Les Signes Majeurs Et Les Signes Associes A Des Anomalies Orthodontiques
Les Signes Majeurs Et Les Signes Associes A Des Anomalies Orthodontiques
Les Signes Majeurs Et Les Signes Associes A Des Anomalies Orthodontiques
Les différentes anomalies orthodontiques peuvent être décrites par le biais d’une sémiologie permettant
de définir avec précision les variations par rapport à la normale des différents signes. Une hiérarchisation
de ces signes doit permettre, pour chaque catégorie, de préciser les signes majeurs et les signes asso-
ciés, qui peuvent être représentés par une origine différente : signes occlusaux comme les classes d’Angle,
signes dentaires comme la linguocclusion, la vestibuloversion, signes radiologiques comme l’inclusion,
la transposition, signes cutanés comme l’hyperdivergence, la rétromandibulie, à titre d’illustrations du
propos. Les différents cas de figure sont décrits selon un plan abordant successivement les signes affec-
tant les dents : anomalies dentaires, malocclusions localisées, les signes alvéolaires, sans retentissement
squelettique, les signes des malocclusions du sens sagittal (la classification d’Angle), les signes des maloc-
clusions du sens transversal (squelettiques ou alvéolaires), les signes des anomalies squelettiques du sens
vertical, leurs conséquences sur le visage, la dysharmonie dentomaxillaire. Bien entendu, ces différentes
catégories peuvent se retrouver chez un même patient, associant anomalies dentaires, anomalies alvéo-
laires, anomalies squelettiques. Les signes majeurs correspondent à un ou plusieurs signes caractérisant
telle ou telle dysmorphie.
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Incisives latérales supérieures Radiologiquement, les racines sont imbriquées, cela étant dû à
la superposition des canines et des prémolaires.
La pénétrance de l’information génétique peut conduire à des
Parfois, la présence d’une dent supplémentaire, au maxillaire,
situations variées :
très souvent réduite dans ses dimensions et normalement évoluée,
• une pénétrance faible correspond à une microdontie uni- ou
mime une transposition avec l’incisive normale.
bilatérale (voir supra) ;
• une forte pénétrance correspond à l’agénésie des deux incisives À la mandibule, en denture mixte, le signe clinique révélateur
latérales ; de la transposition partielle incisive latérale-canine est une disto-
• une pénétrance moyenne est illustrée par une agénésie sur un version avec rotation de l’incisive latérale et persistance de deux
secteur et la présence d’une incisive latérale de morphologie incisives temporaires. Cette malposition pouvant être bilatérale.
normale sur l’autre secteur. À ce stade, la canine n’est pas encore évoluée. Lorsqu’elle évolue,
Les conséquences sont les suivantes : elle peut se situer en transposition totale.
• en l’absence de dysharmonie dentomaxillaire (DDM), l’espace
dévolu à la latérale est normal ou subnormal ; Hétérotypies
• les canines supérieures non guidées par les latérales au cours Une dent évolue dans un site très éloigné de son site normal
du processus éruptif se mésioversent ou se mésialent jusqu’au d’éruption, par exemple, la branche montante ou la symphyse.
contact avec l’incisive centrale. De ce fait, la canine temporaire
persiste. Cette mésioversion peut conduire, dans certains cas, à
l’inclusion palatine de la canine. Dents incluses
En présence de DDM associée, la canine évolue en situation
Définition
d’incisive latérale avec peu ou pas de diastème. À la mandibule,
un encombrement existe. Une dent est dite incluse lorsqu’elle n’a pas effectué son érup-
tion après la date normale d’évolution, en tenant compte de l’âge
Deuxièmes prémolaires mandibulaires dentaire du sujet, la controlatérale étant évoluée.
Les dents présentant un défaut d’éruption sont, par ordre
La prévalence est d’environ 15 % des cas d’agénésie. Cette ano- de fréquence, les canines, les incisives centrales supérieures, les
malie s’accompagne souvent d’une infraclusion de la molaire deuxièmes prémolaires inférieures, les molaires permanentes.
temporaire correspondante en rapport avec une ankylose, appelée
résorption de remplacement. Canines incluses
En l’absence d’infraclusion ou de carie, la molaire temporaire
peut persister jusqu’à un âge avancé. Dans ces conditions, les rap- Cette anomalie affecte le plus souvent les canines supé-
ports molaires sur le secteur présentant l’agénésie sont en légère rieures (95 %). Le diagnostic doit préciser la situation spatiale de
classe II, en raison de l’absence de dérive mésiale (voir supra). l’inclusion, vestibulaire ou palatine, l’axe de la canine, le volume
De même que pour les incisives latérales, on peut observer une du sac péricoronaire, les relations avec les dents voisines - incisive
microdontie uni- ou bilatérale de la deuxième prémolaire, selon latérale, première prémolaire - et les lésions éventuelles de ces
un processus génétique de faible pénétrance. dents, de type résorption radiculaire.
Étiologie
Incisives inférieures Certaines anomalies favorisent l’advenue d’une inclusion :
Cette anomalie provoque, en l’absence de DDM, des diastèmes l’agénésie de l’incisive latérale peut provoquer une inclusion due à
interincisifs ou bien les incisives sont en contact. l’absence de guidage de l’éruption de la canine par la latérale (cf.
L’agénésie peut affecter une ou deux incisives. supra). De même, une classe II division 2 (cf. supra), présentant
une réelle vestibuloversion des incisives latérales, constitue éga-
Molaires permanentes lement un facteur de risque. Enfin une rétroprémaxillie peut, en
raison de la réduction du périmètre d’arcade maxillaire antérieur,
Cette anomalie peut affecter les premières ou les deuxièmes
être à l’origine d’une inclusion canine.
molaires. Un examen rapide peut faire croire à un défaut
La présence de dents surnuméraires uniques ou multiples peut
d’éruption de la première molaire. Il s’agit en fait de la deuxième
provoquer une inclusion canine.
molaire qui est présente. En l’absence d’une molaire, la molaire
En cas de DDM, il est bien rare, malgré la sévérité de
antagoniste s’égresse.
l’encombrement, d’observer une inclusion canine.
Canines Canine incluse vestibulaire (5 % à 10 % des cas d’inclusion)
Ces dents sont très rarement absentes. On ne doit pas confondre Le diagnostic positif est fondé sur la palpation et l’examen de
ce type d’agénésie avec une inclusion haute. la radiographie panoramique. La voussure vestibulaire au-dessus
de l’incisive latérale est déjà perceptible à l’inspection. L’incisive
latérale présente fréquemment une vestibuloversion coronaire, en
Oligodonties
rapport avec les rapports couronne canine-racine incisive latérale.
Il s’agit de l’absence de plusieurs dents (0,13 %), associée ou non Voussure et vestibuloversion de la latérale constituent les deux
à une dysplasie ectodermique héréditaire. signes majeurs de l’anomalie. L’examen panoramique habituel
confirme le diagnostic et précise l’axe de la canine. Si résorption
radiculaire il y a, elle n’est pas visible sur le panoramique. Un
Dents mal placées scanner avec technique cone beam permet de mettre en évidence
Transpositions ces résorptions avec un taux d’irradiation bien moindre qu’avec
un scanner conventionnel.
On parle de transposition quand une dent évolue à la place
d’une autre. Cette anomalie affecte le plus souvent les canines Canine incluse palatine
supérieures ou inférieures. Le diagnostic au cours de l’examen Ce mode d’inclusion est beaucoup plus fréquent. L’examen
clinique, en denture adolescente, est immédiat. clinique montre l’absence de la bosse canine, à la palpation, la
Au maxillaire, la transposition est le plus souvent partielle, la persistance de la canine temporaire et une éventuelle rotation de
canine se situant entre les deux prémolaires ou entre les deux la première prémolaire. Sur la radiographie panoramique, la cou-
incisives. La canine évolue soit en situation vestibulaire, soit en ronne est très mésiale. La canine est plus claire et plus volumineuse
situation palatine. La persistance de la canine temporaire est fré- que la controlatérale, pour des raisons géométriques. C’est le signe
quente. majeur. En outre, l’image de la couronne est souvent superposée
L’éruption de la canine est retardée, mais se produit sans diffi- à celle de la latérale. La distoversion de l’incisive latérale est en
cultés particulières. La canine transposée en vestibulaire présente relation avec une canine sur la ligne d’arcade. Un scanner 3D ou
souvent un défaut de gencive attachée. mieux un cone bean localisent plus précisément la canine (Fig. 1).
Deuxièmes prémolaires
La molaire temporaire persiste après sa date normale d’éruption.
Radiologiquement, le germe peut être très distoversé ou plus rare-
ment mésioversé, en particulier à la mandibule. C’est le signe
majeur. Il est plus enclavé qu’inclus et n’évolue pas. Parfois, une
dent surnuméraire est à l’origine du défaut d’éruption.
Secondairement, l’inclusion peut être provoquée par
l’extraction de la molaire temporaire, sans qu’il ait été prévu la
pose d’un mainteneur d’espace. Dans ces conditions, la molaire
permanente se mésiale ou se mésioverse.
Étiologie
L’inclusion peut être due à la présence d’une dent surnuméraire
ou bien être en rapport avec une obturation canalaire avec une Anomalies alvéolaires
pâte non résorbable ou se produire à la suite d’un traumatisme
sévère sur la dent temporaire homologue : Définition
• présence d’une ou de plusieurs dents surnuméraires constituant Ce sont des anomalies affectant la position des dents sur leurs
un obstacle à l’éruption. L’axe d’éruption est normal ou sub- bases alvéolaires :
normal. La « fenêtre d’éruption », c’est-à-dire le temps pendant • dans le sens vertical : supraclusion (recouvrement antérieur
lequel la dent peut faire son éruption après suppression du fac- excessif), infraclusion (recouvrement insuffisant) ;
teur causal, se limite à 1 ou 2 ans. Après cette période, une • dans le sens sagittal : proalvéolie (vestibuloversion excessive
traction orthodontique est nécessaire ; des dents antérieures), rétroalvéolie (linguoversion des dents
• traumatisme sur la dent temporaire. Rappelons que l’apex des antérieures) ;
incisives temporaires se situe initialement à l’aplomb du germe • dans le sens transversal : endoalvéolie, exoalvéolie. Ces anoma-
de l’incisive permanente puis, avec le temps, en situation pala- lies peuvent s’observer sur un seul maxillaire, ou sur les deux
tine. arcades, parfois dans le même sens, parfois en sens opposé (ex. :
En conséquence, après traumatisme, trois circonstances proalvéolie maxillaire et rétroalvéolie mandibulaire).
peuvent se produire selon la sévérité du trauma : Pour une bonne compréhension des anomalies du sens
• un traumatisme modéré provoquant une bascule palatine du transversal (endoalvéolie-arcade trop étroite, exoalvéolie (arcade
germe permanent qui évolue en linguocclusion sans atteinte trop large), endognathie (maxillaire trop étroit), exognathie
radiculaire ; (maxillaire trop large), les différentes anomalies alvéolaires et
• un traumatisme provoquant une ingression des germes incisifs, squelettiques sont regroupées dans le même chapitre.
sans bascule sévère de ces germes ; La littérature anglo-saxonne simplifie les différentes appella-
• un traumatisme sévère avec expulsion de la dent temporaire tions : deepbite pour supraclusion, openbite pour infraclusion, labial
qui peut provoquer une bascule en haut et en arrière du germe tipping pour proalvéolie, lingual tipping pour rétroalvéolie, pos-
permanent. Au cours de l’édification apicale, l’apex se trouve terior crossbite pour linguocclusion d’un ou des deux secteurs
en contact avec la corticale palatine qu’il évite (Fig. 2), cela cuspidés.
étant à l’origine d’une sévère coudure radiculaire à concavité
distale. La face palatine est vestibulaire. Le pronostic doit être
réservé. Dans ce dernier cas, le signe majeur, c’est la bascule du Supraclusion
germe avec coudure radiculaire accentuée (dent en « faucille »).
L’examen au scanner est indispensable pour évaluer la morpho- C’est une anomalie alvéolaire du sens vertical correspondant
logie de la racine qui peut être dilacérée et irrécupérable de ce à un recouvrement excessif du secteur antérieur maxillaire sur le
fait. secteur mandibulaire (Fig. 3). C’est le signe majeur.
B C
A
Figure 2. Bascule du germe de 11 après traumatisme, provoquant une sévère coudure radiculaire.
A. Situation initiale dans les premiers stades de l’édification du germe de l’incisive centrale permanente.
Le germe se situe dans l’axe de la dent temporaire.
B. À la suite d’un traumatisme axial, la dent temporaire s’enfonce dans l’alvéole et bascule le germe
permanent en haut et en avant.
C. Le germe poursuit son édification radiculaire dans la même orientation.
D. Au cours de l’édification apicale, l’apex, au contact de la voûte palatine, se coude et évite la corticale
palatine, d’où l’aspect de « dent en faucille ».
Proalvéolie
C’est une vestibuloversion des incisives supérieures ou infé-
rieures :
• avec diastèmes interdentaires ;
• sans diastèmes en cas de DDM associée.
1 3
4
+ 8 mm
+ 4,5 mm
2
5
2
+ 3 mm
+ 6 mm
A B
Dysfonctions associées
Des dysfonctions linguales ou ventilatoires fréquentes parti-
cipent au tableau clinique d’une classe II, 1.
En outre, on peut observer sur le même patient des relations
de classe II molaire et une classe I canine sur le même secteur,
par exemple après extraction d’une dent cuspidée temporaire ou
permanente. Il ne s’agit plus d’une classe II squelettique. Cela cor-
respond à une classe II dentaire.
5
1
2 6
3
7
4
8
Figure 26. Classe III, rétromaxillie avec mandibule normale. Figure 27. Association promandibulie, rétromaxillie.
traumatisme sur les incisives temporaires peut également pro- signe majeur. Les molaires présentent des rapports de classe I, avec
voquer un déplacement lingual du ou des germes des incisives proglissement le plus souvent et un encombrement maxillaire
supérieures permanentes. antérieur. La convexité et l’angle SNA sont diminués.
La linguocclusion des incisives supérieures et le proglissement Le profil facial est comparable à celui d’une rétromaxillie, pré-
constituent les signes majeurs d’une antémandibulie, anomalie sentant des rapports de classe III molaire.
dentaire et non squelettique.
Les trois autres catégories caractérisent des malocclusions sque-
lettiques :
Promandibulie
• elles peuvent affecter le maxillaire : il s’agit d’une rétromaxillie C’est une malocclusion squelettique caractérisée par des rela-
ou d’une rétroprémaxillie (maxillaire trop court dans le sens tions de classe III molaire et canine sans aucun proglissement et
sagittal) ; un retentissement esthétique important déjà visible en denture
• elles peuvent affecter la mandibule, Il s’agit d’une promandi- temporaire et persistant chez un patient adulte âgé.
bulie (mandibule trop longue dans le sens sagittal) ; Céphalométriquement, le corpus mandibulaire est augmenté,
• elles peuvent affecter les deux maxillaires en même temps et en le type de croissance est le plus souvent hyperdivergent.
sens opposé : rétromaxillie et promandibulie associées. Ce sont Esthétiquement, les lèvres ont des rapports inversés, la lèvre
les cas plus sévères, relevant fréquemment d’une chirurgie. inférieure est en avant de la supérieure (prochéilie inférieure), ce
qui donne un profil boudeur ou plutôt agressif avec un déséqui-
Rétromaxillie (ou brachygnathie) maxillaire libre des volumes faciaux.
L’étiologie met en évidence le facteur héréditaire de la proman-
L’examen clinique montre des relations de classe III pour dibulie (exemple célèbre de la lignée des Habsbourg). L’examen
l’ensemble de l’arcade supérieure avec linguocclusion des inci- des fonctions montre une langue volumineuse, basse et protru-
sives supérieures. Les mesures céphalométriques du sens sagittal sive.
à la mandibule et le pilier antérieur de Delaire sont normaux. En fonction de l’étiologie, c’est une anomalie primaire. La pré-
L’examen cutané de profil montre un angle nasolabial ouvert, une valence de cette anomalie est assez rare au sein d’une patientèle
lèvre supérieure rétrusive (rétrochéilie). C’est un profil caractéris- orthodontique habituelle. Elle affecte beaucoup plus fréquem-
tique très rétrusif qui peut constituer le signe majeur, confirmé par ment des patients asiatiques.
les mesures céphalométriques et un encombrement uniquement
maxillaire (Fig. 26).
Certaines rétromaxillies sont en réalité des hypomaxillies,
l’arcade dentaire maxillaire étant réduite dans toutes ses dimen- Dysharmonie dentomaxillaire
sions, sagittale et transversale (endognathie supérieure associée),
le type de croissance étant hypo- ou hyperdivergent sans que cela Définition
constitue un signe caractéristique.
Cette malocclusion peut être isolée ou associée à une promandi- La dysharmonie dentomaxillaire ou DDM correspond à une
bulie. Il s’agit dans ce dernier cas de figure d’un cas sévère (Fig. 27). non-concordance entre la dimension des arcades alvéolaires et les
dimensions mésiodistales des dents, la continuité des arcades au
niveau des faces proximales n’étant plus assurée.
Rétroprémaxillie Il serait plus exact de parler de dysharmonie dentoalvéolaire.
C’est la réduction de la flèche de l’arc déterminé par les faces Toutefois, l’usage veut que l’on utilise en français l’abréviation
mésiales des premières prémolaires, ce qui est à l’origine d’un DDM.
encombrement maxillaire antérieur et/ou d’une ectopie ou d’une Le terme discrepancy en anglais correspond à la différence entre
inclusion canine avec linguocclusion du secteur antérieur. C’est le la somme des diamètres mésiodistaux des dents et le périmètre
En denture mixte
Au cours de la constitution de la denture mixte, une mal-
position de l’incisive en cours d’éruption peut apparaître, elle
est transitoire. La présence d’une dent supplémentaire crée un
encombrement, ce n’est pas une DDM.
L’encombrement à ce stade affecte le secteur antérieur. Figure 29. Expulsion d’une seule canine temporaire n◦ 83 (d’après Van
Les malpositions ou malocclusions localisées à cet âge sont Der Linden).
dues aux différentes modalités d’expulsion ou non des canines
temporaires :
• à la mandibule, trois modalités peuvent se produire pour la S’il est décidé de conserver cet espace à la mandibule, cela gagne
rhizalyse prématurée des canines temporaires, en cas de DDM : en crédit d’espace, soit en moyenne 1,8 mm + 1,8 mm à droite et à
◦ persistance des canines temporaires : l’encombrement inci- gauche, soit au total 3,6 mm. Ultérieurement, il sera nécessaire de
sif est plus ou moins sévère avec récession fréquente du distaler les molaires supérieures pour l’établissement d’une classe
parodonte de l’incisive la plus vestibulée. Une radiographie I molaire.
panoramique met en évidence le manque de place ;
◦ expulsion des deux canines temporaires, pas
d’encombrement incisif, diastèmes très réduits ou même
En denture adulte jeune
supprimés pour l’évolution des canines permanentes L’encombrement provoque des malpositions ou des malocclu-
(Fig. 28) ; sions des incisives, des canines et des prémolaires et des défauts
◦ expulsion d’une seule canine temporaire : absence de dias- de gencive attachée (Fig. 30).
tème après l’expulsion de la canine, milieu inférieur La différence entre la mesure de l’espace disponible et celle de
dévié sur le même secteur, encombrement incisif modéré l’espace nécessaire (indice de Nance) est plus fiable : on mesure des
(Fig. 29). dents évoluées sur moulage et non sur radiographies.
• au maxillaire, même processus : élimination d’une ou des Cela permet d’évaluer le déficit d’espace en millimètres avant
deux canines ou conservation des canines, l’encombrement est de prévoir le repositionnement de l’incisive inférieure (pro-
d’autant plus sévère que les canines temporaires persistent, avec cédé appelé « correction céphalométrique »), varié selon les
malpositions ou malocclusions localisées (cf. infra). auteurs.
En denture mixte, il faut tenir compte de « l’espace de dérive Dernier point, une rotation distovestibulaire des premières
mésial » (ou lee-way) lorsque les deuxièmes prémolaires inférieures molaires aggrave le déficit d’espace. De même, une mésioversion
ne sont pas encore évoluées dans le calcul de la DDM. Cet espace de la molaire à la suite de l’avulsion de la deuxième molaire tem-
est perdu par mésialisation physiologique des premières molaires poraire, sans qu’il ait été prévu un mainteneur d’espace, s’ajoute
après rhizalyse des molaires temporaires. au déficit d’espace.
Figure 32. Les trois étages de la face : étage supérieur, étage moyen,
étage inférieur.
Références
[1] Bassigny F. Manuel d’orthopédie dentofaciale. Paris: Masson; 2000.
[2] Lautrou A. Abrégé d’anatomie dentaire. Paris: Masson; 2004.
[3] Epker BN, Stella JP, Fish LC. Dentofacial deformities: integra-
ted orthodontic and surgical correction, Vol. 1 Saint-Louis: Mosby;
1995.
[4] Janson G, Cruz KS, Woodside DG, Metaxas A, de Freitas MR, Hen-
Figure 34. Tracé d’une téléradiographie d’un type hypodivergent. riques JF. Dentoskeletal treatment changes in Class II subdivision
malocclusions in submentovertex and posteroanterior radiographs. Am
J Orthod Dentofacial Orthop 2004;126(4):451–63.
étage supérieur, étage moyen et étage inférieur. On peut constater [5] Graber TM, Vanarsdall Jr RL. Orthodontics: current principles and
que les différences de hauteur se situent avant tout au niveau de techniques. St Louis: CV Mosby; 2000.
l’étage inférieur.
Cette évaluation se fait lors de l’examen du visage et sur les Pour en savoir plus
téléradiographies de profil. Cela permet de différencier des types
hypodivergents, mésodivergents et hyperdivergents (Fig. 33, 34). Il ne Bishara SE. Textbook of orthodontics. London: WB Saunders; 2001.
s’agit donc pas de véritables dysmorphies orthodontiques, sauf Château M. Orthopédie dento-faciale. Paris: CDP; 2000.
pour des cas extrêmes. Foucart JM. Orthodontie clinique. Paris: CDP; 2002.
Cette catégorisation implique des choix thérapeutiques qui Langlade M. Diagnostic orthodontique. Toulouse: J Prélat; 2000.
peuvent être schématisés : un cas hypodivergent devrait être traité Lejoyeux E, Flageul F. Orthopédie dento-faciale : une approche
sans extraction sauf exception. Un cas hyperdivergent implique bio-progressive. Paris: Quintessence international; 1998.
plus fréquemment des indications d’extraction. Loreille JP, Delaire J, Caillard P. Céphalométrie et orthodontie. Toulouse: J
Prélat; 1993.
Moyers Robert E. Handbook of orthodontics. Chicago: Year book Medical;
Conclusion 2000.
MacDonald F, Ireland AJ. Diagnostic of the orthodontic patient. London:
OUP Oxford; 1998.
L’examen clinique d’un patient comporte un ensemble de Mac Namara JA, Brudon WL, Kokich VG. Orthodontics and dentofacial
signes permettant de décrire avec précision le bilan orthodontique orthopedics. New York: Meedhum Press; 2001.
de ce patient, selon une grille de lecture systématique : Mitchell L. An introduction to Orthodontics. Oxford: Oxford University
• un premier volet décrit les rapports occlusaux dans les trois sens Press; 2001.
de l’espace. Par exemple, un patient peut présenter une classe Nightingale C, Sandy J. Orthodontics: picture test atlas. London: The Royal
II division 1, rétromandibulie, hypodivergente, c’est la base de Society of Medicine; 2000.
la démarche. On a déjà une vision globale du patient. Les ano- Rakosi T, Jonas I. Atlas de médecine dentaire. Paris: Flammarion; 2000.
malies alvéolaires permettent d’affiner ce descriptif. Ainsi, une Van Der Linden Frans PG. Concepts et stratégies orthodontiques. Paris:
supraclusion et une endoalvéolie maxillaire sont mises en évi- Quintessence; 1998.
dence, associées à la classe II. En dernier lieu, les anomalies Viazis AD. Atlas of advanced orthodontics-a guide to clinical efficiency.
dentaires existantes ferment le tableau des tissus durs ; London: WB Saunders; 1998.
F. Bassigny ([email protected]).
6, avenue Nicolas-Copernic, 14000 Caen, France.
Toute référence à cet article doit porter la mention : Bassigny F. Signes majeurs et signes associés des anomalies orthodontiques. Sémiologie orthodontique.
EMC - Odontologie/Stomatologie/Orthopédie Dentofaciale 2012;7(4):1-16 [Article 23-460-C-10].
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Iconosup 35
Différents types classes II, division 2 (cl. II, 2) selon les signes majeurs et les signes associés.
a. Cas moyen de classe II division 2, axes normaux des 12 et 22.
b. Classe II, 2 en relation de classe II complète (full class II).
c. Classe II, 2 en classe II très modérée.
d. Vestibuloversion des 12 et 22.
e. 23 en cours de désinclusion et 22 vestibuloversée.
f. Sévère linguoversion des 11 et 21 et hypodivergence.
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Microdontie 12 et 22.
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Dents supplémentaires.
a. Incisive inférieure supplémentaire avec encombrement.
b. Cinq incisives alignées et diastèmes supérieures.
c. Incisive supplémentaire à la place de 21 en linguocclusion.
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Incisives latérales supérieures.
a. Agénésie 12 et 22.
b. Agénésie 22.
c. Agénésie 22 et mésioversion 23.
d. Agénésie 22, 63 en classe I et 23 en classe II.
e. Agénésie 12 et 22, signes d'inclusion 13 et 23.
f. Agénésie 12 et 22 et dysharmonie dentomaxillaire (DDM), 33 et 43 en cours d'éruption.
g. Même patient que la figure f : 13 et 23 évoluent, 31 et 41 extraites.
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Deuxièmes prémolaires mandibulaires.
a. Agénésie 45.
b. Ankylose de la deuxième molaire temporaire avec rhizalyse radiculaire.
c. Microdontie 15.
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Incisives inférieures.
a. Agénésie d'une incisive inférieure avec diastème.
b. Agénésie d'une incisive inférieure sans diastème.
c. Agénésie 31 et 41.
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Iconosup 41
Agénésie 16 et 26.
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Agénésie de la 23.
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Iconosup 43
Transpositions.
a. Transposition de la 23 en situation palatine entre 14 et 15.
b. Transposition de la 23 en situation vestibulaire entre 24 et 25.
c. Transposition 23 entre 22 et 21 sur radiographie panoramique.
d. Transposition 23 entre 12 et 11.
e. Incisive supplémentaire 21, provoquant la transposition partielle de 21.
f. Transposition de la 33 entre 31 et 32, persistance de 71 et 72.
g. Transposition de 43 et 33 en cours d'installation.
h. Transposition totale de 33 entre 31 et 32.
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Dents surnuméraires, provoquant un défaut d'éruption de la 13.
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Iconosup 45
Canines incluses vestibulaires.
a. Voussure provoquée par la situation mésiovestibulaire de la 13 incluse.
b. Vestibuloversion de la 12 en relation avec la 13 incluse en situation vestibulaire.
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Iconosup 46
Canines incluses palatines.
a. Rotation de la 14 en relation avec la 13 incluse palatine.
b. Sur le panoramique, la 13 incluse palatine est plus claire et plus volumineuse que la 23.
c. Sur le panoramique, défauts d'éruption des 13 et 23 mésioversées sur la ligne d'arcade.
d. Ankylose de la 23 avec apex érodé.
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Étiologies des incisives centrales supérieures incluses.
a. Surnuméraire bloquant l'éruption de la 11.
b. Surnuméraires en situation palatine.
c. Crâne d'un enfant : le germe de la 11 est dans l'axe de la racine de la 51.
d. La 11 évolue en linguocclusion, après traumatisme sur 51, dépulpée.
e. Défauts d'éruption de 12, 11, 21 et 22 en situation horizontale après traumatisme sur les temporaires.
f. Cas similaire à la Figure 46, montrant une sévère coudure radiculaire.
g. Image radiologique d'une incisive basculée en haut et en arrière.
h. Dilacération d'une incisive immature après traumatisme.
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Iconosup 48
Premières molaires permanentes.
a. Défaut d'éruption de la 46 et coudures radiculaires sur cette dent, non encore ankylosée.
b. Ankylose de la 46 avec importantes coudures radiculaires.
c. Kyste dentigère ayant refoulé apicalement le germe de la 36.
d. Enclavement de la 26 mésioversée sous le bombé distal de la 65, avec rhizalyse de la racine distale de la 65.
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Signe de rétention de la 37, entre 36 et 38.
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Supraclusions.
a. Biproalvéolie chez un patient leucoderme.
b. Linguoversion des quatre incisives provoquant une supraclusion.
c. Supraclusion des 11 et 21.
d. Brièveté de la lèvre supérieure et incisives apparentes.
e. Sourire gingival en relation avec un prémaxillaire de hauteur excessive.
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Infraclusion antérieure.
a. Infraclusion maxillaire antérieure.
b. Biproalvéolie avec béance antérieure.
c. Infraclusion bimaxillaire avec béance antérieure.
d. Infraclusion latérale affectant les dents cuspidées aux deux arcades.
e. Béance squelettique avec infraclusion antérieure et latérale et hyperdivergence.
f. Interposition linguale entre les arcades à l'origine de la béance antérieure.
g. Téléradiographie. Béance antérieure avec hypertrophie des follicules lymphoïdes. 1. Amygdales palatines ; 2. amygdales
linguales ; 3. amygdales pharyngiennes.
h. Inocclusion labiale et sourire édenté dû à une infraclusion sévère des incisives supérieures.
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Rétroalvéolie mandibulaire
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Biproalvéolies.
a. Biproalvéolie en classe I chez un patient leucoderme.
b. Biprotrusion ethnique chez un patient asiatique avec occlusion labiale.
c. Biprotrusion ethnique chez un patient mélanoderme.
d. Inocclusion labiale chez un patient mélanoderme.
e. Même cas que d, vue de profil avec inocclusion labiale.
f. Inoclusion labiale chez une patiente asiatique, accentuée par une hyperdivergence, l'angle nasolabial est fermé.
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Endoalvéolies symétriques maxillaires avec latérodéviation.
a. En denture mixte, endoalvéolie symétrique avec linguocclusion gauche en intercuspidie et milieux déviés (flèches).
b. Non-abrasion des cuspides d'appui sur le secteur inversé.
c. Abrasion des cuspides d'appui.
d. En intercuspidie, linguocclusion droite jusqu'à l'incisive latérale droite.
e. Symétroscope pour apprécier la symétrie de l'arcade maxillaire.
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Endognathie maxillaire symétrique sans latérodéviation.
a. Endognathie maxillaire bilatérale avec béance antérieure.
b. Patient « ventilateur buccal » avec endognathie maxillaire.
c. Endognathie maxillaire symétrique avec latérodéviation.
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Endognathie unilatérale gauche, patient adulte.
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Endognathie unilatérale sans latérodéviation.
a, b. Linguocclusion droite et relations de classe III.
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Exoalvéolie ou gnathie mandibulaire unilatérale sans latérodéviation.
a. Exognathie unilatérale gauche, à l'arcade inférieure.
b. Même cas que a, vestibulocclusion gauche sans latérodéviation.
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Endognathie inférieure gauche.
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Syndrome de Brodie.
a. Syndrome de Brodie, occlusion en ciseau à gauche avec égression des dents cuspidées.
b. Même cas que a, secteur droit.
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Classe I molaire selon Andrews : le cuspide vestibulomésial de la 16 est distal par rapport au sillon mésial de la 46, la 16 est
légèrement distoversée, la 15 présente des rapports cuspide-embrasure division 1 II, surplomb exagéré en denture adulte jeune.
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Malocclusions de la classe II d'Angle.
a. Classe II totale (full) et proalvéolie supérieure.
b. Rapports de classe II en denture temporaire.
c. Téléradiographie d'un cas de classe II en denture temporaire.
d. Rapports de classe II, division 1, en denture mixte.
e. Rapports de classe II division 2.
f. Cas de classe II division 1 avec incisives supérieures très apparentes.
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Classe II dentaire en relation avec une mésialisation de la 16 et de la 17 et rapports 14/44 normaux.
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Classe II, division 1, rétromandibulie.
a. Classe II squelettique rétromandibulie.
b. Profil de classe II rétromandibulie, très rétrusif.
c. Rétromandibulie en classe II, lèvres jointes.
d. Rétromandibulie avec double-menton, sans surcharge pondérale.
e. Rétromandibulie, lèvres non jointes, distance sous-mentonnière très réduite.
f, g. Aspect de rétromandibulie due à une hyperdivergence. Le menton est abaissé en bas et en arrière.
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Classes II, division 1, promaxillie.
a, b. Promaxillie et proalvéolie provoquant une prochéilie supérieure avec incisives apparentes et angle nasolabial fermé.
b. Sévère promaxillie, dents très apparentes.
c. Classe II squelettique avec vestibuloversion du secteur incisif supérieur.
d. Dents très apparentes en fonction de la brièveté de la lèvre supérieure et de la classe II.
e. Promaxillie en classe II masquée par des lèvres épaisses.
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Classe II, division 1, subdivisions.
a. Cas de classe II subdivision en classe I à droite.
b. Même cas que a, relations de classe II à gauche.
c. Même cas que a, milieu inférieur dévié à gauche.
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d à f. Classe II dentaire subdivision gauche (d'après ).
g à i. Classe II subdivision squelettique droite (d'après ).
j. Cas de classe II subdivision II, en classe II à droite.
k. Même cas que j en classe I à gauche.
l. Cas de classe II subdivision en classe I à droite avec proalvéolie supérieure.
m. Même cas que k, en classe II à gauche.
n. Téléradiographie d'un cas de classe II subdivision, d'origine maxillaire. Les dents cuspidées sont décalées, au maxillaire.
o. Téléradiographie d'un cas de classe II subdivision d'origine mandibulaire. Les dents cuspidées sont décalées à la mandibule.
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Iconosup 67
Exemples de classes II, division 2.
a. Cas moyen de classe II division 2, avec linguoversion des 11 et 21 et relations de classe II modérées.
b. Vue occlusale de la figure143, les incisives latérales sont normalement placées.
c. Cas de classe II, 2 en pleine classe II molaire (full class II).
d. Cas de classe II, 2 pratiquement en classe I molaire.
e. Vestibuloversion des 12 et 22 associée à la linguoversion des 11 et 21.
f. Même cas que e, vue occlusale illustrant la vestibuloversion des 12 et 22.
g. Une seule linguoversion de la 21, c'est une classe II, 2.
h. Même cas que g, vue occlusale.
i. Linguoversion de deux incisives.
j. Linguoversion de trois incisives.
k. Linguoversion de quatre incisives avec ectopie vestibulaire de 13 et 23.
l. Sévère linguoversion et sévère supraclusion sur téléradiographie.
m. Sourire gingival en relation avec une supraposition sévère des 11 et 21.
n. Même cas que m, vue intrabuccale.
o. Classe II, 2 squelettique hypodivergent, rétromandibulie prononcée.
p. Cas de classe II, 2 sans préjudice esthétique.
q. Cas de classe II, 2 avec rétromandibulie, masquée par une symphyse importante.
r. Supraclusion importante.
s. Même cas que r, abrasion importante des bords libres. Sujet jeune.
t. Dénudation des incisives pour le cas de la figure s.
u. Angle de Collum accentué pour un cas de classe II, 2 sur téléradiographie.
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Antémandibulie.
a. Antémandibulie en intercuspidation maximale (ICM).
b. Même cas que a, bout à bout incisif en relation centrée.
c. Antémandibulie en classe III en intercuspidation maximale (ICM) avec infraclusion des molaires temporaires (flèches).
d. Même cas que c en relation centrée, classe I molaire, 11 et 21 en normocclusion (flèches).
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Rétromaxillie (ou brachygnathie) maxillaire.
a. Moulages d'une classe III squelettique, classe III molaire et classe III canine, égression 17.
b. Profil d'un cas de classe III, rétromaxillie.
c. Classe III avec endognathie maxillaire, véritable hypoplasie maxillaire.
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Rétroprémaxillie.
a. Rétroprémaxillie en intercuspidation maximale (ICM).
b. Même cas que a, classe I molaire et prémolaire, classe III canine, linguocclusion des incisives supérieures.
c. Même cas que a, en relation centrée, bout à bout incisif, ectopie canine.
d. Même cas que a, vue occlusale.
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Promandibulie.
a. Promandibulie avec surplomb négatif, sans malpositions incisives.
b. Promandibulie, avec un corpus mandibulaire augmenté.
c. Téléradiographie d'un enfant de 5 ans pour qui tous les signes d'une classe III sont réunis : surplomb négatif sans contacts
incisifs, hyperdivergence, relations de classe III molaire.
d. Profil de classe III promandibulie, pour une patiente adulte.
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Dysharmonie dentomaxillaire en denture temporaire.
a. Pas de diastèmes de Bogue, diastème supprimé pour la 42.
b. Diastèmes de Bogue en denture temporaire.
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Dysharmonie dentomaxillaire en denture mixte.
a. La 31 fait son éruption en lingual, ce n'est pas une dysharmonie dentomaxillaire (DDM).
b. Incisive supplémentaire 21 + au maxillaire, ce n'est pas une dysharmonie dentomaxillaire (DDM).
c. Persistance des deux canines temporaires avec une sévère dysharmonie dentomaxillaire (DDM).
d. Panoramique montrant la persistance de 53, 63, 83.
e. Après expulsion des canines temporaires, diastèmes très réduits pour 33 et 43.
f. Diastème inexistant pour la 43, très insuffisant pour la 13.
g. Même cas que e, diastème inexistant pour 33.
h. Expulsion d'une seule canine temporaire et encombrement.
i. Même cas que h, le milieu inférieur est dévié du côté de l'expulsion de la temporaire (flèches).
j. Espace de dérive mésial ou lee-way = différence mésiodistale (MD) entre 35 et 75.
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Dysharmonie dentomaxillaire en denture adulte jeune.
a. Dysharmonie dentomaxillaire (DDM) et défaut de gencive attachée (GA) pigmentée sur 31.
b. Encombrement incisif et expulsion de 83 et 73, récession sur 41.
c. Ectopie 23 et 33 par dysharmonie dentomaxillaire (DDM).
d. Encombrement incisives et canines sur moulage.
e. Dysharmonie dentomaxillaire (DDM), vue occlusale, extraction 36.
f. Dysharmonie dentomaxillaire (DDM). Patient mélanoderme, défaut de gencive attachée sur 43, 31, 33.
g. Dysharmonie dentomaxillaire (DDM) avec ectopie 23 et 34.
h. Dysharmonie dentomaxillaire (DDM) avec ectopie 13 et 23.
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Anomalies du sens vertical.
a. Tracé d'une téléradiographie d'un type hyperdivergent.
b. Type hyperdivergent : plan bispinal, plan d'occlusion et plan mandibulaire sont convergents.
c. Téléradiographie d'un type hypodivergent : plan bispinal, plan d'occlusion et plan mandibulaire sont pratiquement parallèles.
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