CND Insa Lyon
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NON-DESTRUCTIFS :
Cours
CONTROLES NON-DESTRUCTIFS
Radiologie
Ultrasons
Magfnétoscopie
Ressuage
Courants de Foucault
G. PEIX
1980
© [G.PEIX], [1980], INSA de Lyon, tous droits réservés.
INSA de LYON
CONTROLES NON-DESTRUCTIFS
Radiologie
Ultrasons
Magnétoscopie
Ressuage
C o u r a n t s de F o u c a u l t
Gilles PEIX
Laboratoire d'Etude des
matériaux
1980
- Introduction p. 2
- Détection des défauts internes p. 10
A/ Radiologie par rayons X ou Y *•* • * P* 10
B/ Contrôle par ultrasons p. 50
C/ Comparaison de la radiologie et des U.S ..p. 69
i - Spécifications de contrôle p. 70
-•Détection des défauts superficiels p. 88
I/ Magnétoscopie p. 88
II/ Ressuage p. 93
III/ Courants de Foucault ............. ,. p. 95
- Annexe : les risques dfirradiation dans le domaine
de la radiologie industrielle
INTRODUCTION
Entre 1816 et 1848, sur les bateaux à vapeur du Mississipi, 1443 person-
nes perdirent la vie par suite de l'éclatement de la chaudière. En 1865, une
seule explosion tua 1547 personnes. La vapeur était, à cette époque, une énergie
nouvelle.
On établit,de nos jours, des "codes d'acceptations des défauts" de plus en plus
précis.
Par exemple, sur une pièce de qualité Q2, certaines parties sont
contrôlées en classe 1, d'autres en classe 2, ou 3. Le contrôle peut être
à Î00% ou bien partiel (statistique).
1-Aspect ondulatoire.
c = Xv
2-Aspect corpusculaire.
E =* hv
F -h °
E
" ~x~
et l'on constate que l'énergie (on dit encore la "dureté") du rayonnement
I j augmente lorsque sa longueur d'onde diminue. Nous verrons que, dans la pratique,
| • ^ . -
les rayonnements pénètrent d'autant plus facilement la matière que X est petit
devant les distances interatomiques : on dit que l'on a des photons durs ou
pénétrants,
6
X, - 1,24 gx 10"
—
f X en m
\ E en eV
-lfeffet photoélectrique,
-l'effet Compton,
-la matérialisation (ou création de paires).
,• \^ -
dN = - y N dx
dm
i-^
D
dt
o
Le débit de dose D est donc proportionnel au nombre de photons traver-
sant dV par unité de temps.
o
Finalement, D est proportionnel à l'angle solide Q sous lequel le
volume dV est vu depuis la source S* LTangle solide Q, pour un volume dV donné,
est inversement proportionnel au carré de la distance L et l'on peut écrire :
L IL1
. o " "' ' "; ' '" """ ""' :
' •-•••'•
Le débit de dose D, mesuré au point P, est inversement proportionnel
\au carré de la distance entre P et la source S.
0 0
DÏ x Li2 = D2 x L22
1-Prise de cliché. .
o o
D x = D0 e~^x
o o , » \
D2 „ Do-HO<-*>
O O
D2 e-f(xA) <^
_. . e^;
DX e~^x
Une conclusion hâtive consisterait à dire que dans une pièce de 5mm
f
d épaisseur, nous pourrions mettre en évidence des défauts de 0,1mm en utilisant
la même énergie du rayonnement. Si l'on tente l'essai, on se rend compte qu'il
est en fait très difficile de mettre en évidence des défauts dont l'épaisseur
vaut 6-% de celle de la pièce, soit 0,3mm. Ce résultat est la conséquence de
la règle que nous avons démontrée : le contraste d'un défaut d'épaisseur donnée
n'est théoriquement pas meilleur quand l'épaisseur radiographiée est réduite.
-support transparent,
-émulsion sur les deux faces (bicouches),
-sensibles aux X, y et à la lumière blanche (manipulation en pochette
ou cassette).
Chaque type de film est caractérisé par une courbe donnant la densité
(après développement) en fonction de 1'exposition ou de la dose D absorbée.
Ces courbes, nommées courbes caractéristiques, permettent de juger la rapidité
et le contraste de chaque type d'émulsion.
2 • 1 • îÎ2£Î22-^ê-.£23£EâË£ê •
Nous avons dit précédemment que le contraste donné par un
o o
défaut était représenté par le rapport D£/DI des deux débits de dose derrière
o o
le défaut (soit 02) et derrière la pièce saine (soit D^). Pour une prise de
cliché de durée donnée, on peut écrire :
o
£2. _ Ça.
DI D!
D2
— =k
Dl
log D2 - log DX
2.2*Notion^de^ra^idite.
10 x 40 cm
15 x 40 cm
30 x 40 cm
Aves les I.Q.I. français (norme AFNOR) on calcule pour chaque prise
de cliché un indice de sensibilité exprimé en % :
g s
diamètre
- -^..-i. . .ji -
du plus
.. • • ._
petit
*;
trou vu X
,]„QQ
épaisseur de la pièce radiographiée
A)Le.tubé_à'rayons X.
Les électrons, émis par un filament .chauffé,, sont accélérés par une
différence de potentiel que l'on peut ajuster. Cathode et anode sont enfermées
dans une enceinte vidée de tous gaz. La cible métallique brasée sur l'anode
sfappelle anticathode. Les photons sortent de l'ampoule par une fenêtre en
béryllium (en verre sur les tubes anciens).
g>
B)Le^bétatron*
C)il⣣ê!ê£â£êBE_i!2§âi!ê•
Les électrons sont accélérés dans un guide d'onde par une onde élec-
tromagnétique porteuse. Les électrons sont dirigés vers une cible métallique où
ils produisent des photons X par freinage. On trouve des A.L. de 1 MeV, 2 MeV,
8 MeV, 15 MeV... Les accélérateurs de 8 MeV sont les plus courants et permettent
de radiographier des épaisseurs d'aciers allant jusqu'à 400mm en moins d'une
demi-heure. Les débits de dose sont énormes (environ 30 000 rad x h""1 à 1m
dans l'axe du faisceau). Ces appareils ne sont donc utilisables qu'à l'intérieur
de locaux d'irradiation dont les parois, en béton présentent des épaisseurs qui
dépassent 2 mètres»
1 Ci = 3,7 x ÎO 10 Bq.
A « A0 e~kt
t_
On peut écrire A = AQ e""°/6^3 T
DESCRIPTION
Les sources d'IRlDIUM 192 en provenance de la commu-
nauté européenne sont encapsulées après irradiation, sous
acier inoxydable soudé par bombardement électroniquec Dans
des conditions normales d'utilisation, elles présentent une
résistance suffisante pour éviter toute dispersion de matières
radioactives et toute possibilité de contamination.
Après encapsulage, elles subissent un contrôle sévère
d'éîanchéité et de contamination extérieure,
Les dimensions de l'élément actif dépendent de l'activité
de la source demandée. Les valeurs standard disponibles
sont données par le tableau ci-après.
DIMENSIONS DISPONIBLES
d h AcKy. Max d h Activ. Max
(mm) (row) (Ci) (mm) (mm) (Ci)
0,5 0,5 3
1,0 1,0 8 2,0 3,0 75
1,2 1,2 13 3,0 1,0 55
1,0 -1.0 23 3.0 3,0 140
j 1,0 j 2,0 | 40 f 3,0 I 6,0 I 160
P^^^^^iîii^^i^iiisc»!^^
En radiographie gamma, les sources radioactives,
afin d'obtenir une meilleure protection mécanique,
sont placées dans des porte-sources. Ceux-ci assurent
en même temps une éjection plus facile et une possi-
bilité d'un échange rapide et aisé.
Les porte-sources sont de préférence, conçus da
façon à réduire les angles morts et à conserver un
rayonnement le plus isotrope possible. De plus, ils
doivent être très légers pour être éjectés à grande dis-
tance au moyen de télécommandes, manuelles ou
électriques, dans des conduits d'éjection disposés
Fîg. 4 : Radiographie d'un porte-source parfois de façon sinueuse.
Les appareils de radiographie gamma par IRIDIUM 192 sont d'un prix peu
élevé et de construction robuste. Ils sont tout particulièrement indiqués pour les
travaux sur chantier. Ils permettent la mise en place des sources, rapide et simple.
En position stockage, le porte-source contenant la source radioactive se trouve dans l'appareil Le doigt blinde
du système d'obturation pénètre dans le canal de stockage obture le faisceau et contrôle que le porte-source est
bien dans son intégrité en positjon de protection. Le voyant lumineux vert clignote.
Pour éjecter la source hors de l'appareil à l'aide de la télécommande manuelle, il faut déverrouiller l'aoparet! à
l'aide du levier se trouvant sur celui-ci. Dès que l'obturateur n'est plus complètement ferme, le voyant rouge
clignote.
Après avoir effectué l'irradiation, le porte-source est ramené dans l'appareil qui se verrouille automatiquement
Le signai rouge ne s'éteint et le vert ne s'allume que si le porte-source est rentre complet.
60
dans le cas du Co : 1,3 rad x h""1 à 1 mètre pour 1 Ci.
III-Limites de la méthode.
2-Flou géométrique.
On a :
TT a x e
Ug =
SF^T
3-Rayonnêment diffusé.
4-Epaisseurs radiographiables.
rayonnement n ..
aluminium acier
à 1 150 keV 10 à 80 3 à 15
192Tr ' - ~
400 keV 100 à 200 20 à 100
sources y <
f 1 MeV 200 à 350 50 à 180
6
°Co
accélérateurs 2 MeV 300 à 500 100 à 200
1. Nature des US
U - U e ~k X
o
dans laquelle x représente l'abscisse au sein du matériau* Le coefficient
d'amortissement k dépend du matériau ainsi que de la fréquence v de l'onde
ultrasonore*
Ce coefficient, faible dans les métaux, est très grand dans les
plastiques et dans les gaz.
2
Pour un matériau donné, k est proportionnel à v . Les hautes fré-
quences sont donc atténuées plus rapidement que les basses fréquences :
c'est l'inverse de ce que l'on observe dans le cas de la propagation des
ondes électromagnétiques.
a
/ £2-îS£îlê2££-B2H2£iê
Onde j A Onde
incidente y I réfléchie milieu 1
I Onde milieu 2
transmise
Si les deux milieux ont des impédances égales, les ultrasons sont
entièrement transmis.
et : aLT = a
l
Une onde incidente transversale donnerait des résultats semblables.
De la même façon qu'en incidence normale, si le milieu 2 est de lfair, rien
n'est transmis.
vaut 90°. Dans ces conditions, une seule onde est transmise dans le milieu
2 : l'onde de mode transversal,
7T
Pour ÛL
2 2 »— on trouve
. %
s in a
lim
= -—.
L2
Cet angle est appelé premier angle limite. Si O< est supérieur ou égal à
CL. , l'onde Tj seule pénétrera dans le milieu 2 et nous permettra d'y ef-
fectuer un contrôle en incidence oblique.
2
L' angle ÛL, correspondant sera donné par :
. \.
sin a
2
* 7T— s in a
G
LÎ
C C
T L L
, 2 î
sin a ^ -— . •:;—
i L U
O T T
2 L L
l 2
%
sin a ^^
9
2 T
L
2
ot ^33°
T
2
4. Production des US
§£ÎîÉ2§«âlEE-E£iE£liE-Ér2^t
II émet des ondes longitudinale perpendiculairement à sa plaque-
—(J^ ^ ^—
Remarque 2 : Nous avons vu que la transmission des ultrasons était
arrêtée par une m£âc& lame d'air* Entre la semelle du palpeur et la pièce
on interpose donc un milieu visqueux (huile, graisse, colle à papier dis-
soute dans l'eau...).
Tout au long de l'examen ultrasonique, l'opérateur devra s'assurer
que les caractéristiques de ce milieu se conservent. Le milieu de couplage
influe en effet sur les résultats du contrôle.
Remarquons que les résidus d'huile introduisent une gêne pour les
opérations qui doivent être exécutées ensuite sur la pièce (manutention,
contrôle radiologique,... ).
:
• l£§ÎH£2££ 0,5 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; ÎO ; 15 ; 25 MHz.
522£«EE2£Ë2-2H«£2Hê^™£k«i£HS£«li_£EÊS2£i
»•£
Exemple : D = 10 mm X = 1,16 mm (pour 5 MHz dans l'acier)
N 25 mm
Nota : Les valeurs des vitesses acoustiques dépendent de l f état du matériau (brut de
fusion - laminé - recuit - trempé etc...), de son degré de pureté, de sa composi-
tion chimique (cas des alliages) et de sa température. Il est donc normal que des
valeurs légèrement différentes puissent apparaître selon les auteurs, mais les
divergences sont généralement faibles et il n'en résulte aucun inconvénient pour
les besoins courants.
Il s'agit d'ailleurs, en général, de valeurs moyennes, notamment dans le cas des
fontes. Dans le cas des aciers ordinaires le module d'élasticité longitudinale E
2 2
peut varier de 185 000 N/mm à 210 000 N/iran , selon la teneur en carbone, alors
que le coefficient de Poisson et la masse volumique demeurent à peu près constants
Dans ces conditions la célérité longitudinale peut elle-même varier entre 5570 m/s
et 5940 m/s avec une valeur de 5080 m/s pour l'acier doux . L'emploi d'aciers
doux étant le plus fréquent c'est la célérité de cet acier que nous avons fait
figurer dans le tableau ci-dessus.
Le temps mis par lfécho pour faire le tajet aller-retour est pro-
portionnel à la profondeur à laquelle se situe le défaut. La position du
défaut est donc connue avec précision.(Voir figure page 6î)
Echographie de type B
a/ Défauts_£lans
.*»
On choisit un angle r lié à l'angle 8 du chanfrein
La recherche avec le palpeur en A risque d'être rendue difficile
par l'influence des perturbations de la zone proche. L'écho peut
même être caché par le signal d'émission (zone morte de lfordre de quelques
mm),
v » 10 MHz a = 4°
v = 2 MHz a = 10°
v « o,5 MHz a » 28°
3. Géométrie de la pièce
a/ Pièces minces * e
Ce
5££,»ÊE£!i£«-i££-^^£sures £^^£endiculaires à la grande face
d^une £ièce
d. Etat de surface
Radiologie Ultrasons
Evaluation de la finesse et aisée, à l'aide des I.Q.I. (in- on est forcé de faire confian-
de la fiabilité du contrôle dicateurs de qualité d'image) ce à l'opérateur
SPECIFICATIONS DE CONTROLE
La
Mais il en va du contrôle comme de la fabrication. perfection coûte
très cher. Ainsi, un contrôle radiographique rapide d'une petite vanne de
2 pouces, en acier moulé, ne demandera que quelques minutes de travail. Par
contre, une pièce de mêmes dimensions, destinée à une centrale nucléaire et
de qualité (h , sera radiographiée en 16 heures.
Dans les pièces soudées comme dans les pièces moulées, les répara-
tions s'effectuent en creusant la zone défectueuse et en rechargeant à l'arc
électrique. Le risque d'introduire des fissures est donc grand, en cas de
mauvais préchauffage ou post-chauffage de la région réparée.
«
Pour illustrer ce dernier point, on prendra l'exemple d'une soudure
plane avec chanfrein en X.
fî
* En ultrasons, le client n'a aucun moyen de contrôle a poste-
riori"! Son seul recours est de déléguer des inspecteurs chez le fabricant
pendant la durée du contrôle. A moins qu'il ne préfère recommencer le
contrôle chez lui, après réception.
b/1. Nature_des_defauts_
Dans ces conditions, un défaut situé près du film donnera deux ima-
ges très proches l'une de l'autre, alors qu'un défaut situé plus loin du
film donnera des images distinctes. Une mesure de la distance entre les deux
images permettra de calculer la profondeur à laquelle se situe le défaut
dans la pièce.
- le diamètre de la pastille
- le matériau examiné
- la fréquence.
Dans le cas d'un grand défaut, on admet qu'aa cours du balayage les
bords du défaut sont donnés par les positions du palpeur qui donnent un
écho valant 50 % de l'écho de défaut maxi (soit - 6 dB).
c/ Acce£tation_des_defauts
Les codes sont très nombreux et nous nous bornerons à citer quel-
ques exemples.
TTHauteur
^ j l'écho
de -i f - i __ ^- Décision
1
jde défaut
J--T ^ T™ HM Nature du défaut „.
Classe ,1 „-
Classe 02
}
Indifférente Non volumique A réparer A réparer
Ho < HM Volumique A réparer j A réparer
Ho <. THM
-y- _, ...
^ Ho «Volumique
-i • Toléré si Toléré, si
9
Z L £ ^Q mm L $ HU mm
T _, . Ho Ty - . Toléré si Toléré si
HM ^ -s-
2 Volumique
H
L ^ . 4 .^0 m m L
T
<_ $ 8. Ort
0mm
NOTA :
a/ Les échos tels que HM 4; -r- ne sont, en général, pas significatifs de
défauts devant faire l'objet d'une réparation. Toutefois, si L est supé-
rieure à 80 mm ou si le caractère non volumique du défaut peut être par
ailleurs présumé, le constructeur doit procéder à des examens complémen-
taires permettant de déterminer la nature du défaut, avant de soumettre
à EDF sa proposition de décision.
Pour 1M> —j-~- , aucune marge, autre que celle qui tient à l'imprécision
des mesures, n'est tolérée*
Le tableau mentionne bien tous les critères que nous avons analysés
au paragraphe b/ caractérisation des défauts, c'est-à-dire :
Classe 1 Classe 2
Fissure, critique,
collage, manque de A réparer A réparer (1) (2)
pêne trat ion , caniveau
1 , 5 mm pour e < 5 mm
3 mm pour e - 5 à 9mm 5 mm pour e < 10 mm
e/3 mm pour e = 9 à 60mm e/2 mm pour e = 10 à 60mm
20 mm~pour e > 60 mm 30 mm pour e > 60 mm
e < 5 1 1,5
5 ^ e ^ 10 1,5 2
(2) 10 < e $ 20 2 2,5
20 < e ^ 40 2,5 3
e > 40 3 4
Classe 1 Classe 2
0,5 e ou 30 mm e ou 50 mm
(2) - Deux défaut sont considérés comme formant un même défaut si l'inter-
valle qui les sépare est inférieur à 6 fois la longueur dtl plus court
d'entre eux.
(4) - Des défauts inférieur^ aux limites de ces critères, situés au voisi-
nage de la surface dans des zones sollicitées S la fatigue, pourront
néanmoins être jugés inacceptables par accord entre le constructeur
et EDF.
(5) « Des inclusions, dont la longueur lue en double film serait supérieure
aux limites de ces critères, peuvent faire lfobjet d'une demande
dfacceptation soumise à EDF, si elles se trouvent à une profondeur
inférieure au î/3 central de la paroi.
- le nom du fabricant
.• -* la pièce examinée (type, numéro,...)
- le stade de la fabrication où se situe l'examen
- les conditions opératoires
- les résultats de lfinterprétation
- le nom du contrôleur.
Le contrôle est ainsi achevé, au moins pour les pièces saines,
car pour les pièces défectueuses, il faut encore :
- affouiller
- contrôler a fond de fouille
- recharger
- contrôler après recharge.
I - MA.GNETQSCOPIE
1. Principe
Métal saturé
5. Profondeur de pénétration
Profondeur de pénétration
(Essai réalisé à lfaide d f un témoin percé)
6. Pseudo-défauts
II - RESSUAGE
1. Principe
a/ Le groduit genëtrant
b/ L'éliminateurpénétrant
c/ Le révélateur
Exemple : cas de deux défauts donnant la même surface de tâche car ayant
même volume. Dans le cas 1, toutefois, la diffusion du liquide sera plus
rapide que dans le cas 2.
I Remarque /
2* Hygiène du travail
1. Principe général
T - 5 /îr f cr y
1 = 1o e
avec :
Io : intensité à la surface du barreau
ô : profondeur en m
f : fréquence en Hz
cr : conductivité électrique du matériau en mht) • m
y : perméabilité magnétique de Hnery . m~^
Par convention, on appelle profondeur de pénétration standard
la profondeur pour laquelle :
I = 0,37 IQ
cfest-à-dire 1 = 1o . e
5, = 1
0
/TT f a y
Dans le cas des matériaux amagnétiques (alliages légers, alliages
cuivreux, zinc...) on a : y = 4 TT 10 H . m
donc :
, = 1 503
0
—
/ f. a
Exemple :
Pour le duralumin, a vaut 34 . 10 mhf) . m .Si l'on engendre des courants
de Foucault à la fréquence f = 5000 Hz, on aura une profondeur de pénétra-
tl0n :
6 = 0,0012 m soit 1,2 mm
î. L'exposition
3 R = 2,58.ÎO~4 C.kg""1
î R.h"1 = 7,Î7.10~8 A.kg"1
2 e La dose absorbée
1 rad = Î0~2 Gy
3. L'équivalent de dose
avec FQ, facteur de qualité dépendant du type de radiation et donné dans des
tables:
rayons X et Y 1
électrons 1 à 2
protons 10
neutrons 3 à 10
!-Effets à seuil.
c)Qpacification du cristallin.
v
-Il n'est pas possible d'engendrer l'effet sur 100% des sujets irradiés.
-Sur un individu donné, la gravité de l'effet est sans rapport avec l'importance
de la dose reçue ; ce qui veut dire qu'un individu faiblement irradié pourra
décéder alors qu'un autre, irradié plus fortement sera indemne.
-Les maladies engendrées sont en fait des maladies que l'on rencontre "naturel-
lement11 .
(M-Mo)
* maladies induites par
la dose D (sur 100 000
personnes)
On lit par exemple qu'une dose de 100 rad délivrée à 100 000
personnes induira x maladies. Il s'agit d'un résultat expérimental puisqu'il
correspond au domaine des fortes doses.
Ainsi, dans lfexemple que nous avons pris, une dose collective
de 107 Homme x rad induit x maladies. Nous allons illustrer maintenant cette
méthode de calcul par un exemple pratique.
i