Francais C1
Francais C1
Francais C1
PROGRAMME C1
OBJECTIFS, COMPÉTENCES, CONTENUS ET ÉVALUATION
DESCRIPTION DU NIVEAU
Utilisateur/utilisatrice expérimenté/e.
Il/Elle est capable d’agir avec souplesse et précision dans tout genre de situation. Il/Elle peut réaliser des
études supérieures ou participer avec assurance à des projets de recherche ainsi que communiquer
efficacement dans le cadre professionnel. Il/Elle utilise la langue avec aisance, souplesse, efficacité et
précision, sans effort apparent. Il/Elle comprend, produit et coproduit une large gamme de longs textes
oraux et écrits sur des sujets à caractère général ou spécialisé contenant des structures variées et
complexes et un vaste répertoire lexical, dans de différentes variétés de langue.
OBJECTIFS
OBJECTIFS GÉNÉRAUX
Dans le niveau C1 l’apprenant apprend à :
Communiquer avec d’autres locuteurs de façon fluide et spontanée, sans trop d’effort, en démontrant
une bonne maîtrise d’une grande variété de langue.
Sélectionner des formules langagières pour s’exprimer de façon claire et adéquate, sur une diversité de
sujets complexes à caractère général, académique, professionnel ou de loisirs.
Comprendre de longs textes oraux et écrits sur des sujets abstraits et complexes, hors de son propre
domaine de spécialisation.
Reconnaître le contenu socioculturel des situations linguistiques et comprendre une grande gamme
d’expressions idiomatiques, en relevant les changements de registre.
Utiliser des indices contextuels, grammaticaux et lexicaux pour en déduire des attitudes, des états
d’esprit et des intentions et anticiper des situations.
Être un/e étudiant/e autonome développant et utilisant des stratégies de communication et
d’apprentissage.
Servir de médiateur avec efficacité et naturel entre des locuteurs de la langue cible ou de langues
différentes dans de multiples situations et domaines, en transmettant avec souplesse, correction et
efficacité des informations et des opinions, implicites ou explicites appartenant à une large gamme de
textes oraux et écrits et en rapportant avec la plus grande précision possible les différences de style et de
registre.
Compréhension orale
Objectif
Comprendre l’intention et le sens général, les idées principales, l’information importante, les aspects et les
détails pertinents et les opinions et attitudes, aussi bien implicites qu’explicites, des différents locuteurs
dans une large gamme de textes oraux longs, précis et détaillés ainsi que dans une diversité d’accents, de
PROGRAMME NIVEAU C1
registres et de styles, y compris lorsque le débit d’articulation est rapide et que les relations conceptuelles
ne sont pas explicitement signalées, à condition de pouvoir confirmer certains détails, tout particulièrement
si l’accent n’est pas familier.
Activités
Comprendre des informations spécifiques dans des déclarations, des messages, des publicités et des avis
détaillés, éventuellement émis dans de mauvaises conditions et déformés par la sonorisation.
Comprendre des informations complexes : conditions et avertissements, modes d’emploi et
spécifications de produits, de services et de procédures familiers et moins habituels et, surtout, les sujets
relatifs à sa profession ou à ses activités académiques.
Comprendre assez facilement la plupart des conférences, exposés, colloques, symposiums et débats sur
des sujets complexes à caractère public, professionnel ou académique, en appréciant en détail les
arguments présentés.
Comprendre les détails de conversations et discussions d’une certaine longueur entre des tierces
personnes, y compris sur des sujets abstraits, complexes ou non familiers, et saisir l’intention de ce qui
est dit.
Comprendre des conversations d’une certaine longueur, même si elles ne sont pas clairement structurées
et que la relation entre les idées est seulement implicite.
Comprendre sans trop d’effort une large gamme d’émissions de radio et de télévision, de pièces de
théâtre ou d’autres types de spectacles et de films contenant de l’argot, du langage familier et des
expressions idiomatiques.
Activités
Présentations en public
Faire des déclarations publiques avec fluidité, presque sans effort, en utilisant l’intonation pour
transmettre des nuances fines de sens.
Réaliser des présentations longues et bien structurées sur un sujet complexe, en développant des aspects
soulevés de manière spontanée par un/e auditeur/ auditrice et en terminant par une conclusion
appropriée.
Répondre spontanément et sans effort apparent aux questions de l’auditoire.
Transactions
Gérer linguistiquement des transactions, des démarches et des opérations complexes (négocier la
solution à des conflits, établir les prises de position, développer des idées concrètes et défendre des
points de vue) en utilisant un langage persuasif, en négociant avec efficacité et en faisant face aux
réponses et aux difficultés imprévues.
Exprimer le degré de satisfaction et d’insatisfaction et effectuer des évaluations sur les transactions
réalisées.
PROGRAMME NIVEAU C1
Conversations
Participer complètement à un entretien comme intervieweur/intervieweuse ou interviewé/e.
Participer activement à des conversations informelles, avec un/e ou plusieurs
interlocuteurs/interlocutrices portant sur des sujets abstraits, complexes, spécifiques et même inconnus,
et pouvoir faire usage des nuances émotionnelles, allusives ou humoristiques de la langue.
Participer activement à des conversations et des discussions formelles (débats, exposés, colloques,
réunions ou séminaires) portant sur de sujets abstraits, complexes, spécifiques et même inconnus.
Argumenter, répondre à des questions et à des commentaires et répondre de manière fluide, spontanée
et adéquate.
Compréhension écrite
Objectif
Comprendre dans le détail l’intention et le sens général, l’information importante, les idées principales, les
opinions et les attitudes exprimées tant implicites qu’explicites, dans une large gamme de textes écrits longs,
conceptuellement et structurellement complexes, non seulement de la vie sociale mais aussi professionnelle
et académique, en appréciant les changements de style et de registre, à condition de pouvoir relire les
passages les plus difficiles difficiles.
Activités
Comprendre des instructions, des indications, des réglementations, des avis ou d’autres informations à
caractère technique longues et complexes, qu’elles se rapportent ou non à son domaine de spécialité, à
condition de pouvoir relire les parties difficiles.
Identifier rapidement le contenu et la pertinence des informations, articles, rapports et publicités.
Comprendre les nuances, les allusions et les implications résultant par exemple d’un format inhabituel,
de l’usage d’un langage familier ou d’un ton humoristique, dans des notes, des messages et dans la
correspondance personnelle.
Comprendre le contenu d’une information dans une correspondance formelle à caractère professionnel
ou institutionnel, en identifiant les attitudes, les niveaux de formalisme et les opinions, soit implicites soit
explicites.
Comprendre et prélever une information précise des textes de consultation et de référence à caractère
professionnel ou académique, à condition de pouvoir relire les parties difficiles.
Comprendre les idées et les positions exprimées, implicitement et explicitement, dans des articles ou
d’autres textes journalistiques d’une certaine longueur, qu’ils soient à caractère général ou spécialisé.
Comprendre des textes littéraires contemporains longs sur des sujets universels même s’ils contiennent
des expressions familières.
Activités
Prendre des notes détaillées lors de conférences, cours ou séminaires sur des sujets se rapportant à son
domaine de spécialisation, en consignant l’information de façon si précise qu’elle pourrait servir à
d’autres personnes.
Prendre des notes précises pouvant servir à d’autres personnes, lors de conversations formelles,
discussions ou débats tenus dans le cadre professionnel.
Écrire une correspondance personnelle et communiquer dans des forums virtuels. S’exprimer avec clarté,
précision et en détail, en communiquant avec les destinataires de manière souple et efficace, en se
servant pour ce faire d’un usage affectif, allusif et humoristique de la langue.
Écrire, avec la correction et le registre formel nécessaire, une correspondance formelle adressée à des
institutions publiques ou privées (faire une réclamation ou une demande complexe ou exprimer des
opinions favorables ou défavorables sur un sujet, en exposant une information détaillée et des arguments
pertinents).
Écrire clairement et de manière bien structurée, des rapports, des mémoires, des articles, des essais ou
d’autres types de textes sur des sujets complexes du domaine public, académique ou professionnel.
Médiation
Objectif
Servir efficacement d’intermédiaire entre des locuteurs/locutrices de la langue cible ou de langues
différentes dans des situations, aussi bien habituelles que spécifiques et complexes, et dans des domaines
de tous genres (personnel, public, académique et professionnel).
Transmettre avec souplesse, correction et efficacité des informations et des opinions, implicites ou
explicites, présentes dans une large gamme de textes oraux ou écrits longs, précis et détaillés.
Transmettre avec la plus grande exactitude possible les différences de style et de registre, en utilisant pour
ce faire des ressources linguistiques et des stratégies discursives qui modèrent les difficultés rencontrées
occasionnellement.
Paraphraser et résumer par écrit, avec correction et efficacité, de manière cohérente et sans inclure de
détails non pertinents, des informations et des idées provenant de sources diverses, en exposant
fidèlement une information détaillée et des arguments complexes.
Traduire, à l’aide de ressources spécifiques, des passages de textes structurellement et conceptuellement
complexes même techniques, portant sur des thèmes généraux et spécifiques, en relation ou non à son
domaine de spécialisation, en exposant fidèlement l’information de la source et en respectant dans la
mesure du possible les traits caractéristiques (stylistiques, lexicaux ou formels).
Expliquer et/ou transmettre de façon détaillée l’information d’infographies.
COMPÉTENCES ET CONTENUS
Contrôle de la communication
Montrer que l’on suit le récit avec intérêt.
Signaler que l’on ne comprend pas et demander de répéter, d’épeler ou d’éclaircir quelque chose.
Expliquer ou traduire quelque chose à quelqu’un qui n’a pas compris.
Demander confirmation de compréhension correcte.
Se corriger.
Ajouter des pauses, des gestes, des circonlocutions ou des expressions d’attente pendant que l’on
cherche l’élément manquant.
Paraphraser sans qu’on le remarque lorsqu’on a un problème de communication.
Substituer un mot oublié ou inconnu par un mot générique.
PROGRAMME NIVEAU C1
Information générale
Identifier des personnes et des objets.
Se renseigner sur le temps, la finalité, la raison et la cause. Proposer des alternatives.
Exprimer de la curiosité.
Demander une explication directement ou avec courtoisie.
Donner des informations quant au lieu, temps, mode, manière, finalité, raison et cause.
Corriger des informations préalables : en réponse à une question, à un énoncé affirmatif ou négatif.
Signaler que l’énoncé préalable est irrecevable.
Demander confirmation de façon directe ou indirecte.
Remettre en question l’information.
Confirmer l’information préalable.
Décrire des personnes, des objets, des lieux, des situations, des états d’esprit et des sentiments.
Rapporter des faits et des événements.
Organisation du discours
Saluer et répondre aux salutations.
S’enquérir d’une personne et répondre.
S’enquérir de l’état général des choses et répondre que tout va bien ou que quelque chose va mal.
Entamer une conversation.
Demander de commencer un récit et réagir en demandant le début ou en l’empêchant.
Introduire le sujet du récit et réagir.
Montrer que l’on suit le récit avec intérêt.
Vérifier l’attention du/de la ou des interlocuteurs/interlocutrices.
Introduire un événement.
Organiser l’information. Connecter des éléments. Reformuler ce qui a été dit. Mettre en valeur un
élément.
Mentionner les paroles de tierces personnes. Citer.
Ouvrir et refermer une digression.
Rejeter un sujet ou un certain aspect du sujet.
Interrompre, indiquer que l’on peut reprendre le discours, demander à quelqu’un de rester en silence.
Céder la parole.
Indiquer que l’on souhaite continuer le discours. Conclure le récit. Introduire un nouveau sujet.
Proposer de clore le sujet. Refuser de le clore en proposant un nouveau sujet.
La vie quotidienne : horaires, aliments et boissons, politesse, fêtes, activités de loisir. Conditions de vie :
niveau de vie, logement, ressources sociales, éducation.
Les relations personnelles : structure sociale, relation entre les sexes, les personnes du même âge ou
d’un âge différent, des proches, au travail, avec le professorat et les élèves, avec les autorités, avec
ceux/celles qui offrent ou demandent des services.
Les valeurs, les croyances et les attitudes : classes sociales, groupes, argent, tradition, histoire,
minorités, religion, politique, humour.
Le langage corporel.
Les conventions sociales : ponctualité, cadeaux, invitations, célébrations, courtoisie.
Le comportement rituel : cérémonies, événements, représentations, fêtes.
Relations sociales
Dans les contacts sociaux : reconnaître, utiliser et savoir répondre avec aisance et souplesse aux formes
de salutation et de courtoisie pour saluer, prendre congé, s’adresser à une personne connue ou
inconnue, se présenter, présenter quelqu’un et réagir lorsqu’on est présenté, réagir à une information
ou un récit, demander un renseignement ou un service, remercier, se justifier, demander et accorder
une permission, s’enquérir de personnes, féliciter, faire l’éloge, offrir, accepter, s’excuser, inviter, porter
un toast, souhaiter la bienvenue, exprimer des sentiments dans des événements déterminés et réagir
dans ces situations, se rapporter au niveau de formalité et vérifier la compréhension.
Employer les formules sociales adéquates dans les textes utilisés : messages et correspondance
personnelle (applications de messagerie, courriers électroniques, courrier postal), courts textes sociaux
modèles (invitations, remerciements, excuses, demande de services), lettres formelles, questionnaires,
rapports, notes, messages de travail, études, loisirs et participation à des forums virtuels.
Connaître et utiliser les traitements et les expressions de courtoisie adéquats au niveau de formalité ou
informalité requis.
Connaître la valeur d’un changement de forme de traitement (confiance, respect, rapprochement ou
éloignement).
Coopérer et réagir dans l’interaction grâce à des ressources et des signes d’intérêt propres à la langue
et à la culture.
Utiliser de manière adéquate les formules ou les phrases stéréotypées des situations quotidiennes.
Adopter l’attitude (position, regards, distances, questions sur le temps, silence) et le langage propres à
la culture auprès des personnes inconnues.
Connaître et utiliser le sens des gestes autres que ceux de sa culture.
Reconnaître et s’adapter aux comportements concernant les contacts physiques (serrer la main, faire la
bise, distances, regarder ou ne pas regarder dans les yeux).
Connaître une grande variété d’expressions idiomatiques et familières et les utiliser à bon escient (oral,
écrit, applications de messagerie, chats).
Comprendre un document audiovisuel pouvant contenir de l’argot et des emplois idiomatiques.
Reconnaitre le modèle ou variété dialectale en question.
Référents culturels
Connaître :
le double sens ou le sens inconvenant de certaines expressions.
la valeur exacte ou relative des expressions de temps dans la langue cible.
les aspects et les exemples qui pourraient s’avérer offensifs ou qui seraient tabous dans la culture de la
langue cible.
le sens des interférences qui pourraient provoquer des réactions comiques ou péjoratives.
la signification des expressions et dictons et les utiliser.
la signification des expressions allusives à des personnages et des événements.
Reconnaitre sans effort les intentions communicatives et capter les idées principales et secondaires, les
changements de sujet, les contrastes d’opinion et les détails de textes oraux même complexes.
Identifier des sens explicites ou implicites y compris lorsque la qualité du son n’est pas parfaite.
Prendre en considération la situation et le contexte pour comprendre le message.
Développer la capacité de comprendre le sens général, même sans reconnaître tous les mots du
discours.
Appliquer spontanément ou intentionnellement les stratégies appropriées pour comprendre de
manière efficace et effective.
Savoir comment et quand entamer ou participer à une conversation, en exprimant ses idées et ses
opinions de façon claire et précise, en contribuant de manière effective au développement du sujet et
en aidant à conduire l’interaction à une conclusion convenable.
PROGRAMME NIVEAU C1
Accomplir la finalité communicative avec efficacité, clarté et précision dans toute situation sociale et
professionnelle, en soulignant les points considérés les plus importants.
Comprendre et utiliser le degré de formalité (public ou personnel) et de familiarité avec
l’interlocuteur/l’interlocutrice (formules de politesse, gestes, attitudes), y compris avec des éléments
familiers.
Adapter avec souplesse le registre, les formules de politesse, les expressions, les attitudes, la distance,
les mouvements et le ton de la voix à l’intention communicative, au type de texte/discours, aux
interlocuteurs/interlocutrices, au canal de communication et à l’espace.
Comprendre les intentions communicatives (ironie, humour, changement de sens) implicites dans une
interaction en adéquation au contexte et à l’intonation.
Nuancer le degré de certitude et de connaissance des opinions et des affirmations en renforçant ou en
modérant les assertions.
Utiliser et accepter des ressources variées de courtoisie verbale pour nuancer des accords et des
désaccords, des avertissements, des conseils, des assertions et des critiques.
Demander et offrir des explications, des répétitions et des reformulations en cas d’erreurs de
communication.
Développer des stratégies pour la compréhension de textes longs et exigeants comme des articles de
presse, des essais, des rapports, des modes d’emploi, des commentaires, la correspondance et des
textes littéraires, en ayant occasionnellement recours au dictionnaire. Être capable de saisir le sens
implicite ainsi que de résumer le contenu.
Appliquer les connaissances préalables et l’expérience personnelle pour la compréhension du texte.
Émettre des hypothèses sur le contenu et l’organisation du texte à lire en fonction de la forme et du
contexte.
Identifier des mots-clés dans le texte et discerner les idées principales des secondaires.
Déduire, inférer et formuler des hypothèses à partir de la compréhension d’éléments isolés, dans le but
de construire le sens global du texte.
Utiliser les connaissances linguistiques pour faire des prédictions sur les règles (formation de mots,
dérivation, etc.) et les significations.
Sélectionner aisément les messages et les textes nécessaires pour s’informer.
Développer la capacité de comprendre le sens général, même sans connaître tous les mots du texte.
Compenser les erreurs de compréhension par de nouvelles lectures partielles ou complètes du texte.
Développer des stratégies pour l’élaboration de textes bien structurés sur une grande gamme de sujets,
en combinant l’information de sources diverses, y compris des descriptions détaillées de sentiments,
d’expériences et d’événements ; en exprimant des opinions personnelles et en utilisant un langage
stylistiquement approprié.
Structurer le texte moyennant des éléments linguistiques et paralinguistiques.
Faire connaitre l’organisation du texte dans ses parties principales : introduction, développement et
conclusion.
PROGRAMME NIVEAU C1
Anticiper les idées qui seront développées dans le texte et la manière effective de les exprimer
moyennant les ressources linguistiques adéquates.
Sélectionner et mettre en pratique les stratégies adéquates pour la médiation d’un texte écrit :
expliquer ou résumer de façon claire, fluide et structurée les idées de textes longs et complexes.
5. COMPÉTENCE DISCURSIVE
Connaissance, compréhension et construction de modèles contextuels et de patrons textuels complexes,
aussi bien de la langue orale monologique et dialogique que de la langue écrite, dans des registres de langue
variés et selon le contexte spécifique, voire spécialisé.
Cohérence et organisation
Adéquation du texte oral et écrit au contexte de communication (type et format du texte ; style de langue ;
registre ; thème ; approche et contenu : sélection de contenu pertinent, sélection des structures
syntactiques, sélection lexicale ; contexte spatio-temporel ; référence spatiale, référence temporelle).
Respecter la cohérence des idées à finalité communicative et des idées entre elles, y compris dans des
textes longs et sur des thèmes hors de sa spécialité, sans éléments déconcentrants ni vides.
Organiser les idées de façon cohérente, sans bonds en avant ni retours en arrière injustifiés.
Préciser clairement et discerner les progressions temporelles, spatiales ou logiques (thème-
commentaire, cause-effet, condition-réalisation, thèse-argumentation, conclusion).
Reconnaître et s’adapter aux caractéristiques, à l’organisation et au format des textes à traiter ou à
produire (lettres, messages, interactions, articles, essais, rapports, brochures, avis, présentations, etc.).
S’appuyer sur les ressources graphiques du texte pour comprendre ou refléter son organisation ainsi
que pour connaître et en signaler des intitulés, paragraphes, énumérations, emphases, citations, etc.
Exposer l’information suffisante et pertinente pour accomplir la finalité communicative. Expliciter
lorsqu’il s’agit d’une opinion ou d’un exemple.
Cohésion et fluidité
Organisation interne du texte oral et écrit. Introduction, développement et conclusion de l’unité textuelle :
mécanismes introducteurs (prise de contact, etc.) ; introduction du sujet ; développement du récit :
développement thématique (continuité du sujet : coréférence ; ellipse ; répétition ; reformulation, emphase.
Expansion thématique : exemplification ; renforcement ; contraste ; introduction de sous-thèmes.
Changement thématique : digression ; récupération du sujet) ; conclusion du récit : résumé / récapitulation ;
indication de clôture textuelle et clôture textuelle.
Reconnaître et utiliser aisément une diversité de marqueurs discursifs et l’intonation servant à signaler
les différents moments du discours dans les textes reçus ou produits.
Contextualiser le message par des expressions temporelles et spatiales adéquates.
Reprendre l’information en évitant les répétitions non intentionnées, moyennant des ressources de
substitution grammaticales et lexicales pour produire un discours cohérent et clair quant au contenu et
souple quant à sa forme.
Reconnaître la valeur des connecteurs d’usage et de la ponctuation du discours, et les utiliser avec
efficacité pour produire un discours souple, précis clair et cohérent.
Assurer la cohérence temporelle et l’aspect verbal tout au long du texte.
Se montrer spontané, en faisant preuve de précision, de fluidité, de souplesse et d’aisance dans les
interactions et les interventions, y compris pendant de longs moments.
PROGRAMME NIVEAU C1
Textes
Le mot « texte » est utilisé pour se désigner tout fragment de langue orale ou écrite que les
utilisateurs/utilisatrices reçoivent, produisent ou échangent.
Les textes de ce niveau sont déterminés par le type de tâches communicatives et ils peuvent être longs et
complexes, porter même sur des sujets techniques non liés au domaine de spécialisation de
l’utilisateur/l’utilisatrice. Ils peuvent contenir de l’argot et des expressions linguistiques et familières. Les
idées développées peuvent être implicites ou explicites, et contenir des aspects ironiques et/ou
humoristiques.
Presse écrite et numérique : nouvelles, reportages, entretiens, éditoriaux, articles d’opinion, essais, etc.
Annonces publicitaires présentant d’éventuelles implications socioculturelles.
Rapports longs et complexes.
Lettres, messages et courriers électroniques longs et complexes, à caractère personnel, commercial ou
professionnel.
Pages web à caractère général ou spécialisé.
Manuels scolaires.
Romans, contes, biographies, bandes dessinées et d’autres narrations.
Pièces de théâtre et poèmes d’une certaine complexité.
Paroles de chansons.
Comptes rendus de livres, de films ou de pièces de théâtre.
Dictionnaires bilingues et monolingues.
Agendas, guides, horaires et catalogues.
Brochures touristiques ou commerciales.
Instructions à caractère public ou professionnel : règlements, manuels, recettes, instructions de
bricolage, etc.
Textes administratifs généraux.
Conférences, présentations et discours longs et complexes sur une grande gamme de thèmes concrets
ou abstraits.
Conversations longues et complexes à caractère formel et informel entre plusieurs locuteurs/locutrices.
Instructions longues et complexes à caractère public ou professionnel.
Tables rondes et débats.
Émissions de types divers de la radio, télévision et internet.
Publicité à la radio, à la télévision et sur internet.
Films et documentaires de type varié.
Spectacles : pièces de théâtre, divertissements, chansons, etc.
Histoires drôles et anecdotes.
Instructions et messages enregistrés dans une boîte vocale ou une application de messagerie.
PROGRAMME NIVEAU C1
Textes oraux
Interaction
Conversations en tête à tête formelles et informelles, même sur des thèmes abstraits, complexes et
inconnus.
Négociations d’intérêt général.
Conversations téléphoniques, formelles et informelles.
Messages audio sur des applications.
Échange de points de vue.
Gestion des conflits.
Transactions présentielles ou téléphoniques, même complexes.
Acquisition de biens et services.
Instructions à caractère public ou professionnel.
Obtention de certificats (de résidence, médical, etc.).
Discussions et débats publics portant sur des sujets d’une certaine complexité, aussi b ien du domaine
personnel que du domaine académique ou professionnel.
Entretiens (de travail, d’étude, etc.) comme intervieweur/intervieweuse ou interviewé/e.
Interventions dans des réunions formelles sur des thèmes liés à son domaine de spécialisation.
Présentations publiques d’une certaine longueur sur des thèmes complexes (projets, rapports,
expériences, etc.).
Production
Exposés, y compris sur des thèmes abstraits, complexes et inconnus.
Avertissements, instructions, consignes, conseils et interdictions.
Récits détaillés d’événements, d’expériences, d’anecdotes et de projets.
Narrations d’histoires.
Argumentation, justification et explication d’idées.
Exposition d’un problème.
Présentation d’événements, de livres, de films ou de personnes.
Comptes rendus de livres, de films, d’émissions de télévision, etc.
Textes écrits
Interaction
Lettres et courriers électroniques à caractère privé, commercial ou professionnel.
Réseaux sociaux et applications de messagerie.
Interventions dans des forums virtuels. Chats.
Instructions à caractère public ou professionnel.
Contrats réalisables (de travail, de location).
Production
Textes informatifs.
Textes argumentatifs.
PROGRAMME NIVEAU C1
LE DISCOURS
Cohérence textuelle
Réception et production
- Situation de communication :
- Identification de ses composantes (qui parle/écrit, à qui, quoi, quand, où, pour quoi,
comment... ?).
- Type de texte oral ou écrit (entretien, émission de radio ou télévision, discours, présentation de
produit ou de projet, participation à un débat, une réunion, une conversation, conférence ou
séminaire, correspondance formelle ou informelle, article, essai, courrier des lecteurs-lectrices, entrée
sur un support électronique, compte rendu, texte académique, analyse, mémoires et autres textes plus
ou moins longs et plus ou moins complexes ayant un rapport aussi bien avec les activités de la vie
sociale qu’avec celles de la vie académique et professionnelle) :
- Format : éléments formels propres à chaque type de texte, oral ou écrit, et par rapport à la
situation de communication (annonce d’un sujet, présentation d’un schéma, formules d’appel et
de politesse, amorces, formules de prise de congé, entête, titre, chapeau, sous-titres, intertitres,
chute, éléments formels propres à la communication sur support numérique...).
- Registre :
- Différents niveaux de formalité dans la langue écrite et orale (formel, standard ou neutre,
familier, vulgaire ou grossier).
- Contenu :
- Compréhension d’une approche choisie et choix d’une approche appropriée (méthode choisie
pour le traitement du sujet, façon de cerner le sujet, cheminement choisi pour guider le lecteur,
raisonnement…).
- Contenu :
- Références spatio-temporelles.
- Homogénéité à travers le texte : unité et régularité concernant les choix faits au niveau des éléments
constitutifs du texte (variété de langue, registre, approche, présentation, style...) en fonction de
critères de praticité et d’efficacité.
Réception et production
- Commencer un discours (prise de parole, annonce du sujet, prise de contact, annonce du point de vue,
introduction, annonce d’une approche...).
- Connecteurs du discours permettant de faire le lien entre les idées (pour commencer, en premier
ou deuxième lieu, ensuite, premièrement ou deuxièmement, certes, il est vrai que, cependant,
outre, or...).
- Répétition.
PROGRAMME NIVEAU C1
- Reformulation.
- Évoquer ou faire apparaître des sens cachés ou à moitié cachés (allusions, suggestions, attitudes et
opinions implicites...).
Stratégies discursives
Réception et production
- Comprendre, dans un texte oral ou écrit, l’intention de l’émetteur/l’émettrice, le sens général, les
idées principales, l’information saillante, les détails pertinents, les opinions et attitudes implicites et
explicites, les nuances.
- S’exprimer, oralement ou par écrit, en adaptant, à chaque moment et avec efficacité, le discours à la
situation de communication, y compris l’objet de communication (emploi d’expressions appropriées
pour gagner du temps et permettre la réflexion sans perdre le fil du discours ou l’attention de
l’auditeur/l’auditrice, utilisation de synonymes, de paraphrases et de reformulations, autocorrection
de lapsus, résolution de malentendus...).
PROGRAMME NIVEAU C1
- Chercher à connaître ses besoins et y pourvoir, dans la mesure du possible, par anticipation.
• Suffisamment claires et précises pour permettre à une autre personne de les comprendre et de les
réutiliser.
Classes :
● Communs : certains noms formés à partir de verbes, locutions, etc., p. ex. : le qu’en-dira-t’on.
● Propres : noms de marques, personnes, etc. devenus noms communs, p. ex. : kleenex.
Genre :
● Des homonymes distingués par le genre, p. ex. : aune ; page ; mémoire.
● Des noms ayant un genre particulier dans certains de leurs emplois, p. ex. : foudre ; hymne.
● Des noms changeant de genre en même temps que de nombre, p. ex. : amour ; délice ; orgue.
● Des noms dont le genre est incertain, p. ex. : minuit ; après-midi ; disparate ; effluve.
● Des noms dont le masculin et le féminin ont deux radicaux différents, p. ex. : cerf/biche ; gendre/
bru.
PROGRAMME NIVEAU C1
● Des noms qui ont plus d’une terminaison au féminin, p. ex. : débiteur/débitrice, débiteuse ;
chanteur/chanteuse, cantatrice.
Nombre :
● Révision des exceptions, mots finis en -al, p. ex. : aval ; final.
● Des noms sans pluriel ou sans singulier, p. ex. : l’odorat ; les annales ; verser des arrhes.
● Des noms qui ont deux formes au pluriel, p. ex. : ciels ; cieux.
Les articles
● Absence de l’article dans certaines locutions verbales, expressions anciennes, après certaines
prépositions, p. ex. : Porter tort ; hors concours ; montrer patte blanche.
● L’article défini et les noms propres, géographiques, p. ex. : La Dubarry ; le Bruxelles d’aujourd’hui.
● Les articles indéfinis à valeur d’adjectif indéfini, certain, quelque, p. ex. : partir pour un temps.
● Valeur démonstrative, p. ex. : Regarde le beau cheval (=ce)
● Valeur possessive, p. ex. : Il perd la mémoire (=sa).
● Valeur emphatique, p. ex. : Les Molière ; les Aristophane.
● Singulier générique : Le chien est l’ami de l’homme.
● Les neutres : Perdre le boire et le manger.
Les numéraux
● Variation de genre de « un », p. ex. : mille et une nuits ; la page un.
● Les adjectifs multiplicatifs, p. ex. : simple, centuples.
● Les fractions, « demi » ; « tiers » ; « quart » et les fractions en « -ième ».
● Dérivés en -aine, p. ex. trentaine ; en -aire, p. ex. : sexagénaire ; en -al, p. ex. : annal ; centésimal.
Les possessifs
● Possessif concurrencé par l’article défini p. ex. : Il ferme les yeux ; il lava son bras ; faire son malin.
● Pour marquer la déférence, la tendresse, la modestie, p. ex. : Non, mon père, je vous écoute ; Mon
Victor, je suis heureuse de vous revoir.
● En cas de possesseur indéfini, comme « on, personne, chacun », p. ex. : À chacun selon ses mérites ;
ils rentrent chacun dans leur maison.
Les démonstratifs
● Valeur anaphorique et cataphorique, p. ex. : J’ai sur vous cet avantage : que j’habite à Paris.
● Valeur affective (mépris, respect, tendresse), exclamative, emphatique, p. ex. : oyez cette audace !
tu nous as offert un de ces dîners !
Les indéfinis
Étude approfondie de certains cas comme :
PROGRAMME NIVEAU C1
Groupe adjectival
L’adjectif :
● Particularités de l’accord :
- Adjectifs composés, p. ex. : vous êtes franc-maçonne.
- Caractère invariable de certains adjectifs placés devant le nom, p. ex. : demi, mi, franc, feu.
● Degré de l’adjectif : comparatifs synthétiques « moindre, pire, meilleur ». Le suffixe -issime. Les
préfixes archi-, ultra-, extra-, super-, sur-, maxi-.
● Adjectif verbal et participe présent, p. ex. : négligeant ; négligent ; etc.
● Adjectifs employés adverbialement, p.ex. : tenir bon ; chanter juste.
Place de l’adjectif
● Ordre des adjectifs placés devant ou après le nom, p. ex. : une très belle femme ; une femme
extrêmement belle.
● Adjectifs qui changent de sens selon leur place, p. ex. : un scénario parfait ; un parfait crétin.
Le pronom :
● Pronoms indéfinis « autrui, maint, nul, tel », p. ex. : quiconque est loup agit en loup ; tels sont les
yeux, tel est le corps. Difficultés d’emploi.
● Pronoms relatifs « que » neutre, « dont, duquel », p. ex. : coûte que coûte.
● Constructions relatives sans antécédent ou antécédent séparé du pronom, p. ex. : qui sème le vent
récolte la tempête ; Une longue guerre commençait, qui allait durer dix ans.
● Maîtrise des formes composées « duquel, desquels, de laquelle, desquelles, auquel, auxquels, à
laquelle, auxquelles ».
● Le pronom « quoi » : J’aurai de quoi m’offrir une nouvelle voiture ; C’est à quoi je pense ; À quoi bon !
Le groupe verbal
Le verbe :
● Verbes semi-auxiliaires, p. ex. : être sur le point de ; se voir expulser/se voir expulsé(e) ...
● Verbes défectifs, p. ex. : advenir, avérer, déchoir, échoir, gésir, s’ensuivre…
● Locutions verbales avec des pronoms, p. ex. : s’en falloir de beaucoup/de peu, en vouloir à, en être
quitte pour, s’en donner à cœur joie, l’échapper belle...
Choix du mode
● Propositions complétives introduites par que:
- Nuances de sens, p. ex. : D’où tenez-vous qu’il a fait/ait fait cela? ...
- L’expression de la certitude ou du doute, p. ex. : il est hors de doute que ; j’ai l’intime
conviction que…
- Après certaines formes impersonnelles, p. ex. : il advient que, il survient que…
- Avec des verbes de négation (nier, contester, démentir, …) employés à la forme négative ou
interrogative, p. ex. : La Maison Blanche n'a pas démenti que le président américain avait
tenu ces propos ...
- Dans les constructions complétives après certains verbes exprimant une décision ou
résolution (arrêter, convenir, décréter…), p. ex. : Il a été convenu que le commerce sera libre
entre les États...
- Dans des constructions avec des verbes de sentiment: se plaindre que /se plaindre de ce
que...
- Dans les propositions complétives introduites par des expressions comme : apparemment
que, assurément que, sans doute que, voilà que...
● Propositions complétives introduites par « quiconque », « peu importe », p. ex. : Quiconque
s’abstiendrait à ce travail pourrait se permettre le succès...
● Dans les subordonnées relatives, p. ex. : Je cherche quelqu’un qui me fait/fasse rêver.
Le subjonctif
- Le subjonctif impératif, p. ex. : Qu’il vienne!
- Le subjonctif de certaines formes figées archaïques, p. ex. : Coûte que coûte ; Ainsi soit-il...
L’impératif
- La forme composée, p. ex. : Ayez achevé ce dossier avant la réunion ! ; Ne soyez pas sorti avant la
nuit !(aspect accompli)
PROGRAMME NIVEAU C1
● L’infinitif
- Ayant les fonctions d’une complétive, il peut être passivé, p. ex. : Elle regrette d’avoir été arnaquée ;
ou même nié, p. ex. : Je suis heureux de ne pas avoir été licencié.
- L’infinitif exclamatif, p. ex. : Et dire qu’on me croit faible ! (Montherlant, Reine morte)
- L’infinitif de narration ou historique (langue littéraire), p. ex. : Et de me retourner, abasourdie, sur ce
jeune oiseau… (Colette, Voyage heureux)
- L’infinitif injonctif, sans sujet, p. ex. : Bien faire et laisser dire ; Ne pas se pencher en dehors…
- L’infinitif après certains verbes (écouter, entendre, sentir…), p. ex. : Il aperçut Emma pâlir (Flaubert,
Madame Bovary)
● Doubles constructions : les participes de certains verbes (entendre, écouter, voir…) suivis d’un
infinitif, p. ex. : Les violonistes que j’ai entendus jouer / Les airs que j’ai entendu jouer. Les participes
passés « eu », « donné » et « laissé », suivis d’un infinitif introduit par « à », p. ex. : La rançon qu’il
avait eu à payer… ; les problèmes qu’il nous a laissés à résoudre…
Répétition du verbe
Pour exprimer la répétition de l’action ou, pour des raisons stylistiques, pour exprimer un sentiment, p.
ex. : Il entassait adage sur adage, il compilait, compilait, compilait.
● Le sujet est un nom collectif, p. ex. : Une multitude de sauterelles a infesté les campagnes. / Une
multitude de sauterelles ont infesté les campagnes.
● Le sujet est introduit par « peu de » précédé d’un article défini ou d’un déterminant, p. ex. : Le peu
d’amis qu’il avait l’a abandonné. / Le peu de services qu’il a rendus ont paru mériter une récompense.
● Le sujet est introduit par « la plupart de, un grand nombre de... »,ayant comme complément les
pronoms nous ou vous, p. ex. : Et la plupart de nous meurt sans l’avoir trouvée.
● Le sujet est introduit par un pourcentage, p. ex. : 20% de la population s’est abstenu ; 1,5 % des ouvriers
ont été recensés comme pratiquants.
● Plusieurs sujets en gradation, p. ex. : Une confidence, un souvenir, une simple allusion, ouvrait des
perspectives insoupçonnées...
● Des sujets reliés par « ainsi que, autant que, de même que, pas plus que », etc. : concordance avec le
premier sujet ou avec les deux.
● Des sujets en alternance (tantôt … tantôt ... ; soit … soit …, etc.), p. ex. : Tantôt l’un, tantôt l’autre
prendra la parole.
● En particulier, les temps du passé: le passé composé, le passé simple, l’imparfait, le plus-que-parfait et le
passé antérieur.
● Dans le discours indirect au passé (révision), p. ex. : Le médecin leur demanda s’ils avaient pris les pilules
qu’il leur avait prescrites.
● Le discours indirect et le discours indirect libre.
L’adverbe
● De lieu, p. ex. : en aval, en amont… ; de temps, p. ex. : sur-le-champ… ; de gradation, p. ex. : autrement,
quasi, quasiment... ; de restriction, d’addition, d’exclusion et d’inclusion, p. ex. : qui plus est, au
demeurant, de surcroît...
PROGRAMME NIVEAU C1
● Des locutions lexicalisées, p. ex. : à mon insu, soi-disant, (manger) à la bonne franquette, (filer) à
l’anglaise, en catimini…
● Adverbes en -ment. Cas particuliers: nuitamment, intensément…
● Emploi du « ne » explétif (langue soutenue), p. ex. : Je crains qu’il ne fasse trop chaud...
● Adverbes de négation: ellipse de « pas » (langue soutenue), p. ex. : Je ne sais que dire ; et locutions
adverbiales négatives, p. ex. : ne… point, ne… guère, ne… nullement.
● Place de l’adverbe, p. ex. : Jamais je ne ferais ça. /Je ne ferais jamais ça (valeur d’emphase) et adverbes
en apposition, p. ex. : Brièvement, En bref,…
La préposition
● Prépositions et locutions prépositionnelles, p. ex. : hormis, ès, à l’insu de… ; cas particulier
destoponymes, p. ex. : Bougy-lez-Neuville…
● Les prépositions composées, p. ex. : jusque dans,à dater de, à portée de, à l’orée de, au ras de, en
amont de, en aval de...
● Révision des prépositions « à / de » après certains verbes et suivies d’un infinitif, p. ex. : refuser de /
se refuser à ; rêver de / songer à ; s’efforcer de / se forcer à…
● Révision des constructions impersonnelles avec les prépositions « à / de », p. ex. : Une quiche, c’est
facile à faire. / Il est facile de le joindre par téléphone.
● Changement du sens du verbe selon la préposition, p. ex. : manquer de / manquer à, croire à / croire
en, rêver à / rêver de…
● Répétition facultative (valeur d’emphase) ou ellipse de la préposition (énumérations, locutions ou
langue parlée), p. ex. : Loin du monde et loin du tumulte… ; En votre âme et conscience ; parler
politique...
● Place de la préposition. Cas particulier de durant : Durant toute sa vie / Toute sa vie durant.
La phrase simple
● Verbe conjugué, p. ex. : Face à la crise écologique, certaines voix plaident pour une décroissance de
la population.
● À l’infinitif, p. ex. : Pourquoi dépenser tant d’argent en armements ?
● Sans verbe, p. ex. : À chacun son métier ; Premier plat, première déception ; Autre temps, autres
mœurs.
La phrase déclarative
● À l’indicatif, p. ex. : L’ancien ministre publie un livre sur ses cinquante ans d’engagement.
● Inversion du sujet, p. ex. : Et encore y faut-il méditer.
● Inversion obligatoire avec « ainsi, aussi, du moins, au moins, à plus forte raison… », p. ex. : Ainsi
demeura-t-elle un long moment.
La phrase interrogative
● Fictive, p. ex. : Allez-vous bientôt vous taire ? ; Ne vous avais-je pas averti ?
PROGRAMME NIVEAU C1
La phrase impérative
La phrase négative
● La négation portant sur le prédicat dans son ensemble, p. ex. : Nous n’arriverons jamais à l’heure ;
Nul homme n’était exempté du service militaire.
● Avec des adverbes ou des mots devenus adverbes, « pas, point, guère, nullement, aucunement,
absolument pas, aucun, personne, rien, jamais, plus », p. ex. : Je n’aurais voulu ni escargots ni huîtres
ce soir ; Ce n’est guère encourageant ; Je n’ai point été élevée dans un couvent.
● « Ne », employé obligatoirement seul, dans certaines expressions, p. ex. : N’ayez crainte ; si je ne me
trompe ; n’empêche que…
● Dans des propositions au subjonctif, le verbe principal étant négatif, p. ex. : Je n’ai rien vu
d’intéressant au théâtre ; Non que je n’en aie eu envie.
● Avec certains verbes, « cesser, oser, pouvoir, savoir », p. ex. : Il n’osait bouger ; Elle ne cessait de
travailler.
● « Ne », exclu quand il n’y a pas de verbe, p. ex. : Rien de vivant nulle part : pas une bête, pas un
oiseau, pas un insecte ; Vois-tu encore Marie ? Pas souvent.
● « Ne » explétif exprimant la crainte, p. ex. : De peur qu’il ne vienne.
● Dans les propositions exprimant le doute ou la négation, p. ex. : Il n’y a pas de doute que la France,
alors, ait été heureuse.
● Dans la proposition introduite par « s’en falloir », p. ex. : Peu s’en faut que la tempête ne les
engloutisse.
● Après certaines locutions conjonctives avant que, en attendant que à moins que, sans que, jusqu’à ce
que, p. ex. : Il existe un monde où l’artiste trouve avant qu’il ne cherche.
La phrase exclamative
● Quel(s), quelle(s)+nom, p. ex. : J’ai arrêté mes études ; quelle erreur ! ; Quels jolis bouquets il y a chez
le fleuriste !
● Que
● Comme, combien, qu’est-ce que (très familier), ce que, p. ex. : Bonjour Henri ! Comme tu as
grandi ! ; Qu’est-ce que vous êtes jolie ! ; Ce que vous pouvez être bêtes !
- Tellement de + nom / tant de + nom, p. ex. : Serge fait rire tout le monde. Il a tant d’humour !
- Verbe + tellement/tant, p. ex. : Je n’ai pas reconnu Mathieu sur la photo. Il a tellement
changé !
- Un(e) tel(le), de tel(le)s + nom, p. ex. : Vous permettez ? J’enlève ma veste. Il fait une telle
chaleur !
● Pourvu que + subjonctif, p. ex. :Pourvu qu’elle n’ait pas oublié notre rendez-vous !
● L’adverbe « seulement » placé après « si » renforce l’expression du regret, p. ex. : Tu as raté ton
examen. Siseulement tu avais travaillé davantage !
Phrases avec une interjection, p. ex. : Ah ! Quelle horreur ! ; Aïe ! Je me suis coupé le doigt ; Les enfants
dorment. ; Chut ! Taisez-vous ;Hélas ! Cendrillon n’entendit pas sonner les douze coups de minuit !
Phrases sans mot exclamatif (elles sont parfois réduites à un seul mot : impératif, adverbe, adjectif, etc.),
p.ex. : Attention ! ; À demain ! ; Tu es fou ! ; Tu pars seul en montagne ! ; Tant d’argent dépensé pour cette
horrible construction ! ; C’est un scandale !
La phrase passive
Complément d’agent introduit par « de »:
● Avec des verbes de description, p. ex. : Le parc était entouré d’un très haut mur ; Ce puzzle est
composé de 1500 pièces.
● Avec des verbes de sentiment, p. ex. : Je suis très déçu de ce mauvais résultat.
● Le verbe « faire + infinitif », p. ex. : Les forces de l’ordre ont fait évacuer la salle.
● « Se faire » et « se laisser »+ infinitif, p. ex. : Mon père va se faire opérer par le professeur Legrand ;
L’enfant s’est laissé soigner sans pleurer.
PROGRAMME NIVEAU C1
● Le passif impersonnel, p. ex. : Il est recommandé de ne pas emprunter l’autoroute A10 pendant la
durée des travaux.
La phrase elliptique
Ellipse du sujet dans certains tours archaïques, p. ex. : Grand bien vous fasse.
Ellipse du verbe:
● Dans des proverbes, sentences..., p. ex. : À chacun son métier. À père avare, fils prodigue.
● Pour des raisons de style, souvent, dans des propositions où on n’a pas besoin d’exprimer le verbe,
p. ex. : Les mains cessent de prendre, les bras d’agir.
● Dans les comparaisons, p. ex. : Étienne réussit mieux que sa sœur (=…. Que sa sœur ne réussit)
● Dans la langue parlée surtout après « dont, d’où, parmi lesquels », p. ex. : Il leur restait trois cents
euros, dont cent à lui.
● Après « devoir, pouvoir, vouloir, dire, croire » et autres verbes analogues, p. ex. : Je fais tous les
efforts que je peux (=… que je peux faire) ; Viens quand tu peux.
● Dans certains proverbes et sentences, p. ex. : Loin des yeux, loin du cœur.
● Quelquefois, dans les formules de politesse, les souhaits, les exclamations, les réponses, p. ex. : Bon
voyage ! ; Qu’avez-vous dit? – Rien.
● Dans les propositions concessives introduites par « quoique, bien que, encore que », p.ex. : Il était
quoique riche, à la justice enclin.
● Souvent, l’ellipse du sujet et du verbe « être »après « parce que, puisque », et après des expressions
comparatives ou temporelles, p.ex. : Le soja fournit un engrais vert très actif, parce que riche en
azote ; Tout s’était passé comme prévu ; Aussitôt arrivé, il se coucha.
● Pour une plus grande vitesse de l’annotation, parfois, dans le passé composé, on peut élider les
sujets « je, nous » et l’auxiliaire avoir, p. ex. : Rencontré une nombreuse compagnie de…
Insistance sur l’intonation, l’ordre des mots dans l’expression de l’emphase, de l’émotivité. (Voir
« Phonétique de la phrase. Prosodie »
PROGRAMME NIVEAU C1
Par ex. : Ce livre, je l’ai lu récemment ; Je l’ai lu récemment, ce livre ; La traduction, j’en ai fait pendant quatre
ou cinq ans ; Je les ai lues, ces lettres ; Il y en a plusieurs, de concepts de démocratie ; Mais de ce grand
voyage, il n’en revint jamais.
Pour mettre en valeur certains propos ou certaines parties de phrases, on utilise en français différents
procédés emphatiques :
- Déplacer un groupe de mots en tête de phrase, p. ex. : En bonne santé, ce troisième âge apporte une
aide considérable à ses enfants.
• C’est à GN que/où,p. ex. : C’est à Paris que j’ai fait toutes mes études.
• Pron. qui V., c’est GN,p. ex. : Celle qui chante, c’est ma voisine.
L’infinitif est caractéristique d’un certain nombre de genres discursifs (formulaires administratifs, dictons,
recettes de cuisine…). Il efface l’actant à l’origine du procès, ôtant tout ancrage temporel et tout bornage
personnel.
● Ne pas V. inf., p. ex. : Ne pas marcher sur la pelouse.
L’expression de la cause
● Conjonctions de subordination
- Du fait que
- Vu que
- D’autant que
- D’autant plus…que / D’autant moins….que / D’autant mieux ….que
- Attendu que
- Dès lors que
- Soit que….soit que
- Ce n’est pas que (+ subj.) …..c’est que
- Non que (+ subj.)…..mais parce que
● Prépositions
- Avec, p. ex. : Avec la crise, les Français partent de moins en moins en vacances.
- Du fait de
- À la suite de
- Par suite de
- Pour, p. ex. : Applaudi pour son courage… (appréciation portant sur des qualités ou des défauts)
- Par, p. ex. : Par timidité, il ne lui a pas adressé la parole. (exprime sentiment ou comportement
personnel)
- De, p. ex. : Trembler de peur.
- À force de
- Faute de / Par manque de / À défaut de
● Autres moyens
- La ponctuation : p. ex. : Elle n’a pas assisté à la réunion, elle était malade.
- Relative entre virgules : p. ex. : Nathalie, qui a échoué à l’examen d’entrée en médecine pour la
deuxième fois, a décidé d’arrêter ses études.
- Participes : p. ex. : En lui parlant crûment, il n’a fait que la blesser.
- Des noms : le prétexte, le moteur, la source, l’instigateur, le créateur, le fondateur, l’artisan…
- Des verbes : provenir, résulter de, être issu de, découler de, dériver de, s’inspirer de, être dû à,
être attribué à, être lié à, tenir à…
L’expression de la conséquence
● Conjonctions de subordination
- Si bien que
- Tel + nom…que / Nom + tel….que
- Tant et si bien que
- Il s’en faut de + quantité pour que (ne) + subj., p. ex. : Il s’en fallait de quelques secondes pour
que l’alerte ne soit donnée.
PROGRAMME NIVEAU C1
L’expression du but
● Conjonctions de subordination
- Si….c’est pour (que)
- De manière que + subj. /De manière à
- De façon que + subj. / De façon à
- De sorte que + subj.
- Afin que + subj.
- De manière à ce que
- Pour / afin de (ne pas) + inf.
- De peur que / De crainte que
- De peur de / De crainte de
- Il (me, te…) suffit que / de + subj. pour que / pour + inf. + subj.
● Prépositions
- Dans le but de + inf.
- En vue de + inf. / nom
- Histoire de / Question de + inf.
- Dans l’intention de + inf.
- Dans le souci de + inf.
- Dans/Avec l’espoir de/que
- Dans un souci de + nom sans article
PROGRAMME NIVEAU C1
● Autres moyens
- Une relative au subjonctif : p. ex. : Je recherche une secrétaire qui soit bilingue.
- Un verbe à l’impératif suivi de « que » + subjonctif : p. ex. : Parlez plus fort que je vous entende.
- Un verbe de mouvement avec ellipse de « pour » : p. ex. : Salut, je file acheter le pain.
- Des noms : le dessein, l’enjeu, le défi, le propos.
- Des adjectifs : persévérant, tenace, opiniâtre, buté.
- Des verbes : chercher à, viser à, s’employer à, s’attacher à, s’appliquer à, travailler à, s’efforcer
de, tâcher de, tenter de, s’ingénier à, s’acharner à, s’escrimer à , s’esquinter à, s’échiner à, se
tuer à, viser + nom, convoiter + nom, ambitionner + nom, se faire fort de + inf., prétendre à +
nom, éviter de + inf., empêcher de + inf., se refuser à nom/inf., atteindre + nom, parvenir à +
nom/inf., n’avoir de cesse que, jeter son dévolu sur.
L’expression de l’opposition
● Conjonctions de subordination
- Là où : p. ex. : Là où il aurait dû faire preuve de patience, il s’est précipité.
- Autant… autant….
- Au lieu que + indic. / subj. p. ex. : Au lieu qu’il ait suivi mes conseils, il a fait ce qu’il voulait.
● Adverbes
- Au contraire
- À l’opposé
- Inversement
- En revanche
- À la place
● Prépositions
- Contrairement à
- Au contraire de
- À l’encontre de
- À / au rebours de
- Au détriment de
- Face à / En face de
- À la place de
● Autres moyens
PROGRAMME NIVEAU C1
● Des expressions
- À rebrousse-poil.
- À contre-courant.
- S’inscrire en faux.
- Prendre le contre-pied.
- Tirer à boulets rouges.
- Mettre des bâtons dans les roues.
L’expression de la concession
● Conjonctions de subordination
- Sans que
- Encore que
- Quand bien même
- Qui que + sujet + verbe « être »
- Quoi que + verbe « dire », « faire », « penser » …
- Où que + verbe « être », « aller » …
- Quel(s) que soi(ent) / ai(en)t été
- Quelle(s) que soi(ent) / ai(en)t été
- Tout / pour + adj. + que + subj.
- Aussi + adj. + que + subj.
- Quelque + adj. + que + subj.
● Adverbes
- Cependant
- Néanmoins
- Toutefois
- Quand même / tout de même
- Malgré tout
- Nonobstant
● Coordonnants
- Or
● Prépositions
PROGRAMME NIVEAU C1
- Sans
- En dépit de
- Au mépris de
- Au risque de
- Quitte à
● Autres moyens
- Pour rendre une affirmation plus objective : il n’empêche que, il n’empêche pas moins que…
- Pour nuancer à l’avance un jugement négatif : au demeurant, par ailleurs.
- Après une idée de doute, d’embarras ou d’interrogation, on rappelle ce qui est certain : quoiqu’il
en soit, toujours est-il que.
- Avoir beau + inf.
- Le « cond. + que + cond. », p. ex. : Il aurait de l’argent qu’il ne le gaspillerait pas.
- Tout + gérondif, p. ex. : Tout en ayant gagné beaucoup d’argent, il se retrouve maintenant dans
la misère.
● Des expressions
- Agir à contrecoeur.
- Agir à son corps défendant.
- Lâcher du lest.
- Mettre de l’eau dans son vin.
● Conjonctions de subordination
- Si d’aventure
- Si par malheur
- Si … et que
- Pourvu que
- Pour peu que
- Si tant est que
- Pour autant que
- À moins que + ne explétif
- Dans le cas / L’hypothèse où
- Dans la mesure où
- Des fois que
- Si par hasard
- Soit que + subj.…soit que
- Que + subj. ….. ou que + subj.
- Faute de quoi
- Autrement
- Sans cela
● Prépositions
- À + inf. : p.ex. : À l’entendre, le pays serait au bord de la guerre civile.
- À moins de
- Faute de
- À défaut de
PROGRAMME NIVEAU C1
- Quitte à
- Au risque de
- Moyennant : p. ex. : Moyennant une somme d’argent, elle aurait obtenu ce qu’elle cherchait.
- Sous réserve de : p. ex. : Je continue avec le projet, sous réserve de l’accord de mon chef.
● Autres moyens
- Gérondif + conditionnel /futur
- Conditionnel + conditionnel
- Relative au conditionnel + conditionnel : Un homme qui ne respecterait pas ses proches, ne serait
pas digne de considération.
- Participe passé + conditionnel (même sujet pour les deux verbes) : Mieux conseillé par son
professeur, il aurait bien choisi ses études.
- Des noms : le cas échéant.
- Des verbes : pressentir, présager de, augurer de, soupçonner, suspecter, se douter de.
- Des adjectifs : vraisemblable.
● Des expressions
- Si je puis dire ; si j’ose dire.
- Avec des si, on pourrait mettre Paris dans une bouteille.
- Une condition sine qua non.
L’expression de la comparaison
● Conjonctions de subordination
- Rien ne…tant que… : p. ex. : Rien ne lui plaît tant que d’aller au cinéma.
- Tout + autant /aussi /comme
- De même que… de même…
- Au même titre que + nom
- Tel….tel… : Tel père, tel fils.
- Autant …. autant…
- Rien de plus + adj. … que de + inf.
- Tout autre que
- Plus / moins que + ne explétif
- Au fur et à mesure que
- D’autant plus /moins /mieux….que
● Prépositions
- En guise de
- Pour, p. ex. : Je le tenais pour quelqu’un d’ambitieux.
- Auprès de
- À l’instar de
- Suivant, p. ex. : Elle travaille suivant un plan bien précis.
● Autres moyens
- Des noms : un sosie, un pendant, un spécimen…
- Des verbes ou des expressions verbales : rapprocher… de, (se) valoir, singer, jouer les + nom ou
adjectif, feindre, surpasser, préférer à, écourter, abréger, se tasser, l’emporter sur, on dirait, on
se croirait, tenir de, tenir lieu de.
PROGRAMME NIVEAU C1
● Des expressions
- Faire figure de.
- Être de la même trempe.
- C’est blanc bonnet et bonnet blanc.
- C’est kif-kif (bourricot).
- C’est du pareil au même.
L’expression du temps
● Conjonctions de subordination
- Jusqu’à ce que
- D’ici à ce que
- Aussi longtemps que
- Comme
- À peine… que
- Alors que
- Du plus loin que
- Tant que
- Au fur et à mesure que
- Dès lors que
● Prépositions
- Dès
- D’ici à
- Lors de
- Après + infinitif passé
● Autres moyens
- Des noms et des adverbes : le bon temps, naguère, jadis, auparavant, par la suite, à tout jamais,
sitôt, sur le champ, à l’instant, tout à l’heure, d’ores et déjà
- Des verbes : demeurer, mettre + durée, prendre + durée, passer + durée + inf.
- Des expressions : dans les plus brefs délais, en un clin d’œil, à tout moment, dans la foulée, en
un tournemain, il y a belle lurette, sous + indication de durée, à tout bout de champ, cela fait un
bail, de concert.
1
Cette partie suit de près l’ouvrage Niveaux C1/C2 pour le français. Éléments pour un référentiel de Patrick Riba, didier
2016.
PROGRAMME NIVEAU C1
● Suffixation et affixation :
a) Suffixation en –ment (désinence adverbiale) : formes plus complexes ou moins fréquentes
comme joliment, assidûment, dûment, crûment…
b) Suffixes de substantifs :
- De noms d’action ou de résultat de l’action : -ade : fusillade ; -age : servage ; -aille :
fiançailles ; -aison : pendaison ; -ison : guérison ; -tion : définition ; -ation : condamnation ;
-sion : compréhension ; -ance : dépendance ; -ence : transparence ; -at : secrétariat ; -
ment : blanchiment ; -ement : abattement ; -ie : modestie ; -erie : sauvagerie ; -isme :
banditisme ; -ure : gerçure ; -ature : candidature.
- D’agents : -ant : commandant ; -ent : agent ; -eur : chanteur ; -ateur : modérateur ; -iteur :
éditeur ; -ier : pompier ; -er : boucher ; -aire : incendiaire ; -andier : amandier ; -eron :
forgeron ; -iste : bouquiniste.
- De noms d’instruments : -ail : épouvantail, -ard : poignard ; -eur : tracteur ; -euse :
perceuse ; -ateur : accélérateur; -oir : miroir ; -oire : passoire ; -on : étalon.
- De noms désignant des lieux d’action : -erie : boucherie ; -oir : lavoir ; -enderie :
buanderie.
- De noms d’état ou de qualité : -ité : générosité ; -eté : propreté ; -ance : vengeance ; -
ence : cadence ; -erie : fourberie ; -esse : mollesse ; -ise : franchise ; -ice : malice ; -eur :
torpeur ; -ure : égratignure ; -tude : certitude.
- Collectifs et de mesure : -ée : portée, couvée ; -(r)aie : futaie, hêtraie, roseraie ; -aille :
ferraille, grisaille ; -ain(e) : quatrain, vingtaine; -as : plâtras ; -(t)ure : chevelure, ossature.
- Techniques et scientifiques revêtus d’une valeur précise et unique : -ique : scientifique ; -
ie : algorithmie ; -ite : appendicite ; -ose : nécrose ; -ate : sulfate ; -ure : culture ; -ine :
pénicilline…
- Modificatifs qu’ils soient péjoratifs ou familiers : -ace : populace ; -aille : marmaille,
cochonaille ; -ard : chauffard, cumulard ; -asse : filasse ; -assier : carnassier ; -âtre :
bellâtre ; -aud : lourdaud ; -loque : amerloque ; -toque : chinetoque ; -oche : cinoche ; -os :
musicos ; -ouze : partouze ; ou diminutifs : -eau : chevreau ; -elle : radicelle ; -ereau :
lapereau, tombereau ; -celle : ficelle ; -et : garçonnet ; -ette : fillette ; -elet : aigrelet ; -
elette : femmelette ; -in : blondin ; .-ole : bestiole ; -ot : angelot ; -otte : vieillotte ; -otin :
diablotin, -ou : lapinou ; -ounet : papounet ; -ille : brindille, -iche : barbiche ; -eron :
moucheron, -ule : ridule, -cule : pédoncule, pellicule.
- Modificatifs qu’ils soient péjoratifs ou familiers, ou bien diminutifs ou superlatifs
concernant d’autres catégories :
adjectifs : péjoratifs et familiers :-ard : richard ; - asse : blondasse ; -âtre : bleuâtre ; -aud :
noiraud ; -dingue : lourdingue ; -oche : fastoche ; -os : débilos ; -ot : vieillot ; diminutifs ou
superlatifs : -elet : aigrelet ; -esque : feuilletonesque ; -et : propret ; -ichon : folichon ; -in :
blondin ; -issime : richissime ; -ouillet : grassouillet ; -ot : pâlot ; -u : fessu ;
et verbes : péjoratifs et familiers :-ailler : rimailler ; -asser : rêvasser ; -iller : mordiller ; -
ocher : flânocher ; -onner : mâchonner ; -oter : vivoter ; diminutifs ou superlatifs : -eter :
voleter ; -iller : fendiller ; -onner : chantonner ; -oter : neigeoter ; -ouiller : crachouiller.
PROGRAMME NIVEAU C1
c) L’affixation par le préfixe est un champ d’étude assez complexe par sa diversité
- Les préfixes de formation populaire : re-, de-, et préfixes de formation savante de même
sens : ré- ou dis- ;
a) Re- et ses variantes et ré- : rapprendre/réapprendre, rassortir/réassortir, récrire/réécrire,
rajuster/réajuster, ranimer/réanimer
b) De-, des- et dis- : dessaler, désagréable, désordre, découler, délaisser, dissemblable.
- Le préfixe mé-: mécontent, médire, mésestimer, se méprendre.
- Les préfixes archi-, ultra-, hyper-, dont la variabilité de l’emploi est très subtile : archi-fou,
ultra-cool, hyper-tendu.
- In- et ses variantes : voir l’épigraphe « compétence et contenus phonologiques et
phonétiques : Oppositions phonologiques »
● Axiologisation :
Prise en compte appropriée en contexte de l’éventuelle valeur axiologique, péjorative, dévalorisante,
méliorative, laudative ou valorisante de certains mots, marque d’une prise en charge énonciative de
la part du locuteur qui les a choisis.
- Des noms : femme de ménage/ technicienne de surface, …
- Certains adjectifs qui ajoutent un jugement de valeur : utile, brutal, ...
- Certains verbes qui peuvent également être subjectifs: craindre que, espérer que, déprécier,
blâmer, féliciter ; avec un effet plus ou moins prononcé, puer, perpétrer, commettre (un crime ou
un poème), se vautrer, s’adonner, s’en ressentir, dégénérer, régresser, priver de, hasarder,
prétendre, prétexter, se vanter, se douter, condamner, ...
- Certains adverbes, également modalisateurs, porteurs d’un trait évaluatif qui implique un
jugement de vérité, peut-être, vraisemblablement, ou de réalité, réellement, vraiment ...
● Les noms composés :
Chien-loup, chef-d’œuvre, croque-monsieur, pot-au-feu...
Le pluriel des noms composés : un lève-tôt, aigre-doux, bébé-éprouvette : voir l’épigraphe
« L’orthographe »
● Les collocations :
- essuyer un échec, une peur bleue, une haine atavique, une foule en délire, ...
- substitution de verbes « vides » comme faire dans certains contextes socio-discursifs (situation
formelle, article professionnel, traduction, examen de langue) : passer une annonce, lancer un
appel, boucler/plier ses bagages, dresser un catalogue, exercer ou pratiquer un métier, ...
● Les abréviations et les sigles
En dehors des abréviations d’unités de mesure (kg, H, mm...), prise de conscience et maîtrise des
constructions les plus usuelles, celles qui ne conservent d’un recomposé que les deux ou trois
premières syllabes : écolo, vélo, ciné, télé.
Valeur connotative de la finale –o de ces abréviations : métallo, hosto, collabo.
Connaissances et savoir-faire socioculturels, ethnolinguistiques ou actionnels des abréviations par
troncation : prof, bac, sensass, aprèm.
Connaissances et savoir-faire socioculturels, ethnolinguistiques ou actionnels des sigles : par
exemple, glissement de sens et construction d’un sens nouveau du sigle : HLM.
Perception des marqueurs sociaux dissimulés derrière des usages comme RER, SAMU, CP, CE1, CM2,
CDD, CDI, DRH, SMIC.
PROGRAMME NIVEAU C1
Rapport et sens des dérivés substantivés tels que cégétiste, smicard ou énarque.
● Les mots étrangers
Néologismes et emprunts à d’autres langues : jargons techniques : en aéronautique jet, crash,
steward ; en sport bowling, skate, yatching ; dans le monde du cinéma remake, making-off, script.
Conscience implicite de la francisation des mots étrangers dès lors qu’on peut leur attribuer une
affixation ou une suffixation française : volleyeur, dribbler, voire une marque de pluriel française :
speakeurs, reporteurs.
Maintien de la forme du pluriel de la langue étrangère pour concerti, ladies, gentlemen...
Compréhension et production de néologismes sur les bases d’inférences et de suffixations
étrangères : coaching, zapping, forcing, timing...
Usage de termes étrangers pour soulignerla modernité (être in, être has been) ou l’appartenance à
une communauté.
3. Maîtrise lexicale
● Familles lexicales
Relations entre les mots en fonction de la forme et/ou du sens : péril–péricliter ; voir, revoir,
percevoir, apercevoir ; entendre, écouter, suivre, y être, saisir, comprendre ; se brouiller, se fâcher,
la mésentente, être en froid avec quelqu’un.
● Synonymie et antonymie
Contournement des lourdeurs fastidieuses en convoquant au besoin synonymes, structures
référentielles pronominales ou paraphrases ; par exemple, prendre péril pour éviter une redondance
avec danger, ou inattendu pour imprévu.
Prise en compte des champs sémantiques, ou encore des mots considérés tabous, car le consensus
social conseille de les éviter : décéder, disparaître, seront préférés à mourir.
Fausses synonymies non interchangeables utilisables dans des contextes précis : rompre le silence,
casser du sucre, casser le pied...
Paronymes tels que : allocation/ allocution ; conjoncture/ conjecture, ...
Du mot générique au mot précis: dire, avouer, sommer, tonner ; dormir, dorloter, sommeiller ;
champignon, cèpe, morille.
● La connotation
Valeur péjorative ou pour le moins familière de « fichu », « foutu » ou « râpé » dans la structure
C’est+adjectif.
Valeur sémantique de la position des adjectifs dits antéposés : une enceinte sacré/une sacré enceinte,
un grand malade/un malade grand, un ancien temple/ un temple ancien, ...
● La gestion de l’implicite
L’implicite est décrit par les auteurs comme « ces choses dites à mots couverts, ces arrière-pensées
sous-entendues entre les lignes » ou « ce qui est contenu dans une proposition sans être exprimé en
termes précis ».
L’implicite et le sous-entendu :
Reconnaître des indices et faire des déductions (oral et écrit) : Utilisation des indices contextuels,
grammaticaux et lexicaux pour en déduire une attitude, une humeur, des intentions, et anticiper la
suite.
PROGRAMME NIVEAU C1
Comprendre un locuteur natif : « identifier les détails fins, incluant l’implicite, des attitudes et des
relations des interlocuteurs ».
● Les euphémismes
Leur perception dénote de la connaissance subtile de tabous (le mouroir/unité de soins palliatifs) et
d’interdits, de manifestations pudiques (le wc/ le lieu d’aisance, petit coin) ou des tentatives de
réhabilitation sociale (femme de ménage/technicienne de surface). Ils interviennent dans la
composante relationnelle en C1, permettant dans une situation potentiellement propice soit au
conflit soit au malentendu d’accepter, ou de refuser, de porter un jugement de valeur, d’adoucir un
fait ou de proposer une interprétation : Elle nous a quittés au lieu de dire Elle est morte. On l’a
remercié hier pour dire On l’a renvoyé hier. J’ai deux mots à lui dire au lieu de dire j’ai des reproches
à lui faire.
Le locuteur du niveau C est capable de comprendre et avoir recours à des euphémismes dans des
interactions pouvant être conflictuelles.
Utilisation de l’euphémisme dans les médias : prélèvement pour impôt ; demandeur d'emploi pour
chômeur ; croissance négative pour récession.
● Niveaux de langues :
Langue orale, langue écrite. Registres de langue d’un mot en fonction de la situation de
communication : langue soutenue, standard, littéraire, registre très familier (populaire)
- Utilisation de phrases stéréotypées, qui dénotent une expérience communicative, par exemple,
Puis-je vous retenir un instant ?, Je vous offre un café ? T’aurais une minute ? Faut que je te
parle, pour annoncer à l’interlocuteur que l’on a quelque chose à lui dire.
- Marqueurs de relations sociales et différences de registres :
a) Le choix et l’utilisation de certaines formes d’adresse (Madame la ministre, madame le
Président, Maître, madame le professeur...qui dénotent une bonne connaissance des
nouvelles normes en usage, mais aussi une capacité à poursuivre la conversation sur les
mêmes registres. Il en sera de même à l’autre extrême du continuum avec les termes
agressifs, Toi, là ! Espèce de … !, hé !...
b) Vouvoiement/tutoiement : nouvelle attention sur le repérage des règles et de l’usage du
tutoiement et du vouvoiement.
c) Registres de langue : capacité à évaluer la pertinence des choix linguistiques opérés en
fonction des situations d’énonciation.
PROGRAMME NIVEAU C1
- La prononciation des mots géminés (consonne longue prononcée sur deux syllabes) : par
chute du E caduc, à l’intérieur d’un groupe accentuel : une grand(e) dame ; elle permet
de distinguer, par exemple celle-là et c’est là. Géminations consonantiques destinées à
détacher une marque morphologique : prononciation du conditionnel et de l’imparfait :
courrai(s)/courais ; opposition de l’imparfait et du subjonctif présent aux formes de
l’indicatif présent, que nous croyions/nous croyons.
- Assimilations consonantiques : obtenir [ɔptəniʀ] ; observer [ɔpsɛʀve] ; assimilation de je
dans je crois, je suis...
- Préfixe in-, imm-, ill-...
- Prononciations particulières : stagner, stagnation, second(e) …
- Prononciation particulière de certaines consonnes finales : profil, spécimen, album, virus,
troc...
- Différentes prononciations du –x- : Bruxelles, examen, exception, dix, six…
- Paon, taon, faon, abbaye, moelle, saoul, à bon escient …
- Prononciation des mots empruntés à d’autres langues : pizza, yatch, shampooing…
- Prononciation des sigles et abréviations : SNCF,UMP, CROUS, RMI...
- Distribution complémentaire : situation phonologique où un phonème se prononce de
façon différente dans des environnements phonétiques différents, par exemple, le
phonème /t/ se prononce [ts] devant les voyelles /i/ et /y/ comme dans tituber ; il se
prononce [t] ailleurs.
L’orthographe
L’orthographe lexicale
● La majuscule dans l’orthographe lexicale
Antonomase du nom propre : par métonymie (un Tartuffe), lexicalisée (une silhouette) ;
avec des noms de ville qui désignent un produit spécifique : le bordeaux.
Le substantif réfère à un cas d’unicité : l’Église, la Révolution, etc. ou de genre : les origines
de l’Homme…
● Les noms composés : Afrique du Sud, Mont-Blanc, mais Le pont Neuf, la place Ducale, le lac
Majeur.
La cour d’appel de Paris, parce qu’il en existe plusieurs, mais la Cour de cassation, le Conseil
d’État, le Sénat, la Bourse.
On écrit le ministre de la Santé, le ministre des Transports, le secrétaire d’État au Commerce,
mais le ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes
handicapées et à la Famille.
Le pluriel des noms composés :
Pourboires, passeports, mais messieurs, mesdames, gentilshommes.
- Les deux éléments appartiennent à l’espèce du nom : des choux-fleurs, sauf dans des
dénominations communes avec saint et terre : des saint-bernards, des terre-neuviens.
PROGRAMME NIVEAU C1
- Les substantifs ayant fonction de complément d’un autre nom : des eaux-de-vie, des
timbres-poste, des nouveau-nés.
- Les cas verbe+verbe, verbe+pronom, verbe + substantif, sont invariables : des on-dit …
- Le cas verbe+substantif COD, le COD s’accorde s’il désigne des objets nombrables : un
porte-clés, des porte-clés, un tire-bouchon, des tire-bouchons, mais des porte-monnaie.
- Les mots composés tirés d’une locution restent invariables : des va-et-vient, des tête-à-
tête…
- Le pluriel de œil dans les mots composés : des œils-de-bœuf.
L’orthographe grammaticale
Formes et orthographe du genre grammatical.
Le genre des noms constitue une difficulté majeure de la langue française. Certaines règles
sont caractéristiques du niveau C.
Changement du genre en fonction du nombre : amours, délices, orgues ; les gens, la gent.
Dans les noms composés, pas d’accord de l’adjectif épithète dans nu-tête, demi-heure, semi-
voyelle… mais une heure et demie, jambes nues.
Adjectifs composés de deux adjectifs : des filles sourdes-muettes, mais une nouveau-née,
court-vêtue.
Cas spécifique : ci-joint, ci-inclus, ci-annexé. « Vous trouverez ci-jointe une lettre » mais « Ci-
joint, vous trouverez une lettre ».
Les adjectifs de couleur.
L’adjectif attribut avec avoir l’air : elle a l’air intelligente, mais c’est une femme qui a l’air
ambitieux.
ÉVALUATION
Compréhension orale
Il/Elle apprécie aisément les différences et les subtilités de registre, grâce à son large répertoire de
compétences socioculturelles et sociolinguistiques.
Il/Elle comprend le sens général, les idées principales, les détails et les aspects pertinents, ainsi que les
opinions et les attitudes des locuteurs/locutrices, explicites et implicites.
Il/Elle reconnaît une grande variété d’expressions idiomatiques et familières dans différents contextes,
et perçoit les connotations et les nuances de signification.
Il/Elle identifie un vaste répertoire de fonctions communicatives ou d’actes de parole dans une grande
variété de registres.
Distingue une large gamme de patrons sonores et rythmiques, d’accent et d’intonations.
Il/Elle fait preuve d’une maîtrise des stratégies discursives et de compensation, ce qui lui permet
d’adapter efficacement son discours à chaque situation.
Il/Elle développe des arguments détaillés de manière systématique et bien structurée, en reliant les
points de façon logique, en soulignant les arguments principaux et en développant des aspects
spécifiques pour arriver à une conclusion adéquate.
Il/Elle exprime et argumente ses idées avec clarté et précision. Il/Elle peut réfuter les arguments et les
critiques de ses interlocuteurs/interlocutrices de manière convaincante, polie et adéquate, en appuyant
sa réaction de façon fluide et spontanée dans une grande variété de registres
Il/Elle structure clairement son discours, en faisant preuve d’un usage adéquat des critères
d’organisation ainsi que des connecteurs et des mécanismes de cohésion propres à la langue orale.
Il/Elle présente un haut degré de correction grammaticale et ses erreurs sont rares et presque
imperceptibles.
Il/Elle maîtrise un large répertoire lexical, des expressions idiomatiques et familières y comprises, ce qui
lui permet d’utiliser des circonlocutions comme stratégie de compensation. Il/Elle peut commettre de
petites bévues, mais il ne s’agit pas d’erreurs de vocabulaire significatives et il/elle n’utilise pas de
stratégies d’évitement.
Il/Elle articule d’une manière proche à l’une des variantes standards propres à la langue cible et il/elle
varie l’intonation pour exprimer des nuances de sens.
Son discours est fluide et spontané, presque sans effort. Seul un sujet conceptuellement difficile est
susceptible d’entraver le flot naturel et fluide du discours.
Il/Elle utilise des phrases adéquates pour introduire convenablement ses commentaires, pour prendre
ou pour garder la parole. Il/Elle sait reprendre ce que dit l’interlocuteur/l’interlocutrice au moment
d’intervenir.
Il/Elle adapte ses interventions et les accommode à celles de ses interlocuteurs/interlocutrices pour
obtenir une communication fluide. Il/Elle pose des questions pour vérifier une bonne compréhension et
obtient des éclaircissements sur les aspects qui seraient moins clairs.
Fluidité et cohésion
Il/Elle communique avec fluidité et spontanéité.
Il/Elle produit des discours à un rythme régulier et sans grandes pauses ni hésitations.
Il/Elle relie les phrases moyennant des connecteurs de phrase et de discours, avec des pauses
adéquates.
Il/Elle utilise pertinemment les mécanismes de référentialité (pronoms, anaphores, etc.) sans créer
d’équivoque ni d’ambiguïté.
PROGRAMME NIVEAU C1
Il/Elle utilise une variété de connecteurs et de structures de phrase qui lui permettent d’accomplir avec
efficacité et souplesse diverses fonctions.
Il/Elle utilise une diversité de mots de liaison pour marquer clairement les relations entre les idées.
Il/Elle sait faire un usage efficace de son tour de parole, en sélectionnant des phrases adéquates selon la
fonction du discours pour prendre et garder la parole et relier ses interventions à celles de son
interlocutrice ou interlocuteur.
Compréhension écrite
Il/Elle discerne aisément le fond et les traits idiosyncrasiques de la communication écrite dans les
cultures, les communautés et les groupes qui utilisent la langue.
Il/Elle comprend et infère l’attitude, la prédisposition et les intentions de l’auteur/e et en tire les
conclusions appropriées.
Il/Elle identifie sans difficulté le contenu et l’importance des textes dans une large gamme de thèmes
professionnels ou académiques.
Il/Elle repère sans difficulté les détails importants dans des textes longs et complexes.
Il/Elle reconnaît le genre et le type textuels spécifiques dans une large variété de registres (familier,
informel, neutre, formel) selon le contexte.
Il/Elle localise l’information ou suit le fil de l’argumentation dans des textes à structure discursive
complexe ou qui ne sont pas parfaitement structurés.
Il/Elle maitrise un vaste répertoire écrit, des expressions idiomatiques et familières, et perçoit les
connotations et les nuances fines de sens, même si parfois il/elle peut avoir besoin de consulter un
dictionnaire, soit à caractère général, soit spécialisé.
Il/Elle comprend les significations et les fonctions associées à une grande gamme de structures
syntactiques propres à la langue écrite, selon le contexte et le genre et le type textuels.
Il/Elle connaît l’usage des conventions ortho-typographiques.
PROGRAMME NIVEAU C1
Médiation
Il/Elle extrait avec efficacité les conclusions appropriées et agit en conséquence dans une large gamme
de registres et de styles avec la souplesse nécessaire, selon les circonstances, en appliquant une
connaissance ample et concrète des aspects socioculturels et sociolinguistiques propres aux cultures de
la langue parlée.
Il/Elle applique avec aisance les stratégies adéquates pour adapter les textes à traiter à sa finalité, la
situation et le canal de communication.
Il/Elle produit un texte cohérent et coordonné à partir de textes source.
PROGRAMME NIVEAU C1
Il/Elle transmet avec clarté les points les plus importants et pertinents des textes sources, ainsi que les
détails qu’il/elle considère importants en fonction des intérêts et des besoins des destinataires.
Il/Elle gère avec souplesse l’interaction entre les parties pour arriver à une communication fluide, en
montrant sa compréhension et son intérêt ; en élaborant ou en demandant aux parties d’élaborer ce
qui a été dit avec une information détaillée ou des idées marquantes ; en aidant à exprimer avec clarté
les positions et à dissiper les malentendus ; en revenant sur les aspects importants, en commençant
d’autres sujets ou en récapitulant pour organiser la discussion, en l’orientant vers la résolution du
problème ou du conflit en question.