TD Muscle Squelettique - Activite Cardiaque

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TD DE RÉPÉTITION ANNÉE SCOLAIRE 2014 - 2015

LE MUSCLE STRIÉ SQUELETTIQUE - L’ACTIVITÉ CARDIAQUE Tle D

EXERCICE 1:
Les documents A et B représentent respectivement la structure de deux organes.
1°) Sans le reproduire, annotez ces deux documents. Précisez l’appareil ou les appareils qui a ou ont permis de les obtenir.
Justifiez la réponse.
2°) Comparez les deux structures des deux organes.

A Documents
B
3°) Quel est le rôle de l'organite 3 du document A?
4°) Reproduire et annoter cet organite.
Pour se contracter, le muscle a nécessairement besoin d'un composé phosphoré cellulaire (ATP) et d'ions calciums.
5°) Expliquer l'utilisation de ces substances par les myofibrilles lors de la contraction musculaire.
6°) Par un schéma simple, résumer les mécanismes de consommation et de restauration de l'ATP au cours de l'activité musculaire.
EXERCICE 2:
On cherche la source de l’énergie à l’origine de la contraction musculaire. Dans une fibre musculaire on trouve trois types de
molécules dont la décomposition pourrait être à l’origine de l’énergie perettant la contraction.
- du glycogène
- de l’adénosine triphosphate ou ATP
- un autre composé phosphorylé, la phosphocréatine qui en présence d’une enzyme E, peut donner naissance à de l’ATP selon
la réaction : Phosphocréatine + ADP Créatine + ATP
On dose ces trois constituants dans les muscles isolés de grenouille soumis à une série d’excitations électriques rapprochées.
Le dosage est fait au temps t0 (avant l’excitation) et après plusieurs minutes d’excitation (voir tableau)
Conditions Concentration en mg/g de muscle
Réaction du muscle
expérimentales Glycogène ATP Phosphocréatine
t0 t1 t0 t1 t0 t1
Contraction prolongée pendant
Expérience 1
1.62 1.21 2 2 1.5 1.5 toute la durée de l’excitation
Muscle intact
Formation de l’acide lactique
Expérience 2
Contraction soutenue pendant la
Muscle traité par
1.62 1.62 2 2 1.6 0.4 durée de l’excitation
l’acide iodo-acétique
Pas d’acide lactique formé
bloquant la glycolyse
Expérience 3
Muscle traité par : Contraction rapidement
- l’acide iodo-acétique 1.62 1.62 2 0 1.5 1.5 interrompue.
- une substance Pas d’acide lactique
inactivant l’enzyme E
1°) A partir des seuls résultats de l’expérience 1, formulez une hypothèse sur l’origine possible de l’énergie musculaire.
2°) L’analyse des résultats de l’expérience 2 vous permet-elle de confirmer l’hypothèse précédente ou d’énoncer une
nouvelle ?
3°) Même question pour l’expérience 3.
4°) En reprenant l’ensemble des données fournies par le tableau et en vous aidant de vos connaissances, indiquez l’ordre
d’utilisation de ces trois substances et pour chacune d’elle l’équation globale de la réaction qui se produit et son rôle lors d’une
contraction musculaire.
5°) Si dans une expérience, on bloque par des poisons spécifiques la formation d’acide lactique dans les fibres d’un muscle
placé dans une atmosphère d’azote, ce muscle est encore capable d’effectuer un petit travail. Cela vous paraît-il normal?
Comment expliquez-vous ces contractions ? T.S.V.P.
EXERCICE 3:
Chez une grenouille, on prélève le muscle gastrocnémien et le nerf

NADJOMB
sciatique rattaché à ce muscle. La préparation nerf-muscle est
placée dans deux verres de montre que l’on peut remplir de
différents liquides. Chaque verre de montre renferme du sérum
physiologique additionné ou non d’une solution de curare.
Quatre électrodes sont appliquées à des endroits différents de la
préparation : 1 et 2 sont des électrodes excitatrices ; 3 et 4 sont des
électrodes réceptrices reliées à un oscilloscope.
Le curare est un poison d’origine végétale qui possède des
propriétés paralysantes.
On procède à diverses expériences schématisées sur le document 1.
Document 1
Expérience 1: Excitation efficace au niveau de 1 et 2. On
enregistre une réponse sur l’oscilloscope ; le muscle se contracte.
Expérience 2: Excitation efficace au niveau de 1 et 2. On enregistre une réponse sur l’oscilloscope ; le muscle se contracte.
Expérience 3: Excitation efficace au niveau de 1 et 2. On enregistre une réponse sur l’oscilloscope ; le muscle ne se contracte
pas.
Expérience 4 : Excitation efficace du muscle au niveau de 1 et 2. Le muscle se contracte.
A partir de l’analyse de ces expériences répondez aux questions suivantes :
1°) Représentez la réponse enregistrée sur l’écran de l’oscilloscope lors de la première excitation. Analysez-la.
2°) Concluez sur les propriétés d’un nerf.
3°) A quel niveau agit le curare ?
4°) Faites un schéma annoté de l’ultrastructure de la jonction neuro-musculaire.
5°) Expliquez comment, dans les conditions physiologiques normales, la stimulation
du nerf déclenche la contraction.
EXERCICE 4:
I- Pour étudier l’activité cardiaque, on procède habituellement par l’enregistrement
des contractions du myocarde.
1°) Décrivez le dispositif expérimental. Quel nom lui donne-t-on ?
Grâce à un tel dispositif, on a enregistré chez la grenouille le tracé ci-dessus
1°) Analyser ce tracé. Quel nom lui donne-t-on ?
2°) Reproduisez à une échelle plus grande, une révolution cardiaque en
délimitant avec précision les différentes phases.
3°) Evaluer en nombre de battements/minute, le rythme cardiaque de la
grenouille étudiée.
II- Bien que le cœur soit un organe doué d’automatisme ; on a pu constater
que le système nerveux ; certains ions et substances ont une influence sur le
rythme cardiaque. Le schéma de la figure ci-contre se rapporte à l’innervation
du cœur chez les mammifères.
1°) Donner une légende complète à cette figure.
2°) A partir de la figure et de vos connaissances, dégager les systèmes qui
innervent le cœur, les nerfs et centres nerveux qu’ils regroupent.
3°) À partir des expériences, démontrer l’action de chaque système sur le
rythme cardiaque.
4°) Préciser (expériences à l’appui) l’action des ions et substances organiques
que vous connaissez sur l’activité cardiaque.
EXERCICE 5:
Un muscle de grenouille qui se contracte est capable de soulever un
certain poids et donc d’effectuer un certain travail. On essaye de
déterminer les sources de l’énergie musculaire.
* Si l’on étudie la composition du sang veineux provenant d’un
muscle en fin d’exercice intense, on note qu’il s’enrichie en acide
lactique CH3 – CHOH – COOH. On constate, d’autre part, que privé
d’oxygène, un muscle reste capable de se contracter, mais s’enrichit
alors très vite en acide lactique, et ceci quelle que soit l’intensité de
la contraction.
1) D’où provient cet acide ? Essayer de montrer, en écrivant
l’équation de la réaction, que l’oxygène n’est pas indispensable à sa
formation.
2) Pourquoi précise-t-on qu’on ne le trouve qu’en fin d’exercice
intense pour un muscle oxygéné normalement ?
Que se passe-t-il dans le cas d’un exercice modéré ?
* Si, dans une autre expérience, on bloque par des poisons
spécifiques la formation d’acide lactique dans les fibres d’un muscle placé dans une atmosphère d’azote, ce muscle est encore
capable d’effectuer un petit travail (une centaine de secousses environ).
3) Cela vous paraît-il normal ? Comment pouvez-vous expliquez ces contractions ?
* On étudie alors chez un sujet la consommation d’oxygène et le niveau d’énergie libérée, au cours d’un exercice sur bicyclette
ergométrique. On obtient les graphiques du document 1.
4) Comment pouvez-vous interpréter l’existence de la surface 1 d’une part, celle de la surface 2 d’autre part ? Quels décalages
dans le temps des phénomènes enregistrés matérialisent-elles ? T.S.V.P.

EXERCICE 6:
I- On veut enregistrer graphiquement la contraction musculaire chez une
grenouille.
1°) Comment appelle-t-on l’appareil utilisé et l’enregistrement obtenu ?
2°) Citer les instruments composant le montage expérimental et donner leur
rôle.
NADJOM
II- Sur une grenouille dont les centres nerveux ont été détruits, on dégage le
muscle gastrocnémien de la patte postérieure droite et on l’atèle à un
myographe isométrique. Des électrodes excitatrices sont placées sur le bout
périphérique du nerf sciatique préalablement coupé. On porte une excitation
unique sur le nerf et on enregistre le document ci-contre.
1°) Que représentent les différentes parties du document ?
2°) Analyser ce document
3°) On porte ensuite deux excitations efficaces et successives de même intensité sur le nerf. Soit E 1 l’instant d’application de la
première excitation et E2 l’instant d’application de la deuxième excitation. Sachant que la durée de la secousse musculaire du
gastrocnémien est de 0.1s, tracer et interpréter les myogrammes que l’on obtient dans les cas suivants :
a°) E2 - E1 ˭˭ 0.12 s b°) E2 - E1 ˭˭ 0.07 s c°) E2 - E1 ˭˭ 0.03 s
III- En vue de connaître le mécanisme du fonctionnement de la jonction neuromusculaire, on procède comme suit :
Expérience 1 : On dépose des microgouttes d’acétylcholine sur le nerf, sur la jonction neuromusculaire et enfin sur le muscle.
Seul le deuxième cas entraîne une contraction musculaire.
Expérience 2 : On dépose des microgouttes de curare au niveau de la jonction neuromusculaire puis on stimule efficacement
l’axone reliant le muscle. Le muscle est incapable de réagir.
1°) Utiliser ces données pour expliquer le mécanisme du fonctionnement de la synapse neuromusculaire.
2°) Quelle hypothèse peut-on émettre pour expliquer le mode d’action du curare ?
On porte sur le même nerf Intensité de stimulation (mv) 80 90 100 120 140 160 180 190 200
relié au muscle des excitations Amplitude de la contraction (gf) 0 5 10 20 50 80 95 100 100
d’intensités croissantes et on
enregistre la contraction du muscle (en gramme-force). Les résultats sont traduits dans le tableau ci-dessus.
3°) Construire le graphe représentant l’amplitude de la contraction en fonction de l’intensité de la stimulation.
4°) Interpréter le graphe à l’aide des connaissances sur la structure du nerf et du muscle.
IV- Au cours d’une expérience, un dispositif approprié permet d’enregistrer la contraction de l’un des gastrocnémien d’une
grenouille. Sur le myogramme obtenu on a reporté les dégagements de chaleur correspondant (document ci-dessous)
1°) Comment se situent dans le temps ces dégagements de chaleur par rapport au myogramme ?
On recommence l’expérience en plaçant le muscle dans une atmosphère d’azote. On constate alors que non seulement le
muscle se contracte, mais que le premier dégagement de chaleur est
strictement identique au cas précédent. Par contre le dernier est
parfaitement nul.
2°) Que peut-on conclure ?
Le muscle qui se contracte en atmosphère d’azote devient rapidement
inexcitable et se charge d’acide lactique alors qu’il perd son glycogène.
Il retrouve ses propriétés en atmosphère oxygéné.
En altitude on constate que la production d’acide lactique, au cours de
l’effort musculaire chez l’athlète non adapté s’accroît considérablement.
3°) Ces deux remarques sont-elles contradictoires ?
4°) Comment expliquer la formation de l’acide lactique ?
EXERCICE 7:
Au laboratoire on a réalisé avec certains organes de la grenouille,
différents enregistrements graphiques consignés sur la figure ci-
contre.
1°) A quels organes se rapportent les enregistrements A et B de cette
figure ? Justifier
2°) Analysez et interprétez chacune des courbes A et B et dégagez de
cette interprétation les particularités de chacun de ces organes.
Un muscle qui se contracte consomme une grande quantité de
glucose, d’O2 et produit du CO2.
Si

l’exercice musculaire est prolongé on trouve de l’acide


lactique dans le sang. S’il est peu intense, l’acide lactique
n’apparaît pas.
3°) Expliquez ces observations
Si le muscle est privé d’O2, on constate qu’il peut produire
un travail peu intense.
4°) D’où provient alors l’énergie mise en jeu ?
EXERCICE 8:
On enregistre simultanément les activités électriques et mécaniques d’une fibre musculaire squelettique (document a) et d’une
préparation de myocarde (document b).
1°) Analysez et comparez ces enregistrements.
2°) Comment peut-on alors expliquer la différence de comportement entre les deux structures lors des stimulations répétées.
3°) Dégagez l’importance des phénomènes électriques dans le fonctionnement de l’organisme. T.S.V.P.

EXERCICE 9:

NADJOM
I. La figure 1 représente une coupe longitudinale d’un cœur de mammifère.
1°) Donnez une légende complète à cette figure. Figure 1
2°) Quel nom donne-t-on à l’ensemble indiqué par les flèches 1, 3, 5 et 7 ?
3°) Quel rôle joue cet ensemble?
II. Une grenouille décérébrée est maintenue démédullée. On enlève le cœur de
cette grenouille et on le dépose dans un bécher contenant du Ringer (liquide
physiologique). On constate que le cœur continue de battre normalement pendant
un temps assez long.
1°) Que peut-on en déduire de cette observation ?
Grâce à un dispositif expérimental, on a obtenu l’enregistrement des battements
cardiaques (Figure E)
2°) Enoncez le principe expérimental.
3°) Analysez ce tracé après l’avoir reproduit en indiquant les différentes phases de
la contraction cardiaque et leur durée.
4°) Montrez que le cœur est infatigable en le justifiant par des valeurs concrètes.
III. L’électrocardiographie permet d’enregistrer les phénomènes électriques liés à la contraction cardiaque. L’enregistrement
simultané, chez l’homme, des phénomènes électrique et mécanique donne
les tracés de la Figure F
1°) Que représente chaque tracé ?
2°) A quelles phases de la contraction cardiaque correspondent l’onde P et
l’ensemble Q, R, S, T ?
3°) Quelle conclusion pouvez-vous tirer en se référant à la position des
deux tracés dans le temps ?
EXERCICE 10:
I- L'implantation d'électrodes réceptrices en divers points d'un cœur isolé
de chien a permis d’enregistrer sur un oscilloscope électronique les courbes
représentées sur le Document ci-contre.
1°) Que représente chacune de ces différentes courbes ?
2°) Le décalage des tracés selon l'axe des abscisses étant proportionnel au
temps de conduction, quel phénomène physiologique ces différentes
courbes vous permettent-elles de mettre en évidence ? Justifiez votre
réponse.
Afin de déterminer le mécanisme de ce phénomène, on réalise sur des
animaux différents des expériences de destruction sélective de certaines
régions du cœur. Les résultats obtenus sont portés dans le tableau suivant :
Experiences Résultats
Exp 1: Destruction en 1, 2 et 3 Le cœur arrête de battre
Exp 2: Destruction en 1 Ralentissement des battements cardiaques
- Arrêt des battements des oreillettes
Exp 3: Destruction en 1 et 2
- Les ventricules battent à un rythme lent 3°) A partir de ces résultats, montrez le rôle de
ces régions du cœur dans le phénomène considéré.
4°) Représentez le Document et légendez les structures que vous venez de mettre en évidence.
EXERCICE 11:
On veut étudier l’action des nerfs parasympathiques et orthosympathiques chez les Mammifères. Pour ce faire on évite la
mise à nu du cœur et on procède à des mesures de la pression artérielle.
On porte des stimulations sur le nerf pneumogastrique (document 1) et sur le nerf orthosympathique cardiaque (document
2)
1°) Analysez les résultats obtenus dans chaque cas et en déduire le rôle de ces nerfs.
Quelles expériences proposez-vous :
2°) Pour confirmer les effets de ces nerf sur l’activité cardiaque ?
3°) Pour justifier le sens de propagation du message nerveux ?

Pression artérielle (maximale) en Hg 15 15 8 8 8 10 10 12 14 15 15 15 15


Temps en secondes 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65

Début de stimulation fin de stimulation Document 1

Pression artérielle (maximale) en Hg 15 15 8 8 8 10 10 12 14 15 15 15 15


Temps en secondes 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65

Début de stimulation fin de stimulation Document 2


T.S.V.P.

EXERCICE 12:
On cherche à étudier le fonctionnement d’un organe en étudiant les enregistrements graphiques A et B de ces mouvements.
Ces enregistrements sont obtenus sur le papier enfumé d’un cylindre tournant d’un mouvement uniforme, à des vitesses

NADJOM
différentes suivant les enregistrements. Dans tous les cas, on utilise la disposition habituelle des différents stylets
correspondants :
- pour le stylet n° 1 : aux variations de longueur de l’organe étudié,
- pour le stylet n°2 : au signal lié à excitateur,
- pour le stylet n°3 : à un chronographe indiquant le 1/10 de seconde,
- pour le stylet n°4 : au système d’enregistrement des phénomènes électriques.
1°) Après analyse des deux premiers tracés de l’enregistrement A, vous précisez l’organe dont il s’agit.
2°) Evaluez la durée de la période de l’enregistrement 1
3°) Le tracé n°2 vous paraît-il normal ? Expliquez votre
réponse.
4°) Etudiez et expliquez alors les variations de réponse de
cet organe avec le même dispositif, en réponse à des essais
expérimentaux (graphe B).
N.B. : L’absence de tracé de l’un ou l’autre des stylets
indique que les systèmes correspondant n’interviennent
pas. A B
5°) Coupe de cœur de Mammifère montrant le tissu nodal.
EXERCICE 13:
On mesure le rythme cardiaque chez un chien avant et après avoir sectionné
les nerfs cardiaques. Les résultats sont traduits dans le tableau1.
1°) Quel est l’effet d’une section des nerfs X ? D’une Sections pratiquées Rythme cardiaque (batt/mn)
section des nerfs sympathiques ? Expérience 1 Aucune (chien normal) 80-90
2°) Que peut-on en déduire concernant le rôle de ces
Expérience 2 Section des nerfs X 135-150
nerfs.
Section des nerfs X et
3°) Une hypertension provoquée au niveau du sinus Expérience 3 120-130
des nerfs sympathiques
carotidien a l’effet contraire de celui d’une section des
nerfs X. Expliquez.
EXERCICE 14:
Le schéma du document 6 montre les relations nerveuses existant entre d’une part le cœur, l’aorte et les carotides, d’autre part
les centres nerveux bulbaire et médullaire. On veut établir le rôle des nerfs de Cyon et de Héring dans l’activité cardiaque. Pour
cela, on procède chez le chien aux expériences suivantes :
Expérience 1 : des stimulations portées soit sur le nerf de Héring soit sur le nerf de Cyon entrainent un ralentissement du
rythme cardiaque
Expérience 2 : on sectionne le nerf de Cyon et on pince les
carotides au niveau indiqué par le schéma. On constate que la
pression artérielle générale mesurée à la cuisse de l’animal
passe de 15 à 25 cm de Hg (pression maximale).
Expérience 3 : on injecte dans le sinus carotidien du sang à
haute pression ; la pression artérielle générale baisse.
Expérience 4 : pendant les deux opérations précédentes on
enregistre la fréquence des potentiels d’action au niveau des
fibres du nerf de Héring, on obtient :
- 5 potentiels d’action par seconde avant la pose de la pince.
- 3 potentiels d’action par seconde après la pose de la pince.
- 12 potentiels d’action par seconde pendant la perfusion dans les sinus carotidiens.
1°) Analyser méthodiquement ces expériences et, en dégageant les rôles des différents éléments anatomiques, expliquer le
mécanisme mis en jeu dans la régulation cardiaque.
2°) Schématiser ce qui se passe lors d’une accélération cardiaque sous l’effet d’une émotion avec retour au bout de quelques
minutes au rythme normal.
EXERCICE 15:
I- La figure 1 représente l’enregistrement
simultané du cardiogramme et de
l’électrocardiogramme d’une grenouille
décérébrée et démédullée, en dehors de
toute stimulation. L’activité électrique (E,
C, G) est étudiée à l’aide de deux
électrodes réceptrices placées en deux
points opposés du corps et reliées à un
oscillographe cathodique. Les différences de potentiel décelées entre ces électrodes traduisent donc l’activité électrique du
cœur.
Analyser le cardiogramme c et l’électrocardiogramme correspondant : montrer à quelles phases de la contraction cardiaque
correspondent l’onde P et le complexe Q, R, S, T de l’électrocardiogramme.
II- On enregistre simultanément l’activité mécanique (myogramme M) et l’activité électrique (électromyogramme EM) d’un
muscle de grenouille. L’électromyogramme est enregistré au moyen de deux électrodes réceptrices placées au contact du
muscle ; les stimulations sont portées sur le nerf qui est relié au muscle. La figure 2 reproduit ces enregistrements. T.S.V.P.

NADJOMBE
1°) Analyser ces figures et comparer la
place respective des phénomènes
électriques et mécaniques dans le cas du
muscle strié et dans le cas du cœur.
2°) Montrer en conclusion quelles notions
fondamentales se dégagent de l’étude
comparée des muscles strié et cardiaque
réalisée à l’aide des documents fournis.
3°) On porte ensuite des excitations électriques sur le cœur aux moments indiqués sur la figure 3 et on obtient un
cardiogramme. Quelles déductions pouvez-vous tirer d’une comparaison avec le cardiogramme c ?
EXERCICE 16:
On réalise le montage représenté par le document 1. On opère avec des
cœurs de grenouille dont le pneumogastrique du cœur A est conservé. On
obtient les tracés A et B représentés sur le document 2, après excitations
rythmées du pneumogastrique.
1°) Faites une analyse comparée des tracés A et B.
2°) Tirez-en une conclusion.
3°) Interprétez ces courbes en fonction des données expérimentales.
4°) Quelle conclusion pouvez-vous tirer concernant la structure du
pneumogastrique chez la grenouille.
On réalise le même montage que précédemment (document 1), mais avec
des cœurs de crapaud. On obtient les tracés A et B représentés par le
document 3, après Document 1
excitations
rythmées du
pneumogastrique.
5°) Faites une
Analyse comparée
de ces tracés.
6°) Tirez-en une Document 2
conclusion.
7°) Interprétez ces courbes en fonction des données expérimentales. Document 3
8°) Quelle conclusion pouvez-vous tirer concernant la structure du pneumogastrique chez le crapaud.

BONNE RÉFLEXION !!!

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