Financement Start Up 08-02-16
Financement Start Up 08-02-16
Financement Start Up 08-02-16
Le tourbillon insufflé par la création d’une start-up ne doit pas occulter quelques éléments à considérer dans le
cadre de son financement. L’analyse en amont des points ci-dessous permet d’éviter quelques écueils :
Pour tout porteur d’un projet de start-up, le financement est un enjeu de taille, dans la « jungle » des offres
disponibles.
L’univers « friends & family » est souvent considéré comme la première source de financement naturelle. Les
réseaux d’accompagnement et les acteurs publics (Banque Publique d’Investissement, Conseils Régionaux,
Au delà du business plan, le processus de levée de fonds auprès de fonds d’investissement, qu’ils soient capital-
risque ou capital-développement, requiert la présentation ciblée du projet, en mettant en avant les éléments
suivants :
L’enjeu du « pitch » est de présenter la demande de fonds (ressources) en la justifiant par rapport aux
investissements / dépenses envisagés (emplois).
Préparé en amont, le « pitch » permet de confronter le projet porté avec la stratégie du fonds d’investissement :
• Cycle du fonds
o Capital-risque
o Capital-investissement
• Profilage du fonds
o Périmètre sectoriel
o Périmètre géographique
o Durée résiduelle de la période d’investissement
o Maturité du fonds (i.e. date de sortie envisagée du fonds)
o Investissement unitaire (en valeur et en pourcentage du portefeuille sous gestion)
• Couple rendement / risque
Pour les besoins de financement inhérents aux cycles d’investissement ou d’exploitation, les banques apportent
de façon classique la réponse suivante :
4. Approche de valorisation
Le financement des emplois par des ressources en fonds propres ou en dettes bancaires implique d’avoir
quelques notions en terme de valorisation, le renforcement des fonds propres pouvant induire une dilution du
capital et le risque de financement bancaire étant apprécié par rapport au montant des fonds propres.
• Approche par transaction comparable (à un instant T) – multiple de résultat (usuellement l’excédent brut
d’exploitation)
• Approche patrimoniale (à un instant T) – actif net réévalué (à valeur de marché)
• Approche par les flux de trésorerie futurs (sur une période prospective) – actualisation des flux de
trésorerie (DCF)
Les éléments non récurrents sont neutralisés dans les deux premières approches. Le choix du taux
d’actualisation (taux sans risque + prime de risque) et la détermination de la valeur de sortie sont déterminants
dans la troisième approche.
Pour une entreprise en difficulté (procédures collectives) ou une activité capitalistique (immobilier, infrastructure),
la méthode patrimoniale fait sens. Pour une entreprise en phase de maturité, les méthodes par transaction
comparable et par flux de trésorerie sont retenues.
A cette valeur calculée, on aboutit au prix en prenant en compte des éléments intangibles (générant un
« goodwill ») tels que la stratégie de développement, le management, la diversification du portefeuille de clients,
la récurrence des contrats clients, l’indépendance des fournisseurs, la recherche et le développement, la gestion
de la trésorerie…
CONCLUSION
Time is money – une analyse fine de chacun de ces points est recommandée afin d’atteindre avec
équilibre ses objectifs de financement !