Ot BVM Gen Exe Ev01 Pae Gene Ge 021003 B
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OT-BVM-GEN-EXE-EV01-PAE-GENE-GE-
Code Doc :
021003-B
Plan de Contrôle d’Erosion &
Indice : B
Sédimentation
Date : 12-Dec-19
ANNEXES :
PARAGRAPHES REVISES
Clause No/ Paragraphe Détail de la révision
Mise à jour suite à l’organisation actuelle des acteurs de suivi de certification LEED
Général
& HQE de la Tour.
CONTEXTE DU PROJET
Le projet TOUR MOHAMMED VI se compose d’une tour et d’un podium. Cette tour d’une hauteur de 250 m à usage
mixte est constituée de diverses composantes (hôtel, bureaux, résidences, commerces, parking, etc.) Elle est située
dans la vallée de Bouregreg à Rabat au Maroc.
Le plan d’aménagement de la Vallée de Bouregreg vise à réhabiliter et promouvoir les rives du fleuve Bouregreg,
et offrir un lieu de vie agréable aux habitants de Rabat.
Le projet s’appuie sur la situation géographique du site, la Tour ouvrant ses visuelles sur la mer et la ville, avec un
élément socle qui, regroupe le reste du programme, unifie les différents accès au complexe immobilier tout en
renforçant l’élancement de la tour.
PORTEE DU PROJET
Le projet concerne la conception et la construction d’un immeuble de Grande Hauteur (IGH) de 250 m, sur 55
étages, et un podium de 26650 m² sur 2 étages. Le sous-sol s’étend dans la totalité de l’emprise de l’édifice.
La Tour, a une hauteur totale de 250 mètres, et est composée de différentes parties :
• Bureaux situés aux niveaux inférieurs (RDC - RDC +14).
• Résidentielle localisée sur les niveaux intermédiaires (RDC +15 - RDC +30 ainsi que sur les 5 étages
couronnant la Tour RDC +48 - RDC +53)
• Hôtel réservé aux niveaux supérieurs (RDC +30 - RDC +47).
Le projet inclut également un bâtiment socle au centre duquel se dresse la Tour, avec un étage sous-sol et deux
étages sur sol (Rez-de-chaussée et Mezzanine), à usage public, comprenant un centre des conférences/un centre
multidisciplinaire, des restaurants, un spa et une piscine.
La tour et le socle partagent le niveau souterrain, où se trouve le parking.
LES OBJECTIFS
Le projet ambitionne deux certifications environnementales :
- Certification LEED® V4 Building Design + Construction, niveau GOLD ;
- Certification HQETM, niveau TRES BON ;
Dans le cadre de la certification LEED, un prérequis du référentiel LEED BD+C v4, SSp1 – Construction Activity
Pollution Prevention, exige d’établir un Plan de Contrôle de l’Erosion et de la Sédimentation. Le présent document
décrit notre organisation afin de contrôler l’Erosion, la Sédimentation et limiter les rejets nocifs à l’environnement.
DOCUMENTS DE REFERENCE
2.1.1 Documents du Groupement Entreprise
[A.1] OT-ENS-GCT-RAQ-HQE-LEED-2017-12-22 Rapport Quotidien LEED HQE_O Tower_V0
2.1.2 Textes réglementaires et normatifs
[B.1] Version Octobre 2014 - Référentiel d’évaluation de la performance environnementale de bâtiment
résidentiel en construction - HQETM certifié par Cerway
[B.2] Version Janvier 2016 - Référentiel d’évaluation de la performance environnementale de bâtiments non-
résidentiels en construction - HQETM Certifié par Cerway
[B.3] LEED Reference Guide for Building Design and Construction – V4
[B.4] EPA National Pollutant Discharge Elimination System General Permit for Discharges from Construction
Activities - 2012
DEFINITIONS
ABREVIATIONS
ESCP Erosion and Sedimentation Control Plan
SWPPP Storm Water Pollution Prevention Plan
Section 3 - PRÉAMBULE
Le présent document est une version préliminaire du Plan de contrôle de l’érosion et des
sédiments visant à répondre à l’exigence LEED SSp1 : Construction Activity Pollution
Prevention
Le plan de contrôle de l’érosion et des sédiments est en accord avec les prescriptions de
l’U.S. Environmental Protection Agency (EPA) Construction General Permit (CGP) de
2012 ainsi que les exigences locales.
BESIX-TGCC s’engage à mettre en place toutes les dispositions décrites dans le présent
document dans l’objectif de garantir l’atteinte du prérequis LEED SSp1.
Outre les contrôle fait par les différents acteurs, BESIX-TGCC mettra en place des contrôles réguliers pour vérifier
la mise en place du présent plan.
Zone d’implantation du
projet
MÉTÉOROLOGIE
Le Maroc est situé en zone climatique semi-aride à aride. Toutefois, Rabat bénéficie d’un climat océanique.
- Doux et pluvieux en hiver,
- Humide et tempéré en été avec des journées de Chergui.
5.1.1 Pluviométrie
Les précipitations annuelles enregistrées au niveau de la préfecture de Rabat sont modestes et ne dépassent que
rarement 900 mm. Elle a enregistré une baisse de 57% entre 2008-2009 et 2011-2012.
Les pluies tombent régulièrement en automne et en hiver, de septembre à Avril, tandis qu’une longue saison sèche
s’étend en été, de juin à Août. Les sécheresses catastrophiques sont rares. Les précipitations occultes (brume et
brouillard) atténuent le caractère aride du climat.
Source : http://www.climatedata.eu/climate.php?loc=moxx0001&lang=fr
5.1.2 Humidité
L’humidité reste relativement élevée en hivers du fait de la proximité de l’océan.
5.1.3 Températures
- Ecart très sensible entre le jour et la nuit, ainsi qu’entre l’hiver et l’été.
- Température moyenne maximale 28.4 °C et température moyenne minimale est 7.8°C.
HYDROLOGIE
Les principales caractéristiques de la zone d’étude, sur le plan hydrologie peuvent être résumées comme suit :
- La présence de trois principaux cours d'eau pérenne qui drainent de grands bassins versants.Oued Yquem,
Oued Akrach et Oued Bouregreg que le tracé franchit respectivement au PK01+700, au PK 18.475 et au PK
30+000.
- Le grand lac du barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah (BSMBA) sur oued bourgreg, que le tracé longe (à
moins d’un kilomètre de distance sur son coté Est) entre le PK 23 et le PK 30 ;
- Le petit barrage collinaire de oulad ben Karroum situé à l’Est du tracé à moins de 1000 mètres du PK 5,
- Plusieurs Dayas plus ou moins grandes éparpillées dans la zone notamment daya Lamaaguiz, dayat ben said
et dayat el haya localisée dans la zone d’influence du couloir d’autoroute entre lePK20 et le PK 23.
- Plusieurs petits oueds côtiers, temporaires, qui drainent la bordure atlantique vers oued Yqem ou vers
Oued Akreuch qui est un affluent d’oued bouregreg qu’il rejoint à l’aval de la retenue du barrage.
5.1.5 Les cours d’eau pérenne :
• Oued Ykem,
D’une longueur totale inférieure à 50 Km, ce cours d’eau draine une superficie de l’ordre de 430 Km², sur le plateau
primaire essentiellement imperméable. Sur sa rive droite, la nappe côtière dite detémara émerge au droit de
quelques sources. Celles-ci existent encore (cas de Ain Atiq) et sont toutes captées et utilisées avant que leur débit
n’atteigne la rivière.
Le début du tracé de l’autoroute (PK 1+700) franchit oued ykem vers la fin de son parcours à moins d’un kilomètre
de son embouchure sur l’océan atlantique.
• Oued Akrech,
C’est un petit affluent d’oued bouregreg. Leur point de rencontre est situé à l’aval de la retenu du barrage SMBA
au niveau du PK 30.
• Oued Bou-Regreg
C’est le principal cours d’eau important de la zone qui alimente la retenu du barrage Sidi Mohamed Ben abdellah
(BSMBA), il draine un bassin versant de forme elliptique (grand axe orienté NW-SE) d'une superficie totale de 9 700
km2. Ce bassin versant est constitué essentiellement de collines et plateaux imperméables dont la couverture
végétale est assez importante. Le Bou-Regreg est constitué par la réunion, à une vingtaine de kilomètres de son
embouchure de deux oueds principaux :
- L’oued bouRegreg : au Nord, drainant une superficie totale de l’ordre de 3 980 km2 ;
- L’oued Grou : au Sud, drainant une superficie total de 5 700 km2.Il est alimenté à son tour par trois
affluents oued Grou ; oued Korifla et oued Akreuch.
Il est important de noter que les sous bassins versants, du passage du tracé de l’autoroute, qui drainent la côte
atlantique directement vers l’océan à travers oued Ykem ou Oud Akreuch sont géo morphologiquement séparés du
bassin de bouregreg qui alimente la retenu du barrage SMBA.
5.1.6 Le grand lac du barrage (SMBA)
Le régime hydrologique du lac est un régime intermittent, avec des écoulements caractérisés par de grande
variabilité aussi bien dans le temps que dans l’espace. Les apports d’eau du bassin de bouregreg sont étroitement
liés aux précipitations. Ils sont importants en période de crues et quasiment nuls pendant la saison sèche. Les
analyses statistiques (réalisées par la DGH) montrent que 80 à 90% des apports d’eau annuels sont produits entre
le mois de Décembre et le mois d’Avril et les 10% restant sont observés en dehors de cette période. Le potentiel en
eau global du bouregreg est évalué à 680Mm3 par an.
A noter que la non connexion naturelle entre le bassin versant de bouregreg qui alimente le barrage et le bassin
versant du passage du tracé minimise la vulnérabilité du lac du barrage qui est la principale ressource en eau potable
des villes côtières (Rabat, Salé, …).
HYDROGÉOLOGIE
La zone d’étude se rattache au domaine géologique de la Meseta marocaine côtière. Elle est scindéeen deux
tronçons orientés respectivement : NE - SW et SE - NW.
De point de vue hydrogéologique, cette zone est limitée au Nord, le long de son tronçon NE - SW parla bordure
méridionale de la nappe de la Maamora (individualisée par une ligne de partage des eaux).
De là, ce tronçon suit vers le Sud-Ouest, la bordure orientale de la nappe de Rabat - Temara. La bande séparant la
bordure de cette nappe et le tronçon de la zone d’étude est de l’ordre de 3 km. Le long de ce tronçon, les terrains
traversés sont représentés essentiellement par des schistes et quartzites primaires très peu productifs de point de
vue hydrogéologique.
Le long du tronçon SE - NW, le tracé de l’autoroute traverse la nappe de Rabat - Temara entre les oueds Akrach et
Ykem et donc dans sa partie méridionale. Ce tronçon se termine au Nord au niveau de Skhirat, où gite la nappe
côtière de Skhirat.
A l'image du bassin du Bouregreg, la qualité des eaux de surface des oueds côtiers est acceptable. Par contre, celle
des eaux souterraines est très mauvaise, suite à la forte minéralisation constatée dans 86% des puits contrôlés et à
une augmentation excessive des teneurs en nitrates qui dépassent par endroit la valeur admissible de 50 mg/l.
La pollution liée à l'activité industrielle et aux rejets des eaux usées effectués dans le milieu récepteur sans
traitement, ont également un impact négatif sur la qualité des eaux souterraines, souvent non apte pour tout usage.
• Nappe Souterraine de Rabat –Temara
D'une superficie de 315 km2 environ, cette nappe libre est bien délimitée au point de vue hydrogéologique par les
oueds BouRegreg au Nord, Akrach à l'Est et Ykem au Sud, dont les vallées profondes entaillant jusqu'au substratum
l'isolent de tout apport souterrain extérieur.
La formation aquifère est constituée par des calcaires gréseux du Plio-quaternaire perméables en petit mais aussi,
localement, en grand (grotte Debbarh, près de Rabat).
Le substratum imperméable de la nappe est constitué par les schistes paléozoïques au Sud-Ouest, et par des marnes
miocènes au Nord Est. Le contact de ces formations et de l'aquifère est jalonné de sources. Cas des : AïnBeïda,
AïnTemara, AïnHallouf, etc.
L'épaisseur de l'aquifère, variable, peut être considérée comme étant d'une dizaine de mètres en moyenne.
La nappe est d’une profondeur moyenne d’eau comprise entre 10 et 30 m et une productivité par ouvrage variable
entre 0.1 et 2 L/s, la salinité est comprise entre 1 et 3g/l. Cette nappe est alimentée par infiltration des eaux
pluviales. Ses exutoires naturels sont des résurgences sous forme de sources dont les plus importantes sont à An
Atig et Ain Ghboula. Les sorties se font vers la mer, par contre le sens général de l’écoulement de la nappe se fait
du Sud-est au Nord-Ouest vers l’Océan Atlantique.
Ces ouvrages sont alimentés soit par ruissellement des eaux pluviales de surface soit par un réseau de conduites,
tel qu’illustré sur le schéma ci-après :
Après l’infiltration des eaux, les eaux souterraines gardent leur qualité et leurs caractéristiques, et on peut les
utiliser pour l’arrosage et d’autres activités.
QUALITÉ D’AIR DANS LA RÉGION
Une étude menée sur la qualité de l’air par le Ministère des Transports en 2005 a montré que pour la région, la
pollution par le soufre industriel est limitée. On trouve des signes de cette pollution dans le secteur des poteries de
Salé, dans celui de la zone industrielle et de la briqueterie Chelco et au droit de la station de traitement des eaux
de l’ONEP.
La pollution par le NO2 (automobile) confirme l’importance de cette pollution ambiante dans les quartiers de
l’Agdal, de la gare routière et de la tour Hassan. Des pointes de pollution sont également remarquées dans des
carrefours très fréquentés.
La Qualité de l’air au site de projet est bonne: Le projet est beaucoup loin de l’environnement industriel, d’une
production d’énergie à base de fioul, et des parcs automobiles, surtout pour les bus et les taxis.
GESTION ACTUELLE DE L’EAU
- L’eau d’alimentation du site provient essentiellement du réseau public.
- Les eaux usées domestiques sont rejetées dans le réseau d’assainissement publique, après traitement dans
la station de prétraitement interne (traitement physico-chimique).
- Les eaux de la zone de maintenance et ravitaillement des véhicules passent par un séparateur à
hydrocarbures avant d’être rejetées avec les eaux pluviales.
- Les eaux de cuisine transitent au préalable par un bac dégraisseur.
- Les eaux pluviales sont rejetées dans le milieu naturel (Oued Bouregreg). En cas de constatation d’un risque
de contamination, nous mettrons en place un pré-traitement dans un débourbeur-déshuileur.
TOPOGRAPHIE
Le site est relativement plat (moins de 4% de pente) et ne possède pas d’inclinaison importante.
• Description du sol :
Au regard de l’étude de sol réalisée en avril 2016, le sol se compose des couches suivantes :
• Limon argileux brunâtre à rougeâtre ;
• Vase grisâtre – vase sableuse grisâtre – sable vaseux grisâtre – sable blanchâtre à grisâtre ;
• Sable brunâtre avec des alluvions roulées ;
• Alluvions roulées avec du sable brunâtre ;
• Marne compacte grisâtre claire.
DESCRIPTION DU VOISINAGE
Le projet est implanté au bord de l’Oued Bouregreg dans une zone non habitée.
BESIX-TGCC s’engage à ce que toutes les actvités concernées par les mesures du Plan de Contrôle de l’érosion et
des sédiments soient effectuer conformément audit plan. Il concerne notamment les activités de chantier suivantes
qui sera étoffée au fur et à mesure de l’avancement des travaux :
• Excavation et soutènement ;
• Concassage de matériaux sur le site ;
• Bétonnage (sciage d’ouvrages en béton, nettoyage des bétonnières) ;
• Remblai ;
• Aménagement paysager et terrassement ;
• Circulation et entretien des véhicules et des équipements sur le chantier ;
Les objectifs de ce plan sont :
• Minimiser la quantité de sol perturbé
• Prévenir & ralentir l’écoulement des eaux de ruissellement sur et au travers de l’aire de chantier
• Éliminer les sédiments dans les eaux de ruissellement avant qu’elles ne sortent du site
• Limiter la pollution de l’air par des poussières et des particules
• Conserver des zones tampons naturelles pour protéger les zones humides naturelles
• Assurer un contrôle des sédiments en périphérie du chantier
• Minimiser la dispersion des sédiments via les entrées et sorties sur site
• Minimiser les perturbations des surfaces pentues
• Préserver la couche de terre végétale du site
• Minimiser le compactage des sols
• Protéger les entrés du réseau EP existant des sédiments du chantier
• Répondre aux exigences locales en matière d’érosion et de sédimentation
• Empêcher la pollution de l’air et de l’eau dans le respect des réglementations locales
• Respecter les interdictions de rejet des polluants
• Minimiser les rejets de fertilisants contenants de l’azote et du phosphore
• Maintenir les mesures tout au long du chantier
Dans les paragraphes suivants, des exemples de mesures concrètes sont exposées pour chaque item. Ces mesures
peuvent être modifiées ou amendées par d’autres mesures si nécessaire.
BESIX-TGCC s’engage à mettre les moyens nécessaires pour le respect des exigences du prérequis LEED.
En annexe le formulaire de contrôle qui sera utilisé pour inspecter en interne la bonne tenue des exigences du
présent plan.
Les sources potentielles de sédiments pouvant être entrainés par le ruissellement des eaux pluviales sont :
o Opérations de terrassement ;
o Déplacement des véhicules ;
o Déplacement de terres et entreposage ;
o Les opérations d'aménagement paysager…
Les sources possibles de pollution des eaux pluviales, autres que par les sédiments, sont :
o Stockage de produits dangereux / entretien du petit matériel / installations sanitaires / Activités de
ravitaillement…
o Stockage de matériaux : solvants / adhésives / peinture / déchets…
o Construction : pavage / coulage du béton / mortier / stuc…
o Aire de lavage de la benne à béton
Fuites de liquide de
Glycol d’éthylène, refroidissement ou mise à
Anti gel / Liquide de Liquide de couleur clair
propylène, glycol, métal niveau de machines ou
refroidissement vert - jaune
lourds d’équipements de
construction
Liquides de divers
Toilettes Bactéries, parasites, virus
couleurs
Lors des travaux de terrassement, une importante quantité de diverse matière sera excavée. Ces matériaux sont
identifiés et quantifiés grâce à l’étude des sols. Trois actions sont envisagées :
o Réutilisation sur site
o Réutilisation possible
o Evacuation
Ces matières sont sont fragiles et nécessitent des précautions de stockage que ce soit pour leur réutilisation ou en
attente de leur évacuation. Elles seront stockées séparément.
BMPs (Best Management Practices) – Les matières enlevées directement de la zone de construction seront
stockées dans des zones prévues au niveau du plan d’installation de chantier. Le stockage se fera dans une zone
évitant toute interaction avec des phases de construction et sera à au moins 5 m des zones d’écoulements des
eaux pluviales et de la chaussée. La pente des talus de stockage ne dépassera pas 2 : 1 pour éviter les
phénomènes d’érosion. Une barrière anti-érosion sera installée sur le périmètre du talus. Dans le cas où les
matières seront réutilisées sur site, le talus de stockage sera stabilisé temporairement grâce aux éléments de
contrôle de l’érosion décrits dans la partie « Stabilisation des sols »
Les talus de stockage de la terre végétale seront réalisés au cours des activités de
décapage. Dans le cas d’une réutilisation ultérieure sur site, la stabilisation
Calendrier d’installation
temporaire sera appliquée immédiatement après que les pentes des talus soient
nivelées.
La zone sera inspectée hebdomadairement et immédiatement après des épisodes
de tempêtes. Les zones sur ou autour des talus de stockage seront stabilisées
Maintenance et inspection immédiatement par des éléments de contrôle de l’érosion.
Les procédures d’entretien et d’inspection de la barrière anti-érosion sont décrits
dans la partie « Stabilisation des Sols »
Responsable Entreprise de construction
BMPs (Best Management Practices) – La mise en place d’une couverture géotextile fournira une protection
immédiate des talus de stockage des matières excavées. Les couvertures géotextiles seront mises en place une
fois le talus de matière finalisé. Il existe plusieurs types de géotextiles disponibles; par conséquent, le tissu
sélectionné doit correspondre à son but. Pour assurer l'utilisation efficace des géotextiles, garder un contact
ferme et continu entre les matériaux et le sol.
Une fois les talus de matière excavée destinée au stockage et à la réutilisation
Calendrier d’installation
finalisés.
Les talus protégés seront inspectés chaque semaine et après les tempêtes pour
Maintenance et inspection vérifier les mouvements de paillis ou d’érosion. Si des zones sont endommagées,
elles seront réparées ou la couverture géotextile sera immédiatement remplacée.
Responsable Entreprise de construction
• Actions :
o Nettoyage régulier des abords du chantier par balayeuse de voirie notamment.
o La palissade de chantier ainsi que les panneaux est régulièrement entretenu et nettoyé
o Un géotextile filtrant sera installé sur la partie inférieure des clôtures de chantier (±50cm) ancrée
dans le sol (±30 cm). Ces systèmes seront entretenus de manière à ce que le niveau de sédiment
accumulé ne dépasse jamais la moitié de la hauteur du périmètre de contrôle.
o Mise en place de dispositif évitant de salir les roues des camions.
• Maintenance et Contrôle :
Les installations seront contrôlées lors de la visite mensuelle.
BMPs (Best Management Practices) – Les barrières anti-érosion seront installées autour des talus de stockage.
Les barrières anti-érosion seront installées en creusant une tranchée de 12 cm de profondeur. La barrière sera
fixée solidement aux poteaux en bois avec des attaches espacées tous les 24 cm en hauteur. Le bord inférieur de
la barrière s'étendra à travers le fond de la tranchée qui sera remblayée et compactée pour empêcher les eaux
pluviales et les sédiments de se décharger en dessous de la clôture anti-érosion.
Les barrières anti-érosion seront installées autour du talus de terre végétale une
Calendrier d’installation
fois établie.
Les barrières anti-érosion seront inspectées chaque semaine et immédiatement
après une tempête. Si des déchirures ou des lacunes sont constatées sur la
barrière, le tissu sera immédiatement remplacé ou réparé. Les sédiments
Maintenance et inspection
accumulés au pied de la barrière seront fréquemment enlevés. La durée de vie de
la barrière est de 6 mois et devra probablement être remplacée. Avant toute
dépose de la barrière, les sédiments seront enlevés.
Responsable Entreprise de construction
• Actions :
o Les talus seront stabilisés selon les règles d’usage et seront renforcés si nécessaires
o Paillis temporaire sur la surface du sol (gravier, concassé, paille, etc.)
Les mesures de stabilisation seront mises en place au maximum 14 jours après le début de mise en place.
BMPs (Best Management Practices) – L’hydro-paillage fournira une protection immédiate aux sols
exposés où la construction cessera de plus de 14 jours. Le paillis de paille et de fibre de bois sera mélangé
avec un agent d'adhésivité et appliqué uniformément à la machine. Dans les zones où l’hydro-paillage est
inaccessible, le paillis sera appliqué à la main.
Les parties du site où les activités cesseront temporairement pour plus de 14
Calendrier d’installation
jours.
Les zones de paillis seront inspectées chaque semaine et après les tempêtes
Maintenance et
pour vérifier les mouvements de paillis ou d’érosion. Si des zones sont
inspection
endommagées, elles seront réparées et du nouveau paillis sera appliqué.
Responsable Entreprise de construction
Au vue de la planéité du site et de la taille de l’opération et de ses alentours directs (grand travaux d’aménagement
de la vallée du Bouregreg), les eaux de ruissellement générées par des pluies abondantes nécessitent peu de
moyens de contrôle.
• Actions :
o La clôture de site est déjà réalisée et permet d’isoler le site de l’exterieur.
o Les zones à fort potentiel de ruissellement seront traitées en fonction du dénivelé afin de canaliser
les eaux et diminuer la vitesse de ruissellemet.
o Une voirie de chantier provisoire sera créée afin limiter l’accès des véhicules et l’utlisation des
engins dans les zones ou de la végétation existe ou sera installé autant que possible.
o Les eaux de lavage des matériaux chantier, goulottes des bennes à béton sont récupérées et
décantées
o Des kits de dépollution sont installés sur le chantier et tenus à proximité direct des cuves à fuel ou
des zones de stockage des engins
BMPs (Best Management Practices) – Les collecteurs d’eaux pluviales existants seront protégés des sédiments
par la mise en place de protection (boudin). Ces protections seront enlevées une fois que le chantier sera
stabilisé.
Calendrier d’installation Les protections seront installées avant le début des activités de construction.
Les protections seront inspectées chaque semaine et immédiatement après une
Maintenance et inspection tempête. Si la protection est bouchée, il sera enlevé et nettoyé ou remplacé selon
les recommandations du fabricant.
Responsable Entreprise de construction
• Maintenance et Contrôle :
Les installations seront contrôlées lors de la visite mensuelle.
• Actions :
o Une voirie provisoire sera crée par le lot VRD afin de réduire la production de poussiere.
o Les dépots temporaires de sol excavé sur le chantier seront localisé de façon à prévenir l’érosion
par le vent et contenir les sédiments et la poussière à l’interieur des limites du site.
o Afin de minimiser les emissions de poussières lors des découpes, le chantier sera doté de matériel
de technologie nouvelle notamment le DRS développé par Hilti , Ce matériel est vérifié et entretenu
quotidiennement,
o Dans la mesure du possible les découpe se feront dans des zones isolées.
o Une protection étanche et un arrosage contrôlé seront mis en place dans le cadre des travaux
provoquant des poussières.
o Contrôle de la poussière
BMPs (Best Management Practices) – Arroser la surface du sol avec de l’eau pour l’humidifier est une
méthode de contrôle efficace de la poussière. Cette méthode peut être utilisée sur n’importe quelle surface du
chantier et est particulièrement efficace sur les routes de transports et les voies de circulation internes au
chantier. Une attention particulière sera portée sur la quantité d’eau déversée pour éviter l’excès source
potentiel de ruissellement sur le site voir de pollution des eaux de surface et souterraines. L’arrosage pourra être
réalisé via camion citerne et tuyaux d’arrosage manuel pour les zones inaccessibles.
Le contrôle des poussières dépend des spécifications de l’avancement du site et
des conditions météorologiques. Les actions sont à mener sur les parties du site
Calendrier d’installation
particulièrement perturbées et sèches dès que des signes de pollution par la
poussière sont identifiés.
Maintenance et inspection Eviter l’arrosage en excès et arroser selon la nécessité.
• Actions :
o Une aire de lavage des véhicules routiers sera prévue à l’entrée du site.
o Les eaux de lavage des roues des véhicules seront récupérés et décantés avant d’être rejetés.
o Le lavage des bétonières se fera sur l’air dédiée au lavage au niveau du podium de lavage de la
benne à béton.
o Les laitances une fois figées seront évacuées dans le conteneur approprié, les eaux de lavages
décantées seront réutilisés pour le nettoyage des bennes à béton (cycle fermé).
o Les puisards et entrées du réseau EP à proximité du chantier seront rescensées, les mesures
adéquates seront prévues le cas échéant.
o L’eau fait partie du patrimoine commun de la nation, sa protection est un intérêt général.
o Toutes les dispositions pour éviter l’infiltration des ruissellements pollués dans le sol (Un
séparateur à hydrocarbures à été installé au niveau de la zone de maintenance des engins), le sous-
sol et les nappes phréatiques sont mises en œuvre en particulier au niveau de l’aménagement des
zones de stockage des produits polluants (hydrocarbures,
huiles non végétales, peintures…).
o Ces stockages seront établis sur une zone étanche ou équipés
de bacs de rétention pour récolter les fuites éventuelles lors des
manipulations / transvasements. Les excédents et les déchets
liquides dangereux sont récoltés et traités par un récupérateur
agréé. Le chantier est doté des équipements nécessaires pour
agir si une pollution accidentelle survient (produits absorbants,
barrages provisoires avec de la terre…)
o Le personnel de l’entreprise sera régulièrement sensibilisé au traitement des pollutions. Une
réunion de sensibilisation est organisée à chaque début de chantier.
o De plus, un affichage sera mis en place afin d’accompagner le personnel et sensibiliser le personnel.
o Les engins de chantier seront controllés régulièrement , un rappel des bonnes pratiques et une
sensibilisation quant aux pollution de sol sera réalisée régulierement.
o Le stockage de carburant sera réalisé dans des cuves double peau.
o Dans la mesure du possible, de l’huile végétale sera utilisée pour les décoffrages.
DÉCHETS DANGEREUX
BMPs (Best Management Practices) – Tous les déchets dangereux seront stockés dans des conteneurs
d’expédition étanches et scellés dans la zone de stockage de matières dangereuses. Les déchets dangereux
seront stockés dans des conteneurs appropriés et clairement identifiés et séparés des autres matériaux
dangereux. Un confinement secondaire sera fourni à tout déchet dangereux dans la zone de stockage, par
exemple des palettes récupératrices en cas de déversement. Tous les membres du personnel seront informés,
au cours de session de formation, de la procédure de gestion des déchets. Une documentation sur la gestion des
déchets sera disponible dans la base de vie et une personne sera nommée en tant que responsable du suivi des
procédures.
Les conteneurs d’expédition utilisés pour le stockage des déchets dangereux
Calendrier d’installation
seront installés une fois que la zone de stockage sera mise en place
La zone de stockage des déchets dangereux sera inspectée hebdomadairement et
immédiatement après les tempêtes. L’aire de stockage sera maintenue propre,
Maintenance et inspection organisée, et équipée d’éléments de nettoyage appropriés. Les feuilles de sécurité
des matériaux, l’inventaire des matériaux et les numéros d’urgence seront
disponible dans la base de vie.
Responsable Entreprise de construction
DÉCHETS SANITAIRES
BMPs (Best Management Practice) – Des installations sanitaires temporaires seront mises à disposition sur le
site tout au long de la phase de construction. Les équipements seront installés dans une zone de transits, éloignée
des circulations denses. Ils possèderont un bassin de collecte sur le dessous qui fera office de confinement
secondaire.
Une STEP qui permettra le recyclage des eaux usées du chantier est en cours de mise en œuvre.
Les toilettes seront installées dans la zone de transit une fois établie.
Calendrier d’installation
La STEP est en phase terrassement
Tous les déchets sanitaires seront collectés à partir d’installation mobile au moins
trois fois par semaine. Les équipements sanitaires seront inspectés chaque
Maintenance et inspection
semaine pour déceler les fuites des réservoirs. Les équipements défectueux seront
retirés du site et remplacés par de nouveaux.
Pour réduire les déplacements du personnel sur le chantier, plusieurs aires de stockage temporaires des matériaux
peuvent être mises en place en fonction de l’avancement du chantier.
A cet effet, certains matériaux devront être regroupés afin de faciliter les circulations et limiter la pollution visuelle
comme les chutes de bois et la ferraille. Les matériaux sensibles aux intempéries et aux chocs devront être stockés
à l’abri (ou directement mis à pied d’œuvre).
Les produits dangereux seront stockés dans la mesure du possible dans un local fermé sur des dispositifs de
rétention.
Tout stockage d’un produit susceptible de créer une pollution des eaux ou des sols devra être associé à un dispositif
de rétention. Chaque intervenant mettra en œuvre les moyens nécessaires (rétention dimensionnée, absorbants,
aire étanche..) pour éviter les déversements, accidentels ou pérennes de produits dangereux. Les entreprises
tiendront à disposition sur le chantier une bâche étanche mobile et un kit de traitement des déversements
accidentels ou tout système équivalent.
BMPs (Best Management Practice) – Les équipements et les matériaux de construction seront stockés au
préalable dans une zone de transit (pour déplacement vers les zones de stockage). Celle-ci sera balisée par des
sacs de sables. Un conteneur pourra être utilisé afin de stocker les outils, des petites pièces et d’autres matériaux
de construction. Les matériaux non dangereux pourront être stockés dans des entrepôts couverts adjacent au
conteneur. Les matériaux dangereux devront être stockés dans des conteneurs étanches avec une signalisation
« Produits dangereux ». Les grands objets pourront être stockés en extérieur en surélevant l’objet avec des cales
en bois afin d’éviter un contact prolongé avec l’eau.
Les zones de stockage seront définies et installées avant tout début d’activité de
Calendrier d’installation
construction sur site.
Les zones de stockage devront être inspectées d’une manière hebdomadaire et
Maintenance et inspection après chaque épisode pluvieux. Il est nécessaire de veiller à la propreté et
l’organisation de ces zones.
Responsable Entreprise de construction
BMPs (Best Management Practice) – Une zone de lavage temporaire désignée hors-sol sera construite comme
indiquée sur les plans (à définir). Cette zone temporaire sera prévue pour une quantité et volume suffisants pour
contenir tous les liquides et déchets de bétons générés par les opérations de nettoyage. La zone sera bordée de
bâche en plastique et indiquée par des panneaux de signalisation afin que les opérateurs puissent utiliser
efficacement la zone.
La zone de lavage dédiée au béton sera construite avant le commencement des
Calendrier d’installation
travaux impliquant le coulage de béton.
La zone de lavage sera inspectée quotidiennement pour s’assurer de la bonne
utilisation du site et prévenir toutes fuites ou défaillances du système. La zone sera
Maintenance et inspection nettoyée une fois rempli à 75% de sa capacité de rétention. Une fois ce niveau
atteint, le béton sera laissé à durcir puis brisé, enlevé et transporté dans un site de
recyclage.
Responsable Entreprise de construction
Cette procédure sera ajustée et adaptée au contexte local, selon les pratiques en vigueur.
BMPs (Best Management Practice) –
o Formation des employés: Tous les employés seront formés en début de chantier ainsi que sur une
fréquence bimensuelle.
o L'entretien des véhicules: Les véhicules et les équipements de construction seront maintenus hors du
site. Tous les véhicules et les équipements y compris les véhicules des sous-traitants seront inspectés
afin de vérifier l’absence de fuites. Les véhicules défectueux ne seront pas autorisés sur le site. Des bacs
de rétention seront placés sous tous les véhicules et les équipements stationnés pendant la nuit
o Entreposage de matières dangereuses: Les matières dangereuses seront stockées conformément à
réglementation locale
o Kit de dépollution : Prévoir un kit de dépollution au niveau des zones à forts risque de déversement
polluant (Stockage des carburants, produits dangereux, aire de lavage de la benne à béton…)
o Fiche de données de sécurité (FDS) : Pour tout produit ou toute technique faisant l’objet d’une fiche de
données sécurité, cette dernière devra être fournie par l’entreprise coordinatrice à l’arrivée sur le
chantier au SPS et à l’AEMO. Les prescriptions inscrites sur ces fiches de données sécurité devront être
respectées par l’entreprise concernée.
o Déversements polluants : Tout déversement polluant sera nettoyé immédiatement après sa
découverte. Les éléments utilisés pour le nettoyage seront transportés immédiatement vers un site
d’élimination conforme. Pour les déversements pouvant atteindre les eaux de surface. Il sera nécessaire
de se fier à la procédure ci-dessous
Les procédures de prévention et de contrôle déversement seront mises en œuvre
Calendrier d’installation
une fois la construction commence sur le site.
Tous les membres du personnel seront formés, au cours des sessions de formation,
sur les procédures correctes à réaliser pour la prévention et le contrôle des
Maintenance et inspection
déversements. Les procédures à suivre seront affichées dans la base de vie, une
personne sera nommée en tant que responsable du suivi des procédures.
Responsable Entreprise de construction
Voici une liste des rejets autorisés en vertu du permis, à condition que des contrôles appropriés des eaux pluviales
soient conçus, installés et entretenus :
a) Rejets d'eaux pluviales, y compris le ruissellement des eaux pluviales, le ruissellement de fonte des neiges et
le ruissellement et le drainage de surface, associés aux activités de construction ;
b) Les rejets d'eaux non pluviales suivants provenant de l’activité de construction, à condition que, à l'exception
de l'eau utilisée pour contrôler la poussière et pour irriguer les zones à stabiliser végétativement, ces rejets ne
soient pas acheminés vers des zones de sol exposé sur votre site et que vous respectiez toute exigence
applicable pour ces rejets dans la partie 2 :
i. Rejets provenant des activités de lutte d'urgence contre l'incendie ;
ii. Rinçage des bornes d'incendie ;
iii. Irrigation du paysage ;
iv. L'eau utilisée pour laver les véhicules et l'équipement, à condition qu'il n'y ait pas de rejets de savons,
de solvants ou de détergents utilisés à ces fins ;
v. Eau utilisée pour contrôler la poussière ;
vi. Eau potable, y compris les rinçages des conduites d'eau non contaminées ;
vii. Lavage extérieur de routine du bâtiment sans détergents ;
viii. Les eaux de lavage des chaussées à condition qu'il n'y ait pas eu de déversements ou de fuites de
matières toxiques ou dangereuses (à moins que toutes les matières déversées aient été enlevées) et
que des détergents ne soient pas utilisés. Il est interdit de diriger les eaux de lavage de la chaussée
directement dans les eaux de surface, les entrées d'égouts pluviaux ou les adductions d'eaux
pluviales, à moins que l'adduction ne soit reliée à un bassin sédimentaire, à un piège à sédiments ou à
tout autre dispositif de contrôle efficace ;
ix. Condensats de Climatiseurs ou de compresseurs non contaminés ;
x. Rejets non contaminés et non turbides d'eau souterraine ou d'eau de source ;
xi. les drains de fondation ou d'empattement où les débits ne sont pas contaminés par des matériaux de
traitement comme les solvants ou l'eau souterraine contaminée ;
PERSONNEL D’INSPECTION
En parallèle au contrôle journalier des équipes susmentionnés, il y a des contrôles environnementaux externes
trimestriels qui se réalisent périodiquement par les experts environnementaux de BESIX y compris Benoit LUSSIS :
Expert environnement & développement durable & d’autres experts.
MODALITÉS D’INSPECTION
L’EPA exige des inspections au moins une fois tous les 7 ou 14 jours et dans les 24 heures après un épisode pluvieux
avec une précipitation supérieure à 6,35 mm.
La responsable de suivi environnemental du chantier effectuera des inspections au moins une fois tous les 7 ou 14
jours et dans les 24 heures après chaque épisode pluvieux. Ces inspections permettront de vérifier l’état général
des dispositifs mis en œuvre dans le cadre du présent document. A la suite de ces visites, un rapport sera envoyé
aux différents interlocuteurs.
La fréquence des inspection sera éventuellement revue à 1 fois par mois pour :
- Les zones où les étapes de stabilisation (végétative ou non végétative) sont terminées;
- Les périodes sèches (Juin à Septembre)
ZONES À INSPECTER
Lors de l'inspection du site, les zones suivantes du site au minimum seront inspectées :
• Toutes les zones qui ont été nettoyées, nivelées ou excavées et qui n'ont pas encore été stabilisées ;
• Tous les dispositifs de contrôle des eaux pluviales (Y compris les mesures de prévention de la pollution)
installés sur le site pour se conformer à ce plan;
• Les zones de matériel, de déchets, d'emprunt ou de stockage et d'entretien d’équipements couverts par
ce permis;
• Toutes les zones où les eaux pluviales s'écoulent généralement sur le site, y compris les voies de
drainage conçues pour détourner, acheminer et / ou traiter les eaux pluviales ;
• Tous les points de sortie du site;
• Tous les endroits où des mesures de stabilisation ont été mises en œuvre.
CONDITIONS REQUISES POUR LES INSPECTIONS
Lors de l'inspection du site, au minimum:
• Vérifier si tous les dispositifs de contrôle de l'érosion et des sédiments ainsi que les dispositifs de
prévention de la pollution, sont installés, semblent être opérationnels et fonctionnent correctement pour
minimiser les rejets de polluants. Déterminer si des contrôles doivent être remplacés, réparés ou
entretenus ;
• Vérifier la présence de conditions pouvant entraîner des déversements, des fuites ou d'autres
accumulations de polluants sur le site;
• Identifier tous les endroits où des contrôles des eaux pluviales nouveaux ou modifiés sont nécessaires
pour répondre aux exigences ;
• Aux points de rejet et, le cas échéant, sur les rives des eaux de surface s’écoulant dans les limites de la
parcelle ou juste à côté de celle-ci, vérifier s’il existe des signes visibles d’érosion et de sédimentation
(dépôts de sédiments) attribuables au rejet identifié ;
• Identifier tous les incidents de non-conformité observés.
• Si une décharge se produit pendant l’ inspection :
o Identifier tous les points du site d'où provient un déversement;
o Observer et documenter la qualité visuelle des rejets et noter les caractéristiques des rejets d’eaux
pluviales, y compris leur couleur, leur odeur, leurs solides en suspension, leurs mousses, leurs
reflets d'huile et autres indicateurs évidents de polluants des eaux pluviales ; et
o Indiquer si vos contrôles des eaux pluviales fonctionnent efficacement et décrire ceux qui ne
fonctionnent manifestement pas comme prévu ou qui nécessitent un entretien.
• En fonction des résultats de votre inspection, prendre les mesures correctives requises ;
Remarque: dans ce contexte, le terme «immédiatement» oblige les opérateurs de la construction à: le même jour,
trouver une condition nécessitant une action corrective, prendre toutes les mesures raisonnables pour: minimiser
ou empêcher le rejet de polluants jusqu'à ce qu'une solution permanente soit installée et rendu
opérationnel. Toutefois, si le problème est identifié à un moment de la journée de travail où il est trop tard pour
prendre une mesure corrective, le déclenchement de la mesure corrective doit commencer le jour de travail suivant.