Hydraulique Industrielle GM
Hydraulique Industrielle GM
Hydraulique Industrielle GM
Hydraulique industrielle
2ème Année Génie Mécanique
Souad AJANA
-0-
I Objectifs généraux du cours
L’objectif général du cours est de donner le maximum de connaissances de base pour comprendre le
fonctionnement des ensembles à transmission hydraulique. Les connaissances s’appuient sur trois études
essentielles :
1-Les principales lois physiques de la mécanique des fluides incompressibles
2-Les symboles normalisés qui formeront les schémas.
3-La technologie et de la terminologie des composants et de leurs organes.
En effet, un appareil est représenté et identifié par un symbole. Son analyse de fonctionnement parfois
très complexe, ne peut être comprise qu’après une étude technologique de ces organes internes
parfaitement nommés. Cette analyse trouvera, le plus souvent, un appui indispensable par utilisation des
différentes formules physiques. Ces connaissances permettent dans une recherche de panne ou
d’anomalie de fonctionnement de formuler des hypothèses et d’en tirer une conclusion logique. Pour un
appareil remplissant une fonction on trouve, suivant les constructeurs, plusieurs réalisations
technologiques. C’est le principe de fonctionnement commun à toutes ces réalisations et son analyse qui
sont décrits. Les applications hydrauliques présentées sont empruntées à l’industrie, ainsi que des
schémas d’erreur pour mieux comprendre le fonctionnement des appareils
II Pré requis
Cours de mécanique des fluides
IV Sommaire
Généralités
Composition générale d’un ensemble de commande hydraulique
Réglementation – Directives officielles – Normes
Les pompes (à palette, à engrenage, à piston, à vis)
Les actionneurs : vérins et moteur hydrauliques
Les appareils de pression
Les appareils de distribution
Les appareils de débit
Les appareils de blocage
Les moyens de liaisons
Les accumulateurs Le
réservoir La
filtration La
maintenance
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V Plan séquentiel
Séances Descriptions des enseignements
S1 Présentation des objectifs du cours, présentation de l’évaluation, rappels de
mécanique de fluide appliqué à l’hydraulique industrielle
S2 et S4 Les pompes. Les actionneurs,
S5 Les appareils de pression. Les appareils de distribution
Les appareils de débit. Les appareils de blocage. Les moyens de liaisons
S6 Les accumulateurs. Le réservoir. La filtration
S7 Application : schéma de circuit hydraulique I
S8 Application : schéma de circuit hydraulique II
S9 Dimensionnement et choix des composants
S10 Schéma d’erreur et maintenance
VI Evaluation
Contrôle continue et Devoir surveiller de deux heures à la fin du cours.
Exposé sur l’un des composants de l’hydraulique industrielle et travaux pratique simulation numérique.
GENERALITE
I Introduction
L'énergie hydraulique est une technologie employée dans de nombreux secteurs industriels comme :
- La sidérurgie- La transformation des matériaux- La plasturgie- La papeterie- L'automobile- etc.
Avantages :
- Grande souplesse d'utilisation : facilité de réglage de la pression (force) et du débit (vitesse).
- Pas de nécessité de lubrifier les ensembles mécaniques.
- Grande puissance : une très grande puissance de travail dans un faible encombrement.
- Grande résistance mécanique des appareils.
Inconvénients :
- Nécessité de deux énergies : électrique et hydraulique
- Sensible à la pollution
- Inflammable
- Coût de l'huile
L’HYDRAULIQUE STATIONNAIRE:
En hydraulique stationnaire, les applications les plus importantes sont :
les machines de fabrication et d’assemblage de toutes sortes
les dispositifs de levage et de manutention
les presses hydrauliques
les presses d’injection
les trains de laminoirs
les ascenseurs, skips et montes charges
Un domaine d’application typique est la construction des machines-outils. Dans les machines-outils
modernes à commande numérique, les outils et les pièces à usiner sont serrés par des moyens
hydrauliques. Il en de même pour les avances et entraînements de mandrins.
L’HYDRAULIQUE MOBILE:
L’hydraulique mobile est mise en œuvre dans les champs d’application suivants :
Engins de chantier
Bennes basculantes, bennes preneuses
Engins de levage et de manutention
machines agricoles etc.….
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Dans un excavateur, par exemple, l’hydraulique assure non seulement les mouvements de travail
(levage, mouvements tournants), mais aussi l’entraînement de la machine (la translation).
Les mouvements linéaires sont réalisés par des unités de translation (vérins) et les mouvements rotatifs,
par des dispositifs appelés moteurs hydrauliques.
Comparaison de l’Hydraulique à d’Autres énergies
A coté de l’hydraulique, il y a d’autres énergies qui permettent de produire des efforts, des mouvements
et des signaux :
LA MECANIQUE ; L’ELECTRIQUE ; LA PNEUMATIQUE ;
Il est évident que l’utilisation d’une technique de commande donnée est fonction de l’application.
Le tableau 1 comparatif ci-dessous des trois technologies les plus courantes -électrique, pneumatique et
hydraulique fait ressortir les avantages et les inconvénients de chacune en comparant leurs principales
propriétés.
Tableau 1 de comparaison
-3-
Les liquides utilisés en hydraulique sont réels, il faut donc tenir compte de la viscosité dés qu’il y a des
interventions sur les équipements mobiles, ou fixes, dotés de circuits hydrauliques, en particulier lors
des vidanges ou des points d’huile.
Les installations hydrauliques sont utilisées dans des lieux de production modernes.
On entend par hydraulique la génération de forces et mouvements par des liquides sous pression
Transmission de pression
La pression : force F par unité de surface S en pascal 1 pascal (Pa)= 1 newton /m2
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1 2 1
(v 1 - v 22 ) g(h1 - h 2 ) (P1 - P2 ) J' 0
2 ρ
1
(v21 - v 22 ) g(h 1 - h 2 ) (P1 - P2 ) J 0
2
dv
Relation de NEWTON : F S
dl
Vd Vd
Le nombre de REYNOLDS : Re
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cavitation causé par une huile trop épaisse à l’aspiration. Finalement, le temps de réponse et la vitesse
des actuateurs risquent de se dégrader.
Soit dans un écoulement fluide de type laminaire, c’est-à-dire qui se produit par glissement de lames et
sans mélange entre les lames voisines, et un parallélépipède infiniment petit limité par plusieurs plans,
alors la force retardatrice (due au frottement des molécules) qui prend naissance au sein du liquide entre
les plans horizontaux, parallèlement à l’écoulement, est proportionnelle à la surface , au gradient de
vitesse et à un coefficient caractéristique du fluide appelé viscosité dynamique, lui-même
fonction de la pression et de la température. Figure 1
Figure
1 : Schéma de principe de la viscosité La force de
contrainte de cisaillement proportionnelle au gradient de vitesse et La relation liant les viscosité
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Une transformation logarithmique des coordonnées viscosité température permet de convertir les
courbes en lignes droites. La viscosité de l’huile augmente aussi avec la pression. Les variations de la
viscosité en fonction de la pression sont données par la loi de BARUS :
b- La compressibilité En
hydraulique industrielle classique, l’huile est considérée comme incompressible et les calculs effectués
avec une valeur constante du coefficient de compressibilité procurent des résultats satisfaisants.
Classification des fluides hydrauliques :
Les huiles utilisées dans un circuit hydraulique sont classées en deux groupes : Les
huiles minérales, Les huiles difficilement inflammables. Pour
fonctionner dans de bonnes conditions, une pompe hydraulique doit être associée à une huile de
viscosité contenue dans une plage de 12 à 100 cst (bande recommandée).
L’huile retenue est l’ISO VG 68 (viscosité cinématique de 68 cst à 40°C). En basse température (5°C),
elle permet le démarrage de l’installation car sa viscosité est de 60 cst. La
norme DIN 51 524 et 51 525 donne les définitions pour les huiles hydrauliques.
Type Définition
H Huiles hydrauliques sans additifs. Elles ont les caractéristiques des huiles de graissage
type C selon DIN 51 517. Ces huiles sont de moins en moins utilisées en hydraulique.
HL Huiles hydrauliques avec additifs améliorant les performances anti-rouille et anti-
oxydation. Ces huiles sont généralement utilisées dans les circuits hydrauliques
travaillant jusqu’à des pressions de services de 200 bars. Elles résistent correctement aux
sollicitations thermiques de ces circuits.
HLP Huiles hydrauliques avec additifs permettant un usage en haute pression grâce à leurs
performances anti-usure. Ces huiles trouvent leur emploi dans les circuits travaillant à
des pressions de service au dessus de 200 bar (norme ISO future : HM).
HV Huiles hydrauliques ayant des performances viscosimètres très améliorées. Les autres
propriétés sont identiques à celles de la classe HLP.
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Cette classification en grande catégorie est complétée par une série de chiffres définissant l’indice de
viscosité.
Une huile hydraulique se choisi en respectant certains critères comme :
la pression de fonctionnement,
la température d’utilisation,
les conditions extérieures,
les conditions de fonctionnement.
La longévité d'un système hydraulique dépend du choix de l’huile.
temps écoulement 200 cm 3 d' huile
VISCOSITE D’ENGLER : Viscosité ° E(50°C)=
temps écoulement 200 cm 3 d' eau à 20C
temps écoulement 50 cm 3 d' huile
VISCOSITE REDWOOD : Viscosité =
temps écoulement 200 cm 3 d' huiledecol za
Quand température croit la viscosité croit
CHALEUR SPECIFIQUE
A pression constante Cp=500cal/degré/kilogramme
A volume constant Cv=430cal/degré/kilogramme
Coefficient de dilatation cubique = de 7.10-4 à 1.10-3 : V V t
COMPRESSIBILITE
Coefficient de compressibilité varie de 49 à 65.10-6 pour les huiles minérales
En pratique on prend 70.10-6 pour tenir compte de la variation de volume du contenant :
1
V 70.10 -6 V p Le module de compressibilité B est tel que B
POUR QUOI L’HYDRAULIQUE ?
L’hydraulique est un moyen de transmission de l’énergie à distance par l’intermédiaire d’un liquide. Les
liquides étant très peu compressibles. Une très faible réduction de volume amène une rapide
augmentation de pression qui se transmet en tous points du circuit. C’est une énergie identique à celle de
l’air comprimé. Mais la pression de l’air comprimé est souvent comprise entre 6et10 bars. Pour des
raisons de rentabilité la force des vérins pneumatiques ne dépasse généralement pas 2500 daN et leur
course 2 m.
Par contre en hydraulique la pression peut être bien plus élevée (jusqu’à 500 bars). Elle est seulement
limitée par la résistance des composants et la rentabilité de l’ensemble. L’hydraulique permettra donc de
mettre en œuvre des forces ou des couples de valeur élevée.
COMPOSITION GENERALE D’UN ENSEMBLE DE COMMANDE
HYDRAULIQUE
Source d’énergie.
Groupe motopompe appelée aussi centrale hydraulique avec ou sans accumulateurs.
Appareils de régulation et de distribution
Permettant :
La sécurité de l’ensemble
La distribution du fluide
Le contrôle de la vitesse du fluide (avance lente ou rapide)
D’obtenir différents pressions dans un même circuit
D’obtenir des séquences
Appareils récepteurs
Vérins (poussent ou tirent, peuvent osciller)
Moteurs (mouvements rotatifs)
Appareils de conditionnement
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Filtres
Echangeurs thermiques
Manomètres
Contacts électriques à pression, etc.
Canalisation et raccords
Assurent les liaisons entre le groupe motopompe, les appareils de distribution et de régulation et les
récepteurs
Appareils électriques
Commande du ou des moteurs électriques entraînant les pompes.
Interrupteurs ou contacts de fin de course permettant les automations entre les appareils de
distributions et les récepteurs
NB : Certains montages utilisent le minimum de tuyauteries. Les appareils de régulation et de
distribution sont empilés et en intercommunication.
Du réservoir : permet de
stocker l'huile à pression
Le bac
atmosphérique.
La trappe de visite
C'est une réserve de
La chicane
fluide.
Le couvercle
Il doit protéger l'huile
La tuyauterie
contre la pollution mais il
d'aspiration
reste l'un des éléments les
La tuyauterie de
plus en contact avec l'air
refoulement
ambiant donc avec les
polluants extérieures.
De la pompe : génératrice
de débit.
Elle fournie le débit Pompe à
d'huile sur l'installation. Il engrenage
en existe différentes Pompe à palette
technologies : à Pompe à piston
engrenage, à palette, à
pistons,...
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Limiteur de
D'un limiteur de pression :
pression à action
c'est une soupape de
directe
sûreté qui protège
Limiteur de
l'installation contre les sur
pression à action
pressions ou les
pilotée
surcharges
Limiteur de
C'est le fusible de
pression
l'installation hydraulique.
électropiloté
D'un distributeur : il
permet d'aiguiller l'huile Distributeur 4/2 à
vers les actionneurs, commande
vérins ou moteurs électrique directe
hydrauliques Les Distributeur 4/3 à
distributeurs les plus commande
couramment utilisés sont électrique directe
les distributeurs à tiroir ou Distributeur 4/3 à
à clapet. commande
électropilotée
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formation de bulles de vapeur. Ce phénomène appelé cavitation est la cause d’un fonctionnement très
bruyant des pompes, et d’une usure importante par érosion des pièces.
3-Caractéristiques
3-1- Cylindrée
La cylindrée d'une pompe volumétrique est le volume théorique de fluide refouler pour un tour de
rotation de l’arbre d'entrée, calculé géométriquement, sans tenir compte des fuites dues aux jeux, des
pertes de débit dues à la compressibilité du liquide véhiculé
Remarques :
1- La cylindrée étant une caractéristique précise, ce type de pompe peut dans certaines technologies, être
utilisé comme débitmètre ou dans des applications de dosage.
2- Certaines machines permettent d'obtenir des cylindrées variables. Pour une pompe: à vitesse
d'entraînement constante de l'arbre d'entée de la pompe, le débit est variable, réglable en fonction du
paramètre de réglage de la cylindrée.
Cette commande peut être: manuelle (volant), électrique, hydraulique...
Cette propriété autorise des réglages à distance, des possibilités de régulation...
Pour un moteur, le couple dépend de la cylindrée donc du paramètre de réglage.
3- Enfin, certaines pompes à cylindrée variable, permettent d'inverser le flux de liquide (le sens
d'écoulement) par action sur le dispositif de variation de cylindrée, sans avoir à inverser le sens de
rotation de l'arbre d'entrée (pompes à deux sens de flux).
Cette propriété est la base des circuits fermés utilisés dans le domaine des transmissions
Hydrostatiques (translation de véhicule par exemple).
3-2- Représentation symbolique
Les pompes et les moteurs sont schématisées par des cercles et un (des) triangle(s) grisé(s) qui.
Représentent le (les) refoulement(s) ou les voies d'alimentation. Tableau 2
C Q utile
ηmec utilisé η vol ηg ηmec ηvol
Centreé Q roue
Le couple est calculé à partir du travail effectué par tour. C’est le couple nécessaire à l’entraînement de
la pompe.
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4- Différentes technologies
Plusieurs principes de pompes volumétriques existent parmi lesquels :
1. machines à palettes
2. machines à engrenage, extérieur ou intérieur
3. machines à pistons
4. machines à vis
5. machines à lobes
1 Pompes à palette
Sous l'action de la force centrifuge, les palettes plates contenues dans des rainures du rotor s'appuient
sur le profil intérieur du carter et forment entre elles des alvéoles de volume variable figure1
figure1 figure2
Les constructeurs de pompes à palettes ont adopté une construction équilibrée.
La distribution s'effectue sur les joues latérales et une plaque de poussée appliquée sur le rotor par la
pression de refoulement permet en rattrapant les jeux axiaux de réduire les fuites internes. Figure 2
Les pompes à palettes sont silencieuses et de dimensions réduites.
Elles permettent d'atteindre des pressions de refoulement de l'ordre de 140 bars en régime continu.
Elles se construisent à débit simple ou double et à cylindrée fixe ou variable. Vitesse minimale de 500à
600 tr/mn
Exemple de pompe à palettes RACINE à cylindrée variable et pression constante figure 3
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Figure 3 : pompe RACINE
2-Pompe à engrenage
Pompe à engrenage extérieur Pompe à engrenage interne
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A- Principe
La pompe comporte (figure 1) deux pignons guidés dans le carter:
- le premier forme l'arbre d'entrée: c'est le pignon - le second est simplement mené.
Le corps comprend deux flasques et une entretoise en forme de "huit" qui entoure les pignons.
L'ensemble, quand l'engrenage tourne, définit une zone d'aspiration (le volume augmente cycliquement)
et une zone de refoulement où le volume décroît périodiquement. L'huile est transférée par les volumes
inter - dents, le trajet de l'huile suit la périphérie des pignons. La majeure partie des réalisations
comportent deux pignons identiques, seule cette disposition est envisagée.
1 pignon menant
2 et mené
3 boîtier
4 et 5 flasques
6 orifice d’asp
Figure 1
B- Etanchéité
Deux jeux apparaissent:
- jeu axial entre les flancs de denture et les flasques, il peut être fixe ou variable (compensé);
- jeu radial entre les sommets des dents et le corps, celui-ci est la plupart du temps fixe, dans de rares
unités compensé.
B-1- Pompes à jeu axial fixe
Ce principe correspond à celui évoqué précédemment: le jeu est défini par les largeurs des pignons et de
l'entretoise. Il conduit à des ensembles très simples, dont les performances en pression sont limitées à
une centaine de bars. Cette disposition est utilisée pour des pompes de lubrification (alimentation en
huile des guidages dans un moteur à explosion, par exemple) ou comme pompes de gavage
B-2- Pompes à jeu axial compensé
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La réalisation comporte (figure 2) deux pièces complémentaires: les jumelles ou paliers lunettes (repère
6), guidées dans le corps et appliquées sur les flancs des dents par la pression de refoulement. Plus celle-
ci augmente, plus le jeu est réduit.
Cette disposition est très classique, elle permet d'atteindre des pressions de travail de 250 bars
classiquement, 400 bars exceptionnellement, pour des petites unités.
Détails de principe:
- la haute pression est appliquée dans le volume V1 par le perçage 01, la surface d'action peut être
symétrique par rapport au plan des axes des pignons ou décalée de manière à suivre la répartition des
pressions ;
- le perçage 02 a pour but de récupérer les fuites qui s'écoulent a travers les paliers, et de les ramener sur
"aspiration.’, La figure 3 donne un exemple de réalisation industriel
B-3- Répartition de la pression dans, la pompe:
En admettant que l’écoulement entre sommet de dents et corps soit prépondérant et de type laminaire, la
pression chute sur l’épaisseur au sommet des dents. On retient souvent une répartition de pression
suivant le forme donnée ou une évolution approchée en spirale ce champs de pression défini des charges
radiales importantes qui font fléchir les pignons arbres. Ceux-ci viennent en se déformant. usiner les
corps. Pour limiter les effets de ce phénomène, les constructeurs rodent leurs machines en les faisant
travailler sous des pressions progressivement croissantes.
Cette précaution ainsi que les pilotages de la compensation axiale imposent, dans la grande majorité des
cas, un sens de fonctionnement unique.
Les pompes à engrenage sont généralement des composants à un seul sens de flux.
Des essais d’équilibrage de ces efforts ont été proposés mais n’ont, semble-t-il, pas conduit à des
réalisations de série.
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C- Conclusion
Les pompes à engrenage sont des composants simples économiques, capables d'atteindre à basse
pression max (70 à 80 bars) ou moyenne pression (150à 180bar) pour les extérieures , jusqu’à 250 pour
les intérieurs
Ils fonctionnent le plus souvent suivant un seul sens de flux et restent à cylindrée fixe
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Rayures sur faces latérales de lunettes côté Pollution
pignons. grossière.
Température
Grippage de l'arbre dans le palier lunette.
excessive.
3-Pompes à pistons
Principe:
Comme exemple de cette technologie on considère une cinématique de type bielle –manivelle. La figure
1a donne le schéma technologique ainsi que le paramétrage d'un tel système. Le vilebrequin est articulé
en 0, le centre de l'excentrique est le point A. La bielle est représentée par AB, B étant le point d'attache
avec le piston. L'angle thêta (8) paramètre la position angulaire du vilebrequin.
La distribution envisagée fait appel à deux clapets: un d'aspiration, un de refoulement.
Le cycle théorique correspondant (figure 1b) comporte les quatre phases suivantes:
- phase AB : admission du fluide à pression basse P1 durant la descente du piston;
- phase BC : compression du fluide depuis P1 jusqu'à la pression de refoulement P2. Ce temps
correspond au passage au point mort bas.
- phase CD :-refoulement du volume V = V2-V1 pendant la remontée du piston;
- phase BC : détente du volume mort V1 jusqu'à la pression P1, passage au point mort haut. .
Le cycle complet s'effectue en un tour du vilebrequin.
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Sur le cycle réel on observe un décalage des deux points A et C qui viennent en A' et C'.
En B, au point mort bas, le piston comprime le volume V, l'huile étant légèrement compressible, cette
compression consomme une partie de la course. Le point C se déplace vers la gauche, le volume 6.V
n'est pas refoulé. Le point C’est décalé vers le haut par rapport à C, la pression de refoulement étant
légèrement augmentée par la raideur du ressort du clapet de refoulement.
En C, un phénomène analogue se produit à la détente du volume V1. Le volume réellement transvasé
par le piston sur un tour est réduit de 6.V, perte par compressibilité, et des fuites qui se produisent entre
piston et chemise.
Pour limiter ces pertes qui affectent le rendement volumétrique de la pompe, on peut:
- minimiser le volume mort V1 ;
-bien désaérer le fluide pour éviter que le module de compressibilité de l'huile ne soit trop faible
- maîtriser au mieux les jeux. Ceux-ci sont de l'ordre d'une dizaine de microns.
Ce dernier point justifie en partie le coût élevé de ce type de matériel ainsi que les précautions
nécessaires concernant la filtration de l'huile.
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La quantité de gasoil injecté dans chaque cylindre (les débits de chaque pistons sont injecté dans chaque
chambre de combustion) est fonction de la position de la tige de réglage (commande d’accélérateur).
Pompe POCLAIN HYDRAULICS figure 2
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C- Pompe a pistons radiaux Composants à bloc cylindre fixe
Exemple de réalisation REXROTH (figure 3) Ces pompes comportent 3 (exemple considéré), 5 ou 10
pistons. Ceux-ci sont en appui sur l'excentrique du vilebrequin et articulés (liaison rotule) sur le corps.
La distribution s'effectue, à l'aspiration, par des lumières sur le vilebrequin, des pistons creux et les
clapets (4), au refoulement, avec les clapets (5). Caractéristiques principales:
- pression de service: 700 bars;
- pression en entrée: de 0,8 à 2,5 bars (pressions absolues) ;
cylindrée: de 1,51 à 19,43 cm3/ tr;
pistons radiaux REXROTH figure 3
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E- Pompe à piston à axe brisé Composants à cylindrée fixe
Dans cette disposition, le barillet qui contient les pistons est incliné par rapport à l'arbre d'entraînement
de la pompe. Les pistons sont liés à l'arbre par des bielles. Pour une vitesse de rotation uniforme de
l'arbre, les pistons sont animés d'un mouvement de translation alternatif. La distribution est très souvent
de type à glace.
Les variantes de construction de cette technologie concernent principalement le principe de guidage du
barillet et de l'arbre.
Exemple de réalisation industrielle: composants VON ROLL figure5
Ce sont des composants de très hautes performances ils peuvent fonctionner soit en pompe soit en
moteur. Le guidage du barillet est assuré d'une part, par la glace de distribution de forme sphérique
(équivalent à une liaison rotule), d'autre part par un axe central qui prend appui sur l'arbre d'entrée
(équivalent à une liaison linéaire annulaire). Cette disposition; utilisée par de nombreux constructeurs a
l'avantage de définir une liaison pivot dont les appuis sont très espacés. Le guidage de l'arbre est assuré
par des roulements à rouleaux complétés par une butée hydrostatique dont le but est de reprendre les
efforts axiaux. Une pression d'équilibrage est appliquée dans la rainure circulaire usinée dans la pièce
(7). La résultante du champ de pression définit une composante axiale qui agit sur la pièce (6). La
pression d'équilibrage provient (voir le schéma),soit :
-de la pompe auxiliaire si la pression sur l'une des voies A ou B est inférieure à 60 bars;
- de l'une ou l'autre des voies d'alimentation (par l'intermédiaire des deux clapets) si le
composant travaille à plus de 60 bars.
Ce principe a permis au constructeur de réaliser des éléments à cylindrée
capables de travailler à des pressions importantes, donc très puissants.
Ordres de grandeur des caractéristiques:
- cylindrées de 437 à 3584 cm31tr ;
- pression nominale de fonctionnement : de 350 à 400 bars suivant le calibre ;
-régime de rotation continu Max :'de 1000 à2000 tr/mn.
Pompes et moteur VON ROLL figure 5 1
2
3
4
5
6
7
L’architecteur à axe brisée se prête bien à la réalisation d’élément à cylindrée variable : il faut faire
varier l’inclinaison du barillet.
En inversant le sens de l’inclinaison par rapport à l’axe de l’arbre d’entrée, on inverse le sens du flux
d’huile dans la pompe.
Exemple de réalisation industrielle : pompe A2V REXROTH figure 6
Il s’agit de très grosses unités (cylindrées de 250 à 1000 cm³/tr) capable de travailler à des pressions de
350 bars. La variation de la cylindrée peut être obtenue soit par de simples commandes : par pilotage
hydraulique ….ou intégrée dans une régulation : pression…
Figure 6 Pompe A2V REXROTH
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G- Pompes alternatives à piston Se
souvenir que les liquides sont pratiquement incompressibles, inversement, ils ne sont pas expansibles.
Principe de fonctionnement
La pompe se compose essentiellement d’un piston qui se déplace dans un cylindre faisant varier le
volume de la chambre de pompage
Aspiration
*L’augmentation de volume tend à créer un vide
*La pression à l’aspiration devient prépondérante
*Le clapet d’aspiration s’ouvre
*Le liquide occupe immédiatement
*Le clapet de refoulement reste appuyé sur son siége
Refoulement
*La diminution du volume tend à augmenter la pression du liquide
*Le clapet d’aspiration se ferme
*Le clapet de refoulement s’ouvre
*Le liquide est véhiculé dans l tuyauterie de refoulement
*La pompe est dite à double effet lorsque le piston détermine deux chambres de pompage de part et
d’autre de ses faces.
Pompes à pistons avec bielles
Défauts constatés Causes possibles
Mauvaise filtration.
Rayures longitudinales dans l'alésage du bloc-cylindre.
Manque d'huile.
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Mauvais contact dans l'ajustement piston-patin Mauvaise filtration.
provoquant une diminution de l'équilibrage axial. Manque d'huile.
Prise d'air.
Déformation du sertissage patin-piston créant un jeu Émulsion de l'huile.
important. Mauvais gavage de la pompe (revoir les
dimensions du tube d'aspiration)
Surcharge.
Fatigue.
Evasement de l'extrémité de la
Démarrages ou
jupe du piston. Ruptures des
inversions
bielles.
fréquentes sous
charges.
Température
Piston bielle avec point dur ou
excessive.
grippé dans la calotte
Mauvais
sphérique de l'arbre.
graissage.
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1- Alésages de pistons dans le
barillet, rayés
1- Pollution.
longitudinalement. 2-
Cratères, piquetages, micro
2- Cavitation.
cuvettes en particulier dans les
bords de chambre de barillet.
4-Pompes à vis
A-1Principe de fonctionnement
Soient deux engrenages hélicoïdaux a axes parallèles,dont les hélices enroulées en sens
contraire,font avec les génératrices le même angle β. Fig 1.
Fig 1
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L’intersection d’une dent par un plan perpendiculaire à l’axe donne le profil apparent (fig2) dont la
forme générale ressemble à celle du profil d’une denture droite.
Fig 2.
On définit :
Dp = diamètre primitif. n = nombre de dents.
P Dp
Module apparent : M a a
n
Pr
Pas réel : Pr E1 ' F1 E1 F1 cos Module réel : M r M a cos
.D p
Pas de l’hélice : AB Voir Fig 3.
tan
Figure 3
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Les engrenages hélicoïdaux sont généralement 2 à 3 plus longs que le pas de l’hélice. Si bien qu’une
même dent se trouve plus de 2 ou3 fois en position d’engrènement chaque engrenage rappelle de ce fait
l’image de la vis, mais comme il faut qu’il assure l’engrènement avec le second engrenage, à profil
conjugué, la forme des dents est non pas celle des vis mais celle des engrenages.
A-2 Description d’une pompe à deux vis
Le corps porte les alésages, les tubulures aspiration et refoulement.
Deux paires de vis opposées et à pas contraires, tournent sans frottement dans les alésages et sans
contact entre elles.
L’entraînement des vis s’effectuer :
*Pour la vis de commande : directement par l’accouplement
*Pour la vis commandée : par l’intermédiaire d’un couple d’engrenages clavetés sur les arbres et
tournant dans un carter étanche.
*L’aspiration s’effectuer aux extrémités des vis et le refoulement à la partie centrale .cette
disposition supprime tout déséquilibre axial et diminue les fuites aux presse étoupes (pression à étancher
moins élevée)
*Le mobile est supposé à chaque extrémité par des paliers extérieurs équipés de roulements.
L’étanchéité est réalisée par garnitures à tresses ou mécaniques.
*Un bipasse protége la pompe des surpressions accidentelles.
Il met automatiquement en communication le refoulement avec l’aspiration lorsque la pression de
refoulement dépasse la valeur fixée.
Il peut être ouvert manuellement (au démarrage en particulier), mais jamais condamné fermé
2-Evaluation de Σ :
La hauteur de la dent est par construction : 2.Mr
La largeur entre deux dents est : (pas apparent)/2=πDp/n
∑ = 2.Mr.πDp/n = 2Ma.cosβ.πDp/n = 2π.cosβ.Dp2/n
cylindrée . .
tan n² n tan
3- Etanchéité :
La figure 2 montre que l’étanchéité entre les faces avant et arrière n’est qu’imparfaitement réalisée au
droit de l’écran fictif.
Il existe donc une fuite, dont l’importance est minimisée par la multiplication des pas de l’hélice.
- 27 -
4- Réalisation :
Les figures 4 et 5 montrent les pompes à vis hélicoïdale à double inclinaison, annulant la poussée
longitudinale due à la pression.
Fig.4
Fig.5
En figure 4 les deux vis travaillantes sont directement centrées par leur diamètre extérieur tournant dans
le corps de la pompe.
Ces pompes exigent un fluide de bonnes qualités lubrifiantes. En figure 5 les vis sont supportées par des
roulements et leur position relative en rotation et fixée par des engrenages ceci diminue les usures .ces
pompes ont un débit très régulier, et sont relativement silencieuses.
Elles peuvent tourner à grande vitesse, ce qui permet l’emploi, en entraînement direct, d’un moteur
électrique à grande vitesse de rotation, et donc de faibles dimensions pour une puissance donnée.
- 28 -
Equilibrage de la poussée hydraulique :
Vis centrale : par un piston d’équilibrage dont une des faces est soumise à la pression de refoulement
et l’autre à la pression d’aspiration,par l’intermédiaire d’une chambre de décharge .le roulement est
placé dans la chambre de décharge.
*Vis satellite : les extrémités des vis sont soumises :
*Coté aspiration, à la pression d’aspiration
*Coté refoulement, à la pression d’aspiration également par l’intermédiaire des coussinets
d’équilibrage dont les fonds sont percés en communication avec l’aspiration comme la chambre de
décharge.
*Un clapet à bille (tarage réglable) permet de régler pression de la chambre de décharge (équilibre),
d’y maintenir une pression positive permettant de lubrifier la garniture et d’éviter les entrés d’air .le
circuit de décharge assure également lubrification et refroidissement du roulement
- 29 -
démontage, on constate cette détérioration sous la forme de piqûres, en forme de cratère, dans le
matériau. Les particules métalliques détachées ont été entraînées dans le circuit.
La cavitation se produit généralement dans:
- les pompes lorsque les conditions d'aspiration correcte ne sont pas remplies.
- les autres appareils du circuit (vérins, soupapes) lorsque la vitesse de l'huile augmente à un tel point
qu'elle crée la dépression décrite précédemment. La
cavitation se remarque de façon sonore:
- sur une pompe lorsque celle-ci est bruyante.
- sur un vérin lorsque, suite à un déplacement rapide, on entend un son sifflant.
Lorsqu'une pompe devient bruyante, il faut intervenir rapidement pour éviter une détérioration
prématurée. Les causes sont:
- vitesse de rotation élevée.
- mauvaise aspiration de l'huile.
- aspiration de l'air provoquant une émulsion de l'huile.
- viscosité de l'huile trop élevée.
Note: La cavitation par émulsion est le résultat d'une entrée d'air dans le circuit (raccord défectueux,..).
On observe alors une formation de mousse sur le niveau d'huile et le bruit de la pompe augmentant
progressivement. Cette émulsion est très longue à se dissiper dans le réservoir et on sera amené à
remplacer le fluide. Durée de vie d'une
pompe Celle ci dépend de :
1 - de la fréquence de rotation.
La durée de fonctionnement est inversement proportionnelle à la fréquence de rotation.
Exemple: une pompe prévue pour 5 000 heures à 1 500 tr/min, est poussée à 2 000 tr/min ; voit sa durée
ramenée à ( 1 500 / 2 000 ) x 5 000 = 3750 h
2 - de la pression.
La pression d'utilisation se situe de 25 à 30% en dessous de la pression de pointe.
La vie des paliers varie proportionnellement à l'inverse du cube de la pression d'utilisation.
3 - de la qualité du fluide.
Le respect de la viscosité recommandée garantira la durée de vie théorique calculée.
4 - de l'entraînement.
L'alignement moteur pompe et les efforts radiaux sur les paliers.
Exemple: une pompe est prévue pour une durée de vie de 4 000 h avec une pression d'utilisation de 120
bars. Si la pression est poussée à 180 bar, cette durée devient:
4 000 x (120 / 180)3 = 1 181 h
Conclusion
Concernant les pompes, elles permettent d'obtenir des pressions élevées (couramment 350-400 bars,
exceptionnellement de 1000 à 2000 bars dans des applications de découpe par jet d'eau), sous des débits
modérés (de l'ordre de quelques centaines de litres par minutes) en comparaison aux débits classiques
des pompes centrifuges.
En bref les pompes hydraulique fonctionnent sur le principe de la variation volumétrique .par la
variation de volume engendrée par la rotation d’un arbre de transmission et d’une série de pièce en
mouvement on crée une aspiration .la rotation se poursuit et du coté refoulement l’huile est expulsée.
Les pompes jouent un rôle indispensable dans l’industrie.
Les actionneurs
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Rôle : les actionneurs ont pour rôle de transformer l'énergie hydraulique en énergie mécanique. Ils
créent soit un mouvement de translation (vérin), soit un mouvement de rotation (moteur).
Les moteurs : ils utilisent les mêmes techniques que celles des pompes. A engrenage, à palette, à piston,
sous l'effet de l'énergie hydraulique, l'arbre de transmission du moteur se met à tourner comme la roue
d'un moulin à eau.
Les vérins : lorsque l'huile arrive soit sur le côté fond soit sur le côté tige du vérin, elle pousse sur le
piston et permet de créer un effort et un mouvement de translation
Vérin double
effet
Vérin double
tige
Vérin oscillant
Vérin
oscillant
LES VERINS
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Les vérins sont normalisés, ils peuvent être muni d’amortisseurs, le dimensionnement des vérins est très
important .Un vérin est essentiellement constitué de : Corps, Piston et Tige (Ressort pour les vérins
simple effet)
Lors de la détermination d’un vérin l’utilisateur devra définir
1. l’alésage du vérin
2. sa course sa durée
3. le diamètre de sa tige (normale ou renforcée)
4. s’il doit être équipé ou non d’amortisseurs (vérification pression d’amortis)
5. la pression de service et le type d’usage
6. le mode de fixation et l’extrémité de la tige
7. la nature du fluide utilisé
8. muni d’autres équipements valves, soupapes, limiteurs etc.
9. longue course vérification au flambage
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Symboles
Double Effet
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Fres=(F’+Famor)- F’ 2 Pamrt= Fres/ Samor
Forces motrices force résistantes
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Comparaison entre les Moteur hydrauliques et les pompes
Pompe Moteur
Qroue=cyl*N Qroue=cyl*N
Qu ≤ Qroue Qu ≥ Qroue
LE LIMITEUR DE PRESSION
Fonction
Il a pour fonction de limiter la pression dans un circuit et de faire retourner au bac le débit excédentaire.
Il est monté en dérivation sur la conduite pression.
Le limiteur de pression intervient alors pour retourner au bac la totalité du débit lorsque la pression
atteint la valeur de tarage
Les limiteurs de pression peuvent être :
À ACTION DIRECTE
À COMMANDE PILOTEE
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Le limiteur de pression à action directe :
Il est constitué d’un clapet poussé sur son siège par un ressort tarable au moyen d’une vis. Lorsque la
pression régnant dans la conduite produit une force supérieure à la force du ressort, il y a décollement du
clapet et évacuation de l’huile.
Le limiteur de pression à action indirecte (pilotée)
Le clapet n’est plus appliqué sur son siège par la seule force d’un ressort.
La pression de l’huile s’exerce aussi sur la face supérieure, ce qui permet un équilibrage. Il suffit
alors d’un faible ressort pour vaincre les frottements et assurer la fermeture du clapet.
Le clapet est quelquefois, selon les constructeurs, remplacé par un piston ou un tiroir. Mais le
principe de fonctionnement reste le même.
Cette soupape comporte deux parties :
Une partie puissante constituée par le clapet équilibré et qui fait retourner à la bâche tout débit
excédentaire qu’est en effet l’excèdent de débit qui fait monter la pression ;
L’alimentation en huile de la face supérieure du clapet ou du piston se fait au travers d’une restriction
logée soit dans le clapet (ou le piston) ou dans un canal annexe. Cette restriction apporte une légère
temporisation au déséquilibre des forces agissant sur le clapet et provoque la levée de celui-ci,
permettant ainsi l’évacuation du fluide excédentaire.
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Une partie pilote composée d’une petite soupape de sûreté à action directe. Cette soupape est en
communication avec la chambre située à la face supérieure du clapet principal et permet de tarer avec
une assez bonne précision la pression admissible dans la conduite. Cette soupape à action directe,
n’ayant à réguler que le débit pilote qui passe au travers de la restriction, peut donc être de très petites
dimensions. Le mouvement du clapet pilote étant de faible amplitude, il ne vibre pas et le
fonctionnement du clapet principal est plus doux, la régulation est plus fine et plus souple, et la pression
d’ouverture atteint 90à 95% de la pression de plein débit.
La consommation du clapet pilote varie, selon les appareils et les constructeurs, de 0.5 l/mn à 1 l/mn
- 37 -
Pour assurer un fonctionnement en dynamique, même lorsque cette soupape alimente un volume fermé
(chambre de vérin), son tiroir est muni d’une restriction qui doit laisser passer un léger débit de fuite (de
0.3 à 0.51 l/mn).Ce débit de fuite est évacué sans aucune contre pression par une conduite séparée.
- 38 -
I-3 LA SOUPAPE DE SEQUENC
LA SOUPAPE DE SEQUENCE
Fonction
Elle permet l’alimentation du circuit secondaire lorsque la pression dans le circuit primaire a atteint la
valeur du tarage de la soupape.
Cette soupape est normalement fermée. Le tiroir est maintenu en position basse par un ressort tarable.
Un piquage, amont, vient alimenter la face inférieure du tiroir et lorsque la pression amont fournit une
force supérieure au tarage du ressort, le tiroir se soulève et provoque l’ouverture de la soupape.
La soupape de séquence ne s’ouvre donc qu’à partir d’une certaine valeur de pression qui est réglable.
Pour éviter que cette huile ne s’accumule au dessus du tiroir et finisse par bloquer celui-ci en position
basse, elle sera évacuée sans aucune contre pression par une conduite séparée : le drain.
La soupape d’équilibrage
Comme son nom l’indique, elle a pour fonction d’équilibrer une charge et de ne permettre son
déplacement que lorsque l’on a dépassé la valeur de tarage.
C’est une soupape de séquence, donc normalement fermée, à pilotage amont.
Elle est montée près de l’organe moteur à réguler (vérin ou moteur) et bloque l’évacuation du fluide.
Celui-ci ne peut s’écouler que lorsque sa pression égale ou dépasse la valeur de tarage.
Ensuite le fluide s’écoule directement au travers du distributeur vers le réservoir.
Comme il s’agit d’une conduite de retour, s’il n’y a pas de contre pression importante, le drain peut être
interne. Nota: le tarage de la soupape d’équilibrage doit être environ 10 à 15 % de la pression
engendrée par la charge.
- 39 -
LES REGULATEURS DE DEBIT
Fonction
Le rôle de ces appareils est de réduire la vitesse d’un vérin ou la vitesse de rotation d’un moteur. Les
deux grandeurs étant fonction du débit volumique c’est sur celui-ci qu’il faut agir. Or, les pompes à
débit constant délivrent un débit volumique constant.
La réduction du débit délivré aux éléments puissants se fait selon le principe suivant :
En réduisant la section de passage du régulateur de débit, on fait monter la pression à l’entrée de
l’appareil. Cet excèdent de pression fait intervenir le limiteur de pression qui divise le débit volumique.
Grâce à la division de la quantité nécessaire pour réaliser la vitesse ou le nombre e tours requis est
dirigée sur l’utilisateur, le reste du fluide est évacué par le limiteur de pression.
L’écoulement des quantités excédentaires par le limiteur de pression se fait sous pression maximale et
constitue un gaspillage d’énergie.
Pour récupérer au moins partie de l’énergie perdue, on peut utiliser des pompes a débit variables. Le
débit excédentaire est dirigé sur un dispositif de variation de débit. Les soupapes de débit sont utilisées
soient comme appareils de simple réglage soient comme régulateurs. Selon qu’elles assument l’une ou
l’autre de ces deux fonctions, on les appelle :
Réalisation technologique :
Régulateur de débit à deux voix
L’appareil comprend une soupape de réduction de pression à correction différentielle et une restriction
réglable.
Lorsque le tiroir est en équilibre on peut dire que la force communiquée par la pression P2 sous le piston
est équilibrée par la force communiquée par la pression P3, sur l’autre face, plus la force du ressort.
Dans cet exemple le tiroir est cylindrique, et les sections soumises aux pressions P2 et P3 sont égales.
- 40 -
Si P3 augmente, la force coté ressort augmente, le tiroir se déplace vers la droite et augmente la section
de passage. Conséquence : P2 augmente.
Si P3 diminue la force communiquée par P2 sur le piston devient prépondérante et déplace le piston vers
la gauche réduisant la section de passage, donc la valeur de P2 par laminage du fluide. Il y a donc une
recherche constante de l’équilibre du tiroir, donc du ∆P dans l’étranglement. Nous avons construit une
balance de pression.
La variation de section est généralement obtenue par la rotation d’une fente excentrée ou le déplacement
d’une lumière.
NOTA : les régulateurs de débit, comme les soupapes de réduction de pression, ne fonctionnent que
dans un seul sens. Lorsque le fluide doit les traverser dans les deux sens (montage sur un vérin par
exemple) ils sont munis d’un clapet anti-retour très faiblement taré.
Régulateur de débit a trois orifices
Principe :
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aval de la restriction et de compenser par un pilotage différentiel les fluctuations de pression aval. Nous
avons ainsi un ∆P constant au travers de notre étranglement.
Réalisation technologique:
L’appareil se compose d’un limiteur de pression à action différentielle et d’un réglage du débit par
variation de section.
Fonctionnement :
Lorsque la pression P1 fournit sous les deux faces du piston (petite section et section annulaire) une
force supérieure à celle fournie par P2 sur la grande section (égale à la somme des deux autres) plus le
ressort, le tiroir se déplace vers la gauche, démasquant un orifice et retournant au réservoir l’excèdent de
débit. On limite donc la pression.
Si P2 augmente, la force qui agit avec le ressort coté grande section augmente et le tiroir revient sur son
siège, arrêtant la décharge à la bâche d’une partie du débit.
Ces appareils sont équipés d’un clapet anti-retour lorsque le fluide doit les parcourir dans les deux sens.
LES DISTRIBUTEUR
Fonction
Ces appareils sont destinés à orienter la circulation du fluide dans une ou plusieurs directions. Ce sont
les aiguillages de la veine fluide.
Les différentes positions de service sont obtenues au moyen de commandes manuelles, électriques ou
par fluides (pneumatique ou hydraulique).
Les distributeurs à tiroirs coulissants sont les plus courants.
Ils existent en toutes dimensions et tous modes de commande. Ils peuvent être :
A commande directe ;
A commande par distributeur pilote ;
Ils permettent de nombreuses combinaisons en position centrale.
- 42 -
X ou Y pour les orifices de pilotage
Dans la présentation symbolique le distributeur est représenté par plusieurs cases carrées, chaque case
correspondant à une position du tiroir. Le nombre de case indique donc le nombre de position.
Dans chaque case, des flèches indiquent le sens de circulation du fluide. Le nombre total de flèches
différentes dans le symbole indique donc le nombre de voies. cf. figure1
Dans chaque case on trouvera sur les flèches latérales le nombre d’orifices. Un distributeur est aussi
désigné par 2 chiffres indiquant :
Le premier, le nombre d’orifices (exemple 4) ;
Le deuxième, le nombre de positions (exemple 3).
Par exemple, un distributeur 4/3 aura 4 orifices et 3 positions.
A chaque case extrême est accolée la commande qui l’amène dans cette position.
Dans le cas d’un distributeur à 3 positions, la position centrale peut être obtenue par :
Un centrage par ressorts, les 2 ressorts figurent en extrémité, à coté de la commande
Un centrage hydraulique, dans ce cas le centre du distributeur pilote maintient les 2
pilotages en pression.
En basse pression le corps est généralement en fonte grise à grain fin; En haute pression il est en acier
mi-dur ;
S’il est en fonte, il porte quelque fois une chemise en acier, rectifiée. Le tiroir est en acier traité, et
rectifié. Les deux pièces sont rôdées.
Le tiroir coulisse directement sans joint dans le corps. Malgré des tolérances d’usinage serrées (5 à 8
microns jusqu’au diamètre 20 mm et jusqu’à 50 microns pour les gros tiroirs) l’étanchéité n’est jamais
parfaite.
Pour réduire ces fuites on pratique sur les portées du tiroir, de petites gorges circulaires, ce qui de plus
améliore la lubrification du tiroir et évite le collage de celui-ci.
Le tiroir peut entre à 2.3 ou 4 portées et peut prendre 2 ou 3 positions :
- 43 -
Une gorge pression P;
Deux gorges utilisation A et B;
Deux gorges retour au réservoir;
Le deux gorges correspondant au retour au réservoir sont reliées entre elles, soit :
Par un canal existant dans la fonderie du corps (tiroirs à 2 ou 3 portées),
Par un canal percé au travers du tiroir (tiroirs à 4 portées).
Les différents types de centres sont obtenus en modifiant la largeur et la position des portées sur le
tiroir.
Le centre ouvert :
Tous les orifices sont en commination avec le réservoir, les épaulements du tiroir ne recouvrant pas les
gorges du corps.
Ce type de centre est utilisé lorsque les organes moteurs (vérins ou moteurs hydrauliques) doivent être
libres au repos. Il permet aussi la décharge de la pompe au repos.
Le centre fermé :
Tous les orifices sont fermés, les épaulements du tiroir recouvrant les gorges du corps. La pompe débite
alors sur une autre partie du circuit.
Les appareils moteurs, vérins ou moteurs hydrauliques, raccordés à ce centre, peuvent être freinés et
stoppés en cours de course ou de rotation. Toutefois les distributeurs à tiroir n’étant pas des appareils
étanches on ne doit pas compter sur le seul distributeur pour immobiliser longtemps une charge.
Le centre tandem :
Les deux orifices utilisant A et B sont bloqués. L’orifice pression P est relié au réservoir. Le débit de la
pompe retourne directement au réservoir alors que les appareils moteurs sont stoppés.
Le centre partiellement ouvert sur le réservoir :
L’orifice pression P est bloqué. Le débit de la pompe peut être utilisé sur une autre partie du
circuit. Les orifices A et B sont reliés au réservoir. Ce centre permet de décharger les deux branches
utilisation, d’où son emploi :
Lorsque l’on veut décharger des appareils moteurs en conservant le débit de la
pompe ;
Pour le pilotage de distributeurs de puissance à centrage par ressorts ;
Pour la commande de clapets anti-retour pilotés.
Le centre partiellement ouvert en pression en Y :
Dans ce type de centre P, A et B sont en communication. Le réservoir est isolé. Ce centre est utilisé
lorsque l’on veut garder A et B en pression.
Il est utilisé par exemple pour le pilotage des distributeurs de puissance à centrage hydraulique.
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LES ACCUMULATEURS
LES ACCUMULATEURS
Rôle: ils emmagasinent de l'énergie sous forme de pression et la restituent au moment voulu. Ils peuvent
servir en temps que : Compensation de puissance- Compensation de fuites - Restitution d'énergie lors
d'un arrêt d'urgence - Amortissement des coups de bélier -Amortisseur hydraulique Il existe trois
technologies d'accumulateurs : A vessie - A membrane -A piston
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Différents types d’accumulateurs
Accumulateur à membrane
Accumulateur à ressort
Accumulateur à gaz
Accumulateur à fluides communiquant
Accumulateur à fluides séparés
1 FONCTION
Ils maintiennent en réserve un certain volume d’huile à une pression donnée.
Dès que la pression du circuit tombe en dessous de la pression de l’accumulateur, celui-ci restitue alors
l’huile qu’il contient pour maintenir la pression du circuit.
Application de la loi de Mariotte PV=Cte (à température constante)
Les accumulateurs sont utilisés très souvent en restitution d’énergie.
Ils permettent également :
L’amortissement des pulsations d’une pompe
L’amortissement des coups de bélier
La compensation des fuites
La compensation des variations de volume dues à une variation de température
La transmission de pression entre deux fluides différents (accumulateur utilisé en transfert).
2 DIFFERENTS TYPES
Accumulateur à ressort
Accumulateur à gaz
Accumulateur à fluides communiquant
Accumulateur à fluides séparés
symbole
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Concerne les accumulateurs à vessie
Compression suffisamment longue à température constante (en statique)
PV=Cte
Compression suffisamment courte en adiabatique
PVk=Cte k=1.4 (l’azote)
La pression de gonflage P0 dépendra de plusieurs facteurs
En détente iso thermique :
P0 = 0.9 P1 (P1= pression normale du réseau)
-pour une compensation de fuites
P0 = P1
-lorsque l’accumulateur compense dans une enceinte fermée
En détente adiabatique :
P0 = 0.9 P1
-en restitution d’énergie.
-en amortisseur de vibration.
P0 = 0.6 P1
-en amortisseur de pulsation
En phase de vidange
P0 ≤ 0.9 P1
En phase de remplissage
P0 ≥ 025P2 (P2 : pression maximale)
D’où 0.9 P1 ≥ P0≥025P2
Application
Soit à restituer 4l d’huile entre 90 et 140 bars en détente iso thermique (P0 = 0.9 P1), la température du
milieu pouvant évoluer de 20°C à 50°C
PV=Cte d’où P0 V0 = P1 V1= P2 V2
Notation
P0 : pression de gonflage de l’accumulateur P0=0.9 P1=81 bars
V0 : volume réel de l’accumulateur
P1 : pression normale d’utilisation P1=90 bars
V1 : volume du gaz à la pression P1
P2 : pression maximale d’utilisation P2=140 bars
V2 : volume du gaz à la pression P2
Δv : variation de volume (donc réserve utilisée)
Δv= V1- V2 =4l
T2 : température maximale 273+50=323°K
T1 : température ambiante 273+20=293°K
V1= Δv P2 /(P2- P1) et V0= P1 /P0 × Δv P2 /(P2- P1) en isotherme
En variation de température, la correction se fait selon la formule :
LE RESERVOIR
Son rôle principal est de stocker l'huile. Sa capacité dépend généralement du débit de la pompe. La
proportion se situe entre trois à cinq fois le débit de la pompe. La condition qui détermine également la
taille du réservoir est le milieu ambiant où fonctionne le groupe hydraulique : si la centrale hydraulique
fonctionne dans une usine ou la température est importante, il faudra dimensionner la capacité du
réservoir afin qu'il puisse y avoir une régénération et un refroidissement de l'huile plus importante.
- 47 -
Car le réservoir sert également à :
compenser les fuites externes.
Refroidir l'huile.
Condenser les vapeurs d'huiles dues à l'échauffement.
Décanteur les impuretés contenue dans l'huile.
Désaérer l'huile.
Il comporte également certains accessoires
Toute installation hydraulique possède un réservoir ou bâche qui contient le fluide hydraulique
(généralement une huile minérale) nécessaire au système. Le volume du réservoir dépend de la pompe :
il est recommandé en pratique de choisir un volume égal au débit de la pompe pendant une durée de 4 à
5 minutes. Ce volume représente le volume d’huile nécessaire, égale généralement à 3 ou 4 fois le débit
de la pompe par minute.
Si le rôle principal du réservoir est de contenir le fluide hydraulique, il doit assurer et répondre aux
fonctions suivantes :
Contenir une quantité de fluide correspondant aux besoins de l’installation ;
Assurer la décantation du fluide ;
Participer à son refroidissement ;
Permettre sa dés émulsion ;
Alimenter la pompe dans les meilleures conditions
Symbole
LA FILTRATION
Ce n'est que depuis une dizaine d'années seulement que la lutte contre la pollution est devenue le cheval
de bataille de certains services de maintenance dont les entreprises sont équipé de matériel hydraulique.
Jusque maintenant, le besoin de rajouter sur certaines installations, lors de la conception, un groupe de
filtration ne dépendait que du bon vouloir du client. Ce besoin de conditionner l'huile paraissait superflu
et inutile.
Mais depuis que les machines automatisées se sont vues équipées de composants hydrauliques de plus
en plus précis au niveau de l'ajustement et des tolérances, "les petits grains de sables" que sont les
particules en suspension dans l'huile ont pris de l'importance dans les causes de pannes des appareils. On
sait maintenant par expérience qu'une particule de 5 microns peut engendrer des pannes, on comprend
mieux le besoin de se protéger contre la pollution solide.
La technologie de la filtration fait partie de ce premier moyen de lutte contre ces polluants.
Les hydrauliciens s’accordent à dire d’une manière générale que 60 à 70 % des pannes des circuits
hydrauliques sont dues à un mauvais état du fluide. Une filtration efficace réduit le temps d’arrêt de
production, évite le remplacement prématuré des composants, réduit les rejets de fabrication, allonge la
durée de vie du fluide et donc accroît la productivité.
Parmi les causes de dégradation du fluide hydraulique, trois sont prépondérantes :
- 48 -
La température excessive qui entraîne le craquage thermique de l’huile.
La condensation qui est une conséquence thermique de l’huile.
La pollution qui représente le principal fléau des installations hydrauliques.
- Les particules et impuretés accidentellement introduites dans un circuit seront véhiculées
dans celui-ci à travers les appareils.
Les impuretés proviennent principalement:
- de la calamine des tuyauteries et des soudures.
- de filasse et de bouts de chiffon (nettoyage)
- de poussières en suspension dans l'air
- de particules métalliques telles que limailles d'usure, bavures, ressort sectionné.
- de débris de joints, d'écaillés de peinture
- de boues et gommes provoquées par le phénomène de vieillissement de l'huile.
Ces impuretés provoquent une détérioration des appareils par:
- usure de pièces mécaniques en mouvement (impuretés abrasives) ou grippage.
- Coincement et blocage des clapets. Obstruction des étranglements.
Les organes internes des appareils sont usinés avec des jeux fonctionnels très réduits souvent
inférieurs au 0,01 mm, les plus précis au 0,001 de mm ou micron.
Si l'on considère les dimensions suivantes (en mm)...
poussière grossière 0,010 à 0,050 J Constitution : quartz 70 %+ alumine
poussière moyenne : 0,0015 à 0,010 ( + oxyde de fer + oxyde de calcium
grain de sable 0,100 ------ cheveux 0,070
poudre de talc 0.010 ------- filasse 0,1
grain de sel de table 0,1
Les précisions fonctionnelles des appareils, on voit qu'un fonctionnement parfait d'un ensemble
hydraulique nécessite une élimination immédiate de toutes les impuretés
Donc pour le bon fonctionnement des pompes :
On réaliser un filtrage en aspiration à l’aide d’un filtre proportionné ayant un degré de filtrage de 60 µ.
Symbole :
- 49 -
MANOMETRE.
Ce sont des appareils qui permettent de mesurer des pressions. Ils sont très fragiles, il faut les protéger
contre des conditions de travail sévères telles que les surpressions, pulsations et trépidations. On utilise :
Des manomètres simples munis d’amortisseurs :
Ces amortisseurs, placés à l’entrée du manomètre, peuvent être soit un dispositif réglable comportant un
orifice calibré, soit un tube en cuivre de petit diamètre ( 2* 4 pour BP et 1*3 pour HP ) roulé en
serpentin dont la longueur calculée ( environ 1 m ) forme une résistance hydraulique ( P linéaire )
Des manomètres à bain de glycérine.
Le mécanisme baignant dans la glycérine est lubrifié et les efforts alternés dus aux conditions sévères de
fonctionnement sont atténués. Un volume d’air est nécessaire dans le boîtier pour permettre la dilatation
de la glycérine. Un bouchon de sécurité est prévu sur le boîtier
Symbole :
Rôle :
Il permet de connaître la pression de fonctionnement selon la position dans laquelle, il se trouve dans un
circuit hydraulique.
DEBITMETRE
Symbole :
Notes :
Montage en ligne
Rôle :
Il permet de connaître le débit dans la position dont laquelle se trouve dans un circuit hydraulique.
Remarque :
Un des principaux avantages des débitmètres en ligne par rapport aux débitmètres traditionnels à surface
variable c’est qu’ils peuvent être montés dans toutes les positions voulues, même horizontale (alors que
les débitmètres traditionnels ne travaillent qu’en position verticale).
La robustesse et la flexibilité des débitmètres en ligne“flowline“ permettent leur emploi avec presque
tous les fluides, y compris l’eau et les gaz.
Simplicité
Les débitmètres “flowline“ sont faciles à monter (deux raccords filetés seulement) et leur principe de
fonctionnement est très simple. Le passage du fluide oblige une bague contrebalancée par un ressort
étalonné à glisser dans un fuseau conique.
- 50 -
Le déplacement, réalisé grâce à un raccord magnétique, est relevé sur une échelle graduée et est
proportionnel au débit.
Par rapport aux débitmètres traditionnels à surface variable, ce type de réalisation offre deux grands
avantages :
Tout d’abord, le fluide n’entre pas en contact avec la paroi externe, on n’aura aucun phénomène
d’opacification de l’échelle graduée redevable au calcaire de l’eau, ni aucune difficulté de lecture dans
le cas de liquides troubles ; ensuite, il rend l’instrument beaucoup plus robuste, ce qui permet de
l’employer aux très fortes pressions possibles en oléo hydraulique ou pneumatique.
VANNE A BILLE
Symbole :
Schéma hydraulique :
Rôle :
Elle Permet la circulation du fluide dans un seul sens.
Symbole :
Rôle :
C’est un clapet anti-retour piloté par pression, il permet le libre débit de A vers B et le débit dans l’autre
sens (B vers A) par application de la pression sur le pilote.
ETRANGLEMENT UNIDIRECTIONNEL
Symbole :
Rôle :
Il permet le libre débit dans un sens (B vers A) et à débit contrôlé dans l’autre sens (A vers B).
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Symbole :
Raccords rigides
Les tuyauteries rigides sont généralement en tube d’acier. Mais la définition du matériau est fonction de
la pression et de la nature du fluide transporté.
Selon la gamme de pression nous rencontrerons :
En moyenne et en haute pression, des tuyauteries en tube d’acier étiré à froid (nuance A 37) pour
les huiles minérales. On utilise aussi des tubes en acier inoxydable pour les fluides synthétiques.
En basse pression on peut employer d’autres matériaux comme le cuivre, l’aluminium et ses
alliages et quelquefois le rilsan en très basse pression. Le matériau doit être compatible avec le
fluide utilisé.
1. Utilisation :
Le plus utilisé est le tube hydraulique acier. C’est un tube en acier A 37 étiré à froid, sans soudure,
blanc d’étirage. Il possède un état de surface excellent. Ce tube existe en cotes pouce (tableau 1) et en
cotes métriques (tableau 2).
Le rayon de cintrage du tube est au moins de trois fois le diamètre extérieur du tube. On laissera aux
extrémités une partie droite qui permet le montage correct des raccords. Les tuyauteries doivent avoir le
minimum de coudes, bien qu’ils soient utiles pour absorber les dilatations et ne pas les récupérer sur les
raccordements.
Enfin les tuyauteries acier sont ébavurées et nettoyées après cintrage. Les tuyauteries acier sont ensuite
décapées et phosphatées intérieurement et extérieurement. Puis les tubes sont stockés huilés, bouchés
aux deux extrémités par des embouts plastiques.
Lors du montage ils sont bridés aux parois ou sur le bâti au moyen de colliers ou de taquets. Ceux-ci
sont espacés de 0,8 à 1,5 m selon la configuration du tracé, la pression de service et les pointes de
pression possibles. Les tubes sont maintenus fermement à chaque changement de direction de la veine
fluide.
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2. détermination
Le tube est déterminé en fonction du débit qu’il doit transporter, de la pression maximale qu’il doit
subir, et de la perte de charge que l’on admet. Le débit permet de trouver le diamètre intérieur, la
pression l’épaisseur de la paroi.
a. Diamètre intérieur :
De la formule générale Q= S .v nous tirons S=Q /v.
Si nous prenons : S en cm2, Q en l/s, v en m/s La formule devient: S= 10.Q/v
Nous avons déjà retenu comme vitesse de circulation :
3 à 6 m/s dans les conduites pression,
2 à 3 m /s dans les conduites de retour,
0 .6 à 1.2 m/s dans les conduites d’aspiration,
1 à 1.5 m/s dans les conduites de drain.
On peut selon la destination de la tuyauterie déterminer sa section et son diamètre intérieur
(figure 3)
b. L’épaisseur du tube :
L’épaisseur du tube dépend de la pression d’éclatement retenue. Cette dernière est obtenue en
multipliant la pression de service (ou la pression maximale si l’écart est important) par un coefficient
compris entre 4 et 6 pour les tubes en acier.
P’ éclatement= Pservice *k, 4 < k < 6.
On détermine alors l’épaisseur du tube sur l’abaque de la figure 4.
Un tube en cote métrique est désigné par son diamètre extérieur et son épaisseur on recherche alors sur
un catalogue la dimension normalisé la plus proche
Tuyaux flexibles avec raccords rapides
Symbole :
1-Constitution :
Un flexible est constitué : D’un fourreau intérieur en caoutchouc synthétique résistant aux
hydrocarbures et assurant l’étanchéité ;
D’une ou plusieurs tresses textiles (basse pression) ou tresses de fils d’acier (moyenne et haute pression)
qui lui confèrent sa résistance à la pression ;
D’une robe extérieure en caoutchouc synthétique qui le protége des agents extérieurs. Quelquefois une
tresse coton, imprégnée de caoutchouc, couvre encore le tout.
2-Détermination :
Un flexible est déterminé par : Son diamètre intérieur :
Le diamètre intérieur est quelquefois remplacé par le module.
Le module correspond au diamètre intérieur exprimé en 1/16 pouces.
Exemple : Un flexible de diamètre intérieur 12.7 (donc ½ pouces) sera du module 8 (soit 8/16de pouce).
Sa gamme de pression :
Basse pression : une ou plusieurs tresses textiles ;
Moyenne pression : une tresse métallique, une ou plusieurs tresses textiles ;
Haute pression : deux tresses métalliques,une ou plusieurs tresses textiles ;
Très haute pression : quatre tresses métalliques, avec tresses textiles.
L’épaisseur de la toile de caoutchouc et le nombre de tresses textiles ou de fils d’acier déterminent la
résistance mécanique à la pression du flexible.
Les flexibles sont choisis avec un coefficient de sécurité de 4 à 6, la pression d’éclatement considérée
étant celle du flexible équipé de ses embouts.
La nature du fluide et sa température :
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Afin de déterminer la nature du fourreau intérieur.
Le type d’exploitation :
Exemple : travaux publics, fonderie, machines-outils, etc. Afin de définir la nature de la robe extérieure
et sa protection.
Les embouts qui y seront montés :
Ils dépendent des orifices de raccordement existants sur les appareils à relier. Ces embouts sont à visser
ou à sertir sur le tuyau. Ces embouts portent une ou deux parties tournantes afin de permettre le
démontage. Figure 5
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Entre le tube et le raccord au moyen d’une bague sertie ou encore d’un cône préformé sur le
tube ;
Entre le filetage du raccord et l’appareil sur lequel il est monté par un joint ou, simplement par la
forme du filet.
Parmi les plus utilisés nous rencontrons :
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Les raccords à bague coupante : Les
raccords à bague coupante sont adaptés à la plupart des conditions d’utilisation qui se retrouvent dans
l’industrie. Ce modèle de raccord est réalisé selon la norme DIN 2353. Le principe de ce système réside
dans l’emploi d’une bague coupante qui se glisse sur le tube préalablement préparé. L’écrou du raccord
pousse la bague dans le cône interne de l’embout du raccord. La lèvre coupante de la bague repousse un
bourrelet du tube vers le fond du cône.
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Accouplement enfichable ou rapide
Raccord tournant
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Il s'agit d'un raccord récupérable en inox 316L adaptable sur tous les tuyaux en Silicone TRESSIL®.Ce
raccord vissé permet de nombreux montages et démontages sans aucun risque de grippage garantissant
un parfait nettoyage en CIP, et sans outillage spécial. La liaison tuyau / raccord est étudiée de façon à
éviter au maximum les différences de diamètres afin d'assurer un flux continu du produit véhiculé en
évitant les turbulences et ceci, avec un montage suivant le concept (Non-Retention System) qui évite
toute zone de rétention de produit.
Les filetages ;
Les extrémités des raccords sont terminées par un filetage que l’on visse dans l’appareil ou dans sa
plaque de base.
Nous rencontrerons deux familles de filetages :
C’est un profil Whitworth avec un angle au sommet de 55°. Le taraudage est cylindrique ou conique.
La conicité est alors de 6.25%. Le pas est exprimé en nombre de filets au pouce (un pouce=25.4 mm).
Gaz cylindrique :
L’étanchéité doit être assurée par un joint serré entre deux faces d’appui dressées, comme pour un
filetage cylindrique.
Gaz conique :
L’étanchéité peut être assurée par les filets puisqu’il y a pénétration d’un cône dans un cylindre. Cela
sous- entend que les filetages soient usinés très proprement avec des outils en excellent état.
Système Briggs :
Ce profil dont l’angle au sommet est de 60° a la même conicité (6.25%) que le Whitworth. Mais ici la
vis et l’écrou sont coniques. L’étanchéité peut être assurée par les filets puisqu’il y a pénétration d’un
cône dans un autre cône. Mais, comme dans le gaz conique, elle n’est pas toujours totale et l’on peut
améliorer l’étanchéité :
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En enroulant sur les filets de la pièce male, un ruban téflon, en prenant bien soin de laisser
entièrement libre les premiers millimètres du filetage (cela pour éviter de cisailler le ruban téflon lors du
montage et d’envoyer dans la tuyauterie des morceaux de ruban qui viendront perturber le
fonctionnement des soupapes, des distributeurs ou qui boucheront les pilotages ;
En utilisant entre les pièces à étancher une résine type Loctile que l’on laissera sécher avant de
monter en pression.
Conclusion
Les organes de liaisons s’avèrent donc d’une grande utilité. Ils permettent de lier les différents appareils
du circuit hydraulique, toutefois il ne faut pas négliger leur coté sécuritaire puisqu’il ne faut confier la
fabrication des flexibles qu’à des sous-traitants qualifiés, il ne faut pas employer des flexibles de
substitution si l’on n’en connaît pas exactement les caractéristiques d’utilisation. Il faut aussi les
surveiller régulièrement afin de vérifier qu’ils ne frottent pas sur une arête vive ou une paroi chaude, que
sa robe n’est pas attaquée par des produits chimiques agressifs extérieurs à l’installation, que ses
raccords ne sont pas desserrés consécutivement à des vibrations et que leur montage est correctement
réalisé.
MAINTENANCE HYDRAULIQUE
Les fluides hydrauliques sont sous pression d’où des risques Généraux et des mesures de prévention à
respecter lors de l'utilisation et de l'entretien des circuits hydrauliques.
1. Quelques rappels
2. Prévention
1. Quelques rappels
1.1. Caractéristiques des circuits hydrauliques
Les pressions de travail des installations sont décomposées de la façon suivante :
Basse pression 30 et 100 bars - 3 et 10 Mpa
Moyenne pression 100 et 300 bars - 10 et 30 Mpa
Haute pression entre 300 et 500 bars - 30 et 50 Mpa
Très haute pression > à 500 bars - 50 Mpa
Ex : découpe au jet d'eau, hydro - démolition, Pasteurisation de produit alimentaire entre 3000 et 4000
bars
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1.2. Avantages
Transmission de puissances élevées à l'aide de composants peu encombrants et nécessitant un entretien
limité : grande puissance massique. Energie
véhiculée dans des tuyauteries rigides ou flexibles, ce qui permet d'éliminer des transmission
mécaniques encombrantes et complexes.
Transformation aisée d'un mouvement de rotation en mouvement de translation.
Vitesse de commutation élevée due à la faible inertie des moteurs et des pompes.
Incompressibilité de l'huile qui rend la transmission de l'énergie immédiate de la pompe vers les
actionneurs.
Surveillance facile du fonctionnement à l'aide des appareils de contrôle : manomètre, débitmètre,
indicateur de niveau, indicateur de température, indicateur de colmatage des filtres…Sécurité assurée de
manière simple et efficace par les soupapes de charges (limiteur de pression ou clapet de surpression).
1.3. Inconvénients
Pertes de charges dans les tuyauteries et fuites internes des composants (moteur, pompe, distributeurs...)
diminuant le rendement et créant des échauffements. Influence de la
variation de la viscosité de l'huile en fonction de la température et de la pression du fluide.
Maintien difficile des vitesses constantes lors de la variation de la charge ou de la viscosité qui
influencent le réglage des appareils de limitation de débit.
Sensibilité de l'huile aux polluants solide (joint, limaille, papier, chiffons…), liquide (eau, produit
chimiques…) et gazeux (air) qui détériorent les conditions de fonctionnement de l'installation, diminue
son temps de vie et qui obligent à une maintenance plus approfondie.
2. Prévention
Principales causes d'accidents
Les principales causes d'accidents sont les suivantes
Défauts d'entretien des installations
Les installations hydrauliques dans l'industrie ont toujours été considérées comme des sous-ensembles
fiables et robustes ne nécessitant qu'une maintenance réduite. Beaucoup de ces process ont vieilli. Les
systèmes deviennent vétustes ou obsolètes et ne continue à fonctionner parfois que par le bon vouloir de
la fée hydraulique. Les personnes qui ont monté ces machines à l'époque, et on peut parfois parler en
demi-siècle, ne sont plus dans l'entreprise pour pouvoir faire profiter aux nouveaux de leur expérience et
de leur historique de la machine qui elle est toujours en place.
Les nouveaux techniciens de maintenance ne sont pas des spécialistes de l'hydraulique et la technique
hydraulique reste rebutante à bien de futurs techniciens.
Tout ces constats pour confirmer que l'entretien des installation hydrauliques demeure une opération
bien souvent occasionnelle lorsque la fiabilité de la partie opérative hydraulique ne permet plus un bon
fonctionnement de la machine dans son ensemble. Ces interventions hydrauliques si louables soient-
elles ne rentrent pas dans une politique de maintenance à long terme.
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Fuite d'huile sous pression
Lorsqu’une tuyauterie rigide ou flexible vient à rompre, le danger sera moins important que s'il se
produit une micro fuite. La vitesse traversant une section très faible peut dépasser la vitesse du son.
L'huile se vaporise et devient une véritable aiguille. Elle peut traverser des gants en cuir et venir se
loger, par injection, dans la main. Le risque est grand et lorsque l'accident arrive, il nécessite
l'intervention des services d'urgence médicale. L'infection du corps touché est immédiate. L'huile
minérale provoque des nécroses dans les tissus humains ; les blessures à la main nécessiteront des
interventions chirurgicales délicates telles que greffes de la peau, sans pour autant éviter des séquelles
résiduelles. L'huile chaude atteint des températures d'au moins 70°C voir plus dans certains cas. Les
brûlures sont possibles en contact directe avec l'huile ou par contact avec une pièce chaude soumise au
laminage de l'huile.
La vaporisation de l'huile peut entraîner des lésions pulmonaires. Les émanations sont dangereuses et
doivent être signalées.
Le contact avec les yeux peut provoquer des irritations.
Certaines personnes sont sensibles à certaines huiles qui peuvent déclencher des allergies :
démangeaison, rougeur sur les mains ou le visage.
Mouvement intempestif
La charge suspendue supportée par un vérin hydraulique n'a pas été consignée. La mise en marche de la
nouvelle machine a été faite sans vérifier que le limiteur de pression n'était pas taré ou que les limiteur
de débit était fermés, le vérin ou le moteur se mettent en mouvement. Dans les cas les moins graves, il
peut y avoir destruction partiel ou totale des sous ensembles mécaniques voisins. Mais si un opérateur
ou technicien de maintenance se trouvent à proximité des organes en mouvement intempestif, il y à un
risque majeur d'accident par coincement ou cisaillement.
Autre cas, l'arrêt d'urgence de l'installation a été enclenché. La machine s'est arrêtée dans un état
indéterminé. Lors du déblocage de l'arrêt d'urgence, le cycle ne reprend pas dans un ordre logique. La
machine n'est plus sous contrôle. Il faut revoir la gestion des modes de marche et d'arrêt.
Défaut de conception : le vérin hydraulique vertical supporte une charge suspendue. Il y a obligation de
maintenir la masse en suspension. Il faut que le vérin soit équipé d'un clapet anti-retour piloté.
Non respect des procédures de sécurité
L'opérateur, conducteur de ligne ou conducteur de machine ne respecte pas les procédures écrites
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réglementant l'utilisation ou l'intervention sur une machine équipé de matériel hydraulique. Le
dépannage a lieu dans la précipitation. La production des pièces en temps et en heure doit être assurée.
Certaines des règles de sécurité sont omises ou ne sont pas respectées à la lettre. L'accident semble
éminent.
Méconnaissances des risques liés à la transmission et l'utilisation des fluides sous pression
Les opérateurs intervenants à proximité des installations hydrauliques ne sont pas informés des risques.
Ils ne connaissent pas les règles de sécurités liées à l'utilisation ou à la manipulation des appareils
hydrauliques. Ils ne savent pas détecter les signes d'un risque hydraulique.
Les techniciens de maintenance ne sont pas formés à la technologie hydraulique. Ils interviennent sur les
machines sans formation préalable.
Absence de consignation efficace
La consignation hydraulique existe. Elle se calque sur la consignation électrique et mécanique.
Rappel de quelques mesures de prévention
Entretien et surveillance du circuit hydraulique
Connaître les paramètres de fonctionnement initiaux : température optimale de l'huile, puissance,
pression, débit, vitesse de déplacement, temps de cycle des actionneurs, pression admissible de
colmatage des filtres, etc.
Noter et les relever à intervalles réguliers les valeurs des paramètres de fonctionnement afin de pouvoir
détecter certaine dérive.
Les appareils de sécurité doivent être plombés et le rester : limiteur de pression, soupape de sûreté des
accumulateurs, limiteur de couple ou de charge, conjoncteur-disjoncteur, etc.
Veiller au bon entretien des accumulateurs et les faire vérifier et éprouver en fonction de leur capacité à
intervalles réguliers par un organisme agrée (Apave, Véritas.)
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d'utilisation.
Surveiller régulièrement les flexibles afin de vérifier qu'ils ne frottent pas sur une arête vive ou une paroi
chaude, que sa robe n'est pas attaquée par des produits chimiques agressifs extérieurs à l'installation, que
ses raccords ne sont pas desserrés consécutivement à des vibrations, que leur montage est correctement
réalisé.
Mouvement intempestif d'un organe de la machine
Toujours vérifier la consignation de la machine et procéder dans l'ordre en respectant les phases :
séparation, condamnation, dissipation et vérification pour les parties électrique et hydraulique.
Il est indispensable de vérifier que l'énergie potentielle d'un accumulateur a été dissipée et ne puisse plus
causer un mouvement dangereux. Il faut donc veiller à sa décharge (bloc de sécurité incorporé), ainsi
qu'à celle des vérins.
Mettre au point mort ou au repos tous les appareils et actionneurs susceptibles de conserver une énergie
potentielle.
Détermination d’une installation
Enoncé du problème
On veut réaliser un ensemble constitué de deux vérins et d’un moteur hydraulique
Le 1er vérin déplace une masse de 3600kg sur 600mm à une vitesse de moyenne de 0,2m/s à l’aller
comme au retour. On pourra considérer que la phase accélération représente environ 1/5 du temps total.
Le 2eme vérin déplace une masse de 6000kg sur 350mm avec 250mm d’avance rapide parcouru à
0,15m/s et le reste en avance lente à 0,05m/s. le retour s’effectue à 0,2 m/s. Le moteur hydraulique est
utilisé dans un seul sens et doit fournir un couple de 50 daN m à 140tr/mn, seulement durant l’avance
lente du vérin B. Le cycle est le suivant :
1 Avance vérin A
2 Avance rapide vérin B
3Avance lente vérin B et rotation du moteur hydraulique
4 Retour du vérin B
5Retour du vérin A
Le fluide utilisé a une viscosité de 30cSt et l’on envisage comme pression de départ des calculs : 90
bars. Déterminer les éléments de cette installation.
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