampe HMI pour la
même puissance électrique (50 lumens/Watt) ;
● un amorçage à une tension de 10 000 à 50 000 Volts, d’ou un ballast
conséquent (avec transfo pour alimenter en continu) ;
● un réamorçage à chaud est possible contrairement aux HMI.

Le Xénon fait partie des gaz rares inertes. Ils sont très peu réactifs et
n’existent qu’à l’état d’atomes isolés car ceux-ci possèdent des couches
complètement remplies d’électrons et n’ont donc aucun besoin de se lier
avec d’autres éléments chimiques :
Numéro Masse
Nom Symbole
atomique atomique
Xénon Xe 54 131,3
Krypton Kr 36 83,8
Argon Ar 18 39,9
Néon Ne 10 20,1
sans oublier...
Radon Rn 86 222
Hélium He 2 4
Gaz rares
YOKE [anglais : mot à mot = joug] lyre.

Notes
1 utilisés comme phare sur les avions. Retour au texte
2 inventée en 1879 par Thomas Alva Edison (1847-1931) grâce à l’utilisation, dans une
ampoule de verre sous vide, d’un filament en platine (symbole Pt - point de fusion : 1 769
°C), puis de carbone (moins cher) avec une efficacité lumineuse médiocre de 3
lumens/Watt.
À partir de 1911, on utilisera le métal présentant le plus haut point de fusion : 3 380 °C, le
tungstène (symbole W de son ancien nom, le Wolfram). On obtient ainsi des températures
autour de 2 500 °C dans des ampoules remplies d’un mélange d’argon et d’azote sous une
pression de 0,5 bar á froid. Retour au texte
3 le nom vient du temps des canalisations (comme les "tuyaux" d’un orgue) de gaz d’éclairage,
découvert en 1797 par Philippe Lebon (1767-1804).

Illustration II-33 Jeux d’orgues circa 1936 ! (Doc Strand - 31 Ko)

Rappelons quelques dates :

● en 1640, installation de la rampe et du premier lustre (à chandelles) au Palais


Cardinal ;
● en 1784, les quinquets (nouvelles lampes à huile, dix fois plus puissante que les
anciennes lampes, que vient d’inventer le suisse Aimé Argant et que perfectionne
Quinquet) remplace les chandelles et les lampes pour la première fois à la Comédie-
Française ;
● en 1803, démonstration de l’adaptation du gaz d’éclairage à la scène par l’allemand
Frederick Winsor au Lyceum Theatre de Londres ;
● en 1820, premier jeu d’orgues au gaz au Théâtre de l’Odéon ;
● en 1822, l’Opéra de Paris est équipé au gaz d’éclairage ;
● en 1846, première utilisation de l’électricité : 360 batteries alimentant des lampes à
arc, mises au point en 1807 par Sir Humphry Davy (1778-1829), pour un effet de
soleil dans Le Prophète de Giacomo Meyerbeer,
(des lampes à arc éclairèrent les rues de Paris dés 1841) ;
● en 1875, première extinction complète de la salle (toujours éclairée jusque là) pour
l’inauguration du Festspielhaus de Bayreuth par Richard Wagner. Par la volonté d’unir
la musique à l’architecture, à la peinture et au jeu de scène, il ouvre l’ère de la
scénographie moderne, où les divers crèateurs travaillent ensemble pour un même
projet ;
● en 1886, généralisation de l’éclairage électrique à incandescence à l’Opéra de Paris
après des essais en 1883 avec des dynamos. Les premiers systèmes pour graduer
sont des rhéostats, des auto-transformateurs puis des lampes thyraton avant les
triacs et thryristors.
● en 1971, installation à l’Opéra Garnier d’un jeu d’orgues à mémoire ABD Memolight
gérant 500 circuits.

Retour au texte
4 Max Planck (1858-1947), physicien allemand, reçu en 1918 le prix Nobel de Physique pour
son article, publié en 1900, sur la distribution selon la longueur d’onde de l’énergie émise
par un corps noir en fonction de la température.
En thermodynamique, les observations expérimentales étaient en désaccord avec les
prévisions de la physique classique. Planck déduisit la relation entre l’énergie et la
fréquence du rayonnement : celle-ci était basée sur l’idée révolutionnaire que l’énergie
émise par un résonateur pourrait seulement prendre des valeurs discrètes, discontinues,
appelées "quanta" (l’énergie pour un résonateur de fréquence v est hv où h est une
constante universelle, maintenant appelée la constante de Planck).
Cette idée de quanta fut d’abord reprise en 1905 par Albert Einstein (1879-1955), prix
Nobel de Physique 1921, pour expliquer l’effet photoélectrique avec l’hypothèse du photon,
puis en 1912 par Niels Bohr (1885-1962), prix Nobel de Physique 1922, qui adapta la
structure de l’atome de Ernest Rutherford (1871-1937), prix Nobel de Physique 1908,
créant la physique quantique et marquant un tournant dans l’histoire de la physique. Retour
au texte
5 en hommage au physicien écossais Lord Kelvin (1824-1907), inventeur de l’échelle de
température absolue.
On utilise aussi le mired obtenu par la formule :

M en mired = 1 000 000 ÷ T en Kelvin.

Anders Celsius (1701-1744), astronome et physicien suédois, inventa l’échelle de


température centésimale basée sur les propriétés de l’eau. Retour au texte

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III. Son
Théâtre Lumière Son Structure Sécurité Divers

AILE DE SON éléments de scène rajoutés de part et d’autre de celle-ci (à


cour et à jardin) pour supporter les châteaux de la sono sans
restreindre l'ouverture de la scène. En général, l’aile de son
cour est prolongée au lointain pour abriter (et cacher) la
console retour. Voir Wing.

ASSERVIE ce dit d’une enceinte équipée d’un amplificateur intégré et


d’un étage comparateur avec rétroaction (boucle de contrôle
et de correction d’erreur), optimisant ainsi la réponse de
l’enceinte. Voir Processeur.

{NB : on désigne aussi ainsi les projecteurs motorisés. Voir


Scan}

BACKLINE [anglais : mot à mot = ligne arrière] rangée des instruments


de musique et de leurs amplis installés visiblement ou cachés
devant/sur/sous les pratos. Désigne donc l’ensemble du
matériel directement utilisé par les artistes : instruments,
accessoires, etc...

DÉRIVÉS : backliner = roadie chargé du backline


(montage/démontage, réglages avant mais aussi pendant le
show...).
Backliner cf. Backline.

Baie de brassage cf. Patchbay.

Baie de fichage cf. Patchbay.

BALANCE moment, vers le milieu de l’après-midi, où s’effectuent les


différents réglages :

● de la façade pour linéariser (i.e. rendre la plus plate


possible, donc indépendante du lieu) la courbe de
réponse du système de sonorisation, en général à l’aide
d’un générateur de bruit rose et d’un analyseur de
spectre en temps réel et d’égaliseurs graphiques à
bande 1/3 octave ou paramétriques ;
● équilibrage et mixage "artistique", par une courte
répétition, des tranches micros et instruments des
musiciens avec la console façade (il peut y avoir jusqu’à
64 voies) ;
● équilibrage et mixage indépendant avec la console des
retours pour éviter les accrochages (Larsens).

Bass drum cf. Drums.

BLINDAGE procédé de protection contre des influences


électromagnétiques extérieures, des informations électriques
transmises par un conducteur en protégeant celui-ci par une
enveloppe métallique (en général, pour la souplesse, une tresse
de cuivre) maintenue à un potentiel de 0 Volt par sa mise à la
terre. C’est le principe de la cage de Faraday[1].

Boomer cf. Filtre.

BOOSTER [anglais : mot à mot to boost = augmenter, stimuler]


amplificateur.
BRUIT ROSE bruit, donc de période aléatoire par opposition à un son qui
est par définition périodique ; composé de toutes les
fréquences du spectre audible, dont le niveau est corrigé
d’après les courbes d'isophonie (sinon ce serait du "bruit
blanc"), utilisé pour étalonner les systèmes
électroacoustiques (voir Balance). Ca fait sshhhh...

BUMPER [anglais : mot à mot = pare-chocs] support métallique articulé


permettant l’accrochage rapide (voir Rigging) et l’orientation
précise des clusters. On utilise aussi des ponts.

BUZZ [anglais : mot à mot = bourdonnement] voir Ronflette.

{NB : en fait en anglais on dit hum}


BY-PASS [anglais : mot à mot = dérivation] dérivation/interrupteur
permettant d’insérer ou non un appareil dans un circuit.

CABINET [anglais : mot à mot = coffret] enceinte acoustique.

CANNON® [marque US] constructeur initial de connecteurs audio


professionnels de type XLR (3 broches pour l’audio, 5 broches
pour le data) et de connecteurs Sub D.

Illustration III-1 Prise Cannon XLR (3 Ko)


CHÂTEAU 1. empilement des différentes enceintes (basse, medium,
aiguës) d’un système multiamplifié modulaire (e.g.
Martin Audio®) ou compact, par opposition au cluster. Il
doit être précis pour respecter la mise en phase ;
2. par extension, désigne l’ensemble des enceintes d’une
aile de son, qu’il est la silhouette d’un château fort ou
pas.

Illustration III-2 Château - Tournée Pink Floyd (Doc Martin


Audio - 23 Ko)
CLIP [anglais : mot à mot to clip = tailler] point de départ de
l’écrétage du signal, prévue par le constructeur pour la
protection de l’ampli et des enceintes, indiqué par une Led,
avant la coupure de l’alimentation d’un ampli. Le système n’est
plus linéaire et entraîne de fortes saturations et distorsions.
La saturation génère beaucoup d’harmoniques aiguës qui font
exploser les tweeters (voir Filtre).

CLUSTER [anglais : mot à mot = grappe] groupe d’enceintes compactes


assemblées en grappe pour être accrochées (voir Rigging),
évitant :

● l’empilement (stack) des châteaux et donnant donc plus


de visibilité aux spectateurs placés latéralement ;
● l’assourdissement des premiers rangs car, bien
qu’inclinés vers le bas, ils ne commencent à émettre que
pour le public placé à 5/10 mètres. Voir Fill-in.
Illustration III-3 Monstrueux cluster avec stack de subs au
sol (Doc Nexo - 65 Ko)

Les enceintes peuvent être "anglées" individuellement


(inclinées verticalement) et "ouvertes ou fermées" (écartées
horizontalement) sur le bumper pour couvrir uniformément
l’audience en évitant des couplages ou des trous.
Le cluster lui-même peut être incliné verticalement (par un
moteur tirant en arriére, en pull-back), orienté
horizontalement et bien sûr en hauteur.
COMPACT enceintes de sono réunissant dans un même caisson les
différents haut-parleurs d’un système multiamplifié à la
différence d’un système modulaire. Voir Filtre et Cross-over.
En plus d’éviter des problèmes de mise en phase, cela permet
un gain de temps de montage, de stockage et de chargement
et des possibilités d’accrochage malgré l’utilisation de
processeurs dèdiès. Voir Château.

CONQUE construction acoustique (en général de forme parabolique


comme un coquillage, d’ou son nom) permettant de renvoyer le
son vers les musiciens et les spectateurs par réflexion,
diffraction et diffusion.
CONSOLE permet de mélanger et de manipuler plusieurs sources
(de mixage) sonores.
C’est un centre d’aiguillage et de contrôle où les modulations
sont :

● pré-amplifiées (un micro dynamique ne sort qu’environ 5


mV) ;
● dosées ;
● corrigées (le timbre) ;
● placées dans l’espace stéréophonique ou 3D ;
● modifiées par le traffic : les insertions d'effets ;
● mélangées entre elles ;
● transmises pour être écoutées en direct ou
enregistrées.
● dirigées vers les sorties alimentant les amplificateurs
de puissance qui "attaquent" les enceintes.

Illustration III-4 Console analogique Soundcraft (Doc


Soundcraft - 10 Ko)

De plus en plus de consoles sont équipées de mémoires comme


les jeux d’orgues pour rappeler instantanément une
configuration de mixage ("automation" apparu en 1979 avec la
Alive de Harrison).
De même de plus en plus de consoles sont numériques car tous
les signaux en entrée sont numérisés (voir Sampler) pour
permettre l’utilisation facile et moins onéreuse d'effets
numériques.

Illustration III-5 Console numérique Yamaha 02R (Doc


Yamaha - 16 Ko)

Pour vérifier la stéréophonie et la qualité du son, elle est


toujours située dans l’axe de la scène et à hauteur d’oreille du
public ; voir Oeil du Prince. La distance à la scène dépend de la
grandeur de la salle et de l’audience. En salle, elle correspond
à la moitié ou les deux tiers de la longueur de la salle ; soit
grossièrement :
Audience Salle Plein air
250 10 m 15 m
500 15 m 25 m
1 000 25 m 35 m
4 000 40 m 70 m
Distance régie son

SYNONYME : table ou pupitre de mixage, "mixeur".

{NB : voir aussi Console à la section Divers}

CROSS-OVER [anglais : mot à mot to cross over = passer de l’autre coté]


filtre séparateur et répartiteur de voies pour
multiamplification.
DÉCIBEL [symbole dB[2]] unité de rapport de puissance et de pression
acoustique.
Une loi[3], très générale en physiologie montre que la
sensation varie comme le logarithme de l’excitation
(sensibilité différentielle) :

Sensation = k × log(Excitation)

Pour simplifier, on utilise donc l’échelle des décibels qui est


logarithmique[4] en base 10 et permet de remplacer une
multiplication par une addition soit log(A × B) = log(A) +
log(B) :

● une augmentation de 10 dB correspond à un doublement


de la sensation sonore (exprimé en phones). En pratique,
cela signifie que si un chef d’orchestre veut doubler la
puissance, il devra multiplier le nombre de musiciens par
10, ou en électroacoustique qu’il faut un ampli 10 fois
plus puissant ;
● un doublement de la puissance acoustique (en Watt),
e.g. en utilisant 2 amplis au lieu d’un, correspond à une
augmentation de seulement 3 dB car :

R = 10 log (Puissance2/Puissance1) = 10 log (2) =


3 ;
● la pression acoustique (en Pascal[5]), elle, est analogue à
la tension, mais est aussi inversement proportionnelle
au carré de la distance à la source : chaque fois que l’on
double la distance, on perd donc 6 dB car :

R = 20 log (Distance2/Distance1) = 20 log (2) = 6

Il est donc nécessaire de quadrupler la puissance pour


compenser un doublement de la distance d’écoute. Voir
Niveau.

{NB : cette loi est valable pour une source ponctuelle


créant une onde sphérique. Pour une source cylindrique,
la décroissance est simplement proportionnelle à la
distance, on gagne donc un facteur 2. C’est le principe
(et la force) du système V-DOSC (Diffuseur d’Ondes
Sonores Cylindriques inventé par le Docteur Christian
Heil en 1987) de L. Acoustics}

Consulter l’annexe : Puissance d’une sono


DELAY [anglais : mot à mot = retard] delay, retard. S’il n’est pas
possible "d’avancer" dans le temps un son en direct live, il est
en revanche possible de le retarder soit par :

● des lignes à retard analogiques (condensateurs) ;


● des mémoires informatiques pour un son numérique. Voir
Sampler.

Cela permet :

● de modifier l’implantation spatiale en stéréo et en


profondeur d’une source lors d’un mixage ;
● d’utiliser, pour éviter une façade monstrueuse lors de
concert à grande audience, la multidiffusion : la
répartition d’enceintes à proximité des spectateurs,
retardées grâce à des delays pour maintenir la
cohérence spatiale acoustique (car la modulation voyage
presque instantanément à la vitesse de la lumière dans
les 2 cas, mais elles sont plus proches de l’auditeur que
les châteaux).

La vitesse du son, qui dépend de la densité de l’air, donc de la


pression et de la température :

V = 20 V(Ten C + 273)
est de 340 mètres/seconde à 15 °C. On donnera un retard
pour 2 enceintes espacées de 100 mètres de :
d (distance en m) 100
t (délai en
= = = 0,295 seconde
seconde) v (vitesse son en 340
m/s)
pour garder l’impression que le son vient toujours de la scène.
Pour le Zénith de Pau, la distance scène/clusters étant en
moyenne de 20 mètres, le retard sera de 59 millisecondes.
DI BOX [acronyme anglais de Direct Injection Box : mot à mot = boîte
d’injection directe] boîtier adaptateur d’impédance pour
convertir un signal ligne haute impédance asymétrique (e.g.
guitare électrique, claviers) en entrée micro basse impédance
symétrique (voir Symétrisation).
Rappellons que l’impédance est la résistance d’un circuit en
courant alternatif ou modulé et qu’elle augmente avec la
fréquence. Elle s’exprime aussi en Ohm comme la résistance
(qui est "l’impédance en courant continu").
Diffusion cf. PA SYSTEM.

DIVERSITY [anglais : mot à mot = diversité] système de réception HF


utilisant 2 récepteurs et un dispositif de commutation
choisissant instantanément la meilleure réception entre les 2.
DRUMS [anglais : mot à mot = tambours] batterie.

DÉRIVÉS : bass drum = grosse caisse, snare = caisse claire,


hi-hat = charleston.
EFFET [acronyme FX] principaux effets utilisés en sono sont de 2
sortes :

● les effets correcteurs :


■ compresseur-limiteur pour contrôler la dynamique

(dbx®) ou permettre la superposition d’un autre


signal (ducking) ;
■ de-esser (dé-esseur, compresseur spécialisé dans

la suppression des syllabes sifflantes, en agissant


seulement dans une bande de filtre) et de-hisser
(suppression de souffle) ;
■ noise-gate (porte de bruit) permettant, en

fermant automatiquement la voie en dessous d’un


certain niveau, de réduire la diaphonie et le bruit
de fond. Il être commandé par le signal lui-même
ou par un autre signal extérieur (VCA) ;
■ égaliseurs graphique à bande 1/3 octave (sortie

façade) ou paramétrique (entrée des tranches de


la console) ;
■ exciters (ou enhancers) pour améliorer la

définition, la clarté des plans sonores et élargir


l’espace stéréo.
● les effets proprement dit :
■ panoramiques pour modifier l’implantation spatiale

en stéréo droite/gauche de la source ;


■ réverbération/écho pour modifier l’implantation

spatiale en profondeur de la source.


■ delay (retard) ;

■ flanger, phaser et chorus ;

■ harmoniseur pour corriger les fausses notes.

{NB : voir aussi Effet à la section Lumière}

FACADE ensemble de tous les systèmes de diffusion sonore vers le


public : châteaux, clusters, subs, stacks déportés en
multidiffusion...
FADER [anglais : mot à mot to fade = affaiblir] potentiomètre
linéaire à glissière utilisé sur les consoles.

FANTÔME [alimentation fantôme] système d’alimentation des micros à


condensateur utilisant la liaison symétrique (voir
Symétrisation) pour fournir la tension continue de 12 ou 48
Volts indispensable à leur fonctionnement. En général délivrée
par la console, cette tension n’est pas vue (car la résultante
est nulle) par la bobine du micro, d’ou son appellation de
fantôme.
FEEDBACK [anglais : mot à mot to feed = nourrir en retour] boucle de
rétroaction, bouclage, voir Larsen.

Fill in cf. Front fill.

FILTRE les enceintes de sono ne peuvent, vue les puissances


nécessaires, utiliser des filtres passifs comme en Hi-Fi.
L’utilisation de filtres actifs (cross-over) découpe la
modulation en 3 ou 4 bandes :

● les sub-basses (de 30 à 100 Hz), produite par un gros


haut-parleur spécialisé appelé woofer ou boomer,

Illustration III-6 Woofer (6 Ko)

● les basses (de 100 à 400 Hz), idem,


● les fréquences moyennes ou médiums (de 400 à 2 000
Hz), produite par un haut-parleur spécialisé appelé
medium,
● les aiguës (de 2 à 20 kHz), produite par un petit haut-
parleur spécialisé appelé tweeter,
Illustration III-7 Tweeter - moteur avec pavillon
exponentiel (4 Ko)

Cette technique, la multiamplification, permet d’optimiser et


d’économiser la puissance électrique envoyée par les
amplificateurs aux différents types d’enceintes (e.g. pour la
même puissance acoustique, il faudra 100 Watts pour les
aiguës contre 1 000 Watts pour les basses : un woofer étant
de plus grande dimension - jusqu’à 46 cm de diamètre - donc
plus lourd tout en se déplaçant sur une plus grande course,
nécessite donc une plus grande énergie).
Foldback cf. Retours.

FRONT FILL [anglais : mot à mot = remplissage devant] renfort de


sonorisation de faible puissance pour les auditeurs placés
juste devant et dans l’axe de la scène, donc dans l’angle mort
des châteaux ou des clusters, destiné à compenser
l’affaiblissement (réel du à l’orientation ou volontaire pour
éviter le malaise des premiers rangs) de la façade. Il est situé
soit au sol, soit en petit cluster. Voir Cluster.

SYNONYME : fill in.

HARTING® [marque] constructeur de connecteurs multibroches


rectangulaires (16, 24, 40, 64, 72, 108 points) pour câble
multipaire, supportant les fortes tensions contrairement aux
Socapex.
Illustration III-8 Prise Harting (Doc BS - 11 Ko)
HERTZ [symbole Hz[6]] unité de fréquence ; 1 Hertz = 1 battement, 1
cycle par seconde.
La voie humaine s’étend de 300 à 4 000 Hz, la qualité Hi-Fi
impose une bande passante linéaire de 20 à 20 000 Hz (très
rarement atteinte). En sonorisation une bande passante plate
de 40 à 18 000 Hz est recherchée. Voir Filtre.

HF [acronyme de Haute Fréquence] système de transmission


radio, donc sans-fil, pour micros (premier micro sans fil
Sennheiser® en 1958), instruments, retours ou intercom. Voir
Diversity.

Hi-hat cf. Drums.

Hum cf. Buzz.

ISOPHONIE les courbes d’isophonie ou d’isosonie, établies en premier par


Fletcher et Munson, déterminent une sensation égale de
niveau sonore pour différents niveaux sonores et pour tous
les octaves. En effet, l’oreille a son maximum de sensibilité
entre 400 et 6000 Hz (fréquences de base de la parole) et sa
sensibilité dépend de la fréquence.
L’unité, le phone est égale à 1 décibel à 0 dB SPL pour la
fréquence de référence de 1 000 Hz, mais est différent à un
autre niveau.
Illustration III-9 Courbes d’isophonie (8 Ko)

Par exemple, il faut relever de 17 dB un son de 350 Hz et de


50 dB á pour 35 Hz pour avoir la même sensation qu’avec un
son de 3 500 Hz.
Cela signifie qu’un mixage réalisé à un certain niveau sonore
n’aura plus rien à voir à un niveau différent ! Voir Bruit rose.

Dans les mesures de bruit on utilise donc des corrections,


appelées pondérations, pour tenir compte du niveau sonore :

● courbe de pondération A - notée dB(A) - correspondant


à la courbe isophone de 40 phones pour mesurer les
niveaux de 0 à 55 dB.
Cette courbe est utilisée par la fonction "Loudness"
(traduit par filtre physiologique) des amplis Hi-Fi pour
corriger l’écoute à bas niveau en renforçant les basses
et les aiguës.
● courbe de pondération B - notée dB(B) - correspondant
à la courbe isophone de 70 phones pour mesurer les
niveaux de 55 à 85 dB.
● courbe de pondération C - notée dB(C) - correspondant
à la courbe isophone de 100 phones pour mesurer les
niveaux de 85 à 130 dB.

KEYBOARDS [anglais : mot à mot = claviers] claviers/synthétiseurs.


LARSEN [du nom du physicien et électrotechnicien danois Søren
Absalon Larsen (1871-1957), découvreur de cet effet]
accrochage acoustique causé par un signal sonore, proche
d’une des fréquences de résonance du système, au gain à un
niveau trop élevé ou à une phase inadéquate, qui se ré-injecte
dans les micros en une boucle sans fin en produisant un
sifflement caractéristique.
Ils peuvent être atténués par des équaliseurs paramétriques,
manuels ou automatiques (dits anti-larsen).
C’est (presque, car en plus les musiciens bougent...) tout le
problème des retours.
LIGNE 100 VOLTS système permettant la transmission (en général d’annonce ou
de la musique de fond) sur de grande distance avec de
nombreuses enceintes haute impédance (voir DI box) sans
perte de signal (genre Bouyer®). La tension évolue bien sûr au
rythme de la modulation audio et 100 Volts est son maximum.
Dans chaque enceinte, un transformateur de sortie à
enroulements multiples rabaisse l’impédance, donc le signal à
un niveau utilisable et permet de choisir une puissance de
diffusion. Voir Fill air.

{NB : il existe aussi des lignes 25 et 70 Volts (standard


américain)}
LINE CHECK [anglais : mot à mot = vérification des lignes] vérification,
après le câblage et avant la balance, que toutes les
modulations et sorties HP sont connectés, sur la bonne ligne
respective et qu’elles transmettent bien un signal.
Loudness [anglais : mot à mot = force d’un bruit] cf. Isophonie.

MICRO(phone) transformateur d’énergie mécanique (vibration de l’air) en


énergie électrique ; la tension du courant produit variant de
façon analogue à la pression acoustique.
Il existe plusieurs types de micros :

● électrodynamique à bobine ou à ruban ;


● électrostatique (condensateur, électret), voir Fantôme ;
● piézo-électrique ;
● PZM (Pressure Zone Microphone)...

MIDI [acronyme de Musical Instrument Digital Interface[7]]


système de transmission en série d’octets (paquets de 8 bits
ou chiffres binaires), au débit de 31 250 bits par seconde, et
de stockage des informations musicales des synthétiseurs (et
maintenant d’autres appareils audio) sous forme numérique,
donc moins sujet aux dégradations (longueur de câble jusqu’à
15 mètres, et parasites) qu’une transmission analogique.
Dans le protocole de base (appelé General Midi et défini en
91), il n’est transmis que des commandes (des codes
informatiques, donc de petite taille), aucun échantillon de son
"samplé" (numérisé par un sampler) qui permettent de recréer
le morceau de musique sur n’importe quel synthétiseur
compatible avec cette norme, i.e. capable de jouer au moins
les 128 sons de base (16 banques de 8). Depuis des surcouches
ont été crées comme le MIDI GS pour Roland et XG pour
Yamaha.
Ce système permet notamment de gérer à partir d’un seul
maître (clavier ou logiciel séquenceur comme Cubase de
Steinberg) plusieurs esclaves (autres synthétiseurs,
expandeurs - i.e. synthétiseur sans clavier), mais aussi les
lumières (il existe même une extension MIDI spécifique : le
MSC, Midi Show Control)...
MIDS [anglais : mot à mot = milieu] fréquences médiums, moyennes.
Voir Filtre.

MIXAGE action de mélanger. Voir Console de mixage.

Mixeur cf. Console mixage.

MODUL(ation) câble/signal électrique analogique de faible niveau provenant


des micros (niveau micro) ou des instruments (niveau ligne)
avant amplification, donc très sensible aux parasites ; d’ou la
nécessité du blindage et de la symétrisation.

Monitoring cf. Monitors.

MONITORS [anglais : mot à mot to monitor = contrôler] retours. Le


monitoring est le contrôle de la qualité d’un son live ou en
cours d’enregistrement.

{NB : monitor désigne aussi un écran vidéo de contrôle = un


moniteur}
Multiamplification cf. Filtre.

Multidiffusion cf. Delay.

NEUTRIK® [marque Suisse] constructeur de connecteurs audio


professionnels de type XLR et de connecteurs de liaison pour
haut-parleur Speakon®.

Illustration III-10 Connecteur Speakon (6 Ko)

{Conseil : ne pas oublier le quart de tour pour verrouiller le


connecteur... sinon ça marche pas !}
NIVEAU le seuil de la douleur est statistiquement constaté vers 120
(sonore) dB SPL ; un concert rock atteints facilement, devant les
châteaux, un niveau de 130 dB SPL !
Niveau en
Exemple de source sonore
Décibels
130 tonnerre
seuil de la douleur
120 réacteur d’avion à 10 mètres
batterie à 1 mètre
110 atelier de chaudronnerie
100 marteau-piqueur à 2 mètres
90 train sur un pont
orchestre symphonique
80 rue bruyante
véhicule sans échappement
70 camion à 15 mètres
65 aspirateur
60 conversation vive
50 musique douce
40 conversation normale
30 résidence tranquille
20 studio d´enregistrement
respiration
10 laboratoire d’acoustique
5 chambre sourde
0 seuil d’audition
Exemples arbitraires de niveaux sonores
Depuis décembre 1999, pour les lieux fermés (donc pas en
plein-air) "effectuant des émissions sonores musicales au
minimum 12 fois par an", le décret 98-1143 limite le niveau
sonore maximum de tout endroit accessible au public à 105
dB(A) (voir Isophonie) en moyenne et 120 dB en crête.

Consulter l’annexe : Puissance d’une sono

Les études montrent qu’une exposition à plus 100 dB pendant


4 heures nécessite un repos de une semaine !!! Rappelons que
la norme du travail est de 85 dB/8 heures par jour/5 jours
par semaine.

Illustration III-11 Fatigue auditive (7 Ko)

PA SYSTEM [anglais : mot à mot Public Address = destiné au public] sono


de façade. Voir Wing.

{NB : en français on dit diffusion ("la diff"). Ne pas


confondre avec Dif}

PAN POT [Argot cinéma US : mot à mot to pan = faire un panoramique]


potentiomètre modifiant la répartition stéréo.
PATCHBAY [anglais : baie de brassage] c’est la boite de patch
(stagebox), où sont regroupées les entrées et les sorties (en
prises XLR), qui permet de répartir (avec des transfos
d’isolement) la modulation entre les différentes consoles :

● claviers du backline ;
● sous-groupes et retours sur scène ;
● façade en salle par le câble multi.

SYNONYME : baie de fichage.


Illustration III-12 Touret avec boîtier de patch (8 Ko)

{NB : voir aussi Patch à la section Lumière}

PHASE 2 phénomènes vibratoires peuvent avoir les mêmes


caractéristiques de fréquence et d’amplitude mais être
décalés dans le temps (asynchrones) : ils sont déphasés. Il y
aura aussi déphasage si les 2 sources sont écartées d’une
"mauvaise" distance, même si elles sont synchros (excitées au
même instant). Elles sont hors phase.
C’est ce qui explique l’importance du sens de branchement et
du positionnement des différents types d’enceintes (aiguës,
médiums, basses) entre elles : en phase.

{NB : voir aussi Phase à la section Lumière}

PHILHARMONIQUE La disposition d’un orchestre philharmonique est normalement


(Orchestre) toujours la même. Elle est imposée par :

● la nécessité pour les musiciens de s’entendre et de se


voir pour se synchroniser ;
● dispersion sonore de l’instrument, soit diffuse
(violons...), soit directionnelle (cuivres...) ;
● la hiérarchie des musiciens (e.g. suivre le 1er violon...).

Illustration III-13 Disposition d’un orchestre philharmonique


(15 Ko)
PROCESSEUR contrôleur électronique, placé avant l’ampli, permettant, grâce
à des mesures (sur la pression, la vitesse de déplacement de
la membrane, la phase et la température des haut-parleurs)
de corriger par une rétroaction en temps réel le signal en
conséquence (réponse en fréquence et en phase), d’ou une
meilleure adaptation aux caractéristiques de l’enceinte et des
possibilités accrues.
C’est la génération actuelle avec les marques Nexo®, Clair
Brothers®, Meyer Sound®, Christian Heil®, L. Acoustics®,
APG®... Voir Clip.

Pupitre de mixage cf. Console mixage.

Pull-back cf. Cluster.

RACK [anglais : mot à mot = râtelier] regroupement d’appareils de


même largeur (i.e. standard international de 19 pouces soit
483 mm) en flight case (e.g. rack d’amplis). On dit de
l’appareil qu’il est "rackable".
Rackable cf. Rack.

RETOURS système de sonorisation, indépendant de la façade,


permettant aux musiciens de s’entendre collectivement sur
scène (avec les side fills) et de se contrôler individuellement
(avec des bains de pieds (voir Wedge), des casques ou des
prothèses auditives à fils ou en HF).
Les gros concerts dispose d’une deuxième console (en plus de
celle de la façade) dédié rien qu’au mixage des retours (située
en général à la cour).
Les petites consoles sont dotées d’un circuit appelé Foldback
(repli en arrière) permettant de mixer indépendamment les
entrées vers le système d’amplification des retours.

REVOX® [marque Allemande] magnétophone stéréo à bande 1/4" (6,35


mm) tournant à la vitesse de 19 ou 38 cm/s.
Devenu obsolète avec l’apparition des DAT et CD Audio...
RONFLETTE en fait deux bruits de fond génant peuvent être générés dans
la sono :

● un ronronnement secteur constant, de fréquence


caractéristique (50 Hz), ramassé par :
■ les micros des guitares ;

■ l’absence ou un blindage défectueux des câbles

audio ;
■ l’utilisation de câbles audio asymétriques (1

conducteur + masse - type jack ou cinch) au lieu


de câbles symétriques (2 conducteurs + masse -
type XLR - voir Symétrisation) ;
■ le passage des câbles audio prés des cordons

d’alimentation secteur, des transformateurs, des


néons...
(d’ou la nécessité de écarter les différents type
de câbles entre eux et de tous appareils
rayonnant).
● un vrombissement, mélange des 50 Hz du secteur et de
ses harmoniques (100, 150 Hz...), créé par :
■ une "boucle de masse" provoquée par la liaison à la

même masse/terre de plusieurs appareils (l’idéal


étant 1 seule terre pour tous les appareils reliés
entre eux par leur masse) ;
■ la différence de potentiel entre 2 masses ou 2

terres créant une tension qui s’injecte dans la


modulation audio (souvent entre les alims son et
lumières).

{Conseil : la solution rapide consistant à enlever la terre d’un


des système peut avoir des conséquences très graves : il y a
risque d'électrocution !}
SAMPLER [anglais : mot à mot sample = échantillon] échantillonneur.
Base technologique du numérique, c’est un convertisseur
analogique-numérique qui transforme le son en une suite de
nombre binaire. La qualité de la conversion dépends de :

● la fréquence d’échantillonnage, fixée par le théorème


de Shannon-Nyquist[8], qui doit égale à au moins 2 fois
la plus haute fréquence présente dans le signal (e.g.
44,1 kHz pour les CD soit une bande passante de
22 050 Hz) ;
● la quantification, valeur instantanée du signal, qui doit
être codée en binaire sur une échelle de valeurs choisie
(sur 16 bits soit 216 = 65 536 valeurs pour les CD) qui
déterminera la dynamique du signal (l’écart entre le
signal le plus fort et le signal le plus faible). Pour les
CD, on obtient donc une dynamique de 20 × log(216) = 96
dB, bien supérieure au 70 dB courant d’un système
analogique.

Le son est stocké soit en mémoire puis sur un disque


d’ordinateur ou une cassette numérique (à la norme DAT crée
en 1988), soit sur un disque en temps réel grâce à des
logiciels dit "Direct to disk".
Il est alors prêt pour être manipuler par tous les effets
numériques (matériels indépendants ou groupés dans une
console numérique, ou logiciels spécialisés comme ProTools de
Digidesign ou en modules plug-ins) puis restituer par un
convertisseur numérique-analogique sous forme analogique, la
seule pouvant alimenter les amplis. Ce traitement, bien
qu’effectué par des circuits intégrés spécialisés très rapides
(les DSP, Digital Signal Processor), introduit bien sûr un
retard inaudible de 1 à 2 millisecondes.
La prochaine étape (le SACD, Super Audio CD) sera le passage
à une fréquence d’échantillonnage de 96 et même de 192 kHz
et une quantification sur 24 bits (16 millions de valeurs), soit
3 fois plus d’informations...
SIDE FILL [anglais : mot à mot = remplissage de cotés] retours généraux
de scène, placé latéralement de chaque coté de la scène à la
face ; difficile à utiliser à cause les micros des chanteurs.

SNAKE [anglais : mot à mot = serpent] multi(paire).

Snare cf. Drums.

SONDIER [argot théâtre] technicien son, ingénieur du son.


SOUND CHECK [anglais : mot à mot = vérification du son] balance.

STACK [anglais : mot à mot = pile] empiler/empilement par opposition


au cluster. Voir Château.
STAGE BOX [anglais : mot à mot = boîtier de scène] voir Patchbay.

Illustration III-14 Stagebox (Doc BS - 12 Ko)

SUB(-Bass) enceinte ne produisant que des sub-basses : des fréquences


très basses, à la limite du seuil auditif (de 40 à 100 Hz). A ces
fréquences, l’oreille humaine ne décelant pas la direction d’un
son, leur positionnement n’a pas à être très précis.
SYMÉTRISATION procédé de liaison professionnel (en général à base de
transformateur de symétrisation, de 2 conducteurs et d’un
blindage (voir XLR)), isolant le signal électrique véhiculé des
influences électromagnétiques extérieures. Un excellent
complément du blindage.

Table de mixage cf. Console mixage.

TRAFFIC [anglais : mot à mot = trafic, circulation] voir Console de


mixage à la section Son.
Illustration III-15 Racks de traffic au pied de la console son
(Doc SonoMag - 26 Ko)
TREBLES [anglais : mot à mot = aiguës] fréquences aiguës. Voir Filtre.

TUNING ROOM [anglais : mot à mot to tune = accorder] emplacement ou loge


spéciale et isolée pour pouvoir accorder les instruments
acoustiques notamment les guitares. Voir Backline.

Tweeter cf. Filtre.

WEDGE [anglais : mot à mot = coin] bain de pied ; enceinte en forme


de coin et posée au sol. Voir Retours.

Illustration III-16 Wedge (Doc Meyer Sound - 4 Ko)


WIRELESS [anglais : mot à mot = sans-fil] HF.

Woofer cf. Filtre.


XLR® [acronyme de eXternal Live Return et marque de ITT-Cannon]
norme de connecteur pour les liaisons audio symétriques et
data lumière, disponibles en 3, 4, 5, 6 et 7 broches. Voir
Cannon® et voir Neutrik®.
Pour le son, un certain flou règne encore au niveau du
câblage :

● les américains ont le point chaud est en 3,


● l’europe (y compris les anglais pour une fois) a normalisé
depuis quelques années le point chaud en 2.

Illustration III-17 Câblage XLR son (5 Ko)

Notes
1 en hommage au physicien anglais Michael Faraday (1791-1867), découvreur de
l’électrolyse et de l’induction électromagnétique. Retour au texte
2 en hommage au physicien américain Alexander Graham Bell (1847-1922),
inventeur du téléphone en 1876. Retour au texte
3 la loi de Weber-Fechner d’après les noms des 2 psycho-physiologistes allemands
qui l’ont découverte en 1860 : E.H. Weber (1795-1878) et G.T. Fechner (1801-
1887).
Elle signifie que l’on est plus sensible a la différence relative des intensités qu’à
la valeur absolue des intensités (e.g. si on detecte une différence de poids entre
100 et 110 grammes (soit dI = 10 g, dI/I = 10 %), on detectera la même
différence de poids entre 1 000 et 1 100 grammes (soit dI = 100 g mais dI/I = 10
% aussi), mais pas entre 1 000 et 1 010 grammes).

En fait, depuis 51, on utilise maintenant la formule de Stanley S. Stevens (1906-)


plus adaptée et flexible :

log(Sensation) = k × log(Excitation2-Excitation1) + log(a)


Retour au texte
4 la fonction logarithme de base 10 (inventée en 1614 par l’écossais John Napier
(dit Neper, 1550-1617)) fait correspondre à un nombre x l’exposant y de 10 pour
que x = 10y (ex. 100,30103 = 2 donc le logarithme de 2 est 0,30103). La fonction
inverse s’appelle exponentielle. Retour au texte
5 unité de pression [symbole pa] correspondant à une force de 1 newton exercée
sur 1 m2, en hommage au mathématicien et physicien français Blaise Pascal (1623-
1662). Le newton [symbole N], nommé en hommage au physicien et philosophe
anglais Isaac Newton (1642-1727), est l’unité légale de force définie comme
donnant une accélération de 1 mètre/seconde/seconde à une masse de 1
kilogramme.
Par commodité et habitude, sur Terre, on continue a utilisé le kilogramme(-force)
comme unité de force (et de poids, alors que c’est une unité de masse) avec
l’équivalence approximative de 10 N = 1 daN = 1 kilogramme-force (la gravité
terrestre ayant une accélération de 9,81 m/s/s soit +- 10). Retour au texte
6 en hommage au physicien allemand Heinrich Hertz (1857-1894), qui confirma la
théorie des ondes électromagnétiques établit en 1873 par James-Clerck Maxwell
(1851-1879), en découvrant les ondes électromagnétiques en 1888. Retour au
texte
7 créé en 1983 par les firmes américaine Sequential et japonaises Korg, Kawai,
Roland et Yamaha. Retour au texte
8 d’après les physiciens et mathématiciens Claude Elwood Shannon (1916-), qui
publia avec Warren Weaver (1894-1978) en 1949 "Théorie Mathématique de la
Communication" où il introduit le concept de "bit" (contraction de Binary digIT)
qui fournit une mesure de la quantité d’information, et Harry Nyquist qui formula
en 1928 son théorème sur la fréquence d’échantillonnage. On appelle donc
"fréquence de Nyquist" la fréquence minimale d’échantillonnage égale au double
de la bande passante à échantillonner (e.g. 44,1 kHz pour les 22,05 kHz d’un Cd).
Retour au texte

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IV. Structure & accrochage


Théâtre Lumière Son Structure Sécurité Divers

01 [argot STACCO] petite goupille de sécurité (le 1) utilisée pour


bloquer les goupilles d’assemblage de pont, elle-même bloquée en
rabattant sa sécurité, le ressort en forme de rond (le 0). Voir
Beta

Illustration IV-1 Goupille 01 fermée (3 Ko)

Illustration IV-2 Chape et goupille de pont (Doc Stacco - 3 Ko)

{NB : les goupilles d’assemblage sont introduites de l’intérieur du


pont vers l’extèrieur pour faciliter leur démontage (à l’"anglaise" -
les anglais ont inventés le rock’n’roll et ont quelques années
d’avance), pas dans l’autre sens bien que plus évident (à la
"française"...).}
Allemand (noeud) cf. Noeud.
BASKET [anglais : mot à mot = en panier] un des 3 modes d’attache d’une
estrope (voir Spanset) ou d’une élingue. Le facteur de charge
varie entre 1,42 et 2. Voir Cravate.

Illustration IV-3 Élingue en basket (Doc Sori - 2 Ko)

{NB : désigne aussi l’emploi de 2 manilles en bout d’élingue (voir


illustration) pour permettre un accrochage plus facile et rapide
(mais il faut être 2 fois plus riche en manilles). Sling désigne une
élinge en anglais.}
BETA petite goupille de sécurité, ayant la forme de la lettre grecque
béta, utilisée pour bloquer les goupilles d’assemblage de pont.
Voir 01.

Illustration IV-1 Goupille béta (12 Ko)

Biner cf. Carabiner.

Boulin cf. Moise.


BRACON diagonale comprimée en renfort de poutre horizontale.

SYNONYME : contrefiche.
BRIDLE [anglais : mot à mot = bride] bretelle, Y.
BURLAP [anglais : mot à mot = toile à sac] sac de patate utilisé pour
protéger de l’abrasion.
Cabestan (noeud cf. Noeud.
de)
CABLE PICK [anglais : mot à mot = ramasse câble] point d’accrochage
supplémentaire destiné à relever les multis descendant des ponts
pour dégager la scène et éviter que leurs poids ne décalent la
position du gril.
CAÏORNE [terme de marine] poulie prise dans une gangue en bois qui
l’englobe presque totalement, maintenant ainsi parfaitement le
fil.

CARABINER [terme allemand signifiant carabinier repris en anglais et souvent


raccourcis à 'biner] mousqueton inventé par les pompiers
Bavarois vers 1850. Voir Moustique.

Chaise (noeud cf. Noeud.


de)
Choke cf. Cravate.

CLAMP [anglais : mot à mot = serre-joint] pince, étau, collier.


CLEARUP / [anglais : mot à mot = dégagement] dégagement vertical au-
CLEARANCE dessus de la scène ; tirant d’air vers le bas.
CLIMBER [anglais : mot à mot to climb = grimper] monteur d'échafaudage
ne grimpant pas tout en haut pour construire ou démonter mais
restant tranquillement dans la "chaîne" pour passer les éléments
contairement aux scafs.

CONSOLE plancher d’un échafaudage en porte-à-faux au dessus du vide.

{NB : voir aussi Console de mixage à la section Son}

Contrefiche cf. Bracon.

CONTRE- élément mise en place pour éviter la déformation d’une ferme,


VENTEMENT d’un bâtiment, d’un échafaudage, et lui donner sa rigidité
d’ensemble (hyperstatisme). La technique la plus employée est la
triangulation qui utilise des diagonales simples ou en croix (Croix
de Saint-André). Voir Ferme.
CORDEAU À fil de 30 ou 50 mètres de long, enbobiné dans un boîtier rempli
CRAIE de craie broyée de couleur bleue. Il est utilisé, lors d’une
implantation (voir Plantation), pour tracer au sol une ligne entre
les deux marques en faisant claquer le fil sur le sol pour y
déposer la craie.

Illustration IV-4 Utilisation d’un cordeau à craie (3 Ko)

CRAVATE un des 3 modes d’attache d’une estrope (voir Spanset) ou d’une


élingue. Le facteur de charge est d’environ 0,8. Voir Basket.

Illustration IV-5 Élingue en cravate (2 Ko)

{Conseil : noter le sens de positionnement de la manille, pour que


le manillon ne puisse pas se dévisser par frottement sur le
câble<}

{NB : en anglais on dit choke, mot à mot to choke = étrangler}


Croix de Saint- cf. Contreventement.
André
Demi-cabestan cf. Noeud.
ÉCHAFAUDAGE [échafaudage vient du latin catafalcium : cata = à coté et fala =
tour]
Tous en métal (acier ou aluminium) depuis les années 20, ils sont
de plusieurs types :

● roulant ;
● sur console ;
● de pied fabriqué en :
®
■ en tubes et raccords (genre Entrepose ) ;

■ en éléments préfabriqués ;

■ en modules multidirectionnels : utilisés pour les

structures (genre Layher®).

Illustration IV-6 Éléments d’un échafaudage (Doc Ulma - 12 Ko)

Quelque règles :

● hauteur : 12 mètres en intérieur et 8 mètres en extérieur


pour un échafaudage roulant. Pour un échafaudage de pied,
la construction doit être justifié par une note de calcul et
un plan de montage si elle est supérieure à 31 mètres.
Il doit être autostable jusqu’à 4 fois la largeur (e.g. : 9,76
m de haut pour une tour de maille de 2,44 m), et avec
stabilisateurs si la hauteur du dernier plancher est
supérieure à 3,5 fois la largeur. Il faut des cales d’au
moins 500 × 500 mm sous les pieds.
● résistance au flambage : la distance entre les noeuds doit
être inférieure à 60 fois le diamètre du tube (e.g. : pour
tube 40/49 : 0,049 m × 60 = 3 mètres).
● ancrage et vent : un ancrage ou amarrage par 30 m2de
surface (10 m2 si habillé de bâche ou bardage). La
structure doit être calculèe pour une vitesse maximale du
vent de 120 km/h (sans bourasque) et une vitesse
maximale du vent de travail de 65 km/h (toujours sans
bourasque). La surface à prendre en compte pour le calcul
correspond au 1/5 de la surface totale verticale de
l’échafaudage s’il n’est pas baché ; et tenir compte des
bâches sinon.
● plancher : tout les 4 mètres de haut au maximum avec
garde-corps : 2 lices (rambardes), à 0,45 et 1 mètre de
haut, dont les montants sont écartés au maximum de 1,75
m (résistance 100 kg/m linéaire aux extrémités et 170
kg/m linéaire ailleurs) et plinthe de 0,15 m de large. Leur
charge d’utilisation, uniformément répartie, doit être de
au moins 150 kg/m2 pour du personnel (Classe 2), de 600
kg/m2 pour du matériel (Classe 6). Les échelles seront
munies de crinolines à partir de 3 m du sol.
● distance : il doit être éloignés d’une ligne électrique de 3
mètres pour une (haute) tension inférieure à 50 000 Volts,
de 5 mètres sinon.

ÉLINGUE fil de chanvre ou câble d’acier de faible longueur (1 à 6 mètres),


dont au moins une extrémité est munie d’un oeil (boucle), servant
au levage. Voir Spanset® et Rouler.
Le manchonnage des boucles d’élingues en câble est préférable
car plus sûr que l’emploi de serre-câbles. Le manchon, en métal
malléable, est posé à la presse et s’encastre autour des brins.
En général l’élingue est protégée de l’abrasion par une gaine
plastifiée (ou simplement par de la toile de jute, du burlap).
Diamètre en mm CMU en kg
9,45 710
12,6 1 270
15,7 1 970
18,9 2 850
25,2 5 080
CMU de câbles acier courant

{NB : le coefficient de sécurité (rapport CMU/Charge de


rupture) en levage est de 6, alors qu’il n’est que de 4 en
haubanage. Il est de 25 pour les cordages en fibres naturelle
(chanvre de diamètre entre 14 et 19 mm) ou synthétique. Par
exemple, pour un câble de 12 mm dont la résistance à la rupture
est de 7,6 tonnes, il ne faut pas manipuler de charge plus lourde
que 1 270 kg (7 600/6 = 1 270)}

ENTREPOSE® [marque française] fabricant de système d’échafaudage de pied


traditionnel en tube et collier, et plus récemment de type
modulaire multidirectionnel sous la marque CRAB 25®.
Estrope cf. Spanset.

EXO(cet) [argot STACCO] poteau/montant d’un échafaudage


multidirectionnel Layher d’une hauteur courante de 2 mètres.

{NB : rien à voir avec un exonéré = une invitation}


FACTEUR DE la géométrie du mode d’attache d’une estrope (voir Spanset) ou
CHARGE d’une élingue va modifier sa capacité initiale de levage. Il y a 3
modes d’attache possible :

1. simple ou vertical ;
2. en boucle (ou cravate) ;
3. en anse de panier (ou basket).

Le coefficient par lequel il faut multiplier cette capacité de


levage s’appelle le facteur de charge. Par exemple, une élingue
dont la CMU est d’une 1 Tonne, ne pourra tenir qu’une charge de
800 kg (1 000 × 0,8 = 800) si elle est utilisée montée en cravate.
Mode Droit Basket Cravate
Angle 0° 45° 90°

Shéma

Coef 1 2 1,8 1,4 0,8


Facteur de charge

Consulter l’annexe : Notions d’accrochage


FERME système de 3 ou 4 poutres, battants ou barres assemblées entre
elles, dans le même plan, selon des triangles ou des rectangles
pour lui donner sa propre rigidité (par triangulation, voir
Contreventement).
Elle sert de traverse (scène) ou de portique (structure,
charpente) et est destinée à supporter une charge (plancher de
scène, décor...). Voir Moise, Bracon.

Illustration IV-7 Éléments d’une scène démontable (Doc Stacco -


10 Ko)
FLY [anglais : mot à mot to fly = voler] comme dans l’expression "We
fly today" qui signifie "On accroche tout (en l’air) aujourd’hui",
voir Rigging.

{NB : voir aussi Fly à la section Théâtre}

GENIE [Genie Industries® marque US fondée en 1966] un Genie


SuperHoist est un vérin hydraulique (commandé avec une
bouteille de gaz CO2) portant un cadre garni de 2 × 6
projecteurs (maxi 159 kg à 5,6 mètres).
Un Genie SuperTower est un mat télescopique à crémaillère,
électrique ou à manivelle, permettant de lever des ponts à une
hauteur de :

● 7,40 mètres pour le modèle ST 24 ;


● 6,20 mètres pour le ST 20 ;
● et avec une charge maximale de 363 kg.
Illustration IV-8 Genie ST 24 (Doc Genie Industrie - 3 Ko)
GROUND [anglais : mot à mot = appui au sol] l’ensemble des moyens de
SUPPORT levage au sol (Hi-Tower, échafaudages...) par opposition à ceux
accrochés (moteurs...). Voir Rigging.

Groundman cf. Rigging.

HAULING [anglais : mot à mot to haul = tirer] hissage, mouflage.


HEADS [anglais : mot à mot = têtes] Attention aux têtes ! Exclamation
utilisée pour prévenir (malheureusement souvent trop tard) les
personnes travaillant en dessous de la chute d’un objet d’une
hauteur (e.g. gril...). C’est l’équivalent de "timber" (qui signifie
bois de construction) utilisé par les bucherons...
HI-TOWER [anglais : mot à mot = haute tour] système de levage de pont
utilisant :

● une embase munie de 4 pieds amovibles (soit un


emplacement au sol de 2,80 m par 2,80 m) ;
● des éléments de ponts de 300 ou 500 mm ;
● une tête munie de 2 poulies (appelée trottinette) pour
passer la chaîne ;
● un moteur électrique de 1 tonne.

Elle permet de le lever un gril jusqu’à une hauteur en 300 de 8,4


mètres (soit 3 éléments de 2,80 m) ou en 500 de 11,2 mètres
(soit 4 éléments de 2,80 m), avec une charge maximale de 1 000
kg par tour.
Illustration IV-9 Hi-Tower (Doc Stacco - 5 Ko)
Italien (noeud) cf. Noeud.

KLEIN TOOL [marque US] fabricant de cet outil dont le nom est en fait
"Haven Grip". C’est un autobloquant qui sert à hisser et régler les
élingues et les baskets. Il existe en 2 tailles :

● petite, sans blocage, pour câble acier de 1,5 à 6 mm de


diamètre (réf. 1604-10)
● grande, avec blocage, pour câble acier de 3,5 à 12,5 mm de
diamètre (réf. 1604-20L)

Illustration IV-10 Klein tool - petit modèle sans blocage (Doc


Haven Grip - 5 Ko)
LASER niveau/fil à plomb portable (700 g) à laser donnant
automatiquement la verticale par un système pendulaire, mis au
point en 1994 par la firme américaine LeveLite Technology Inc.,
permettant de repérer facilement l’aplomb des points
d’accrochage sur la charpente (voir Rigging), de déterminer et
tracer un angle de 90°... La précision atteint 3 mm à 30 mètres.
Différents modèles, malheureusement tous très chers (de 3 000
à 5 000 FFR - 457 à 762 ), existent :

● à 1 rayon (SLX de LeveLite®)


● à 2 rayons (SLX-2 de LeveLite®)
● à 3 rayons (Tri-lite de LeveLite® et sa copie le PM24 de
Hilti®, PLS3 de Pacific Laser Systems®)
● à 5 rayons (PLS5 de Pacific Laser Systems®)

Il existe aussi des lasers rotatifs définissant et matérialisant un


plan.

Illustration IV-11 Niveau à 3 lasers (Doc LeveLite - 3 Ko)

LAYHER® [marque allemande] fabricant de système d’échafaudage de pied


de type modulaire multidirectionnel, le "Allround". Voir
Structure.
Les montants (exos) sont équipés de coupelles tout les 50 cm sur
lesquelles viennent s’accrocher à l’aide d’une clavette les moises
et les diagonales (voir Contreventement). Une coupelle peut
supportée un total réparti de 4,5 tonnes.

Illustration IV-12 Coupelle Illustration IV-13 Coupelle de


de montant vide (Doc montant garnie (Doc Layher - 8
Layher - 6 Ko) Ko)
LEVEL [anglais : mot à mot = niveau] niveau. Voir Laser aussi Niveau
sonore.

Linguet cf. Moustique.

Lisse cf. Moise.

Longeron cf. Moise.

MAILLON très utilisés car moins cher qu’un mousqueton, ils sont munis
RAPIDE qu’une virole de fermeture et leur coefficient de sécurité est de
5 (i.e. CMU de 900 kg pour une charge de rupture 4 500 kg). Ils
sont en acier zingué, en inox ou en zicral (plus léger mais plus
fragile aux frottements).
Il existe des modèles spéciaux : grande ouverture (GO), en delta
ou en demi-rond (voir Mousqueton).
Diamètre Résistance
Résistance
Type Matière du fil transversale
en kg
en mm en kg
Normal acier zingué 5 1400
acier zingué
Normal 6 2000
ou inox
acier zingué
Normal 7 2500 1000
ou inox
Normal acier zingué 8 3500
Normal acier zingué 10 5500
Delta acier zingué 10 4500 1000
Delta zicral 10 1750
Demi-rond acier zingué 10 3500 1000
Demi-rond zicral 10 2500 1000
Résistance des maillons rapides

Illustration IV-14 Maillon rapide (1 Ko)


MANILLE pièce d’acier, en forme de U ou de lyre, munie d’un axe (le
manillon), servant à raccorder ensemble différents appareils et
accessoires de levage (palan, moteur, élingue...).
La manille doit être positionnée de sorte que aucun frottement
(du au câble, à l'élingue...) ne puisse dévisser le manillon.

Illustration IV-15 Manille (3 Ko)

{Conseil : en pratique, on utilise des manilles de 3,25 tonnes car


c’est la plus petite taille (27 × 61 mm) acceptant le crochet d’un
moteur.
On ne jete pas une manille d’une grande hauteur sur un sol dur
(risque de paille, de fêlure).}
Manillon cf. Manille.

MESH [anglais : mot à mot = tissu à maille] toile aérée comme un filet
serré, présentant donc peu de résistance au vent, utilisée pour
protéger les échafaudages, les structures de scène, ou pour
entoiler les châssis.

{NB : pour les calculs d’échafaudage, ils doivent être quand même
considérés comme des bâches par vent forts}
MOISE élément horizontal reliant entre eux montants et poteaux d’un
échafaudage.

SYNONYME : lisse, longeron dans le sens longitudinal de la


structure,
traverse ou boulin dans l’autre sens.
MOTEUR appareil de levage servant à soulever de lourdes charges.
Dans le spectacle on utilise des palans à moteur électrique (en
triphasé 380 Volts) à chaîne (coefficient de sécurité de 4), qui
sont installés à l’inverse de l’industrie, moteur en bas et chaîne
en haut, car il est plus facile à un rigger (voir Rigging)
d’escalader ou de hisser le crochet (et la chaîne) qu’un moteur
pesant entre 35 et 60 kg (sans compter les 1,3 kg/m de chaîne
soit 20 kg pour 15 m).
Les principales marques sont Verlinde® (Litachain), Liftket®,
Stahl®, CM (Columbus-McKinnon) avec des capacités de levage de
250 à 4 000 kg. La commande (directe ou par relais sous 24 ou
48 Volts) est soit :

● solo (une télécommande par moteur) ;


● synchronisée par un pupitre de commande manuelle (jusqu’à
16) ;
● synchronisée par un logiciel informatique (e.g. : DigiLift de
STACCO®).

La chaîne, de longueur de 10 à 20 mètres, peut être simple ou


double (mouflée, donc la capacité de levage est doublée) et la
vitesse de levage peut varier de 4 à 10 mètres par minute.
Ils doivent être vérifiés et testés :

● tous les ans pour les moteurs installés en fixe ;


● tous les 6 mois pour ceux partant en tournée.

Illustration IV-16 Moteurs (12 Ko)

Consulter l’annexe : Plan d’accrochage


MOUSTIQUE [argot montagne] mousqueton = crochet fermé par un petit levier
muni d’un ressort (le doigt ou linguet). Ils sont soit en acier, soit
en métal léger (le zicral, qui s’use très vite par frottement sur
de l’acier) et le doigt peut être muni par sécurité d’une vis ou
d’un système autobloquant ("autolock"). Même en acier, ils sont
fragiles et tout mousqueton tombé au sol d’une grande hauteur
doit être jeté (risque de paille, de fêlure).
Résistance à la rupture (statique) minimum des mousquetons
d’alpinisme homologués UIAA/CE :

● en longitudinal doigt fermé = 2 000 kg.


Mais la résistance est divisée par 1,5 à 3 quand la charge
est désaxée (soit de 1 333 à 666 kg) !
● en longitudinal doigt ouvert = 600 kg.
● en transversal doigt fermé = 800 kg seulement, 1 000 kg
pour les modèles à vis.
C’est pour cela qu’il faut impérativement utiliser un maillon
rapide de type delta de 10 mm (CMU 900 kg) pour le
baudrier.

Illustration IV-18 Maillon


Illustration IV-17 Mousqueton
rapide delta
(Doc Petzl - 3 Ko)
(Doc Petzl - 2 Ko)

{Conseil : les manilles de 3,25 T ont un diamètre de corps de 16


mm et de 19 mm au manillon, qui nécessitent un mousqueton à
large ouverture}
NACELLE [acronyme officiel : PEMP = Plate-forme Élévatrice Mobile de
Personnel] cabine ouverte ou plate-forme munie de rambardes
permettant d’atteindre et de travailler (voir Échelle) à des
endroits situés en hauteur, inaccessible autrement. On peut
trouver plusieurs types :

● nacelle non en porte à faux :


■ sur mât vertical, télescopique (genre Genie
® ou Up-

Lift®...).
Chez Genie Industrie, la plateforme de travail (69 x
66 cm) de la nacelle peut monter jusqu’à une hauteur
de 12 mètres.
Elle peut être équipée d’une embase surelevée de 1
mètre pour passer au dessus des siéges même sur un
sol en pente (jusqu’à 6°).
■ à ciseaux (pantographe)

Illustration IV-19 Nacelle Illustration IV-20 Nacelle équipé


IWP (Doc Genie Industrie d’une embase surelevée (Doc Genie
- 17 Ko) Industrie - 23 Ko)

● nacelle en porte à faux :


■ à compas, à flèche relevable, télescopique ou non

■ nacelle autoportée (où l’utilisateur déplace l’engin

depuis la nacelle même)

NOEUD les principaux noeuds à connaître sont :

● le noeud de cabestan ou noeud allemand (2 demi-clefs à


capeler), très utilisé dans le théâtre. Sa solidité dépend
des diamètres respectifs de la guinde et de la perche (il
glisse à partir de 440 kg ; il faut donc obligatoirement le
compléter par 1 ou 2 demi-clefs).
Le demi-cabestan (ou noeud italien ou de Munter puisque
présenté par lui en 1974) sert aussi de moyen d’assurance
d’une charge ;
● le noeud de chaise, simple[1] et solide, qui permet de faire
une boucle qui ne coulisse pas ;
● le noeud de 8 pour l’encordement d’un grimpeur ou d’une
charge ; le plus résistant et assez facile à défaire.
Tous les noeuds diminuent de 30 à 50 % la résistance du fil !

Pour une corde spéléo dont la résistance à la rupture est de


2 400 kg, la résistance résiduelle utile suivant le noeud ne sera
plus que de :
Noeud Résistance résiduelle
%
de en kg
chaise 52 1 248 (2 400 × 52 %)
8 55 1 320 (2 400 × 55 %)
9 70 1 680 (2 400 × 70 %)
Résistance résiduelle d’une corde en
fonction des noeuds

Illustration IV-22
Illustration IV-21 Noeud de cabestan Noeud de chaise
(Anim 2 Ko) (Doc Dick Ruck - Anim
18 Ko)

{Conseil : attention ! il existe des noeuds de jonction de sangle ou


de corde qui sont totalement différents des noeuds de fixation
ci-dessus...}

Consulter l’annexe : Quelques noeuds

PINCE [terme de cirque] pieu en acier de 0,30 à 1,50 mètre de long, d’un
diamètre de 15 à 44 mm, servant à ancrer au sol les haubans des
structures et chapiteaux. Elles s’enfoncent à la masse ou au
marteau-piqueur et peuvent résister à l’arrachement dans un sol
goudronné à entre 450 à 1 100 kilos.
Pont cf. Truss.

Rigger cf. Rigging.


RIGGING [anglais : mot à mot to rig = accrocher] mise en place des points
d’accrochage[2] des moteurs de levage du gril ou des clusters.

DÉRIVÉS : rigger = accrocheur, groundman = préparateur au sol,


to rig signifie aussi mettre en place des projecteurs (les
accrocher).

Consulter les annexes : Notions d’accrochage et Plan


d’accrochage

SCAF(folder) [anglais : mot à mot scaffolding = échafaudage] monteur


d'échafaudage, échafaudagiste. Voir Climber.

SERRE-CÂBLE cavalier terminé par 2 boulons permettant de serrer une


plaquette pour coincer et réunir 2 câbles ou pour faire une
boucle à un câble afin de le relier à d’autres éléments de levage
ou de haubanage. Dépendent du diamètre du câble :

● le nombre de serre-câbles à employer


(4 jusqu’à 12 mm de diamètre, 5 jusqu’à 20 mm, 6 jusqu’à
25...) ;
● la distance entre eux (de 6 à 8 fois le diamètre du câble).

Il faut que le cavalier soit installé sur le brin mort (le dormant,
le bout du câble), pas sur le brin supportant la charge où il risque
de le couper. La liaison réalisée fait perdre à l’élingue environ 20
% de sa résistance.

Illustration IV-23 Montage de serre-câbles (2 Ko)


SHACKLE [anglais : mot à mot to shackle = enchaîner] manille.

SISAL plante du Mexique dont les fibres des feuilles étaient utilisées
pour faire des sacs et des cordes. Voir Chanvre.

Sling cf. Basket.

SNAP HOOK [anglais : mot à mot = crochet à claquement] mousqueton. Voir


Carabiner, Moustique.
SPANSET® [marque] estrope[3], en polyester (Tergal/Dacron), pour le levage
(charge utile de 320 à 10 000 kg avec un coefficient de sécurité
de 7) et l’accrochage ; très pratique car souple et légère, mais
fondant à partir de 260 °C (donc non M1).

Illustration IV-24 Spanset (Doc Spanset - 3 Ko)

vert
Couleur violet vert jaune gris rouge marron bleu
olive
CMU
0,5 1 2 3 4 5 6 8
en tonne

Couleurs et CMU des Spanset®

STACCO® [société française basée depuis le début des annés 80 dans la


région de Strasbourg] fabricant de ponts et divers équipements
scéniques, concessionnaire Layher® et loueur de structure.

STEEL [anglais : mot à mot = acier] câble en acier, élingue.

STRUCTURE ensemble monobloc d’échafaudage multidirectionnel constituant


une scène couverte pour les concerts en plein air.
Chez STACCO®, la structure "moyenne", louée pour environ
150 000 FFR (23 000 ) sans les frais, est en échafaudage de
marque LAYHER® de maille de 2,44 (2,57) mètres et fait :

● 33,44 mètres de large avec les ailes de son (5,14 × 5,14


mètres)
● 15,30 mètres de profondeur ;
● pour une hauteur de 12,20 mètres ;
● pour un couvrir un plateau de 18 × 12,86 mètres ;
● permettre une capacité totale d’accrochage de 6 tonnes ;
● avec une clearance de 10 mètres.
Illustration IV-25 Structure plein air Stacco (21 Ko)

Consulter l’annexe : Structure 18m STACCO

TIRFOR [modèle déposé de la marque Tractel®] appareil de traction et de


levage à main utilisable sur un câble en acier. Un levier actionnant
un systéme de cames coinçant successivement le câble permet
d’obtenir la tension requise ou de la relâcher.

Illustration IV-26 Tirfor (Doc Tractel - 11 Ko)

Diamètre Charge
Poids
Modèle du câble maximale
en kg
en mm en kg
Jockey 1,75 4,72 300
Super-Jockey 3,75 6,5 500
T508 9,5 7,9 907
T516 20,4 11,1 1 814
T532 29,5 15,9 3 629
TU17 7,7 7,9 907
TU28 15,9 11,1 1 814
TU32 26,3 15,9 3 629
Caractéristiques de la gamme Tirfor de
Tractel®
Il existe une variante très lègére, appelée Tirvit®, utilisée pour
mettre en tension un câble.
TOUR MORT faire faire à un fil un tour complet autour d’un amarrage
permettant ainsi par frottement de le freiner ou même de le
bloquer facilement (en le croisant, le brin mou sur le brin dur).
Traverse cf. Moise.

Trottinette cf. Hi-Tower.

TRUSS [anglais : mot à mot = poutrelle] élément de pont en aluminium, ou


acier, assemblé avec des goupilles (voir 01), pour construire une
porteuse, un gril ou une Hi-Tower.
Il est composé de 3 (ou 4) tubes de 50 mm avec un entre-axe de
200, 300, 500 mm, entretoisés par des traverses de 30 mm sur
une longueur multiple de 2,80 mètres. Un pont de 500 pèse 11 kg
au mètre linéaire (soit 31 kg par élément de 2,80 mètres).

Illustration IV-27 Truss / pont (Doc Stacco - 5 Ko)

Charge Charge
Type Portée Nombre
totale ponctuelle
de maximale de pont
répartie centrée
pont en mètres standard
en kg en kg
300 14,8 5,25 220 131
500 triangulaire 19,6 7 511 298
500 carré 25,2 9 932 500

Portée maximale des ponts STACCO®


Charge Charge Charge
Nombre
Longueur totale répartie ponctuelle
de pont
en mètres répartie linéaire centrée
standard
en kg en kg/m en kg
0,5 1,4 3200 2286 2000
1 2,8 3200 1143 2000
1,5 4,2 3200 762 2000
2 5,6 3200 571 1756
2,5 7 2750 393 1400
3 8,4 2281 272 1141
3,5 9,8 1850 189 950
4 11,2 1403 125 799
4,5 12,6 1100 87 700
5 14 950 68 546
5,5 15,4 800 52 450
6 16,8 680 40 396
6,5 18,2 600 33 350
7 19,6 511 26 298
Charge supportée par un pont triangulaire
STACCO®de 500 mm

{NB : rien à voir avec l’anglais trust = confiance ou l’anglais


thrust = poussée - le pluriel est trusses}

Notes
1 procédé mnémotechnique : "le serpent sort du puits fait le tour de l’arbre et
rentre dans le puits". Retour au texte
2 et de sécurité car tous les points au dessus du public doivent être doublés (voir
CMU). Retour au texte
3 élingue sans fin, en boucle. Retour au texte

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Théâtre Lumière Son Structure Sécurité Divers
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V. Sécurité
Théâtre Lumière Son Structure Sécurité Divers

All access cf. Backstage.

Alpine (corde) cf. Cordage.

BACKSTAGE [anglais : mot à mot = arrière scène] coulisses d’arrière scène.

DÉRIVÉS : souvent le abréviation de "backstage pass" = laissez-


passer d’accès aux coulisses qui peut être de type :

● All access ou All area = tous accès, on peut même aller


emmerder l’artiste dans sa loge...
● Crew ou Staff = travailleurs, accès des ou d'une partie des
coulisses, mais pas des loges,
● VIP ou Guest = invité, on ne peut pas accéder aux coulisses,
sauf si on est mignonne ou s’il y a une loge Hospitality.

BACKUP [anglais : mot à mot = appui] sauvegarde d’un ou plusieurs fichiers


de la mémoire ou d’un disque d’un ordinateur (ou d’une console, d’un
sampler...) sur un autre disque. Cela permet d’archiver dans un
endroit sécurisé pour pouvoir restaurer les fichiers en cas de
problèmes ou de garder plusieurs versions de ces fichiers.
BALISAGE ensemble des interventions dans l’intérêt du confort et de la
sécurité des artistes et des machinistes pour pallier aux risques
(chute, foulure ou entorse, choc...) liés au noir des coulisses et à
l’éblouissement provoqué par le passage d’une scène brillamment
éclairée à l’obscurité :

● éclairage :
❍ éclairage général avec des guirlandes de petites

ampoules bleues de 15 Watts, (qui pourront, le cas


échéant, être graduées et commandées par la conduite
lumière),
❍ éclairage particulier avec des projecteurs de faible

puissance, des spots de moins de 100 Watts, munis de


gélatines bleues foncées (là aussi gradués le cas
échéant) aux endroits stratégiques : escaliers, booms,
passage cour - jardin...
● marquage avec du gaffa blanc ou du scotch fluo :
❍ du bord de scène
{Conseil : on peut aussi utiliser une gaine PVC
fluorescente flexible éclairée en lumière noire ou, pour
la danse et l'opéra, une guirlande gradué en gaine
flexible avec repères de couleur}
❍ au sol de couloirs (avec flèchage) pour les

entrées/sorties de scène, les marches d’escalier...


❍ des objets dépassant dans les passages des artistes :

pieds de projecteur, booms, décors, béquilles, pains,


fils de commande ou servant à brider ou à garer...
● protection :
❍ gaffage des câbles et des multipaires au sol ou mieux

recouvrement par des bouts de moquette (bords


gaffés), des morceaux de marley ou des passages de
câble,
❍ entourage de mousse les objets contondants dépassant

dans les passages : pieds, béquilles, pain...


{Conseil : de petits sacs de sable moins dangereux pour
les pieds des danseurs sont préférables pour tenir et
tendre les pendars}

BAUDAR [argot montagne] baudrier. Voir EPI.

BLOQUEUR accessoire mécanique permettant d’empêcher le glissement de la


corde dans un sens. Le principe de base est que le poids de
l’utilisateur comprime la corde dans l’appareil, il faut donc le
relâchement du poids pour qu’il coulisse. On classe les bloqueurs en
2 catégories :

● les bloqueurs à gâchette :


type pédale d’ascension (Jumar®), Croll®, utilisés en
spéléologie et en travaux acrobatiques sur une corde en
simple pour pouvoir remonter le long de la corde. Utilisant
une came munie d’un ressort ils ne permettent le glissement
que dans un sens sous l’action de la force volontairement
exercée par la main (vers le haut), la came s’arc-bouterant
dans l’autre.
Illustration V-1 Pédale d’ascension
(Doc Petzl - 10 Ko)
● les bloqueurs à levier :
type Shunt® utilisé en alpinisme sur une corde en double
comme dispositif d’autoassurance en rappel.

Illustration V-2 Bloqueur shunt


(Doc Petzl - 5 Ko)

{NB : on utilise aussi en autoassurance des noeuds


autobloquant (noeud de Prussik, présenté par le Docteur
Prussik en 1931, ou noeud de Machard) fait avec un anneau
de cordelette de 7 mm de diamètre}

{Conseil : dans tous les cas, les bloqueurs ne sont pas conçus pour
résister à une chute de facteur supérieur à 1 ("explosion" et
destruction de l’appareil)}
CLUQUE [origine inconnue] petite sieste, sommeil "flash" ou en tranche chez
les navigateurs solitaires, "napping".

● le besoin journalier de sommeil (7,5 heures en moyenne) peut


très bien être réparti en plusieurs "siestes", même si la
durée du sommeil diurne (de jour) ne peut atteindre que 6
heures au maximum en général.
● le sommeil humain est découpé en cycles de 1 h 30[1]. Pour
bien dormir il faut une durée de sommeil multiple de 90
minutes (i.e. 1 h 30, 3 h, 4 h 30, 6 h, 7 h 30 ) ce qui permet
de bien rêver (sommeil dit paradoxal) et surtout de se
réveiller facilement.
S’il n’est pas possible de faire une sieste de 1 h 30, il vaut
mieux ne dormir qu’un maximum de 20 à 45 minutes (avant de
passer en sommeil lent profond) : faire un cluque ou cluquer.
Cela "repose les yeux" et permet un réveil prompt et vif en
évitant la "tronche à l’envers" au réveil (syndrome de la
grasse matinée ou oversleep syndrome).
● la quantité de sommeil minimale est d’environ 5 heures.
● une carence en sommeil de plus de 3 heures entraîne un
surplus de sommeil la nuit suivante (appelé "rebond") de
l’ordre de 60 % du sommeil perdu ; e.g. ne dormir que 3
heures (au lieu de 7,5), soit un manque de 4,5 h, entraîne un
rebond de 2,7 h (60 % × 4,5), donc une durée de 10,2 h (7,5 +
2,7) de sommeil la nuit suivante.
Le mieux est de laisser le corps décider, sans le contrarier
quand c’est possible : i.e. de trouver ses propres besoins et
rythmes car il n'y a pas vraiment de norme.
● l’absence ou la durée insuffisante (1 à 2 heures minimum)
d’exposition à la lumière du jour peut entraîner un décalage
des horloges biologiques.

Illustration V-3 Roadie anglais en plein cluque (Doc X - 16 Ko)

Consulter l’annexe : Humour


CMU [acronyme de Charge Maximale d’Utilisation] c’est la charge
maximum d’un appareil de levage à ne pas dépasser pour toujours
travailler dans le domaine élastique du matériau. Elle tient compte
du coefficient de sécurité spécifique à l’emploi du matériel et est
donnée pour un facteur de charge de 1. Voir Élingue.
Le coefficient de sécurité doit être multiplié par 2 (donc la CMU
est divisée par 2) pour le levage de personne (vol) ou pour
l’accrochage au dessus du public, des artistes et des techniciens.

{NB : en anglais on dit SWL = acronyme de Safe Working Load :


charge de travail sans danger}
CORDAGE en cas de chute, le choc ressenti en bout de corde dépend en fait
de la nature de la corde qui relie au point d’amarrage et agit ou non
comme un élastique. Au bout de 10 mètres de chute la vitesse
atteint déjà 50 km/h. La formule est :

V en km/h = 7,2 × Vg × h
Trois types de cordages existent :

1. les cordes "ordinaires" (très statiques, i.e. pas élastiques) en


général à torons câblés en en polyester (Tergal/Dacron) /
polypropylène / polyéthylène / chanvre (dans l’ordre de
résistance décroissante).
Même si elles sont de fort diamètre (16 mm) et que leur
résistance à la rupture (quand elle est indiquée !) peut
atteindre de fortes valeurs (4 500 kg), leur utilisation, sans
un absorbeur d’énergie (voir EPI), est totalement à proscrire
car elles n’ont aucune capacité d’absorption et provoquent
une Force Choc énorme, invalidante ou mortelle (due à une
décélération trop rapide).
2. les cordes spéléo tressées en polyamide (Nylon), dites
statiques (i.e. peu élastiques) :
Ce type de corde est utilisé essentiellement en spéléologie
et en travaux acrobatiques, où on travaille en facteur de
chute inférieur à 1. Leur élasticité est faible, elles sont
appréciées pour les grandes descentes car elles réduisent
l’effet de "yoyo", En contrepartie, elles absorbent très mal
l’énergie cinétique, surtout pour les petites longueurs de
cordes : la force choc devient vite critique.
❍ utilisée en général en simple : attachée a l’ancrage.

❍ diamètre de 10 mm à 10,5 mm pour les cordes norme

CE type A (descente, montée et progression) et de 9


mm pour les cordes type B (descente). Les cordes de
diamètre inférieur à 9 mm sont classées comme
cordelettes (type L).
❍ résistance à la rupture qui varie de 2 400 à 2 750 kg
pour les cordes homologuées norme CE type A.
❍ allongement sous charge de 80 kg de 2 à 5 % (i.e. au

minimum 0,3 m pour 15 m de haut)


3. les cordes de montagne (ou alpines) tressées en polyamide
(Nylon), dites dynamiques (i.e. élastiques) :
Lorsqu’elles sont sollicitées ces cordes absorbent l’énergie
cinétique (en la transformant en chaleur) en se comportant
un peu comme l’élastique utilisé au benji (le Nylon a une
capacité d’étirement de 20 % à 30 %).
❍ utilisée en général, en montagne, en double : le brin

montant passant simplement à travers l’ancrage et


retombant. Elles peuvent donc être alors de petit
diamètre pour être plus légères, puisque les 2 brins
travaillent en parallèle.
❍ diamètre de 9,4 mm à 11 mm pour les cordes à simple

(marquée 1) et de 8,1 mm à 9 mm pour les cordes à


double (marquée 1/2).
❍ résistance à la rupture en statique des cordes

d’alpinisme homologuées par l’UIAA[2] (repris par la


norme CE) est de au moins 2 200 kg avec une capacité
d’absorption de 5 chutes de facteur 2 et une Force
Choc maximale de 1 200 kg pour les cordes à simple et
de 800 kg pour les cordes à double. Voir Facteur de
Chute.
❍ allongement sous charge de 80 kg de 5 à 9 % (en

moyenne 7 %, i.e. jusqu’à 1,05 m pour 15 m de haut)

Voir Corde à la section Théâtre.

CRASH [anglais : mot à mot = barrières anti écrasement] barrières de


BARRIER devant de scène, en forme de T retourné, impossible à renverser
par le public car il se tient sur son embase.
On estime la capacité en comptant 3 personnes par mètre carré
pour un concert "tranquille", 5 (ou plus) pour un concert un peu plus
sardine...

{NB : rien à voir avec trash = poubelle}


DESCENDEUR accessoire mécanique servant de frein pour faciliter la descente en
rappel le long d’une corde. Il transforme l’énergie cinétique de la
chute en frottement (donc en chaleur, un huit atteint facilement
75 °C !). Pour s’arrêter et pouvoir travailler les mains libres
(travaux acrobatiques) il faut faire une clé simple ou mieux une clé
double (i.e. un tour mort) autour du descendeur.
En France les 2 types de descendeurs les plus utilisés sont :

● le "8" utilisé en alpinisme sur une corde en double.


Très simple d’utilisation, ses inconvénients majeurs sont de
vriller la corde et la difficulté à le bloquer.
● le descendeur à poulie (type Dressler) utilisé en spéléologie
et en travaux acrobatiques sur une corde en simple.
Sa variante, chez Petzl le modèle Stop®, est autobloquant : il
nécessite une action constante sur une poignée sinon il y a
blocage par pincement de la corde dans l’appareil. Il facilite
grandement le départ du rappel et le travail les mains libres.

Illustration V-5 Descendeur


Illustration V-4 Descendeur 8
spéléo Stop pour corde en
pour corde en double
simple
(Doc Petzl - 3 Ko)
(Doc Petzl - 4 Ko)

{Conseil : dans tous les cas, les descendeurs ne sont pas conçus
pour résister à une chute de facteur supérieur à 1 ("explosion" et
destruction de l’appareil)}
Dynamique cf. Cordage.
(corde)
ÉCHELLE une échelle sans plate-forme n’est pas un poste de travail, on doit
utiliser une nacelle pour cela. Voir Lorry.
Elle doit dépasser de 1 mètre au-dessus du plancher à atteindre,
être si possible accrochée en tête et son inclinaison avec le sol doit
former un angle de 71 à 75° (environ 30° pour les échelles doubles).
Au delà de 3 mètres, s’il n’y a pas de crinoline, il faut utiliser un
EPI.

EPI [acronyme de Équipement de Protection Individuel] les EPI contre


les chutes de hauteur sont obligatoires pour tous les travaux à une
hauteur de plus de 3 mètres, s’il n’y a pas de protection collective
par garde-corps ou filet de sécurité ou pour des chantiers de
moins de 1 jour. Un EPI antichute est composé :

● d’un point d’ancrage (résistance minimum 1 000 kg) ;


● d’un harnais (ou baudrier) complet à accrochage dorsal ;
● d’un système de liaison entre le harnais et l’ancrage
appartenant à une des 3 classes suivantes :
■ anti chute à coulissement sur rail, corde (diamètre 16

mm) ou câble,
longe de longueur maxi = 0,20 mètre,
distance de glissement maxi = 0,60 mètre,
interdit tout déplacement horizontal,
nécessite donc des points d’ancrage au dessus du plan
de travail (appelé facteur de chute 1)
®
■ anti chute à enrouleur (genre StopChute ) ou à

contrepoids,
longe à tension automatique et blocage en cas de
chute,
permet un déplacement horizontal,
nécessite un point d’ancrage au dessus du plan de
travail (appelé facteur 1)
■ anti chute à absorbeur d’énergie (accessoire, qui se

place entre la longe et le harnais, capable d’absorber


un choc par déchirement de coutures ou extraction de
billes),
longe (diamètre 12 mm) de longueur maxi = 2 mètres (y
compris l’absorbeur),
distance de chute maxi = 2,75 mètres,
permet un petit déplacement horizontal,
la seule qui permet un point d’ancrage au niveau ou en
dessous du plan de travail (appelé facteur de chute 2)

La norme 71 020 de 1978 (norme CE EN 361) impose :

● une décélération de l’ordre de 3,3 g (accélération de la


pesanteur, soit 3,3 × 80 kg = 264 kg), et une force choc
maximale de 600 kg,
● 6 mètres de dégagement en dessous du point d’accrochage
(tirant d’air),
● 3 mètres de dégagement autour du point d’accrochage (en
cas de mouvement pendulaire).

La loi interdit au travailleur équipé d’un EPI d’être seul (sinon il


reste accroché comme un gland).
Les EPI antichute au sens du code du travail n’ont rien à voir avec
les EPI utilisés pour les travaux acrobatiques :

● les premiers supposent une formation succincte minimum


(dite "Travail en hauteur", la seule légalement obligatoire) et
du matériel polyvalent et multiutilisateurs. Ils sont conçus
pour des déplacements en hauteur.
● les seconds nécessitent une formation spécifique, une
pratique poussée et du matériel adapté. Ils sont conçus pour
du travail aérien en suspension ou à accès difficiles.

{NB : les 7 autres EPI obligatoires suivant les travaux sont : les
gants de protection, les chaussures de sécurité, le casque, le
vêtement de protection, les lunettes de protection, le protecteur
antibruit, le masque respiratoire}
ERP [acronyme de Établissement Recevant du Public] les ERP sont
classés par type ; les salles de spectacle, au sens large, sont dites
de Type L.
Les ERP sont aussi classés par groupe et par catégorie en fonction
du nombre de personnes accueillies :
Personnel pour la lutte contre
Groupe Catégorie Effectif
l’incendie
1 4 < 300
● salle sans rideau de fer :
2 employés ayant reçu
une formation en
de 301
1 3 sécurité incendie
à 700
● salle avec rideau de fer :
1 employé désigné

de 701 3 techniciens ayant reçu une


1 2
à 1 500 formation en sécurité incendie
En plus de la présence
obligatoire des pompiers, pour
un effectif de :
1 1 > 1 500
● 1 500 à 3 000 :
3 agents de sécurité
incendie pouvant aussi
travailler comme
techniciens
● > 3 000 :
2 5 effectif réel 3 agents de sécurité
incendie dont 1 chef
d’équipe

Classement des ERP


FACTEUR c’est le rapport entre la hauteur de chute et la longueur de corde
DE CHUTE qui l’enraye :

hauteur de chute H (en métre)


Facteur de chute = =
longueur de corde disponible L (en métre)
La Force Choc, ou force d’interception, est le poids apparent du
corps au moment ou est stoppée la chute, quand la corde est tendu
au maximum. L’organisme humain peut supporter pendant un laps de
temps très bref une Force Choc maximale de 1 200 kg (soit 15 g,
15 fois l’accélération de la pesanteur).
L’énergie cinétique augmente avec la hauteur de chute (plus la
hauteur est grande, plus le choc sera violent), mais en contrepartie
une plus grande longueur de corde vient absorber cette énergie
(plus la corde est longue, plus le choc est faible). Bien sûr, plus la
corde est élastique, plus le choc est faible.
La hauteur de chute et la longueur de corde disponible font varier
tous deux en sens inverse le rapport H/L, le Facteur de Chute.
Par exemple, une chute de 2 mètres dont l’énergie est absorbée
par 4 mètres de corde a les mêmes conséquences qu’une chute de
10 mètres sur 20 mètres de corde :

Fc = H ÷ L = 2 ÷ 4 = 10 ÷ 20 = 0,5

Le facteur 2 est donc la valeur maximale rencontrée dans des


conditions normales d’escalade (sans glissement du point
d’ancrage), puisque la hauteur de chute de ne peut excéder 2 fois
la longueur de la corde.
La Force Choc croit comme la racine carrée du Facteur de Chute
approximativement :

C = 800 × V(H/L) = 800 × VFc


À partir de 1,50 mètre, la Force Choc encaissé par le corps (et
donc bien sûr aussi par l’ancrage) est pratiquement constante pour
le même facteur de chute, soit :

● environ 900 kg avec une corde dynamique UIAA ;


● mais de 1 300 à 1 800 kg avec une corde statique (on se situe
alors, de plus, tout près de la limite des normes UIAA de
résistance des composants mis en oeuvre dans la chaîne de
l’assurance (amarrages : 2 500 kg, mousquetons : 2 000 kg,
anneaux : 2 200 kg, harnais : 1 500 kg...).

Une chute facteur 2 de faible hauteur sur une corde statique peut
déjà entraîner de sérieuses blessures, voire la mort. Par exemple :
Type Longueur Hauteur Facteur
Force
de de de de Remarque
Choc
corde corde chute chute
montagne
0,60 m 1,20 m 2 700 kg OK
(dynamique)
spéléo
0,60 m 1,20 m 2 1 800 kg Danger
(statique)
Différence de force choc

{NB : rappelons simplement que la charge maximale ponctuelle


centrée d’un pont de 500 mm triangulaire STACCO® de 16,8
mètres de longueur (6 éléments) n’est que de 396 kg !}
Illustration V-6 Facteur de Illustration V-7 Force choc (Doc
chute (Doc Petzl - 8 Ko) Petzl - 7 Ko)

{Conseil : les élingues en acier, les sangles et les anneaux se


comportent comme les cordes très statiques et sont donc aussi
dangereux.
De plus, lorsque on relie la longe à une ligne de vie (corde, câble,
barre verticale ou oblique, lisse), le mousqueton va coulisser
jusqu’au premier ancrage. Mieux vaut que celui-ci soit tout proche
car au-delà du Facteur de chute 2 (comme il y a glissement, il peut
alors dépasser 2), plus rien n’est garanti}
FILL-AIR [anglais : to fill = remplir] système de communication général pour
les annonces et la sécurité, utilisant son propre réseau de haut-
parleurs.
GRAND système de sécurité (colonne en charge dite humide), situé dans
SECOURS les cintres, destiné à inonder, grâce à des sprinkleurs, tout le
plateau en cas d’incendie avec un débit de 10 litres/m2 par minute.
LIGNE les lignes de vie permanentes sont réalisées avec des câbles en
DE VIE acier (de diamètre 8 mm au minimum) ou des rails (voir EPI).
Toutefois, il est possible, pour des interventions ponctuelles, de
mettre en place des lignes de vie en corde statique, facilement
installées et démontées.
Pour être en permanence en sécurité, le travailleur s’assure grâce à
une poignée autobloquante (voir Bloqueur) placée en bout de longe
sur la ligne de vie et peut monter et descendre librement, se
déplacer sans gêne le long de la ligne de vie et être libre de ses
mouvements. S’il chute, la poignée se bloque et le retient
instantanément.

Illustration V-8 Exemple de ligne de vie (5 Ko)

La ligne de vie permet également de travailler en suspension sur la


corde. Il peut alors se libérer les deux mains et travailler ainsi en
sécurité plus efficacement.
LONGE courte longueur (pas plus de 2 mètres) de corde dynamique (de 10 à
12 mm de diamètre) terminée par 2 boucles nouées (noeud de 8) ;
une est reliée au baudrier, l’autre, muni d’une pince ou d’un crochet-
mousqueton de grande ouverture, sert pour s’accrocher aux
amarrages ou à la ligne de vie et à encaisser le choc d’une chute.
Voir Se vacher.

Illustration V-9 Exemples de pinces (6 Ko)

{Conseil : l’utilisation d’un mousqueton en cravate autour du tube


d’un pont (50 mm) est très dangereuse car, même à vis, il n’est pas
prévu pour travailler latéralement en porte à faux}

Elle peut être simple ou double, en V (de longueur environ 40 et 70


cm), pour faciliter la progression surtout au passage des points
fixes, tout en restant assurer en permanence sur l’un des brins. Il
existe des longes à longueur variable et réglable (plus elle est
courte, mieux c’est).

Illustration V-10 Longe double en V avec absorbeur d’énergie (Doc


Petzl - 3 Ko)

{Conseil : les longes métalliques ou en sangles sont à proscrire (voir


Facteur de chute), sauf celles équipées d’un absorbeur d’énergie.
Voir EPI}

M1 / M2 / M3 classification qui traduit les propriétés des produits testés selon


tel ou tel scénario d’incendie :

● M0 : non-combustibilité totale ;
● M1 : non-inflammable (typiquement rideaux, tentures et
éléments de décoration de la cage de scène) ;
● M2 : difficilement inflammable (typiquement revêtements
muraux posés ou collés de la cage de scène) ;
● M3 : moyennement inflammable ;
● M4 : facilement inflammable (typiquement revêtements de
sol posés ou collés de la cage de scène) ;

au delà de M4 : très facilement inflammable et donc interdit dans


le spectacle.
Les propriétés des produits sont soit naturelles, soit obtenues par
apprêt ou imprégnation d’ignifugeant (souvent toxique).
Montagne cf. Cordage.
(corde de)
Pass cf. Backstage.

Polyamide cf. Cordage.


RAPPEL descente en glissant le long d’une corde. La vitesse de chute est
contrôlée grâce au descendeur par la main qui module l’intensité du
freinage par la tension de la corde en aval du descendeur. Ce n’est
autre qu’une chute contrôlée ! Deux techniques s’opposent :

● en alpinisme (où on monte puis on redescend), la corde est


"en moulinette", en double, à cheval sur un amarrage. Arrivé
au sol, on peut rappeler facilement la corde en tirant sur un
des 2 brins (c’est pourquoi on parle de rappel).

Illustration V-11 Rappel au 8 avec Shunt sur corde en double


(Doc Petzl - 9 Ko)
● en spéléologie (où on descend avant de remonter), la corde
est en simple, fixée au sommet (elle devra donc pouvoir être
décrochée après si on ne remonte pas).
Illustration V-12 Rappel spéléo avec Stop sur corde en
simple
(Doc Petzl - 7 Ko)

On ajoute par sécurité, pour permettre de retenir la chute, en cas


de lâchage accidentel du descendeur (malaise, heurt d’objet,
électrocution...) un dispositif d’autoassurance :

● sur la corde elle-même (descendeur autobloquant genre


Stop®) ou,
● sur une deuxième corde statique parallèle (bloqueur Shunt®,
noeud de Prussik ou de Machard, voir Bloqueur).

Cela permet aussi de s’arrêter en cours de descente et de


travailler les mains libres (travaux acrobatiques).

{Conseil : Pensez à utiliser un mousqueton à vis, à vérifier la


longueur de la corde et à faire un noeud d’arrêt à son extrémité
(bonjour le vol si elle est trop courte !...)}
RIA [acronyme de Robinet d’Incendie Armé] appareil de lutte contre
l’incendie constitué de :

● un dévidoir de 565 cm de diamètre à alimentation axiale avec


robinet ;
● 20 ou 30 mètres de tuyau semi-rigide ;
● une lance sertie munie d’un robinet jet-diffuseur.

La norme AFNOR NFS62.201 définit 2 modèles de RIA R5 type P :


Type Longueur Pression service Débit Portée droit
DN25 20 ou 30 m 1,2 Mpa (12 bars) 70 l/min 16 m
DN40 20 ou 30 m 0,7 Mpa (7 bars) 157 l/min 22 m
Modèles de RIA
RIDEAU rideau métallique étanche, situé devant tous les autres par rapport
DE FER au public, qui obture en cas d’incendie, en tombant de son propre
poids, le cadre de scène pour isoler la cage de scène de la salle
coté spectateur. Il doit résister au moins 1 heure au flammes.
Les règles de sécurité exigent, afin de s’assurer de son bon
fonctionnement, qu’on le manipule une fois avant chaque spectacle
(donc que rien n’entrave sa descente) devant au moins 10 témoins,
et qu’il soit fermé la nuit lorsque le théâtre est vide.

Consulter l’annexe : Exemple de cage de scène

SORTIE la loi sur la sécurité dans les ERP impose des Sorties de Secours
DE qui doivent être toujours signalées (enseignes lumineuses équipées
SECOURS de batterie) au public.
En plus et indépendamment des contraintes des Unités de Passage,
il faut prendre en compte que :

● la notion de Sortie de Secours est différente de celle de


porte (i.e. une sortie peut être composée de plusieurs
portes) ;
● les sorties sont considérées comme différentes si la
distance entre elle est supérieure à 5 mètres ;
● le nombre de Sortie de Secours dépend de la capacité de la
salle (nombre de spectateurs + personnel technique) :
un dégagement pour 500 personnes ou fraction de 500
personnes plus un (e.g. : 2 pour 420 personnes, 4 pour 1 420
personnes) ;
● le total de la largeur des Sortie de secours est donné en
Unités de Passage par la capacité de la salle :
une Unités de Passage pour 100 personnes ou fraction de 100
personnes (e.g. : 5 pour 420 personnes, 15 pour 1 420
personnes).

Spéléo (corde) cf. Cordage.

Statique cf. Cordage.


(corde)
SWL [anglais : Safe Working Load = charge de travail sans danger] cf.
CMU.

TRIBUNE la structure métallique des tribunes démontables, est, en général,


construite sur la base d’une trame rectangulaire de 3 m de
profondeur par 1,8 m de large pour 4 sièges (sinon on considère une
largeur de siège de 0,50 mètre par personne).

Illustration V-13 Coupe tribune 21 rangs (Doc Samia - 8 Ko)

Les charges verticales d’exploitation (avec un calage minimum


réglementaire de 0,50 × 0,50 m) sont de :

● 400 kg/m2 pour les tribunes démontables avec sièges, en


intérieur et de 3 mètres de hauteur maxi - garde-corps
résistant à 100 kg/m linéaire (Classe A) ;
● 500 kg/m2 pour les tribunes démontables avec sièges -
garde-corps résistant à 170 kg/m linéaire (Classe B) ;
● 600 kg/m2 pour les tribunes démontables avec places debout
- garde-corps résistant à 170 kg/m linéaire (Classe C).

Les règles pour les escaliers et la circulation sont :

● pour les tribunes extérieures :


Nombre
Unités de Nombre de Largeur du
spectateurs passage
Passage
1 150 0,90 m minimum
2 300 1,40 m minimum
3 450 1,80 m minimum
4 600 2,40 m minimum
n n × 150 n × 0,60 m minimum
Règles pour les tribunes extérieures
et ainsi de suite avec :
■ 40 personnes maxi entre 2 escaliers et

■ 20 personnes maxi contre un garde-corps ;

● pour les tribunes intérieures à vocation spectacle :


Nombre Nombre de Largeur du
d'UP spectateurs passage
1 100 0,90 m minimum
2 200 1,40 m minimum
3 300 1,80 m minimum
4 400 2,40 m minimum
n n × 100 n × 0,60 m minimum
Règles pour les tribunes intérieures
et ainsi de suite avec :
■ 16 personnes maxi entre 2 escaliers et

■ 8 personnes maxi contre un garde-corps.

Les principaux fabricants sont Samia®, Devianne Duquesnoy®,


Husson Collectivités®.
UNITÉS [acronyme UP] sert à définir la largeur des Sorties de Secours. La
DE largeur unitaire de l’UP dépend du nombre total d’UP du
PASSAGE dégagement :
Nombre Valeur
Largeur du passage
d’UP de l’UP
1 0,90 m 1 × 0,90 = 0,90 m
2 0,70 m 2 × 0,70 = 1,40 m
n × 0,60
>=3 0,60 m
(pour 3 : 3 × 0,60 = 1,80 m)
Largeur des unités de passage
Si une porte fait 2,40 m de large, elle compte donc pour 4 UP (4 ×
0,6 = 2,4).
VACHER (Se) [argot montagne] s’assurer, au moyen de la longe reliée au baudrier
et terminée par un moustique, ou un noeud de vache, à un point
d’accrochage solide (voir Facteur de chute), pour avoir les mains
libres en toute sécurité.

Notes
1 ce cycle de 1 h 30 se retrouve aussi pour la vigilance notamment lors de la
conduite sur route... Retour au texte
2 Union Internationale des Associations d’Alpinisme. Retour au texte

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Théâtre Lumière Son Structure Sécurité Divers
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VI. Divers
Théâtre Lumière Son Structure Sécurité Divers

ALIM(mentation) câble d’alimentation électrique de grosse section équipé de


prises genre P17, Martin Lumel®, Cam-Lok® ou terminé par un
épanoui éclaté pour être raccorder à des bornes, servant à
alimenter des appareils de forte consommation électrique.

{Conseil : attention aux branchements de câbles de pays


étrangers - malgré la normalisation... E.g. pour les américains
le fil de terre est de couleur verte, une phase noire et le
neutre blanc ! Vérifier toujours}

La section des câbles a été normalisée (sections de 0,75, 1,


1,5, 2,5, 4, 6, 10, 16, 25, 35, 50, 70, 95, 120, 150, 185, 240
mm2...) et des abaques permettent de trouver l’intensité
maximale admissible dans le câble en fonction de divers
critères :

● métal employé (résistivité, chaleur massique) pour le


conducteur (cuivre ou aluminium),
● type d’isolant (caoutchouc, PVC, butyl,
polychloroprène...),
Les câbles les plus utilisés dans le spectacle sont isolés
en polychloroprène (symbole PR) : U1000 R02V rigide
pour chemin de câble, H07RN-F et H05RN-F souples au
sol.
● nombre (uni ou multipolaire) et type de conducteur
(rigide, souple, multibrins),
● nombre de conducteurs sous tension dans le voisinage,
● type de pose (aérien, encastré, chemin de câble...),
● longueur du câble et de la chute de tension admissible,
● rendement de la charge (cosinus phi),
● température ambiante,
● durée de fonctionnement.

Le grand problème, c’est l’échauffement qui peut faire fondre


le câble ; rappelons l’énoncé de la loi de Joule[1] :

"Tout conducteur, quelle que soit sa nature, est le


siège d’un dégagement de chaleur dit "par effet
Joule" lorsqu’il est traversé par un courant
électrique[2]. Avec comme corollaire que tout
conducteur présente une résistance au passage du
courant".

Cette quantité de chaleur dégagée est :

● proportionnelle au temps de passage du courant,


● proportionnelle au carré de l’intensité du courant (si
l’intensité double la chaleur quadruple, si elle triple la
chaleur est multipliée par 9),
● variable avec la nature et l'isolation du conducteur :
W = R × I2 × t
énergie résistance intensité temps
en Joules en Ohms[3] en Ampères en seconde

Pour des raisons de poids (masse volumique de l’aluminium =


2,7 g/cm3, soit environ 3 fois moins que celle du cuivre = 8,9
g/cm3) et de prix, les âmes en aluminium rigides sont très
utilisées pour les grosses sections.

Section Section Intensité maximale


Section
mini du mini de la en Ampères
conducteur
Neutre Terre
en mm2 Cuivre Aluminium
en mm2 en mm2
1,5 1,5 1,5 22 -
2,5 2,5 2,5 30 23
4 4 4 40 31
6 6 6 51 39
10 10 10 70 54
16 16 16 94 73
25 16 16 119 90
35 16 16 147 112
50 25 25 179 136
70 35 35 229 174
95 50 50 278 211
120 70 70 322 245
150 70 70 371 283
185 95 95 424 323
240 120 120 500 382
300 150 150 576 440
400 185 185 656 526
500 240 240 749 610
Intensité maximale en fonction de la section d’un
conducteur

{NB : le tableau n’est qu’un exemple et ne tient compte que de


l’échauffement, pas de la chute de tension entraînée par la
longueur du câble}

{NB : la solution économique de diminuer la section du neutre


crée beaucoup de problèmes de part la présence de plus en
plus fréquente d’harmoniques. Il faut, au contraire, augmenter
sa section d'un facteur 1,5 : e.g. pour un conducteur de 120
mm2, prendre du 185 mm2 pour le neutre}

Pour les rallonges, on prend par sécurité pour une longueur


maximale de 30 mètres, un câble de section de 2,5 mm2 pour
une puissance de 3 kW (3 000 Watts soit une intensité de 13
A).

{Conseil : dans l’urgence, on peut faire un calcul empirique


rapide avec 5 Ampères par mm2 ; e.g. pour 105 A on aura
105/5 = 21 mm2, on prendra donc la section normalisée
supérieure : 25 mm2 - le tableau donne 35 mm2...}
AMMONIAC [formule chimique NH3, température d’ébullition -33°3 C,
appellation R717] l’ammoniac est l’un des premiers fluides
utilisés pour la réfrigération. On l’emploie dans des
applications industrielles, brasserie par exemple, à cause de
son faible prix, de sa puissance frigorifique volumétrique
importante et du fait de l’interdiction mondiale des CFC, les
ChloroFluoroCarbones[4] (comme le Fréon...) à partir de 1995.
Pourtant malgré ces propriétés intéressantes, l’emploie de
l’ammoniac est limité aux installations industrielles, et exclu
des installations de conditionnement d’air, ceci du fait de sa
toxicité, de son inflammabilité qui exigent des précautions
spéciales, et aussi à cause de son odeur.
Il est utilisé dans le circuit primaire (le compresseur) des
patinoires de Holiday on Ice. Voir Fréon, Glycol.

ARENA [anglais : mot à mot = arène] théâtre ou salle en rond comme


une salle de basket-ball.
BENESSE [argot STACCO de l’italien "Va bene"] personnel municipal.
BNC [acronyme de Bayonet Neill Concelman, ou Baby N-Connector]
connecteur à baïonnette (inventé par Neill Concelman) utilisé
pour raccorder les câbles en coaxial fin utilisés en vidéo.
BORGNOL [nom d’un entrepreneur de pompes funèbres] morceau de tissu
noir utilisé comme volet ou pour l’occultation.

CA JOUE 1. désigne du matériel qui participe au spectacle en cours,


pas du spare.
2. expression pour indiquer que l’on "va faire avec" malgré
les problèmes rencontrés : "ca va jouer comme ça".

CACHET rétribution d’un acteur ou technicien pour une prestation


ponctuelle qui, à l’origine, était consigné par l’apposition d’un
cachet sur un registre.
Depuis juin 69, pour aider les entreprises a employer
régulièrement le même personnel compétent malgré la
précarité de l’emploi, l’Assedic a mis en place un statut de
technicien intermittent du spectacle vivant (Article X du
règlement général d’Assurance Chômage) qui permet d’être
indemnisé pendant 1 an si au moins 507 heures de travail ont
été éffectuées dans les 12 derniers mois.
Un cachet isolé compte alors pour 12 heures (i.e. 3 services),
mais plus de 4 cachets groupés consécutifs comptent pour 8
heures chacun (e.g. 6 cachets = 6 × 8 h = 48 h).

SYNONYME : à la pige, intermittent, en "free-lance".


CALL [anglais : mot à mot = appel] appel, début du travail. Désigne
aussi les annonces vocales ou par sonneries faites aux artistes
(grâce au retour loges ou au fill-air) et aux spectateurs avant
le spectacle (ou après l’entracte) 35 mn (Half), 20 mn
(Quarter), 10 mn (Five) et 5 mn ("Beginners to the stage" -
"En scène") avant.

CANALIS® [marque déposée par Télémécanique filiale de Schneider]


système fixe de distribution électrique pour l’éclairage et
l’alimentation des locaux et ateliers industriels. Il est
constitué de rails rigides transportant la puissance sur
lesquels viennent s’enclipser des boîtiers.
Illustration VI-1 Canalis (Doc Merlin Gerin - 6 Ko)
CARBO(glace) glace sèche, i.e. du gaz carbonique (CO2) maintenu sous forme
de glace à la température de -87,5 °C, permettant par sa
fonte, obtenue en la plongeant dans l’eau chaude, d’obtenir une
fumée épaisse et lourde (ne s’élevant pas du sol[5]).

CARIBOU renne du Canada...


Caterer cf. Catering.

CATERING [anglais : mot à mot = traiteur] pas vraiment une cantine...

{NB : rien à voir avec Catherine - un caterer désigne la


personne s’occupant du catering}
CHUTE le calcul de la section des conducteurs (voir Alim) en ne tenant
DE compte que de l’intensité maximale ne suffit pas. Il faut aussi
TENSION vérifier la chute de tension engendrée par une trop grande
longueur du câble et le cas échéant augmenter la section.
Le câble de part sa résistance mise en série avec celle de
l’appareil consomme une partie de la tension totale disponible
et diminue donc celle restante pour celui-ci (U = Uc + Ua). Un
câble de 2,5 mm2 de section à une impédance (voir DI box)
d'environ 7 Ohms/kilomètre.
Dans l’industrie, en triphasé, on tolère une chute de tension
maximale de :

● 3 % en éclairage, soit de 12 Volts, ce qui donne au bout


du câble une tension de 388 Volts entre phases au lieu
des 400 Volts de départ (donc 223,1 Volts en mono,
phase et neutre, au lieu de 230) ;
● 5 % en force motrice (moteur), soit de 20 Volts, soit
une tension de 380 Volts au lieu de 400 Volts (voir le
notabene de l’entrée Phase).

Elle entraîne donc une chute de la puissance disponible (pour


la même intensité).
Exemple :
On veut transporter une intensité de 32 A en triphasé 400
Volts sur une distance de 100 mètres. Tolérance admissible =
3 %, soit une chute de tension de : 3 % × 400 V = 12 V.

Section Chute de Section Chute de


câble tension câble tension
en mm2 en V/A/km en mm2 en V/A/km
1,5 20,4 50 0,73
2,5 12,4 70 0,53
4 7,8 95 0,40
6 5,3 120 0,335
10 3,18 150 0,28
16 2,03 185 0,24
25 1,31 240 0,2
35 0,96
Exemple de chute de tension en fonction de la section du
câble
exprimée en Volts par Ampère et par kilomètre
Essayons avec un câble de section 6 mm2 (voir Alim), dont le
fabricant nous donne la chute de tension exprimée en Volts
par Ampère et par kilomètre : ChT(6) = 5,3 V/A/km. D’ou :

Ch = ChT en V/A/km × I en A × L en km
= 5,3 V × 32 A × 0,1 km = 17 Volts

qui est > 12 Volts donc inadmissible.


Prenons la section immédiatement plus grande (car la
résistance sera donc moindre), soit 10 mm2 pour laquelle
ChT(10) = 3,18 V/A/km. Cette fois :

Ch = 3,18 V × 32 A × 0,1 km = 10,2 Volts

qui est < 12 Volts donc admissible. On utilisera cette section.


Intensité Section câble en mm2 Puissance
en en
Ampère 1,5 2,5 4 6 10 16 25 kW
2,2 100 165 265 395 0,5
4,3 50 84 135 200 335 530 1
6,5 33 57 90 130 225 355 565 1,5
8,7 25 43 68 100 170 265 430 2
10,8 20 34 54 89 135 210 340 2,5
13 17 29 45 66 110 180 285 3
15,2 14 24 39 56 96 155 245 3,5
17,5 21 34 49 84 135 210 4
19,5 19 30 44 75 120 190 4,5
21,5 27 39 68 105 170 5
26 23 32 56 90 140 6
30 28 48 76 120 7
34,5 42 67 105 8
39 38 60 94 9
43,5 34 54 84 10
Longueur maximale d’un câble en fonction de l’intensité et
de la section (chute de tension de 3 %)
Col de cygne cf. Semi-(remorque).

COMPUTER [anglais : mot à mot to compute = calculer] ordinateur.


CREW [anglais : mot à mot = équipage] équipe de travail.
Attention au faux ami "équipe" en théâtre. Voir Brigade.

{NB : team désigne une équipe sportive}


DAY OFF [anglais : mot à mot = jour enlevé] jour de relâche.
Démâter cf. Forklift.

DE-STRESSER calmer les nerfs ; c’est-à-dire la nécessité de laisser


retomber la pression après un spectacle ; en général devant un
(!) verre de liquide à bulle.
DIGITAL [anglais : mot à mot = numérique]

{NB : digital est un anglicisme car en français il signifie qui


appartient aux doigts}
DOCK [anglais : mot à mot = quai, magasin] entrepôt.
Dolly(ies) cf. Runway.
ÉGYPTIENNE méthode d’édification de pyramide, obélisque et autres
installation ou décors, sans utilisation de technologie moderne
(Forklift...) donc à la seule force humaine... Voir la note 9 et la
note 5 à la Section Théâtre.

SYNONYME : à l’ancienne, avec une connotation plus


méthodologique, moins physique.
ENCORE [anglais !] rappel, bis.
Exonéré cf. EXO(cet).

FICHE il y en a 2 grandes catégories :


TECHNIQUE
● la fiche technique de spectacle
envoyée par l’organisateur à la salle pour préparer le
spectacle.

C’est un avenant technique au contrat financier initial


signé avec la production. Ce qui veut dire que le non
respect d’un de ces articles engagera la responsabilité
de l’organisateur (ou la salle) en cas d’annulation du
spectacle (donc qu’il devra en payé les frais).
Elle donne :

❍ les besoins techniques,


❍ les plans de la scène,
❍ les aménagements à réaliser,
❍ la puissance électrique à fournir,
❍ éventuellement les besoins en machinerie et
❍ la liste des équipements nécessaires en lumière et
son, s’ils ne sont pas amenés par la tournée.

● la fiche signalétique de salle


destinée aux organisateurs de spectacle pour qu’ils
évaluent si la salle leur convient.

Elle donne les caractéristiques techniques et les plans :

❍ du bâtiment (accés, loges...),


❍ de la scène et de la machinerie,
❍ de la puissance électrique,
❍ des équipements lumière et son disponibles...
FLIGHT CASE [anglais : mot à mot = caisse de vol] ca a 4 poignées, 4
roulettes et on les trouve au fond du camion.

SYNONYME : road case, autre orthographe fly case.

Illustration VI-2 Flight case (Doc Rythmes & Son - 9 Ko)


Fly case cf. Flight case.

FOH [anglais : acronyme de Front Of the House = devant de la


salle] emplacement en salle des régies et des poursuites. Voir
House.

FOOT [anglais : mot à mot = pied] unité de mesure de longueur anglo-


saxonne valant 0,3048 m. Le pluriel est feet. Rappelons que :

● 1 foot (symbole = ft.) ou pied = 12 pouces ou inches


1 inch (symbole = in.) ou pouce = 2,54 cm ;
● 1 yard (symbole = yd.) = 3 pieds = 0,9144 mètre ;
● 1 mile (symbole = m.) = 1 760 pieds = 1,609 kilomètre.

En théorie, tout le monde a signé la convention pour utiliser


les unités ISO (mètre, kilogramme...) ; en pratique... Voir
Pound
FORKLIFT [anglais : mot à mot = élévateur à fourche] chariot automoteur
de manutention équipé de fourches (genre Clark®, Fenwick®,
Manitou®...). La source d’énergie peut être thermique
(essence, diesel, gaz) ou électrique. Équipé en conséquence, il
peut circuler sur la voie publique.
On utilise les termes de marine mâter pour incliner le vérin
(et donc les fourches) vers l’arrière et démâter vers l’avant.

Illustration VI-3 Chariot automoteur (4 Ko)


Free-lance cf. Cachet.

FRÉON [nom commercial américain d’un dérivé chlorofluoré du


méthane, température d’évaporation -41 °C, appellation R22]
c’est un gaz très volatil, ininflammables, non toxique et inerte
utilisé comme fluide réfrigérant.
Il était utilisé dans le circuit primaire (le compresseur) des
patinoires de Holiday on Ice avant son interdiction en 1995
pour protéger la couche d’ozone. Voir Ammoniac, Glycol.

GAFFA (tape) [argot cinéma US = scotch de chef électro - tape =


ruban/bande] scotch toilé de 5 cm de large, trés collant mais
se déchirant facilement à la main. Pas de Rock & Roll sans
gaffa...

{NB : gaffer = chef électro au cinéma, d’ou le synonyme


gaffer tape ;
en français débile on dit "gaffeur" ou gaff}
Gaffer cf. Gaffa.

GET IN [anglais : mot à mot = entrée] heure d’arrivée. Voir Load in.

GET OUT [anglais : mot à mot = sortie] heure de sortie. Voir Load out.

GUEST [anglais : mot à mot = invité] voir Hospitality, Backstage.

GIG [argot US] concert.


GLYCOL [formule chimique HOCH2-CH2OH, température de fusion -
12°7 C] c’est un liquide inodore, incolore, un peu visqueux et
miscible à l’eau dont l’utilisation majeure est celle d’antigel
(radiateur de voiture, équipement frigorifique...).
Il est utilisé dans le circuit secondaire (les serpentins de la
piste elle-même) des patinoires de Holiday on Ice. Voir Fréon,
Ammoniac.

GRANDE SALLE [jargon informatique US] l’immense salle située dehors, avec
(La) un plafond parfois bleu violemment éclairé, parfois noir et
parsemé de petits spots.
Certaines théories philosophico-religieuses prétendent qu’il y
aurait de la vie...
GROUPMAN groupiste (!), personne s’occupant des groupes (générateurs)
électrogènes.
HOSPITALITY [anglais : mot à mot = hospitalité] loge réservée à l’accueil des
invités de l’artiste. Voir Guest.

Inch cf. Foot.

INTERCOM [abréviation d’intercommunication] système de communication,


en analogique ou en numérique, à fil ou HF permettant de
synchroniser les différentes régies et de commander le
personnel. Clearcom® est la marque de référence.
Intermittent cf. Cachet.

JAM [anglais : mot à mot = confiture] boeuf, réunion de musicien.


JAUGE capacité maximale de la salle en nombre de spectateurs.
JUPE [abréviation de jupe de scène] pièce horizontale de tissu noir
ceinturant la scène pour en cacher les éléments de
construction : fermes et pieds.

KVA / WATT unités de puissance électrique efficaces ; 1 kWatt = 1 000


Watts ; 1 kVA = 1 000 VA.
Le VA (Volt Ampère) mesurant la puissance fournie (puissance
apparente), le WATT[6] la puissance réellement consommée
(puissance active). La puissance électrique est le produit de la
tension par le courant (l’intensité) ; en théorie :
P = U × I
puissance tension intensité
en Watt ou VA en Volt[7] en Ampère[8]
NB : quelques remarques pour être plus rigoureux :

● en courant alternatif, l’intensité employée dans la


formule est l’intensité efficace : c’est l’intensité du
courant continu qui aurait les mêmes effets calorifiques
que ce courant alternatif :

Iefficace = Imax / V2
● de même, la tension est la tension efficace :

Uefficace = Umax / V2
Exemple :
Un projecteur de 1 kW demande 4,35 Ampères s’il est
alimenté en 230 Volts (1 kW = 1 000 W = 230 V × 4,35 A). Sa
résistance interne est de R = U2 ÷ P = 2302 V ÷ 1 000 W =
52,9 Ohms.
Ce même projecteur alimenté en 28 Volts n’aura plus qu’une
puissance de 16 Watts (P = U2 ÷ R = 282 V ÷ 48,4 Ohms = 16
W) et l’intensité sera de 0,58 Ampères (I = U ÷ R = 28 V ÷
48,4 Ohms = 0,58 A) car seule la résistance interne constante
du projecteur reste inchangée (calcul théorique qui néglige
l’absorption et l’influence du transfo).
Mais un projecteur basse tension 28 Volts de 1 kW (donc de
résistance interne différente) demande lui 35,7 Ampères (1
kW = 1 000 W = 28 V × 35,7 A) ; il faut donc des câbles de
section différente et adaptée (4 mm2 au lieu de 1 mm2).

{NB : c’est pourquoi on utilise des lignes à haute tension


(jusqu’à 735 000 Volts au Québec) pour transporter l’énergie
électrique car elles permettent d’avoir une intensité plus
basse, donc des économies sur les sections de câble plus
faibles et un échauffement par effet Joule moindre (voir
Alim).
Ainsi avec 735 000 Volts, 1 Ampère correspond à une
puissance de 735 000 Watts (P = U × I) ; si la tension était de
230 Volts, il faudrait un courant de 3 200 Ampères
d’intensité pour transporter la même puissance...
C’est aussi pourquoi la tension du réseau domestique en France
est passée à partir de 1962 de 110 à 220 Volts ; le transport
d’une même puissance en 110 Volts provoquant 4 fois plus de
pertes qu’en 220 (la puissance est proportionnelle au carré de
l’intensité : P = R × I2)}

Puissance Puissance Intensité


Nombre de totale par phase par phase
projecteurs en Watts en Watts en Ampères
de 1 000 W
n × 1000 P ÷ 3 P ÷ 230
1 1 000 1 000 4,3
9 9 000 3 000 13,0
18 18 000 6 000 26,1
27 27 000 9 000 39,1
36 36 000 12 000 52,3
45 45 000 15 000 65,2
54 54 000 18 000 78,3
63 63 000 21 000 91,3
72 72 000 24 000 104,3
81 81 000 27 000 117,4
90 90 000 30 000 130,4
99 99 000 33 000 143,5
108 108 000 36 000 156,5
117 117 000 39 000 169,6
126 126 000 42 000 182,6
135 135 000 45 000 195,7
144 144 000 48 000 208,7
153 153 000 51 000 221,7
162 162 000 54 000 234,8
171 171 000 57 000 247,8
180 180 000 60 000 260,9
189 189 000 63 000 273,9
198 198 000 66 000 287,0
Calcul de la puissance et l’intensité par phase en
fonction du nombre de projecteurs de 1 000 W
Une alimentation triphasé de 3 × 32 Ampères permettra donc
une puissance P = = 21 120 Watts ou 21,1 kW, donc d’alimenter
21 projecteurs de 1 000 Watts (1 kW) à 100 %.

{Conseil : attention à l’équilibrage des phases, i.e. que les


phases soient à peu prés chargées par le même nombre de
projecteurs (e.g. 21 ÷ 3 = 7) et surtout que la phase la plus
chargée ne dépasse pas la valeur maximale (e.g. 7 pas 10 ou 14
projecteurs pour 32 Ampères)}

A titre indicatif :
Nombre de Nombre total
Intensité projecteurs de projecteurs
en triphasé par phase de 1 000 Watts
en Ampères
Entier(230 × I) n × 3
3 × 32 A 7 21
3 × 64 A 15 45
3 × 100 A 23 69
3 × 200 A 46 138
3 × 300 A 69 207
3 × 400 A 92 276
Nombre de projecteurs de 1 000 W en fonction
l’intensité en triphasé
La "roue" électrique montre d’autres formules : 1 des 4
paramètres centraux peut être calculé par une des 3 formules
des quartiers adjacents :

Illustration VI-4 La "roue" électrique (5 Ko)


LEATHERMAN [marque US] pince multi-fonctions regroupant en un seul outil
compact plusieurs fonctions (pince, couteau, scie, lime,
tournevis, règle, décapsuleur...). Autre fabricant renommé :
Gerber.

Illustration VI-5 Pince Gerber (8 Ko)


LOAD IN [US : mot à mot = chargement] ... de la scène, le matin. Voir
Get in.

LOAD OUT [US : mot à mot = déchargement] ... de la scène, le soir. Voir
Get out.

LORRY [anglais : mot à mot = camion] échelle parisienne , en général


équipée d’une plate-forme et montée en fixe sur des roulettes
pour être déplacée rapidement lors du focus par exemple.

MAG(lite) [abréviation de Maglite®, marque US] petite lampe torche au


corps en magnésium et équipée d’une puissance ampoule à
quartz.

MARLEY® [marque anglaise] utilisé pour désigner un tapis de danse en


PVC découpé en lés de 1,20, 1,50 ou 1,60 mètre et d’une
épaisseur de 1,25 mm (poids : 1,6 kg/m2 - prix : environ 75
FFR/m2 soit 11,43 /m2) à 3 mm (qualité dite Studio pour
installation fixe ; poids : 2,6 kg/m2 - prix : environ 213
FFR/m2 soit 32,47 /m2).
Stockés et transportés en rouleau (36 kg environ pour 15 m ×
1,5 m en 1,25 mm), ils sont déroulés sur une scène propre et
balayée puis scotchés ensemble (sans le tendre) avec de
l’adhésif plastique PVC large transparent ou de couleur ; pas
avec du Gaffa trop épais et collant !
Ils doivent être régulièrement lavés à l’eau chaude
additionnée de vinaigre blanc d’alcool (environ 3 %) pour les
dégraisser.

{NB : un tapis ne suffit pas à faire une plateau pour la danse


(surtout sur du béton...). Pour éviter les blessures, il faut une
scène flexible, soit en double plancher et/soit isolée par de la
mousse ou du néoprène.}
Mâter cf. Forklift.

MATINÉE séance nayant pas lieu en soirée, donc en général l’après-midi


du mercredi, samedi ou dimanche jamais le matin.
MERCHANDISING [anglais : mot à mot = techniques de vente] marchandisage.
Peut faire des prix pour les T-shirts.
Mile cf. Foot.

PANI® [marque autrichienne] appareil de projection de forte


puissance (lampes Xénon ou HMI, jusqu’à 12 000 Watts...)
permettant de projeter des diapositives (format de 14 × 14
cm à 25 × 25 cm) à très grande distance sur grand écran ou
sur une façade d’immeuble.
Autres marques : Hardware®, Pigi®...
PARISIENNE type d'échelle autoporteuse, dépliable (en V inversé muni
d’une rallonge, de profil comme la lettre grecque lambda),
utilisée pour régler les projecteurs. Voir Lorry.

Pige cf. Cachet.

Pouce cf. Foot.

POUND [anglais : mot à mot = la livre] unité de mesure de poids anglo-


saxonne valant 0,4536 kilogramme (symbole = lb.). Rappelons
qu’il existe tout un tas d’autres unités de poids anglaises. Voir
Foot.

PREMIÈRE première représentation publique payante d’un spectacle.


PROD [argot concert] production.
PROD(uction) [anglais : mot à mot = directeur de production]
MANAGER
REMOTE CONTROL [anglais : mot à mot = contrôle éloigné] télécommande.
RÉPONDEUR merveille technologique, parfois très utile, beaucoup moins si
quelqu’un cherche désespérément à vous joindre, et que le
volume est à zéro...
RIDER [anglais : mot à mot = annexe, avenant] annexe du contrat.
Technical rider : annexe concernant les conditions techniques
et l’organisation de la tournée (la feuille de route, les plans
des villes, la liste des hôtels et des restos...).
ROADIE [anglais : mot à mot "on the road" = sur la route] technicien
suivant toute la tournée, forcément "épuisé" malgré son mince
besoin de sommeil (voir Cluque), et nécessitant donc les
muscles des stage hands pour l’aider à mettre en place le
matériel du concert.
Ils sont souvent spécialisés ; e.g. "road guitare" (franglais
pour guitar roadie) pour désigner le technicien responsable de
la maintenance, la mise en place et la gestion des guitares
(changements) et des amplis (appels et réglage des effets
pendant le show...). Voir Backline.

Consulter l’annexe : Humour

ROULER lover un fil, un câble, une rallonge, un prolong...


Pour bien rouler un fil il faut sentir sa torsion initiale (son
sens) et lui faire une torsion d’un tour par boucle. Surtout ne
pas l’enrouler "bêtement" autour du coude, ce qui est le
meilleur moyen de vriller définitivement le fil.

{NB : on démontre en topologie la relation E = T + V où E


nombre d’Enroulements (boucles) doit être égal à la somme de
T nombre de tortillements (torsades) et de V nombre de
vrillages (en 8). Vérifier avec un ruban...}

Illustration VI-6 Rouler un fil (Doc John Rander - 10 Ko)


RUNNER [anglais : mot à mot = coursier] quand y a plus de clopes...
RUNWAY [anglais : mot à mot = chemin pour courir] piste (d’envol). En
rock, désigne la piste devant la scène utilisée par les dollies
(pluriel de dolly, trépied roulant, chariot équipé ou non d’une
grue) des caméras vidéo.
SCRIM [anglais : mot à mot = mêlée] tulle. Suivant la direction de
l’éclairage :

● en latéral (parallèle au tulle), il sera visible comme une


séparation (rideau) ;
● de face (perpendiculaire), il sera invisible (transparent)
tout en donnant une impression de flou, de relief et de
profondeur derrière lui.

De même, l’utilisation d’un éclairage de face devant le tulle (le


rendant visible) et d’un éclairage derrière lui (le rendant
invisible) provoquera l’apparition ou la disparition d'un décor
ou d'un comédien.
SEMI [abréviation de semi-remorque] il en existe plusieurs types :

● tollé
● savoyarde (ridelles et bâches)
● bâché
● "TautLiner" (système de montants et bâches latérales
sur rails)
● plateaux
● porte-conteneurs

Dimensions :

● la largeur totale 2,50 mètres (2,40 m à l’intérieur) ;


● longueur totale dans les 14 mètres (12 mètres entre le
pivot d’attelage et l’arrière de la remorque, 2,04 mètres
entre l’axe du pivot d’attelage et un point quelconque de
l’avant de la remorque) ;
● la remorque peut-être plate ou surbaissée à 2 niveaux
(la partie avant sur le pivot, d’environ 3,70 mètres de
profondeur, s’appelle de col de cygne) et avoir un
volume jusqu’à 120 m3.

Poids :

● le poids total roulant autorisé d’un véhicule articulé d’un


ensemble composé d’un véhicule à moteur et d’une
remorque, ne doit pas dépasser :
■ 38 tonnes, pour pas plus de 4 essieux ; soit 2
essieux tracteur + 2 essieux remorque ;
■ 40 tonnes, pour 5 essieux et plus ; soit 2 essieux

tracteur + 3 essieux remorque ;


● sachant que le tracteur pèse dans les 11 tonnes, la
remorque dans les 8 tonnes, la charge maximale
transportée, pour une remorque de 100 m3, peut donc
atteindre 21 tonnes (à décharger et recharger !). La
masse volumique moyenne est donc de 210 kg/m3, soit
26 kg pour une caisse cubique de 50 × 50 × 50 cm[9].

SOLD OUT [anglais : mot à mot = complètement vendu] spectacle donné à


guichet fermé.
SPARE [anglais : mot à mot = de trop] en rab, secours. Matériel
amené en double en cas de panne.
STAFF [anglais : mot à mot = personnel] personnel d’encadrement.
Voir Crew.

{NB : rien à voir avec le matériau utilisé pour simuler la pierre


dans les décors}
STAGE MANAGER [anglais : mot à mot = directeur de la scène] régisseur ; voir
Régie.

STRAP [anglais : mot à mot to strap = attacher] tendeur à rochet :


sangle plate tissée dotée d’une poignée permettant de la
tendre, utilisée pour l’arrimage des charges sur un camion. Il
existe différentes largeurs de sangle, notamment :

● en 25 mm pour une CMU 2 parties à 100 % de 350 kg ;


● en 50 mm pour une CMU 2 parties à 100 % de 2 000 kg.

Illustration VI-7 Strap (2 Ko)


SUB D [ou D-sub] norme de connecteur pour les liaisons
informatiques (notamment RS232) disponibles en 9, 15, 25,
37, 50 et 68 broches. Voir Cannon®.

SUPPORT ACT [anglais : mot à mot = numéro de soutien] première partie.

SYNONYME : support band : mot à mot = orchestre de


soutien, opening act : mot à mot = acte d’ouverture.
TAPE [anglais : mot à mot = bande] scotch. Voir Gaffa.

Team cf. Crew.

TECHIE [argot US] technicien.


TIPER [argot concert : francisation (!) de l’anglais to tip = basculer,
renverser] basculement d’une flight case sur son extrémité ou
sur un coté pour ne pas la laisser rouler librement dans le
camion.
Certaines caisses, au contenu fragile, ne sont pas "tipables"
d’où l’inscription : "Do not tip".
TOOLBOX [anglais : mot à mot = caisse à outils] flight case aménagée
avec des tiroirs pour servir d’armoire de stockage des outils
et d’établi.
TOUR MANAGER [anglais : mot à mot = directeur de tournée] administrateur de
la tournée.
VELCRO [marque déposée inventée par l’ingénieur suisse George de
Mestral à partir des mots velours et crochet] dispositif de
fermeture composé de 2 bandes de Nylon entre-tissées, l’une
de minuscules crochets de 2 millimètres de haut, l’autre de
minuscules boucles (jusqu’à 500/cm2).
Résistance
Effort
en kg/cm2
Traction (perpendiculaire) 1,5
Cisaillement (parallèlement) 3,0
Arrachement (en biais pour séparer) 0,3
Résistance du Velcro
VENUE [anglais : mot à mot = lieu, rendez-vous] salle du spectacle.
Yard cf. Foot.

ZOMBIE personne, en état temporaire (?) d’hypoglycémie (manque de


ressources énergétiques : sucres) et/ou de sommeil, se
traînant difficilement.

Notes
1 physicien anglais James Joule (1818-1889), dont le nom sert comme unité
d’énergie et de travail d’une force. Retour au texte
2 sauf dans les cas de supra-conductivité d’ou son immense intèrêt, mais qui
n’existe, pour l’instant, qu’avec des composés très particuliers et qu’à des
températures encore très en dessous de 0 °C... Retour au texte
3 en hommage au physicien allemand Georg Ohm (1789-1854), auteur de la loi
fondamentale du courant électrique. Retour au texte
4 accusés de détruite la couche d’ozone de part leur utilisation, entre autres, dans
les aérosols. Retour au texte
5 par contre, on utilise la combustion d’huile pour obtenir un brouillard, une fumée
légère qui s’élève. La plupart des machines à fumée peuvent être commandées du
jeu d’orgues par DMX. Retour au texte
6 en hommage à l’ingénieur écossais James Watt (1736-1819), qui améliorat en 1765
la machine à vapeur grace à un condenseur et un régulateur.
Rappellons que la puissance est le rapport de l’énergie (exprimée en Joule - voir la
note 1) sur le temps : 1 Watt = 1 Joule / seconde. Retour au texte

7 en hommage au physicien italien Alessandro Volta (1745-1827), inventeur en 1800


de la première batterie électrique. Retour au texte
8 en hommage au mathématicien et physicien français André-Marie Ampère (1775-
1836) qui édifia la théorie de l’électromagnétisme. Retour au texte
9 rappelons que la limite du port manuel de charge est de 55 kg pour un homme,
sans certificat d’aptitude médicale (la limite impérative de 105 kg avec) ; 25 kg
pour une femme. Voir aussi la note 5 à la Section Théâtre. Retour au texte

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VII. Annexes
Plan feu Cage Sono Noeuds Rigging Structure Accroche Humour

1. Exemple de plan de feu


2. Cage de scène
3. Puissance d’une sono
4. Quelques noeuds
5. Notions d’accrochage
6. Structure 18 m STACCO
7. Plan d’accrochage
8. Humour

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Annexe 1 : Exemple de plan de feu


Plan feu Cage Sono Noeuds Rigging Structure Accroche Humour

Doc Valentin (22 Ko)


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Annexe 2 : Cage de scène


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Doc Pierre Larthomas / Pierre Sonrel (42 Ko)

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Annexe 3 : Puissance d’une sono


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1 Hypothèses ● rendement d’une enceinte : R = 100 dB/1 Watt crête/1 mètre


(une enceinte peut avoir une efficacité de 106 dB/1 Watt/1
mètre et atteindre les 145 dB/1 mètre en crête)
● distance entre le château et la console : D = 32 mètres
● niveau crête recherché à la console : Nc = 120 dB
(ce qui donnera avec une dynamique de 15 dB/niveau crête, un
niveau moyen à la console de 105 dB. Les fiches techniques
demande même souvent 110/115 dB !)
● puissance d’une enceinte : P = 1 000 Watts

2 Lois ● le rapport entre deux puissances acoustiques (en Watt) d’une


même enceinte s’exprime par :

Rp en dB = 10 × log(puissance2/puissance1)

● le rapport des pressions acoustique (en Pascal - voir la note 5 à


la Section Son), qui sont inversement proportionnelles au carré
de la distance à la source s’exprime par :

Rn en dB = 20 × log(distance2/distance1)

3 Graphe
(15 Ko)
4 Réponses ● la perte due à la distance est :

Rn = 20 × log(d2/d1) = 20 × log(32/1)
= 20 × log(32) = 20 × 1,505 = 30 dB
(ou 32 = 25 => 5 × 6 dB = 30)
● pour compenser la distance et les 20 dB manquant au
rendement, il faut que Rp = 30 + 20 = 50, donc :

Rp = 10 × log(p2/p1) = 50 => log(p2/p1) = 5

=> le rapport puissance sera donc de p2/p1 = 105 = 100 000


soit si p1 = 1 W => p2 = 100 000 W
● puissance totale nécessaire : P = 100 000 Watts
● puissance nécessaire par château (stéréo = 2) : P = 50 000
Watts
● nombre d’enceintes nécessaires par château : n = 50

5 Remarques Ces lois et ces données sont valables en théorie, en plein air (champ
direct non réverbéré) car elles ne tiennent compte ni de la
multiamplification, ni de l’acoustique.
En salle on devrait déjà diviser la puissance et le nombre d’enceintes
par 2.

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Annexe 4 : Quelques noeuds


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Doc Marbach & Rocourt (15 Ko et 15 Ko)

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Annexe 5 : Notions d’Accrochage


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1 Diagramme
des forces
(3 Ko)

2 Théorie Hypothèses

● les 2 élingues sont de longueur égales ;


● soit P la charge à accrocher ;
● soit TA et TB la tension des 2 élingues ;

Déductions

Cherchons la résultante vectorielle par l’application de la règle du


parallélogramme des forces (la résultante des forces est la
diagonale du parallélogramme) :

● les 2 triangles rectangles sont égaux (1 angle et 2 cotés


égaux)
● les angles A et B sont égaux :
A=B=a
● la hauteur H commune aux 2 triangles est égale à :
H=P÷2
● les tensions TA et TB sont égales :
TA = TB = T
● par définition cos a = H ÷ T, donc :
T = H ÷ cos a = (P ÷ 2) ÷ cos a = P ÷ 2cos a

3 Coefficient Établissons le tableau du coefficient K = T ÷ P défini comme le


rapport entre la tension T de l'élingue et la charge P :

K = (P ÷ 2cos a) × (1 ÷ P) = 1 ÷ 2cos a

Angle a Angle
Coef K
entre entre
Cosinus(a) rapport Remarque
élingue & 2 élingues
Tension/Charge
verticale (2 × a)
0° 1,0000 0° 0,5 Evident
10° 0,9848 20° 0,51 OK
20° 0,9397 40° 0,53 OK
30° 0,8660 60° 0,58 OK
40° 0,7660 80° 0,65 OK
45° 0,7071 90° 0,71 OK
50° 0,6428 100° 0,78 OK
60° 0,5000 120° 1 Limite
70° 0,3420 140° 1,46 Danger
80° 0,1736 160° 2,88 Danger
85° 0,0872 170° 5,74 Danger
90° 0,0000 180° Infini Impossible

4 Conclusions On comprend qu’il est extrêmement dangereux de trop ouvrir l’angle


de deux élingues simples (qu’elle soit en acier, chaîne ou polyester),
d’une estrope ou d’un anneau de sangle car les efforts engendrés
peuvent être bien plus importants que la charge elle-même (e.g. :
pour 170° = 2 × 85° on atteint presque 6 fois la charge !).
De plus ces efforts sont dirigés presque horizontalement, ce qui
doit être prévu et supporté par :

● les points d’accrochage ;


● la structure elle-même (une ferme de charpente est conçue
pour travailler verticalement pas en "déversement").

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Annexe 6 : Structure 18 m STACCO


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Doc Stacco (17 Ko)

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Annexe 7 : Plan d’accrochage


Plan feu Cage Sono Noeuds Rigging Structure Accroche Humour

Tournée Mylène Farmer 1999

Plan d’accrochage Structure lumières, Décor et Son (Doc Stacco - 42 Ko)


Prévisualisation 3D de d’accrochage, sans le son (Doc Stacco - 76 Ko)

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Annexe 8 : Humour
Plan feu Cage Sono Noeuds Rigging Structure Accroche Humour

Quelques compilations et traductions sur les "techies" glanées sur le net.

Blagues Lors d’un soundcheck, le sonorisateur répète


inlassablement "1 2 test, 1 2 test...".
Un stagiaire demande au régisseur "Pourquoi ne
compte-il que jusqu’à 2 ?".
"Parce qu’à 3, il faut tiper !".

Qu’obtiens-t’on quand un électro devient machino ? ...


Un mauvais machino.
Qu’obtiens-t’on quand un machino devient électrico ?
... Un machino mort.
Trop longtemps 1. Vous pensez que dormir dans le couvercle de la
sur la route console est "confortable".
2. Votre baladeur a un caisson de basse et
marche sur une batterie de camion.
3. Vous devez vous passez un enregistrement du
moteur d’un bus de tournée pour vous
endormir.
4. Vous n’avez plus un seul cintre pour vêtement.
5. 95% de votre garde-robe est noire.
6. Vous ne pouvez lire qu’avec une lumière
bleutée.
7. Vous n’utilisez plus le salon parce que
l’acoustique est nulle.
8. Il vous faut une semaine pour arrêter de
composer le "0" pour téléphoner.
9. Vous vous sentez tout nu sans vos clefs et/ou
Maglite et/ou Leatherman/Gerber attachés à
la ceinture.
10. Vous avez gaffé le paillasson pour que
personne ne trébuche.
11. Tous vos meubles sont montés sur roulettes.
12. Vous avez re-câblé toute la maison en prises
P17.
13. Vous regardez un match, attentant l’entracte,
pas la mi-temps.
14. Vous avez perdu tout intérêt pour les
groupies...
Les 10 commandements du ● Tu aimeras le gaffer comme toi-même.
Technicien ● Tu honoreras ton régisseur et ton directeur
technique.
● Tu ne te feras pas voir dans la lumière.
● Tu ne parleras pas plus fort qu'un
chuchotement.
● Tu ne convoiteras pas le casque, la torche ou
les fringues d’un autre techno.
● Tu ne feras rien tomber des passerelles, de
l’échafaudage ou de la nacelle.
● Tu ne désireras pas autre chose que du café et
des cigarettes.
● Tu ne tueras pas un autre techno ; les acteurs
ne sont pas inclus.
● Tu aideras le comédien dans l’obscurité des
coulisses.
● Tu seras comme un Dieu : rapide, silencieux,
efficace...

Ampoule Combien faut-il d’acteur pour changer une ampoule ?


Un, l’acteur tient l’ampoule et le monde tourne
autour de lui...

Combien faut-il de chef-électro pour changer une


ampoule ?
Nous ne changeons pas des ampoules,
seulement les lampes halogènes ; c’est un
problème d’accessoire.

Combien faut-il d’électro pour changer une lampe ?


10 : 1 en haut pour la changer et 9 en dessous
pour dire "Moi, j’aurais pas fais comme ça".

Combien faut-il de concepteur lumière pour changer


une lampe ?
Aucun. C’est un noir prévu dans la conduite.

Combien faut-il d’ingénieur du son pour changer une


lampe ?
Je suis occupé et c’est un truc d’éléctros ça !

Combien faut-il de régisseur pour changer une lampe


?
Je m’en fous. Faites-le !

Combien faut-il de directeur technique pour changer


une lampe ?
Pourquoi est-ce que je dois toujours tout faire
moi-même ?

Combien faut-il de metteur en scène pour changer


une lampe ?
Euh ! Où est le script ?

Combien faut-il de musicien pour changer une lampe


?
Euh ! Y a pas une machine pour faire ça !

Combien faut-il d’intérimaire pour changer une lampe


?
Peu importe, parce qu’il faudra le refaire de
toute façon.

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2. Index des Images
3. Index des Tableaux
4. Index des Notes
5. Index des Traductions françaises et anglaises

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Index des termes


Les entrées principales sont en majuscules, les entrées secondaires en minuscles.

- 0-9 -
01
- A -
ACL AMPHENOL
ADB Ancienne : voir Égyptienne
Adosser : voir Appuyer APPUYER
AILE DE SON ARENA
AIRCRAFT Argon : voir Xénon
AFFECTER Asseoir : voir Pendrillon
ALIM(mentation) ASSERVIE
All access : voir Backstage Assigner : voir Affecter
Allemand (noeud) : voir Noeud AVAB
ALLEMANDE AVANT-SCÈNE
Alpine (corde) : voir Cordage AVEUGLANT
AMMONIAC
- B -
BACKDROP / BACKCLOTH BLOCS
BACKLIGHT BLONDE
BACKLINE BLOQUEUR
Backliner : voir Backline BNC
BACKSTAGE BOITE NOIRE
BACKUP BOOM
Baie de brassage : voir Patchbay Boomer : voir Filtre
Baie de fichage : voir Patchbay BOOSTER
BALANCE BORDER
BALISAGE BORGNOL
BALLAST Boulin : voir Moise
Banane : voir PAR BOURDIAT
BANDE BRACON
BARN DOOR BRETELLE
BASKET BRIDER
Bass drum : voir Drums BRIDLE
BATTANT Brigade : voir Brigadier
Bavette : voir CYCLO(rama) BRIGADIER
Béquille : voir Chassis BRUIT ROSE
BENESSE BRUTE
BETA BT
Biner : voir Carabiner BUMPER
Black Foil : voir Blackwrap BURLAP
BLACK OUT BUZZ
BLACKWRAP BY-PASS
BLINDAGE
- C -
CA JOUE CLUSTER
Cabestan (noeud de) : voir Noeud CMU
CABINET Col de cygne : voir Semi-(remorque)
CABLE PICK COLLIER BELGE
CACHET Colonelle : voir Générale
CAÏORNE COLOR CHANGER
CALL COLORIMÉTRIE
CANALIS COMPACT
CANDELA COMPUTER
CANARD (en) CONDUITE
CANNON CONQUE
CARABINER CONSOLE (de mixage)
CARBO(glace) CONSOLE
CARIBOU CONTRE(-jour)
CARPENTER Contre-plongée : voir Douche
Carpentry : voir Carpenter Contrefiche : voir Bracon
Casser : voir Mise CONTREVENTEMENT
Casserole : voir Gamelle CONTRÔLEUR
Caterer : voir Catering Cookie : voir Gobo
CATERING CORDAGE
Chaise (noeud de) : voir Noeud CORDE
CHANNEL CORDEAU À CRAIE
CHANVRE COSTIÈRE
CHARGER COULISSES
CHÂSSIS Coupe-flux : voir Volets
CHÂTEAU COUPLET
CHASER COUR
Chaussette : voir Lâcher de toile Courrier : voir Machiniste
CHENILLARD COUTEAU
Cheminée : voir Équipe Couturière : voir Générale
Choke : voir Cravate Crayon : voir PAR
CHUTE DE TENSION CRASH BARRIER
Cinefoil : voir Blackwrap CRAVATE
CINTRE CREW
Cintrier : voir Cintre Croix de Saint-André : voir Contreventement
CIRCUIT CROSS-OVER
CLAMP Cucaloris : voir Gobo
CLEARUP / CLEARANCE CUE
CLEAT Cut : voir Effet (Lumière)
CLIMBER CYCLO(rama)
CLIP Cyclïode : voir Horizïode
CLUQUE
- D -
DATA Diffusion : voir PA SYSTEM
DAY OFF DIGITAL
DELAY DIMMER
DÉCIBEL DIRECT
DÉCOUPE DIVERSITY
DÉCOUVERTE DMX
Démâter : voir Forklift DOCK
Demi-cabestan : voir Noeud Dolly(ies) : voir Runway
DEMUX DOUCHE
DESCENDEUR DOWNSTAGE
Descendre : voir Face (Théâtre) DRESSER
DESSOUS DRESSING ROOM
DE-STRESSER Droit : voir Géo(mètral)
DI BOX DROPLIGHT
DICHROÏQUE DRUMS
DIF Dynamique (corde) : voir Cordage
- E -
ÉCHAFAUDAGE ENTREPOSE
ÉCHAPPER EPI
Écharpe : voir Châssis ÉPISCOPE
ÉCHELLE ÉQUIPE
Éclaté : voir Multi(paire) Équerre : voir Chassis
EFFET ERP
EFFET (Son) Estrade : voir Podium
ÉGYPTIENNE Estrope : voir Spanset
ÉLECTRO EXO(cet)
ÉLINGUE Exonéré : voir EXO(cet)
ENCORE
- F -
FACADE FLIGHT CASE
FACE (Théâtre) Flies : voir FLY (Théâtre)
FACE (Lumière) FLY (Théâtre)
FACTEUR DE CHARGE FLY (Rigging)
FACTEUR DE CHUTE Fly case : voir Flight case
Fade in : voir Effet (Lumière) Flyman : voir Flies
Fade out : voir Effet (Lumière) FLOOD(light)
FADER FOCUS
FANTÔME FOH
Fatal : voir Corde Foldback : voir Retours
FAUX FIL Follow spot : voir Spot(light)
FEEDBACK FOOT
FERME FORKLIFT
FEU FOSSE
Feuille : voir Châssis FRÉON
FICHE TECHNIQUE FRANÇAISE
FIL Free-lance : voir Cachet
FILAGE FRESNEL
FILL-AIR FRISE
Fill in : voir Front fill FRONT FILL
FILTRE FROST
FLAT Full up : voir Black out
- G -
Gaffer : voir Gaffa Girafe (en) : voir Portant
GAFFA (tape) GLYCOL
GAMELLE GOBO
GARCETTE GRADATEUR
GARER GRAND SECOURS
GEL GRANDE SALLE (La)
GÉLAT(ine) GRECQUE
GÉNÉRALE Grid : voir Gril
GENIE GRIL
Genoux (mettre à) : voir Pendrillon GROUND SUPPORT
GÉO(mètral) Groundman : voir Rigging
GET IN GROUPMAN
GET OUT GUEST
GHOST LAMP GUIGNOL
GHOST LOAD GUINDE
GIG Guinder : voir Guinde
- H -
HALOGÈNE HI-TOWER
HARTING HMI
HAULING HORIZÏODE
HEADS HOSPITALITY
HERSE HOUSE
HERTZ HOUSE LIGHTS
HF Hum : voir Buzz
Hi-hat : voir Drums
- I -
Inch : voir Foot Intermittent : voir Cachet
INTERCOM IRC
INTERCOUR IRIS
INTERJARDIN Italien (noeud) : voir Noeud
INTERMISSION ITALIENNE
- J -
JAM JAUGE
JAPY JEU D’ORGUES
JARDIN JULIAT
Jardinier : voir Machiniste JUPE
- K -
KABUKI Krypton : voir Xénon
KEYBOARDS KVA / WATT
KLEIN TOOL
- L -
Lacette : voir Nouette LIGNE 100 VOLTS
LÂCHER DE TOILE LIGNE DE VIE
Lambrequin : voir Manquin d’Arquelin LIME(light)
LARSEN LINE
LASER LINE CHECK
LATÉRAUX Linguet : voir Moustique
LAY OUT Lisse : voir Moise
LAYHER LOAD IN
LEATHERMAN LOAD OUT
LEG LOINTAIN
LEKO LONGE
LEVEL Longeron : voir Moise
Lever : voir Focus LORRY
LEVRON LOWER OUT
Liasse : voir Nouette LUMEN
Lichette : voir Nouette LUX
LIGHTING BOARD LX
LIGHTS CHECK LYRE
- M -
M1 / M2 / M3 MIDS
MAC CANDLESS (Méthode de) Mile : voir Foot
MACHINERIE Mired : voir Note Température de couleur
MACHINISTE MISE
Machino : voir Machiniste MITAR
MAG(LITE) MIXAGE
MANDARINE Mixeur : voir Console mixage
MANILLE MODUL(ation)
Manillon : voir Manille MOISE
MANTEAU D’ARLEQUIN MONITORS
MARÉCHAL Monitoring : voir Monitors
MARLEY Montagne (corde de) : voir Cordage
MARTELÉ MOTEUR
MARTIN LUMEL Mouche : voir Pointer
Mâter : voir Forklift Moucher : voir Pointer
MATINÉE Mouchoir : voir Châssis
MERCHANDISING MOUSTIQUE
MESH MULTI(paire)
MÉTRIX Multiamplification : voir Filtre
MICRO(phone) Multidiffusion : voir Delay
MIDI MUX
- N -
NACELLE NOEUD
Néon : voir Xénon Noir : voir Plein feu
Nègre : voir Volets Noir sec : voir Effet (Lumière)
NEUTRIK NORMOGRAPHE
NIVEAU (sonore) NOUETTE
- O -
OEIL DU PRINCE Opposite Prompt side (OP side) : voir Cour
Opening act : voir Support act OUVERTURE
OPÉRA Ouvrir : voir Focus
- P -
P17 PLANTATION
PA SYSTEM PLATEAU
PAIN PLEIN FEU
Palette : voir Fil PLOT
PAN POT PODIUM
Panorama : voir Cyclo(rama) POINT CHAUD
PANI POINTER
Pantalon : voir Découverte POLICHINELLE
PAR Polyamide : voir Cordage
PARISIENNE Polycarbonate : voir Gélat(ine)
Pass : voir Backstage Pont : voir Truss
PATCH PORTANT
PATCHBAY Porte-gélatine : voir Gélat(ine)
Patcher : voir Patch PORTEFEUILLE
PATIENCE PORTER
Patin : voir Châssis PORTEUSE
Paume : voir Châssis Pouce : voir Foot
PC POUND
Pebbles : voir Martelé POURSUITE
PENDAR PRATICABLE
PENDRILLON PRATOS
PERCHE PRÉCIPITÉ
PERROQUET (Mât de) PREMIÈRE
Perroquet (en) : voir Canard PRINCIPALE
PÉRIACTE PROCESSEUR
PHASE (Électricité) PROD(uction) MANAGER
PHASE (Son) PROD
PHILHARMONIQUE (ORCHESTRE) PROFILE
PIED PROJO
Pige : voir Cachet PROFONDEUR
Piquer : voir Focus PROLONG(gateur)
Pin patch : voir Patch Prompt side : voir Cour
PINCE PROMPTER
PLAFONNER PROP(perty)
PLAN DE FEU PROSCENIUM
Plan lumière : voir Plan de feu Pull-back : voir Cluster
PLAN Pupitre de mixage : voir Console mixage
- Q -
QUARTIER QUEUE DE COCHON
QUARTZ
- R -
RACK RIA
Rackable : voir Rack RIDEAU DE FER
Rampe : voir Herse RIDER
RAPPEL Rigger : voir Rigging
RASANT RIGGING
RÉGIE RISER
Régisseur : voir Régie Road case : voir Flight case
REHEARSAL ROADIE
Remonter : voir Lointain Romaine (à la) : voir Française
REMOTE CONTROL RONFLETTE
RÉPONDEUR ROULER
RETOURS RUE
Retraite (mettre en) : voir Fil RUNNER
Retrousse : voir Française RUNWAY
REVOX
- S -
SALADE (Faire la) SONDIER
Sanglon : voir Nouette SONNER
SAMPLER SORTIE DE SECOURS
SAUTERELLE SOUFFLER
SCAF(folder) SOUND CHECK
SCAN/SCANNER Soutier : voir Dessous
SCÉNOGRAPHIE SPANSET
SCHWARZ SPARE
SCRIM Spéléo (corde) : voir Cordage
SÉCURITÉ (Câble de) SPOT(light)
Serrer : voir Focus STACCO
Scotch alu : voir Volets STACK
Scroller : voir Color changer STAFF
SEMI(-REMORQUE) STAGE BOX
SERRE-CâBLE STAGE HAND
SERVANTE Stage left : voir Cour
SERVICE STAGE MANAGER
SET(tings) Stage right : voir Cour
SHACKLE Statique (corde) : voir Cordage
Sharp : voir Focus STEEL
SHUNT STRAP
SHUTTER STRUCTURE
SIDE FILL SUB(-Bass) / SUB-BASS
SIFFLET SUB D
SILK SUPPORT ACT
SISAL Support band : voir Support act
Sling : voir Basket SVOBODA
SNAKE SWL (Safe Working Load) : voir CMU
SNAP HOOK Switch : voir Switchboard
Snare : voir Drums SWITCHBOARD
SOCAPEX SYMÉTRISATION
Soft : voir Focus SYNTHÈSE ADDITIVE
Soft patch : voir Patch SYNTHÈSE SOUSTRACTIVE
SOLD OUT
- T -
Table de mixage : voir Console mixage Top : voir Cue
TABS TOTEM
TAMPON TOUR MANAGER
TAPE TOUR MORT
TAPS TOURNETTE
Team : voir Crew TRACK
TECHIE TRAD
TÉLÉSCAN TRAFFIC
TEMPÉRATURE DE COULEUR TRAVELLER
Template : voir Gobo Traverse : voir Moise
Tête : voir Châssis TREBLES
THÉÂTRE TRIBUNE
TIPER Trottinette : voir Hi-Tower
TIRFOR TRUSS
TOILE TUNING ROOM
Tomber : voir Mise Tweeter : voir Filtre
TOOLBOX TWIST-LOCK
- U -
UNITÉS DE PASSAGE UPSTAGE
- V -
VACHER (Se) Vénitienne (à la) : voir Française
Vari*lite VENUE
VELCRO VOLETS
VÉLUM
- W -
WARDROBE WIRELESS
WASH Woofer : voir Filtre
WEDGE WORKLIGHTS
WING
- X -
XÉNON XLR
- Y -
YOKE Yard : voir Foot
- Z -
ZOMBIE

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VIII. Index
Entrées Images Tableaux Notes Traductions

Index des illustrations


1. Dans les entrées
2. Dans les annexes

1. Dans les entrées


001 Goupille 002 Goupille
01 beta
3 Ko 12 Ko
L=120 × H=130 L=300 × H=113

003 Bloqueur 004 Bretelle série


shunt pour PAR 110
5 Ko 3 Ko
L=119 × H=181 L=400 × H=234

005 Rail 006 Élingue


Canalis en cravate
6 Ko 2 Ko
L=300 × H=158 L=91 × H=150

007 Noeud de 008 Câblage


cabestan du
[Anim] Data
2 Ko 10 Ko
L=247 × H=97 L=300 × H=189
009 Noeud de 010 Projecteur
chaise équipé d’un
[Anim] Changeur
18 Ko de couleur
L=107 × H=200 6 Ko
L=162 × H=170
011 Goupille 012 Chariot
de pont automoteur
3 Ko 4 Ko
L=300 × H=104 L=247 × H=130

013 Châssis 014 Château


20 Ko Tournée
L=205 × H=300 Pink Floyd
23 Ko
L=300 × H=193

015 Cluque 016 Cluster


16 Ko 65 Ko
L=300 × H=152 L=261 × H=513

017 Colliers 018 Console


belges Soundcraft
23 Ko 10 Ko
L=300 × H=244 L=300 × H=138

019 Console 020 Utilisation


numérique d’un cordeau
Yamaha 02R à craie
16 Ko 3 Ko
L=300 × H=208 L=149 × H=175

021 Coupelle 022 Coupelle


de montant de montant
garnie vide
8 Ko 6 Ko
L=96 × H=100 L=120 × H=100
023 Couplet 024 Câblage
4 Ko de
L=219 × H=130 l’éclairage
13 Ko
L=300 × H=355

025 Découpe 026 Maillon


24 Ko rapide
L=300 × H=283 delta
2 Ko
L=80 × H=100

027 Descendeur 8 028 Descendeur


3 Ko spéléo
L=122 × H=136 4 Ko
L=125 × H=243

029 Éléments 030 Élingue


d’un en
échafaudage basket
12 Ko 2 Ko
L=300 × H=302 L=127 × H=240

031 Équipe 032 Facteur


contrebalancée de
5 Ko chute
L=300 × H=265 8 Ko
L=102 × H=442

033 Fatigue 034 Flight case


auditive 9 Ko
7 Ko L=206 × H=226
L=300 × H=225

035 Force choc 036 Fresnel


7 Ko 5 Ko
L=127 × H=409 L=132 × H=148
037 Genie 038 Pince Gerber
ST 24 8 Ko
3 Ko L=285 × H=180
L=107 × H=300

039 Gobo 040 Bloc


2 Ko Gradateurs
L=134 × H=135 6 Ko
L=114 × H=170

041 Gril 042 Prise


temporaire Harting
en ponts 11 Ko
20 Ko L=300 × H=159
L=300 × H=144

043 Herse 044 Hi-Tower


5 Ko 5 Ko
L=250 × H=190 L=125 × H=300

045 Horizïode 046 Influence


3 Ko de l’IRC
L=99 × H=123 18 Ko
L=326 × H=178

047 Courbes 048 Jeux d’orgues


d’isophonie 31 Ko
8 Ko L=300 × H=215
L=400 × H=316

049 Console 050 Console


manuelle à mémoire
41 Ko 15 Ko
L=400 × H=147 L=300 × H=157
051 Rideau 052 Klein tool
Kabuki 5 Ko
[Anim] L=99 × H=154
24 Ko
L=134 × H=200

053 Lâcher 054 Exemple de


de toile ligne de vie
4 Ko 5 Ko
L=300 × H=188 L=100 × H=149

055 Longe 056 Lover un fil


3 Ko 10 Ko
L=285 × H=110 L=300 × H=322

057 Manille 058 Maillon


3 Ko rapide
L=113 × H=126 1 Ko
L=86 × H=45

059 Contrôleur 060 Minibrute


Metrix 8 x Par36
11 Ko 7 Ko
L=83 × H=174 L=108 × H=233

061 Moteurs 062 Projecteur


12 Ko Motorisé
L=198 × H=200 3 Ko
L=121 × H=100

063 Mousqueton 064 Nacelle


3 Ko Genie
L=132 × H=79 17 Ko
L=147 × H=300
065 Nacelle Genie 066 Prise
avec embase P17
23 Ko 11 Ko
L=204 × H=300 L=276 × H=234

067 PAR 64 068 Projecteur


6 Ko PC
L=157 × H=170 7 Ko
L=164 × H=170

069 Disposition 070 Patience


d’un 4 Ko
orchestre L=300 × H=102
philharmonique
15 Ko
L=300 × H=153
071 Pédale 072 Pied avec
d’ascension barre de
10 Ko couplage
L=274 × H=256 3 Ko
L=126 × H=175

073 Pince 074 Exemples


cyclo de pinces
12 Ko 6 Ko
L=300 × H=180 L=300 × H=107

075 Pliage 076 Rideau en


d’un polichinelle
Cyclo 6 Ko
8 Ko L=300 × H=230
L=300 × H=321

077 Rideau en 078 Machinistes


porte-feuille portant un
11 Ko châssis
L=300 × H=448 5 Ko
L=200 × H=295
079 Projecteur 080 Praticable
de moderne
Poursuite 13 Ko
7 Ko L=310 × H=162
L=153 × H=200

081 Praticable 082 Queue


traditionnel de
8 Ko cochon
L=200 × H=223 4 Ko
L=204 × H=92

083 Rappel 084 Rappel


au 8 spéléo
9 Ko 7 Ko
L=298 × H=312 L=250 × H=248

085 Mode de 086 La "Roue"


manoeuvre électrique
des rideaux 5 Ko
11 Ko L=223 × H=220
L=300 × H=289

087 Prise 088 Spanset


Socapex 3 Ko
14 Ko L=300 × H=48
L=300 × H=110

089 Synthèse 090 Synthèse


additive soustractive
[Anim] [Anim]
30 Ko 27 Ko
L=235 × H=227 L=235 × H=227

091 Éléments 092 Câble de


d’une sècuritè
scène 3 Ko
démontable L=200 × H=162
10 Ko
L=300 × H=231
093 Montage 094 Brochage
de Socapex
Serre-câbles 12 Ko
2 Ko L=484 × H=319
L=304 × H=138

095 Connecteur 096 Spectre


Speakon continu
6 Ko 10 Ko
L=250 × H=179 L=275 × H=239

097 Spectre 098 Stagebox


discontinu 12 Ko
4 Ko L=300 × H=197
L=275 × H=239

099 Strap 100 Structure


2 Ko plein air
L=300 × H=41 Stacco
21 Ko
L=300 × H=165

101 Svoboda 102 Projecteur


10 Ko Téléscan
L=300 × H=153 5 Ko
L=183 × H=130

103 Tirfor 104 Touret


11 Ko avec
L=217 × H=203 boîtier
de patch
8 Ko
L=150 × H=163
105 Racks 106 Coupe
de tribune
Traffic 8 Ko
26 Ko L=400 × H=185
L=204 × H=290
107 Laser 108 Truss/pont
Trilite 5 Ko
3 Ko L=300 × H=134
L=93 × H=105

109 Tweeter 110 Projecteur


4 Ko Vari*lite
L=200 × H=145 [Anim]
29 Ko
L=86 × H=128

111 Wedge 112 Woofer


4 Ko 6 Ko
L=200 × H=170 L=200 × H=131

113 Câblage 114 Prise


XLR son Cannon
5 Ko XLR
L=375 × H=160 3 Ko
L=200 × H=79

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2. Dans les annexes


001 Plan 002 Cage
de de
feu scène
22 Ko 42 Ko
L=480 × H=640 L=878 × H=576

003 Graphe 004 Noeuds


puissance d’attache
sono 15 Ko
15 Ko L=300 × H=391
L=300 × H=238
005 Noeuds 006 Diagramme
de jonction des
15 Ko forces
L=300 × H=328 3 Ko
L=307 × H=308

007 Plan 008 Plan


Structure accrochage
Stacco 42 Ko
17 Ko L=800 × H=555
L=480 × H=505

009 Prévisualisation
3D
accrochage
76 Ko
L=800 × H=493

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VIII. Index
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Index des Tableaux


N° Objet
01 Exemple de conduite plateau
02 Exemple de conduite lumière
03 Emplacements sur scéne
04 Annonce des effets
05 Commandements pour régler
06 Coefficients de transmission des gélatines
07 Différente taille de gobos
08 Types de lampe PAR
09 Câblage standard d’un multipaire 6 circuits en Socapex 19 broches
10 Température de couleur
11 Gaz rares
12 Distance régie son
13 CMU de câbles acier courant
14 Facteur de charge
15 Résistance des maillons rapides
16 Résistance résiduelle d’une corde en fonction des noeuds
17 Couleurs et CMU des Spanset
18 Portée maximale des ponts STACCO
19 Charge supportée par un pont triangulaire STACCO de 500 mm
20 Classement des ERP
21 Différence de force choc
22 Modèles de RIA
23 Règles pour les tribunes extérieures
24 Règles pour les tribunes intérieures
25 Largeur des unités de passage
26 Intensité maximale en fonction de la section d’un câble 3 âmes cuivre
27 Exemple de chute de tension en fonction de la section du câble
exprimée en Volts par Ampère et par kilomètre
28 Longueur maximale d’un câble en fonction de l’intensité et de la section (chute de
tension de 3 %)
29 Calcul de la puissance et l’intensité en fonction du nombre de projecteurs de
1 000 W
30 Nombre de projecteurs de 1 000 W en fonction l’intensité en triphasé
31 Résistance du Velcro

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Entrées Images Tableaux Notes Traductions

Index des Notes


N° Entrée d’appel Objet de la note
01 Corde Superstitions
02 Cour Origine des termes
03 Cyclo(rama) Panorama et coupole Fortuny
04 Dessous Caractéristiques de l’Opéra de Paris
05 Équipe Forces moyennes de la traction humaine
06 Manteau d’Arlequin Comédie Italienne
07 Oeil du Prince Perspective - Leon Battista Alberti
08 Rue Premiers décors
09 Aircraft Avions
10 Épiscope Thomas Alva Edison - tungstène
11 Jeux d’orgues Gaz - Philippe Lebon - dates
12 Température de couleur Max Planck
13 Température de couleur Lord Kelvin - mired
14 Blindage Michael Faraday
15 Décibel Alexander Graham Bell
16 Décibel Loi de Weber-Fechner - formule de Stanley S. Stevens
17 Décibel Logarithme - John Napier
18 Décibel Pression - Blaise Pascal - Isaac Newton
19 Hertz Heinrich Hertz
20 MIDI Création
21 Sampler Claude Elwood Shannon - Warren Weaver - fréquence de
Nyquist
22 Noeud Procédé mnémotechnique
23 Rigging Points au dessus du public
24 Spanset Élingue
25 Cluque Vigilance
26 Cordage UIAA
27 Alim(entation) James Joule - travail
28 Alim(entation) Supra-conductivité
29 Alim(entation) Georg Ohm
30 Ammoniac Couche d’ozone
31 Carbo(-glace) Combustion d’huile
32 KVA_WATT James Watt - puissance
33 KVA_WATT Alessandro Volta
34 KVA_WATT André-Marie Ampère
35 Semi(-remorque) Port de charge

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Théâtre Lumière Son Structure Sécurité Divers
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VIII. Index
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Index des Traductions


1. Anglais/Français
2. Français/Anglais

Anglais -> Français

- A -
AIRCRAFT Avion

All access Tout accès voir : Backstage

ARENA Arène

- B -
BACKCLOTH Toile de fond

BACKDROP Toile de fond

BACKLIGHT Contre-jour (projecteur)

BACKLINE Instruments

Backliner Technicien spécialiste voir : Backline


instruments
BACKSTAGE Arrière-scène

BACKUP Copie de sauvegarde

BARN DOOR Volets

BASKET Élingue en panier

Bass drum Grosse caisse voir : Drums

Biner Mousqueton (Carabiner)

BLACK OUT Noir sec


BOOM Mat de charge, Portant

BOOSTER Amplificateur

BORDER Frise

BRIDLE Bretelle

BUMPER Pare-chocs, support


d’accrochage
BURLAP Toile de jute

BUZZ Bourdonnement

BY-PASS Dérivation

- C -
CABINET Coffret, enceinte

CABLE PICK Ramasse câble

CALL Appel

CARABINER Mousqueton

CARPENTER Charpentier, machiniste

Carpentry Machinerie voir : Carpenter

Caterer Personnel du catering voir : Catering

CATERING Cantine

CHANNEL Canal

CHASER Chenillard

Choke Étrangler voir : Cravate

CLAMP Serre-joint, collier

CLEARANCE Dégagement

CLEARUP Dégagement, tirant d’air

CLEAT Taquet, sauterelle

CLIMBER Grimpeur

CLUSTER Grappe

COLOR CHANGER Changeur de couleur


COMPUTER Ordinateur

Cookie Gateau, gobo voir : Gobo

CRASH BARRIER Barrières anti écrasement de


devant de scène
CREW Équipage

CROSS-OVER Traverser, filtre séparateur

CUE Signal, top, effet (Lumière)

Cut Couper, sec voir : Effet (Lumière)

- D -
DATA Données, câble DMX

DAY OFF Jour de repos

DELAY Délai, retard

DI BOX Boîte d’injection directe

DIGITAL Numérique

DIMMER Gradateur

DIVERSITY Diversité

DOCK Quai, magasin

Dolly(ies) Chariot, trépied roulant voir : Runway

DOWNSTAGE Face

DRESSER Habilleuse

DRESSING ROOM Loge

DROPLIGHT Douche (projecteur)

DRUMS Batterie, tambour

- E -
ENCORE Rappel, bis

- F -
Fade in Temps d’apparition voir : Effet (Lumière)

Fade out Temps de disparition voir : Effet (Lumière)


FADER Affaiblir

FEEDBACK Boucle de rétroaction, larsen

FILL-AIR Système de communication


pour annonce
Fill in Renfort de sono voir : Front fill

FLAT Châssis

FLIGHT CASE Caisse de vol

FLY Voler, appuyer

Fly case Caisse de vol voir : Flight case

Flyman Cintrier voir : Cintre

Flies Cintre

FLOOD(light) Inonder, lumière diffuse


(projecteur)
FOCUS Mise au point, réglage
projecteurs
FOH Emplacement des régies en
salle
Foldback Auxiliaire pour retour voir : Retours

Follow spot Poursuite

FOOT Pied (unité)

FORKLIFT Chariot élévateur

FRONT FILL Renfort de sono

FROST Givre, gélatine diffuseur

Full up Plein feu voir : Black out

- G -
Gaffer Chef électro, bande adhésive

GAFFA (tape) Bande adhésive

GEL Gélat(ine)

GET IN Déchargement

GET OUT Chargement


GHOST LOAD Lampe fantôme servant de
charge
GHOST LAMP Servante

GIG Concert

GROUND SUPPORT Appui au sol

Groundman Préparateur rigging au sol voir : Rigging

GROUPMAN Groupiste s’occupant des


groupes électrogènes
GUEST Invité

- H -
HAULING Hissage, mouflage

HEADS Têtes (Attention aux)

Hi-hat Charleston voir : Drums

HI-TOWER Tour de levage

HOSPITALITY Loges réservée aux invités

HOUSE Salle coté spectateurs

HOUSE LIGHTS Éclairage de la salle

Hum Buzz

- I -
Inch Pouce (unité) voir : Foot

INTERMISSION Entracte

- J -
JAM Confiture, boeuf

- K -
KEYBOARDS Claviers

- L -
LAY OUT Plantation

LEG Pendrillon, épanoui voir : Alim


LEVEL Niveau

LIGHTS CHECK Plein feu pour vérifier les


projecteurs
Lighting plot Plan de feu

LIME Poursuite voir : Lime(light)

LIME(light) Lumière produite par la


combustion de la chaux
LINE Fil

LINE CHECK Vérification des modulations


et sorties HP
LOAD IN Déchargement

LOAD OUT Chargement

LORRY Parisienne (échelle en)

Loudness Force d’un bruit voir : Isophonie

LOWER OUT Charger

LX Lumières

- M -
MERCHANDISING Marchandisage

MESH Tissu à maille

MIDS Médium (son)

Mile Mile (unité) voir : Foot

MONITORS Retours

Monitoring Contrôle en live voir : Monitors

- N -
- O -
Opening act Première partie voir : Support act

Opposite Prompt side Coté opposé au prompter, voir : Cour


jardin

- P -
PA SYSTEM Sono de diffusion

PA WING Aile de son

PAN POT Potentiomètre panoramique

Pass Laisser-passer voir : Backstage

PATCH Branchement

PATCHBAY Baie de brassage

Patcher Raccorder les lignes aux voir : Patch


gradateurs

Pebbles Martelé (projecteur)

Pin patch Matrice de fiches voir : Patch

PLOT Tracer un plan

PROD(uction) MANAGER Directeur de production

PROFILE Découpe

Prompt side Coté prompter, cour voir : Cour

PROMPTER Souffleur, moniteur vidéo

PROP(perty) Propriété, accessoires

Pull-back Tirage en arrière voir : Cluster

- Q -
- R -
RACK Râtelier d’appareils

REHEARSAL Répétition

REMOTE CONTROL Télécommande

RIDER Annexe du contrat

Rigger Accrocheur voir : Rigging

RIGGING Accrochage

RISER Praticable

Road case Caisse de tournée voir : Flight case

ROADIE Technicien en tournée


RUNNER Coursier

RUNWAY Piste d’envol

- S -
Safe Working Load (SWL) Charge de travail sans voir : CMU
danger
SAMPLER Échantillonneur

SCAF(folder) Monteur d'échafaudage

SCAN Balayer, examiner

SCANNER Projecteur motorisé asservi

SCRIM Tulle

Scroller Défilant voir : Color changer

SET(tings) Décors

SHACKLE Manille

Sharp Net voir : Focus

SHUNT Bretelle de dérivation

SHUTTER Obturateur, diaphragme,


couteau

SIDE FILL Retour latéral

SILK Soie, gélatine diffuseur

Sling Élingue

SNAKE Serpent, multi(paire)

SNAP HOOK Mousqueton

Snare Caisse claire voir : Drums

Soft Doux, flou voir : Focus

Soft patch Patch électronique (logiciel) voir : Patch

SOLD OUT Complet

SOUND CHECK Balance

SPARE Matériel en rab, en double

SPOT(light) Projecteur au faisceau serré


STACK Empiler, empilement

STAFF Personnel (d’encadrement)

STAGE BOX Boîtier de scène

STAGE HAND Machiniste

Stage left Cour

STAGE MANAGER Régisseur

Stage right Jardin

STEEL Élingue

STRAP Sangle plate à tendeur à


rochet
SUPPORT ACT Première partie

Support band Groupe en première partie voir : Support act

Switch Interrupteur voir : SWITCHBOARD

SWITCHBOARD Console, jeu d’orgues

- T -
TABS Rideau de scène

TAPE Bande, scotch

Team Équipe sportive voir : Crew

TECHIE Technicien

Template Patron, gabarit voir : Gobo

TIP Basculer, renverser

TOOLBOX Caisse à outils

TOUR MANAGER Administrateur de la tournée

TRACK Piste, patience

TRAFFIC Insertion d'effets son

TRAVELLER Voyageur, rideau coulissant

TREBLES Aiguë (son)

TRUSS Pont
TUNING ROOM Loge spéciale pour accorder
les instruments acoustiques
Tweeter Haut-parleur des aiguës voir : Filtre

- U -
UPSTAGE Lointain

- V -
VENUE Salle du spectacle

- W -
WARDROBE Penderie, magasin des
costumes
WASH Laver, ambiance (projecteur)

WEDGE Coin, bain de pied

WING Coulisses

WIRELESS Sans-fil, HF

WORKLIGHTS Services (projecteur)

Woofer Haut-parleur des graves voir : Filtre

- X -
- Y -
YOKE Lyre

Yard Yard (unité) voir : Foot

- Z -

Retour au début de la liste

Français -> Anglais

- A -
Accessoires PROP(perty)

Accrochage RIGGING

Accrocheur Rigger voir : Rigging

Administrateur de la tournée TOUR MANAGER


Affaiblir FADER

Aiguë (son) TREBLES

Aile de son PA WING

Ambiance (projecteur) WASH

Amplificateur BOOSTER

Annexe du contrat RIDER

Appel CALL

Appui au sol GROUND SUPPORT

Appuyer FLY

Arène ARENA

Arrière-scène BACKSTAGE

Auxiliaire pour retour Foldback voir : Retours

Avion AIRCRAFT

- B -
Baie de brassage PATCHBAY

Bain de pied WEDGE

Balance SOUND CHECK

Balayer SCAN

Bande adhésive GAFFA (tape)

Bande TAPE

Barrières anti écrasement de CRASH BARRIER


devant de scène
Basculer TIP

Batterie DRUMS

Boeuf JAM

Boîte d’injection directe DI BOX

Boîtier de scène STAGE BOX

Boucle de rétroaction FEEDBACK


Bourdonnement BUZZ

Branchement PATCH

Bretelle BRIDLE

Bretelle de dérivation SHUNT

Buzz Hum

- C -
Caisse à outils TOOLBOX

Caisse claire Snare voir : Drums

Caisse de tournée Road case voir : Flight case

Caisse de vol FLIGHT CASE

Canal CHANNEL

Cantine CATERING

Châssis FLAT

Changeur de couleur COLOR CHANGER

Charge de travail sans Safe Working Load (SWL) voir : CMU


danger
Chargement GET OUT ou LOAD OUT

Charger LOWER OUT

Chariot élévateur FORKLIFT

Charleston Hi-hat voir : Drums

Charpentier CARPENTER

Chef électro Gaffer

Chenillard CHASER

Cintre Flies

Cintrier Flyman voir : FLY

Claviers KEYBOARDS

Collier CLAMP

Complet SOLD OUT


Concert GIG

Contrôle en live Monitoring voir : Monitors

Contre-jour (projecteur) BACKLIGHT

Copie de sauvegarde BACKUP

Coté prompter Prompt side voir : Cour

Coté opposé au prompter Opposite Prompt side voir : Cour

Coulisses WING

Couper Cut voir : Effet (Lumière)

Cour Stage left

Coursier RUNNER

Couteau SHUTTER

CRAVATE Choke

- D -
Déchargement GET IN ou LOAD IN

Décors SET(tings)

DéCOUPE PROFILE

Défilant Scroller voir : Color changer

Dégagement CLEARANCE

Délai DELAY

Dérivation BY-PASS

Diffuseur (Gélatine) FROST, SILK

Directeur de production PROD(uction) MANAGER

Diversité DIVERSITY

Données DATA

Douche (projecteur) DROPLIGHT

- E -
Échantillonneur SAMPLER

Éclairage de la salle HOUSE LIGHTS


Effet CUE

Élingue STEEL, Sling

Élingue en panier BASKET

Enceinte CABINET

Empilement STACK

Emplacement des régies en FOH


salle
Entracte INTERMISSION

Épanoui Leg voir : Alim

Équipage CREW

Équipe sportive Team voir : Crew

- F -
Face DOWNSTAGE

Fil LINE

Filtre séparateur CROSS-OVER

Flou Soft voir : Focus

Force (d’un bruit) Loudness voir : Isophonie

Frise BORDER

- G -
Gabarit Template voir : Gobo

Gélat(ine) GEL

Gélatine diffuseur FROST, SILK

Gobo Cookie voir : Gobo

Gradateur DIMMER

Grappe CLUSTER

Grimpeur CLIMBER

Grosse caisse Bass drum voir : Drums

Groupe en première partie Support band voir : Support act


Groupiste s’occupant des GROUPMAN
groupes électrogènes

- H -
Habilleuse DRESSER

Haut-parleur des aiguës Tweeter voir : Filtre

Haut-parleur des graves Woofer voir : Filtre

Hissage HAULING

- I -
Insertion d'effets son TRAFFIC

Instruments BACKLINE

Interrupteur Switch voir : SWITCHBOARD

Invité GUEST

- J -
Jardin Stage right

Jeu d’orgues SWITCHBOARD

Jour de repos DAY OFF

- K -
- L -
Laisser-passer Pass voir : Backstage

Lampe fantôme servant de GHOST LOAD


charge
Loge spéciale pour accorder TUNING ROOM
les instruments acoustiques
Loge DRESSING ROOM

Loges réservée aux invités HOSPITALITY

Lointain UPSTAGE

Lumière diffuse (projecteur) FLOOD(light)

Lumière produite par la LIME(light)


combustion de la chaux
Lumières LX

Lyre YOKE

- M -
Machinerie Carpentry voir : Carpenter

Machiniste STAGE HAND

Magasin des costumes WARDROBE

Manille SHACKLE

Marchandisage MERCHANDISING

Martelé (projecteur) Pebbles

Mat de charge BOOM

Matériel en rab SPARE

Matrice de fiches Pin patch voir : Patch

Médium (son) MIDS

Mile (unité) Mile voir : Foot

Mise au point FOCUS

Monteur d'échafaudage SCAF(folder)

Mousqueton CARABINER, SNAP HOOK

Multi(paire) SNAKE

- N -
Net Sharp voir : Focus

Niveau LEVEL

Noir sec BLACK OUT

Numérique DIGITAL

- O -
Ordinateur COMPUTER

- P -
Parisienne (échelle en) LORRY
Patch logiciel Soft patch voir : Patch

Patience TRACK

Pendrillon LEG

Personnel (d’encadrement) STAFF

Personnel du catering Caterer voir : Catering

Pied (unité) FOOT

Piste d’envol RUNWAY

Plan de feu Lighting plot

Plantation LAY OUT

Plein feu pour vérifier les LIGHTS CHECK


projecteurs
Plein feu Full up voir : Black out

Pont TRUSS

Potentiomètre panoramique PAN POT

Pouce (unité) Inch voir : Foot

Poursuite Follow spot, LIME voir : Lime(light)

Praticable RISER

Préparateur rigging au sol Groundman voir : Rigging

Première partie SUPPORT ACT, opening act

Projecteur au faisceau serré SPOT(light)

Projecteur motorisé asservi SCANNER

- Q -
Quai DOCK

- R -
Râtelier d’appareils RACK

Régisseur STAGE MANAGER

Répétition REHEARSAL
Raccorder les lignes aux Patcher voir : Patch
gradateurs

Ramasse câble CABLE PICK

Rappel ENCORE

Renfort de sono FRONT FILL, Fill in

Retours MONITORS

Retour latéral SIDE FILL

Rideau coulissant TRAVELLER

Rideau de scène TABS

- S -
Salle coté spectateurs HOUSE

Salle du spectacle VENUE

Sangle plate à tendeur à STRAP


rochet
Sans-fil WIRELESS

Sauterelle CLEAT

Servante GHOST LAMP

Services (projecteur) WORKLIGHTS

Soie SILK

Sono de diffusion PA SYSTEM

Souffleur PROMPTER

Support d’accrochage BUMPER

Système de communication FILL-AIR


pour annonce

- T -
Taquet CLEAT

Télécommande REMOTE CONTROL

Technicien TECHIE

Technicien en tournée ROADIE


Technicien spécialiste Backliner voir : Backline
instruments
Temps d’apparition Fade in voir : Effet (Lumière)

Temps de disparition Fade out voir : Effet (Lumière)

Têtes (Attention aux) HEADS

Tissu à maille MESH

Tirage en arrière Pull-back voir : Cluster

Tirant d’air CLEARUP

Toile de fond BACKCLOTH, backdrop

Toile de jute BURLAP

Tour de levage HI-TOWER

Tout accès All access voir : Backstage

Tracer un plan PLOT

Trépied roulant Dolly(ies) voir : Runway

Tulle SCRIM

- U -
- V -
Vérification des modulations LINE CHECK
et sorties HP
Volets BARN DOOR

- W -
- X -
- Y -
- Z -
Yard (unité) Yard voir : Foot

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Théâtre Lumière Son Structure Sécurité Divers
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Petite bibliographie de
livres techniques pour le spectacle
Bibliographie Modification

1. Lexique
2. Machinerie
3. Lumières
4. Son
5. Structure, levage, accrochage
6. Sécurité
7. Divers
8. Mémentos
9. Revues
10. Adresses VPC
11. Ajouter, retirer, commenter un livre

1 - Lexique
Auteurs Titre et Éditeur Prix *

Indispensable
Michel LADJ Le Lexique de la Scène 220 FFR
Éditions AS 1998 (33,54 )
ISBN : 2-912017-06-8
André BATAILLE Lexique de la Machinerie Théâtrale 62 FFR
Édition Librairie Théâtrale 1989 (9,45 )
ISBN : 2-7349-0070-X
Alain ROY Dictionnaire raisonné & illustré du théâtre à 140 FFR
l’italienne (21,34 )
Édition Actes Sud-Papiers 1992
ISBN : 2-86943-357-3
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Autre
Michel CORVIN Dictionnaire Encyclopédique du Théâtre
Volume I 395 FFR
Volume II 395 FFR
Édition Bordas - Seconde édition 1995 (60,22 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Agnès PIERRON Le théâtre, ses métiers, son langage - Lexique 35 FFR


théâtral (5,34 )
Éditions Classique Hachette 1994
ISBN : 2-01-166717-8
R. DUBUC Vocabulaire bilingue du Théâtre 65 FFR
Éditions Léméac 1979 (9,91 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

STTF New Theatre Words 2001 : World Edition 135 FFR


(Swedish OISTAT (lexique en 7 langues) (20,58 )
Centre) OFTSV - Organisation Française des Techniciens 200 SEK
du Spectacle Vivant (OISTAT France)
Madame S. Dunoyer de Segonzac
92 avenue Galliéni 93170 BAGNOLET
Tel : 33 (0)1.48.97.25.16 - Fax : 33
(0)1.48.97.19.19
Édition 2001 (la première date de 1975)
ISBN : 91-630-5664-X
(disponible sur le site de TheatreWords)

New Theatre Words 2001


La version 2001 offre 3 éditions illustrées
couvrant 23 langues :

● New Theatre Words : Northern Europe (12


langues)
Anglais, Français, Allemand, Suédois,
Dannois, Finlandais, Icelandais, Norvégien,
Estonien, Latvian, Lithuanien et Russe
● New Theatre Words : Central Europe (12
langues)
Anglais, Français, Allemand, Hollandais,
Tchèque, Hungrois, Polonais, Roumain,
Slovaque, Bulgare, Russe et Serbe
● New Theatre Words : World Edition (7
langues)
Anglais, Français, Allemand, Espagnol,
Japonais, Koréen, Russe

Toutes les éditions comprennent 1258 mots


révisés en Anglais, Français et Allemand et
chaque mot est numéroté avec un numéro d’index
unique pour rendre facile l’utilisation de toutes
les éditions ensemble. 250 nouvelles illustrations
avec leurs numéros d’index sont aussi ajoutées.
Les langues ajoutées à la version de base sont le
Suédois, l’Espagnol, l’Italien, le Hollandais et le
Japonais.

{NB : on peut commander directement sur le site


une édition que l’on reçoit par la poste avec la
facture...
Le paiement doit se faire par virement bancaire
en couronnes suèdoises (315 SEK avec les frais
de transaction et de port) ; ce qui, avec les frais
de banque, revient cher, dans les 330 F pour la
World Edition...}

Emmanuelle Stäuble TEC Guide bilingue du régisseur en tournée 90 FFR


(1350 termes Anglais/Français et (14,50 )
Français/Anglais)
Éditions AS 1999
ISBN : 2-912017-09-2
Cécile GITEAU Dictionnaire des arts du spectacle ...
Édition Dunod 1970

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2 - Machinerie
Auteurs Titre et Éditeur Prix *

Indispensable
Pierre SONREL Traité de Scénographie 225 FFR
Édition Librairie Théâtrale 1984 (34,30 )
ISBN : 2-7349-0012-9
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Autre
Nicolas SABATINI Pratique pour fabriquer scènes et machines de 260 FFR
théâtre (39,64 )
Bibliothèque des Arts (réédition de 1637)
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

André BOLL La Décoration théâtrale ...


Conseils aux amateurs, illustrée de 30 dessins et
shémas de l’auteur
Édition Librairie Théâtrale

RADEL et GIRAUD Machines de théâtres, encyclopédie ...


Encyclopédie Volume X (réédition de 1772),
Interlivres 1988
Jacques GAULNE Architectures Scènographiques et Décors de 70 FFR
Théâtre (10,67 )
Éditions Magnard - Collection Pierre Roudy
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Pierre LARTHOMAS Technique du Théâtre 25 FFR


Éditions P.U.F "Que sais je ?" - N° 859 (3,61 )
J. POLIERI Scénographie nouvelle 280 FFR
Place JM (42,69 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

G. BRETON Théâtres 295 FFR


Édition Le Moniteur 1991 (44,97 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Léon MOUSSINAC Traité de la mise en scène ...


Édition Masson 1948
Charles Notes sur la mise en scène ...
ANTONETTI Édition Vautrain 1950
André DEGAINE Histoire du théâtre déssinée 200 FFR
Édition Nizet 1992 (30,49 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

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3 - Lumières
Auteurs Titre et Éditeur Prix *
Indispensable
Francois-Éric Lumière pour le spectacle 310 FFR
VALENTIN Édition Librairie Théâtrale 1988 (47,26 )
ISBN : 2-7349-0052-1
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Francis REID Pratique de l’éclairage scénique 220 FFR


Matériels et applications pratiques (33,54 )
(Traduction de René BOUILLOT)
Francis Reid est l’auteur des célèbres "Stage
Lighting Handbook" et "Lighting the stage"
Édition Eyrolles - Seconde édition 1999
(www.editions-eyrolles.com)
ISBN : 2-212-05514-5
Collectif d’auteurs La lumière intelligente 48 FFR
dont Éric Benoit Hors-série de Sono Magazine 1997 (7,32 )
ISSN : 0243-4938
Autre
Yves BONNAT L’éclairage des spectacles 111 FFR
Édition Librairie Théâtrale 1982 (16,92 )

A. SALOMON Manuel d’éclairage ...


Éditions Dunod
H. ALEKAN Les lumière et les ombres 580 FFR
Librairie du Collectionneur 1984 (88,42 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Cours d’éclairage, niveau 1 (2 volumes) 400 FFR


Éditions Lux (60,98 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Gérard MILLERSON Méthode d’éclairage pour le film et la TV 130 FFR


IF Diffusion (19,82 )
31-33, Champs élysées 75008 PARIS
René BOUILLOT La pratique de l’éclairage, cinéma, télévision 180 FFR
IF Diffusion (27,44 )
Jean BRISMEE Lumière et son dans les techniques 210 FFR
cinématographiques (32,01 )
IF Diffusion
Y. DORDET La colorimétrie 237 FFR
Éditions Eyrolles (www.editions-eyrolles.com) (36,13 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)
Johannes ITTEN Art de la couleur - Version abrégée 125 FFR
Éditions Dessain et Toura (19,06 )
Version complète 425 FFR
(disponible à la Librairie des Éditions AS) (64,79 )

Johann Wolfgang Traité des couleurs ...


GOETHE Textes choisis et présentés par Paul-Henri
Bideau - traduction d’Henriette Bideau
Éditions Triades 1980
La photométrie en éclairage 400 FFR
Éditions Lux (60,98 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Les sources de lumière 450 FFR


Éditions Lux (68,60 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Association Vocabulaire de l’éclairage 200 FFR


Française de Éditions Lux - deuxième édition 1997 (30,49 )
l’éclairage (disponible à la Librairie des Éditions AS)

L’éclairage 25 FFR
Éditions P.U.F "Que sais je ?" - N° 346 (3,81 )
Lumières depuis la nuit des temps 95 FFR
Collection Autrement 1991 (14,48 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Éric Benoit Lumière assistée par ordinateur 145 FFR


Hors-série N°3 de Sono Magazine 1999 (22,10 )
ISSN : 0243-493
Francois-Éric L’éclairagiste, un esprit d’équipe 72 FFR
VALENTIN Édition Librairie Théâtrale 2001 (10,98 )
ISBN :
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

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4 - Son
Auteurs Titre et Éditeur Prix *

Indispensable
Collectif d’auteurs Le livre des Techniques du Son
sous la direction de Tome I : Notions fondamentales 350 FFR
Denis MERCIER ISBN : 2-903055-17-3 (53,36 )
Tome II : Technologie 350 FFR
ISBN : 2-903055-21-1 (53,36 )
Tome III : Exploitation 390 FFR
ISBN : (59,46 )
Éditions Dunod - Seconde édition 1998
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Max Cidron et Le livre du Son 150 FFR


Michel Sigwalt livré avec un CD audio d’exemples (22,87 )
Éditions Joseph Béhar / Musicom - 94
ISBN : 2-905549-57-2
Autre
André RICHARD Guide pratique de la sonorisation 185 FFR
Édition Eyrolles 1999 (www.editions-eyrolles.com) (28,20 )
ISBN : 2-212-05509-9
R. BESSON Sonorisation professionnelle 225 FFR
Éditions Radio (34,30 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

D. FORTIER La sonorisation ...


SCV / Nathan 1990
Jean ROUCHOUSE Son, techniques analogiques et numériques 215 FFR
IF Diffusion (32,78 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

R. CAPLAIN Technique de prise de son 150 FFR


Éditions ETSF (22,87 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Thierry Malet L’acoustique des salles 270 FFR


Hors-série de Sono Magazine 2001 (41,16 )

Th. LEQUEUX Lexique de l’audionumérique 195 FFR


Éditions Fréquences distribuées par Eyrolles (29,73 )
(www.editions-eyrolles.com)
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

JP. PICOT Introduction à l’audionumérique 155 FFR


Éditions Fréquences distribuées par Eyrolles (23,63 )
(www.editions-eyrolles.com)
(disponible à la Librairie des Éditions AS)
M. ADAM L’acoustique sans formules à l’usage des ...
spécialistes du bâtiment et de tous ceux qui
sont confrontés à des problèmes d’acoustique
Édition Blauen 1974
E. LEIPP Acoustique et musique ...
Édition Masson 1976
R. LAMORAL Acoustique et architecture ...
Édition Masson 1975
M. FORSYTH Architecture et musique 368 FFR
Édition Mardaga (56,10 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

R. LAMORAL Problèmes d’acoustique des salles et des ...


studios
Édition Chiron 1967

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5 - Structure, levage, accrochage


Auteurs Titre et Éditeur Prix *

Indispensable
Georges MARBACH, Techniques de la spéléologie alpine 159 FFR
Jean-Louis Expé Édition 1998 - 5e édition (24,24 )
ROCOURT et B. (disponible chez Expé)
TOURTE
J.P. SOUNIER Clefs pour Travaux acrobatiques, techniques 128 FFR
alpines et spéléologiques appliquées (19,51 )
Édition Edisud 1998
ISBN : 2-85744-971-2
(disponible chez Expé)

Autre
Collectif d’auteurs L’Échafaudage 120 FFR
sous la direction de Édition Techno-Nathan 1989 (18,29 )
Marcel CYNAMON
Sapeurs Pompiers de Activités à haut risque et sauvetages en milieu 209 FFR
Caen et Dominique périlleux (31,86 )
ACHARD Édition des Marais 1990 - Collection Sports et
Techniques
10 rue de la Délivrande 14740 Bretteville-
l’Orgueilleuse
Dominique ACHARD Travaux acrobatiques et d’accès difficiles 135 FFR
Édition Polytechnica 1998 (20,58 )
(disponible chez Expé)

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6 - Sécurité
Auteurs Titre et Éditeur Prix *

Indispensable
Collectif d’auteurs Règlement de sécurité contre l’incendie relatif 360 FFR
aux Établissements Recevant du Public (54,88 )
(Dispositions générales et commentaires
officiels)
Édition France-Sélection 2001
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

R. LION Règlement de sécurité contre l’incendie, 220 FFR


établissements de 5e catégorie (33,54 )
Édition France Sélection
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Autre
P. GRANDJEAN et La sécurité incendie dans les établissements 580 FFR
P. JOUVE recevant du public, les établissements du (88,42 )
travail et les bâtiments d’habitation
(2 volumes)
Édition Le Moniteur
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

R. HEYWANG Établissements de spectacles, prévention de ...


l’incendie
Édition France-Sélection 1973
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7 - Divers
Auteurs Titre et Éditeur Prix *

Indispensable
Geoffrey Le Livre des noeuds 32 FFR
BUDWORTH Édition De Vecchi Poche 1993 (4,88 )
ISBN : 2-7328-4182-X
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Autre
MS. HUMEAU Organiser un spectacle 250 FFR
Édition Le Moniteur (38,11 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

C. MOLLARD Concevoir un équipement culturel 350 FFR


Édition Le Moniteur (53,36 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

AFDES Les salles sportives et polyvalentes ...


Édition Le Moniteur 1981
W. OECHSLIN Architecture de fêtes 254 FFR
Édition Mardaga (38,72 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

M.L. BOULET, C. Auditoriums 295 FFR


MOISSIGNAC et F. Édition Le Moniteur 1990 (44,97 )
SOULIGNAC (disponible à la Librairie des Éditions AS)

P. POUGNAUD Théâtres, quatre siècles d’architecture et ...


d’histoire
Édition Le Moniteur 1990
D. BASDEVANT L’architecture théâtrale ...
Édition La Documentation Française 1966
CNRS Le lieu théâtral dans la sociètè moderne 180 FFR
Édition CNRS 1988 (27,44 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)
Philippe LEGUELTEL Guide pratique des intermittents 80 FFR
Éditions Millénaire 1999 (12,20 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Agent technique du spectacle ...


Publication de l’ADEP
G. CHARLET L’Opéra Bastille 300 FFR
Édition Le Moniteur 1989 (45,73 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

L’Art des noeuds 160 FFR


Édition Gallimard (24,39 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Clifford W. ASHLEY Le Grand Livre des noeuds 386 FFR


Édition Gallimard (58,85 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Peter OWEN Le Grand Livre des noeuds 95 FFR


Édition Solar (14,48 )
A. SALMENI Le livre des noeuds 99 FFR
Édition De Vecchi 1997 (15,09 )
(disponible à la Librairie des Éditions AS)

Geoffrey Les noeuds 98 FFR


BUDWORTH Édition Könemann 1997 (14,94 )
ISBN : 3-8290-0331-5
Pierre-Michel Les métiers du spectacle vivant et leurs 100 FFR
Menger (avec Janine classifications (15,24 )
Rannou, Alice Bilan et harmonisation
Blondel, Chantal Édition CPNEFSV 2001
Cicé, Carole (disponible à la Librairie des Éditions AS)
Zavadski)

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8 - Mémentos
N° Titre Prix *

Éditeur ASDEC-IRMA-AS (Collection Les mémentos du spectacle)


1 La pyrotechnie 50 FFR
de Didier Mandin et Yann Métayer - 97 (7,62 )
4 La sécurité de l’individu au travail 50 FFR
de Yann Métayer - 97 (7,62 )
5 Le levage et ses moyens dans les établissements 50 FFR
de spectacle (7,62 )
de Yann Métayer et Gérard Rocher - 98
Éditeur INRS

46 Armoires électriques ...


319 Répertoire des fournisseurs - Protection ...
individuelle
325 Accidents d’origine électrique ...
336 Prévention des risques électriques ...
507 L’électricité statique ...
539 Conseils de sécurité pour travaux en basse ...
tension
548 L’électricité comment s’en protéger ...
552 Conseils aux utilisateurs d’échelles portables ...
596 Qu’est ce que l’électricité ...
673 Conseil aux utilisateurs d’échafaudages de ...
services
719 Les bons gestes, ça s’apprend ...
723 Protection des travailleurs et électricité ...
748 Les installations dans les zones à risques ...
d’explosions
754 Consignations et déconsignations ...
761 Le dos, mode d’emploi ...
763 Dangers présentés par les lampes halogènes ...
766 Chariots de manutention automoteurs - Manuel ...
de conduite
774 Ergonomie et prévention ...
789 Incendie et lieu de travail ...
801 Plates-Formes élévatrices mobiles de personnel ...
(PEMP)
802 Les extincteurs mobiles ...
812 Chariots automoteurs de manutention - Choix et ...
utilisation
1456 L’habilitation en électricité ...
Éditeur OPPBTP

18 Cordages, câbles et chaînes ...


23-75 Montage, surveillance et entretien des câbles ...
métalliques

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9 - Revues
Périodicité Titre et Éditeur Prix *

Mensuel AS (Actualité de la Scénographie) 40 FFR


en kiosque (6,10 )
et sur abonnement à AS
ISSN : 0986-1351
Mensuel Sono Magazine 30 FFR
en kiosque (4,57 )
et sur abonnement à Sono Magazine
ISSN : 0243-493

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Adresses
● Éditions AS
14 rue Crucy 44000 NANTES

perso.wanadoo.fr/as-editions/ (en attendant www.as-edition.fr) [nouvelle


fenêtre]

● Librairie Théâtrale
3 rue de Marivaux 75 002 PARIS

● AS (Actualité de la Scénographie)
58 rue de Servan 75 011 PARIS

● Sono Magazine (Revue mensuelle)


Publications Georges Ventillard
2 à 12 rue de Bellevue 75940 PARIS Cedex 19

www.sonomag.com [nouvelle fenêtre]

● Expé
(Fournisseur d’équipement spéléo et alpinisme - catalogue sur demande)
BP 5 - ZA Auberives 38 680 PONT-EN-ROYAN

www.expe.net [nouvelle fenêtre]

● Vieux Campeur
(Fournisseur d’équipement sport et alpinisme - catalogue sur demande)
48 rue des Écoles 75005 PARIS

www.au-vieux-campeur.fr [nouvelle fenêtre]

● La Boutique du Spectacle
(Fournisseur de matériel - catalogue sur demande ou en ligne)
14 rue Butte aux Cailles 75013 PARIS

www.la-bs.com [nouvelle fenêtre]

● INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité)


30 rue Olivier Noyer 75680 Paris Cedex 14

www.inrs.fr [nouvelle fenêtre]

● OPPBTP (Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux


Publics)
Tour Amboise 204 Rond point du pont de Sèvres 92516 Boulogne Billancourt
Cedex

www.oppbtp.fr [nouvelle fenêtre]

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Théâtre Lumière Son Structure Sécurité Divers
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Quelques liens sur le net


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rapport avec le glossaire. Tous ces liens s’ouvriront dans une nouvelle fenêtre...

1. Généralités : En français [6 liens] En anglais [11 liens]


2. Lumière : En français [12 liens] En anglais [18 liens]
3. Son : En français [6 liens] En anglais [16 liens]
4. Accrochage : En français [8 liens] En anglais [13 liens]
5. Sécurité : En français [4 liens] En anglais [0 lien]
6. Divers : En français [5 liens] En anglais [5 liens]
7. Autres liens : En français [4 liens] En anglais [6 liens]
8. Ajouter, retirer, commenter un lien

Généralités
Généralités - En français

Le théâtre c’est aussi de la technique (Flavien Maison) -


www.chez.com/theatretec/index.html
La machinerie avec un petit glossaire (et des chapitres sur le Son et la Lumiére)

Comédie-Française - www.comedie-francaise.fr/index9.htm
Glossaire spécifique peu technique

Glossaire du théâtre de André G. Bourassa -


www.er.uqam.ca/nobel/c2545/glossaire.html
Glossaire généraliste pas technique

Le Théâtre de la foire à Paris - foires.net/index.shtml


Histoire des troupes et salles de 1650 à 1730

Annuaire Yahoo : France Art et culture/Arts du Spectacle -


fr.dir.yahoo.com/art_et_culture/Arts_du_spectacle/
Catégorie "Arts du Spectacle" de l’annuaire Yahoo France

news:fr.rec.arts.theatre
newsgroup (forum) en français sur les spectacles

Généralités - En anglais

Glossary of Technical Theatre Terms de Jon Primrose (Exeter University Drama


Department) - www.theatrecrafts.com/glossary/glossary.shtml
Glossaire technique très complet (1 100 termes)

David Eedle's Glossary of theatre terms (The Dramatic Group - Australie) -


www.dramatic.com.au/glossary/
Glossaire technique de 800 termes

TheatreWords - www.theatrewords.com
La version de New Theatre Words 2001 offre 3 éditions illustrées couvrant 23
langues :
New Theatre Words : Northern Europe (12 langues)
New Theatre Words : Central Europe (12 langues)
New Theatre Words : World Edition (7 langues)

Stagecraft Industries - Glossary of Stage and Studio Terms -


www.stgcrft.com/glossary_of_terms.html
Petit glossaire technique

The Stage Technician's Page - www.geocities.com/Broadway/3738/


Resources (liste de liens) techniques avec un petit glossaire technique, The
Stage Jargon Glossary -
www.geocities.com/Broadway/3738/Glossary/mainterm.html

BackstageWorld - www.backstageworld.com
Resources (liste de liens)

The world's largest technical theatre link collection -


www.iwaynet.net/~phantom/theatrelinks/
Resources (liste de liens) général, une bonne suite...

McCoy's Guide to Theatre and Performance Studies -


www.stetson.edu/departments/csata/thr_guid.html
Resources (liste de liens) sur le théâtre en général avec un peu de technique...

Scott's theatre-link.com - www.theatre-link.com


Resources (liste de liens) sur le thé
Stagecraft Frequently Asked Questions -
www.faqs.org/faqs/theatre/stagecraft/faq/
FAQ (Foire Aux Questions) du newsgroup stagecraft (forums machinerie) :
news:rec.arts.theatre.stagecraft

Yahoo : Arts/Design Arts/Stagecraft - dir.yahoo.com/Arts/Design_Arts/Stagecraft/


Catégorie "Stagecraft" de l’annuaire Yahoo US

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Lumière
Lumière - En français

ADB SA - www.adb-ttv.be
Équipement lumière (consoles, projecteurs...)

Martin France - www.martin.fr


Scanners MAC et PAL, créateur de Martin Lighting Director

Clay Paky - www.claypaky.it/francese/fr_main.htm


Scanners

Éclairage Scènique - www.Eclairage.net


Sur l’éclairage par Pierre Wendels

DMX512 page from Ujjal... details of the magic of DMX512 ! -


www.geocities.com/Broadway/2006/
Tout sur le DMX

Les pages lumière de Éric Benoit - www.benoit.nom.fr/lumiere/pagepro.html


Infos sur le DMX et des liens lumière

Introduction à la colorimétrie (1re de 2 parties) - www.cst.fr/dtech/07-


mai98/index.html
Un des dossiers techniques de la CST (Commission Supérieure Technique de
l’Image et du Son) - www.cst.fr

Gestion des couleurs dans le cadre des chaînes de traitement d’images numériques -
www.cst.fr/dtech/18-juin99/index.html
Un des dossiers techniques de la CST (Commission Supérieure Technique de
l’Image et du Son) - www.cst.fr

Les éclairages PROJEC inc. - projec.com/PRODUIT/GELATINE/equivalent.html


Équivalence des gélatines des marques Lee, Rosco, Cinemoid, GamColor

Cameleon - www.cameleon.fr/indexfr.htm
Scanners Telescan

XY Systemes - www.xysystemes.com
Lyres asservies et scanners

Diafora - www.diafora.com/fr/index.html
Changeurs de couleurs

Lumière - En anglais

High End Systems - www.highend.com


Scanners

Avolites Ltd The Lighting Control Company - www.avolites.demon.co.uk


Consoles lumière

AVAB Home Page - www.avab.se


Consoles lumière

Celco Live Entertainment Lighting - www.celco.co.uk


Console lumière

Rosco - www.rosco.com
Gélatines

Lee filters - www.leefilters.com


Gélatines

GamColor (The Great American Market) - www.gamcolor.com


Gélatines

Strand Lighting Home Page - www.strandlight.com


Équipement lumière (consoles, projecteurs...)

Compulite - www.compulite.com
Consoles pour scanners
Flying pig - www.flyingpig.com
Consoles pour scanners

Wybron - www.wybron.com
Concepteur du changeur de couleur et de l’Autopilot

The WA Academy's Lighting Links - Sponsored by The Kilowatt Co -


waapa.cowan.edu.au/lx/index.htm
Resources (liste de liens) lumière, un bon début...

The Lighting Resource - www.lightresource.com/index.html


Resources (liste de liens) lumière

Theatrical Stage Lighting for the World - www.stagelights.com


Resources (liste de liens) lumière

Stage Lighting Tech Pages - www.techpages.net


Resources (liste de liens) lumière avec un glossaire

ePanorama - Lights and electronics information page -


links.epanorama.net/links/lights.html
Énorme liste de liens lumière

USITT - www.usitt.org
United States Institute for Theatre Technology

LTM - www.ltmlighting.com
Fabricant français de projecteurs HMI

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Son
Son - En français

SCV - www.scv.fr
Le plus gros distributeur français de matériel audio
Un énorme catalogue (matériels et logiciels) terminé par un glossaire audio de 13
pages disponible sur demande
Deux journaux en format PDF sur les nouveautés audios (HighTechJournal et
InfoSon) sont en téléchargement
Potar hurlant - www.potar-hurlant.com
Location, vente, prestation en sonorisation (systèmes Christian Heil, L.
Acoustics)

Nexo - www.nexo-sa.com/index.html
Marque française d’enceintes

Historique du synthétiseur - www.imaginet.fr/keyboards/SYNTHE1/index.html


Principes des synthèses acoustiques et de l’échantillonnage numérique,
architecture des synthétiseurs par Benoît Decaudin

L’enceinte acoustique - hifi.chez.tiscali.fr/index1.htm


Le fonctionnement d’une enceinte avec glossaire

Électronique 44 - www.e44.com
L’électronique et la sonorisation : plus de 25000 références en composants et
matériels

Son - En anglais

Rane Professional Audio Reference - www.rane.com/digi-dic.html


Glossaire audio très complet de Dennis A. Bohn de Rane Corporation, fabricant
de matériel audio
Pro Audio Reference est la version PDF (nécessitant Adobe Acrobat Reader).

Kai’s Personal Sound Hell - www.yale.edu/dramat/sound/


Manuel sur la sono par Kai Harada avec un glossaire audio

ePanorama - Audio and Hifi page - links.epanorama.net/links/audio.html


Resources (liste de liens) audio

Meyer Sound - www.meyersound.com


Marque d’enceintes US

Clair Brothers - www.clair-audio.com


Marque d’enceintes US

Eastern Acoustic Works (EAW) - www.eaw.com


Marque d’enceintes US avec une énorme liste de 750 liens sur le son -
www.eaw.com/links/

Cox Audio - www.coxaudio.com


Représentant US de L. Acoustics (V-DOSC)
Martin Audio - www.martin-audio.com
Marque d’enceintes anglaise

Yamaha Japon - www.yamaha.co.jp/product/


Matériel audio et musical

Professional Audio Glossary (General) -


www.yamaha.co.jp/product/proaudio/homeenglish/faq/glossaries/index.htm
Glossaire audio de Yamaha

Soundcraft Electronics - www.soundcraft.com


Consoles son

Audio Mixers The Home Page! - www.audiomixers.com


Tout sur les consoles son

Clear-Com Intercom Systems - www.clearcom.com/index.html


Système de communication

Dolby Laboratories Inc. - www.dolby.com


Créateur du système de compression

Digidesign - www.digidesign.com
Concepteur du logiciel sampleur et d’effets numériques ProTools

Steinberg - www.steinberg.net/news/index.html
Concepteur du logiciel séquenceur Cubase

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Accrochage
Accrochage - En français

Stacco - www.stacco.com/stacco.htm
Structures scéniques

SpanSet-France - www.spanset.fr
Élingue textile SpanSet

Mobil Tech - http://www.mobil-tech.com/fr/sommaire.htm


Ponts et structures

GTM-Entrepose - www.gtm-entrepose.com/
Échafaudages Entrepose

Ulma - www.ulma.fr
Ulma fabricant d’échafaudage multidirectionnel, structure, scène, tours
d’accés...

Petzl - petzl.com
Fabricant d’équipement de spéléo et alpinisme. Petzl vient de sortir un CD sur la
Vérification des EPI (réf. Z 29).
A noter les pages:
❍ des Ressources Technique Petzl,

❍ des Ressource Technique Petzl - Travaux en hauteur,

❍ des Ressources Technique Petzl - Secours,

❍ le Simulateur de chute - Facteur de chute et ...force choc une Applet en

anglais et que pour Windows, (Fall simulator - Fall factors and ...impact
force)...

Site Web Vieux Campeur - www.au-vieux-campeur.fr


Fournisseur d’équipement de sport et alpinisme

Site Web Expé - www.expe.net


Fournisseur d’équipement spéléo et alpinisme

Accrochage - En anglais

Riggers Page - www.rigging.net


Resources (liste de liens) rigging

Welcome to Sapsis Rigging, Inc - www.sapsis-rigging.com/SapsisHome.html


Société de rigging US (avec pages de conseils)

James Engineering - www.jthomaseng.com


Ponts Thomas

Tomcat - www.tomcatusa.com
Ponts Tomcat

Prolyte Products - www.prolyte.nl


Ponts Prolyte

Layher - english - www.layher-gerueste.de/english/index.htm


Échafaudage Layher
Genie Industries - www.genielift.com/index2.html
Système de levage et nacelle

TRACTEL home page - www.tractel.com


Fabricant des Tirfor

LeveLite Products - www.levelite.com/products.htm


Niveau à laser

Pacific Laser Systems - www.plslaser.com/index.html


Niveau à laser

Hilti France - Laser multidirectionnel PM 24 -


www.hilti.fr/holfr/modules/prcat/prca_main.jsp
Niveau à laser

Ropers Knots Page - huizen.dds.nl/~erpprs/kne/kroot.htm


Site sur les noeuds

Knots on the Web (Peter Suber) - www.earlham.edu/~peters/knotlink.htm


Resources (liste de liens) sur les noeuds

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Sécurité
Sécurité - En français

Ministère de la culture : Infos-pratiques : Sécurité dans le spectacle -


www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/securite/index-securite.htm
Mémento de la Sécurité dans le Spectacle Vivant

Centre de Formation Professionnelle aux Techniques du Spectacle - www.cfpts.com


Section sur L’essentiel de la sécurité pour le spectacle vivant (dont le Mémento
de la Sécurité dans le Spectacle Vivant)

INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) -


www.inrs.fr/produits/publications/
Liste des thèmes et des brochures de l’INRS
Site de l’OPPBTP (Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux
Publics) - www.oppbtp.fr
Brochures de l’OPPBTP

Sécurité - En anglais

???

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Divers
Divers - En français

Bienvenue sur le serveur de Sono Magazine - www.sonomag.com


La revue mensuelle Sono (qui parle aussi de lumière malgré son nom) fait chaque
année en mai un dossier sur la formation et les filières son et lumière (N°258
pour mai 2001, 247 pour mai 2000, 236 pour mai 1999...).
Elle publie aussi des numéros Hors-série dont :
La lumière intelligente - 1997
Lumière assistée par ordinateur - 1999
L’acoustique des salles - 2001

La boutique du spectacle - www.la-bs.com


La BS a mis son catalogue en ligne et une Table de correspondance des filtres
(Lee, Rosco, Gam)

Éditions AS - perso.wanadoo.fr/as-editions/ (en attendant www.as-edition.fr)


Éditeur de nombreux ouvrages consacrés au spectacle

IRMA (Centre d’Information et de Resources pour les Musiques Actuelles) -


www.irma.asso.fr
Collection fiches pratiques de gestion

ESL - www.esl-france.com
Distributeur de matériel (catalogue téléchargeable)

Divers - En anglais

The Online Resource for Stage Managers - www.smnetwork.org


Resources (liste de liens), formulaires... pour régisseurs
Stage Managers Do Make Coffee - A Handbook for Stage Managers -
www.geocities.com/Broadway/Stage/2203/SMhandbook.html
Manuel du régisseur

Roadie.net - Sitemap - www.roadie.net/sitemap.htm


Tout sur les roadies anciens, présent et à venir avec 2 glossaires un peu
techniques {;-)}

OnStage! - www.nic.com/~porkchop/onstage/
Pour ceux qui comprennent l'anglais (et l'argot), beaucoup de blagues, histoires,
sur/pour le techniciens...

Tools for Stagecraft - www.toolsforstagecraft.com


Pour commander tous les outils nécessaires et imaginables (site californien)

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Autres liens
Autres liens - En français

Atomz - Moteur de recherche - www.atomz.com


Moteur de recherche en texte intégral qui permet de paramètrer l’indexation,
de customiser la présentation des résultats de la recherche et d’obtenir des
statistiques.
(indexation gratuite pour les sites de moins de 500 pages...)

eXtense - Logiciels d’indexation et de recherche - www.extense.com/index.html


Moteur de recherche en texte intégral gratuit pour les sites de moins de 50
pages

eStat - www.estat.com
Rapports d’audience gratuits pour sites web (10 pages)

Yahoo Groups - fr.groups.yahoo.com


Création gratuite de liste de diffusion en français (plus de 17 million membres et
800 000 groupes)

Autres liens - En anglais


Aladdin Systems - www.stuffit.com/expander/macindex.html
Compresseurs en gratuiciel (freeware) Expander (Mac et PC), en partagiels
(sharewares) StuffIt Deluxe (Mac) et DropStuff (PC)

Nico Mak Computing - www.winzip.com/french.htm


Compresseur en partagiel (shareware) Winzip (PC)

Info-ZIP's home site - www.info-zip.org/pub/infozip/


(Dé-)Compresseurs en gratuiciel (freeware) Zip et UnZip disponibles pour les
plateformes Unix, Linux, OS/2, Windows 3.x, 9x et NT, MS-DOS, AmigaDOS,
Atari TOS, Acorn RISC OS, BeOS, Mac OS...

HTML-Kit User's Guide - www.chami.com/html-kit/


Validateur HTML gratuit

Xenu’s Link Sleuth - home.snafu.de/tilman/xenulink.html


Logiciel gratuit de vérification de liens

W3C HTML Validation Service - validator.w3.org


service gratuit du World Wide Web Consortium pour la recherche d’erreurs
dans les pages en HTML (en fonction de la déclaration dans DOCTYPE HTML
PUBLIC)

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Auto quiz
sur le glossaire technique
Quiz Réponses

Vous avez lu et bien compris le glossaire, tester maintenant vos connaissances en


répondant à ces 33 questions.
Plusieurs réponses sont parfois possibles.

[A]
1. Pour ne pas engendrer des efforts plus importants que le poids de
la charge elle-même, il ne faut pas ouvrir l’angle de deux élingues
de plus de :

a. 60°

b. 90°

c. 120°

d. ne sait pas

[T]
2. Pour amener un décor du cintre sur le plateau, on doit commander :

a. appuyer

b. charger

c. baisser

d. ne sait pas
[T]
3. Ce élément X est situé :

X
a. au lointain cour

b. au lointain jardin

c. à la face cour

d. à la face jardin

e. ne sait pas

[R]
4. Quelle largeur réelle font 4 Unités de Passage :

a. 3,60 m

b. 2,40 m

c. 3,20 m

d. ne sait pas

[L]
5. Le principal problème des projecteurs HMI, c’est :

a. ils donnent une lumière réellement blanche

b. ils ne sont pas graduables électroniquement

c. il faut 2 à 3 minutes de temps de chauffe


d. ils sont trop puissants

e. ne sait pas

[L]
6. Pourquoi les aircrafts sont ils montés en barre de 8 :

a. pour être pré-cablés ensemble

b. basse tension 28 V × 8 = 224 V soit un circuit

c. plus facile à ranger

d. ne sait pas

[T]
7. Une toile en velours noir, de faible hauteur, disposée
horizontalement pour cacher le haut des décors ou le gril, c’est :

a. une frise

b. un pendrillon

c. une jupe

d. ne sait pas

[T]
8. Appuyer veut dire :

a. faire descendre du cintre sur le plateau

b. adosser un décor contre un mur

c. faire monter du plateau dans le cintre


d. ne sait pas

[D]
9. Pour un spectacle avec chaise, il vaut mieux que la hauteur de la
scène ne dépasse pas :

a. 1,50 m

b. 1,80 m

c. 1,20 m

d. ne sait pas

[T]
10. Quel est le numéro de l’emplacement lointain cour :

1 2

4 3
a. 1

b. 2

c. 3

d. 4

e. ne sait pas

[A]
11. Pourquoi ne peut-on plus utiliser des Spanset :

a. elles sont trop souples


b. elles ne sont pas assez solides

c. elles fondent à partir de 260° C

d. ne sait pas

[R]
12. Le coefficient de sécurité officiel en levage est de :

a. 6

b. 4

c. 2

d. ne sait pas

[L]
13. Lors du focus, pour ne pas baver sur la frise on demande de "piquer
et serrer", c’est à dire de :

a. relever le projecteur et ouvrir le faisceau

b. abaisser le projecteur et ouvrir le faisceau

c. abaisser le projecteur et de fermer le faisceau

d. relever le projecteur et ouvrir le faisceau

e. ne sait pas

[D]
14. Le get in, c’est :

a. l’heure de début du montage


b. l’heure de début du spectacle

c. l’heure de fin du démontage

d. ne sait pas

[L]
15. Qu’est ce que la face :

a. l’entrée de la salle

b. l’ensemble des projecteurs situés en salle

c. l’ensemble de la sono

d. ne sait pas

[S]
16. Un synonyme de monitors :

a. les retours

b. la sono

c. un prompteur

d. ne sait pas

[D]
17. La jupe de scène sert à :

a. cacher le haut des décors ou le gril

b. cacher les pieds et dessous de la scène

c. cacher les découvertes


d. ne sait pas

[T]
18. Qu’est ce qu’un service :

a. 4 heures de travail

b. aider un ami

c. l’éclairage de travail de la scène

d. ne sait pas

[L]
19. Patcher, c’est :

a. raccorder les projecteurs aux gradateurs en respectant le plan


lumière

b. régler les projecteurs pour faire comme un patchwork

c. changer les numéros physiques des circuits des gradateurs en


numéros virtuels

d. ne sait pas

[S]
20. Qu’est ce que les side fill :

a. les retours latéraux de scène

b. les enceintes au pied des musiciens

c. les enceintes sur les ailes de son

d. ne sait pas
[L]
21. Sonner, c’est :

a. déclencher la sonnette avant les 3 coups

b. tester les projecteurs en les branchant en direct

c. tester la sono avec du bruit rose

d. ne sait pas

[S]
22. Qu’est qu’un wedge :

a. une enceinte de la sono

b. un bain de pied au sol devant les musiciens

c. un retour général

d. ne sait pas

[T]
23. Une découverte, c’est :

a. un rideau destiné à cacher la coulisse

b. un problème avec la banque de la production

c. une partie des coulisses visible par le public

d. ne sait pas

[L]
24. Qu’est ce que le data :
a. le câble amenant la modulation des micros à la console

b. le câble de télécommande entre le jeu d’orgues et les gradateurs

c. le câble reliant les amplificateurs à la sono

d. ne sait pas

[S]
25. Qu’est ce que le backline :

a. l’ensemble des projecteurs en contre-jour

b. le rideau de fond de scène

c. les instruments de musique et de leurs amplis

d. ne sait pas

[T]
26. Donner un synonyme de guinde :

a. un fil

b. une corde

c. un bout

d. ne sait pas

[D]
27. Que veut dire FOH :

a. CMU = Charge Maximum Utile

b. l’emplacement en salle des régies et des poursuites


c. l’entrée de la salle

d. ne sait pas

[L]
28. Pour empêcher une découpe de baver hors du plateau, on utilise :

a. la lentille la plus proche de la lampe

b. la lentille la plus éloignée

c. les couteaux

d. ne sait pas

[T]
29. Qu’est ce qu’un praticable :

a. un décor qui laisse le passage aux comédiens

b. un petit podium rajouté pour surélever les musiciens

c. un échafaudage de service

d. une table pour accessoires

e. ne sait pas

[S]
30. Qu’est ce qu’un cluster :

a. un pont lumière accroché

b. l’empilement des enceintes sur les ailes de son

c. un groupe d’enceintes accrochées


d. ne sait pas

[S]
31. Qu’est ce que la façade :

a. l’entrée de la salle

b. l’ensemble des projecteurs situés en salle

c. l’ensemble du système de diffusion sonore

d. ne sait pas

[D]
32. Que veut dire spare :

a. matériel en trop

b. matériel en rab

c. matériel hors service

d. ne sait pas

[A]
33. Qu’est ce qu’une moise :

a. une traverse horizontale reliant les poteaux d’un échafaudage

b. un poteau d’échafaudage

c. une lisse de garde-corps

d. ne sait pas
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Réponses de l’auto quiz


Quiz Réponses

Totalisez les points en fonction de vos réponses avec le tableau ci-dessous :

N° Nb points par réponse


Question a b c d e
1 0 0 2 0
2 0 2 1 0
3 0 0 0 2 0
4 0 2 0 0
5 0 2 1 0 0
6 0 2 0 0
7 2 0 0 0
8 0 0 2 0
9 0 0 2 0
10 0 2 0 0 0
11 0 0 2 0
12 2 0 0 0
13 0 0 2 0 0
14 2 0 0 0
15 0 2 0 0
16 2 0 0 0
17 0 2 0 0
18 2 0 0 0
19 2 0 3 0
20 2 0 0 0
21 0 2 0 0
22 0 2 0 0
23 1 0 3 0
24 0 2 0 0
25 0 0 2 0
26 2 0 1 0
27 0 2 0 0
28 0 0 2 0
29 1 2 0 0 0
30 0 0 2 0
31 0 0 2 0
32 0 2 0 0
33 2 0 0 0
Totaux :
Total :

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IX. Infos
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STATISTIQUES Sections Taille


Entrées Entrées
Illustrations Notes
principales secondaires en Ko
1 - Théâtre 123 50 16 8 261
2 - Lumières 125 46 33 5 525
3 - Son 72 22 17 8 329
4-
54 21 28 3 279
Accrochage
5 - Sécurité 26 9 13 2 158
6 - Divers 80 16 7 9 145
Total 480 164 114 35
Total
644
entrées

NB : la taille est la taille totale en kilo octets à télécharger (avec


images...)

AUTEUR Copyright © 1996-2002 Fred Borzeix

Copyright illustration "Roadie pensif" © Eric Puech 1999

Ce glossaire ne peut être distribué qu’aux termes et conditions


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TECH'S Sarl SIRET : 390 912 715 00021


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CONTACT Contactez-moi à l’adresse ci-dessous ou par e-mail :
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Consultez la section 5 "Dispositions concernant la garantie" de la
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La citation de certaines marques de même que la représentation de


certains équipements ne sauraient être interprétés comme une
quelconque promotion de ceux-ci.
Ils ont été choisis soit à titre illustratif parce que, largement connus
de tous, ils représentaient au mieux une catégorie d’équipements ;
soit parce que l’auteur, les ayant expérimentés, peut attester de
leur qualités dans le cadre de conseils personnels et n’engageant que
lui, cela de manière non exclusive.
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Doctorants. Ce document est disponible sous forme transparente en LateX et HTML,
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LateX.

1. Introduction
Le but de cette licence, rédigée par la Guilde des Doctorants, est de rendre libres les
documents écrits auxquels elle s’applique. Un document est dit libre au sens où chacun
peut le recopier et le distribuer, avec ou sans modification par tous moyens possibles
et imaginables. Cette licence préserve la propriété intellectuelle de l’auteur et de
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D’autres licences rendant libres des documents, des contenus, des publications
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Cette licence a été conçue pour s’appliquer à divers types de documents quel que soit
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document peut être redistribué sous les conditions énoncées dans la
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Un document peut contenir des "sections invariantes". La liste des titres de sections
invariantes est précisée dans la notice spécifiant que le document est soumis à la
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"Le présent document contient un certain nombre de sections invariantes


qui devront figurer sans modification dans toutes les modifications qui
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Nous distinguons trois modes de diffusion de documents électroniques:

● une forme "transparente", ce qui désigne tout format électronique dont les
spécifications sont disponibles dans le domaine public ou qui peut être édité par
des programmes éventuellement commerciaux largement disponibles à la date de
publication du document.
Exemples : ASCII, Texinfo, TeX et LaTeX, RTF, HTML, XML, SGML avec une
DTD publique.
● une forme "opaque", ce qui désigne tout format électronique permettant
l’affichage ou l’impression du document de manière simple au moyen de logiciels
du domaine public ou du moins très largement disponibles à la date de publication
du document. Un tel format ne permet pas la modification dudit document de
manière simple.
Exemples : Postscript, PDF, tout format de traitement de texte nécessitant un
logiciel propriétaire, ou tout déclinaison de SGML dont la DTD n’est pas publique.
● une forme "cryptée" ce qui désigne le cas où une partie (ou la totalité) du
document est sous un format électronique qui n’est pas lisible sans la possession
d’une clef logicielle ou matérielle qui en permet le décodage. La forme cryptée
peut être utilisée à des fins d’authentification. Une fois décodé le document
peut être sous une forme transparente ou opaque. Dans le cas d’une forme
cryptée, si l’éditeur n’est plus en mesure de fournir la clef de décodage, il doit
rendre disponible le document sous une forme transparente ou opaque non
cryptée.

3. Conditions communes aux versions


modifiées et intégrales
La distribution de versions intégrales et modifiées du présent document sous
n’importe quelle forme est autorisée aux conditions suivantes :

● Les notices de copyright spécifiant que le document est soumis à la présente


licence ainsi que les sections invariantes doivent être préservées.
● Les sections invariantes ne peuvent être altérées.
● Les sections historiques ne peuvent être que complétées.
● La localisation du document original (URL ou adresse postale) doit être
mentionnée dans la page de titre et de manière visible.
● Un document disponible sous forme transparente ne peut être rediffusé sous
forme opaque seulement.
● Vous ne devez mettre en place aucun dispositif visant à restreindre l’accès au
document ou la possibilité de reproduire les copies que vous distribuez. En
particulier vous ne pouvez rendre disponible tout ou partie du document sous
forme cryptée si l’auteur l’a expressément interdit.
● La redistribution dans un cadre commercial ne peut être effectuée sans l’accord
préalable des auteurs et de l’éditeur du document original.
● Si la distribution de copies du document entraîne des frais de reproduction
(photocopies, impressions, pressage de médias), vous pouvez néanmoins les
imputer au lecteur. Mais vous ne pouvez pas percevoir de droits d’exploitation
liés au contenu, ni à l’utilisation du document.
Si vous effectuez une diffusion en nombre du document (diffusion sur le WEB, par
FTP, ou à plus de 99 exemplaires imprimés, par courrier électronique, sur CDROM, ou
sur d’autres supports magnétiques ou optiques), vous devez inclure une copie de la
présente licence. Dans ce cas, vous devez également prévenir les éditeurs du document
original afin de définir avec eux comment veiller à la diffusion de versions à jour du
document.

4. Modifications
4.1 Dispositions générales

Vous pouvez utiliser une partie du présent document, en la modifiant éventuellement,


pour produire un nouveau document. Les dispositions de la section 3 s’appliquent.

Vous devez en plus :

● lister un ou plusieurs auteurs ou entités responsables des modifications


apportées au document.
● mentionner sur la page de titre que le document dérivé est une modification d’un
ou plusieurs documents originaux. Vous devez préciser leurs titres ainsi que
l’entité éditrice ou les principaux auteurs.
● préciser sur la page de titre que vous êtes l’éditeur de la version dérivée.

Vous ne devez en aucun cas :

● altérer une mention d’un nom d’auteur présent dans le document original et
concernant une partie que vous avez réutilisé.
● donner au document dérivé le même titre que le document original sans
autorisation de l’éditeur de celui-ci.

Nous recommandons de plus que les titres de sections ne soient altérés qu’en cas de
changement du plan du document rendues nécessaire par les modifications apportées.

4.2 Fusion ou combinaisons de documents

Dans le cas où le document que vous produisez est issu de la combinaison de plusieurs
documents (après modifications éventuelles) soumis eux aussi à la présente licence,
vous pouvez remplacer les diverses notifications de licence par une seule.

De même, vous pouvez regrouper les diverses sections historiques pour n’en faire
qu’une seule. Elle doit mentionner explicitement les documents originaux auxquels vous
avez fait appel et indiquer leur localisation.

Si un des documents utilisé est disponible sous une forme transparente alors la
totalité du document dérivé doit aussi l’être.
Vous devez respecter les points listés en sections 3 et 4.1.

4.3 Inclusion dans d’autres travaux

Si le Document ou une de ses versions dérivées est agrégé avec des travaux
indépendants, de sorte que plus de 50 % du document final ainsi produit ne soit pas
soumis à la présente licence, le document final n’est pas considéré comme une version
dérivée soumise dans son ensemble à la présente licence. Néanmoins, la ou les portions
du document final qui sont issues d’un document soumis à la présente licence restent
soumis à cette licence. Les recommandations des sections 3 et 4 s’appliquent.

4.4 Traduction

Une traduction d’un document est considérée comme une version dérivée. Dans ce cas,
vous pouvez néanmoins traduire les sections invariantes. Si vous ne laissez pas les
versions originales de ces sections, vous devez prendre contact avec l’éditeur de la
version originale afin d’obtenir son accord pour les traductions de ces sections.

La Guilde proposera un certain nombre de traductions de cette licence. Si il en existe


une pour la langue cible de la traduction du document, c’est celle-ci qui s’applique. Dans
le cas contraire vous ètes invité à proposer une traduction de la licence à la Guilde. Si
vous ne le faites pas, ou si la Guilde refuse cette traduction, c’est la version originale
qui s’applique.

5. Dispositions concernant la garantie


Cette licence ne définit que les droits de reproduction modification et diffusion du
document. Elle n’y associe aucune garantie : sauf mention expresse du contraire, qui
n’engagerait alors que l’éditeur du document, et dans la mesure où le contenu est en
conformité avec la législation française, il est entendu que ni l’éditeur ni les auteurs du
document ne sauraient être tenus pour responsables des éventuels dommages et
préjudices que l’utilisation du document aurait entraîné. Ces dispositions s’appliquent
même s’il s’avère que le document contient naturellement ou par obsolescence une
inexactitude, une imprécision ou une ambiguïté.

Tout auteur ou éditeur souhaitant doter un document soumis à la présente licence de


dispositions de garantie doit joindre à chaque copie distribuée du document un
certificat de garantie précisant exactement les dispositions de garantie et
mentionnant explicitement les noms des personnes morales ou physique assumant les
responsabilités de la garantie. Les dispositions de libre copie de la présente licence
restent valable pour un document avec garantie mais toute rediffusion par une autre
personne que l’auteur du certificat de garantie se fait sans garantie.

6. Cessation de la licence
Vous ne pouvez redistribuer le présent document ou une de ses versions dérivées sous
une licence différente. Cela entraînerait l’annulation des droits de copie, modification
et distribution du document.

En soumettant un document à la présente licence, vous conservez les droits de


propriété intellectuelle liés à votre qualité d’auteur et vous acceptez que les droits de
reproduction, diffusion et modification du document soient régis par la présente
licence.

7. Évolution de la licence
La Guilde des Doctorants se réserve le droit de faire évoluer la présente licence. Elle
s’assurera de la compatibilité ascendante des différentes versions. Chaque version de
la licence est numérotée.

Sauf mention explicite, il est sous entendu que si le document précise un numéro de
licence, cela signifie que toute version ultérieure convient. Si aucun numéro n’est
précisé, cela signifie que toute version de la licence convient.

La présente licence s’applique à elle-même. Vous pouvez donc la modifier, à condition


d’en changer le titre et de préserver comme section historique l’introduction. Vous
devez également préserver le plan du présent document.

8. À propos de ce document...
This document was generated using the LaTeX2HTML translator Version 98.1p1
release (March 2nd, 1998)
Copyright © 1993, 1994, 1995, 1996, 1997, Nikos Drakos, Computer Based Learning
Unit, University of Leeds.
The command line arguments were : latex2html -split 0 licence_1_1.tex.

The translation was initiated by Pascal Degiovanni on 2001-12-04

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