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‫الـجمهوريــة الـــجزائريـــة الــــديمقراطيـــة الـــشعـبيـــة‬

‫وزارة التعليـم العالي والبحـث العلمـي‬

People’s Democratic Republic of Algeria


Ministry of Higher Education and Scientific Research
University of Algiers 1 Benyoucef BENKHEDDA

Faculté des Sciences


Département des Sciences de la Matière
Mémoire de fin d’études pour l’obtention du diplôme de
Master
Spécialité :
Présenté par :
Mr : boukhalfa hamza

Thème 
Contribution à l’étude énergétique d’une
Centrale éléctrique à Cycle combinésimple
Et Cycle samplecombiné
Introduction générale
La production d'électricité est un secteur industriel vital, elle se fait depuis la fin du XIXe siècle
à partir de différentes sources d'énergie potentielles. Depuis quelques années, une augmentation
significative des besoins énergétique, une raréfaction des ressources fossiles et des
préoccupations environnementales de plus en plus importantes sont observées. L’objectif
mondial est de trouver les meilleures options pour avoir une production flexible,
décarbonnéedécartonnée avec des rendements élevés.

En Algérie, l’énergie électrique est produite principalement à partir du gaz naturel, la part de la
puissance installée de l’ensemble des centrales utilisant cette énergie primaire dépasse les 96%.
La turbine à gaz est caractérisée par son coût relativement faible par rapport à la turbine

à vapeur, et un délai de construction court. Cependant, les turbines à gaz conventionnels


industriels ont une efficacité moindre, surtout à la charge partielle.

Actuellement le système énergetique le plus éfficace est la centrale à cycle combiné (CGVCCC),
ou la chaleur des gaz d’echappement est récupérée pour faire fonctionner une turbine à vapeur. La
puissance d’un tel cycle peut atteindre 250 à 500 Mw pour un rendement de plus de 62%.

En Algérie, le parc de production dispose actuellement de deux des centrales de type cycle
combiné en exploitation. La consommation spécifique globale de gaz est ainsi passée de 2,98
th/kWh en 2005 à 2,70 th/kWh en 2009 après l’entrée en service des ces deux centrales. Cette
amélioration s’est traduite par une économie d’un volume d’environ 1,4 milliards de m3 de gaz
en 2009.

La première centrale localisée à Skikda, appartenant à Shariket Kahraba Skikda(SKS),


développe une puissance de 825 MW. La mise en service des tranches de production est
intervenue au courant de l’été 2006. Cet apport en puissance survenu durant une période qui a
enregistré d’importants déficits (hiver 2005-2006), a largement contribué à soulager les
contraintes du système électrique.

Si la part des cycles combinés dans la puissance électrique installée globale est restée, jusqu’à
aujourd’hui assez modeste en Algérie, son intégration s’inscrit résolument dans une logique de
développement avec notamment des perspectives de conversion d’une partie des centrales à
turbines gaz existantes en cycles combinés.
Différentes options techniques peuvent être étudiées pour réaliser la transformation de ces
centrales en cycle combiné, le choix d’une option par rapport à une autre dépend des contraintes
du site d’implantation, des critères économiques liés au nombre d’équipements à ajouter, des
travaux de génie civil à réaliser, des modes d’exploitation ainsi que de l’échelonnement souhaité
pour les mises en service des groupes.

C’est dans ce cadre le plus large que ce présent travail s’inscrit pour contribuer à l’étude
énergétique et économique d’un cycle combiné via le cycle à gaz simple(cycle de base)et au
transfert technologique on prévoyant une visite pratique à la centrale SKS pour approfondir nos
connaissances pratique, organisationnelles, d’optimisation et de contrôle de ce type de centrale
qui est conçue par une technologie moderne .
ChapitreI
Etude comparative
des centrales
électrique
I.1. Introduction :
A l’époque sans éléctricité,la vie qoutidienne serait dificilement envisageable .il est donc
nécessaire de savoir la produire de manière éfficace et continue.

Pour répondre à la consomation croissante d’éléctricité,il a fallu inventer et construire des


usines capable de produire de l’éléctricité en grande quantité. La turbine et l’alternateur sont les
deux pièces maîtresses de ces générateurs d’éléctricité.

I.2. Historique :
La première centrale électrique, la Pearl Streets station, a été mise en service
Le 4 septembre 1882 par Thomas Edison dans le bas-Manhattan, ce qui a permis de faire
fonctionner l'éclairage électrique des bureaux du New York Times et d'autres bâtiments aux
alentours de Wall Street. La centrale ne délivrant que du courant continu ne pouvait couvrir
efficacement qu'un petit secteur géographique.
Le premier générateur, baptisé « Jumbo », était bien moins efficient que ceux d'aujourd'hui : il
avait un rendement de 3 à 4 % de l'énergie du charbon utilisé.

Quelques années après, Edison a cependant vu l'intérêt de la cogénération en réutilisant la


chaleur générée par le système électrique pour chauffer les bâtiments.

Six années après Edison, l'invention, par Nikola Tesla, du courant alternatif a permis de
transporter le courant électrique à bien plus grande distance que le courant continu grâce
au transformateurs et aux lignes hautes tension, et donc de limiter le nombre de centrales
nécessaires mais aussi de réduire les pertes en ligne ohmiques tout en utilisant moins de cuivre
qu'avec une ligne basse tension.

I.3. Type de production d’électricité :


I.3.1. Selon l’énergie primaire :
On distingue parmi les énergies primaires converties en énergie électrique dans les centrales
électriques, celles qui sont proprement dites « renouvelables » (elles englobent les énergies
effectivement renouvelables telles que la biomasse et celles quasiment inépuisables telles que
l'énergie solaire, l'énergie hydraulique ou l'énergie éolienne) et celles d'origine fossile ou
nucléaire.
Les combustibles fossiles : ce sont encore aujourd'hui les énergies primaires les plus utilisées
dans le monde pour la génération d’électricité. C'est principalement le charbon qui est utilisé,
mais on trouve également des centrales au fioul et surtout au gaz naturel, qui est brûlés soit dans
des chaudières, soit dans des turbines à combustion (turbines à gaz) ou encore dans des moteurs
Diesel entraînant un alternateur.
Les autres combustibles : on peut également, pour la production d'électricité, brûler dans des
chaudières spécifiques de la biomasse ou des déchets (ordures ménagères), mais ces
combustibles sont plutôt utilisés dans des réseaux de chaleur
L'énergie nucléaire : la chaleur permettant la génération de vapeur d'eau est produite par la fission
d'uranium.

L'énergie solaire : elle est utilisée soit dans des chaudières solaires produisant de la vapeur
d'eau destinée à être turbinée, soit dans des centrales constituées d'une multitude de panneaux
photovoltaïques.

L'énergie hydraulique : dans les centrales hydrauliques, c'est soit la force du courant
des rivières (centrales au fil de l'eau), soit celle de la chute d'eau (barrages, conduites forcées)
qui est utilisée pour actionner la turbine entraînant l'alternateur. La force des marées est aussi
utilisée (usines marémotrices).

L'énergie éolienne : la force du vent permet également d'entraîner un alternateur pour


produire de l'électricité.

I.3.2. Selon la technologie :

Hormis dans les centrales photovoltaïques encore peu répandues, la génération d'électricité
est assurée par un alternateur entraîné par une turbine ou exceptionnellement par un
moteur à explosion (moteur Diesel stationnaire, moteur à gaz).Le rendement de conversion
mécanique/électrique est d'environ 98 %. L'essentiel des pertes se fait donc sur la
conversion thermique-mécanique, la cogénération permettant d’améliorer le rendement global
de l'installation. Plusieurs technologies de turbines sont disponibles selon le fluide utilisé pour
les actionner :

 Turbine à vapeur.
 Turbine à combustion (communément, mais improprement appelée turbine à gaz).
 Turbine hydraulique.
 Une éolienne est aussi une sorte de turbine
I.4. Présentation des modes de production d’énergie :
Les modes de production d’énéergie,type de source d’énergie,production d’éléctricité et
production de chaleur présentés dans le Tableau I.1 ci-dessous font l’objet d’une fiche dédiée
dans la suite du document :
(X) : possibilité de cogénération
Tableau I.1: Comparatif de mode de production de l’électricité [1]
I.5. Centrales nucléaires à fission :
L'uranium dégage de la chaleur lors d'une réaction nucléaire. La vapeur ainsi crée fait tourner
une turbine qui entraine l'alternateur qui produit l’électricité. Comme le montre la figure ci-dessous
Fig.I.1

Fig.I.1 : Réacteurs à Eau Pressurisée (REP) = Centrale de Flaman ville.


[2]

Avantages :

 Pas d’émission de gaz à effet de serre pour la production d’électricité.


 Coût marginal de production d’électricité modéré
 Longue durée de vie (40 à60 ans).
 Forte densité énergétique.
Inconvinients :

 Gestion des déchets nucléaires.


 Usage de combustible fissile (approvisionnement en combustible et dépendance énergétique).
 Acceptabilité sociétale complexe (sécurité, sureté, déchets).
 Criticité de l’impact en cas d’incident.
 Complexité du démantèlement et de la gestion de la fin de vie des centrales.
 Utilise une énergie non renouvelable.
 Déchets radioactifs à très longue durée de vie.
 Accidents graves possibles.
 Demande un certain niveau de technologie qui n'est pas accessible à tous les pays du monde.
I.6. Centrales thermiques à flamme :

Fig. I.2 : Centrale thermique à flamme. [3]

Un combustible (gaz naturel, charbon, fioul) dégage de la chaleur en brûlant. La chaleur


transforme l'eau liquide en vapeur d'eau. La vapeur fait tourner une Turbine qui entraine
l'alternateur qui produit l’électricité. Comme le montre la Fig. I.2

Avantages :
 Moyen de production d’électricité « dispatchable » pour répondre au demande.
 Autonomie (dépendant de l’approvisionnement et du stock de combustible).
 Flexibilité dans le choix du combustible (pour certaines technologies).
 Longue durée de vie (30 à 40 ans).
Inconvinients :

 Réactivité faible au démarrage (plus d’1h pour atteindre la puissance max)


 Usage de combustible fossiles (raréfaction et coût de la ressource, dépendance énergétique)
 Émission de gaz à effet de serre et d’éléments polluants en particulier sur charbon et fioul.
 Coût et usure liés aux arrêts / démarrages.
 Besoin d’un débouchée chaleur pour la cogénération.
I.7. Turbines à combustion (TC) :

Fig. I.3.Turbines à combustion (TC) [4]

Dans une turbine à combustion, l'électricité est générée grâce à la circulation de gaz
d'échappement issu d'une chambre de combustion et traversant la turbine qui entraine
l’alternateur qui produit l'électricité. Comme le montre la Fig. I.3

Avantages :
 Moyen de production d’électricité « dispatchable » pour répondre au demande.
 Forte réactivité (moins de 30 min pour atteindre la puissance max).
 Autonomie et sécurité de fourniture des TG, grâce au stock de combustible sur site.
 Longue durée de vie (25 à 30 ans).
 Qualité de la chaleur pour cogénération (haute température).
Inconvinients :

 Usage de combustible fossiles (raréfaction et coût de la ressource, dépendance énergétique).


 Émissions de gaz à effet de serre et d’élément polluants, notamment pour le fioul (SOX, NOX).
 Coût lié aux arrêts / démarrage (croissants avec le besoin de flexibilité sur les réseaux.

FAIBLE EFFICACITE SURTOUT EN CHARGE PARTIELLE


I.8. Moteurs à combustion interne / Groupes électrogènes :
Les moteurs à combustion interne, largement utilisés pour la propulsion des
véhicules, peuvent également produire de l'électricité lorsqu'ils sont reliés à un alternateur:
On parle alors de groupe électrogène. A l’interieurintérieur du moteur ,une combustion
actionnelle mouvement des pistons la ROratation de l'arbre relié à l'alternateur. Comme le

montre la Fig. I.4

Fig. I.4: Moteurs à combustion interne / Groupes électrogènes [5].


Avantages :

 Forte réactivité (quelques minutes pour atteindre la puissance maximale).


 Autonomie et de fourniture dans le cas du diesel, grâce au stock de combustible sur site.
 Flexibilité et facilité d’installation.
 Longue durée de vie (25 à 30 ans).
 Adaptés à la cogénération, notamment pour la production décentralisée (petites puissances).
Inconvinients :

 Usage de combustibles fossiles (raréfaction et coût de la ressource, dépendance énergétique)


 Émission de gaz à effet de serre et d’éléments polluants. Notamment pour le diesel (Sox, Nox,)
 Pollution sonore (pour les systèmes domestiques notamment).
 Besoin d’un débouché chaleur pour la cogénération.
I.9. Centrales électriques à combustion biomasse solide :
Les centrales à biomasse solide mettent en œuvre une combustion directe de biomasse
au sein d’une chaudière ,afin de produire de la vapeur à haute température et à haute pression.
Cette vapeur entraine une turbine qui génère de l'électricité à travers un alternateur.Comme le
montre la Fig.I.5

Fig. I.5 : Centrales électriques à combustion biomasse solide [6].


Avantages :

 Usage de ressources renouvelables avec approvisionnement principalement local.


 Émission de gaz à effet de serre limitée pour la production d’électricité.
 Synergies locales possibles (valorisation des résidus de biomasse sur site papetier etc.)
 Conversion de central charbon à la biomasse possible.
Inconvinients :

 Contraintes d’approvisionnement en biomasse (sécurisation sur de longues périodes).


 Qualité variable du combustible (taux d’humidité,… etc.).
 Traitement des fumées spécifique (poussière…).
 Besoin d’un débouché chaleur pour la cogénération, gestion des cendres
I.10. Unités d'incinération des ordures ménagères (UIOM) :
Une UIOM (également appelée incinérateur) ,détruit par combustion des déchets
municipaux après leur collecte. L'énergie de combustion dégagée lors de
l'incinérationpeutêtre valorisée sous forme
thermiqueThermique et /ou électrique .Pourélectrique. Pour cela, une chaudière récupère la
chaleur de combustion du four, et

la vapeur produite est soit directement valorisée sous forme de chaleurs soit convertie en
éléctricité par un turbo alternateur, équipé d'un module de cogénération. Comme le montre la
Fig.I.6

Fig. I.6 : Unités d'Incinération des Ordures Ménagères (UIOM)[7].


Avantages :

 Valorise l’énergie contenue dans les déchets 50 % est considérée renouvelable par convection
 Réduit la masse et le volume de déchets à stocker
 Réduit la nocivité de certains déchets (ex : déchets médicaux).
Inconvinients :

 Génère des polluants et des résidus qui doivent être neutralisés (fumées d’incinération.)
 Mauvaise image due aux mauvaises pratiques par le passé quant à la gestion des polluants.
 Ne doit pas constituer un obstacle au recyclage des déchets et à la réduction de leur production
 Besoin d’un débouché chaleur pour la cogénération.
I.11. Unités de valorisation énergétique du biogaz (méthanisation) :

Fig. I.7 : Unités de valorisation énergétique du biogaz (méthanisation)[8]

Le biogaz est un gaz combustible principalement composé de méthane (CH4) et de


dioxyde de carbone (CO2). Il est produit au cours d’un processus biologique naturel de
dégradation de matière organique en l’absence d’oxygène. appelée digestion anaérobie ou
méthanisation.Les éléments non digérés par ce processus sont nommées le digestat.

Le biogaz produit peut être valorisé sous forme d'électricité dans une Turbine ou un moteur à
gaz ou bien sous forme de chaleur dans une chaudière. Comme le montre la Fig.I.7
Avantages :

 Emissions de gaz à effet de serre évitées


 Valorisation du digestat sous forme de fertilisant.
Inconvinients :

 Complexité du contrôle d’un méthaniseur (gestion des équilibres de la température, du PH).


 Prétraitement du biogaz nécessaire pour sa valorisation par combustion (séparation de l’H2S)
 Besoin d’un débouché chaleur pour la cogénération.
 Risque de conflit d’usage si cultures énergétiques dédiées.
I.12. Unités de valorisation énergetique du gaz de synthèse (gazéification):

Fig. I.8 : Unités de valorisation énergétique du gaz de synthèse [9]

La gazéification est un procédé thermique de convection de matière organique solide


(biomasse,charbon,déchets) en un gaz dit de « synthèse » composé : d’hydrogène (H2) et de
monoxyde de carbone (CO).
il met en œuvre une combustion incomplète à haute température c'est-à-dire une combustion
avec défaut d’oxygéne afin de n’oxyder que partiellement la matiére.La réaction de gazéification
se déroule dans un équipement dédié nommé"gazugéne" .Comme le montre la Fig.I.8

Avantages :

 Usage de ressources renouvelables avec approvisionnement local


 Emissions de gaz à effet de serre limitées pour la productiond'électricité
 Tolère des natures de combustibles variées (résidus agricoles,tourbe,bois, déchets).
Inconvinients :

 Technologie encore non maitrisée à grande échelle.


 Assez contraignant en prétraitement de la biomasse (taille, humidité, cendres.)
 Production de goudrons dans le gaz de synthèse qui doit être nettoyé avant combustion.
 Contraintes d’approvisionnement en biomasse (sécurisation sur de longues périodes.)
 Besoin d’un débouché chaleur pour la cogénération.
I.13. Centrales hydroélectriques :

Fig. I.9 : Centrales hydroélectriques[10]

Les centrales hydroélectriques exploitent l’énergie potentielle gravitaire de l’eau pour produire
de l’électricité. La chute de l’eau, guidée par un réseau de conduites, entraînes des Turbines
reliées à un alternateur qui produite l’électricité. Comme le montre la Fig. I.9
Avantages :

 Usage de ressources renouvelables, sans émissions de gaz à effet de serre pour la production
d’électricité.
 Forte réactivité (démarrage en quelques secondes)
 Production d’électricité flexible pour les centrales disposant d’un stock
 Longue durée de vie (supérieur à 50 ans)
 Coût marginal de production d’électricité faible (dépendant du stock).
Inconvinients :

 Raréfaction des sites exploitables (fortes contraintes géographiques)


 Emprise au sol des gros ouvrages hydro-électriques
 Acceptabilité sociétale potentiellement complexe (impacts sur la continuité écologique des cours
d’eau, ennoiement de zones habitées, etc.)
 Production électrique fatale pour les centrales sans stock.
 Sensibilité au stress hydrique.
I.14. Usines marémotrices :

Fig.I.10 : Usines marémotrices[10]

Les usines marémotrices exploitent l'énergie potentielle gravitaire liée à la différence de


hauteur d'eau entre pleine mer et basse mer (marnage).

Dans une baie ou un estuaire, la construction d'un barrage équipé de Turbine permet de
produire de l'électricité grâce au flux et refluxe de marée entre le large et la
retenue d’eau. Le potentiel énergétique depend du niveau de marnage dont un minimum de 5
mètres est requis et qui peut aller jusqu’à 20 mètres dans certaines régions du monde. Comme le
montre la Fig. I.10 Avantages :

 Usage de ressources renouvelables, sans émission de gaz à effet de serre pour la


production d’électricité
 Forte prédictibilité de la ressource (marnage)
 Longue durée de vie (>50ans)
 Coût marginal de production d’électricité très faible (gratuité de la ressource).
Inconvinients :
 Intermittence de la production d’électricité malgré sa prévisibilité
 Contraintes géographiques fortes (fort marnage nécessaire)
 Emprise des gros ouvrages sur le littoral
 Acceptabilité sociétale potentiellement complexe (impact environnemental)
 Rareté des sites exploitables.
I.15. Fermes hydroliennes :

Fig.I.11 : Fermes hydroliennes [11]

Flottant ou installées sur les fonds marins,les hydroliennes permettent de récupérer l’énergie des
courants de marées,des courant océaniques ou des courants fluviaux pour produire de
l’éléctricité.Equivalents sousmarin des éoliennes,les hydroliennes sont constituées de pâles liées
à un couple à un alternateur qui produite l’éléctricité. Comme le montre la Fig. I.11
Avantages :

 Usage de ressources renouvelables, sans émissions de gaz à effet de serre.


 Constance (courants océaniques) ou forte prédictibilité de la ressource (courants de marées)
 Coût marginal de production d’électricité très faible (gratuité de la ressource)
 Acceptabilité sociétale facilitée (pas de pollution visuelle).
Inconvinients :

 Filière non mature (en cours de développement)


 Intermittence (courants de marées) et caractère fatal de la production d’électricité.
 Rareté des sites exploitables (profondeur limitée si dispositif fixé au sol)
 Complexité et coût de l’installation et de la maintenance en raison du milieu marin.
 Complexité et coût du raccordement.
I.16. Ferme houle motrice :

Fig. I.12 : Ferme houle motrice [11]


De nombreuses technologies sont encore à l’étude pour la récupération de l’énergie des
vagues .Les systèmes dit houlomoteurs peuvent en effet être de natures très diverses, flotteurs
ponctuels ou linéaires, systèmes à déferlement, colonnes d’eau oscillantes…etc.

Chacun de ces systèmes est conçu pour transformer l’oscillation de la houle en électricité. Les
conditions externes de la surface de la mer impliquent des systèmes particulièrement robustes.
Comme le montre la Fig. I.12

La ressource houle motrice est généralement chiffrée en KW par mètre de front de vague .La
gamme optimale se situe entre 15 et 75 KW/m. sur la face atlantique française, la ressource
moyenne est estimée à 45 KW/m.

Avantages :
 Usage de ressources renouvelables, sans émissions de gaz à effet de serre.
 Abondance de la ressource
 Bonne prévisibilité de la ressource à court terme (48h)
 Diversité des sites éligibles (notamment en eaux profondes)
 Coût marginal de production d’électricité très faible « gratuité de la ressource ».
Inconvinients :

 Filière non mature (en cours de développement)


 Intermittence et caractère fatal de la production d’électricité
 Incertitude dans la prévision de la ressource à long terme
 Complexité et coût de l’installation et de la maintenance en raison du milieu marin.
 Complexité et coût du raccordement.
I.17. Fermes éoliennes terrestres :

Fig. I.13 : Fermes éoliennes terrestres [12]


Le principe de production de cette énergie consiste à convertir l’énergie cinétique du vent en
énergie mécanique pour tourner le rotor qui va produire une énergie électrique. Comme le montre
la Fig I.13 Avantages :

 Usage de ressources renouvelables, sans émissions de gaz à effet de serre.


 Intermittence de production pouvant être compensée en partie par le foisonnement de vent
 Conception, installation et maintenance aisée.
 Coût marginal de production d’électricité très faible « gratuité de la ressource ».
Inconvinients :

 Intermittence et caractère fatal de la production d’électricité.


 Incertitude dans la prévision de la ressource.
 Contraintes géographiques sur les sites éligibles (topographie, obstacles, etc.)
 Acceptabilité sociétale potentiellement complexe (impact paysager biodiversité,… etc.)
I.18. Fermes éoliennes marines :

Fig. I.14 : Fermes éoliennes marines[marines [11].

Le principe de fonctionnement des éoliennes marines est similaire à celui des technologies
terrestres l'énergie du vent est convertie en électricité via la rotation d'un rotor relié à un
dispositif
électromécanique. Comme le montre la Fig I.14

Avantages :
 Usage de ressources renouvelables, sans émissions de gaz à effet de serre pour la production
d’électricité
 Intermittence de production pouvant être compensée en partie par le foisonnement des régimes de
vent sur le réseau national et européen.
 Ressource en vent élevée et stable en mer.
 Coût marginal de production d’électricité très faible « gratuité de la ressource ».
Inconvinients :
 Intermittence et caractère fatal de la production d’électricité (variabilité dans le temps.).
 Incertitude dans la prévision de la ressource.
 Complexité et coût de la conception, et de la maintenance en raison du milieu marin.
 Complexité et coût du raccordement.
 Acceptabilité sociétale potentiellement complexe (pollution, visuelle, conflits
 Avec les activités maritimes).
I.19. Systèmes solaires photovoltaïques :

Fig. I.15 : Systèmes solaires photovoltaïques[13]

Les systèmes solaires photovoltaïques (Phv) convertissent l'énergie du rayonnement solaire


en électricité grâce à un matériau semiconducteur qui est sous l’excitation des photons de la
lumiére ,crée un déplacement d’électrons . Les matériaux semi conducteur peuvent être
cristallins (silicium monocristallin et polycristalin),sous forme de couche mince,ou encore faits
de matière organique.

Les matériaux cristallins sont les plus répandus. Les couches minces ont toute fois des
propriétés intéressantes, notamment pour une intégration aux maisons(meilleur captage du
rayonnement diffus, bonne résistance à l’échauffement … etc.). Comme le montre la Fig I.15

Avantage :
 Usage de ressources renouvelables, sans émissions de gaz à effet de serre pour la production
d’électricité.
 Abondance de la ressource
 Coût marginale de production d’électricité très faible « gratuité de la ressource »
 Forte modularité d’installation, adaptée au logement particulier et à l’autoconsommation.
Inconvinients :

 Intermittence et caractère fatal de la production d’électricité (variabilité dans le temps et dans


l’espace de l’ensoleillement).
 Incertitude dans la prévision de la ressource
 Création de perturbations sur le réseau (variations brutales d’ensoleillement)
 Emprise au sol conflits d’usage.
I.20. Centrales à cycles combinés :

Fig.I.16 : Centrale à cycle combiné [4]

Le cycle combiné consiste à récupérer l'énergie thermique des gaz, très chaudes (dépassant
désormais 600 °C) à l'échappement de la Turbine à combustion, pour produire, dans une
chaudière de récupération, de la vapeur d'eau utilisée pour alimenter un groupe turboalternateur à
vapeurVapeur. Cette solution permet une augmentation notable du rendement énergétique global
de la
centraleCentrale. Généralement, ce type de centrale comprend deux alternateurs, l'un entraîné par
la Turbine à combustion, l'autre par la Turbine à vapeur, cependant, certaines centrales n'utilisent
qu'un seul alternateur, les deux Turbines étant montées sur le même arbre. La puissance de la
Turbine à vapeur étant environ 50 % de la puissance de la Turbine à combustion, des
constructeurs de centrale ont installé sur certains sites deux Turbines à combustion entraînant
chacune un alternateur, et une Turbine à vapeur alimentée par les deux chaudières et entraînant
un troisième alternateur identique aux deux autres. Comme le montre la FigI.16

Avantage :

 Moyen de production d’électricité « dispatchable » pour répondre aux variations de la demande.


 Rendement élevé par rapport à un cycle simple
 Impact environnemental réduit par rapport aux centrales thermiques à flammes
 émissions de gaz à effet de serre et d’éléments polluants (SOX ,NOX ,… etc.) moindres.
 Longue durée de vie (25 à 30 ans).
Inconvinients :

 Émission de gaz à effet de serre.


 Coût et usure liés aux arrêts /démarrages
 Besoin d’un débouché chaleur pour la cogénération
I.21. Centrales à cycles simple : (A voir avec T a combustion)

Les centrales au gaz à cycle simple sont des centrales au gaz naturel qui fonctionnent en propulsant le
gaz chaud dans une turbine afin de produire de l’électricité. Ils diffèrent des centrales à gaz à cycle
combiné parce que leur chaleur résiduelle n’est pas fournie à un autre moteur thermique externe, de sorte
qu’ils ne sont utilisés que pour répondre aux besoins de pointe sur le réseau électrique. Ces turbines ont
une puissance spécifique élevée, ce qui signifie que la puissance qu’elles fournissent pour leur taille est
relativement élevée.

L’énergie de base est fournie au réseau à partir de diverses centrales électriques, comme le charbon ou
le nucléaire, qui répondent aux besoins minimaux en électricité, et les centrales électriques de pointe,
comme les centrales au gaz à cycle simple, peuvent répondre aux fluctuations de la demande d’électricité.
Pour ce faire, les centrales à cycle simple disposent d’une grande flexibilité opérationnelle, ce qui signifie
qu’elles peuvent être mises en service rapidement pour répondre à ces besoins. Cependant, cela se traduit
par un rendement plus faible que celui des centrales à cycle combiné, car elles utilisent moins l’énergie
contenue dans le combustible qu’elles utilisent. L’efficacité de ces centrales est d’environ 35 %.

Là où ils manquent d’efficacité, ils compensent en coûts. L’EIA a estimé que pour une centrale à cycle
simple, le coût est d’environ 389 $US/kW, alors que les centrales à cycle combiné sont de 500 $US à
550 $US/kW

Le rendement relativement plus faible et la fonction de fournir seulement la puissance de pointe, les
centrales à cycle simple ne sont pas fonctionner très longtemps toute l’année. Cela leur donne un facteur
de capacité très faible, ce qui signifie qu’ils sont, en moyenne, pas très près de leur production maximale.
Au maximum, ces plantes ne sont généralement exploitées que quelques heures par jour.
I.22. cycles simple de Brayton :
Le Brayton Cycle est le cycle idéal pour une simple turbine à gaz et a été proposé comme cycle
directà utiliser par les réacteurs refroidis au gaz à haute température.

Une différence significative entre le cycle de Brayton et le cycle de Rankine, est que le fluide de
travail est toujours un gaz monophasé. Un cycle de Brayton simple est illustré en dessous de

. QH

Heat Exchanger

Comp.
2 3

Turbine
.
Wnet

Heat Exchanger

.
1 4

Les processus impliqués dans le cycle de Brayton sont :

1) Ajout de chaleur à pression constante provenant de la source de haute température

2) Expansion adiabatique réversible dans la turbine

3) Rejet de chaleur à pression constante dans l’évier à basse température

4) Compression adiabatique réversible dans le compresseur

La figure 2 illustre ces processus sur les diagrammes T-S et P. Nous pouvons analyser la
performance du cycle de Brayton en notant que pour un gaz monophasé,
I.1. comparaison entre déférentes centrales électriques : On peut comparer entre ces
centrales par les indicateurs techniques suivants :
Centrales Gamm Taux de Durée de Type de Facteur Rendement
électrique e de disponibilit fonctionnemen machine de
s puissance é t charge
Centrale nucléaire à 1.6 GWe 75 à 90 % 6000 à 8000 h /an 75 à 90% 35 à 36%
fission base
Centrale thermique à 600 MWe 80 à 85% 2000 à 6000 h/an 20 à 85 % 32à37% électricités
flamme semi-base 46 à 47 % chaleur
Centrale à cycle à gaz 100 85 à 95% < 1000 h/an pointe 10 à 90 % 30 à 42% gaz/fuel
centralisées ; 50 à 90% chaleur
Centrale à cycle 825 MWe 80 à 90 % 2000 à 8000 h/an 20 à 90 % 57 à 62%
combiné semi-base
Moteur à combustion 220 MWe 85 à 95% < 100 h/an extrême 1 à 70 % 25 à 43%
interne/groupe pointe
électrogène
Centrale électrique à 150 MWe 90 à 95 % 2000 à 8000 h/an 20 à 90% 15à40%
combustion semi base /base
biomasse
solide
Unités d’incinération 80Mwe 85 à90% 7500 à7900 h/an 20 à 90 % 20 à 35 %
des base
ordures
ménagères
Unités de valorisation 2MWe 70 à 90% 6500 à 7900 h/an 50 à 90 % 30à40%
énergétique du biogaz base
Unités de 100MWe 80 à90 % 2000 à 8000 h/an 20 à 90 % 20 à 30 %
valorisation semi -base /base
énergétique du gaz de
synthèse
Centrale 1.8 Gwe 85 à 95% < 2000 h/an pointe 20 à 95% 85 à 95%
hydroélectriques
Usines marémotrices 238 MWe 85 à 95% 2000 à 2500 h/an 25% 80 à 90%
base
Fermes hydroliennes 0.5 MWe 85 à 95% 4000 à 5000 h/an 40 à 55% 35 à 45%
base
Ferme houle motrices 0.5 MWe 85 à 95 % 6000 à8000h/an 30 à 50 % 30 à 40%
base « fatale »
Fermes éoliennes 20 MWe 97% 6000 à 7500h/an 20 à 25 % 35 à 45%
terrestres base « fatale »
Ferme éoliennes 500 MWe 97% 6000 à 7500h/an 30 à 45% 40 à 45%
marines base « fatale »
Système solaire 12 MWe 95 à 98% 4000h/an 10 à 20% 6 à 25%
photovoltaïques base« fatale »

Tableau I.2. Comparaison entre déférentes centrales électriques [4]


I.2. Evaluation de la production d’électricité : Intégration progressive des marchés de l’électricité
de l’Algérie, le tableau suivant décrit l’évolution prévu du parc de production selon ses critères :

Tableau I.3.L’évolution prévue du parc de production en Algérie. [14]

A ce stade et sur la base des informations fournies, l’évolution probable du parc de production en
Algérie (puissance installée en MW et répartition par filière) sur la période considérée se présente
comme suit :

Tableau I.4.L’évolution prévue du parc de production sur la période considérée en


Algérie. [14] Dans ce qui suit le schéma suivant présente cette projection en pourcentage en
présentant la part de chaque filière :
Fig.I.17.Estimation de la capacité installée en
Algérie [14] I.23.Les centrales électriques en Algérie :

En Algérie, l’énergie électrique est produite, principalement, à partir de gaz naturel, la


part de la puissance installée de l’ensemble des centrales utilisant cette énergie primaire
dépasse les 96%, le reste des énergies employées se répartit entre le gasoil dans les centrales
Diesel et l’eau dans les centrales hydroélectriques [3].

Le gaz est utilisé dans des centrales thermiques à vapeur, à gaz, ainsi que dans les
centrales à gaz et à vapeur appelées centrales à cycle combiné. En effet, les cycles combinés
peuvent se présenter selon deux configurations : Mono-arbre ou multi-arbre. Un cycle combiné
mono-arbre est constitué d’une seule turbine à gaz, d’une seule chaudière de récupération qui
alimente une turbine à vapeur et d’un unique alternateur dimensionné pour les deux turbines.

La configuration mono-arbre se caractérise par le fait que les équipements : turbine à


gaz, turbine à vapeur et alternateur sont agencés selon une disposition longitudinale, pour ne
constituer qu’une seule ligne d’arbre [3].Un cycle combiné multi-arbres est constitué d’une ou
plusieurs turbines à gaz, d’une chaudière de récupération pour chaque turbine à gaz ou d’une
chaudière commune à toutes les turbines à gaz, d’une turbine à vapeur et d’un alternateur pour
chaque turbine.

La configuration multi-arbres se caractérise par le fait que les équipements turbo-


alternateurs à gaz et à vapeur peuvent être agencés selon la forme du site dans les centrales en
cycle combiné qui étaient les moyens privilégiés pour répondre à la charge de base, la
configuration en mono-arbre était la plus adéquate puisque son exploitation était plus simple et
plus économique. Avec l’abondance de capacités de production atteintes et pouvant être plus
importantes avec l’ouverture du marché de l’électricité, cette configuration peut s’avérer
inadaptée.
La souplesse d’exploitation d’un cycle combiné de type mono-arbre étant limitée, les
constructeurs de machines ont œuvré pour l’amélioration de cette souplesse, notamment, en
adjoignant des équipements pouvant en dire indépendant le fonctionnement des turbo-
alternateurs. Ainsi, les cycles mono-arbre ont été équipés de systèmes d’embrayage qui
permettent l’exploitation de turbo-alternateurs à gaz en cycle simple.

La vapeur est alors dirigée directement vers le condenseur par le système de


contournement

.D’autres solutions offrant une meilleure souplesse consistent en l’introduction de cheminées


de by-pass des fumées permettant le fonctionnement des turboalternateurs à gaz seuls, sans
production de vapeur.

Dans les cycles combinés de type multi-arbres, la modulation de la puissance peut


s’opérer par l’arrêt de la turbine à vapeur dans un premier temps et être suivie d’une baisse de la
charge de la turbine à gaz jusqu’au minimum technique possible. Ce mode de fonctionnement est
approprié pour la gestion du creux. Cette modulation est d’autant plus grande pour un multi-
arbre comprenant plusieurs turbines à gaz que l’arrêt d’une turbine à gaz au lieu d’une turbine à
vapeur offre l’avantage de ne pas dégrader le rendement thermique. De plus, l’échelonnement
dans la construction permet la mise en service des groupes turbines à gaz avant l’achèvement des
cycles à vapeur.

En Algérie [3], le parc de production dispose actuellement de deux centrales de type cycle
combiné en exploitation. L’introduction de ces centrales dans un parc constitué quasi-
exclusivement de turbines à vapeur et de turbines à gaz a, indéniablement, contribué à
réduire les quantités de gaz dédiées à la production de l’électricité. La consommation
spécifique globale de gaz est ainsi passée de 2,98 th/kWh en 2005.

À 2,70 th/kWh en 2009 après l’entrée en service de ces deux centrales. Cette
amélioration s’est traduite par une économie d’un volume d’environ 1,4 milliards de m3 de
gaz en2009.

La première centrale localisée à Skikda, appartenant à Shariket Kahraba


Skikda(SKS), développe une puissance de 825 MW. Elle est de type multi-arbres. Les
turbines à gaz sont entrées en service à la fin de l’année 2005. La mise en service des
tranches de production est intervenue au courant de l’été 2006. Le couplage des turbines à
gaz, plusieurs mois avant les turbines à vapeur, a permis de disposer d’une capacité de
production supplémentaire de l’ordre de 500 MW. Cet apport en
Puissance, survenu durant une période qui a enregistré d’importants déficits (hiver
2005-2006), a largement contribué à soulager les contraintes du système électrique [3].La
seconde installation située à l’ouest de Cherchell (Tipasa), appartenant à Shariket Kahraba
Hadjret Ennous (SKH), est de type mono-arbre. Elle a commencé à produire de l’électricité
durant l’hiver 2008-2009. Elle est constituée de trois tranches développant une puissance
totale de 1225 MW. Deux centrales de type mono-arbre sont actuellement en
fonctionnement :

La première, située à Terga dans la wilaya d’Ain-Temouchent. Elle a commencé à


produire de l’électricité durant l’hiver 2011. Développant une puissance totale de 1200
MW.
La deuxième à Koudiet-Eddraouch dans la wilaya d’El-Taref. Elle a commencé à
produire de l’électricité au débit de l’année2012. Elle est constituée de trois tranches
développant une puissance totale de 1200 MW.

Ces centrales à cycle combiné en fonctionnement on les trouve dans les wilayas suivantes :

 Wilaya de Jijel, développant une puissance totale de 750 MW.


 Wilaya de Sétif (Ain arnet), la centrale développe une puissance de 1200 MW.

 Wilaya de Djelfa, développant une puissance totale de 1200 MW.


 Wilaya de Biskra, développant une puissance totale de 1400MW.
Une autre centrale solaire (Solar Power Plant one) (SPP1), située à Hassi-R’mel (Laghouat)
et développant environ 134 MW, est entrée en phase d’essai à la fin de l’année 2010. C’est une
installation hybride (Centrale Solaire Power) CSP/ Gaz dont la partie cycle combiné est de type
multi-arbres. Si la part des cycles combinés dans la puissance électrique installée globale est
restée, jusqu’à aujourd’hui assez modeste en Algérie, son intégrations s’inscrit résolument dans
une logique de développement, avec notamment des perspectives de conversion d’une partie des
centrales à turbines gaz existantes en cycles combinés.
Les principales centrales, localisées dans les sites arides, qui peuvent présenter un intérêt
pour la transformation en cycle combiné et dont les paliers de puissance se situent entre 100 et
425 MW totalisent une puissance de l’ordre de 2000 MW.
Et on a aussi les centrales à gaz en fonctionnement on les trouve dans les wilayas suivantes :

 M’sila (DRAA- EL-HADJA) développe une puissance de 425 MW (2009/2010).


 khenchla (Zone d’El-berg sud de khenchla) développant environ 420 MW.
 Batna (Ain djasser), développant une puissance totale de 254MW (nov /dec 2009).
 Blida (Larbâa) développe une puissance de 560MW (2009/2010).
 Annaba développe une puissance de71MW(2010).
 Oran (Est) développe une puissance de 75MW mars 2008.
 Relizane développe une puissance de 465MW (sep2009).
 Alger port développe une puissance de 71MW (2010).

Conclusion:

L’étude bibliographique comparative faite dans ce chapitre des déférentes centrales


électriques qui nous a permis de tirer la conclusion suivante : parmi ces centrales de récupération
on a constaté que la centrale à cycle combiné (gaz, vapeur) est la solution Idéale à court terme
pour répondre à la demande croissante de l’électricité en Algérie est cela pour plusieurs raisons :
 C’est une technologie thermique moderne permettant d’ajuster en permanence la
production et la consommation électriques au niveau de l’Algérie

 Notre pays est un pays gazier.


 Le cycle combiné permet de récupérer de la chaleur perdue résultant de
l’échappement de la turbine à gaz, ces gaz seront utilisés pour la production
de l’électricité au lieu de se dégager dans l’atmosphère.

 La centrale à cycle combiné est plus respectueuse de l’environnement grâce aux


performances du cycle combiné notamment la diminution de dioxyde de
carbone CO2 pour eviter le phénomène d’effet de serre, ce dernier qui
provoque le rechauffement climatique.

 Les cycles combinés gaz-vapeur offerent les meilleurs rendements et les coûts
les plus bas pour la production d’énergie éléctrique dansles installations de
grande puissance (plus de 1000MW).

pour les installations plus petites le coût de la turbine à vapeur du cycle combiné
représente une part importante du coût global de l’installation. Cela nous pousse à
approfondir plus dans l’étude energétique de ces centrales à cycle combiné dans le
but de metriser leurs technologie .

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