Karouk Said (2003) .
Karouk Said (2003) .
Karouk Said (2003) .
PRÉSENTÉE PAR :
2003 NOAA11:19-03-1993
UNIVERSITÉ HASSAN II
FACULTÉ DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES
PRÉSENTÉE PAR :
2003
PRÉSENTÉE PAR :
Membres de jury :
2003
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
AVANTS PROPOS
Dédicace 12
Remerciements 13
Ce travail…. 16
INTRODUCTION GÉNÉRALE :
PROBLÉMATIQUES, CONCEPTS ET DÉFINITION DE L’ESPACE
CLIMATIQUE ET DE LA DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
PREMIÈRE PARTIE :
CLIMATOLOGIE ÉNERGÉTIQUE
Références du chapitre I 64
CHAPITRE II : RÉGIONALISATION RADIATIVE DE L’ESPACE CLIMATIQUE 67
MAROCAIN
Introduction 68
2.1. Variabilité du bilan radiatif moyen au Maroc 69
2.1.1. Le rayonnement ondes courtes 69
2.1.2. Le rayonnement ondes longues 69
2.1.3. Le rayonnement net 69
2.2. Modélisation du bilan radiatif de l’espace climatique marocain 70
2.2.1. Le rayonnement solaire 70
2.2.2. Le rayonnement effectif 72
2.2.3. Les bilans radiatifs nets 73
2.3. Définition et identification des régions radiatives au Maroc 74
2.3.1. Echantillonnage et discussion des régions radiatives 74
2.3.2. Provinces et régions radiatives 75
2.3.2.1. La province méditerranéenne 76
2.3.2.1.1. La région du Nord-Ouest Atlantique (Habt) 76
2.3.2.1.2. La région rifaine (Rif) 76
2.3.2.2. La province du Centre Nord 76
2.3.2.2.1. La région cisatlasique Nord (Chaouia) 76
2.3.2.2.2. La région transatlasique Nord (Moulouya) 76
2.3.2.3. La province du Centre Sud 76
2.3.2.3.1. La région cisatlasique Sud (Haouz) 77
2.3.2.3.2. La région transatlasique Sud (Tafilalet) 77
2.3.2.4. La province du Sahara Nord (Gaëda) 77
2.3.2.5. La province du Sahara Sud (Guerguer) 77
Conclusion 77
CHAPITRE III : VARIABILITE INTERANNUELLE DES BILANS RADIATIFS AU 78
MAROC
Introduction 79
3.1. Variation spatiale des bilans énergétiques ondes courtes moyens annuels au 79
Maroc
3.1.1. Le rayonnement global moyen annuel 79
3.1.2. Le rayonnement direct moyen annuel 79
3.1.3. Le rayonnement direct absorbé par le sol moyen annuel 80
3.1.4. Le rayonnement moyen annuel réfléchi par les nuages 80
3.1.5. Le rayonnement moyen annuel réfléchi par le sol 81
3.1.6. Le rayonnement réfléchi global moyen annuel 81
3.2. Variation spatiale de l’albédo moyen annuel au Maroc 82
3.2.1. L’albédo moyen annuel du sol 82
3.2.2. L’albédo moyen annuel des nuages 83
3.2.3. L’albédo global moyen annuel 83
3.3. Variation spatiale des bilans énergétiques ondes longues moyens annuels au 83
Maroc
3.3.1. Le rayonnement moyen annuel émis par le sol 83
3.3.2. Le rayonnement terrestre moyen annuel 84
3.3.3. Le rayonnement terrestre moyen annuel absorbé par l’atmosphère 84
3.3.4. Le rayonnement atmosphérique moyen annuel 85
3.3.5. Le rayonnement moyen annuel émis par les nuages 85
3.3.6. Le rayonnement émis global moyen annuel 85
DEUXIÈME PARTIE :
CLIMATOLOGIE AÉROLOGIQUE
AVANTS PROPOS
AVANTS PROPOS
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DÉDICACE
A mes enfants Hynde, Mehdi et Sara qui ont grandi alors que leur papa était
coincé derrière l’ordinateur.
A mes parents.
AVANTS PROPOS 12
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REMERCIEMENTS
AVANTS PROPOS 13
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Je tiens à remercier toutes les personnes, physiques et morales, qui m’ont aidé par leurs
soutiens et leurs collaborations. Les collègues de la NASA ont mis à ma disposition les mesures du
rayonnement et celles du programme ERBE qui ont servi de base pour ce travail, ceux du
CNES/CLS-NASA n’ont fourni les mesures nécessires du satellite TOPEX-POSEIDON sur
lesquelles sont basés les principaux résultats de la circulation atmosphérique et des téléconnexions.
Ceux de la NOAA et du programme WOCE pour les renseignements océanographiques. Ceux du
CPC, du NCAR, du NCEP, du LDEO, de l’IRI, de l’ESA, de l’ECMWF, du HCCPR, du CRU pour
les divers renseignements qu’ils m’ont fourni et les discussions fructueuses que nous avons menées
ensemble à plusieurs reprises sur la dynamique des systèmes terrestres et les méthodes de
recherche.
Le séjour de trois ans que j’ai passé au CLHYAP avec le professeur G. Escourrou m’a été
d’un grand apport scientifique et technique. J’aimerais exprimer mes sincères gratitudes ici à
madame le professeur.
Le regrété professeur A. El Gharbaoui était le premier marocain à avoir encougé les travaux
de climatologie que je mène sur le Maroc, et ce depuis les années quatre vingt lorsque j’étais
étudiant. Il n’a cessé de le faire jusqu’à sa disparition. J’aimerais lui exprimer ici mes hommages.
Monsieur le professeur A. Iraqi était l’un des rares personnes qui a reconnu l’intérêt des
recherches climatologiques au Maroc vis-à-vis du développement du pays. Avec son esprit de
globaliste du développement durable, les nombreuses discussions qui nous ont réunies autour de la
recherche sur l’environnement et le développement m’ont été d’un grand intérêt pour l’orientation
de cette thèse. Je tiens à le remercié d’avoir accepté d’être membre de jury de cette thèse.
Malgré son agenda très chargé, et ses multiples responsabilités internationales, monsieur le
professeur G. Brasseur a accepté de me réserver une partie de son temps pour la lecture et le
jugement de cette thèse. Les encouragements qu’il m’a montrés aux diverses manifestations qui
nous ont assemblées m’ont été d’un grand appui moral. Je le remercie d’avoir accepté d’être
membre de jury de cette thèse.
Monsieur le professeur A. Saloui, ancien ami et compagnon de discipline, avec qui des
discussions infinies et très approfondies sur les climats du Maroc ont été mené sans relâche. Je le
remercie d’être membre de jury de ma thèse.
AVANTS PROPOS 14
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Enfin, mes remerciements d’adressent à tous les amis et collègues qui m’ont encouragé à
continuer dans la voie méthodologique de cette thèse au moment où le temps pressait de plus en
plus sur mon moral.
AVANTS PROPOS 15
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CE TRAVAIL….
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Les origines de ce travail remontent au début des années 1980 lorsque j’étais encore « jeune
chercheur » en doctorat à l’institut de géographie de Paris, grâce à la formation en DEA de
géographie physique professée sous la responsabilité du professeur P. Pagney, et qui était
réellement une formation de « Géographie Naturelle » qui intègre : la climatologie,
l’océanographie, la géomorphologie, et l’hydrologie continentale. Cette formation a été complétée
par des cours parallèles (DEA) de météorologie et d’océanographie dynamiques au département de
physique avec madame le professeur D. Cruette (Université de Paris VI), et en télédétection (DESS)
à l’école normale supérieure (Ulm) et l’IGN de Paris.
Il a fallu attendre 1991 pour que cette inscription ait lieu à la faculté des Lettres et des
Sciences Humaines Ben M’Sick de Casablanca après plusieurs démarches administratives pendant
quatre ans ; puisqu’il était impossible de le faire à l’université de Rabat pour deux raisons : à la
faculté des Lettres et des Sciences Humaines l’inscription en géographie doit se faire en langue
arabe, et à la faculté des Sciences, l’inscription est réservée aux « scientifiques ». Les réponses
officielles de ces établissements ont été catégoriques.
A ce moment, le professeur Pagney, à qui je rends hommage aujourd’hui, était à la fin de ces
possibilités d’encadrements, et le professeur G. Escourrou a poursuivi le travail d’encadrement de la
thèse, avec le professeur A. El Gharbaoui, que Dieu ait son âme, comme co-directeur. Et
finalement, c’est le professeur J. P. Vigneau qui a assuré la direction de la phase finale du travail
depuis l’an 2000.
De retour au Maroc depuis la fin de 1996, une banque de données complète a été constituée,
les principaux résultats étaient déjà envisagés et le parcours de la thèse prenait sa forme finale. Il
fallait analyser ces résultats.
Aujourd’hui, c’est le travail de seize ans qui est accompli, mais qui n’est pas encore fini. Il
fallait arrêter.
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INTRODUCTION GÉNÉRALE
L’histoire de notre pays nous enseigne à travers ces différentes périodes que les instabilités
économiques et sociales ont souvent été liées à des événements climatiques tels que les sécheresses
(Fig. 1 A111 et tableau 1222).
Aujourd’hui, les choix économiques marocains ont été basés sur les richesses naturelles du
pays. Ainsi, une activité agricole et touristique a été développée à travers le pays visant à exploiter
la variété de ses paysages, et qui n’est pas autre chose qu’une variété climatique.
Cette variété s’étale sur toute la trame du climat subtropical, de l’humide montagnard à hiver
froid sur l’Atlas et le Rif, jusqu’au climat Saharien sec et chaud au Sud et à l’Est du pays, en
passant par le subhumide, le subaride, l’aride et le subsaharien.
Mais de cette variété climatique au Maroc, il ressort de nombreux problèmes liés à la fois à
cette diversité d’une part, et à ses relations avec le développement d’autre part.
Les problèmes que pose la recherche climatologique au Maroc pourraient être classés en
deux catégories principales, et qui sont : les problèmes scientifiques spécifiques au climat de la zone
de transition à laquelle appartient le Maroc, et les problèmes structuraux liés à l’évolution de la
climatologie au Maroc.
On entend par problèmes scientifiques les divers facteurs qui constituent l’espace climatique
marocain. De ces facteurs, on distingue les principaux et qui sont : les facteurs aérologiques macro-
régionaux liés à la position planétaire vis-à-vis des diverses circulations atmosphériques Nord-
hémisphériques, et qui intéressent notre climat. Puis, les facteurs géographiques qui sont la
géographie marocaine, régionale et sous-régionale prise sous l’angle de vue climatologique, assortie
des différents espaces géographiques méso-régionaux qui influencent le climat du Maroc.
i.i.i. La position géoclimatique du Maroc et facteurs aérologiques macro
régionaux :
L’espace climatique marocain est assorti des grands déplacements hémisphériques qui
gèrent le complexe océano-atmosphérique en Atlantique Nord-équatorial. Ces grands mouvements
aéro-marins font apparaître deux systèmes de circulation : une circulation horizontale dite de
Walker dans la zone équatoriale, et une autre verticale dite de Hadley. Cette dernière effectue le
relais entre la zone équatoriale aux basses latitudes, et les zones extratropicales en moyennes et
hautes latitudes.
111 Les figures renvoient à l’Atlas qui accompagne ce travail. La figure 1 A illustre les années sèches selon les indications
du tableau 1. Voir sources du tableau chronologique 1 des sécheresses au Maroc.
222 Voir tableau à la fin de cette introduction.
des hautes pressions subtropicales où l’anticyclone des Açores persiste en permanence. Cette aire
anticyclonique est toujours accompagnée sur son flanc Nord dans la haute et la moyenne
troposphère par un flux aérien rapide appelé « courant jet d’Ouest ». A travers les saisons, l’axe de
l’anticyclone se déplace en latitude sur l’océan Atlantique à l’Ouest du Maroc, ce qui ramène ce
dernier à être, soit coiffé par l’anticyclone des Açores quand celui-ci est en position septentrionale,
ce qui nous donne une atmosphère stable et sèche, soit balayé par la marge méridionale du front
polaire surmonté par le courant jet d’altitude quand les poussées septentrionales et l’anticyclone
subtropical sont en position méridionale, ce qui se manifeste sur le Maroc par une atmosphère
perturbée et humide.
Il en résulte donc que, suivant la position du courant-jet par rapport au Maroc, notre pays est
soit sous l’emprise du système tropical sec quand le Jet-Stream est au Nord du Maroc, soit il est
sous la dominance du système polaire quand le jet et surtout le front polaire atteignent le Maroc.
Ces ambiances aérologiques du climat du Maroc, trouvent leurs origines dans les principales
zones fournisseuses d’énergie atmosphérique en Atlantique et au Pacifique oriental (zone de
convergence intertropicale, siège de l’oscillation océano-atmosphérique appelée ENSO), les zones
de puits énergétique en Atlantique Nord (zone polaire et subpolaire), et celles qui assurent le
transfert et la conversion de cette énergie au proche Atlantique vis-à-vis du Maroc (zone
subtropicale) : c’est l’échelle géoclimatique, ou encore macro-régionale.
D’ores et déjà, on comprend donc que le climat du Maroc est un climat dépendant, ce qui se
traduit par ses variétés d’une part, et surtout par la complexité de sa compréhension de l’autre,
puisque cette tâche doit être basée sur la compréhension détaillée des principaux mécanismes des
deux systèmes climatiques tropical et polaire ; c’est donc le principal problème de la zone
climatique de transition qui est celle du Maroc, position de carrefour pour les influences
aérologiques de la climatologie marocaine.
L’océan Atlantique, fournisseur en premier ordre de l’humidité marocaine, est géré par une
circulation océanique, au moins au large du Maroc, qui amène ce dernier à recevoir les premières
perturbations venant de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Par son dynamisme
anticyclonique, cette circulation s’accompagne sur les côtes marocaines de l’existence permanente
du courant froid des Canaries, accompagné lui-même par un upwelling intense qui amène le climat
côtier atlantique marocain à être adouci par la fraîcheur hydrothermique en été, et par la modération
en hiver (exemple : Essaouira, Sidi-Ifni, Tan-Tan et Dakhla). Cet énorme océan, ouvert sur
plusieurs zones climatiques du globe, fait subir au climat du Maroc des influences variées selon les
origines des flux océano-atmosphériques. Les énergies qu’il libère sur les côtes marocaines sont
parmi les plus intenses aux latitudes méditerranéennes. Une fois intégrée aux interactions
atmosphère-océan-continent sur le Maroc, ces énergies océaniques constituent l’un des facteurs
atmosphériques les plus intéressants pour le climat marocain, à savoir l’humidité.
une influence considérable sur les états pluviométriques au Maroc, au moins dans sa partie
occidentale. C’est justement la variabilité et l’évolution de l’indice de cette oscillation, ses liens
avec ENSO, qu’il faudrait étudier en profondeur pour pouvoir élucider la variabilité des
précipitations au Maroc.
Au Sud et à l’Est du Maroc s’étend le grand Sahara africain. Ce vaste milieu minéral qui se
caractérise par une stabilité atmosphérique parfaite, animée par les divergences anticycloniques
dont les influences parviennent jusqu’à l’extrême Nord du Maroc sous forme de vents puissants
secs et chauds connus sous le nom de « Chergui ». Ces vents sahariens qui soufflent sur tout le
Maroc ont une influence biologique néfaste sur les milieux géographiques marocains. Ils causent
une évapotranspiration très élevée et participent ainsi au déficit hydroclimatique et à la
désertification au Maroc.
L’Europe du Sud représente une partie intégrante de l’espace climatique marocain, surtout
en saison hivernale. La nature et l’état thermique du sol et de l’atmosphère pendant cette période en
Europe influencent les situations atmosphériques au Maroc. Les invasions septentrionales sous les
régimes du Nord et du Nord-Est parviennent directement en haute et moyenne troposphère et
imposent leurs qualités thermiques à l’atmosphère marocaine. Ainsi, il n’est pas rare de constater en
hiver, et même en saisons intermédiaires, des vagues de froid qui envahissent tout le pays en
laissant leurs traces sur les milieux naturels, plus spécialement sur l’agriculture en perturbant
l’évolution phénologique des plantes peu adaptées à ce régime thermique.
Encore une fois, il apparaît que la position climatologique du Maroc est celle du carrefour
d’influences, lointaines et immédiates, de sorte que différents flux atmosphériques convergent sur le
Maroc. Ceux venant de l’Ouest, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest libèrent leurs énergies sous forme
d’humidité et de précipitations entre la côte atlantique et l’Atlas. Ce dernier donc jouant le rôle de
barrière pour l’humidité atlantique ; il est surtout un barrage qui épargne le Maroc des influences
sahariennes, lesquelles parviennent jusqu’à la côte méditerranéenne dans la région de Oujda au
Nord-Est du Maroc.
• La Côte cisatlasique :
o Le détroit de Gibraltar, Jbala à l’extrême Nord-Ouest (Tanger333).
o Le Rharb (Kénitra), le Zaër (Rabat) et la Chaouia (Casablanca) au Centre.
o Les Doukkala (El Jadida), Abda (Safi), Chiadma (Essaouira) et le Souss (Agadir) au
Sud-Ouest.
o Et le Sahara Littoral (Dakhla) à l’extrême Sud.
• L’Intérieur cisatlasique :
o Le Saïs (Fès) et la Haute Moulouya (Taza) au Centre Nord
o Le Haouz (Marrakech) et le Plateau des Phosphates (Khouribga) au Centre Sud.
Ces différentes régions sont issues des divers aspects orographiques marocains. Conjugués
aux influences géographiques et aérologiques vues plus haut, composeront les climats régionaux du
Maroc qu’on verra plus loin.
précédent, selon un esprit rappelant la problématique des échelles. Cette recherche d'une mise en
phase du point de vue de la « Climatologie Diagnostique » et de la « Climatologie Génétique »
paraît essentielle.
Le troisième niveau est une étude de « Climatologie Physique » régionale montrant les
réactions « régionales » différentielles. C'est dans cette partie que seront démontrées les situations
majeures (en même temps que nuancées régionalement par les principaux facteurs géographiques),
dont le Maroc peut vivre (opposition entre le Maroc cisatlasique et le Maroc transatlasique, entre le
Nord et le Sud... etc.).
C'est là que le travail apparaîtrait comme un pont établi entre la dynamique climatique
étudiée dans un esprit « fondamental » et des soucis d'application à l'échelle des grands ensembles
climatiques du Maroc.
On voit donc comment la dynamique climatique du Maroc peut concilier le jeu des échelles,
du général au régional, les deux points de vue de la climatologie dynamique, diagnostique et
génétique et la justification d'une étude fondamentale dans la perspective d'une application, car ce
serait bien le cheminement de cette recherche qui permettrait de comprendre les situations les plus
marquantes devant lesquelles les Marocains peuvent se trouver placés et avoir, en conséquence à
intervenir.
La climatologie au Maroc s’est développée suivant deux principaux axes : une climatologie
appliquée ancestrale issue du comportement du Marocain vis-à-vis de son milieu climatique, et une
climatologie fondamentale très récente basée sur la recherche moderne.
777 Quanddes travaux de transfert de l’eau à Tingis furent réalisés entre la Montagne et la colline de Marshane à travers
la vallée de oued Lihoud.
Ces acquis historiques placent aujourd’hui le Maroc parmi les pays les plus avancés dans les
technologies de l’eau et lui permettent d’apporter son assistance technique à d’autres nations. Le
Congrès Mondial des Ressources en Eau, tenu au Maroc en 1992, consacra cette reconnaissance.
Mais, si sur le plan technologique la maîtrise de l’eau disponible est une réussite
remarquable, beaucoup reste à faire sur le plan du savoir scientifique et prévisionnel des
précipitations (climat), clé de voûte pour comprendre les mécanismes des sécheresses, tant au
niveau national qu’au niveau mondial en vue de délivrer le pays définitivement des conséquences
néfastes du manque d’eau.
Pour mieux gérer l’eau au Maroc, élément primordial de la biosphère et agent principal de
développement, il convient de la comprendre (recherche) par sa source qui est la précipitation. Cette
recherche climatologique débuta sérieusement au Maroc pendant les années 80888, sous la pression de
la longue sécheresse qui s’est déclenchée à la fin des années 70 (Fig. 1 D999). Cette prise de
conscience de la nécessité de la recherche dans le domaine de la climatologie reflète l’importance
de cette branche du savoir comme choix stratégique pour l’avenir de la nation marocaine.
L’infrastructure efficace, dans le secteur de l’hydraulique et des activités socio-économiques qui en
découlent, comme l’agriculture et les industries agroalimentaires déjà en place, ne pourraient être
rentable dans leurs potentiels les plus élevés, que par le développement du savoir dans le domaine
climatique, qui se situe à l’amont de toute réflexion relative aux projets de développement durable.
C’est ainsi que furent lancées au Maroc plusieurs initiatives de recherche dans ce domaine,
tant sur le plan institutionnel qu’académique : création du Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat,
et du Comité National du Climat (CSEC, CNC, 1991-1993), création du Centre de Recherche de
Climatologie (CEREC, Université Hassan II, 1992), création du Centre National du Climat et de
Recherches Météorologiques (CNCRM, Direction de la Météorologie Nationale, 1992), création du
Conseil National de l’Environnement (CNE, Ministère de l’Environnement, 1995). Les résultats
obtenus sont encourageants grâce aux efforts déployés par les chercheurs marocains.
Mais cette recherche souffre aujourd’hui de quelques obstacles qu’il faudrait surmonter en
vue du développement de cette science stratégique pour le pays, dont les principaux sont les
suivants :
• La question des données : Toute recherche en climatologie est basée sur les
renseignements et mesures météorologiques, parmi d’autres, fournis par les services
nationaux chargés de la collecte et de la diffusion de ces données. Or, au Maroc, ces
données sont dispersées entre divers départements ministériels : Ministère de
888 Les premiers travaux sur la climatologie du Maroc ont été effectués par Debrach (1947) au « Service du Physique du
Globe et de Météorologie ».
999 Voir chronologie des publications à la fin de cette introduction générale.
La dynamique du climat d’un espace climatique donné est conçue comme étant l’interaction
des divers éléments, paramètres et phénomènes atmosphériques et géographiques qui régissent le
climat caractéristique de l’espace considéré, basée sur les différents mécanismes, d’origines
énergétiques, thermiques et mécaniques. Il s’agit donc de pouvoir comprendre et expliquer les
événements climatiques tels qu’ils se réalisent sur le terrain, par leurs genèses, leurs évolutions et
leurs manifestations, à travers les diverses interventions des facteurs climatiques cosmiques,
terrestres et géographiques entretenant les événements en question. Elle est ainsi par définition la
condition atmosphérique vécue assortie de son environnement naturel, global et régional, qui l’a
produit.
Le climat du Maroc est caractérisé par une fréquence élevée des sécheresses qu’on pourrait
qualifier d’« accidentelles ». Ce sont les périodes sèches que connaît le Maroc en dehors de la
saison de sécheresse « structurelle », laquelle pourrait être délimitée entre les mois de mai et de
septembre.
Pendant ces périodes de sécheresse, les paramètres des bilans énergétiques changent
d’importance : la chaleur sensible devient plus importante en raison de la faiblesse de l’humidité
atmosphérique, et la chaleur latente tend à s’affaiblir. C’est ce jeu de paramètres énergétiques qui
détermine le poids de la sécheresse.
Actuellement, le bilan énergétique est observable par satellites, et les résultats obtenus au
niveau global sont encourageants. Une tentative de régionalisation des bilans énergétiques par
satellites pourrait apporter de nombreuses réponses aux questions posées sur la structure des
sécheresses, leurs évolutions et leurs impacts, ainsi que pour la lutte contre la désertification et les
effets de la sécheresse.
Les bilans énergétiques impliquent les notions suivantes : sources et puits d'énergie,
transferts et conversions d'énergies ; ce sont ces différents paramètres qui commandent la
circulation atmosphérique, et qui est aussi à la base de l’étude de la sécheresse.
La source d'énergie est localisée, au niveau de l'atmosphère planétaire, dans les basses
latitudes (zone intertropicale) et le puits énergétique se situe au-delà des 40èmes parallèles. Ce
déséquilibre crée les mouvements atmosphériques sous forme de transferts énergétiques constitués
par les advections complexes de masse, dans lesquelles on distingue les paramètres : flux,
températures et humidité.
Si la majeure partie des transferts énergétiques entre la zone intertropicale et les moyennes
latitudes s’effectue sur les flancs occidentaux des hautes pressions subtropicales, la circulation
méridienne des latitudes supratropicales111111 entraîne ce transfert dans le même sens rotationnel
La question principale qui se pose à ce niveau est celle de détecter les mécanismes et les
processus qui déterminent l’emplacement spatial et la persistance de cet anticyclone. Une étude
approfondie sur les téléconnexions dans ce domaine est prometteuse, et devrait résoudre de
nombreux problèmes climatiques au Maroc.
marocains ne souffrent pas du manque d'eau. Cette situation s’inverse complètement pendant les
périodes de sécheresses, où des conditions similaires à la période estivale s’installent.
La vapeur d'eau transportée dans la moyenne et basse troposphère des régions tropicales
océaniques s'ajoute à la vapeur locale et constitue un énorme budget énergétique pour l'atmosphère
marocaine.
Ces remontées d’eau froides sur les côtes ouest marocaines participent de leur part à
l’installation et à la persistance des sécheresses au Maroc en agissant sur l’intensification des flux
descendants.
Le relief local participe dans la dynamique des sécheresses au Maroc, en créant des
mécanismes de fœhn et d'hydrodynamique d'obstacle de détail. La forme et l'orientation de l'Atlas et
du Rif marocains sous forme d’arcs parallèles à la côte au Nord et à l’Ouest, font qu'un front
thermique constitué de nuages bas s'installe le long de ces reliefs. Ce front aéro-orographique
marque la limite des deux domaines climatiques au Maroc : le cisatlasique et le transatlasique.
Quand la circulation d’Est s’installe sur le Maroc, l’obstacle de l’Atlas crée l’effet de fœhn
et instaure des flux descendants très chauds et très secs sur la partie cisatlasique, ce qui dessèche le
sol et l’air et participe à l’élargissement des poches de la désertification au Maroc.
C’est en comprenant les mécanismes de l’atmosphère marocaine dans leurs contextes global
et régional, énergétiques et aérologiques, qu’on pourrait intervenir pour lutter contre les effets
néfastes des phénomènes climatiques tels que les inondations, la sécheresse, le « Chergui », la
désertification, et qui ont un rôle déterminant dans la stabilité socio-économique du Maroc.
L’apport de la télédétection est essentiel dans cette étude, elle permet de suivre, de diagnostiquer et
de prédire approximativement les états atmosphériques, et ainsi de s’adapter aux situations
climatiques pour mieux gérer les ressources naturelles et les activités qui en découlent, en
particulier l’eau et l’agriculture.
En définitif, cette recherche sur la « Dynamique du Climat » telle qu’elle est conçue et
utilisée dans ce travail, se base sur l’étude approfondie des bilans énergétiques - planétaires, méso-
régionales et régionales - sous toutes ses formes ; radiatives, thermiques, cinétiques,
géopotentielles, sensibles, latentes, …etc, la genèse, l’évolution et les résultats des différents
mouvements atmosphériques qui en découlent. La question d’emboîtement des échelles est
essentielle dans cette investigation (Fig. 2).
Cette climatologie dynamique prise sous cet angle comporte trois niveaux d’échelle : le
premier niveau est l’échelle globale ; le second niveau est l’échelle méso-régionale ; et le troisième
niveau est l’échelle régionale.
le relief et le tracé des côtes, sont autant de paramètres à prendre en considération à ce niveau. C’est
la « Climatologie Physique ».
1- Debrach J.(1947) : « Pluie, orages, grêle et neige au Maroc ». Annales du Service du Physique
du Globe et de Météorologie, 18, 82-89, Rabat
2- Cazale H. (1954) : « Classification des types de temps au Maroc en fonction de l'indice de
circulation ». Bull. de Liaison et document secret. Avia. Civile & Commerciale, 76, 42-45,
Rabat.
3- Cazale H. (1956) : « Exemple de frontogénèse en France et au Maroc en liaison avec le Jet-
Stream ». Annales du Service de Physique du Globe et de la Météorologie, 16, 139-142, Rabat.
4- Debrach J.(1956) : « Précipitations atmosphériques au Maroc ». Annales du Service du
Physique du Globe et de Météorologie, 16, Rabat
5- Debrach J.(1958) : « Données nouvelles sur la température de l’air au Maroc ». Annales du
Service du Physique du Globe et de Météorologie, 18, 67-115, Rabat.
6- Negre R. (1959) : « Recherche phytogéographique sur l’étage de végétation méditerranéen
aride (sous étage chaud) au Maroc occidental ». Travaux de l’Institut Scientifique Chérifien,
Série Botanique, 13, 13-31, Rabat.
7- Cazale H. (1960) : « Données de climatologie dynamique du Maroc (1949-1958) ». Service de
Météorologie Nationale, 99 p, Casablanca.
8- Noin D. (1961) : « La neige au Maroc ». Notes Marocaines, 15, 5-12.
9- Noin D. (1963) : « Types de temps d’Eté au Maroc ». Annales de Géographie, 389, 1-15.
10- Sauvage Ch. (1963) : « Le quotient pluviométrique d’Emberger : son utilisation et la
représentation géographique de ses variations au Maroc ». Annales du Service de Physique du
Globe et de la Météorologie, tome 20, Rabat.
11- Cote M. Legras J. (1966) : « La variabilité pluviométrique interannuelle au Maroc ». Revue de
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Alimentaire au Maroc », International Conference on : Understanding the Earth System,
49 1311 Généralisée
50 1313 • (2)
51 1321 2 ans • (2)
52 1324 • (2)
53 1335 • (2)
54 1341 • (2)
55 1348 • (2)
56 1355 2 ans • (2)
57 1359 2 ans • (2)
58 1362 Généralisée X
59 1376 • (2)
60 1379 • (2)
61 1386 • (2)
62 1404 4 ans • (2)
63 1413 • (2)
64 1415 Généralisée • Prise de Sebta (2)
65 1468 Généralisée, 2 ans A • Prise d’Anfa 1469, d’Assilah et de Tanger
en 1471 (2)
66 1493-1494 Oasis, Fès et ses régions X B • Acridiens, Forte mortalité, Villes vidées
• Prise de Mellilia en 1492 (31) (32)
67 1505 Bassin méditerranéen • Prise d’Agadir 1505 (31) (32)
68 1509 Fès B • Prise de Safi 1508
• Mortalité élevée (31) (32)
69 1511-1512 Souss, Doukkala, Abda X A • Prise d’Azemmour 1513, de Mazagan 1514
• Montée de Saâdiens (7) (31) (32)
70 1516-1518 Doukkala, Abda, Souss X A • Prise d’Essaouira 1519
• Acridiens
• Renforcement de l’instabilité politique(32)
71 1519-1523 Généralisée X B • Travaux gigantesques d’irrigation
• Faiblesse des structures politico-religieuses
• Rôle croissant des « saints »
• Emigration et dépeuplement
• Mort d’un tiers à un demi de la population
• Baisse démographique sensible sur trois
siècles (2) (3) (7) (10) (24) (29) (31) (32)
72 1525 2 ans • (2) (25)
73 1529 • (2)
74 1533 Fès B • Mortalité (25) (31) (32)
75 1537 Fès B • (25) (31) (32)
76 1540-1541 Sud Oum-Rbia, Doukkala, Abda X • Acridiens
• Exode vers le Nord-Ouest
• Flambée des prix (25) (31) (32)
77 1545 Généralisée • (2) (25)
78 1552-1553 Nord Oum-Rbia X • Hausse des prix (25) (31) (32) (35)
79 1556-1558 Généralisée X B • Très meurtrière (18) (24) (25) (31) (32)
80 1597-1608 Généralisée X B • Guerre civile
• Effets terribles et meurtriers
• 1/3 de la population emportée
• Flambée des prix et spéculation effrénée
• Pays et Makhzen ébranlés
• Economie délabrée, canne à sucre disparue
• Mouvement des populations et destruction
• Prise de Larache en 1610
• Effondrement du pouvoir Saâdien (10) (14)
• Cannibalisme
• 50% de la population est morte
• Abandon des villes
• Emigration Sud-Nord
• Enrichissement et « féodalisme »
• Affaiblissement des tribus
• Insuffisance de la main d’œuvre (3) (5) (10)
(12) (24) (25) (26) (32)
106 1801 2 ans • (2)
107 1806 • (2) (25)
108 1810-1820 Généralisée X B • Acridiens
• Flambée des prix et spéculation
• Enrichissement / Appauvrissement
• Forte mortalité (9) (18) (21) (24) (25) (26)
(25) (27) (32)
109 1844 • (2) (25)
110 1847-1851 Généralisée X • Accentuation du procès de mélkisation (¼
des terres cultivées)
• Hausse des prix, instabilité, migration
• Développement urbain (3) (9) (10) (18) (20)
(24) (25) (32)
111 1860 3 ans • (2) (25)
112 1866-1869 Généralisée X B • Acridiens
C • Milliers de morts
• 60% du bétail perdu pour Doukkala
• Catastrophe
• Mouvement général de la population
• Effets terribles pour les pauvres
• Effets structurels à longs termes : finance
et dette publique, concentration de
propriété foncière, Aggravation de la crise
de l’Etat, pénétration capitaliste
• Esclavage (2) (9) (16) (20) (23) (25) (32)
113 1874-1884 Généralisée : commence au Sud d’Oum- X • Mort d’hommes et de bêtes : ¼ de la
Rbia pour s’élargir population, ½ à ¾ du bétail
• Emigration vers l’Algérie
• Appauvrissement des paysans et artisans et
enrichissement des protégés urbains et
ruraux
• Dépréciation de la monnaie
• Déficit commercial et endettement envers
l’étranger
• Crise d’Etat (2) (9) (18) (20) (23) (25) (31)
114 1892 2 ans A • (2) (20) (25)
115 1901 X D • (2) (17) (19) (25) (32) (35)
116 1905-1906 Côtes Atlantiques • (2) (19) (21) (25) (32)
117 1910-1913 Côtes Atlantiques Sud : Abda et X B • Mortalité
Doukkala D • Exode et cherté
• Occupation de Fès et instauration du
Protectorat (13) (18) (21) (24) (25) (26) (32)
118 1916 Côtes Atlantiques Sud • (21) (25)
119 1918 Côtes Atlantiques Sud • (21) (25)
120 1919-1922 Côtes Atlantiques Sud : Souss Oriental X • Exode
• Révolte de Abdelkrim El Khattabi au Rif
(13) (21) (24) (25) (32)
d’hydraulique.(21) (32)
138 1984 Généralisée à l’exception des Côtes Atlas • Réalisation de la première étude de
Nord Dendrochronologie sur le Maroc.
• Création du barrage Sidi Driss-(21) (32)
139 1985 Nord du Maroc à l’exception des Côtes • Conférence d’Agadir sous le thème :
Atlas « Sécheresse, Gestion des eaux et
Production alimentaire ».
• Création du barrage Kwacem Aval,
Msakhskha-(21)
140 1986 Oriental, l’extrême Nord, Essaouira et • Création du barrage Sidi El Miari, Hassan
Ouarzazate 1er, Achbarou, Hamm Ourzag, Tlet
Boubker, Akka Noussikis, Kheng El Hda-
(21)
141 1987 Généralisée à l’exception de l’Oriental et • Création du barrage Krema, Rouidat
le Saïs Amont-(21)
146 1988-1989 Nord du Moyen-Atlas • Création du barrage Touiltes, Boukhalef-
(21)
147 1990 Rharb, Saïs, l’Oriental et le Haut-Atlas • Création du barrage Aït Youb, Aoulouz,
Smir, Garde de Sebou, Oued Aricha, Blad
El Gaada, Essaf, Saboun, Sghir
• Création du Conseil Supérieur de l’Eau-
(21)
148 1992 Généralisée à l’exception de la zone de • Création du Centre National du Climat et
Ouarzazate de Recherches Météorologiques (DMN)
• Création du Centre de Recherche de
Climatologie (Université Hassan II)
• Tenue du Congrès Mondial des Ressources
en Eau au Maroc.
• Création du barrage Jemaâ -(21)
149 1993 Généralisée • Elargissement du Conseil Supérieur de
l’Eau sur le Climat
• Création du barrage Imilkhine-(21)
150 1994-1995 Généralisée • Transfert d’Eau vers Tanger
• Création du barrage Sahla, Aggay, Saquia
El Hamra, 9 Avril 1947, Injil, Arabat, Al
Wahda, Sidi Chahed-(21)
151 1998-2000 Généralisée à l’exception de la zone des • Création des barrages : Asfalou, Bab
régions du Nord Ouest Louta, Bouhouda, Gharbia, Hassan II
Légende du tableau 1 :
F. Famines E. Epidémies : A. Diverse B. Peste C. Choléra D. Typhus (3) (11) (29) Sources
30- Ricard, R. (1955) : « Les places portugaises du Maroc et le commerce d’Andalousie dans les
études sur l’Histoire des portugais au Maroc ». Coïmta.
31- Rosenberger, B. & H. Triki, (1973) : « Famines et épidémie au Maroc au XVIème et XVIIème
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33- Seddon, D. (1981) : « Moroccan peasants : A century of change in the eastern Rif 1870-1970 ».
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34- Stewart, Ch. F. (1964) : « The Economy of Morocco : 1912-1962 ». Harvard University Press,
Cambridge, Massachussetts.
35- Zafrani, H. (1972) : « Les juifs du Maroc ; Vie sociale, économique et religieuse (de la fin du
XVIème au début du XXème) » Genthner, Paris.
BASSIN : SEBOU
BASSIN : MOULOUYA
BASSIN : BOUREGREG
BASSIN : TENSIFT
Total : 15 237.83
PREMIÈRE PARTIE
CLIMATOLOGIE ÉNERGÉTIQUE
CHAPITRE I
INTRODUCTION :
Que l’on regarde le système terre-atmosphère dans son ensemble, ou que l’on considère un
volume limité en altitude, latitude et longitude, les processus radiatifs vont apparaître dans
l’équation d’énergie1113
33.
Si l’on considère des volumes dont la surface supérieure est le « sommet » de l’atmosphère,
on voit que l’intégration de l’équation d’énergie sur le volume fera apparaître, dans tous les cas, le
bilan radiatif au sommet de l’atmosphère. En général, on choisit des volumes dont les « côtés » ont
des surfaces faibles par rapport aux surfaces inférieure et supérieure, et de toute façon on peut
négliger les contributions des bilans des flux radiatifs horizontaux traversant ces côtés.
D’une façon générale, la mesure des éléments du bilan radiatif se fait avec une résolution
spatiale moyenne et fine, et les moyennes régionales, zonales, hémisphériques et globales sont
obtenues numériquement à partir des valeurs mesurées.
Dans cette équation, la constante solaire est certainement un facteur externe au système
climatique. Ce n’est pas le cas de l’albédo, qui dépend de l’état de la surface (océan, glace et neige,
terre à couvert végétal, désert, ...) et aussi de manière importante de la couverture nuageuse. De
même le flux thermique dépend des températures à la surface et dans l’atmosphère, et de la
couverture nuageuse.
Le tableau 3 suivant nous montre les mécanismes modifiant le climat par perturbation du
bilan radiatif :
Paramètre modifié Mécanisme de la modification Références
Constante solaire Interne au Soleil Budyko 1969
Répartition latitudinale et Gravitation : perturbations Milankowitch 1920
saisonnière du flux solaire au orbitales et précession Berger 1981
sommet de l’atmosphère
Albédo planétaire Aérosols atmosphériques Rasool & Schneider 1971
naturels et anthropogènes Hansen & al. 1980
Aérosols d’« Hiver nucléaire » Turco & al. 1984
111333 Voir l’équation 1 en annexe des bilans énergétiques à la fin de cette partie : Les processus radiatifs du système terre-
atmosphère.
111444 Voir équation 2 en annexe : Le bilan radiatif du système terre-atmosphère.
55 :
1.1.2. La constante solaire1115
La première estimation sérieuse de la constante solaire a été faite par Pouillet en 1837 ; il a
trouvé la valeur 1211 W/M². A la fin du 19èmè siècle, Langley (pionnier de l’aéronautique et de la
radiométrie, qui a donné son nom à l’unité souvent utilisée en climatologie : Langley) trouvait des
valeurs allant de 1825 à 2432 W/M² (Hunt & al. 1986). En 1910, Abbot publia la valeur de 1485
W/M². Ayant obtenu l’établissement d’un réseau de stations de mesure en altitude, Abbot a cru
trouver des variations significatives de la constante solaire, corrélées avec l’activité solaire et des
événements météorologiques. Toutefois, une réanalyse (Sterne & Dieter 1958) de la série de
mesures faites entre 1926 et 1954 indique au contraire une constante solaire de 1350 ± 4,4 W/M².
Toutes ces valeurs comprennent une correction pour l’absorption de l’atmosphère au-dessus de la
station de mesure.
Les mesures spatiales de la constante solaire ont commencé avec des tirs de fusées, mais à
cause du problème d’échantillonnage, leur interprétation n’est pas aisée s’il y a des variations
solaires de courtes durée. Avec les satellites, les séries de mesures les plus significatives sont celles
faites sur Nimbus-7 ERB depuis novembre 1978, sur SMM/ACRIM (Solar Maximum Mission -
Active Cavity Radiometer) depuis février 1980, et sur les satellites du système ERBE (ERBS et
NOAA-9) depuis la fin de 1984. La valeur absolue reste difficile à fixer à mieux que 3 ou 4 W/M² ;
ERBE donne 1364 W/M² alors que Nimbus-7 ERB donnait 1371. Il y a des indications d’une
augmentation de 0,02% par an entre 1969 et 1980, et d’une diminution du même ordre depuis la fin
des années 70. La réalité d’excursions de ± 3 W/M², pendant quelques jours ou semaines, corrélées
avec des passages de régions actives sur le disque solaire, est mieux établie, par des mesures quasi
simultanées des satellites SMM et Nimbus-7. L’analyse de la série 1926-1954 des mesures faites
au sol par Abbot montre que le cycle de 27 jours (de la rotation solaire) est présent mais faible
(7.10-4) dans l’irradiance solaire (Foukal & al. 1977).
mesurant la lumière cendrée, c’est-à-dire le « clair de Terre » sur la Lune quand elle est presque
nouvelle ; après avoir obtenu une valeur (0.29) très proche des valeurs modernes, il l’a corrigée à
0.39 en 1936. La dernière valeur estimée sans utiliser des données spatiales est celle de London
(1957), qui donna 0.35 pour l’Hémisphère Nord. Un des premiers résultats significatifs des
expériences spatiales de mesure des composantes du bilan radiatif, a été la découverte que l’albédo
planétaire moyen est proche de 0.30. La différence provient essentiellement du fait que les valeurs
utilisant les climatologies de nébulosité étaient biaisées en faveur des continents et de l’Hémisphère
Nord.
Les mesures spatiales permettent d’évaluer la variation annuelle de l’albédo (Fig. 3) qui
dépend de la répartition des continents et océans comme des variations annuelles de la nébulosité et
de la couverture en glace et neige telles qu’elles sont « vues » par le soleil. Elles permettent aussi
d’évaluer la variation annuelle de la moyenne globale de l’exitance radiative thermique (LW) et
donc du rayonnement net (Fig. 4 & 5). Notons que si l’on cherche à interpréter la variation annuelle
de LW (que l’on peut traduire en une variation annuelle de température effective du système Terre-
Atmosphère), comme une réponse au forçage qu’est la variation annuelle de la radiation solaire, on
constate que le système Terre-Atmosphère est plus chaud (en juillet-août, près de l’aphélie) quand il
reçoit le moins d’énergie solaire. Ceci souligne l’importance des facteurs internes du climat, qui
font varier l’albédo et qui permettent de stocker d’énergie pendant l’été austral, lorsque les océans
de l’Hémisphère Sud absorbent beaucoup de rayonnement solaire.
L’importance des facteurs géographiques apparaît plus clairement quand nous examinons les
bilans hémisphériques, en comparant les valeurs moyennes annuelles avec celles pour les saisons
d’été et d’hiver (aphélie et périhélie). Le tableau 4 ci-après (Stephens & al. 1981) nous donne les
composantes du bilan radiatif, ainsi que les valeurs moyennes de la température du sol (Ts). On voit
que l’amplitude du cycle annuel de l’insolation astronomique est bien plus forte dans l’Hémisphère
Sud, mais que celle de la température de surface y est bien plus faible. Ceci résulte en partie du fait
que l’amplitude du cycle annuel de l’albédo est plus forte dans le Sud, où le fort contraste nuage-
mer domine. Dans ce tableau, les moyennes annuelles hémisphériques et globales du rayonnement
net ne sont pas nulles. Les valeurs trouvées indiquent la somme des erreurs et du stockage
interannuel ou pluriannuel dans le système. Il n’est pas possible de les séparer actuellement,
d’autant plus que toutes ces valeurs comprennent des biais dus notamment aux variations diurnes
qui sont mal échantillonné par Nimbus-7, satellite héliosynchrone. On notera que les moyennes
globales de la température de surface Ts ne suivent pas la variation annuelle de la moyenne globale
du flux solaire incident. La variation annuelle des moyennes hémisphériques du flux net (ou bilan
radiatif) est très forte, alors que celle de la moyenne globale ne dépassent que de très peu la barre
d’erreur des déterminations. La moyenne annuelle du flux net est pratiquement nulle.
111666 Voir l’équation 3 en annexe : Variation annuelle du bilan global du système terre-atmosphère.
Le tableau 4 suivant nous montre les composants du bilan radiatif de la terre : moyennes
Hémisphériques et Globales :
Flux Flux Flux IR Flux net
Période Hémisphère Ts (°K) solaire Albédo solaire émis (W/M2)
incident (%) absorbé (W/M2)
2
(W/M²) (W/M )
Moyenne Nord 288,0 341,0 31,0 235,3 232,9 +2,4
annuelle Sud 286,4 341,0 29,7 239,7 234,8 +4,9
Globe 287,7 341,0 30,4 237,5 233,9 +3,6
Périhélie Nord 281,0 241,5 30,3 168,4 221,9 -53,5
(DJF) Sud 289,5 462,0 31,3 317,4 237,7 +79,7
Globe 285,2 351,8 90,9 242,9 229,8 +13,1
Aphélie Nord 294,6 439,2 31,3 301,7 242,3 +59,4
(JJA) Sud 283,7 222,8 26,7 163,2 232,0 -68,8
Globe 289,2 331,0 29,8 232,5 237,2 -04,7
En moyenne zonale, l’apport solaire est nécessairement une moyenne sur 24 heures, qui
dépend de la latitude et de la date. Si nous moyennons cette équation sur l’année, et si nous
supposons que la moyenne annuelle du terme de stockage est proche de zéro, nous obtenons une
équation qui nous permet de calculer le transport méridien de chaleur à partir de la détermination
satellitaire de la moyenne zonale annuelle du rayonnement net.
La variation annuelle des moyennes zonales du rayonnement net peut être interprétée dans le
cadre des modèles contenant au moins la dimension latitude et une représentation du cycle annuel.
Toutefois, il n’est pas possible de déterminer le cycle annuel des transports océaniques sans
hypothèses supplémentaires sur le stockage saisonnier de chaleur dans l’océan, en fonction de la
latitude.
Ici nous considérons des régions ayant des dimensions horizontales d’au moins une centaine
de kilomètres, et nous négligeons encore les contributions des flux radiatifs horizontaux au bilan
radiatif de la région. Pour un volume incluant la surface (continentale et/ou océanique) et toute la
colonne atmosphérique, c’est encore le bilan radiatif au sommet de l’atmosphère qui entre dans
88.
l’équation d’énergie1118
Cette fois tous les termes sont évalués en moyenne régionale, et il peut être nécessaire de
prendre en compte le terme (P) de production d’énergie à l’intérieur du volume considéré. En effet,
considérons une région fortement urbanisée et industrialisée de 100 km de côté (c’est-à-dire ayant
une surface de 1010 M²), avec une population de 20 millions d’habitants dont chacun
produit/consomme en moyenne 20 kilowatts d’origine fossile (ou nucléaire). Cela donne P = 40
W/M², ce qui est loin d’être négligeable à côté des flux climatiques. Ces valeurs sont d’ailleurs
dépassées à l’intérieur des villes, surtout pendant la saison de chauffage, sans parler des domaines
situés autour des grandes centrales thermiques qui rejettent en chaleur perdue (pollution thermique)
près de la moitié de leur production, souvent des centaines de mégawatts.
On peut concevoir une étude des bilans énergétiques régionaux sur des échelles de temps
allant de l’heure à des années. Pour la climatologie, on cherche à déterminer des moyennes
annuelles ou mensuelles, de préférence à partir de séries de plusieurs années (10 à 30 dans la
climatologie classique). De telles séries ne sont pas toujours disponibles en ce qui concerne les
mesures spatiales. La plus longue est la série de mesures faites par le radiomètre à champ fixe de
l’instrument ERB sur Nimbus-7 (novembre 1978 - octobre 1984, Jacobowitz et al. 1984). Dans les
figures 3 à 5 nous présentons les résultats pour les moyennes saisonnières de l’albédo, du
rayonnement thermique émis, et du rayonnement net au sommet de l’atmosphère, avec une
résolution spatiale de l’ordre du millier de kilomètres.
Dans le domaine solaire, l’albédo planétaire moyen a une valeur (0,30) qui est nettement
inférieure à la plupart des estimations pré-satellitaires (Hunt et al. 1986). Les cartes de l’albédo sont
dominées par une structure fortement zonale, liée au fait que l’albédo de l’atmosphère et de
beaucoup de surfaces augmente avec l’angle zénithal du soleil. Les plus forts contrastes se trouvent
entre les régions océaniques sans nuages, très sombres, et les couches épaisses de nuages,
notamment dans les régions de convection profonde sur les zones équatoriales des continents
(Amazonie, Afrique équatoriale, et le « continent maritime » l’Indonésie). Toutefois l’albédo des
déserts sans nuages, et surtout de certaines parties du Sahara, est assez fort, pouvant dépasser 40%.
Les cartes de l’émission thermique montrent-elles aussi une structure fortement zonale, mais
à celle-ci s’ajoutent les maxima d’émission au-dessus des déserts et des parties sans nuages des
océans subtropicaux, et les minima profonds au-dessus des parties de la zone de convergence
intertropicale où la convection est la plus développée, ces derniers coïncidant avec les maxima de
l’albédo dans ces zones.
Dans les cartes du bilan, c’est-à-dire du rayonnement net, la structure zonale est encore plus
prononcée, et les contrastes entre océans et continents sont faibles, sauf dans les zones
subtropicales. Dans ces zones, les déserts (surtout le Sahara) sont des régions où le bilan radiatif
s’écarte nettement (dans le sens d’un bilan plus négatif) de la moyenne zonale. Ce fait, constaté au
début des années 70 sur les résultats de Nimbus-3 (Raschke et al. 1973), joue un rôle clé dans
l’hypothèse de Charney (1975) sur les liens entre sécheresses et désertification aux marges des
déserts (Sahel).
On peut aussi chercher à évaluer la variabilité de ces quantités, après prise en compte du
cycle annuel, soit en regardant la variabilité interannuelle des moyennes mensuelles
correspondantes, soit en regardant la variabilité interdiurne à l’intérieur d’un mois. Ce sont les
nuages qui prédominent dans cette variabilité, mais les anomalies climatiques que l’on observe ainsi
dans les éléments du bilan radiatif au sommet de l’atmosphère, sont souvent une manifestation
d’anomalies définies autrement, comme dans les événements ENSO à partir des champs de
pressions ou des températures à la surface de la mer.
Notons que si l’on a une telle détermination du bilan radiatif à la surface, en plus de celle du
bilan au sommet de l’atmosphère, à l’échelle régionale (ou plus grande), on peut aboutir à
l’équation d’énergie du volume atmosphérique111999.
Ici, comme d’habitude, le bilan radiatif RnetT est considéré comme positif lorsqu’il est
dirigé vers le bas, mais les flux montants de la surface vers l’atmosphère de chaleur latente QL et de
chaleur sensible QC sont comptés positifs. Nous considérons que les termes de production locale
d’énergie se rapportent à la surface et n’interviennent pas directement dans cette équation, mais ils
peuvent affecter les flux QL et QC, et dans certains cas le bilan radiatif à la surface.
On peut poser la question de manière différente, en évaluant le rôle des nuages dans le bilan
radiatif dans un état donné du climat, que l’on suppose être un état d’équilibre. Il faut alors calculer
la différence entre le bilan radiatif dans les régions sans nuages, et le bilan radiatif observé qui
inclut à la fois les régions nuageuses et les régions claires. En gardant séparé les termes solaire et
thermique du bilan radiatif, on constate que le forçage radiatif des nuages résulte de deux effets de
signe opposé. Dans le domaine thermique, les nuages ont un effet de serre, diminuant les pertes
d’énergie vers l’espace. Dans le domaine solaire, l’effet d’albédo des nuages augmente la fraction
du flux solaire réfléchi, donc diminue le gain d’énergie solaire par la système terre-atmosphère.
L’effet de serre domine du côté hiver, et près des pôles, où l’apport solaire est de toute façon
très faible. L’effet d’albédo domine dans les tropiques, et aux latitudes moyennes du côté été, ainsi
qu’en moyenne globale. Ce terme peut atteindre 60 W/M² dans certaines régions.
On voit qu’il peut être très utile de déterminer observationnellement les éléments du bilan
radiatif correspondant à l’atmosphère claire. D’une part, c’est seulement pour l’atmosphère claire
que l’on peut être extrêmement exigeant à l’égard des calculs radiatifs dans les modèles de
circulation générale, puisque leurs représentations des nuages sont plutôt grossières, et c’est donc
seulement pour l’atmosphère claire que la comparaison entre les modèles radiatifs et l’observation
peut être menée à bout sans faire intervenir les problèmes des propriétés optiques des nuages.
D’autre part, si l’on connaît à la fois les termes du bilan radiatif moyennés sur l’ensemble d’une
région donnée et les termes correspondant à la partie ciel clair de cette région, on peut évaluer le
terme de forçage radiatif des nuages. Ceci implique que l’on ait une résolution spatiale
suffisamment fine dans les observations des composantes du bilan radiatif, pour trouver les régions
sans nuages.
On voit que pour des nuages bas et brillants (tels que les strato-cumulus), pour lesquels le
flux émis ne dépend que de très peu de la couverture nuageuse alors que l’albédo y est très sensible,
cette sensibilité sera très fortement négative. Par contre, pour des cirrostratus optiquement épais
dans l’infrarouge, mais relativement peu réfléchissants, l’influence sur le bilan radiatif peut être
positif, surtout si l’apport solaire est faible. On suppose souvent que la rétroaction climat-nuages-
rayonnement est une rétroaction négative, l’hypothèse sous-jacente étant qu’une augmentation de la
222000 Voir l’équation 7 en annexe : Sensibilité du bilan radiatif à l’égard des nuages.
La distribution latitudinale des apports et des pertes radiatifs sur le plan hémisphérique
amène le bilan énergétique à être excédentaire dans la zone intertropicale, et déficitaire sur les
latitudes extratropicales, particulièrement en saison d’hiver (Fig. 5 et 6).
En janvier (Fig. 5 A), le 12°30’ Nord au-dessus de Mali (Fig. 7 A) marque le renversement
du bilan radiatif net (18ème parallèle Nord au-dessus de l’Atlantique au large de Mauritanie, Fig. 8
A, Karrouk, M.S. 2000a ; 2001a ; 2002a ; 2002f). La zone comprise entre ces parallèles et le pôle
Nord connaît un bilan négatif, et celle se trouvant au Sud jusqu’au pôle connaît un bilan positif222111.
Alors qu’en juillet (Fig. 7 C), c’est le 7°30’ Sud qui marque le renversement énergétique sur le plan
planétaire au-dessus du Golfe de Guinée (10ème parallèle Sud le long du 20°W, Fig. 8 C). Cette
constatation au-dessus des méridiens Atlantico-Africains est générale au niveau planétaire. Le bilan
énergétique suit une distribution spatio-temporelle zonale. L’intervention géographique des terres et
des océans modifie sélectivement cette distribution, surtout à l’Ouest des continents, mais la
zonalité reste bien structurée : Une zone intertropicale où le bilan énergétique sur le plan annuel est
excédentaire en permanence entre 7°30’S et 12°30’N sur l’Afrique (10°S et 18°N en Atlantique), et
deux autres zones extratropicales, l’une au Nord du 33°45’N, et l’autre au Sud du 36°15’S, où le
bilan énergétique est déficitaire en moyenne annuelle au-dessus du méridien africain (entre 40°N et
37°30’S en Atlantique, et pour l’hémisphère entier, Fig. 5, Karrouk, M.S. 2000a : 2002a ; 2002f).
En saisons intermédiaires, la zone où le bilan radiatif est positif chevauche entre 52°30’N et
22°30’S au printemps (Fig. 7 B) sur le méridien africain (54°N et 26°S sur l’Atlantique, Fig. 8 B)
avec un creux négatif au-dessus du 18°45’N (Mali), et 15°N et 50°S (Fig. 7 D) en automne (26°N et
49°S sur l’Atlantique Fig. 8 D, Karrouk, M.S. 2000a : 2002a ; 2002f).
Cette situation crée un gradient radiatif entre la zone excédentaire et la zone déficitaire sur le
plan hémisphérique. Un échange radiatif s’impose entre les deux zones qui amène l’excédent
énergétique intertropical à être transféré vers la zone déficitaire, et vice-versa. Les flux énergétiques
latitudinaux sont ainsi instaurés. Leur intensité varie entre un maximum hivernal où le gradient
énergétique est important, et un minimum estival où ce gradient est faible (Karrouk, 2000).
Aux latitudes marocaines, comprises entre le 21° et le 36° Nord, la situation énergétique
moyenne est la suivante :
222111 La zone de couverture de ERBS est comprise entre les 68ème parallèles Nord et Sud.
222222 SW : ShortWave. Voir l’équation 15 en annexe : Rayonnement solaire réfléchi.
Ce type de rayonnement dit ondes courtes (SW) est un rayonnement solaire, il suit une
évolution croissante pendant la saison d’hiver du Nord vers le Sud, les valeurs moyennes varient
entre 64.6 et 120.6 W/M² au-dessus du continent (Fig. 7 A), sur l’océan, les valeurs les plus élevées
de 76.9 W/M² se situent au-dessus du 31ème parallèle, et baissent en direction du Nord jusqu’au 69.2
W/M², et en direction du Sud jusqu’au 62.4 W/M² (Fig. 8 A).
En été, les valeurs moyennes continentales augmentent, et gardent la même évolution. Les
valeurs les plus basses de 83.9 W/M² sont relevées au Nord, elles suivent une évolution croissante
vers le Sud où on relève le maximum de 156.8 W/M² (Fig. 7 C). Au-dessus de l’océan, l’évolution
est inversée, les plus basses valeurs de 91.6 W/M² sont relevées au Sud, et évoluent jusqu’au 104.9
W/M² au Nord (Fig. 8 C).
Ces constations du rayonnement ondes courtes font apparaître les remarques suivantes :
1- Les moyennes relevées au-dessus du continent diffèrent complètement de celles
enregistrées au-dessus de l’océan, en valeurs et en tendance.
2- Cette différence est due à la nature du sol (surface) qui influence l’albédo ; d’où cette
distinction fondamentale entre le milieu marin et le milieu continental qui aura de très
importantes répercussions sur le climat du Maroc.
3- Ces valeurs ne suivent pas toujours la tendance hémisphérique globale, elles évoluent
parfois inversement, que se soit sur mer ou sur terre ; d’où l’importance de la spécificité
de l’espace climatique marocain.
4- Les valeurs les plus élevées sont enregistrées pendant la saison printanière au-dessus du
continent, et les plus basses pendant les saisons d’hiver et d’automne au-dessus de
l’océan.
Cette catégorie de rayonnement qu’on appelle ondes longues (LW) est un rayonnement
effectif ; il suit une évolution croissante du Nord où on relève 230.6 W/M² vers le Sud où ces
valeurs deviennent 247 W/M² au-dessus du continent, pendant la saison d’hiver (Fig. 7 A). Sur
l’océan, l’évolution du Nord au Sud reste la même, mais les valeurs deviennent plus importantes : la
minimum est de 232.8 W/M², et le maximum est de 259.1 W/M² (Fig. 8 A).
En été, les moyennes continentales marquent un pic de 302.5 W/M² au-dessus du 28°45’, et
baissent vers le Sud jusqu’au 287.2 W/M², et vers le Nord jusqu’au 290.3 W/M² (Fig. 7 C). Les
mêmes constatations s’observent au-dessus de l’océan, 284 W/M² sont enregistrés au niveau du
28°45’, qui baissent à 273.6 W/M² au Nord, et 275.1 W/M² au Sud (Fig. 8 C).
Au printemps, les plus hautes moyennes continentales de 279.3 W/M² sont relevées au
niveau du parallèle 26°15’, et baissent vers le Nord jusqu’à 239.5 W/M², et vers le Sud jusqu’à
274.1 W/M² (Fig. 7 B). Au-dessus de l’océan, les moyennes diminuent du Sud où elles sont de 270
W/M² vers le Nord où elles deviennent 237.3 W/M² (Fig. 8 B).
En automne, les moyennes continentales les plus élevées de 272.8 W/M² sont enregistrées
au Sud, et diminuent vers le Nord où elles sont de 249.5 W/M² (Fig. 7 D). Les moyennes
océaniques connaissent les plus hautes valeurs de 268 W/M² au niveau du 26°15’ parallèle, et
baissent vers le Sud (267.4 W/M²) et vers le Nord (251.3 W/M², Fig. 8 D).
L’albédo du système climatique marocain est compris entre 39.7% en hiver au Sud du
Maroc, et 17.8% en été au Nord (Fig. 9). Au large du Maroc au-dessus de l’océan, les valeurs
moyennes les plus élevées de 34.1% sont relevées en hiver au Nord, et les plus basses de 14.8%
sont enregistrées au printemps au Sud (Fig. 10).
En été, les valeurs moyennes de l’albédo au-dessus du Maroc sont maximales au Sud où
elles atteignent 34.4%, elles diminuent en direction du Nord où elles ne sont que de 17.8%, mais
après ce creux au Nord du Maroc, les valeurs moyennes de l’albédo vont changer de tendance
puisqu’elles évolueront en augmentation vers le Nord jusqu’au pôle (Fig. 9 C). Au-dessus du milieu
marin, les plus faibles valeurs moyennes de 17.9% sont relevées au niveau du 26°15’ parallèle, puis
on assiste à une augmentation vers le Sud jusqu’au 20.1%, et surtout vers le Nord où les plus hautes
valeurs de 23.1% sont enregistrées au niveau de la latitude 33°45’. A l’extrême Nord du pays, les
valeurs moyennes ne sont que de 22.3% (Fig. 10 C).
Pendant la saison printanière, l’albédo au-dessus du Maroc évolue du Nord où on relève les
moyennes les plus basses de 26.2% vers le Sud du pays où les moyennes sont de 36.5% (Fig. 9 B).
Sur l’océan, l’évolution est inverse, les moyennes les plus basses de 14.8% sont au Sud, et évoluent
jusqu’au 27.4% au Nord (Fig. 10 B).
Les figures 9 & 10 nous montrent que l’espace climatique marocain se situe, en ce qui
concerne le rayonnement net, à l’endroit du chevauchement du renversement énergétique
hémisphérique. Cette situation énergétique du Maroc explique l’instabilité climatique vis-à-vis des
sources et des puits radiatifs planétaires. C’est un climat doublement dépendant, à la fois des zones
excédentaires situées au Sud de l’espace climatique marocain (régions tropicales), et des zones
déficitaires situées au Nord de cette espace (régions polaires et subpolaires).
Les valeurs moyennes du Rnet varient sur le plan annuel entre le minimum continental de -
92.1 W/M² relevé au Nord du Maroc en hiver, et le maximum de 96.5 W/M² en été au même
endroit ; ce qui nous donne un écart radiatif moyen annuel de 188.6 W/M², ce qui est très important,
et c’est pour cette raison que le Maroc connaît les variations saisonnières. Au-dessus de l’océan, cet
écart est encore plus important puisqu’il est de 202.6 W/M², les valeurs les plus basses de -98.9
W/M² sont relevées en hiver, et les plus hautes de 103.7 W/M² sont enregistrées au printemps et pas
en été.
En hiver, les moyennes du Rnet continental sont négatives, elles évoluent du Nord où on
relève -92.1 W/M² vers le Sud où les valeurs moyennes sont de -63.5 W/M² (Fig. 7 A & 38). Au-
dessus de l’océan, les moyennes sont de -98.9 W/M² au Nord et évoluent jusqu’au -17.4 W/M² au
Sud (Fig. 8 A & 38).
En été, le bilan radiatif est positif, il augmente du Sud où il est de 12.2 W/M² vers le Nord
où il est de 96.5 W/M² (Fig. 7 C & 39). Au-dessus de l’océan, les valeurs moyennes les plus élevées
de 97.15 W/M² sont au niveau du parallèle 26°15’, elles baissent vers le Nord jusqu’au 92.2 W/M²,
et vers le Sud jusqu’au 89.6 W/M² (Fig. 8 C & 39).
Cette constatation d’évolutions inverses entre le continent et l’océan est une spécificité de
l’espace climatique marocain, puisqu’on remarque qu’au-dessus de l’espace européen au Nord du
Maroc, les bilans climatiques continentaux et océaniques suivent la même évolution (Fig. 7, 8, 9 &
10).
En automne, les moyennes continentales du Rnet sont négatives, les plus hautes valeurs de -
17.3 W/M² sont relevées au niveau du parallèle 31°15’, puis baissent vers le Sud jusqu’au -37.1
W/M², et vers le Nord jusqu’au -37.7 W/M² (Fig. 7 D & 41). Au-dessus de l’Atlantique, la situation
est remarquable, la latitude 28°45’ marque le renversement du bilan énergétique. Vers le Nord, le
bilan est négatif, et atteint -41.7 W/M² à l’extrême Nord, et vers le Sud, le bilan est positif, il atteint
36.6 W/M² au Sud du pays (Fig. 8 D & 41). Cette situation d’opposition de l’état du bilan
énergétique entre l’océan et le continent dans l’espace climatique marocain explique les événements
climatiques qui marquent le pays pendant cette période, et qui sont, soit la prolongation de la
sécheresse astronomique estivale, soit le retour brutal des précipitations automnales qui sont
souvent dévastatrices.
CONCLUSION :
L’espace climatique marocain occupe une position privilégiée pour les divers facteurs
énergétiques qui contrôlent le climat planétaire ; il se situe au chevauchement des grandes zones
climatiques mondiales, et il est soumis à leurs caractères puisqu’il occupe l’aire du renversement
des bilans énergétiques atlantico-africains. Il est tantôt déficitaire en automne et en hiver, tantôt
excédentaire au printemps et en été. Cette situation fait de la position de l’espace climatique
marocain un carrefour d’influence énergétique. En situation d’excès énergétique, le Maroc aura
l’empreinte de la zone climatique excédentaire (tropicale), et en situation de déficit énergétique, se
sont les caractéristiques de la zone déficitaire qui envahiront le Maroc.
RÉFÉRENCES DU CHAPITRE I :
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CHAPITRE II
RÉGIONALISATION RADIATIVE
DE L’ESPACE CLIMATIQUE MAROCAIN
CHAPITRE II : RÉG
GIONALISATION RADIATIVE DE
L’ESPACE CLIMATIQUE MAROCAIN
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
INTRODUCTION :
Ce sont ces différentes composantes du bilan radiatif qu’il faut suivre régulièrement pour
comprendre l’évolution climatique au Maroc. Et c’est en prenant en compte ces éléments et facteurs
énergétiques radiatifs (climatiques) que l’intervention de l’homme sur l’environnement physique
marocain, à travers ses activités socio-économiques, devrait être orientée dans le respect de
l’équilibre des processus radiatifs écosystémiques.
fournit des renseignements importants sur le suivi et l’évolution des différents constituants des
bilans radiatifs, transmis par les satellites NOAA et ERBS. Ce sont les données de ce dernier
satellite qui seront exploitées et développées dans cette étude.
Reste à signaler que le facteur « nuage » réagit doublement sur le bilan radiatif : il empêche
les rayons solaires d’atteindre directement le sol, surtout les nuages bas, et de ce fait il augmente
l’albédo et atténue l’apport radiatif à court terme (refroidissement) ; en même temps, il constitue un
obstacle devant la déperdition du rayonnement thermique à long terme vers l’espace, et dans ce cas,
il augmente l’effet de serre (réchauffement), qui est une situation d’excès thermique, phénomène
physique qui amène la terre et son atmosphère à recevoir plus d’énergie radiothermique qu’elle en
perd. Ainsi, il est extrêmement difficile de modéliser cet élément climatique et de définir ses
interactions sur les bilans radiatifs régionaux.
La période de mesure de ERBS s’étend de novembre 1984 à février 1990, qui se situe entre
les deux pics des grandes sécheresses qu’a connues le Maroc en 1980-1985 et 1991-1995. De ce
fait, on pourrait considérer cette période de cinq ans comme représentative de la situation
énergétique moyenne normale au Maroc, puisqu’elle intègre la fin d’une phase sèche, et toute une
phase non sèche.
Il faut signaler que les études sur les bilans énergétiques proprement dites au Maroc sont très
rares pour ne pas dire inexistantes. La seule référence partielle dans ce domaine est l’étude
présentée en 1983 par l’équipe Bahraoui, J. sur : « Le gisement solaire marocain ». Pour cette
raison, on ne trouvera pas de renvois bibliographiques dans cette partie, qui reste basée sur des
refléxions personnelles puisée des ouvrages de base qu’on trouve à la fin de la partie.
Le bilan radiatif moyen calculé sur cinq ans d’observations du satellite ERBS, dont le plan
de résolution est celui d’une surface scannée de 2.5 degrés, a fait ressortir les principaux éléments
suivants : (Fig. 11 & 12)
• La réflectance des nuages (SWCF)3330 00 : la part du rayonnement direct réfléchi par les
uniquement par le sol. Ce qui permet de faire ressortir indirectement la part atmosphérique de
l’albédo.
• L’émittance des nuages (LWCF)3335 55 : la part du rayonnement émis par les nuages.
De ces éléments mesurés par le satellite, on déduit les différents échanges radiatifs suivants :
• Le rayonnement global (RG)3339 99 : l’ensemble du rayonnement solaire visible pénétrant
Ce résultat est d’une importance capitale pour le climat marocain. Il nous montre clairement
que la capacité d’absorption de l’atmosphère marocaine est nulle vis-à-vis du rayonnement solaire.
On comprend donc que cette atmosphère est en déficit permanent en vapeur d’eau, élément
essentiel pour l’absorption radiative qui constitue l’énergie latente, potentielle de se convertir en
précipitations.
On verra plus loin dans l’étude détaillée des bilans énergétiques que cette situation persiste à
toutes les échelles spatio-temporelles.
Le bilan radiatif solaire de l’espace climatique marocain est donc déficitaire au niveau
atmosphérique, et la part du RG retenue par le système sol-atmosphère ne s’effectue qu’au niveau
de l’interface, uniquement en énergie sensible potentielle « QCP » ( RS Abs T ).
• De ces échanges radiatifs solaires dans le visible, il ressort que le système sol-
atmosphère reçoit 359.7 W/M² (RG) « gains radiatifs », retient 265.3 W/M² ( RG Abs ), et renvoie
94.4 W/M² (SW), constitué de CSSW et SWCF : c’est la part de l’albédo de l’espace climatique
marocain en ondes courtes qui représente 26.3% du RG, dont 17.7% est renvoyé par le sol
(CSAlb), et 8.5% par les nuages (AlbCF) et les autres composantes atmosphériques « pertes
radiatives ».
Ces valeurs constituent la base des différents échanges radiatifs solaires sol-atmosphère dans
le visible, qui s’ajouteront aux rayonnements effectifs infrarouges de la terre (rayonnement
tellurique) et de son atmosphère (effet de serre). Elles représentent l’essentiel de l’alimentation de la
machine climatique radiothermique de l’espace climatique marocain.
C’est un facteur donc variable, instable et susceptible d’être perturbé par les activités
humaines. D’ailleurs il représente l’un des principaux éléments à la base de la dégradation des
milieux, de la désertification et du changement global. Et de ce fait, il convient de surveiller ce
facteur en permanence pour sauvegarder le milieu biogéoclimatique local, régional et global, et ce
par un « comportement sage » vis-à-vis du milieu naturel et de ses composantes, notamment la
gestion des ressources en eau au Maroc.
Le reste, 44.6% du RA reste emmagasiné dans l’atmosphère, soit 41.3 W/M² : c’est la part
de l’énergie latente potentielle (QLP) disponible dans l’atmosphère marocaine, constituée par le
RTAbs A .
On verra plus loin que cette énergie latente potentielle n’est pas récupérée par l’atmosphère
marocaine vu la prépondérance des flux divergents qui caractérisent le climat marocain, puisque le
bilan du rayonnement net atmosphérique ( Rnet A = NetCF ) constitué d’énergie latente (QL) est
déficitaire.
Ces divers échanges radiatifs aboutissent à l’équilibre habituel du bilan énergétique global
du système climatique marocain. Quand les « gains » (RG) sont supérieurs aux « pertes » radiatifs
(SW + LW), le bilan définitif (Rnet) est positif. La situation s’inverse si les « pertes » excèdent les
« gains ».
Ce bilan au Maroc est positif et représente un excédent moyen annuel de 7.7 W/M². C’est la
différence entre les apports radiatifs (RG) et les pertes radiatifs (SW+LW).
Ce sont ces différents processus radiatifs qu’il convient de diagnostiquer pour l’étude des
bilans énergétiques au Maroc. Si ces bilans sont excédentaires par rapport à leur équilibre habituel,
la température moyenne globale5550 00 du milieu climatique marocain dépassera les 19 °C, s’il est
L’étude des bilans radiatifs moyens, en particulier celle de la radiation globale déduite des
observations satellitales, a fait ressortir des variations spatiales importantes au niveau du Maroc.
Ainsi nous avons choisi des stations synoptiques proches de l’azimut satellital pour étudier ces
variations au niveau régional.
555000 Moyenne établie à partir des normales 1961-1990 des stations de Tanger et de Marrakech.
La première correspond à la scène de résolution de ERBS, qui est la surface scannée de 2°5
grades. Cette résolution ne permet pas de tirer suffisamment de détails sur le terrain.
La deuxième contrainte est celle de la faible densité du réseau météorologique national qui
s’ajoute à la faible résolution de ERBS, et qui ne permet pas de choisir la station synoptique
appropriée ; d’où la nécessité de soulever les remarques suivantes concernant les sous-régions
radiatives qui ont été identifiées (Fig. 13 & tableau 5) :
l’Ouest (au-dessus de Cadix en Espagne) par rapport aux coordonnées géographiques de la station
météorologique de Tanger.
2. La région d’Al Hoceima (ALH : 26°15’N - 03°45’W) se centre bien au Nord-Est
(au-dessus de la mer d’Alboran, au large de Malaga) par rapport aux coordonnées réelles de la
station d’Al Hoceima.
3. La région d’Oujda (OUJ : 36°15’N - 01°15’W) se centre au Nord-Est en mer au
large d’Oran en Algérie par rapport à la station d’Oujda.
4. La région de Casablanca (CAS : 33°45’N - 08°45’W) est au-dessus de l’océan, à
l’Ouest de Casablanca.
5. La région de Meknès (MEK : 33°45’N - 06°15’W) se centre au Sud-Ouest de
Meknès.
6. La région de Taza (TAZ : 33°45’N - 03°45’W) se centre au Sud-Est de la station de
Taza, au col de Touahar.
7. La région de Bouarfa (BOA : 33°45’N - 01°15’W) est bien au Nord-Est de Bouarfa,
en territoire algérien.
8. La région de Marrakech (MAR : 31°15’N - 08°45’W) est au Sud-Ouest de
Marrakech, sur les bords Nord de l’Anti-Atlas.
9. La région de Ouarzazate (OAR : 31°15’N - 06°15’W) est au Nord-Est de
Ouarzazate, en Haut Atlas.
10. La région d’Errachidia (ERA : 31°15’N - 03°45’W) se centre au Sud-Est
d’Errachidia, à la frontière algérienne.
11. La région de Tan-Tan (TAT : 28°45’N - 11°15’W) se centre juste au Nord de la
station de Tan-Tan, en Océan Atlantique.
12. La région d’Assa (ASA : 28°45’N - 08°45’W) se centre au Nord-Est de la station
secondaire d’Assa, sur la frontière algérienne.
13. La région de Laâyoune (LAY : 26°15’N - 13°45’W) se centre au Sud-Ouest de
Laâyoune, à l’intérieur du continent.
14. La région de Dakhla (DAK : 23°45’N - 16°15’W) se centre juste à l’Ouest de la
station de Dakhla, en Océan Atlantique.
On distingue dans cette régionalisation entre les grandes régions dites « provinces
radiatives », qui se caractérisent par les mêmes apports en radiation globale, les régions dites
« régions radiatives », qui s’identifient par leurs caractéristiques géoclimatiques spécifiques au sein
22 » représentées par l’azimut
des provinces, et des sous-régions dites aussi « sous-régions radiatives5552
ERBS (voir 2.3.1.).
555222 On entend par « sous-région radiative » la surface géographique couverte par la même scène orbitale de ERBS
correspondant à la surface scannée de 2°5 (en degrés centigrades, équivalent à 2°30’), ce qui représente un trapèze
de côté approximatif de 278 Km en latitude, et 231 Km en longitude.
555333 Ces provinces radiatives sont basées sur les valeurs énergétiques, en particulier celles de la radiations globale. Les
régions se distinguent par leurs natures géoclimatiques : orographiques et bioclimatiques.
370 et 380 W/M². Elle s’étale au sud des provinces précédentes jusqu’au sud de Boujdour. Elle est
composée d’une seule région qui est celle de Gaëda. Cette région est représentée par les stations de
Tan-Tan, Laâyoune et Smara.
CONCLUSION :
Cet essai de régionalisation radiative au Maroc, basé sur les renseignements du programme
ERBE, a permis l’identification des différentes régions radiothermiques et de ses composantes
énergétiques.
C’est ainsi que les paramètres énergétiques ont été assortis de la modélisation des bilans
observés, ce qui a rendu possible l’examen des processus des échanges radiatifs de l’espace
climatique marocain.
C’est une situation caractéristique des climats solaires de la zone supratropicale, identifiable
par la prédominance du bilan terrestre sur le bilan atmosphérique, et d’un taux de Bowen supérieur
à 1.
Mais cette situation énergétique moyenne n’est que peu excédentaire vu la position
géoclimatique du Maroc à la limite du renversement des bilans énergétiques sur le plan
hémisphérique.
555444 Les
régions des provinces radiatives sahariennes ne sont pas identifiables en raison de l’homogénéité du relief et des
provinces.
CHAPITRE III
INTRODUCTION :
Sur la base des mesures de l’expérience ERBE effectuées sur cinq ans (1985-1989) et de
leur modélisation présentée ci-dessus, une distribution spatiale régionale moyenne annuelle et
interannuelle a été calculée.
Cette distribution connaît une variation annuelle et interannuelle très importante entre les
diverses régions du pays, principalement sur les plans latitudinal (facteur cosmique géophysique), et
longitudinal (facteurs géographiques liés à la nature du sol et de l’atmosphère).
constitue l’apport énergétique moyen annuel au Maroc est conçu sous différents angles (Fig. 16 A) :
Cette distribution, purement cosmique, de la radiation globale place le Maroc dans le fuseau
radiatif latitudinal moyen annuel de 365 W/M². C’est la zone radiative planétaire occupée par les
latitudes 31° Nord et Sud en moyenne annuelle (Marrakech au Maroc et Dallas aux USA, Durban
en Afrique du Sud et Córdoba en Argentine), et celle du parallèle 11° Nord en moyenne hivernale
(Bamako au Mali et Costa Rica), 19° Sud en moyenne printanière (Tsumeb en Namibie et Puerto
Suarez en Bolivie), 6° Sud en moyenne estivale (Banana au Zaïre et Natal à l’Est du Brésil), et 21°
Nord en moyenne automnale (Nouadhibou en Mauritanie et Guadalajara au Mexique).
Les valeurs de RS varient entre un minimum de 307 W/M² (89.16% de RG) dans les régions
d’Al Hoceima et de Tanger, et un maximum de 358.7 W/M² (96.86% de RG) dans la région d’Assa.
La distribution spatiale des valeurs intermédiaires s’organise de la manière suivante : Oujda <
555555 Voir
l’équation 34 en annexe : Loi de Wien. Cette loi définit les longueurs d’ondes du rayonnement solaire entre 0.4
et 0.7 µ (Visible), celui du rayonnement du sol autour de 9.66 µ (Infrarouge thermique), et de l’atmosphère autour de
14.49 µ (Infrarouge thermique lointain).
Meknès < Taza < Casablanca < Tan-Tan < Bouarfa < Laâyoune < Marrakech < Ouarzazate <
Dakhla < Errachidia.
Ces valeurs nous montrent que la distribution spatiale du rayonnement direct au Maroc suit
la même répartition que celle du rayonnement global : croissance des valeurs du Nord vers le Sud, à
l’exception des régions de Dakhla, Laâyoune et Tan-Tan qui réagissent inversement en raison de
l’humidité due à l’upwelling côtier. En même temps, elles font ressortir la variation de l’humidité
atmosphérique à travers le territoire national, ce qui intervient sur la distribution spatiale de RS qui
prend de l’ampleur dans les régions à faible humidité atmosphérique où le RD connaît les valeurs
les plus basses.
substratum, ou encore le rayonnement global assorti de l’albédo. Les valeurs du RS Abs T varient
entre le minimum de 242.1 W/M² (68.5% de RG, et 72.6% de RS) à Bouarfa, et le maximum de
299.4 W/M² (77.79% de RG, et 86.92% de RS) à Dakhla. Les valeurs croissantes des autres régions
s’organisent comme suit : Taza < Errachidia < Tanger < Meknès < Al Hoceima < Ouarzazate <
Assa < Marrakech < Oujda < Laâyoune < Casablanca < Tan-Tan. Ces valeurs nous indiquent que le
sol marocain absorbe en moyenne annuelle 270 W/M² de rayonnement solaire visible.
La situation des régions d’Oujda et d’Errachidia sont significatives à cet égard. La région
d’Oujda reçoit le minimum national moyen absolu du RG, l’avant dernière valeur nationale du RS,
mais la valeur de RS Abs T est parmi les plus élevées puisqu’elle représente la part relative
d’absorption la plus forte de 78.1% du RG, et 86.4% du RS. A l’inverse de la région d’Errachidia
qui enregistre une valeur élevée du RS, mais celle du RS Abs T est basse puisqu’elle ne représente
que 72.9% du RS, et 70.1% du RG.
555666 Le
rayonnement global moyen annuel absorbé par le sol représente ici tout ce que le système Sol-Atmosphère retient
puisque le RD est nul.
(humidité élevée par effet d’upwelling), celles du Sahara continental par la réflectivité la plus basse
(humidité basse par effet de continentalité), et celles du Nord et du Centre par une réfléctance
moyenne de l’atmosphère.
Les valeurs du CSSW varient entre le minimum de 42.5 W/M² à Oujda (56.38% du SW) et
le maximum de 94.3 W/M² à Errachidia (87.02% du SW) en passant par les valeurs intermédiaires
croissantes des régions de Casablanca, Al Hoceima, Dakhla, Tanger, Meknès, Tan-Tan, Laâyoune,
Taza, Marrakech, Ouarzazate, Bouarfa et Assa.
Ces valeurs nous montrent clairement que le rayonnement réfléchi au Maroc provient
principalement du sol, il dépasse les 50% du rayonnement réfléchi global SW dans tous les cas et
s’approchent des 90% dans les régions sahariennes continentales.
Les valeurs du CSSW suivent une évolution opposée à celles du SWCF dans les régions
sahariennes continentales et celles de l’Intérieur (écart important), par contre, elles évoluent avec
une parfaite concordance dans les régions littorales du Nord, en diminuant de l’Ouest (Tanger) vers
l’Est (Oujda), et du Nord (Al Hoceima) vers le Sud (Casablanca).
Le rayonnement solaire visible moyen annuel au Maroc, constituant les pertes énergétiques
vues plus haut (3.1.4., 3.1.5. et 3.1.6.), est aussi conçu sous forme de réflexion solaire du milieu
SW
géographique vis-à-vis du rayonnement global en valeurs relatives : c’est l’albédo ( Fig. 16
RG
C). Ce paramètre énergétique, lié directement à la nature géographique du substratum et de
l’atmosphère est d’une importance considérable vu son rôle dans l’entretien de l’équilibre
écosystémique du milieu.
Ces constatations, tout à fait logiques avec la géographie marocaine, nous montrent que le
poids de la nature du milieu est déterminant, en particulier l’humidité. C’est cette nature
hygrométrique du milieu qui est à l’origine de la perturbation de la distribution spatiale du
rayonnement solaire astronomique en faveur d’une spatialisation géographique (voir 3.1.6.)
Les valeurs du CSAlb sont déterminées par l’humidité de l’air qui contrôle le rayonnement
direct, et surtout par la nature du sol qui évalue le RS Abs T . Et par conséquent, la distribution
spatiale de l’albédo du sol au Maroc obéit non seulement à la nature physique du sol, mais aussi aux
transformations artificielles dues à l’intervention de l’homme ; c’est ce qui explique l’évolution
asymétrique du CSAlb avec l’albédo des nuages (voir paragraphe 3.2.2. suivant).
La distribution spatiale du CSAlb (Fig. 20), en situation intermédiaire entre le RS Abs T (Fig.
18) et le SW (Fig. 19), et complètement opposée à la RG (Fig. 17) nous montre clairement
l’influence de la nature du sol dans la modélisation du climat au Maroc. C’est dire que entre les
facteurs cosmiques à l’amont du système climatique, et le climat réel du Maroc, la géographie
régionale à ses lois qu’il faudrait prendre en considération dans toute investigation relative au
développement national.
C’est à ce niveau justement que l’homme peut intervenir pour minimiser les valeurs de
l’albédo dans sa lutte contre la dégradation des milieux et la désertification, en se comportant avec
sagesse vis-à-vis du milieu géographique.
La première remarque qui attire l’attention dans la figure 16 C est celle de l’évolution des
deux courbes (CSAlb et AlbCF) ; elles évoluent avec un écart variable et différent, en se
rapprochant dans les régions littorales (humides : Tanger, Al Hoceima, Oujda, Casablanca, Dakhla),
et en s’écartant dans les régions intérieures (sèches : Bouarfa, Errachidia, Ouarzazate, Marrakech,
Assa). Ces deux courbes distinguent donc nettement, sur le plan énergétique de l’albédo, les régions
climatiques humides des régions sèches au Maroc.
Cette organisation spatiale de l’albédo global au Maroc fait ressortir les régions côtières du
Nord-Ouest et du Centre-Ouest à faible albédo, celles du Sud et de l’Est à albédo élevé, et celles de
l’Intérieur en situation intermédiaire, exactement identiques à celles de la distribution spatiale de
SW.
La courbe de l’albédo global suit une évolution inverse à celle de l’albédo des nuages, en
particulier dans les régions intérieures et sud : Meknès, Taza, Ouarzazate, Errachidia, Marrakech,
Bouarfa, Assa. Par contre, cette évolution est la même que celle de l’albédo du sol ; d’où le poids et
l’importance de la réfléctance du sol sur l’albédo moyen au Maroc. Cette caractéristique de la
composante albédo au Maroc est celle des climats dits « SECS », subtropicaux en particulier.
Cette étude des bilans énergétiques solaire fait ressortir le cadre fondamental des climats
marocains. Le rayonnement global impose la structure cosmique qui suit une organisation
latitudinale, laquelle structure est remodelée par la géographie marocaine à travers la nature et la
composition du sol et de l’atmosphère, qui vont définir les valeurs de l’albédo, et restructurer les
climats solaires définitifs.
Les bilans énergétiques ondes longues représentent une phase ultérieure déduite des
transformations du rayonnement solaire ondes courtes. Ce sont donc des bilans infrarouges non
solaires.
Ces bilans sont matérialisés par les différentes composantes suivantes (Fig. 16 B) :
annuelles du rayonnement émis par le sol varient entre le maximum de 284 W/M² à Tan-Tan, et le
minimum de 269 W/M² à Bouarfa, en passant par les valeurs intermédiaires décroissantes de
Dakhla > Assa > Laâyoune > Casablanca > Tanger > Al Hoceima > Oujda > Marrakech >
Errachidia > Ouarzazate > Meknès > Taza. La distribution spatiale du rayonnement du sol est
presque identique à celle du rayonnement direct absorbé par le sol : les valeurs du CSLW sont un
peu plus élevées que celles du RS Abs T , à l’exception de la région de Dakhla, où la situation est
inversée (Fig. 16 A) ; c’est ce type de rayonnement qui alimente la température de l’air.
On remarque sur la figure 16 B que le rayonnement du sol est plus ou moins identique sur le
plan national. L’écart moyen annuel de 15 W/M² est très faible, ce qui signifie que le sol marocain,
vu la part importante du rayonnement solaire qu’il reçoit, réagit comme une vraie batterie
énergétique homogène sur tout le territoire national ; cette donne explique les variétés culturales du
pays du point de vue thermique.
Hoceima (79.2% du CSLW, 88.4% de LW). Ces valeurs, comme le montre la courbe du RT,
connaissent une évolution croissante du Nord vers l’intérieur et le Sud du pays : Al Hoceima <
Oujda < Taza < Tanger < Bouarfa < Meknès < Casablanca < Ouarzazate < Marrakech < Errachidia
< Tan-Tan < Dakhla < Assa < Laâyoune. De même que ces valeurs se rapprochent de celles du
CSLW au Sud, et s’écartent au Nord.
Cette évolution est due à la distribution spatiale d’un facteur climatico-géographique très
important, qui est celui de l’humidité de l’air et des particules atmosphériques qui piègent le
rayonnement thermique. Le rayonnement terrestre évolue inversement avec ce facteur qui constitue
l’effet de serre ; les proportions de LW par rapport à CSLW dans les stations du Nord et celles du
Sud le confirment.
Les valeurs de RTAbs A sont très faibles par rapport au rayonnement terrestre en raison du
dessèchement du milieu : elles ne représentent que 10 à 21% du CSLW. Elles varient entre le
minimum de 27.1 W/M² dans la région de Laâyoune, et le maximum de 58.1 W/M² dans la région
d’Al Hoceima et s’organisent, inversement à la RT, de la manière suivante : Al Hoceima > Oujda >
Tanger > Taza > Casablanca > Meknès > Ouarzazate > Bouarfa > Tan-Tan > Marrakech >
Errachidia > Dakhla > Assa > Laâyoune.
La distribution spatiale de LW s’organise par ordre décroissant suivant : Dakhla > Laâyoune
> Assa > Tan-Tan > Marrakech > Errachidia > Casablanca > Ouarzazate > Meknès > Tanger >
Oujda > Al Hoceima > Taza > Bouarfa.
Cette distribution suit une évolution identique à celle des CSLW et RT, mais opposée aux
autres composantes infrarouges ; d’où le poids des composantes radiatives terrestres dans la
modélisation du LW, qui est une autre caractéristique des climats du Maroc.
A ce propos, il faudrait signaler un autre aspect très important de la géographie régionale qui
intervient dans la structuration du LW au Maroc : il s’agit des grands espaces régionaux influençant
le climat du Maroc, à savoir la Méditerranée occidentale, le proche océan Atlantique et le Sahara.
On remarque sur la figure 22 que la distribution spatiale du LW dans les régions Nord suit l’allure
pseudo latitudinale en conformité avec l’extension de la Méditerranée et du Sahara, alors qu’au
Sud-Ouest, l’allure devient pseudo longitudinale, parallèle à la côte atlantique et au Sahara. L’Anti-
Atlas (260-265 W/M²) représente la limite du renversement de la tendance latitude-longitude.
Ces bilans énergétiques ondes longues moyens annuels démontrent que 70% du
rayonnement global reçu au sol marocain est renvoyé au sommet de l’atmosphère sous forme de
rayonnement infrarouge, et que les divers échanges effectués entre le sol et l’atmosphère
aboutissent à un bilan énergétique positif à tous les niveaux.
Le rayonnement net moyen annuel est le bilan des divers échanges, conversions et transferts
énergétiques vus plus haut555888. C’est un rayonnement donc à ondes longues dans le domaine
Les valeurs de Rnet T des autres régions s’organisent selon l’ordre suivant : Casablanca >
Laâyoune > Tan-Tan > Oujda > Meknès > Al Hoceima > Tanger > Marrakech > Taza > Ouarzazate
> Assa > Bouarfa.
La distribution spatiale du Rnet T suit le tracé de la côte atlantique sur toute la façade Ouest
entre Tanger et Laâyoune d’une part, et celui de la bordure Nord du Sahara d’autre part, tout à fait
conforme à la distribution spatiale de l’albédo du sol (Fig. 20).
Cette spatialisation du Rnet T distingue nettement entre les régions énergétiques selon la
nature de leurs sols ; un sol maigre et dénudé est incapable de stocker de l’énergie, et par
conséquent son rayonnement est faible, nul ou même négatif.
C’est un bilan qui est contrôlé par la nature des composantes atmosphériques constituant l’effet de
serre, en particulier l’humidité de l’air.
La figure 16 D nous montre que ce bilan Rnet A est déficitaire au niveau national, à
l’exception des trois régions de Bouarfa, Assa et Errachidia, où l’excès radiatif ne dépasse pas les
2.6 W/M². Ces valeurs s’organisent de la manière suivante : Laâyoune < Dakhla < Tan-Tan
<Meknès < Taza < Casablanca < Tanger < Al Hoceima < Oujda < Marrakech < Ouarzazate <
Bouarfa < Assa < Errachidia.
La distribution spatiale du Rnet A (Fig. 24) est particulièrement influencée par l’espace
saharien et le tracé des côtes : elle suit une allure pseudo latitudinale au Nord, conforme à l’albédo
du sol (Fig. 20), et carrément longitudinale sur toute la côte atlantique au sud de la région de
Tanger, en conformité avec l’albédo des nuages (Fig. 21555999).
Le déficit global de ce bilan atmosphérique est bien conforme aux résultats et constatations
précédents : une atmosphère sèche ne peut en aucun cas avoir un bilan radiatif positif. Cette
situation de déficit s’explique par l’albédo élevé au niveau national, le RA, le RTAbs A et le LWCF
bas.
La situation de ces trois stations qui ont un bilan (positif) s’explique en particulier par le
taux le plus bas de l’albédo des nuages enregistré au niveau national (3.5% à Assa).
Les valeurs du Rnet varient entre le maximum de 30.3 W/M² dans la région de Dakhla, et le
minimum de -6.8 W/M² dans la région de Bouarfa. L’écart moyen global national est de 37 W/M².
C’est un écart qui reste faible vu la variété des climats au Maroc et surtout l’extension latitudinale
du pays sur 15° (entre le 21° et le 36° Nord).
Les régions radiatives au Maroc sont classées selon le Rnet de la manière suivante : Dakhla
> Casablanca > Oujda > Al Hoceima > Tan-Tan > Marrakech > Ouarzazate > Tanger > Meknès >
Laâyoune > Taza > Assa > Errachidia > Bouarfa.
Ce rayonnement suit donc, comme le démontre la figure 25, une distribution spatiale
parallèle aux tracés des côtes : il diminue des régions littorales vers les régions intérieures
(influence du contact océan-continent)6660
00.
555999 L’albédo global intègre celui des nuages : la part de l’albédo des nuages apparaît dans la discordance remarquée entre
l’albédo du sol et l’albédo global.
666000 Il est désolant de ne pas pouvoir distinguer les détails radiatifs régionaux tels que les divers versants de montagnes
dans cette étude puisque le champ de résolution de ERBS (2.5° X 2.5°) ne permet pas ce type d’investigation. Les
mesures sur le terrain de ces paramètres énergétiques devraient compléter cette lacune et approfondir les études
régionales et sous-régionales.
Le suivi interannuel des bilans énergétiques pendant les cinq années d’observation de ERBS
a démontré une variation spatiale et temporelle des diverses composantes radiatives. Les variations
observées sont essentiellement dues aux variations de l’état hygrométrique du sol et de
l’atmosphère.
Les valeurs intermédiaires des autres régions se sont organisées de la manière suivante :
Casablanca > Oujda > Al Hoceima > Tan-Tan > Meknès > Tanger > Ouarzazate > Marrakech >
Laâyoune > Taza > Assa > Errachidia (Fig. 26 C). Cette organisation spatiale du Rnet moyen
annuel obéit à la distribution spatiale du Rnet T , lequel a connu une moyenne annuelle positive de
16.6 W/M², moyenne située entre le maximum de 56.6 W/M² à Dakhla et le minimum de -7.7 W/M²
à Errachidia (Fig. 26 D).
Ces deux paramètres énergétiques (Rnet et Rnet T ), sont les résultats directs de la principale
composante radiative géographique qui est l’albédo. Ainsi, on remarque qu’en 1985, l’albédo global
a connu une moyenne annuelle de 25.8%, valeur variant entre 31.2% relevée à Bouarfa, et 21.8% à
Dakhla (Fig. 26 A). La composante sol est déterminante dans la structuration de cet albédo, en
particulier dans les régions intérieures, puisque les valeurs de l’albédo propre du sol (Fig. 26 B),
d’une moyenne globale de 17.9%, comprise entre 27% à Errachidia et 11.7% à Dakhla, ont connu
une distribution spatiale approximativement identique à Rnet et Rnet T : Errachidia > Bouarfa >
Assa > Ouarzazate > Marrakech > Taza > Laâyoune > Meknès > Tan-Tan > Tanger > Al Hoceima
> Oujda > Casablanca > Dakhla.
Pendant cette année 1985, sept régions ont connu un écart positif à la moyenne Rnet 1985-
1989, variant entre 0.1 et 4.5 W/M². Cette dernière valeur est la plus élevée sur le plan national
pendant la période d’observation de ERBS. Ces régions se sont organisées de la manière suivante :
Laâyoune < Taza < Tanger < Al Hoceima < Casablanca < Tan-Tan < Meknès. Les autres régions à
écart négatif, variant entre -0.6 et -2 W/M² ont connu l’organisation suivante : Assa < Oujda <
Dakhla < Bouarfa < Marrakech < Errachidia, la région d’Ouarzazate était en situation normale.
La même année 1985, a enregistré un écart positif en albédo du sol dans dix régions, variant
entre 0.2 et le plus haut écart pendant cinq ans de 0.6 unités, il s’agit des régions suivantes : Tan-
Tan < Assa < Oujda < Taza < Ouarzazate < Laâyoune < Marrakech < Meknès < Tanger < Al
Hoceima.
On remarque que toutes ces régions aux écarts positifs en CSAlb ont connu une baisse du
Rnet T , à l’exception de Assa, Laâyoune, et surtout Tan-Tan.
Ces variations ont été observées au niveau du rayonnement direct (RS), lequel a connu une
augmentation par rapport à la moyenne allant jusqu’à 10.5 W/M² dans la région d’Al Hoceima.
Cette valeur est la plus haute des cinq ans d’observation. Cette hausse concerne dix régions
organisées de la manière suivante : Bouarfa < Dakhla < Laâyoune < Casablanca < Tan-Tan < Taza
< Oujda < Meknès < Tanger < Al Hoceima. Les autres régions ayant connu une baisse, ne
dépassant pas -1.4 W/M², se sont organisées comme suit : Marrakech < Assa < Ouarzazate <
Errachidia.
Les valeurs de RS en 1985 ont connu une distribution spatiale qui s’est organisée comme
suit : Tanger < Oujda < Al Hoceima < Casablanca < Taza < Meknès < Bouarfa < Tan-Tan <
Marrakech < Laâyoune < Ouarzazate < Dakhla < Errachidia < Assa.
Le rayonnement direct absorbé par le sol ( RS Abs T ) a connu aussi des variations importantes
pendant cette année 1985. Les écarts ont varié entre 8.2 W/M² à Al Hoceima, qui est la plus haute
valeur d’écart pendant la période d’observation de ERBS, et -2.2 W/M² à Ouarzazate. Dix régions
ont été excédentaires à la moyenne globale ; il s’agit de Bouarfa < Laâyoune < Dakhla < Tan-Tan <
Taza < Oujda < Casablanca < Meknès < Tanger < Al Hoceima. Les autres régions déficitaires sont :
Assa < Errachidia < Marrakech < Ouarzazate.
Les valeurs moyennes de RS Abs T pendant cette année 1985 se sont organisées comme suit :
Bouarfa < Errachidia < Taza < Ouarzazate < Assa < Marrakech < Meknès < Tanger < Al Hoceima
< Laâyoune < Oujda < Casablanca < Tan-Tan < Dakhla.
Les valeurs du rayonnement réfléchi par le sol (CSSW) ont connu des variations en 1985.
Les écarts à la moyenne ont enregistré le maximum de la période d’observation, 2.28 W/M² à Al
Hoceima, et le minimum de -0.9 W/M² à Bouarfa. Dix régions ont connu un écart positif, il s’agit
d’Al Hoceima, Tanger, Marrakech, Meknès, Oujda, Ouarzazate, Laâyoune, Taza, Assa et
Errachidia. Les autres régions ont été déficitaires
Ces écarts se sont présentés selon l’ordre suivant : Al Hoceima < Tanger < Marrakech <
Meknès < Oujda < Ouarzazate < Laâyoune < Taza < Assa < Errachidia < Tan-Tan < Dakhla <
Casablanca < Bouarfa.
Le rayonnement réfléchi global (SW), en suivant la même évolution que le CSSW en 1985,
a connu quelques différenciations de détails. Si les écarts positifs à la moyenne se rapprochent (2.23
W/M² à Ouarzazate), les écarts négatifs sont plus importants et complètement différents (-8.17
W/M² à Al Hoceima, le plus important de la période), de même que les régions excédentaires qui se
sont réduites au nombre de trois (Ouarzazate, Marrakech, Errachidia et Assa), et concernent les
régions méridionales.
Ces valeurs de SW ont suivi l’organisation suivante : Al Hoceima < Tanger < Meknès <
Casablanca < Oujda < Taza < Tan-Tan < Dakhla < Laâyoune < Bouarfa < Assa < Errachidia <
Marrakech < Ouarzazate.
Le rayonnement terrestre (RT) pendant cette année a connu une situation excédentaire sur le
plan national à l’exception de la région de Marrakech. L’écart négatif dans cette région était de -
1.99 W/M², alors que l’écart positif a atteint les 10.55 W/M² dans la région de Tanger.
Le RT a suivi l’organisation spatiale suivante : Marrakech < Assa < Ouarzazate <
Casablanca < Errachidia < Meknès < Tan-Tan < Taza < Laâyoune < Bouarfa < Dakhla < Oujda <
Al Hoceima < Tanger.
A l’inverse du RT, le rayonnement terrestre retenu par l’atmosphère ( RTAbs A ) a connu une
situation déficitaire sur le plan national, excepté les régions de Meknès et de Marrakech qui étaient
excédentaires successivement de 2.36 et 2.18 W/M². L’écart négatif a atteint -9.02 W/M² dans la
région de Tanger.
Ce paramètre énergétique a connu l’organisation spatiale suivante : Tanger < Oujda < Al
Hoceima < Dakhla < Bouarfa < Laâyoune < Tan-Tan < Taza < Errachidia < Assa < Ouarzazate <
Casablanca < Marrakech < Meknès.
Le rayonnement atmosphérique (RA) a connu pendant cette année 1985 une situation
presque identique à celle du RTAbs A ; en dehors de la région de Marrakech, excédentaire de 3.5
W/M², les autres régions ont été toutes déficitaires. Ce déficit énergétique a atteint -23.5 W/M² à
Tanger.
La distribution spatiale du RA en 1985 était la suivante : Tanger < Al Hoceima < Oujda <
Laâyoune < Dakhla < Bouarfa < Tan-Tan < Taza < Meknès < Casablanca < Ouarzazate < Assa <
Errachidia < Marrakech.
Le rayonnement émis par le sol (CSLW) en 1985 a connu une situation qui partage le pays
en deux parties : la première au Nord avec la région de Dakhla excédentaire, et une seconde
déficitaire comprenant les régions de l’intérieur et du Sud. Le déficit maximal était de -2.1 W/M²
dans la région de Tan-Tan, et le surplus était de 3.9 W/M² dans la région de Meknès.
Le CSLW a connu la distribution spatiale suivante : Tan-Tan < Laâyoune < Assa <
Ouarzazate < Errachidia < Bouarfa < Dakhla < Marrakech < Casablanca < Oujda < Tanger < Taza
< Al Hoceima < Meknès.
Le rayonnement émis global (LW) en 1985 a connu une situation intermédiaire entre le RT
et le CSLW, avec un rapprochement des valeurs dans les régions Sud. Quatre régions ont connu
une situation déficitaire à la moyenne, il s’agit de Tan-Tan, Assa, Marrakech et Ouarzazate ; cette
dernière région a enregistré le déficit le plus important de -2.2 W/M². Alors que les dix autres
régions ont été en situation excédentaire. L’excédent le plus important de 6 W/M² a été relevé dans
la région de Tanger.
La distribution spatiale du LW en 1985 était la suivante : Ouarzazate < Marrakech < Assa <
Tan-Tan < Errachidia < Casablanca < Laâyoune < Meknès < Bouarfa < Taza < Dakhla < Oujda <
Al Hoceima < Tanger.
Les caractéristiques énergétiques présentées ci-dessus sont celles d’un milieu climatique sec.
En effet, cette année 1985 a connu une sécheresse générale au Maroc, qui explique le comportement
du sol et de l’atmosphère vis-à-vis des différents paramètres radiatifs.
Les valeurs intermédiaires des autres régions se sont organisées de la manière suivante :
Oujda > Casablanca > Ouarzazate > Al Hoceima > Marrakech > Tanger > Tan-Tan > Laâyoune >
Meknès > Errachidia > Assa > Taza (Fig. 26 C). Cette organisation spatiale du Rnet moyen annuel
obéit à la distribution spatiale du Rnet T , lequel a connu une moyenne annuelle positive de 19.2
W/M², la plus élevée des cinq années d’observation, moyenne située entre le maximum de 58.3
W/M² à Dakhla et le minimum de -5.5 W/M² à Errachidia (Fig. 26 D).
Ces deux paramètres énergétiques (Rnet et Rnet T ), sont les résultats directs de la principale
composante radiative géographique qui est l’albédo. Ainsi, on remarque qu’en 1986, l’albédo global
a connu une moyenne annuelle de 26.9%, valeur variant entre 32.6% relevée à Bouarfa, et 23.5% à
Dakhla (Fig. 26 A). La composante sol est déterminante dans la structuration de cet albédo, en
particulier dans les régions intérieures, puisque les valeurs de l’albédo propre du sol (Fig. 26 B),
d’une moyenne globale de 17.6%, comprise entre 25.8% à Bouarfa et 11.5% à Dakhla, ont connu
une distribution spatiale approximativement identique à Rnet et Rnet T : Bouarfa > Errachidia >
Assa > Ouarzazate > Marrakech > Taza > Laâyoune > Tan-Tan > Meknès > Tanger > Casablanca >
Al Hoceima > Oujda > Dakhla.
Pendant cette année 1986, quatre régions ont connu un écart positif à la moyenne Rnet
1985-1989, variant entre 0.02 et 3.2 W/M². Ces régions se sont organisées de la manière suivante :
Errachidia > Ouarzazate > Assa > Dakhla. Les autres régions à écart négatif, variant entre -1.1 et -
8.9 W/M², écart le plus important des cinq années d’observation, ont connu l’organisation suivante :
Bouarfa < Taza < Oujda < Tanger < Marrakech < Laâyoune < Al Hoceima < Casablanca < Tan-Tan
< Meknès.
Ces variations ont été observées au niveau du rayonnement direct (RS), lequel a connu une
augmentation par rapport à la moyenne ne dépassant pas 4.5 W/M² dans la région d’Ouarzazate.
Cette hausse concerne six régions organisées de la manière suivante : Tanger < Casablanca < Assa
< Errachidia < Marrakech < Ouarzazate. Les autres régions ayant connu une baisse, allant jusqu’au
-6.5 W/M² dans la région de Meknès, se sont organisées comme suit : Bouarfa < Taza < Tan-Tan <
Laâyoune < Al Hoceima < Oujda < Dakhla < Meknès.
Les valeurs de RS en 1986, situées entre le maximum le plus élevé de la période de 362.6
W/M² dans la région de Assa, et le minimum de 303.4 W/M² dans la région d’Al Hoceima, ont
connu une distribution spatiale qui s’est organisée comme suit : Al Hoceima < Tanger < Oujda <
Meknès < Taza < Casablanca < Tan-Tan < Bouarfa < Laâyoune < Dakhla < Marrakech <
Ouarzazate < Errachidia < Assa.
Le rayonnement direct absorbé par le sol ( RS Abs T ) a connu aussi des variations importantes
pendant cette année 1986. Les écarts ont varié entre 5.4 W/M² à Errachidia et -5.8 W/M² à Meknès.
Neuf régions ont été déficitaires par rapport à la moyenne globale ; il s’agit de Bouarfa < Taza < Al
Hoceima < Oujda < Casablanca < Laâyoune < Tan-Tan < Dakhla < Meknès. Les autres régions
excédentaires sont : Tanger < Assa < Marrakech < Ouarzazate < Errachidia.
Les valeurs moyennes de RS Abs T pendant cette année 1986, qui ont varié entre le maximum
de 294.9 W/M² à Dakhla et le minimum de 242.1 W/M² à Bouarfa, se sont organisées comme suit :
Bouarfa < Taza < Meknès < Errachidia < Al Hoceima < Tanger < Oujda < Laâyoune < Ouarzazate
< Assa < Tan-Tan < Marrakech < Casablanca < Dakhla.
Les valeurs du rayonnement réfléchi par le sol (CSSW) ont connu des variations en 1986.
Les écarts à la moyenne ont enregistré le maximum de 1.7 W/M² à Tan-Tan, et le minimum de -1.8
W/M² à Al Hoceima. Dix régions ont connu un écart négatif, il s’agit de Assa < Bouarfa < Taza <
Ouarzazate < Meknès < Dakhla < Tanger < Errachidia < Oujda < Al Hoceima. Les autres régions
ont été excédentaires
Les valeurs du CSSW, variant entre le maximum de 93.2 W/M² et le minimum de 40.8
W/M², le plus bas de la période, se sont présentés selon l’ordre suivant : Oujda < Al Hoceima <
Dakhla < Casablanca < Tanger < Meknès < Tan-Tan < Taza < Laâyoune < Marrakech < Ouarzazate
< Bouarfa < Assa < Errachidia.
Le rayonnement réfléchi global (SW) en 1986 a connu des différenciations importantes par
rapport à la moyenne 1985-1989. Les écarts positifs, qui ont concerné neuf régions, ont atteint 5.8
W/M² à Meknès. Il s’agit de : Bouarfa < Taza < Al Hoceima < Casablanca < Oujda < Laâyoune <
Tan-Tan < Dakhla < Meknès. Les écarts négatifs, concernant les cinq autres régions dont quatre
sont intérieures, ont atteint -5.4 W/M² à Errachidia. Il s’agit de : Tanger < Assa < Marrakech <
Ouarzazate < Errachidia.
Ces valeurs de SW ont connu l’organisation spatiale suivante : Oujda < Casablanca <
Tanger < Al Hoceima < Marrakech < Dakhla < Ouarzazate < Tan-Tan < Meknès < Assa <
Errachidia < Taza < Laâyoune < Bouarfa.
Le rayonnement terrestre (RT) a connu une situation excédentaire sur le plan national à
l’exception de la région de Dakhla. L’écart négatif dans cette région était de -7.9 W/M², alors que
l’écart positif a atteint les 13.1 W/M², le plus important de la période, dans la région de Marrakech.
Les valeurs de RT, variant entre le minimum de 227 W/M² et le maximum le plus élevé de
263.2 W/M², ont suivi l’organisation spatiale suivante : Al Hoceima < Oujda < Taza < Bouarfa <
Tanger < Meknès < Casablanca < Ouarzazate < Dakhla < Errachidia < Marrakech < Tan-Tan <
Laâyoune < Assa.
Le rayonnement terrestre absorbé par l’atmosphère ( RTAbs A ) en 1986 a connu une situation
déficitaire sur le plan national, excepté la région de Dakhla qui était excédentaire de 6.8 W/M².
L’écart négatif a atteint -13.4 W/M², le plus bas de la période, dans la région de Marrakech.
Les valeurs de RTAbs A , variant entre le maximum de 49.25 W/M² et le minimum le plus bas
de 18.7 W/M², ont connu l’organisation spatiale suivante : Assa < Marrakech < Laâyoune <
Errachidia < Tan-Tan < Ouarzazate < Meknès < Dakhla < Bouarfa < Casablanca < Taza < Tanger <
Oujda < Al Hoceima.
Le rayonnement atmosphérique (RA) a connu pendant cette année 1986 une situation
presque identique à celle du RTAbs A ; en dehors de la région de Dakhla, excédentaire de 15.5
W/M², les autres régions ont été toutes déficitaires. Ce déficit énergétique a atteint -24.4 W/M², le
plus important de la période, à Marrakech.
Le rayonnement émis par le sol (CSLW) en 1986 a connu une situation déficitaire sur le
plan national, à l’exception de la région de Tan-Tan, où le surplus n’était que de 0.7 W/M². Le
déficit maximal a atteint -2.8 W/M² dans la région d’Al Hoceima.
Le CSLW, compris entre 267.8 et 284.8 W/M², a connu la distribution spatiale suivante :
Bouarfa < Taza < Meknès < Errachidia < Ouarzazate < Oujda < Marrakech < Al Hoceima < Tanger
< Casablanca < Laâyoune < Assa < Dakhla < Tan-Tan.
La distribution spatiale des valeurs du LW en 1986, comprises entre 250 et 272.5 W/M²,
était la suivante : Bouarfa < Oujda < Taza < Al Hoceima < Tanger < Meknès < Ouarzazate <
Casablanca < Errachidia < Dakhla < Marrakech < Laâyoune < Tan-Tan < Assa.
Les caractéristiques énergétiques présentées ci-dessus, pendant cette année 1986 encore,
sont celles d’un milieu climatique sec. Pendant cette année, mis à part le Gharb et l’oriental, le pays
a connu une sécheresse, qui explique le comportement du sol et de l’atmosphère vis-à-vis des
différents paramètres radiatifs.
Les valeurs intermédiaires des autres régions se sont organisées de la manière suivante :
Oujda > Casablanca > Al Hoceima > Tan-Tan > Marrakech > Tanger > Ouarzazate > Meknès >
Laâyoune > Taza > Assa > Bouarfa (Fig. 26 C). Cette organisation spatiale du Rnet moyen annuel
obéit à la distribution spatiale du Rnet T , lequel a connu une moyenne annuelle positive de 18.6
W/M², moyenne située entre le maximum de 59.9 W/M², la plus haute de la période, à Dakhla et le
minimum de -8.2 W/M² à Errachidia (Fig. 26 D).
Ces deux paramètres énergétiques (Rnet et Rnet T ), sont les résultats directs de la principale
composante radiative géographique qui est l’albédo. Ainsi, on remarque qu’en 1987, l’albédo global
a connu une moyenne annuelle de 29%, la plus importante des cinq années d’observation, valeur
variant entre le maximum de la période de 33.53% relevée à Bouarfa, et 22.6% à Dakhla (Fig. 26
A). La composante sol est déterminante dans la structuration de cet albédo, en particulier dans les
régions intérieures, puisque les valeurs de l’albédo propre du sol (Fig. 26 B), d’une moyenne
globale de 17.7%, comprise entre 26.3% à Bouarfa et 11.4%, la plus basse valeur de la période
relevée à Dakhla, ont connu une distribution spatiale approximativement identique à Rnet et
Rnet T : Bouarfa > Errachidia > Assa > Ouarzazate > Marrakech > Taza > Laâyoune > Meknès >
Tan-Tan > Tanger > Al Hoceima > Oujda > Casablanca > Dakhla.
Pendant cette année 1987, neuf régions ont connu un écart positif à la moyenne Rnet 1985-
1989, variant entre 0.3 et 4 W/M². Ces régions se sont organisées de la manière suivante : Meknès <
Tanger < Tan-Tan < Taza < Dakhla < Bouarfa < Laâyoune < Al Hoceima < Oujda. Les autres
régions à écart négatif, variant entre -0.3 et -2 W/M² ont connu l’organisation suivante : Casablanca
< Errachidia < Ouarzazate < Assa < Marrakech.
La même année 1987, a enregistré un écart négatif en albédo du sol dans sept régions,
variant entre -0.05 et la plus basse valeur de la période de -0.8 unités, il s’agit des régions
suivantes : Laâyoune < Dakhla < Al Hoceima < Oujda < Marrakech < Ouarzazate < Taza.
On remarque que toutes ces régions aux écarts négatifs en CSAlb ont connu une hausse du
Rnet T , à l’exception de Ouarzazate.
Ces variations ont été observées au niveau du rayonnement direct (RS), lequel a connu une
baisse au niveau national par rapport à la moyenne allant jusqu’à -11.7 W/M², la plus basse valeur
de la période d’observation, dans la région de Tanger. Cette baisse s’est organisée de la manière
suivante : Tanger < Casablanca < Al Hoceima < Tan-Tan < Laâyoune < Marrakech < Errachidia <
Oujda < Meknès < Taza < Assa < Ouarzazate < Bouarfa < Dakhla. L’écart négatif de cette dernière
région a atteint -1.75 W/M².
Les valeurs de RS en 1987, comprises entre 354.1 et 295 W/M², la plus basse valeur de la
période, ont connu une distribution spatiale qui s’est organisée comme suit : Tanger < Al Hoceima
< Oujda < Casablanca < Meknès < Taza < Tan-Tan < Bouarfa < Laâyoune < Marrakech <
Ouarzazate < Errachidia < Dakhla < Assa.
Le rayonnement direct absorbé par le sol ( RS Abs T ) a connu aussi des variations importantes
pendant cette année 1987. Les écarts ont varié entre -0.72 W/M² à Dakhla et -11.4 W/M², la plus
basse valeur de la période, à Tanger. Les écarts négatifs ont connu la distribution spatiale suivante :
Tanger > Casablanca > Tan-Tan > Al Hoceima > Meknès > Errachidia > Assa > Marrakech > Taza
> Oujda > Bouarfa > Laâyoune > Ouarzazate > Dakhla.
Les valeurs moyennes de RS Abs T pendant cette année 1987, comprises entre la plus basse
valeur de la période de 239 et 298.6 W/M² se sont organisées comme suit : Bouarfa < Taza <
Errachidia < Tanger < Meknès < Al Hoceima < Assa < Ouarzazate < Marrakech < Casablanca <
Oujda < Laâyoune < Tan-Tan < Dakhla.
Les valeurs du rayonnement réfléchi par le sol (CSSW) ont connu des variations en 1987.
Les écarts à la moyenne ont enregistré le maximum de 1.12 W/M² à Meknès, et le minimum de -
2.77 W/M², le plus bas de la période, à Laâyoune. Huit régions ont connu un écart positif, il s’agit
de : Ouarzazate < Taza < Casablanca < Bouarfa < Errachidia < Tan-Tan < Assa < Meknès. Les
autres régions ont été déficitaires, et se sont organisées comme suit : Laâyoune < Dakhla < Al
Hoceima < Oujda < Marrakech < Tanger.
Le rayonnement réfléchi global (SW) a connu une situation excédentaire sur le plan
national. Les écarts positifs à la moyenne, comprises entre 0.8 et 11.4 W/M², valeur la plus élevée
pendant toute cette période d’observation, ont connu la distribution spatiale suivante : Dakhla <
Ouarzazate < Laâyoune < Bouarfa < Oujda < Taza < Marrakech < Assa < Errachidia < Meknès <
Al Hoceima < Tan-Tan < Casablanca < Tanger.
Ces valeurs de SW ont présenté la distribution suivante : Oujda < Dakhla < Al Hoceima <
Casablanca < Tanger < Meknès < Marrakech < Ouarzazate < Tan-Tan < Taza < Assa < Laâyoune <
Errachidia < Bouarfa. Les valeurs de cette dernière région, de 114.9 W/M², étaient les plus hautes
des cinq années d’observation.
Le rayonnement terrestre (RT) pendant cette année a connu une situation déficitaire sur le
plan national. Les écarts négatifs pendant cette année, compris entre -2.6 et -23.4 W/M², le plus bas
déficit de la période, ont suivi l’organisation suivante : Dakhla < Ouarzazate < Errachidia <
Laâyoune < Assa < Marrakech < Bouarfa < Meknès < Taza < Tan-Tan < Oujda < Casablanca < Al
Hoceima < Tanger.
Les valeurs du RT, comprises entre 202 W/M², la plus basse valeur de la période, et 252.1
W/M², ont suivi l’organisation spatiale suivante : Al Hoceima < Tanger < Oujda < Taza <
Casablanca < Bouarfa < Meknès < Ouarzazate < Marrakech < Tan-Tan < Errachidia < Assa <
Laâyoune < Dakhla.
A l’inverse du RT, le rayonnement terrestre retenu par l’atmosphère ( RTAbs A ) a connu une
situation excédentaire sur le plan national. Les valeurs des écarts radiatifs ont été comprises entre
0.2 et 23.3 W/M². Cette dernière valeur est la plus élevée des cinq années d’observation.
Ce paramètre énergétique a connu l’organisation spatiale suivante : Dakhla < Laâyoune <
Assa < Errachidia < Marrakech < Ouarzazate < Bouarfa < Tan-Tan < Meknès < Taza < Casablanca
< Oujda < Al Hoceima < Tanger. Les valeurs de cette dernière région sont les plus élevées de toute
la période.
La distribution spatiale des valeurs du RA en 1987 était la suivante : Assa < Errachidia <
Dakhla < Ouarzazate < Marrakech < Bouarfa < Laâyoune < Tan-Tan < Meknès < Taza < Oujda <
Casablanca < Al Hoceima < Tanger. Les valeurs de cette dernière région étaient aussi les plus
élevées pendant toute cette période d’observation. Elles ont atteint les 163.9 W/M².
Le rayonnement émis par le sol (CSLW) en 1987 a connu une situation une situation un peu
différente par rapport aux paramètres précédents. Deux régions n’étaient pas déficitaires ; il s’agit
de celles de Casablanca et de Ouarzazate, bien que l’excédent n’ait pas dépassé 0.8 W/M². Par
contre, les autres régions étaient déficitaires. La distribution spatiale des écarts a suivi l’organisation
suivante : Laâyoune < Dakhla < Bouarfa < Meknès < Oujda < Al Hoceima < Tan-Tan < Marrakech
< Assa < Errachidia < Taza < Tanger < Casablanca < Ouarzazate.
Les valeurs du CSLW ont connu la distribution spatiale suivante : Bouarfa < Meknès < Taza
< Errachidia < Marrakech < Ouarzazate < Oujda < Al Hoceima < Tanger < Laâyoune < Casablanca
< Dakhla < Assa < Tan-Tan. Les plus basses valeurs de la période d’observation, de 268 W/M², ont
été relevées pendant cette année à Bouarfa.
Il est normal que le rayonnement émis global (LW) en 1987 soit en situation déficitaire vu
les conditions présentées précédemment. Les valeurs des écarts négatifs, comprises entre -1.8 W/M²
dans la région d’Ouarzazate et -11.7 W/M², écart négatif le plus important de la période dans la
région de Tanger, ont suivi l’organisation suivante : Ouarzazate < Dakhla < Errachidia < Assa <
Marrakech < Laâyoune < Bouarfa < Taza < Meknès < Tan-Tan < Oujda < Casablanca < Al
Hoceima < Tanger.
La distribution spatiale des valeurs du LW en 1987, comprises entre la plus basse valeur de
la période de 240 W/M² dans la région d’Al Hoceima et 266.5 W/M² dans la région de Dakhla, était
la suivante : < Al Hoceima < Tanger < Oujda < Bouarfa < Taza < Meknès < Casablanca <
Ouarzazate < Marrakech < Errachidia < Tan-Tan < Laâyoune < Assa < Dakhla.
Les caractéristiques énergétiques présentées ci-dessus sont celles d’un milieu climatique à
tendance « humide ». En effet, cette année 1987 a connu un excédent pluviométrique dans la
majeure partie du pays ; il s’agit des plaines atlantiques, le Nord-Ouest et toute la côte occidentale.
Alors que l’Oriental, le Saïs et les régions intérieures transatlasiques étaient en-deçà de leurs
moyennes. Ce qui explique la réaction du sol et de l’atmosphère vis-à-vis des différents paramètres
radiatifs.
L’année 1988 a enregistré un bilan radiatif net global moyen national positif de 8.5 W/M².
Les moyennes régionales autour de cette valeur ont varié entre le maximum de 28.7 W/M² relevé
dans la région de Dakhla, et le minimum de -6.7 W/M² dans la région de Bouarfa (Fig. 26 C).
Les valeurs intermédiaires des autres régions se sont organisées de la manière suivante :
Casablanca > Oujda > Ouarzazate > Marrakech > Al Hoceima > Tan-Tan > Meknès > Tanger >
Laâyoune > Taza > Assa > Errachidia (Fig. 26 C). Cette organisation spatiale du Rnet moyen
annuel obéit à la distribution spatiale du Rnet T , lequel a connu une moyenne annuelle positive de
15.4 W/M², la plus basse des cinq années d’observation, moyenne située entre le maximum de 53.8
W/M² dans la région de Dakhla et le minimum de -12.6 W/M², la plus basse valeur de la période,
dans la région de Bouarfa (Fig. 26 D).
Ces deux paramètres énergétiques (Rnet et Rnet T ), sont les résultats directs de la principale
composante radiative géographique qui est l’albédo. Ainsi, on remarque qu’en 1988, l’albédo global
a connu une moyenne annuelle de 26.5%, valeur variant entre 31.7% relevée dans la région de
Bouarfa, et 22.6% dans la région de Casablanca (Fig. 26 A). La composante sol est déterminante
dans la structuration de cet albédo, en particulier dans les régions intérieures, puisque les valeurs de
l’albédo propre du sol (Fig. 26 B), d’une moyenne globale de 17.8%, comprise entre 26.5% dans la
région de Bouarfa et 12% dans la région de Dakhla, ont connu une distribution spatiale
approximativement identique à Rnet et Rnet T : Bouarfa > Errachidia > Assa > Ouarzazate >
Marrakech > Taza > Laâyoune > Meknès > Tan-Tan > Tanger > Al Hoceima > Oujda > Casablanca
> Dakhla.
Pendant cette année 1988, neuf régions ont connu un écart positif à la moyenne Rnet 1985-
1989, variant entre 0.09 et 2.8 W/M². Ces régions se sont organisées de la manière suivante :
Bouarfa < Assa < Tanger < Tan-Tan < Oujda < Marrakech < Casablanca < Ouarzazate < Meknès.
Les autres régions à écart négatif, variant entre -0.23 et -1.6 W/M², ont connu l’organisation
suivante : Laâyoune < Errachidia < Taza < Al Hoceima < Dakhla.
Ces variations ont été observées au niveau du rayonnement direct (RS), lequel a connu une
augmentation par rapport à la moyenne dans douze régions ne dépassant pas 4.3 W/M² dans la
région d’Ouarzazate. Cette hausse s’est traduite par l’organisation suivante : Al Hoceima < Assa <
Tan-Tan < Errachidia < Taza < Oujda < Laâyoune < Meknès < Bouarfa < Marrakech < Casablanca
< Ouarzazate. Les autres régions ayant connu une baisse, allant jusqu’au -1.2 W/M² dans la région
de Dakhla, se sont organisées comme suit : Tanger > Dakhla.
Les valeurs de RS en 1988, situées entre le maximum de 360.2 W/M² dans la région de
Assa, et le minimum de 307 W/M² dans la région d’Al Hoceima, ont connu une distribution spatiale
qui s’est organisée comme suit : Al Hoceima < Tanger < Oujda < Taza < Meknès < Casablanca <
Tan-Tan < Bouarfa < Laâyoune < Dakhla < Marrakech < Ouarzazate < Errachidia < Assa.
Le rayonnement direct absorbé par le sol ( RS Abs T ) a connu aussi des variations importantes
pendant cette année 1988. Les écarts ont varié entre 5.1 W/M² à Ouarzazate et -1.8 W/M² à Dakhla.
Douze régions ont été excédentaires par rapport à la moyenne globale ; il s’agit de : Laâyoune <
Tanger < Oujda < Tan-Tan < Taza < Bouarfa < Assa < Errachidia < Meknès < Marrakech <
Casablanca < Ouarzazate. Les autres régions excédentaires sont : Al Hoceima > Dakhla.
Les valeurs moyennes de RS Abs T pendant cette année 1988, ont varié entre le maximum de
297.6 W/M² à Dakhla et le minimum de 244 W/M² à Bouarfa, se sont organisées comme suit :
Bouarfa < Taza < Errachidia < Tanger < Al Hoceima < Meknès < Assa < Ouarzazate < Oujda <
Laâyoune < Marrakech < Tan-Tan < Casablanca < Dakhla.
Les valeurs du rayonnement réfléchi par le sol (CSSW) ont connu des variations en 1988.
Les écarts à la moyenne ont enregistré le maximum de 2 W/M² dans la région de Laâyoune, et le
minimum de -1.2 W/M² dans la région d’Errachidia. Dix régions ont connu un écart positif, il s’agit
de : Meknès < Casablanca < Marrakech < Tan-Tan < Taza < Dakhla < Al Hoceima < Oujda <
Bouarfa < Laâyoune. Les autres régions déficitaires, se sont organisées comme suit : Ouarzazate <
Tanger < Assa < Errachidia.
Les valeurs du CSSW, variant entre le maximum de 93.2 W/M² dans la région d’Errachidia,
et le minimum de 43.1 W/M² dans la région de Casablanca, se sont présentés selon l’ordre suivant :
Casablanca < Oujda <Al Hoceima < Tanger < Dakhla < Meknès < Tan-Tan < Taza < Laâyoune <
Marrakech < Ouarzazate < Assa < Bouarfa < Errachidia.
Le rayonnement réfléchi global (SW) en 1988 a connu des différenciations importantes par
rapport à la moyenne 1985-1989. Les écarts négatifs, qui ont concerné douze régions, ont atteint -
5.4 W/M² dans la région d’Ouarzazate. Il s’agit de : Laâyoune < Tanger < Oujda < Tan-Tan < Taza
< Bouarfa < Assa < Errachidia < Meknès < Marrakech < Casablanca < Ouarzazate. Les écarts
positifs, concernant les autres régions, ont atteint 1.8 W/M². Il s’agit de : Al Hoceima < Dakhla.
Ces valeurs de SW ont connu l’organisation spatiale suivante : Oujda < Casablanca < Al
Hoceima < Tanger < Dakhla < Meknès < Marrakech < Ouarzazate < Tan-Tan < Assa < Taza <
Errachidia < Laâyoune < Bouarfa.
Le rayonnement terrestre (RT) a connu une situation excédentaire dans neuf régions, variant
entre 0.04 et 3.4 W/M². Ces régions sont : Bouarfa < Assa < Tanger < Meknès < Ouarzazate <
Marrakech < Errachidia < Taza < Casablanca. Les autres régions aux écarts négatifs, variant entre -
0.6 et -2.2 W/M² ont connu l’organisation suivante : Al Hoceima < Tan-Tan < Oujda < Laâyoune <
Dakhla.
Les valeurs de RT, variant entre le minimum de 220 W/M² et le maximum de 255 W/M²,
ont suivi l’organisation spatiale suivante : Al Hoceima < Oujda < Tanger < Taza < Bouarfa <
Meknès < Casablanca < Ouarzazate < Marrakech < Errachidia < Tan-Tan < Dakhla < Laâyoune <
Assa.
Le rayonnement terrestre absorbé par l’atmosphère ( RTAbs A ) en 1988 a connu une situation
excédentaire dans neuf régions aussi, variant entre 1.4 et 5 W/M². Ces régions sont : Al Hoceima <
Errachidia < Ouarzazate < Tan-Tan < Assa < Oujda < Dakhla < Bouarfa <.Laâyoune. Les écarts
négatifs dans les autres régions, variant entre -0.7 et -3.6 W/M², ont suivi l’organisation suivante :
Taza < Marrakech < Meknès < Tanger < Casablanca.
Les valeurs de RTAbs A , variant entre le maximum de 59.5 W/M² et le minimum de 30.6
W/M², ont connu l’organisation spatiale suivante : Assa < Laâyoune < Dakhla < Marrakech <
Errachidia < Tan-Tan < Ouarzazate < Meknès < Bouarfa < Casablanca < Taza < Tanger < Oujda <
Al Hoceima.
Le rayonnement atmosphérique (RA) a connu pendant cette année 1988 une situation
presque identique à celle du RTAbs A . Huit régions ont été excédentaires, à savoir : Errachidia <
Tan-Tan < Al Hoceima < Bouarfa < Oujda < Assa < Laâyoune < Dakhla. Les autres régions
déficitaires, au nombre de six, se sont organisées comme suit : Ouarzazate < Tanger < Taza <
Meknès < Marrakech < Casablanca.
Le rayonnement émis par le sol (CSLW) en 1988 a connu une situation excédentaire sur le
plan national, à l’exception des régions de Casablanca et de Tanger, où le déficit n’était
respectivement que de -0.3 et -0.7 W/M². Ces régions excédentaires ont connu la distribution
suivante : Meknès < Al Hoceima < Oujda < Marrakech < Tan-Tan < Taza < Dakhla < Laâyoune <
Assa < Ouarzazate < Bouarfa < Errachidia. L’excédent maximal de cette dernière région a atteint
4.4 W/M², le plus important de la période.
Le CSLW, compris entre 273 W/M² et la valeur la plus élevée de la période d’observation
de 285.7 W/M², a connu la distribution spatiale suivante : Bouarfa < Meknès < Taza < Marrakech <
Tanger < Oujda < Ouarzazate < Al Hoceima < Errachidia < Casablanca < Dakhla < Laâyoune <
Assa < Tan-Tan.
La distribution spatiale des valeurs du LW en 1988, comprises entre 250 et 270.3 W/M²,
était la suivante : Al Hoceima < Oujda < Bouarfa < Taza < Tanger < Meknès < Casablanca <
Ouarzazate < Marrakech < Errachidia < Tan-Tan < Dakhla < Laâyoune < Assa.
Les caractéristiques énergétiques présentées ci-dessus, pendant cette année 1988, sont celles
d’un milieu climatique hétérogène. En effet, pendant cette année, le Maroc était partagé en deux
parties : la première déficitaire et couvre l’Oriental, le Tangérois, le Gharb, la Chaouia, le Saïs et le
Moyen Atlas. La seconde excédentaire, et couvre le reste du pays, à savoir le Sud-Ouest Atlantique
entre El Jadida et Agadir, les côtes Sahariennes et l’Intérieur. Ce qui explique le comportement du
sol et de l’atmosphère de chacune de ces régions vis-à-vis des différents paramètres radiatifs
pendant cette année 1988.
Les valeurs intermédiaires des autres régions se sont organisées de la manière suivante :
Casablanca > Oujda > Tan-Tan > Marrakech > Al Hoceima > Meknès > Ouarzazate > Tanger >
Laâyoune > Taza > Assa > Errachidia (Fig. 26 C). Cette organisation spatiale du Rnet moyen
annuel obéit à la distribution spatiale du Rnet T , lequel a connu une moyenne annuelle positive de
18.7 W/M², moyenne située entre le maximum de 53.5 W/M² dans la région de Dakhla et le
minimum de -6.6 W/M² dans la région d’Errachidia (Fig. 26 D).
Ces deux paramètres énergétiques (Rnet et Rnet T ), sont les résultats directs de la principale
composante radiative géographique qui est l’albédo. Ainsi, on remarque qu’en 1989, l’albédo global
a connu une moyenne annuelle de 26.6%, valeur variant entre 32.2% relevée dans la région de
Bouarfa, et 21.4% dans la région de Dakhla (Fig. 26 A). La composante sol est déterminante dans la
structuration de cet albédo, en particulier dans les régions intérieures, puisque les valeurs de
l’albédo propre du sol (Fig. 26 B), d’une moyenne globale de 17.6%, comprise entre 26.6% dans la
région d’Errachidia, la plus haute valeur de la période d’observation, et 11.8% dans la région de
Casablanca, ont connu une distribution spatiale approximativement identique à Rnet et Rnet T :
Casablanca < Dakhla < Oujda < Al Hoceima < Tanger < Tan-Tan < Meknès < Laâyoune < Taza <
Marrakech < Ouarzazate < Assa < Bouarfa < Errachidia.
Pendant cette année 1989, sept régions ont connu un écart positif à la moyenne Rnet 1985-
1989, variant entre 0.07 et 2.3 W/M². Ces régions se sont organisées de la manière suivante : Tan-
Tan > Casablanca > Marrakech > Meknès > Errachidia > Dakhla > Assa. Les autres régions aux
écarts négatifs, variant entre -0.3 et -2.7 W/M², ont connu l’organisation suivante : Oujda < Al
Hoceima < Ouarzazate < Tanger < Bouarfa < Laâyoune < Taza.
Ces variations ont été observées au niveau du rayonnement direct (RS), lequel a connu une
augmentation par rapport à la moyenne qui a atteint 4.5 W/M² dans la région de Dakhla. Cette
hausse concerne huit régions organisées de la manière suivante : Al Hoceima < Oujda < Errachidia
< Tanger < Tan-Tan < Casablanca < Laâyoune < Dakhla. Les autres régions ayant connu une
baisse, allant jusqu’au -4.7 W/M² dans la région d’Ouarzazate, se sont organisées comme suit :
Ouarzazate < Marrakech < Taza < Bouarfa < Meknès < Assa.
Les valeurs de RS en 1989, situées entre le maximum de 358.3 W/M² dans la région de
Assa, et le minimum de 307 W/M² dans la région d’Al Hoceima, ont connu une distribution spatiale
qui s’est organisée comme suit : Al Hoceima < Tanger < Oujda < Taza < Meknès < Casablanca <
Bouarfa < Tan-Tan < Ouarzazate < Marrakech < Laâyoune < Errachidia < Dakhla < Assa.
Le rayonnement direct absorbé par le sol ( RS Abs T ) a connu aussi des variations importantes
pendant cette année 1989. Les écarts ont varié entre 5.6 W/M² dans la région de Dakhla et -4.6
W/M² dans la région d’Ouarzazate. Neuf régions ont été excédentaires par rapport à la moyenne
globale ; il s’agit d’Oujda < Assa < Al Hoceima < Tanger < Meknès < Laâyoune < Casablanca <
Tan-Tan < Dakhla. Les autres régions déficitaires sont : Marrakech < Bouarfa < Taza < Errachidia
< Ouarzazate.
Les valeurs moyennes de RS Abs T pendant cette année 1989, ont varié entre le maximum le
plus élevé de la période de 303.9 W/M² dans la région de Dakhla et le minimum de 242 W/M² dans
la région de Bouarfa, se sont organisées comme suit : Bouarfa < Taza < Errachidia < Ouarzazate <
Tanger < Meknès < Al Hoceima < Assa < Marrakech < Oujda < Laâyoune < Casablanca < Tan-Tan
< Dakhla.
Les valeurs du rayonnement réfléchi par le sol (CSSW) ont connu des variations en 1989.
Les écarts à la moyenne ont enregistré le maximum de 1.5 W/M² dans la région de Dakhla, et le
minimum de -2.7 W/M² dans la région de Tan-Tan. Dix régions ont connu un écart négatif, il s’agit
de Ouarzazate < Al Hoceima < Laâyoune < Assa < Bouarfa < Casablanca < Taza < Marrakech <
Meknès < Tan-Tan. Les autres régions ont été excédentaires, et se sont organisées comme suit :
Oujda < Tanger < Errachidia < Dakhla.
Les valeurs du CSSW, variant entre le maximum le plus élevé de la période de 95.6 W/M²
dans la région d’Errachidia, et le minimum de 41.6 W/M² dans la région de Casablanca, se sont
présentés selon l’ordre suivant : Casablanca < Oujda < Al Hoceima < Dakhla < Tanger < Meknès <
Tan-Tan < Taza < Laâyoune < Marrakech < Ouarzazate < Bouarfa < Assa < Errachidia.
Le rayonnement réfléchi global (SW) en 1989 a connu des différenciations importantes par
rapport à la moyenne 1985-1989. Les écarts négatifs, qui ont concerné neuf régions, ont atteint -4.5
W/M² dans la région de Dakhla. Il s’agit de : Assa < Oujda < Al Hoceima < Tanger < Meknès <
Laâyoune < Casablanca < Tan-Tan < Dakhla. Les écarts positifs, concernant les cinq autres régions
dont quatre sont intérieures, ont atteint 4.7 W/M² dans la région d’Ouarzazate. Il s’agit de : Bouarfa
< Marrakech < Taza < Errachidia < Ouarzazate.
Ces valeurs de SW, variant entre 74.8 et 111.7 W/M², ont connu l’organisation spatiale
suivante : Oujda < Casablanca < Dakhla < Al Hoceima < Tanger < Tan-Tan < Meknès < Marrakech
< Ouarzazate < Assa < Laâyoune < Taza < Errachidia < Bouarfa.
Le rayonnement terrestre (RT) a connu une situation excédentaire dans onze régions, où
l’écart positif a atteint 6.3 W/M² dans la région de Dakhla. Les écarts négatifs concernant les trois
autres régions ont atteint -3.2 W/M² dans la région d’Ouarzazate.
Les valeurs de RT, variant entre le minimum de 225 W/M² et le maximum de 261 W/M²,
ont suivi l’organisation spatiale suivante : Al Hoceima < Taza < Oujda < Tanger < Bouarfa <
Ouarzazate < Meknès < Casablanca < Marrakech < Errachidia < Tan-Tan < Assa < Laâyoune <
Dakhla.
Le rayonnement terrestre absorbé par l’atmosphère ( RTAbs A ) en 1989 a connu une situation
déficitaire sur le plan national, excepté la région d’Ouarzazate qui était neutre, et celle de
Marrakech qui était excédentaire de 2.03 W/M². L’écart négatif a atteint -4.8 W/M² dans la région
de Dakhla.
Les valeurs de RTAbs A , variant entre le maximum de 54.9 W/M² et le minimum de 23.7
W/M², ont connu l’organisation spatiale suivante : Laâyoune < Dakhla < Assa < Errachidia < Tan-
Tan < Marrakech < Bouarfa < Ouarzazate < Meknès < Casablanca < Taza < Oujda < Tanger < Al
Hoceima.
Le rayonnement atmosphérique (RA) a connu pendant cette année 1989 une situation
presque identique à celle du RTAbs A ; en dehors des régions d’Ouarzazate et de Marrakech,
excédentaires respectivement de 4.8 et 5.4 W/M², les autres régions ont été toutes déficitaires. Ce
déficit énergétique a atteint -13.1 W/M² dans la région de Dakhla.
Le rayonnement émis par le sol (CSLW) en 1989 a connu une situation déficitaire dans sept
régions. Le déficit maximal, le plus important de la période, a atteint -3.2 W/M² dans la région
d’Ouarzazate. Les sept autres régions étaient excédentaires, le surplus le plus élevé de cette année a
atteint 2.2 W/M² dans la région de Laâyoune.
Les valeurs du CSLW, comprises entre 268 et 284.9 W/M², ont connu la distribution
spatiale suivante : Bouarfa < Ouarzazate < Taza < Errachidia < Meknès < Marrakech < Oujda < Al
Hoceima < Tanger < Casablanca < Assa < Tan-Tan < Laâyoune < Dakhla.
Le rayonnement émis global (LW) en 1989 a connu une situation excédentaire dans dix
régions. L’excédent le plus important de cette année, de 4 W/M², a été relevé dans la région de
Dakhla. Les autres régions excédentaires se sont organisées de la manière suivante : Meknès <
Bouarfa < Assa < Casablanca < Tan-Tan < Tanger < Al Hoceima < Oujda < Laâyoune. Les régions
déficitaires se sont organisées de la manière suivante : Taza < Errachidia < Marrakech <
Ouarzazate. Le déficit dans cette dernière station a atteint 3.2 W/M².
La distribution spatiale des moyennes annuelles du LW en 1989, comprises entre 249 W/M²
et la plus haute valeur de la période d’observation de 273 W/M², était la suivante : Bouarfa < Taza <
Ouarzazate < Al Hoceima < Meknès < Oujda < Tanger < Marrakech < Casablanca < Errachidia <
Tan-Tan < Assa < Laâyoune < Dakhla.
Les caractéristiques énergétiques présentées ci-dessus, pendant cette année 1989, sont celles
d’un milieu climatique humide. Pendant cette année, mis à part l’Oriental, les régions de
Marrakech, de Midelt et de Dakhla, le pays a connu une année pluvieuse, ce qui explique le
comportement du sol et de l’atmosphère vis-à-vis des différents paramètres radiatifs.
CONCLUSION :
De cette étude sur les bilans énergétiques interannuelles au Maroc, il ressort les principaux
résultats suivants :
A- Le rayonnement solaire :
• Le Maroc se situe dans le fuseau cosmique radiatif global (RG) moyen annuel de
365 W/M², variant entre le minimum de 344.1 W/M² au Nord, et le maximum de 384.8 W/M² au
Sud. La radiation globale suit une distribution latitudinale.
• Le rayonnement direct (RS) varie entre un minimum de 307 W/M² dans les régions
du Nord, et un maximum de 358.7 W/M² dans celles du Sud. La remarque principale qui ressort de
la comparaison entre les courbes de RG et de RS est celle du rapprochement des valeurs dans les
régions continentales où le rayonnement diffus est minimal par rapport aux régions côtières et celles
du Nord où le RD prend une importance relative. Ces variations spatiales sont dues à la
composition physico-chimique de l’atmosphère marocaine, essentiellement en humidité.
• Le rayonnement direct absorbé par le sol ( RS Abs T ) varie entre le minimum de 242.1
W/M² à l’Est, et le maximum de 299.4 W/M² au Sud-Ouest dans le Sahara Maritime. Le sol
marocain absorbe en moyenne annuelle 270 W/M² de rayonnement solaire visible. La spatialisation
de ce paramètre énergétique suit le tracé des côtes à l’Ouest du pays et les limites du milieu
minéralogique du Sahara au Sud et à l’Est.
• Le rayonnement moyen annuel réfléchi par les nuages (SWCF) suit
approximativement une distribution spatiale comparable à celle du RS et du RG dans les régions
littorales du Sud, et opposée à celles du Sahara Continental. Les plus basses valeurs absolues de
[11.6] W/M² sont relevées dans les régions sahariennes continentales où la réflectivité
atmosphérique est la plus basse (humidité basse par effet de continentalité), et les plus hautes
valeurs de [41] W/M² sont relevées dans celles du Sahara maritime qui connaissent la réflexion la
plus élevée de l’atmosphère (humidité élevée par effet d’upwelling). Les régions du Nord et celles
du Centre sont caractérisées par une réfléctance moyenne de l’atmosphère.
• Le rayonnement moyen annuel réfléchi par le sol (CSSW) représente la part la plus
importante de la réflexion radiative sur le plan moyen annuel au Maroc (67.6% de la réfléctance
globale SW), en raison de la nature sèche de l’atmosphère et du climat marocains. Les valeurs du
CSSW varient entre le minimum de 42.5 W/M² au Nord-Ouest, et le maximum de 94.3 W/M² au
Sud-Est.
• Le rayonnement réfléchi global moyen annuel (SW) suit une évolution spatiale qui
caractérise les régions sahariennes continentales par les moyennes les plus élevées (111.3 W/M² à
Bouarfa), et celles du Nord-Ouest sur la côte (79.3 W/M² à Casablanca) par les moyennes les plus
basses, les régions du Centre connaissent une situation intermédiaire (93.9 W/M² à Marrakech).
L’influence du tracé de la côte et de la chaîne de l’Atlas est évidente dans la distribution de ce
paramètre radiatif : cette distribution est tout à fait parallèle à ces deux facteurs géographiques
marocains.
B- L’albédo :
• Les valeurs de l’albédo moyen annuel du sol (CSAlb) varient entre le minimum de
11.8% relevé dans les régions du Sahara Maritime, et le maximum de 26% observé dans les régions
du Sahara continental.
• L’albédo moyen annuel des nuages (AlbCF) suit une distribution spatiale variant
entre 3.5% dans les régions sahariennes continentales, et 12.3% dans les régions septentrionales.
Les régions du Centre connaissent une situation intermédiaire.
• La distribution spatiale l’albédo global moyen annuel (Alb) varie entre le minimum
de 22.5% dans les régions côtières du Nord, et 32.2% dans les régions intérieures du Sud.
L’étude du rayonnement solaire fait ressortir le cadre fondamental des climats marocains. Le
rayonnement global définit la structure cosmique qui suit une organisation latitudinale, la
géographie marocaine remodèle cette structure à travers la nature et la composition du sol et de
l’atmosphère, ce qui restructure les climats solaires marocains définitifs.
C- Le rayonnement tellurique :
En agissant comme un corps noir, le milieu géographique marocain transforme le
rayonnement solaire en énergie infrarouge. L’étude des deux niveaux énergétiques (sol-atmosphère)
au Maroc nous a donné les résultats suivants :
• Les valeurs du rayonnement moyen annuel émis par le sol (CSLW) varient entre le
maximum de 284 W/M² dans les régions sahariennes maritimes, suivies par les régions
septentrionales côtières, et le minimum de 269 W/M² dans les régions sahariennes continentales
précédées par les régions du Centre.
• Le rayonnement terrestre moyen annuel (RT) constitue la déperdition la plus
importante en albédo infrarouge. Ce rayonnement varie entre le maximum de 255.3 W/M² dans les
régions du Sud saharien maritime, et le minimum de 221 W/M² dans celles du Nord côtier.
• Le rayonnement terrestre moyen annuel absorbé par l’atmosphère ( RTAbs A ), ou
encore la convection radiative du milieu marocain qui transfere l’énergie du sol vers l’atmosphère
par les processus évapotranspiratoires, varie entre le minimum de 27.1 W/M² dans les régions
sahariennes maritimes, et le maximum de 58.1 W/M² dans les régions septentrionales côtières.
• Le rayonnement atmosphérique moyen annuel (RA) suit une évolution spatiale
opposée à celle du CSLW et du RT mais identique à celle du RTAbs A . Ces valeurs varient entre le
maximum de 124.6 W/M² dans les régions du Nord, et le minimum de 53.2 W/M² dans celles du
Sud.
• La part du rayonnement moyen annuel émis par les nuages (LWCF) qui s’échappe
au sommet de l’atmosphère est la plus faible par rapport aux autres composantes du rayonnement
effectif. Son évolution spatiale est identique à celles du RA et RTAbs A . Ces valeurs varient entre le
maximum de 29.1 W/M² dans les régions nordiques, et le minimum de 13.5 W/M² dans celles du
Sahara.
• Les valeurs du rayonnement émis global moyen annuel (LW) sont très importantes,
et varient entre le minimum de 248.9 W/M² dans les régions du Nord et du Nord-Est, et le
maximum de 269 W/M² dans les régions sahariennes maritimes. La distribution spatiale du LW
dans les régions Nord suit une allure pseudo latitudinale en conformité avec l’extension de la
Méditerranée et le Sahara, alors qu’au Sud-Ouest, l’allure devient pseudo longitudinale, parallèle à
la côte atlantique et le Sahara. L’Anti-Atlas (260-265 W/M²) représente la limite du renversement
de la tendance latitude-longitude.
Ces bilans énergétiques ondes longues moyens annuels démontrent que 70% du
rayonnement global reçu au sol marocain est renvoyé au sommet de l’atmosphère sous forme de
rayonnement infrarouge, et que les divers échanges effectués entre le sol et l’atmosphère
aboutissent à un bilan énergétique positif à tous les niveaux.
D- Le rayonnement net :
L’étude du rayonnement net moyen annuel des trois niveaux (sol-atmosphère-sommet de
l’atmosphère) nous a donné les résultats suivants :
• Les valeurs du rayonnement terrestre net moyen annuel ( Rnet T ) varient entre le
maximum de 56.4 W/M² dans les régions littorales humides, et le minimum de -7.9 W/M² dans les
régions continentales sèches.
• Le rayonnement atmosphérique net moyen annuel ( Rnet A = NetCF ) est déficitaire
au niveau national. Les régions les plus déficitaires sont celles de l’Intérieur et du Sahara
Continental.
• Les valeurs du rayonnement net global moyen annuel (Rnet) varient entre le
maximum de 30.3 W/M² dans les régions littorales, et le minimum de -6.8 W/M² dans les régions
sahariennes. Ce rayonnement suit une distribution spatiale parallèle aux tracés des côtes : il diminue
des régions littorales vers les régions intérieures.
E- Variabilité interannuelle :
Pendant la période d’observation de cinq ans de la mission ERBS, des variations
interannuelles ont été relevées à travers le territoire national. L’essentiel de ces variations est le
suivant :
L’année 1985 :
• L’année 1985 a enregistré la moyenne la plus élevée en Rnet sur le plan annuel
national (8.6 W/M²), en CSSW (64.6 W/M²), en CSAlb (17.9%), en RS (332.7 W/M²), en RS Abs T
et RS Abs (268.1 W/M²), la plus basse en SW (91.7 W/M²), en Alb (25.8%), en SWCF (-27.1
W/M²), en AlbCF (7.9%), en RD et RA Abs T (27.1 W/M²).
• La même année a enregistré la moyenne la plus basse de Rnet sur le plan régional
dans la région de Bouarfa de -7.9 W/M², en SW (71 W/M²) et en Alb (21.2%) à Oujda.
L’année 1986 :
• L’année 1986 a enregistré la moyenne la plus basse en Rnet (5.2 W/M²), en CSLW
(277 W/M²), en CSAlb (17.6%), en LWCF (16.9 W/M²), en Rnet A (-14.1 W/M²), en RTAbs A
(33.9 W/M²), en RA (81.8 W/M²). Elle a connu aussi la moyenne la plus élevée en LW (260.1
W/M²), en CSNet (19.2 W/M²), en RG (359.8 W/M²), en RT (243.2 W/M²).
• Sur le plan régional, l’année 1986 a connu la moyenne la plus élevée de la période en
RS (362.6 W/M²), et en SWCF (-7.8 W/M²) dans la région de Assa, en RT (263.2 W/M²) dans la
région d’Oujda. La moyenne la plus basse de la période a été relevée en CSSW dans la région
d’Oujda (40.8 W/M²), en LWCF (9.4 W/M²), l’Alb (2.15%), RTAbs A (18.7 W/M²), RA Abs T et
RD (7.8 W/M²), RA (35.8 W/M²) dans la région de Assa, en RG (344 W/M²) dans la région de
Tan-Tan.
L’année 1987 :
L’année 1988 :
• L’année 1988 a enregistré la moyenne la plus élevée en CSLW (280 W/M²), en
NetCF (-6.9 W/M²). Elle a connu aussi la moyenne la plus basse en CSNet (15.4 W/M²), en RG
(359 W/M²).
• Sur le plan régional, l’année 1988 a connu la moyenne la plus élevée de la période en
CSLW (285.7 W/M²) dans la région de Tan-Tan, en NetCF (5.8 W/M²) dans la région de Bouarfa.
La moyenne la plus basse de la période a été relevée en CSNet (-12.6 W/M²) dans la région de
Bouarfa.
L’année 1989 :
• L’année 1989 n’a enregistré la moyenne la plus basse de la période qu’en CSSW
(63.1 W/M²).
• Sur le plan régional, l’année 1989 a connu la moyenne la plus élevée de la période en
LW (273 W/M²), en RG (384.9 W/M²), en RG Abs et en RS Abs T (303.9 W/M²) à dans la région de
Dakhla, en CSSW (95.6 W/M²) et en CSAlb (26.6%) dans la région d’Errachidia.
CHAPITRE IV
INTRODUCTION :
Les bilans énergétiques saisonniers au Maroc6661 11, déduits des observations spatiales de la
mission ERBS nous montrent que les valeurs radiatives subissent des variations importantes d’une
saison à l’autre, particulièrement pendant les saisons extrêmes, mais restent rapprochées pendant les
saisons intermédiaires. Cette situation est tout à fait normale en raison des variations astronomiques
et de la position géographique du Maroc aux latitudes subtropicales nord, mais aussi en raison du
comportement du milieu naturel vis-à-vis des phénomènes radiatifs et des activités socio-
économiques.
Le but de ce chapitre est de voir comment se comportent ces bilans à travers les saisons, en
particulier vis-à-vis des transformations subies par le milieu naturel, telle que l’humidité et le sol.
station de Casablanca (1970-1985) nous ont permis de faire les constations suivantes pour valider
les observations de ERBS (Fig. 30).
• Les mesures du RG à la station de Casablanca sont plus élevées que les observations de
ERBS pour la région de Casablanca.
• Le rapport des mesures DMN aux observations ERBS est maximal pendant la saison
d’été, et minimal pendant la saison d’hiver, celui de l’automne est plus important que
celui du printemps.
Le tableau 6 suivant nous donne les valeurs saisonnières du rayonnement global mesuré à la
station de Casablanca DMN et les observations ERBS pour la même région (en W/M²) :
666111 Les saisons comprennent les mois de DJF pour l’hiver, MAM pour le printemps, JJA pour l’été, SON pour
l’automne, et sont représentés successivement par janvier, avril, juillet et octobre.
666222 Les données de la Météorologie Nationale sont inaccessibles en raison des prix exorbitants imposés par cette
administration, même pour les chercheurs universitaires, en contradiction avec la résolution 40 de l’OMM, et des
engagements de notre pays vis-à-vis des instances onusiennes (Changement Climatique, Lutte contre la
Désertification)
Il aurait été possible de faire des corrections des observations ERBS si les mesures in-situ
étaient suffisantes et couvraient le territoire national. Puisque ce n’est pas le cas, nous utilisons dans
cette étude les données brutes de ERBS, en ayant à l’esprit que ces données sous estiment le
rayonnement global au Maroc, et qu’on pourrait peut-être plus tard vérifier si la possibilité existe.
4.1.1.1. En hiver :
Les valeurs saisonnières globales du RG, atteignant 233.97 W/M², ont varié entre le
maximum de 234.4 W/M² en 1989, et le minimum de 233 W/M² en 1988. Les autres années ont
connu la distribution suivante : 1987 < 1986 < 1985. Ces valeurs qui connaissent une distribution
spatiale latitudinale croissante du Nord vers le Sud (Fig. 29 C & 31), ont varié entre le minimum de
203 W/M² dans la région de Tanger, et le maximum de 288 W/M² dans la région de Dakhla. Cette
distribution obéit à l’angle d’incidence des rayons solaires qui augmente du Nord vers le Sud.
L’écart du gradient radiatif pendant cette saison est donc de 85 W/M². Ce sont les valeurs les plus
basses de l’année. Les autres valeurs ont connu la distribution régionale suivante : Oujda < Al
Hoceima < Taza < Meknès < Casablanca < Bouarfa < Errachidia < Ouarzazate < Marrakech < Tan-
Tan < Assa < Laâyoune.
4.1.1.2. En été :
Pendant la saison d’été, on se trouve devant une situation complètement différente
concernant les valeurs du RG, puisque cette saison connaît les valeurs les plus hautes. Ces valeurs
sont d’une moyenne globale nationale de 468.36 W/M², et n’ont varié que de très peu pendant les
cinq années d’observation (entre 468 W/M² en 1988 et 468.6 W/M² en 1987).
Sur le plan régional, la distribution spatiale latitudinale connaît une évolution inverse par
rapport à la saison d’hiver, puisque les valeurs les plus basses, de 461 W/M² sont relevées à
l’extrême Sud, à Dakhla, et les valeurs les plus hautes s’observent au Nord du pays, 470.8 W/M² à
Al Hoceima (Fig. 32). Cette situation d’inversion de tendance spatiale est en parfait accord avec
l’emplacement du Maroc vis-à-vis de la position astronomique de la terre en été, où l’angle
d’incidence des rayons solaires est perpendiculaire au-dessus du Maroc au nord du tropique du
Cancer (en juillet), et s’incline donc vers le Sud et vers le Nord (du Maroc). L’écart moyen national
estival est de 10 W/M², donc un écart moins important par rapport à celui de l’hiver.
La distribution spatiale régionale du RG pendant ces saisons suit une évolution latitudinale
croissante du Nord vers le Sud, donc la même que celle de l’hiver (Fig. 34 & 35). Les valeurs de la
saison d’automne varient entre le minimum de 290 W/M² à Oujda et le maximum de 355.2 W/M² à
Dakhla (Fig. 33 B & 35). L’écart national est donc de 65.2 W/M² ; c’est un écart en situation
intermédiaire entre ceux de l’hiver et de l’été. La distribution régionale s’est présentée de la manière
suivante : Oujda < Tanger < Al Hoceima < Taza < Bouarfa < Meknès < Casablanca < Errachidia <
Marrakech < Ouarzazate < Assa < Tan-Tan < Laâyoune < Dakhla.
Pendant le printemps, Les valeurs du RG varient entre le minimum de 412 W/M² relevé au
Nord du Maroc à Al Hoceima, et 435.5 W/M² enregistré au Sud, à Dakhla (Fig. 29 D & 34). L’écart
national est plus important que celui de l’été, puisqu’il est de 23.5 W/M², mais reste au-deçà de
ceux de l’automne et de l’hiver. La distribution spatiale des autres valeurs régionales est la
suivante : Oujda < Tanger < Taza < Meknès < Bouarfa < Casablanca < Marrakech < Errachidia <
Ouarzazate < Assa < Tan-Tan < Laâyoune (Fig. 34).
4.1.2.1. En hiver :
La valeur moyenne globale nationale du RS est de 204.4 W/M², valeur variant entre 193
W/M² en 1987, et 210.3 W/M² en 1989. Cette valeur moyenne représente 87.4 % du RG pendant
cette saison d’hiver.
Les valeurs régionales hivernales augmentent du Nord vers le Sud du pays (Fig. 29 C), la
plus basse valeur est relevée dans la région de Tanger (167 W/M²), et la plus haute dans la région de
Dakhla (250.3 W/M²). L’écart moyen national est de 83 W/M². Les autres régions ont connu la
distribution suivante : Al Hoceima < Oujda < Casablanca < Taza < Meknès < Bouarfa < Marrakech
< Ouarzazate < Errachidia < Tan-Tan < Laâyoune < Assa.
4.1.2.2. En été :
Pendant l’été, la moyenne globale nationale du RS est de 446.9 W/M², valeur qui a varié
entre 445 W/M² en 1987 et 450.2 W/M² en 1988. Cette valeur représente 95.4 % du RG pendant
cette saison estivale.
La distribution régionale varie entre le minimum de 412 W/M² relevé dans la région de
Dakhla, et le maximum de 461.1 W/M² dans la région d’Errachidia (Fig. 33 A), en passant par les
valeurs intermédiaires des régions suivantes : Tan-Tan < Laâyoune < Taza < Casablanca < Meknès
< Ouarzazate < Oujda < Al Hoceima < Tanger < Marrakech < Bouarfa < Assa. L’écart moyen
national de 49 W/M² est moins important que celui de l’hiver. Cette distribution obéit aux variations
spatiales du RG certes, mais la spécificité régionale de la nature de l’atmosphère crée les
différenciations observées par rapport à RG, particulièrement dans les régions continentales sèches
(Bouarfa, Marrakech, Errachidia et Assa), et littorales humides (Tan-Tan, Laâyoune et Dakhla). Ces
différenciations seront observées aux niveaux du SWCF et CSSW (Fig. 33 A), et sont dues à la
distribution régionale du rayonnement diffus (RD) qui a varié entre le minimum de 6.56 W/M² dans
la région de Assa et le maximum de 49.88 W/M² dans la région de Tan-Tan.
Les valeurs globales saisonnières sont classées donc de la manière suivante : hiver <
automne < printemps < été.
Les valeurs du RS au printemps ont varié entre le minimum de 349 W/M² dans la région de
Tanger, et le maximum de 418 W/M² dans la région de Assa. L’écart moyen national est de 69
W/M². La distribution spatiale du RS a suivi l’évolution croissante suivante des régions nébuleuses
vers les régions dégagées : Tanger < Meknès < Al Hoceima < Oujda < Taza < Casablanca <
Laâyoune < Tan-Tan < Bouarfa < Marrakech < Dakhla < Ouarzazate < Errachidia < Assa.
Cette distribution est très largement influencée par l’évolution spatiale des valeurs du RD,
qui ont varié entre le minimum de 9.6 W/M² à Assa, et 63.3 W/M² à Meknès ; c’est ce qui explique
l’évolution différenciée du RS vis-à-vis du RG (Fig. 29 D).
Pendant la saison d’automne (Fig. 33 B), les valeurs de RS varient entre le minimum de 249
W/M² dans la région d’Al Hoceima et 319.5 W/M² dans la région de Dakhla. L’écart moyen
national pendant cette saison est de 70.5 W/M² ; il est donc très proche de celui du printemps.
L’organisation spatiale du RS automnal a suivi une évolution croissante pseudo-latitudinale du
Nord vers l’Intérieur et le Sud de la manière suivante : Al Hoceima < Tanger < Oujda < Taza <
Casablanca < Meknès < Bouarfa < Marrakech < Ouarzazate < Tan-Tan < Errachidia < Laâyoune <
Assa < Dakhla.
4.1.3.1. En hiver :
Les valeurs globales moyennes nationales sont de 161.6 W/M², valeurs variantes entre le
minimum de 151 W/M² en 1987, et le maximum de 166.4 W/M² en 1989. Cette valeur moyenne
représente 69 % du RG pendant cette saison, les 31 % qui restent ont été réfléchis par l’albédo.
Les valeurs régionales RS Abs T augmentent du Nord (138 W/M² à Tanger) et le Nord-Est
vers le Sud et le Sud-Ouest (213.9 W/M² à Dakhla) de la manière suivante (Fig. 36) : Tanger <
Bouarfa < Al Hoceima < Taza < Oujda < Meknès < Casablanca < Errachidia < Ouarzazate
Marrakech < Assa < Laâyoune < Tan-Tan < Dakhla.
4.1.3.2. En été :
Pendant la saison d’été, les valeurs moyennes globales du RS Abs T sont de 358.2 W/M²,
variant entre le minimum de 354 W/M² en 1986, et le maximum de 360 W/M² en 1988. Cette valeur
moyenne représente 76.5 % du RG estival.
La distribution spatiale du RS Abs T (Fig. 33 A) suit une évolution croissante de l’Est (337.4
W/M² à Bouarfa) et du Sud-Est (337 W/M² à Errachidia) vers le Sud-Ouest (355.6 W/M² à Dakhla)
et le Nord (386.8 W/M² à Tanger).
Les valeurs régionales s’organisent de la manière suivante (Fig. 37) : Tan-Tan < Laâyoune <
Errachidia < Bouarfa < Assa < Taza < Ouarzazate < Dakhla < Marrakech < Meknès < Al Hoceima
< Casablanca < Tanger < Oujda.
Les valeurs globales intersaisonnières sont donc classées de la manière suivante : hiver <
automne < printemps < été.
Au printemps, les valeurs régionales du RS Abs T ont varié entre le minimum de 283 W/M²
dans la région de Bouarfa, et le maximum de 349 W/M² dans celle de Dakhla (Fig. 29 D). Leur
distribution spatiale suit une évolution croissante des régions intérieures vers le littoral : Bouarfa <
Taza < Errachidia < Meknès < Tanger < Ouarzazate < Assa < Al Hoceima < Marrakech <
Laâyoune < Oujda < Casablanca < Tan-Tan < Dakhla.
En automne, les valeurs régionales ont enregistré le minimum de 208 W/M² dans la région
de Bouarfa, et le maximum de 279.9 W/M² à Dakhla (Fig. 33 B). Les valeurs intermédiaires ont
connu la distribution suivante : Al Hoceima < Tanger < Taza < Errachidia < Oujda < Meknès <
Marrakech < Ouarzazate < Casablanca < Assa < Laâyoune < Tan-Tan.
4.1.4.1. En hiver :
En saison hivernale, la valeur globale moyenne est de -29.58 W/M², moyenne variant entre
le minimum de -40.3 W/M² observé en 1987, et le maximum de -24.1 W/M² en 1989. L’écart
interannuel est de 16.2 W/M².
Les valeurs régionales de l’hiver ont varié entre le minimum de -40.1 W/M² relevé dans la
région de Casablanca, et le maximum de -13.8 W/M² dans la région de Assa. L’écart régional
hivernal est de 26.3 W/M². Les valeurs intermédiaires se sont organisées spatialement de la manière
suivante : Laâyoune < Dakhla < Taza < Al Hoceima < Tanger < Meknès < Oujda < Tan-Tan <
Marrakech < Bouarfa < Ouarzazate < Errachidia.
4.1.4.2. En été :
En saison estivale, les valeurs moyennes globales du SWCF sont de -21.48 W/M², valeurs
comprises entre -23.7 W/M² en 1987 et -17.9 W/M² en 1988. L’écart interannuel moyen est moins
important que celui de l’hiver, il n’est que de 5.8 W/M².
On remarque que cette distribution estivale, influencée par les variations de la nébulosité,
subi l’effet de l’ensoleillement élevé dans les régions méditerranéennes pendant cette saison, ce qui
place les régions de Tanger, Al Hoceima et Oujda parmi les régions les plus dégagées après celles
de l’intérieur, alors que les régions côtières atlantiques influencées par les mouvements marins et
les flux océaniques gardent une situation comparable à celle de l’hiver, de même que les régions
influencées par le relief (Taza).
Les valeurs régionales printanières (Fig. 29 D), comprises entre -63.3 W/M² dans la région
de Meknès et -9.6 W/M² dans la région de Assa, avec un écart régional de 53.7 W/M², ont connu la
distribution suivante : Meknès < Tanger < Al Hoceima < Taza < Casablanca < Oujda < Laâyoune <
Dakhla < Tan-Tan < Marrakech < Bouarfa < Ouarzazate < Errachidia < Assa.
On remarque pendant cette saison, que les régions du Nord reflètent le plus de radiation par
les nuages, et que les régions sahariennes maritimes (Dakhla, Laâyoune et Tan-Tan), à l’inverse des
périodes des solstices, se trouvent en situation intermédiaire entre les régions du Nord et celles de
l’intérieur continental. Cette situation est due au retour du soleil au-dessus de l’Hémisphère Nord.
Les valeurs régionales automnales varient entre -41.6 W/M² dans la région d’Al Hoceima, et
-16.3 W/M² dans la région de Assa. L’écart régional est de 25.3 W/M². Cet écart place la saison
d’automne parmi les autres saisons selon l’ordre suivant : automne < hiver < été < printemps.
Les valeurs régionales pendant cette saison automnale (Fig. 33 B) sont plus basses dans les
régions du Nord et du Sud-Ouest, et toujours élevées dans les régions intérieures. L’organisation
spatiale régionale est la suivante : Al Hoceima < Laâyoune < Tanger < Dakhla < Taza < Casablanca
< Tan-Tan < Meknès < Oujda < Marrakech < Ouarzazate < Bouarfa < Errachidia < Assa.
4.1.5.1. En hiver :
La valeur moyenne globale nationale est de 42.77 W/M², qui a varié entre 41.9 W/M² en
1987 et 43.9 W/M² en 1989. L’écart interannuel est donc très faible.
Sur le plan régional, la valeur la plus faible du CSSW (26 W/M²) est relevée à Oujda au
Nord du pays, et la plus haute (64.2 W/M²) au Sud à Assa (Fig. 29 C). L’écart régional est de 38.2
W/M².
Ces valeurs du rayonnement réfléchi par le sol augmentent des régions côtières vers les
régions intérieures.
4.1.5.2. En été :
Pendant la saison d’été, le CSSW a une valeur moyenne globale nationale de 88.7 W/M²,
variant entre 86 W/M² en 1987 et 91.2 W/M² en 1986. L’écart interannuel est plus important que
celui de l’hiver, mais ne dépasse pas 5.2 W/M².
La distribution régionale a varié entre le minimum de 56.2 W/M² dans la région de Dakhla,
et le maximum de 124 W/M² dans la région d’Errachidia. L’écart régional est de 67.8 W/M², qui est
presque le double de celui d’hiver (Fig. 33 A).
L’organisation spatiale du CSSW pendant la saison d’été est la suivante : Dakhla <
Casablanca < Oujda < Al Hoceima < Tanger < Meknès < Tan-Tan < Laâyoune < Taza < Marrakech
< Ouarzazate < Assa < Bouarfa < Errachidia. Cette distribution augmente aussi du littoral vers
l’intérieur.
Les valeurs des autres régions ont suivi la distribution spatiale suivante : Oujda <
Casablanca < Tanger < Dakhla < Meknès < Tan-Tan < Laâyoune < Taza < Marrakech < Ouarzazate
< Bouarfa < Assa.
Pendant la saison d’automne, le rayonnement réfléchi par le sol a connu une valeur moyenne
globale nationale de 54.7 W/M², variante entre 53.4 W/M² en 1986 et 56.3 W/M² en 1985. L’écart
interannuel est de 2.9 W/M², plus élevé que celui d’hiver, mais n’atteint pas celui du printemps et
de l’été.
Ces valeurs moyennes globales nationales pourraient être classées de la manière suivante :
hiver < automne < printemps < été.
Ces valeurs régionales ont suivi une évolution croissante, toujours du littoral vers l’intérieur
de la manière suivante : Oujda < Casablanca < Al Hoceima < Dakhla < Tanger < Tan-Tan <
Meknès < Taza < Laâyoune < Marrakech < Ouarzazate < Bouarfa < Assa < Errachidia.
4.1.6.1. En hiver :
Pendant la saison hivernale, la valeur moyenne nationale du SW est de 72.35 W/M²,
moyenne variante entre 67.9 W/M² en 1989 et 82.2 W/M² en 1987, l’écart interannuel est de 14.3
W/M².
Sur le plan spatial, les moyennes hivernales ont varié entre le minimum de 58.7 W/M² dans
la région d’Oujda, et le maximum de 88.2 W/M² relevé dans la région de Laâyoune (Fig. 29 C & 38
A). Les autres valeurs régionales se sont organisées de la manière suivante : Al Hoceima < Tanger
< Casablanca < Tan-Tan < Marrakech < Ouarzazate < Meknès < Dakhla < Taza < Assa <
Errachidia < Bouarfa. Cette distribution nous montre que le SW augmente pendant la saison d’hiver
du Nord vers l’Intérieur et le Sud.
4.1.6.2. En été :
La saison estivale enregistre le taux le plus élevé du SW. La moyenne globale nationale est
de 110.14 W/M², qui a varié entre 108 W/M² en 1988 et 114 W/M² en 1986, mais l’écart
interannuel est plus bas que celui d’hiver.
Les valeurs régionales varient entre le minimum de 82.3 W/M² relevé dans la région
d’Oujda, et le maximum de 133.4 W/M² dans la région de Tan-Tan (Fig. 33 A & 39 A). Les valeurs
des autres régions ont connu l’organisation spatiale suivante : Tanger < Casablanca < Al Hoceima <
Meknès < Dakhla < Marrakech < Ouarzazate < Taza < Assa < Laâyoune < Errachidia < Bouarfa.
Ces valeurs suivent donc une évolution comparable à celle de l’hiver, du Nord vers l’intérieur et le
Sud.
Les valeurs régionales, variantes entre 86.4 W/M² dans la région de Dakhla et 134.8 W/M²
dans la région de Bouarfa, ont suivi une distribution croissante des régions littorales vers les régions
intérieures (Fig. 29 D & 40 A). Leur évolution s’est présentée de la manière suivante : Dakhla <
Oujda < Casablanca < Al Hoceima < Tan-Tan < Tanger < Marrakech < Ouarzazate < Laâyoune <
Assa < Meknès < Errachidia < Taza < Bouarfa.
Pendant la saison d’automne, la valeur moyenne nationale est de 85.5 W/M², moyenne
variant entre 74.1 W/M² en 1985 et 92.6 W/M² en 1987. L’écart interannuel est de 18.5 W/M².
Les moyennes globales saisonnières du SW connaissent donc la situation suivante : hiver <
automne < printemps < été.
Les valeurs de SW, vues plus haut, représentant la part de l’énergie visible sortant au
sommet de l’atmosphère, pourraient être représentées sous forme de pourcentages de la part
réfléchie de cette énergie visible dirigée vers le sol (RS) : c’est l’albédo.
Les mesures et la quantification de l’albédo sont d’une importance primordiale dans les
études climatiques. Ce paramètre climatique, astronomique et géographique, définit concrètement la
nature du climat d’un lieu donné. L’albédo global, visible et infrarouge, détermine le bilan
énergétique net qui nous donne le climat vécu.
Au Maroc, l’albédo moyen annuel (voir chapitre III) estimé à 27.4 % sur le plan national,
connaît des variations substantielles sur le plan saisonnier.
4.2.1.1. En hiver :
L’albédo hivernal moyen du sol au Maroc est estimé à 18.2%, valeur qui a varié entre 18.6%
en 1989 et 17.9% en 1987 ; donc l’écart intersaisonnier de 0.7% est très faible.
Les valeurs régionales (Fig. 33 C) connaissent une évolution croissante du littoral vers
l’intérieur, variable entre 12.1% dans la région de Casablanca et 27.6% dans la région de Bouarfa ;
l’écart régional hivernal est de 15.5%. Ainsi on observe l’organisation régionale suivante du
CSAlb : Casablanca < Dakhla < Oujda < Al Hoceima < Tanger < Tan-Tan < Meknès < Laâyoune <
Taza < Marrakech < Ouarzazate < Assa < Errachidia < Bouarfa.
4.2.1.2. En été :
En saison d’été, les valeurs moyennes nationales du CSAlb sont de 18.9%, valeurs qui ont
varié entre 18.4% en 1987 et 19.5% en 1986 ; l’écart intersaisonnier ne dépasse pas 1.1%.
Les valeurs régionales connaissent la même évolution que celles de l’hiver, elles augmentent
des régions littorales vers les régions intérieures (Fig. 42 A). Les plus basses valeurs de 12.2% sont
relevées dans la région de Dakhla, et les plus hautes valeurs de 26.5% dans celle d’Errachidia ;
l’écart régional estival est de 14.3%, inférieur à celui de l’hiver.
Les autres valeurs régionales ont suivi l’organisation suivante : Casablanca < Oujda <
Tanger < Al Hoceima < Meknès < Tan-Tan < Laâyoune < Taza < Marrakech < Ouarzazate < Assa
< Bouarfa. Cette distribution spatiale est presque la même que celle de l’hiver, c’est-à-dire que la
réfléctance du sol marocain ne diffère pas entre les saisons extrêmes, que se soit en valeur ou en
distribution.
Les valeurs régionales suivent la même évolution croissante des régions littorales vers les
régions intérieures (Fig. 33 D). Les plus basses valeurs de 10.2% sont relevées dans la région d’Al
Hoceima, et les plus hautes de 25.9% à celle d’Errachidia ; l’écart régional printanier est de 15.7%,
plus important que celui de l’été et de l’hiver.
Les autres valeurs régionales suivent la distribution suivante : Oujda < Casablanca < Dakhla
< Tanger < Meknès < Tan-Tan < Laâyoune < Taza < Marrakech < Ouarzazate < Assa < Bouarfa.
Pendant la saison automnale, la moyenne nationale de l’albédo du sol est de 17.4%, valeur
située entre le minimum de 16.9% en 1986 et 17.9 en 1985 ; l’écart inter-automnal est de 1%.
Les valeurs régionales, croissantes de la côte vers le continent, varient entre le minimum de
11.4% dans la région de Dakhla, et 25.2% dans la région d’Errachidia (Fig. 42 B) ; l’écart régional
est de 13.8%, le plus bas de toutes les saisons.
Ainsi, on constate que les valeurs de l’albédo saisonnier du sol au Maroc suivent une
évolution croissante des régions littorales vers les régions intérieures pendant toutes les saisons. Les
plus hautes valeurs de ce paramètre ont été relevées en hiver dans la région de Bouarfa (27.6%),
suivi de l’été, le printemps et l’automne, et les plus basses valeurs au printemps dans la région d’Al
Hoceima (10.2%), suivi de l’automne, l’hiver et l’été.
4.2.2.1. En hiver :
Pendant la saison d’hiver, la moyenne nationale de l’albédo des nuages est de 12.9%, la
valeur moyenne la plus basse, de 10.4%, a été relevée en 1989, et la valeur la plus haute de 17.5%
en 1987. L’écart intersaisonnier est de 7.1%. Cet écart est plus important que celui de l’albédo du
sol pendant cette saison.
Les valeurs moyennes régionales de l’hiver (Fig. 33 C), varient entre un minimum de 5.4%
dans la région de Assa, et le maximum de 18.2% dans la région de Casablanca ; l’écart régional est
de 12.8%, moins élevé que le CSAlb pendant cette saison.
Les valeurs des autres régions se sont organisées de la manière suivante : Errachidia <
Ouarzazate < Bouarfa < Marrakech < Tan-Tan < Dakhla < Laâyoune < Oujda < Meknès < Taza <
Al Hoceima < Tanger. Cette organisation suit donc une évolution croissante de l’intérieur vers le
littoral.
4.2.2.2. En été :
Pendant la saison d’été, la moyenne globale nationale n’est que de 4.6%. Cette moyenne
était de 3.9% en 1988, elle a atteint 5.1% en 1987 ; l’écart estival intersaisonnier est de 1.2%,
beaucoup moins important que celui de l’hiver.
Les moyennes régionales (Fig. 42 A), varient entre le minimum de 1.4% relevé dans la
région de Assa, et le maximum de 10.7% enregistré dans la région de Tan-Tan ; l’écart régional est
de 9.3%.
L’organisation spatiale de l’albédo des nuages pendant cette saison s’est présentée de la
manière suivante : Assa < Errachidia < Marrakech < Bouarfa < Tanger < Al Hoceima < Ouarzazate
< Oujda < Meknès < Casablanca < Taza < Laâyoune < Dakhla < Tan-Tan.
Cette distribution de l’AlbCF fait apparaître les remarques suivantes comme le montre la
figure 42 A :
- Les régions littorales du Sahara maritime enregistrent le taux le plus élevé de l’albédo des
nuages ; ce sont les régions les plus nébuleuses pendant la saison d’été. Cette situation est
due à l’effet d’upwelling que connaissent ces régions.
- Les régions méditerranéennes enregistrent des moyennes proches de celles des régions
intérieures : les valeurs de la région de Tanger s’approchent de celles de Bouarfa, et
celles de la région d’Al Hoceima s’approchent de celles d’Ouarzazate.
- L’albédo des nuages dans les régions de Taza, Casablanca et Meknès est plus élevé que
celui de toutes les autres régions, mis à part les trois régions du Sahara maritime.
Ces remarques étant soulevées, il convient de signaler que l’albédo des nuages inclut les
aérosols et les particules en suspension dans l’atmosphère ; c’est ce qui peut expliquer les valeurs
importantes de l’AlbCF dans des régions intérieures, comparables à celles des régions littorales.
Les valeurs régionales printanières (Fig. 33 D) varient entre le minimum de 2.2% relevées
dans la région de Assa, et le maximum de 15.2% dans la région de Tanger ; l’écart régional est de
13%.
Les moyennes des autres régions ont connu la distribution spatiale suivante : Errachidia <
Ouarzazate < Bouarfa < Marrakech < Dakhla < Tan-Tan < Laâyoune < Casablanca < Oujda < Taza
< Al Hoceima < Meknès.
Pendant la saison d’automne, la moyenne nationale est de 9.8%, la valeur la plus basse de
5.6% a été relevée en 1985, et la plus haute de 12% en 1987 ; l’écart intersaisonnier est de 6.4%, il
est plus important que celui du printemps et de l’été, mais reste au-deçà de celui de l’hiver.
Les moyennes régionales (Fig.42 B), ont varié entre le minimum de 4.9% dans la région de
Assa, et le maximum de 14.3% dans la région d’Al Hoceima ; leur écart est de 9.4%. Cet écart est
moins important que celui du printemps, identique à celui de l’été, et reste plus bas que celui de
l’hiver.
On a vu au chapitre III que l’albédo global moyen annuel national était de 27.4%, et que le
minimum régional annuel de 22.5% était relevé dans la région de Dakhla, et le maximum de 32.2%
dans la région de Bouarfa.
Sur le plan saisonnier, on verra que cette moyenne annuelle nationale est dépassée pendant
l’hiver, alors qu’elle est plus importante que les moyennes des autres saisons.
4.2.3.1. En hiver :
Pendant la saison d’hiver (Fig. 38 B), la moyenne nationale est de 31%, valeur située entre
le maximum de 35.4% enregistrée en 1987, et le minimum de 29.1% relevé en 1989.
Les moyennes régionales (Fig. 33 C), varient entre la plus basse valeur de 25.8% que
connaît la région de Dakhla, et la plus haute valeur de 36.8% que connaît la région de Bouarfa.
Les valeurs des autres régions ont suivi l’organisation suivante : Tan-Tan < Oujda <
Marrakech < Ouarzazate < Casablanca < Assa < Al Hoceima < Tanger < Laâyoune < Meknès <
Errachidia < Taza.
On remarque que cette classification régionale de l’albédo ne distingue pas entre les régions
continentales et les régions littorales comme s’était le cas pour l’albédo du sol et celui des nuages.
En intégrant la réfléctance du sol et de l’atmosphère, l’albédo global va déterminer, en liaison avec
le rayonnement global, le rayonnement net qu’on verra plus loin.
La courbe de l’albédo global suit la même évolution que celle de l’albédo du sol, et paraît
être moins influencée par l’albédo des nuages. On remarque aussi sur la même courbe de l’albédo
de la figure 33 C qu’elle s’approche de la courbe de l’albédo du sol dans les régions intérieures où
l’albédo des nuages est faible par rapport à l’albédo du sol, et inversement dans les régions côtières
du Nord où l’albédo des nuages est plus important que celui du sol.
4.2.3.2. En été :
Pendant la saison d’été (Fig. 39 B), la moyenne nationale de l’albédo global est de 23.5%, la
plus basse valeur moyenne de 23.1% a été enregistrée en 1988, et la plus haute valeur moyenne de
24.4% en 1986.
Les valeurs moyennes régionales (Fig. 42 A), variables entre 17.5% relevées dans la région
d’Oujda, et 28.6% dans la région de Tan-Tan, se sont présentées de la manière suivante : Oujda <
Tanger < Casablanca < Al Hoceima < Meknès < Dakhla < Marrakech < Ouarzazate < Taza < Assa
< Laâyoune < Errachidia < Bouarfa < Tan-Tan.
Sur le plan régional (Fig. 33 D), la région de Dakhla détient la moyenne la plus faible de
19.8%, et la région de Bouarfa se caractérise par la plus haute valeur moyenne printanière de
32.2%. Les autres régions suivent l’organisation spatiale suivante : Casablanca < Oujda < Tan-Tan
< Al Hoceima < Marrakech < Tanger < Laâyoune < Ouarzazate < Assa < Meknès < Errachidia <
Taza.
Pendant la saison d’automne (Fig. 41 B), la moyenne globale nationale est de 27.2%,
l’année 1985 a enregistré la plus basse valeur de 23.5%, et l’année 1987 a connu la valeur la plus
élevée de 29.5%.
Les valeurs moyennes régionales (Fig. 42 B), variables entre 21.5% dans la région de
Dakhla et 31.7% dans la région de Bouarfa, suivent l’organisation spatiale suivante : Dakhla <
Casablanca < Oujda < Tan-Tan < Tanger < Meknès < Al Hoceima < Ouarzazate < Marrakech <
Assa < Laâyoune < Taza < Errachidia < Bouarfa.
• Pendant la saison d’hiver, l’année 1987 était une année où l’albédo global a connu une
augmentation spectaculaire dans tout le Maroc, à l’exception de la région de Dakhla au Sud
(Fig. 43 A & 44 E). Cet excès dépasse les 11% à Oujda, 12% à Taza, 13% à Al Hoceima et
Errachidia, 18% à Tanger et Ouarzazate, 19% à Casablanca et Assa, et même les 23% à
Marrakech. Cette situation de surplus au niveau national est l’une des caractéristiques de la
grande sécheresse qu’a connu le Maroc pendant cette période. Alors que l’année 1989 a
connu une baisse globale de l’albédo au niveau national, en phase avec le retour des
précipitations au Maroc.
• Au printemps, c’est l’année 1985 (Fig. 43 B & 45 A) qui a connu une augmentation générale
de l’albédo au niveau national, à l’exception des régions sahariennes maritimes, alors que
l’année 1988 (Fig. 43 B & 45 G) a connu une baisse globale de l’albédo.
• Pendant la saison d’automne, l’année 1985 (Fig. 43 D & 45 B) s’est caractérisée par une
baisse généralisée de l’albédo, et l’année 1988 (Fig. 43 D & 45 H) par l’augmentation de la
réfléctance globale, à l’exception des régions d’Oujda, de Laâyoune et Dakhla.
A part ces années qui ont connu une évolution globale au niveau national, en relation avec
les états hygrométriques du sol et de l’atmosphère, il convient de relever les constations suivantes :
- Les différentes années connaissent des évolutions contrastées selon les régions. Ainsi, on
remarque que dans la plupart des cas, l’albédo dans les régions du Nord du Maroc évolue
différemment de celui des régions du Centre et du Sud. La région d’Oujda représente une
situation souvent spectaculaire, et réagit indépendamment des autres régions.
- C’est pendant la saison d’hiver que le taux de l’albédo est le plus contrasté ; c’est la saison
la plus sensible aux variations de l’humidité au Maroc.
- Les régions du Centre et du Sud sont les plus sensibles aux variations de l’albédo pendant le
printemps, alors que pendant l’automne, ce sont les régions du Centre et du Nord qui
représentent la plus haute sensibilité vis-à-vis des variations de l’albédo. D’où il ressort la
sensibilité permanente des régions du Centre pendant toutes les saisons et la vulnérabilité de
ces régions à la désertification en raison des sécheresses répétitives que connaît le Maroc
induisant l’augmentation de l’albédo, surtout que ces régions sont d’une grande importance
économique pour le pays, en particulier dans le secteur agricole.
Quant à l’albédo propre du sol, il semble connaître une stabilité à travers les années. Les
variations constatées, si mineures qu’elles soient, sont à relever dans les régions Nord en automne.
Les bilans thermiques représentent le retour radiatif du sol vers l’atmosphère. Ces bilans
seront modelés à travers les saisons selon les apports radiatifs retenus par le système sol-atmosphère
( RG Abs ), sa la nature et sa composition.
4.3.1.1. En hiver :
Pendant la saison d’hiver, la moyenne nationale est de 262 W/M², elle varie entre le
minimum de 259 W/M² en 1985, et le maximum de 265.3 W/M² en 1988.
Les valeurs moyennes régionales (Fig. 42 C) ont varié entre 242 W/M² dans la région de
Bouarfa, et 280 W/M² dans la région de Dakhla. Les moyennes des autres régions ont connu la
classification suivante : Ouarzazate < Errachidia < Taza < Marrakech < Meknès < Assa < Oujda <
Al Hoceima < Tanger < Casablanca < Tan-Tan < Laâyoune.
Cette classification nous montre que les régions littorales émettent plus que les régions
intérieures. Ceci s’explique par la capacité élevée des sols des régions côtières à absorber le
rayonnement solaire direct. Cette remarque est confirmée par la comparaison de la courbe du
CSLW avec celle du RS Abs T (Fig. 29 C) ; elles suivent la même évolution.
4.3.1.2. En été :
En saison d’été, la moyenne nationale est de 297.4 W/M², la plus faible moyenne de 295
W/M² a été enregistrée en 1987, et la plus haute de 301.7 W/M² en 1988.
Les moyennes régionales (Fig. 46 A) étaient de 287 W/M² dans la région de Dakhla, et
302.7 W/M² dans la région de Assa. Les moyennes des autres régions ont suivi la distribution
suivante : Laâyoune < Bouarfa < Oujda < Meknès < Ouarzazate < Casablanca < Marrakech < Tan-
Tan < Errachidia < Taza < Al Hoceima < Tanger.
Les moyennes régionales (Fig. 42 D), ont varié entre le minimum de 268 W/M² dans la
région de Tanger, et le maximum de 287 W/M² dans la région de Assa. Les moyennes des autres
régions ont suivi la classification suivante : Oujda < Al Hoceima < Meknès < Casablanca < Bouarfa
< Taza < Marrakech < Laâyoune < Errachidia < Tan-Tan < Ouarzazate < Dakhla.
Pendant la saison d’automne, les valeurs moyennes nationales du CSLW sont de 277.2
W/M², valeurs comprises entre le maximum de 279.2 W/M² en 1985, et le minimum de 276 W/M²
en 1986.
Les valeurs moyennes régionales (Fig. 46 B), variables entre 266 W/M² dans la région de
Bouarfa et 283.8 W/M² dans la région de Dakhla, ont suivi la distribution suivante : Bouarfa < Taza
< Errachidia < Ouarzazate < Marrakech < Meknès < Al Hoceima < Assa < Oujda < Tanger <
Casablanca < Tan-Tan < Laâyoune < Dakhla.
4.3.2.1. En hiver :
La moyenne globale nationale du RT pendant l’hiver est de 209.9 W/M², la valeur la plus
basse de 194 W/M² a été enregistrée en 1987, et la plus haute de 228.1 W/M² en 1986.
Les moyennes régionales, variantes entre 191 W/M² relevées dans la région d’Al Hoceima et
237 W/M² dans la région de Dakhla, ont connu la distribution suivante (Fig. 42 C) : Al Hoceima <
Tanger < Oujda < Taza < Meknès < Casablanca < Bouarfa < Ouarzazate < Errachidia < Marrakech
< Assa < Tan-Tan < Laâyoune < Dakhla.
Cette distribution nous montre que l’émittance du sol marocain au sommet de l’atmosphère
est plus importante dans les régions sahariennes maritimes que les régions intérieures, y compris
4.3.2.2. En été :
Pendant la saison d’été, la moyenne nationale est de 280.2 W/M², l’écart moyen été-hiver est
de 70.3 W/M². L’année 1985 a connu la moyenne la plus faible de 274 W/M², et la plus haute
valeur moyenne de 291.2 W/M² a été relevée en 1988.
Les valeurs moyennes régionales estivales ont varié entre 270 W/M² dans la région de Tan-
Tan, et 295.1 W/M² dans la région de Assa (Fig. 46 A).
La distribution régionale du RT pendant cette saison est la suivante : Tan-Tan < Dakhla <
Oujda < Al Hoceima < Casablanca < Taza < Tanger < Ouarzazate < Laâyoune < Bouarfa <
Marrakech < Meknès < Errachidia < Assa.
Cette spatialisation du RT suit une augmentation des régions littorales vers les régions
intérieures.
Les moyennes régionales printanières, variant entre le minimum de 205 W/M² relevées dans
la région d’Al Hoceima, et le maximum de 259.7 W/M² enregistrées dans la région de Dakhla (Fig.
42 D). Les autres régions ont suivi la distribution spatiale suivante : Oujda < Tanger < Taza <
Bouarfa < Meknès < Casablanca < Ouarzazate < Marrakech < Errachidia < Tan-Tan < Assa <
Laâyoune.
Cette distribution est identique à celle de l’hiver ; les plus basses valeurs sont relevées dans
les régions septentrionales, et les plus hautes dans les régions sahariennes maritimes, les régions
intérieures occupent une situation intermédiaire.
Pendant la saison d’automne, la moyenne nationale est de 228.2 W/M², valeur très proche de
celle du printemps. L’année 1987 a connu la moyenne nationale la plus basse de 217 W/M², et la
plus haute moyenne de 250.1 W/M² a été relevée en 1985.
Les moyennes régionales automnales, situées entre 213 W/M² relevées dans la région de
Taza, et 250.3 W/M² relevées dans la région de Dakhla, ont suivi la distribution spatiale suivante
(Fig. 46 B) : Taza < Al Hoceima < Tanger < Bouarfa < Oujda < Ouarzazate < Errachidia < Meknès
< Casablanca < Marrakech < Assa < Tan-Tan < Laâyoune < Dakhla.
Cette distribution fait apparaître l’évolution du RT des régions du Nord vers celles du Sud-
Ouest, les régions intérieures sont en situation intermédiaire.
Le RTAbs A connaît des variations importantes à travers les saisons, il est plus important en
hiver qu’en été en raison des différents paramètres qui le contrôlent.
4.3.3.1. En hiver :
Pendant la saison hivernale, la moyenne globale nationale est de 52 W/M², moyenne située
entre le maximum de 67.3 W/M² relevée en 1987, et le minimum de 34.5 W/M² relevée en 1986.
Les moyennes régionales ont varié entre 76 W/M² dans la région d’Al Hoceima, et 35.8
W/M² dans la région d’Errachidia (Fig. 42 C). Les valeurs des autres régions ont connu la
distribution spatiale suivante : Assa < Marrakech < Bouarfa < Ouarzazate < Laâyoune < Dakhla <
Tan-Tan < Taza < Meknès < Oujda < Casablanca < Tanger.
On remarque dans cette distribution que l’atmosphère sèche des régions intérieures absorbe
le moins de rayonnement terrestre, à l’opposé des régions littorales du Nord où cette absorption est
importante. On remarque en même temps que l’évolution du RTAbs A suit une distribution inverse
vis-à-vis du RT, situation tout à fait normale puisque les régions qui absorbent le plus de
rayonnement terrestre par leur atmosphère laissent échapper le moins vers l’espace extraterrestre.
4.3.3.2. En été :
En saison d’été, la moyenne nationale est de 17.3 W/M², valeur comprise entre le maximum
de 22.1 W/M² en 1985 et le minimum de 10.6 W/M² en 1988.
Les moyennes régionales ont varié entre le minimum de 7.6 W/M² dans la région de Assa, et
le maximum de 29 W/M² dans la région de Tan-Tan (Fig. 46 A). Ces moyennes ont suivi la
distribution spatiale suivante : Assa < Errachidia < Laâyoune < Meknès < Marrakech < Bouarfa <
Dakhla < Ouarzazate < Tanger < Casablanca < Taza < Oujda < Al Hoceima < Tan-Tan.
Les moyennes régionales printanières ont varié entre le minimum de 21.2 W/M² dans la
région de Laâyoune, et le maximum de 64.1 W/M² dans la région d’Al Hoceima (Fig. 42 D). La
distribution spatiale du RTAbs A pendant le printemps s’est présentée de la manière suivante :
Laâyoune < Dakhla < Assa < Tan-Tan < Errachidia < Marrakech < Casablanca < Ouarzazate <
Tanger < Meknès < Oujda < Bouarfa < Taza < Al Hoceima.
Cette distribution suit la même évolution que celle de l’hiver : une évolution opposée par
rapport au RT, et une augmentation du Sud et l’Intérieur vers le Nord.
Pendant la saison d’automne, les moyennes régionales ont évolué entre 33.4 W/M² dans la
région de Dakhla, et 65.6 W/M² dans la région d’Al Hoceima (Fig. 46 B). La distribution régionale
automnale du RTAbs A est la suivante : Dakhla < Laâyoune < Assa < Tan-Tan < Marrakech <
Bouarfa < Errachidia < Meknès < Ouarzazate < Casablanca < Taza < Oujda < Tanger < Al
Hoceima.
Le rayonnement terrestre saisonnier absorbé par l’atmosphère fait apparaître les résultats
suivants :
• Les moyennes saisonnières de l’hiver sont plus importantes que celles de l’automne, du
printemps et de l’été.
• Les régions sèches de l’Intérieur et du Sud enregistrent les valeurs les plus basses, et les
régions humides du Nord détiennent les moyennes les plus élevées.
• Les moyennes saisonnières du RTAbs A suivent une évolution opposée vis-à-vis du
rayonnement terrestre ; c’est la conséquence directe déduite de la constatation
précédente.
4.3.4.1. En hiver :
Pendant la saison hivernale, la moyennes globale du RA est de 107.6 W/M². La valeur la
plus basse de 81.4 W/M² a été relevée en 1986, et la plus haute de 141.2 W/M² en 1987.
Sur le plan régional, ce paramètre énergétique suit une augmentation des régions sahariennes
du Sud-Est où on relève la plus basse valeur de 68.4 W/M² dans la région de Assa, vers les régions
littorales du Nord-Ouest où on relève la plus haute valeur de 149.9 W/M² dans la région d’Al
Hoceima (Fig. 42 C). Les autres valeurs ont suivi l’évolution régionale suivante : Errachidia <
Ouarzazate < Bouarfa < Marrakech < Tan-Tan < Dakhla < Laâyoune < Taza < Meknès < Oujda <
Casablanca < Tanger.
4.3.4.2. En été :
Pendant la saison d’été, la moyenne globale du RA baisse par rapport à la saison d’hiver,
elle est de 47.3 W/M², valeur située entre 33.7 W/M² en 1988 et 54.5 W/M² en 1985.
Sur le plan régional, les valeurs de RA évoluent des régions intérieures où on relève la plus
basse valeur de 18 W/M² dans la région de Assa, vers les régions littorales où on enregistre la plus
haute valeur de 93.4 W/M² dans la région de Tan-Tan (Fig. 46 A). Ces valeurs suivent l’évolution
suivante : Assa < Errachidia < Marrakech < Bouarfa < Meknès < Ouarzazate < Tanger <
Casablanca < Oujda < Al Hoceima < Laâyoune < Taza < Dakhla < Tan-Tan.
On remarque sur cette distribution que, si les valeurs les plus basses sont relevées dans les
régions sèches à l’intérieur du pays, les basses valeurs ne sont plus relevées au Nord, mais plutôt au
Sud-Ouest du pays, au Sahara maritime, la situation hygrométrique estivale l’exige.
Les valeurs régionales printanières du RA varient entre le minimum de 53.2 W/M² relevées
dans la région de Assa, et le maximum de 153 W/M² dans la région d’Al Hoceima (Fig. 42 D). Les
valeurs intermédiaires se sont organisées de la manière suivante : Dakhla < Errachidia < Laâyoune
< Tan-Tan < Marrakech < Ouarzazate < Bouarfa < Casablanca < Oujda < Taza < Tanger < Meknès.
Les valeurs moyennes régionales varient entre le minimum de 73.2 W/M² dans la région de
Assa, et le maximum de 139.9 W/M² dans la région d’Al Hoceima (Fig. 46 B). Les autres valeurs
régionales se sont organisées de la manière suivante : Dakhla < Tan-Tan < Errachidia < Laâyoune <
Bouarfa < Marrakech < Ouarzazate < Meknès < Casablanca < Taza < Tanger.
4.3.5.1. En hiver :
Pendant la saison hivernale, la moyenne globale nationale du LWCF est de 26 W/M²,
moyenne située entre le minimum de 17.3 W/M² en 1986 et 33.6 W/M² en 1987.
Les moyennes régionales, variant entre le minimum de 17.9 W/M² dans la région
d’Errachidia, et 38.W/M² dans la région d’Al Hoceima (Fig. 42 C & 47 A), ont suivi la
spatialisation suivante : Errachidia < Assa < Marrakech < Bouarfa < Ouarzazate < Laâyoune <
Dakhla < Tan-Tan < Taza < Meknès < Oujda < Casablanca < Tanger < Al Hoceima.
Cette distribution spatiale fait apparaître les régions littorales, particulièrement celles du
Nord, où l’émittance des nuages est plus importante que celle des régions intérieures où les nuages
sont rares et leur émittance est faible.
4.3.5.2. En été :
Pendant la saison d’été, la moyenne globale du LWCF est de 8.6 W/M², la plus basse
moyenne saisonnière de 5.3 W/M² a été relevé en 1988, et la plus haute moyenne de 11 W/M² en
1985.
Sur le plan régional, les valeurs moyennes du LWCF ont varié entre 3.82 W/M² dans la
région de Assa, et 14.5 W/M² dans la région de Tan-Tan (Fig. 46 A & 47 B). Ces valeurs ont connu
l’organisation spatiale suivante : Assa < Errachidia < Laâyoune < Meknès < Marrakech < Bouarfa <
Dakhla < Ouarzazate < Tanger < Casablanca < Taza < Oujda < Al Hoceima < Tan-Tan. Cette
distribution fait apparaître à nouveau les régions littorales à forte émittance nuageuse, et les régions
intérieures à faible rayonnement des nuages.
Les valeurs régionales sont comprises entre le minimum de 10.6 W/M² dans la région de
Laâyoune et 32 W/M² à celle d’Al Hoceima (Fig. 42 D & 47 C). La distribution spatiale des valeurs
du LWCF pendant le printemps est la suivante : Laâyoune < Dakhla < Assa < Tan-Tan <
Errachidia < Marrakech < Casablanca < Ouarzazate < Tanger < Meknès < Oujda < Bouarfa < Taza
< Al Hoceima.
En période automnale, la moyenne globale du LWCF est de 24.5 W/M², la plus basse
moyenne de 14.6 W/M² a été relevé en 1985, et la plus haute moyenne de 30 W/M² en 1987.
Les valeurs régionales, variant entre le minimum de 16.7 W/M² dans la région de Dakhla, et
le maximum de 32.8 W/M² dans la région d’Al Hoceima (Fig. 46 B & 47 D), ont connu la
distribution spatiale suivante : Dakhla < Laâyoune < Assa < Tan-Tan < Marrakech < Bouarfa <
Errachidia < Meknès < Ouarzazate < Casablanca < Taza < Oujda < Tanger < Al Hoceima.
Les valeurs de ce paramètre énergétique sont les plus élevées dans le spectre infrarouge
après celles émises par le Sol. Elles varient entre le minimum de 222 W/M² en hiver, et 299 W/M²
en été. L’écart moyen saisonnier de 77 W/M² est donc très important.
4.3.6.1. En hiver :
En saison hivernale, la moyenne globale nationale du LW est de 236 W/M², cette valeur a
varié entre 227 W/M² en 1987, et 245.3 W/M² en 1986.
Les moyennes régionales ont connu une distribution spatiale variante entre le minimum de
222 W/M² dans la région de Bouarfa, et 259 W/M² dans la région de Dakhla (Fig. 38 C & 42 C).
Cette distribution spatiale s’est organisé de la manière suivante : Bouarfa < Taza < Meknès < Al
Hoceima < Ouarzazate < Oujda < Tanger < Errachidia < Casablanca < Marrakech < Assa < Tan-
Tan < Laâyoune < Dakhla.
Cette distribution nous montre que les valeurs hivernales de LW évoluent du Nord-Est vers
l’Ouest et le Sud.
4.3.6.2. En été :
Pendant la saison d’été, la moyenne globale est de 288.8 W/M², cette moyenne est située
entre le minimum de 285 W/M² relevé en 1985, et le maximum de 296.5 W/M² observé en 1988.
Les moyennes régionales du LW ont varié entre le minimum de 280 W/M² dans la région de
Dakhla, et le maximum de 299 W/M² dans la région de Assa (Fig. 39 C & 46 A). Les autres valeurs
régionales ont connu la spatialisation suivante : Tan-Tan < Oujda < Laâyoune < Casablanca < Al
Hoceima < Bouarfa < Taza < Ouarzazate < Tanger < Marrakech < Meknès < Errachidia. Cette
distribution obéit à la forte influence du rayonnement terrestre pendant cette saison, et fait
apparaître une spatialisation du LW indépendante du milieu atmosphérique.
Les moyennes régionales printanières du LW, variables entre le minimum de 237 W/M²
relevées dans la région d’Al Hoceima, et le maximum de 272.5 W/M² enregistrées dans la région de
Assa (Fig. 40 C & 42 D), ont connu l’organisation spatiale suivante : Al Hoceima < Oujda < Tanger
< Meknès < Taza < Bouarfa < Casablanca < Marrakech < Ouarzazate < Errachidia < Tan-Tan <
Laâyoune < Dakhla < Assa. Cette distribution printanière nous montre que le LW suit une
évolution croissante des régions septentrionales vers les régions du Sud.
Ainsi, on remarquera que ce bilan est déficitaire au niveau national pendant les saisons
d’automne et d’hiver, et excédentaire pendant les saisons du printemps et d’été. Les situations
déficitaires sont dues à l’importance du Rayonnement du Sol (CSLW) par rapport au rayonnement
direct absorbé par le sol ( RS Abs T ). Le rapport est inversé pendant les situations excédentaires.
4.4.1.1. En hiver :
La moyenne nationale globale du rayonnement net terrestre pendant la saison d’hiver est de
-70.8 W/M², cette valeur a varié entre le minimum de -75.2 W/M² en 1988, et le maximum de -
67.4W/M² en 1985.
Les valeurs régionales, comprises entre la moyenne la plus basse de -93.1 W/M² dans la
région de Tanger, et la moyenne la plus haute de -28. 4W/M² dans la région de Dakhla, ont suivi
l’organisation spatiale suivante (Fig. 46 C) : Tanger < Al Hoceima < Oujda < Bouarfa < Casablanca
< Errachidia < Meknès < Taza < Assa < Marrakech < Ouarzazate < Tan-Tan < Laâyoune < Dakhla.
Cette distribution spatiale nous montre que le CSNet suit une évolution croissante pendant la saison
hivernale des régions Nord et celles de l’intérieur vers les régions Sud maritimes.
4.4.1.2. En été :
Pendant la saison d’été, les valeurs du CSNet deviennent positives, leur moyenne globale est
de 82.3 W/M², la plus basse valeur de 76.1 W/M² a été relevée en 1988, et la plus haute valeur de
87.1 W/M² a été observée en 1987.
Les moyennes régionales estivales du CSNet ont évolué entre le minimum de 43.9 W/M²
relevé dans la région de Assa, et le maximum de 117 W/M² enregistré dans la région de Dakhla
(Fig. 48 A). La distribution spatiale est la suivante : Assa < Errachidia < Bouarfa < Ouarzazate <
Marrakech < Taza < Tan-Tan < Laâyoune < Meknès < Tanger < Al Hoceima < Casablanca < Oujda
< Dakhla. Cette distribution fait apparaître une évolution croissante des régions intérieures vers les
régions littorales.
Les moyennes régionales du CSNet ont évolué entre le minimum de 32.7 W/M² relevé dans
la région d’Errachidia, et le maximum de 106.3 W/M² observé dans la région de Dakhla (Fig. 46 B).
Les valeurs des autres régions ont suivi la distribution spatiale suivante : Assa < Bouarfa <
Ouarzazate < Marrakech < Taza < Laâyoune < Tan-Tan < Meknès < Tanger < Al Hoceima < Oujda
< Casablanca. L’évolution du CSNet pendant le printemps se fait des régions intérieures vers les
régions littorales.
Pendant la saison d’automne, la moyenne globale est de -17.3 W/M², cette valeur se situe
entre la minimum de -21 W/M² relevé en 1985, et le maximum de -14.1 W/M² enregistré en 1986.
Les moyennes régionales automnales varient entre le minimum de -36.7 W/M² dans la
région de Bouarfa, et le maximum de 30.8 W/M² dans la région de Dakhla (Fig. 48 B). Le CSNet
automnal a suivi la distribution spatiale suivante : Bouarfa < Errachidia < Tanger < Assa < Al
Hoceima < Oujda < Taza < Ouarzazate < Meknès < Marrakech < Casablanca < Laâyoune < Tan-
Tan < Dakhla. Cette distribution nous montre que le CSNet pendant la saison d’automne évolue des
régions du Nord et de l’Intérieur vers les régions du Sud et du Sud-Ouest, et que les trois régions du
Sahara maritimes sont les seules à avoir un bilan positif pendant cette saison.
4.4.2.1. En hiver :
En saison hivernale, la moyenne globale est de -3.6 W/M², c’est une moyenne qui a fluctué
entre le minimum de -12.4 W/M² en 1986, et le maximum de 3.8 W/M² en 1988.
Les moyennes régionales du NetCF pendant l’hiver varient entre le minimum de -18 W/M²
dans la région de Laâyoune, et le maximum de 4.4 W/M² dans la région de Assa (Fig. 46 C). Sept
régions sont déficitaires, il s’agit de : Laâyoune < Dakhla < Taza < Tan-Tan < Meknès <
Casablanca < Marrakech < Bouarfa. Les autres régions excédentaires sont : Tanger < Ouarzazate <
Al Hoceima < Oujda < Errachidia < Assa. Cette distribution ne suit aucune logique géographique
liée au relief et à la continentalité ; d’où l’indépendance de ce paramètre énergétique du milieu
marocain pendant cette saison, en raison de l’importance des flux advectifs.
4.4.2.2. En été :
Pendant la saison estivale, les valeurs du NetCF sont déficitaires dans leur totalité. La
moyenne globale est de -12.9 W/M², valeur comprise entre le minimum de -16.5 W/M² en 1987, et
le maximum de -10.3 W/M² en 1985.
Les moyennes régionales de la saison d’été évoluent entre -40.9 W/M² dans la région de
Dakhla, et -2.3 W/M² dans la région d’Al Hoceima (Fig. 48 A). Les moyennes des autres régions
ont suivi la distribution spatiale suivante : Tan-Tan < Laâyoune < Meknès < Taza < Casablanca <
Ouarzazate < Oujda < Bouarfa < Errachidia < Marrakech < Assa < Tanger.
Pendant la saison d’automne, la moyenne globale nationale du NetCF est de -6.3 W/M²,
plus déficitaire que celle d’hiver. Cette moyenne a évolué pendant les cinq années d’observation de
ERBS entre le minimum de -9.4 W/M² en 1986, et le maximum de -3.2 W/M² en 1985.
Les moyennes régionales automnales ont varié entre le minimum de -22.7 W/M² dans la
région de Laâyoune, et le maximum de 6.4 W/M² dans la région d’Errachidia (Fig. 48 B).
L’organisation spatiale de ces moyennes régionales est la suivante : Laâyoune < Dakhla < Tan-Tan
< Al Hoceima < Marrakech < Meknès < Casablanca < Tanger < Taza < Oujda < Bouarfa < Assa <
Ouarzazate < Errachidia. Les quatre dernières régions sont excédentaires, et les autres régions sont
déficitaires.
4.4.3.1. En hiver :
Le bilan radiatif net moyen global pendant la saison d’hiver est déficitaire de -74.3 W/M²,
cette moyenne est variable selon les années entre le minimum de -83.1 W/M² en 1986, et le
maximum de -67.8 W/M² en 1985.
Les moyennes régionales, toutes déficitaires, varient entre le minimum de -92.1 W/M²
enregistré dans la région de Tanger, et le maximum de -44.7 W/M² relevé dans la région de Dakhla
(Fig. 38 D & 46 C). Les valeurs moyennes du Rnet ont suivi l’organisation spatiale suivante :
Tanger < Al Hoceima < Oujda < Bouarfa < Casablanca < Taza < Meknès < Errachidia < Laâyoune
< Marrakech < Assa < Tan-Tan < Ouarzazate < Dakhla. Cette distribution suit une évolution nette
des régions septentrionales vers les régions du Sud, elle est très influencée par le CSNet.
4.4.3.2. En été :
Pendant la saison d’été, les moyennes globales du Rnet deviennent excédentaires de 69.4
W/M², et varient entre le minimum de 63.5 W/M² relevé en 1988, et le maximum de 72.9 W/M²
observé en 1989.
Les moyennes régionales, comprises entre le minimum de 41.1 W/M² relevé dans la région
de Assa, et le maximum de 103.7 W/M² enregistré dans la région d’Oujda (Fig. 39 D & 48 A), ont
suivi une distribution spatiale des régions du Sud vers les régions intérieures et celles du Nord de la
manière suivante : Assa < Errachidia < Tan-Tan < Bouarfa < Laâyoune < Taza < Ouarzazate <
Marrakech < Dakhla < Meknès < Tanger < Al Hoceima < Casablanca < Oujda. L’influence du
rayonnement net terrestre sur le Rnet est déterminante pendant cette saison aussi, puisque le NetCF
est négatif.
Les moyennes régionales du Rnet du printemps, variantes entre la plus basse valeur de 37.3
W/M² relevée dans la région d’Errachidia, et la plus haute valeur de 82.7 W/M² observée dans la
région d’Oujda (Fig. 40 D & 46 D). La distribution spatiale moyenne du Rnet printanier est la
suivante : Errachidia < Assa < Bouarfa < Taza < Laâyoune < Ouarzazate < Meknès < Marrakech <
Tanger < Tan-Tan < Al Hoceima < Dakhla < Casablanca < Oujda. Cette distribution fait apparaître
une modification du Rnet des régions intérieures vers les régions littorales.
Pendant la saison automnale, la moyenne globale du Rnet est déficitaire de -23.5 W/M²,
cette moyenne a oscillé entre le minimum de -24.3 W/M² en 1985, et le maximum de -22.4 W/M²
en 1988.
Les moyennes régionales automnales sont déficitaires, à l’exception des valeurs de la région
de Dakhla qui représentent un excédent de 11.8 W/M². La plus basse valeur moyenne de -37.7
W/M² a été relevé dans la région de Tanger (Fig. 41 D & 48 B). La distribution spatiale pendant
cette saison d’automne est la suivante : Tanger < Al Hoceima < Bouarfa < Taza < Oujda <
Errachidia < Meknès < Assa < Marrakech < Casablanca < Laâyoune < Ouarzazate < Tan-Tan <
Dakhla.
Cette situation des bilans déficitaires pendant cette saison mérite une attention particulière
pour l’étude des phénomènes climatiques au Maroc. En effet, ce renversement radical des bilans
énergétiques de leurs états excédentaires aux états déficitaires entre septembre et octobre est d’une
importance capitale (Fig. 49).
En premier lieu, les bilans thermiques (températures du sol, de l’eau, et surtout celle de
33) sont contraints de baisser. En interaction avec l’humidité absolue, héritée de la saison
l’air6663
excédentaire toute proche qui fait ainsi de l’atmosphère marocaine un milieu à haute potentialité
précipitable, pourrait aboutir à une condensation rapide de la vapeur d’eau et donner des
précipitations très abondantes, plus que la saison d’hiver en raison de l’abondance de la vapeur
d’eau, pendant cette période. C’est un risque réel que subissent toutes les régions du pourtour de la
Méditerranée Occidentale pendant cette période. Le cas des précipitations, suivies d’inondations de
novembre 2002 fait partie de ce type de situations, et reste très démonstratif à cet égard vis-à-vis de
phase climatique actuelle du Maroc en saison d’automne6664 44.
De cette étude des bilans radiatifs nets au Maroc, il ressort que ces bilans représentent une
situation excédentaire pendant les saisons du printemps et de l’été, et déficitaire pendant les saisons
d’automne et d’hiver. La période octobre-février est considérée déficitaire, puisque le mois de mars
représente le renversement du bilan énergétique net de la situation déficitaire à la situation
excédentaire, et la période mars-septembre est considérée excédentaire puisque le renversement
négatif s’effectue pendant le mois d’octobre (Fig. 49). Cette constatation nous montre que le climat
du Maroc est en situation d’excédent énergétique sept mois par an, et que le renversement automnal
est marqué souvent au Maroc par des événements climatiques considérables.
Les valeurs les plus basses sont enregistrées pendant l’hiver au Nord, les plus élevées au
Sud-Est et surtout au Sud du pays (-92 à Tanger, -63 à Ouarzazate et -45 W/M² à Dakhla). Ceci est
dû essentiellement à la déperdition importante du rayonnement émis (LW) qui dépasse les 200
W/M² (222 à Bouarfa, 229 à Meknès, 230 à Tanger) et atteint même les 259 W/M² à Dakhla (Fig.
38 C & 42 C), à un apport radiatif faible en RG Abs variant entre 138 W/M² à Tanger et 213.9 W/M²
à Dakhla (Fig. 36), et surtout à l’albédo élevé dépassant les 25% (Fig. 33 C & 38 B).
On remarque que le rôle de l’atmosphère pendant cette période est positif pour le
rayonnement émis (LW) et l’albédo (Alb). Ce dernier élément est donc fortement influencé par la
présence des nuages bas qui augmentent la réfléctance radiative de 18% dans les régions de Tanger
et celle de Casablanca ; ces taux sont considérables pour ces régions côtières puisqu’il en résulte un
bilan net très faible.
Cette situation devient complètement inversée pendant l’été (Fig. 48 A) puisque les valeurs
les plus élevées sont enregistrées au Nord (Tanger 96 et Oujda 104 W/M²), et les plus faibles au Sud
(41 à Assa et 42 W/M² à Errachidia, 49 à Bouarfa, 50 à Laâyoune, 62 à Ouarzazate et Taza, 76 à
Dakhla, 97 W/M² à Casablanca) ; c’est le rayonnement visible ondes courtes et l’albédo qui sont à
l’origine de cette situation. En effet, le rayonnement ondes courtes SW atteint 133 W/M² à Tan-Tan
et à Bouarfa, 132 à Errachidia, et à peine 82 W/M² à Oujda, 84 à Tanger, et 100 W/M² à Meknès
666333 Le bilan radiatif atmosphérique moyen (NetCF) pendant cette période de l’année représente des valeurs plus
déficitaires que celles de l’hiver (-6.29 W/M² en automne contre -3.58 W/M² hiver).
666444 A cette occasion, il faut s’attendre à l’augmentation de la fréquence de ces événements climatiques dans le proche
avenir en relation avec le phénomène planétaire global qui est le Changement Climatique.
(Fig. 33 A). L’albédo suit une évolution identique à celle du SW, exactement comme on l’a
remarqué en janvier, mais dans le sens inverse, malgré que la région de Bouarfa détient dans les
deux cas des valeurs élevées (Fig. 42 A).
On remarque clairement que l’opposition Nord-Sud du climat radiatif marocain est évident;
que ce soit pendant la saison d’hiver ou d’été, les deux parties du Maroc réagissent inversement.
Pendant les saisons intermédiaires, on trouve que le bilan net global est positif au printemps,
négatif en automne ; on peut considérer donc que l’automne et l’hiver sont des saisons déficitaires
du point de vue énergétique, le printemps et l’été sont excédentaires. L’étude mensuelle suivie du
rayonnement net (Fig. 49) a démontré que la période déficitaire se situe entre les mois d’octobre et
février, et excédentaire entre les mois de mars et septembre. Donc sur le plan moyen annuel, on se
trouve devant une situation excédentaire (sept mois positifs pour cinq négatifs). On remarque en
même temps que l’évolution spatiale des courbes du Rnet suit les mêmes tendances pendant les
périodes énergétiquement homogènes, avec des écarts importants pendant les saisons intermédiaires
en ce qui concerne l’influence atmosphérique, surtout pour les régions littorales.
L’étude interannuelle des bilans radiatifs démontre que la radiation nette varie spatio-
temporellement d’une année à l’autre. Ainsi, on remarque que la tendance générale reste toujours la
même, tandis que des nuances interannuelles apparaissent.
En effet, cette période 1985-1989 était globalement sèche ; les années 1985, 86 et 88 ont été
déficitaires en précipitations par rapport à la normale 1961-90 ; les valeurs NDVI666555 de Janvier 1985
étaient négatives sur l’ensemble du Maroc, (0.06 et 0.08 respectivement pour les deux premières
décades, Fig. 51 & 52 A), et y ont été ainsi depuis juillet 1984, ce qui s’est traduit par un sol sec, et
une végétation pauvre. Ces états du sol sont des conséquences, parmi d’autres, de la sécheresse
traduite par ces bilans énergétiques.
Ainsi on remarque que les valeurs de Rnet du mois de janvier 1985 étaient excédentaires par
rapport à la moyenne des cinq ans d’observation (Fig. 50 A). Pour ne prendre que l’exemple de la
région de Dakhla (Fig. 53), ces valeurs élevées sont dues en premier lieu au RG anormalement
élevé pendant cette période (54.1 W/M² d’écart), et au CSAlb déficitaire (-6.1% d’écart). Ce qui
s’est traduit par des valeurs excédentaires de RG Abs (51.7 W/M² d’écart), du CSLW (20.2 W/M²
d’écart), de RT (46 W/M² d’écart), et du CSNet (41.7 W/M² d’écart). Et ce, malgré que la
déperdition globale en rayonnement réfléchi dépassait la moyenne (2.4 W/M² en SW d’écart), et
surtout en rayonnement thermique qui était le plus élevé pendant les cinq années d’observation
(33.1 W/M² en LW d’écart).
666555 Indice de Végétation par la Différence Normalisée (Normalized Difference Vegetation Index NDVI ) :
NDVI = RPIR - RVIS + RVIS
RPIR
où: RVIS et RPIR sont respectivement les réflectances dans le visible et le proche infrarouge des satellite NOAA.
La région d’Ouarzazate a connu aussi un bilan radiatif net global excédentaire pendant cette
année 1985, mais pour des raisons différentes par rapport dans la région de Dakhla (Fig. 50 A &
54). En effet, le Rnet de cette région est excédentaire de 15.1 W/M² par rapport à la moyenne. Ces
valeurs élevées sont dues à un apport peu excédentaire en RG (seulement 3.9 W/M² d’écart), bien
que le CSAlb fût excédentaire (4.6% d’écart). C’est l’AlbCF qui était déficitaire (-4.9% d’écart), ce
qui a donné un excès en rayonnement direct de 15.1 W/M², et un déficit en rayonnement diffus de -
11.2 W/M². Ce qui s’est traduit par des valeurs excédentaires de RG Abs (3.6 W/M² d’écart), mais
déficitaires en CSLW (-15.5 W/M² d’écart), en RT (-7.5 W/M² d’écart). C’est le CSNet qui a
présenté un excédent de (7.9 W/M² d’écart), ainsi que le NetCF qui était excédentaire de 7.2 W/M²,
en raison d’une diminution de la déperdition en CSLW (-15.5 W/M² d’écart) et en rayonnement
thermique global (-11.5 W/M² en LW d’écart). Et ce bien que la déperdition en rayonnement
réfléchi fût excédentaire (11.2 W/M² en SWCF, et 11.6 W/M² en CSSW d’écart).
Pendant la saison hivernale 1986, la région de Meknès a connu un bilan radiatif global
déficitaire (-23.9 W/M² d’écart de Rnet, Fig. 50 A & 55), les valeurs NDVI6666
66 ont été élevés (0.16 la
deuxième décade de janvier, Fig. 51 & 52 B). Cette situation énergétique s’est réalisée selon un
scénario complètement inversé par rapport à celui des régions de Dakhla et d’Ouarzazate en 1985.
C’est ainsi que l’apport radiatif a été déficitaire (-13.3 W/M² d’écart pour le RG, et -36.1 pour le
RS), et l’albédo aussi était élevé (9.3% d’écart, en raison d’une augmentation de 10.8% en AlbCF).
Dans cette situation, il est tout à fait normal que la déperdition SW a augmenté de 16.9 W/M²
d’écart (sachant que le rayonnement diffus a connu l’augmentation la plus élevée de toute la période
d’observation de 22.8 W/M² d’écart), et le RG Abs a baissé de -30.2 W/M² d’écart, bien que le LW
ait été déficitaire de -6.3 W/M² d’écart, et le CSLW de -5.1 W/M² d’écart. Ce qui a donné un bilan
énergétique terrestre (CSNet) déficitaire de -2.3 W/M² d’écart, et un bilan atmosphérique encore
plus déficitaire de -21.3 W/M² d’écart.
On remarque aussi que deux grandes ensembles énergétiques apparaissent clairement : l’un
au Nord où l’apport radiatif est important (Rnet > 70 W/M²), et comprend les régions de : Tanger,
Al Hoceima, Oujda, Casablanca et Meknès ; l’autre à l’Intérieur et au Sud où le bilan est moins
important (Rnet < 70 W/M²), et comprend les régions de Taza, Bouarfa, Marrakech, Errachidia,
Tan-Tan, Assa et Laâyoune, la région de Dakhla est en situation intermédiaire.
Normalement, pendant cette saison, le sol est sec et l’atmosphère est transparente, ce qui
devrait faire augmenter l’albédo, particulièrement celui du Sol. Mais on remarque que l’albédo
666666 Les valeurs NDVI sont valables pour le Maroc septentrional comme indiqué sur les figures.
évolue inversement pendant cette saison. Cette situation de baisse s’explique par l’absence des
nuages pendant l’été, ce qui amène l’AlbCF à baisser jusqu’à 4.6% au lieu de 12.9% en hiver,
malgré la présence des aérosols et des poussières abondants dans l’atmosphère pendant cette
période, ce qui augmente la chaleur sensible (CSLW, RT et le CSNet), et abaisse la chaleur latente
(RA, LWCF et le NetCF).
Malgré cette homogénéité évidente des bilans interannuels, des écarts relatifs ont été relevé
au niveau de la région de Tan-Tan dans le sens où des écarts positifs ont été enregistrés en 1985, et
négatifs en 1986 (Fig. 50 B).
En été 1985, la région de Tan-Tan a connu le bilan radiatif global le plus excédentaire
pendant la mission ERBS (15.4 W/M² d’écart de Rnet, Fig. 50 B & 56). Cette situation énergétique
est due à une baisse dans les valeurs de l’albédo, sachant que l’apport solaire en RG était normal.
En effet, l’albédo a baissé de -2% (Fig. 43 C), dont -0.82% d’écart en AlbCF, et -1.18% en CSAlb.
Cette diminution en taux d’albédo s’est traduite par une augmentation du RG Abs (9.4 W/M²
d’écart) sur le compte du SW qui a baissé de la même valeur, dont -5.4 W/M² en CSSW, et 4 W/M²
en SWCF. Le rayonnement direct a connu une augmentation de 4 W/M² d’écart, au détriment du
rayonnement diffus qui a baissé de la même valeur.
Pendant cette période, le rayonnement effectif global était moins important que la normale.
Le LW était déficitaire de -6 W/M² d’écart, et le CSLW de -2.5 W/M². Le RT a baissé de -9.4
W/M², c’est le même écart positif du RG Abs . Ce qui a donné un bilan énergétique terrestre (CSNet)
excédentaire de 7.9 W/M² d’écart, et un bilan atmosphérique aussi excédentaire de 7.5 W/M².
L’année 1986 a enregistré un écart négatif en Rnet de -27.3 W/M² dans la région de Tan-
Tan (Fig. 50 B & 57). Le rayonnement global était normal. Le déficit du Rnet est dû à une
augmentation de l’albédo de 6.5% (cette augmentation représente 18.5% de la réflexion de cette
période), qui est le taux le plus élevé en albédo au Maroc pendant la mission ERBS (Fig. 43 C),
dont 3.1% en CSAlb (88.31% de l’albédo est réfléchi donc par le sol). Cette augmentation de
l’albédo s’est traduite directement par une diminution en RG Abs de -30.4 W/M², et qui est la plus
haute valeur négatif d’écart en RG Abs sur le plan national pendant la saison d’été. Le SW a
augmenté de la même valeur, soit 30.5 W/M², le CSSW de 14.6 W/M² (59.9% de SW est réfléchi
par le sol), le CSLW de 4.1 W/M², le LWCF de 7.2 W/M², le RA de 37.5 W/M², et le rayonnement
atmosphérique absorbé par le sol de 15.9 W/M². Ce qui a conduit à une baisse du CSNet de -18.6
W/M², et du NetCF de -8.7 W/M².
Ces situations observées dans la région de Tan-Tan pendant cette période sont bien
représentatives de l’influence de la géographie sur le bilan énergétique. L’apport radiatif pendant
l’été 1985 et 1986 était normal, et le bilan était en situation excédentaire en 1985 en raison de la
diminution de l’albédo, et déficitaire en 1986 en raison de l’augmentation de l’albédo.
Cette situation s’explique donc par le forçage radiatif des nuages pendant cette période, son
effet a été ressenti en ondes courtes réfléchies (13.4 W/M² d’écart en SWCF, soit 27%), en
rayonnement net (8.22 W/M² d’écart en NetCF, soit 30.9%). Les valeurs NDVI (Fig. 51 & 59 A),
très importantes pendant cette période, ont atteint 0.24 la deuxième décade d’avril, et 0.28 la
troisième décade de mars 1988.
La région de Marrakech en 1985 a connu une situation inverse (Fig. 60). Le Rnet était
déficitaire de -11.3 W/M² d’écart, ce qui représente 19% de déficit (Fig. 50 C). Cette fois-ci encore,
c’est l’albédo qui a augmenté de 3.4% d’écart, soit 13.2% d’augmentation, dont 2.8% d’écart est
effectué par l’AlbCF (Fig. 43 B), et 0.6% par le CSAlb. L’augmentation de l’albédo s’est
répercutée sur le RS qui a baissé de -11.6 W/M² d’écart, sur le RD qui a haussé de 11.8 W/M², sur
le RG Abs qui a baissé de -14.3 W/M², et sur le SW qui a augmenté de 14.4 W/M².
Cette situation s’explique aussi par le forçage radiatif des nuages, mais dans le sens négatif,
celui de la déperdition. Ainsi on remarque que les composantes radiatives suivantes ont été
négatives : -3 W/M² pour le LW, -11.8 W/M² pour le SWCF, -8.9 W/M² pour le RT, -5.5 W/M²
pour le CSNet, et -5.8 W/M² pour le NetCF. Le reste des composantes ont été positives, dont 2.6
W/M² pour le CSSW, 3 W/M² pour le CSLW, 6 W/M² pour le LWCF, 12 W/M² pour le RTAbs A ,
29.7 W/M² pour le RA. Et par conséquent, le NDVI de cette période n’était que 0.1 (Fig. 59 B).
Ces deux situations nous font apparaître l’essentiel de l’intervention géographique du milieu
climatique marocain, caractérisée par les deux principaux facteurs radiatifs qui sont : les nuages et
l’état du sol. Ils agissent unilatéralement (cas de 1988 dans la région de Tanger), ou conjointement
(cas de 1985 dans la région de Marrakech) pour modeler une situation radiative de laquelle
dépendront les autres éléments environnementaux du milieu climatique marocain. Ces situations
nous montrent en même temps l’importance de l’albédo, qui a été dans les deux cas l’élément
capital à la base de la variabilité du bilan énergétique.
Enfin, la situation excédentaire du Rnet de la saison printanière ne doit pas nous faire
masquer la part de l’énergie latente (NetCF) qui reste déficitaire. C’est cette situation de déficit, en
interaction avec celle de l’excédent qui caractérise le CSNet, qui explique les perturbations qui
peuvent se réaliser pendant cette période, mais qui restent moins violentes que celles de l’automne.
variabilité spatio-temporelle pendant cette saison pourrait être considérée comme étant stable. Les
conséquences de cette situation de stabilité énergétique pourront se présenter sous deux formes :
soit une continuation de la stabilité atmosphérique héritée de la saison estivale précédente (effet
77,
tampon et feed-back), si la sécheresse astronomique se prolonge et évolue en sécheresse radiative6667
soit une perturbation radicale du milieu atmosphérique, suivie par un retour des précipitations qui
peuvent être abondantes et désastreuses6668 88, si le renversement des bilans thermiques s’instaure
rapidement.
Ces bilans énergétiques d’automne se caractérisent par un déficit radiatif à tous les niveaux :
en énergie latente (NetCF), énergie sensible (CSNet), et le résultat définitif (Rnet).
Malgré l’homogénéité des bilans intersaisonniers pendant cette saison, des variations
importantes ont été relevées au niveau de la région d’Oujda, où des écarts positifs ont été
enregistrés en 1987, et négatifs en 1989, et qui sont par l’occasion les plus élevés pendant les cinq
années d’observation (Fig. 50 D)6669
99.
En automne 1987, la région d’Oujda a connu le bilan radiatif global le plus excédentaire
pendant la mission ERBS (6.8 W/M² d’écart de Rnet, Fig. 50 D & 61). Cette situation énergétique
n’est due en aucun cas à une baisse dans les valeurs de l’albédo qui, certes, a connu une
augmentation, mais à un apport solaire en RG plus élevé que la moyenne. Cet excédent en RG s’est
fait sentir en rayonnement diffus (RD), lequel a augmenté de 11.4 W/M², alors que le rayonnement
direct (RS) et le RG Abs ont baissé, successivement de -10.4 et -10 W/M². Mais l’albédo a augmenté
de 3.7% d’écart (Fig. 43 D), dont 3.9% s’est effectué par les nuages (AlbCF). Cette augmentation
en RD et en albédo s’est traduite par une hausse du SWCF777000 et du SW (11 W/M² d’écart) au
détriment du CSSW.
La situation excédentaire du Rnet dans la région d’Oujda pendant cette période est due
essentiellement à une baisse en déperdition du rayonnement effectif global, et une augmentation du
rayonnement atmosphérique. En effet, le LW était déficitaire (-16.8 W/M² d’écart, dont -1.5 W/M²
d’écart en CSLW, -32.1 W/M² en RT) et le RA a augmenté de 57.2 W/M² d’écart. Ce qui a donné
un bilan énergétique terrestre (CSNet) excédentaire de 2.9 W/M² d’écart, et surtout un bilan
atmosphérique aussi excédentaire de 3.8 W/M² d’écart, ce qui s’est conclu par le bilan global
excédentaire de 6.8 W/M² d’écart. D’où les valeurs élevées du NDVI pendant cette saison
d’automne 1987 qui ont atteint 0.12 (Fig. 51 & 62 A).
L’année 1989 a enregistré un écart négatif en Rnet de -9.5 W/M² dans la région d’Oujda
(Fig. 50 D & 63). Le rayonnement global était peu déficitaire de -0.4 W/M² d’écart, ce qui n’est pas
important. Le déficit du Rnet est dû à un déficit conjoint du CSNet et du NetCF qui ont baissé
successivement de -6.6 et -2.9 W/M² d’écart. L’augmentation de l’albédo de 0.6% d’écart (dont la
666777 On entend par sécheresse radiative le déficit du bilan de l’eau lié au déficit radiatif.
666888 Dans le contexte du changement climatique, la saison d’automne au Maroc (et dans le pourtour méditerranéen) est
très vulnérable en ce qui concerne les perturbations du système climatique, particulièrement le retour brutal des
précipitations qui pouvent être très abondantes en raison du renversement du bilan énergétique (Karrouk, M.S.,
2000a, 2002a).
666999 Il faut signaler que la situation de la région d’Oujda est complexe. Sa position orographique sous forme de vallée
ouverte sur la Méditerranée lui donne des caractéristiques climatiques spécifiques, lesquelles sont observées en ce
qui concerne les bilans énergétiques, à l’amont de la machine climatique. C’est ce qu’on verra dans ce qui suit
pendant les années 1987 et 1989.
777000 Les valeurs du SWCF sont toujours prises en sens inverse.
totalité est due au CSAlb) n’explique qu’en partie cet état de déficit. La situation s’est traduite par
une diminution en RG Abs de -1.9 W/M², en LWCF de -3 W/M², en rayonnement terrestre absorbé
par l’atmosphère de -6 W/M², en RA de -9.2 W/M². Par contre, le SW a augmenté de 1.6 W/M², le
CSSW de 1.7 W/M², le CSLW de 4.5 W/M², le RT de 10.5 W/M², et le LW de 7.5 W/M². Les
valeurs NDVI de cette période étaient de 0.09 (Fig. 51 & 62 B).
CONCLUSION :
De cette étude intersaisonnière des bilans énergétiques nets au Maroc, il ressort les
conclusions suivantes :
• Les bilans de l’automne et de l’hiver sont déficitaires, et ceux du printemps et de l’été
sont excédentaires.
• La variabilité intersaisonnière est plus importante pendant les saisons d’hiver et du
printemps, alors que les bilans des saisons d’été et de l’automne connaissent une
stabilité.
• Les écarts moyens les plus élevés sont relevés pendant la saison hivernale ; ils sont de
46.8 W/M² d’écart positif enregistré en 1986, et de -24 W/M² en 1988. Alors que les
écarts les moins importants concernent la saison d’automne, et qui sont de 6.8 W/M²
observés en 1987, et de -9.4 W/M² en 1989.
• La distribution spatiale des bilans énergétiques nets s’est présentée selon les années de la
manière suivante :
o En 1985 : 7/14 régions étaient déficitaires en hiver, 2/14 en été, 14/14 au
printemps, et 10/14 en automne.
o En 1986 : 7/14 régions étaient déficitaires en hiver, 5/14 en été, 5/14 au
printemps, et 6/14 en automne.
o En 1987 : 8/14 régions étaient déficitaires en hiver, 5/14 en été, 2/14 au
printemps, et 8/14 en automne.
o En 1988 : 7/14 régions étaient déficitaires en hiver, 13/14 en été, 3/14 au
printemps, et 4/14 en automne.
o En 1989 : 8/14 régions étaient déficitaires en hiver, 1/14 en été, 13/14 au
printemps, et 7/14 en automne.
• Enfin, les bilans radiatifs nets suivent une évolution spatiale croissante des régions du
Nord vers les régions du Sud en automne et en hiver, du Sud vers le Nord en été, et des
régions du Nord vers celles de l’intérieur au printemps.
ANNEXE I :
LE RAYONNEMENT ÉLECTROMAGNÉTIQUE
ET BILANS ÉNERGÉTIQUES
Le rayonnement
r
électromagnétique rpeut être représenté par la rpropagation d’un rchamp
électrique, E , et d’un champ magnétique, B . Les champs électriques, E , et magnétique, B , sont
orthogonaux entre eux et à la direction de propagation et leurs intensités varient simultanément.
Dans le cas d’une onde plane monochromatique, solution la plus simple des équations de Maxwell,
la valeur, ξ , du champ électrique (ou magnétique) varie de façon sinusoïdale :
2πz
ξ = ξ o sin (ωt - )
λ
où : r r
-1 -1
ξo : Amplitude de l’onde (Volt.M pour E et Ampère M pour B ).
ω : Pulsation (Radian/Seconde)
λ : Longueur d’onde (Mètre). C’est la distance minimale entre deux points de l’espace atteints
par l’onde pour lesquels le champ électrique (ou magnétique), ξ , retrouve la même valeur.
c : Vitesse de propagation dans le vide c = 3.10 8 m . s −1
z : Distance sur la direction de propagation.
La fréquence, ν, correspond au nombre de vibrations par seconde (Unité : Hertz (Hz)). Elle
est reliée à la pulsation et à la longueur d’onde par les relations suivantes :
ω c
ν= ν=
2π λ
2 πz
(ω t - ) est la phase de l’onde.
λ
1. Les processus radiatifs du système terre-atmosphère :
dE / dt = P − div(Φ r + Φ nr )
où :
E : Energie interne au volume considéré.
P : Taux de production d’énergie dans ce volume.
Φr et Φnr sont les flux radiatifs et non-radiatifs d’énergie, dans le volume.
2. Le bilan radiatif du système terre-atmosphère :
I
(1 - Alb) o - M LW = 0
4
où :
Alb : Albédo planétaire.
Io : « Constante Solaire » c’est-à-dire l’irradiation moyenne à la distance d’une unité
astronomique (distance moyenne de la Terre au Soleil, demi-axe majeur de l’orbite terrestre).
MLW : Valeur moyenne globale annuelle du flux émis vers l’espace par le système Terre-
Atmosphère dans le domaine thermique.
Le facteur 4 provient du rapport de la surface de la Terre à sa section.
3. La variation annuelle du bilan global du système terre-atmosphère :
I
dE/dt = Rnet(t) = 2o (1 - Alb(t)) - M LW (t)
4r (t)
où :
Io : Constante solaire.
Alb : Albédo.
dE/dt : Stockage d’énergie dans le système terre-océan-atmosphère.
Rnet(t) : Rayonnement net.
r : Variation de la distance terre-soleil (0,983 UA).
4. Le bilan radiatif moyen zonal :
dE / dt (ϕ) = (1 − Alb(ϕ)) S o (ϕ) - M LW (ϕ) - d(FA (ϕ) + FO (ϕ))/dϕ
où :
ϕ : Latitude.
Alb : Albédo planétaire.
So(ϕ) : Irradiance solaire au sommet de l’atmosphère.
FA et FO : Flux méridiens de chaleur (Watts par mètre) transportés par l’atmosphère et
l’océan.
5. Le bilan radiatif moyen régional :
dE/dt = (1 - a) M SW - M LW - div (Φ A + Φ O ) + P
où :
P : Production d’énergie à l’intérieur du volume considéré.
Ms : Apport solaire.
6. Le flux d’énergie dans le volume atmosphérique :
dE / dt = − div(Φ r + Φ nr ) = Rnet − Rnet T + Q L + Q C - div Φ A
où :
ΦA : Flux d’advection atmosphérique.
QL : Flux de chaleur latente.
QC : Flux de chaleur sensible.
RnetT : Rayonnement net terrestre.
7. La sensibilité du bilan radiatif à l’égard des nuages :
dRnet = −MS.dAlb +(− dM LW )
dAC dAC dAC
où :
AC : Couverture nuageuse.
8. La constante solaire : (Io en W/M²)
Si la puissance rayonnée par le soleil est considérée comme constante, la puissance reçue par
l’atmosphère à sa limite supérieure varie en fonction de la distance terre-soleil, maximale en juillet,
minimale en janvier.
Ces variations minimes sont négligés et la constante solaire Io (puissance reçue par une
surface de 1 m² située à la limite supérieure de l’atmosphère et exposée normalement aux rayons de
soleil) est évaluée à :
Io = 1353 (1 + ξ )
3,4
ξ= cos [0,986 (j − 3)]
100
où :
j : Jour de l’année compté à partir du 1er janvier.
9. La radiation solaire extra-terrestre : ( S O en W/M²)
1440
SO = C Io (A sin ωc + B ωc)
π
où :
C : Correction de la distance terre-soleil :
360n
C = 1 + 0,034 cos ( )
365
A : Constante, A = cos ϕ . cos δ
δ : Déclinaison du soleil :
δ = 23,45 cos (30 m + d − 202)
m : Numéro du mois.
d : Jour de ce mois.
Toutes les valeurs sont données en degrés, par exemple le 1er janvier, m = 1 et d = 1, on a
donc 30 m+d - 202, d’où δ = - 23,16 ou -23°10’.
ϕ : Latitude du lieu.
B : Constante, B = sin ϕ . sin δ
ωc : Angle horaire du soleil à son coucher parfait, ωc = arc cos ( − tg ϕ . tg δ ) , en degrés et
minutes.
1440 : Durée d’un jour solaire en minutes.
π est évaluée en Radian.
10. Le rayonnement global : ( RG en W/M²)
SS
RG = RD + RS = SW + LW + Rnet = S O (a + b )
SS O
où :
S O : Radiation solaire extra-terrestre.
SS
S O (a + b ) : Rayonnement global selon A. Angström.
SS O
a : Constante liée à la latitude, évaluée à 0.22 pour le Maroc.
b : Constante liée à la turbulence, évaluée à 0.55 pour le Maroc.
SS : Durée d’insolation (en heures).
SS O : Durée astronomique du jour.
11. La durée astronomique du jour : ( SS O en heures)
2
SS O = arc cos (-tg ϕ . tg δ )
15
12. Le rayonnement diffus : ( RD en W/M²)
RD = RG − RS = 125 (sin h )0, 4
où :
h : Hauteur du soleil à midi local, h = 90° − (ϕ − δ )
13. Le rayonnement diffus absorbé par l’atmosphère : ( RD Abs A en W/M²)
RD Abs A = RD − [SWCF ]
14. Le rayonnement Direct : ( RS en W/M²)
SW 1
RS = RG − RD = 100 = 1120 exp [ - ]
Alb 5 sin (h+ 1,5)
où :
RG : Rayonnement global.
RD : Rayonnement diffus.
SW : Rayonnement solaire réfléchi du système terre-atmosphère.
Alb : Albédo global du système terre-atmosphère.
15. Le rayonnement solaire réfléchi : ( SW en W/M²)
SW = CSSW + [SWCF ]
où :
CSSW : Rayonnement réfléchi du sol.
SWCF : Rayonnement réfléchi par les nuages (l’albédo des nuages).
16. L’albédo global du système terre-atmosphère : ( Alb en %)
RG − RG Abs SW
Alb = 100 = 100
RG RG
où :
Le climat énergétique de l’espace climatique marocain nous montre que cet espace se situe à
l’endroit du chevauchement du renversement énergétique hémisphérique. Cette situation
énergétique du Maroc explique l’instabilité climatique vis-à-vis des sources et des puits radiatifs
planétaires. C’est un climat doublement dépendant, à la fois des zones excédentaires situées au Sud
de l’espace climatique marocain (régions tropicales), et des zones déficitaires situées au Nord de cet
espace (régions polaires et subpolaires).
Les valeurs moyennes du rayonnement net varient sur le plan annuel entre le minimum
continental relevé au Nord du Maroc en hiver, et le maximum en été au même endroit ; ce qui nous
donne un écart radiatif moyen annuel très important, et c’est pour cette raison que le Maroc connaît
les variations saisonnières. Au-dessus de l’océan, cet écart est encore plus important, les valeurs les
plus basses sont relevées en hiver, et les plus hautes sont enregistrées au printemps et pas en été.
En hiver, les moyennes du rayonnement net continental sont négatives, elles évoluent du
Nord vers le Sud. Au-dessus de l’océan, les moyennes sont basses au Nord et évoluent en
augmentant vers le Sud.
En été, le bilan radiatif est positif, il augmente du Sud vers le Nord. Au-dessus de l’océan,
les valeurs moyennes les plus élevées sont au niveau du parallèle 26°15’, elles baissent vers le
Nord, et vers le Sud.
Cette constatation d’évolutions inverses entre le continent et l’océan est une spécificité de
l’espace climatique marocain, puisqu’on remarque qu’au-dessus de l’espace européen au Nord du
Maroc, les bilans climatiques continentaux et océaniques suivent la même évolution.
En automne, les moyennes continentales du rayonnement net sont négatives, les plus hautes
valeurs sont relevées au niveau du parallèle 31°15’, puis baissent vers le Sud et vers le Nord. Au-
dessus de l’Atlantique, la situation est remarquable, la latitude 28°45’ marque le renversement du
bilan énergétique. Vers le Nord, le bilan est négatif, et vers le Sud, le bilan est positif. Cette
situation d’opposition de l’état du bilan énergétique entre l’océan et le continent dans l’espace
climatique marocain explique les événements climatiques qui marquent le pays pendant cette
période, et qui sont, soit la prolongation de la sécheresse astronomique estivale, soit le retour brutal
des précipitations automnales qui sont souvent dévastatrices.
Sur le plan régional, les renseignements du programme ERBE ont permis l’identification
des différentes régions radiothermiques et de leurs composantes énergétiques.
C’est ainsi que les paramètres énergétiques ont été assortis de la modélisation des bilans
observés, ce qui a rendu possible l’examen des processus des échanges radiatifs de l’espace
climatique marocain.
C’est une situation caractéristique des climats solaires de la zone supratropicale, identifiable
par la prédominance du bilan terrestre sur le bilan atmosphérique, et d’un taux de Bowen supérieur
à 1.
Mais cette situation énergétique moyenne n’est que peu excédentaire vu la position
géoclimatique du Maroc à la limite du renversement des bilans énergétiques sur le plan
hémisphérique.
Sur le plan interannuel, le Maroc se situe dans le fuseau cosmique radiatif global moyen
annuel de 365 W/M², le minimum est relevé au Nord, et le maximum au Sud. La radiation globale
suit une distribution latitudinale.
Le rayonnement réfléchi global moyen annuel suit une évolution spatiale qui caractérise les
régions sahariennes continentales par les moyennes les plus élevées, et celles du Nord-Ouest sur la
côte par les moyennes les plus basses, les régions du centre connaissent une situation intermédiaire.
L’influence du tracé de la côte et de la chaîne de l’Atlas est évidente dans la distribution de ce
paramètre radiatif : cette distribution est tout à fait parallèle à ces deux facteurs géographiques
marocains.
Quant à la distribution spatiale l’albédo global moyen annuel, il varie entre le minimum de
22.5% dans les régions côtières du Nord, et 32.2% dans les régions intérieures du Sud.
Sur le plan saisonnier, les moyennes régionales de l’albédo hivernal varient entre la plus
basse valeur de 25.8% que connaît la région de Dakhla, et la plus haute valeur de 36.8% que connaît
la région de Bouarfa. Les valeurs moyennes régionales estivales varient entre 17.5% dans la région
d’Oujda, et 28.6% dans la région de Tan-Tan. Au printemps, la région de Dakhla détient la
moyenne la plus faible de 19.8%, et la région de Bouarfa se caractérise par la plus haute valeur
moyenne de 32.2%. En automne, les valeurs moyennes régionales varient entre 21.5% dans la
région de Dakhla et 31.7% dans la région de Bouarfa.
On constate donc que les valeurs les plus élevées de l’albédo sont relevées pendant la saison
d’hiver à l’Est du Maroc (36.8%), et les valeurs les plus basses sont enregistrées en été au Nord-Est
du pays (17.5%). Cette situation s’explique essentiellement par les variations de l’angle d’incidence
des rayons solaires entre l’hiver et l’été, et nullement par la nature du sol et de l’atmosphère de
l’espace marocain, qui devrait donner une situation inverse.
L’étude du rayonnement solaire a fait ressortir le cadre fondamental des climats marocains.
Le rayonnement global définit la structure cosmique qui suit une organisation latitudinale, la
géographie marocaine remodèle cette structure à travers la nature et la composition du sol et de
l’atmosphère, ce qui restructure les climats solaires marocains définitifs.
C’est ainsi que le rayonnement effectif aura une structure différente de celle du rayonnement
solaire. Les valeurs du rayonnement moyen annuel émis par le sol varient entre le maximum relevé
dans les régions sahariennes maritimes, et le minimum enregistré dans les régions sahariennes
continentales.
Les valeurs du rayonnement atmosphérique moyen annuel varient entre le maximum dans
les régions du Nord, et le minimum dans celles du Sud.
La part du rayonnement moyen annuel émis par les nuages qui échappe au sommet de
l’atmosphère est la plus faible par rapport aux autres composantes du rayonnement effectif. Ces
valeurs varient entre le maximum dans les régions nordiques, et le minimum dans celles du Sahara.
Les valeurs du rayonnement émis global moyen annuel sont très importantes, et varient entre
le minimum dans les régions du Nord et du Nord-Est, et le maximum dans les régions sahariennes
maritimes. La distribution spatiale du LW dans les régions Nord suit l’allure pseudo latitudinale en
conformité avec l’extension de la Méditerranée et du Sahara, alors qu’au Sud-Ouest, l’allure devient
pseudo longitudinale, parallèle à la côte atlantique et au Sahara. L’Anti-Atlas représente la limite du
renversement de la tendance latitude-longitude.
Ces bilans énergétiques ondes longues moyens annuels démontrent que 70% du
rayonnement global reçu au sol marocain est renvoyé au sommet de l’atmosphère sous forme de
rayonnement infrarouge, et que les divers échanges effectués entre le sol et l’atmosphère
aboutissent à un bilan énergétique positif à tous les niveaux.
Les valeurs du rayonnement terrestre net moyen annuel varient entre le maximum dans les
régions littorales humides, et le minimum dans les régions continentales sèches.
Le rayonnement atmosphérique net moyen annuel est déficitaire au niveau national. Les
régions les plus déficitaires sont celles de l’intérieur et du Sahara continental.
Les valeurs du rayonnement net global moyen annuel varient entre le maximum dans les
régions littorales, et le minimum dans les régions sahariennes. Ce rayonnement suit une distribution
spatiale parallèle aux tracés des côtes : il diminue des régions littorales vers les régions intérieures.
Sur le plan intersaisonnier, les bilans énergétiques nets de l’automne et de l’hiver sont
déficitaires, et ceux du printemps et de l’été sont excédentaires. La variabilité intersaisonnière est
plus importante pendant les saisons d’hiver et du printemps, alors que les bilans des saisons d’été et
de l’automne connaissent une stabilité. Les écarts moyens les plus élevés sont relevés pendant la
saison hivernale. Alors que les écarts les moins importants concernent la saison d’Automne. Et
enfin, les bilans radiatifs nets suivent une évolution spatiale croissante des régions du Nord vers les
régions du Sud en automne et en hiver, du Sud vers le Nord en été, et des régions du Nord vers
celles de l’intérieur au printemps.
Enfin, l’espace climatique marocain occupe donc un endroit privilégié pour les divers
facteurs énergétiques qui contrôlent le climat planétaire, il se situe au chevauchement des grandes
zones climatiques hémisphériques, et se soumis à leurs caractères puisqu’il occupe l’aire du
renversement des bilans énergétiques atlantico-africains. Il est tantôt déficitaire en hiver et en
automne, tantôt excédentaire en été et au printemps. Cette situation fait de la position de l’espace
climatique marocain un carrefour d’influence énergétique. En situation d’excès énergétique, le
Maroc aura l’empreinte de la zone climatique excédentaire, et en situation de déficit énergétique, se
sont les caractéristiques de la zone déficitaire qui envahiront le Maroc.
1- Barkstrom, B.R. (1984) : « The Earth Radiation Budget Experiment (ERBE) ». Bulletin of the
American Meteorological Society, 65, 1170-1185.
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8- Dorize, L., (1990) : « La sécheresse : en quête d’une définition ».Sécheresse, 1.1, 10-10.
9- ERBE (1995) : « Monthly Scanner Data Product, Earth Radiation Budget Experiment ». NASA,
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10- FAO-ARTEMIS / NOAA AVHRR NDVI / NASA-GSFC/IMAGE BANK AFRICA 1981-
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11- Fishman, J., V. Ramanathan, P.J. Crutzen, & S.C. Liu, (1979) : « Tropospheric ozone and
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12- Foukal, P.V., P. Mack, & J. Vernazza, (1977) : « The effect of sunsports and faculae on the
solar constant ». Astrophysical Journal, 215.
13- Hansen, J.E., A.A. Lacis, P. Lee, & W.C. Wang, (1980) : « Climate effects of atmospheric
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14- Harrison, E.F., P. Minnis, B.R. Barkstrom, V. Ramanathan, R.D. Cess, and G.G. Gibson,
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15- Harrison, E.F., P. Minnis, G.G. Gibson, D.R. Doelling, and F.M. Denn, (1994) : « Earth
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16- Hunt, G.E., R. Kandel, & A.T. Mecherikunnel, (1986) : « A history of presatellite
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17- Jacobowitz, H., R.J. Tighe, & the Nimbus-7 ERB experiment Team, (1984) : « The Earth
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18- Janicot, S., (1995) : « Le point sur la désertification et les changements climatiques ».
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19- Kandel, R.S. (1987) : « Le Bilan Radiatif du Système Terre-Atmosphère et ses Variations
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20- Karrouk, M.S. (1987) : « Le Climat de la Péninsule Tingitane. (Les Bilans Climatiques) ».
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21- Karrouk, M.S. (1989) : « Les Mécanismes Climatiques de la Désertification ; Approche au
Climat Marocain ». Journée d'étude sur la Désertification, Université Hassan II, Casablanca.
22- Karrouk, M.S. (2000) : « Changement Climatique et Circulation Atmosphérique au Maroc »
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45- Wilson, A.T. (1964) : « Origin of ice ages : an ice shelf theory for Pleistocene glaciation ».
Nature, 201, 147-149.
DEUXIÈME PARTIE
CLIMATOLOGIE AÉROLOGIQUE
CHAPITRE V
INTRODUCTION :
C’est ainsi que les valeurs élevées de l'albédo du désert expliquent le déficit énergétique
global annuel observé au-dessus du Sahara, région pourtant tropicale, mais qui reflète fortement
l'énergie solaire arrivant au sol. Et, le maximum de déperdition d'énergie n'a pas lieu aux pôles,
mais aux hautes latitudes, au-dessus des océans libres de glace ; la présence d'une couche de glace
isole l'océan et limite la déperdition d'énergie. Aux basses latitudes, c'est le contraire qui se produit.
L'océan reçoit plus d'énergie que les terres émergées, parce que, d'une part, son albédo est plus
faible, et que, d'autre part, sa capacité calorifique très élevée permet une absorption d'énergie
considérable sans élévation notable de température superficielle ; il rayonne donc beaucoup moins
dans l'infrarouge.
Outre le rayonnement net incident à son sommet, l'énergie reçue par l'atmosphère seule va
être modulée de la manière suivante :
• par l'énergie reçue de l'océan sous forme de chaleur sensible ou latente ; celle-ci va dépendre
en premier lieu de la température superficielle océanique, qui traduit la redistribution de
l'énergie reçue au-dessus des océans par les mouvements océaniques résultant de la tension
du vent ;
• au-dessus des terres émergées, et des glaces, par les inhomogénéités de nature du sol et
surtout de chaleur latente et sensible de l'interface ;
• par la nébulosité, qui induit une interaction des sources citées plus haut, avec le
rayonnement atmosphérique ;
• enfin, par la circulation générale de l'atmosphère elle-même, qui modifie les conditions
thermodynamiques locales.
157
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CIRCULATION ATMOSPHÉRIQUE GLOBALE : GENÈSE DE L’ESPACE CLIMATIQUE
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La figure 4, obtenue à partir des données de ERBS7771 11, illustre les sources de l'énergie
La Zone Intertropicale de Convergence (ZITC) est une mince bande convective faisant le
tour de la planète et déterminant ce que l'on peut appeler l'équateur météorologique, c'est-à-dire
l'endroit où l'énergie reçue par l'atmosphère est maximale. Cette énergie provient essentiellement du
réchauffement et de l'humidification des basses couches au contact de la surface des océans et de la
végétation tropicale : la position de la ZITC dépend donc essentiellement des conditions de surface.
Au-dessus de l'océan, elle suit la ligne du maximum de la température superficielle de celui-ci, qui
varie relativement peu avec la saison. Au-dessus des continents au contraire, la ZITC accompagne
la migration saisonnière du soleil : la surface des continents, ne pouvant absorber l'excès de
rayonnement solaire, le restitue immédiatement à l'atmosphère par évapotranspiration du couvert
végétal. Comme zone où la convection profonde est maximale, la ZITC est facilement repérable sur
les observations par satellite, du rayonnement infrarouge sortant (Fig. 4). On note que les
maximums d'activité convective le long de la ZITC sont justement les régions continentales qui
doivent se débarrasser de façon pratiquement instantanée de l'excès d'énergie solaire reçue.
La circulation divergente à grande échelle peut être aperçue par le disque METEOSAT de
potentiel d’énergie qui permet de visualiser le système planétaire des ascendances et des
subsidences (Fig. 5). En janvier, les pôles d'ascendance à grande échelle sont situés au-dessus des
forêts équatoriales d’Amazonie et d'Afrique, au sud de l'équateur. Ces régions sont celles, on l'a
déjà vu, où l'excédent énergétique est maximum. Quant à la subsidence à grande échelle (associée à
une confluence dans les hautes couches et à une diffluence au-dessous), elle se produit
principalement au-dessus des continents subtropicaux de l'hémisphère d'hiver, régions les plus
déficitaires en énergie. Le réchauffement adiabatique et l'assèchement relatif qui l'accompagnent y
favorise la perte d'énergie par rayonnement.
Quant au bilan net d'énergie totale (Fig. 5), il indique bien sûr une exportation d'énergie des
pôles d'ascendance excédentaires vers les régions de subsidence déficitaires : le flux net d'énergie
intégré verticalement est en gros dirigé suivant le flux d'énergie potentielle. On y observe bien
l'importation d'énergie latente et sensible de l'hémisphère d'hiver vers l'équateur météorologique
moyen (Fig. 5 A), et au contraire l'exportation d'énergie potentielle, accompagnée d'une exportation
d'énergie totale, de l'équateur météorologique moyen vers l'hémisphère d'hiver, par la cellule de
Hadley hivernale (Fig. 5 B). Il est également clair sur la figure 5, que le transport d'énergie dans les
tropiques et les subtropiques est assuré principalement par l'écoulement moyen divergent.
La circulation divergente, même si elle joue un rôle essentiel dans le bilan énergétique des
basses latitudes, ne représente bien sûr qu'une partie du champ de vitesse. D'autre part, c'est à
travers la composante rotationnelle que s'effectue le couplage entre les tropiques et les latitudes
moyennes.
On s’intéressera ici principalement à l'hiver boréal. La fonction du courant moyen à 500 hPa
en janvier, avec ses ondes planétaires forcées par les effets orographiques et le contraste thermique
entre océans et continents, caractéristiques de l'hémisphère Nord, dont les caractères principaux
sont le quasi-géostrophisme, la forte baroclinicité et l'instabilité associée à la forte nonlinéarité. La
baroclinicité maximale s'observe le long des côtes nord-ouest de l’océan Atlantique où les gradients
de température, dans la basse troposphère, entre le nord-est de l'Amérique très froid et le courant
chaud du Gulf-Stream sont particulièrement intenses. L'instabilité barocline n'est qu'une des
manifestations de la forte nonlinéarité de l'écoulement, qui engendre un régime permanent de
transitoires : d'où une variabilité interne très élevée. En fait, contrairement à ce qui se passe dans les
tropiques, c'est principalement cette variabilité interne qui paraît responsable de la variabilité
saisonnière et interannuelle observée dans les latitudes moyennes.
• Les transitoires intermédiaires ont une structure plutôt barocline ; la structure des transitoires
lents est plutôt barotrope.
• La variance due aux transitoires intermédiaires se concentre essentiellement au Nord-Est des
jets subtropicaux, le long des trajectoires cycloniques qui jalonnent la dépression moyenne
de l'Atlantique nord (au voisinage de l'Islande) ; la variance due aux transitoires lents est
nettement décalée vers la nord-est par rapport à la précédente.
160
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Il résulte de ces deux premières remarques que l'on peut associer en gros les transitoires
intermédiaires aux perturbations baroclines, c'est-à-dire, aux perturbations engendrées par
l'instabilité barocline de l'écoulement moyen. Ces perturbations, nées dans le voisinage des Grands
Lacs américains, s'amplifient sous l'effet des forts gradients de température qui marquent les côtes
Nord-Ouest de l’océan pendant l'hiver. En même temps, elles se propagent vers l'est et sont en
même temps portées par le courant moyen, d'où l'allongement bien marqué vers l'est-nord-est du
maximum de variance. Enfin, elles s'affaiblissent progressivement sur les marges orientales de
l’océan, où la variance associée décroît.
• Les transitoires lents ont une échelle horizontale sensiblement supérieure en moyenne, à
celle des transitoires intermédiaires. Ceci est cohérent avec l'interprétation par la turbulence
quasi-géostrophique, qui annonce une cascade inverse d'énergie barotrope vers les grandes
échelles, après transformation d'énergie barocline en énergie barotrope par instabilité
barocline.
Les téléconnexions en climatologie représentent les rapports lointains étroits qui existent
entre deux ou plusieurs phénomènes atmosphériques. De ce point de vue, les latitudes marocaines,
de renversement des bilans énergétiques hémisphériques, subissent les téléconnexions caractérisées
bien sûr par la variabilité lente qui nous intéresse directement ; les transitoires rapides ou
intermédiaires n'ayant intérêt que par l'effet moyen qu'ils exercent sur les transitoires lents. Et la
variabilité lente peut s'étudier directement comme variabilité de moyennes temporelles
suffisamment longues : par exemple, des moyennes mensuelles du champ de géopotentiels à 500
hPa. Ce type de champ est bien entendu un champ extrêmement lissé dans l'espace, ne retenant que
des échelles planétaires et dont la distorsion dans le temps obéit à des règles fortement limitatives :
l'essentiel de ses variations doit se réduire à l'évolution d'un petit nombre de composantes
principales. L'étude pilote dans ce domaine est celle de Wallace et Gutzler (1981).
Simmons et al (1983), ainsi que Frederiksen (1983) ont proposé d'associer les
téléconnexions, notamment les plus importantes : l'Oscillation Pacifique-Nord-Américaine et
l'Oscillation Nord Atlantique, à des modes propres de l'instabilité barotrope7775 55 de l'écoulement
moyen, dont la période est voisine de 50 jours. Ces modes ont en fait des taux de croissance
relativement lents, nettement plus faible que le taux de croissance des perturbations baroclines7776
66 ;
mais ils pourraient entrer facilement en résonance avec des variations lentes du forçage, soit local,
soit à distance par la circulation tropicale. Le déplacement du pôle convectif indonésien vers le
Pacifique central, caractéristique des épisodes El Niño, par exemple, est un phénomène
777555 Qualifie l'état d'un fluide ou de l'atmosphère, où les surfaces isobares sont parallèles aux surfaces de densité
constante.
777666 Qualifie l'état d'un fluide ou de l'atmosphère, où les surfaces isobares ne sont pas parallèles aux surfaces de densité
constante.
161
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suffisamment lent pour pouvoir exciter ce type d'oscillation dans les latitudes moyennes. Horel &
Wallace (1981) montrent la carte des coefficients de corrélation entre l'altitude géopotentielle à 700
hPa au Nord de 20°N, et l'indice de l'oscillation Australe (pression à Tahiti moins pression à
Darwin, normalisé au niveau de la mer) : on y reconnaît les structures principales de la connectivité.
Dans cette interprétation, la variabilité tropicale directement forcée par les variations interannuelles
de la température océanique, module indirectement les variations interannuelles des latitudes
moyennes, en y excitant les modes lents fondamentaux de l'instabilité interne. Mais l'essentiel de la
variabilité interannuelle des latitudes tempérées reste d'origine purement interne, et par là même,
difficilement prédictible.
CONCLUSION :
162
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RÉFÉRENCES DU CHAPITRE V :
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2- Blackmon, M.L., J.M. Wallace, N.C. Lau, & S.L. Mullen, (1977) : « An observational study of
the northern hemisphere wintertime circulation ». Journal of the Atmospheric Sciences, 34,
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3- Campbell, G.G. & T.H. Von der Haar, (1980) : « Climatology of radiation budget
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University Fort Collins.
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Sciences, 34, 1366-1385.
5- Cornejo-Garrido, A.G. & P.H. Stone, (1977) : « On the heat balance of the Walker
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6- ERBE : Earth Radiation Budget Experiment, (1994) « Monthly Scanner Data Products,
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7- Folland, C.K., T.N. Palmer, & D.E. Parker, (1986) : « Sahel rainfall and worldwide sea
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8- Frederiksen, J.S. (1982) : « A unified three-dimensional instability theory of the onset of
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9- Frederiksen, J.S. (1983) : « A unified three-dimensional instability theory of the onset of
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10- Godbole, J. & J. Shukla, (1980) : « Global analysis of january and july sea level pressure ».
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11- Green, J.S.A., (1979) : « Topics in dynamical meteorology : 8. Through-ridge systems as
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12- Held, I.M. & A.Y. Hou, (1980) : « Nonlinear axially symmetric circulations in a nearly inviscid
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14- Hoskins, B.J., I.N. James, & G.H. White, (1983) : « The shape, propagation and mean-flow
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16- Lau, N.C. (1979) : « The structure and energetics of transient disturbances in the Northern
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18- Lau, N.C. (1985) : « Modeling the seasonal dependence of the atmospheric response to
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Université de Paris VI.
163
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20- Peixoto, J. & A. Oort, (1992) : « Physics of climate ». American Institute of Physics.
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29- Willson, R.C. & H.S. Hudson, (1988) : « Solar luminosity variations in solar cycle 21 ».
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164
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CHAPITRE VI
CONFIGURATIONS, TÉLÉCONNEXIONS ET
PRÉCIPITATIONS AU MAROC
INTRODUCTION :
On s’intéressera ici aux deux premiers éléments, vu leur influence sur le reste des
composantes environnementales, qui sont le « Climat » et les « Ressources en Eau », assortis des
relations que le Marocain s’est fait à travers les temps vis-à-vis de l’eau et de la précipitation,
« facteurs » fondamentaux de sa stabilité et de son bien-être, de son développement.
Il faut signaler ici que le facteur « climat » doit être compris pour pouvoir s’y adapter, et le
facteur « eau » doit être mieux géré pour pouvoir le conserver.
Autour de ce facteur environnemental principal qui est l’eau, lié directement aux
précipitations qui font l’essentiel de l’environnement climatique, s’est développé chez le Marocain
tout un mythe culturel et civilisationnel, cherchant à adapter ses besoins au don atmosphérique et à
améliorer son niveau de vie et son confort environnemental.
777777 Ils’agit ici de la sécheresse que connaît le Maroc pendant la période considérée humide, principalement pendant la
saison d’hiver, la fin de l’automne et le début du printemps. C’est la sécheresse dite aléatoire et « accidentelle ».
Ce phénomène climatique n’est pas récent au Maroc. Les sources historiques (naturelles et
humaines) et les observations météorologiques nous renseignent sur des calamités ravageuses, et
des instabilités sociales allant jusqu’à la crise de l’Etat, qui avaient accompagné des sécheresses. Le
tableau 1 et la figure 1 résument l’histoire des sécheresses et leurs différents effets sur la population
et les milieux naturels au Maroc selon les sources disponibles (voir sources du tableau
chronologique 1).
Plus récemment, la fin des années 70 (du 20ème siècle) a été marquée par un tournant
considérable dans l’histoire du climat actuel du Maroc, les trente dernières années ont été marquées
par une grande sécheresse qui a duré plus d’une vingtaine d’années selon les régions. Elle a été
interrompue en 1995 pour reprendre en 1998, et elle a été marquée par des grands épisodes de
sécheresse globale en 1980-1985, 1991-1995, et 1998-2001, dont les conséquences ont été
profondément ressenties ; le cas de la situation hydrologique de la région de Tanger (Nord-Ouest du
pays) en 1995 était le plus dramatique au niveau national (Fig. 64). Ces années ont connu les bilans
pluviaux les plus négatifs et ont laissé des traces sur l’économie et les mentalités de la population.
A l’échelle régionale, le bilan global des deux périodes 1980 à 1985, et 1991 à 1995 varie
entre -29% sur le Sud-Est de la chaîne de l’Atlas à -60% sur le reste du pays. Les déficits maximaux
ont affecté plus particulièrement les régions du Nord, de l’Oriental (-60%) et les plaines océaniques
du Nord-Ouest (-55.4%, Fig. 65). L’effet de ces années sur l’hydraulicité des bassins a
profondément aggravé le déficit chronique de l’écoulement d’eau constaté depuis 1970, date du
début de la phase déficitaire à l’échelle de l’ensemble du pays (Fig. 66). Les écoulements moyens
en eau de surface estimés en moyenne à près de 19 milliards de M3, ont été réduits à des valeurs de
10 milliards de M3 pour la période 1980-1985, à 4.9 milliards de M3 en 1992-1993, et 5.3 milliards
de M3 en 1994-1995 (Fig. 67), (voir MAEE, 1997). Selon les témoignages de la population et
l’historique des observations, ces deux sécheresses ont été qualifiées de sécheresses du siècle.
L’année 1994-1995 a enregistré un taux de remplissage inférieur à 30% dans les bassins du
Loukkos, de Ourgha et d’El Kansera7778 88. Dans le Tangérois, région considérée comme subhumide à
humide 7799, où les précipitations moyennes annuelles dépassent les 750 mm à Tanger, les barrages de
7 9
Nakhla et Ibn Battouta ont été complètement vides à partir de juillet 1995, et l’alimentation en eau
potable de la ville de Tanger n’a été assurée que par le biais du transfert d’eau par bateaux citernes
(en provenance des Doukkala, région moins pluvieuse que le Tangérois !). La production de
l’énergie hydroélectrique a connu une baisse très sensible pendant ces deux sécheresses.
Dans son cadre national, une dizaine de climats régionaux assortient de quatre provinces8880
00
climatiques apparaissent à la suite d’une série continue d’observations, ainsi que de l’étude des
sécheresses, des températures et de l’humidité :
La province méditerranéenne8881
11 :
Dans cette variété des climats et des espaces naturels, s’est développé l’agriculture
marocaine, la première ébauche de la « civilisation marocaine de l’eau », dominée par l’agriculture
non irriguée.
L’observation spatiale, outil de base pour la recherche dans ce domaine, a démontré son
efficacité pour l’étude des relations entre les précipitations au Maroc, les situations atmosphériques
et l’évolution de l’état thermique de l’océan mondial, plus précisément les océans Pacifique et
Atlantique.
L’étude de la variabilité des précipitations au Maroc nous montre clairement que dans plus
de 50% des cas, les précipitations sont inférieures à la normale dans la majeure partie du territoire
national8882
22 : 46.4% à Marrakech entre 1900 et 1996, variant entre un excédent de 291 mm en 1912,
et un déficit de 162 mm en 1981, soit 67% d’écart négatif à la normale. A Casablanca, la fréquence
des années déficitaires est de 57.8% des cas entre 1907 et 1996, variant entre un excédent de 569
mm en 1996 et un déficit de 271 mm en 1981, soit 64.1% d’écart négatif à la normale. Donc cette
donne naturelle est structurelle et doit bien être prise en considération dans tous les plans et projets
de développement (Fig. 68).
888000 La province climatique représente ici une grande région à l’intérieur du territoire marocain tout simplement.
888111 Ces classifications sont tantôt physiologiques, tantôt géographiques.
888222 Une attention particulière sera donnée aux années sèches dans cette étude.
de façon quantitative à l’échelle mensuelle. En effet, à cette échelle de temps, il existe un processus
de transfert de masse entre la dépression d’Islande et l’anticyclone des Açores. Un champ
dépressionnaire plus creusé coïncide avec un champ anticyclonique renforcé et vice-versa. Cette
connexion se mesure en particulier par un indice dénommé : Oscillation Nord Atlantique (NAO,
Walker 1927 b), qui mesure la différence normalisée de pression entre les Açores et l’Islande888333. Une
forte valeur de cet indice correspond à une circulation zonale d’Ouest forte, alors qu’une faible
valeur correspond à une situation de blocage évoquée plus haut et à un ralentissement de la
circulation d’Ouest (Fig. 69 & 70).
Le rôle de l’océan dans l’évolution du climat à l’échelle de quelques mois à quelques années
est devenu indiscutable. La meilleure illustration de cette action à long terme de l’océan sur
l’atmosphère est fournie par l’étude réalisée, dans le cadre d’un grand programme international
TOGA888444, du phénomène ENSO888555 qui est une oscillation météo-océanique à large échelle qui affecte
La période 1991-1994 a connu un long épisode chaud du phénomène ENSO, qui s’est
achevé au début de 1995. Une bande étroite du Pacifique oriental, dans la zone équatoriale, s’est
refroidie, signe d’un léger épisode La Niña qui laisse supposer qu’en 1996, la température moyenne
pourrait être légèrement plus basse qu’en 1995. A la fin de cette année 1995 et au début de 1996,
des précipitations exceptionnelles se sont abattues sur le Maroc, marquant ainsi la fin du plus long
ENSO du siècle par des inondations depuis longtemps inconnues au Maroc.
888333 L’Indice NAO (NAOI) est déduit par la formule suivante (Troup A.J. 1965) :
NAOI = 10.0 x
[ SLPdiff − avSLPdiff ]
StdDev (SLPdiff )
Où :
- SLPdiff = (moyenne SLP aux Açores pendant le mois) - (moyenne SLP en Islande pendant le même mois),
- AvSLPdiff = moyenne long terme de SLPdiff pendant le mois en question et
- StdDev (SLPdiff) = écart-type de SLPdiff pendant le mois en question.
888444 TOGA : Tropical Ocean Global Atmosphere (PMRC-OMM)
888555 ENSO : El Niño Southern Oscillation, Voir Annexe II à la fin de cette partie.
888666 La Niña : Appelée parfois El Viejo (Le Vieux), est une situation océano-atmosphérique opposée à celle d’El Niño.
Les études de corrélation (Delannoy 1988) ont montré qu’il existe en hiver boréal une très
forte liaison négative entre la NAO et les précipitations au Maroc. Ces corrélations qui s’élèvent
jusqu’à 0.72 en valeur absolue expliquent ainsi jusqu’à 50% de la variance des précipitations
marocaines mais elles restent fortement localisées à proximité de la côte Atlantique et deviennent
non significatives vers l’intérieur (Fig. 70).
Au niveau global, bien que moins étroites, surtout en automne, les relations avec
l’oscillation australe SO8887
77, apparaissent surprenantes puisqu’elles concernent des régions
extrêmement éloignées. Entre 14 et 30% de la variance des pluies du printemps cisatlasiques est
prise en compte par les fluctuations de l’indice de la SOH8888 88, c’est plus encore pour l’indice
Ces précipitations sont liées directement à l’Oscillation Nord Atlantique NAO vue plus haut,
et qui amène les ondulations atmosphériques de l’Ouest à balayer les côtes nord-atlantiques
marocaines, en raison du basculement des pressions entre l’Islande et les Açores, tout deux
influencées par l’anomalie de température de la surface océanique. En même temps, elles sont liées
à l’Oscillation Australe SO vu la forte relation entre les précipitations et l’événement ENSO au
Pacifique équatorial (Fig. 72).
L’Oscillation Nord Atlantique est étudiée ici sous l’angle d’un essai d’explication de la
variabilité des précipitations au Maroc. Ces dernières, rappelons le, peuvent se produire pendant la
saison où le bilan radiatif net est négatif (octobre-mars), au moment où la circulation circumpolaire
d’Ouest projette vers le Sud des gouttes polaires. Ceux-ci introduisent de basses pressions qui
correspondent à des situations de blocage dans la circulation d’Ouest. Quand les basses pressions
atteignent les latitudes subtropicales, de hautes pressions peuvent se constituer plus au Nord, à
l’emplacement habituel des basses pressions subpolaires, dites d’Islande. On se trouve alors en
présence d’un cas de figure pluviogène sur le Maroc, avec minimum dépressionnaire isolé au Sud
des plus hautes pressions. Lorsque la circulation circumpolaire d’Ouest est franche, la situation est à
l’inverse : le flux d’Ouest rapide et tendu, s’accompagne de basses pressions au Nord et de hautes
pressions au Sud (Anticyclone des Açores). Dans ce cas, le Maroc est sous l’influence stabilisante
des hautes pressions océaniques subtropicales.
888777 SO : Southern Oscillation. Cette oscillation atmosphérique est le résultat de l’évènement océanique El Niño. Les
deux événements appelés ENSO ont lieu au Pacifique Equatorial, voir Annexe II à la fin de cette partie.
888888 SOH : Southern Oscillation d’Hiver.
888999 SOP : Southern Oscillation du Printemps.
999000 SOA : Southern Oscillation d’Automne.
999111 SOE : Southern Oscillation d’Eté.
999222 Une prédiction partielle.
La NAO se définit comme une fluctuation simultanée et de sens contraire des hautes
pressions subtropicales et des basses pressions subpolaires atlantiques, Walker & Bliss (1932) ont
décrit la NAO comme « l'expression de la tendance où la pression est basse près de l'Islande en
hiver et haute près des Açores et au Sud-Ouest de l'Europe » et vice versa. L’indice la caractérisant
développé par Rogers (1984) est défini comme la différence des anomalies réduites des valeurs
moyennes de la pression en surface pour l’hiver (décembre, janvier, février) aux stations de Ponta
Delgada (Açores, 37°45’ N - 25°43’ W) et d’Akureyri (Islande, 65°41’ N - 18°05’ W) (Walker
1924). Un fort indice positif signifie donc un courant d’Ouest rapide (type A, Fig. 73 A), et un
indice négatif marqué signifie une rupture de la zonalité de la circulation (type B, Fig. 73 B). Cette
rupture est favorable aux précipitations sur le Maroc alors qu’en situation zonale, en général, les
perturbations du front polaire sont rejetées plus au Nord, ou ne font qu’effleurer le Nord du pays.
L’analyse des totaux annuels de précipitations de septembre à août entre 1932 et 1984 (P.J.
Lamb, R.A. Peppler & C.W. Stockton, 1986 ; P.J. Lamb & R.A. Peppler, 1988 ; 1990), contient des
indications sur les périodes d’occurrence des sécheresses chroniques en se basant sur les données de
quatre stations météorologiques.
Des déficits généralisés se sont produits durant l’année 1937, entre 1944 et 1946, durant
l’année 1965 et de façon plus intense sur la période 1979-1995.
Il est très intéressant de signaler qu’au cours de cette étude, les auteurs ont produit des
résultats de mesures dendroclimatologiques indiquant qu’au cours de la période historique, le
Maroc a connu deux autres principales périodes de sécheresse équivalentes à celle du début de la
décennie 1980 et qui se situent autour des années 1794 et 1878.
Dans les travaux de recherche sur la période de sécheresse qu’à connue le Maroc, et se
basant sur les travaux de Rogers, Lamb & al. établissent une relation avec l’indice de la circulation
générale : la NAO.
Se basant essentiellement sur les travaux précédents de Walker (1924), et Walker & Bliss
(1932) et ceux de Rogers (1984), Rogers & Van Loon (1979), des corrélations « acceptables » ont
été identifiées entre un indice des précipitations au Maroc et un indice de la NAO, une des trois
principales « “zones” d’alternance de pression » mise en évidence par Walker.
Les pluies sont inversement liées à l’état de la NAO (près de 90% des saisons de la période
1933-1984 le confirment) et plus précisément :
Les années pluvieuses coïncident avec des grandes valeurs négatives de l’indice de la
NAO, lesquelles résultent des valeurs pressions inférieures à la normale à Ponta Delgada
et de valeurs de pressions supérieures à Akureyri.
Cette situation correspond à l’extrême NAO du type B caractérisée par un flux d’Ouest de
faible vitesse à travers l’océan Atlantique et où le nombre de perturbations polaire traversant
l’océan et se dirigeant vers le Maroc est plus élevé.
Les résultats suggèrent également (étant donné des liaisons plus fortes) que les précipitations
sont liées non seulement à la position et à la puissance de l’anticyclone (négativement) mais
aussi aux mêmes caractéristiques de la dépression d’Islande (positivement).
Les coefficients de corrélation obtenus sont encourageants, mais indiquent clairement
l’influence d’autres mécanismes sur les pluies au Maroc (en plus de la continentalité et du
relief.....).
Même si ces résultats n’ont pas une grande valeur pour la prévision de ce phénomène, ils
constituent une bonne base pour la recherche.
En effet, d’autres observations faites par Meehl & Van Loon (1979), indiquent que même
les caractéristiques extrêmes de la NAO ne sont pas apparentes durant les saisons précédentes et
Rogers (1984) établit de faibles corrélations entre l’indice de la NAO durant les mois précédents (de
juin à octobre) et les précipitations hivernales.
Une autre alternative à laquelle les mêmes chercheurs se sont intéressés est la température de
la surface de la mer « SST »999333. Ils suggèrent que les anomalies des SST qui se produisent dans
l’Atlantique Nord Tropical et Subtropical durant les deux extrêmes de la NAO d’hiver existent déjà
durant l’été précédent (juin à août) et persistent durant l’automne. Les SST dans ces « zones »
tendent à être plus élevées pendant et avant la NAO extrême B. Ce n’est point le cas dans les SST
des latitudes moyennes.
La NAO semble faire partie d'un mode de variabilité hémisphérique. Thompson et Wallace
(1998) et Thompson et al. (2000 a, b) discutent le concept de « l'Oscillation Arctique »9994
44 (AO, Fig.
74), ou « le mode annuel » de l'hémisphère Nord, qu'ils ont défini comme la « fonction empirique
principale orthogonale (EOF) » d'hiver signifiant la pression mensuelle au niveau de la mer (SLP)999555
de l'hémisphère Nord. Wallace (2000) soutient que la NAO et l’AO représentent un phénomène
simple vu par deux paradigmes (voir les discussions dans Deser, 2000 et Ambaum et al., 2001). La
NAO peut être vue comme l'expression régionale de l'AO, et l'AO peut être vue comme le mode
basse fréquence hivernal principal hémisphérique de la variabilité SLP, tandis que la NAO est le
mode principal dans le bassin Atlantique. Les cartes des deux modes sont presque indiscernables (à
part la région du Pacifique). Pour ces raisons, les auteurs proposent donc d’employer la NAO à
moins qu'une distinction ne doive être faite.
Par contraste avec le flux climatologique moyen sur l'Atlantique Nord, la NAO/AO a une
structure prononcée, « l'équivalent barotropique » (des lignes de phase verticales; Wallace et
Gutzler, 1981; Kushnir et Wallace, 1989), et augmente d'amplitude avec la hauteur dans la
proportion brute de la force du vent moyen zonal, couplant la troposphère avec la stratosphère
(Perlwitz et Graf, 1995).
La figure 78 (A) montre la régression des SST sur l'indice NAO pendant l'hiver. Elle révèle
un modèle tripolaire, l’aire subpolaire froide, les moyennes latitudes chaudes et une zone froide
entre l'équateur et 30°N. C'est aussi le modèle principal de la variabilité SST pendant l'hiver. Son
apparition est compatible avec la forme spatiale des anomalies des flux superficiels associées au
modèle de la NAO, comme désigné par Cayan (1992 a, b, Fig. 78 B). Il apparaît que la force de la
corrélation entre la NAO et SST augmente quand l'indice NAO mène les SST, indiquant que les
SST répondent au forçage atmosphérique sur les échelles mensuelles et saisonnières (Frankignoul,
1985; Battisti et al., 1995; Delworth, 1996; Hall et Manabe, 1997).
Cayan (1992) a analysé les composantes positives et négatives de la NAO en hiver sur des
durées plus courtes. Il montre que la NAO est « responsable » de la production systématique des
modes d'amplitude dans les grandes anomalies de vitesse de vent, des flux de chaleur latentes et
sensibles et par conséquent de la température superficielle de l’océan sur l'Atlantique Nord extra-
tropical (Fig. 78). Les changements des modèles de circulation moyens sur l'Atlantique Nord sont
accompagnés par les changements prononcés dans les trajectoires des perturbations et associés à
l'activité des perturbations synoptiques qui affectent le transport et la convergence d'humidité
atmosphérique. Ce changement des modèles de circulation peut donc être directement liée aux
changements dans les précipitations régionales (Rogers 1990; Hurrell 1995 b ; Fig. 77 & 80). La
NAO est aussi associée à la hauteur significative des vagues en Atlantique (Bacon et Carter 1993;
Kushnir et al., 1997), au transport des poussières de l'Afrique à travers la Méditerranée et
l'Atlantique subtropicale (Moulin et al., 1997). Hurrell (1995 a) a montré que les conditions de
sécheresse pendant la phase NAO positive en hiver touchent l'Europe du Sud et la Méditerranée.
Ces conditions s’accompagnent des changements notables de températures sur l'Afrique du Nord,
comme c’était le cas pour les deux dernières décennies, et des sécheresses « sévères » ont été
observées partout au Maroc, en Espagne et au Portugal.
La NAO est plus prononcée en amplitude régionale pendant l'hiver (décembre-mars) où elle
représente environ 37 % de la série de temps mensuelle de décembre, janvier et février (DJF) de la
variabilité au niveau 500 hPa sur l'Atlantique (Wallace et Gutzler, 1981; Esbensen, 1984; Barnston
et Livezey, 1987; Kushnir et Wallace, 1989; Wallace, 1996; Cayan 1992 a). Elle est aussi le seul
mode trouvé dans toutes les saisons (Barnston et Livezey, 1987; Clinet et Martin, 1992 ; Fig. 76) et
Rogers (1990) a montré qu'elle représente la plus grande occurrence de la variabilité interannuelle
des SLP mensuelles en Atlantique Nord pendant 4 mois de l'année.
Si l'impact de l'ENSO sur le climat tropical est bien établi aujourd’hui, la réponse dans la
région Nord Atlantique et Ouest méditerranéenne est moins bien comprise. Depuis les premières
études d'observation par Ropelewsky et Halpert (1987) et Kiladis et Diaz (1989) quelques
perturbations anormales dans ces régions ont été documentées en liaison avec des étapes
particulières des événements ENSO ; mais les résultats restent incomplets et peu concluants. Des
travaux postérieurs ont relevé des liens significatifs des anomalies de climat liées à l’ENSO surtout
pendant l'hiver et le printemps (Fraedrich et Muller, 1992 ; Rodo et al., 1997 ; Moron and Ward,
1998 ; Van Oldenborgh et al., 2000). Dong et al., (2000) ont simulé avec succès les anomalies de
circulation d'hiver observées dans le secteur Atlantique pendant le cycle de l’ENSO 1997/98-
1998/99 et ont montré comment celles-ci ont été principalement forcées par des anomalies SST
liées à l’ENSO en Océan Pacifique. Pozo-Vasquez et al., (2001) et Cassou et al., (2001 a, b)
suggèrent que l'ENSO influence la région Nord Atlantique plus fortement pendant des événements
froids et indiquent que des mécanismes possibles peuvent impliquer une extension des effets du
montrent qu’en hiver, les événements El Niño ont un impact significatif sur l'Europe, et sur les
moyennes climatiques saisonnières et l'activité des vagues.
indique une évolution de flux d'humidité saisonnier anormal en liaison avec les anomalies des
précipitations observées : en automne une circulation cyclonique anormale apporte un excès
d'humidité de l'Atlantique dans la région de la Méditerranée occidentale ; ce flux contourne le Nord
à 20°E, séparant des anomalies de précipitations positives en Méditerranée occidentale et des
anomalies négatives en Méditerranée orientale. En hiver et au printemps, un événement ENSO
augmente anormalement l'humidité de l'Atlantique subtropical pour être déplacée loin de l'Europe et
de la Méditerranée occidentales vers des latitudes plus hautes où des anomalies de précipitations
positives sont observées.
L'analyse poussée indique que la corrélation d'automne est surtout due à la saison de
l'automne « de l'année 0 », immédiatement avant la phase mûre de l'ENSO, tandis que les signaux
d'hiver et du printemps viennent surtout « de l'année +1 », pendant et après la phase mûre (Mariotti
et al., 2002).
• en automne, des valeurs significatives positives commençant du début des années 1940.
• au printemps, des valeurs significatives positives seulement trouvées au début du siècle et
après la fin des années 1960.
Bien que des anomalies absolues ne soient pas grandes comparées aux régions tropicales,
leur impact est approprié particulièrement pour les régions de la Méditerranée où les précipitations
sont rares. Pour la Méditerranée occidentale, les événements ENSO affectent les précipitations dans
999666 PNA : Pacific/North American pattern (Modèle Pacifique/Nord Américain), une des manifestations de l’ENSO au
Pacifique Nord-Est.
999777 AGCM : Modèle Atmosphérique de Circulation Globale, il s’agit ici du modèle ECHAM4 à la résolution T106
(~1.1°x~1.1°).
999888 El Niño 3 : Phase 3 d’El Niño (5°N-5°S ; 150°-90°W) au Centre Est du Pacifique, à l’Ouest de la Phase 1+2 à l’Est
(Iles Galápagos) (0°-10S ; 90°-80°W). La Phase 4 est celle du Centre du Pacifique (5°N-5°S ; 160°E-150°W) autour
de Tahiti.
999999 CRU : Climate Research Unit (University of East Anglia) ; NCEP : National Centers for Environmental Prediction
(NOAA-USA).
un sens opposé de façon que l’impact se fait, immédiatement avant et après la phase mûre d'un
événement pendant les saisons d'automne et du printemps.
Le rapport entre ENSO et les précipitations dans l’espace euro-méditerranéen a été persistant
depuis la dernière moitié du 20ème siècle ; le manque de corrélation significative que nous trouvons
dans la période 1925-1940 a aussi caractérisé les téléconnexions de l’ENSO avec les autres parties
du globe (Hu et Feng, 2001). Cette situation est peut être due à une activité plus faible de l’ENSO
pendant cette période (Urban et al., 2000).
En ce qui concerne la Maroc, Delannoy (1988, 1996), trouve une forte corrélation positive
entre un indice de l’ENSO d’hiver type A (pressions plus élevées sur le Pacifique tropical central
oriental et à eaux équatoriales plus froides, Van Loon H. & A. Madden 1981), et les précipitations
du printemps suivant (MAM). Ceci est particulièrement net dans les stations cisatlasiques
méridionales. En automne (SON), ce sont des corrélations négatives qu’il trouve entre l’ENSO et
les précipitations. Ici, les liens sont moindres que ceux obtenus avec les précipitations printanières.
De plus, un décalage important peut être noté entre l’ENSO et la connexion marocaine. En hiver
(DJF), le signal de l’ENSO est « singulièrement brouillé ». Un point cependant mérite de retenir
l’attention. A cette époque de l’année, l’ENSO intervient peut être sur la NAO. Roger (1984) a
montré que lors des hauts Indices de l’ENSO les Westerlies tendaient à se renforcer sur
l’Atlantique, et, au contraire, à s’affaiblir, et des situations de blocage à s’établir, lors des bas
indices ; d’où le signal négatif prédominant pendant les précipitations hivernales. Ainsi, l’ENSO
pourrait exercer une certaine influence sur la circulation extratropicale d’hiver, et imposer un fort
indice de la NAO. D’où, l’inhibition pluviométrique sur le Maroc, à un moment normalement
pluvieux.
Il reste à noter que les précipitations des stations marocaines atlantiques sont en moyenne
significativement plus arrosées lors des mois d’hiver anormalement froids sur le Sud-Est des Etats
Unis.
Les précipitations printanières de toutes les stations sont positivement corrélées avec l’indice
contemporain de l’ENSO. La partie septentrionale et centrale connaît les coefficients les plus forts,
supérieurs à 0,6.
En hiver, quand le pays est le plus impliqué dans la circulation d’Ouest, les précipitations
sont influencées par les fluctuations de la NAO et le signal de l’ENSO n’est enregistré
qu’indirectement. Pendant les saisons intermédiaires, des relations directes existent, fortes au
printemps où les corrélations significatives avec l’indice de l’ENSO synchrone ou de l’hiver
précédent sont positives, plus faibles et négatives en automne avec l’indice de l’été et du printemps
précédents.
Les études citées plus haut, ont toutes mentionné le rôle du centre anticyclonique des Açores
dans la modulation du climat Nord Atlantique, il en est de même en ce qui concerne le climat du
Maroc.
Le retour des précipitations au Maroc ne peut être expliqué que par la faiblesse du centre des
Açores, et la sécheresse par la persistance de ce centre. D’où la nécessité de tenter une recherche
dans l’énergétique interne de ce centre anticyclonique (Karrouk, 1999 ; 2001 e ; 2002 a).
Il a été remarqué, selon les observations fournies par le satellite TOPEX/POSEIDON11100 0000, les
Il est évident qu’un lien physique relie la situation thermo-énergétique au Pacifique Est à
l’état pluviométrique au Maroc. Certainement à travers les grands déplacements atmosphériques et
à différentes échelles.
Cette circulation pourrait être modelisée selon deux principaux schémas : une circulation
équatoriale à caractère zonal dite de Walker (Fig. 84), couplée sur le plan méridien par la circulation
dite de Hadley (Karrouk, 1999, 2000, 2001, 2002 ; Fig. 85).
C’est cette dernière circulation qui effectue le relais énergétique entre la zone équatoriale et
la zone subtropicale à laquelle appartient le Maroc. Elle manifeste sa présence dans la ZITC111010011 où
confluent les branches superficielles atlantiques des cellules de Hadley du Nord-Est et du Sud-Est
(les alizés), et celles des cellules pacifique CPEW11102 0022 et atlantique CAWW11103
0033 de Walker. De
l’intensité des échanges à travers la cellule de Hadley dépend l’état hygrométrique de l’atmosphère
marocaine, et qui est liée à diverses variations énergétiques et thermiques de la surface de la mer.
Les mécanismes de cette situation sont schématisés par la figure 86. L’enthalpie111000444
(CpT+Lq) au sein de l’ascendance en ZITC est pompée du sol et déplacée comme puissance
thermo-énergétique positive dans la branche ascendante de la cellule de Hadley, ce transfert
s’effectue au niveau de la branche supérieure sous forme d’énergie géopotentielle (GZ) se déplaçant
vers les latitudes subtropicales au Nord de la ZITC, dès que cette branche franchit l’aire du
renversement du bilan énergétique hémisphérique, elle se trouve contrainte de revenir au sol pour
les raisons énergétiques précitées et les mécaniques dues à la sphéricité de la terre et à sa rotation,
d’où l’apparition au sol au niveau de cette branche descendante de la circulation de Hadley (Açores)
d’une compression adiabatique élevée constituant ainsi l’anticyclone des Açores alimenté par la
chaleur sensible (CpT) au sol.
En situation El Niño (Fig. 87), la CPEW (Karrouk, 2002 d) dans la partie Est du Pacifique
alimente en excès la branche ascendante de la cellule de Hadley en raison de l’augmentation de la
température superficielle de la mer (SST), et donne une puissance remarquable à la circulation
méridienne. Cette anomalie se manifeste au niveau de la branche supérieure de la cellule de Hadley
par un excès en énergie géopotentielle transférée vers le Nord ; d’où l’apparition au sol au niveau de
la branche descendante (Açores) d’une compression adiabatique anormalement élevée constituant
ainsi un excès de chaleur sensible. Le centre d’action des Açores se trouve donc en situation de
haute puissance et s’élargit en latitude et en longitude, occupant ainsi le centre de l’Atlantique, et
rejetant les perturbations du front polaire plus au Nord par rapport aux latitudes nord africaines. Le
rayonnement émis et la pression augmentent aux Açores, et le rayonnement net baisse, ainsi que les
températures minimales au Maroc (Karrouk, 2001 d ; Fig. 92), et l’indice positif de la NAO
s’installe. Le courant circumpolaire d’Ouest est tendu et les perturbations du front polaire sont ainsi
bloquées au nord du courant et ne parviennent pas au Maroc ; c’est l’installation du régime tropical
et de la sécheresse (exemples de 1983, 1993, 1995 et 1998 ; Fig. 68). Des eaux froides apparaissent
au niveau du bassin marocain en raison du pompage d’Ekman (Karrouk, 1999 e ; Fig. 89), ramenant
les eaux limitrophes, surtout en provenance du Nord, vers le centre anticyclonique. Ce qui se traduit
au Maroc par une atmosphère sèche et une stabilité atmosphérique parfaite en période considérée
comme normalement humide. Ce fut le cas de janvier 1993, 1994, 1995 et 1998. Ces mois ont
connu un excédent barométrique par rapport à la normale 1961-1990 de 3.5 hPa à Ponta Delgada en
1993, 9.2 hPa en 1994 et 4.1 hPa en 1995. Ces situations se sont traduites par un déficit
pluviométrique important au Maroc qui ont atteint 100% dans quelques stations (tableau 7111050055).
A l’opposé, en situation Anti El Niño (Karrouk, 2002 d ; Fig. 88), le moteur énergétique de
la cellule de Hadley est moins puissant et l’ascendance au niveau de la ZITC est moins importante
qu’en situation El Niño de même que le flux géopotentiel, et l’anticyclone des Açores est ainsi
moins alimenté. Ce qui ramène ce dernier à occuper des latitudes plus méridionales. Les
ondulations du front polaire deviennent plus amples en raison des situations de blocage dans la
111000222 CPEW : Cellule Pacifique Est de Walker. Ces acronymes sont proposés pour pouvoir se localiser dans l’espace.
111000333 CAWW : Cellule Atlantique Ouest de Walker.
111000444 Variable d'état thermodynamique, ayant les dimensions d'une énergie, définie comme la somme de l'énergie interne
E et du produit de la pression p par le volume V : H = E + pV . L'enthalpie reste constante dans l'expérience de
Joule-Thomson.
111000555 Voir tableau 7 à la fin du chapitre.
Des situations similaires ont été observées auparavant. En janvier 1986, une hausse de
pression de 11.8 hPa par rapport à la normale 1961-1990 a été enregistrée aux Açores, un déficit
pluviométrique atteignant les 100% dans plusieurs stations marocaines a été observé dès le mois
d’octobre 1985, et janvier 1986 était déficitaire dans presque toutes les stations, ce déficit a atteint
99% à Agadir (tableau 7). Pendant la même période, les mesures de ERBS nous donnent un déficit
du bilan énergétique net (Rnet) de 9.7 W/M² au niveau du bassin des Açores (Fig. 90 & 91), et un
excédent énergétique de 12.12 W/M² en rayonnement émis (LW), de 7.28 W/M² au niveau du
bassin des Caraïbes, et de 3.58 W/M² au niveau du bassin du Pérou, et les températures minimales
au Maroc ont été basses (Fig. 92). En janvier 1987, une situation opposée a été observée. Le moteur
énergétique de la cellule de Hadley était moins puissant, et le bilan du rayonnement net au niveau
des Açores était excédentaire de 18.3 W/M² (Fig. 93), et déficitaire en rayonnement émis de 10.48
W/M², et de 7.32 W/M² au niveau du Pérou. La pression à Ponta Delgada a baissé de 10.6 hPa, et
les températures minimales au Maroc ont été élevées (Fig. 92), ainsi que les précipitations qui ont
connu un excédent dépassant les 100% à Tanger (tableau 7).
Récemment, cette méthode a été développée par Wang, C. (2002) à l’AOML11106 0066 et appliquée
aux téléconnexions entre les océans Pacifique et Atlantique. En se basant sur les données
disponibles du champ de réanalyse NCEP-NCAR11107 0077 1950-1999, l’auteur a aboutit aux mêmes
111000666 AOML : Atlantic Oceanographic and Meteorological Laboratory, NOAA, University of Miami.
111000777 NCAR : National Center for Atmospheric Research (NCEP) de la NOAA.
• Dans 10.11% des cas, l’ENSO est nulle, et les précipitations sont soit excédentaires (3.37%),
soit déficitaires (6.74%).
Les figures 95 et 97 nous montrent que dans 56.2% des cas, les précipitations annuelles ont
évolué inversement à l’état de l’indice de la NAO, dont :
• Dans 16.58% des cas, la NAO positive était en phase avec La Niña.
• Dans 16.58% des cas aussi, la NAO positive était en phase avec El Niño.
• Dans 9% des cas, la NAO négative était en phase avec La Niña.
• Et seulement dans 8% des cas, la NAO négative était en phase avec El Niño.
Ces figures nous montrent aussi que dans 33.7% des cas, les précipitations ont connu une
évolution synchrone avec l’indice de la NAO, dont :
• Dans 15.7% des cas, des précipitations déficitaires accompagnent la NAO négative, la
moitié des cas ont eut lieu en phase El Niño, et l’autre moitié en phase La Niña.
• Dans 13.5% des cas, des précipitations excédentaires accompagnent la NAO positive, la
moitié de ces cas encore se réalise en phase El Niño, et l’autre moitié en phase La Niña.
Pour une étude réellement approfondie de la variabilité du climat du Maroc, il faudrait faire
un diagnostic encore plus poussé, basé sur un travail d’équipe. Mais, ni le but de ce travail de thèse,
ni le temps et les moyens disponibles ne permettent de le faire. Néanmoins, un aperçu rapide
pourrait nous donner une idée sur la complexité de la question.
Le bassin Atlantique est plutôt étroit et se situe sous l'influence de tous ces processus.
Malgré cette complexité, il est clair que la NAO est la source clef et primaire de variabilité pour le
climat du Maroc sur de multiples échelles de temps. Elle s'étend des tropiques à l'Arctique, se
prolonge en altitude dans la stratosphère (AO)111000888, et par son effet sur les flux air-mer, elle est une
source principale de variabilité des SST, des gyres océaniques, de la TAV111000999, de la MOC111111000 et de la
MZC111111111. La variabilité en Atlantique équatorial tropical est, à un degré significatif, stimulé par la
NAO (conjointement avec le forçage éloigné de l’ENSO du Pacifique). L’extension limitée Est-
Ouest de l'Atlantique tropical ne conduit pas aux modes couplés forts semblables de l’ENSO qui
dominent la variabilité dans le Pacifique, mais ces interactions couplées existent.
La NAO, s’étendant des tropiques jusqu'aux hautes latitudes, est une source importante de
variabilité pour la MOC et la TAV. À son tour, la TAV par son influence sur les SST tropicales-
subtropicales a des réactions sur la NAO par la circulation de Hadley. La MOC, un contributeur
principal au transport méridien de chaleur, peut aussi affecter l'ampleur du gradient de température
Pôle-Equateur dans le secteur Atlantique, la force du Jet Stream aux moyennes latitudes, et par
conséquent, la MZC et la NAO. En s’étendant dans la stratosphère, la NAO peut aussi influencer et
être sous l'influence de la force et la position du tourbillon polaire stratosphérique.
Indépendamment des mécanismes, une connexion statistique forte existe entre la force du
tourbillon cyclonique stratosphérique d'hiver et la circulation troposphérique sur l’Atlantique Nord,
(Perlwitz et Graf, 1995 ; Kodera et al., 1999). La cause du renforcement du tourbillon
stratosphérique des récentes décennies devrait avoir été, par exemple, des éruptions volcaniques
tropicales, l'épuisement d'ozone ou le réchauffement global (Perlwitz et Graf, 1995; Thompson et
Wallace, 1998). Perlwitz et Graf (1995) formulent l’hypothèse que le résultat des augmentations
stratosphériques en CO2 ont augmenté le rafraîchissement radiatif de la stratosphère polaire en
hiver, conduisant à un renforcement du tourbillon polaire. Ils invoquent alors l'interaction
troposphère-stratosphère pour expliquer la tendance récente positive dans l'indice NAO par la
majoration des ondes stationnaires troposphériques. Cette hypothèse a été récemment soutenue par
une intégration GCM forcée par la concentration accrue en CO2 (Shindell et al., 1999). Baldwin et
Dunkerton (1999) font des observations présentant une allusion aux anomalies de circulation
stratosphériques propagées vers le bas à la surface de la terre, où elles ont reflété les changements
de l'amplitude et du signe de la NAO/AO.
La NAO pourrait subir un forçage lointain des tropiques. On sait que la circulation de
Hadley est sensible aux gradients méridiens des SST sous les tropiques et pourrait agir comme « un
pont » atmosphérique aux moyennes latitudes, modulant ainsi la variabilité de la NAO. Le tripôle
des SST associé à la NAO (Fig. 78 A, B), a un signal fort sous les tropiques-subtropiques et donc la
variabilité du Jet Stream pourrait être accrue sur son flanc Sud (Hoskins et Sardeshmukh, 1987 ;
Robertson et Mechoso, 1999 ; Venzke et al., 1999). Le forçage direct de l'Atlantique subtropical
provient aussi de l’ENSO.
La MZC à son tour subit l’influence de l’ENSO. Sa situation anormale pendant la phase mûre
d’El Niño montre une opposition à la rotation moyenne, manifestant un affaiblissement de la MZC
Wang, 2002 b; Wang et Enfield, 2002. L'air monte anormalement dans le Pacifique équatorial
oriental, diverge vers l'Est dans la troposphère supérieure et descend ensuite sur l'Atlantique
équatorial (Fig. 101). Dans ces conditions, la circulation de Hadley en Atlantique est doublée par
une seconde circulation cellulaire (de Hadley) anormale en Atlantique Est associée à la circulation
anormale de Walker atlantique. Cette cellule de Hadley montre un mouvement ascendant anormal
dans la région des hautes pressions subtropicales. Le mouvement ascendant anormal affaiblit
l'affaissement dans la région du haut système de pression subtropical. Cela correspond à un
affaiblissement de l’anticyclone subtropical au-dessus de l’Afrique et des alizés du Nord-Est qui lui
sont associés sur son flanc Sud dans la région tropicale Nord atlantique. La faiblesse des alizés
réduisent l'évaporation, conduisant au réchauffement des anomalies SST sur l’Atlantique Nord
tropical au printemps suivant El Niño du Pacifique de l'année (Wang, 2002 b).
Les modèles atmosphériques aux moyennes latitudes des anomalies SST souffrent d’une
faiblesse et la réponse est souvent inconsistante (Palmer et Sun, 1985; Kushnir et Held, 1996; Peng
et al., 1997; Venzke et al., 1999). Cette situation pourrait être un indicateur d'une réponse ambiguë
de l'atmosphère. Les mécanismes de cette question sont discutés dans Peng et Whitaker (1999) et
Robinson (2000). Néanmoins, Rodwell et al. (1999) sont capables de stimuler une réponse
semblable de la NAO dans le modèle du Centre de Hadley avec un forçage de la forme du tripôle
SST, comme indiqué dans la figure 78. De plus, ils montrent que quand les SST observés sont
employés comme une condition d’interface, alors la composante basse fréquence du modèle et les
observations de la NAO se suivent à la trace au cours d'une période de 50 ans, s’ils sont combinés
ensemble. Ces résultats pourraient être interprétés pour suggérer que si l'océan joue un rôle dans
l'installation des SST, donc sa prévisibilité inhérente pourrait doter les aspects de basse fréquence
de la NAO avec la prévisibilité aussi. Des résultats similaires, obtenus avec un modèle différent,
sont annoncés par Mehta et al. (2000).
Bien que les résultats de Rodwell et al., aient un grand intérêt, ils n'impliquent pas
nécessairement que la NAO est prédictible ou que l'océan se comporte d'une manière passive.
Bretherton et Battisti (2000) montrent, employant le modèle de Barsugli et de Battisti, que le
comportement observé dans Rodwell et al., et Mehta et al., peut être compris en termes d'une faible
réponse de l'atmosphère des moyennes latitudes aux SST sous-jacentes sans invoquer un rôle pour
la circulation océanique. Ces calculs et leur interprétation pour la prévisibilité atmosphérique sont
aussi discutés dans Czaja et Marshall (2000) qui, cependant, n'escomptent pas de rôle possible pour
la circulation océano-atmosphérique.
Il existe des empreintes de la NAO sur l'océan et les modèles de covariance de signaux de
climat dans les deux fluides, en raison de faits suivants :
• Les changements de la NAO sont reflétés dans des changements marqués de la tension
superficielle, des flux de chaleur air-mer, et des flux d'eau douce et des STT.
• L'océan agit comme un intégrateur du forçage haute fréquence in situ. Si une anomalie SST
est liée à une anomalie thermique profonde, qui est réexposée chaque hiver (Alexander et
Deser, 1995; Alexander et Penland, 1996), alors l'anomalie SST peut réapparaître année
après année selon le processus que l'on connaît comme réémergence, et donc pourrait avoir
une plus grande capacité à altérer, par des flux de chaleur anormaux, les basses couches de
l'atmosphère.
• L'océan intérieur a une mémoire sélective pendant l'hiver, juste quand la NAO est dans les
conditions les plus fortes, et ce par la subduction de la thermocline en conditions d'hiver
(Stommel, 1979; Marshall et al., 1993; Williams et al., 1995) et dans l'isolement saisonnier
des conditions d'hiver au-dessous de la thermocline saisonnière (Qiu et Huang, 1995).
Marshall et al., (2001) présentent une structure idéalisée dans laquelle ils considèrent la
réponse de l'Océan Atlantique et ses réactions possibles, sur le forçage de la NAO (Fig. 99). Ils
soutiennent qu'un aspect clef de l'interaction dans le changement méridien du Jet associé à la NAO
qui conduit, par la boucle de vent anormal, une « inter-gyre gyre », qui module la trajectoire du
Gulf Stream et du courant Nord atlantique. Les résultats du modèle montrent qu'une signature de
circulation océanique sur SST sur la marge occidentale du bassin aux alentours de la séparation du
Gulf Stream (Halliwell, 1998). Les observations de la relation entre la latitude de séparation du Gulf
Stream et de la NAO sont plus équivoques : Taylor et Stephens (1998) et Frankignoul et al., (2001)
constatent que les changements observés retardent en effet la NAO, mais seulement à ~2 ans.
Les effets de flottabilité doivent aussi jouer un rôle : quand la NAO est forte, le
rafraîchissement des océans polaires augmente (Fig. 78 A). Si ce rafraîchissement persiste, alors on
pourrait s’attendre à l’augmentation de l'énergie de la MOC. La figure 99 (B) trace aussi un schéma
de l'anomalie imaginée dans la circulation thermohaline incitée par la NAO positive et les flux de
flottabilité. Herbaut et al., (2001) et Eden et Willebrand (2001) ont étudié la réponse passive de
l'océan Atlantique à la NAO, au vent et au forçage de flottabilité et ont discuté l'évolution
temporelle des gyres et de la MOC dans les GCM.
Ces études suggèrent que les gyres océaniques ont les modes de variabilité internes
oscillants qui peuvent affecter les SST et par conséquent, par l'interaction air-mer, peut-être
l'interface atmosphérique.
Sur l’échelle de temps décennale, la variabilité pourrait être dirigée par les processus qui
modulent la force de la circulation méridienne océanique et son transport associé de chaleur, et par
conséquent les SST et la circulation à l'interface atmosphérique (Timmerman et al., 1998). Par
exemple, on pourrait bien supposer que les changements dans la circulation thermohaline (Fig. 99
B), jouent un rôle dans le transport de la chaleur océanique analogue à celui du changement de la
force des gyres océaniques décrites dans la figure 102. Les dipôles dans les anomalies thermiques
générées par le dipôle des flux de chaleur de la NAO, (Fig. 78 B) peuvent induire des anomalies
dans la MOC et des anomalies dans son transport de chaleur, comme esquissé dans la figure 99 B.
Ainsi, les flèches bouclées dans la figure 102 pourraient aussi être pensées pour représenter les
anomalies de transport de chaleur par la circulation thermohaline incitée par le forçage de la NAO,
comme cela a été discuté dans Marshall et al., (2001).
Spall (1996) suggère que la propagation au Sud de LSW111111222 puisse avoir un impact sur les
caractéristiques de stabilité à la limite du courant occidental et influencer l'intensité aval du Gulf
Stream, une région qui est particulièrement importante pour l'interaction air-mer. Cela offre un
mécanisme par lequel les branches plus profondes de la circulation thermohaline peuvent
influencer, sur l’échelle de temps relativement courte, les SST et par conséquent l'atmosphère.
Curry et al., (1998) et Joyce et al., (2000) passent en revue l’évidence observationnelle et
développent un modèle simple conceptuel du retard entre le transport de LSW au point de
séparation du Gulf Stream et sa création par la convection en Mer Labrador.
CONCLUSION :
Il ressort de ce qui précède, que les conditions atmosphériques et les précipitations au Maroc
sont liées à la variabilité des intensités et de l’emplacement du centre anticyclonique des Açores,
laquelle se manifeste sous différents événements : la NAO, la MOC, les SST et la MZC en
Atlantique, eux-mêmes liés à l’ENSO du Pacifique. Ces phénomènes sont rattachés
énergétiquement via les circulations atmosphériques de Hadley-Walker et les ébranlements des
ondes océaniques. La surveillance et le suivi des états énergétiques, altimétriques et thermiques de
ces océans permettent de prédire les systèmes aérologiques et les précipitations au Maroc : un
événement El Niño se traduit par une NAO positive, une MOC et une MZC soutenues en
Atlantique, et une sécheresse, et La Niña par une NAO négative et des précipitations en saison
hivernale, voire même dans les autres saisons selon les situations aéro-océaniques. Ces événements
au Pacifique précèdent plus souvent l’état hygrométrique au Maroc ; ce qui donne la possibilité aux
décideurs de planifier l’année hydrologique (budgétaire) à l’avance, pour épargner au pays les effets
désastreux de la sécheresse et du manque d’eau Maroc (Karrouk, 1999 h ; 2002 d).
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CHAPITRE VII
INTRODUCTION :
Bien que les moyens actuellement disponibles ne permettent pas la distinction entre ce qui
est naturel de ce qui est humain dans cette investigation sur l’augmentation de l’effet de serre, les
mesures effectuées sur les carottages ont démontré que la concentration des gaz à effet de serre a
fortement augmenté depuis l’époque préindustrielle, (c’est-à-dire depuis 1750 environ) : le CO2 est
passé de ~280 à près de 365 ppbv111111333, le CH4 de ~700 à 1745 ppbv et le N2O de ~275 à 314 ppbv
environ. C’est le surplus humain à l’effet de serre.
Nous avons vu que le bilan énergétique hémisphérique méridien, assorti des apports et des
pertes radiatifs, est excédentaire aux latitudes intertropicales, et déficitaires aux latitudes
extratropicales. Le gradient énergétique entre ces deux zones est plus important en hiver par rapport
aux autres saisons (Fig. 105).
Rappelons qu’en saison d’hiver (Fig. 105 A), le renversement du bilan énergétique net se
situe autour du 18ème parallèle Nord au-dessus de l’Atlantique (Karrouk, M.S. 2000a ; 2002a ;
2002f). Au Nord de ce parallèle, le bilan énergétique est négatif, et au Sud, le bilan est positif11114
1144. En
été (Fig. 105 C), le renversement énergétique sur le plan planétaire le long du 20°W se déplace au
10ème parallèle dans l’hémisphère Sud. Cette situation nous donne une distribution énergétique
planétaire où la zone intertropicale est excédentaire en permanence sur le plan annuel entre 10°S et
18°N, et deux autres zones extratropicales, l’une au Nord du 40°N, et l’autre au Sud du 37°S, où le
bilan énergétique est déficitaire en moyenne annuelle (Karrouk, M.S. 2000a : 2002a ; 2002f ; Fig.
105).
Au printemps, la zone où le bilan radiatif est positif chevauche entre 54°N et 26°S sur le
méridien 20°W (Fig. 105 B). En automne, cette zone empiète entre le 26°N et 49°S sur le même
méridien le long de l’Atlantique (Karrouk, M.S. 2000a : 2002a ; 2002f ; Fig. 105 D).
Ces conditions énergétiques imposent l’échange radiatif entre la zone d’excès et celle du
déficit énergétique dû au gradient entre les deux zones, amenant l’excédent énergétique intertropical
à être transféré vers la zone déficitaire, et vice-versa : c’est la circulation méridienne, d’intensité
variable entre le minimum estival où le gradient énergétique est faible, et le maximum hivernal où
ce gradient est important.
111111333 ppbv = parties par milliard en volume. Les chiffres cités sont valables pour 1998 (GIEC, 2001).
111111444 La zone de couverture de ERBS est comprise entre les 68ème parallèle nord et sud.
Dans ces conditions, les précipitations hivernales ne se réalisent pas en Afrique du Nord-
Ouest et en péninsule Ibérique, en raison de l’envahissement de ces latitudes par le champ
anticyclonique (Karrouk, M.S. 2001d). Et par conséquent, les alizés sont puissants, et repoussent les
eaux chaudes superficielles vers l’Ouest dans le Pacifique, ce qui aboutit au rétablissement de la
situation normale (Karrouk, M.S. 2002a ; 2002f).
Par contre, si l’ascendance intertropicale est moins active par rapport à la normale (phase La
Niña pour l’Atlantique ; Fig. 84), la cellule de Hadley se rétrécie et sa branche descendante est
moins élevée en latitude (Karrouk, M.S. 2002b). Ce qui fait que le Jet-Stream ondule, permettant
ainsi l’élargissement vers le Sud de l’aire des Westerlies et la réapparition en Afrique du Nord et en
Europe du Sud-Ouest des précipitations hivernales (Karrouk, M.S. 1999h ; 2002d). Mais les alizés
sont moins puissants dans ces conditions, les eaux chaudes cumulées à l’Ouest refluent vers l’Est du
Pacifique, et El Niño pourrait se rétablir à nouveau (Karrouk, M.S. 2002a ; 2002f).
surplus de l’effet de serre, ce qui perturbe la distribution spatiale habituelle des températures
111111555 En
admettant que les activités humaines (et naturelles) ont participé à l’augmentation de l’effet de serre post-ère
industrielle, il est évident que le bilan énergétique de la planète et la circulation atmosphérique qui s’en suit diffèrent
de ceux de l’ère préindustrielle. Dans l’absence de mesures et d’observations de l’époque préindustrielle, il n’est pas
superficielles, ainsi que les flux atmosphériques, les vents, les températures, les précipitations,
l’humidité des sols et les autres variables climatiques, voire même la vitesse de la rotation de la
terre qui pourrait être accélérée ou ralentie par des événements extrêmes tels que El Niño.
C’est en période hivernale et aux latitudes moyennes que les effets du changement
climatique devront être les plus sensibles. Le bouleversement de la distribution spatiale des bilans
énergétiques devra donner aux flux atmosphériques une nouvelle répartition spatiale. Le centre de
divergence des anticyclones subtropicaux, situé aux latitudes plus élevées par rapport à leur espace
habituel, mettra des régions toutes entières situées à l’Ouest des continents, à la limite de l’influence
actuelle de la circulation circumpolaire et des Westerlies, sous la prédominance de la circulation
subtropicale et des alizés (péninsule Ibérique et Afrique du Nord en ce qui concerne l’anticyclone
des Açores ; Karrouk, M.S. 2001d). C’est ainsi qu’on devrait s’attendre à l’élargissement de l’aire
des sécheresses subtropicales en direction des pôles par rapport à leur aire actuelle, de même que la
zone d’influence des Westerlies devrait se rétrécir du côté subtropical.
De cette structure attendue du bilan énergétique, devrait ressortir une nouvelle distribution
spatiale du bilan thermique et hydrologique. L’énergie emmagasinée dans la basse troposphère,
surtout dans les océans, fera augmenter l’excédent énergétique dans la ZITC en raison du cumul
superficiel effectué par les flux des alizés, et l’ascendance intertropicale devrait se renforcer. La
circulation de Walker, soumise à un forçage superficiel devrait influencer le régime des
précipitations intertropicales en augmentant le volume d’eau précipitable dans cette zone (les
moussons), de même que la fréquence et l’amplitude des upwellings à l’Est des océans équatoriaux
qui devraient s’intensifier (les événements El Niño et La Niña) ; les conséquences au niveau
planétaire ne sont pas à démontrer (Karrouk, M.S. 1999e ; 2002c).
Aux moyennes latitudes, les températures devraient augmenter dans les nouvelles aires
envahies par les anticyclones subtropicaux, de même que les taux d’évapotranspiration. Le bilan
hydrologique devrait connaître un déficit accru dans ces zones de transition (Karrouk, M.S. 2001d).
Alors que dans les régions tempérées proprement dites, l’augmentation des températures, en
possible de prouver quantitativement ce changement. Mais les changements observés dans la composition chimique
de l’atmosphère post-industrielle par rapport à l’ère préindustrielle laisse l’hypothèse du changement crédible.
Les renseignements et les observations relatifs aux précipitations au Maroc pendant le siècle
écoulé, nous montrent clairement que dans plus de 50% des cas, les précipitations ont été
inférieures à la normale dans la majeure partie du territoire national et que cette donne naturelle
structurelle doit bien être prise en considération dans tous les plans et projets de développement
(Karrouk, M.S. 2000b ; Fig. 68).
Cette situation hygrométrique de l’air au Maroc est liée à une circulation atmosphérique
macro-régionale qui amène cette région à être soumise, tantôt à la prédominance des ambiances
climatiques subtropicales inhibant les précipitations, tantôt à l’influence des ambiances subpolaires
porteuses d’humidité.
C’est l’anticyclone des Açores à ces latitudes marocaines, conjugué avec les dépressions
mobiles et surtout avec le centre permanent d’Islande qui régit les situations atmosphériques
porteuses ou non de pluies au Maroc. Quand le gradient énergétique et barométrique entre le centre
des Açores et celui de l’Islande est important, la circulation atmosphérique est rapide, tendue et
zonale (Karrouk, M.S. 1992). Cette situation ne permet pas d’échanges méridiens et le Maroc est
sous la prédominance du régime de circulation subtropicale. Par contre, si ces gradients sont faibles,
la circulation régionale est lente et ondulante, des échanges Nord-Sud s’établissent et les
perturbations du front polaire atteignent les latitudes marocaines (Karrouk, M.S. 1992).
La première période a été marquée par une évolution synchronique de La Niña, de la NAO
positive, et des sécheresses au Maroc, la seconde par la présence de La Niña, la NAO négative et
des précipitations, alors que la troisième a été marquée par la prédominance d’El Niño, de la NAO
positive et de la sécheresse au Maroc.
Si la seconde et l’actuelle périodes se sont présentées dans une conformité selon la théorie
du transfert énergétique présentée plus haut, la première période sèche (1907-1954) pose des
questions vis-à-vis des événements au Pacifique. S’agit-il des changements dans les mécanismes de
la circulation atmosphérique globale depuis cette période11118
1188 ?
sécheresses au Maroc depuis l’an 1000 nous montrent que pour la première fois ces durées ont
atteint 8 ans pendant les deux dernières décennies (Fig. 68).
En se basant sur ces données disponibles (Fig. 68, 111 et 112), on remarque clairement que
les effets du changement climatique se manifestent au Maroc par une accentuation des sécheresses
conformément aux analyses présentées ci-dessus.
Les changements climatiques observés au niveau planétaire, et qui sont dus aux activités
naturelles et surtout humaines, bouleversent les systèmes des circulations atmosphériques globales,
et ce en raison du changement du bilan énergétique de la terre et son atmosphère.
111111777 Selon les données météorologiques disponibles. Les observations de la station de Cap Spartel à Tanger effectuées
entre 1894 et 1920 nous indiquent une tendance globalement humide dans cette station.
111111888 Voir discussion en Chapitre VI.
111111999 Cedrus Atlanticus 1000-1989, complétée par les renseignements actuels de 1990-2000.
plus stable, ce qui affaiblit les mouvements convectifs et contribue à diminuer les précipitations
locales. Ceci augmente le stress hydrique de la végétation, diminue le stock d’eau dans les sols, et
entraîne finalement une accentuation du processus de désertification ; ainsi la boucle de rétroaction
biogéophysique sécheresse-désertification est fermée. Ce processus est un élément important à la
base de la dégradation des sols et du changement des milieux (Charney, J.G. 1975 ; 1977 ; 1979 ;
Dorize, L. 1993).
L’intervention de l’homme (et des phénomènes naturels telle que la sécheresse) dans la
modification du climat se situe à deux niveaux distincts : la modification de la composition physico-
chimique de l’atmosphère, et celle de la nature de la surface terrestre ; ces deux interventions
majeures agissent sur les bilans énergétiques du complexe terre-atmosphère, lesquels sont à la base
du changement climatique, responsables de l’accentuation des sécheresses et de la dégradation des
sols.
La désertification est une dégradation des terres arides, semi-arides, et subhumides sèches
qui sont utilisées au-delà de leurs capacités d’exploitation prolongée par les agriculteurs, les
pasteurs ou autres11121
2211. La sécheresse accélère souvent cette dégradation. Ainsi, il se produit une
extension irréversible de paysages désertiques nouveaux à des zones qui n’en présentaient pas les
caractéristiques auparavant.
Au Maroc, l’observation spatiale et le suivi des bilans énergétiques ont démontré une
évolution importante de ces bilans, matérialisés dans l’albédo (Alb), le rayonnement infrarouge
thermique émis (LW), le rayonnement visible réfléchi (SW) et le rayonnement net (Rnet).
Ces événements atmosphériques, pris ici sous un angle purement énergétique, constituent la
machine climatique fondamentale à l’amont de la structure globale de la désertification au Maroc.
Les perturbations du système climatique global dues aux changements climatiques rendent
les latitudes africaines auxquelles appartient le Maroc très vulnérables à deux types de
désertification :
Avec l’effet du changement climatique, et le déplacement des zones climatiques vers les
pôles, le phénomène de la désertification prendrait une dimension impressionnante vu l’enjeu global
de l’événement climatique sur le plan planétaire et régional. Ce phénomène rendrait le Maroc, et
l’Afrique du Nord en général, extrêmement vulnérable à l’élargissement de l’aire désertique.
Au Maroc, le suivi de l’albédo par les observations satellitales a démontré une nette
distribution spatiale croissante du Nord au Sud, et de l’Ouest à l’Est. Cette situation obéit à
l’influence des principaux facteurs cosmiques et géographiques qui déterminent le climat du Maroc,
à savoir : la latitude, et le tracé des côtes et du relief.
En effet, la distribution spatiale de l’albédo moyen au niveau planétaire suit une organisation
latitudinale, ceci s’applique aux latitudes marocaines pendant les mois chauds de juillet, août et
septembre, et nulle part ailleurs (Fig. 115). Pendant les autres mois de l’année, les facteurs
géographiques locaux s’imposent et déterminent la distribution spatiale de l’albédo. Ceci est dû en
particulier aux phénomènes atmosphériques induits par l’orientation de la côte et du relief, qui sont
l’humidité du sol et les nuages.
Sur le plan temporel, la période hivernale est caractérisée par un taux élevé de l’albédo, étalé
entre 24 et 38% (Fig. 116). La distribution spatiale suit une organisation où l’influence des facteurs
géographiques locaux est déterminante ; la spatialisation est calquée sur le tracé des côtes et
l’orientation des reliefs. Les régions d’upwelling enregistrent l’albédo le plus bas au niveau national
entre 24 et 28% (Dakhla-Boujdour et Sidi Ifni-Agadir). Alors qu’à l’Intérieur, et surtout à l’Est, on
relève les taux les plus élevés allant jusqu’à 38% au niveau de Bouarfa. C’est justement au niveau
de ces régions orientales que la désertification prend une ampleur considérable susceptible de
s’élargir plus au Nord et au Nord-Ouest en raison des conditions atmosphériques caractéristiques de
la région, et de la tendance actuelle du déplacement des zones climatiques vers les pôles. D’ailleurs,
et selon les renseignements disponibles, la région de Fès (Saïs, à l’Ouest du Moyen Atlas)
enregistre un taux d’albédo identique à celui d’Errachidia (Sahara continentale, à l’Est de la chaîne),
de Smara et Laayoune (Sahara maritime).
Quand on élimine les influences atmosphériques pour ne garder que l’albédo propre du sol
(Fig. 117), on retrouve l’impact plus imposant encore du relief et de la côte, de sorte que les fuseaux
de réflectance suivent une orientation parallèle à :
• La côte méditerranéenne et la chaîne du Rif à l’extrême Nord du Maroc,
• La chaîne de l’Atlas à l’intérieur,
• La côte atlantique à l’Ouest du pays.
Pendant la saison estivale, le Maroc est partagé entre deux grandes parties bien distinctes
(Fig. 118) : une au Nord d’Agadir (Souss) où la distribution spatiale de l’albédo est latitudinale et
l’évolution est croissante du Nord au Sud et au Sud-Est, variant entre 16 et 18% dans les régions de
Tanger (Tangérois) et d’Oujda (Angad), et atteignant 28 à 30% dans les régions d’Errachidia et de
Bouarfa. La seconde, au Sud et à l’Est d’Agadir où la spatialisation de l’albédo prend une allure
longitudinale, et une évolution décroissante du Nord-Est au Sud-Ouest, allant de 28 à 30% dans les
régions d’Agadir et de Sidi Ifni à 22 et 24% dans les régions de Dakhla et Lagouira.
Cette situation s’explique par l’envahissement du pays par l’anticyclone des Açores pendant
cette période ; ce qui permet aux flux descendants de s’installer sur toute la région, d’où
l’organisation latitudinale au Nord d’Agadir en raison de la transparence de l’atmosphère, et
longitudinale au Sud en raison de l’intensification des vents du Nord et de l’upwelling sur la côte
saharienne (Fig. 119).
• Pendant la saison d’hiver, l’année 1987 était une année où l’albédo global a connu une
augmentation spectaculaire dans tout le Maroc, à l’exception de la région de Dakhla ; cet
excès dépasse les 23% à Marrakech. Cette situation de surplus au niveau national est l’une
des caractéristiques de la grande sécheresse qu’a connu le Maroc pendant cette période, en
phase avec l’événement El Niño (Fig. 95). Alors que l’année 1989 a connu une baisse
globale de l’albédo au niveau national, en phase avec l’événement la Niña et le retour des
précipitations au Maroc.
• Au printemps, c’est l’année 1988 qui a connu une baisse globale de l’albédo alors que
l’année 1985 a connu une augmentation générale de l’albédo au niveau national, à
l’exception de la région saharienne maritime.
• Pendant la saison d’automne, c’est l’année 1988 qui s’est caractérisée par l’augmentation de
la réfléctance globale, à l’exception des régions d’Oujda, de Laâyoune et de Dakhla, et
l’année 1985 par une baisse généralisée de l’albédo.
A part ces années qui ont connu une évolution globale au niveau national, en relation avec
les états hygrométriques de l’atmosphère et du sol, il convient de relever les constations suivantes :
• Les différentes années connaissent des évolutions contrastées selon les régions. Ainsi, on
remarque que dans la plupart des cas, l’albédo dans les régions du Nord du Maroc évolue
différemment de celui des régions du Centre et du Sud. La région d’Oujda représente une
situation souvent spectaculaire, et agit indépendamment des autres régions.
• C’est pendant la saison d’hiver que le taux de l’albédo est le plus contrasté ; c’est la saison
la plus sensible aux variations de l’humidité au Maroc.
• Les régions du Centre et du Sud sont les plus sensibles aux variations de l’albédo pendant le
printemps, alors que pendant l’automne, ce sont les régions du Centre et du Nord qui
représentent la plus haute sensibilité vis-à-vis des variations de l’albédo ; d’où il ressort la
sensibilité permanente des régions du Centre pendant toutes les saisons et la vulnérabilité de
ces régions à la désertification en raison des sécheresses répétitives que connaît le Maroc
induisant l’augmentation de l’albédo, surtout que ces régions sont d’une grande importance
économique pour le pays, en particulier dans le secteur agricole.
Quant à l’albédo propre du sol, il semble connaître une stabilité à travers les années, à
l’exception des régions du Nord, particulièrement en automne (Fig. 121). D’où l’importance de
constater que ces régions septentrionales sont très sensibles aux variations de l’albédo et peuvent
être menacés par les sécheresses répétitives prévisibles par les changements climatiques dans ces
latitudes.
Les précipitations et les températures ont changé au cours des 100 dernières années dans
certaines grandes régions terrestres, notamment au Maroc. Au cours de cette période, les
précipitations ont connu des variations substantielles et les fluctuations des tendances ont également
été relativement importantes.
Ces variations ont accompagné les grandes fluctuations des événements extrêmes observés
dans la zone intertropicale (ENSO), qui se sont répercutés sur les températures et surtout les
précipitations au Maroc à travers la circulation atmosphérique dominée par les transferts
énergétiques (Karrouk, M.S. 1999h ; 2002d). Ces fluctuations extrêmes au Pacifique sont devenues
ces dernières décennies plus fréquentes et se manifestent par une violence exceptionnelle, de même
que les sécheresses récentes au Maroc qui ont été très pesantes et catastrophiques (1983, 1995,
1998), et leur brève interruption s’est manifestée par des inondations (1986, 1996, 2002). Cette
instabilité accrue des événements océano-atmosphériques met en péril les ressources en eau au
Maroc, l’agriculture et la sécurité alimentaire ; d’où le risque d’un appauvrissement global du pays
et sa dépendance alimentaire (Karrouk, M.S. 2000b ; 2000c ; 2000d ; 2001a ; 2001c ; 2001f ;
2002b ; Fig. 122 & 123).
Partant de là, il est devenu nécessaire que l’homme et les gouvernements acquièrent une
vision globale des changements climatiques et leurs incidences sur les divers écosystèmes et
systèmes socio-économiques, une vision qui tienne compte des recommandations de la Convention-
Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.
Le Maroc, pays africain à climat altéré de transition des latitudes moyennes chaudes, est
déjà sensible à une variabilité climatique instable est soumis aux effets du changement climatique
dans plusieurs secteurs biophysiques, à savoir :
• Le stress hydrique imposé à divers systèmes biologiques (la faune et la flore, les sols, etc.)
en raison de l’augmentation de la température et de l’évapotranspiration.
• Les perturbations de l’écoulement de surface qui pourrait être excédentaire en cas de
précipitations hivernales, et déficitaire dans les autres saisons.
Des mesures draconiennes nécessaires devraient être entrepris pour s’adapter à des éventuels
bouleversements, lesquels représentent des facteurs limites pour la continuité en équilibre des
écosystèmes et des systèmes socio-économiques.
Cependant, on connaît mal actuellement les effets spécifiques à l’échelle régionale. Les
modèles de la circulation atmosphérique prévoient un accroissement des ruissellements dans les
latitudes élevées, en raison d’une augmentation des précipitations, tandis qu’une diminution est
prévue dans les basses latitudes, en raison des effets d’une augmentation de l’évapotranspiration et
d’une réduction des précipitations. L’intensification des pluies aurait tendance à accroître le
ruissellement et le risque d’inondations, bien que cette tendance ne dépende pas uniquement de
l’évolution de la pluviosité, mais aussi des caractéristiques physiques et biologiques des bassins
d’alimentation. Un réchauffement du climat entraînerait une diminution de la proportion des
précipitations sous forme de neige, d’où une réduction du ruissellement de printemps et une
augmentation du ruissellement d’hiver.
Le Maroc, pays à climat dépendant, est soumis à la fois aux influences des circulations
atmosphériques des latitudes élevées et basses, et de ce fait, la vulnérabilité aux extrêmes du
changement climatique est de plus en plus importante. Sous le régime de la circulation tropicale, le
risque des sécheresses est anormalement élevé (cas des hivers 1981, 1983, 1993, et 1995), et sous le
régime polaire, c’est le risque d’inondations en raison des précipitations anormalement abondantes
(cas des hivers 1963, 1977, 1996 et 1997), et ce dans le sens de la variabilité climatique déjà connue
au Maroc.
L’influence de l’augmentation des températures sur les ressources en eau pluviales au Maroc
est très évidente. L’étude de la variabilité des précipitations et des températures a révélé un lien très
élevé entre les deux éléments climatiques. Ce lien physique nous donne une concordance des
températures élevées et des précipitations du même ordre, cette règle s’applique aussi dans le sens
inverse : températures et précipitations basses (Fig. 68 et 92). Quand les températures minimales
sont basses, la capacité hygrométrique de l’atmosphère diminue, et le déficit de saturation a
tendance à augmenter, ce qui empêche toute forme de condensation. Par contre, une température
élevée augmente la capacité d’absorption de l’atmosphère et permet des mouvements ascendants, ce
qui pourrait aboutir à la réalisation de la précipitation. En comparant les figures 68 et 92, il ressort
que les écarts négatifs des températures minimales de janvier sont accompagnés par des sécheresses
(hivernales), et les écarts positifs par une abondance des précipitations.
Les variations de ces températures sont liées aux variations des températures superficielles
du proche océan Atlantique. La fraîcheur de ces eaux superficielles pendant cette période d’hiver,
trouve son explication dans le diagnostic des bilans énergétiques. En effet, quand l’anticyclone des
Açores est plus puissant que sa situation normale, l’albédo global11122
2222 (SW + LW11123
2233) augmente, et la
déperdition thermo-énergétique est plus importante, et par conséquent, le bilan radiatif global est
déficitaire par rapport à la normale : c’est ce qui explique le déficit thermique de la surface
océanique (SST). Cette situation fait baisser la température superficielle de l’eau de mer, qui intègre
la veine nord qui constitue le courant des Canaries et s’ajoute aux invasions froides des masses d’air
nordiques. Au niveau de l’interface océan-atmosphère, un échange intense et permanent s’effectue
entre les deux milieux par un forçage vertical, et l’énergie thermo-océanique est transmise à
l’atmosphère, ce qui fait installer un froid nocturne au Maroc (Karrouk, M.S. 1999c) . Cette
situation de baisse des températures superficielle globale rend l’upwelling en cette période non
identifiable sur les côtes marocaines. Les vents au sol sont en provenance du Nord et du Nord-Est
en raison de l’emplacement du centre anticyclonique en longitude et au tracé des côtes, et un col
barométrique pourrait apparaître entre l’océan et le continent. Cette situation thermique hivernale
est passagère et peut être remplacée rapidement par des eaux chaudes, du fait du rayonnement direct
important et croissant avec la durée du jour, inhibant ainsi toutes possibilités d’apparition
d’upwelling au printemps, et de ce fait, une activité bio-halieutique médiocre, comme fut le cas en
avril / mai 1998. Cette situation hivernale se traduit au Maroc par une atmosphère sèche et une
stabilité atmosphérique parfaite en période considérée normalement humide.
CONCLUSION :
Bien que nos connaissances se soient sensiblement améliorées depuis une dizaine d’années
et qu’il soit désormais possible de procéder à des évaluations qualitatives, toute évaluation
quantitative des incidences de l’évolution du climat sur un système donné et à un endroit donné est
difficile à établir du fait de l’incertitude des prévisions climatiques à l’échelle régionale, d’une
connaissance actuellement limitée de nombreux processus essentiels, de la sensibilité des systèmes
à de multiples contraintes climatiques et non climatiques dont les interactions ne sont pas toujours
linéaires ou additives, et du fait que très peu d’études ont porté sur les réactions dynamiques des
systèmes à une augmentation progressive de la concentration de gaz à effet de serre ou sur les
conséquences d’une augmentation des concentrations allant au-delà d’un dédoublement des
concentrations équivalentes de CO2.
En effet, les changements climatiques, induites par les changements des processus
énergétiques, sont contraints de créer une altération de la circulation atmosphérique au Maroc,
laquelle se manifeste par une accentuation des sécheresses observées depuis la fin des années
soixante dix du siècle écoulé.
Ces sécheresses répétitives, conjuguées avec les activités socio-économiques, induisent une
dégradation des sols qui pourrait aboutir à la désertification. C’est en prenant en compte les
différents éléments et facteurs énergétiques que l’intervention de l’homme sur l’environnement
physique marocain devrait être orientée, dans le respect de l’équilibre des processus radiatifs
écosystémiques. Et ce par le suivi régulier des différents composants du bilan radiatif pour
comprendre l’évolution climatique et les types d’activités humaines compatibles avec le
développement durable au Maroc.
CHAPITRE VIII
INTRODUCTION :
Dans ce chapitre, on essayera de présenter le changement climatique au Maroc tel qu’il s’est
effectué, et de faire une analyse en apportant quelques réponses aux questions qui se révèlent.
Le Changement Climatique actuel au Maroc s’est caractérisé par les phénomènes suivants
(Karrouk, M.S. & A. Iraqi, 2002) :
temps et dans l’espace (vagues de chaleurs, sécheresses prolongées, retours abondants et concentrés
des précipitations et des averses).
8.1.1.3. Ces fluctuations extrêmes dues au changement climatique sont devenues ces
dernières décennies plus fréquentes et se manifestent par une violence « exceptionnelle », (les
sécheresses récentes au Maroc qui ont été très pesantes et catastrophiques, exemple de 1983, 1993,
1995, 1998, 1999, 2000, et leur brève interruption s’est manifestée par des inondations
inhabituelles, exemple de 1986, 1996, 1997, 2002, averses d’Ourika, d’El Hajeb, de Taza …etc).
8.1.1.4. La fréquence et la durée des sécheresses actuelles n’ont jamais été observées
depuis mille ans de renseignements disponibles111242244. Elles confirment la tendance de l’évolution vers
un climat plus sec au Maroc. Les plus longues périodes sèches (de 8 ans par décennie) pendant
mille ans ont été enregistrées dans les années 1990 (Fig. 112).
Nous avons vu (chapitre VI § 6.3.2. et Fig. 69 & 70) que la pression au niveau
hémisphérique à connu une déstabilisation pendant les 35 dernières années écoulées sans précédent
depuis au moins deux siècles ; il en est de même en ce qui concerne le Maroc.
Au niveau des deux principaux pôles dynamiques en Atlantique Nord, cette période a été
marquée par les évolutions saisonnières suivantes (Karrouk, M.S. 2002e ; Fig. 124) :
8.2.1. Pendant l’hiver, la pression aux Açores a connu une augmentation, et celle de
l’Islande une baisse, dont la fin des années 1970 marque le renversement des valeurs négatives vers
les valeurs positives dans la région subtropicale, et l’inverse pour la région subpolaire. Cette
constatation est fondamentale puisqu’elle marque le changement des tendances de l’évolution de la
NAO d’une part, d’autre part, la persévérance de l’évolution actuelle assure la persistance de la
phase NAO positive, et par déduction, les sécheresses hivernales au Maroc.
8.2.2. Au printemps, la pression aux Açores connaît une stabilité, et celle de l’Islande une
augmentation. Cette situation aurait tendance à faire augmenter les précipitations pendant cette
saison, ce qui est le cas dans plusieurs régions au Maroc.
8.2.3. En été, une faible diminution apparaît au niveau des Açores. Cette réduction est plus
importante et bien apparente en Islande, avec un changement de tendance identique à celui de
l’hiver, vers la fin des années 1970.
8.2.4. En automne, l’évolution des deux centres est identique à celle du printemps, mais
l’augmentation islandaise est moins importante en automne qu’au printemps.
on été transmises gracieusement, permet d’élucider l’évolution régionale ; il s’agit des stations de
Ponta Delgada aux Açores, de Gibraltar au Nord du Maroc, de Funchal à l’Ouest, et de Santa Cruz
de Tenerife au Sud-Ouest.
8.2.5. L’augmentation globale de la pression d’hiver pendant toute cette période, durant
laquelle la variation était entre 1011 hPa en 1996 et 1032 hPa en 1983. La série d’observation se
distingue par cinq périodes où l’augmentation est au-dessus de la ligne de tendance : 1834-1851,
(17 ans) ; 1875-1890, (15 ans) ; 1902-1910, (8 ans) ; 1921-1938, (17 ans) ; 1981-1995, (14 ans).
Ces périodes nous montrent que la persistance des pressions élevées a duré dans le passé jusqu’à 17
ans et à deux reprises, la période récente a été interrompue en 1996 mais continue jusqu’à nos jours.
La remarque principale qui distingue cette dernière période est l’augmentation spectaculaire jamais
enregistrée pendant toute la période d’observation, avec un écart positif de 10 hPa en 1983, suivi de
8.3 hPa en 1925, de 7.3 hPa en 1944, de 6.6 hPa en 1884, et de 6.3 hPa en 1840 et 1993.
8.2.7. En été, la tendance générale est à la baisse. Pendant cette saison, la pression a varié
entre 1014 hPa en 1851, et 1020 en 1857. La courbe d’évolution des écarts décennaux a connu le
déficit le plus important, et pour la première fois pendant toute la série à partir de 1970, interrompue
seulement en 1981 et 1993. Cette remarque est capitale vu l’importance de son effet sur les activités
estivales, particulièrement le tourisme. L’exemple de l’été (froid) 2002 et ses répercussions sur les
activités balnéaires est révélateur à cet égard.
8.2.8. En automne, les moyennes de la pression ont varié entre 1011 hPa en 1864, et 1022
hPa en 1830 et 1971. Pendant cette saison, on remarque une faible tendance à la hausse, dans
laquelle la période 1945-1975 marque un tournant considérable pendant toute la série d’observation,
puisqu’elle représente la période la plus longue durant laquelle la pression a connu des anomalies
positives, et à partir de 1979, la tendance semble suivre une évolution inverse.
Donc nous constatons pour cette série d’observation de la pression à Gibraltar une hausse,
plus importante en hiver qu’en automne ; et une baisse, plus importante en été qu’au printemps.
111222555 Ces données sont commercialisées à des prix très élevés par la Météorologie Nationale, ce qui représente un
handicap pour la recherche climatologique marocaine et le développement du pays.
8.2.9. En hiver, la région de Gibraltar (Fig. 126 A) suit une évolution croissante de la
pression identique à celle observée ci-dessus (à long terme), mais cette augmentation est moins
importante que celle observée à Ponta Delgada. A Funchal (Fig. 126 B), la même tendance
d’augmentation de la pression apparaît, mais qui est moins importante que celle de Gibraltar. A
Santa Cruz au Sud-Ouest (Fig. 126 C), bien que la pression augmente, cette région enregistre la
tendance croissante la plus faible de toutes les autres stations.
8.2.10. Au printemps, on remarque que la pression à Gibraltar (Fig. 127 A) a une faible
tendance vers la baisse, au moment où la tendance à Ponta Delgada est stable. A Funchal (Fig. 127
B), on remarque une faible tendance à la hausse, et à Santa Cruz (Fig. 127 C), la tendance est à la
baisse.
8.2.11. En été, l’évolution de la pression à Gibraltar (Fig. 128 A) connaît une faible
évolution à la baisse, ainsi qu’à Santa Cruz (Fig. 128 C), et celle des Açores reste stable. Mais à
Funchal (Fig. 128 B) l’évolution est à la hausse.
Dans les trois régions limitrophes, la pression moyenne du printemps et de l’été est toujours
plus basse que celle des Açores.
Ces constatations sont fondamentales pour l’évolution récente du climat pluvial au Maroc.
En effet, à part la saison d’hiver, où la pression a augmenté au Nord, au Centre et au Sud-Ouest du
Maroc, ce qui devrait mener à une baisse de précipitations pendant cette période, les autres saisons
ont connu une évolution différente et contrastée(Karrouk, M.S. 2002e). Ainsi, on trouve que la
pression a augmenté au Centre pendant les autres saisons, ce qui devrait conduire à une baisse des
précipitations, à l’inverse des régions Nord et Sud-Ouest où la pression a baissé en été et en saisons
intermédiaires, ce qui pourrait aboutir à une augmentation des précipitations pendant ces saisons.
Les figures 130 & 131 résument clairement cette tendance à la hausse de la pression récente en
hiver, et à la baisse dans les autres saisons.
Une remarque générale apparaît au niveau des trois régions, il s’agit de la faiblesse de
l’augmentation ou de la baisse de pression vis-à-vis de Ponta Delgada ; ainsi donc, les contrastes
interannuels et intersaisonniers sont plus importants au centre de l’aire anticyclonique des Açores
que sur les marges limitrophes de Gibraltar, Madères et Canaries.
8.3.1. Une tendance positive du début du siècle jusqu’à la fin des année soixante dans la
région de Tanger au Nord du Maroc, et une tendance négative des années soixante dix jusqu’à nos
jours (Fig. 133 & 134). Pendant la période humide, les années trente et quarante étaient les plus
pluvieuses, et pendant la période sèche (récente), les années quatre vingt ont été marquées par le
déficit le plus important. La tendance globale est vers la baisse.
8.3.2. Dans la région de Casablanca (Fig. 135 & 136), on distingue entre trois phases
négatives : la première du début du siècle jusqu’à la fin des années trente, la seconde du milieu des
années quarante jusqu’à la fin des années cinquante, et une troisième qui s’est déclenchée depuis la
fin des années soixante dix et continue jusqu’à nos jours. Deux autres phases positives apparaissent,
l’une entre la fin des années trente et la fin des années quarante, et l’autre de la fin des années
cinquante à la fin des années soixante dix. La tendance globale est à la hausse.
8.3.3. A l’inverse de Casablanca, les précipitations à Marrakech sont excédentaires du début
du siècle jusqu’à la fin des années vingt, pendant les années quarante, et du milieu de la décennie
soixante jusqu’à la fin des années soixante dix (Fig. 137 & 138). Deux périodes sèches apparaissent,
l’une pendant les années trente, et une seconde plus importante depuis les années quatre vingt
jusqu’à nos jours. La tendance globale est à la baisse.
Puisque les précipitations au Maroc sont liées directement à l’oscillation NAO, la figure 139
nous montre que les indices de la NAO durant le 20ème siècle ont plus souvent été en situation
positive, et que seulement la première mi-décennie quarante, et les années soixante dix ont été
négatives, un total approximatif de 15 ans.
Deux remarques principales apparaissent dans l’évolution des précipitations annuelles dans
ces trois régions pendant le 20ème siècle (Karrouk, M.S. & A. Iraqi, 2002) :
1- Les précipitations suivent une évolution différente entre le Nord, le Centre Ouest et le
Centre Sud du Pays.
2- Le déficit pluvial récent était général et global ; il était relevé dans les trois régions.
Si l’évolution annuelle des précipitations dans ces principales régions nous a permis de
tracer la tendance spatiale globale, l’évolution saisonnière démontre la structure temporelle de ces
précipitations, qui est aussi différente dans les trois régions. Ainsi on remarque que :
8.3.4. En automne :
8.3.4.1. Dans la région de Tanger (Fig. 140 & 141), les précipitations étaient plus
souvent excédentaires durant le siècle, deux périodes sèches ont été observées : la première pendant
les années cinquante et la première moitié des années soixante, la seconde de la mi-décennie
soixante dix jusqu’à la fin des années quatre vingt. Les autres périodes, y compris l’actuelle sont
De cette étude de l’évolution des précipitations automnales au Maroc pendant le 20ème siècle
ressortent deux principales conclusions :
1- Les précipitations annuelles de la région de Casablanca sont peu influencées par les apports
automnaux, inversement aux régions de Tanger et de Marrakech.
2- Une évolution globale homogène sur le plan spatial a été identifiée (tableau 9) ; il s’agit des
périodes humides des années trente et quarante, de la mi soixante à la mi soixante dix, et des
périodes sèches des années cinquante, de la mi soixante dix aux années quatre vingt. Par
contre, des périodes non synchrones ont été observées du début du siècle aux années vingt
entre les régions de Tanger et Marrakech qui étaient humides d’une part, et la région de
Casablanca qui était sèche d’autre part, de même que pendant les années quatre vingt dix
entre Casablanca et Marrakech d’une part qui étaient sèches, et Tanger qui était humide. Il
apparaît que les situations synchroniques des années cinquante et quatre vingt sont en phase
avec la NAO positive pendant ces périodes (Fig. 146), ce n’est pas le cas en ce qui concerne
la première moitié et la dernière décennie du siècle (voir chapitre VI).
8.3.5. En hiver :
8.3.5.1. La région de Tanger a connu une longue période de concentration de pluies
comprise entre 1935 et 1970 (Fig. 147 & 148). Cette période centrale a été précédée par deux
périodes sèches, l’une pendant les années vingt jusqu’à 1935, et l’autre de 1905 à 1915. Deux autres
petites périodes humides ont alterné avec ces périodes sèches, il s’agit de 1900 à 1905, et de 1916 à
1921. Depuis 1970, la région connaît une baisse de précipitations hivernale d’une année sur l’autre,
à l’exception des années 1976, 1977, 1978 et 1979. La tendance générale des précipitations pendant
le siècle est stable.
8.3.5.2. Quant dans la région de Casablanca (Fig. 149 & 150), les précipitations
hivernales du 20ème siècle semblent avoir une évolution plus simple que dans la région de Tanger :
la période humide du milieu du siècle est plus courte, elle démarre tardivement par rapport à Tanger
d’environ vingt ans (1955-56), mais elle s’étale jusqu’à la fin des années soixante dix. Les autres
périodes, c’est-à-dire, la première moitié du siècle et les années quatre vingt et quatre vingt dix sont
franchement sèches. La tendance globale des pluies hivernales dans cette région est à la hausse,
exactement comme les précipitations annuelles.
8.3.5.3. A Marrakech (Fig. 151 & 152), les précipitations hivernales ont été
caractérisées par deux périodes sèches et deux périodes humides. La première périodes humide se
situe entre 1912 et 1925, la seconde, plus importante, entre 1940 et 1980. Entre ces deux périodes
humides se situe la première phase sèche du siècle, 1925-1940, et l’autre période seche se déclenche
au début des années quatre vingt et s’étale jusqu’à nos jours. La tendance globale est stable, comme
Tanger.
La figure 153 nous montre que l’évolution de la NAO le long de cette période n’a été
négative que pendant la période 1965-1975, et que le 20ème siècle était plutôt marqué par la
fréquence de la NAO positive.
8.3.6. Au printemps :
8.3.6.1. La saison du printemps se caractérise par une longue période humide qui
s’est étalée du début du siècle jusqu’à la mi-décennie quatre vingt dans la région de Tanger (Fig.
154 & 155), et depuis la fin de cette période, la région est dans une phase sèche continue jamais
connue pendant ce siècle. La tendance globale des précipitations est à la baisse, exactement comme
la tendance annuelle.
8.3.6.2. Dans la région de Casablanca (Fig. 156 & 157), inversement à celle de
Tanger, on distingue entre les phases humides des années soixante et soixante dix, celle des années
1935-1942, et le reste de la période sèche, particulièrement la période récente à partir des années
quatre vingt. La tendance globale est à la baisse, inversement à la tendance annuelle.
8.3.6.3. La région de Marrakech a été marquée par une phase humide au début du
siècle jusqu’à l’année 1928, puis celle des années soixante dix (Fig. 158 & 159). Les autres périodes
ont été marquées par un déficit pluviométrique moyen, dont la plus longue s’est déclenchée en 1930
et s’est prolongée jusqu’à la fin des années soixante, la plus récente a commencé au début des
années quatre vingt et se prolonge jusqu’à aujourd’hui. La tendance globale des précipitations
printanière dans cette région est à la baisse, identiquement à la tendance annuelle.
La figure 160 trace l’évolution de la NAO printanière pendant le siècle écoulé. Cette
évolution est marquée par des phases positives pendant les trois premières décennies, de la mi
quarante à la mi soixante dix, et la dernière décennie du siècle. Le reste du temps été marqué par
une phase négative. La période de déficit global récent concorde parfaitement avec la phase positive
de la NAO, de même que l’excédent des années soixante dix en ce qui concerne la NAO négative.
L’étude séculaire des évolutions des précipitations pendant le siècle écoulé au Maroc nous
montre que :
1- Les précipitations annuelles ont connu une baisse sur la région de Tanger et celle de
Marrakech, et une hausse sur la région de Casablanca.
2- Les précipitations automnales et printanières ont connu une baisse partout.
3- Les précipitations hivernales ont été stables sur la région de Tanger et celle de Marrakech,
alors qu’elles ont augmentées sur la région de Casablanca.
4- La diminution annuelle des précipitations de Tanger et de Marrakech est due à la diminution
des précipitations des saisons intermédiaires, alors que l’augmentation des pluies annuelles
de Casablanca est due à l’augmentation des précipitations hivernales dans cette région.
Le tableau 12 ci-après présume les états des évolutions des précipitations pendant le 20ème
siècle au Maroc.
Nous avons vu dans ce qui précède que la période récente a été marquée par une diminution
globale des précipitations (Karrouk, M.S. 2002e). Cette constatation mérite qu’on s’y arrête pour
l’étude de l’impact du changement climatique sur l’évolution récente des précipitations au Maroc
pendant cette période.
Les figures 161 à 180 nous tracent l’évolution des précipitations annuelles et saisonnières à
partir des années soixante. Il convient de signaler que les tendances globales et décennales
présentées sur ces figures pourraient induire à l’erreur, et doivent être interprétées avec précaution,
et ce pour deux raisons :
1- Les écarts négatifs à la normale ne peuvent en aucun cas être plus bas que la valeur normale
absolue (736 mm/an à Tanger par exemple), mais les valeurs positives sont théoriquement
Cette précaution étant prise, nous constatons que les deux dernières décennies du vingtième
siècle ont été marquées par la persistance annuelle d’une NAO positive, avec une tendance à la
hausse, alors que les années soixante et soixante dix ont connu une alternance positive et négative
successivement. Si la NAO positive était décisive sur la baisse globale des précipitations au Maroc
à partir des années quatre vingt, à l’exception de la région de Tétouan, de Safi et d’Agadir où on
remarque une stabilité, d’Essaouira, d’Ouarzazate et Laâyoune où la tendance est à la hausse ;
l’impact de cette oscillation n’est pas très claire pendant les années soixante et soixante dix. Cette
situation est due à l’insuffisance de la NAO à expliquer la variabilité des précipitations au Maroc à
elle seule, et probablement aussi à une perturbation systémique des interactions océan-atmosphère
en Atlantique Nord en liaison avec le changement planétaire global (Voir chapitre VI).
Les précipitations automnales ont été globalement marquées par une baisse sur le plan
national, à l’exception de Tétouan et de Midelt ou l’évolution est stable, de Larache, d’Essaouira et
de Laâyoune où la tendance est à la hausse (Fig. 161 à 180). La NAO était en phase négative
pendant les années soixante dix et quatre vingt dix, ce qui n’a pas empêché les précipitations des
années soixante dix d’être plus basses que la normale sur le plan national, et que les années quatre
vingt dix ont été marquées seulement par une hausse à Tétouan et Larache, et partiellement à
Tanger, le reste du pays à connu une baisse. La même remarque est valable pour les années quatre
vingt où la NAO positive a envahi toute la décennie, et les précipitations étaient en alternance entre
la hausse et la baisse.
Les précipitations automnales se réalisent dans une situation énergétique sur le pays qui
amène les bilans radiatifs nets à être renversé de leurs états excédentaires estivaux aux états
déficitaires hivernaux qui se réalisent en octobre (Fig. 49). C’est une situation de haute vulnérabilité
aux inondations, rappelons le, si les précipitations se réalisent en raison du haut pouvoir précipitable
de l’atmosphère. Selon les conditions océano-atmosphériques, l’un des états énergétiques l’emporte
sur l’autre en ce qui concerne son effet sur l’hygrométrie de l’atmosphère marocaine.
En octobre 1993 (Fig. 181 A), les SST au large du Maroc ont connu une anomalie négative,
ainsi que les températures de l’air au-dessus du Maroc (Fig. 181 B). Ces conditions thermiques
inhibent les précipitations en instaurant des anticyclones pelliculaires qui renforcent l’anticyclone
des Açores, et conditionnent ainsi l’état pluviométrique de la saison, voire de l’année hydrologique.
C’était bien le cas en 1993-94.
La situation pouvait être intermédiaire et neutre, et des états de faible pluviométrie alternent
avec des situations stables et sèches. C’était le cas de novembre 1992 et 1996 (Fig. 182 & 183 A &
B).
A l’opposé, des conditions océaniques ramenant les SST à être en situation d’anomalies
positives imposent des anomalies du même sens aux températures de l’air. Les situations d’octobre
1995 (Fig. 184 A & B), et particulièrement celle de novembre 2002 (Fig. 185 A & B) sont
révélatrices à ce propos. En effet, la situation océano-atmosphérique de novembre 2002 a été
marquée par des précipitations (exceptionnelles) sur le plan national (voir comparaison entre les
anomalies des précipitations de novembre 2002 et novembre 1996, Fig. 186 & 197), suivies par des
inondations catastrophiques dans plusieurs endroits du pays (Fig. 188).
En hiver, la tendance globale de la NAO est à la hausse, et celle des précipitations récentes
est à la baisse sur le plan national, à l’exception de Safi, d’Essaouira, d’Ouarzazate et de Laâyoune
où la tendance est à la hausse (Fig. 161 à 180). Les années quatre vingt et quatre vingt dix ont été
marquées par la persistance de la NAO positive, et les précipitations ont connu une baisse
généralisée, exception étant faite des années quatre vingt dix à Ouarzazate, de la première moitié de
cette décennie à Al Hoceima, de la deuxième moitié de la décennie quatre vingt à Agadir,
Ouarzazate et Laâyoune. Les années soixante et soixante dix ont connu une autre évolution, souvent
non synchrones avec les états de la NAO.
Par contre, quand la circulation méridienne prédomine, nous constatons un brassage des
masses atmosphériques et océaniques qui amènent les SST, la température de l’air et les
précipitations à être en situation d’anomalies positives, c’était le cas en janvier 1996 (Fig. 190 A &
B). Cette situation s’est manifestée par des précipitations hivernales depuis longtemps inconnues au
Maroc, qui ont causé des inondations à travers le pays (Fig. 191).
Au printemps, la tendance globale de la NAO est à la baisse, celles des précipitations aussi,
sauf dans la région de Laâyoune (Fig. 161 à 180). Les régions d’Agadir et d’Ouarzazate ont connu
une baisse des précipitations pendant toute la période, mais on remarque que la tendance globale est
à la hausse. Cette situation est influencée par les extrêmes des précipitations réalisés pendant
quelques années exceptionnellement pluvieuses, et doit être interprétée avec précaution. Les années
quatre vingt ont été marquées par une NAO négative, et malgré cet état de la NAO, les
précipitations étaient inférieures à la normale. Cette situation nous prouve, comme on l’a analysé
dans le chapitre précédent, que la NAO n’est qu’une composante, importante certes, de la genèse
des précipitations au Maroc.
L'évolution des températures de 1891 à 1990 révèle une grande disparité régionale et
saisonnière. Des hivers plus chauds expliquent une grande partie du réchauffement global. La carte
des variations estivales, en Europe et une partie de l’Afrique du Nord (Moberg, A., et G. Demaree,
1999 ; Fig. 195), montre que les étés se réchauffent moins que les hivers.
en été et en automne, et baissé en hiver et au printemps. Mais ces constations doivent être prises
avec une grande précaution puisque les moyennes globales dissimulent les évolutions internes des
températures minimales et maximales (Karrouk, M.S. 2002e).
En se basant sur les renseignements disponibles pour la période récente (1961-1994), nous
avons pu distinguer entre les températures moyennes minimales et maximales pour élucider
l’évolution des températures au Maroc en liaison avec le changement climatique.
Il faut signaler à ce propos les remarques suivantes concernant le sens des évolutions :
• Quand les températures minimales baissent, leur impact sur l’humidité de l’air est
considérable puisqu’elles ne permettent pas à la masse d’air de supporter la vapeur d’eau et
diminue ainsi le pouvoir précipitable de cette masse ; ce qui réduit la possibilité de
saturation pour cette masse.
• Quand les températures maximales augmentent, le pouvoir évaporant de l’atmosphère et le
déficit de saturation s’accroissent.
• Il s’agit donc d’évaluer les écarts thermiques entre les minima et les maxima thermiques, en
distinguant la part relative de chacune des composantes ; un écart important rend les éco-
sociosystèmes extrêmement vulnérables à l’évolution des températures,
111222666 Les
mesures des températures moyennes à la station de Tanger Cap Spartel de 1894 à 1920, et à Tanger Aéroport de
1953 à 1994.
Les températures de chaque saison peuvent présenter les neuf types d’évolutions suivantes :
1- Soit une baisse des TMin et une baisse des TMax (ªª)
2- Soit une baisse des TMin et une hausse des TMax (ª©)
3- Soit une baisse des TMin et une stabilité des TMax (ªT)
4- Soit une hausse des TMin et une hausse des TMax (©©)
5- Soit une hausse des TMin et une baisse des TMax (©ª)
6- Soit une hausse des TMin et une stabilité des TMax (©T)
7- Soit une stabilité des TMin et une stabilité des TMax (TT)
8- Soit une stabilité des TMin et une hausse des TMax (T©)
9- Soit une stabilité des TMin et une hausse des TMax (Tª)
8.4.1. En automne :
Huit types d’évolution des températures automnales apparaissent (tableau 18 & Fig. 197 à
201) ; dont le A4, A5 et le A6 caractérisés par la hausse des températures minimales représentent
60.0% des cas, le A4 caractérisé par la hausse des températures minimales et maximales représente
20.0% des cas.
La hausse des températures minimales implique une hausse des précipitations ; c’est ce qui a
été remarqué précédemment dans plusieurs régions marocaines (Karrouk, M.S. 1999h ; 2000d ;
2001e ; 2002e).
Automne
8.4.2. En hiver :
Cinq types d’évolution apparaissent (tableau 19 & Fig. 197 à 201), dont le H1, H2 et le H3
caractérisés par la baisse des températures minimales représentent 86.6% des cas, et le H1 où les
températures minimales et maximales sont en baisse représentent 53.3% des cas. Par contre, on
n’observe aucune hausse des températures minimales pendant cette saison. Cette constatation de la
baisse des températures minimales est fondamentale en ce qui concerne ses impacts sur les
précipitations hivernales, et qui ne sont pas autres que l’inhibition de l’ascendance, de la
condensation, et de la diminution des précipitations pendant cette saison (Karrouk, M.S. 1999h ;
2000d ; 2001e ; 2002e).
Hiver
Type T. Min T. Max Régions %
H1 ª ª Oujda, Rabat, Casablanca, Fès, Midelt, Safi, Essaouira, 53.3
Marrakech
H2 ª © Tanger, Al Hoceima, Agadir 20.0
H3 ª T Meknès, Ifrane 13.3
H4 © © 0.0
H5 © ª 0.0
H6 © T 0.0
H7 T T Tétouan 6.7
H8 T © 0.0
H9 T ª Ouarzazate 6.7
8.4.3. Au printemps :
Six types d’évolution des températures ont été relevé où la hausse des températures
maximales prédominent (tableau 20 & Fig. 197 à 201). Les types P2, P4 et P8 représentent 73.3%
des cas, dont le P4 caractérisé par la hausse des températures maximales et maximales représente à
lui seul 40.0% des cas.
Printemps
Type T. Min T. Max Régions %
P1 ª ª 0.0
P2 ª © Tanger, Fès 13.3
P3 ª T 0.0
8.4.4. En été :
Quatre types d’évolution des températures apparaissent où prédomine la hausse des
températures minimales représentant 93.4% des cas (tableau 21 & Fig. 197 à 201) ; dont le E4
caractérisé par la hausse des températures minimales et maximales représente 46.7% des cas.
Eté
Type T. Min T. Max Régions %
E1 ª ª 0.0
E2 ª © 0.0
E3 ª T 0.0
E4 © © Al Hoceima, Oujda, Meknès, Fès, Ifrane, Safi, Essaouira 46.7
E5 © ª Tanger, Casablanca, Agadir, Ouarzazate 26.7
E6 © T Rabat, Midelt, Marrakech 20.0
E7 T T 0.0
E8 T © 0.0
E9 T ª Tétouan 6.7
De façon générale, les progrès techniques ont élargi les possibilités d’adaptation des
systèmes gérés par l’homme. Les solutions permettant de faire face aux incidences possibles de
l’évolution du climat et aux incertitudes croissantes quant à l’offre et la demande d’eau douce à
l’avenir, comprennent une gestion plus efficace des ressources et de l’infrastructure actuelles, des
dispositions institutionnelles visant à limiter la future demande et à promouvoir la conservation des
ressources en eau, l’amélioration des mécanismes de prévision et de suivi des inondations et des
sécheresses, la remise en état des bassins versants, et la construction de nouveaux ouvrages de génie
civil permettant de capter et de stocker l’excédent de débit dû à des changements dans le régime de
la fonte des neiges et des tempêtes.
En matière d’agriculture (13 à 20% du PIB national), ces mesures d’adaptation consistent
par exemple à modifier les cultures ou les variétés cultivées, à améliorer les techniques de gestion
des eaux et d’irrigation et à modifier le calendrier des plantations et les techniques agricoles. Ces
mesures joueront un rôle important pour limiter les effets négatifs de l’évolution du climat et pour
bénéficier de ses effets positifs.
l’évolution du climat dans les décisions concernant l’utilisation des ressources et le développement
et dans les plans d’investissement d’infrastructure va faciliter l’adaptation à cette évolution.
Devant cette situation, la question principale qui se pose aujourd’hui, est celle d’établir les
interrelations entre le profil du changement climatique, et les activités anthropiques, en particulier
pour un pays dit de « SUD » comme le Maroc. Que faire donc ?
Les politiques préventives se justifient si leur « coût est inférieur au coût total du
changement climatique », à savoir la somme des dépenses d’adaptation (investissements en gestion
de l’eau, en digues de protection, par exemple) et des pertes de bien-être entraînées par la partie
résiduelle du changement climatique vis-à-vis de laquelle aucune mesure d’adaptation ne sera prise.
CONCLUSION :
Il ressort de cette étude que le Maroc est un pays qui connaît une très haute vulnérabilité vis-
à-vis du changement climatique, qui pourrait se traduire par une augmentation de l’intensité des
sécheresses induisant un élargissement de l’aire et des foyers de la désertification en raison de
l’augmentation de l’albédo, de la perturbation des bilans énergétiques et des bilans hydriques. Cette
situation risque de se répercuter sur une diminution de l’humidité du sol, une augmentation de
l’évapotranspiration potentielle, et enfin sur la prédominance de l’énergie sensible, due à
l’augmentation du bilan énergétique et thermique terrestre, sur l’énergie latente vu la diminution du
bilan atmosphérique.
La rareté de l’eau au Maroc liée à la variabilité des précipitations est une menace pour la
stabilité économique et sociale. Pouvoir prédire les précipitations pour la meilleure gestion afin
d’épargner le pays des conséquences néfastes du manque d’eau, ou parfois de son excès, est une
priorité aujourd’hui, qui est possible grâce au savoir faire et aux techniques disponibles.
Les études réalisées dans ce domaine permettent de prédire les précipitations au Maroc par
la surveillance et le suivi de l’état des océans Pacifique et Atlantique. L’observation spatiale nous
donne aujourd’hui ces renseignement océanographiques avec une précision jamais réalisée
auparavant. Les événements océaniques précèdent l’état hygrométrique de l’atmosphère
marocaine ; ce qui donne la possibilité aux décideurs politiques et aux acteurs socio-économiques
de se préparer à l’avance à une gestion planifiée de l’année hydrologique. L’exemple de
l’événement « El Niño » 1997-1998 est concluant dans ce sens.
Toutefois si on ne peut éviter les caprices climatiques, les recherches sur leur prévision, leur
évolution et sur leurs impacts doivent permettre de prévenir et ainsi d’atténuer ses effets néfastes,
telles que la sécheresse et les inondations au Maroc.
En ce qui concerne les fluctuations extrêmes des événements climatiques qui accompagnent
le changement global, elles pourraient être une nuisance pour le Maroc si les efforts nécessaires à
l’adaptation ne sont pas déployés. Les ressources en eau et l’agriculture sont les secteurs les plus
vulnérables dans notre pays vu leur importance sur le plan économique, social, culturel,
civilisationnel et psychologique pour le bien-être des Marocains. Les cas extrêmes envisageables
sont le risque de sécheresses accrues et prolongées, ainsi que d’inondations inattendues. Ces
phénomènes sont aujourd’hui prévisibles grâce à la disponibilité des moyens et du savoir.
Différentes réformes demeurent cependant nécessaires en raison de l’importance de l’événement, de
sa globalité et de ses impacts sur les différents secteurs socio-économiques dont dépend la sécurité
alimentaire.
Enfin, les incidences des changements climatiques vont dépendre de l’état initial des réseaux
d’alimentation en eau et de la capacité des responsables des ressources en eau à répondre non
seulement à ces changements, mais aussi à la croissance démographique et à l’évolution de la
demande, des techniques et des conditions économiques, sociales et législatives. Dans de nombreux
cas, l’amélioration de la gestion, qui est possible, pour protéger les usagers des conséquences de ces
changements, est susceptible d’avoir un prix à payer, économique, social et écologique, très élevé,
surtout dans des régions où l’eau est rare et où la concurrence entre utilisateurs est considérable.
1- Charney, J.G. (1975) : « Dynamics of deserts and drought in the Sahel ». Quartly Journal of the
Royal Meteorological Society, 101, 193-202.
2- Charney JG, Stone PH, Quirk WJ. (1977 a) : « Drought in the Sahara : a biogeophysical
feedback mechanism ». Science, 187, 434-435.
3- Charney, J.G., W.J. Quirk, S.H. Chow, & J. Kornfield, (1977 b) : « A comparative study of the
effects of albedo change on drought in semi-arid regions ». Journal of the Atmospheric Science,
34, 1366-1385.
4- Charney, J.G. & J.G. De Vore, (1979) : « Multiple flow equilibria in the atmosphere and
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5- Courel MF, Kandel RS, Rasool SI. (1984) : « Surface albedo and the Sahel drought ». Nature,
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6- Dorize L. (1993) : « Les sécheresses et leur dynamiques ». Cahiers de Géographie physique, 8,
7-13. Université de Lille I.
7- Karrouk, M.S. (1987) : « Le climat de la péninsule tingitane (Les bilans climatiques) ». Thèse
de Doctorat de 3ème Cycle, Université de Paris IV.
8- Karrouk, M.S. (1989) : « Les Mécanismes Climatiques de la Désertification ; Approche au
Climat Marocain ». Journée d'étude sur la Désertification, Université Hassan II, Casablanca.
9- Karrouk, M.S. (1992) : « Mécanismes Atmosphériques et Dynamique des Précipitations au
Maroc ». Première Rencontre Internationale de Climatologie, Université Hassan II,
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10- Karrouk, M.S. (1998) : « Changement Climatique et Gestion de l’Environnement Global au
Maroc ». Colloque International sur l’Environnement, Université Hassan I, Settat.
11- Karrouk, M.S. (1999 a) : « Bioclimatologie des Sécheresses au Maroc : Genèse et Impacts ».
Colloque franco-marocain : Biométéorologie 2000, Météo-France, Toulouse.
12- Karrouk, M.S. (1999 b) : « Changements Climatiques et Développement Durable au Maroc ».
Journée d’étude sur l’Environnement et le Développement Durable, Université Hassan II,
Casablanca.
13- Karrouk, M.S. (1999 c) : « Changements Climatiques, Élévation du Niveau de la Mer et le
Devenir des Ports au Maroc ». Colloque sur les Ports, Transport maritime : Les exigences de la
mondialisation, Université Hassan II, Casablanca.
14- Karrouk, M.S. (1999 d) : « Changement Climatique et Aménagement du Littoral ». 3ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 99, Université Hassan II, Casablanca.
15- Karrouk, M.S. (1999 e) : « Dynamique Atmosphérique et Upwelling Marocain ». 3ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 99, Université Hassan II, Casablanca.
16- Karrouk, M.S. (1999 f) : « Evolution des Relations Homme-Environnement Climatique au
Maroc ». Colloque franco-marocain, Université Michel de Montaigne, Bordeaux.
17- Karrouk, M.S. (1999 g) : « Les Rétroactions Homme-Environnement Climatique Urbain dans
les Villes de Tanger et de Casablanca ». Colloque International sur la Ville marocaine à
l’horizon du 21ème siècle. Université Hassan II, Mohammedia.
18- Karrouk, M.S. (1999 h) : « TOPEX/POSEIDON, Monitoring and Predicting Precipitations in
Morocco ». Conférence Internationale sur l’Observation de l’Océan pour le Climat, Centre
National d’Etudes Spatiales, Saint-Raphaël.
19- Karrouk, M.S. (2000 a) : « Changement Climatique et Circulation Atmosphérique au Maroc »
29ème Congrès International de Géographie, Union Géographique International, Commission
Climatologie, Séoul.
20- Karrouk, M.S. (2000 b) : « Changements Climatiques, Ressources en Eau et Sécurité
Alimentaire au Maroc » 29ème Congrès International de Géographie, Union Géographique
International, Séoul.
21- Karrouk, M.S. (2000 c) : « Le Climat et le Développement Durable : Variabilité Séculaire des
« Sécheresses » et Sécurité Alimentaire au Maroc » : Encyclopaedia of Life Support Systems
(EOLSS), UNESCO, Paris.
22- Karrouk, M.S. (2000 d) : « Prédiction des Précipitations, Ressources en Eau et Développement
Durable au Maroc » : Colloque International sur le Développement Durable du Maghreb,
Université Mohammed V, Rabat.
23- Karrouk, M.S. (2001 a) : « Changement Climatique et Ressources en Eau au Maroc ». Colloque
franco-marocain : Eau et Sociétés dans les montagnes du Maroc et des pays voisins, Université
Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès, 1999, Mosella, 3-4, Metz.
24- Karrouk, M.S. (2001 b) : « Changement Climatique et Sécheresses au Maroc » Séminaire
AMAECO sur Les Aléas Climatiques et Politiques Agricoles, Rabat.
25- Karrouk, M.S. (2001 c) : « Changement Climatique, Prédiction des Précipitations et Sécurité
Alimentaire au Maroc », International Conference on : Understanding the Earth System,
Compartment, Processes and Interactions, German National Committee on Global Change
Research, Bonn, Springer-Verlag Berlin Heidelberg New York.
26- Karrouk, M.S. (2001 d) : « Changement Climatique, Sécheresse et Désertification au Maroc »
Symposium International sur la Dégradation des Sols et la Désertification, Commission
Dégradation des Sols et Désertification, Union Géographique International, Mexico.
27- Karrouk, M.S. (2001 e) : « Changements Climatiques et Prédiction des Précipitations au
Maroc : L’Apport de la Méthode Energétique » Colloque international sur la sécheresse au
Maroc, Fès.
28- Karrouk, M.S. (2001 f): « Climate Change, Water Resources and Food Security in Morocco »
Global Change Open Science Conference, Challenges of a Changing Earth, International
Geosphere-Biosphere Programme (IGBP), Amsterdam.
29- Karrouk, M.S. (2002 a) : « Changement Climatique et Circulation Atmosphérique au Maroc :
l’Apport de la Méthode Energétique » Union Géographique Internationale, Conférence
Régionale, Durban.
30- Karrouk, M.S. (2002 b) : « Changement Climatique et Ressources en Eau au Maroc »
International WONUC Conference "Nuclear desalination, Chalenges and Options",
Marrakech.
31- Karrouk, M.S. (2002 c) : « Interactions Océan-Atmosphère et Climat du Maroc ». 4ème
Rencontre Internationale : Hydrodynamique Marine 2002, Université Hassan II, Casablanca.
32- Karrouk, M.S. (2002 d) : « Seasonal Climatic Forecast in Morocco : The Contribution of the
Observations of Topex / Poseidon and the Energetic Method » International Symposium “En
route to GODAE”, Centre National d’Etudes Spatiales, Biarritz.
33- Karrouk, M.S. (2002 e) : « Le Changement Global du Climat et le Maroc » Journée d’Etude
sur « LE MAROC ET LE CHANGEMENT GLOBAL », CEREC-AMERCE-IGBP, Casablanca.
34- Karrouk, M.S. (2002 f) : « Changement Climatique, Circulation Atmosphérique et Climat du
Maroc ». Premier Congrès de Géographie du Maroc : “Recherche Géographique et
Développement”, Mohammedia, 2001, Revue de Géographie du Maroc, 20, 2002.
35- Karrouk, M.S. & A. Iraqi (2002) : « Le Maroc et le Changement Global » Note
Méthodologique, Journée d’Etude sur « LE MAROC ET LE CHANGEMENT GLOBAL »,
CEREC-AMERCE-IGBP, Casablanca.
36- Moberg, A., et G. Demaree, (1999) : « Ce que nous apprennent les thermomètres ». La
Recherche, 321, Paris.
ANNEXE II :
• La capacité calorifique de l’ensemble des océans est environ mille deux cent fois celle
de l’atmosphère : l’océan est ainsi le réservoir thermique principal de la planète.
• Le « plancher » de l’atmosphère est en contact avec l’océan sur plus de 72% de sa
surface.
• Les courants océaniques redistribuent géographiquement l’énergie thermique des océans
à des vitesses beaucoup plus lentes que ne le fait l’atmosphère. Une perturbation
océanique peut avoir une durée de vie théorique de plusieurs dizaines d’années, et
même de plusieurs siècles. Une perturbation atmosphérique, au contraire, a une durée de
vie beaucoup plus courte, de l’ordre de deux à trois semaines. Autrement dit, l’océan a
une longue mémoire des perturbations qui l’affectent ; l’atmosphère, au contraire, a la
mémoire courte.
Ces données mettent en évidence les trois fonctions de l’océan dans ses relations avec
l’atmosphère et le climat. L’océan stocke, échange avec l’atmosphère et transporte de l’énergie à
grande quantité. Les deux milieux fluides - océan et atmosphère - constituent ainsi un système
couplé autovariant à l’interface desquels cette énergie transite sous plusieurs formes : chaleur, eau,
mouvement.
Les régions tropicales sont les plus importantes pour l’évolution de ce système interactif, car
la proximité de l’équateur accélère les mouvements océaniques et de grandes quantités d’énergie
peuvent être transportées en quelques mois d’un bord à l’autre de l’océan. D’autre part, les
changements de températures de surface de l’océan dans ces régions intertropicales ont des effets
déterminants sur la circulation générale de l’atmosphère, car l’évaporation donc l’alimentation en
vapeur d’eau de l’atmosphère dépend étroitement des changements de température de ces eaux
chaudes. Les océans tropicaux, et principalement l’océan Pacifique, sont ainsi une chaudière
naturelle qui alimente en eau et en énergie l’atmosphère tout en s’ajustant rapidement aux
235
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
changements de cette atmosphère notamment au vent. Cette machine thermique est partiellement
instable et subit des à-coups. Par le jeu d’actions et de rétroactions d’un milieu sur l’autre, un
système couplé et oscillant se met ainsi en place. Pour l’océan Pacifique, c’est l’Oscillation Australe
(SO), et pour l’océan Atlantique, c’est l’Oscillation Nord Atlantique (NAO).
Bien qu’il y ait plusieurs méthodes de déterminer la calcul de l’Indice d’Oscillation Australe
(SOI), celle présentée par Troup A.J. 1965, est la plus souvent employée, elle se présente comme
suit :
SOI = 10.0 x
[ SLPdiff − avSLPdiff ]
StdDev (SLPdiff )
Où
- SLPdiff = (moyenne SLP à Tahiti pendant le mois) - (moyenne SLP à Darwin pendant le
même mois),
- AvSLPdiff = moyenne long terme de SLPdiff pendant le mois en question et
- StdDev (SLPdiff) = écart-type de SLPdiff pendant le mois en question.
Mais avant d’entreprendre l’étude précise de cette interaction entre l’océan et l’atmosphère
dans les basses latitudes, il est important d’avoir en tête les échelles caractéristiques de temps et
d’espace dans chacun des deux milieux.
De nombreux facteurs, tant géographiques que physiques, confèrent à ces régions des
propriétés particulières :
• Les régions équatoriales sont les sources de l’océan mondial ; la figure 5 représente la
distribution spatiale du bilan saisonnier moyen de chaleur au sommet de l’atmosphère.
On remarque que les zones océaniques de gain maximum sont les zones d’upwelling
équatorial (le gain dépasse 75 W/M² à l’équateur, dans le Pacifique central et
l’Atlantique central).
236
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Cette stratification verticale très cisaillée donne une grande importance à l’ajustement
barocline et les profils verticaux des courants seront très dépendants de la stratification. Dans
chacun des trois océans équatoriaux, on rencontre des Jets de surface très intenses (pouvant
atteindre 3 M/S), de faible pénétration verticale, au-dessus de courants totalement inverses.
C’est le cas notamment le long de la côte des Somalies pendant la mousson de Sud-Ouest ou
le long de l’équateur dans les océans Pacifique et Atlantique.
L’océan Pacifique tropical est caractérisé, dans son état « normal », par des eaux froides
(~23°C) dans la partie Est et des eaux très chaudes dans la partie Ouest (~28°C). Cet état moyen est
marqué par une forte variabilité saisonnière qui se manifeste essentiellement à l’est de la ligne du
changement de date (DL). La variabilité saisonnière est d’autant plus marquée que l’on se
rapproche de la côte d’Amérique du Sud. L’amplitude saisonnière atteint 5° à 6°C à la côte. Le
signal saisonnier démarre le long des côtes du Pérou, se propage d’Est en Ouest, et perd peu à peu
son amplitude en traversant le bassin.
Les eaux froides présentes dans cette zone proviennent des upwellings côtiers (les vents
sont, en effet, favorables aux résurgences d’eaux froides tout le long de la côte du Pérou) et de
l’upwelling équatorial (les alizés créent des zones de divergence océanique, le long de l’équateur,
dans lesquelles remontent les eaux sous-jacentes). Divergence et upwelling sont très efficaces car la
thermocline équatoriale (la plupart du temps très marquée et très mince) est très proche de la surface
dans la partie Est du bassin (< 100 M) et des eaux relativement froides interviennent rapidement
dans le mélange turbulent.
El Niño fut initialement identifié comme le réchauffement des eaux de surface le long de la
côte du Pérou. La phase préliminaire d’El Niño se situe aux environs de février-mars et est
fortement corrélée avec le cycle saisonnier. C’est la période de réchauffement le long des côtes
péruviennes. En fait, dès la période de Noël, un courant faible et chaud, en provenance des côtes
d’Amérique Centrale, vient réchauffer les côtes de l’Equateur. Ce courant était appelé El Niño par
les indigènes. Mais maintenant, nous désignons par El Niño l’amplification et la persistance de ce
réchauffement qui a des conséquences désastreuses pour l’économie locale, voire régionale et
globale. Lors d’El Niño 1982-83, l’anomalie de température le long des côtes du Pérou a dépassé
6°C, celle de 1997 a atteint les 4 à 5°C, et ce dès le mois de juillet-août…
La première idée qui vient à l’esprit est de considérer que ces températures anormalement
élevées proviennent d’une absence d’upwelling qui serait due à un affaiblissement des vents locaux.
Mais, rien n’indique un affaiblissement des vents dans les mesures, au contraire. En fait, il y a
toujours upwelling le long des côtes mais la structure de la thermocline est modifiée : elle est plus
profonde et plus diffuse, ce qui fait que le mécanisme de remontée n’atteint pas les eaux froides.
Il faut donc rechercher les mécanismes à grande échelle qui ont pu créer les modifications de
la structure thermique océanique au démarrage d’El Niño. Les observations océaniques montrent
qu’El Niño n’est pas localisé uniquement dans le Pacifique Est mais couvre l’ensemble du bassin.
237
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
La variation du niveau de la mer à Truk (152°E - 7°N, endroit représentatif des événements El Niño
dans le Pacifique Ouest) pendant les différents El Niño (1951-53-57-63-65-67-69-72, et plus
récemment ceux de 1982-83, 94-95, et 1997-98), a démontré qu’El Niño se manifeste par une baisse
brutale du niveau de la mer pendant le printemps. Cette baisse s’intensifie pendant toute l’année,
atteint son maximum en décembre, puis le niveau remonte rapidement de janvier à mars. Une
diminution du niveau de la mer correspond, en première approximation, à une remontée de la
thermocline équatoriale. Wyrtki (1975) a suggéré que la cause en était une modification des vents
dans le Pacifique Central et Oriental. Supposons, en effet, que les alizés se relâchent dans la partie
central du bassin ; la pente de la thermocline va s’effondrer et la thermocline va progressivement
s’enfoncer à l’Est de l’anomalie des vents ; cette dépression de la thermocline va se propager vers
l’Est comme une onde de Kelvin jusqu’à atteindre les côtes d’Amérique du Sud où elle se réfléchira
(sous forme de multiples ondes côtières et équatoriales). Cette hypothèse a été explorée par de
nombreux auteurs mais il faut que les observations permettent de répondre aux deux questions
suivantes : peut-on identifier un signal de type Kelvin dans la partie Est du Pacifique juste avant le
démarrage d’El Niño ? Y-a-t-il des anomalies de vents d’Ouest au centre du Pacifique avant El
Niño ?
Mais El Niño n’est pas un événement seulement océanique. Walker (1924, 1932) a été le
premier à reconnaître l’importance de la bascule à grande échelle des fluctuations de pression au
niveau de la mer entre l’océan Pacifique Sud-Est et l’océan Indien. Il nomma ce phénomène
Oscillation Australe (SO) mais les observations et les analyses ultérieures ont montré que
l’Oscillation Australe se manifestait sous beaucoup d’autres aspects (comme la sécheresse en Inde,
et des hivers rudes en Amérique du Nord (Horel et Wallace, 1981).
C’est Bjerknes (1969) qui a le premier souligné l’importance possible de l’océan Pacifique
dans l’Oscillation Australe. Maintenant, cet événement majeur de la variabilité interannuelle du
système océan-atmosphère est étudié simultanément dans les deux milieux et est appelé ENSO (El
Niño Southern Oscillation).
Pour décrire un événement ENSO, il est utile de revenir aux analyses composites effectuées
par Rasmusson et Carpenter (1982). Avant d’entreprendre une analyse détaillée de ces observations,
nous allons donner les grandes lignes de la circulation atmosphérique sur l’océan Pacifique tropical.
Les alizés de Sud-Est et de Nord-Est qui dominent sur l’océan tropical Pacifique convergent
sur la zone dépressionnaire située au-dessus du Nord de l’Australie et de l’Indonésie « le continent
maritime ». Cette zone est le siège d’intenses convections et on y trouve une forte activité nuageuse
et des précipitations. L’air retourne vers l’Est à haute altitude et revient vers le sol dans la région de
subsidence située dans le Sud-Est Pacifique. Cette cellule zonale (très schématique) est connue
comme cellule de Walker (Bjerknes, 1966).
238
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
La période mars-mai est marquée par le développement d’anomalies positives des SST le
long de l’équateur, s’étendant de l’Amérique du Sud à 160°W. La thermocline est plus profonde
que la normale. La zone d’anomalies côtières augmente rapidement d’intensité, s’étend vers
l’Ouest, et finit par se mélanger avec la zone d’anomalies équatoriales qui, située initialement sur la
DL, a pris de l’extension. L’extension des anomalies côtières vers l’Ouest est marquée par des
anomalies de vents du Nord de 110°W à 170°W qui correspondent à un déplacement vers le Sud de
la ZITC qui est déjà dans sa position saisonnière la plus Sud. L’ENSO apparaît alors comme une
amplification du signal saisonnier. Des anomalies positives de précipitations apparaissent dans le
Pacifique central, en accord avec le déplacement de la zone de convergence. Les alizés, à l’Est de
l’Australie, sont renforcés et il y a des anomalies de divergence au Sud-Ouest de la SPCZ. Ces
phénomènes caractérisent un déplacement vers le Nord-Est de la SPCZ.
239
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Le long des côtes d’Amérique du Sud, le retour à la normale s’effectue rapidement, quelques
mois après le démarrage de l’ENSO. On note cependant une autre anomalie des SST lors du
réchauffement saisonnier, l’année suivante. Dans le Pacifique central, le retour à la normale
s’effectue beaucoup plus lentement, au moins un an après le démarrage de l’ENSO. La décroissance
des anomalies semble s’effectuer de la même manière que leur établissement : par propagation vers
l’Ouest à partir du Pacifique Sud-Est. A l’Ouest de la DL, les indications du retour à la normale
apparaissent dès la période de décembre-janvier.
• l’existence de corrélations remarquables entre les SST dans l’océan Pacifique tropical
Est et de nombreuses variables météorologiques sur tout la Pacifique tropical (pression
de surface, vent de surface, précipitations, vent à 200 hPa…) implique une réelle
communication entre la couche de surface de l’océan tropical et l’atmosphère aux
échelles interannuelles et souligne l’importance du système couplé Océan Tropical
Atmosphère Globale.
• l’échelle spatiale de l’ENSO, dans sa phase culminante, couvre toute la zone tropicale,
de 15°N à 15°S, de l’Ouest de la DL à la côte d’Amérique du Sud pour l’océan ; les
échelles spatiales des manifestations atmosphériques de l’ENSO correspondent aux
échelles de l’Oscillation Australe (du continent maritime à l’Amérique du Sud dans
toute l’hémisphère Sud). L’existence de téléconnexions avec des latitudes plus élevées
montre que l’ENSO a des répercussions dans l’atmosphère globale.
• l’ENSO est plus un événement qu’une oscillation régulière. Sa durée dépasse
légèrement une année ; il existe des périodes où se produisent des événements
successifs (l’intervalle typique entre deux événements est alors de 3 à 4 ans) mais il peut
y avoir de longues périodes sans événements marquants.
• la phase de l’ENSO semble bloquée sur le cycle saisonnier. Les anomalies de vent et
des SST dans le Pacifique central atteignent toujours leur amplitude maximale en
décembre puis régressent rapidement au début de l’année suivante. Les anomalies, le
long de la côte d’Amérique du Sud, sont maximales en mai-juin. Elles apparaissent
comme une amplification du signal saisonnier. Dans le scénario canonique, elles
précèdent les anomalies du Pacifique Central et présentent un maximum secondaire
l’année suivante.
240
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Les vents dominant induisent une pente équatoriale d’Est en Ouest et créent un énorme
réservoir de chaleur dans la partie Ouest du Pacifique. Lorsqu’un changement brusque de vent
intervient, des paquets d’onde de Kelvin sont excités et transmettent l’information vers l’Est. Les
observations montrent que la zone équatoriale est un guide d’onde suffisamment efficace pour
permettre la propagation de tels paquets. L’affaiblissement de la composante zonale des alizés dans
le Pacifique central peut être traité comme l’impact d’une zone de vent d’Ouest à l’équateur. Elle
conduit à un déséquilibre du gradient zonal de pression à l’équateur. La réponse locale à ce forçage
est un approfondissement de la thermocline. Le Courant Equatorial Sud est très affaibli et se trouve
parfois remplacé par un courant convergent, vers l’Est, en surface. Le Sous-Courant Equatorial, qui
était maintenu par le gradient de pression, s’affaiblit et peut disparaître. L’approfondissement de la
thermocline se propage vers l’Est sous forme d’un paquet d’onde de Kelvin dont l’amplitude est
proportionnelle à l’extension spatiale et à l’intensité de l’anomalie de forçage. Ce mécanisme est
très efficace pour créer un enfoncement de la thermocline et une montée du niveau de la mer à la
côte. Il intervient dans l’évolution des anomalies côtières observées pendant l’ENSO. L’analyse
composite des vents effectuée pendant un cycle de l’ENSO confirme la validité de cette hypothèse
(Cane, 1981).
L’air est ascendant dans la région forcée et descendant à l’Ouest comme à l’Est dans tout le
reste du bassin. A l’équateur, le vent est convergent vers la région forcée ; le vent est d’Est à l’Est
de l’anomalie (il a, en fait, la structure d’une onde de Kelvin amortie) et il est d’Ouest à l’Ouest sur
241
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
l’équateur puis d’Est à plus hautes latitudes (où il a la structure d’une onde de Rossby amortie).
Mais le vent, au Nord et au Sud de la région forcée, est dirigé vers le pôle, hors de la région de
chauffage par conservation de la vorticité. L’anomalie de chaleur est caractérisée par l’apparition
d’un doublet cyclonique sur le côté Ouest de la région forcée. Dans la couche supérieure du modèle,
la circulation est inversée et l’anomalie de chauffage est caractérisée par un doublet anticyclonique.
Le résultat principal que l’on peut tirer de ces expériences est que la variabilité basse
fréquence dans les tropiques n’est pas due aux instabilités de la circulation atmosphérique, mais aux
modifications des conditions aux limites : en particulier, des anomalies des SST.
Cet événement exceptionnel par son ampleur a particulièrement frappé les pays du Pacifique
ainsi que certaines régions du globe plus éloignées.
Une sécheresse persistante dès le mois de juin-juillet 1997 a sévi principalement sur la
Papouasie Nouvelle-Guinée et l’archipel Indonésien, la plus sévère depuis 50 ans.
La famine et les maladies relatives à cette sécheresse ont occasionné la mort d’environ 450
personnes en Irian Jaya (Indonésie) et 700 en Papouasie Nouvelle-Guinée. Les estimations
rapportent que ces conditions de famine ont affecté une population de 700 000 à 1 million de
personnes.
Des cyclones et dépressions tropicales ont frappé les îles Cook et certaines îles de la
Polynésie française dès le mois de novembre 1997 (ces régions ne sont habituellement pas affectées
par les cyclones tropicaux). L’activité cyclonique a été plus forte le long des côtes de l’Amérique
centrale et de la Californie d’octobre 1997 à mars 1998, provoquant de grosses inondations.
A partir de novembre 1997, des pluies diluviennes ont affecté les zones côtières de
l’Equateur et du Pérou occasionnant l’apparition de cas de choléra, paludisme... 14 000 maisons ont
été détruites.
En Equateur, 1800 km de routes ont été anéantis par des glissements de terrain. Les cultures
ont été sévèrement abîmées...
242
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
D’autres pays, comme l’Argentine, le Paraguay ou le Chili ont été affectés par de fortes
pluies alors qu’une importante sécheresse sévissait sur la zone atlantique de l’Amérique centrale et
du Sud. Le Nord-Est brésilien a subi de dramatiques incendies...
Les régions de l’Afrique de l’Est ont particulièrement été touchées comme la Somalie et le
Kenya soumis à des précipitations catastrophiques en octobre-novembre 1997, entraînant la mort de
2000 personnes et le déplacement de 250 000 autres.
L'Australie, région habituellement plutôt pluvieuse, a connu une sécheresse et des incendies
à l'occasion du phénomène El Niño 1997-98.
Enfin, El Niño 1997-98 a provoqué une grande sécheresse en Afrique, dans la région des
Grands Lacs.
La carte d’octobre 1998 met en évidence un abaissement (donc un refroidissement) des eaux
de surface du Pacifique Est. Ce phénomène baptisé la Niña, apparaît comme l’inverse d’El Niño. Il
semble accentuer certains mouvements météorologiques, par exemple la mousson.
Prévoir de telles anomalies ne peut éviter les caprices climatiques, mais les recherches sur sa
prévision et son impact doivent permettre de prévenir ses effets néfastes. La population pourrait
ainsi se préparer à affronter un cataclysme naturel : construction de digues, nettoyage des canaux
d’évacuation d’eau, stockage de vivres...
L'analyse de données historiques a permis de montrer que le cycle annuel est le signal
dominant de la variabilité basse fréquence de l'océan Atlantique tropical. Ainsi, en réponse au
régime d'alizés, la circulation océanique est particulièrement intense et contrastée, entraînant de
forts cisaillements de courant, de mai-juin à octobre, plus faible les autres périodes de l'année. Le
long de l'équateur, les eaux chaudes et légères entraînées vers l'Ouest par ces courants sont
remplacées, dans le Golfe de Guinée, par une remontée d'eaux froides ou « upwelling » selon le
terme anglais.
Toutefois, une accumulation d'eaux chaudes dans la partie Est du bassin vient parfois
perturber ce cycle annuel atlantique, même si ces événements n'ont pas l'ampleur du phénomène El
Niño du Pacifique tropical. D'une courte durée de vie, quelques semaines à quelques mois, ils
siègent habituellement dans le Golfe de Guinée et relèvent principalement d'une dynamique
équatoriale. Cette dynamique peut être d'origine purement atlantique, comme cela a été observé en
1968. Elle peut aussi être initiée par des El Niño qui, en déplaçant les masses d'eaux chaudes du
Pacifique, entraînent le déplacement des zones convectives, et modifient la circulation
atmosphérique et le régime des vents jusque dans l'Atlantique tropical. Des alizés intenses sont alors
243
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
observés sur ces régions atlantiques, accumulant une importante quantité d'eaux chaudes sur le bord
Ouest du bassin. Quelques mois plus tard, lorsque la situation s'inverse pour un retour à la
« normale » dans le Pacifique, les vents faiblissent dans l'Atlantique et les masses d'eaux
accumulées refluent vers l'Est. C'est ainsi qu'en 1984, après « El Niño du siècle » de 1982-1983,
puis en 1988 après le phénomène de 1986-1987, ce type d'anomalie est apparue dans le Golfe de
Guinée.
La NAO, en étant le facteur contrôleur dans la variabilité des flux air-mer et de glace/eau
douce entre l'arctique et l’Atlantique Nord (Coachman et Aagaard, 1988 ; Roach et al., 1995 ; et
Weingartner et al., 1998), est un modulateur primaire du processus de transformation d'eau massif
et peut-être la force de la MOC et de là la variabilité dans le transport de chaleur océanique. En
particulier il orchestre la convection en Mer du Groenland et en particulier la mer Labrador (Lab
Sea Group, 1998). Les hautes latitudes du Nord et les flux océaniques qui les joignent aux mers
adjacentes ne sont pas simplement les seules parties constitutives du problème. La MOC est
conduite généralement par welling, down-welling et du forçage du vent. Les fluctuations dans l’une
de ces composantes pourraient affecter la force de la MOC (voir, par exemple, Toggweiler et
Samuels, 1995 pour le rôle du champ de vent Océanique Sud, ou Latif et al., 2000 pour le rôle des
tropiques dans le rétablissement de la MOC sous les conditions du réchauffement du à l’effet de
serre ; voir aussi Cane et Clement, 1999). Néanmoins la perte de flottabilité dans les hautes latitudes
Nord, en grande partie contrôlées par la NAO/AO, est toujours d'une importance fondamentale.
Il existe une forte liaison entre la Variabilité Tropicale Atlantique (TAV) et la NAO (Fig.
104). Les changements des alizés, dirigés par des fluctuations dans la force et l'emplacement de
l’anticyclone des Açores, agissent sur les SST en région tropicale par des échanges superficiels de
chaleur associés à l’entraînement au fond de l'océan de la couche de mélange. Ainsi le tripôle SST
et les gradients interhémisphériques SST partagent des anomalies communes SST entre l'équateur et
∼30°N. Compatible avec l'impact de la NAO en Atlantique subtropicale Nord, la variabilité
interannuelle des SST présentée dans la figure 100 est la plus forte en mars-mai (Nobre et Shukla,
1996), retardant à 1-2 mois la NAO saisonnière la plus active (janvier-mars).
245
ANNEXE II : INTERACTIONS OCÉAN-ATMOSPHÈRE ET AUTRES CONFIGURATIONS
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
L’espace climatique marocain, situé à la limite des deux grands systèmes climatiques
planétaires, tropical et polaire, est donc des latitudes moyennes chaudes de type supratropical, subit
les influences inéluctables, diverses et variées, de ces deux systèmes opposés, à savoir, les
circulations des basses latitudes, des moyennes et des hautes latitudes. Cette situation structurelle
doit implicitement être pris en considération pour toutes interprétations concernant les événements
climatiques auxquels le Maroc se trouve exposé et par conséquent les Marocains peuvent être placés
et avoir à intervenir.
Cette situation, fondée sur les structures énergétiques macro-régionales, établit la circulation
atmosphérique des latitudes marocaines. L’interdépendance de cette circulation avec les autres
systèmes climatiques fait ressortir les liens téléconnectifs existants entre les principales zones
climatiques susmentionnées et leurs types de circulations.
La méthode énergétique, conçue, développée et appliquée dans cette étude, a été vérifiée par
les derniers événements de l’atmosphère à nos latitudes : Les perturbations de 1996-1997, 1999-
2000 qui se sont manifestées par un retour abondant des précipitations et des tempêtes violentes, la
stabilité atmosphérique de 1992-1993, 1994-1995 et 1997-1998, et très récemment le retour des
perturbations en 2001 et en 2002 en Afrique du Nord et en Europe de l’Ouest ont été prédites quatre
à cinq mois à l’avance avant leurs manifestations par cette méthode.
Cette méthode a besoin d’être développée pour être plus opérationnelle, ce qui pourrait
participer à l’appréhension des risques climatiques et à l’éviction de nombreux problèmes socio-
économiques et sécuritaires (prévisions, ressources en eau, agriculture, pêche, sécurité alimentaire,
transport, assurances, etc..), mis en jeu par les événements climatiques.
Malgré nos incertitudes de prévisions climatiques à l’échelle régionale, nous savons que les
bilans énergétiques, planétaires et régionaux, structurent la circulation atmosphérique Nord-Est
atlantique par le contrôle qu’ils effectuent sur la circulation de Hadley. Ainsi, l’emplacement et la
vigueur de la branche descendante de la circulation de Hadley déterminent les conditions
aérologiques de l’espace climatique marocain en ce qui concerne les précipitations, les sécheresses
et les températures. Et de ce fait, les changements climatiques, par le forçage qu’ils effectuent sur la
circulation de Hadley, sont contraints de créer une altération de la circulation atmosphérique au
Maroc, laquelle se manifeste par une accentuation des sécheresses observées depuis la fin des
années soixante dix du siècle écoulé. Conjuguées avec les activités socio-économiques, ces
sécheresses induisent une dégradation des sols qui pourrait aboutir à la désertification. C’est en
prenant en compte les différents éléments et facteurs énergétiques que l’intervention de l’homme
sur l’environnement physique marocain devrait être orientée, dans le respect de l’équilibre des
processus radiatifs écosystémiques.
247
CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
En ce qui concerne les fluctuations extrêmes des événements climatiques qui accompagnent
le changement global, elles pourraient être une nuisance pour le Maroc si les efforts nécessaires à
l’adaptation ne sont pas déployés. Les ressources en eau, l’agriculture et le tourisme sont les
secteurs les plus vulnérables dans notre pays vu leur importance sur le plan économique, social,
culturel, civilisationnel et psychologique pour le bien-être des Marocains. Les cas extrêmes
envisageables sont le risque de sécheresses accrues et prolongées, ainsi que d’inondations
inattendues. Cependant, différentes réformes demeurent nécessaires en raison de l’importance de
l’événement, de sa globalité et de ses impacts sur les différents secteurs socio-économiques dont
dépend la sécurité alimentaire.
248
CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
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Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
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Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
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RÉFÉRENCES DE LA DEUXIÈME PARTIE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
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RÉFÉRENCES DE LA DEUXIÈME PARTIE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
260
RÉFÉRENCES DE LA DEUXIÈME PARTIE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
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RÉFÉRENCES DE LA DEUXIÈME PARTIE
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
La dynamique des climats du Maroc, telle qu’elle est conçue et utilisée dans ce travail, nous
a permis d’étudier et d’interpréter énergétiquement les conditions atmosphériques de l’espace
climatique marocain. Cette démarche nous a permis de conclure à plusieurs résultats, dont nous
rappelons les principaux :
A : LE CLIMAT ÉNERGÉTIQUE :
A.1°: Le climat énergétique de l’espace climatique marocain nous montre que cet espace se
situe à l’endroit du chevauchement du renversement énergétique hémisphérique. Cette situation
énergétique du Maroc explique l’instabilité climatique vis-à-vis des sources et des puits radiatifs
planétaires. C’est un climat doublement dépendant, à la fois des zones excédentaires situées au Sud,
et des zones déficitaires situées au Nord de l’espace climatique marocain.
A.2°: Les valeurs moyennes du rayonnement net varient sur le plan annuel entre le
minimum continental relevé au Nord du Maroc en hiver, et le maximum en été au même endroit ; ce
qui nous donne un écart radiatif moyen annuel très important, et c’est pour cette raison que le
Maroc connaît les variations saisonnières. Au-dessus de l’océan, cet écart est encore plus important,
les valeurs les plus basses sont relevées en hiver, et les plus hautes sont enregistrées au printemps et
pas en été.
A.3°: En hiver, les moyennes du rayonnement net continental sont négatives, elles évoluent
du Nord vers le Sud. Au-dessus de l’océan, les moyennes sont basses au Nord et évoluent en
augmentant vers le Sud.
A.4°: En été, le bilan radiatif est positif, il augmente du Sud vers le Nord. Au-dessus de
l’océan, les valeurs moyennes les plus élevées sont au niveau du parallèle 26°15’, elles baissent vers
le Nord, et vers le Sud.
A.6°: Cette constatation d’évolutions inverses entre le continent et l’océan est une
spécificité de l’espace climatique marocain, puisqu’on remarque qu’au-dessus de l’espace européen
au Nord du Maroc, les bilans climatiques continentaux et océaniques suivent la même évolution.
A.7°: En automne, les moyennes continentales du rayonnement net sont négatives, les plus
hautes valeurs sont relevées au niveau du parallèle 31°15’, puis baissent vers le Sud et vers le Nord.
Au-dessus de l’Atlantique, la situation est remarquable, la latitude 28°45’ marque le renversement
du bilan énergétique. Vers le Nord, le bilan est négatif, et vers le Sud, le bilan est positif. Cette
situation d’opposition de l’état du bilan énergétique entre l’océan et le continent dans l’espace
climatique marocain explique les événements climatiques qui marquent le pays pendant cette
période, et qui sont, soit la prolongation de la sécheresse astronomique estivale, soit le retour brutal
des précipitations automnales qui sont souvent dévastatrices.
A.8°: De cette étude des bilans radiatifs nets au Maroc, il ressort que ces bilans
représentent une situation excédentaire pendant les saisons du printemps et de l’été, et déficitaire
pendant les saisons d’automne et d’hiver. La période octobre-février est considérée déficitaire,
puisque le mois de mars représente le renversement du bilan énergétique net de la situation
263
CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
A.9°: Sur le plan régional, les renseignements du programme ERBE ont permis
l’identification des différentes régions radiothermiques et de leurs composantes énergétiques. C’est
ainsi que les paramètres énergétiques ont été assortis de la modélisation des bilans observés, ce qui
a rendu possible l’examen des processus des échanges radiatifs de l’espace climatique marocain.
A.10°: Sur le plan interannuel, le Maroc se situe dans le fuseau cosmique radiatif global
moyen annuel de 365 W/M², le minimum est relevé au Nord, et le maximum au Sud. La radiation
globale suit une distribution latitudinale.
A.11°: Le rayonnement réfléchi global moyen annuel suit une évolution spatiale qui
caractérise les régions sahariennes continentales par les moyennes les plus élevées, et celles du
Nord-Ouest sur la côte par les moyennes les plus basses, les régions du centre connaissent une
situation intermédiaire. L’influence du tracé de la côte et de la chaîne de l’Atlas est évidente dans la
distribution de ce paramètre radiatif : cette distribution est tout à fait parallèle à ces deux facteurs
géographiques marocains.
A.12°: Quant à la distribution spatiale l’albédo global moyen annuel, il varie entre le
minimum dans les régions côtières du Nord, et le maximum dans les régions intérieures du Sud.
A.13°: Sur le plan saisonnier, les moyennes régionales de l’albédo hivernal varient entre la
plus basse valeur que connaît la région de Dakhla, et la plus haute valeur que connaît la région de
Bouarfa. Les valeurs moyennes régionales estivales varient entre le minimum dans la région
d’Oujda, et le maximum dans la région de Tan-Tan. Au printemps, la région de Dakhla détient la
moyenne la plus faible, et la région de Bouarfa se caractérise par la plus haute valeur moyenne. En
automne, les valeurs moyennes régionales varient entre le minimum dans la région de Dakhla et le
maximum dans la région de Bouarfa.
On constate donc que les valeurs les plus élevées de l’albédo sont relevées pendant la saison
d’hiver à l’Est du Maroc, et les valeurs les plus basses sont enregistrées en été au Nord-Est du pays.
Cette situation s’explique essentiellement par les variations de l’angle d’incidence des rayons
solaires entre l’hiver et l’été, et nullement par la nature du sol et de l’atmosphère de l’espace
marocain, qui devrait donner une situation inverse.
L’étude du rayonnement solaire a fait ressortir le cadre fondamental des climats marocains.
Le rayonnement global définit la structure cosmique qui suit une organisation latitudinale, la
264
CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
A.14°: C’est ainsi que le rayonnement effectif aura une structure différente de celle du
rayonnement solaire. Les valeurs du rayonnement moyen annuel émis par le sol varient entre le
maximum relevé dans les régions sahariennes maritimes, et le minimum enregistré dans les régions
sahariennes continentales.
A.17°: Les valeurs du rayonnement atmosphérique moyen annuel varient entre le maximum
dans les régions du Nord, et le minimum dans celles du Sud.
A.18°: La part du rayonnement moyen annuel émis par les nuages qui échappe au sommet
de l’atmosphère est la plus faible par rapport aux autres composantes du rayonnement effectif. Ces
valeurs varient entre le maximum dans les régions nordiques, et le minimum dans celles du Sahara.
A.19°: Les valeurs du rayonnement émis global moyen annuel sont très importantes, et
varient entre le minimum dans les régions du Nord et du Nord-Est, et le maximum dans les régions
sahariennes maritimes. La distribution spatiale du LW dans les régions Nord suit l’allure pseudo
latitudinale en conformité avec l’extension de la Méditerranée et du Sahara, alors qu’au Sud-Ouest,
l’allure devient pseudo longitudinale, parallèle à la côte atlantique et au Sahara. L’Anti-Atlas
représente la limite du renversement de la tendance latitude-longitude.
A.20°: Ces bilans énergétiques ondes longues moyens annuels démontrent que 70% du
rayonnement global reçu au sol marocain est renvoyé au sommet de l’atmosphère sous forme de
rayonnement infrarouge, et que les divers échanges effectués entre le sol et l’atmosphère
aboutissent à un bilan énergétique positif à tous les niveaux.
A.21°: Les valeurs du rayonnement terrestre net moyen annuel varient entre le maximum
dans les régions littorales humides, et le minimum dans les régions continentales sèches.
A.22°: Le rayonnement atmosphérique net moyen annuel est déficitaire au niveau national.
Les régions les plus déficitaires sont celles de l’intérieur et du Sahara continental.
A.23°: Les valeurs du rayonnement net global moyen annuel varient entre le maximum dans
les régions littorales, et le minimum dans les régions sahariennes. Ce rayonnement suit une
distribution spatiale parallèle aux tracés des côtes : il diminue des régions littorales vers les régions
intérieures.
A.24°: Sur le plan intersaisonnier, les bilans énergétiques nets de l’automne et de l’hiver
sont déficitaires, et ceux du printemps et de l’été sont excédentaires. La variabilité intersaisonnière
est plus importante pendant les saisons d’hiver et du printemps, alors que les bilans des saisons
265
CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
d’été et de l’automne connaissent une stabilité. Les écarts moyens les plus élevés sont relevés
pendant la saison hivernale. Alors que les écarts les moins importants concernent la saison
d’Automne. Et enfin, les bilans radiatifs nets suivent une évolution spatiale croissante des régions
du Nord vers les régions du Sud en automne et en hiver, du Sud vers le Nord en été, et des régions
du Nord vers celles de l’intérieur au printemps.
A.26°: Enfin, l’espace climatique marocain occupe donc un endroit privilégié pour les
divers facteurs énergétiques qui contrôlent le climat planétaire, il se situe au chevauchement des
grandes zones climatiques hémisphériques, et se soumet à leurs caractères puisqu’il occupe l’aire du
renversement des bilans énergétiques atlantico-africains. Il est tantôt déficitaire en hiver et en
automne, tantôt excédentaire en été et au printemps. Cette situation fait de la position de l’espace
climatique marocain un carrefour d’influence énergétique. En situation d’excès énergétique, le
Maroc aura l’empreinte de la zone climatique excédentaire, et en situation de déficit énergétique, se
sont les caractéristiques de la zone déficitaire qui envahiront le Maroc.
B : LE CLIMAT AÉROLOGIQUE :
B.1°: L’espace climatique marocain, situé à la limite des deux grands systèmes climatiques
planétaires, tropical et polaire, est donc des latitudes moyennes chaudes de type supratropical, subit
les influences inéluctables, diverses et variées, de ces deux systèmes opposés, à savoir, les
circulations des basses et des hautes latitudes. Cette situation structurelle doit implicitement être
pris en considération pour toutes interprétations concernant les événements climatiques auxquels le
Maroc se trouve exposé et par conséquent les Marocains peuvent être placés et avoir à intervenir.
B.2°: Cette situation, fondée sur les structures énergétiques macro-régionales, établit la
circulation atmosphérique des latitudes marocaines. L’interdépendance de cette circulation avec les
autres systèmes climatiques fait ressortir les liens téléconnectifs existant entre les principales zones
climatiques susmentionnées et leurs types de circulations.
B.4°: La méthode énergétique, conçue, développée et appliquée dans cette étude, a été
vérifiée par les derniers événements de l’atmosphère à nos latitudes : Les perturbations de 1996-
1997, 1999-2000 qui se sont manifestées par un retour abondant des précipitations et des tempêtes
violentes, la stabilité atmosphérique de 1992-1993, 1994-1995 et 1997-1998, et très récemment le
retour des perturbations en 2001 et en 2002 en Afrique du Nord et en Europe de l’Ouest ont été
prédites quatre à cinq mois à l’avance avant leurs manifestations par cette méthode.
266
CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
B.5°: Malgré nos incertitudes de prévisions climatiques à l’échelle régionale, nous savons
que les bilans énergétiques, planétaires et régionaux, structurent la circulation atmosphérique Nord-
Est atlantique par le contrôle qu’ils effectuent sur la circulation de Hadley. Ainsi, l’emplacement et
la vigueur de la branche descendante de la circulation de Hadley déterminent les conditions
aérologiques de l’espace climatique marocain en ce qui concerne les précipitations, les sécheresses
et les températures. Et de ce fait, les changements climatiques, par le forçage qu’ils effectuent sur la
circulation de Hadley, sont contraints de créer une altération de la circulation atmosphérique au
Maroc, laquelle se manifeste par une accentuation des sécheresses observées depuis la fin des
années soixante dix du siècle écoulé. Conjuguées avec les activités socio-économiques, ces
sécheresses induisent une dégradation des sols qui pourrait aboutir à la désertification. C’est en
prenant en compte les différents éléments et facteurs énergétiques que l’intervention de l’homme
sur l’environnement physique marocain devrait être orientée, dans le respect de l’équilibre des
processus radiatifs écosystémiques.
B.7°: En ce qui concerne les fluctuations extrêmes des événements climatiques qui
accompagnent le changement global, elles pourraient être une nuisance pour le Maroc si les efforts
nécessaires à l’adaptation ne sont pas déployés. Les ressources en eau, l’agriculture et le tourisme
sont les secteurs les plus vulnérables dans notre pays vu leur importance sur le plan économique,
social, culturel, civilisationnel et psychologique pour le bien-être des Marocains. Les cas extrêmes
envisageables sont le risque de sécheresses accrues et prolongées, ainsi que d’inondations
inattendues. Cependant, différentes réformes demeurent nécessaires en raison de l’importance de
l’événement, de sa globalité et de ses impacts sur les différents secteurs socio-économiques dont
dépend la sécurité alimentaire.
Mais ces résultats ne sont pas complets, et beaucoup reste à faire puisque les études
climatologiques au Maroc ne sont qu’à leur début, particulièrement dans le domaine de la
climatologie et de la modélisation dynamiques, qui nécessite un travail d’équipe multidisciplinaire
entre géographes thématiciens, climatologues dynamiciens et statisticiens, océanographes
courantologues, météorologues, biochimistes de l’atmosphère et modélisateurs numériciens.
C : PERSPECTIVES :
267
CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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performances encore insuffisantes des meilleurs calculateurs actuellement disponibles, et par notre
connaissance encore imparfaite de certains phénomènes. Le résultat des modèles ne peut donc être
considéré comme une prédiction fiable ; par contre, il existe un large consensus pour estimer que
ces modèles permettent de cerner l'évolution de la température moyenne et du niveau moyen de la
mer dans une gamme allant de 1 à 3, pour une concentration donnée de gaz à effet de serre. La
validité des résultats à échelle locale est nettement plus incertaine, ce qui conduit logiquement à
aborder l'analyse des conséquences du réchauffement climatique en termes de risques et non de
prévisions.
Jusqu’à ce jour, les travaux menés au Maroc sur le changement global sont encore à leur
début, et ne concernent que quelques fragments des aspects du changement.
Néanmoins, il faut s’efforcer dans les années à venir d’approfondir et de développer les
différents aspects relatifs au changement climatique dans le contexte des études régionales, et
particulièrement :
Toutes les études réalisées jusqu'à ce jour avec des modèles numériques concluent à un
réchauffement global du système climatique au cours du siècle prochain. Les modèles ne sont pas
exempts d'incertitudes, mais ils constituent notre seule manière d'appréhender les phénomènes à
venir. Par ailleurs, les modèles existants ont été développés de manière indépendante par des
groupes scientifiques très variés et leur unanimité quant à un réchauffement montre de manière
frappante que le risque d'une modification du système climatique ne peut être négligé. De plus le
268
CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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léger réchauffement déjà observé est compatible avec la prédiction des modèles, surtout si l'on tient
compte du rôle qu'ont pu jouer les aérosols.
Notre compréhension quantitative de ce qui peut se passer dans le futur reste cependant
tributaire des incertitudes encore très grandes de la modélisation. Nos modèles ignorent aussi la
dimension biochimique du problème. Enfin les non-linéarités de la circulation océanique, la
possibilité d'une modification des régimes de courant, dans l'Atlantique Nord en particulier, rend
possibles des évolutions plus surprenantes. Cette énorme complexité du problème posé a une
première conséquence : une prévision fiable de l'évolution climatique future est sans doute encore
hors d'atteinte. On peut même estimer que l'exploration des interactions entre les différentes
composantes de notre environnement global, dont la complexité n'était pas perçue il y a quelques
années, en fait reculer la perspective. En même temps, notre niveau d'expertise a considérablement
augmenté et permet d'appréhender de manière plus précise les facteurs de risque climatique, à
défaut d'une prévision exacte. Les difficultés rencontrées constituent aussi une leçon d'humilité :
nous ne serons pas en mesure de contrôler cette évolution climatique, si nous la laissons se
développer.
Malgré les limites que nous venons d'évoquer, les modèles numériques constituent notre
seule manière d'estimer les risques liés au changement climatique. Mais il faudra désormais
compléter l'approche globale de l'évolution climatique par des études sur les impacts possibles de
ces changements à l'échelle régionale ou locale.
L'élévation du niveau de la mer est une des conséquences attendues d'un réchauffement
global ; elle serait causée principalement par la fonte partielle des glaciers et par la dilatation
thermique de la tranche d'eau superficielle des océans et des mers. La valeur la plus probable à
l'horizon de l'an 2100 est une hausse autour de 50 cm. Les impacts possibles de cette élévation sont
de plusieurs ordres : submersion, accentuation de l'érosion, phénomènes de salinisation des
estuaires, réduction du volume des eaux douces souterraines, accroissement de la fréquence des
surcotes.
Ces effets seront accrus par d'autres résultats de l'activité humaine et par d'autres
conséquences de l'effet de serre comme l'augmentation des cyclones dans les régions tropicales et
celle des ondes de tempêtes dans les latitudes tempérées. Les récifs coralliens seraient alors
menacés. Les régions les plus concernées sont les espaces basses telles que le Gharb, le Loukkos et
Martil, ainsi que les rivages à lagunes tels que Moulay Bousselham et Oualidia.
269
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L'enneigement des montagnes est d'une très grande variabilité naturelle. Des modèles
numériques ont été développés pour modéliser l'enneigement en fonction des données
météorologiques. En entrant dans ces modèles un scénario climatique prenant en compte l'effet de
serre, on peut ainsi prévoir les conséquences sur l'enneigement du changement climatique. Les
résultats obtenus montrent une nette diminution de la durée d'enneigement à 1500 m d'altitude. Les
zones de haute altitude (au-dessus de 2000 m) sont moins concernées. Des problèmes sont donc
attendus pour les stations de sport d'hiver ne disposant pas de domaine de haute altitude. La
diminution de l’enneigement, en particulier hivernal, devrait augmenter les précipitations de cette
saison et changer le régime de l’écoulement ; d’où le risque de crues et d’inondations répétitives
dans cette période de l’année.
L'étude des effets possibles sur l'écoulement des eaux superficielles repose aussi sur la
modélisation numérique appliquée au comportement des bassins versants. L'écoulement résulte des
précipitations et du partage au sol des précipitations entre l'évapotranspiration, l'infiltration vers les
nappes souterraines et le ruissellement. Après calage sur des données réelles observées, le modèle
devrait être appliqué à un scénario de précipitations et de températures représentatif du climat
modifié. Il faut souligner que cet exercice nécessite des scénarios précis quant à la répartition sur
l'année des précipitations. L'évolution prévisible est celle de l'occurrence de crues plus accentuées
mais moins fréquentes en automne et en hiver, et des étiages plus marqués au printemps et en été.
En ce qui concerne les nappes souterraines, l'impact du changement climatique devrait être
différent suivant leur type : les nappes les moins profondes devraient voir leur niveau moyen
balancer légèrement entre une élévation en période de crue, et une baisse en période d’étiage, et les
nappes côtières devraient subir une salinisation. L'irrégularité accrue des approvisionnements entre
saisons et années devrait se répercuter sur le régime des nappes locales à faible réserve, et surtout
sur les nappes profondes autour du Grand Atlas où la demande en eau potable et d’irrigation devient
de plus en plus élevée.
L'évolution des sols est a priori caractérisée par de nombreux paramètres tels que la réserve
organique (carbone, azote), l'acidité et surtout les caractéristiques hydriques. En ce qui concerne le
cycle du carbone et des éléments nutritifs, le changement climatique devrait se traduire en général
par une vitesse accrue des cycles. Des prévisions plus précises demanderaient de prendre en compte
les données locales du climat futur, les caractéristiques pédologiques et les changements d'usage des
sols.
L'évolution de la teneur en eau est un élément perturbateur très important : l'action répétée
des cycles de dessiccation due au changement de climat tendrait à diminuer la réserve en eau des
sols, ceci ayant une influence négative sur la recharge des nappes ; la même action répétée
entraînerait la consolidation des sols avec des conséquences possibles sur le tassement des
constructions.
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CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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En ce qui concerne le problème important de l'érosion, on peut prévoir une aggravation des
risques d'érosion hydrique, compte tenu du retour des pluies pendant les saisons où le sol est peu
couvert, compte tenu aussi de l'augmentation prévue des événements de type orageux et de la
diminution possible de la quantité de matière organique dans le sol.
On peut prévoir que l'effet additionnel de serre aura plusieurs types d'impacts sur
l'agriculture : sur les productions elles-mêmes, sur les filières avales, sur l'environnement, sur
l'espace rural. Les céréales, qui pourraient bénéficier d’une augmentation des rendements compte
tenu de la fertilisation carbonée que constitue l'augmentation de la concentration atmosphérique du
dioxyde de carbone, devraient subir les contraintes du manque d’eau précipitée et de l’augmentation
de l’évapotranspiration. Pour d'autres productions, le résultat pourrait être néfaste à cause de la
réduction attendue du cycle de végétation.
On peut s'attendre également à une plus grande compétitivité des mauvaises herbes et à des
conditions plus favorables au développement des maladies cryptogamiques et des insectes. Dans
tous ces cas, il faudra renforcer la lutte. Par ailleurs, la donnée de la variabilité temporelle après le
réchauffement climatique serait très importante pour estimer l'impact réel du changement
climatique.
Sur le plan économique, les augmentations attendues des productions agricoles des pays à
climat « tempéré et froid » pourraient se traduire par une déstabilisation accrue des systèmes de
production, par une réorientation de tous ces systèmes au gré de l'intervention publique pour
soutenir les cours, ce qui mettrait en difficulté les produits agricoles nationaux destinés à
l’exportation. Si, comme on le prévoit, la variabilité du climat augmente, cela ne serait pas non plus
sans conséquence sur les systèmes de production les plus fragiles.
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CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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évidence des modifications dans le climat de la région méditerranéenne au cours du 21ème siècle.
Ces modifications sont : l'augmentation de la température, la diminution des pluies et la
perturbation du régime pluviométrique allant vers une augmentation en fréquence des averses
intenses. Il est important de comprendre comment les écosystèmes naturels méditerranéens feront
face à ces modifications, d'autant plus que leur surface est en diminution constante depuis les
dernières décennies à cause du phénomène de la déforestation. L'utilisation de modèles de
simulation des flux d'eau et de carbone permet d'apporter des éléments de réponse. L'adaptation à
court terme de ces écosystèmes à la disponibilité en eau se fait par des ajustements de la surface
foliaire autour d'un état d'équilibre.
L'attractivité estivale de la façade Sud-Ouest pourrait augmenter ainsi que celle des régions
de montagne ; l'attractivité de la côte méditerranéenne pourrait ne pas se dégrader. Ce seront peut-
être des villes importantes qui pourraient voir leur fréquentation s'accentuer en hiver. La coupure
entre destinations pour une clientèle apte à supporter les excès climatiques estivaux et une clientèle
plus âgée et fragile pourrait s'approfondir.
272
CONCLUSION GÉNÉRALE ET PERSPECTIVES
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enseignements quant à l'impact des conditions climatiques nouvelles sur la santé. Cet impact sera
plus important sur les sujets déjà sensibles pour d'autres raisons, notamment les personnes âgées et
les malades chroniques. Le changement climatique devrait avoir une influence sur la répartition de
la mortalité entre les saisons. On peut s'attendre à une certaine diminution de la mortalité en hiver et
à une assez franche surmortalité en été. La répartition géographique de ces changements ne serait
pas homogène sur le territoire. Des prévisions plus précises nécessiteraient une meilleure
connaissance de la répartition journalière des températures et de leur répartition annuelle : y aura-t-
il par exemple une augmentation des fortes chaleurs de l’hiver et de fin de printemps ?
Il ne faut certainement pas s'alarmer plus que de raison, mais il est incontestable que
certaines situations demanderont à être surveillées de près. Il faut donc que l'essentiel soit prêt à être
mis en place, le moment venu, pour une surveillance continue des impacts du changement
climatique, qui soit fiable et permanente ; ce qui ne sera pas forcément facile car cela peut se révéler
assez onéreux et l'expérience montre que, bien souvent, l'utilité n'en est pas toujours perçue comme
il conviendrait. Il s'agira, avant tout, d'une volonté politique.
273
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BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE
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DOCUMENTATION STATISTIQUE
ATLAS CLIMATIQUE
PRÉSENTÉE PAR :
2003 NOAA11:19-03-1993
UNIVERSITÉ HASSAN II
FACULTÉ DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES
ATLAS CLIMATIQUE
PRÉSENTÉE PAR :
2003
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
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ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
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Très Excédentaire = 15 Partiellement Sèche = -5 Sécheresse Générale = -10 Très Sèche = -15 Famines = 1 Epidémie = 2
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ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
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CHRONOLOGIE DES PUBLICATIONS EN CLIMATOLOGIE AU MAROC
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DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
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Fig.1 D : Evolution de la recherche climatologique au Maroc
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10
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
CLIMATOLOGIE DIAGNOSTIQUE
ECHELLE GLOBALE
(ENSO-NAO)
CLIMATOLOGIE GENETIQUE
ECHELLE MESO-REGIONALE
(NAO-REGIME DE TEMPS)
Schéma vertical
CLIMATOLOGIE PHYSIQUE
ECHELLE REGIONALE
(REGIME DE TEMPS)
MAROC
Schéma horizontal
CLIMATOLOGIE DIAGNOSTIQUE
CLIMATOLOGIE GENETIQUE
CLIMATOLOGIE PHYSIQUE
ECHELLE REGIONALE
(REGIME DE TEMPS)
ECHELLE MESO-REGIONALE
(NAO-REGIME DE TEMPS)
11
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
A. JANVIER B. AVRIL
C. JUILLET D. OCTOBRE
Fig. 3 : Albédo moyen saisonnier 1985-1989 (ERBS-NASA)
A. JANVIER B. AVRIL
C. JUILLET D. OCTOBRE
12
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
A. JANVIER B. AVRIL
C. JUILLET D. OCTOBRE
ZONE DEFICITAIRE
ZONE EXCEDENTAIRE
13
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
250 250
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200
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25
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61
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SW LW Net Albédo SW LW Net Albédo
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-100
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25
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SW LW Net Albédo SW LW Net Albédo
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200
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150
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-50
50 -100
-150
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25
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36
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16
11
14
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
40
50
35
40 30
25
30
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20 15
10
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16
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% C. ALBEDO DE JUILLET % D. ALBEDO D'OCTOBRE
50 60
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66
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31
26
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16
11
Fig. 9 : Variation saisonnière de l’albédo 1985-89
le long du méridien 06°15' W au-dessus de l’Afrique (ERBS-NASA)
50 50
40 40
30 30
20 20
10 10
0 0
25
25
5
5
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25
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10
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25
25
25
25
5
5
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36
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16
11
66
61
56
51
46
41
36
31
26
21
16
11
15
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
350
300
250
200
150
100
50
-50
T
LW
bs
A
W
F
)
)
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A
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SW
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LW
SW
A
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G
A
lb
F
lb
N
C
A
D
R
C
A
R
R
lb
C
Alb : Albédo au sommet de l'atmosphère RA Abs T : Rayonnement atmosphérique absorbé par le sol
AlbCF : Albédo atmosphérique RD : Rayonnement diffus
CSAlb : Albédo du sol RD Abs A : Rayonnement diffus absorbé par l’atmosphère
CSLW : Rayonnement terrestre émis RG : Rayonnement global
CSNet : Bilan énergétique net du sol RG Abs : Rayonnement global absorbé
CSSW : Rayonnement réfléchi par le sol RS : Rayonnement direct
LW : Rayonnement émis au sommet de l'atmosphère RS Abs T : Rayonnement direct absorbé par le sol
LWCF : Rayonnement émis par les nuages RT : Rayonnement terrestre
Net : Bilan énergétique net au sommet de l'atmosphère RT Abs A : Rayonnement terrestre absorbé par l’atmosphère
NetCF : Bilan énergétique net de l'atmosphère SW : Rayonnement réfléchi au sommet de l'atmosphère
RA : Rayonnement atmosphérique SWCF : Rayonnement réfléchi par l'atmosphère
Fig. 11 : Bilan énergétique global au Maroc (1985-1989)
16
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
SW LW
94,40357143 257,5525
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE 7,725714286 CSSW SWCF RG LWCF RT
63,77392857 -30,6296429 359,6817857 20,63678571 236,9157143
RD
30,62964286
NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -9,99285714 0 92,53571429
RGAbs RTAbsA
265,2782143 41,27357143
RS
329,0521429
17
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
W/M² A. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL W/M² B. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL
ONDES COURTES (1985-1989) ONDES LONGUES (1985-1989)
400 300
350
250
300
250 200
200
150
150
100 100
50
50
0
-50 0
CAS
ASA
TAN
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MAR
TAT
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LAY
CAS
ASA
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TAN
ERA
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OUJ
TAZ
LAY
MEK
BOA
RG RS RS AbsT RT RA RT AbsA
SWCF CSSW SW CSLW LWCF LW
% C. L'ALBEDO MOYEN ANNUEL (1985-1989) W/M² D. LE BILAN NET MOYEN ANNUEL (1985-1989)
35 60
50
30
40
25
30
20 20
15 10
0
10
-10
5 -20
0 -30
CAS
ASA
CAS
ASA
TAN
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TAN
ERA
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TAT
MAR
TAT
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DAK
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DAK
OUJ
OUJ
TAZ
TAZ
ALH
ALH
LAY
LAY
MEK
MEK
BOA
BOA
TAN : Région de Tanger CAS : Région de Casablanca MAR : Région de Marrakech ASA : Région d’Assa
ALH : Région d’Al Hoceima MEK : Région de Meknès OAR : Région d’Ouarzazate LAY : Région de Laâyoune
OUJ: Région d’Oujda TAZ : Région de Taza ERA : Région d’Errachidia DAK : Région de Dakhla
BOA : Région de Bouarfa TAT : Région de Tan-Tan
18
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Fig. 20 : Albédo moyen annuel du sol Fig. 21 : Albédo global moyen annuel
19
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
20
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
ASA
TAN
ERA
MAR
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TAZ
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CAS
ASA
TAN
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1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989
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MAR
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MEK
BOA
1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989
ASA
TAN
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RG RS RS AbsT RT RA RT AbsA
SWCF CSSW SW CSLW LWCF LW
W/M² C. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL W/M² D. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL
ONDES COURTES 1986 ONDES LONGUES 1986
400 300
350
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250 200
200
150
150
100 100
50
50
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-50 0
CAS
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CAS
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TAZ
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MEK
BOA
RG RS RS AbsT RT RA RT AbsA
SWCF CSSW SW CSLW LWCF LW
21
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
CAS
ASA
TAN
ERA
MAR
OAR
DAK
TAT
CAS
ASA
OUJ
ALH
TAN
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TAZ
MAR
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MEK
ALH
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BOA
OUJ
TAZ
LAY
MEK
BOA
RG RS RS AbsT RT RA RT AbsA
SWCF CSSW SW CSLW LWCF LW
W/M² C. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL W/M² D. LE BILAN RADIATIF MOYEN ANNUEL
ONDES COURTES 1988 ONDES LONGUES 1988
400 300
350
250
300
250 200
200
150
150
100 100
50
50
0
-50 0
CAS
ASA
TAN
ERA
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CAS
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RG RS RS AbsT RT RA RT AbsA
SWCF CSSW SW CSLW LWCF LW
ASA
TAN
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CAS
ASA
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ERA
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DAK
TAT
OUJ
MAR
ALH
TAZ
MEK
LAY
BOA
RG RS RS AbsT
SWCF CSSW SW RT RA RT AbsA
CSLW LWCF LW
W/M² C. LE BILAN RADIATIF MOYEN ONDES W/M² D. LE BILAN RADIATIF MOYEN ONDES
COURTES DE JANVIER (1985-1989) COURTES D'AVRIL (1985-1989)
400 500
350
400
300
250 300
200
200
150
100 100
50
0
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-50 -100
CAS
ASA
CAS
ASA
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DAK
OUJ
OUJ
TAZ
TAZ
ALH
ALH
LAY
LAY
MEK
MEK
BOA
BOA
RG RS RS AbsT RG RS RS AbsT
SWCF CSSW SW SWCF CSSW SW
22
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
650
600
550
500
450
400
350
300
250
200
Janvier Avril Juillet Octobre
DMN 1970-1985 ERBS 1985-1989
Fig. 31 : Rayonnement global moyen d’hiver Fig. 32 : Rayonnement global moyen d’été
23
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
W/M² A. LE BILAN RADIATIF MOYEN ONDES W/M² B. LE BILAN RADIATIF MOYEN ONDES
COURTES DE JUILLET (1985-1989) COURTES D'OCTOBRE (1985-1989)
500 500
400 400
300 300
200 200
100 100
0 0
-100 -100
CAS
ASA
TAN
ERA
OAR
DAK
TAT
OUJ
MAR
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TAZ
MEK
LAY
BOA
CAS
ASA
TAN
ERA
MAR
OAR
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LAY
TAZ
MEK
BOA
RG RS RS AbsT RG RS RS AbsT
SWCF CSSW SW SWCF CSSW SW
ASA
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OUJ
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BOA
CAS
ASA
TAN
ERA
MAR
TAT
ALH
OAR
DAK
OUJ
TAZ
LAY
MEK
BOA
Albédo CSAlbédo AlbédoCF Albédo CSAlbédo AlbédoCF
24
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
25
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
26
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
ASA
TAN
ERA
OAR
DAK
MAR
TAT
ALH
OUJ
TAZ
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MEK
BOA
CAS
ASA
TAN
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MAR
TAT
OAR
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250 250
200 200
150 150
100 100
50 50
0 0
CAS
ASA
TAN
ERA
MAR
TAT
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OAR
DAK
CAS
ASA
OUJ
TAZ
TAN
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OAR
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MAR
TAT
MEK
ALH
BOA
OUJ
TAZ
MEK
LAY
BOA
RT RA RT AbsA RT RA RT AbsA
CSLW LWCF LW CSLW LWCF LW
27
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
40 35
35 30
30 25
25 20
20 15
CAS
ASA
TAN
ERA
OAR
DAK
OUJ
MAR
TAT
ALH
TAZ
MEK
LAY
BOA
CAS
ASA
TAN
ERA
OAR
DAK
TAT
OUJ
MAR
ALH
TAZ
MEK
LAY
BOA
1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989
35 35
30
30
25
25
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20 15
15 10
CAS
ASA
TAN
ERA
OAR
DAK
MAR
TAT
ALH
OUJ
TAZ
LAY
MEK
BOA
CAS
ASA
TAN
ERA
OAR
DAK
OUJ
MAR
TAT
ALH
TAZ
MEK
LAY
BOA
1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989
28
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
29
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
30
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
W/M² A. LE BILAN RADIATIF MOYEN ONDES W/M² B. LE BILAN RADIATIF MOYEN ONDES
LONGUES DE JUILLET (1985-1989) LONGUES D'OCTOBRE (1985-1989)
350 350
300 300
250 250
200 200
150 150
100 100
50 50
0 0
CAS
ASA
CAS
ASA
TAN
ERA
TAN
ERA
OAR
DAK
OAR
DAK
TAT
OUJ
MAR
OUJ
MAR
TAT
ALH
ALH
TAZ
TAZ
MEK
LAY
MEK
LAY
BOA
BOA
RT RA RT AbsA RT RA RT AbsA
CSLW LWCF LW CSLW LWCF LW
W/M² C. LE BILAN RADIATIF NET MOYEN W/M² D. LE BILAN RADIATIF NET MOYEN
DE JANVIER (1985-1989) D'AVRIL (1985-1989)
10 110
90
-10
70
-30
50
-50 30
10
-70
-10
-90
-30
-110 -50
CAS
ASA
CAS
ASA
TAN
ERA
TAN
ERA
MAR
MAR
OAR
DAK
OAR
DAK
TAT
TAT
OUJ
OUJ
ALH
ALH
LAY
LAY
TAZ
TAZ
MEK
MEK
BOA
BOA
Rnet CSNet NetCF Rnet CSNet NetCF
A. Janvier B. Juillet
C. Avril D. Octobre
Fig. 47 : Rayonnement saisonnier émis par les nuages 1985-1989 (ERBS-NASA)
31
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
W /M ² E V O L U T IO N D U R A Y O N N E M E N T N E T M O Y E N M E N S U E L A U M A R O C
150
100
50
-5 0
-1 0 0
JA N FEV M AR AVR M AI J U IN J U IL AOÛT SEP OCT NOV DEC
R N et C S N et N etC F
Février Septembre
Mars Octobre
32
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
W/M² A. LE RAYONNEMENT NET MOYEN DE JANVIER W/M² B. LE RAYONNEMENT NET MOYEN DE JUILLET
-20 110
-30 100
-40 90
-50 80
-60
70
-70
60
-80
-90 50
-100 40
-110 30
-120 20
CAS
ASA
TAN
ERA
MAR
TAT
OAR
DAK
OUJ
TAZ
ALH
LAY
MEK
BOA
CAS
ASA
TAN
ERA
MAR
TAT
OAR
DAK
OUJ
TAZ
ALH
LAY
MEK
BOA
1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989
W/M² C. LE RAYONNEMENT NET MOYEN D'AVRIL W/M² D. LE RAYONNEMENT NET MOYEN D'OCTOBRE
90 20
80 10
70 0
60 -10
50 -20
40 -30
30 -40
20 -50
CAS
ASA
TAN
ERA
OAR
DAK
OUJ
MAR
TAT
ALH
TAZ
MEK
LAY
CAS
ASA
BOA
TAN
ERA
OAR
DAK
MAR
TAT
ALH
OUJ
TAZ
LAY
MEK
BOA
1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989
NDVI
0,3
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
81081
81112
82023
82061
82092
82123
83041
83072
83103
84021
84052
84083
84121
85032
85063
85101
86012
86043
86081
86112
87023
87061
87092
87123
88041
88072
88103
89021
89052
89083
89121
90032
90063
90101
91012
91043
33
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
REGION DE DAKHLA
JANVIER 1985 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE
SW LW
71 266,7
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE -49,27 CSSW SWCF RG LWCF RT
34,7 -36,3 288,43 12,7 254
RD
36,3
NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -23,6 0 74,39
RGAbs RTAbsA
217,43 25,4
RS
252,13
34
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
REGION D'OUARZAZATE
JANVIER 1985 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE
SW LW
68,9 222,1
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE -52,73 CSSW SWCF RG LWCF RT
54,1 -14,8 238,27 21,6 200,5
RD
14,8
NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE 6,8 0 79,64
RGAbs RTAbsA
169,37 43,2
RS
223,47
REGION DE MEKNES
JANVIER 1986 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE
SW LW
88,7 239
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE -106,98 CSSW SWCF RG LWCF RT
36,3 -52,4 220,72 18,5 220,5
RD
52,4
NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -33,9 0 107,91
RGAbs RTAbsA
132,02 37
RS
168,32
35
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
REGION DE TAN-TAN
JUILLET 1985 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE
SW LW
124 278,6
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE 64,16 CSSW SWCF RG LWCF RT
78,1 -45,9 466,76 18 260,6
RD
45,9
NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -27,9 0 99,89
RGAbs RTAbsA
342,76 36
RS
420,86
REGION DE TAN-TAN
JUILLET 1986 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE
SW LW
163,9 281,5
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE 21,47 CSSW SWCF RG LWCF RT
98,1 -65,8 466,87 21,7 259,8
RD
65,8
NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -44,1 0 130,88
RGAbs RTAbsA
302,97 43,4
RS
401,07
36
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
REGION DE TANGER
AVRIL 1988 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE
SW LW
94,2 240,7
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE 77,8 CSSW SWCF RG LWCF RT
44,6 -49,6 412,7 23 217,7
RD
49,6
NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -26,6 0 118,6
RGAbs RTAbsA
318,5 46
RS
363,1
37
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
REGION DE MARRAKECH
AVRIL 1985 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE
SW LW
123 252,4
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE 48,46 CSSW SWCF RG LWCF RT
80,4 -42,6 423,86 29,5 222,9
RD
42,6
NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -13,1 0 131,07
RGAbs RTAbsA
300,86 59
RS
381,26
REGION D'OUJDA
OCTOBRE 1987 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE
SW LW
80,1 232,9
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE -21,46 CSSW SWCF RG LWCF RT
36,2 -43,9 291,54 45,8 187,1
RD
43,9
NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE 1,9 0 181,28
RGAbs RTAbsA
211,44 91,6
RS
247,64
38
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
REGION D'OUJDA
OCTOBRE 1989 RAYONNEMENT SOLAIRE RAYONNEMENT TELLURIQUE
SW LW
70,6 257,2
AU SOMMET DE Rnet
L'ATMOSPHERE -37,68 CSSW SWCF RG LWCF RT
38,3 -32,3 290,12 27,5 229,7
RD
32,3
NetCF RDAbsA RA
EN ATMOSPHERE -4,8 0 114,85
RGAbs RTAbsA
219,52 55
RS
257,82
39
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
%
10
-10
-20
-30
-40
-50
-60
-70
Oujda Tanger Meknès Casablanca Marrakech Agadir
Méditerranéen NW Atlantique Nord Atlantique CentreAtlantique Sud Atlantique SW Atlantique
1944-45 1982-83 1994-95
%
-30
-40
-50
-60
-70
-80
-90
-100
Moulouya Isly
Sebou
Loukkos et Sud
de Rabat à Casablanca
Oum Erbie
Draâ
Guir-Ziz-Rhriss
Côtiers méditerranéens
entre Essaouira et
Essaouira et Safi
Larache
Tantan
1992-93 1994-95
40
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
%
35
30
25
20
15
10
0
1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996
%
20
10
-10
-20
-30
-40
-50
-60
-70
Oujda Tanger Meknès Casablanca Agadir
Méditerranéen NW Atlantique Nord Atlantique CentreAtlantique SW Atlantique
1980-81 1981-82 1982-83 1983-84 1984-85 1991-92 1992-93 1993-94 1994-95
41
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
MM CASABLANCA-ANFA MM FES-SAIS
600 400
500 300
400
200
300
200 100
100 0
0
-100
-100
-200
-200
-300 -300
1907
1912
1917
1922
1927
1932
1937
1942
1947
1952
1957
1962
1967
1972
1977
1982
1987
1992
1914
1919
1924
1929
1934
1939
1944
1949
1954
1959
1964
1969
1974
1979
1984
1989
1994
MM MARRAKECH-MENARA MM AGADIR-INEZGANE
300 500
250
400
200
300
150
100 200
50 100
0 0
-50
-100
-100
-150 -200
-200 -300
1900
1906
1912
1918
1924
1930
1936
1942
1948
1954
1960
1966
1972
1978
1984
1990
1996
1931
1935
1939
1943
1947
1951
1955
1959
1963
1967
1971
1975
1979
1983
1987
1991
1995
Fig. 68 : Variabilité interannuelle des écarts des précipitations
par rapport à la normale 1961-90 au Maroc
1030
1020
1010
1000
990
980
970
00
03
06
09
12
15
18
21
24
27
30
33
36
39
42
45
48
51
54
57
60
63
66
69
72
75
78
81
84
87
90
93
96
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
42
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
INDICES
3
-1
-2
NAO NEGATIVE
-3
1908
1911
1914
1917
1920
1923
1926
1929
1932
1935
1938
1941
1944
1947
1950
1953
1956
1959
1962
1965
1968
1971
1974
1977
1980
1983
1986
1989
1992
1995
Fig. 70 : Variabilité interannuelle de la NAO et des précipitations hivernales à Casablanca
43
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
INDICES
3
LA NINA PRECIPITATIONS SO
-1
-2
EL NINO
-3
1908
1911
1914
1917
1920
1923
1926
1929
1932
1935
1938
1941
1944
1947
1950
1953
1956
1959
1962
1965
1968
1971
1974
1977
1980
1983
1986
1989
1992
1995
Fig. 72 : Variabilité interannuelle de la SO et des précipitations hivernales à Casablanca
44
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
45
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Fig. 75 A : Anomalies SLP et indices NAO Fig. 75 B : Anomalies SLP et indices NAO
d’Hurrell en hiver d’Hurrell au printemps
Fig. 75 C : Anomalies SLP et indices NAO Fig. 75 D : Anomalies SLP et indices NAO
d’Hurrell en été d’Hurrell en automne
46
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
47
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
48
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
49
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
50
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
51
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
CHN
Z IT C
A çore s
C PE W CAW W
A m érique A frique
CHS
C H N : C ellule de H adley de l’hém isphère N ord C A W W : C ellule A tlantique O uest de W alk er
C H S: C ellule de H adley de l’hém isphère Sud C PE W : C ellule Pacifique E st de W alk er
GZ GZ
GZ
A scendance
adiabatique C om pression
E SH = L q+C pT +G Z adiabatique
E Q U A TE U R
A Ç O R ES
L q + CpT
L q + CpT L q + CpT
52
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Divergence Convergence
Thermocline
Thermocline
_
+
53
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
270
260
250
240
230
220
210
200
PEROU CARAIBES AÇORES
Moyenne de Janvier (1985-89) Janvier 1986 Janvier 1987
54
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
°C A. TANGER-AEROPORT °C B. CASABLANCA-ANFA
4 5
3 4
2 3
2
1
1
0
0
-1
-1
-2 -2
-3 -3
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
°C C. OUJDA-ANGAD °C D. FES-SAIS
4 4
3 3
2 2
1 1
0 0
-1 -1
-2 -2
-3 -3
-4 -4
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1961
1963
1965
1967
1969
1971
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
Fig. 92 : Variabilité interannuelle des écarts des températures minimales
(TMin) par rapport à la normale 1961-1990 de janvier au Maroc
55
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
A B
-1
-2
-3
1908
1911
1914
1917
1920
1923
1926
1929
1932
1935
1938
1941
1944
1947
1950
1953
1956
1959
1962
1965
1968
1971
1974
1977
1980
1983
1986
1989
1992
1995
56
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
0,16
0,14
0,12
0,1
0,08
0,06
0,04
0,02
0
112 122 211 212 221 222 111 121 311 132 232 312 231 131 321 322
57
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Fig. 98 : Schéma des interactions TAV ' Fig. 99 : Circulation méridienne renversée
NAO ' MOC (Marshall & al. 2001) (MOC) (Marshall & al. 2001)
58
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Fig. 102 : Schéma d'anomalies du transport de flux de chaleur dans l'atmosphère / océan et les
flux de chaleur associés air-mer (les flèches horizontales et verticales bouclées) qui
accompagnent le couplage océano-atmosphérique (Bjerknes, 1964)
59
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
A. Janvier B. Avril
C. Juillet D. Octobre
ZONE DEFICITAIRE
Jet Polaire
HADLEY
ZONE EXCEDENTAIRE FERREL
Front Polaire
Equateur 18°N 30°N 60°N
Apports radiatifs Pertes radiatives
Fig. 106 : Représentation schématique de la circulation méridienne actuelle d’hiver
60
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
CHNP CHNA
ZITC ZITC
Açores
Hawaii
CHSP CHSA
CHNA: Cellule de Hadley Nord Atlantique CPWW: Cellule Pacifique West de Walker
CHSA: Cellule de Hadley Sud Atlantique CPEW: Cellule Pacifique Est de Walker
CHNP: Cellule de Hadley Nord Pacifique CAWW: Cellule Atlantique West de Walker
CHSP: Cellule de Hadley Sud Pacifique CAEW: Cellule Atlantique Est de Walker
CInW: Cellule Indonésiènne de Walker CINW: Cellule Indienne de Walker
H ADLEY
FER REL
P O L A IR E
+
E q u ateu r 30°N 60°N
ZONE DEFICITAIRE
Jet Polaire
HADLEY
FERREL
ZONE EXCEDENTAIRE POLAIRE
Front Polaire
Equateur 30°N 60°N
Apports radiatifs Pertes radiatives
61
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
+ +
- -
- - + +
+ + + +
+ + + +
- -
+ +
Cellules barométriques au sol Flux aériens en altitude
Renversement du bilan énergétique Flux aériens au sol
A. Situation actuelle B. Situation attendue
0,5
-0,5
-1
-1,5
1917
1920
1923
1926
1929
1932
1935
1938
1941
1944
1947
1950
1953
1956
1959
1962
1965
1968
1971
1974
1977
1980
1983
1986
1989
1992
1995
1998
62
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
0
1010
1039
1068
1097
1126
1155
1184
1213
1242
1271
1300
1329
1358
1387
1416
1445
1474
1503
1532
1561
1590
1619
1648
1677
1706
1735
1764
1793
1822
1851
1880
1909
1938
1967
1996
Fig. 112 : Tendances décennales des durées des sécheresses au Maroc
63
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
64
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
65
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Fig. 117 : Variabilité spatiale de l’albédo moyen du sol de janvier 1985-1989 au Maroc
66
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
35 45
NNW NNE NNW NNE
30 40
35
NW 25 NE NW NE
30
20 25
15 20
WNW ENE WNW ENE
15
10
10
5 5
W 0 E W 0 E
SW SE SW SE
HIVER PRINTEMPS
SSW SSE SSW SSE
35 25
NNW NNE NNW NNE
30
20
NW 25 NE NW NE
20 15
WNW 15 WNW 10
ENE ENE
10
5
5
W 0 E W 0 E
SW SE SW SE
ETE AUTOMNE
SSW SSE SSW SSE
67
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
40 35
35 30
30 25
25 20
20 15
TAZ
TAT
TAN
CAS
ERA
ASA
MAR
OAR
LAY
ALH
DAK
OUJ
MEK
BOA
TAN
CAS
ERA
ASA
TAZ
TAT
MAR
OAR
ALH
DAK
OUJ
LAY
MEK
BOA
1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989
35
35
30
30
25
25
20
20 15
15 10
TAN
ERA
TAZ
TAT
CAS
ASA
ALH
MAR
OAR
LAY
DAK
OUJ
MEK
BOA
TAZ
TAT
TAN
CAS
ERA
ASA
MAR
OAR
LAY
ALH
DAK
OUJ
MEK
BOA
1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989
25
25
20
20
15
15
10
10 5
TAZ
TAT
TAN
CAS
ERA
ASA
MAR
OAR
LAY
TAN
ERA
ALH
TAZ
TAT
DAK
OUJ
MEK
CAS
ASA
MAR
OAR
BOA
ALH
DAK
OUJ
LAY
MEK
BOA
1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989
25 25
20 20
15 15
10 10
TAN
ERA
TAZ
TAT
CAS
ASA
ALH
MAR
OAR
LAY
DAK
OUJ
MEK
BOA
TAN
ERA
TAZ
TAT
CAS
ASA
MAR
ALH
OAR
OUJ
LAY
DAK
MEK
BOA
1985 1986 1987 1988 1989 1985 1986 1987 1988 1989
68
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
-5
-10
-15
-20
-25
-30
1974
1975
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
TAFILALT HAOUZ MAMORA GHARB
100000
10000
1000
100
1935-36
1937-38
1939-40
1941-42
1943-44
1945-46
1947-48
1949-50
1951-52
1953-54
1955-56
1957-58
1959-60
1961-62
1963-64
1965-66
1967-68
1969-70
1971-72
1973-74
1975-76
1977-78
1979-80
1981-82
1983-84
1985-86
69
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
20 10
10 5
0 0
-10 -5
-20 -10
-30 -15
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
REYKJAVIK PONTA DELGADA REYKJAVIK PONTA DELGADA
-2 -5
-4
-10
-6
-8 -15
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
REYKJAVIK PONTA DELGADA REYKJAVIK PONTA DELGADA
Fig. 124 : Evolution des écarts de la pression saisonnière aux Açores et en Islande
hPa EVOLUTION DE LA PRESSION MOYENNE DE JANVIER A GIBRALTAR 1825-1997 hPa EVOLUTION DE LA PRESSION MOYENNE D'AVRIL A GIBRALTAR 1825-1997
1035 1026
1024
1030
1022
1020
1025
1018
1020
1016
1014
1015
1012
1010 1010
25
31
37
43
49
55
61
67
73
79
85
91
97
03
09
15
21
27
33
39
45
51
57
63
69
75
81
87
93
25
31
37
43
49
55
61
67
73
79
85
91
97
03
09
15
21
27
33
39
45
51
57
63
69
75
81
87
93
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
A. Hiver B. Printemps
hPa EVOLUTION DE LA PRESSION MOYENNE DE JUILLET A GIBRALTAR 1825-1997 hPa EVOLUTION DE LA PRESSION MOYENNE D'OCTOBRE A GIBRALTAR 1825-1997
1022 1024
1022
1020
1020
1018
1018
1016
1016
1014
1014
1012
1012
1010 1010
25
31
37
43
49
55
61
67
73
79
85
91
97
03
09
15
21
27
33
39
45
51
57
63
69
75
81
87
93
25
31
37
43
49
55
61
67
73
79
85
91
97
03
09
15
21
27
33
39
45
51
57
63
69
75
81
87
93
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
18
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
C. Eté D. Automne
Fig. 125 : Evolution interannuelle de la pression moyenne saisonnière à Gibraltar
70
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
1030
1025
1025
1020 1020
1015
1015
1010
1005 1010
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
P o nta D e lg ad a G ibr altar P o n ta D e lg ada G ibr altar
1030
1025
1025
1020 1020
1015
1015
1010
1005 1010
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
PO N TA D E LGAD A FU N C H AL PO N TA D E LGAD A FU N C H AL
1030
1025
1025
1020 1020
1015
1015
1010
1005 1010
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
P o nta D e lg ad a Santa C r uz P o n ta D e lg ada Santa C r u z
Fig. 126 : Evolution de la pression moyenne Fig. 127 : Evolution de la pression moyenne
hivernale à Ponta Delgada, Gibraltar, printanière à Ponta Delgada, Gibraltar,
Funchal et Santa Cruz Funchal et Santa Cruz
hPa A. VAR IAB IL ITE D E PR E SSIO N EN JU ILLE T A P. D E LGAD A & GIB R AL TAR hPa A. VAR IAB IL IT E D E PR E SSIO N E N O C T O B R E A P. D E L GAD A & GIB R AL T AR
1030 1025
1025
1020
1020
1015
1015
1010 1010
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Ponta D elgada Gibraltar Ponta D elgada Gibraltar
hPa B. VAR IABILITE D E PR E SSIO N EN JU ILL ET A P. D ELGAD A & FU N C H AL hPa B . VAR IAB IL IT E D E PR E SSIO N E N O C T O B R E A P. D E L GAD A & FU N C H AL
1030 1025
1025 1020
1020 1015
1015 1010
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
PO N TA D E LGAD A FU N C H AL PO N T A D E L GAD A FU N C H AL
hPa C . VAR IAB IL IT E D E PR E SSIO N EN JU ILLE T A P. D E LGAD A & SAN TA C R U Z hPa C . VAR IAB IL IT E D E PR E SSIO N E N O C T O B R E A P. D E L GAD A & SAN T A C R U Z
1030 1025
1025
1020
1020
1015
1015
1010 1010
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 128 : Evolution de la pression moyenne Fig. 129 : Evolution de la pression moyenne
estivale à Ponta Delgada, Gibraltar, Funchal automnale à Ponta Delgada, Gibraltar,
et Santa Cruz Funchal et Santa Cruz
71
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
1030 1030
1025 1025
1020 1020
1015 1015
1010 1010
61
64
67
70
73
76
79
82
85
88
91
94
97
61
64
67
70
73
76
79
82
85
88
91
94
97
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
hPa C. AVRIL hPa D. JUILLET
1035 1035
1030 1030
1025 1025
1020 1020
1015 1015
1010 1010
61
64
67
70
73
76
79
82
85
88
91
94
97
61
64
67
70
73
76
79
82
85
88
91
94
97
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 130 : Variabilité interannuelle de la pression moyenne saisonnière à Gibraltar
64
67
70
73
76
79
82
85
88
91
94
97
61
64
67
70
73
76
79
82
85
88
91
94
97
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
64
67
70
73
76
79
82
85
88
91
94
97
61
64
67
70
73
76
79
82
85
88
91
94
97
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
72
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
200
150
100
50
-50
-100
-150
1899
1902
1905
1908
1911
1914
1917
1920
1923
1926
1929
1932
1935
1938
1941
1944
1947
1950
1953
1956
1959
1962
1965
1968
1971
1974
1977
1980
1983
1986
1989
1992
1995
Fig. 133 : Variabilité interannuelle des tendances décennales des précipitations à Tanger
73
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
800
600
400
200
-200
-400
1890
1893
1896
1899
1902
1905
1908
1911
1914
1917
1920
1923
1926
1929
1932
1935
1938
1941
1944
1947
1950
1953
1956
1959
1962
1965
1968
1971
1974
1977
1980
1983
1986
1989
1992
1995
Fig. 134 : Variabilité interannuelle des écarts des précipitations à Tanger
80
60
40
20
-20
-40
-60
-80
-100
1916
1919
1922
1925
1928
1931
1934
1937
1940
1943
1946
1949
1952
1955
1958
1961
1964
1967
1970
1973
1976
1979
1982
1985
1988
1991
1994
74
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
500
400
300
200
100
-100
-200
-300
1907
1910
1913
1916
1919
1922
1925
1928
1931
1934
1937
1940
1943
1946
1949
1952
1955
1958
1961
1964
1967
1970
1973
1976
1979
1982
1985
1988
1991
1994
Fig. 136 : Variabilité interannuelle des écarts des précipitations à Casablanca
50
40
30
20
10
-10
-20
-30
-40
1909
1912
1915
1918
1921
1924
1927
1930
1933
1936
1939
1942
1945
1948
1951
1954
1957
1960
1963
1966
1969
1972
1975
1978
1981
1984
1987
1990
1993
1996
75
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
250
200
150
100
50
-50
-100
-150
-200
1900
1903
1906
1909
1912
1915
1918
1921
1924
1927
1930
1933
1936
1939
1942
1945
1948
1951
1954
1957
1960
1963
1966
1969
1972
1975
1978
1981
1984
1987
1990
1993
1996
Fig. 138 : Variabilité interannuelle des écarts des précipitations à Marrakech
0,4
0,3
0,2
0,1
-0,1
-0,2
1900
1903
1906
1909
1912
1915
1918
1921
1924
1927
1930
1933
1936
1939
1942
1945
1948
1951
1954
1957
1960
1963
1966
1969
1972
1975
1978
1981
1984
1987
1990
1993
1996
1999
Fig. 139 : Variabilité interannuelle des tendances décennales des indices NAO
76
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
100
50
-50
-100
1898-99
1901-02
1904-05
1901-08
1910-11
1913-14
1916-17
1919-20
1922-23
1925-26
1928-29
1931-32
1934-35
1937-38
1940-41
1943-44
1946-47
1949-50
1952-53
1955-56
1958-59
1961-62
1964-65
1967-68
1970-71
1973-74
1976-77
1979-80
1982-83
1985-86
1988-89
1991-92
1994-95
Fig. 140 : Variabilité interautomnale des tendances décennales des précipitations à Tanger
400
300
200
100
-100
-200
89-90
92-93
95-96
98-99
01-02
04-05
07-08
10-11
13-14
16-17
19-20
22-23
25-26
28-29
31-32
34-35
37-38
40-41
43-44
46-47
49-50
52-53
55-56
58-59
61-62
64-65
67-68
70-71
73-74
76-77
79-80
82-83
85-86
88-89
91-92
94-95
97-98
77
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
40
20
-20
-40
-60
1916-17
1919-20
1922-23
1925-26
1928-29
1931-32
1934-35
1937-38
1940-41
1943-44
1946-47
1949-50
1952-53
1955-56
1958-59
1961-62
1964-65
1967-68
1970-71
1973-74
1976-77
1979-80
1982-83
1985-86
1988-89
1991-92
1994-95
Fig. 142 : Variabilité interautomnale des tendances
décennales des précipitations à Casablanca
150
100
50
-50
-100
-150
07-08
10-11
13-14
16-17
19-20
22-23
25-26
28-29
31-32
34-35
37-38
40-41
43-44
46-47
49-50
52-53
55-56
58-59
61-62
64-65
67-68
70-71
73-74
76-77
79-80
82-83
85-86
88-89
91-92
94-95
78
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
25
20
15
10
-5
-10
-15
-20
1909-10
1912-13
1915-16
1918-19
1921-22
1924-25
1927-28
1930-31
1933-34
1936-37
1939-40
1942-43
1945-46
1948-49
1951-52
1954-55
1957-58
1960-61
1963-64
1966-67
1969-70
1972-73
1975-76
1978-79
1981-82
1984-85
1987-88
1990-91
1993-94
Fig. 144 : Variabilité interautomnale des tendances
décennales des précipitations à Marrakech
120
100
80
60
40
20
-20
-40
-60
00-01
03-04
06-07
09-10
12-13
15-16
18-19
21-22
24-25
27-28
30-31
33-34
36-37
39-40
42-43
45-46
48-49
51-52
54-55
57-58
60-61
63-64
66-67
69-70
72-73
75-76
78-79
81-82
84-85
87-88
90-91
93-94
79
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
0,4
0,2
-0,2
-0,4
-0,6
-0,8
-1
1900-01
1903-04
1906-07
1909-10
1912-13
1915-16
1918-19
1921-22
1924-25
1927-28
1930-31
1933-34
1936-37
1939-40
1942-43
1945-46
1948-49
1951-52
1954-55
1957-58
1960-61
1963-64
1966-67
1969-70
1972-73
1975-76
1978-79
1981-82
1984-85
1987-88
1990-91
1993-94
1996-97
1999-00
Fig. 146 : Variabilité interautomnale des tendances décennales des indices NAO
150
100
50
-50
-100
1898-99
1901-02
1904-05
1907-08
1910-11
1913-14
1916-17
1919-20
1922-23
1925-26
1928-29
1931-32
1934-35
1937-38
1940-41
1943-44
1946-47
1949-50
1952-53
1955-56
1958-59
1961-62
1964-65
1967-68
1970-71
1973-74
1976-77
1979-80
1982-83
1985-86
1988-89
1991-92
1994-95
Fig. 147 : Variabilité interhivernale des tendances décennales des précipitations à Tanger
80
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
800
600
400
200
-200
-400
89-90
92-93
95-96
98-99
01-02
04-05
07-08
10-11
13-14
16-17
19-20
22-23
25-26
28-29
31-32
34-35
37-38
40-41
43-44
46-47
49-50
52-53
55-56
58-59
61-62
64-65
67-68
70-71
73-74
76-77
79-80
82-83
85-86
88-89
91-92
94-95
97-98
Fig. 148 : Variabilité interhivernale des écarts des précipitations à Tanger
60
40
20
-20
-40
-60
-80
1916-17
1919-20
1922-23
1925-26
1928-29
1931-32
1934-35
1937-38
1940-41
1943-44
1946-47
1949-50
1952-53
1955-56
1958-59
1961-62
1964-65
1967-68
1970-71
1973-74
1976-77
1979-80
1982-83
1985-86
1988-89
1991-92
1994-95
81
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
250
200
150
100
50
-50
-100
-150
-200
07-08
10-11
13-14
16-17
19-20
22-23
25-26
28-29
31-32
34-35
37-38
40-41
43-44
46-47
49-50
52-53
55-56
58-59
61-62
64-65
67-68
70-71
73-74
76-77
79-80
82-83
85-86
88-89
91-92
94-95
Fig. 150 : Variabilité interhivernale des écarts des précipitations à Casablanca
30
20
10
-10
-20
-30
-40
1909-10
1912-13
1915-16
1918-19
1921-22
1924-25
1927-28
1930-31
1933-34
1936-37
1939-40
1942-43
1945-46
1948-49
1951-52
1954-55
1957-58
1960-61
1963-64
1966-67
1969-70
1972-73
1975-76
1978-79
1981-82
1984-85
1987-88
1990-91
1993-94
82
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
200
150
100
50
-50
-100
00-01
03-04
06-07
09-10
12-13
15-16
18-19
21-22
24-25
27-28
30-31
33-34
36-37
39-40
42-43
45-46
48-49
51-52
54-55
57-58
60-61
63-64
66-67
69-70
72-73
75-76
78-79
81-82
84-85
87-88
90-91
93-94
Fig. 152 : Variabilité interhivernale des écarts des précipitations à Marrakech
1,5
0,5
-0,5
-1
1900-01
1903-04
1906-07
1909-10
1912-13
1915-16
1918-19
1921-22
1924-25
1927-28
1930-31
1933-34
1936-37
1939-40
1942-43
1945-46
1948-49
1951-52
1954-55
1957-58
1960-61
1963-64
1966-67
1969-70
1972-73
1975-76
1978-79
1981-82
1984-85
1987-88
1990-91
1993-94
1996-97
1999-00
Fig. 153 : Variabilité interhivernale des tendances décennales des indices NAO
83
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
120
100
80
60
40
20
-20
-40
-60
1898-99
1901-02
1904-05
1901-08
1910-11
1913-14
1916-17
1919-20
1922-23
1925-26
1928-29
1931-32
1934-35
1937-38
1940-41
1943-44
1946-47
1949-50
1952-53
1955-56
1958-59
1961-62
1964-65
1967-68
1970-71
1973-74
1976-77
1979-80
1982-83
1985-86
1988-89
1991-92
1994-95
Fig. 154 : Variabilité interprintanière des tendances décennales des précipitations à Tanger
300
250
200
150
100
50
-50
-100
-150
89-90
92-93
95-96
98-99
01-02
04-05
07-08
10-11
13-14
16-17
19-20
22-23
25-26
28-29
31-32
34-35
37-38
40-41
43-44
46-47
49-50
52-53
55-56
58-59
61-62
64-65
67-68
70-71
73-74
76-77
79-80
82-83
85-86
88-89
91-92
94-95
97-98
84
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
40
30
20
10
-10
-20
-30
-40
1916-17
1919-20
1922-23
1925-26
1928-29
1931-32
1934-35
1937-38
1940-41
1943-44
1946-47
1949-50
1952-53
1955-56
1958-59
1961-62
1964-65
1967-68
1970-71
1973-74
1976-77
1979-80
1982-83
1985-86
1988-89
1991-92
1994-95
Fig. 156 : Variabilité interprintanière des tendances
décennales des précipitations à Casablanca
250
200
150
100
50
-50
-100
-150
07-08
10-11
13-14
16-17
19-20
22-23
25-26
28-29
31-32
34-35
37-38
40-41
43-44
46-47
49-50
52-53
55-56
58-59
61-62
64-65
67-68
70-71
73-74
76-77
79-80
82-83
85-86
88-89
91-92
94-95
85
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
30
20
10
-10
-20
-30
1909-10
1912-13
1915-16
1918-19
1921-22
1924-25
1927-28
1930-31
1933-34
1936-37
1939-40
1942-43
1945-46
1948-49
1951-52
1954-55
1957-58
1960-61
1963-64
1966-67
1969-70
1972-73
1975-76
1978-79
1981-82
1984-85
1987-88
1990-91
1993-94
Fig. 158 : Variabilité interprintanière des tendances
décennales des précipitations à Marrakech
150
100
50
-50
-100
00-01
03-04
06-07
09-10
12-13
15-16
18-19
21-22
24-25
27-28
30-31
33-34
36-37
39-40
42-43
45-46
48-49
51-52
54-55
57-58
60-61
63-64
66-67
69-70
72-73
75-76
78-79
81-82
84-85
87-88
90-91
93-94
86
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
0,6
0,4
0,2
-0,2
-0,4
-0,6
-0,8
1900-01
1903-04
1906-07
1909-10
1912-13
1915-16
1918-19
1921-22
1924-25
1927-28
1930-31
1933-34
1936-37
1939-40
1942-43
1945-46
1948-49
1951-52
1954-55
1957-58
1960-61
1963-64
1966-67
1969-70
1972-73
1975-76
1978-79
1981-82
1984-85
1987-88
1990-91
1993-94
1996-97
1999-00
Fig. 160 : Variabilité interprintanière des tendances décennales des indices NAO
-200 -200
-300
-300 -400
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
87
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-9
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
MM C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES MM D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
A LA NORMALE 1961-90 A TETOUAN A LA NORMALE 1961-90 TETOUAN
250 1000
200 800
150 600
100 400
50 200
0 0
-50 -200
-100 -400
-150 -600
-200 -800
2
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-9
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 162 : Ecarts et tendances des précipitations à Tétouan
-100 -100
-200
-200 -300
4
6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-9
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-9
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
88
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-9
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ÉCART DES PRÉCIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1964-93 A AL HOCAIMA MM A LA NORMALE 1964-93 A AL HOCAIMA
150 300
200
100
100
50
0
0
-100
-50
-200
-100 -300
4
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-9
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 164 : Ecarts et tendances des précipitations à Al Hoceima
100 100
0 0
-100 -100
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
200
100 100
0 -100
-200
-100 -300
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
89
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A KENITRA MM A LA NORMALE 1961-90 KENITRA
250 600
200 500
150 400
300
100
200
50
100
0
0
-50
-100
-100 -200
-150 -300
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 166 : Ecarts et tendances des précipitations à Kénitra
300
100
200
100
0
0
-100
-100
-200
-200 -300
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
90
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ÉCART DES PRÉCIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A CASABLANCA MM A LA NORMALE 1961-90 A CASABLANCA
300 600
250 500
200 400
300
150
200
100
100
50
0
0
-100
-50 -200
-100 -300
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 168 : Ecarts et tendances des précipitations à Casablanca
300
100
200
0 100
0
-100
-100
-200 -200
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
400
200
300
100 200
100
0 0
-100
-100
-200
-200 -300
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
91
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A FES MM A LA NORMALE 1961-90 A FES
200 350
300
150 250
200
100
150
50 100
50
0 0
-50
-50
-100
-100 -150
-200
-150 -250
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 170 : Ecarts et tendances des précipitations à Fès
-100 -200
-200 -300
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
-200 -600
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
92
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A IFRANE MM A LA NORMALE 1961-90 IFRANE
400 1100
1000
300 900
800
700
200 600
500
100 400
300
0 200
100
-100 0
-100
-200
-200 -300
-400
-300 -500
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
19
19
19
19
19
16
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 172 : Ecarts et tendances des précipitations à Ifrane
50 100
0 50
-50 0
-100 -50
2
6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-9
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-9
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
93
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A SAFI MM A LA NORMALE 1961-90 SAFI
200 800
700
600
500
100 400
300
200
0 100
0
-100
-200
-100 -300
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 174 : Ecarts et tendances des précipitations à Safi
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
500
100
400
50 300
200
0
100
0
-50
-100
-100 -200
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
94
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
160 200
120 150
100
80
50
40
0
0
-50
-40 -100
-80 -150
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
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-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-6
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-6
-6
-6
-7
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-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
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-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A AGADIR MM A LA NORMALE 1961-90 A AGADIR
200 500
160 400
300
120
200
80
100
40
0
0
-100
-40 -200
-80 -300
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 176 : Ecarts et tendances des précipitations à Agadir
100
50
50
0
0
-50
-50
-100 -100
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
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7
9
1
3
5
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
150
150
100
100
50
50 0
-50
0
-100
-50
-150
-100 -200
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
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82
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86
88
90
92
94
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
95
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
-50 -50
-100
-100 -150
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
-6
-6
-6
-6
-6
-7
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-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
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-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A KHOURIBGA MM A LA NORMALE 1961-90 KHOURIBGA
200 500
400
150
300
100
200
50 100
0
0
-100
-50
-200
-100 -300
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 178 : Ecarts et tendances des précipitations à Khouribga
100
50
50
0
0
-50 -50
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
7
9
1
3
5
1
3
5
7
9
1
3
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9
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3
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1
3
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-6
-6
-6
-6
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-7
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-8
-8
-8
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-6
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-8
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60
62
64
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72
74
76
78
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82
84
86
88
90
92
94
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
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82
84
86
88
90
92
94
150
50 100
50
0 0
-50
-50 -100
1
3
5
7
9
1
3
5
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9
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3
5
7
9
1
3
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
-6
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
96
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
40
90
30
20 60
10
30
0
0
-10
-20 -30
2
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-6
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-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
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61
63
65
67
69
71
73
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77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
C. ECART DES PRECIPITATIONS PRINTANIÈRES D. ECART DES PRECIPITATIONS ANNUELLES
MM A LA NORMALE 1961-90 A LAAYOUNE MM A LA NORMALE 1961-90 LAAYOUNE
30 120
100
80
20
60
40
10
20
0
0
-20
-40
-10 -60
2
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
-6
-6
-6
-6
-7
-7
-7
-7
-7
-8
-8
-8
-8
-8
-9
-9
-9
-9
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
Fig. 180 : Ecarts et tendances des précipitations à Laâyoune
Fig. 181 A : Anomalies des SST Fig. 181 B : Anomalies des températures
d’octobre 1993 (CPC-NOAA) d’octobre 1993 (CPC-NOAA)
Fig. 182 A : Anomalies des SST de Fig. 182 B : Anomalies des températures de
novembre 1992 (CPC-NOAA) novembre 1992 (CPC-NOAA)
97
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Fig. 183 A : Anomalies des SST de Fig. 183 B : Anomalies des températures de
novembre 1996 (CPC-NOAA) novembre 1996 (CPC-NOAA)
Fig. 184 A : Anomalies des SST Fig. 184 B : Anomalies des températures
d’octobre 1995 (CPC-NOAA) d’octobre 1995 (CPC-NOAA)
Fig. 185 A : Anomalies des SST de Fig. 185 B : Anomalies des températures de
novembre 2002 (CPC-NOAA) novembre 2002 (CPC-NOAA)
98
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Fig. 186 : Anomalies des précipitations de Fig. 187 : Anomalies des précipitations de
novembre 2002 (CPC-NOAA) novembre 1996 (CPC-NOAA)
99
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Fig. 189 A : Anomalies des SST de Fig. 189 B : Anomalies des températures de
janvier 1993 (CPC-NOAA) janvier 1993 (CPC-NOAA)
Fig. 190 A : Anomalies des SST de Fig. 190 B : Anomalies des températures de
janvier 1996 (CPC-NOAA) janvier 1996 (CPC-NOAA)
100
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
Fig. 192 A : Anomalies des SST de Fig. 192 B : Anomalies des températures de
mars 1994 (CPC-NOAA) mars 1994 (CPC-NOAA)
Fig. 193 A : Anomalies des SST de Fig. 193 B : Anomalies des températures de
mars 1984 (CPC-NOAA) mars 1984 (CPC-NOAA)
Fig. 194 A : Anomalies des SST de Fig. 194 B : Anomalies des températures de
mars 1987 (CPC-NOAA) mars 1987 (CPC-NOAA)
101
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
°C A. OCTOBRE °C B. JANVIER
4 3
3
2
2
1
1
0 0
-1 -1
-2
-2
-3
-3
-4
1894
1898
1902
1906
1910
1914
1918
1954
1958
1962
1966
1970
1974
1978
1982
1986
1990
1994
94
98
02
06
10
14
18
54
58
62
66
70
74
78
82
86
90
94
18
18
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
°C C. AVRIL °C C. JUILLET
3 3
2 2
1
1
0
0
-1
-1 -2
-2 -3
-3 -4
1894
1898
1902
1906
1910
1914
1918
1954
1958
1962
1966
1970
1974
1978
1982
1986
1990
1994
94
98
02
06
10
14
18
54
58
62
66
70
74
78
82
86
90
94
18
18
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
102
ATLAS CLIMATIQUE
Exemplaire offert à Mr LAHLOU Driss
DYNAMIQUE DES CLIMATS DU MAROC
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
TMin TMax TMin TMax
63
65
67
69
71
73
75
77
79
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83
85
87
89
91
93
95
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
89
91
93
95
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
TMin TMax TMin TMax
2 2
1 1
0 0
-1 -1
-2 -2
-3 -3
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
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83
85
87
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
TMin TMax TMin TMax
3
1
2
1 0
0
-1
-1
-2
-2
-3 -3
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
61
63
65
67
69
71
73
75
77
79
81
83
85
87
19
19
19
19
19
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