Rapport Corrigé 2020 GE

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Rapport du jury

Concours : agrégation interne et CAERPA

Section : sciences industrielles de l’ingénieur

Option : ingénierie électrique

Session 2020

Rapport de jury présenté par : Samuel VIOLLIN, président du jury


Inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche

© https://www.devenirenseignant.gouv.fr
Table des matières

Avant-propos 3

Modalités du concours de l’agrégation interne 4

Données quantitatives 5

Épreuve d’analyse et exploitation pédagogique d'un système pluritechnologique 6

A. éléments de correction 6

B. commentaires du jury 16

Épreuve d’étude d'un système, d'un procédé ou d'une organisation 19

A. éléments de correction 19

B. commentaires du jury 26

2
Avant-propos

Cette année 6 postes étaient offerts à l’agrégation interne SII option IE pour le public, 2 postes étaient
offerts pour le privé. Le nombre d’inscrits fut de 341 (298 publics et 43 privés), 166 candidats du public
ont composé les deux épreuves et 21 candidats du privé.
19 candidats ont été déclarés admissibles pour les 6 postes offerts au concours public et 5 candidats
ont été déclarés admissibles pour les 2 postes offerts au concours privé.
Ces chiffres confirment l’attractivité du concours sur un vivier de candidats important. Il s'agit là d'un
élément positif. Il est essentiel de recruter les enseignants de haut niveau nécessaire à l’enseignement
des sciences industrielles de l’ingénieur.
L’État recrute des professeurs agrégés pour leurs hautes compétences scientifiques et technologiques,
associées à de grandes compétences pédagogiques. Les épreuves sont organisées de façon
complémentaire afin de bien évaluer l’ensemble des compétences attendues d’un professeur agrégé.

Il est conseillé aux futurs candidats et à leurs formateurs de lire attentivement la définition des épreuves,
décrite dans l’arrêté du 28 décembre 2009 fixant les sections et les modalités d’organisation des
concours de l’agrégation, modifié successivement jusqu’au texte consolidé par l’arrêté du 24 juin 2019.

Ce rapport a été rédigé pour être utile aux futurs candidats de l’agrégation interne de sciences
industrielles de l’ingénieur option ingénierie électrique et à leurs formateurs. Tous sont invités à se
l’approprier par une lecture attentive.

La crise sanitaire exceptionnelle que traverse le pays a nécessité d’adapter l’organisation de ce


concours.
Il a été décidé de maintenir l’organisation du concours interne en l’aménageant1 et de recruter les
lauréats avec le statut de fonctionnaire stagiaire. En effet, l’objectif du ministère a été de ne léser aucun
candidat et d’assurer leur sécurité ainsi que celle des personnels.

En conséquences :
- les oraux du concours interne ont été annulés ;
- les notes obtenues à l’admissibilité ont été celles utilisées pour fixer la barre d’admission ;
- une liste complémentaire a été proposée pour le concours public.

Ce rapport porte sur les épreuves d’admissibilité.


Il est conseillé aux candidats de la session 2021 de relire attentivement le rapport de jury de la session
2019 afin de préparer au mieux la phase d’admission.
Le président du jury adresse ses chaleureux remerciements à la vice-présidente, madame Christel
IZAC, IA-IPR de l’académie de Nantes et au secrétaire général, monsieur Philippe RAYMOND,
directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques, académie de Rennes, ainsi qu’à
tous les membres du jury qui se sont fortement mobilisés.

Samuel VIOLLIN
Inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche
Président du jury

1
Conformément à l’arrêté du 10 juin 2020 portant adaptation des épreuves de certaines sections du concours
interne de recrutement de professeurs agrégés de l’enseignement du second degré ouvert au titre de l’année
2020 en raison de la crise sanitaire née de l’épidémie de covid-19 (JORF du 14/06/2020).

3
MODALITÉS DU CONCOURS DE L’AGRÉGATION INTERNE

Arrêtés du 25 juin 2015, du 19 avril 2016 et du 24 juin 2019 modifiant l’arrêté du 28 décembre
2009 fixant les sections et les modalités d’organisation des concours de l’agrégation

Section sciences industrielles de l’ingénieur

L'agrégation interne de sciences industrielles de l'ingénieur comprend quatre options :

 option sciences industrielles de l'ingénieur et ingénierie mécanique ;


 option sciences industrielles de l'ingénieur et ingénierie électrique ;
 option sciences industrielles de l'ingénieur et ingénierie des constructions ;
 option sciences industrielles de l'ingénieur et ingénierie informatique.

Le choix est formulé au moment de l'inscription. Les candidats font l'objet d'un classement distinct
selon l'option choisie. Un jury est institué pour chacune des options.

A – Épreuves écrites d’admissibilité

1°- Épreuve « analyse et exploitation pédagogique d'un système pluritechnologique ».

L'épreuve est commune à toutes les options. Les candidats composent sur le même sujet au titre de la
même session quelle que soit l'option choisie.
L'épreuve a pour but de vérifier que le candidat est capable de mobiliser ses connaissances
scientifiques et techniques pour conduire une analyse systémique, élaborer et exploiter les modèles de
comportement permettant de quantifier les performances globales et détaillées d'un système des points
de vue matière, énergie et information afin de valider tout ou partie de la réponse au besoin exprimé
par un cahier des charges. Elle permet de vérifier les compétences d'un candidat à synthétiser ses
connaissances pour analyser et modéliser le comportement d'un système pluritechnologique.

Elle permet également de vérifier que le candidat est capable d'élaborer tout ou partie de l'organisation
d'une séquence pédagogique, relative aux enseignements non spécifiques de la spécialité ingénierie,
innovation et développement durable du cycle terminal “ sciences et technologies de l'industrie et du
développement durable (STI2D) ” et/ou de l'enseignement des sciences de l'ingénieur du lycée général,
ainsi que les documents techniques et pédagogiques associés (documents professeurs, documents
fournis aux élèves, éléments d'évaluation).

Durée de l'épreuve : cinq heures ; coefficient 2.

2°- Épreuve « étude d'un système, d'un procédé ou d'une organisation ».

L'épreuve est spécifique à l'option choisie.


L'épreuve a pour but de vérifier que le candidat est capable de conduire une analyse critique de
solutions technologiques et de mobiliser ses connaissances scientifiques et technologiques pour
élaborer et exploiter les modèles de comportement permettant de quantifier les performances d'un
système ou d'un processus lié à la spécialité et définir des solutions technologiques.
Durée de l'épreuve : quatre heures ; coefficient 1.

B – Épreuves d’admission

Il n’y pas eu d’épreuves d’admission lors de la session 2020. Les candidats qui souhaitent préparer la
prochaine session sont invités à consulter le rapport de jury 2019 (voir avant-propos).
4
DONNÉES QUANTITATIVES – Concours Public

Nombre de postes : 6
Nombre de candidats inscrits : 298
Nombre de candidats n’ayant pas eu de note éliminatoire : 166
Nombre de candidats admissibles : 19
Moyenne des candidats admissibles aux épreuves d’admissibilité : 8,43
Nombre de candidats admis : 6
Liste complémentaire 4

DONNÉES QUANTITATIVES – Concours Privé

Nombre de postes : 2
Nombre de candidats inscrits : 43
Nombre de candidats n’ayant pas eu de note éliminatoire : 21
Nombre de candidats admissibles : 5
Moyenne des candidats admissibles aux épreuves d’admissibilité : 6,3
Nombre de candidats admis : 2

5
Épreuves d’admissibilité
Remarques d’ordre général concernant les deux épreuves d’admissibilité :

 les questions doivent être lues attentivement afin de n'oublier aucune des réponses attendues ;
 les copies doivent être soignées (écriture lisible, orthographe, présentation claire des résultats) ;
 les notations de l'énoncé doivent être impérativement respectées ;
 les réponses doivent être données sous formes littérales, puis chaque grandeur doit être
remplacée par sa valeur numérique en respect de sa position dans la relation de départ avant
de donner le résultat numérique avec unité.

Épreuves écrites d’admissibilité

Épreuve : analyse et exploitation pédagogique d'un système


pluritechnologique (1re épreuve d’admissibilité)

Durée de l'épreuve : cinq heures ; coefficient 2.

A) Éléments de correction

Partie 1. Analyse du contexte - Identification des exigences liées à l’environnement

Objectif : identifier les contraintes liées à l’environnement conduisant au choix d’un système
de transport par câble adapté à la ville de Brest.

Question 1. Pour les solutions de transport par câble de type téléphérique, télécabine,
« funitel à câble côte à côte », « funitel à câble en saut de mouton », repérer les
critères de choix permettant de caractériser ces quatre solutions.

Critères de choix : tenue au vent, coût, largeur de voie, portée maximale, débit maximal, vitesse à quai.

Question 2. À l’aide des documents DT1 et DT2 1/3, justifier le choix de la solution de Funitel
à « saut de mouton » compte tenu du contexte propre à la ville de Brest. Établir
le lien entre ce choix de solution et l’approche de développement durable voulue
par la ville.

Ville côtière : vent important ;


La largeur est limitée par une arche du bâtiment (doit s’intégrer dans le milieu urbain)

Question 3. À l’aide du DP1, identifier les compétences issues du programme du


baccalauréat STI2D pouvant être abordées en prenant appui sur une analyse
comparative de solutions techniques ; justifier votre réponse.

6
Eléments de réponse :
Le fait de mettre en place une analyse comparative implique l’évaluation de la compétitivité d’un produit
par rapport à un autre. La compétence « CO2.2 : Evaluer la compétitivité d’un produit d’un point de vue
technique et économique », peut donc être abordée mais ce type d’analyse permet également de
justifier des choix au regard de différents points de vue. Les compétences CO1.1, CO1.2 et CO1.3
peuvent donc également être abordées.
Afin d’aboutir à une analyse complète, il sera peut-être nécessaire de caractériser les solutions
techniques. Dans ce cas la compétence « CO3.4 : Identifier et caractériser des solutions techniques »,
peut également être abordée. Enfin, pour décrire les solutions techniques dans l’objectif de les
comparer, il sera nécessaire d’utiliser des outils de description. Cela concerne la compétence « CO4.1 :
Décrire une idée, un principe, une solution, un projet en utilisant des outils de représentation adaptés ».

Question 4. Construire un document adapté aux élèves de première STI2D leur permettant de
caractériser les différentes solutions de transport par câble en vue d’effectuer
un choix.

Eléments de réponse :
Un tableau synthétique reprenant les différentes solutions et les critères permettant de faire un choix
objectif.

Partie 2. Analyse des solutions techniques retenues

2.1. Capacité horaire du funitel

Question 5. Déterminer le temps de parcours maximal tf pour satisfaire à l’exigence de


capacité horaire en mode évènementiel. En déduire la vitesse de croisière
Vc minimale afin de satisfaire l’exigence et vérifier que celle-ci est acceptable du
point de vue du confort des passagers.

La capacité horaire est de 1200 passagers par heure et par sens.


Chaque cabine peut contenir 60 passagers.
60
Le temps de cycle doit être tc = 3600× 1220 =180 s
Le temps de trajet doit être tt = tc -2×td -4×tp = 142 s
La distance parcourue est 420 m

d VC
La durée du déplacement est : tf = tt = ta + avec ta = (d : distance parcourue ; a : accélération)
VC a
V d
Soit t t = aC + V ⇒ VC ²-a.tf .VC +a.d=0
C
VC ²-0,5.142.VC +0,5.420 = 0
Vc = 3 m.s−1
−1
Cette vitesse est bien inférieure à 7,5 m.s .

2.2. Tenue au vent

Question 6. Déterminer l’angle d’inclinaison maximal de la cabine sous l’effet d’un vent de 30 m.s-1.
Justifier qu’un téléphérique monocâble ne peut satisfaire l’exigence de tenue au vent

On isole la cabine.
BAME : la force du vent ⃗FW en W ; le poids en G ; la réaction du câble en A

7
1
Cx ρSV2hw
sin α = 2 MvghG
⟹ α = 0,19 rad > 0,05 rad donc le cahier des charges n’est pas respecté avec un
téléphérique monocâble
Rem : Fw =8364 N

Question 7. Préciser les hypothèses et théorèmes utilisés afin d’obtenir cette relation puis
conclure quant à l’exigence de tenue au vent.

On isole la cabine et on applique un TMS en O


⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OA∧(-YA⃗y)+OB⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧(- YB ⃗y)+OG
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧P ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧F
⃗⃗ +OW ⃗⃗⃗⃗⃗W = ⃗0
l
(YA -YB ) - hG P sin α +FW hw= 0
2

Soit -k 2 sin α -hG P sin α +FW hw = 0
FW hw
sin α = l²
k +hG P
2
L’exigence de tenue au vent est cette fois vérifiée.

2.3. Système de compensation de longueur de câble

Question 8. Déterminer les distances à parcourir pour chacune des deux cabines et justifier
la nécessité d’un système de compensation de longueur pour les câbles de
traction.

Cabine supérieure :
𝐿0 𝐿1
𝑑𝑠 = + = 419 𝑚
cos α0s cos α1s
Cabine inférieure :
𝐿0 𝐿1
+ 𝑑𝑖 = = 416 𝑚
cos α0i cos α1i
Les deux cabines ne peuvent pas aller à la même vitesse.

Question 9. Déterminer la course nécessaire des vérins de compensation et valider le choix


du vérin.

La course des vérins doit être de (419-416)/2=1,54 m< 2 m

2.4. Tenue des ancrages de câbles

2.4.1. Tension des câbles porteurs

Question 10. Déterminer les composantes des efforts en A et en P en fonction de la force RH =


RHA , du poids de la cabine P=‖P ⃗⃗ ‖, de sa position xC et des grandeurs
géométriques H, D et L. En déduire la tension dans le câble N(x) pour 0<x<xC et
pour xC <x<L en fonction de RH , P, xC et des grandeurs géométriques.

On isole l’ensemble cabine + câbles.


RHA = RHP = RH
𝑅𝑉𝐴 + 𝑅𝑉𝑃 = 𝑃 (TRS)
𝑃. 𝑥𝐶 + 𝑅𝐻𝑃 . 𝐷 = 𝑅𝑉𝑃 . 𝐿 (TMS en A)
𝑥 𝐷 𝑥 𝐷
Soit : 𝑅𝑉𝑃 = 𝑃. 𝑐 + 𝑅𝐻 et 𝑅𝑉𝐴 = 𝑃. (1 − 𝑐 ) − 𝑅𝐻
𝐿 𝐿 𝐿 𝐿
𝑁(𝑥) = √𝑅𝐻 ² + 𝑅𝑉𝐴 ² si 0 ≤ 𝑥 ≤ 𝑥𝑐
𝑁(𝑥) = √𝑅𝐻 ² + (𝑅𝑉𝐴 − 𝑃)² si 𝑥𝑐 ≤ 𝑥 ≤ 𝐿.

8
Question 11. À partir des résultats de simulation donnés figure 9, vérifier la tenue du câble.
Évaluer l’effort d’ancrage en A en précisant éventuellement vos hypothèses.

La tension maximale (870 kN) est bien inférieure à la force limite à rupture (2743 kN).
il y a 4 câbles soit environ 4*870=3480 kN

2.4.2. Ancrages

Question 12. À l’aide de la documentation technique du fournisseur dans le document DT4,


déterminer la section minimale puis choisir le tirant précontraint à mettre en
place.

Section mini = 1,54xTraction de service / Contrainte de rupture acier


= 1,54*1400kN/ (1,86 kN/mm2)
=1159mm2
On sélectionne un tirant8T15 (Ap=1200mm2)

Question 13. À l’aide du document technique DT5, déterminer la longueur libre minimale du
tirant.

Le remblai situé dans la partie haute du substratum présente des caractéristiques mécaniques très
hétérogènes et une cohésion inexistante. Les tirants sont donc ancrés dans la partie rocheuse du sol
qui présente une bonne tenue mécanique et qui située à une profondeur supérieure à 19,1m.
La longueur libre du tirant oblique sera donc au minimum égale à (19,1m/sin35°) = 33,3m.

Question 14. Déterminer la longueur de scellementLs minimale à mettre en œuvre en utilisant


la formule de Bustamante : Tu = π Ds ∙ Ls ∙qsoù qs est le frottement latéral unitaire
du sol et Ds est le diamètre du bulbe de scellement (ici, on prendra Ds =20 cm).
Déterminer la longueur minimale du tirant précontraint.

a) Traction de service = 1400kN =>Traction limite du tirant = 2800 kN


Tu = πDs.Ls.qs
Dans le DT5, on lit : qs = 267 kPa
D’où Ls_minimale = Tu/ (πDs*qs) = 16,7 m
b) On en déduit Longueur tirant mini = Longueur libre + Ls_mini = 33,3 +16,7= 50,0 m

Question 15. Calculer la valeur minimale de Te et estimer l’allongement théorique du tirant


sous cet effort. Comparer à l’allongement sous charge maximale du tirant
sélectionné.

a) Te= 1,25.Ts =1400*1.25=1750 kN


b) Allongement théorique = Effort * Longueur armature / (section armature * module élasticité
longitudinal) = 1750000*50,0/(1200*195 000) = 0,37 m
(Module élasticité à lire dans l’annexe 2)
c) l’allongement sous charge maximal est de 3,5 % (DT4)
9
3,5
soit un allongement maximal de 50,0× = 1,75 m > 0,37 m.
100
La limite maximale n’est donc pas atteinte.

2.5. Commande de motorisation des câbles tracteurs

Question 16. Compléter ce schéma à l’aide des informations fournies en y intégrant les capteurs de
position.

10
Question 17. Compléter l’algorithme proposé sur le document réponse DR2.

Début

Vd :=Vc
Vg :=Vc

Lire mesg et
mesd

mesg-mesd
>εM

Vg :=Vc/2
mesd-mesg
>εM

Vd :=Vc/2

2.6. Dimensionnement de la motorisation

Question 18. Déterminer l’énergie cinétique galiléenne, notée EcT , des câbles tracteurs, des
deux cabines et de la motorisation, en fonction de Vs et des données du
1
problème. En déduire l’expression de Meq défini par EcT = 2 Meq Vs ².

1 1 1 1 1 1
EcT = 2 Mcp Vcp ²+ 2 Ms Vs ²+ 2 Mi Vi ²+2× 2 Im r²ωm ²+n× 2 Ip r²ωm ²+ 2 μt (Ls V2s +Li V2i )

Avec 𝑀𝑐𝑝 et 𝑉𝑐𝑝 sont les masse et vitesse des contrepoids.


2𝑉𝑠 𝑉𝑠 −𝑉𝑖
Sachant que 𝑉𝑖 = 𝑘𝑖 𝑉𝑠 , 𝜔𝑚 = 𝐷 , 𝑉𝑐𝑝 = , on a :
𝑝𝑟 2
1 𝑘𝑖2 4 4
𝐸𝑐𝑇 = (Mcp (1 − ) +Ms +Mi 𝑘𝑖2 +2 Im 2 +6×Ip +μt (Ls +Li k2i )) 𝑉𝑠 ²
2 4 𝐷𝑝 𝐷𝑝2
𝑘𝑖2 4 4
D’où 𝑀𝑒𝑞 = Mcp (1 − 4
) +Ms +Mi 𝑘𝑖2 +2 Im 𝐷2 +6×Ip 𝐷2 +μt (Ls +Li k2i )
𝑝 𝑝
4 4
𝑀𝑒𝑞 = Ms +Mi 𝑘𝑖2 +2 Im 𝐷2 +6×Ip 𝐷2 +μt (Ls +Li k2i ) si on néglige l’énergie des contrepoids
𝑝 𝑝
Question 19. Préciser en justifiant la phase de fonctionnement la plus défavorable pour le
dimensionnement du moteur. Déterminer la puissance galiléenne, notée Pp , des
actions de pesanteur sur l’installation en fonction de Vs et des données dans
cette situation la plus défavorable.

11
la phase la plus défavorable est pour 0 ≤ t ≤ t ms . Reste à définir le sens :
Cabine supérieure : sens Capucin vers SIAM :
𝑃𝑝 = −𝑀𝑠 𝑉𝑠 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼0𝑠 − 𝑀𝑖 𝑉𝑖 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼1𝑖
𝑃𝑠0 = 𝑀. 𝑔. 𝑠𝑖𝑛 𝛼𝑠0 . 𝑉 = 102710 × 𝑠𝑖𝑛 8,8° × 7,5 = 117 𝑘𝑊
𝑃𝑖1 = 𝑀. 𝑔. 𝑠𝑖𝑛 𝛼𝑖1 . 𝑉 = 102710 × 𝑠𝑖𝑛 11,4° × 7,5 = 152 𝑘𝑊
𝑃𝑝 = 269 𝑘𝑊

Ou
Cabine supérieure : sens SIAM vers Capucin :
𝑃𝑝 = −𝑀𝑠 𝑉𝑠 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼1𝑠 − 𝑀𝑖 𝑉𝑖 𝑔 𝑠𝑖𝑛 𝛼0𝑖
𝑃𝑖0 = 𝑀. 𝑔. sin 𝛼𝑖0 . 𝑉 = 102710 × sin 6,7° × 7,5 = 90 𝑘𝑊
𝑃𝑠1 = 𝑀. 𝑔. sin 𝛼𝑠1 . 𝑉 = 102710 × sin 14,1° × 7,5 = 187 𝑘𝑊
𝑃𝑝 = 277 𝑘𝑊
La situation la plus défavorable est donc cabine sup vers capucin, cabine inf vers siam, lorsque les 2
cabines montent soit 0 ≤ 𝑡 ≤ 𝑡𝑚1

Question 20. En déduire une estimation de la puissance galiléenne maximalenécessaire, notée PT


pour l’entraînement de la ligne entre les gares dans la situation étudiée, en fonction de
Vs et de l’accélération V̇ s. en déduire l’expression du couple maximal sur la poulieCr
dans ces conditions.

𝑑𝐸𝑐
= 𝑃𝑝 + 𝑃𝑇
𝑑𝑡
𝐷
Soit 𝑃𝑡 = 𝑀𝑒𝑞 𝑉𝑠 𝑉𝑠̇ − 𝑃𝑝 avec 𝑃𝑡 = 𝐶𝑟 𝜔𝑝 et 𝑉𝑠 = 2 𝜔𝑝
𝑀𝑒𝑞 𝑉𝑠 𝑉̇𝑠 −𝑃𝑝 𝐷
Soit 𝐶𝑟 = 𝑉𝑠
.2

Question 21. Déterminer les caractéristiques mécaniques du moteur (couple, vitesse angulaire et
puissance).
v 7,5
Vitesse du moteur : ω = r.R = 0,0483.1 = 155,3 rad/s ce qui donne N= 1482 tr/mn.
Cr.r 69.0,0483
Couple moteur : Cm = ηr
= 0,95
= 3,5KNm donc pour 1 moteur Cm=1,75 KNm
Puissance mécanique moteur : Pm = Cm. ω = 1,75.155,3 = 271,8KW

Question 22. Vérifier si les caractéristiques du moteur conviennent pour notre application.

Le moteur a une puissance mécanique de 293KW donc supérieure à 271,8 KW et une vitesse
nominale de 1480 tr/mn qui est quasi identique à 1482 tr/mn. Donc le moteur convient pour notre
application.

2.7. Partie pédagogique

Question 23. À partir de l’étude traitée dans la partie 2.5, proposer une activité pratique
destinée à des élèves de STI2D permettant d’aborder la compétence CO6.2 et le
chapitre 3.1 des connaissances associées.

CO6.2 : Identifier et régler des variables et des paramètres internes et externes utiles à une
simulation mobilisant une modélisation multi physique.
Chapitre 3.1 : Modélisation et simulation

Une transposition de l’activité de la partie 2.5 est proposée


12
Question 24. Afin de mettre en place une évaluation formative pendant l’activité, identifier trois
indicateurs de performance permettant de savoir si un élève a acquis ou non la
compétence ciblée.

Exemples de critères mais d’autres sont possibles. L’important est de vérifier que le candidat propose
réellement des observables avec une progressivité.
L’élève a su identifier les variables et les paramètres de simulation ;
L’élève fait le lien entre les paramètres du modèle et le système réel ;
L’élève a modifié correctement le modèle multi physique ;

Question 25. Proposer une stratégie de remédiation pour les élèves n’ayant pas acquis la
compétence.

Activité supplémentaire spécifique au besoin


Intégration des connaissances dans la séquence suivante (acquisition spiralaire)
Ressources en ligne pour travail hors classe
Quizz
Tutorat par les pairs

13
Partie 3. Optimisation énergétique
3.1. Bilan énergétique d’un trajet

Question 26. Une simulation, DR3, permet d’afficher les puissances le long d’un cycle pour
une loi d’accélération donnée. Justifier sur le DR3 les allures des courbes
obtenues.

Fin accélération

La cabine supérieure
commence à descendre

La cabine inférieure
commence à descendre

Début décélération

Puissance d’un moteur en fonction du temps


(cabines pleines et vides pour une vitesse de 5m.s-1)

Question 27. Préciser s’il est possible de récupérer de l’énergie pour la restituer et justifier la
nécessité de recourir à une source extérieure.

Lorsque la puissance est négative (à partir de 𝑡𝑚1 ), la puissance est négative. Il est donc possible de
récupérer l’énergie.
L’aire sous la courbe représente l’énergie nécessaire puis récupérable. Celle-ci est plus faible, d’où la
nécessité de recourir à une énergie extérieure.

3.2. Analyse structurelle du système de pilotage des moteurs et du système de récupération


d’énergie.

Question 28. En utilisant le document technique DT7 « comparatif des solutions de stockage de
l’énergie électrique », rédiger une synthèse explicitant les cas dans lesquels
l’utilisation de super-condensateurs est appropriée ; argumenter ce choix dans le
cadre du système étudié.

Eléments de réponse :
Avantages des super condensateurs : Grande cyclabilité, temps de réponse adapté au système,
capacité énergétique adaptée, pas d’usure mécanique, pas de bruit, pas de pollution, modularité
14
possible…
Inconvénients : prix au Kwh.

Question 29. À l’aide du document DR3, quantifier l’énergie récupérable sur un cycle de
déplacement (pour une charge de 100% correspondant à une cabine pleine).

L’aire sous la courbe est environ 200kW*40s = 8000 kW.s = 8.106 𝐽 ==2,2 kW.h

Question 30. Déterminer la capacité c nécessaire pour stocker l’énergie dans ces conditions.

2w 2 × 8.106
c= = = 31 farads
v2 7202

Question 31. Déterminer le nombre de modules ainsi que leur couplage ou association.

𝑐
Si n condensateurs en série on a 𝐶𝑒𝑞 = 𝑛

375
11
= 34,1 il faut donc 11 condensateurs en série.

Question 32. Déterminer la valeur des paramètres a et c1 .

0,8 × 34,1 = c1 et 1,3 × 34,1 = 720 a + c1


Soit c1 = 27,3 farad et a = 2,4.10−2 f. V −1

Question 33. Démontrer l’équation suivante :


1 1
wc = c1 (V2max-V2min )+ a (V3max-V3min )
2 3
avec Vmax la tension en fin de charge et Vmin la tension en début de charge.

t t t t
dv(t) dv(t) dv(t)
wc (t) = ∫ p(t)dt = ∫ c v(t)dt = ∫ (a v+𝑐1 ) v(t)dt = ∫ (a v²+𝑐1 v) dt
0 0 dt 0 dt 0 dt
1 3 Vmax 1 2
Vmax
wc (t) = [ av ] + [ c1 v ]
3 Vmin 2 Vmin
1 1
wc = c1 (V2max-V2min )+ a (V3max-V3min )
2 3

Question 34. Calculer l’énergie (en kWh) stockée lors d’une charge. Comparer cette énergie
par rapport à celle de la question 31.
1 1
𝑤𝑐 = 2 27,3 (7202 − 2502 ) + 3 0,0238. (7203 − 2503 ) = 9.109 𝐽 = 2,5 𝑘𝑊. ℎ > 8.106 𝐽 OK

3.3. Optimisation de la consommation électrique


Question 35. À l’aide du document DR3, déterminer la quantité d’énergie extérieure pour un
cycle. Proposer une stratégie de gestion d’énergie entre l’énergie stockée et
l’énergie d’E.D.F. qui permettra d’éviter les dépassements de puissance.

L’énergie nécessaire pour la montée (aire sous la courbe) est d’environ 40 × 250 𝑘𝑊. 𝑠 = 107 𝐽 ;
L’énergie récupérable est 8.106 𝐽.
Donc il manque 2.106 𝐽.
La puissance nécessaire en fin de montée est supérieure à 240 kW ; il faut donc utiliser l’énergie

15
stockée en fin de montée.
La montée dure 40 s.
2.106
= 5.104 𝑊
40
Avec une consommation EDF constante de 50 kW, on utilise la totalité de l’énergie stockée sans
dépasser la puissance maximal EDF.

Question 36. Déterminer le coût énergétique journalier (le téléphérique fonctionne 12 heures
par jour et il effectue en moyenne 8 cycles par heure).

2.103 50
0,15 × × 8 × 12 + 42,48 × = 14,22
3600 365

Partie 4. Stratégie pédagogique


Question 37. Proposer la définition d’une séquence pédagogique.
Rédiger la réponse sous forme d’une fiche de séquence (le format est laissé libre) en veillant à
préciser :
 le choix du contexte pédagogique retenu pour les enseignements spécifiques représentés dans la
classe de terminale STI2D (AC ou ITEC, EE ou SIN) ;
 le rappel des compétences visées ;
 les connaissances associées aux compétences ;
 la démarche pédagogique retenue en veillant à justifier son choix ;
 les activités proposées et leur enchaînement au fil de la séquence ;
 une estimation de la durée de chaque étape de la séquence ;
 les modalités d’évaluation envisagées ;
 le contexte matériel, notamment les supports autres que le Funitel de Brest mobilisés dans la
séquence.

B) Commentaires du jury
Remarques générales
À la vue des réponses données, certains candidats n’ont pas lu l’ensemble du sujet. Ce premier travail
essentiel aurait pu leur permettre d’orienter leur recherche, de mieux appréhender la problématique
traitée.
Il n’était pas rare que la réponse à une question se résumait à une valeur numérique fausse non justifiée
par une résolution préalable, et moins fréquemment, sans unité, ne permettant pas au correcteur
d’évaluer la démarche du candidat.

Qualité des copies


Il reste quelques copies insuffisamment soignées dans leur présentation et leur rédaction.
Beaucoup de copies présentaient des fautes d’orthographe.
Il est demandé au candidat de soigner particulièrement ses réponses manuscrites de manière à les
rendre exploitables en vue d’une correction.
De plus, cet effort de présentation est fortement utile au candidat lors des questions synthétisant une
partie de l’épreuve.
Le jury est sensible à la bonne lisibilité des copies. Elle prend tout son sens avec les missions de
professeur dont les documents produits sont principalement destinés aux apprenants.

16
Analyse du contexte et des solutions techniques.
Les domaines fondamentaux des sciences industrielles de l’ingénieur sont souvent abordés par une
approche énergétique au travers des variables duales (efforts et flux) dans des modèles
multiphysiques. Il est demandé aux candidats :
- d’élargir leurs domaines de compétences initial aux fondamentaux des autres options de l’agrégation
SII en vue de mieux appréhender l’épreuve transversale ;
- de connaitre les équations fondamentales et les unités des grandeurs abordées pour une telle
épreuve.
Le lien entre énergie et puissance n’était pas évident pour tous les candidats, il subsiste parfois des
erreurs d’unité. Un simple calcul d’aire sous la courbe à partir de relevés de puissances issus
d’expérimentation ou de modélisation permettait de déterminer les énergies mises en jeu.
Quelques candidats encore trop rares ont rédigé des copies de qualités, mais globalement la moyenne
des candidats obtenue à cette épreuve est insuffisante par le manque de connaissances dans le
domaine de spécialité de l’agrégation présentée.

Une justification des solutions techniques retenues reposait sur des études mécaniques
élémentaires.
Le jury rappelle qu’une motorisation se justifie par les variables duales imposées par la charge
mécanique et les exigences rattachées au système.
Le théorème de l’énergie cinétique n’était pas toujours acquis interdisant tout dimensionnement de
moteur, c’est pourtant une compétence attendue de l’agrégation présentée.
Les principes fondamentaux de la statique et de la dynamique sont souvent abordés de manière
incomplète amenant le candidat à une démarche erronée. Il y a souvent confusion entre vecteur
colonne et torseur entrainant une modélisation incomplète ou erronée ne permettant pas de résoudre
le problème posé.
Le questionnement sur le dimensionnement des tirants et leur allongement n’a été que très peu traité.
Cela s’explique davantage par le manque de connaissances dans ce domaine que par la complexité
abordée.

Exploitation pédagogique
L’exploitation pédagogique s’appuie sur un élément de la trame du sujet.
Il était demandé aux candidats de proposer une séquence complète basée sur l’exploitation d’un
modèle multiphysique en classe de terminale en enseignement de spécialité. Le jury n’attendait pas à
voir apparaitre toute la trame du sujet mais uniquement une ré exploitation de la partie dédiée.
La didactique était visiblement bien maîtrisée :
- vocabulaire associé ;
- compétences visées et savoir associés ;
- les approches pédagogiques ;
- les modes d’évaluation ;
- les remédiations ;
- l’estimation du temps alloué pour chaque phase ;

Il était plus difficile de trouver de manière explicite le contexte de la séquence, le matériel nécessaire,
les indicateurs de performances pour l’évaluation axée sur l’exploitation d’un modèle multiphysique.
De manière plus générale, les candidats n’ont pas tous fait preuve d’esprit de synthèse pour dégager
les points fondamentaux de leur séquence. Il a été apprécié la présentation synthétique sous forme de
tableau alliant efficacité et rapidité.

17
La moyenne générale obtenue par les candidats admissibles est de 7/20

18
Épreuve : étude d'un système, d'un procédé ou d'une
organisation (2e épreuve d’admissibilité)
Durée de l'épreuve : 4 heures ; Coefficient 1.

Le jury conseille aux candidats d’analyser la globalité du sujet et ses différentes parties qui sont
généralement indépendantes et de ne pas nécessairement le traiter dans l’ordre des questions.
Toutefois, le jury précise qu’il attend des candidats des compétences transversales allant des
systèmes d’information à l’énergie. De nombreux candidats ne traitent que partiellement le sujet,
se concentrant uniquement sur les parties correspondant à leur spécialité.
D’une manière générale, le jury conseille aux candidats :
- de veiller à la qualité de présentation des résultats. Les points essentiels sont :
 la lisibilité de l’écriture ;
 dans le cas où le sujet n’aurait pas été traité de manière linéaire, le candidat devra
s’assurer de respecter l’enchaînement des questions et le découpage par parties proposé,
quitte à laisser des pages vierges ;
- d’être plus attentifs aux consignes (identifier clairement les questions, reporter les résultats sur
les documents réponse et les restituer), aux ordres de grandeur, aux unités et d’une manière
générale à la cohérence des réponses ;
- pour les questions de synthèse, le jury attend une analyse critique. Le candidat ne peut se
contenter de reformuler la question sous forme de réponse, mais doit utiliser des données tangibles
présentes dans les questions précédentes ou dans les annexes.

A) Eléments de correction

Partie A. Vérification de la capacité de levage et du dimensionnement des alimentations

Question 1 :
Charge de 20kg, donc Fc = masse·g = 20·9,81 = 196,2 N.
Répartition sur les deux demi poignets, on prendra Fc /2 pour chacun soit 98,1 N.
C3 = (Fc / 2)·distance axe 5 – point C = 98,1·0,29 = 28,45 Nm.
Donc FB = C3/R4 = 28,45 / 30·10-3 = 948 N.
C2 = FB·R3 = 948· 9·10-3 = 8,5 Nm.
Par conséquent FA = C2/R2 = 8,5/22,5·10-3 = 377,7 N.

Question 2 :
Csr, couple en sortie de réducteur, doit être supérieur au produit FA·R1.
Csr > 377,7·11,25·10-3 donc Csr > 4,25 Nm.
Etant donné que Csr nominal = 15 Nm, le dimensionnement est correct.

Question 3 : le moteur EC40 a un couple nominal de 165 mNm (document ress. 1)


Le rapport de réduction du réducteur est de 91 :1.
Donc le couple moteur nécessaire = 4,25 Nm / 91 = 0,0467 Nm soit 46,7 mNm.
Il est capable de fournir plus que le couple nécessaire, donc la capacité de levage est bien supérieure
à 20 kg.

Question 4 : dans la documentation du moteur on trouve 2,1 Nm pour 3000 tr/min ; nous avons donc
Pméca = 2,1 x 3000 x 2 x 3.14 / 60 = 659,4 W

Question 5 : le document ressource indique un déclassement de 30% pour du multi-axes soit


Ptotal =0,7 x 3 x 659,7 = 1385
19
Palim = 1385 / 0,9 = 1539 W
Par conséquent une alimentation de 2000W suffit bien.

Partie B. Adaptation au milieu nucléaire des solutions technologiques au niveau du bras

Question 6 :
1 1 1
𝑇1 = 1+𝑗𝑅4.𝐶3.𝜔 = 𝜔 Avec 𝜔0 = 𝑅4.𝐶3
(1+𝑗 )
𝜔0

1
820 .2,2 .10−9
= 554323 rd/s. On peut prendre comme valeurs 820Ω et 2,2 nf.

Question 7 :
Fexcitation = 10 kHz, donc calculs à 100·103Hz et à 10·103Hz.

Sur les diagrammes de Bode du MFB, points à 62831rd/s et à 628310 rd /s.


2∙𝜋∙f 2
𝐺 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑢𝑙𝑒 𝑅𝐶 = − 20 · 𝑙𝑜𝑔 √((1 + ( ) )
𝜔0
𝜔
𝛷𝑐𝑒𝑙𝑙𝑢𝑙𝑒𝑅𝐶 = −𝐴𝑡𝑛 ( )
𝜔0

Relevé graphique pour le filtre MFB (ou calcul).

Fréquence Gain RC Gain MFB Gain total Φ RC Φ MFB Φ Total


(dB) (dB) (dB) (degrés) (degrés) (degrés)

10 kHz -0,05 0 -0,05 -6,466 -7 -13,466

100 kHz -3,5 -1 -4,5 -48.57 -100 -148,57

Question 8 : afin d’améliorer S/N, on alimente envoie une tension d’excitation la plus élevée possible,
soit 10V peak (Doc ressource 2).

Avec R=150 Ω on a VRS0-pp = 2,12 peak to peak (doc 2)

Il faut donc amplifier de 10 / 1,06 = 9,43 soit 19,49 dB au total.

Le gain des amplificateurs devra être égal à 19,49 + 0,05 = 19,99 dB.

La tension d’alimentation des amplificateurs sera de 24V (doc 2).

Question 9 : le rapport de transformation du résolveur (ratio, doc ressource 2), est de 0,5. Les signaux
Vcos et Vsin auront donc pour amplitude 5 Vpeak, 10 Vp-p. Donc, l’amplification maximale sera de 2,3
/ 10 = 0.23 soit – 12,7 dB max

Question 10 : le filtre d’excitation induit un déphasage de -13,5°, le filtre de retour un déphasage de –


18,8°, ce qui donne un total de -31,5°.
Le déphasage doit être compris entre -45° et +45°, ce qui donne une plage :

-13,5° < Déphasage de l’amplificateur d’excitation < 76,5° à 10kHz

Question 11 :
Z = 70 + 100j. |Z| = 122Ω, φZ = 55°, cos φ = 0,57
20
𝑉2 72
Pload = |𝑍| . 𝐶𝑜𝑠𝜑 = 122
. 0,57 = 0,229 𝑊

Question 12 : le courant a une forme redressée bi-alternance donc


10
2.𝐼𝑀𝑎𝑥 2.
122
Imoy = 𝜋
= 𝜋
= 52 mA

Question13 :
Psupply = 24 V. 52 mA = 1,25W
Pamp = Psupply - Pload = 1 W.

Question 14 : température CI = θA + Résistance thermique . Pamp = 25 + 47,2 = 72,2°C. < 150 donc le
composant peut dissiper cette puissance.
θA Maxi = 150 - RthCI . Pamp = 102,8 °C.

Question 15 : la carte d’acquisition utilisée permet bien d’éviter la phase d’ajustement du déphasage
entre le signal d’excitation et les signaux de retour Vcos et Vsin. De plus, elle permettra de limiter le
rapport signal / bruit en fournissant un signal d’excitation de tension maximale 10V au résolveur tout en
limitant la tension de retour de tension en dessous de la valeur maximale d’entrée.

Partie C. Détermination d'un point de fonctionnement de la boucle de contrôle de couple des


moteurs synchrones du poignet

Question 16 : en considérant la relation entre le flux de réaction d'induit s et le courant d'induit if(t),
s(t) = Lm·if(t), on peut dire que les deux grandeurs complexes associées sont en phase. En considérant
𝑑𝜙 (𝑡)
la relation temporelle entre la tension induite ef(t) et le flux rotorique r : 𝑒𝑓 (𝑡) = 𝑟 , on peut dire
𝑑𝑡
que r est en quadrature arrière sur Ef = j·s·r, avec s pulsation des grandeurs électriques. On obtient
le diagramme de Fresnel suivant :

Question 17 : bilan de puissance active sur le dipôle associé à ef(t), Pem = Cem·m = 3·EfEFF·IfEFF·cos()
avec EfEFF = kfe·m . On obtient la relation Cem = 3·kfe·IfEFF·cos(). Pour un courant efficace donné le
couple est optimum pour cos() = 1,  = 0, dans ce cas de figure s et r sont en quadrature.
Question 18 : soit s = p·m la pulsation des courants au stator. Si l'autopilotage est actif Ef et If sont
en phase, la construction de Fresnel associée à la relation complexe Vf = Ef + Rm·If + j·Lm·s·If est
constituée de deux vecteurs orthogonaux, l'un associé à Ef + Rm·If , l'autre associé à j·Lm·s·If. On
obtient le diagramme de Fresnel suivant :

21
Question 19 : en régime permanent pour une machine sans perte mécanique :
3∙𝑘𝑓𝑒 ∙𝐼𝑓𝐸𝐹𝐹 3∙12∙10−3 ∙2,8
Cem = 3·kfe·IfEFF = Cr = KFV·m  Ω𝑚 = 𝐾𝐹𝑉
= 172.∙10−6
= 586 𝑟𝑑/𝑠
-6
Cem = KFV·m = 172·10 ·586 = 100 mNm = 0.1 Nm.

Question 20 : on exploite les relations : Ef = kfe·m et s = p·m avec p = 1 (cf nombre de paires de
pôles dans la notice constructeur). Expression de la valeur efficace de la tension : 𝑉𝑓𝐸𝐹𝐹 =
√(𝑘𝑓𝑒 ∙ Ω𝑚 + 𝑅𝑚 ∙ 𝐼𝑓𝐸𝐹𝐹 )2 + (𝐿𝑚 ∙ 𝑝 ∙ Ω𝑚 ∙ 𝐼𝑓𝐸𝐹𝐹 )2
Application numérique : 𝑉𝑓𝐸𝐹𝐹 = √(12 ∙ 10−3 ∙ 586 + 0,4 ∙ 2,8 )2 + (0,17 ∙ 10−3 ∙ 586 ∙ 2,8)2 = 8,16 V

Partie D. Élaboration d'un modèle de simulation de l'onduleur triphasé

Question 21 : viN = fiu·Uc/2 - fil·Uc/2 = fiu·Uc/2 - (1-fiu)·Uc/2 = fiu·Uc - Uc/2


Question 22 : u1-2 = v1N - v2N = (f1u - f2u)·Uc . En changeant les indices on obtient les expressions : u2-3
= v2N - v3N = (f2u - f3u)·Uc et u3-1 = v3N - v1N = (f3u - f1u)·Uc .
Question 23 : pour un système de tensions triphasées équilibrées on peut écrire la relation
v1 = (1/3)·(u1-2 - u3-1) = (Uc/3)·(2·f1u - f2u - f3u). En changeant les indices on obtient les expressions :
v2 = (Uc/3)·(2·f2u - f3u - f1u) et v3 = (Uc/3)·(2·f3u - f1u - f2u) .

Partie E. Étude analytique de la boucle de contrôle de courant et analyse critique du modèle de


simulation

Question 24 : soit BO(p) la transmittance en boucle ouverte :


1 + 𝜏𝑖 ∙ 𝑝 1
𝐵𝑂(𝑝) = 𝐾𝑝 . ( ) ∙ 𝐻𝑜𝑛𝑑 ∙
𝜏𝑖 ∙ 𝑝 𝐿
𝑅𝑚 ∙ (1 + 𝑅𝑚 ∙ 𝑝)
𝑚
Le pôle non nul est p=-Rm/Lm, pour annuler l'effet de cette composante du 1er ordre il faut i = Lm/Rm. i
= 0,17·10-3/0,4 = 425µs
𝐾 ∙𝐻 𝐾 ∙𝐻𝑜𝑛𝑑
On obtient : 𝐵𝑂(𝑝) = 𝜏𝑝∙𝑅 𝑜𝑛𝑑
∙𝑝
= 𝑝𝐿 ∙𝑝
𝑖 𝑚 𝑚
𝐾𝑝 ∙𝐻𝑜𝑛𝑑
𝐼𝑓 (𝑝) 𝐿𝑚∙ .𝑝
Question 25 : on considère la transmittance en boucle fermée : 𝐵𝐹(𝑝) = 𝐼 = 𝐾𝑝 ∙𝐻𝑜𝑛𝑑 =
𝑐𝑓 (𝑝) 1+
𝐿𝑚 ∙𝑝
𝐾𝑝 .∙𝐻𝑜𝑛𝑑 1
= 𝐿𝑚 . C'est un passe bas du premier ordre, pour obtenir une erreur d'amplitude
𝐿𝑚 ∙𝑝+ 𝐾𝑝 ∙𝐻𝑜𝑛𝑑 1+ ∙𝑝
𝐾𝑝 ∙𝐻𝑜𝑛𝑑

inférieure à 5% à la vitesse nominale n = 958 rd/s (Nn = 9150 tr/mn) , il faut ‖𝐵𝐹(𝑗. 𝜔 = j. Ω𝑛 )‖ > 0,95
. Il faut résoudre :
1 𝐿𝑚 ∙Ω𝑛 𝐿 ∙Ω 0,17∙10−3 ∙958
𝐿𝑚 ∙Ω𝑛 2
> 0,95  𝐾𝑝 ∙𝐻𝑜𝑛𝑑
< 0,329  𝐾𝑝 > 0,329
𝑚 𝑛
∙𝐻
= 0,329∙2,4
= 0,206 .
√1+( 𝐾 ∙𝐻 ) 𝑜𝑛𝑑
𝑝 𝑜𝑛𝑑

Question 26 : l'écart de phase entre courant et consigne au régime nominal est égal à :
−1 𝐿 ∙Ω 0,17∙10−3 ∙958
𝐴𝑟𝑔𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡(𝐵𝐹(𝑗 ∙ 𝜔 = j ∙ Ω𝑛 )) = − tan ( 𝑚 𝑛 ) = −tan−1 ( )
𝐾𝑝 ∙𝐻𝑜𝑛𝑑 0,206∙2,4

22
𝐴𝑟𝑔𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡(𝐵𝐹(𝑗 ∙ 𝜔 = j ∙ Ω𝑛 )) = −0,318 𝑟𝑑 𝑠𝑜𝑖𝑡 − 18,23°
Question 27 : la réponse à la question 17 montre que l'écart de phase  entre If(j·) et Ef(j·) intervient
dans l'expression du couple Cem, le couple est maximum pour  = 0. Dans la remarque qui précède la
question, on dit que les grandeurs Icf(j·) et Ef(j·) sont en phase, donc If(j·) est en retard sur Ef(j·)
de  = -18,23° (réponse question 26), le couple Cem est diminué du facteur cos(-18.23°) = 0,95 .
Question 28 : sur la figure n°22 l'amplitude de i1(t) est supérieure à l'amplitude de icons1(t) alors qu'avec
le modèle de la figure n°21 le rapport des amplitudes est de 0,95. Le retard de phase de i1(t) par rapport
à icons1(t) est bien supérieur à -18,23°. Les courbes de la figure n°22 ne sont pas compatibles avec les
résultats des questions 25 et 26.
Question 29 : les résultats obtenus avec le modèle analytique de la figure n°21 sont trop différents des
résultats de simulation du modèle Scilab/Xcos. L'influence de la f.e.m. induite ef(t) ne peut être négligée
dans l'étude de la boucle de courant.
Question 30 : la loi des mailles Vf(p) = (Rm+Lm·p)·If(p) +Ef(p) mise sous la forme
𝟏
𝑰𝒇 (𝒑) = ∙ (𝑽𝒇 (𝒑) − 𝑬𝒇 (𝒑))
𝑹𝒎 + 𝑳𝒎 ∙ 𝒑
permet de justifier la modification du schéma fonctionnel de la figure n°36.

En utilisant le théorème de superposition :


1
Ef(p) = 0 , on utilise les développements de la question 25  𝐼𝑓 (𝑝) = 𝐿𝑚 ∙ 𝐼𝑐𝑓 (𝑝) avec 𝜏𝑛 =
1+ ∙𝑝
𝐾𝑝 ∙𝐻𝑜𝑛𝑑
𝐿𝑚 0,17∙10−3 1 1
𝐾𝑝∙𝐻𝑜𝑛𝑑
= 0,206∙2,4
= 344 𝜇𝑠 . 𝐻1 (𝑝) = 𝐿𝑚 = 1+𝜏𝑛 ∙𝑝
1+ ∙𝑝
𝐾𝑝 ∙𝐻𝑜𝑛𝑑
𝐾𝑝 ∙𝐻𝑜𝑛𝑑
Icf(p) = 0, la boucle ouverte BO(p) est identique à celle de la question 24 : 𝐵𝑂(𝑝) = 𝐿𝑚 ∙𝑝
 𝐻2 (𝑝) =
1 1 𝐿𝑚 .𝑝
𝜏𝑖 ∙𝑝
𝐿 𝐿 𝐿
𝐼𝑓 (𝑝) 𝑅𝑚 ∙(1+ 𝑚 ∙𝑝) 𝑅𝑚 ∙(1+ 𝑚 ∙𝑝) 𝑅𝑚 ∙(1+ 𝑚 ∙𝑝) 𝜏 ∙𝑝 1 𝐾𝑝 ∙𝐻𝑜𝑛𝑑
𝑅𝑚 𝑅𝑚 𝑅𝑚
=− =− 𝐾𝑝 ∙𝐻𝑜𝑛𝑑 = − (𝐿 = − (𝐿 ∙𝑝+𝐾𝑖 ∙𝐻 ) ∙ 𝐿 =− 𝐿𝑚 ∙
𝐸𝑓 (𝑝) 1+𝐵𝑂(𝑝) (1+ ) 𝑚 ∙𝑝+𝐾𝑝 ∙𝐻𝑜𝑛𝑑 ) 𝑚 𝑝 𝑜𝑛𝑑 (1+ 𝑚 ∙𝑝) (1+ ∙𝑝)
𝐿𝑚 ∙𝑝 𝑅𝑚 𝐾𝑝 ∙𝐻𝑜𝑛𝑑
1 1 𝜏𝑛 ∙𝑝
𝐿 = − 𝑅 ∙ (1+𝜏 avec m = I = Lm/Rm = 425 µs .
(1+ 𝑚 ∙𝑝) 𝑚 𝑛 ∙𝑝)∙(1+𝜏 𝑚 ∙𝑝)
𝑅𝑚
En superposant les deux expressions on obtient :
1 1 𝜏𝑛 ∙ 𝑝
𝐼𝑓 (𝑝) = ∙ (𝐼𝑐 (𝑝) − ∙ ∙ 𝐸 (𝑝))
1 + 𝜏𝑛 ∙ 𝑝 𝑅𝑚 1 + 𝜏𝑚 ∙ 𝑝 𝑓
Question 31 : le nombre de paire de pôles p du moteur égale 1. La pulsation des courants de la figure
n°22 est donc égale à la vitesse de rotation du moteur m = 2·/Tm avec les mesures sur la figure n°22
on obtient :
10ms  61 mm, Tm  88 mm  Tm = (88/61)·10·10-3 = 14,4 ms  m = 435 rd/s .
Question 32 : sur la figure n°30 de DT4 on voit que le calculateur construit la consigne de courant
𝜋
avec l'expression : 𝑖𝑐𝑜𝑛𝑠1 (𝑡) = 𝐼𝑚𝑎𝑥 ∙ cos (𝜃𝑒 (𝑡) + 2 ) , le flux rotorique a pour expressionΦ𝑟 (𝑡) =
𝑑Φ𝑟 (𝑡) 𝑑θ𝑒 (𝑡)
Φ𝑟𝑚𝑎𝑥 ∙ cos(𝜃𝑒 (𝑡)) 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑒𝑓 (𝑡) = 𝑑𝑡
= Φ𝑟𝑚𝑎𝑥 ∙ 𝑑𝑡
∙ (−sin(𝜃𝑒 (𝑡)) , à vitesse constante 𝑒𝑓 (𝑡) =
𝜋
Φ𝑟𝑚𝑎𝑥 ∙ Ω𝑚 ∙ 𝑐𝑜𝑠(𝜃𝑒 (𝑡) + ). On voit que ef(t) et icons1(t) sont en phase, en complexe Ef(j·) et Ic(j·) sont
2
en phase.

23
Question 33 : on prend comme origine des phases Ef(j·) et Ic(j·), ces deux grandeurs sont réelles
Ef = kfe·m = 12·10-3·435 = 5,22 V et Ic = 2,8 A , le calcul numérique complexe suivant est à réaliser :
1 1 𝑗 ∙ 344 ∙ 10−6 ∙ 435
𝐼𝑓 (𝑗 ∙ 435) = ∙ (2,8 − ∙ ∙ 5,22)
1 + 𝑗 ∙ 344 ∙ 10−6 ∙ 435 0,4 1 + 𝑗 ∙ 425 ∙ 10−6 ∙ 435
l'écart de phase entre i1f(t) et i1cf(t) est égal à : argument(If(j·435)) = -46,1°
Sur la figure n°22 on relève les valeurs suivantes :
écart de phase entre i1f(t) et i1cf(t)  11 mm, Tm  88 mm  écart de phase = -360·(11/88) = -45°,
l'écart mesuré est cohérent avec l'écart de phase calculé.

Question 34 : la valeur efficace de i1f(t) = module(If(j·435)) = 3,06 A, ce qui correspond à une amplitude
de courant de 3,06·2 = 4,33 A, cela correspond à l'amplitude de i1(t) sur la figure n°22. Les résultats
obtenus avec le modèle analytique de la figure n°36 correspond aux résultats de simulation du modèle
Scilab/Xcos des graphes de la figure n°22. Il faut prendre en compte la f.e.m. Ef(p) pour obtenir des
résultats analytiques cohérents avec le modèle de simulation.

Question 35 : on ne peut modifier que n, réduire sa valeur pour augmenter la bande passante de la
boucle de courant, réduction de l'écart de phase pour une vitesse de rotation donnée et le terme
𝐿𝑚
n·m·kfe·m diminue réduisant l'influence de Ef(p) sur la valeur de If(p). 𝜏𝑛 = 𝐾𝑝∙𝐻𝑜𝑛𝑑 , pour réduire n
il faut augmenter le facteur Kp de correcteur P.I. .

Question 36 : i1(t) est confondu avec sa consigne icons1(t), le courant atteint bien l'amplitude de 2,8·2
= 3,96 A. La mesure de la période de i1(t) correspond à une vitesse de rotation m = 555 rd/s. Les
résultats du calcul analytique de la partie C correspond aux résultats de simulation du modèle
Scilab/Xcos. La modélisation de la boucle de contrôle de courant est validée.
15 ms  61 mm, Tm  45 mm  Tm = (45/61)·15·10-3 = 11,07 ms  m = 568 rd/s .

Partie F. Modification et exploitation d'un script pour calculer la position du flux statorique et
valider la quadrature des flux

Question 37 : voir les portions de script ci-dessous :


Version Python 3 :
for i in range(nrow):
# Partie à modifier : Le corps de la boucle for est constitué de toutes les
instructions
# respectant la même indentation, ici une tabulation
id = i1[i]-0.5*(i2[i]+i3[i])
iq = math.sqrt(3)/2*(i2[i]-i3[i])
tetaPhis[i] = math.atan2(iq, id)*180/math.pi

Version Scilab :
for i=1:nLig;
// Partie à modifier : Le corps de la boucle "for" est constitué de
toutes les instructions
// comprises entre les deux lignes débutant par les mots clés "for" et
"end"
id = i1(i)-0.5*(i2(i)+i3(i))
iq= sqrt(3)/2*(i2(i)-i3(i))
tetaPhis(i) = atan(iq, id)*180/%pi
end;

Question 39 : voir la ligne de script à rajouter ci dessous dans la boucle, ligne en rouge :
Version Python 3 :
for i in range(nrow):
# Partie à modifier : Le corps de la boucle for est constitué de toutes les
24
instructions
# respectant la même indentation, ici une tabulation
id = i1[i]-0.5*(i2[i]+i3[i])
iq = math.sqrt(3)/2*(i2[i]-i3[i])
tetaPhis[i] = math.atan2(iq, id)*180/math.pi
tetaRotor2[i] = math.atan2(math.sin(tetaRotor1[i]),
math.cos(tetaRotor1[i]))*180/math.pi

Version Scilab :
for i=1:nLig;
// Partie à modifier : Le corps de la boucle "for" est constitué de
toutes les instructions
// comprises entre les deux lignes débutant par les mots clés "for" et
"end"
id = i1(i)-0.5*(i2(i)+i3(i))
iq= sqrt(3)/2*(i2(i)-i3(i))
tetaPhis(i) = atan(iq, id)*180/%pi
tetaRotor(i) = atan(sin(tetaRotor(i)),cos(tetaRotor(i)))*180/%pi
end;

En analysant les graphes de la figure n°28, on voit que la courbe bleue (position du flux statorique) est
obtenue en réalisant une translation verticale de 90° de la courbe verte (position du rotor), dans
l'intervalle [-180°, +180°]. La position du rotor et du flux statorique sont bien décalées de 90°. Le mode
autopiloté est validé.

Partie G. Étude de la gestion de la position des articulations

Question 40 : dans le DT on trouve l’instruction BLFB, le choix « other » permet de fonctionner avec
un encodeur. Il y a les contrôleurs « 1 » et « 2 » à paramétrer :

Setconfig(_BLFB,1,0)
Setconfig(_BLFB,2,0)

Cép1+Cép2
Question 41 : position rotation selon X = somme des deux compteurs Cép_x =
2

Position rotation selon Y = différence entre les deux = Cép1 – Cép2

Question 42 :
- Lire la valeur de la tension d’alimentation mesurée (VBatt)
- Comparer cette tension avec la valeur minimale
- Si la valeur mesurée est inférieure au minimum requis, alors sauver C1 et C2
- (Sinon ne rien faire)
- Suite du programme…

On acceptera un algorigramme correctement réalisé.

Question 43 :
Result = Getvalue(_Valim,2) // Valim = variable, 2 = n° du paramètre correspondant à Vbatt
If Valim < Vmini Then
Setconfig(_EE,1,Cép1) // adresse 0 non utilisable, première adresse = 1. Sauvegarde
Setconfig(_EE,3,Cép2) // épisodique, possible en Flash (pas de batterie). Adresse 3 car
End If // mots de 32 bits

Question 44 : demande d’arrêt d’urgence, instruction EX, index 0x200C, sub index 00
25
Trame d’une commande :

Header = 0x600+node destination = 0x602


DLC = longueur = 8 octets
Css = 2 pour une commande (4 = requête)
N = nombre d’octet de données non utilisés = 3 car data = W8 = 1 octet
Xx = non utilisés.
Index = 0x200C
Sub index 0

0 accepté.

Question 45 :
Acquittement de commande effectuée

0 accepté.
Header 582= car nœud d’origine = 2
Css = 6 car opération réalisée avec succès
N=3, format d’origine repris (comme dans le DT)
Index subindex idem Q49.

Question 46 : nous avons bien une sauvegarde des positions du bras lors de la coupure d’alimentation
(accidentelle ou mise hors tension).

Le nombre de cycles de 10000 sauvegardes dans la mémoire flash permet une assez longue durée de
vie et évite l’intégration de batteries sur le bras manipulateur.

Il n’était pas donné de nombre de cycles allumages/extinction quotidien dans le sujet ni de durée de
vie minimale dans le cahier des charges, par conséquent on pourra admettre l’argumentation inverse
si elle est bien étayée.

B) Commentaires du jury

Partie A
Ces questions ont été traitées par une grande majorité des candidats.
26
- Q1 à Q3 : une mauvaise lecture du sujet a conduit une majorité des candidats à
interpréter de manière incorrecte les données fournies et à mélanger les contraintes
imposées par la charge à manipuler et les limites mécaniques des actionneurs et la
chaine de transmission. Par ailleurs, peu de candidats ont pris en compte le fait que
l’effort était réparti sur deux moteurs. En conséquence, les trois premières questions
ont engendré beaucoup de résultats faux.
- Q4 : la question Q4 a été traitée correctement.
Q5 : les candidats ont pour la plupart mal exploité ou compris les notions de rendement et
de déclassement proposées pour la question Q5.

Partie B
Ces questions traitaient de la structure de la carte d’acquisition de position.
- Q6 : la question 6 concernait le dimensionnement d’une cellule RC du premier ordre.
Beaucoup d’erreurs ont été dues à une mauvaise lecture du sujet et une confusion avec
le système du deuxième ordre associé, mais également à une non maitrise des notions
pourtant simples de fréquence de coupure, pulsation de coupure et constante de temps.
- Q7 : l’exploitation demandée est souvent restée très vague, par confusion entre F excitation
et f0.
- Q8, Q9 : il était nécessaire d’exploiter les documents techniques afin de trouver les
valeurs des différentes tensions. Beaucoup de candidats confondent les grandeurs
d’amplification et de gain.
- Q10 : une reprise du déphasage induit par le filtre complet était nécessaire afin de
calculer les limites de déphasage de l’amplificateur.
- Q11 : les notions de module et d’argument de Z ne sont pas toujours appliquées pour
le calcul de la puissance active.
- Q12 : la figure 12 n’a quasiment jamais été exploitée pour le calcul du courant moyen,
et les calculs d’intégrale ont rarement abouti.
- Q13 : cette question a été souvent bien traitée, mais avec des effets « tiroir » induits par
les questions précédentes.
- Q14 : on note une mauvaise maîtrise de l’équation relative à la dissipation de puissance
dans un semi-conducteur.
Q15 : peu de candidats ont répondu à cette question qui consistait en une reprise des
différents points nécessaires pour adapter le système au milieu nucléaire.

Partie C
- Q16 à Q20 : l’objectif de ces 5 questions était de vérifier la maitrise des outils de
modélisation tels que équations temporelles et complexes, représentation graphique des
grandeurs complexes pour calculer un point de fonctionnement et vérifier plus tard dans le
sujet la cohérence des résultats du modèle numérique Scilab/Xcos. Les relations entre flux
27
et courant et variation de flux et tension induite sont très souvent incorrectes et très peu
utilisées pour justifier les constructions de Fresnel. Pour les candidats ayant traité cette
partie les résultats de la question 19 sont souvent corrects mais la question 20 pose plus
de problèmes, module d'une grandeur complexe mal maitrisé et pulsation des grandeurs
électriques et vitesse du moteur synchrone trop peu souvent associées.

Partie D
- Q21 à Q23 : cette partie du sujet permettait d'élaborer le modèle Scilab/Xcos de l'onduleur
triphasé. Les questions 21 et 22 ont été souvent correctement traitées mais pour la
résolution de la question 23 la relation exprimant la tension simple d'un système triphasé
en fonction des tensions composées n'a quasiment jamais été exploitée par les candidats.

Partie E
Cette partie concernait la boucle de contrôle des courants d'induit avec le dimensionnement
des deux paramètres d'un correcteur P.I. . Une analyse critique des résultats, avec prise
en compte ou non de la f.e.m. induite du moteur, s'appuyait sur la comparaison avec les
résultats de simulation du modèle numérique Scilab/Xcos.
- Q24 : beaucoup de confusion entre boucle ouverte et boucle fermée, la boucle ouverte
n'est pas la transmittance If(p)/Icf(p). La compensation du pôle se fait à l’aide de la
composante intégrale. La composante proportionnelle (Q25) permettant de régler la bande
passante de la boucle fermée. Cette méthodologie semblait mal connue pour beaucoup de
candidats. Un certain nombre de candidats ont trouvé tout de même la constante
d'intégration du correcteur P.I. .
- Q25 : très peu de candidats ont abouti à l'étude d'une transmittance en boucle fermée du
premier ordre en régime sinusoïdal permanent comme le précisait l'énoncé. Pourtant par
la suite, le candidat disposait avec l'expression de If(p) de la question 30 de ce modèle
d'étude pour pouvoir rebondir. La simplification des expressions liée au choix de la
constante d'intégration du correcteur égale au pôle non nul de la boucle ouverte (Q24) a
été très peu utilisée. Les candidats se sont souvent lancés dans une complexité de calcul
inutile et jamais demandée dans une épreuve de 4 heures. Au niveau du calcul des erreurs
d’amplitude et de phase du courant asservi, une lecture trop rapide du sujet amenait à les
confondre avec l’erreur statique. Le jury souhaite rappeler que l’erreur statique correspond
à une erreur en régime permanent de grandeurs continues (exemple : réponse à un
échelon), par contre dans ce cas précis, les grandeurs en régime permanent étaient de
type sinusoïdal. Le calcul des gains et phases et les erreurs correspondantes doivent donc
être effectuées pour la fréquence du signal considéré.
- Q26 : pour les candidats disposant de la transmittance en boucle fermée du premier ordre
cette question ne posait pas de problème.
- Q27 : très peu de candidats ont quantifié l'erreur sur la valeur du couple due à l'écart de
phase identifié à la question précédente.
- Q28 à Q29 : pas de traitement cohérent de ces questions sans valeur numérique correcte
du déphasage en réponse aux questions 25 et 26 mais il était possible de mettre en
évidence, sans calcul, l'incohérence sur l'amplitude des courants et d'invalider la non prise
en compte de la f.e.m. induite dans le modèle analytique.
- Q30 : peu de candidats exploitent le modèle R.L.E. du moteur synchrone pour exprimer
28
If(p) en fonction de Vf(p) et Ef(p) afin de justifier les modifications du diagramme de la boucle
d'asservissement. Quand la question est traitée, si l'utilisation du théorème de
superposition est correctement posée, beaucoup de candidats se lancent dans des calculs
complexes très éloignés des résultats attendus.
- Q31 : cette question ne posait pas de problème aux candidats maitrisant le
fonctionnement du moteur synchrone.
- Q32 : question très peu traitée qui s'appuyait sur une lecture détaillée de la commande
d'autopilotage de la figure n°30 du document DT4 et de connaissances classiques sur le
fonctionnement du moteur synchrone.
- Q33 à Q34 : la question était totalement indépendante et s'appuyait sur l'utilisation de
l'expression de la question 30 et de l'identification de trois valeurs numériques E f, If et m
mais les calculs numériques sur des expressions à valeurs complexes ne sont pas
maitrisés. Une utilisation plus pointue des calculatrices scientifiques facilite la résolution de
ce type de calculs. Ces valeurs numériques étaient indispensables à l'étude critique des
résultats du modèle Scilab/Xcos.
- Q35 à Q36 : très peu de candidats ont abordé cette question où il fallait justifier de l'action
du coefficient proportionnel du correcteur sur la bande passante de la boucle fermée et sur
l'influence de la f.e.m. induite sur l'amplitude du courant, les réponses à la question 33
étaient indispensables. L'analyse des résultats de la simulation Scilab/Xcos a rarement été
pertinente et peu de comparaison avec le résultat de la vitesse obtenue à la question 19.

Partie F
Cette partie avait pour objectif de tester les capacités en traitements numériques des
candidats pour retrouver une grandeur physique utile, ici la position angulaire du flux
statorique, à partir de signaux mesurés ou de résultats de simulation, ici les trois courants
d'induit. Aucune connaissance approfondie des langages proposés était nécessaire, des
connaissances de trigonométrie et d'algèbre linéaire étaient à exploiter. Étaient évalués, la
capacité d'extraire des informations des aides disponibles dans les environnements de
développement ainsi que des commentaires présents dans les scripts proposés.
Q37 à Q38 : les deux relations linéaires des courants en quadrature i d et iq sont rarement
exprimées et les méthodes associées à la racine carré ou aux fonctions sinus/cosinus peu
utilisées. Le choix entre les deux fonctions arctangente, deux quadrants ou quatre
quadrants, est très peu traité, cette remarque s'applique aussi à la question Q38. Et pour
la validation de la quadrature des deux champs magnétiques le jury n’a constaté que très
peu d'analyse de la figure n°28 pour mettre en évidence la translation verticale de 90° des
deux courbes de position.

Partie G
Cette partie concernait la gestion (calcul et sauvegarde) des positions des articulations en
cas de coupure d’alimentation. Elle ne comportait aucune difficulté mathématique mais
nécessitait une bonne analyse des documents techniques fournis.
Ces questions ont été traitées par une partie des candidats mais une mauvaise lecture des
ressources a conduit à de nombreux résultats erronés.

29
- Q39 : il s’agissait d’exploiter la commande BLFB avec les valeurs numériques des
paramètres correspondant à l’application demandée. Un certain nombre de candidats
s’est contenté de recopier la commande dans sa forme brute.
- Q40 : la question a souvent été mal comprise, ce qui a amené beaucoup de candidats
à faire des calculs inutiles.
- Q41, Q42 : l’algorithme a été assez bien traité, soit sous forme littérale, soit sous forme
graphique. On retrouve les mêmes problèmes qu’à la question Q39 pour le passage
aux lignes de code.
- Q43 et Q44 : une bonne étude des documents fournis a permis à certains candidats de
réussir ces questions.
- Q45 : cette question devait amener les candidats à prendre du recul et faire une
analyse critique de la solution retenue, en particulier sur les moyens techniques utilisés
pour la sauvegarde (mémoire flash ou batteries). Peu d’entre eux l’ont fait.

La moyenne générale obtenue par les candidats admissibles est de 8,96/20

30

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