Memoire: Contribution À L'étude de La Répartition Spatiale de La Végétation Spontanée de La Région de Biskra
Memoire: Contribution À L'étude de La Répartition Spatiale de La Végétation Spontanée de La Région de Biskra
Memoire: Contribution À L'étude de La Répartition Spatiale de La Végétation Spontanée de La Région de Biskra
MEMOIRE
Présentée pour l’obtention du diplôme de Magistère en
Sciences Agronomiques
Option
Agriculture et environnement en régions arides
Par
Mr. HADDAD AZZEDDINE
Thème
Contribution à l’étude de la répartition
spatiale de la végétation spontanée
de la région de Biskra
Jury:
Les plantes spontanées des régions arides en générale, sont le garant principale d’une
activité biologique permanente et d’un écosystème bien équilibré.
Les régions arides sont caractérisées par des écosystèmes fragiles et vulnérables à
faible production et soumis à une dégradation importante liée essentiellement à une
surexploitation anthropique, la sécheresse n’est qu’une circonstance aggravante.
La désertification, stade ultime de cette dégradation, est liée à la destruction du couvert
végétal, à la perte de la productivité et à la résilience de ces écosystèmes.
Pour être plus efficace, la lutte contre la désertification doit se baser sur la
connaissance et la maîtrise des causes du processus.
Dans ce contexte Les oasis de Biskra constituent une partie de la transition entre les
domaines atlasiques plissés du Nord (Atlas Saharien) et les étendues plates et désertiques du
Sahara. (Ozenda, 1977) a noté que les oasis abrite selon leurs différentes formes
géomorphologiques, des formations et des groupements des végétaux répartis dans différents
aires selon la topographie et la nature du sol.
indirecte ;
- action des animaux (domestiques ou sauvages)
- facteurs historiques (comme les migrations d’espèces).
2
PARTIE
BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE : I
ETUDE DU MILIEU NATUREL
Chapitre I
1/ Situation géographique :
La wilaya de Biskra (Fig.1), est localisée au sud-est Algérien et s’étend sur une
superficie de près de 20 986 km² (Khechai, 2009). Chef lieu Biskra, limitée par les Wilayas
suivantes :
La Wilaya de Batna au Nord
La Wilaya de M’sila au Nord-Ouest
La Wilaya de Djelfa au Sud-Ouest.
La Wilaya de Ouargla au Sud.
La Wilaya d’El-oued au Sud-Est.
La Wilaya de Khenchela au Nord-Est. (Anonyme, 2007).
Elle se localise entre les cordonnées Lambert avec une latitude de 34,48 (N) et une
longitude de 05,44 E .
L’altitude de la ville de Biskra est de 120 m au dessus du niveau de la mer.
Au sud de Djebel Boughzel, les terrasses des oueds présentent une topographie où la pente est
très douce 0,6 % allant du Nord vers le Sud, avec une altitude qui se décroît progressivement
de 280 à 200 mètres pour les plaines de Loutaya au Nord, et de 160 m à 40 m pour la partie
située au Sud de Djebel Boughzel vers la cuvette d’Oumeche.
La région de Biskra est un pays de transition structurale et sédimentaire. Dans sa partie Nord,
c’est un pays montagneux tandis qu’au Sud c’est un pays effondré (Carte géologique de
Biskra, 1/200.000) fait partie du Sahara septentrional et d’autre part en position très inférieur
apparaissent les derniers anticlinaux vers le Sud de l’Atlas Saharien. Gouskov, (1962).
2.1/ Les montagnes :
Ne présentent que 13 % de la surface totale selon Anonyme, (2007), la majorité
écrasante se trouve au Nord de la région de Biskra, le versant Nord possède la formation
forestière qui se rattache avec celle de la forêt des Aures, tandis que le versant Sud est tourné
vers la plaine de Biskra avec une végétation très faible.
Le point culminant et le Djbel Taktyout avec une altitude de 1942 m.
2.2/ Les plateaux :
Anonyme, (2007) Plateau de Ouled Djellal et Sidi Khaled ; ils présentent 50% se sont
de vastes étendues planes ou faiblement accidentées, situées en hauteur et se localisent dans le
coté Sud Ouest de la Wilaya de Biskra.
2.3/ Les plaines :
Selon Anonyme, (2006) elles occupent 28 % de la surface totale notons les plaines de
Loutaya, Doucen, Sidi Oukba et Zribet el Oued.
2.4/ Les dépressions :
Elles sont constituées des Sebkhats et des Chotts avec un total de 9%. Sebkhat
d’Oumeche d’Aourellal et le Chott Malghigh. Milieu dépourvu de toute vie biologique et de
végétation naturelle.
Les dépressions de grandes dimensions, peu profonde, salée des zones arides et semi
arides, sont représentées par Chott et Sebkha. La différence entre ces deux types de zones
humides réside dans le mode d’alimentation, les sebkhas sont sous la dépendance de l’apport
des eaux de crue, alors que les chotts sont alimentés respectivement par les apports de
ruissellement et aussi par les nappes artésiennes profondes arrivant jusqu’en surface par des
sources et/ou des suintements (Pouget, 1971). Les Chotts seraient de véritables « machines
évaporatoires » (Coque, 1962).
4
Chapitre I Etude du milieu naturel
Lorsque les eaux s’évaporent sous l’effet de la chaleur, des plaques de sels divers se
développent en surface formant suivant l’origine de leurs eaux (phréatique ou superficielles)
les chotts et les Sebkhats (Monod, 1957).
En période pluvieuse normale, en hiver et au printemps, une couche d’eau de quelques
centimètres, saturée en sel allant de 200 à 250g/l, recouvre la surface, laissant, après
évaporation, des dépôts de chlorure de sodium parfois exploitables. Après de fortes pluies, les
chotts peuvent constituer de véritables lacs de plusieurs mètres de profondeurs ; quelques
mois après, l’évaporation, très forte, en assèche complètement la surface. Le vent balayant
cette surface desséchée et dénudée peut, dans certaines conditions, entraîner des particules
argileuses et des cristaux de sels (Chlorure de sodium et gypse) qui s’accumulent en bordure
de la dépression (Pouget, 1971). Tout autour de ces systèmes, la présence d’une nappe
phréatique, plus ou moins salée et inégalement profonde, contribue à la formation de sols
halomorphes.
A l’opposé des vents dominants du Nord-Ouest-Ouest, on observe sur la bordure Sud-
Est–Est de véritables champs de microdunes
3/ La géologie et géomorphologie :
Selon la carte géologique de la région de Biskra (fig. 2) à 1/200 000 ; on peut conclure
que cette région, sur le plan structural et sédimentaire, est transitoire entre la partie Nord
constituée de montagnes et le Sud qui est un pays effondré constitué de plaines.
Selon (Guoskov, 1962) elle fait partie du Sahara septentrional et d’autre part en
position très inférieure apparaissent les derniers anticlinaux vers le Sud de l’Atlas Saharien.
Khechai, (2001) le passage entre ces deux domaines distincts se fait par l’intermédiaire d’un
ensemble de plis et de tailles orientées en Ouest, appelés « flexures Sahariennes » marquées
par la tectonique Atlasique. Ces deux derniers groupes ont joué un décrochement ce qui a
permis aux trias de remonter. La région et ses bordures sont constituées par du calcaire et de
la marne du crétacé avec des interactions gypseuses, ces derniers formant en général le cadre
montagneux A.N.A.T., (2005) La majeure partie des roches est sédimentaire de type
carbonaté. Le caractère essentiel dominant de ces formations est celui des sels (Calcaire,
Gypse, Sels solubles). Selon A.N.R.H., (2005) les plissements de Djebel Boughzel et les
lacunes locales (Sebkhat) sont engendrés par des mouvements tectoniques qui ont affecté les
formations existantes de la région suivis par des phénomènes d’érosion.
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Chapitre I Etude du milieu naturel
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Chapitre I Etude du milieu naturel
apparentes étant donné que les sels sont plus soluble que le gypse ce qui a engendré une
terrasse plus salée que la précédente où le taux de gypse est plus élevé, ensuite on a la Sebkha
d’Oumech, une dépression très salée avec différents types de sels, où s’accumule les eaux très
salées d’irrigation de drainage et de ruissellements venant de l’amont de la terrasse au Nord,
avec une altitude de 40 m et qui présente une superficie de l’ordre de 20 km² (Khechai;2001)
5/ Hydrogéologie :
Suivant la carte géologique de Biskra (fig. 2), on peut distinguer les différents oueds
traversant cette région qui sont comme suit :
- Oued Biskra qui prend pour son origine à partir des Oueds de Abdi et Oued El Hai.
- Oued Ezriba qui possède pour sont origine les Oueds de Kattan et Oued El Arabe.
- Oued de Zeb Echarki, Oued El Hay et Oued de Ouled Djellal selon (Anonyme, 2007)
sont caractérisés par l’irrigularité et le peu de ruissellement.
- Oued Djedi, selon (Anonyme, 2007) présente une longueur de 500 km, constitué le
collecteur des eaux de ruissellements du plan Sud-Est de l’Atlas Saharien.
L’ensemble des Oueds sont définis par un écoulement endroïque.
Selon (Durand, 1953) l’hydrogéologie de la région de Biskra est caractérisée par la
présence des quatre nappes principales, où la notice explicative de la carte hydrogéologique
de Biskra distingue les nappes suivantes :
5.1/ La nappe phréatique quaternaire :
Elle se localise sur des accumulations alluvionnaires, (Mimeche, 1999 in Khechai,
2001) notent que le substratum est formé par une épaisse formation argileuse, contenant
quelques niveaux de sable, de gravier et des marnes. La plupart des eaux de cette nappe sont
salées ou très salées. Et c’est au niveau des palmerais qu’elles sont les mieux connu avec une
profondeur comprise entre 20 et 150 m et un débit de 5 à 10 l/s. les nappes les plus
importantes dans la Wilaya de Biskra sont celles de l’Oued Biskra et de l’Oued Djedi, leur
alimentation est assurée par les précipitations (A.N.A.T., 2005).
5.2/ La nappe du miopliocène :
Sa litho stratigraphie est mal connue avec l’alternance de couches d’argiles
imperméables. A peine la formation de quelques horizons aquifères dans les terrains
continentaux du tertiaire et quaternaire sont connus. Les eaux sont de mauvaise qualité,
alimentées à partir des zones d’affleurement du miopliocène. La profondeur de cette nappe est
de 100 à 300 m. Selon Khechai, (2001) ; l’écoulement de cette nappe se fait du Nord-Ouest
vers le Sud -Est libre, semis libre et semi captif.
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Chapitre I Etude du milieu naturel
A l’Est de la Wilaya de Biskra, cette nappe se subdivise en deux aquifères séparés par
une épaisse couche d’argile et d’argile sableuse, l’un profond désigné sous le nom du Pontien
et l’autre moyennement profonde qui est la nappe du miopliocène connue dans cette région.
Le sens d’écoulement principal de la nappe des sables est vers la zone de Chott Melghir
(A.N.A.T., 2005). Elle est située dans la partie Sud de la Wilaya ; sa formation est en générale
constituée d’alternance de niveaux d’argile, sable et cailloutis d’âge miopliocène. Elle est
fortement exploitée dans la partie Est de la Wilaya de Biskra plus particulièrement dans les
régions de M’zirâa.
5.3/ La nappe des calcaires de l’éocène et de sénonien :
Cette nappe est localisée dans la totalité de la région de Biskra. Son réservoir est
constitué essentiellement de calcaire de l’Eocène inférieur et du Cénomanien supérieur, avec
un toi composé des formations argilo -sableuses du miopléocène au Nord et des marnes
gypseuses moyennes au Sud. Elle recèle des réserves très importantes qui sont liées d’une part
aux faciès et à l’état de fissuration de la roche, et d’autre part à sa recharge souterraine à partir
de l’Atlas Saharien.
L’alimentation de cette nappe ce fait par deux zones d’affleurement de l’Eocène
inférieur, le premier à l’Ouest de Doussen et Ouled Djellal, le second au Nord de Tolga entre
Foughala et Bouchegroune et les versants de la plaine de l’Outaya Anonyme, (2000)
Elle est la plus sollicitée dans les palmeraies des Ziban, où elle est appelée « Nappe de
Tolga » sa profondeur est de 100 à 500m.
L’A.N.A.T., (2005) note que les différents sondages réalisés au niveau de cette région
montrant qu’il existe une continuité hydraulique entre la nappe de l’Eocène inférieur et celle
du sénonien supérieur sous jacente. Par contre, dans la partie d’Oumeche et Mlili, ces deux
nappes sont séparées par une couche de marne et de marne calcaire et où la profondeur est
d’environ 900m.
5.4/ La nappe profonde du continental inter – calcaire :
En d’autre terme, on l’appel Albienne, généralement n’est pas exploitée dans la zone
d’étude. Ses eaux possèdent une température très élevée 60°C. sa profondeur est de 1600 à
2500m (Halitim, 1985)
6/ La pédologie :
Les principaux types des sols dans les régions arides selon la classification française
effectuée par le (Laboratoire de Géologie Pédologie de paris, 1967) sont :
- Les sols salés
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Chapitre I Etude du milieu naturel
9
Chapitre I Etude du milieu naturel
Psammophiles liées aux sables etc. et au caractère chimique tel que la salure et la teneur en
matière organique. Par la suite se constitue des groupements plus hauts et plus fermés, c'est-à-
dire comportant une masse de matière vivante plus grande et des racines qui pénètrent plus
profondément, la végétation intervient à son tours dans la pédogenèse par une interaction
physique (dissociation par poussé des racines) ; et chimique (corrosion de la roche par les
racines et surtout apport organiques à la surface du sol (Floret et Pontanier, 1982)
Le surpâturage et les sécheresses ont amené à une dégradation progressive des espèces
végétales non résistantes et à une prolifération des plantes épineuses comme l’Atriplex Sp et
des plantes toxiques comme Peganum harmala (Anonyme, 1987). Alors qu’Anonyme,
(1985) annonce que le couvert végétal varie du Nord au Sud selon les endroits où des aspects
végétaux halophytes à base d’Atriplex halimus et de Salsola Sp. Qui est dominante au Sud.
Les formations végétales ont subi un long processus de sélection en faveur des espèces de
faible valeur nutritive résistantes au surpâturage et à la sécheresse. Certaines espèces
menacées de disparition ne se trouvent que sous leur forme relique (Anonyme, 1987).
La végétation naturelle dépend en grande partie des conditions hydrologiques et des sols. Il a
été constaté que sur le terrain où la nappe est superficielle, on rencontre des plantes de type
Salsola vermiculata, Suaeda mollis, de type Sarex pachystylis,
Alors que (Maire, 1940) cite que la végétation est mieux développée et plus variée là
où la profondeur de la nappe est faible. La flore est essentiellement représentée par Salsola
vermiculata, Salsola bariosha, Carex bachystilis et par des graminées.
8/ Le climat :
L’étude du climat définit l’état actuel de l’atmosphère comme composante
déterminante du milieu géographique.
L’enregistrement des données climatiques par l’O.N.M. de Biskra (Office National de
Météorologie) durant la période (1999 – 2009) nous révèle ce qui suit :
8.1/ Les précipitations :
La pluviométrie est l’une des éléments les plus importants en ce qui concerne la
caractérisation du climat d’une région donnée.
En région aride la productivité des végétaux augmente en forme linéaire avec l’augmentation
des précipitations (Mackenzie et Ball, 2000).
Khechai, (2001), quand à lui, note que le régime de précipitations annuelles et leurs
apports quantitatifs sont la résultante de l’influence de deux paramètres sur le climat de la
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Chapitre I Etude du milieu naturel
région : le Sahara et la mer méditerranée. Dans notre région les précipitations sont très mal
reparties au cours de l’année, elles sont brutales et très localisé (fig. 3).
Préc. Moy
(mm)
30
25
20
15
10
0
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jll Aut Sep O ct Nov Dec
Mois
30
25
20
15
10
0 Mois
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jll Aut Sep O ct Nov Dec
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Chapitre I Etude du milieu naturel
Il s’agit du rapport entre la quantité effective de la vapeur d’eau dans un volume d’eau
donné et la quantité maximale possible dans le même volume et à la même température.
L’histogramme suivant nous donne une idée sur la moyenne annuelle de l’humidité
relative qu’est de l’ordre de 41.98 % et reflète le mois le plus humide qui est dans notre cas le
mois de Décembre avec une moyenne mensuelle de 65.9 % (Tableau 25, Annexe 1).
H.Rel,
(%)
70
60
50
40
30
20
10
0 Mois
Jan Fe v Mar Avr Mai Jun Jll Aut Sep O ct Nov Dec
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Chapitre I Etude du milieu naturel
l’on observe dans cette partie du Sahara. Ses effets sont accentués par l’absence d’un couvert
végétal.
Les vents les plus dominants sont ceux des hauts plateaux du Nord Est durant l’été et
du Nord Ouest durant l’automne et l’hiver. Alors que les siroccos sont enregistrés du Sud
Ouest est sont fréquent en printemps et en été où le sirocco devient très desséchant (O.N.M.,
2010). La figure 6 nous indique les vitesses moyennes enregistrées pour chaque mois de
l’année :
Le maximum de vitesse des vents est de 5,88 m/s est enregistré durant le mois d’avril.
Le minimum de vitesse est enregistré au mois de juillet est de 3,48 m/s (O.N.M., 2010).
T.en °C
6
0
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jll Aut Sep Oct Nov Dec Mois
Fig. 6 : Les vitesses moyennes mensuelles des vents pour la période de (1999 – 2009)
(O.N.M., Biskra ; 2010)
8.5/ L’évaporation moyenne mensuelle :
Le processus de l’évaporation s’intensifier aux moments du sirocco (O.N.M., 2010)
(Djellouli, 1990) cite que l’évaporation est fonction des températures ; de l’humidité ; du
rayonnement solaire, la vitesse des vents, l’importance du couvert végétal et du degré
d’humidité du sol.
Evap.(mm)
400
350
300
250
200
150
100
50
0 Mois
Jan Fe v Mar Avr Mai Jun Jll Aut Se p O ct Nov De c
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Chapitre I Etude du milieu naturel
350
300
250
200
150
100
50
0 Mois
Jan Fe v Mar Avr Mai Jun Jll Aut Se p O ct Nov De c
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Chapitre I Etude du milieu naturel
Cette allure nous a permis de constater que la période sèche s’étale le long de l’année avec
une intense sécheresse au mois de juin à septembre. (Fig. 9)
L’analyse du diagramme de la zone d’étude (Fig. 9) montre que la période sèche dans
la région de Biskra pour la période de 1999 à 2009, s’étale sur la totalité de l’année avec une
augmentation entre les mois d’avril à octobre.
15
Chapitre I Etude du milieu naturel
Ils est donc possible, grâce à cette formule de calculer le quotient pluviométrique de la zone
étudiée et en déduire dans quel bioclimat se situe (fig.10).
A partir des données climatiques de la région de Biskra (1999 – 2009) on a :
P = 131,51 mm
M = 41,2 °C
m = 6,45 °C
Le quotient de notre zone d’étude est de (Q=12,98) en rapportant cette valeur dans le
climagramme d’Emberger, nous déduisons que la zone de Biskra se situe dans l’étage
bioclimatique Saharien à hiver chaud et possède un climat chaud et sec.
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Chapitre I Etude du milieu naturel
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Chapitre I Etude du milieu naturel
Enfin, les espèces des sols calcaires rencontrées dans la région d’El Hajeb forment une
aire des calcicoles. La dépression comme la sebkhat d’Oumeche est occupée par une
végétation Halophyte tel l’Anabasis, le Tamarix et les Salsolacées.
Bref, ces grands traits géomorphologiques, sont des facteurs décisifs de répartition et de
délimitation des aires de végétation, et par voie de conséquence, se sont des paramètres de
cartogénèse,
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CHAPITRE: II
LES SOLS DES MILIEUX ARIDES
Chapitre II
Introduction :
Les aridisols possèdent une superficie très importante à l'échelle mondiale, ainsi en
Algérie ses superficies atteint 95% de la superficie globale. (Halitim, 1988)
Sur le plan morphologique ce sont des sols peu développés présentant une profondeur très
faible. Les variations brutales des températures et de l’humidité leur confère une structure
instable, leur taux de matière organique est très faible (Halitim, 1988)
Aubert, (1960) signale que les aridisols présente une évolution lente, la teneur en matière
organique faible, sa structure est faiblement définie et dans la plupart des cas présente des
croûtes calcaires, gypseuses et d’autres salines.
1/ Les sols de la région de Biskra :
Selon plusieurs auteurs qui ont fait des études au niveau de cette zone, Halitim, (1988) ;
les principaux types des sols de la région de Biskra sont :
Les sols calcaires
Les sols peu évolués d’apport alluvial.
Les sols gypseux
Les sols salés.
Les sols à formation éolienne
Les sols colluvionnaires .
2/ Les sols de la région d’étude :
Afin quelle soit représentative des différents types de sols de la région de Biskra, la
toposéquence que nous avons choisi pour notre étude présente les cinq types de sols des
régions arides (Khachai 2001). Carte géologique 1/200 000 de Biskra (1952) montre que cette
toposéquence est limitée au Nord par le glacis des Aurès suivie par la plaine caillouteuse de
Loutaya (Khachai 2001). les sols calcaire en amont du Djebel Boughzel suivie par des dépôts
sableux ensuite on a des terrasses où le gypse est apparent selon le profil pédologique, plus en
aval on a la Sebkha, milieu totalement dépourvu de toute vie biologique en raison des grandes
Chapitre II Les sols des milieux arides
quantités des sels accumulés formant une croûte blanche précédé par la terrasse de Stah
zemrir où la couche blanchâtre indique que le sol est salin. En fin on a terminé par les sols de
types alluvionnaires au alentour de Oued Djedi.
3/ Les Sols Gypseux
3.1/ Généralités :
(Pouget, 1968) le gypse est un minéral qui répond à la formule suivante CaSO 4.2H 2O.
c’est la forme la plus répandue de sulfate de calcium dans le sol (Porta et al, 1990). Sa
solubilité (2.4 g/l à 25°C et 1 atmosphère) (Porta et al, 1990) dépend de la composition
chimique des solutions aqueuses, la température et la pression
3.2/ Répartition spatiale des sols gypseux dans le monde :
Les sols gypseux sont largement répondus dans les zones arides et semis arides, leur
surface totale est estimée de 707.000 km² (Boyadgiev, 1985).
En Algérie, ces sols se localisent en régions arides et sahariennes où les précipitations
annuelles ne dépassent pas 150 mm/an. Ils sont souvent rencontrés en zones steppiques autour
des sebkhas et dans les oasis au sahara, surtout au Nord (Oasis de Ziban, Oued-souf, Oued-
Righ). Dans ces régions les bassins sulfatés sont très fréquents, mais la genèse des sols
gypseux est essentiellement due à l’activité des nappes et l’intensité de l’évapotranspiration
(Halitim et Robert, 1987). Ils sont localisés dans les régions des déserts, avec une moyenne
des précipitations annuelles inférieure à 250 mm (Watson, 1985).
3.3/ Classification des sols en fonction du gypse :
Comme toutes les régions arides à l’échelle mondiale, les sols présentent des taux très
important de gypse qui est en relation avec la présence des roches sédimentaires gypseuses.
Le gypse dessous, transporté à l’état de solution dans les nappes et dans les couvertures
pédologiques ; ou sous forme solide et transporté par le vent.
Tableau 1: Classification des sols en fonction du taux de gypse (C.P.C.S., (1967):
Gypse % Nom de la classe
< 0,3 Non gypseux
0,3 – 10 Légèrement gypseux
10 – 25 Modérément gypseux
25 - 50 Extrêmement gypseux
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Chapitre II Les sols des milieux arides
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Chapitre II Les sols des milieux arides
finalement la forme d’un granulaire (alabastre), comme un agrégat fibreux (gypse salin,
sélénite) où se rassemble comme une rose (rose de désert). (Boyadgiev et Sayegh, 1992).
3.6/ caractéristiques des sols gypseux :
La présence de gypse dans le sol affecte la plupart de leurs propriétés causant des
problèmes sévères d’ordre physiques, chimiques et des problèmes de fertilité (Mashali, 1996).
Cependant, quand les particules de gypse sont présentes dans la couche superficielle, leur
type, leur quantité, et leur degré de cristallisation a un impact profond sur les propriétés
physiques et physico- chimique du sol et sur la croissance des plantes (F.A.O., 1990).
3.7/ Propriétés chimiques des sols gypseux :
3.7.1/ Formes hydratées et déshydratées du sulfate de calcium :
Le gypse est un sel soluble (sulfate de calcium hydraté) sa solubilité est de 2.6 g/l dans
l’eau pure à 25°C et à une pression de 1 atmosphère (Herrero et Porta, 2000). Il constitue la
forme la plus répandue du sulfate de calcium dans le sol (Eswaran et al, 1981).
3.7.2/ Relation de solubilité :
3.7.2.1/ Solubilité du gypse dans l’eau pure en fonction de la température :
Jauzein (1974), montre que la solubilité de gypse, bassanite et anhydrite, en fonction
de la température.
3.7.2.2/ Solubilité du gypse en présence des sels solubles :
La présence de NaCl dans la solution peut augmenter considérablement la solubilité de
gypse (Schreiber B. et Shreiber E., 1977). La solubilité de gypse augmente avec la présence
des chlorures, particulièrement les chlorures de sodium et de magnésium. Les tableaux
suivants expliquent la relation entre le gypse et les sels solubles.
3.7.2.3/ Action du pH sur la solubilité du gypse :
Le pH influe aussi sur la solubilité de gypse, en raison de l’attachement des ions H sur
les anions SO4. La solubilité est élevée à pH bas (Artieda et Herrero, 1996). Mais ce
phénomène ne peut guère intervenir car dans tous les sols gypseux étudiés le pH est toujours
supérieur à 7 (Pouget, 1968).
3.7.3/ Interaction gypse – calcaire :
Halitim et Robert (1987) montrent qu’un envahissement de l’accumulation calcaire par
le gypse avec une désintégration et une dilution au niveau du calcaire. Ils pensent que ce
phénomène est dû à la pression de cristallisation du gypse qui est de l’ordre de 1,100 kg/ cm²
qui détruit les individualisations calcaires par suite de l’arrivée continue des solutions sulfato
– calciques, et leurs précipitation à ce niveau.
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Chapitre II Les sols des milieux arides
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Chapitre II Les sols des milieux arides
Synthèse :
F.A.O., (1990), mentionne qu’au niveau des régions arides et semis arides, où le gypse
se comporte comme un constituant semi -soluble dans le sol et où sa présence au-delà d’un
certain seuil, affecte la croissance des plantes et leurs productivités.
Rao et Tarafdar, (1998) ont cité que Salvadora oleoides, Colophospermum mopane et
Pithecellobium dulce ont été identifiées comme plantes affectueuses de calcium. Toutes les
espèces testées, peuvent être employées pour la réadaptation des sols à gisement de gypse.
Herrero et Porta, (2000), ont noté que le taux du gypse est fonction du climat, de la
topographie et de la physiographie. En dépassant 25 %, le gypse peut influencer négativement
les rendements des cultures et provoque leur chute. L’augmentation du taux de gypse entraîne
la diminution de la teneur en calcaire et vis versa. Des croûtes résultent d’un processus lent et
complet, où peuvent intervenir successivement des phénomènes très variés tel que, le
lessivage, les remontées la dissolution la précipitation et la cristallisation.
La cristallisation du gypse dans les pores entraîne la difficulté des racines de pénétrer ce sol.
4/ Les Sols Calcaires
Introduction
Les sols calcaires sont répartis dans le monde entier, ils sont répandus aussi bien dans
les régions arides que dans les régions humides et subhumides. Ces sols se caractérisent par le
CaCO 3 libre en quantité suffisante, pour présenter une effervescence visible sous l’action
d’HCl dilué à froid (Belouam, 1976).
Le calcaire se caractérise par sa teneure, mais aussi par sa forme dans le sol. Dans beaucoup
de cas c’est la forme qui détermine le trait essentiel du profil, surtout, quand le calcaire
s’individualise sous forme continue (Djili, 2000).
Selon (Ruellan, 1976), le CaCO 3 est souvent accompagné de Mg CO 3 .
Morel , (1996) note que le sol contient généralement des proportions divers :
Terres dites « terres franches » : 1 à 5% de calcaire.
Terres argilo calcaires : 5 à 30% de calcaire
Terres sablo Calcaire : 5 à 30% de calcaire
Terres Calcaires : de 30 à plus de 70% de calcaire.
Selon (Ruellan, 1976), la présence de trois horizons principaux font la particularité des sols
calcaires :
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Chapitre II Les sols des milieux arides
HNO 3 de l’eau dans le profil diminue ou a une précipitation lors de l’arrêt du drainage durant
la période sèche. L’altération des roches calcaires va libérer progressivement différentes
fractions : pierre, cailloux, graviers et sable grossier. Ceci est régit par les propriétés
physiques de la roche, principalement la porosité et la dureté.
4.2/ Classification des sols en fonction du calcaire total :
Tableau 2 : Classification des sols en fonction du calcaire total (C.P.C.S., (1967):
Calcaire % Horizon
<1 Non calcaire
1 < CaCO 3< 5 Peu calcaire
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Chapitre II Les sols des milieux arides
Synthèse :
Le calcaire possède une place très importante dans le sol et peut se trouver sous trois formes
principales : diffuse, en concentration discontinues et en concentrations continues.
Les sols calcaires sont différents, surtout par leur texture, leur morphologie, le mode
d’évolution pedogénétique, par le niveau et le mode de salinisation. Leur extension spatiale
est très variable. Se répartissent dans les zones arides de manière séquentielle et s’interpénètre
souvent avec les sols gypseux et les sols salés.
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Chapitre II Les sols des milieux arides
Comme nous l’avons cité précédemment, c’est une caractéristique des plaines
alluviales où les éléments transportés par l’eau se déposent au niveau des quel les
caractéristiques principales est l’absence de structure, une texture hétérogène variable d’un
point à un autre, grande porosité et bonne aération superficielle, absence de différenciation de
profil.
Et là on constate deux groupes qui sont :
5.2.1.1/ les sols alluvionnaires :
Se sont des matériaux apportés par l’eau qui forme ce type de sol, selon
Duchaufour,(1977), ces matériaux sont variables et reflètent d’une part les conditions
géomorphologiques et géologiques des régions traversées, d’autres part les circonstance des
alluvionnements (vitesse du courant en particulier) (Halitim, 1988) de son coté, indique que le
sol alluvial est un sol azonal constitué de dépôts alluvionnaires relativement récents. Il est
caractérisé par la présence d’une nappe phréatique qui circule et n’est donc pas réductrice et
qui subit de fortes oscillations.
Sur le plan textural, de leur composition minéralogique et de leurs degrés
d’altération, les sols alluviaux ont essentiellement la composition et les propriétés des
matériaux transportés, or celles-ci sont extrêmement variable et reflètent d’une part les
conditions géomorphologiques et géologique des régions traversées.
5.2.1.2/ les sols colluvionnaires :
Selon Duchaufour,(1977) se sont des sols en situation de piémont, bénéficiant
de matériaux solubles ou insolubles transportés le long des pentes, les nappes sont absentes ou
très profondes ; suivant le cas, ils peuvent être constitués de matériaux grossier (voir
pierreux), au pied des pentes ou de matériaux fin, à une centaine distance des pentes. La
teneur en matière organique est très variable, parfois très faible, parfois élevée, il agit de
colluvium humifère de montagne.
Halitim, (1988) cite que les colluvions sont des formations superficielles particulières de
versant qui resultent de l’accumulation progressive des matériaux pédologiques, à la
différence des sols alluviaux, les nappes sont absentes ou très profondes suivant le cas, ils
peuvent être constitué de matériaux grossiers ou de matériaux fins, la teneur en matière
organique est très variable, parfois très faible, et en générale sont des sols très aérés.
6/ Les Accumulations sableuses
Introduction :
Plus de 70% de sable constitue ce type de sol (Nebkha, Rebdou ou Dune de sable) sont
les formes que présente ce sol. Ces dunes de sables qui peuvent aller jusqu’à 100m d’hauteur.
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Chapitre II Les sols des milieux arides
(F.A.O., 1988) note que la forme des accumulations sableuses est très complexe non
seulement en raison de la structure du courant éolien, mais aussi de la nature de la surface du
sol, de la topographie, de la végétation et de la dimension des grains de sables.
(Khachai, 2001) cite que l’Erg occidental, long de 500 km et large de 150 à 250 km, couvre
une superficie de 100 000 km². L’Erg oriental est d’une étendue presque équivalente. Les
Ergs guides Chech, à l’Ouest de la vallée de la Saoura, représente également un vaste espace
dunaire.
6.1/ Définition :
On appel sable toute particule ou fragment de roche susceptible d’être transporté ou
mis en mouvement par le vent. Cette mobilisation se produit généralement à partir d’une
vitesse comprise entre 4 et 6 m/s. selon leur granulométrie, les grains de sables sont fin ou
grossiers (entre 200 et 250). La nature géologique de la roche mère donne aux grains des
densités et des teintes différentes. La forme des grains ronde et due aux frottements qu’ils ont
subi le long de leur trajectoire de migration.
6.2/ Origine du sable :
Le sol sableux qui est composé de quartz (SiO 2 ) se forme à partir des roches mères
sableuses et ont la même composition que les matériaux qui constituent cette roche (Siliceux,
silicatés ou calcaire). La sécheresse et la rareté de la végétation permettent le transport de
sable sous l’action des vents (Khechai, 2001).
Chaque dune est composée de sable provenant d’une ou plusieurs origines désignées
en fonction de leur éloignement par des appellations propres. On distingue trois principales
origines du sable formant les dunes, à savoir :
6.2.1/ Origine autochtone :
Il est issu de sources situées à l’intérieur de la région où l’ensablement est constaté à
l’intérieur de cet même origine on dit d’origine locale tout ensablement provoqué par le sable
issu d’un endroit dont fait partie l’objet ensablé.
6.2.2/ Origine allochtone :
Le sable issu de sources situées à l’extérieur de la région où l’ensablement est
constaté.
6.2.3/ Origine auto allochtone :
Si le sable qui constitue provient des deux origines précitées, on dit aussi que cet
ensablement est d’origine mixte.
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Chapitre II Les sols des milieux arides
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Chapitre II Les sols des milieux arides
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Chapitre II Les sols des milieux arides
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Chapitre II Les sols des milieux arides
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Chapitre II Les sols des milieux arides
dans les régions arides et semi arides où l’eau est le facteur limitant, contribue à la
salinité secondaire.
Servan et Servat, (1966), notent que l’origine des sels est la décomposition des roches ignées
et l’activité des volcans, les ions sont ensuite libérés par les processus tel que l’hydratation,
l’hydrolyse, l’oxydation et des réductions et échanges.
Ces éléments sont :
- les Anions tel que : le Na ,K , Ca , Mg
- les Cations tel que : Cl , SO 42 , HCO 3 , CO 32 , NO 3
- Autres éléments chimiques: Si, B, Se.
Synthèse :
Les zones qui présentent un problème de salure représentent 24% de la surface des
terres émergées (Bolyn, 1974).
Les principales causes d’accumulation des sels dans le sol sont : la décomposition in-situ des
roches, la remontée par capillarité et l’évaporation des eaux de surface.
La salinisation présente des répercussions directes sur la végétation, ainsi que sur la
dégradation des propriétés physico-chimiques du sol.
Dans la région de Biskra, l’omniprésence du gypse dans les affleurements géologiques, les
sols et les nappes artésiennes, contribuent à une grande diversité des formations pédologiques
gypseuses. Ainsi, les plus caractéristiques sont certainement les croûtes et encroûtements de
surface, les croûtes et encroûtements gypseux liés à l’évaporation d’une nappe phréatique
salée à faible profondeur, vont cependant retenir plus particulièrement notre attention. En
effet, un certain nombre d’observations effectuées au cours de prospections dans les oasis et
dans le ouest de la ville de Biskra, montrent une assez grande diversité de ces formations que
l’usage local a consacrées sous les termes de "Deb-deb".
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CHAPITRE : III
GENERALITES SUR LA VEGETATION
SPONTANEE SAHARIENNE
Chapitre III/
Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
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Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
5/Végétation de Biskra
5.1/ Situation des espèces forestières:
Les écosystèmes forestiers typiques des zones arides et semi arides sont très fragiles,
les habitats naturels de la faune sont détériorés et la faune est menacée de disparition. Les
espèces végétales surexploitées par l'homme et son troupeau se raréfient, le potentiel des
ressources phytogénétiques (espèces médicinales, aromatiques et fourragères) sont menacées
d'extinction si leur exploitation continue de se faire anarchiquement par l'homme.
La fertilité des sols baisse et ceux-ci deviennent fragiles et sensibles aux phénomènes
d'érosion éolien et particulièrement hydrique.
La remonté biologique est freinée par les conditions climatiques qui ne sont pas toujours
favorables (Yahiaoui, 2004)
Le surpâturage ramène les pérennes au niveau du sol et empêche la floraison et la
fructification des annuelles palatables. Le défrichement transforme la physionomie des
montagnes et des plaines et associé aux pressions anthropiques contribue largement à réduire
le niveau de la diversité floristique (Benabadji, (1995))
5.2/ Les caractéristiques générales des espèces sahariennes :
La raréfaction d’eau et les conditions pédoclimatique non favorable, obligent les
espèces végétales sahariennes à des adaptations à leur survie, et ce par des modifications
anatomiques et physiologiques. Les xérophytes résistent à la sécheresse alors que les
graminées annuelles ne tolèrent pas les sécheresses, les halophytes ont une tolérance
importante aux conditions salines (Le Houerou, 1969)
5.2.1/ Les modifications anatomiques par :
5.2.1.1/ La réduction de la surface évaporante :
Donc c’est une diminution de la surface et du nombre de feuilles, le cas de l’Astragale
(Astragalus armatus) qui s’est adapté par des feuilles de petites tailles, souvent même
réduites à des épines ; elles peuvent même disparaître et les plantes prennent l’aspect dit joncé
forme. Beaucoup d’espèces ont des feuilles caduques pendant la période sèche comme le cas
de divers Anabasis, Tamarix (Ozenda, 1982).
5.2.1.2/ La réduction de la vitesse d’évaporation :
Ce phénomène est assuré par l’épaisseur remarquable de cuticules et par l’existence,
au dessous des épidermes, d’assises sclérotiques ; les feuilles et les rameaux prennent alors
une consistance. Selon Ozenda, (1982), l’enroulement des limbes et l’orientation des feuilles
en parallèle de la direction des raillons solaires font partie de cette adaptation anatomique.
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Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
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Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
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Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
Les associations des végétaux ou les groupements des végétaux constituent les unités
élémentaires de la végétation définie floristiquement, écologiquement et Statistiquement, et
ordonnées par l’interaction des facteurs du milieu et la concurrence vitale (Lemee, 1953).
Ozenda (1964), définit le groupement végétal comme un ensemble de plantes réunies
dans une même station, par suite d’exigences écologiques ou voisines. La composition
floristique en est relativement constante quand on compare entre elles des stations semblables.
Les principaux groupements végétaux selon (Pouget, 1980) sont :
7.1/ Les groupements de type zonal :
Comme les groupements forestiers et steppiques, correspondent à une végétation
naturelle fortement influencée par le climat, les facteurs écologiques et anthropiques.
La plupart des auteurs s'accordent sur les conclusions de (Monjauze,1947) qui « dénie aux
nappes alfatières algériennes tout caractère de climax ». Pour (Le Houerou, 1969), les steppes
d'alfa « n'ont aucune originalité floristique et ne possèdent aucun cortège floristique lié à l'alfa
». Cependant (Celles, 1975), dans un territoire englobant la région étudiée, y décrit une
association à Stipa tenacissima et Launaea acanthoclada, rattachée à une alliance à Pinus
halepensis et Juniperus phoenicea en tant que « matorral arboré à alfa »; récemment,
(Gaouar, 1980) considère que « l'alfa est un stade ultime de dégradation de l'Ilex ».
7.2/ Les groupements de type azonal :
Dans ce type de groupement la végétation est influencée directement par les facteurs
édaphiques déterminants (salure, nappe, etc.) qui peuvent masquer l’action des autres facteurs
écologiques et climatiques en particulier.
7.2.1/ Les groupements halophiles : Tel que :
Atriplex halimus, Salsola vermiculata, Halocnemum strobilaceum, Suaeda fruticosa.
Qu’on peut les rencontrer dans les milieux salés à pH alcalin et texture sableuse et au niveau
des dépressions (Ozenda, 1982)
7.2.2/ Les groupements photophiles : tel que :
Juncus maritimus, Phragmites communis. Ces espèces constituent une association
végétale d’un biotope hydromorphe, dans les dépressions humides (Pouget, 1980).
7.2.3/ Les groupements des dunes :
Les espèces psammophyles sont les plantes pionnières qui s’installent naturellement sur
les dunes lorsque les conditions s’y prêtent. Ces plantes constituent la première série de
l’évolution de la végétation (Berkhane, 2005) Les espèces psammophyles tel que : Aristida
pungens, Retama retam, Plantago ovata, Plantago ciliata et les espèces psammophiles
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Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
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Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
s'aperçoit que les recouvrements présentent une densité assez importante au niveau des lits
d'oueds, et "daya "et plus lâche, mais toujours présentent sur les plateaux "Reg et Hamada" ou
au niveau des dépôts sableux, avec la constitution d'associations végétales. Ces différentes
zones géomorphologiques constituent les principaux parcours des camelin sahariens
(Chehma; 2006).
Les dépôts sableux renferment les cordons dunaires "Erg" et les autres types de zones
ensablées ce sont les plus représentés dans la région saharienne (Khechai, 2006). Alors que
les dayas représentent des dépressions fermées, à l'intérieur des Hamadas et constituent des
milieux favorables par l'accumulation d'alluvions et la présence d'humidité (Chehma, 2003).
(Khechai, 2006) les sols salés sont essentiellement des sols humides appelés Sebkha et chott
complètement inondés.
(Ozenda, 1982) indique que les groupements aquatiques (mares permanentes ou temporaires)
(suintement, bords des canaux d'irrigation). En dépit de leur faible surface, ils sont
intéressants car leur flore est riche et contient d'important éléments tempérés ou cosmopolites;
la présence d'associations de marécage au Sahara avec les roseaux et les joncs des pays
tempérés est remarquable.
Au niveau des Oasis, on constate une végétation formant des groupements rudéraux
qui occupe les décombres ou le voisinage des habitations et qui accompagne les cultures, ces
groupements selon (Ozenda, 1991) formées d'une part des plantes Sahariennes adaptées à ces
habitats et d'autres parts des espèces adventices qui ont été accidentellement introduites par
l'homme.
9/ Groupements des plantes des régions arides:
Le Houérou (1959), distinguait les groupements végétaux suivants dans la zone de
l'Atlas Saharien:
- Groupements de dégradation forestière de la série à Juniperus phoenicea subssp.
phoenicea ( Genévrier de Phénicie), localisés en altitude des Djebels
- Association à Hedysarum carnosum et Peganum harmala située sur les dépressions sèches,
mais inondables lors des hivers humides où de nombreux oueds déversent eaux et alluvions.
-Variante à Artemisia campestris de l’association à Haloxylon schmitianum et
Thymelaea microphylla
-Association à Artemisia herba-alba et Haloxylon scoparium peu représentée qui est
localisée sur les glacis calcaires.
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Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
Les conditions pédoclimatiques des régions arides indiquent que la flore peut être
subdivisée en trois types notamment les plantes psammophyles, les plantes hydrophytes et les
plantes xérophytes (Quezel, et Santa, 1963)
9.1/ les espèces psammophyles:
Sont les espèces pionnières qui s'installent les premières sur les dépôts sableux et
constituent la première série de l'évolution de la végétation.( Quezel, et Barbero, 1993)
9.2/ les espèces aquatiques:
Se sont des espèces capables de s'adapter aux milieux aquatique (Ozenda, 1977)
indique que ces plantes se subdivisent en deux types notamment les espèces hydrophytes et
les espèces halophytes.
9.3/ les espèces xérophytes:
Ce type d'espèces qui supportent les milieux arides sont très peu exigeant d'eau
(Djellouli, 1990) note que se sont des plantes des milieux sec.
9.4/ les espèces halophytes:
(Aubert, 1964) Les organes charnus et glabres avec une surface des feuilles réduite,
sont la caractéristique essentielle des halophytes qui sont en contacte par une partie
quelconque de leur organisme avec des concentrations anormalement fortes de sel : végétation
marine, désert, marais ou lacs salés. On peut les rencontrer au niveau des dépressions, les
milieux à pH alcalin, sols de texture sableuse.
10/ Les exigences écologiques:
Pour pouvoir survivre dans les conditions extrêmes, les plantes des milieux arides ont
développé des systèmes d'adaptations. (Ozenda, 1991) cite que les xérophytes et résistent à la
sécheresse (comme le Cactus et les succulentes), alors que d'autres évitent les conditions de
sécheresse comme les graminées annuelles, par contre les halophytes, eux, ont développé une
tolérance remarquable aux conditions salines, selon (Ozenda, 1991) les ressources phyto-
génétiques spontanées constituent la ressource floristique la plus abondante et la plus viable,
puisqu'elles sont présentes en permanence quelque soit les conditions climatiques qui
conduisent leur répartition par son effet; vivace ou éphémère.
10.1) les plantes éphémères:
Leur cycle végétatif est extrêmement court (6 à 8 semaines environ), donc elle ne
poussent que pendant les périodes humides possédant une longue dormance, leur graines ne
germent que lorsque les conditions d'humidité sont propices selon (Ozenda, 1991) ces plantes
sont petites et présentent un enracinement superficiel. Elles effectuent leur cycle le plus
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Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
rapidement possible, et en même temps elles nourrissent le sol pour préparer le terrain à la
colonisation d'autres types de plantes.
10.2) les plantes succulentes:
Muni d'une couche de matière cireuse imperméable leur permettant de résister aux
sécheresses les plus extrêmes et de limiter par voie de conséquence les pertes d'eau selon
(Ozenda, 1991) ces plantes présentent une hypertrophie de leur tige ou de leur feuilles dans
lesquelles elles accumulent et le Euphorbiacées succulentes.
10.3) les plantes pérennes ligneuses:
Elles présentent des épines ou des textures rugueuses. Elles peuvent être des
graminées et des herbes ligneuses comme des arbustes et des arbres.
10.4) la transition de la Steppe au conditions de sahara:
En Algérie, la steppe à Arthrophytum scoparium assure la transition entre, d'une
part les steppes à alfa, sparte et armoise blanche, végétation typique des Hautes Plaines
steppiques où prédominent l'élément floristique méditerranéen et d'autre part la végétation du
Sahara, caractérisée par un mode de distribution spatiale contractée (Monod, 1957; Maire,
1940) et où les taxons saharo-arabiques deviennent majoritaires.
11/ Les effets des facteurs climatiques sur la végétation spontanée:
C'est une classification des plantes qui est liée beaucoup plus au climat.
L'instabilité climatique présente des effets inquiétants sur les ressources phytogénétiques des
régions arides les sécheresses prolongées, les hautes températures et les vents très violents
portent un déséquilibre pouvant perturber le cycle végétatif des plantes augmentant les risques
d'érosion (Le houerou,1975) note que l'instabilité climatique à des effets néfastes sur les
ressources phytogénétiques pouvant se manifester par l'érosion des sols suite à une forte pluie,
le vent et autres agents naturels.
(Aidoud, 1997) dans ses travaux traite les aspects bioclimatiques de la région du Chott El-
Gharbi (à l’Est de notre région). L’auteur parle de variabllité du climat en zone aride, il
considère les paramètres (précipitations et températures) comme significatifs qui sont liés à la
la répartition des communautés végétales en zone aride.
11.1/ Les températures:
L'augmentation de l'évapotranspiration potentielle (ETP) est sous l'effet des hautes
températures.
Selon (Mackenzi et Ball, 2000) l'augmentation de l'ETP oriente la répartition des végétaux
d'une part et d'autres part l'apparition de nouvelles espèces xérophiles et la disparition des
hydrophiles.
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Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
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Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
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Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
leptostrachya, Artemisia judacia; enfin quelques unes laissent exsuder des gommes sucrées:
Erianthus ravennae, Tamarix gallica et T. aphylla, Acacia radiana
Les grains consommés des espèces herbacées comme Calocynthis vulgaris, Panicum
turgidum, Aristida pungens.
Les espèces d'arbres et d'arbrisseaux fournissent des fruits comestibles comme les
glandes du chêne vert (Quercus illex) les fruits du Juniperus oxycedrus et ceux du Zizyphus
lotus, Rhus oxyacantha, Ficus salicifolia, Maerua crassifolia; Blantes agyptiaca, Acacia
albida (Ozenda, 1983).
16/ Fixation des dunes:
Parmi les problèmes préoccupants au niveau des régions sahariennes nous citons le
phénomène d'ensablement.
Les apports éoliens et le déplacement permanant des dunes de sable constitue un problème
majeur auquel on est contraint de le remédier et ce grâce au développement d'un couvert
végétal capable de fixer le sable et entraver par voie de conséquence son déplacement. Pour
cela, des plantes spontanées possèdent la capacité de jouer ce rôle notamment; Ritama ritam,
Aristida pungens, Gemnosporia senegalensis, Caligonum comosum, Cutandia dichotoma.
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Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
(Nedjimi, 2002), Lorsque la concentration en sel est trop forte, les halophytes réagissent de
façons différentes.
Bloquent leur absorption tel que (l’Atriplex halimus) ; l’augmentation de leur succulence et
transpirent peu et maintiennent un taux d’hydratation élevé (salicornes) ; excrètent des sels
par leurs feuilles (Tamarix africana).
(Briens et al, 1979) cite qu'on présence des sels, la plante peut orienter son métabolisme pour
résister à des conditions difficiles d'approvisionnement en eau.
18/ Tolérance des plantes spontanées aux sels:
La résistance des végétaux spontanés au stress salin dépend de la capacité de la plante
à accumuler des ions pour ajuster sa pression osmotique interne par rapport au milieu
extérieur sans préjudices.
A partir d’un certain seuil, qui dépasse la tolérance de la plante, celle-ci va dépenser de
l’énergie pour faire face au stress salin plutôt qu’à la production de sa biomasse.
Des études de la tolérance à la salinité des sols par les plantes halophytes de la région
de Biskra, ont démontrées que ce type de plantes halophytes présente des tolérances qui se
diffèrent d'une espèce à une autre.
Tenant compte des organes des plantes halophytes (racine, tiges et feuilles) (Chaouch Khouan
& Zerarka, 2010) notent que, la salinité assimilée et/ou stockée par les végétations halophytes
au niveau ses différents organes, démontre que chaque espèce possède un seuil de tolérance
différent (Tableau 4)
Tableau 4: Tolérance des plantes spontanées aux sels selon les différents organes, (Chaouch
Khouan & Zerarka, 2010)
T: tige, F: feuille; Pc: plante complète.
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Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
Salsola vermiculata présente la densité la plus élevée dans les glacis alimentés par les sels du
piément de trias (dôme de sels); alors que les faibles densités sont signalées dans les terrasses
soumises à l'action de désalinisation par les crues de l'Oued et l'irrigation agricole.
Anabasis articulata et Anabassis Sp., apparaissent dans un milieu non salé, cependant, dans
les travaux de (Laadjel, 2005) ont signalé que l'Anabassis articulata est une espèce dite
halophyte.
19/ Les variations de la tolérance des plantes à la salinité :
La tolérance des végétaux spontanés à la salinité est fonction du patrimoine génétique
et de l’influence du milieu édaphique : pH, aération ; température, matières organiques, les
conditions climatiques (température, humidité, intensité de la lumière) (Zid et Grignon, 1991 ;
Daoud et Halitim, 1994).
Le stade le plus sensible est celui de germination – levée, ceci s’explique par le fait que la
graine à besoin d’eau pour humecter ses téguments.
La disponibilité d’eau pour la graine est démuni par l’eau salée et facilite la pénétration des
ions toxiques, ce qui nuit à la germination de la graine.
Cette sensibilité est généralisée pour les plantes spontanées en général et même les halophytes
présentent une sensibilité au sel au stade germination levée (U.S.Salinity, 1954).
Toutefois, elles montrent une reprise de la germination lorsque les conditions de stress
salin disparaissent (Alia et Abdelly, 2005 in Khadraoui, 2007).
En revanche, certaines espèces maintiennent leur capacité germinative jusqu’à plus de 30 g/l
NaCl, notamment certaines Chénopodiacées qui tolèrent une teneur de 48 g/l (Khan, 1998 in
Khadraoui, 2007).
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Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
Pour la même concentration en sels solubles, l’effet de la salinité est accentué en climat sec et
chaud plutôt qu’en climat frais et humide.
En effet, les plantes sont moins résistantes à l’action du sel lorsque le potentiel de
transpiration est élevé en climat sec et chaud, contrairement à un potentiel de transpiration
faible en climat frais et humide (Villa Castorina et al, 2003).
la densité de salsola vermiculata est proportionnelle avec l'augmentation de la salinité,
Anabassis articulata et Anabassis Sp., exigent de l'eau d'où ils colonisent les bas fonds où la
rétention en eau est suffisante (Ozenda, 1983).
(Laadjel, 2005) Suaeda fruticosa & Atriplex halimus deux espèces typiques des milieux
agricoles. Et confirme l'aidé que Salsola vermiculata fait apparaître la densité la plus élevé au
niveau des terres de mise en valeur.
(Laadjel, 2005) note que les fortes densités d'Anabasis articulata sont rencontrées dans les
dépressions salées.
20/ Comportement des végétaux spontanés vis-à-vis les sels :
Envie d’éliminer les sels excédentaires, et de résister aux augmentations du taux de sel
au niveau du sol, les végétaux se comportent par différents systèmes notamment :
- Exclusion : les plantes se débarrassent des sels et les secrètent à la surface de leurs
organes aériens et sous terrains tel le Tamarix africana (Ozenda, 1958).
- Sélectivité : (Touraine et Ammar, 1985) notent que la plante fait recours à la
sélectivité des éléments par leurs systèmes racinaires afin de réduire et/ou de
neutraliser les méfaits du sol.
- Accumulation : comme chez l’Atriplex halimus les plantes halophytes transportent
les ions Na et Cl absorbés au niveau des racines vers les feuilles, où ils
s’accumulent pour baisser leur potentiel hydrique et se ravitailler en eau (Touraine et
ammar, 1985).
21/ Interaction sol – végétation :
Les associations végétales occupent les sols selon leurs besoins édaphiques et selon
leurs besoins en éléments chimiques. (Ozenda, 1983) Les sols gypseux portent une végétation
à physionomie de steppe ouverte à sous arbrisseaux ligneux exemple : Lygem spurtum,
Erodium glaucophyllum, l’Epidium subulatum.
(Laadjel, 2005) note que selon le type de sol, on a des groupements de végétaux qui peuvent
l’occuper.
(Bayer, et Buller, 1990) les plantes calcicoles tel que le Zygophyllum cornutum, le
Limoniastrum guyonianum, et le Salsola tetrandra.
49
Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
23.1- La désertification :
La désertification est la diminution ou la destruction du potentiel biologique de la terre
qui peut conduire finalement à l’apparition des conditions désertiques. Cette évolution
régressive est un impact de la dégradation généralisée des écosystèmes qui se manifeste par la
perte de fertilité des sols. CRSTRA (2003).
Alors que pour Houerou, 1969 in Unisco, (1972). La désertification est un ensemble d’action
qui se traduit par une réduction plus ou moins irréversible du couvert végétal aboutissant à
l’extension du paysage désertique nouveau au dépend des zones qui n’en présentaient pas les
caractères désertiques.
La désertification, en Algérie, concerne essentiellement les steppes des régions arides
et semi-arides qui ont toujours été l’espace privilégié de l’élevage ovin extensif, cette
dégradation des terres et la désertification qui en est le stade le plus avancé, se traduisent par
la réduction du potentiel biologique et par la rupture des équilibres écologique et socio-
économique. (Aidoud, 1983)
23.2- L’ensablement :
Les manifestations les plus visibles de la désertification, sont les dépôts du sable
transporté par le vent et qui présentent diverses formes (Anonyme, 2006)
50
Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
Oldache, (1988) Durant la période estivale, lors de l’assèchement des oueds, il y a une reprise
des particules qui rentent dans la compétence du vent qui les remanie sur une distance plus ou
moins grande, selon les dimensions de celle-ci et en fonction de sa vitesse propre.
Oldache, (1988) Les différents oueds des régions arides et semi arides, en raison de la
quantité considérable des particules détriques qui s’y accumulent et en raison de
leur écoulement torrentiel, en relation même avec leur périodicité, même si leur écoulement
est spasmodique, constituent des sources d’approvisionnement non négligeable en produits
éolisables.
23.3/ L’aridité :
C’est l’un des facteurs essentiel pour le développement des végétaux et la formation des
sols, elle détermine le type de climat. Suite au réchauffement climatique, se sont les
températures les plus élevées et les sécheresses prolongées qui menacent le couvert végétal
des zones arides et semi arides et ce par l’évapotranspiration excessive ajouté à cela la rareté
d’eau en milieu aride la température devient un facteur aggravant qui menace la disparition
des espèces végétales spontanées non résistantes aux grandes amplitudes thermiques,
23.4/ La sécheresse :
L’un des facteurs qui provoque la dégradation de l’écosystème Saharien est la rareté de
l’eau. Les écosystèmes sahariens sont marqués par une grande variabilité interannuelle des
précipitations.
Le manque de cet élément vital conditionne le maintien des activités biologiques qui
sont en étroite relation avec la présence ou l’absence d’eau. Pour cela (Aubert, 1960)
mentionnent que les végétaux spontanés apparaissent brusquement après les pluies et se
développent avec une rapidité surprenante effectuant tout leur cycle vital jusqu’à la floraison
et la fructification avant que le sol ne soit desséché. La longueur de ce cycle est très variable
d’une espèce à une autre, amis généralement de un à quatre mois.
Ahmadi, 1983 in Laarbi, (2003) montre que la profondeur et la densité racinaire jouent un
rôle important dans le maintient de l’approvisionnement en eau d’une plante soumise à la
sécheresse.
La fertilité des sols baisse et ceux-ci deviennent fragiles et sensibles aux phénomènes
d’érosion éolienne et hydrique. La remontée biologique est freinée par les conditions
climatiques qui ne sont pas toujours favorable. Yahiaoui, (2004)
51
Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
23.7/ Le surpâturage :
L’impact du surpâturage sur la végétation est important aussi bien sur le plan qualitatif
que quantitatif.
- Sur le plan qualitatif, les bonnes espèces pastorales, celles dont l’indice
d’appétibilité est supérieur à 6 (Nedjraoui, 1990) sont consommées avant d’avoir eu le temps
de fructifier ou de former des repousses pour les saisons à venir. Leur système racinaire
dépérit et elles disparaissent totalement du faciès en laissant la place à des espèces
inappétence telles que Atractylis serratuloides et Peganum harmala. Le résultat de cette
transition régressive est la diminution de la richesse floristique et donc de la biodiversité
(Kadi - Hanifi, 1998).
- Sur le plan quantitatif, le surpâturage provoque une diminution du couvert végétal
pérenne. La phytomasse de l’alfa a diminué de 2100 Kg MS/ha en 1976 à 572 Kg MS/ha
(Aidoud et Nedjraoui, 1982 ; Slimani, 1998)
24/ Impact des facteurs de dégradation sur les ressources naturelles
La diminution du couvert végétal et le changement de la composition floristique sont
les éléments qui caractérisent l’évolution régressive de la zone aride. Les études
52
Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
diachroniques réalisées dans les régions sahariennes ont montré que des faciès ont
complètement disparu et sont remplacés par d’autres qui sont indicateurs de stades de
dégradation et d’ensablement. L’évolution régressive des steppes à armoise blanche et alfa se
traduit par des stades où ces deux espèces climaciques sont remplacées par le sparte et par des
espèces de dégradation telles que Atractylis serratuloides, Peganum harmala et Noaea
mucronata traduisant le surpâturage. Beaucoup de formations cartographiées en 1999 sont
récentes telles que les steppes à base de psammophytes et halophytes. L’ensablement qui
touche l’ensemble de la région se caractérise par une dynamique importante.
24.1/ La salinité :
Brukman et Brandy, (1965) indiquent que les sols halomorphes possèdent un pH > 7,
car les carbonates sont plus abondantes que les hydrogènes dans les régions arides. La gamme
relative aux sols s’étend d’un pH légèrement inférieur à 7 à un pH environ 9.
La répartition de ces espèces spontanées est différente : les lits d’oueds sont les parcours les
plus riches et les plus diversifiés en espèces et en familles. Tan disque les sols salés sont les
parcours les plus pauvres. Chehma et al., (2003)
La salinité croit lorsqu'on se déplace vers le chott à mesure qu'en augmente les teneurs en
argile et en limon fin des sols; ce qui provoque la stagnation des eaux et l'affleurement de la
nappe au niveau du chott (Pouget, 1971).
L'origine de la salinité est causée par la roche mère, la nappe phréatique, la minéralisation de
la matière organique, les engrais minéraux, les produits de traitements ou de l'eau d'irrigation
chargée.
Pour (Ferrah, 2003) la salinisation désigne le phénomène d'accumulation des sels solubles
dans la zone racinaire, qui perturbe le développement de la plante suite à la modification du
potentiel osmotique de la phase liquide du sol.
24.2- Effet des sels sur les propriétés des sols :
sol. Alors que la gravité de la salinisation est redoutée suite à ses répercussions directes sur la
végétation ou indirectes par le biais de la dégradation du sol et ses propriétés physico
chimiques Aubert, (1983)
24.3- Les effets de la salinité sur les plantes :
Les grandes concentrations en sels dissous dans la solution du sol ont des effets
indirects sur les végétaux par leur action sur la structure du sol et la circulation des fluides et
de l’oxygène.
Elles ont des effets directs sur la croissance et le développement des plantes.
Les effets néfastes des sels sur les végétaux ont plusieurs causes dont ne semble être
dominante.
La pression osmotique élevée de la solution du sol qui limite la biodisponibilité de
l’eau.
La pression osmotique intercellulaire élevée due à l’absorption des sels et qui aurait
des effets inhibiteurs sur la croissance.
La toxicité propre de certains éléments chimiques liés à leur quantité excessive,
comme le bore et surtout l’anion chlorure (Calvet, 2003).
Les halophytes dotées d’une pression osmotique élevée peuvent absorber de l’eau dans un sol
salé jusqu’à une certaine limite au-delà de laquelle l’excès des sels bloque les cellules de la
plante. (Claude et al. 1984)
24.4- L’impact des sels sur les végétaux :
Les taux élevés des sels dans les couches supérieurs exploitées par les racines a des
effets néfastes sur le développement des végétaux dans les conditions les plus normales, et ce
par l’augmentation de la pression osmotique du milieu externe par rapport à la pression
exercée par les racines des plantes, l’approvisionnement en eau et devient très difficile, pour
cette raison les végétaux manquent d’eau par voie de conséquence une diminution ou un
ralentissement des activités physiologiques de la plante (Boulaine, 1980) indique que les taux
les plus élevés des différents sels le rendent toxique comme le calcium sous la forme de
CaCl 2 qui est plus toxique que le NaCl. De même les plantes en présence de CaCl 2
absorbent moins d’éléments (N.P.K.) qu’en présence de NaCl.
- les chlorures provoquent la réduction du système racinaire
- les sulfates : ont des actions variables selon les espèces végétales.
- Les bicarbonates : à pH constant sont très toxiques pour les plantes en agissant sur la
nutrition de la plante en provoquant des brûlures et même la mort du végétal.
54
Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
55
Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
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Chapitre III Généralités sur la végétation spontanée Saharienne
57
PARTIE
EXPERIMENTALE
CHAPITRE: I
MATERIELS ET METHODES
Chapitre I
Matériels et Méthodes
59
Chapitre I Matériels et Méthodes
60
Chapitre I Matériels et Méthodes
b) Températures:
b.1- Gradient thermique:
Il est admis que la température diminue avec l'altitude.
Seltzer (1946) donne les valeurs suivantes pour la moyenne des maxima du mois le plus chaud
(M) et la moyenne des minima du mois le plus froid (m).
- 0,70 pour 100m de dénivelée pour M.
- 0,45 pour 100m de dénivelée pour m.
Ces valeurs ont été retenues pour une évaluation par extrapolation des données fournies
par la station de Biskra.
5/ Analyse du sol
Après le séchage à l’air libre, les échantillons ont été broyés et tamisés à 2mm pour les
différentes analyses physiques et chimiques.
5.1- L’analyse physique :
- La granulométrie : par tamisage aux différents fractions : 2mm, 500 µm, 250µm,
et 50 µm et la fraction fine moins de 2µm.
- la texture par le triangle des textures, Henin (1969) in Dominique (1982).
- L’humidité : par différence de poids à l’étuve à 105°C pendant 24 h en %.
P 1 = poids du sol avant séchage
P1 P2
P 2 = poids du sol après étuvation. x100 H% =
P1
5.2- L’analyse chimique :
pH : nous avons mesuré le pH eau du sol par électrométrie à l'aide d'un pH –
mètre sur une suspension du sol dans l'eau distillée le rapport sol/ eau est 1/5.
CE : la conductivité électrique, mesurée par le conductimètre avec le rapport
sol/ eau est de 1/5 à 25°C.
Le calcaire total : méthode volumétrique au calcimètre de Bernard. En
décomposant les carbonates de calcium par l'acide chlorhydrique, et mesurant
le volume de CO2 dégagé.
Le gypse : méthode d'analyse du gypse de (Vieiffan, 1978), qui consiste à:
- pratiquer un premier séchage à 60°C pendant 18 heurs soit P 1 .
- une deuxième étuvation est effectuée à 105°C pendant 24h.
- puis l'échantillon est conservé à une enceinte pendant 6h, pour stabiliser
l'humidité soit P 2 .
61
Chapitre I Matériels et Méthodes
6,37.( P1 P2 )
- le CaSO 4 .2H 2 O % = X 100 ; Khechai (2006) avance que cette
P1
technique reflète mieux les caractéristiques des milieux gypseux en
CaSO 4 .2H 2 O.
6/ Analyse de la végétation:
6.1- l’échantillonnage floristique
L’échantillonnage a été orienté suivant les étapes ci-après :
a/ Délimitation de la station à étudier au niveau d’un périmètre homogène.
b/ Nous avons utilisé la méthode des relevés de surface (aire minimale) qui consiste à
choisir des emplacements aussi typique que possibles en notant les conditions du milieu.
c/ Méthode de calcule de l'aire minimale.
La recherche de l’aire minimale phytosociologique répond à la première condition. La
notion d’aire minimale est conçue comme l’aire sur laquelle la quasi-totalité des espèces de la
communauté végétale est représentée. Une approche classique repose sur la « méthode des
surfaces emboîtées » (Fig.11).
62
Chapitre I Matériels et Méthodes
63
Chapitre I Matériels et Méthodes
64
Chapitre I Matériels et Méthodes
65
Chapitre I Matériels et Méthodes
66
Chapitre I Matériels et Méthodes
l’indice obtenu à la valeur qu’il aurait si toutes les espèces étaient également abondantes
(Frontier, 1983). Il est calculé par la formule suivante :
H' = - ∑ p i Log 2 p i
D’après (Frontier, 1983, Ramade, 2003, Blondel, 1979)
Pi : le nombre d'individus ni de l'espèce i par rapport au nombre total d'individus recensés N. Les
valeurs de diversité de Shannon Weaver varient entre 0 et log2 S ou H’max
(Barbault, 1992). L’indice de Shannon convient bien à l’étude comparative des peuplements
parce qu’il est relativement indépendant de la taille de l’échantillon (Ramade, 2003). Bien que
l’indice de Shannon varie directement en fonction du nombre d’espèces, les espèces rares
présentent un poids beaucoup plus faible que les plus communes (Ramade, 2003).
6.3.3. Indice d’équirépartition ou équitabilité (E)
L’estimation de l’équitabilité (diversité relative) se heurte évidement à la difficulté
d’évaluer le nombre total réel d’espèces d’une communauté; on mesurera dès lors ce descripteur
en prenant comme référence le nombre d’espèces présentes dans l’échantillon et on obtient ainsi
l’équitabilité de l’échantillon (Frontier, 1983).
L’indice d’équitabilité E est le rapport entre la diversité calculée H’ et la diversité maximale
H’max qui est représentée par le log de la richesse spécifique S
(Ramade, 2003 et Blondel, 1979).
H’ : indice de Shannon H’max : diversité maximale D’après Ramade (2003) les valeurs de
l’équitabilité varient entre 0 et 1. Elles tendent vers 0 quand la quasi-totalité des effectifs
correspond à une seule espèce et il est égal à 1 lorsque toutes les espèces ont la même abondance.
7/ Analyses statistiques des données
C'est l'étude des corrélations (variables – Individus). L'analyse en composante principales
(ACP), permet d'étudier la corrélation entre les facteurs édaphiques et les espèces végétales d'une
par et la corrélation entre les espèces elle mêmes.
Synthèse
Pour récapituler on fait ressortir les paramètres de la répartition de la végétation, ensuite
Les groupements floristiques de la zone d'étude.
67
CHAPITRE: II
RESULTATS & DISCUSSION
Chapitre II Résultats & discussion
Positions géographiques
Type de région Station Lieu dit
Amont de la station Aval de la station
075° 80' 54" N 075° 74' 36" N
I Mouliya 39° 01' 94" E 39° 04' 54" E
1313.3m 1174m
075° 85' 15" N 075° 21' 80" N
II Ain Zaatout 38° 95' 92" E 38° 82' 82" E
Partie 1236.3m 458.3m
montagneuse 075° 21' 80" N 075° 16' 78" N
III Labranis 38° 82' 82" E 38° 74' 03'' E
458.3m 309.3m
075° 16' 78" N 074° 65' 55" N
IV Loutaya 38° 74' 03" E 38° 67' 94" E
309.3m 204.33m
074° 28' 88" N 074° 30' 80" N
V Al Hajeb 38° 55' 70" E 38° 55' 33" E
164 m 123 m
074° 30' 80" N 074° 15' 24" N
VI Choucha 38° 55' 33" E 38° 53' 30" E
123 m 115 m
074° 15' 24" N 074° 27' 56" N
Partie des
VII Stah Zemrir 38° 53' 30" E 38° 48' 03" E
plaines
115 m 63.33 m
074° 41' 10" N 074° 69' 40" N
Sebkha
VIII 074° 41' 10" N 38° 43' 60" E
d'Oumeche
54.33 m 50 m
074° 68' 13" N 075° 44' 46" N
IX Oued Djedi 38° 38' 38" E 38° 33' 67" E
61 m 55 m
Chapitre II Résultats & discussion
69
Chapitre II Résultats & discussion
2.1/ STATION I:
2.1.1- Description de l’état Ecologique de la station dit Mouliya :
Elle se localise sur le versant Nord du Djebel Nwasser de la Daïra de Ain Zaatout. se situe
sur le versant Nord de Djebel Nwasser, à 40 km au Nord de la ville de Biskra, caractérisée par une
forme géomorphologique accidentée une pente (de 10 à 15%), l'altitude allant de 1313 m au à
1174m au .
Cette station est caractérisée par un sol peu profond, calcaire en amont et marneux en aval.
La roche mère est plus proche de la surface du sol qui affleure dans les terrains les plus érodés par
les ruissellements, Les vents dominants sont du Nord et Nord – Ouest et une moyenne
pluviométrique calculée par extrapolation selon (Abdessemed, 1981) avoisinante de 546mm/ an
(Tableau 28 Annexe 1)
Une température moyenne des minima de l'ordre de 11,35 °C
Une température moyenne des maxima de l'ordre de 19;70 °C
Une température moyenne des moyennes de l'ordre de 13,97°C
Le sol est de type marno- calcaire.avec une pente de 10 à 15% exposition Nord-Ouest.
Dégradation accentuée bien apparus sur la (photo 2) où on constate le passage de l'état arbustif du
genévrier à l'état des nappes alfatières et d'armoises.
Le couvert végétal est composé d’arbustes tel que :
Le chêne vert. (Quercus ilex), Genévrier de Phénicie (Juniperus phoeniceae),
Genévrier Oxycèdre (Juniperus oxycedrus)
70
Chapitre II Résultats & discussion
Photo 3 : Paysage de la station (Ain Zaatout) en amont du Djebel Nwasser versant Sud
Montrant les cailloux; indice d'un ruissellement hydrique de la couche arable
71
Chapitre II Résultats & discussion
les rigoles (Photo 42; annexe 06) Le sol marneux peu profond, avec une pente moyenne (5 et
10%). Allant de 458.3m à 309.3m d'altitude.
Dû à son altitude basse et son exposition vers le Sud – Est, les températures deviennent très
élevées qu'on va vers la période estivale.
Conséquence une évapotranspiration potentielle très importante. Suite aux érosions hydriques
importantes, le sol perd la terre fine et devient rocailleux.
Une moyenne pluviométrique calculée par extrapolation selon (Abdessemed,1981) avoisinante de
201,36mm/ an (Tableau 30 Annexe 1)
Une température moyenne des minima de l'ordre de 15,22 °C
Une température moyenne des maxima de l'ordre de 25,72 °C
Une température moyenne des moyennes de l'ordre de 19,99 °C
Couvert végétal clairsemé composé principalement des nappes d'Artimesia herba alba d'Anabasis
articulata et de l'Astragalus armatus.:
72
Chapitre II Résultats & discussion
Elle est caractérisée par une végétation clairsemée composée principalement des espèces
halophyles tel que le Salsola tetrandra, l'Atriplex halimus et quelques pieds de Tamarix africana
et Tamarix galica éparpillés ici et là, traduisant le caractère salé de cette plaine.
2.5/ STATION V:
2.5.1- Description de l’état Ecologique de la station Lieu dit, Al Hajeb:
Limitée au Nord par Djebel Boughzel qui constitue la limite septentrionale, entre le Nord et
le Sud, formant une barrière naturelle aux déplacements des sables; Elle se situe au niveau du
piément du versant Sud de ce dernier, et à 7 km vers le Sud - Ouest de la Ville de Biskra. La
moyenne des températures annuelles est de 22,67°C et une moyenne pluviométrique annuelle de
132mm (Tableau 27 Annexe 1),
caractérisé par des apports éoliens et des dépôts sableux, sur un support profond formé de
Deb - deb (constitué d'accumulation gypso-calcaire) (Photo 7).
Les dépôts de sable se présentent sous plusieurs formes notamment les Nebkhas, les
Rebdous et les Dunes, stabilisées et fixée par une végétation psammophiles.
La pente devient faible qu'on s'éloignant vers le Sud - Est. L’altitude est comprise entre
164m et 123m.
Cette station (Photo 7) est caractérisée par un cortège floristique psammophiles tel que le
Drinn. On note la présence de Zygophyllum cornitum, et de Limoniastrum gyanianum.
73
Chapitre II Résultats & discussion
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Chapitre II Résultats & discussion
75
Chapitre II Résultats & discussion
76
Chapitre II Résultats & discussion
3 - Analyse pédologique :
3.1- Résultats:
Les analyses physico chimiques des sols des stations ont été enregistrées sur le tableau 8.
Tableau 8: Résultats des analyses pédologiques des stations d’études
Analyse Arg + L.G. S.F. H. CE 1/5 CaSo 4 2H 2 O CaCo 3
Stations S.G. % pH 1/5
H. cm L.F. % % % % ds/m % %
Mouliya 0 – 50 5,5 30,7 21,1 42,7 21.06 8.12 0.1 1.2 51.73
A.Zaatout 0 – 50 6,8 35,4 28,2 29,6 13.51 8.37 0.2 2 61.17
Labranis 0 – 50 8,4 45,8 21,5 24,3 8.93 7.68 0.2 3 57.67
Loutaya 0 – 50 50.2 25.4 23.10 26.3 10.9 7.96 6.3 6 20.10
Al-Hajeb 0 – 50 1,2 32,9 64 1,9 0.1 8.09 1.9 22 7.10
Choucha 0 – 50 3,1 69,2 23,2 4,5 19.33 8.01 6.3 92 28.47
Stah
0 – 50 4 51,9 31,5 12,6 23.76 8.25 9.9 75 7.10
zemrir
Sebkha 0 – 50 4,6 31,3 36,1 28 17.78 8.64 26.4 48 02.09
Oued
0 – 50 26,1 48,3 16,3 9,3 3.84 8.01 2.3 11 20.93
Djedi
3.2- Discussions:
Selon le tableau 8, on constate que la partie des montagnes, la texture est généralement
fine; le pH est basique, taux de calcaire très élevé, le taux de gypse est faible. Le taux d'humidité
est très important sur le versant nord tandis que sur le versant sud est moin important.
Concernant la région des plaines, on constate que le taux de calcaire est moins important
tandis que le gypse présente un taux très élevé au niveau de la station de Choucha et ce ci
semblearit dû à la remonté des eaux sulfuriques de la nappe phréatique induisant la transformation
du calcaire en gypse.
Les taux de salinité augmentent vers la Sebkha, même constatation pour l'humidité qui est
très importante au fur et à mesure qu'on se rapproche de la Sebkha. Cependant la station de
choucha présente un taux élevé d'humidité qui est lié aux taux de gypse très important au niveau de
cette station.
La sebkha, presente une Texture limono sableuse favorisant une très bonne rétention en
eau, en conséquence une humidité importante du sol,
77
Chapitre II Résultats & discussion
En revanche, les stations de Loutaya et Oued Djedi, présentent des taux élevés d'argiles et
de limon fin, en raison des apports de crus et de ruissellements formant des terrain alluvionnaires.
En récapitulant on peut dire que:
Typologie des sols de la zone d'étude de la station I à la station IX:
L'étude morphopédologique des sols rencontrés dans la zone d'étude a fait ressortir que les
sols sont classés d'après la classification française (1967);
- Sols calcaires
- Sol peu évolué stable
- Sol peu évolué érodé
- Sol argileux
- Sol sableux
- Sol gypseux
- Sol salé
- Les sebkhas
- Sols alluvionnaires.
Le processus de formation des sols se résume par:
- faible fertilité biologique
- soumise à l'érosion hydrique
- sont sous l'action de l'ensablement
- le processus de carbonatation est accentué dans la zone de Ain Zaatout où la roche mère alimente
le sol en CaCO 3
- la gypsification est la salinisation sont sous la dépendance du fait conjugué de l'irrigation agricole
et la remontée capillaire.
4/ Analyse de la végétation:
4.1-Inventaire floristique global:
4.1.1- Résultats:
L’inventaire floristique des stations étudiées nous a permet de recenser 26 espèces, les
résultats sont notés dans le tableau 9 :
78
Chapitre II Résultats & discussion
Famille Nom scientifique St.1 St.2 St.3 St.4 St.5 St.6 St.7 St.8 St.9
Chénopodiacées Anabasis articulata - - x - x x x x -
Poacées Aristida pungens - - - - x - - - -
Asteraceae Artemisia compestris - x - - - - - - -
Asteraceae Artemisia herba alba x x x x - - - - -
légumineuses Astragalus armatus - x x x - - - - x
Asteraceae Atractylis flava - - x - - - - x x
Chénopodiacées Atriplex halimus - - - x - x - - -
Frankeniacées Frankenia thymifolia - - - - - x - - -
Fabaceae Genista microcephala x x - - - - - - -
Celastraceae Gymnosporia - - - - - x - - -
senegalensis (L)
graminées Imperata cylindrica (L) - - - - - - x x -
Cupressaceae Juniperus oxycedrus x - - - - - - - -
Cupressaceae Juniperus phœniceæ x - - - - - - - -
Plumbaginacées Limoniastrum - - - - - x - - -
guyonianum Dur.
Fagaceae Quercus ilex x - - - - - - - -
Lamiaceae Rosmarinus officinalis x x - - - - - - -
Chénopodiacées Salsola tetragona - - - - - x x x -
Chénopodiacées Salsola tetrandra - - - x - - x - -
Chénopodiacées Salsola vermiculata L. - - - - - - x - X
graminées Stipa tenacissima x x - - - - - - -
Chenopodiaceae Suaeda fruticosa - - - - - - - - X
Chenopodiaceae Suaeda mollis - - - - - x - - X
Tamaricacées Tamarix africana - - - x - x x x -
Lamiaceae Teucrium polium - - x - - - - - -
Thymelaeaceae Thymelaea hirsuta - - x - - - - - -
Zygophyllacées Zygophyllum - - - - - x - - x
cornutum
4.1.2- Discussion:
Nous avons inventorié 26 espèces, et 13 familles, réparties comme suit (fig.13):
79
Chapitre II Résultats & discussion
8
Nbr
7
6
5
4
3
2
1
0
e e s e s
cea ées ceae ceae acea cées inée acea uses cées cée ceae cées
a c a a b a i e a a a
ster odialastr ress Fa keni gramLam min agin aric elaea hyll
A op e up
n C C ran légu mb Tam ym gop Familles
Ch
é F Plu Th Zy
Type
N° Espèce Type biologique
Phytogéographique
01 Anabasis articulata Chaméphyte Endémique Saharienne
02 Aristida pungens Hémicryptophyte Saharo-Sindienne
03 Méditerranéenne-Saharo-
Artemisia herba alba Chaméphyte
Sindienne
04 Astragalus armatus Chaméphyte Méditerranéenne
05 Atractylis flava Thérophyte Saharo-Sindienne
06 Atriplex halimus Chaméphyte Cosmopolite
07 Frankenia thymifolia Chaméphyte Endémique
08 Genista microcephala Phanérophyte Endémique Saharienne
09 Gymnosporia senegalensis (L) Phanérophyte Saharo-Sindienne
10 Imperata cylindrica (L) Hémicryptophyte Méditerranéenne
80
Chapitre II Résultats & discussion
20% 60%
Chaméphyte Phanérophyte
Hémicryptophyte Thérophyte
4.3.2-Discussion:
Selon le tableau 10, on observe la dominance des chaméphytes aussi bien dans la région
montagneuse que dans la partie des plaines.
81
Chapitre II Résultats & discussion
Cependant, au niveau de la station une de Mouliya se sont les Phanérophytes qui dominent,
et ceci semble dû aux effets de la haute altitude et du froid car c'est une station exposée au versant
nord du Djebel. Ces résultats ne s'accordent pas avec les propos de (Daget,1980 ; Barbero et al,
1990). Selon Negre, (1966) et Daget, (1980), la Thérophytie est une stratégie d’adaptation vis-à-vis
des conditions défavorables et une forme de résistance aux rigueurs climatiques.
Il convient de signaler que certaines espèces peuvent changer de type biologique sous
climat aride, c’est le cas par exemple d’espèces décrites comme des Hémicryptophytes mais se
comportant comme des Thérophytes sous climat aride. C’est le cas de Crepis vesicaria, Leontodon
sp. ou Plantago albicans (Aidoud, 1989).
82
Chapitre II Résultats & discussion
83
Chapitre II Résultats & discussion
4.4.2- Discussion :
Selon les courbes on constate que l'aire minimale augmente au fur et mesure qu'on va vers
les station du sud où l'aire minimale augmente de surface; allant de 128m² au nord de la région de
Biskra (soit un quadrat de ≈ 11,5 x 11,5 m) à 256 m² au sud (soit un quadrat de ≈ 16 x 16
m), à l'exception de la station V où on constate que la surface de l'aire minimale est de l'ordre de
32m² (soit un quadrat de ≈ 5,3 x 5,3 m) ceci dû aux nombres très faible d'espèces
psammophiles présentes sur cette station.
4.5- Analyse des fréquences d'abondances:
4.5.1- Résultats:
Les fréquences d’abondances des espèces inventoriées dans chaque station d’étude sont
présentées dans la figure 24:
84
Chapitre II Résultats & discussion
Fig. 24: Présentant les fréquences d'abondances des espèces de chaque station:
Station I Station II
6% 4% 3% 10%
1%4% 6% 18% 7%
Station III
Station IV
8% 2%2% 12%
40% 40%
20%
76% Astragalus armatus Atriplex halimus
Astragalus armatus Artemisia herba alba Salsola tetrandra
Anabasis articulata Teucrium polium
Atractylis flava
Station VI
Station V
23%
40%
53%
60% 13%
3%3%
5%
Anabasis articulata Aristida pungens
Limoniastr. guyonian. Salsola tetragona
Anabasis articulata Atriplex halimus
Frankenia thymifolia Zygophyllum cornutum
17%
49% 14%
33%
Salsola vermiculata Salsola tetragona Anabasis articulata Atractylis flava
Anabasis articulata Imperata cylindrica Salsola tetragona Imperata cylindrica
Salsola tetrandra
85
Chapitre II Résultats & discussion
Station IX
8% 3% 16%
17%
16% 40%
Astragalus armatus Atractylis flava
Suaeda mollis Suaeda fruticosa
Salsola vermiculata Zygophyllum cornutum
4.5.2- Discussion:
Analyse des relevés floristiques, station I:
Les taux de dominances des différentes espèces, montre que cette station est moins riche en
espèces arborescentes, le Juniperus oxycedrus et Juniperus phoenicae présentent un taux
respectivement de 1% et de 4% qui sont en voie de dégradation laissant la place à Artemisia
herba alba avec un taux de 42 %, Rosmarinus officinalis avec un taux de 29 %, et Stipa
tenacessima avec un taux de 18%, qui forment des nappes alfatières et d'armoise, avec un taux de
recouvrement de près de 75% où On signale également la présence du Genista microcephala.à un
taux de 6% et de quelques pieds de Quercus ilex.
Analyse des relevés floristiques station II :
Le cortège floristique est de type calcicole avec un taux de recouvrement avoisinant les
55%.caractérisé par une dominance d'Artimisia herba alba et une disparition du chêne vert
(Quercus ilex) et de l’Oxycedre (Juniperus oxycedrus) du cortège floristique, laissant la place aux
Artemisia herba alba avec un taux de 70 % et Rosmarinus officinalis avec un taux de 10 %
(fig.15) la végétation mal développée et claire semis, beaucoup plus exposée aux aléas climatiques
et anthropique, tel que le surpâturage et le sol exposé à l’érosion hydrique.
Analyse des relevés floristiques de la station III:
Un stade de dégradation du tapis végétal qui est plus avancé, la présence de l'armoise est
plus importante avec un taux de 76% cependant l'Astragal et l'Anabasis sont présent avec des taux
respectivement de 12% pour le premier et 8%
Analyse des relevés floristiques de la station IV:
La végétation est claire semé ; composée de quelques salsolacées (Salsola tetrandra) et de
l'Atriplex halimus, Ces espèces halophiles indiquent le caractère salé du sol. Donc un groupement
des plantes halophiles. L’Astragalus armatus et le Limoniastrum guyonianum sont présents mais
à des taux très faibles.
Analyse des relevés floristiques de la station V :
86
Chapitre II Résultats & discussion
Se situant au piémont de Djebel Boughzel, Cette station est caractérisée par la présence d'Aristida
pungens avec un taux de 60 % et Anabasis articulata avec un taux de 40 %, indiquant clairement
que la végétation est de type Psamophiles, où le taux de recouvrement est de l’ordre de 40 %. Au
niveau de cette station les dépôts sableux, formés par les apports éoliens, sont fixés par un Drinn
individualisé par un système racinaire fasciculé bien adapté, formant ainsi les Nebkas, les Rebdous
et parfois les dunes.
En entravant le déplacement du sable, Djebel Boughzel, joue le rôle d'une barrière
naturelle entre le Nord et le Sud de la région des Ziban.
La partie aval de cette station où on constate l'affleurement des dalles de Deb - deb
(calcairo – gypseuses), est peuplée par Zygophyllum cornitum et Limoniastrum guyonianum.
Analyse des relevés floristiques de la station VI:
Le cortège végétal est dominé par Limoniastrum guyonianum à 53%; alors que
Zygophyllum cornitum présente un taux de 23%; cependant salsola tetragona, Fronkinia et
Anabasis sont présenté respectivement par les taux de 5%, 13% et 3%.
A ce propos; avec un taux de recouvrement de 70 % les Salsolacées, l'Anabasis articulata
et l'Atriplex halimus, font partie du couvert végétal de cette station, et ceci dû à la présence des
sels dans la solution du sol,
A noter que 92% est un taux très élevé de gypse qui se manifeste sous forme de croûte gypseuse,
devant la forte résistance à la pénétration des racines des plantes; ces derniers surmontent ces
croûtes sous forme de nebka d'hauteur de 20 cm et de 1m² de surface à savoir Limoniastrum et
Zygophyllum. Cette agressivité du sol gypseux pousse certaines plantes monocotylédones (à
système racinaire pivotant) à savoir Atriplex halimus, d'émettre des racines horizontales vers les
nebkas avoisinantes pour pomper ses besoins hydriques. On note aussi, la présence du
Gymnosporia senegalensis qui est une bonne espèce fixatrice des dunes.
La densité spécifique de Limoniastrum guyonianum, est de53% et de Zygophyllum
cornitum de 23% confèrent à ces espèces le caractère de plantes gypsifères.
Analyse des relevés floristiques de la station VII :
Avec l'augmentation de la salinité au niveau de cette station; Anabasis articulata
s'individualise comme plante halophyte avec une fréquence de 49% cette espèce tolère les taux
élevés des sels, avec une diversité spécifique de 0,18/m² , alors qu’il était de l’ordre de 0,02/m² au
niveau de la 6ème station. Les Salsolacées à leur tête Salsola vermiculata avec une fréquence de
27,73% semble quelle tolère les quantités les plus élevée de sels et cela apparaît bien suite à son
taux élevé par rapport aux stations précédentes où elle ne manifeste pas une densité élevée.
87
Chapitre II Résultats & discussion
Egalement pour le Salsola tetragona, selon sa fréquence illustré au niveau des différentes stations
particulièrement la 6ème station où on constate quelle est de 4,89% est moins important que celui de
la 7ème station qui est de l'ordre de 13,91% même remarque pour le Salsola vermiculata où on a
constate une augmentation de sa fréquence et ceci dû aux augmentations du taux de sels au niveau,
là on peut déduire que le Salsola vermiculata, manifeste une adaptation avec les sols salés.
Il est à signaler également la présence de, l’Atriplex halimus, Zygophyllum cornitum, Atractylis
flava et le Tamarix africana à des fréquences très faibles.
Analyse des relevés floristiques de la station VIII:
Suite à une conductivité électrique de l’ordre de 26.4 ds/m, soit 17g/l (tableau 16), la
salinité a entraîné l’absence totale de toute vie biologique au niveau de cette station.
Cependant on constate aux alentoures de la sebkha un cortège floristique halophile composé
Salsola tetragona et Impérata cylindrica avec une fréquence de 33% chaqu'une tandis que
Anabasis articulata et Atractylis flava surmontent les tâches de sels marron à des fréquences de
l'ordre de 17%.
La sebkha d'Oumeche reçoit toutes les eaux d'irrigation; de ruissellement et de drainage
venant de l'amont, où les sels les plus rencontrés sont les sels chlorurées NaCl, puis les sels
Sulfatés qui se concentrent aux alentours de la sebkha induit une individualisation des espèces
végétales faisant de cette station qu'elle est moins riche en espèces.
Analyse des relevés floristiques de la station IX:
Le cortège floristique de cette station est défini par :
Gymnosporia senegalensis, Atriplex halimus pâturé, Limoniastrum guyonianum,
Anabasis articulata, Salsola tetragona et le Tamarix africana où le taux de recouvrement est de
50%
Avec une fréquence de 40% l' Atractylis flava plante épineuse est mal désirée par les
ovins, présente un bon indice de surpâturage indiqué par une fréquence de 16% d'Astragal et 16%
de Suaeda mollis et 17% de Suaeda fruticosa.
4.6-Les densités spécifiques et totales :
4.6.1- Résultats :
Les résultats obtenus des densités spécifiques de chaque station sont enregistrées sur les
tableaux 11 à 19 comme suit:
Tableau 11 : densités totale et spécifiques des espèces recensées dans la station Mouliya:
Espèces Sti. tena. Ros. off. Artem. h. a. Juni. oxy. Juni. ph. Genis.mic D T =∑ds
ds 0,04
2 0,12 0,20 0,28 0,01 0,03 0,68
ind/m
88
Chapitre II Résultats & discussion
Tableau 12 : densités totale et spécifiques des espèces recensées dans la station Ain Zaatout:
Espèces Sti. tena. Ros. off. Artem. h. a. Astra. ar. Artem. ca. Genis.mic. D T =∑ds
ds
2 0,03 0,11 0,76 0,07 0,06 0,04 1,07
ind/m
Tableau 13 : densités totale et spécifiques des espèces recensées dans la station Labranis:
Artem. h. Atractyli D =∑ds
Espèces Astra. ar Anab. art Teucr. po.
a f. T
ds
2 0,08 0,49 0,05 0,01 0,01 0,64
ind/m
Tableau 14 : densités totale et spécifiques des espèces recensées dans la station Loutaya:
Espèces Astra. ar. Atrip.ha. Salso. Tdra. D T =∑ds
ds
2 0,05
ind/m 0,02 0,01 0,02
Tableau 15 : densités totale et spécifiques des espèces recensées dans la station El-Hajeb:
Espèces Anaba. ar. Aristi. pg. D T =∑ds
ds
2 0,10 0,15 0,25
ind/m
Tableau 16 : densités totale et spécifiques des espèces recensées dans la station Choucha:
Limon. Zygoph.
Espèces Sals. tgona Anab. art. Atrip.ha. Frank. thy. D T =∑ds
guy. cor.
ds
2 0,33 0,03 0,02 0,02 0,08 0,13 0,61
ind/m
Tableau 17 : densités totale et spécifiques des espèces recensées dans la station Stah Zemrir:
Salsol. Sals. Imper. Salso.
D T =∑ds
Espèces
tgona
Anab. art. Tdra.
ver. cyli.
ds
2 0,10 0,05 0,18 0,02 0,01 0,36
ind/m
Tableau 18 : densités totale et spécifiques des espèces recensées dans la station Sebkha:
Anab. Atractyli Imper. D =∑ds
Espèces Sals. tgona
art. f. cyli. T
ds
2 0,01 0,01 0,02 0,02 0,06
ind/m
Tableau 19 : densités totale et spécifiques des espèces recensées dans la station Oued Djedi:
Atractyli Salsol. Zygoph.
D T =∑ds
Espèces Astra. ar. Suaed. mol. Suaed. frut.
f. ver. cor.
ds
2 0,10 0,26 0,10 0,11 0,05 0,02 0,64
ind/m
89
Chapitre II Résultats & discussion
4.6.2- Discussion:
La densité spécifique très importante de la station IAin Zaatout et la station Labranis est dû
notamment à la présence des nappes d'Artimesia herba alba, même remarque pour la station
Choucha où le Limoniastrum guyanianum présente une densité spécifique importante. On
enregistre les densités spécifiques les plus faible au niveau de (la station sebkha) où il semblerait
qu'elle est lié aux taux des sels très important, même constat au niveau de la Station de Loutaya qui
est exposée à un pâturage accentué.
90
Chapitre II Résultats & discussion
91
Chapitre II Résultats & discussion
4.7.2- Discussion:
L’abondance-dominance est la notion la plus utilisée en phytosociologie. Braun-Blanquet
a créé le coefficient d’abondance-dominance, qui associe les concepts d’abondance et de
dominance. L’abondance exprime le nombre d’individus qui forment la population de l’espèce
présente dans le relevé. Comme Atractylis flava à la station de Oued Djedi et Sebkha, qui malgré
son abondance mais elle pas dominante; La dominance représente le recouvrement de l’ensemble
des individus d’une espèce donnée, comme la projection verticale de leur appareil végétatif
aérien sur le sol ceci s'observe au niveau des stations montagneuses où on constate Artemisia
herba alba est abondante et dominante. Au niveau des plaines on a Aristida pungens au niveau de
la station El Hajeb et le Limoniastrum guyonianum et le Zygophyllum cornitum au niveau de la
station Choucha, avec des taux respectivement de 25 et 75% et 5 à 25%, et les salsolacées au
niveau de la station Stah Zemrir. Donc le taux d'abondance et de dominance augmente en fonction
de la présence des espèces dans leurs milieux spécifiques; pour les espèces devenues rares ou
individus dispersés dans des milieux où les conditions édaphiques et géomorphologiques sont
inappropriés.
4.8- Indice d'occurrence: Il a été calculé des relevés floristiques (Annexe 2)
4.8.1- Résultats :
A partir des résultats des relevés floristiques, on a pu calculer l'indice d'occurrence de
chaque espèce au niveau des 9 stations, les résultats sont enregistrés dans le tableau 21:
Tableau 21 : Indice d'occurrence de chaque espèce pour les 9 stations Selon Dajoz (1985):
92
Chapitre II Résultats & discussion
4.8.2- Discussions :
La majeure partie des espèces inventoriées sont omniprésentes à 100%. Cependant
l'Atriplex halimus (Station Loutaya) et Atractylis flava (Station Sebkha ) présentent un Indice
d'occurrence de 66,66% sont classées comme espèces régulières car les conditions édaphique
(taux de salinité) des milieux ne sont pas, dans certains cas, tolérables par ces espèces. Ainsi pour
les conditions de pâturage au niveau de la (Station Loutaya). Où la constante présente un taux
allant de 66,66 % à 91,66 %.
4.9-Les indices de diversité
Caractériser les stations échantillonnées au point de vue diversité est un paramètre essentiel
et nécessaire, pour la simple raison que la diversité floristique compte parmi les attributs vitaux
d’un éco-complexe (Le Floc’h et Aronson, 1995).
4.9.1-Richesse spécifique:
4.9.1.1- Résultats:
Le calcule de la richesse spécifique est effectué aux tableaux des relevés floristiques en
annexe 2; les résultats sont présenté sur le tableau 22:
Tableau 22: Richesses spécifiques de chaque station:
S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 S9
S 6 6 5 3 2 6 5 4 6
93
Chapitre II Résultats & discussion
4.10.2- Discussions :
Si nous considérons uniquement la composition floristique, nous remarquons que les
résultats obtenus sont logiques, cʹest‐à‐dire qu'au niveau des plaines les stations r i c h e s e n s e l s
e t e n d é p ô t s s a b l e u x sont moins riches en taxons que les stations qui n'en
contiennent pas assez.
Cette richesse s’expliquerait par l’effet des taux moins élevés des sels lié à l’ensablement
(formation des Nebkhas et Rebdous) jouant le rôle de petits réservoir d'eau alimentant les
différents taxons et en même temps protègent les racines en les éloignant des taux élevés des sels
qui se concentrent à la base de la Nebkha.
Alors qu'au niveau des montagnes de l'Atlas Saharien, nous constatons que la richesse specifique
est influencée par les facteurs expositions et pluviosité; cette richesse s'expliquerait par l'effet de
la pluviosité qui est plus importante sur le versant nord que sur le versant sud.
Par contre, si nous considérons l’équitabilité (E), nous remarquons que les stations des
plaines présentent des valeurs relativement supérieures à celles des stations de la région
montagneuse; ceci signifie que les stations de la partie des plaines (salifères, gypsifères et a
dépôts sableux) présentent une diversité floristique relativement plus importante que celle des
stations du versant sud de la région montagneuse; car il semblerait que les espèces non pâturées
présentent les mêmes recouvrements ainsi ils induisent une forte régularité.
Ces résultats s'accordent avec celles de .(Kadi‐Hanifi 2008) qui souligne que les stations
pâturées présentent une diversité relativement plus importante que celle des stations
protégées du pâturage, ceci s’explique par le fait que le pâturage diminue la richesse
floristique notamment le nombre des espèces.
En effet, Selon (Orth et Colette, 1996), l’indice de Shannon a des valeurs fortes pour des
espèces avec des recouvrements de même importance et il prend des valeurs faibles lorsque
quelques espèces ont de forts recouvrements, alors que l’équitabilité tend vers 0 quand une espèce
a un très fort recouvrement et tend vers 1 lorsque toutes les espèces présentent la même
importance.
En effet, nous constatons que pour les stations Ain Zaatout et Labranis où le surpâturage est
très important, l’équitabilité est inférieure à celle de la station Mouliya. Ceci est expliqué par
L’indice de diversité spécifique de Shannon qui n’évolue pas dans le même sens que l’équitabilité.
Ceci s’expliquerait par la dégradation intense de ces milieux où une ou deux espèces dominent par
leur recouvrement les autres espèces qui peuvent exister.
94
Chapitre II Résultats & discussion
95
Chapitre II Résultats & discussion
Le sable fin montre une corrélation positive avec Aristida pungens (r = 0,895) ainsi avec
Anabasis articulata où le (r = 0,361); ces résultats sont, proportionnels à celles enregistrés par;
(Ozenda) qui a montré qu' Anabasis articulata est une espèce halophyle.
Le Limoniastrum guyonianum de son coté montre une corrélation positive très importante avec le
Zygophyllum cornitum (r = 0,990) et avec Frankenia thymifolia (r = 1) ainsi avec le gypse avec
une corrélation positive de l'ordre de (r = 0,686).
5.2/ Aperçu sur le pouvoir explicatif des principaux axes:
Le (tableau 24) explique la répartition des variables et des individus le pourcentage d'inertie
comme suit:
Tableau 24: contribution à la variation totale (% d'inertie):
Axes 1 2 3 4 5 6 7 8
Inertie (%) 25,873 18,643 15,992 12,918 8,888 7,427 6,185 4,073
Le tableau ci-dessus, fait remarque que les principaux Axes (1 et 2) contribuent à expliquer
(25,873% + 18,643% = 44,516%) de la répartition des variables et des individus.
L'axe1 (fig. 25) définit dans son sens positif les variables: Anabasis articulata; Atriplex
halimus; Limoniastrum guyonianum; Salsola tetragona; Frankenia thymifolia; Zygophyllum
cornitum; Salsola vermiculata; Imperata cylindrical; Limon grossier; CE; Gypse. Cependant dans
son sens négatif, il représente: Rosmarinus officinalis; Stipa tenacissima; Artemisia herba alba;
Juniperus oxycedrus; Juniperus phœniceæ; Astragalus armatus; Artemisia campestris; Sable
grossier et le Calcaire.L'axe2 définit dans son sens positif: Astragalus armatus; Atractylis flava;
Suaeda mollis; Suaeda fruticosa; Limon grossier.
Fig. 25: cercle de corrélation et de projection des variables sur le plan des axes 1 et 2 de
l'Analyse en Composantes Principales.
V a ria b le s (a x e s 1 e t 2 : 4 4 ,5 2 % )
1
A tra ctylis
A stra g a lu s Sua e , f
0,75 Sua e , m
L .G
0,5
T e u criu m
A xe2 (18,64 % )
Zyg o p h y
0,25 A rg + L .F F ra n ke n ia
C a lca ire L im o n ia s
A trip le x
A ristid a
0
A rte m isia h A rte m isia c
-0,25 S a ld ra
R o sm a rin u s S .F . G yp se
A n a b a sis
S .G
-0,5 Ju n ip e r, p CE
S a l,veSr a l,g o n a
S tip a Ju n ip e r, o
PH Im p e ra ta
-0,75 Hum i
-1
-1 -0,75 -0,5 -0,25 0 0,25 0,5 0,75 1
Axe 1 (25,87 % )
96
Chapitre II Résultats & discussion
Fig. 26: projection des Individus et des Variable sur plan de l'analyse en composante
15
Stat9
Suaedam
10
Atractylis
Astragalus Suaedaf
L.G
Axe2 (18,64 %)
5 Stat3 Frankenia
Teucrium Zygophy
Calcaire Arg + L.F stat4 Atriplex Stat6
Limonias
0 stat5
Artemisia h
Artemisia c S.F. Aristida
Stat2
Stipa Saldra
Gypse
S.G Juniperus o Anabasis
-5 Juniperus p CE Salver
Rosmarinus Stat8 Salgona
Stat1 PH Imperata
Humi Stat7
-10
-20 -15 -10 -5 0 5 10 15 20 25
Axe1 (25,87 %)
.
Le nuage des points (fig. 26) nous montre bien sur un plan des regroupements des espèces
spontanées traduit les types des substrats, bien que certain facteurs pédologiques possèdent des
valeurs discriminantes tel que le gypse et le calcaire, et par voie de conséquence nous pouvons dire
que cette répartition spatiale dépend de la nature du substrat et des conditions géomorphologiques;
ce qui confirme que Salsola tétragona (plante halophile) présentant un seuil de tolérance très
important aux sels, ainsi pour Anabasis articulata.
Ce qui renforce aussi l'idée (d'Ozenda; 1982) où il indique que la composition des groupements
végétales est essentiellement influencée par la nature du substrat. Ainsi pour (Halitim; 1988) où il
cite que la végétation peut être considérée comme un indice dans la lecture pédologique qui
explique aisément le caractère squelettique et discontinu des sols des régions arides.
97
Chapitre II Résultats & discussion
Tableau 25: récapitulatif des corrélations des différents groupements floristiques suivant les
conditions pédologiques:
Groupements Conditions
Nbr observations
floristiques pedologiques
Rosmarinus, Stipa, Calcaire, Espèces d'altitude sur Sol
artimisia h, junipirus o, Humidité, pH, calcaire, un pH élevé et une
junipirus ph, sable grossier, texture dominée par le sable
01
grossier, un taux d'humidité
important
98
Chapitre II Résultats & discussion
s’expriment très bien. Les espèces colonisant les terrains calcaires on a pu constater le Rosmarinus
officinalis, 0,20ind/m², Artemisia herba alba à 0,76ind/m², Stipa tenacissima à 0,12 ind/m²,
Astragalus armatus à 0,08ind/m², Juniperus oxycedrus à 0,01ind/m² et Juniperus phœniceæ à
0,03 ind/m².
7- Les groupements floristiques de la zone d'étude:
D'après le tableau 25, la végétation montre une corrélation étroite avec les paramètres de la
géomorphologie de la région d'étude ainsi avec le type du sol qui présente un impact décisif sur la
délimitation des aires de végétation.
Notre région d'étude défini par des grands traits géomorphologiques, tel que, les glacis du
Nord de la région de Ain Zaatout où on constate une formation forestière composé de végétation
arbustive et d'arborescente, les formations dunaires au piémont de Djebel Boughzel manifestent
une végétation de type psammophile; les terrasses eux sont considérées comme une zone de
transition, occupées par une végétation herbacée (Anonyme, 2007) note que la présence de
quelques îlots de végétations colonisant les fonds des Oueds permanent et les vallées humides.
Alors que la dépression d'Oumeche (Sebkha) est occupée par des espèces halophiles tel l'Anabasis
et le Salsola tetragona.
Bref, la répartition des aires de végétations dépend des différents traits géomorphologiques
qui sont en conséquence des paramètres de cartogénèse.
En récapitulant, on peut dire que la richesse spécifique, la sociabilité des espèces, la répartition
spatiale des formations végétales, sont en fonction des caractéristiques géomorphologiques et
pédologiques et des conditions climatiques des stations; d'où on fait ressortir les groupements
floristiques (Tableau 26) selon leurs occupations des différents espaces et selon leurs besoins en
éléments chimiques.
99
Chapitre II Résultats & discussion
Tableau 26 : Classification des espèces spontanées suivant leurs répartition en fonction des conditions édaphiques :
Rocailleux et
Calcicoles Psammophiles Gypsifères Halophytes Lieux humides
sablonneux
Thymelaea
Artemisia herba Alba Aristida pungens Frankenia thymifolia Anabasis articulata Imperata cylindrica
hirsuta
Astragalus
Juniperus oxycedrus Anabasis articulata Limoniastrum guyonianum Atriplex halimus
armatus
Gymnosporia Genista
Juniperus phœniceæ Zygophyllum cornutum Salsola tetragona
senegalensis microcephala
Rosmarinus
Quercus ilex Astragalus armatus Salsola vermiculata
officinalis
Juniperus
Rosmarinus officinalis Salsola tetrandra
oxycedrus
Juniperus
Astragalus armatus Suaeda fruticosa
phœniceæ
Zygophyllum cornutum Suaeda mollis
Stipa tenacissima Tamarix africana
Genista microcephala
Artemisia campestris
Globularia alypum
100
Chapitre II Résultats & discussion
Synthèse :
La lecture des données d'analyses pédologiques et d'analyse des relevés floristiques, ainsi
que les résultats d'analyse des composantes principales (statistiques), nous ont révélés que la
répartition spatiale des espèces spontanées est en fonction de la typologie du sol, de la
géomorphologie, de l'exposition ainsi que de l’altitude.
La zone d'étude est caractérisée par deux coupes séquentielles.
Une région montagneuse au nord de la wilaya de Biskra est soumise aux agents anthropiques et à
l'érosion hydrique, conséquence une dégradation importante du couvert végétal et une dominance
des Chaméphytes.
Une région des plaines se localisant au Sud de Djebel Boughzel, est soumise à l'ensablement, la
salinisation, l'érosion éolienne et le surpâturage où les espèces sont réparties en fonction des degrés
de salinité et d'ensablement.
On note que les stations caractérisées par les dépôts sableux peuvent contenir une fraction
gypseuse mais celle ci n'est pas très importante, la végétation gypso-psammophile possède comme
espèce dominante le Aristida pungens, alors que les espèces tel que Zygophyllum cornutum et
Limoniastrum guyonianum dominent les milieux gypseux.
Importance de la végétation dans les milieux salins:
Le rôle de la végétation dans le bon fonctionnement des écosystèmes sahariens à savoir les
oasis; manifeste au niveau de l'interaction de la végétation comme barrière biologique contre le
phénomène d'ensablement voir la désertification. Ainsi les halophites jouent le rôle de pompes de
sels de sodium.
- protège le sol contre de l'excès de l'évapotranspiration.
- Enrichir le sol en matière organique.
- Source de pâturage raisonné
- Un abri pour la diversité faunistique.
Mesures de conservation en vigueur :
Aucune mesure de conservation spécifique n’est en vigueur, les espèces confinées des
régions arides, sont exposées aux contraintes anthropiques, écologiques et des incrustations salines
et gypseuses.Dans un souci de restauration des parcours dégradés, Selon Le Houerou (1990) « la
mise en défens est une technique naturelle qui permet de protéger un territoire ou une parcelle
contre l’homme et/ou les animaux domestique.
101
CONCLUSION GENERALE
103
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S
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113
ANNEXES
_____ Annexes
Annexes 01
Mois
Jan. Fev. Mar. Avr. Mai. Jun. Jllet. Aout Sep. Oct. Nov. Dec.
Paramètres
T. max. C° 16.83 18.94 23.74 27.22 32.07 38.1641.37 39.89 33.80 29.54 21.94 17.33
T. min. C° 6.41 7.72 11.54 15.15 20.49 25.0328.04 27.85 23.13 18.54 11.64 7.88
T. moy. C° 11.25 13.12 17.60 21.24 26.90 31.9334.89 34.22 28.78 23.94 16.02 12.17
Préc. mm. 26.41 6.01 12.2 11.84 11.44 1.39 0.84 2.24 15.9 12 15.07 15.85
L’hum.Relv 59 48.64 41.45 37.45 32.72 27.2725.81 28.36 41.18 47.45 54.27 62
Vites vent m/s4.18 4.4 5.05 5.88 5.6 3.97 4.10 3.76 4.07 3.65 4.14 4.2
L’évapor mm 94 114.4 180 218.2 283.5 334.6379 353.5 247.6 165.3 115.5 83.36
Insolation (h.)233 249 281 290 321 346 356 331 266 255 227 210
Mois
Jan. Fev. Mar. Avr. Mai . Jun. Jllet. Aout Sep. Oct. Nov. Dec. Moy.
Paramètres
T. max. C° 8,13 10,24 15,04 18,52 23,37 29,46 32,67 31,19 25,1 20,84 13,24 8,63 11,35
T. min. C° 0,81 2,12 5,94 9,55 14,89 19,43 22,44 22,25 17,53 12,94 6,04 2,28 19,70
T. moy. C° 2,55 4,42 8,9 12,54 18,2 23,23 26,19 25,52 20,08 15,24 7,32 3,47 13,97
Tot. Préc.
546,1
mm/an
Tableau 29 : Données climatiques (1999- 2009) pour la station II (Ain Zaatout), par
extrapolation des relevés la station météorologique de Biskra selon la méthode de
(Abdessemed 1981).
Mois
Jan. Fev. Mar. Avr. Mai . Jun. Jllet. Aout Sep. Oct. Nov. Dec. Moy.
Paramètres
T. max. C° 10,9 13,01 17,81 21,29 26,14 32,23 35,44 33,96 27,87 23,61 16,01 11,4 22,47
T. min. C° 2,59 3,90 7,72 11,33 16,67 21,21 24,22 24,03 19,31 14,72 7,82 4,06 13,13
T. moy. C° 5,32 7,19 11,67 15,31 20,97 26 28,96 28,29 22,85 18,01 10,09 6,24 16,74
Tot. Préc.
387,2
mm/an
114
_____ Annexes
Tableau 30 : Données climatiques (1999- 2009) pour la station III (Labranis) , par
extrapolation des relevés la station météorologique de Biskra selon la méthode de
(Abdessemed 1981).
Mois
Jan. Fev. Mar. Avr. Mai. Jun. Jllet. Aout Sep. Oct. Nov. Dec. Moy.
Paramètres
T. max. C° 14,14 16,25 21,05 24,53 29,38 35,47 38,68 37,20 31,11 26,85 19,25 14,6425,71
T. min. C° 4,68 5,99 9,81 13,42 18,76 23,30 26,31 26,12 21,40 16,81 9,91 6,15 15,22
T. moy. C° 8,56 10,43 14,91 18,55 24,21 29,24 32,20 31,53 26,09 21,25 13,33 9,48 19,98
Tot. Préc.
201,4
mm/an
Mois
Jan. Fev. Mar. Avr. Mai. Jun. Jllet. Aout Sep. Oct. Nov. Dec. Moy.
Paramètres
T. max. C° 15,03 17,14 21,94 25,42 30,27 36,36 39,57 38,09 32,00 27,74 20,14 15,53 26,60
T. min. C° 5,25 6,56 10,38 13,99 19,33 23,87 26,88 26,69 21,97 17,38 10,48 6,72 15,79
T. moy. C° 9,45 11,32 15,80 19,44 25,10 30,13 33,09 32,42 26,98 22,14 14,22 10,37 20,87
Tot. Préc.
150,5
mm/an
115
Annexes
Annexe 2
Tableau 32: Analyse des données floristiques de la station I (aire minimale = 128m²):
Espèces
Sti. tena. Ros. off. Artem. h. a. Juni. oxy. Juni. ph. Genis.mic.
Relevés
R1 16 20 28 1 3 4
R2 13 31 32 2 4 3
surface I
Unité de
R3 15 19 27 2 3 9
R4 16 23 31 0 4 5
R5 21 22 45 1 3 6
R6 17 22 45 1 4 6
R7 11 19 42 3 4 5
surface II
R8 13 33 33 2 3 3
Unité de
R9 15 34 38 0 4 3
R10 9 26 27 2 5 5
R11 16 28 34 1 5 5
R12 22 30 48 0 4 8
Tot. 184 307 430 15 46 62
Analyse des données
R3 2 17 103 8 13 5
R4 7 15 77 5 6 6
R5 3 12 83 12 6 3
R6 5 7 78 7 8 4
R7 3 13 111 13 9 7
surface II
R8 2 8 113 9 4 4
Unité de
R9 4 14 96 7 7 5
R10 2 17 105 6 7 3
R11 4 16 97 12 12 6
R12 7 15 102 9 9 8
Tot. 46 169 1165 107 92 62
Moy 3,83 14,08 97,08 8,92 7,67 5,17
Fréqu. F% 2,80 10,30 70,99 6,52 5,61 3,78
Analyse des
Hmax 2,58
données
116
Annexes
Tableau 34: Analyse des données floristiques de la station III (aire minimale = 128m²):
Espèces
Astra. ar. Artem. h. a Anab. art. Teucr. po. Atractyli f.
Relevés
R1 10 59 4 1 1
R2 9 77 9 1 1
surface I
Unité de
R3 13 53 7 2 1
R4 6 52 4 3 1
R5 15 49 5 2 0
R6 9 81 6 0 2
R7 7 61 10 1 1
surface II
R8 8 48 7 0 2
Unité de
R9 7 55 3 2 1
R10 15 75 8 0 1
R11 8 78 5 1 3
R12 16 65 9 2 1
Tot. 123 753 77 15 15
Moy 10,25 62,75 6,42 1,25 1,25
Fréqu. F% 12,51 76,60 7,83 1,53 1,53
Analyse des
Hmax 2,32
données
Tableau 35: Analyse des données floristiques de la station IV (aire minimale = 128m²):
Espèces
Astra. ar. Atrip.ha. Salso. Tdra.
Relevés
R1 2 3 4
R2 4 0 1
surface I
Unité de
R3 1 2 3
R4 2 0 2
R5 3 1 3
R6 1 1 2
R7 2 0 4
surface II
R8 2 3 3
Unité de
R9 2 2 2
R10 4 0 1
R11 2 2 2
R12 6 1 4
Tot. 31 15 31
Moy 2,58 1,25 2,58
Fréqu. F% 40,26 19,48 40,26
Analyse des
Hmax 1,58
données
117
Annexes
Tableau 36: Analyse des données floristiques de la station V (aire minimale = 32m²):
Espèces
Anaba. ar. Aristi. pg.
Relevés
R1 5 3
R2 4 12
surface I
Unité de
R3 3 4
R4 4 3
R5 1 3
R6 7 7
surface II R7 2 4
R8 4 3
Unité de
R9 1 2
R10 3 7
R11 2 2
R12 2 8
Tot. 38 58
Moy 3,17 4,83
Fréqu. F% 39,58 60,42
Analyse des
Hmax 1,00
données
Tableau 37: Analyse des données floristiques de la station VI (aire minimale = 128m²):
Espèces
Limon. guy. Sals. tgona Anab. art. Atrip.ha. Frank. thy. Zygoph. cor.
Relevés
R1 43 4 2 3 13 23
R2 36 5 3 0 15 15
surface I
Unité de
R3 51 4 6 4 4 13
R4 41 7 2 0 6 16
R5 35 2 2 6 13 12
R6 39 1 1 2 17 16
R7 54 7 4 3 10 20
surface II
R8 42 2 1 1 7 14
Unité de
R9 38 3 2 2 9 12
R10 25 0 2 1 11 30
R11 58 7 3 3 12 12
R12 45 4 3 6 6 20
Tot. 507 46 31 31 123 203
Moy 42,25 3,83 2,58 2,58 10,25 16,92
Fréqu. F% 53,88 4,89 3,29 3,29 13,07 21,57
Analyse des
Hmax 2,58
données
118
Annexes
Tableau 38: Analyse des données floristiques de la station VII (aire minimale = 256m²):
Espèces
Salsol. ver. Sals. tgona Anab. art. Imper. cyli. Salso. Tdra.
Relevés
R1 35 16 55 3 4
R2 22 18 54 8 0
surface I
Unité de
R3 32 9 52 7 3
R4 12 10 29 2 4
R5 21 14 33 5 1
R6 15 16 34 4 4
R7 31 11 57 9 1
surface II
R8 12 9 58 3 4
Unité de
R9 41 11 35 5 2
R10 24 10 56 6 0
R11 34 15 37 4 2
R12 28 15 53 6 6
Tot. 307 154 553 62 31
Moy 25,58 12,83 46,08 5,17 2,58
Fréqu. F% 27,73 13,91 49,95 5,60 2,80
Analyse des
Hmax 2,32
données
Tableau 39: Analyse des données floristiques de la station VIII (aire minimale = 128m²):
Espèces
Anab. art. Atractyli f. Sals. tgona Imper. cyli.
Relevés
R1 1 2 2 2
R2 0 2 1 3
surface I
Unité de
R3 2 0 2 1
R4 0 0 3 3
R5 2 1 4 4
R6 1 2 2 2
R7 1 0 2 3
surface II
R8 0 2 3 5
Unité de
R9 3 1 2 2
R10 1 0 2 1
R11 1 2 3 2
R12 3 3 5 3
Tot. 15 15 31 31
Moy 1,25 1,25 2,58 2,58
Fréqu. F% 16,30 16,30 33,70 33,70
Hmax 2,00
Analyse des
données
119
Annexes
Tableau 40: Analyse des données floristiques de la station IX (aire minimale = 256m²):
Espèces
Astra. ar. Atractyli f. Suaed. mol. Suaed. frut. Salsol. ver. Zygoph. cor.
Relevés
R1 28 74 27 41 15 7
R2 25 30 34 26 12 4
surface I
Unité de
R3 11 68 28 25 11 0
R4 17 69 19 10 14 1
R5 12 31 16 12 6 3
R6 31 82 12 14 14 8
R7 29 79 33 42 16 4
surface II
R8 23 78 18 45 11 0
Unité de
R9 33 67 29 10 13 12
R10 28 75 25 33 10 11
R11 28 75 27 39 14 6
R12 42 71 39 41 18 6
Tot. 307 799 307 338 154 62
Moy 25,58 66,58 25,58 28,17 12,83 5,17
Fréqu. F% 15,61 40,62 15,61 17,18 7,83 3,15
Hmax 2,58
Analyse des
données
120
Annexes
121
Annexes
122
Annexes
Annexe 03
Relevés N°
R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7 R8 R9 R10 R11 R12
Espèces
Artemisia
4 3 4 4 4 4 4 3 4 4 4 4
herba alba
Rosmarinus
3 3 3 3 3 4 3 3 2 3 4 3
officinalis
Stipa
2 3 3 2 2 2 1 2 3 2 2 2
tenacissima
Juniperus
1 1 1 2 1 1 1 2 2 1 1 1
phœniceæ
Genista
1 1 2 1 2 1 1 3 2 2 1 1
microcephala
Juniperus
1 1 + + + 1 + + 1 1 + +
oxycedrus
Quercus ilex r r
Relevés N°
R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7 R8 R9 R10 R11 R12
Espèces
Artemisia
4 4 4 4 4 3 4 4 4 4 3 4
herba alba
Artemisia
1 1 2 2 1 2 1 1 1 1 2 2
campestris
Rosmarinus
2 2 1 2 1 2 1 2 1 2 2 1
officinalis
Stipa
1 + + 1 1 1 1 1 + 1 + 1
tenacissima
Juniperus
r
phœniceæ
Genista
1 2 1 1 2 1 1 2 1 1 1 2
microcephala
Juniperus
r
oxycedrus
Quercus ilex
Astragalus
1 1 2 2 2 1 1 1 1 1 1 1
armatus
123
Annexes
Astragalus
2 3 3 2 3 3 2 3 2 3 2 3
armatus
Atriplex
1 2 1 2 1 2 2 1 2 1 2 2
halimus
Salsola
2 2 3 3 2 3 3 3 2 2 3 3
tetrandra
Tamarix
r r r r + r + r r + + +
africana
Anabasis
r r r
articulata
124
Annexes
Relevés N°
R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7 R8 R9 R10 R11 R12
Espèces
Limoniastrum
3 3 4 4 4 4 4 3 4 3 4 4
guyonian.
Zygophyllum
2 2 1 2 2 1 2 2 1 2 2 2
cornitum
Frankenia
1 1 1 2 2 1 1 1 1 2 2 1
thymifolia
Salsola
2 1 2 1 1 1 1 1 2 1 1 1
tetragona
Anabasis
+ 1 1 1 1 1 1 1 + + + 1
articulata
Gymnosporia
r r r i
senegalensis
Atriplex
+ 1 1 + 1 1 1 1 + + 1 +
halimus
125
Annexes
Relevés N°
R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7 R8 R9 R10 R11 R12
Espèces
Anabasis
1 2 1 1 2 2 2 2 2 1 2 2
articulata
Atractylis
1 2 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1
flava
Salsola
2 2 3 3 3 3 3 3 2 2 3 3
tetragona
Imperata
3 3 2 2 2 2 3 3 3 3 3 2
cylindrica
Tamarix
r r
africana
Relevés N°
R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7 R8 R9 R10 R11 R12
Espèces
Astragalus
1 2 2 2 1 2 1 2 1 2 2 1
armatus
Atractylis
3 3 3 3 2 3 2 3 2 3 2 2
flava
Suaeda mollis 2 2 1 2 1 2 1 2 1 1 2 2
Suaeda
2 2 1 2 1 2 1 2 1 2 2 2
fruticosa
Salsola
2 1 1 1 1 2 1 2 1 2 2 1
vermiculata
Salsola
r
tetrandra
Zygophyllum
+ 1 1 1 1 1 + 1 1 + + +
cornitum
126
Annexes
Annexe 04
Tableau 60 : Analyse en Composantes Principales des différentes variables en (Nombre de plants / ha)
Variabl. Rosm. o Stipa t. Artems. h Junipr. o Junipr. p Astrgal. a Artemi. c Anabas.a Tecriu. p Atracty. f Atriplx Sal. td
Stat 1 2000 1200 2800 100 400 0 0 0 0 0 0 0
Stat 2 1100 300 7600 0 0 700 600 0 0 0 0 0
Stat 3 0 0 4900 0 0 800 0 500 100 100 0 0
Stat 4 0 0 0 0 0 200 0 0 0 0 100 200
Stat 5 0 0 0 0 0 0 0 1000 0 0 0 0
Stat 6 0 0 0 0 0 0 0 200 0 0 200 0
Stat 7 0 0 0 0 0 0 0 1800 0 0 0 100
Stat 8 0 0 0 0 0 0 0 100 0 100 0 0
Stat 9 0 0 0 0 0 1000 0 0 0 2600 0 0
Arst. Frak. Zygo. Sal. Impe. Sued. Sued. Arg + L.G S.F. S.G CE Gyp Calca
Lim. g. Sal. tga Humi PH
p t c v c m f L.f % % % % ds/m % %
0 0 0 0 0 0 0 0 0 5,5 20,7 20,1 52,7 21,06 8,12 0,1 1,2 51,73
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0,8 31,4 35,2 32,6 13,51 8,37 0,2 2 61,17
0 0 0 0 0 0 0 0 0 4,4 45,8 21,5 28,3 8,93 7,68 0,2 3 57,67
0 0 0 0 0 0 0 0 0 5,2 40,4 23,1 31,3 10,9 7,96 6,3 6 20,1
1500 0 0 0 0 0 0 0 0 1,2 32,9 64 1,9 0,1 8,09 1,9 22 7,1
0 3300 300 800 1400 0 0 0 0 3,1 69,2 23,2 4,5 19,33 8,01 6,3 92 28,47
0 0 1200 0 0 1000 200 0 0 4 51,9 31,6 12,6 23,76 8,26 9,9 75 7,1
0 0 200 0 0 0 200 0 0 4,6 31,3 36,1 28 17,78 8,64 26,4 48 2,09
0 0 0 0 200 0 0 1000 1100 6,1 58,3 21,3 14,3 3,84 8,01 2,3 11 20,93
127
Annexes
128
1- CORRELATION ENTRE LES DIFFERENTES VARIABLES:
Tableau 62: Matrice de corrélation (Pearson (n)) :
Variables Rosm.o Stipa Artem.h Junip.o Junip.p Astrgl Artem.c Anaba.a Teucr.m Atractylis Atriplex Sal-tdra Aristida Limonias Sal-tgona Frankenia
Rosmar:o 1
Stipa 0,961 1
Artemi-h 0,535 0,342 1
Juniper-o 0,863 0,969 0,146 1
Juniper-p 0,863 0,969 0,146 1,000 1
Astragl -0,067 -0,182 0,500 -0,273 -0,273 1
Artemis-c 0,394 0,125 0,785 -0,125 -0,125 0,364 1
Anabasis -0,346 -0,301 -0,261 -0,241 -0,241 -0,331 -0,241 1
Teucrium -0,180 -0,156 0,426 -0,125 -0,125 0,455 -0,125 0,060 1
Atractylis -0,195 -0,170 -0,220 -0,136 -0,136 0,649 -0,136 -0,248 -0,092 1
Atriplex -0,254 -0,221 -0,320 -0,177 -0,177 -0,300 -0,177 -0,227 -0,177 -0,192 1
Sal-tdra -0,254 -0,221 -0,320 -0,177 -0,177 -0,214 -0,177 0,170 -0,177 -0,192 0,250 1
Aristida -0,180 -0,156 -0,226 -0,125 -0,125 -0,273 -0,125 0,361 -0,125 -0,136 -0,177 -0,177 1
Limonias -0,180 -0,156 -0,226 -0,125 -0,125 -0,273 -0,125 -0,120 -0,125 -0,136 0,884 -0,177 -0,125 1
Sal-tgona -0,257 -0,224 -0,324 -0,179 -0,179 -0,391 -0,179 0,793 -0,179 -0,187 0,015 0,283 -0,179 0,105 1
Frankenia -0,180 -0,156 -0,226 -0,125 -0,125 -0,273 -0,125 -0,120 -0,125 -0,136 0,884 -0,177 -0,125 1,000 0,105 1
Zygophy -0,207 -0,180 -0,260 -0,144 -0,144 -0,183 -0,144 -0,156 -0,144 0,007 0,865 -0,204 -0,144 0,990 0,080 0,990
Sal-ver -0,180 -0,156 -0,226 -0,125 -0,125 -0,273 -0,125 0,843 -0,125 -0,136 -0,177 0,354 -0,125 -0,125 0,960 -0,125
Imperata -0,271 -0,236 -0,342 -0,189 -0,189 -0,413 -0,189 0,501 -0,189 -0,172 -0,267 0,134 -0,189 -0,189 0,733 -0,189
Suaed-m -0,180 -0,156 -0,226 -0,125 -0,125 0,637 -0,125 -0,241 -0,125 0,999 -0,177 -0,177 -0,125 -0,125 -0,179 -0,125
Suaed-f -0,180 -0,156 -0,226 -0,125 -0,125 0,637 -0,125 -0,241 -0,125 0,999 -0,177 -0,177 -0,125 -0,125 -0,179 -0,125
Arg + L.F -0,013 0,173 -0,390 0,329 0,329 0,123 -0,624 -0,247 0,106 0,464 -0,022 0,264 -0,543 -0,158 0,010 -0,158
L.G -0,630 -0,599 -0,371 -0,531 -0,531 0,206 -0,270 0,176 0,082 0,384 0,594 0,062 -0,233 0,654 0,354 0,654
S.F. -0,201 -0,254 -0,128 -0,284 -0,284 -0,327 0,122 0,424 -0,247 -0,258 -0,285 -0,180 0,895 -0,201 -0,001 -0,201
S.G 0,759 0,751 0,506 0,695 0,695 0,078 0,226 -0,500 0,126 -0,193 -0,313 0,071 -0,490 -0,429 -0,332 -0,429
Humi 0,345 0,368 0,015 0,365 0,365 -0,497 0,012 0,133 -0,202 -0,443 0,217 0,128 -0,615 0,284 0,605 0,284
PH 0,162 0,074 -0,058 -0,009 -0,009 -0,374 0,334 0,006 -0,613 -0,158 -0,259 -0,129 -0,050 -0,160 0,264 -0,160
CE -0,373 -0,326 -0,466 -0,261 -0,261 -0,441 -0,257 0,055 -0,257 -0,139 0,022 0,098 -0,181 0,015 0,336 0,015
Gypse -0,428 -0,374 -0,526 -0,301 -0,301 -0,545 -0,292 0,452 -0,282 -0,199 0,529 0,001 -0,075 0,686 0,716 0,686
Calcair 0,625 0,514 0,883 0,380 0,380 0,490 0,535 -0,420 0,478 -0,123 -0,065 -0,294 -0,350 0,000 -0,427 0,000
129
Variables Zygophy Sal-ver Imperata Sued-m Suaed-f Arg +L.F L.G S.F. S.G Humi PH CE Gypse Calcair
Rosmar:o
Stipa
Artemi-h
Juniper-o
Juniper-p
Astragl
Artemis-c
Anabasis
Teucrium
Atractylis
Atriplex
Sal-tdra
Aristida
Limonias
Sal-tgona
Frankenia
Zygophy 1
Sal-ver -0,144 1
Imperata -0,218 0,661 1
Suaed-m 0,018 -0,125 -0,189 1
Suaed-f 0,018 -0,125 -0,189 1,000 1
Arg + L.F -0,094 0,025 0,129 0,450 0,450 1
L.G 0,715 0,231 -0,031 0,388 0,388 0,136 1
S.F. -0,239 0,025 0,129 -0,252 -0,252 -0,707 -0,323 1
S.G -0,462 -0,241 -0,092 -0,201 -0,201 0,363 -0,678 -0,472 1
Humi 0,223 0,492 0,532 -0,440 -0,440 0,174 0,006 -0,430 0,341 1
PH -0,185 0,183 0,671 -0,160 -0,160 -0,222 -0,382 0,334 0,100 0,396 1
CE -0,008 0,176 0,823 -0,163 -0,163 0,188 -0,029 0,104 -0,078 0,373 0,693 1
Gypse 0,663 0,501 0,535 -0,195 -0,195 -0,111 0,603 0,051 -0,599 0,522 0,265 0,494 1
Calcair -0,018 -0,350 -0,591 -0,124 -0,124 -0,118 -0,205 -0,433 0,576 0,062 -0,371 -0,653 -0,521 1
130
Rosm. O.: Rosmarinus officinalis; Stipa. t: Stipa tenacissima; Artem.. h: Artemisia herba alba;
Junip. o: Juniperus oxycedrus; Junip. p: Juniperus phœniceæ; Astrag. a: Astragalus armatus;
Artem. c: Artemisia campestris; Anaba. a: Anabasis articulata; Teucr. p: Teucrium polium;
Atracty. f: Atractylis flava ; Atripl. h: Atriplex halimus; Sal. tdra: Salsola tetrandra; Aristi. p:
Aristida pungens; Limon.g: Limoniastrum guyonianum; Sal. tgona: Salsola tetragona; Frank.t:
Frankenia thymifolia; Zygoph.c: Zygophyllum cornitum; Sal. ver: Salsola vermiculata; Impera. c:
Imperata cylindrical; Suae. m: Suaeda mollis; Suae. f: Suaeda fruticosa; Arg + L.F: Argile + Limon;
L.G: Limon grossier; S.F.:Sable fin; S.G:Sable grossier; Humi: Humidité; pH: pH; CE: Salinité; Gyp.:
Gypse; Calca.: Calcaire.
Projection des variables et caractérisation des deux axes (1 et2):
Tableau 63: Corrélation des variables avec les principaux axes.
131
2- Projection des stations et délimitation des groupes:
132
Annexes
Annexes 05
Tableau 65 : Inventaire des espèces végétales recensées dans la région de Biskra, avec leur type
phytogéographique et biologique. (Ozenda, 1977) & (Chehma, 2006)
Type
Famille Espèce Type Phytogéographique
Biologique
Aïzoaceae Aizoon hipanicum Méditerranéenne-Irano-Touranienne Thérophyte
Aïzoaceae Mesembryanthemum nodiflorum Méditerranéenne Thérophyte
Apiaceae Ammodaucus leucotrichus Saharienne Thérophyte
Apiaceae Eryngium ilicifolium Saharienne Hémicryptophyte
Apiaceae Ferula vesceritensis Endémique Algérienne Hémicryptophyte
Apocynaceae Nerium oleander Méditerranéenne Phanérophyte
Asclepiadaceae Pergularia tomentosa Saharo-Sindienne Chaméphyte
Asclepiadaceae Periploca laevigata Saharo-Méditerranéenne Phanérophyte
Asteraceae Anvillea radiata Endémique Saharienne Chaméphyte
Asteraceae Artemisia herba alba Méditerranéenne-Saharo-Sindienne Chaméphyte
Asteraceae Asteriscus pygmaeus Saharo-Sindienne Thérophyte
Asteraceae Atractylis carduus Saharo-Sindienne Hémicryptophyte
Asteraceae Atractylis serratuloides Saharo-Sindienne Chaméphyte
Asteraceae Calendula aegyptiaca Saharo-Sindienne Thérophyte
Asteraceae Chrysanthemum fuscatum Endémique Saharienne Thérophyte
Asteraceae Cichorium intybus Méditerranéenne-Irano-Touranienne Hémicryptophyte
Asteraceae Cotula cineria Saharo-Sindienne Thérophyte
Asteraceae Echinops spinosus Saharo-Sindienne Hémicryptophyte
Asteraceae Ifloga spicata Saharo-Sindienne Thérophyte
Asteraceae Launaea arborescens Méditerranéenne Chaméphyte
Asteraceae Launaea mucronata Méditerranéenne Thérophyte
Asteraceae Launaea nudicaulis Méditerranéenne Thérophyte
Asteraceae Launaea resedifolia Méditerranéenne Thérophyte
Asteraceae Launaea spinosa Méditerranéenne Chaméphyte
Asteraceae Onopordon arenarium Méditerranéenne Hémicryptophyte
Asteraceae Pallenis spinosa Euro- Méditerranéenne Chaméphyte
Asteraceae Picris coronopifolia Endémique Algérienne Thérophyte
Asteraceae Pulicaria crispa Saharo-Sindienne Chaméphyte
Asteraceae Rhantherium adpressum Endémique Nord Africain Chaméphyte
Asteraceae Scolymus hispanicus Méditerranéenne Chaméphyte
Asteraceae Scorzonera undulata Méditerranéenne Hémicryptophyte
Asteraceae Sonchus oleraceus Cosmopolite Thérophyte
Boraginaceae Echiochilon fruticosum Endémique Algérienne Chaméphyte
Boraginaceae Echium humile Endémique Nord Africaine Thérophyte
Boraginaceae Echium trygorrhizum Endémique Saharienne Hémicryptophyte
Brassicaceae Diplotaxis acris Saharo-Sindienne Thérophyte
Brassicaceae Diplotaxis harra Saharo-Sindienne Thérophyte
Brassicaceae Enarthrocarpus clavatus Endémique Nord Africaine Thérophyte
Brassicaceae Eremobium aegyptiacum Saharo-Sindienne Thérophyte
Brassicaceae Eruca sativa Cosmopolite Thérophyte
Brassicaceae Farsetia aegyptiaca Saharo-Sindienne Chaméphyte
Brassicaceae Farsetia hamiltonii Saharo-Sindienne Chaméphyte
Brassicaceae Mathiola livida Saharienne Hémicryptophyte
Brassicaceae Moricandia arvensis Méditerranéenne Chaméphyte
Capparidaceae Cleome arabica Saharo-Sindienne Chaméphyte
Caryophyllaceae Dianthus crinitus Endémique Saharienne Chaméphyte
Caryophyllaceae Gymnocarpos decander Saharo-Méditerranéenne Chaméphyte
Caryophyllaceae Herniaria hirsuta Euro- Méditerranéenne Thérophyte
Caryophyllaceae Paronychia arabica Saharo-Sindienne Thérophyte
Caryophyllaceae Polycarpaea repens Méditerranéenne Thérophyte
133
Annexes
Caryophyllaceae Silene lynesii Méditerranéenne Thérophyte
Caryophyllaceae Silene villosa Saharo-Sindienne Thérophyte
Chenopodiaceae Anabasis articulata Endémique Saharienne Chaméphyte
Chenopodiaceae Atriplex halimus Cosmopolite Chaméphyte
Chenopodiaceae Bassia muricata Saharo-Sindienne Thérophyte
Chenopodiaceae Chenopodium murale Cosmopolite Thérophyte
Chenopodiaceae Cornulaca monacantha Saharo-Sindienne Chaméphyte
Chenopodiaceae Halocnemum strobilaceum Cosmopolite Chaméphyte
Chenopodiaceae Haloxylon articulatum Méditerranéenne Chaméphyte
Chenopodiaceae Salsola vermiculata Méditerranéennes-Saharo-Sindienne Chaméphyte
Chenopodiaceae Suaeda fruticosa Cosmopolite Chaméphyte
Chenopodiaceae Suaeda mollis Saharo-Sindienne Chaméphyte
Cistaceae Helianthemum lippii Méditerranéenne Thérophyte
Convolvulaceae Convolvulus supinus Endémique Saharienne Chaméphyte
Convolvulaceae Cuscuta epithymum Méditerranéenne Thérophyte
Cucurbitaceae Colocynthis vulgaris Saharo-Sindienne Hémicryptophyte
Cucurbitaceae Ecbalium elaterium Méditerranéenne-Irano-Touranienne Hémicryptophyte
Cupressaceae Juneperus oxycedrus Méditerranéenne Phanérophyte
Cupressaceae Juneperus phoenicea Méditerranéenne Phanérophyte
Cyperaceae Cyperus conglomeratus Saharo-Sindienne Hémicryptophyte
Euphorbiaceae Euphorbia cornuta Méditerranéenne Hémicryptophyte
Euphorbiaceae Euphorbia guyoniana Méditerranéenne Thérophyte
Fabaceae Argyrolobium uniflorum Saharo-Sindienne Hémicryptophyte
Fabaceae Astragalus vogelii Endémique Algérienne Thérophyte
Fabaceae Astragalus armatus Méditerranéenne Chaméphyte
Fabaceae Astragalus gombo Endémique Nord Africaine Chaméphyte
Fabaceae Genista saharae Endémique Saharienne Phanérophyte
Fabaceae Hippocrepis multisiliquosa Méditerranéenne Thérophyte
Fabaceae Lotus jolyi Endémique Algérienne Thérophyte
Fabaceae Medicago lactniaca Saharo-Sindienne Thérophyte
Fabaceae Ononis angustissima Endémique Algérienne Chaméphyte
Fabaceae Retama retam Saharo-Sindienne Phanérophyte
Fabaceae Retama sphaerocarpa Afrique du Nord Phanérophyte
Fabaceae Trigonella stellata Saharo-Sindienne Thérophyte
Fagaceae Quercus ilex Méditerranéenne Phanérophyte
Frankeniaceae Frankenia pallida Endémique Nord Africaine Chaméphyte
Frankeniaceae Frankenia pulverulenta Méditerranéenne Thérophyte
Geraniaceae Erodium glaucophyllum Saharo-Méditerranéenne Thérophyte
Geraniaceae Erodium triangular Saharo-Méditerranéenne Thérophyte
Globulariaceae Globularia alypum Méditerranéenne Chaméphyte
Iridaceae Iris sisyrinchium Méditerranéenne Géophyte
Lamiaceae Ballota hirsuta Méditerranéenne Chaméphyte
Lamiaceae Lavandula antieae Saharo-Méditerranéenne Chaméphyte
Lamiaceae Marrubium deserti Endémique Algérienne Chaméphyte
Lamiaceae Rosmarinus officinalis Méditerranéenne Chaméphyte
Lamiaceae Teucrium geyrii Méditerranéenne Chaméphyte
Liliaceae Androcymbium punctatum Saharo-Méditerranéenne Géophyte
Liliaceae Asparagus albus Méditerranéenne Chaméphyte
Liliaceae Asphodelus tenuifolius Méditerranéenne Géophyte
Liliaceae Urginea noctiflora Endémique Algérienne Géophyte
Malvaceae Malva aegyptiaca Méditerranéenne Thérophyte
Malvaceae Malva parviflora Méditerranéenne Thérophyte
Oleaceae Olea europaea Méditerranéenne Phanérophyte
Orobanchaceae Cistanche tinctoria Saharo-Méditerranéenne Géophyte
Orobanchaceae Cistanche violacea Endémique Nord Africaine Géophyte
Papaveraceae Papaver rhoaes Méditerranéenne-Irano-Touranienne Thérophyte
Plantaginaceae Plantago albicans Méditerranéenne Thérophyte
Plantaginaceae Plantago ciliata Saharo-Sindienne Thérophyte
Plombaginaceae Limoniastum feii Endémique Algérienne Chaméphyte
Plombaginaceae Limoniastum guyonianum Endémique Nord Africaine Chaméphyte
134
Annexes
Plombaginaceae Limonium lobatum Saharo-Sindienne Chaméphyte
Plombaginaceae Limonium pruinosum Endémique Saharienne Chaméphyte
Poaceae Aegilops geniculata Méditerranéenne Thérophyte
Poaceae Aeluropus littoralis Méditerranéenne Hémicryptophyte
Poaceae Aristida pungens Saharo-Sindienne Hémicryptophyte
Poaceae Cynodon dactylon Cosmopolite Géophyte
Poaceae Dactylis glomerata Méditerranéenne-Irano-Touranienne Hémicryptophyte
Poaceae Hordeum murinum Cosmopolite Thérophyte
Poaceae Phragmites communis Cosmopolite Hémicryptophyte
Poaceae Schismus barbatus Méditerranéenne Thérophyte
Poaceae Stipa tenacissima Afrique du Nord Géophyte
Polygonaceae Calligonum comosum Méditerranéenne Phanérophyte
Polygonaceae Rumex vesicarius Saharo-Sindienne Thérophyte
Primulaceae Anagalis arvensis Méditerranéenne Thérophyte
Ranuncullaceae Adonis microcarpa Méditerranéenne Thérophyte
Resedaceae Reseda decursiva Méditerranéenne Thérophyte
Resedaceae Reseda villosa Endémique Saharienne Thérophyte
Rhamnaceae Rhus tripartitus Méditerranéenne Phanérophyte
Rhamnaceae Ziziphus lotus Méditerranéenne Phanérophyte
Rosaceae Neurada procumbens Saharo-Sindienne Thérophyte
Scrophulariaceae Antirrhinum ramosissimum Méditerranéenne Thérophyte
Scrophulariaceae Kickxia aegyptiaca Méditerranéenne Thérophyte
Scrophulariaceae Scrophularia saharae Saharienne Chaméphyte
Solanaceae Lycium afrum Méditerranéenne Phanérophyte
Solanaceae Solanum nigrum Cosmopolite Hémicryptophyte
Tamaricaceae Tamarix articulata Méditerranéenne Phanérophyte
Tamaricaceae Tamarix gallica Méditerranéenne Phanérophyte
Terebinthaceae Pistacia atlantica Endémique Nord Africaine Phanérophyte
Thymeliaceae Thymelaea microphylla Méditerranéenne Chaméphyte
Urticaceae Forskohlea tenacissima Méditerranéenne -Saharo-Sindienne Chaméphyte
Zygophyllaceae Fagonia glutinosa Saharo-Sindienne Chaméphyte
Zygophyllaceae Fagonia microphylla Méditerranéenne Chaméphyte
Zygophyllaceae Nitraria retusa Saharo-Sindienne Phanérophyte
Zygophyllaceae Peganum harmala Cosmopolite Thérophyte
Zygophyllaceae Zygophyllum album Méditerranéenne Chaméphyte
135
Annexes
Annexes 06
Illustrations des espèces rencontrées au niveau des différentes stations et
leurs caractéristiques botaniques et écologiques:
1/ Anabasis articulata :
1.1- Classification :
- Embranchement : Spermaphytes.
- Sous embranchement : Angiospermes.
- Classe : Dicotylédones.
- Famille : Chénopodiacées.
- Genre : Anabasis.
- Espèce : Anabasis articulata.
Photo 14: Anabasis Articulata
(Station VII)
136
Annexes
Fait partie des graminées vivaces sont type biologique est Hémicryptophyte présente un
cycle allant de 4 à 5 mois, très connue dans tout le Sahara, comme fixatrice des dunes, des
Rebdous et des Nebkas, elles occupent aussi les lieux ensablés du Sahara. Elle est robuste à
rhizome long oblique et rameux, tiges atteignant 1m, à gaine inférieur roussâtre feuilles très
rigides, piquante au sommet, enroulées en long et souvent flexueuses.
3/ Artemisia herba alba:
3.1/ Classification :
Division : Magnoliophyta
Classe : Magnoliopsida
Sous-classe : Asteridae
Ordre : Asterales
Famille : Asteraceae
Genre : Artemisia
Espèce : A. herba alba. Photo 16 : Artemisia Herba Alba Station II
(Versant Sud de Djebel Krouchen, Ain Zaatout)
Le genre Artemisia (les armoises) regroupe des herbacées, des arbrisseaux et des
arbustes, généralement aromatiques, densément tomenteux, pubescents ou glabres, de la
famille des Astéracées. Leur feuilles sont pennées (rarement palmées).
L'armoise herbe blanche (Artemisia herba-alba) (photo 16) est une plante steppique du genre
Artemisia (Armoises) de la famille des Astéracées (ou Composées).
3.2/ Description botanique
L'Armoise herbe blanche est une plante herbacée à tiges ligneuses et ramifiées, de 30 à
50 cm, très feuillées avec une souche épaisse. Les feuilles sont petites, sessiles, pubescentes et
à aspect argenté. Les fleurs sont groupées en grappes, à capitules très petites (3/1,5mm) et
137
Annexes
4/ Astragalus armatus :
4.1/ Classification :
- Embranchement : Spermaphytes
- Sous embranchement : Angiosperme
- Classe : Dicotylédones
- Famille : légumineuses
- Sous famille : Papilionacées.
- Genre : Astragalus
- Espèce : A. Armatus.
Photo 17: Astragalus armatus (Astragale)
Station III (Versant Sud de Djebel Krouchen)
4.2/ Description botanique :
C’est une Chaméphyte, très rameux, pouvant atteindre 1 mètre de hauteur. Cette espèce
est très épineuse, le rachis des feuilles se transforme en épine acérée après la chute des folioles.
Les pétioles deviennent durs et aigus. Les folioles petites très caduques ; rameaux écailleux et
glabres. La floraison a lieu à la fin de l’hiver et se poursuit jusqu’à la fin du printemps. On
souligne chez cette espèce l’importance de la reproduction : Un individu adulte peut former
jusqu’à 1500 fleurs.
Petite plante armée d’épines (photo 17) présentant des gousses uniloculaires non
divisées longitudinalement par une cloison à parois parcheminées, calice renflé en vésicule,
138
Annexes
enfermant le fruit, les pétioles devenant durs et aigus, présentant des folioles petites, très
caduques rameux écailleux, glabres, feuilles 2 à 5 paires de folioles, elle est utilisée comme
plante fourragère.
4.3/ Mode d’adaptation :
Astragalus armatus est une espèce à feuilles composées pennées et dont les folioles
tombent et le rachis devient épineux : dans ce cas, il ne s’agit pas d’une modification
saisonnière mais définitive. En plus en été, on observe un arrêt de la végétation avec une chute
totale des folioles. Ces deux modes permettent à la plante de réduire la surface foliaire et donc
diminuer les pertes d’eau par transpiration.
5/ Atractylis flava
5.1/ Classification :
Règne : Plantae
Division : Magnoliophyta
Classe : Magnoliopsida
Sous-classe : Asteridae
Ordre : Asterales
Famille : Asteraceae
Genre : Atractylis Photo 18 : Atractylis flava (Station IX)
Espèce : Atractylis flava
Plante herbacée, Dicotylédone, qui fait partie des Angéosperme elle présente des
feuilles pointues et orienté vert le haut, stade de floraison en période allant de mars à avril,
préfère les sols légers. Le fruit est un tubuliflore dont le capitule n'est composé que de
fleurons tubulés (ou fleurs tubulaires). Elles présentent des tubes terminés par des lèvres
imperceptibles ou s'ouvrant plus ou moins largement en cinq lobes.
Les fruits sont des akènes, souvent couronnés d'une aigrette de soies appelée Pappus
qui favorise la dispersion des graines par le vent.
6/ Atriplex halimus :
6.1/ Classification :
- Embranchement : Spermaphytes.
- Sous embranchement : Angiosperme.
- Classe : Dicotylédones.
- Famille : Chénopodiacées.
- Genre : Atriplex.
Espèce : Atriplex halimus. Photo 19: Atriplex halimus
139
Annexes
C'est une Chaméphyte ; polymorphe, rocailles, talus argileux zone d’épandage plus au
moins salées, dressées, ligneuse à feuilles assez grandes 2 à 5 cm en, générale deux fois plus
longue que large, oblongues ou ovales présentant un aspect claire.
Valves fructifères coriaces, arrondies, réniformes, lisse.
Elle est commune dans tout le territoire Algérien, cosmopolite.
7/ Frankenia thymifolia:
7.1/ Classification :
Règne : plantes
Division : angiospermes
Class : Dicotylédones
Order : Caryophyllales
Family : Frankeniacées
Genre : Frankenia Photo 20: Frankenia thymifolia (Station VI)
Espèce : F. thymifolia
7.2/ Description :
Son type biologique fait partie des hémicryptophytes.
a) Plante herbacée, à souche ligneuse, hermaphrodite, prostrée, rampante, en tapis dense,
à tiges ramifiées, velues, surtout à leur extrémité.
b) Feuilles opposées pouvant paraître verticillées, simples, linéaires à lancéolées,
de 2 à 8 mm de long, à bord enroulé, avec parfois un léger dépôt poudreux.
c) Fleurs à symétrie radiaire, blanches ou rose pâle, tout le long des rameaux, de 10 mm
de diamètre, solitaires ou réunies en denses bouquets terminaux. 5 pétales libres; 5 sépales
velus soudés à la base. Ovaire supère.
d)Fruits, capsules.
7.3/ Situation :
Espèce endémique nord-africaine commune dans les terrains salés, au bord des Chotts
des Hauts plateaux et du Sahara septentrional.
Taille : 10 à 20 cm
Plante vivace à tiges ligneuses d'abord rampantes puis redressées.
Feuilles petites, aux bords enroulés en dessous. Feuilles imbriquées les unes dans les autres.
.8/ Genista microcephala (L):
8.1/ Classification :
Règne : plantes
Division : magnoliophyta
140
Annexes
Class : magnoliopsida
Order : fabales
Family : Fabacées
Genre : Genista
Espèce : G. microcephala (L)
8.2/ Description botanique : Photo 21: Genista microcephala
C'est une Phanérophyte de 30 à 50cm de hauteur occupant les sols calcaire, la
floraison a lieu au mois de mars avec des petites fleurs de couleur jaune. Elle joue un rôle de
couverture de sol et de protection contre les érosions.
9/ Gymnosporia senegalensis (L)
9.1/ Classification :
Embranchement : Magnoliophyta
Classe : Magnoliopsida
Ordre : Celastrales
Famille : Celastraceae
Sous famille : Celastroideae.
Genre : Gymnosporia
Espèce : G. senegalensis (Lam) Photo 22: Gymnosporia senegalensis
Station VI
Arbuste ou petit arbre à tige multiples, non armé ou forte, épines droites.
Branches jeunes distinctement rouge. Les feuilles bleu-vert, disposées en spirale, parfois en
fascicules sur les épines, oblongues à obovales, souvent échancrées au sommet; lisse bombée.
Fleurs en grappes denses terminales et axillaires, parfumé. Fruit rose 2-lobé capsule à brun
rougeâtre à maturité.
Cette plante, botaniquement appartient à la famille des Celastraceae.
C’est une plante qui fait partie des Angiosperme, qui se trouve en Afrique du Nord et dans la
majorité des pays Africain, en Asie et en Europe.
Arbustif de taille moyenne, de taille qui peut aller jusqu’à 3m, bon fixateur de dunes de sable,
Il possède des feuilles riches en eau, de couleur verte vivante et de fleurs blanchâtres stade de
floraison est en mois d’avril – mai, les fruits sont de petites graines riches en protéines,
141
Annexes
142
Annexes
- Feuille à limbe long, étroit (4 à 18 mm), velue à la base avec une nervure médiane blanche,
s'amenuisant vers le bas, et se terminant par une pointe. Longs cils dans le bas du limbe. Gaine
lisse (gaines supérieures, courtes, effilochées).
- Inflorescence (longueur supérieure à 20 cm et largeur de 2 à 3 cm) recouverte de poils
argentés denses, rétractée en épi. Les épillets sont sessiles ou à pédicelle net. 2 glumes égales
dépassent des fleurs, avec de longs poils blancs à leur base et sur leur dos (panicule soyeuse).
- Fruit : caryopse, entouré par 3 glumelles fines, et 2 glumes rigides. La semence est constituée
par l'épillet qui se détache à maturité.
- Plante psammophile. Espèce rare dans les cultures.
- Type biologique : vivace à rhizomes.
11/ Juniperus de Phœniceæ :
11.1/ Classification :
Règne : plantes
Division : Pinophyta
Classe : Pinopsida
Ordre : Pinales
Famille : Cupressaceae
Genre : Juniperus
Espèce : Juniperus phoenicea L. Photo 24 : Juniperus phœniceæ Station I
(Versant Nord De Djbel Krouchel, Ain Zaatout)
Le genévrier de Phénicie (Juniperus phoenicea L.) fait partie du type biologique des
Phanérophyte, c'est un arbrisseau ou un petit arbre fréquent dans les régions méditerranéennes,
où il pousse dans les lieux rocailleux, surtout sur le calcaire. Il se distingue du genévrier cade,
qui a le même habitat, par ses feuilles en écailles et non en aiguilles.
Cet arbre constitue au côté du cèdre; la principale couverture végétale dans les montagnes des
Aurès (Algérie) notamment dans le sud de ce massif.
143
Annexes
Arbrisseau touffu ou arbuste dressé de 1-8 mètres, à écorce brun rougeâtre, bourgeons
nus, feuilles toutes ou presque toutes en forme d'écailles très petites, étroitement imbriquées
sur 4-6 rangs, ovales rhomboïdales, non articulées, décurrentes, glanduleuses, bombées et
sillonnées sur le dos ; fleurs généralement monoïques ; fruits rouges et luisants à la maturité,
dressés, globuleux, gros (6-l0 mm.), à chair fibreuse très ferme ; graines 6-9, petites,
anguleuses, profondément sillonnées. Rochers et coteaux arides .Région méditerranéenne
144
Annexes
Pollinisation : anémogame
Dissémination : endozoochore
12.3.2/ Morphologie générale et végétative
Arbre pouvant atteindre 14 mètres, mais dont
les dimensions sont en général beaucoup plus
modestes (1 à 2 mètres, parfois moins). Écorce grise
ou rougeâtre, plutôt rugueuse. Feuillage persistant se
présentant sous forme d'aiguilles. Photo 28 : Fruit du (Juniperus oxycedrus)
Ces aiguilles, à pointe fine et piquante, sont disposées en verticilles de 3 sur 6 rangs. Leur face
supérieure porte deux bandes blanches, ce qui permet de faire la distinction avec le genévrier
commun (aiguilles à une seule bande blanche).
13/ Limoniastrum guyonianum :
13.1/ Classification :
Famille : Plumbaginacées
Genre : Limoniastrum
Espèce : L. guyonianum
145
Annexes
Le chêne vert (Quercus ilex) aussi appelé chêne faux houx est un arbre à feuillage
persistant de la famille des Fagacées présent sous forme de bois clairs et garrigues.
14.2/ Caractères biologiques:
C'est un arbre de 5 à 20 mètres de haut. Il est micro à mésophanérophyte. Son feuillage est
persistant. Il a une longévité de 200 à 500 ans. C'est une espèce monoïque. La date de floraison
s'étend d'avril à mai. Il est pollinisé par les insectes mais les fruits sont dispersés par les
animaux. C'est une espèce post pionnière.
14.3/ Caractères descriptifs
Tronc court et souvent tortueux feuilles alternes, coriaces, petites (longues de 3-9 cm)
de forme variable (entières, dentées ou épineuses) avec un pétiole court, vert foncé, luisantes
sur le dessus, pubescentes et blanchâtres dessous, fleurs unisexuées, les mâles sont très
abondantes. Ce sont des chatons pendant à la base des pousses de l'année.
Les glands sont bruns de dimension variant de 1 à 3 centimètres de long. 13.4/ Distribution
géographique. Espèce commune dans la région méditerranéenne : (climat méditerranéen, étage
collinéen et à la base de l'étage montagnard). On retrouve également cette espèce sur sols
calcaires, et sur la bande côtière du littoral atlantique, où il est probablement sub-spontané
(relique climatique improbable). On le rencontre ordinairement en climat méditerranéen. Le
chêne est l'arbre dominant de la forêt Algérienne. Aujourd'hui, sans doute en partie à cause du
réchauffement climatique, on peut retrouver le chêne vert beaucoup plus "haut" dans les terres,
au moins jusqu'à Valence en France.
14.4/ Exigences écologiques
Espèce thermophile mais résistante au froid ; espèce héliophile ; présent sur mull
carbonaté à mull calcique ; espèce xérophile. Le chêne vert présente plusieurs écotypes en
fonction de la sécheresse ambiante. Ainsi la forme de la feuille est adaptée à l'humidité
ambiante : en milieu favorable, où l'humidité de l'air n'est pas limitante, il aura des feuilles à
limbe presque ovale, tandis qu'en milieu sec, les feuilles seront pour la plupart dentées.
15/ Rosmarinus officinalis
15.1/ Classification :
Classe : Magnoliopsida
Ordre : Lamiales
Famille : Lamiaceae
Genre : Rosmarinus
Espèce : R. officinalis Photo 31 : Rosmarinus officinalis
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Annexes
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Annexes
- Famille : Chénopodiacées.
- Genre : Salsola.
- Espèce : Salsola tetrandra.
C'est une plante qui fait partie du type biologique Chaméphyte, préfère les sols salés.
148
Annexes
L'alfa (de l'arabe halfa) ou sparte est une plante herbacée vivace de la famille des
poacées, originaire des régions arides de l'ouest du bassin de la Méditerranée, qui sert
notamment à fabriquer des papiers d'impression de qualité.
Par extension, le terme désigne aussi le papier fabriqué à partir de cette plante.
Nom scientifique : Macrochloa tenacissima (Loefl. ex L.) Kunth (synonyme : Stipa
tenacissima L.), famille des poacées, sous-famille des Pooideae, tribu des Stipeae.
19.2/ Description
L'alfa pousse en touffes d'environ un mètre de haut, formant de vastes « nappes » dans
les régions d'aridité moyenne allant de 200 à 300 mm/an.
19.3/ Distribution
Cette espèce est originaire de l'ouest du bassin méditerranéen : Afrique du Nord en
Tunisie à Kasserine, du Maroc à la Libye, et Europe du Sud (Espagne, Italie).
L'alfa couvre notamment de vastes zones des hauts plateaux algériens.
19.4/ Utilisation
C'est une plante qui présente aussi un intérêt sur le plan écologique pour lutter contre
l'érosion dans les régions de steppes arides.
20 / Suaeda fruticosa :
20.1/ Classification :
Classe :Magnoliopsida
Sous-classe :Caryophyllidae
Ordre :Caryophyllales
Famille :Chenopodiaceae
Genre : Suaeda Photo 36: Suaeda fruticosa
Espèce : S. Fruticos
Elle est de type biologique des Chaméphytes, Suaeda est un genre de plantes herbacées
annuelles, les soudes, de la famille des Chenopodiaceae, ou des Amaranthaceae selon la
classification phylogénétique. C’est une plante halophile (friande de sel)
20.2/ Répartition et milieu de vie
Ce sont des plantes halophytes, présentes dans les prés salés,
149
Annexes
Cet arbuste peut atteindre une hauteur de 3.5m, possède des feuilles ponctuées, de
minuscules trous correspondant à des entonnoirs au fond desquels se trouvent placés les
racines, leur bois comporte des vaisseaux à gros calibre.
La floraison se fait de mars à avril, formant de nombreux chatons de couleur rose ou
blanchâtre. Les feuilles sont très petites, un peu semblable à celles des racines conifères, le
fruit est une petite capsule triangle fréquente sur les terrains salés. Elle joue un rôle de fixation
des sols (dunes aussi) et brise vent.
23.1/ Classification :
- Règne : Plantae
- Division : Magnoliophyta
150
Annexes
- Classe : Magnoliopsida
- Ordre : Lamiales
- Famille : Lamiaceae
- Genre : Teucrium
- Espèce : Teucrium polium
151
Annexes
la face supérieure, blanchâtres et laineuses sur la face inférieure. Les petites fleurs sont jaunes à
l'intérieur, blanches-soyeuses à l'extérieur.
Situation : Espèce méditerranéenne présente en Europe, Algérie, Libye et Egypte.
Petit arbuste jusqu'à un mètre de haut, dressé ou à rameaux retombants présentant de
nombreuses jeunes pousses blanches-tomenteuses. Les tiges sont très feuillées avec de
nombreuses ramifications.
Petites feuilles coriaces, sessiles, ovales ou lancéolées, le dessus est blanc-tomenteux
alors que le dessous est vert brillant. Sur les jeunes pousses les feuilles sont serrées,
imbriquées, appliquées le long de la tige qu'elles cachent presque complètement. La disposition
des feuilles rappelle certains chenopodes (salsola).
Les fleurs de couleur crème en glomérules se trouvent sur les rameaux ou sur les
ramifications naissantes. Il y a deux types de fleurs : mâles et femelles. Les fleurs mâles ont un
calice cylindrique alors que les fleurs femelles ont un calice renflé.
Cette plante serait toxique pour le bétail et elle n'est pratiquement pas broutée.
Plante à feuilles composées à deux folioles, type biologique des Chaméphytes; plantes
vivaces, en petits buisson, fruit connu au sommet, la partie libre des carpelles étant recourbée
en crochets aussi longue que la partie soudée, fruits assez gros atteignant 15 à 20 mm,
colonisant des terrains plus au moins salés ou gypseux des hauts plateaux et des régions près
sahariennes, surtout en bordure des chotts et Sabkha, sont rôle est de fixer le sol.
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Annexes
- Caractéristiques pédologiques
Photo 42: Erosion hydrique au niveau de la Photo 43: le Deb - deb (sous sol)
station III formation des stries et des rigoles de la Station V.
153
Résumé
L’Algérie recèle des ressources naturelles très importantes mais qui sont dans la
plupart des cas en voie ou menacées de dégradation / désertification. C’est le cas des régions
arides ou l’ampleur de la dégradation à gravement modifié et fragilisé ces espaces.
Ces écosystèmes sahariens dont l’usage est essentiellement pastoral ; sont aujourd’hui
dégradés, marqués par une forte réduction du potentiel biologique et par la rupture de
nombreux équilibres écologiques. Se considère comme un processus de désertification, a été
rendue possible sous l’effet combiné des actions anthropiques marquées par une
surexploitation essentiellement pastorale et des conditions de sécheresse édapho-climatique.
A cette dynamique régressive directionnelle s’ajoute celle réversible correspondant aux
variations interannuelles ou fluctuations pluriannuelles qu’il faut distinguer des premières en
identifiant les limites de « l’enveloppe de la résilience naturelle » c’est-à-dire les niveaux de
variabilité naturelle des systèmes.
Mots clés : plantes spontanées, Sahara, groupement floristique, érosion, ensablement, salinisation,
typologie du sol, Types biologiques.
وﻣﻨﻄﻘﺔ اﻟﺰﯾﺒﺎن ﺑﺼﻔﺔ،ان اﻟﻤﻨﺎﻃﻖ اﻟﺠﺎﻓﺔ ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى دول ﺷﻤﺎل اﻓﺮﯾﻘﯿﺎ ﺑﺼﻔﺔ ﻋﺎﻣﺔ
و اﻟﺘﻲ ﺗﺤﻤﻲ اﻟﺘﺮﺑﺔ، اﻟﻄﺒﯿﺔ، ﻓﻤﻨﮭﺎ اﻟﻌﻠﻔﯿﺔ، ﺗﺰﺧﺮ ﺑﻜﻢ ھﺎﺋﻞ ﻣﻦ اﻟﻨﺒﺎﺗﺎت اﻟﻄﺒﯿﻌﯿﺔ،ﺧﺎﺻﺔ
ﺣﯿﺚ ﺗﺤﺎﻓﻆ ﻋﻠﻰ اﻟﻮﺳﻂ اﻻﯾﻜﻮﻟﻮﺟﻲ.ﻣﻦ اﻻﻧﺠﺮاف وﺗﺜﺒﺖ اﻟﺮﻣﺎل وﺗﻤﺘﺺ اﻻﻣﻼح اﻟﺦ
.و ﻣﻦ ﺛﻢ اﻟﺒﯿﺌﻲ اﻟﻤﻤﺘﺎز و اﻟﻤﻼﺋﻢ ﻟﺘﻄﻮر اﻟﻨﺸﺎط اﻟﺒﯿﻮﻟﻮﺟﻲ ﺑﺼﻔﺔ ﻋﺎﻣﺔ
، ﻓﺎﻧﮫ ﻣﻦ اﻟﻤﮭﻢ ﻣﻌﺮﻓﺔ ھﺬه اﻟﺘﺠﻤﻌﺎت اﻟﻨﺒﺎﺗﯿﺔ و ﺧﺼﺎﺋﺼﮭﺎ اﻟﺒﯿﻮﻟﻮﺟﯿﺔ واﻟﻔﺴﯿﻮﻟﻮﺟﯿﺔ،ﻟﮭﺬا
ﻣﻮاﻗﻊ ﺗﺠﻤﻌﮭﺎ و اﻟﻈﺮوف، ﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ وﺿﻊ ﺧﺎرﻃﺔ ﺗﺒﯿﻦ اھﻤﯿﺘﮭﺎ.وﺗﻮزﯾﻌﮭﺎ ﻋﻠﻰ اﻻرض
.اﻻﯾﻜﻮﻟﻮﺟﯿﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﺴﺎﻋﺪھﺎ ﻋﻠﻰ اﻻﺳﺘﻤﺮار
ﻧﻮﻋﯿﺔ، ﻣﻦ ﺣﯿﺚ اﻟﺘﺠﻤﻌﺎت اﻟﻨﺒﺎﺗﯿﺔ،ﺑﺎﻋﺘﺒﺎر ﺑﻌﺾ اﻟﻌﻨﺎﺻﺮ اﻟﻤﺤﺪدة ﻟﻠﻤﺤﻄﺎت اﻟﻤﺘﺠﺎﻧﺴﺔ
. اﻟﻄﺒﻮﻏﺮاﻓﯿﺎ واﺷﻜﺎل اﻟﻨﺒﺎﺗﺎت وﻧﻮﻋﯿﺔ اﻟﺠﯿﻮﻣﻮرﻓﻮﻟﻮﺟﯿﺎ، اﻻﻧﺤﺪار،اﻟﺘﺮﺑﺔ
ﻓﺎن ﻋﻤﻠﻨﺎ ھﺬا ﯾﺘﻤﺤﻮر ﺣﻮل دراﺳﺔ اﻟﺘﻮزﯾﻊ اﻟﻔﻀﺎﺋﻲ ﻟﻠﻐﻄﺎء اﻟﻨﺒﺎﺗﻲ ﻓﻲ ﻣﻨﻄﻘﺔ ﺑﺴﻜﺮة
وﺗﻮﻇﯿﻔﮫ ﺿﺪ اﻟﻌﻮاﺋﻖ،وﻣﻦ ﺛﻢ ﻣﻌﺮﻓﺔ دوره ﻓﻲ اﻟﻤﺤﺎﻓﻈﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻮازن اﻟﺒﯿﺌﻲ ﻟﻠﻤﻨﻄﻘﺔ
. اﻟﺘﺼﺤﺮ وارﺗﻔﺎع ﻣﻨﺴﻮب اﻟﻤﻠﻮﺣﺔ،اﻟﺒﯿﺌﯿﺔ ﻣﺜﻞ اﻧﺠﺮاف اﻟﺘﺮﺑﺔ
. اﻻﻧﻮاع اﻟﺒﯿﻮﻟﻮﺟﯿﺔ. ﻧﻮﻋﯿﺔ اﻟﺘﺮﺑﺔ، اﻟﻤﻠﻮﺣﺔ، ﺗﻜﻮم اﻟﺮﻣﻞ، اﻟﺘﻌﺮﯾﺔ، اﻟﺘﺠﻤﻌﺎت اﻟﻨﺒﺎﺗﯿﺔ، اﻟﺼﺤﺮاء،اﻟﻐﻄﺎء اﻟﻨﺒﺎﺗﻲ