Cours Pc-2
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Cours Pc-2
Action 1: -Sensibiliser (Informer et/ou éduquer) sur les voies de régénération de l’énergie par les
organismes
L’utilisation permanente de matières organiques comme source d’énergie a rendu possible le maintien de la
structure et de la physiologie des organismes. La consommation de cette énergie est assurée au niveau de
toutes les cellules (unités anatomiques et fonctionnelles de tout être vivant) par l’oxydation des molécules
organiques simples issues de la digestion soit par respiration ou soit par fermentation.
Leçon 1-Rappels sur les rôles des aliments, de la digestion, de l’absorption intestinale et de la
circulation
Un aliment est tout matériau (organique ou minéral) que nous consommons pour assurer le bon
fonctionnement de l’organisme. L’ensemble des transformations (mécaniques et chimiques) que subissent
les aliments ingérés pour devenir nutriments est appelé digestion. Ainsi, un nutriment est un produit issu de
la digestion des aliments ingérés.
On divise les organes du système digestif en deux grands groupes : les organes du tube digestif et les
organes digestifs annexes.
Le tube digestif, aussi appelé canal alimentaire est l’ensemble des conduits et des cavités où passent les
aliments lors de la digestion. Il comprend : la bouche, l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros
intestin qui se termine par l’anus.
Les transformations mécaniques et chimiques se font au même moment et de manière progressive dans le
tube digestif. La digestion comprend deux étapes importantes :
- La digestion mécanique ou transformation mécanique : elle est assurée par les dents et les muscles
masticateurs de la paroi stomacale.
- La digestion chimique ou transformation chimique qui se situent à plusieurs niveaux du tube digestif :
*au niveau de la bouche : l’amylase salivaire transforme l’amidon cuit en maltose
*au niveau de l’estomac : le suc gastrique contient le HCl et deux substances : la présure qui coagule les
protéines et la pepsine, une protéase qui transforme les protéines coagule en polypeptides.
*au niveau de l’intestin grêle : le suc pancréatique contient quatre enzymes (amylase pancréatique, la
maltase pancréatique, la lipase pancréatique, et la trypsine), le suc intestinal contient plusieurs enzymes
(la saccharase, la lipase, la lactase), la bile qui ne contient aucune enzyme mais qui rend le milieu intestinal
basique favorable à l’action à l’action des enzymes pancréatique (la trypsine et la lipase).
c-1)Le glucose
C’est le plus important nutriment issu des aliments glucidiques. Son taux sanguin est appelé glycémie. La
valeur normale de la glycémie est d’environ 1 g de glucose par L de sang.
Après un repas riche en glucide, le foie stocke le surplus de glucose sous forme de glycogène : on parle de
glycogénogenèse.
Pendant le jeûne, le foie libère le glucose dans le sang en dégradant sa réserve de glycogène : on parle de
glycogénolyse.
c-2)Les lipides
Après un repas, les nutriments issus de la digestion des lipides (acides gras et glycérol) s’associent pour
former les graisses. Ces graisses constituent une importante réserve énergétique utilisée en cas de jeûne
prolongé.
Les acides aminés issus de la digestion des protides sont stockés dans le tissu musculaire et sont utilisés lors
d’un jeûne court. Ils, sont également utilisés pour la synthèse de nouvelles protéines : hormones protidiques,
enzymes, protéines plasmiques
La digestion aboutit à la transformation des grosses molécules (aliments) en petites molécules (nutriments)
capables de traverser la villosité intestinale : c’est la simplification moléculaire. L’eau, les sels minéraux
et les vitamines ne subissent aucune transformation.
Lors de l’absorption, les nutriments traversent la paroi intestinale au niveau des replis appelées villosités
intestinales et empruntent deux voies possibles : la voie sanguine empruntée par les nutriments hydrophiles
(eau, sels minéraux, vitamine B et C, glucose, fructose, galactose, acides aminés) ; la voie lymphatique ou
voie chylifère empruntée par les nutriments hydrophobes (glycérol, acides gras, cholestérol, vitamines A, D,
E, K).
La respiration cellulaire est la dégradation chimique des métabolites en présence d’oxygène au sein de la
cellule. Elle se manifeste à l’échelle de l’organisme par une absorption d’oxygène et un rejet du gaz
carbonique.
1- Mise en évidence de la respiration cellulaire Activité fig 1.3
Paul Bert place des fragments d’organe frais (rein ou muscle) dans une éprouvette renversée sur une cuve
de mercure et contenant de l’eau de chaux. Il constate que l’eau de chaux se trouble et que le mercure monte
dans l’éprouvette (dénivellation h).
Interprétation
La montée du mercure est due à l’absorption d’un gaz (dioxygène) par le tissu. L’eau de chaux se trouble,
preuve que le tissu a rejeté le CO2 dans l’éprouvette.
NB : Paul Bert a utilisé le mercure parce qu’il ne se mélange pas avec l’eau de chaux.
Conclusion
Un tissu vivant est capable d’absorber l’oxygène et de rejeter le dioxyde de carbone : on dit que le tissu
respire. Etant donné qu’un tissu est un assemblage ordonné de cellules, on peut dire que la respiration d’un
tissu est la somme des respirations des cellules qui le constituent.
Activité
On appelle métabolite, les nutriments résultant de la digestion des aliments et qui entrent dans les réactions
du métabolisme.
La dégradation cellulaire du métabolite (glucose) commence dans le hyaloplasme et se poursuit dans la
mitochondrie.
a) La glycolyse
C’est la première étape de la dégradation cellulaire du glucose. Elle se déroule dans le cytosol et correspond
à la déshydrogénation du glucose. C’est une suite de 10 réactions biochimiques qui dégradent une molécule
de glucose en deux molécules d’acide pyruvique et de deux transporteurs d’hydrogènes réduits (NADH)
avec libération d’énergie sous forme d’ATP (Adénosine Triphosphate).
L’équation bilan de la glycolyse est :
c) La chaîne respiratoire
Elle se déroule dans la membrane interne (crêtes) de la mitochondrie. Le dioxygène absorbé accepte les
hydrogènes libérés par le NADH2 pour former les molécules d’eau (H2O) selon l’équation bilan :
Au cours de ces réactions il y a production d’une grande quantité d’énergie dont une partie seulement est
convertie en ATP et le reste est perdu sous forme de chaleur (l’ATP est la seule source d’énergie
directement utilisable par les cellules).
L’équation chimique globale de la respiration dans le cas d’une dégradation du glucose s’écrit :
NB : le CO2 et l’H2O libérés au cours de la respiration seront rejetés par les poumons. La chaleur libérée sert
à la régulation de la température corporelle.
Etant donné que la respiration produit 38 molécule d’ATP et sachant qu’une molécule d’ATP libère par
hydrolyse 30 Kj, le calcul du rendement énergétique de la respiration donne :
Les fermentations sont des oxydations incomplètes des métabolites, réalisées pour certaines en présence du
dioxygène (aérobiose), pour d’autres en absence du dioxygène (anaérobiose). Ici il y a production des
déchets organiques encore riches en énergie chimique potentielle.
b- La fermentation lactique
L’acide lactique fait coaguler la caséine du lait, transformant ainsi le lait en lait caillé (principe de
fabrication du fromage).
Les agents de la fermentation lactique sont les lactobacilles et les streptocoques.
d- La fermentation butyrique
La fermentation butyrique est la transformation anaérobie de l’amidon et de la cellulose en acide
butyrique, en H2 et en CO2, avec libération d’énergie.
Etant donné que la fermentation produit deux molécules d’ATP, le calcul du rendement énergétique donne :
Pour un même métabolite, le rendement énergétique de la respiration est supérieur à celui de la fermentation.
Cette différence est due au fait que lors de la respiration, les métabolites sont complètement dégradés
(production des déchets minéraux pauvres en énergie chimique potentielle) alors que la fermentation est une
dégradation incomplète des métabolites (production des déchets organiques riches en énergie chimique
potentielle).
Dans les deux cas, une partie de l’énergie produite est convertie en ATP alors que l’autre partie est perdue
sous forme de chaleur (énergie inutilisable par la cellule).
Action : 2-Sensibiliser (Informer et/ou éduquer) sur la permanence de la dépense énergétique
L’organisme dépense de l’énergie fournie par la respiration ou les fermentations pour maintenir sa structure
et son fonctionnement (croissance, synthèses, mouvements et déplacements…). Chez l’Homme, les
dépenses énergétiques sont permanentes mais variables selon les conditions du milieu.
Le métabolisme basal ou métabolisme de repos est la dépense énergétique minimale permanente d’un
organisme, lui permettant d’assurer les fonctions essentielles à la vie.
Le métabolisme de base représente plus de la moitié de la dépense énergétique quotidienne chez un sujet
adulte ayant une activité physique modérée
Remarque : Le métabolisme est l’ensemble des réactions qui se déroulent dans la cellule. On distingue les
réactions de synthèse des molécules appelées anabolisme et les réactions de dégradation appelées
catabolisme. Ainsi, le métabolisme possède deux aspects : l’anabolisme et le catabolisme.
a) La calorimétrie à glace
On place l’animal dans un calorimètre à glace. La chaleur qu’il dégage fait fondre la glace ; à la fin de
l’expérience, on recueille une certaine quantité d’eau. Connaissant la masse d’eau recueillie (m), et sachant
qu’il faut 80 calories pour faire fondre 1 g d’eau, la quantité de chaleur (Q) dégagée par l’animal est calculée
par la formule : Q = 80 x m (en cal).
b) La chambre calorimétrique
On place l’animal dans une chambre à paroi adiabatique (ie ne permettant aucun échange de
chaleur entre l’intérieur et l’extérieur). Cet animal dégage de la chaleur qui sert à échauffer une masse d’eau
connue (m). Connaissant la température initiale et la température finale de l’eau, on peut calculer la quantité
de chaleur (Q) libérée par l’animal, selon la formule :
Q = m x Cx Δt
= m x C (tf-ti)
Elle consiste à évaluer la dépense énergétique d’un animal à partir de sa consommation d’oxygène.
On appelle coefficient énergétique du dioxygène la quantité d’énergie libérée par litre de dioxygène
consommé. Si l’on considère que le métabolite utilisé est le glucose, on a l’équation :
Le coefficient thermique varie en fonction de la nature des nutriments utilisés. On admet habituellement que,
pour un régime alimentaire mixte (équilibré) comportant glucides, lipides et protides, la consommation
d’un litre de dioxygène correspond à la libération de 20 kilojoules.
Travail demandé : Calculer le coefficient thermique de l’oxygène dans le cas de l’utilisation : d’un lipide
(la trioléine) et d’un protide (l’alanine). On donne les équations de dégradation complète de ces molécules.
NB : 21,13 kJ (5,05 Kcal) est le coefficient thermique du dioxygène lorsque l’organisme utilise du glucose.
Dans le cas de l’utilisation des lipides ou des protides, il est inférieur à 20 kJ
c) Calcul de la dépense énergétique de l’animal
Le quotient respiratoire est le rapport du volume de CO2 dégagé sur volume d’O2 consommé
3 - Etant donné que l’expérience ne s’est pas réalisée dans les conditions normales de température et de
pression, il convient de ramener le VO2 absorbé dans ces conditions.
d)Variations de l’IR et du QR
L’intensité respiratoire varie en fonction de l’activité physique, de la température externe chez les
endothermes, de l’âge, du sexe et de l’état physiologique. D’une manière générale, l’IR est étroitement
liée à la libération d’énergie par l’organisme.
Le quotient respiratoire varie selon les aliments ingérés.
NB : Pour une alimentation équilibrée (comportant glucides, lipides et protides), il est admis
conventionnellement que QR = 0,85.
Remarque : connaissant le QR, on peut déduire la nature du métabolite oxydé et donc le coefficient
thermique(CT) de l’oxygène pour l’alimentation du sujet, ce qui permet de calculer la dépense énergétique à
partir de l’IR . Dépense énergétique= IR
5- Evaluation du métabolisme basal par la mesure du volume de dioxygène consommé
L’évaluation du métabolisme de repos chez un Homme s’effectue dans des conditions très précises, à l’aide
du respiromètre de Benedict :
- L’individu doit être à jeun depuis 12 heures, afin d’éliminer les dépenses liées au travail digestif
- Le sujet doit être au repos intellectuel (afin de réduire au minimum l’activité des neurones) ; et au repos
physique (afin de réduire au maximum l’activité musculaire)
- Le sujet doit être placé à la température de neutralité thermique (18 à 20 °C), afin d’éliminer les
dépenses énergétiques liées à la thermorégulation
MODULE II : L’EDUCATION A LA SANTE 10 heures
Famille de situation 1 : Récurrence des AVC, et des problèmes liés aux perturbations du système
immunitaire et à la santé reproductive
Objectif :
L’infarctus un myocarde ou crise cardiaque : C’est une maladie due à un arrêt de la circulation dans les vaisseaux
sanguins coronariens c'est-à-dire les vaisseaux sanguins qui irriguent le myocarde
Les accidents vasculaires cérébraux : c’est une lésion du cerveau due à un ralentissement du flux sanguin ou à une
hémorragie. Il peut être due à une rupture d’anévrisme, une thrombose ou une hypertension artérielle ;
Pour éviter les maladies cardio-vasculaires ou du moins amoindrir leurs effets, il faut assurer une bonne hygiène de
l’appareil circulatoire :
en évitant une alimentation trop riche en lipides d’origine animale, sources de cholestérol ;
- en effectuant des exercices physiques réguliers et modérés ;
- en évitant d’abuser du tabac et de l’alcool.
Exemple de situation 2 : Prévalence du VIH/sida
Action 2 :-Sensibiliser (éduquer et/ou informer) sur les perturbations du système immunitaire
Séquence 2- Immunologie
L’immunologie est la science qui étudie le système de défense de l’organisme ou système immunitaire.
Le HLA est codé par un ensemble de gènes liés très polymorphes portés par le chromosome № 6. Chaque
gène est très polymorphe : A (24 allèles), B (52 allèles), C (11 allèles), DP (6 allèles), DQ (9 allèles) et DR
(46 allèles).
Ces gènes codent pour des protéines membranaires divisés en deux classes :
- les molécules de classe I (A , B, C ) sont présentes à la surface de toutes les cellules nucléées de
l’organisme et constituent une véritable carte d’identité moléculaire de chaque individu.
- les molécules de classe II (DP DQ et DR) n’existent qu’à la surface des membranes des cellules du
système immunitaire. Elles interviennent dans les phénomènes de reconnaissance antigénique (identification
du non-soi).
NB : Les molécules du système HLA sont responsables du rejet précoce des greffes
Certaines hématies possèdent des antigènes rhésus sur leurs membranes. Ce facteur est déterminé par un allèle
dominant noté Rh+ porté par le chromosome 1. Les personnes qui en ont sont dits : rhésus positif (Rh+) et les
personnes qui n’en possèdent pas sont dits rhésus négatifs (Rh-).
Si l’individu Rh- reçoit par transfusion du sang Rh+, il synthétise des anticorps anti-rhésus
ou une mère Rh- à la suite d’une grossesse d’un père Rh+ synthétise les anti-rhésus.
NB : Les molécules du système ABO et Rhésus sont responsables du rejet tardif des greffes
1-3-Definition du soi
Le soi d’un individu s’exprime par l’ensemble des molécules propres à cet individu et résultant de
l’expression de son génome. La plupart des molécules du soi ne sont pas des acteurs de la réponse
immunitaire (sauf cas de maladie auto-immune).
2- Le Non soi
2-1- Les éléments du non-soi
Tout élément qui n’appartient pas à un organisme vivant fait partie de son non-soi. On dit qu’il est un
antigène à cet organisme. On distingue :
- le non-soi exogène : c’est l’ensemble des éléments venant du milieu extérieur à un organisme. Ex : les
microorganismes pathogènes ou non, les greffons incompatibles, les hématies du groupe sanguin différent,
les allergènes…
- le non-soi endogène ou soi modifié : sous l’action des facteurs externes (virus, microorganismes,
radiations…), les glycoprotéines du CMH peuvent être modifiées et ne plus être identiques au soi : c’est le
soi modifié. Ce soi modifié sera également reconnu comme étranger par le système immunitaire.
On appelle antigène une molécule susceptible d’être reconnue comme étrangère par le système immunitaire d’un
individu et de déclencher une réponse de défense spécifique contre elle (production d’anticorps spécifiques).
La défense de l’organisme contre les agents étrangers nécessite l’intervention des cellules spécialisées
(cellules immunitaires). La capacité de ces cellules à reconnaitre le non-soi et à induire une réponse visant à
l’éliminer s’appelle l’immunocompétence.
Les cellules qui assurent la défense de l’organisme contre les agents étrangers sont appelées leucocytes ou
globules blancs.
Activité fig 3.1
Ils possèdent un noyau polylobé et un cytoplasme abondant et riche en granulation. On en distingue trois
types :
- les éosinophiles ou acidophiles : ils sont colorés par des colorants acides tels que l’éosine. Ils jouent un
rôle dans la réaction antiparasitaire.
- les basophiles : ils sont colorés par des colorants basiques. Ils jouent un rôle dans les réactions allergiques
et inflammatoires.
- les neutrophiles : ils fixent les colorants neutres. Leur rôle est de phagocyter les corps étranger.
NB : Lors de l’infection d’une plaie, certains polylobés sont capables de traverser la paroi des capillaires
pour rejoindre le lieu d’infection et détruire l’antigène : ce mouvement s’appelle la diapédèse.
2 - Les lymphocytes
3 - Les monocytes
Ils ont un noyau arrondie (ou réniforme) et un cytoplasme abondant sans granulation. Ils prennent le nom de
macrophage dans les tissus. Ils ont un rôle de phagocytose des antigènes.
NB : L’ensemble des monocytes sanguins et de macrophages tissulaires constituent le système de
phagocytes mononucléaires (SPM).
Le SIDA ou syndrome d’immunodéficience acquise est une maladie due à un virus. L’agent infectieux est le VIH
(virus de l’immunodéficience humaine). Le VIH a été découvert en France en 1983. C’est un rétrovirus (virus à
ARN). Ce virus est fragile car ne résiste ni à la chaleur, ni aux antiseptiques courants. Il est détruit par le milieu acide
et ne vit pas longtemps à l’air libre.
b) Le dépistage du VIH
Le dépistage du VIH se fait par le test ELISA, la PCR, le Western Blott, le test le plus utilisé est
ELISA.
- la liaison entre le VIH et sa cellule cible : cette liaison se fait par reconnaissance entre la gp120 et le CD4
- libération du matériel génétique du VIH dans la cellule cible
- retro-transcription de l’ARN viral en ADN double brin qui va incorporer l’ADN de la cellule cible.
- transcription de l’ADN viral en ARN, puis synthèse des protéines virales
- assemblage de la particule virale qui ressort de la cellule
Le SIDA est une maladie mortelle qui évolue pendant plusieurs années. Malgré les variations importantes d’un
individu à l’autre, on peut distinguer plusieurs phases : primo-infection ; phase silencieuse ou asymptomatique et la
phase majeur ou Sida
a) la Primo-infection
Après l’infection, une première phase aigüe est caractérisée par une prolifération du virus et un abaissement
significatif de la population de LT4 ; elle se traduit par des signes analogues à celles d’une maladie virale
bénigne comme la grippe, la fièvre gonflement des ganglions lymphatiques (car ils sont le siège de la
multiplication des leucocytes et l’initiation de la réponse immunitaire), éruption cutanée ; douleurs
musculaires et céphalées. Elle peut aussi passer inaperçue. La réaction du système immunitaire se
matérialise dans les premières semaines par la production des anticorps anti-VIH et l’augmentation du taux
de LT8, ce qui contribue à diminuer la charge virale vers la fin de cette phase. Toutefois, le virus n’est pas
totalement éliminé car les cellules infectées notamment les macrophages constituent des véritables réservoirs
à virus. Les premiers signes décelables du démarrage d’une réponse immunitaire est la séroconversion :
présence des anticorps anti-vih dans le sang, le sujet infecté devient séropositif.
Cette phase est la conséquence de l’affaiblissement considérable des défenses immunitaires de l’organisme d’où le
terme SIDA. En absence de traitement médical, la baisse de l’effectif des lymphocytes T4 s’accentue au fil des années
et entraine un affaiblissement de plus en plus marqué du système immunitaire se traduisant par les symptômes
suivants : fièvre persistante, diarrhée, perte de poids, fatigue, zona, herpès...
Le taux de LT4 passe en dessous de 200 cellules par mm 3 de sang. On observe parallèlement une élévation de la
charge virale. Des maladies opportunistes se déclarent, profitant de l’effondrement des défenses immunitaires. La
maladie entre dans sa phase symptomatique. Cela signifie que des symptômes variés se manifestent, l’ensemble
constituant un syndrome. Ce sont la tuberculose, les salmonelloses, le sarcome de Kaposi, l’herpès, les
candidoses...Ce sont ces maladies qui finissent par entrainer le décès du malade.
4- la prévention et le traitement
a) La prévention du sida
La lutte contre le VIH/SIDA passe par la prévention. Ces moyens de prévention sont :
- L’abstinence périodique ;
- La fidélité à un seul partenaire ;
- L’usage du préservatif ;
- L’utilisation des seringues à usage unique et stériles ;
- Le contrôle du sang avant tout transfusion sanguine ;
- La désinfection et la stérilisation systématique du matériel médical après chaque utilisation ;
- Le développement du matériel à usage unique ;
- L’adoption des comportements responsable visant à éviter la contamination ;
- La sensibilisation et l’éducation des populations ;
- La pratique du dépistage volontaire.
b) Le traitement du SIDA
Pour limiter la progression de la pandémie et d’améliorer nettement l’espérance et la qualité de la vie des
malades. On procède :
Famille de situation 1: Les problèmes liés aux transferts d’énergie à l’extérieur et à l’intérieur du globe
terrestre
Catégorie d’action 1: Lutte contre les dégâts causés par les grands mouvements de l’atmosphère et de
l’hydrosphère
Action 1: -Informer et/ou éduquer sur le rayonnement solaire et ses influences à la surface de la terre
Objectif : Déterminer l’influence du rayonnement solaire sur les enveloppes externes de la Terre
La Terre, planète du système solaire, s’est formée il y a environ 4,6 Ga en même temps que le
Soleil. Elle est constituée de plusieurs couches dont les plus externes (atmosphère et hydrosphère) sont
influencées par le rayonnement solaire. La Géodynamique externe étudie l’ensemble des forces mises en jeu
et les mouvements qui résultent de l’action de ces forces sur les enveloppes externes de la Terre.
La Terre reçoit du Soleil la totalité de son énergie externe. Des analyses chimiques ont montré que le Soleil
est une étoile constituée essentiellement du dihydrogène (92%) et de l’hélium (7,8%). Les astrophysiciens
pensent aujourd’hui que le rayonnement solaire provient des réactions de fusion thermonucléaires qui se
déroulent au cœur du Soleil. En effet dans les conditions extrêmes de température et de pression, les noyaux
d’hydrogènes peuvent fusionner pour donner des noyaux d’hélium.
Cette nucléosynthèse se déroule selon l’équation chimique suivante :
Toute interface entre deux milieux réfléchie une partie du rayonnement incident. Le rayonnement absorbé
par une matière est transformé en chaleur (infrarouge).
Lors de sa traversée dans l’atmosphère, le rayonnement solaire subit plusieurs modifications :
- Dans la haute atmosphère (stratosphère), une grande partie des rayons ultraviolets (UV) du Soleil est
absorbée par la couche d’ozone (O) qui va la transformer en rayons infrarouges (IR).
- Le rayonnement solaire est réfléchi au niveau : de la troposphère, du sol, des océans et des végétaux.
- Les radiations non réfléchies sont transmises par l’atmosphère et rencontrent généralement les petites
particules qui les réémettent dans toutes les directions : c’est le phénomène de diffusion dont l’importance
est inversement proportionnelle à la longueur d’onde.
- Enfin, le flux solaire incident subit une absorption, faible au niveau de l’atmosphère, forte au niveau de
l’océan des végétaux et des continents qui s’échauffent.
Sa valeur varie selon la nature de la surface réfléchissante. Exemples : pour la neige, l’albédo est 0,8 ;
pour l’océan, sa valeur est de 0,1.
L’albédo global de la Terre est de 0,3 (30%) ; cela signifie que 70% du rayonnement solaire reçue
par le Terre sont retenues (absorbées).
2
Application : Dans une région, l’énergie incidente moyenne est de 160 W/m . L’énergie réfléchie dans la
même région sur différente surface est :
Solution :
1 - albédo = ER/EI
2 - plus l’albédo est petit, plus le milieu absorbe de l’énergie La savane herbeuse absorbe
plus d’énergie.
Lorsque la Terre reçoit de l’énergie solaire, elle s’échauffe, puis réémet cette énergie sous forme
de chaleur (IR). Une grande partie de ce rayonnement infrarouge réémit par la Terre est retenu par
les gaz atmosphérique à effet de serre et renvoyé vers le sol pour son réchauffement : c’est
l’effet de serre (réchauffement de la Terre par son propre rayonnement infrarouge).
En utilisant le flux solaire qui arrive sur la Terre, on peut estimer la température théorique de la
Terre à - 18 °C ; or la température moyenne réelle sur la Terre est de 15 °C. Cette élévation
de la température terrestre par rapport à la température théorique est l’œuvre de l’effet de serre. En
effet, la température moyenne de la Terre égale à 15 °C correspond à une énergie émise de 390
W/m² alors qu’en dehors de l’atmosphère, on enregistre une énergie globale émise par la Terre de
240 W/m². La différence entre les deux valeurs (390 - 240) est la conséquence de l’effet de serre.
Certains gaz de l’atmosphère sont capables de retenir le rayonnement infrarouge réémis par la
Terre et d’assurer ainsi son réchauffement : ce sont les gaz à effet de serre. On peut citer : le
CO2, la vapeur d’eau, le méthane, le CFC (chlorofluorocarbone).
L’existence des climats et des saisons montre que tous les points de la planète Terre ne reçoivent pas la même
quantité d’énergie solaire moyenne. Cette inégale répartition a plusieurs causes : rotondité (forme sphérique)
de la Terre ; rotation de la Terre
a) La rotondité de la Terre
L’axe de rotation de la terre est incliné de 23,5°par rapport au plan de l’éclipse (plan dans lequel la Terre
se déplace). Si cet axe était perpendiculaire, au plan de l’éclipse, la durée du jour serait la même en tous les
points des globes. Etant oblique, elle est à l’origine des variations annuelles de la durée du jour et de la
nuit. Ce qui exilique l’existence des saisons.
La terre tourne autour d’elle-même selon un axe de rotation qui est incliné de 23,5 ° par rapport à
la perpendiculaire au plan de l’écliptique (plan de révolution autour du Soleil). Cette inclinaison de
l’axe de rotation de la Terre est à l’origine de l’inégale répartition des jours et des nuits, facteur
responsable de l’inégale répartition de l’énergie solaire à la surface de la Terre.
NB : L’énergie solaire reçue par la Terre au niveau d’une surface donné varie donc:
-selon l’épaisseur de l’atmosphère traversée
- selon la latitude : il y a diminution de l’ensoleillement moyen de l’équateur vers les pôles
- de la période de la journée (elle est plus grande le jour que la nuit)
- des périodes de l’année (elle est plus grande en été (ou en saison sèche) qu’en hivers (ou en saison
pluvieuse)
Ainsi, les régions polaires recevant beaucoup d’énergies sont chaudes avec un bilan radiatif
excédentaire alors que les régions polaires recevant moins d’énergie sont plutôt froides avec un
bilan radiatif déficitaire. Ce déséquilibre d’énergie sera compensé par des mouvements de
l’atmosphère et des océans qui vont transporter l’énergie des régions à bilan radiatif excédentaires
vers les régions à bilan radiatif déficitaire.
Action 2-Emettre des hypothèses sur l’origine des mouvements atmosphériques et océaniques
6- Les mouvements atmosphériques
Activité fig 4.4 et 4.5
Travail demandé :
1 - Déterminer la pression au sol aux points A, B, C et D.
2 - Nommer les cellules a, b et c, ainsi que les vents x, y et z.
On distingue les cellules de Hadley (cellules équatoriales) à l’équateur, les cellules polaires aux
pôles et les cellules intermédiaires (cellules de Ferrel) entre les deux. C’est le
fonctionnement coordonné des différentes cellules de convection qui aboutit à la circulation de
l’atmosphère de l’équateur aux pôles.
La rotation de la Terre sur elle-même engendre une force dite force de Coriolis (force déviante
produit par l’accélération due à la rotation de la terre) qui dévie le trajet des vents vers la droite quand
on va vers le Nord et vers la gauche quand on va vers le Sud. Aux latitudes moyennes, les vents
dominants sont les vents d’Ouest. Aux hautes latitudes les vents soufflent de l’Est et aux très
basses latitudes règnent les alizés (vents du Nord-Est).
NB : La force de Coriolis varie avec la latitude : nulle au niveau de l’équateur, elle est
maximale au niveau des pôles. La vitesse de rotation du vent se détermine à l’aide d’un
anémomètre et la direction du vent à l’aide de la girouette ou d’un manchon à vent.
Ils ont pour moteur les vents et la force de Coriolis. Ils sont moins rapides que les mouvements
atmosphériques. On distingue les courants océaniques chauds (Gulf Stream, Kuro Shivo) et des
courants océaniques froids (Labrador, Benguela, Humbolt).
b- La circulation thermo haline ou mouvements océaniques profonds
A une profondeur de 100 à 200 m, la température des eaux océanique chute brutalement séparant
les eaux superficielles moins denses des eaux profondes plus denses.
Les courants océaniques profonds ont pour moteur la différence de densité liée à la température et
à la salinité.
A l’équateur, les eaux s’échauffent, se dilatent, deviennent moins denses et s’écoulent vers les
pôles. Au niveau des pôles, les eaux se refroidissent, deviennent plus salées et plus denses
(après formation de la glace) et descendent sous les eaux plus chaudes et moins denses pour
s’écouler vers l’équateur.
NB : Alors que la circulation des eaux superficielles nécessite quelques dizaines d’années pour
aller d’un pôle à l’autre, celle des eaux profondes nécessite 500 à 1000 ans pour faire le même
trajet.
Conclusion
L’énergie reçue par la Terre provient des réactions de fusion thermonucléaires qui se déroulent au cœur du
Soleil. Cette énergie est inégalement répartie à la surface de la Terre, ce qui entraîne des
phénomènes de déplacement des océans et de l’air. Cette énergie est en outre la source de la vie sur la
planète Terre et le moteur du cycle de l’eau.
Une roche est un matériau constitutif de l’écorce terrestre. Dès qu’elles se trouvent en contact de
l’hydrosphère et de l’atmosphère, les roches subissent des transformations et les produits issus de l’érosion
participent à la formation des sédiments.
Les produits d’altération et d’érosion sont transportés sous forme de particules solides (galets, sable,
graviers,..) ou sous forme d’ions en solution.
b) – La vitesse du courant
Elle permet de constater que lorsque la vitesse du courant diminue, les particules se déposent dans un
ordre régulier : gros blocs, graviers, sables, limons.
c) – Etude du diagramme : ‘Erosion-transport-sédimentation’ (d’après Hjulotröm)
Vitesse du courant en cm.S-1
Le départ du CO2 peut être dû à plusieurs phénomènes : élévation de la t°, variation des
concentrations salines liées à une évaporation, lorsque les organismes photosynthétiques prélèvent le CO2 ou
lorsque la teneur de l’atmosphère en CO2 s’appauvrit.
Ce phénomène permet d’expliquer pourquoi c’est dans les mers chaudes actuelles qu’on voie se déposer une
grande quantité de calcaire
On distingue :
a- La sédimentation littorale : les estuaires et les embouchures des fleuves sont des zones d’accumulation
des sédiments. L’accumulation des sédiments est ordonnée
b- La sédimentation littorale : les estuaires et les embouchures des fleuves sont des zones d’accumulation
des sédiments. L’accumulation des sédiments est ordonnée
Les étapes de formation d’une roche sédimentaire détritique se résument comme suit :
Exemple de situation 3 : Diverses représentations controversées de la structure interne du globe terrestre
Catégorie d’action 3 : Conception d’un modèle de la structure interne de la
Terre et de sa composition chimique
Actions 5 : Reconstituer la structure interne du globe terrestre
La Terre est constituée d’enveloppes d’épaisseurs et de consistances variables. Parmi ces enveloppes, la
lithosphère est découpée en morceau appelés plaques lithosphériques, qui se déplacent sur le manteau
moyen.
La position de la Terre dans le système solaire lui permet de recevoir en surface une quantité d’énergie
solaire à l’origine de nombreuses manifestations de son activité externe (érosion, vents, cycle de l’eau…).
Cependant, des manifestations telles que les séismes, les éruptions volcaniques ou la formation lente des
chaînes de montagnes témoignent de l’existence d’une énergie interne à la terre(géothermie).
1 - Quelques définitions
- La sismologie est la science qui étudie les séismes
- Un séisme (tremblement de terre) est une libération soudaine d’énergie en profondeur, provoquant à la
surface des secousses. On distingue :
* Des séismes tectoniques causés par les cassures de la lithosphère (failles) liées à leur déplacement les
unes par rapport aux autres
* Des séismes volcaniques provoqués par la remontée et la sortie de magma
* Des séismes d’effondrement résultant de l’écroulement d’une couche souterraine
- L’hypocentre (foyer sismique) est le point de la profondeur où naît le séisme. Il correspond au point de
cassure des couches de terrain en profondeur.
- Le point de la surface se trouvant à la verticale du foyer est l’épicentre du séisme. Il correspond au point
où l’intensité du séisme est maximale.
NB : Plus on s’éloigne de l’épicentre, plus l’intensité sismique diminue
- Le sismomètre (sismographe) est l’appareil utilisé pour enregistrer les variations des mouvements du sol
lors d’un séisme.
- Les enregistrements des mouvements du sol obtenus lors d’un séisme sont appelés sismogrammes
Sous l’effet des forces internes de sens contraire, les couches de terrains élastiques se déforment en
accumulant de l’énergie. Lorsque le seuil d’élasticité de ces couches est dépassé, on assiste à leur brusque
rupture, avec libération d’énergie. Les terrains retournent alors à une position d’équilibre. L’énergie
libérée lors de la rupture est libérée :
- Sous forme de chaleur (environ 70 %)
- Sous forme d’ondes élastiques (environ 30 %) qui se propagent dans toutes les directions et sont
responsables des mouvements de la surface terrestre.
3 - Les ondes sismiques et leur propagation dans un milieu
L’appareil utilisé à cet effet est appelé sismographe et le tracé obtenu est un sismogramme.
Ce sont des ondes longitudinales de compression-décompression, capables de se propager dans les solides
et les fluides y compris l’atmosphère. Elles sont les plus rapides et donc les premières à s’inscrire sur le
sismogramme. Elles sont responsables du grondement sourd que l’on peut entendre au début d’un séisme.
Le déplacement des particules affectées est parallèle à la direction de propagation de l’onde
Elles ont une amplitude grande par rapport aux ondes P et S. Elles déterminent des mouvements
complexes de torsion du sol. Les ondes L sont les moins rapides et proviennent de la réflexion des
ondes de volume sur la surface du globe. . Elles comprennent :
*les ondes de love qui entrainent une agitation horizontale du sol et causent des dégâts dans les
bâtiments ;
*les ondes Rayleigh qui entrainent un déplacement horizontal et vertical
Contrairement aux ondes P et S, les ondes L (ondes de Love et de Rayleigh) ne se propagent que dans les
couches superficielles de la croûte : ce sont des ondes de surface.
Un rai sismique est le trajet d’une onde sismique en profondeur. Lorsqu’un rai sismique arrive sur
une surface séparant deux milieux de nature différente, il se comporte comme un rayon lumineux,
c’est-à-dire qu’il subit une réflexion (fait remonter vers la surface) et une réfraction(changer de
direction et continuer leur avancée en profondeur). Les lois de Descartes étudiées en optiques
s’appliquent pour calculer les modifications de trajectoire du rai sismique.
A l’intérieur de la Terre, les ondes sismiques se déplacent avec une vitesse qui dépend de :
- La densité du milieu : plus le milieu est dense, plus la vitesse de propagation de l’onde est grande
- La température du milieu : la vitesse des ondes sismiques est grande lorsque la température est faible
- La pression : à forte pression, la vitesse des ondes sismiques augmente
Objectif : Décrire les caractéristiques physiques et chimiques des différentes enveloppes internes du globe
L’exploration directe des zones profondes du globe est impossible : les forages les plus profonds ne
dépassent pas 13 km alors que le rayon de la terre est d’environ 6350 km. Seules les méthodes indirectes
telles que l’étude de la propagation des ondes sismiques ou l’étude des météorites permettent de réaliser une
‘’échographie’’ du globe terrestre.
Dans le cas de la reconstitution de la structure de la terre à partir de la propagation des ondes
sismiques, on parle d’échographie sismique.
b) La L.V.Z (Low vilocity zone), entre 100 et 200 km de profondeur : Elle marque la limite inférieure da la
lithosphère rigide et l’asthénosphère.
c) La discontinuité de Gutenberg
Située à 2900 Km de profondeur, elle sépare le manteau inférieur et le noyau externe. Ces deux
enveloppes terrestres sont différentes tant physiquement que chimiquement : on dit que la
discontinuité de Gutenberg est de nature physique et chimique.
Cette discontinuité est marquée par le brusque ralentissement des ondes P et la disparition des
ondes S.
d) La discontinuité de Lehmann
Elle est située à 5100 Km de profondeur et sépare le noyau externe et le noyau interne. Elle est de
nature physique, car les deux noyaux diffèrent par leur nature physique. Cette discontinuité est
marquée par la réapparition des ondes S et une nouvelle accélération de la vitesse des ondes P.
2-Les propriétés physicochimiques des différentes enveloppes du globe terrestre Tableau 6.1
C’est la partie superficielle de la Terre de consistance solide. Elle est constituée des roches riches
en silice (Si) et en aluminium (Al) ; d’où son appellation SiAl.
On distingue :
- La croûte océanique : elle est située au fond des océans avec une épaisseur d’environ 7 Km.
Elle est riche en basalte et gabbro. Sa densité est égale à 2,9.
- La croûte continentale : elle constitue les continents avec une épaisseur d’environ 70 Km.
Elle est essentiellement constituée de granite, mais aussi de roches métamorphiques et
sédimentaires. Sa densité est de 2,7.
b) Le manteau
Il se trouve sous la croute et est constitué de péridotites, roches riches en silice (Si) et en
magnésium (Ma) ; d’où son appellation SiMa.
On distingue :
- Le manteau supérieur : de nature solide, il constitue la partie externe du manteau (manteau
externe)
- Le manteau moyen (Asthénosphère) : c’est une zone visqueuse (ductile ou plastique). Il
correspond à une zone de ralentissement des ondes sismique appelée Low Velocity Zone (LVZ).
- Le manteau inférieur (Mésosphère) : il est de nature solide (malgré la température élevée, on
a forte pression qui maintient la péridotite solide).
NB : La lithosphère est l’ensemble constitué de la croûte terrestre et du manteau supérieur. On
distingue alors la lithosphère océanique (manteau supérieur + croûte océanique) et la
lithosphère continentale (manteau supérieur + croute continentale).
c) Le noyau (rhéosphère ou barysphère)
Avec une densité de 9,8 à 12, son épaisseur est de 3500 Km environ. Il est riche en nickel (Ni) et
en fer (Fe) ; d’où son appellation NiFe.
On distingue :
- Le noyau externe : de nature liquide, c’est la source du champ magnétique terrestre (à
cause des courants de convection qui y circulent).
- Le noyau interne ou graine : il est de nature solide.
Puisque l’analyse chimique des météorites met en évidence une identité de composition entre les
plus anciennes d’entre elles et la Terre prise dans son ensemble, on conclut que la Terre, le Soleil,
les météorites… ont une origine commune à partir d’une nébuleuse primitive. C’est par
phénomène d’accrétion que cette nébuleuse s’est individualisée en planètes, en Soleil, en
astéroïdes…
Au cours des chocs successifs, l’énergie mécanique des particules a été convertie en énergie
thermique, ce qui a permis la fusion complète de la proto-terre à des températures voisines de 2000 °C.
Cette fusion a été suivie d’une différenciation :
- Le fer, élément lourd, a gagné le cœur de la Terre où il a cristallisé pour donner la graine.
- Les autres éléments plus légers comme le silicium, le magnésium et l’oxygène se sont
associés pour former les minéraux des péridotites d’un manteau qui a cristallisé plus rapidement
- Enfin en surface, le silicium, l’aluminium et l’oxygène se sont associés pour former les minéraux du
granite et du basalte qui constituent la croûte.
Les séismes, le volcanisme et l’existence d’un gradient géothermique, la formation des chaînes de
Montagnes sont une preuve de la présence de matériaux à haute température à l’intérieur du globe terrestre.
Il a été démontré que si cette énergie initiale était la seule en cause, l’âge de la Terre ne pouvait
atteindre 25 Ma pour le flux géothermique puisse arriver à la valeur actuelle. Or nous savons que la
Terre est âgée de 4,6 Ga.
b) La radioactivité du globe
La plus grande partie de la chaleur interne du globe provient de la désintégration des isotopes
radioactifs de certains éléments (Uranium, Thorium et Potassium) avec libération des quantités
importantes d’énergie.
Actions 6 : Reconstituer les événements qui président à la naissance du plancher océanique
Les différentes observations ont révélés que les continents étaient autrefois soudés en un seul bloc (super
continent) appelé Pangée, il y a 270 Ma environ. L’Amérique du Sud, l’Afrique, la péninsule Arabique,
l’Antarctique, l’Inde et l’Australie formaient au début du Jurassique la partie Sud de la Pangée appelée le
Gondwana ; l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie formaient à la même époque la partie Nord appelée la
Laurasie. Ce super continent était entouré d’un unique océan appelé Panthalassa.
Les forces tectoniques diverses ont cassé cette Pangée et les différents blocs résultant se sont éloignés les
uns des autres au cours des temps géologiques : on parle de dérive des continents.
NB : Malgré ces arguments, l’idée de la mobilité des continents ne sera pas admise pendant longtemps par
les géologues. La mise en évidence des courants de convection par Arthur Holmes (1945) et de l’expansion
du plancher océanique (double tapis roulant) par Harry Hess (1960) conduisent à la reconnaissance des
travaux de Wegener et l’élaboration d’une nouvelle théorie qui va révolutionner les sciences de la Terre : la
théorie de la tectonique des plaques.
Une plaque lithosphérique est un fragment de la lithosphérique en mouvement, constituée par la croûte à
laquelle s’adjoint la partie supérieure du manteau supérieure. C’est également un secteur indéformable et
asismique de la lithosphère délimité par d’étroites zones mobiles. Ces plaques ‘’glissent’’ tels des radeaux
sur une couche visqueuse : l’asthénosphère.
L’ensemble des mouvements des plaques lithosphériques constitue la tectonique des plaques. La théorie
de la tectonique des plaques stipule donc que la lithosphère est morcelée en plusieurs plaques qui flottent
et se déplacent sur l’asthénosphère moins rigide.
Les courants de convection mantelliques constituent le moteur de la mobilité des plaques. Dans
l’asthénosphère, la montée de matière chaude se fait au niveau de l’axe de la dorsale qui est la zone de
confluence de deux cellules de convection. La matière froide descend et est enfouie au niveau des zones de
subduction (voir exercice 39).
NB : La tectonique des plaques est un modèle de fonctionnement de la planète Terre. Ce modèle intègre et
explique les phénomènes très divers et étroitement liés qui se compensent mutuellement : séismes,
volcanisme, orogenèse, plutonisme, métamorphisme, dérive des continents, formation, expansion et
mort des océans,… Pour cette raison, la tectonique des plaques est aussi appelée tectonique globale ou
théorie unificatrice.
La topographie est la description détaillée des reliefs. Les observations faites au fond des océans à
l’aide des navires équipés des sonars (écho sondes) montrent que les fonds océaniques présentent
les reliefs suivants :
- Le plateau continental : c’est la bordure immergée du continent avec une faible pente (1 m par km)
- Le talus continental : c’est la zone de transition entre le continent et l’océan proprement dit. Sa
pente est forte (15 % en moyenne).
- La plaine abyssale : c’est une surface presque plane formant plus de la moitié de la surface
du fond océanique.
- La dorsale océanique : c’est une véritable chaîne de montagnes sous-marine, à pentes
symétriques et dont l’axe médian est souvent occupé par un fossé d’effondrement ou rift.
- La fosse océanique : c’est une dépression allongée du fond des océans et dont la
profondeur est supérieure à celle des plaines abyssales. Elle se situe le long des continents et des
arcs insulaires (îles volcaniques émergées).
- Les îles volcaniques : on les retrouve soit en bordure des océans, soit le long des dorsales, soit au
milieu des plaines abyssales.
Les rifts peuvent donc être continentaux (rift rhénan, rifts est-africains) ou océaniques (dorsale
médio- atlantique, dorsale pacifique, ride médio-indienne).
b- La formation et la nature de la croûte océanique
Les résultats de ces forages montrent que le plancher océanique est constitué de basaltes (roches
volcaniques ou magmatique de structure microlithique) et de gabbros (roches plutoniques de
structure cristalline, formée par refroidissement lent du magma en profondeur) et une couche de
péridotites (roche grenue, verte, principal constituant du manteau et très riche en olivine). On y
trouve par endroit des sédiments marins.
Remarque : le gabbro et le basalte ont la même composition chimique mais de structures
différentes
L’analyse poussée des carottes prélevées montre les caractéristiques du plancher océanique. Plus les
forages sont éloignés de la dorsale :
- Plus l’épaisseur des séries sédimentaires augmentent
- Plus l’âge des sédiments les plus profonds, reposant directement sur le basalte augmente
- Plus l’âge des basaltes surmontés par ces sédiments est lui-même important
- Plus la densité et la profondeur de la couche basaltique augmentent
NB : Le basalte est une roche volcanique, de structure microlithique, formée de gros cristaux ou
phénocristaux (olivine et pyroxène) et de cristaux minuscules ou microlites (plagioclase),
l’ensemble noyé dans une pâte amorphe ou verre noir. C’est une roche noire pauvre en silice, donc
basique.
a-1) Les séismes associés aux zones de subduction Activité fig 7.7
Le volcanisme des zones de subduction dont les éruptions sont explosives et où les laves éjectées
sont plus ou moins riches en silice est qualifié de volcanisme andésitique. Les roches volcaniques
formées, les andésites, sont composées de plagioclases (feldspaths sodi-calciques), de biotite
(mica noir) et de pyroxènes.
Les andésites (et les rhyolites) se forment à partir d’un magma issu de la fusion partielle de la
péridotite. En effet lorsque la plaque plongeante s’enfonce, elle se déshydrate et libère de l’eau dans
le manteau sus-jacent. L’hydratation de la péridotite de la plaque chevauchante provoque sa fusion
partielle à des températures relativement faibles (1000 °C).
Le magma ainsi formé s’enrichie en silice et devient plus visqueux, d’où le caractère très
explosif du volcanisme des zones de subduction.
NB : La cristallisation fractionnée est le processus responsable de la différenciation du magma
dans une chambre magmatique à cause des différentes températures de cristallisation des divers
minéraux présents dans le mélange. On obtiendra alors des roches différentes à partir d’un
même magma : andésites, rhyolites, granodiorites.
Exemples de volcans explosifs : - La montagne Pelée en Martinique ;
- Le Krakatau en Indonésie
TRAVAIL DEMANDE : Repérer sur une mappemonde les trois volcans ci-dessus cités et indiquer pour
chaque volcan les plaques lithosphériques chevauchantes et subductées.
Vers 100 – 300 km c'est-à-dire à la base du manteau lithosphérique de la plaque chevauchante, une
fusion partielle du plancher océanique est à l’origine des magmas riches en silice, comme le prouve la
présence fréquente de quartz, dans les roches grenues produites. Ces roches ont la même variété et les
mêmes compositions chimiques que les laves andésitiques puisqu’elles ont la même histoire : elles
appartiennent à la grande famille des diorites (roches grenues composées de plagioclases, d’amphiboles
mais pas de quartz).
Parfois, la remontée des magmas provoque une fusion partielle des roches de la croûte continentale.
Le liquide résultant à la composition d’un granite. Ces magmas, moins denses, migrent vers la surface sous
forme de bulles de magmas (diapirs), mais l’ascension est inachevée. Les diapirs cristallisent en profondeur
formant les plutons granitiques quand ils sont dégagés par l’érosion.
Ces roches participent à la formation de la croûte continentale. Ainsi, les continents se forment en
partie à partir du manteau par le magmatisme des zones de subduction.
L’orogenèse est la formation des chaînes de montagnes. On observe sur une chaîne de montagnes
des plissements, des failles inverses, des nappes de charriage (ensemble de terrain déplacé par des
forces tectoniques recouvrant un autre terrain).
Ces observations prouvent que les matériaux des chaînes de montagnes ont été soumis à des
forces compressives (mouvements horizontaux) occasionnant un raccourcissement de l’écorce
terrestre. De telles forces compressives ont pour origine la collision entre deux plaques
continentales.
NB : Les mouvements verticaux peuvent aussi être mis en évidence au niveau d’une
chaîne de montagnes. Ils expliquent la présence à haute altitude des roches sédimentaires, des
ophiolites et des basaltes en coussinets.
Le métamorphisme est la transformation à l’état solide d’une roche qui se trouve placée dans les
conditions de température et/ou de pression différentes de celles de sa formation.
Dans les zones de subduction et de collision, les roches, enfouies à des profondeurs importantes,
sont soumises à des températures et/ou pressions élevées qui entraînent leur transformation en
roche métamorphique.
Condition de Type de roche
température et de métamorphique Caractéristiques de la roche
pression obtenue
Schistosité : aptitude au débitage plus ou moins facile en
Basse température, feuillets due aux fractures (schistosité de fracture) ou à
Schistes bleus
haute pression la réorientation de certains minéraux comme les micas
(schistosité de flux).
Haute température, Absence de schistosité, aspect compact, dureté, fine
Cornéennes
basse pression granulation et texture massive.
Haute température,
Eclogites Cristaux de grenats rose et de pyroxènes verts
haute pression
Les roches métamorphiques ont un aspect feuilleté (foliation) résultant de la disposition des
minéraux en bandes parallèles ; on parle d’une structure cristallophyllienne. Ces bandes peuvent se débiter :
on parle de clivage ou schistosité (propriété que possède une roche de se débiter en feuillets). La schistosité
est due à l’augmentation de la P° et, elle est d’autant plus marquée que les micas sont abondants.
Elles sont aussi plissées à toutes les échelles (roche et minéral), preuve qu’elles ont subies des
contraintes tectoniques énormes au cours de leur formation.
L’étude expérimentale des réactions de métamorphisme et les observations faites sur le terrain
permettent de préciser les lois les plus importantes de la chimie du métamorphisme :
* Les modifications minéralogiques du métamorphisme ne débutent qu’au-delà d’une
certaine température (300 à 350 °C), jamais à froid.
* Ces réactions sont réversibles : une variation de pression et/ou de température déplace l’équilibre
dans un sens ; les minéraux se transforment en d’autres ;
* Les réactions s’effectuent sans modification sensible de la composition chimique globale des
roches : on dit que le métamorphisme est isochimique (seuls les minéraux changent) ; on peut ainsi
avoir une succession de roches différentes à partir d’une seule mais ayant toutes une même
composition chimique, formant une série métamorphique.
Exemple :
* Lorsque les fluides (CO2 et H2O surtout) sont libérés par ces réactions, ils quittent le site
de la réaction
* Les différents minéraux se forment dans un ordre précis au cours de ces
réactions.
NB : Lorsque les réactions du métamorphisme se déroulent dans le sens de température et de
pression croissante, on qualifie le métamorphisme de prograde (c’est le cas lors de
l’enfouissement au cours de la subduction ou de la collision). Dans le sens opposé, on parle
d’un métamorphisme rétrograde ou métamorphisme inverse (c’est le cas lors du réajustement
isostatique).
- Le climat du métamorphisme.
Conclusion
En général, on distingue deux grands types de métamorphismes :
-Le métamorphisme de contact ou d’auréole
Le magma très chaud vient s’installer au milieu des roches sédimentaires dites encaissantes. La chaleur du
magma amène ces roches dites encaissantes à se transformer à l’état solide et on obtient une auréole des
roches métamorphiques. Au fur et mesure qu’on s’éloigne du pluton, granitique, on rencontre :
- Des cornéennes
- Des schistes noduleux
- Des schistes tachetés ou cordiérites
NB : La fusion partielle des gneiss donne une phase liquide (magma) et une phase solide. La phase
liquide se refroidit en un granite. On obtient une roche ayant une partie gneissique et une partie
granitique appelée migmatite. Tout comme le gneiss, cette migmatite peut fondre totalement et se
refroidir pour donner un granite d’anatexie.
c- L’obduction (un cas rare de l’expansion, cas des plaques mixtes) et la formation des ophiolites
L’obduction est le chevauchement anormal du plancher océanique sur une croûte continentale.
Elle se produit à la suite d’une subduction entre deux croutes océaniques.
Famille de situation 2 : Les problèmes liés à l’utilisation de l’énergie dans les écosystèmes
Exemple de situation 5: Dégradation permanente des ressources naturelles
Catégorie d’action 5: Réduction des conséquences néfastes des activités humaines sur les ressources
naturelles
Actions 8: - Décrire les flux de carbone sous diverses formes entre les êtres vivants et leur biotope
-Construire le cycle du carbone
L’écosystème est un système d’équilibre dynamique formé par l’ensemble des êtres vivants (biocénose) et
le milieu physique dans lequel ils vivent (biotope). L’écosystème se maintient par l’intermédiaire d’un flux
d’énergie et de matière entre les différentes composantes en interaction permanente.
La source d’énergie pour l’ensemble des écosystèmes est représentée par le soleil. La lumière solaire
captée permet la production de l’énergie chimique au cours de la photosynthèse ; c’est ce qu’on appelle la
production primaire. Dans tout écosystème, le bilan énergétique est équilibré car l’énergie fixée
initialement par les autotrophes est égale à l’énergie perdue lors de la respiration plus l’énergie exportée : on
dit que l’écosystème est un système thermodissipatif
Une chaîne alimentaire ou trophique est un processus de régulation dans lequel les êtres vivants mangent
ceux qui les précèdent avant d’être mangés par ceux qui les suivent. L’ensemble de plusieurs chaînes
alimentaires forme un réseau trophique.
Le niveau trophique indique la place qu’occupe une espèce dans une chaîne alimentaire. On distingue trois
niveaux trophiques : les producteurs primaires, les consommateurs et les décomposeurs.
On appelle maillon, le niveau de position d’un être vivant dans une chaîne alimentaire. Les êtres
vivants autotrophes qui sont les producteurs primaires constituent le 1er maillon de la chaîne alimentaire.
La production primaire brute désigne l’ensemble de la matière organique produite par la photosynthèse.
La production primaire nette correspond à la production primaire brute diminuée de la matière organique
utilisée pour la respiration du producteur.
La productivité secondaire correspond à la production de la matière organique par l’ensemble des
consommateurs appelés encore producteurs secondaires.
Les décomposeurs sont toujours les derniers maillons de la chaîne alimentaire. Ils transforment les
substances organiques en substances minera ales : ce sont des minéralisateurs.
2-la dissipation d’énergie dans un écosystème : fig 8.1
A chaque niveau d’une chaîne alimentaire, il existe des pertes d’énergie et de matière. De l’énergie du
soleil, seules certaines longueurs d’onde sont utilisées pour la photosynthèse. Plus de la moitié des rayons
est réfléchie et non utilisée. Les végétaux verts dégagent par respiration une partie de ses composés
organiques pour en extraire l’énergie dont ils ont besoin. Il existe de ce fait deux (02) types de production :
la production primaire brute (PB) qui est l’ensemble de la matière organique produite par
photosynthèse ;
la production primaire nette (PN) qui est la quantité de matière réellement disponible pour le
consommateur du 1er ordre.
le rendement de production (RP) qui montre quelle part des aliments absorbés est effectivement intégrée
dans la matière vivante :
le rendement écologique de croissance (REC) qui traduit l’efficacité d’un organisme à synthétiser sa
propre matière organique à partir de ses aliments. Le REC est donc le rapport entre la quantité de matière
produite et la quantité de matière ingérée :
NB : Le rendement écologique de croissance est plus faible chez les animaux homéothermes que chez les
hétérothermes, car les homéothermes perdent plus d’énergie par respiration pour maintenir leur température
corporelle.
L’énergie qui traverse l’écosystème dépend de la quantité d’énergie solaire fixée sous forme chimique par
les autotrophes.
Il est possible d’évaluer, pour chaque niveau trophique, la quantité d’énergie produite par unité de temps et
par unité de surface. La représentation schématique des résultats a la forme de pyramide, ce qui signifie que
le transfert d’énergie dans un écosystème s’accompagne d’une perte irréversible d’énergie.
Dans les conditions normales, le transfert d’énergie au sein d’un écosystème se fait dans un seul sens (des
producteurs aux consommateurs) et s’accompagne d’une perte d’énergie.
Ainsi, au cours du transfert de la matière dans un réseau trophique, il existe de nombreuses pertes à l’origine
de la diminution de la quantité de matière et d’énergie à transmettre d’un niveau trophique à un autre de la
chaîne alimentaire.
Avant l’intervention de l’homme, les flux de carbone entre biosphère et atmosphère d’une part,océan et
atmosphère d’autre part, étaient équilibrés.
Les activités anthropiques (feux de brousse, utilisation des appareils ménagers à CFC, calcination des
roches calcaires pour obtenir le ciment et la chaux, combustions industrielles) perturbent considérablement
le cycle biogéochimique du carbone. La concentration de CO2
atmosphérique a augmentée de 25% environ depuis le début du 19 siècle.
ème
Bien que l’Homme soit le principal acteur de l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique, il est à noter
que les phénomènes naturels perturbent le cycle du carbone.
Par exemple,
- lors d’une transgression marine, le niveau des mers augmente et réduit la surface des terres émergées : la
végétation diminue et le taux de CO2 atmosphérique tend à augmenter
- lors d’une régression marine, le niveau des mers diminue et la surface des terres émergées augmente : la
végétation s’accroit, piège le CO2 par photosynthèse et par conséquent son taux tend à diminuer.
Chimiosynthèse
Photosynthèse
Tous les êtres vivants dégradent la matière organique par respiration ou fermentation. Au cours de cette
dégradation, il y a libération de CO2 : c’est la minéralisation du carbone.
C’est l’ensemble des échanges complémentaires, faisant passer le carbone successivement de sa forme
minérale à sa forme organique et de sa forme organique à sa forme minérale.
L’élément carbone est contenu dans quatre grands réservoirs du globe terrestre : l’atmosphère (CO2),
l’hydrosphère (hydrogénocarbonate), la lithosphère (roches carbonées et roches carbonatées), la biosphère (êtres
vivants). Des échanges de carbone se déroulent entre ces réservoirs grâce à deux processus :
- Les processus physicochimiques : diffusion, dissolution, précipitation. Ceci entre le carbone
atmosphérique et le carbone de l’hydrosphère.
- Les processus biochimiques : photosynthèse, respiration, fermentation. Ceci entre le carbone
atmosphérique et la biosphère.
Les gaz à effet de serre ont contribué à augmenter la température à la surface de la Terre et à maintenir la vie
sur Terre.
C’est grâce à l’effet de serre qu’on a l’eau sous trois états : solide, liquide et gazeux.
En l’absence de l’effet de serre, la température à la surface de la Terre serait d’environ – 20°c, ce qui
rendrait la vie impossible.
Au niveau de la stratosphère (entre 12 et 50 km), le O2 se scinde en deux atomes d’oxygène par les rayons
ultraviolets du Soleil. Ces atomes se combinent avec une molécule de O2 pour former l’ozone (O3).
Un trou d’ozone a été découvert en 1956 au-dessus de l’antarctique. Ce trou est dû à l’augmentation de la
teneur des gaz tels que le CFC.
Les conséquences de cette destruction sont : multiplication des cancers de la peau, des cataractes (une cause
majeure de la cécité)…