Guide Pratique Sante Sco
Guide Pratique Sante Sco
Guide Pratique Sante Sco
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Table des matières
INTRODUCTION ..................................................................................................................................................................................... 3
A - VACCINS OBLIGATOIRES pour la scolarisation ............................................................................................................................................. 5
Les vaccins obligatoires pour les enfants nés avant 2018 ............................................................................................................................................ 5
Les vaccins obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018 .................................................................................................................. 5
Que se passe-t-il si l’enfant n’est pas vacciné ? ........................................................................................................................................................... 5
Les exceptions à la vaccination obligatoire .................................................................................................................................................................. 6
Sanction pénale ........................................................................................................................................................................................................... 6
Tableau synthétique des contre-indications des vaccins utilisés chez les enfants ....................................................................................................... 7
IDEES Reçues sur les vaccins ........................................................................................................................................................................................ 7
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INTRODUCTION
Il faut rappeler que pour tout enfant malade, la fréquentation de la collectivité durant la phase aigüe de la
maladie infectieuse n’est pas souhaitable, et ce même si cette pathologie ne justifie pas elle – même une
éviction.
La fièvre, la fatigue et les vomissements ne permettent pas à un enfant une scolarisation dans des conditions
acceptables. La priorité est alors aux repos et aux soins. Par ailleurs la proximité d’un enfant atteint d’une
maladie infectieuse fait prendre des risques de contamination aux autres enfants ou au personnel de
l’établissement.
L’application des règles d’hygiène dans une collectivité d’enfants est primordiale et lorsque la collectivité est
confrontée à une maladie contagieuse, ces mesures habituellement prises doivent être renforcées.
Les mesures d‘hygiène portent sur l’hygiène alimentaire, l’hygiène des locaux, du matériel, du linge, et
l’hygiène individuelle.
Une application rigoureuse de ces mesures permet de s’opposer à la propagation des agents infectieux.
2. Hygiène individuelle :
- Le lavage des mains essentiel car la contamination manu-portée est responsable de
nombreuses infections.
- Le lavage doit être répété dans la journée, particulièrement avant contact avec un
aliment, avant chaque repas, avant et après chaque change.
- Il est à renouveler chaque fois qu’il y a contact avec un produit corporel (selles, urines, salive…)
- Le lavage des mains se fait avec un savon ou une solution hydro alcoolique.
- Les ongles doivent être coupés courts et brossés régulièrement.
- Le séchage des mains doit être rigoureux, de préférence avec serviettes jetables ou système
automatique d’air chaud.
- Le lavage des mains des enfants doit être pratiqué avant chaque repas, après le passage aux toilettes,
après la manipulation d’objets possiblement contaminés (terre, animal…)
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3. Mesures d’hygiène en cas de pathologies dues à une contamination par les selles :
- Lavage soigneux des mains (moyen essentiel de lutte contre la transmission de l’infection)
- Utilisation de gants jetables pour manipuler tout objet souillé par les selles
- Placement des objets souillés dans des sacs hermétiques fermés afin qu’ils soient jetés, lavés
ou désinfectés
- Nettoyage soigneux des lits ou matelas de sieste
4. Mesures d’hygiène en cas de pathologies dues à une contamination par les sécrétions respiratoires :
- Lavage soigneux des mains
- Nettoyage des sécrétions nasales avec mouchoirs à usage unique, jetés dans une
poubelle fermée
- Lavage des surfaces de jeux, jouets et autres objets des lieux fréquentés par l’enfant
5. Mesures d’hygiène en cas de pathologies dues à une contamination par lésions cutanées :
- Lavage soigneux des mains
- Si soins de la plaie utilisation de gants jetables à usage unique. La lésion
cutanée doit être protégée par un pansement.
- En cas de conjonctivite, nettoyage de chaque œil avec une compression neuve
(une par œil) à jeter dans une poubelle fermée
- En cas d’infections du cuir chevelu (teigne, poux, impétigo…) lavage des taies et draps de lits de sieste
et objets utilisés pour coiffer l’enfant. Eviter les échanges de bonnet entre enfants.
- En cas de verrues plantaires, nettoyage soigneux des sols et pais de gymnastique sur lesquels les
enfants marchent pieds nus.
6. Mesures d’hygiène en cas de pathologies dues à une contamination par du sang ou autres liquides
biologiques infectés :
- Lavage soigneux des mains et port de gants jetables
- Désinfection des surfaces souillées avec eau de javel diluée à 1/10e
- Nettoyage du matériel avec eau de javel diluée au 1/10e
- En cas de contact avec la peau, nettoyage immédiat avec de l’eau et du savon,
rinçage puis désinfection avec un dérivé Chloré (ex solution de Dakin) ou de
l’alcool à 70°.
- En cas de contact avec une muqueuse, rinçage abondant au sérum
physiologique ou avec de l’eau.
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A - VACCINS OBLIGATOIRES pour la
scolarisation
Les vaccins obligatoires pour les enfants nés avant 2018
Pour intégrer une structure collective, chaque enfant né avant le 1er janvier 2018 doit être vacciné contre la
diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP). C’est la seule obligation en métropole. En Guyane, pour enrayer
l’épidémie de fièvre jaune, un vaccin est exigé sur les enfants dès l’âge d’un an.
Les immunisations contre la tuberculose, la coqueluche, la rubéole, la rougeole, les oreillons, la varicelle, la
grippe, l’hépatite B, le zona, et certaines infections invasives restent recommandées, mais aucun justificatif
ne peut être exigé à ce sujet.
Les vaccins obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018
En plus du DTP, les vaccins devenus obligatoires au 1er janvier 2018, sont les suivants : la coqueluche, les
infections invasives à Haemophilus influenzae de type b, l’hépatite B, les infections invasives à pneumocoque,
le méningocoque de sérogroupe C, la rougeole, les oreillons et la rubéole. Les petits Guyanais de plus d’un an
devront ajouter le vaccin contre la fièvre jaune.
Notez qu’en l’absence de justificatif à l’arrivée de l’enfant, un accueil provisoire de 3 mois peut être
envisagé par le directeur de l’établissement. L’inscription définitive dépendra alors de la vaccination effective
de l’enfant durant ce délai.
Mais attention ce n’est pas au directeur de l’établissement de décider d’exclure l’enfant. C’est au maire ou
son service de vaccination après avoir notifié aux parents le délai pour s’y conformer en application de
l’article R3111-16 du code de la santé publique
Aucune autre sanction à l’encontre des parents ne sera appliquée. En effet, le gouvernement a fait supprimer
l’article L3116-4 du Code de la santé publique, qui sanctionnait les parents refusant de faire vacciner leurs
enfants (3750 euros d’amende et six mois d’emprisonnement). En revanche, les parents «pourront toujours
faire l’objet de poursuites pénales» pour «atteinte à la santé de l’enfant», si ce dernier, non vacciné, se trouve
gravement atteint par des maladies «qui auraient pu être évitées par la vaccination» ou s’il contamine d’autres
enfants, avait indiqué le ministère de la Santé au début du mois de janvier 2018.
Dès lors qu’il existe une obligation limitée à 3 vaccins, les familles peuvent être fondées à exiger que leur
enfant ne reçoive que ceux là.
Il n’existe pas (plus) de vaccin DTP et il n’y en aura plus.
Les vaccins DTP ne sont pas adaptés à la vaccination des nourrissons.
Même si la firme (Sanofi Pasteur) peut mettre à disposition DTVax et Imovax Polio, il est très difficile de
n’administrer que les vaccins obligatoires.
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Les exceptions à la vaccination obligatoire
Les enfants qui ne sont pas vaccinés ne peuvent pas rejoindre un espace collectif, sauf ceux qui ne le sont pas
pour des raisons de contre-indication médicale.
Il convient de présenter un certificat médical (daté explicitant la durée de contre-indication) établi par le
médecin traitant ou le spécialiste en charge du suivi de l’enfant.
Les contre-indications à la vaccination, provisoires ou définitives, sont très rares... La présence au moment
de la vaccination d'une maladie aigüe avec fièvre ; une allergie grave connue à l'un des composants du vaccin ;
une réaction allergique grave lors d'une précédente injection du vaccin.
L’état de santé du patient ou des circonstances très particulières liées à une pathologie familiale permet au
médecin de rédiger un certificat de contre-indication médicale reconnue à la vaccination.
Ce certificat doit obligatoirement cibler une vaccination particulière. Il ne peut viser toutes les vaccinations,
qu’elles soient obligatoires ou recommandées. Par ailleurs, le médecin devra toujours être à même de justifier
cette non-vaccination. Une contre-expertise peut en effet être réalisée.
Sanction pénale
Juridiquement, la production d'un faux certificat médical constitue un délit : le faux et l’usage de faux. L'article
441-1 du Code pénal sanctionne cette infraction d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et 45000
euros d’amende. Par exemple : production d’un certificat de complaisance de contre-indication à la
vaccination ou signature du carnet de santé de l’enfant dans la partie vaccination alors que l’enfant n’a pas
reçu les vaccinations obligatoires.
6
Tableau synthétique des contre-indications des vaccins utilisés chez les enfants
7
“Ne vaut-il pas mieux s’immuniser naturellement par la maladie que par les vaccins ? ”
• Les vaccins stimulent le système immunitaire et entraînent une réponse immunitaire semblable à
celle produite par l’infection naturelle, mais ils ne provoquent pas la maladie.
o Ils ne font donc pas courir à la personne vaccinée le risque d’une maladie qui peut se
compliquer.
• En effet, une maladie peut laisser de graves séquelles, par exemple :
o Une encéphalite dans le cas de la rougeole ;
o Des malformations congénitales dans le cas de la rubéole ;
o Un cancer du foie dans le cas du virus de l’hépatite B…
• Les vaccins sont parmi les « outils » les plus sûrs de la médecine moderne et l’une des mesures de
prévention les plus efficaces.
• Si le risque zéro n’existe pas, les effets secondaires graves sont rares.
• Les risques des maladies évitables grâce à la vaccination sont beaucoup plus grands que les risques
d’une réaction indésirable suite à une vaccination.
• En France, les vaccins, comme tout médicament, doivent répondre à des exigences de qualité,
d’efficacité et de sécurité avant de pouvoir être enregistrés et mis sur le marché.
• Enfin, les effets indésirables graves ou inattendus des vaccins sont étroitement surveillés.
• Les adjuvants permettent de stimuler la réponse immunitaire induite par le vaccin et donc d’en
renforcer son efficacité. 1
• L’aluminium est utilisé dans de nombreux vaccins dans tous les pays du monde depuis près de 90
ans.
• Après l’injection, des traces d’aluminium peuvent rester autour du point d’injection pendant
plusieurs années, sans danger pour la santé. 3
o Aucune donnée ne permet de remettre en cause la sécurité des vaccins contenant de
l’aluminium.
• Rapport du Haut Conseil de Santé Publique sur aluminium et vaccins du 11 juillet 2013 :
o « Les données scientifiques disponibles à ce jour ne permettent pas de remettre en cause la
sécurité des vaccins contenant de l’aluminium, au regard de leur balance
bénéfices/risques ». 4
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LISTE des vaccins utilisés en France (source : vaccination-info-service.fr)
La plupart des vaccins utilisés en France pour les nourrissons et des enfants protègent contre plusieurs
maladies dans une même injection :
Les vaccins trivalents protègent contre le tétanos, la diphtérie et la poliomyélite :
• REVAXIS
• PRIORIX :
• BOOSTRIXTETRA
• REPEVAX
• INFANRIX tetra
• TETRAVAC Acellulaire
• PENTAVAC :
• INFANRIX Quinta :
Les vaccins héxavalents protègent contre le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite , la coqueluche, les
infections à Haémophilus Influenzae B et l’hépatite B :
• HEXYON
• INFANRIX hexa
• VAXELIS
• PRIORIX
• MMRVaxpro
Les vaccins Hépatite B (seul) : HBVAXPRO 5 , Engerix B 10 et Engerix B 20, Twinrix enfant (couplé
avec Hépatite A), Vaccin Genhevac B
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B – MALADIES A DECLARATION OBLIGATOIRE
(pour le service Santé scolaire)
En 2018, 34 maladies sont à déclaration obligatoire (MDO).
Parmi elles, 32 sont des maladies infectieuses et 2 sont non-infectieuses (mésothéliomes, et saturnisme chez
les enfants mineurs).
• 30 MDO qui nécessitent à la fois une intervention urgente locale, nationale ou internationale et une
surveillance pour la conduite et l'évaluation des politiques publiques au sens des catégories 1 et 2 de
l'article L 3113-1 du code de la santé publique,
• 4 maladies pour lesquelles seule une surveillance est nécessaire au sens de la catégorie 2 de l'article
L3113-1 du code la santé publique. Il s'agit de l'infection par le VIH quel que soit le stade, de l'hépatite
B aiguë, du tétanos et des mésothéliomes.
L'inscription ou le retrait d'une maladie sur la liste des MDO se fait sur décision du ministre chargé de la
Santé par décret pris après avis du Haut conseil de la santé publique (HCSP). Selon le groupe de MDO, ce
décret modifie l'article D3113-6 ou l'article D 3113-7 du CSP. Un arrêté du ministre chargé de la santé fixe pour
chaque MDO les données individuelles cliniques, biologiques et sociodémographiques transmises à
l'autorité sanitaire après avis de la Cnil.
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Légionellose oui oui
Listériose oui oui
Mésothéliomes non oui
Orthopoxviroses dont la variole oui oui
Paludisme autochtone oui oui
Paludisme d'importation dans les
oui oui
départements d'outre-mer
Peste oui oui
Poliomyélite oui oui
Rage oui oui
Rougeole oui oui
Rubéole oui oui
Saturnisme chez les enfants mineurs oui oui
Schistosomiase (bilharziose)
oui oui
urogénitale autochtone,
Suspicion de maladie de Creutzfeldt-
Jakob et autres encéphalopathies
oui oui
subaiguës spongiformes transmissibles
humaines
Tétanos non oui
Toxi-infection alimentaire collective oui oui
Tuberculose (incluant la surveillance
oui oui
des résultats issus de traitement)
Tularémie oui oui
Typhus exanthématique oui oui
Zika oui oui
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C – LISTE DES MALADIES A EVICTION SCOLAIRE
L'Arrêté du 3 mai 1989 a fait l'objet d'une réévaluation en septembre 2012 commandée par la Haut
Conseil de la santé publique à une commission spécialisée pour actualiser les recommandations et
prendre en compte un certain nombre de considérations pratiques d'application.
Cette commission spécialisée a rédigé un rapport destiné aux médecins traitants et aux médecins
de ces collectivités (dont les médecins scolaires) qui ont en charge les mesures à prendre en cas de
maladies infectieuses. Ce qui est préconisé actuellement se trouve dans ce rapport. Ces
préconisations peuvent sensiblement être différentes de celles apparaissant dans l'arrêté du 3 mai
1989. Cet arrêté n'a cependant pas été modifié.
D’après la commission spécialisée ayant rédigé le rapport, les maladies à éviction sont les
suivantes :
• Coqueluche
• Diphtérie
• Gale
• Gastroentérite à Escherichia coli
• Gastroentérite à Shigelles
• Hépatite A
• Hépatite E
• Impétigo
• Infections à Clostridium difficile
• Infections à streptocoque A : angine, scarlatine
• Rougeole
• Teigne
• Tuberculose
• Typhoïde ou paratyphoïde
Cas particuliers :
• Infections invasives à méningocoque : le sujet est hospitalisé.
• Méningite à Haemophilus de type B : le sujet est hospitalisé.
• Méningite à pneumocoque : le sujet est hospitalisé.
• Poliomyélite
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PAS D’ EVICTION POUR:
angine, bronchiolite, bronchite, conjonctivite, gastroentérite (autre que celles précisées ci-dessus),
grippe, hépatite B, hépatite C, cytomégalovirus, herpes, légionellose, mégalérythème épidémique,
molluscum contagiosum, mononucléose infectieuse, oreillons, otite, pédiculose du cuir chevelu,
pneumonie, rhinopharyngite, roséole, rubéole, syndrome pieds-mains-bouche, varicelle, verrues
vulgaires, VIH, zona.
Concernant la varicelle, les oreillons, la rubéole, la scarlatine et les autres maladies de l’enfance,
nous vous prions toutefois d’avertir la direction de l’établissement scolaire.
Pour les maladies concernées par l’éviction scolaire, la décision d’éviction et de retour dans la
collectivité se fait sur avis médical.
Les parents pensent souvent que l’ordonnance d’antibiotiques est le « sésame » qui va permettre la
réadmission de l’enfant. Pour contrer cette idée reçue, il peut être utile de préciser dans les
règlements intérieurs et les protocoles d’accueil qu’une ordonnance d’antibiotiques n’est ni une
pièce justificative, ni un argument facilitant la réadmission de l’enfant en collectivité.
La durée de la transmissibilité est la période durant laquelle l’enfant malade présente un risque
pour les autres enfants. C’est un des critères qui permet donc de déterminer pendant combien de
temps des mesures de prévention doivent être adoptées au sein de la collectivité.
Dans ce cas, ils ne préviennent pas non plus la contagion. De plus, les effets secondaires des
antibiotiques peuvent se manifester chez le patient.
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D - MALADIES TRANSMISSIBLES :
Conduites à tenir
CONJONCTIVITE
Eviction - NON
Si votre enfant présente des signes oculaires, consultez votre médecin traitant.
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COQUELUCHE
C’est une maladie respiratoire très contagieuse qui peut être grave chez le nourrisson,
les personnes souffrant de pathologies respiratoire ou immunodéprimées.
Nous vous invitons à vérifier le statut vaccinal de votre enfant et de consulter votre
médecin traitant en cas de toux persistante au-delà de 7 jours.
Pour les cas avérés, éviction scolaire jusqu’à 3 à 5 jours après la mise sous traitement.
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LA GALE
Un cas de GALE a été signalé dans l’école. Il s’agit d’une maladie bénigne de la peau
par un parasite qui se transmet de sujet à sujet par contact étroit et prolongé ou au
contact du linge contaminé par la personne atteinte (linge de corps, drap…).
Pour les cas avérés, éviction scolaire et retour 72 heures après mise en route du
traitement.
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GASTROENTERITE
- Personne malade
Réservoir
- Porteurs sain
Mesures d’hygiène et
- Renforcement des mesures d’hygiène
préventives
Eviction - NON
Si votre enfant présente des diarrhées, vomissements ou maux de ventre, consulter votre
médecin traitant.
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GRIPPE
Mesures à prendre
dans la collectivité
ø
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HEPATITE A
- Personne malade
Réservoir
- Porteurs sain
Un cas d’HEPATITE- A a été signalé dans l’école. C’est une maladie infectieuse très
contagieuse qui peut être grave chez les personnes souffrant de pathologies du foie ou de
mucoviscidose, chez la femme enceinte ou allaitante.
En cas de doute, consulter votre médecin en particulier si votre enfant est fébrile, ou
présente des douleurs abdominales, vomissements, diarrhée.
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IMPETIGO
- Personne malade
Réservoir
- Personne sans symptôme
Si votre enfant présente des lésions croûteuses nous nous invitons à consulter votre
médecin traitant.
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LEGIONNELOSE
Eviction - NON
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LISTERIOSE
Eviction - NON
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MENINGITE BACTERIENNE
- Personne malade
Réservoir - Porteur sain
AVERTIR LES PHARMACIES PROCHES de constituer un stock de Rifampicine enfant et adulte. C'est
normalement l'ARS qui s'en charge.
AVERTIR la mairie service scolaire pour déterminer le personnel restaurant et périscolaire ayant pu
être en contact
AVERTIR les médecins traitants du secteur. C'est normalement l'ARS qui s'en charge.
Prophylaxie antibiotique pour les sujets contacts dans les 24 à 48h suivants la déclaration
de la maladie.
Dans tous les cas d'infections méningococciques, l'antibioprophylaxie est préconisée ce qui
empêche la contagion entre les individus (pas documentée en France) : la rifampicine doit être
administrée pendant 2 jours.
Toutefois, il existe des contre-indications (hypersensibilité, grossesse, maladie hépatique grave,
alcoolisme, porphyrie…), et des résistances à la rifampicine pour de rares souches de
méningocoques.
La prévention repose alors sur la prise de Ceftriaxone par voie injectable ou de Ciprofloxacine par
voie orale, en dose unique.
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Dans le cas de méningites à méningocoques du sérogroupe A, C, Y ou W la prévention par la
vaccination permet de compléter l'antibioprophylaxie instaurée pour la protection des sujets ayant
eu des contacts proches et répétés avec un malade (généralement les personnes vivant au domicile
du malade) et des enfants en bas âge vivant en collectivité, où la promiscuité est grande.
Elle est décidée par l'ARS dans un 2e temps et organisée par le service santé scolaire ou par l'ARS.
Si besoin et défini par l'ARS selon le sérotype du Méningocoque, dans un 2etemps : Vaccination
auprès du médecin traitant ou par l'équipe en place à l'école
Des séances de vaccination peuvent être organisées dans l'école dans un 2e temps (les pharmacies
fournissent les vaccins à la demande de l'ARS).
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Le vaccin méningococcique C est habituellement bien toléré. Les effets indésirables sont peu
fréquents et généralement bénins : rougeur ou douleur au point d'injection, fièvre, maux de tête.
Le vaccin contre les méningocoques de type A, C, Y, W135 (MENVEO, NIMENRIX) : Le vaccin dit "
tétravalent " dirigé contre les méningocoques de type A, C, Y, W135 n'est recommandé que dans
des situations particulières : personnes immunodéprimées ou qui n'ont plus de rate, voyageurs qui
partent dans un pays à risque de méningite à méningocoques (pèlerinage à la Mecque, par
exemple). La vaccination par ce vaccin peut également être proposée en cas de contact avec une
personne ayant une infection par un méningocoque A, C Y ou W135.
Le calendrier vaccinal 2017 recommande, de façon transitoire, une vaccination pendant la première
année de vie, avec l'injection d'une dose à 5 mois avec le vaccin (NEISVAC) et une dose de rappel à
12 mois. En effet, des infections graves à méningocoques C ayant été observées chez des
nourrissons de moins de 12 mois, il a été décidé d'étendre la stratégie vaccinale aux nourrissons de
moins de 1 an.
Le rattrapage pour tous les enfants, les adolescents et les jeunes adultes non vaccinés jusqu'à l'âge
de 24 ans se fait également avec une seule dose de vaccin.
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MENINGITE VIRALE
- Personne malade
Réservoir
- Porteurs sans symptôme
Eviction - NON
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OREILLONS
- Personne malade
Réservoir
- Porteurs sans symptôme
Eviction - NON
C’est une maladie infectieuse très contagieuse qui atteint principalement les glandes
salivaires. La transmission se fait par la salive. Cette maladie peut être grave chez les
femmes enceintes et avoir des conséquences graves chez les garçons et les hommes
adultes non immunisés.
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POUX DU CUIR CHEVELU
Eviction - NON
Traitez au besoin.
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PUNAISES DE LIT
- Par contact avec objet contaminé, transport passif dans les valises
et vêtements. Les punaises peuvent survivre 1 an sans nourriture
- La punaise est un parasite à activité nocturne qui se concentre
dans tous les interstices et anfractuosités du sol, des murs, des
Mode de meubles et de leur revêtement. Elle se nourrit la nuit de sang
contamination principalement humain.
- Mais contrairement aux poux ou à d’autres parasites, les punaises
de lit ne
- vivent pas sur les humains.
Mesures à prendre
dans la collectivité
ø
Eviction - NON
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INFORMATION AUX PARENTS
VOUS DEVEZ PRÉSERVER LA CONFIDENTIALITÉ DES PERSONNES. VOUS NE POUVEZ PAS DIVULGUER
LES NOMS DES ÉLÈVES, DES FAMILLES OU DES MEMBRES DU PERSONNEL QUI ONT PEUT-ÊTRE
INTRODUIT LES PUNAISES DE LIT DANS L’ÉCOLE.
Madame, Monsieur,
Une punaise de lit a récemment été trouvée dans la classe de votre enfant.
Les punaises de lit sont des insectes bruns, sans ailes et de petite taille, qui se nourrissent
de sang humain. Les piqûres des punaises de lit apparaissent sur la peau comme des
cloques ou des éruptions cutanées de couleur rouge et peuvent provoquer des
démangeaisons assez prononcées. Les parties du corps généralement atteintes sont le
visage, le cou, le torse, les bras et les mains. Les punaises de lit ne représentent AUCUN
danger pour la santé et il n’existe aucune preuve indiquant qu’elles transmettraient
des maladies. Toutefois, elles peuvent causer des infections secondaires de la peau si l’on
gratte excessivement les piqûres. Elles peuvent aussi provoquer des réactions allergiques
bien que ce soit rare.
La présence de punaises de lit ne signifie pas que le foyer, l’école ou le lieu public est
malpropre ou mal entretenu. Ces insectes peuvent être transportés sur des objets tels que
les couvertures, les sacs à dos et les boîtes à lunch, soit tout objet qui fait le trajet entre
la maison et l’école. Par mesure de précaution, nous demandons aux parents de limiter
la quantité d’objets personnels que les enfants apportent à l’école, comme les couvertures
et les animaux en peluche, et d’examiner attentivement tous les autres objets (p. ex. sacs
à dos et vêtements) pour détecter la présence de punaises de lit quand votre enfant part
à l’école ou en revient.
Les élèves concernés ne seront pas exclus de l’école et celle-ci ne doit pas être fermée en
cas d’infestation de punaises de lit.
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ROUGEOLE
Un cas de ROUGEOLE a été signalé dans l’école. C’est une maladie infectieuse très
contagieuse qui se transmet par voie aérienne.
32
RUBEOLE
Eviction - NON
Si votre enfant n’a pas été vacciné, consultez votre médecin traitant.
Les femmes enceintes non vaccinées et/ou non immunisées doivent consulter leur
médecin traitant.
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SCARLATINE
Si votre enfant présente de la fièvre ou une éruption, consultez votre médecin traitant.
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Syndrome pieds-mains-bouches
Eviction - NON
Un cas de Syndrome Pieds-Mains-Bouche a été signalé dans l’école. C’est une maladie
assez contagieuse à l’école en raison des nombreux contacts possibles entre les enfants.
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TEIGNE DU CUIR CHEVELU
Un cas de TEIGNE du cuir chevelu a été signalé dans l’école. C’est une maladie bénigne
de la peau liée à un champignon et qui se transmet d’homme à homme par contact
direct ou par l’intermédiaire d’objets contaminés.
Si votre enfant présente une chute des cheveux ou des lésions du cuir chevelu, consultez
votre médecin traitant.
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TUBERCULOSE
Réservoir
- Homme malade
Mode de contamination
- Direct par les sécrétions respiratoires
- OUI
• Tant que l’enfant est porteur du bacille,
jusqu’à l’obtention d’un certificat
attestant que le sujet ne l’est plus
Eviction • A noter que l’enfant n’est pratiquement
jamais porteur du bacille
• Durée au minimum 1 mois d’arrêt
Pas d’affichage mais une réunion d’information organisée par le centre de lutte
contre la tuberculose (CLAT).
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VARICELLE
Les femmes enceintes non immunisées et les adultes en contact avec le sujet malade
doivent consulter leur médecin traitant.
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