Exposé Route Revu Groupe 08
Exposé Route Revu Groupe 08
Exposé Route Revu Groupe 08
PAIX-TRAVAIL-PATRIE PEACE-WORK-FATHERLAND
UNIVERSITE DE YAOUNDE I UNIVERSITY OF YAOUNDE I
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE NATIONAL ADVANCED SCHOOL OF
POLYTECHNIQUE ENGINEERING
DEPARTEMENT DU GENIE CIVIL DEPARTMENT OF CIVIL ENGINEERING
BP : 8390 YAOUNDE P.O. BOX: 8390 YAOUNDE
TEL/ FAX : 222.22.45.47 PHONE/FAX: 222.22.45.47
Rédigé par :
ABENG MVOMO Vanessa Odile Gaëlle 15p194
CHENDJOU KAMGANG Wilfried Dorian 16p007
MBOUSSI AKOBO Boris Hervé 11p137
NEGOU KENMOGNE Mardel Revel 16P064
ZAMBO Kevin Landry 15p163
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 4
I. GENERALITES ................................................................................................................. 5
II. RÔLE DES TALUS DANS LA CONSTRUCTION ROUTIERE .................................... 6
a. Sur le plan géotechnique ................................................................................................. 6
b. Sur le plan paysagiste ...................................................................................................... 6
III. METHODES DE STABILISATION ET PROTECTION DES TALUS EN
CONSTRUCTION ROUTIERES .............................................................................................. 7
a. Méthodes de stabilisation ................................................................................................ 7
b. Méthodes de protection des talus .................................................................................. 10
i. Protection des surfaces avec des couverts végétaux .................................................. 10
ii. Protection des surfaces avec des matériaux inertes ............................................... 10
c. Protections spéciales pour zones très attaquées ou sensibles ........................................ 11
i. Lutter contre l'érosion éolienne ................................................................................. 11
ii. Protéger les décharges et les dépôts dangereux ou nocifs ..................................... 11
d. Raidir et conforter les pentes ......................................................................................... 12
e. Etat des lieux : Cas du Cameroun ................................................................................. 13
IV. DIMENSIONNEMENT D’UN TALUS EN CONSTRUCTION ROUTIERES .......... 19
a. Modèle de calcul ........................................................................................................... 20
b. Méthodes d’équilibre-limite .......................................................................................... 20
i. La méthode des perturbations .................................................................................... 20
ii. La méthode de Bishop ........................................................................................... 21
iii. La méthode des blocs ............................................................................................. 21
c. Synthèse des calculs ...................................................................................................... 22
d. Discussion ..................................................................................................................... 22
e. Méthodes numériques ................................................................................................... 23
i. Calcul du facteur local de sécurité ............................................................................. 23
ii. Facteur global de sécurité ...................................................................................... 25
iii. Forme de surface de rupture .................................................................................. 25
iv. La programmation dynamique ............................................................................... 26
v. Application ............................................................................................................. 27
V. INTEGRATION DES TALUS ROUTIERS DANS LE PAYSAGE ............................... 29
a. Adoucissements des hauts de pente .............................................................................. 30
INTRODUCTION
Les talus routiers sont des surfaces pentues de terrain résultant de travaux de terrassement lors
de la construction d’une route. Ils sont très importants pour la vie de l’ouvrage, c’est pour cela
qu’il faut veiller à ce qu’ils ne subissent pas de glissement de terrain en les stabilisant. C’est
dans cette optique qu’au cours de l’histoire, de nombreuses les talus ont été intégré dans la
mise en œuvre des route. Dans le cadre de notre étude, nous allons nous intéresser à la
stabilisation de ceux-ci par différents moyens et leur dimensionnement. On peut donc se
demander quel type de stabilisation employer pour quel type de sol et dans quel cas. Il sera
donc question pour nous tout d’abord de présenter les généralités et le rôle des talus routiers
dans la construction ensuite, les méthodes de stabilisation et protection des talus en
construction routière et enfin, de montrer comment dimensionner un talus en construction
routière et l’intégrer dans le paysage.
I. GENERALITES
De l’espagnol « talos » qui signifie « pente raide », les talus ont été pensé pour pallier aux
problèmes naturels se déroulants sur le sol car, les routes construites sans talus ne résistaient
pas toujours aux phénomènes de glissement de terrain. Ce qui a causé des catastrophes à cette
époque. De même, depuis l’avènement de cette solution qu’est le talus, qu’il soit naturel ou
artificiel, les géotechniciens se sont rendus compte qu’il n’était pas toujours paré à s’opposer
naturellement aux mouvements du sol.
Des solutions comme le confortement des pentes ont été pensés mais ne résolvaient pas
totalement le problème car, la structure intrinsèque du sol causait problème la plupart du
temps. C’est là que les méthodes de stabilisation et de protection des talus ont vu le jour.
Les premiers remblais (talus) renforcés par géosynthétiques sont apparus dans les années
1970. Ce domaine d’application, désormais normalisé (normes NF P94-270 et XP G38-064),
prend toute sa place dans les projets d’infrastructures. En effet, alors que la pression foncière
est de plus en plus forte, les emprises des nouveaux aménagements doivent être réduites pour
des raisons économiques, voire écologiques. Les remblais renforcés par géosynthétiques
voient leurs applications dans les ouvrages et aménagements suivants :
merlons de protection contre les éboulements rocheux et les avalanches ;
merlons anti-bruit ;
élargissements de voies en zone de fort dénivelé ;
reprises de voies effondrées ;
réalisation de remblais de pré-chargement ;
rampes et culées de pont ;
digues ;
etc.
Ces types de remblais répondent aux exigences des ouvrages d’art (le dimensionnement peut
prendre en compte une durée de service allant jusqu’à 100 ans).
Mais ce qui nous intéresse étant les talus dans la construction routière, les géosynthétiques
utilisés peuvent être des géogrilles, des géotextiles tissés de renforcement ou encore des
géocomposites de renforcement. Le choix des matériaux se fait en fonction des contraintes
techniques et économiques du chantier. Les matériaux de remblais ont une importance dans le
choix du géosynthétique. Dans le cas de l’utilisation de matériaux de carrière, présentant une
granulométrie calibrée, une géogrille ou un géotextile tissé sera suffisant.
Un talus est un terrain en (forte) pente qui limite un espace plus plat, une plaine, un plateau,
un terrain, une route, un fossé, une tranchée. Le talus est soit en déblai (terre retirée) ou en
remplai (terre ajoutée).
Son importance dans la construction routière est capitale pour la vie de l’ouvrage, tant sur le
plan géotechnique et paysagiste.
a. Méthodes de stabilisation
Le talus est un ouvrage qui doit être stable dans le temps. Sa stabilité est définie par les études
géotechniques. Il est construit par l’entreprise de terrassement. Le talus peut être en déblai ou
en remblai, il peut être technique ou paysager. L’étude géotechnique contient donc des
éléments essentiels pour le paysagiste présentant les pentes de stabilité admissibles.
La nature des sols ou des roches constituant les talus implique des traitements adaptés. Selon
la nature des matériaux, l’angle de stabilité des talus défini par le géotechnicien varie :
l’angle de stabilité correspond à la pente maximale pour laquelle le matériau est réputé stable.
C'est la pente qui déterminera l'emprise et les volumes des terrassements. Les
traitements de ces pentes auront donc des conséquences sur l'ampleur des emprises
finales.
Le choix des ingénieurs ne peut pas seulement être une question de coût ou d'efficacité à court
terme. Le long terme est à prendre en compte parfois de façon impérative. Un surcoût au
moment de l'exécution des travaux peut être parfaitement justifié, nous pensons au surcoût des
plantations par rapport aux engazonnements, s'il se traduit, par la suite, pendant de longues
années, par de notables économies d'entretien.
Fixation à terre
Fixateurs. Mulchs. Empaillage
Plantes herbacées (oyat, elyme et chiendent des sables, chardon bleu)
Brise-vent
Plantations d'arbustes et d'arbres (espèces tempérées et tropicales)
Ganivelles
Filets géotextiles et géogrilles sur poteaux
Au Cameroun, les zones les plus affectés par les instabilités de terrain sont situés aux hautes
terres de l’ouest Cameroun (H.T.O.C). Dans la suite, nous allons donc insister sur cette zone
montagneuse.
Les hautes terres (H.T) de l’Ouest dans l’ensemble représentent la région la plus affectée par
les instabilités de terrain au Cameroun, avec des conséquences plus ou moins importantes en
termes de dégâts matériels et humains. On dénombre plus de 500 niches de décollement dans
les H.T.O.C., et dans la plupart des cas, ce sont d’anciennes niches remobilisées, étant
entendu que les vibrations générées par les premiers glissements engendrent généralement
d’autres mouvements secondaires.
Figure 10: Modèle numérique de terrain montrant la morphologie générale des Hautes
Terres de l’Ouest Cameroun (alternance de horsts volcaniques et de plaines
d’effondrements) et l’alignement des volcans de la Ligne du Cameroun dans la direction
N30°E(Google).
Tableau : Localisation des glissements de terrain, inondations et les dégâts qui en résultent dans les hautes terres de l’Ouest Cameroun.
1 Fossong-Wentcheng (Sud–Ouest de Dschang) 6 morts et destruction des plantations août 1978 (Tchoua 1984, 1989)
12 Abuh (Fundong, NW Cameroun) destruction des plantations 27 septembre 2007 (Rapport de la D.P.C. 2008)
Dans cette partie, nous allons analyser le dimensionnement méthodique d’un talus avec
surface de rupture polygonale.
Si la morphologie des glissements avec « graben » en tête est bien connue, elle n’est très
généralement pas prise en compte dans les calculs de stabilité. L’objectif visé ici est
d’examiner si l’utilisation d’outils de calculs classiques en rupture non circulaire, pour des
glissements de ce type, ne peut pas conduire, dans certains cas, à des erreurs significatives sur
le coefficient de sécurité, compte tenu de l’incompatibilité cinématique. À cet effet, nous
emploierons comme méthode de référence un simple calcul de blocs, qui relève de l’approche
« par l’extérieur » du calcul à la rupture (Salençon, 1983) ; cependant, nous ne chercherons
pas systématiquement à atteindre une valeur optimale du coefficient de rupture du talus. Dans
cette approche, on cherche des majorants du coefficient de sécurité. Une méthode consiste à
prédéfinir une ou des surfaces de rupture (en glissement) délimitant un volume de terrain : si
le talus est stable, il existe une distribution de contraintes (𝝈,𝝉) le long de ces surfaces, ne
franchissant pas le critère de rupture et équilibrant le poids du terrain ; si une telle distribution
est impossible à trouver, il y a instabilité ; la limite entre les deux situations fournit un
majorant du coefficient de sécurité (Donald et Chen, 1997).
Les principales méthodes de calcul de la stabilité des talus sont :
Les méthodes basées sur l’équilibre limite ou déterministe (méthode des tranches,
méthode de Fellunius (1927), méthode de Bishop simplifié (1955), méthode de
Morgenstern et Price, méthode de Junbu (1956), méthode de Spencer, méthode des
perturbations et la méthode des blocs).
Les méthodes des éléments finis.
Les méthodes des abaques ou probabiliste.
Figure 12: Glissement avec formation d’un « graben » (d’après Colas et Pilot, 1976).
a. Modèle de calcul
Nous choisissons un modèle très simple de talus de hauteur H et d’angle b, dans un terrain
homogène de poids volumique 𝛾, sans nappe (Figure 4b). Nous travaillons en 2D en
considérant une tranche de 1 m d’épaisseur. Nous évaluons le coefficient de sécurité sur une
surface de rupture principale formant en coupe la ligne AΩC, les triangles AΩB et BΩC étant
isocèles et égaux. Deux méthodes de calcul classiques sont utilisées : méthode des
perturbations et méthode de Bishop. En comparaison, nous avons évalué le coefficient de
sécurité suivant un mécanisme de rupture à deux blocs.
b. Méthodes d’équilibre-limite
Les méthodes d’équilibre-limite sont les plus répandues dans les études de stabilité des talus
(Durville et Sève, 1996). Les surfaces de rupture les plus simples sont planes ou cylindriques
circulaires (courbes de rupture rectilignes ou circulaires en 2D), avec lesquelles les méthodes
de calcul courantes donnent toute satisfaction aux ingénieurs, même si les théoriciens
soulignent que le coefficient de sécurité obtenu peut être, suivant les cas, une approximation
par excès ou par défaut du « bon » coefficient de sécurité.
Tableau 1. Résultats des calculs de stabilité (paramètre k tel que : F = k c/gH) pour le modèle de la Figure 4b. Cas purement
cohérent.
Tableau 2. Résultats des calculs de stabilité (paramètre k) pour le modèle de la Figure 4b. Cas purement frottant.
d. Discussion
Le coefficient de sécurité F obtenu par la méthode des blocs est toujours inférieur aux
coefficients obtenus par les deux autres, avec des rapports qui peuvent aller du simple au
double.
Tableau 1. Résultats des calculs de stabilité (paramètre k tel que : F = k c/gH) pour le modèle de la Figure 4b. Cas purement
Les deux coefficients F obtenus par les deuxcohérent. méthodes en rupture non circulaire sont en
général assez proches. L’écart entre la méthode des blocs et les deux autres croît avec l’angle
𝛽 : plus l’angle (𝜋 - 𝛽) que forme la ligne de rupture en Ω devient marqué (aigu), plus la
sollicitation de la ligne de rupture ΩB est importante dans le modèle à blocs, plus une
hypothèse « monobloc » est irréaliste. Notons que, selon les méthodes classiques, le
coefficient de sécurité n’est pas minimal pour la pente de talus la plus forte, mais pour une
pente intermédiaire.
Tableau 2. Résultats des calculs de stabilité (paramètre k) pour le modèle de la Figure 4b. Cas purement frottant.
Tableau 1. Résultats des calculs de stabilité (paramètre k tel que : F = k c/gH) pour le modèle de la Figure 4b. Cas purement
cohérent.
e. Méthodes numériques
Les méthodes numériques sont relativement récentes par rapport aux méthodes de calcul
analytique de stabilité des talus. Ce sont des méthodes basées sur des équations de la
mécanique des milieux continus. Les techniques numériques sont utilisées pour obtenir la
distribution des contraintes et déformations de talus. Elles sont particulièrement utiles pour
l'analyse des conditions de stabilité lorsque le talus est soumis à une variation de chargement
ou de géométrie. Cette approche implique que l'on connaît la loi de comportement du milieu
étudié et les conditions aux limites du problème.
Cette méthode permet d'obtenir l'état de contrainte numériquement et d'améliorer et éviter les
inconvénients des méthodes d'Equilibre Limite. La méthode développée utilise facteur de
sécurité local variable le long de la surface de rupture. L'allure de la surface de rupture est
déterminée à l'aide des méthodes d'optimisation. Enfin, le facteur global de sécurité est
déterminé par la définition de Bishop.
𝝈 +𝝈 𝝈 −𝝈
𝒄+( 𝟏 𝟐 𝟑 + 𝟏 𝟐 𝟑 ∗𝒄𝒐𝒔𝟐𝜽)∗𝒕𝒂𝒏𝝋
FS = 𝝈𝟏 −𝝈𝟑 (1)
𝟐
∗𝒔𝒊𝒏𝟐𝜽
Le plan ayant le facteur de sécurité minimal pour un état de contrainte, est obtenu en
dérivant l'équation (1) par rapport à 𝜃, nous obtenons alors :
Théoriquement :
Fs>1, le talus est stable.
Fs<1, le talus ne peut que glisser.
Fs = 1, le talus est en état d’équilibre limite.
Mais dans la pratique, le coefficient Fs est compris entre 1,15 et 1,30 jusqu’à 1,50 en
tenant compte des facteurs suivants :
Les erreurs dues à l’exactitude des méthodes de calcul de stabilité du bord.
Les incertitudes expérimentales de la détermination des propriétés physico-
mécaniques des roches, comme par exemple la valeur moyenne du poids volumique
des roches composant le massif.
Les incertitudes de la détermination de l’influence de la fissurité.
L’influence des charges dynamiques provoquées par le tir, par le mouvement des
moyens de transport et par l’activité séismique.
v. Application
L'analyse concerne la surface de rupture et la valeur de coefficient de sécurité. A travers les
multiples calculs réalisés, nous avons montré les valeurs du FS obtenues par de l'approche «
Surface de rupture recherchée » pour une analyse de la stabilité du talus et essayé d'encadrer
la valeur du facteur de sécurité. Les étapes suivies, de la modélisation pour calculer la stabilité
sont :
Etape I : Initialisation des contraintes dans l'assise « phase de consolidation » ;
ce calcul préliminaire permet l'obtention d'un état de contrainte initial dans
l'assise ;
Etape II : simulation de la construction de l’ouvrage. Ce calcul permet
d'obtenir les contraintes et déplacement finaux existant dans l'ouvrage ;
Etape III : Lancement de fichier STDF.txt pour l'analyse de stabilité de
l'ouvrage en question.
On obtient ainsi la valeur du facteur de sécurité et la surface de rupture
correspondante ;
Figure 15: Organigramme du programme STDF d'analyse de stabilité implanté dans le code FLAC2D
Les terrassements ont pour objectif de donner à la future infrastructure les caractéristiques
géométriques la rendant compatible avec sa destination fonctionnelle et les contraintes
géotechniques des terrains traversés. Par leur fréquence et leur impact, les travaux de
terrassement jouent un grand rôle dans la fabrication de l'image future de l'infrastructure et
la qualité du projet global ; en cela ils intéressent le projet de paysage.
Ici il sera question de définir un parti d’aménagement paysager visant à insérer le
projet d’infrastructure dans le territoire en valorisant les paysages traversés. Cette insertion
passe par une mise en cohérence de l’infrastructure avec les grandes lignes et composantes du
paysage en considérant les différents échelles et modes de perception (territoriale, locale, vision
des usagers et des riverains).
Par ailleurs, la proposition doit également tenir compte des usages et fonctionnalités des lieux
traversés (pratiques agricoles et forestières, développement urbain, fonctions écologiques…)
mais aussi des exigences budgétaires et techniques (assainissement, tracé routier,
géotechnique…). Quelques illustrations de talus routiers dans le paysage :
Ils consistent à faire un déblai en en haut de pente, afin « d’adoucir la pente » ce qui
permettra d’éviter les glissements de terrain. Pour augmenter la stabilité d'un talus on peut assez
simplement adoucir la pente du terrain naturel. Ce type de traitement est couramment utilisé
pour les talus de déblai. L'exécution de risbermes présente les avantages d'améliorer la stabilité
et de créer des voies d'accès pour l'entretien ou des travaux complémentaires. Cependant
l’adoucissement de la pente est en général mal adapté aux versants naturels instables car il met
en jeu des volumes très importants ou est rendu impossible par les constructions déjà présentes
sur la pente. Comme le montre la figure ci-dessous :
Notons que le déblai en bas de pente a pour but de niveler le terrain à la base du talus.
Procédé intéressant pour les mouvements des terres de s’inscrire dans la topographie du lieu.
On distingue :
Un déblai en sol fin, quelle que soit sa hauteur, ne pourra supporter des pentes de
talus supérieures à 3 de base pour 2 de hauteur ou 2 de base pour 1 de hauteur. Pour un déblai
rocheux, en fonction de la hauteur et de la fracturation du massif, des pentes de talus plus raides
peuvent être envisagées : 1 pour 1, et jusqu’à 5 de hauteur pour 1 de base (avec aménagements
spécifiques : redans intermédiaires, piège à cailloux8, ancrages).
La pente de talus peut être adoucie généralement sans inconvénient pour la stabilité. Dans ce
cas, les conséquences pour le projet sont l’augmentation des volumes de déblais et
l’augmentation des emprises au sol. Cet adoucissement de pente peut être recherché pour le
projet paysager ou pour répondre à un besoin de valorisation de matériaux spécifiques (sols ou
roches de bonne qualité géotechnique).
N.B : Pour assurer la sécurité des usagers, il convient de prévoir un espace en pied de talus
(dimensionné en fonction de la hauteur du talus) destiné à piéger les matériaux qui chuteront,
en anticipant sur d'éventuels rebonds. Ce dispositif n'assure pas à court terme la stabilité mais
la sécurité. Cet espace est souvent appelé "piège à cailloux" et prend la forme d'un fossé avec
contre pente vers le talus.
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Principe de Moyens
Méthode de Contraintes
stabilisatio techniqu F final
dimensionnement d’utilisation
n es
Accès et emprise
nécessaires.
Rééquilibrage Calcul de stabilité avec Présence d’un horizon
Butée de pied remblai 1 ,2 à 1,3
de masse géométrie modifié résistant à faible
profondeur.
Assuré la stabilité en aval
Accès et emprise
Allégement en Rééquilibrage Calcul de stabilité avec nécessaires.
déblai 1,2
tête de masse géométrie modifié Assuré la stabilité en
amont
s’applique à des petits
volumes.
Le massif est
Calcul de stabilité avec Protection de la surface
Purge total stable après la Déblai 1,5
géométrie modifié mise à nu.
purge
Assuré la stabilité en
amont
Accès et emprise
Adoucissement Calcul de stabilité avec
Reprofilage Déblai 1 ,2 nécessaires.
de la pente géométrie modifié
Terrassement s important.
Apport de Terrassement s important.
Calcul de stabilité avec les
Substitution matériau de Déblai et Ancrer sous la surface de
caractéristiques du 1,5
total meilleure remblai rupture.
matériau de substitution
résistance Travail par plots.
Substitution Apport de Calcul de stabilité avec les Ancrer sous la surface de
partielle : bêche, matériau de Déblai et caractéristiques du rupture.
1,2
contrefort, meilleure remblai matériau initial et de celui Travail par plots.
éperon, masque résistance de substitution Gérer le drainage.
Déblai Terrassement réduits.
Substitution en Calcul de stabilité avec les
Diminution du polystyrène Protection du matériau
tête, matériau caractéristiques de poids 1,2
moment moteur matériau allégé.
allégé du matériau allégé
alvéolaire Gérer le drainage.
Collecte et Limiter les Cunettes, Calcul de stabilité avec les Implique une surface
1,3
canalisation des pressions drain pressions interstitielles supérieure à celle du
glissement.
eaux de surface interstitielles agricole estimé après le drainage
Entretien indispensable.
Diminuer les Trancheuse, Calcul de stabilité avec les Connaissance préliminaire
Tranchées
pressions haveuse, pressions interstitielles 1,3 du réseau d’écoulement.
drainantes
interstitielles pelle estimé après le drainage Entretien indispensable.
Connaissance préliminaire
Drains du réseau d’écoulement.
Diminuer les Calcul de stabilité avec les Vérification de
Drains plastiques,
pressions pressions interstitielles 1,3 rabattement. Entretien
subhorizontaux moyens de
interstitielles estimées après le drainage indispensable.
forages
Drains
Diminuer les Calcul de stabilité avec les Connaissance préliminaire
Drainages verticaux,
pressions pressions interstitielles 1,3 du réseau d’écoulement.
profonds puits,
interstitielles estimées après le drainage Entretien indispensable.
galeries
Murs fixes : calcul de la
Apport d’un Ouvrages longueur du massif mis en Ancrer l’ouvrage sous le
effort fixes, butée. niveau de rupture.
Soutènements 1,5 à 1,2
stabilisateur ouvrages Murs souples : calcul de Gérer la circulation des
horizontal souples stabilité en tenant compte eaux derrière l’ouvrage
de résistance du mur
Calcul de stabilité en Problème de des
Apporter un
introduisant les efforts déplacements de sol
Tirants effort Torons,
stabilisateurs, calcul a la 1,2 (phase de chantier et de
d’ancrages stabilisateur barres
rupture des tirants service)
horizontal
(F=1 ,5) Associer un bon drainage