Convention Irsa
Convention Irsa
Convention Irsa
PREAMBULE
Depuis de nombreuses années, les assureurs français ont mis en place des
systèmes conventionnels qui ont permis d’accélérer et d’améliorer
l’indemnisation des victimes d’accidents de la circulation.
Ce texte est applicable aux accidents survenus à compter du 1er juin 2014.
Les accidents survenus avant cette date restent régis par les textes et
notes publiés antérieurement.
la réclamation est présentée pour son compte par un mandataire, une société de protection
juridique, un assureur dommages etc,..
son contrat comporte une franchise de responsabilité quel que soit son montant.
Elles s’obligent par ailleurs à transmettre à l’assureur direct toute réclamation présentée par
son assuré ou pour son compte par un mandataire, une société de protection juridique, un
assureur dommages…
*
Voir définition en Annexe 4
Pour les accidents survenus hors « France et Monaco », la Convention s’applique si ne sont
impliqués* que des véhicules immatriculés dans ces territoires.
1.2.1.a Définition
en cas de collision*, tout véhicule entré en contact avec l'un quelconque des autres
véhicules (ou un de ses occupants), avec un piéton, un cycliste, un animal, ou un objet
projeté par un véhicule.
en l'absence de collision*,
- tout véhicule auquel une faute au sens du barème de répartition peut être opposée, à
condition qu'il ait participé au moins partiellement à la réalisation de l'accident.
- tout véhicule endommagé (y compris ses objets transportés) ou dont un occupant (même
descendu) a subi une atteinte à sa personne.
Quel que soit le niveau de gravité des préjudices tant matériels que corporels, seuls les
véhicules impliqués* sont pris en compte pour déterminer le nombre de véhicules et la
typologie de l'accident*.
*
Voir définition en Annexe 4
Lorsqu'une société adhérente invoque un acte intentionnel, elle doit produire l'aveu de son
auteur reconnaissant avoir volontairement causé le dommage.
Par dérogation, dans le cas d'un accident à conséquences matérielle et corporelle, la seule
invocation de l'acte intentionnel entraîne la gestion du dossier en droit commun.
Monsieur X conducteur de V1 et :
*
Voir définition en Annexe 4
RECOURS
2.14 – V2 en stationnement RECOURS INTERDIT
INTERDIT
MONSIEUR X RESPONSABLE
RECOURS POUR LES DOMMAGES DE V1
Ne sont pas considérés comme des dommages aux biens, les dommages aux vêtements et
objets personnels portés par les personnes justifiant de blessures par un certificat médical.
*
Voir définition en Annexe 4
Sont rattachées à la Commission d'Application qui détermine leur règlement intérieur, deux
Commissions : la Commission Statistique et la Commission d’Arbitrage.
Un Comité d'Ethique est chargé de veiller au respect, par l'ensemble des sociétés, des règles
conventionnelles.
En cas de litige, les sociétés adhérentes s'obligent à recourir, pour les départager, aux
procédures prévues par la Convention.
Le Comité d'Ethique est chargé de veiller au respect par l'ensemble des sociétés adhérentes
des règles conventionnelles. La composition et les modalités de fonctionnement de ce comité
sont fixées par son règlement intérieur.
Les demandes et les retraits d'adhésion doivent être présentés par écrit à GCA*.
Il est fait obligation à la société qui fait une demande d’adhésion à la Convention IRSA
d’adhérer conjointement à l’ensemble des Conventions automobile gérées par GCA* dont
notamment la Convention IRCA et le Protocole d’accord organismes sociaux/entreprises
d’assurances (PAOS).
1.5.1 Adhésions
Les demandes d'adhésion doivent être adressées à GCA* qui les soumet à la Commission
d'Application.
les justificatifs de son agrément pour pratiquer le risque automobile et le code ACPR qui
lui a été attribué lors de l’obtention de cet agrément,
les justificatifs de son adhésion aux différents organismes prévus par la réglementation
(Bureau central français (BCF), Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de
dommages (FGAO)),
les justificatifs de son adhésion à l’ensemble des Conventions automobile gérées par
GCA* ou bien à défaut, la demande conjointe d’adhésion à ces Conventions,
*
Voir définition en Annexe 4
l’adresse d’une BAL électronique destinée à recevoir les différentes notifications de GCA,
Les nouvelles adhésions prennent effet à la date figurant sur la circulaire diffusée par GCA* et
pour tous les accidents survenus à compter de cette date.
La dénonciation de la Convention doit être signifiée par courrier recommandé avec accusé de
réception, adressé à GCA*.
Elle prend effet pour les accidents survenus le premier jour du 3 ème mois suivant la demande
de retrait.
Les échanges entre cette société et les autres adhérents se font en droit commun pour tous les
dossiers quelle que soit la date de l’accident.
*
Voir définition en Annexe 4
- l’acte visé (date émission du courrier, du titre de paiement…) lequel est réputé avoir atteint
son destinataire dès lors que la preuve de son envoi est produite.
Lorsqu’un délai est exprimé en mois ou en années, ce délai expire le jour du dernier mois ou
de la dernière année qui porte le même quantième que le jour de l’événement qui fait courir le
délai. A défaut d’un quantième identique le délai expire le dernier jour du mois.
Exemples :
- un mois à compter de la date de l’accident survenu le 3 janvier : le délai expire le 3 février
à minuit,
- un mois à compter de la date de l’accident survenu le 30 janvier : le délai expire selon les
années le 28 ou le 29 février à minuit,
- deux ans à compter de la date de l’accident survenu le 3 janvier 2015 : le délai expire le
3 janvier 2017 à minuit.
*
Voir définition en Annexe 4
L’assureur direct doit faire procéder à l’évaluation des dommages quelle que soit leur
importance et quel que soit le nombre de véhicules impliqués*.
L’expertise est obligatoire pour les dommages d'un montant hors taxes supérieur au seuil fixé
en Annexe 2.
Elle est facultative pour les dommages d'un montant hors taxes inférieur ou égal au seuil fixé
en Annexe 2.
Lorsqu'un véhicule :
est assuré auprès d'une société non adhérente, ou auprès des directions et succursales à
l'étranger des sociétés adhérentes,
n'est pas assuré,
et a été endommagé dans l'accident, il appartient à l'assureur du véhicule qui l'a heurté de faire
expertiser ses dommages.
Si ce véhicule a été heurté par plusieurs autres, cette expertise incombe à l'assureur qui
garantit le véhicule portant le plus faible numéro minéralogique *.
*
Voir définition en Annexe 4
L'expert désigné par l'assureur direct doit, à peine d’irrecevabilité de son rapport, examiner le
véhicule au plus tard pendant les travaux pour déterminer :
la durée de l'immobilisation.
Les expertises « à distance » (vidéo ou télé expertise) sont recevables sous réserve que ces
opérations soient faites par un expert en automobile et que le mode d’expertise soit
identifiable par une mention dans le rapport.
Exception
Par exception aux dispositions ci-dessus, lorsque les dispositions du 3.1 « Recours
forfaitaires » sont applicables, le recours peut être présenté sur la base du rapport d'un expert
ayant examiné le véhicule après travaux.
Le rapport d'expertise, y compris le rapport dématérialisé (transmis par voie télématique), doit
comporter les informations indiquées en Annexe 5.2.
L’expert doit :
indiquer les points et sens du ou des chocs,
ventiler le montant des réparations par point de choc constaté et s'il y a lieu, celles qui ne
sont pas imputables à l'accident, même si le véhicule n'est pas réparable,
préciser les pièces sur lesquelles une vétusté doit être appliquée et son taux correspondant.
*
Voir définition en Annexe 4
la relation de causalité entre les dommages et l’accident dès lors que la matérialité de celui-
ci est établie,
l'évaluation chiffrée des dommages,
la durée de l'immobilisation.
Quel que soit le montant du dommage, l’utilisation de pièces neuves d’origine constructeur ou
homologuées par lui, ne peut pas être contestée, dès lors que l’expert aura estimé que la
réparation devait avoir lieu à l’aide de ces pièces.
Les sociétés s'engagent à ne pas contester l'évaluation des dommages constatés par les experts
lorsque son montant hors taxes ne dépasse pas le plafond fixé en Annexe 2.
La facture des réparations (même lorsqu’elles sont effectuées dans l’atelier de l’assuré), le
bordereau ou la facture des fournitures (y compris un ticket de caisse) nécessaires à la remise
en état d'un montant hors taxes inférieur ou égal au seuil de l’expertise obligatoire fixé en
Annexe 2 (avec une tolérance de dépassement de 10%), sont acceptés à titre de justificatifs.
Lorsque le montant hors taxe du dommage dépasse le plafond fixé en Annexe 2, une expertise
contradictoire peut être effectuée selon la procédure ci-après :
L’assureur direct (ou son expert) doit informer l'assureur du ou des responsables que le
montant des dommages est susceptible d'excéder le plafond fixé en Annexe 2, dans un délai
de 7 jours à partir du moment où l’expert a constaté ce dépassement.
À défaut, l'assureur direct s'expose à une remise en cause des conclusions de son expert (cette
remise en cause doit être techniquement motivée).
Si l'expert du ou des responsables ne s'est pas manifesté dans le délai précité, le rapport de
l'expert de l'assureur direct est incontestable.
En cas de désaccord persistant après concertation entre les experts, il est fait appel à un tiers
expert dont les conclusions s'imposent aux parties ; ses honoraires sont supportés en parts
égales par chacun des assureurs.
Cas particulier :
Si l'un des responsables est un ensemble routier, l'information doit être adressée à l'assureur
du véhicule tracteur.
- Le montant des réparations, vétusté déduite chiffrée par l’expert, si celui-ci est inférieur ou
égal à la VRADE*,
- La VRADE* sans déduction de la valeur de sauvetage lorsque le montant des réparations lui
est supérieur,
- Les accessoires.
Elle est calculée hors taxes et doit être augmentée de la TVA selon la situation fiscale du lésé
et la nature du véhicule.
2.2.1 Précisions
les frais de dépose et de repose d’une cellule, non endommagée dans l’accident, d’un
châssis mis en épave à un châssis neuf.
l’intégralité des dommages consécutifs à l’accident y compris ceux résultant d’un choc
avec un piéton, un cycliste, un animal ou un objet fixe.
Exemple :
A heurte une borne puis est heurté à l’arrière par B circulant dans le même sens.
L’ensemble des dommages de A entre dans l’assiette du recours éventuel contre l’assureur
de B.
Le montant des réparations doit être calculé à partir du tarif, accepté par l'expert, du
réparateur susceptible d'effectuer la remise en état du véhicule.
Le montant des réparations est pris en compte dans la limite de la valeur de remplacement du
véhicule, à dire d'expert, au jour de l'accident (VRADE*).
N’est pas considérée comme une réparation, une simple opération de contrôle (exemple :
dépose, repose d’une pièce concluant à une absence de dommages).
*
Voir définition en Annexe 4
Les sociétés adhérentes s'engagent à ne pas exercer entre elles de recours soit en leur nom en
tant que subrogées, soit au nom de leurs assurés, au titre des préjudices visés ci-dessous qui
font l’objet d'une renonciation à recours partielle ou totale.
Les préjudices énumérés ci-après font l’objet d’une renonciation à recours dès lors que leur
montant hors taxes cumulé, avant détermination du droit à recours conventionnel, ne dépasse
pas le plafond fixé en Annexe 2.
Lorsque le montant hors taxes cumulé dépasse le plafond fixé en Annexe 2, le recours au coût
réel s’effectue pour l’excédent sur la base du droit à recours principal (cas de barème,
délai…).
Le recours concernant ce préjudice s'exerce sur la base des accords conclus avec les
Organismes Professionnels dès lors que l’assuré est adhérent à l’un des syndicats signataires
de ces accords.
Les dommages aux animaux, marchandises et objets transportés, hormis les accessoires,
pièces de rechange, poste autoradio et autres installations fixes.
Les dommages subis par les vêtements et objets personnels (casques, lunettes, etc...) portés
par le conducteur et les passagers du véhicule assuré, non blessés dans l'accident.
Pour les personnes justifiant de blessures par un certificat médical, le recours, pour les effets
portés par la victime, subsiste comme accessoire du préjudice corporel.
2.3.2 Préjudices faisant l’objet d’une renonciation à recours quel que soit leur
montant
Les préjudices énumérés ci-après font l’objet d’une renonciation à recours quel que soit leur
montant :
Les frais exposés par l'assuré pour le nettoyage ou la remise en état des garnitures intérieures
du véhicule, de ses effets vestimentaires et de ceux des personnes l'accompagnant, lorsque ces
frais sont la conséquence de dommages résultant du transport bénévole ou du transport
effectué sur réquisition, d'une personne blessée dans un accident de la circulation.
Les frais et honoraires d'expertise du véhicule (y compris dans l’hypothèse d’une expertise
pour compte) ainsi que les frais de contrôle éventuel de la remise en état.
Communication d'incendie
Dépréciation du véhicule
Certificat d’immatriculation
Elles ne peuvent exercer entre elles de recours que selon les règles prévues par la présente
Convention. Chaque recours est indépendant sous réserve des dispositions prévues par
l’accord formel*.
Le recours s’exerce en application des règles visées par les Titres 3 à 6, selon la typologie de
l’accident*.
sur demande motivée de sa part à l’échelon « Chef de Service » lorsque le recours s'exerce
dans le cadre du 3.1 « Recours forfaitaire »,
Dans un accident impliquant deux véhicules, tout recours nécessite que la matérialité des faits
ait été établie.
Cette preuve doit être apportée notamment lorsque le choc est contesté (n’est pas une
contestation le fait d’affirmer ne pas avoir ressenti le choc, ne pas se souvenir, ne pas s’être
rendu compte…).
*
Voir définition en Annexe 4
Un témoignage recueilli par les Autorités de police est réputé répondre aux conditions de
forme de l’Annexe 5.3bis.
L’assureur qui reçoit ce témoignage recueilli selon les formes ci-dessus doit admettre la
matérialité des faits à moins qu’il ne dispose d’un élément irréfutable établissant qu’il est
matériellement impossible que ce véhicule soit concerné par l’accident (Exemples : véhicule
détruit, mis sous fourrière…).
Un témoignage recevable en vue d'établir cette matérialité, l'est également pour déterminer les
droits à recours conventionnels.
Lorsqu’un conducteur a indiqué sur un constat amiable signé des deux conducteurs, ou dans
sa déclaration, par une mention explicite, que son véhicule n'a pas subi de dommages (« pas
de dégâts » ou « dégâts apparents néant » ou rubrique 11 du constat rayée par exemple) ou
lorsqu'une telle constatation a été portée par les Autorités dans leur rapport, son assureur
s’interdit de présenter un recours.
L’expertise, conforme aux prescriptions du 2.1, est obligatoire lorsqu’un conducteur a indiqué
sur le constat amiable signé des deux conducteurs ou dans sa déclaration figurant dans un
rapport des Autorités, contester la relation de causalité entre le dommage et l’accident.
Exemple :
Conducteur B indique en rubrique 11 « feu arrière gauche » et A conteste en rubrique 14 être
l’auteur du dommage (dommages antérieurs…).
Les dispositions des Titres 3 à 6 sont applicables même si un ou plusieurs véhicules ont heurté
une chose inerte* et/ou généré une perte financière non consécutives à un dommage matériel.
Le règlement des dommages subis par la chose inerte* et celui de la perte financière non
consécutive à un dommage matériel ainsi que l'exercice des recours éventuels consécutifs à
ces règlements demeurent régis par les dispositions du 2.5 et du 2.6.
2.4.7 Intervention d'un piéton, d'un cycliste, d'un animal ou de tout autre
élément extérieur
Les dispositions des Titres 3 à 6 sont applicables même s'il y a intervention, avec ou sans
collision*, d'un cycliste, d'un piéton, d'un animal ou de tout autre élément extérieur.
La production d'un certificat de situation n’est pas exigée dans les rapports entre sociétés
adhérentes, quelle que soit la nature du recours présenté, l’assureur direct se portant garant de
toute réclamation postérieure au règlement.
2.4.9 Quittances
Dans leurs rapports réciproques, les sociétés s'interdisent de demander la signature d'une
quittance pour effectuer le règlement ou le remboursement des sommes dues au titre de
dommages aux biens conformément aux dispositions des 2.5 et 2.6.
*
Voir définition en Annexe 4
En cas d’accident avec ou sans collision* entre deux véhicules ou plus, le règlement du
préjudice subi par le propriétaire d’une chose inerte* est effectué, sous réserve des
dispositions du 6.4.1, pour le compte de qui il appartiendra par un assureur
conventionnellement désigné.
Les dispositions ci-après s'appliquent quel que soit le montant des dommages subis par la
chose inerte* (y compris les pertes financières qui leur sont consécutives).
L'assureur gestionnaire est l'assureur du véhicule entré en contact avec le bien détérioré.
Si plusieurs véhicules sont entrés en contact avec le bien endommagé, le règlement est
effectué par l'assureur qui garantit, parmi ces véhicules, celui portant le numéro
minéralogique le plus faible*.
l’assureur gestionnaire est l’assureur du véhicule, parmi ceux garantis auprès d’une société
adhérente, portant le numéro minéralogique le plus faible.
*
Voir définition en Annexe 4
L’assureur gestionnaire :
fait expertiser les dommages aux immeubles, marchandises, matériels et mobiliers,
informe la ou les autres sociétés concernées par l'évolution du dossier,
sollicite leur accord préalablement au règlement lorsque le montant des dommages hors
taxes, y compris les frais d’expertise, dépasse le plafond d’incontestabilité fixé en
Annexe 2 ; à défaut du respect de cette prescription, le règlement effectué peut être
contesté,
procède, pour compte, au règlement des dommages subis par la ou les choses inertes*, ce
règlement ne pouvant en tout état de cause être considéré comme une reconnaissance
quelconque de responsabilité.
L’expertise est effectuée par l’assureur de choses et ne peut être contestée dans la mesure où
l’assureur gestionnaire (et non l’assuré) a été convoqué par cet assureur dans le cadre d’une
expertise contradictoire.
*
Voir définition en Annexe 4
Le recours après règlement de ces dommages s’effectue au coût réel, le cas échéant frais
d’expertise inclus, selon les modalités ci-après.
Les sommes réglées sont réparties entre les assureurs en fonction de leur droit à recours
conventionnel déterminé conformément aux 3.1 et 3.2 de la présente Convention.
Les sommes réglées peuvent faire l’objet d’un recours à l’encontre de l’assureur du véhicule
suiveur selon son droit à recours conventionnel (50% ou 100%).
le tableau de répartition ou réparties au prorata des coefficients lorsque ces sommes ont été
réglées postérieurement à l’établissement du tableau devenu définitif.
Lorsque les dispositions du 5.5.2.a sont applicables et que tous les véhicules assurés se voient
affecter un coefficient 0, les sommes réglées sont réparties en parts égales entre les assureurs
pour la part excédant trois fois le plafond fixé à l’Annexe 2.
Les sommes réglées sont intégrées si le recours est possible au-delà de la franchise absolue de
recours fixée en Annexe 2, dans la proposition de règlement de la société « meneur de jeu ».
En cas d’accident avec ou sans collision* entre deux véhicules ou plus, le règlement des pertes
financières non consécutives à un dommage matériel (exemple : préjudice économique des
sociétés d’autoroute) est effectué pour le compte de qui il appartiendra par un assureur
conventionnellement désigné.
Les dispositions ci-après s'appliquent quel que soit le montant du préjudice subi.
Elles ne s’appliquent pas lorsque le conducteur d’un véhicule assuré auprès d’une société non
adhérente ou appartenant à l’Etat, est totalement ou partiellement responsable de l’accident en
droit commun.
L'assureur gestionnaire est l'assureur du véhicule qui supporte la plus grande part dans la
répartition des recours ou à défaut, l’assureur du véhicule, parmi ceux garantis auprès d’une
société adhérente, portant le numéro minéralogique le plus faible *.
L'assureur gestionnaire :
instruit le dossier en procédant, le cas échéant, à une expertise,
informe la ou les autres sociétés concernées par l'évolution du dossier,
sollicite leur accord préalablement au règlement lorsque le montant des dommages hors
taxes, y compris les frais d’expertise, dépasse le plafond fixé en Annexe 2 ; à défaut du
respect de cette prescription, le règlement effectué peut être contesté,
procède, pour compte, au règlement du préjudice subi.
*
Voir définition en Annexe 4
Exception :
Dans le cadre du Titre 6, le meneur de jeu doit, en concertation avec les sociétés concernées
par le carambolage :
Le recours après règlement du préjudice subi s’effectue au coût réel, frais d’expertise inclus,
selon les modalités ci-après.
Les sommes réglées sont réparties entre les assureurs en fonction de leur droit à recours
conventionnel déterminé conformément aux 3.1 et 3.2 de la présente Convention.
Les sommes réglées sont réparties par parts égales entre les assureurs de véhicules impliqués
à l’exception du premier véhicule de la file.
Lorsque les dispositions du 5.5.2.a sont applicables et que tous les véhicules assurés se voient
affecter un coefficient 0, les pertes financières sont réparties en parts égales entre les
assureurs.
Les sommes réglées sont réparties entre les assureurs concernés en concertation avec la
société « meneur de jeu » (Cf. exemple du 6.5.2).
En cas d’accident avec ou sans collision* entre deux véhicules ou plus dont un ensemble
routier*, les règles ci-après s’appliquent dès lors que les deux éléments de l’attelage sont
garantis par des assureurs adhérents différents.
Les dispositions ci-après s'appliquent quel que soit le montant des dommages.
Elles ne s'appliquent pas aux accidents survenus à l'occasion du remorquage d'un véhicule à
titre gratuit ou onéreux.
En cas d’accident causé à des tiers par un ensemble constitué d’un tracteur et d’une remorque
garantis en responsabilité civile par des assureurs adhérents différents, l'instruction et le
règlement de ces dommages sont effectués selon les modalités ci-après.
L'assureur du véhicule tracteur est l’assureur gestionnaire pour son propre compte et celui
de l'assureur de la remorque. Il est chargé de l’instruction et du règlement de ces dommages.
*
Voir définition en Annexe 4
L’indemnité versée au(x) tiers est répartie entre l’assureur du véhicule tracteur et celui de la
remorque, quel que soit le rôle joué dans l’accident par l’un des éléments de l’attelage selon
les modalités ci-après :
2.7.3 Recours pour les dommages subis par l’un des éléments de l’attelage
L'assureur du véhicule tracteur est chargé pour compte commun du recours portant sur
l’ensemble des dommages subis par le tracteur et la remorque.
Lorsque le véhicule tracteur n’a pas subi de dommage susceptible de recours, l’assureur
de la remorque exerce lui-même son recours.
Cas particulier :
Dès lors que le montant hors taxes des dommages à la remorque dépasse le plafond fixé en
Annexe 2, l’assureur du véhicule tracteur doit solliciter l’accord de l’assureur de la
remorque préalablement à l'acceptation d'une proposition.
L’absence de réponse de l’assureur de la remorque à l’issue d’un délai de 30 jours à compter
de cette demande vaut accord.
L'assureur du véhicule tracteur partage avec l'assureur de la remorque les sommes qu'il a
recouvrées selon les modalités ci-après.
Dans l’hypothèse d’un recours au coût réel l’assureur du tracteur et celui de la remorque se
répartissent le montant de l'indemnité au prorata du montant de leur dommage respectif,
déterminé en fonction du Titre applicable et selon les modalités prévues aux 2.1 et 2.2.
Les règles du recours forfaitaire s'appliquent aux accidents même sans collision* entre deux
véhicules et deux seulement, dès lors que l’assiette du recours hors taxes, déterminée
conformément aux 2.1 et 2.2 est inférieure ou égale, avant détermination du droit à recours
conventionnel, au plafond visé en Annexe 2.
Les dispositions ci-après ne s’appliquent pas aux accidents causés par un véhicule dont le
conducteur n’a pas communiqué son identité (la non-communication de son identité par un
conducteur se prouve) ou a pris la fuite et dont le numéro d'immatriculation est relevé par
l'autre conducteur ou par un témoin.
Toutefois, si par la suite la matérialité des faits est admise par le conducteur incriminé, ces
dispositions deviennent applicables (n’est pas une reconnaissance de la matérialité des faits, le
fait de ne pas se souvenir, ne pas s’être rendu compte…)
Le droit à recours conventionnel est déterminé par application des dispositions de l'Annexe 1.
Les recours concernant les accidents entrant dans le champ d'application du 3.1 sont effectués
conformément aux modalités prévues par l'Annexe 3, sur la base d'un forfait déterminé
chaque année par le Comité Statistique (Cf. 1.3.1b).
*
Voir définition en Annexe 4
Les sociétés disposent d'un délai de deux ans à compter de la date de l’accident pour présenter
leur recours.
Le recours doit figurer au plus tard sur le support informatique qui parviendra à l'organisme
centralisateur dans le mois du deuxième anniversaire de la survenance de l'accident.
A l'expiration de ce délai, aucun recours ne pourra plus être exercé par l’assureur direct.
Exemples :
- accident du 02.01.2015 : le recours devra figurer au plus tard sur le support informatique
portant les présentations de décembre 2016, reçu par l'organisme centralisateur en janvier
2017.
Une société ne peut présenter qu'un seul recours pour un même accident.
Cependant, une nouvelle présentation d'un recours à la suite d'un reversement motivé par une
non identification est admise dès lors que la première présentation à laquelle elle fait suite a
été effectuée avant l'expiration du délai de présentation de deux ans.
Au-delà de ce délai, la deuxième présentation (voire les suivantes) doit être effectuée dans le
délai d'un an à compter de la date du reversement, même si cette nouvelle présentation
concerne une autre société que celle qui a bénéficié du reversement.
Rappel : les reversements motivés par une non-garantie ne peuvent donner lieu à une nouvelle
présentation à la même société. Les relations entre les deux sociétés sont régies par les
dispositions du droit commun (Cf. 1.2.2).
Cette disposition n’est pas applicable s’il s’avère, par la suite, qu’il s’agit d’une non-
identification.
Rappel : ces dispositions sont applicables lorsque la matérialité des faits a été établie en amont
(Cf. 2.4.4).
Sur demande motivée à l'échelon « Chef de Service », les sociétés sont tenues de
fournir les pièces justifiant leur présentation de recours (moyens de preuve visés à
l’Annexe 1, justificatif du dommage conforme aux dispositions du Titre 2 et antérieur à la
présentation du recours).
Les sociétés s’engagent à ne réclamer ces documents que s’ils sont indispensables à la
gestion de leur dossier.
Lorsque l’accident n’a pas été déclaré par l’assuré, en préalable à toute demande de
pièces à la société adverse, la société adhérente ayant subi un recours pour un accident non
déclaré doit interroger son assuré.
Cette société pourra effectuer une demande de pièces dans la seule hypothèse où son assuré
répond « ne pas se souvenir de l’accident » ou « ne pas en avoir eu connaissance ».
Dans ce cadre, les sociétés s'engagent à transmettre les éléments ayant servi de base à
l'exercice de leur recours à la condition que la demande :
- soit adressée à l’échelon « Chef de Service »,
- soit accompagnée de la copie de la réponse de l’assuré.
Dès lors que les conditions d'application du 3.1 sont réunies, l'assureur qui subit un recours
forfaitaire est tenu de l'accueillir même s'il a déjà réglé le coût réel.
L’assureur direct qui a présenté le recours est tenu, s’il a déjà perçu le coût réel, d’en effectuer
le remboursement.
La société ayant subi un recours dispose d'un délai de 3 mois pour le contester.
Le point de départ du délai de trois mois est fixé au 25 du mois au cours duquel le recours est
reçu (soit le 25 du mois qui suit le mois de présentation).
Pour le calcul de ce délai, la date faisant foi est celle figurant sur la lettre de contestation qui
doit être expédiée le jour même et au plus tard le 24ème jour du 3ème mois suivant la réception
du recours (et par dérogation au 1.7.2).
Par exemple :
lorsqu’elle porte sur le cas du barème appliqué, elle ne doit pas être limitée à
l’indication de l’autre cas jugé applicable, mais comporter toutes explications utiles.
lorsqu’elle porte sur la demande ponctuelle d’un justificatif conforme au Titre 2, elle
ne doit pas se limiter à une simple demande de pièces telle que « Veuillez nous adresser un
rapport d’expertise ».
L’envoi sans commentaire de la photocopie d’un moyen de preuve n’est pas suffisant pour
interrompre le délai.
Le motif d’une contestation peut être changé tout au long de la procédure d’escalade jusqu’à
la conciliation.
La société qui conteste un recours forfaitaire dispose d'un délai de 12 mois, à compter de cette
contestation, pour saisir la commission de conciliation tout en respectant la procédure
d'escalade et de conciliation prévue au 7.2 et 7.3.
Exemple :
Si la contestation initiale est datée du 30 avril, la saisie en ligne de la commission de
conciliation doit être effectuée au plus tard le 30 avril de l’année suivante.
3.1.5 Reversement
Cet avis doit notamment indiquer le numéro de sinistre figurant sur le courrier de contestation.
Le reversement doit être effectué dans le délai prévu au 7.5 sauf dans les deux cas ci-dessous :
En cas de non garantie* (sauf pour les cas particuliers visés au 1.2.2) ou non-identification
du recours (après recherche manuelle obligatoire des rejets informatiques).
*
Voir définition en Annexe 4
La société demanderesse doit, pour prétendre au bénéfice de ces pénalités, avoir mené à son
terme la procédure d’escalade dans le délai maximum de 12 mois à compter de la contestation
initiale.
Chaque délai prévu au 7.2, doit être respecté, y compris celui de 30 jours à compter de la date
de la saisine de l’échelon « Direction » qui fait par ailleurs courir les pénalités de retard et
interrompt définitivement la procédure d’escalade.
d’un intérêt de 5% de la somme due par mois de retard, tout mois commencé étant dû*,
décompté à partir de l'expiration du délai d'un mois faisant suite à la demande de
reversement initiale,
d’une indemnité forfaitaire correspondant à 10% du forfait annuel à la date de l’accident
(Cf. Annexe 2).
Lorsqu'un recours forfaitaire a été présenté, alors que les dispositions des Titres 5 et 6 étaient
applicables, le meneur de jeu doit faire procéder au reversement même si le délai de
contestation est expiré.
Les documents à utiliser doivent, quels que soient leurs supports, comporter les informations
indiquées en Annexe 5.
*
Voir définition en Annexe 4
Les règles du recours au coût réel s'appliquent aux accidents même sans collision* entre deux
véhicules et deux seulement, dès lors que l’assiette du recours hors taxes, déterminée
conformément au 2.2 est supérieure, avant détermination du droit à recours conventionnel, au
plafond visé en Annexe 2.
Les dispositions ci-après s’appliquent également, quel que soit le montant du dommage, aux
accidents causés par un véhicule dont le conducteur n’a pas communiqué son identité (la non
communication de son identité par un conducteur se prouve) ou a pris la fuite, s'il n'a pas
reconnu ultérieurement la matérialité de l'accident.
Toutefois, si par la suite la matérialité des faits est admise par le conducteur incriminé et que
l’assiette du recours est inférieure ou égale au plafond visé en Annexe 2, les dispositions du
3.1 sont applicables (n’est pas une reconnaissance de la matérialité des faits, le fait de ne pas
se souvenir, ne pas s’être rendu compte…).
Le droit à recours conventionnel est déterminé par application des dispositions de l'Annexe 1.
Lorsque l'assiette du recours hors taxes est supérieure à trois fois le plafond visé en Annexe 2,
il est fait application des dispositions ci-après :
*
Voir définition en Annexe 4
Les recours doivent être présentés au plus tard dans les deux ans à compter de la date de
l’accident.
La date faisant foi est celle du courrier de réclamation qui doit être envoyé le jour même.
Un recours relevant du 3.2, présenté par erreur dans le cadre du 3.1, ne peut pas être remis en
cause par celui qui l’a émis dès lors que le montant hors taxes du dommage est inférieur ou
égal à trois fois le plafond visé en Annexe 2.
Dès lors que les conditions d’application du 3.2 sont réunies, un recours au coût réel, ayant
fait l’objet d’un règlement, ne peut pas être remis en cause par la présentation postérieure
d’un recours forfaitaire.
Dans cette hypothèse, l’assureur direct est tenu de procéder au reversement du forfait (même
lorsque la contestation intervient après l’expiration du délai de trois mois prévu au 3.1.4.a).
Est considéré comme « accident en chaîne » tout accident dans lequel plus de deux véhicules
circulant dans le même sens et sur la même file au sens de l’Annexe 1, entrent en contact
entre eux au sens du cas 10 déterminé à l’aide de tous moyens de preuve recevables en droit
commun.
Dès lors, ces règles ne s’appliquent pas lorsque l’accident a été provoqué par un objet tombant
ou déjà tombé d’un véhicule ou par l’implication sans collision* d’un véhicule.
Les dispositions ci-après s'appliquent quel que soit le montant des dommages subis par les
véhicules.
4.1.2 Véhicules non assurés ou assurés par des sociétés non adhérentes
Elles s’appliquent même si un ou plusieurs véhicules en cause ne sont pas assurés ou sont
assurés auprès de sociétés non adhérentes.
Exemple N° 1 :
Le véhicule C n'est pas assuré ou est assuré auprès d'une société non adhérente, les
dispositions du présent Titre s'appliquent entre les assureurs de A, B et D.
Exemple N° 4 :
Le véhicule A est heurté à deux reprises, une première fois par le véhicule B (temps 1) puis
une seconde fois par le véhicule C (temps 2). Les assureurs de B et de C règlent chacun 50 %
des dommages de A.
Les recours doivent être présentés au plus tard dans les deux ans à compter de la date de
l'accident.
La date faisant foi est celle du courrier de réclamation qui doit être envoyé le jour même.
Un recours relevant du Titre 4, présenté par erreur dans le cadre du 3.1, ne peut pas être remis
en cause par celui qui l’a émis dès lors que le montant hors taxes du dommage est inférieur ou
égal à trois fois le plafond visé en Annexe 2.
Lorsque dans la file se trouve un (ou plusieurs) véhicules(s) non identifié(s) ou non assuré(s)
ou assuré(s) auprès d'une (de) société(s) non adhérente(s), ou appartenant à l’Etat, la
responsabilité du (des) conducteur(s) de ce(s) véhicule(s) est déterminée selon les règles du
droit commun.
Le règlement du dommage subi par ce véhicule est effectué par l’assureur du véhicule qui l'a
heurté à l’arrière, dans la limite du droit à indemnisation du conducteur, déterminé selon les
règles du droit commun.
Les sommes ainsi réglées sont incontestables dans la limite du plafond visé en Annexe 2, tant
en ce qui concerne la détermination du droit à indemnisation que celle des dommages.
Elles peuvent faire l’objet d’un recours à l’encontre de l’assureur du véhicule suiveur à
concurrence de 50%.
Exemple N° 5 :
Le véhicule C n'est pas assuré ou est assuré auprès d'une société non adhérente, les
dispositions du présent titre s’appliquent entre les assureurs de A, B, D et E.
L’assureur de A présente son recours à l’assureur de B pour la totalité des dommages au
véhicule de son assuré.
L’assureur de D procède au règlement des dommages subis par le véhicule C selon son droit
à indemnisation.
L’assureur de B présente son recours à l'assureur de D pour 50% des dommages au véhicule
de son assuré.
Chaque société adhérente conserve son droit de recours contre le propriétaire ou gardien du
véhicule ou son assureur selon le cas, pour les dommages réglés à son assuré ou à un tiers
en application des règles précitées.
Au cas où elle exercerait un tel recours, elle s'oblige à en informer les autres sociétés
adhérentes.
Exemple N° 6 :
L'assureur de B présente son recours pour 50% des dommages au véhicule de son assuré à
l'assureur de C et dispose d’un recours contre D pour 50 % de ses dommages et des sommes
réglées à A (100% des dommages de A).
L'assureur de C dispose également d’un recours contre D pour l'ensemble des dommages au
véhicule de son assuré et pour les sommes réglées à B (50% des dommages de B).
L'assureur de C ne peut pas s'adresser à l'une des deux autres sociétés adhérentes.
Est visé par le présent Titre, tout accident entre 3 à 7 véhicules impliqués selon les
dispositions du 1.2.1, qui ne répond pas à la définition de l’accident en chaîne.
Les dispositions ci-après s'appliquent quel que soit le montant des dommages subis par les
véhicules.
5.1.2 Véhicule(s) non identifié(s), non assuré(s) ou assuré(s) auprès d'une (de)
société(s) non adhérente(s) ou appartenant à l’Etat
Elles s’appliquent également si un ou plusieurs véhicules en cause ne sont pas identifiés, pas
assurés ou sont assurés auprès de sociétés non adhérentes ou appartenant à l’Etat.
Une société « meneur de jeu » est désignée selon les modalités ci-après pour instruire le
carambolage.
5.2.1 Principe
La société « meneur de jeu » est la société adhérente garantissant le véhicule qui porte le plus
faible numéro minéralogique*.
5.2.2 Exceptions
5.2.2.a Substitution
Un double de ce courrier doit être obligatoirement adressé aux autres sociétés concernées.
Si plusieurs sociétés soutiennent la nécessité d’établir un tableau, la substitution s’opère en
faveur de celle qui garantit le véhicule portant le numéro minéralogique le plus faible*.
*
Voir définition en Annexe 4
Chaque société dispose alors de la faculté de la mettre en demeure, par courrier, à l’échelon
« Chef de Service », d’établir le tableau (répartition ou simplifié) ou une proposition
(Cf. 5.5.2.b).
Un double de ce courrier doit être obligatoirement adressé aux autres sociétés concernées.
S’il n’est suivi d’aucune réponse de la société « meneur de jeu » dans les 30 jours à compter
de son envoi, justifiant de l’impossibilité dans laquelle elle se trouve d’établir un tableau ou
une proposition, le rôle de « meneur de jeu » est transféré à la société qui a fait cette mise en
demeure.
Ce transfert vaut mise en demeure de communiquer ses pièces à la société « meneur de jeu »
substituée dans le délai de 30 jours et met à la charge de la société défaillante la double
obligation :
La société « meneur de jeu » doit identifier tous les véhicules en cause et leurs assureurs et
solliciter auprès de ces derniers toutes les pièces nécessaires à l’instruction.
Ces mêmes assureurs peuvent sans attendre cette demande, se faire connaître de la société
« meneur de jeu » en lui communiquant toutes les pièces nécessaires, ainsi que l'adresse à
laquelle doit être envoyé le tableau. A défaut la société « meneur de jeu » transmet le tableau
au siège social de chaque société.
La société « meneur de jeu » doit imposer un délai de 30 jours aux assureurs qui n'auraient
pas communiqué leurs pièces après une première demande. Les éléments fournis après cette
mise en demeure infructueuse sont irrecevables et ne peuvent constituer un motif de
contestation.
Au-delà du délai imparti, la société « meneur de jeu » doit statuer immédiatement. A défaut,
cette société s’expose à l’application des dispositions relatives à la défaillance
(Cf. 5.2.2.b).
Le meneur de jeu doit établir un tableau de répartition selon les modalités ci-dessous en
mentionnant le niveau d’établissement (rédacteur, échelon « Chef de service » ou
« Direction »).
Quel que soit le support, les formules de calcul du « logiciel Carambolages » mis à
disposition des sociétés, doivent être obligatoirement utilisées.
5.3.2.a.1.1 Règles
Toute faute au sens du barème 1 commise dans la phase* initiale entraîne l'application :
- d'un coefficient 2 en cas d'absence totale de droit à recours conventionnel,
- d'un coefficient 1 en cas de droit à recours conventionnel limité à moitié.
Toute faute au sens du barème1 commise dans la ou les phases* secondaires entraîne
l'application d'un coefficient 1.
Lorsqu'un véhicule est impliqué dans plusieurs phases*, le coefficient est déterminé en
examinant uniquement la première de ces phases*.
Dans l’hypothèse d’une chronologie inconnue pour l’ensemble des phases, les véhicules se
voient affecter d’un coefficient 0 en cas d’absence de faute dans chacune des phases et d’un
coefficient 1 dans les autres cas.
Dans l’hypothèse d’une chronologie inconnue pour certaines des phases seulement, les
véhicules impliqués dans celles-ci se voient affecter d’un coefficient 0 en cas d’absence de
faute dans chacune de ces phases et d’un coefficient 1 dans les autres cas.
*
Voir définition en Annexe 4
1
Est également considéré comme fautif au sens du barème le véhicule ayant un droit à recours de moitié en
application :
- du cas 13, même lorsque les véhicules X et Y ne changent pas de file ou lorsque le changement de file de X et
de Y n'est pas prouvé
- du cas 21, même lorsque la position des véhicules X et Y par rapport à l'axe médian ne peut être déterminée,
- du cas 56, même en cas de désaccord sur la couleur des feux ou lorsque le type de l'accident est indéterminé.
Par contre, lorsque le cas 10 ou le cas 43 est applicable dans une phase* entre un véhicule X et un véhicule Y, le
conducteur Y n'est pas considéré comme fautif au sens du barème s'il parvient à immobiliser son véhicule dans
sa file sans heurter le véhicule X ni d’obstacle.
La totalité des dommages réglés aux choses inertes et aux pertes financières non
consécutives à un dommage matériel (Cf. 2.5 et 2.6), quelles que soient les circonstances
dans lesquelles ces dommages ont été causés,
La totalité des dommages réglés au propriétaire du véhicule non assuré ou assuré auprès
d'une société non adhérente ou appartenant à l’Etat (Cf. 5.5).
Le montant des dommages donnant droit à recours est calculé automatiquement selon le
principe suivant :
Pour les dommages du véhicule (y compris le montant cumulé des postes visés au 2.3.1 au-
delà du plafond de l’Annexe 2) :
- supportant un coefficient 0 : la totalité de ces dommages
- supportant un coefficient 1 : la moitié de ces dommages
- supportant un coefficient 2 : aucun de ces dommages
Les montants figurant dans les colonnes « Dettes » et « Bilan » sont calculés
automatiquement.
A défaut, le tableau de répartition est incomplet et de fait considéré nul et non avenu.
5.3.2.b.2 Exceptions
Dans les cas où il s’avère qu’un véhicule a été omis dans un tableau de répartition, la société
« meneur de jeu » :
conserve sa qualité de meneur de jeu (quel que soit le numéro d’immatriculation du
véhicule assuré par la société nouvellement intégrée),
établit un nouveau tableau incluant ce véhicule, à l’échelon « rédacteur », aux lieu et place
du tableau initial.
*
Voir définition en Annexe 4
A défaut, le tableau simplifié est incomplet et de fait considéré nul et non avenu.
Dans les cas où il s’avère qu’un véhicule a été omis dans un tableau simplifié, la société
« meneur de jeu » :
établit un nouveau tableau incluant ce véhicule, à l’échelon « rédacteur », aux lieu et place
du tableau initial.
*
Voir définition en Annexe 4
A défaut de réponse dans ce délai, elle s’expose, en cas d’établissement d’un tableau
simplifié, au règlement d’intérêts de retard tels que définis au 7.5 (les intérêts courent à
l’expiration du délai de 30 jours à compter de la réclamation).
En présence d’un tableau simplifié établi, une première réclamation n’est autorisée pour la
société concernée qu’à compter de la signification du caractère définitif du tableau.
La société « meneur de jeu » doit adresser le même jour un exemplaire du tableau à chaque
société concernée à l’adresse indiquée lors de l’envoi des pièces ou à défaut au siège de
chaque société, ceci pour chaque véhicule qu’elle garantit.
La société « meneur de jeu » n'est pas tenue de transmettre à l'appui du tableau les pièces
justificatives des responsabilités et du quantum bien que cet envoi soit conseillé.
En cas de contestation sur la réception d'un tableau, celui-ci est réputé avoir atteint son
destinataire dès lors que la société « meneur de jeu » justifie de son envoi à l’adresse indiquée
lors de la communication des pièces ou à défaut au siège social de la société concernée.
La société « meneur de jeu » dispose, dans le délai de 30 jours à compter de son envoi, et dès
lors que le tableau n’a fait l’objet d’aucune contestation, de la possibilité d'établir un nouveau
tableau comportant la mention « annule et remplace ».
Le tableau peut faire l’objet d’une contestation telle que définie au 5.4 par une société autre
que celle du « meneur de jeu » avant l’expiration d’un délai de 30 jours à compter de sa date
d’envoi.
Si, à l'expiration de ce délai, aucune société n'a engagé la procédure de contestation, la société
« meneur de jeu » doit obligatoirement informer toutes les sociétés concernées du caractère
définitif de ce tableau.
Cette information vaut appel de fonds auprès des sociétés débitrices sauf en cas
d'établissement d'un tableau simplifié.
La société « meneur de jeu » doit, le cas échéant, faire procéder au remboursement des
sommes préalablement réglées avant application du présent Titre (exemples : reversement
prévu au 3.1.5.b.2, règlement effectué dans le cadre du Titre 4…)
A défaut, chacune de ces sociétés s’expose au paiement d’intérêts de retard prévus au 7.5.
Dès que la société « meneur de jeu » a récupéré la totalité des fonds, elle doit procéder au
règlement des sociétés bénéficiant d'un solde positif dans les 30 jours suivant le dernier
encaissement.
A défaut, elle s’expose au paiement d’intérêts de retard prévus au 7.5.
Lorsque la société « meneur de jeu » n’est pas seule à supporter un coefficient différent de 0
mais est seule débitrice, elle est tenue de procéder aux règlements à l’expiration du délai de
contestation du 5.4.
A défaut, elle s’expose aux intérêts de retard prévus au 7.5.
Le tableau (de répartition ou simplifié) établi par la société « meneur de jeu » peut faire l’objet
d’une contestation selon les modalités ci-après.
Si une société conteste le tableau, le responsable représentant cette société à l'échelon « Chef
de service » intervient, avant l’expiration d’un délai de 30 jours à compter de l’envoi du
tableau, auprès de la société « meneur de jeu » en lui faisant part des motifs de son désaccord.
Une telle contestation interrompt le délai de 30 jours et suspend les effets du tableau à l’égard
des autres.
être envoyée à l’adresse de la société « meneur de jeu » figurant sur le tableau ou sur la
lettre d’accompagnement.
Il est tenu le même jour de communiquer un double de sa contestation aux autres sociétés
concernées à ce même échelon.
Une telle contestation interrompt le délai de 30 jours et suspend les effets du tableau à l’égard
des autres.
Il est tenu le même jour de communiquer un double de sa contestation à ses homologues des
autres sociétés concernées.
Lorsque plus de trois sociétés adhérentes sont concernées et que l’une d’elles conteste le
nouveau tableau ou la décision du représentant à l'échelon « Direction » de la société
« meneur de jeu » de maintenir le tableau antérieur, le responsable désigné de cette société à
ce même échelon doit saisir la Commission d’Arbitrage dans le délai de 30 jours de la date
d'envoi du nouveau tableau ou de la décision motivée de maintenir le tableau conformément
aux dispositions du 7.4.3.
Il est tenu d'en aviser ses homologues le même jour en leur communiquant une copie de sa
note de synthèse.
Le représentant à l’échelon « Direction » d’un assureur adhérent qui entend soulever une
non garantie* doit, à peine d’irrecevabilité, dans les 30 jours de l'envoi de ce tableau, saisir
son homologue de la société meneur de jeu de sa contestation en précisant le motif
(exemples : mise en demeure qui a produit ses effets de suspension de garantie à compter
du...; résiliation du contrat à compter du ...).
Il est tenu d’en aviser le même jour toutes les sociétés mentionnées sur le tableau.
Le meneur de jeu prend acte de cette information et fait application des dispositions du 5.5.
*
Voir définition en Annexe 4
Sans réponse à l’expiration du délai de 30 jours tel que prévu au 5.4.1, chaque société
concernée dispose de la faculté de mettre en demeure la société « meneur de jeu » à l’échelon
« Direction » de faire part de sa position à l’échelon « Chef de Service » dans les 60 jours de
cette mise en demeure.
Cette mise en demeure doit, à peine d’irrecevabilité, comporter les références du dossier
sinistre de la société « meneur de jeu » et être envoyée à l’adresse de l’expéditeur du tableau.
Un double de ce courrier doit être obligatoirement adressé aux autres sociétés concernées.
Au-delà de ce délai, la société « meneur de jeu » doit s’acquitter d’une pénalité correspondant
au forfait annuel à la date de l’accident (Cf. Annexe 2).
dans le cadre d’un tableau de répartition, entre toutes les autres sociétés ayant un solde
créditeur en dehors de la procédure d’encaissement.
dans le cadre d’un tableau simplifié, entre toutes les sociétés ayant un coefficient 0.
En cas d’implication droit commun d’un (ou plusieurs) véhicule(s) non identifié(s) ou non
assuré(s) auprès d’une (de) société(s) non adhérente(s) ou appartenant à l’Etat, les règles ci-
après sont applicables.
5.5.1 Si ce conducteur n’a pas commis de faute et n’est tenu à aucun règlement
en droit commun
Si le véhicule non assuré ou assuré auprès d'une société non adhérente ou appartenant à l’Etat
a été heurté par plusieurs autres, l'indemnisation de son préjudice incombe à l'assureur du
véhicule qui porte le plus faible numéro minéralogique*, parmi ceux qui l'ont heurté.
S'il est impossible d'identifier le ou les véhicules qui l'ont heurté, ou si le véhicule heurteur est
non assuré ou non adhérent, le règlement de son préjudice incombe à la société « meneur de
jeu ».
La société « meneur de jeu » est tenue de faire figurer dans la répartition de la charge du
carambolage la totalité des dommages réglés au propriétaire véhicule non assuré ou assuré
auprès d'une société non adhérente ou appartenant à l’Etat ; ces dommages doivent figurer
dans la colonne « autres dommages » de l'assureur conventionnellement désigné pour
l'indemniser, quel que soit le coefficient attribué à ce dernier pour les dommages de son
assuré.
Les dispositions de la Convention s'appliquent entre les sociétés adhérentes dans les
conditions suivantes :
l'intervention de ce véhicule doit être prise en compte pour la détermination des cas de
barème et des droits à recours,
*
Voir définition en Annexe 4
la totalité des droits à recours est répartie entre les assureurs dont les véhicules supportent
un coefficient autre que 0.
Chaque société adhérente conserve son droit à recours contre le tiers non assuré. Elle doit
informer les autres assureurs de l'évolution et du résultat de ses démarches.
La société « meneur de jeu » doit formuler une proposition de règlement à l'ensemble des
parties et recueillir dans les 60 jours leur accord exprès.
A défaut, elle organise une réunion de toutes les parties concernées en vue de rechercher une
solution commune.
Dès lors que le non adhérent est représenté à la réunion, les décisions prises sont opposables
aux sociétés adhérentes convoquées mais non représentées.
En l'absence d'accord à l'issue de la réunion, par dérogation aux dispositions du 7.1, les
sociétés gardent la possibilité de faire trancher le différend par voie judiciaire, les dispositions
du Titre 2 demeurant applicables entre les sociétés adhérentes.
La mise en jeu d’une responsabilité autre qu'automobile ne fait pas obstacle à l’application
des dispositions du présent titre :
Proposition de règlement et /ou organisation d’une réunion entre les parties concernées y
compris l’assureur non automobile dès lors que le conducteur d’un véhicule assuré auprès
d’une société non adhérente ou appartenant à l’Etat a commis une faute totale ou partielle
en droit commun.
Est visé par le présent Titre, tout accident de plus de sept véhicules impliqués selon les
dispositions du 1.2.1 qui ne répond pas à la définition de l’« accident en chaîne ».
Une société « meneur de jeu » est désignée selon les modalités ci-après pour instruire le
carambolage.
Un calendrier annuel, établi par GCA*, désigne une société « meneur de jeu ».
Dès lors que la société « meneur de jeu » est informée elle doit :
identifier tous les véhicules en cause et leurs assureurs et prendre toutes mesures et
contacts nécessaires.
Les sociétés concernées doivent, sans attendre sa demande, se faire connaître d’elle en
communiquant tous les renseignements et éléments nécessaires.
Lorsqu’il s’agit d’un préjudice visé au 2.6, elle doit, en concertation avec les sociétés
impliquées par le carambolage :
*
Voir définition en Annexe 4
Les assureurs adhérents sont tenus, selon les modalités ci-après, d’informer la société
« meneur de jeu » et de lui communiquer à cet effet un certain nombre d’éléments.
6.3.1 Règle
6.3.2 Justificatifs
les éléments en leur possession justifiant le recours contre le tiers non adhérent ou non
assuré,
les justificatifs des sommes mises à leur charge en précisant leur caractère définitif ou non.
Lorsqu’un autre assureur adhérent est saisi d’une réclamation alors qu’il n’en a pas la charge
en application des règles ci-dessus, il doit en aviser sans délai l’assureur conventionnellement
désigné (cf. 6.4.1).
Son accord doit être sollicité préalablement à tout règlement supérieur au plafond
d’incontestabilité visé en Annexe 2. À défaut, il pourra éventuellement contester le paiement
effectué.
Les paiements effectués ne peuvent toutefois être remis en cause par un assureur qui n’aurait
pas fait part de ses objections motivées dans les 15 jours d’une demande d’accord préalable.
Dès lors que cette information auprès du meneur de jeu calendaire a été respectée, les
paiements effectués ne pourront pas être contestés par l’assureur conventionnellement
désigné.
Seule la part des dommages réglés par l’assureur d’un même véhicule excédant la franchise
dont le montant est fixé par la Commission d’Application (Annexe 2) peut faire l’objet d’un
recours.
Exemple :
L’assureur adhérent du véhicule X a réglé :
Après répartition(s) de la somme réglée au titre du préjudice visé au 2.6, cet assureur a
supporté :
30 000 euros pour les dommages au véhicule qu’il garantit,
60 000 euros pour le préjudice de la société d’autoroute dont :
- 5 000 euros au titre des dommages causés aux glissières,
- 55 000 euros (somme représentant sa quote-part après répartition par le meneur de
jeu conformément au 2.6.3.d) pour une interruption temporaire du trafic
Un assureur non adhérent qui a admis sa participation fautive à hauteur de moitié dans
l’ensemble de l’événement lui rembourse 45 000 euros.
Il reste donc à la charge de l’assureur adhérent 45000 euros pour lesquels il ne dispose
d’aucun recours contre les autres adhérents, ce montant étant inférieur à la franchise.
Si la responsabilité d’un ou de plusieurs non adhérents est susceptible d’être recherchée et/ou
en présence de préjudices excédant le montant de la franchise, la société « meneur de jeu »
doit établir, dans les 90 jours de la connaissance de cette information, une proposition de
règlement qu’il adresse à toutes les parties en cause.
Elle doit recueillir dans les 90 jours de l’envoi de la proposition l’accord exprès de toutes les
parties en cause.
A défaut, elle organise une réunion en vue de rechercher une solution commune et :
fixe avec GCA* la date et le lieu d'une réunion. Celle-ci doit avoir lieu au plus tard dans les
18 mois à compter de l'accident.
convoque à cette réunion les responsables à l'échelon « Direction » des sociétés adhérentes
mais aussi, selon le cas, les sociétés non adhérentes, le Bureau Central Français, l’Etat.
Les représentants des sociétés à cette réunion doivent avoir tout pouvoir de décision.
*
Voir définition en Annexe 4
Tous les litiges relatifs à l’application de la Convention sont obligatoirement soumis aux
procédures d’escalade, de conciliation et d’arbitrage.
L’assureur direct s’engage à mettre tout en œuvre pour éviter la judiciarisation du dossier à
l’initiative de son assuré ou de son conseil.
Un assureur mis en cause par une victime assurée auprès d’une autre société adhérente doit
en informer cette société dans le respect des dispositions du 1.1.
En cas d’impossibilité pour l’assureur direct de transiger avec son assuré ou son conseil, il
doit informer l’autre assureur du risque de procédure en lui communiquant tous les éléments
dont il dispose.
Lorsque l’assuré engage une action judiciaire ou se constitue partie civile dans une instance
pénale, les assureurs adhérents ne doivent en aucun cas invoquer les termes de la Convention
pour résister à la demande devant le tribunal.
Dans le cadre amiable ou judiciaire, l’assureur mis en cause doit défendre au mieux les
intérêts de l’assureur direct.
Une concertation entre les assureurs sur les moyens de défense s’impose.
d’une part, l’indemnité réglée (sur la base de l’accord pris entre les assureurs adhérents) et
les frais et honoraires du conseil de la victime,
En cas d’action judiciaire et sous réserve du respect des dispositions relatives à la concertation
visées au 7.1.1, l'assureur direct rembourse à l'autre assureur la différence entre :
Les frais exposés par l'assureur direct pour identifier l'autre assureur ne peuvent pas faire
l'objet d'un recours contre ce dernier.
Lorsqu'un assuré se constitue partie civile pour un préjudice uniquement matériel, l'assureur
du responsable doit limiter sa demande de remboursement des frais et honoraires de procédure
à 50% de leur montant.
Lorsqu'un assuré se constitue partie civile pour un préjudice matériel et corporel, l'ensemble
des frais et honoraires de procédure ne donnent pas lieu à remboursement dans le cadre de la
présente Convention.
La procédure d'escalade s'impose aux sociétés pour les litiges liés à l'application des
dispositions de la présente Convention (à l'exception de celles du Titre 6) et constitue un
préalable indispensable à la saisine des Commissions de Conciliation et d’Arbitrage qui doit
rester exceptionnelle.
La première contestation doit nécessairement être effectuée selon les dispositions du 3.1.4.
La première réclamation doit nécessairement être présentée selon les dispositions du 3.2.3 et
doit, en cas de désaccord, faire l’objet d’une réponse à cet échelon.
7.2.1.c Titre 4
La première réclamation doit nécessairement être présentée selon les dispositions du 4.2.1 et
doit, en cas de désaccord, faire l’objet d’une réponse à cet échelon.
7.2.1.d Titre 5
Le tableau initial doit être établi à cet échelon selon les dispositions du 5.3 En cas de
désaccord, il doit faire l’objet d’une contestation à l’échelon « Chef de Service » (Cf. 5.4.1).
*
Voir définition en Annexe 4
toutes explications permettant, par une motivation plus rigoureuse et plus complète,
d'aboutir à un accord (sauf absence de réponse à l’échelon précédent).
Pour l’échelon « Chef de service », celui qui a eu connaissance du nom de son interlocuteur, à
la suite d’un premier échange à l’échelon chef de service, doit lui répondre nominativement.
Si la première contestation ou réclamation n'est pas suivie d'effet dans un délai de 30 jours, le
responsable à l'échelon « Chef de Service », désigné conformément au 7.2.2.a.1, intervient
auprès de son homologue.
A défaut du respect du délai minimum susvisé, la saisine de l’échelon « Chef de service » est
irrecevable sauf si le destinataire répond avant l’expiration de ce délai.
7.2.2.c.1 Principe
Si l'intervention à l'échelon « Chef de Service » n'est pas suivie d'effet dans un délai de 30
jours, le responsable à l'échelon « Direction » intervient auprès de son homologue.
L’absence de réponse à une intervention échelon « Direction » dans les 60 jours vaut
acceptation de la position de la société adverse et entraîne un accord formel* y compris sur le
quantum, entre les sociétés.
Le délai de 60 jours court à compter de la date figurant sur le courrier de la première saisine
de l’échelon « Direction ».
Toute réponse avec ou sans demande reconventionnelle met un terme à cette procédure.
Il est précisé que :
un accusé de réception ou une demande d’élément n’est pas une réponse,
l’intervention à l’échelon « Direction » faisant courir le délai de 60 jours doit être
personnalisée et dûment motivée (sauf si l’intervention à l’échelon « Chef de Service » est
restée sans réponse),
le courrier de réponse à l’échelon « Direction » doit être personnalisé et dûment motivé,
cette procédure s’applique en parallèle de la procédure habituelle ; les délais d’escalade et
de péremption restent identiques.
Ainsi, une société qui n’aurait pas le temps de laisser courir ce délai de 60 jours avant la
fin du délai de péremption de 12 mois (titre 3.1) ou 3 ans (Titre 3.2), ne peut invoquer cette
absence de réponse.
Elle conserve la possibilité de saisir la Commission de conciliation dans le respect des
délais conventionnels.
7.2.3 Accidents entre deux véhicules - Accord formel* intervenu dans le cadre
de la Convention IRCA - litiges portant sur le cas de barème applicable
Dans les accidents entre deux véhicules, un accord formel* sur le cas de barème applicable
intervenu dans le cadre de la Convention IRCA, s’impose dans le cadre de la présente
Convention ; il interrompt définitivement la procédure de contestation et le recours aux
procédures d’escalade, de conciliation et d’arbitrage.
7.3.1 Principe
Les réunions de Conciliation permettent aux responsables des sociétés, échelon « Direction »,
en litige de procéder à l'examen commun des dossiers les concernant, sous la présidence du
Conciliateur.
7.3.2 Saisine
7.3.2.a Formalisme
La demande d'inscription d'un litige à l'ordre du jour d'une réunion de Conciliation doit être
saisie en ligne au moyen du formulaire disponible sur le site internet de GCA* conforme au
modèle figurant en Annexe 5.7.
7.3.2.b Délai
Pour le calcul de ces délais, il y a lieu de tenir compte de la date de la demande de conciliation
saisie en ligne (par dérogation au 1.7)
Cette demande doit, sous peine de péremption, être saisie en ligne par la société au plus tard
dans le délai de 12 mois à compter de la contestation visée au 3.1.4.
Pour le calcul du délai de 12 mois, il y a lieu de tenir compte :
de la date de la contestation initiale,
de la date de la demande de conciliation saisie en ligne.
Une proposition non acceptée dans ce délai de 12 mois devient caduque. Il appartient au
bénéficiaire de l’offre, avant la date de péremption, soit de l’accepter, soit de saisir la
Commission de Conciliation.
*
Voir définition en Annexe 4
Cette demande doit, sous peine de forclusion, être saisie en ligne par la société au plus tard
dans le délai de 3 ans à compter de la date de l’accident.
Une proposition non acceptée dans le délai de 3 ans à compter de la date de survenance de
l’accident devient caduque. Il appartient au bénéficiaire de l’offre, avant la date de forclusion,
soit de l’accepter, soit de saisir la Commission de Conciliation.
Exceptions :
Lorsque le litige porte sur l’action en remboursement visée au 1.2.2a, le délai est de 1 an à
compter du recours définitif.
Lorsque le litige porte sur le recours en contribution prévu par les articles 2.5.3.a, 2.5.3.b,
2.6.3.a, 2.6.3.b ou 2.7.2.b ou 4.2.2 (exemple 5), le délai est de 2 ans à compter :
- du règlement définitif effectué pour compte lorsque ce règlement intervient à
l’amiable,
Cette demande doit, sous peine de forclusion, être saisie en ligne par la société au plus tard dans le
délai de 3 ans à compter de la date d’établissement du tableau initial contesté sous réserve
des dispositions du 5.4.
Cette demande doit, sous peine de forclusion, être saisie en ligne par la société au plus tard :
7.3.4 Participation
A titre exceptionnel, en cas d'empêchement de ces deux personnes, la représentation peut être
assurée par un représentant de la société ayant tout pouvoir de décision.
Une société peut se faire représenter par une autre société, dans les conditions prévues
ci-dessus.
Cet avis doit obligatoirement être sollicité en cas de désaccord persistant entre les sociétés,
avant toute saisine de la Commission d'Arbitrage.
- qui n'ont pas fait l'objet d'un accord lors d'une réunion de Conciliation : arbitrage après
échec de conciliation,
- relatifs à l’application des dispositions du Titre 5, lorsque plus de trois sociétés adhérentes
sont concernées : arbitrage direct.
Tout élément nouveau (document, nature du litige…) non exposé au plus tard en réunion de
conciliation ne peut pas être évoqué devant la Commission d’Arbitrage et est, de ce fait,
irrecevable.
*
Voir définition en Annexe 4
1
La Commission d’Arbitrage conserve la possibilité de réclamer à la société l’original du constat. Cette société
doit dans les 30 jours fournir ce document à peine d’irrecevabilité de sa demande.
2
Note 1 – Application aux dossiers d’accidents survenus à compter du 1er décembre 2014
La société défenderesse est tenue d’adresser dans le délai de 60 jours les pièces
correspondantes de son dossier et une note exposant son propre point de vue.
Cas particulier - demande reconventionnelle
Si la société défenderesse, ayant elle-même régulièrement présenté un recours, entend
bénéficier d'un règlement, elle doit en faire expressément la demande et envoyer ses pièces
dans les mêmes conditions que si elle était demanderesse.
Lorsqu’une société n'a pas adressé ses pièces dans le délai de 60 jours, le dossier est transmis
en l'état à la Commission d'Arbitrage.
*
Voir définition en Annexe 4
1
Note 1 – Application aux dossiers d’accidents survenus à compter du 1er décembre 2014
Les responsables à l’échelon « Direction » des sociétés concernées doivent transmettre dans
les 60 jours de la réunion de conciliation toutes les pièces nécessaires à l’examen du litige, les
correspondances échangées aux divers échelons de la procédure d'escalade et une note de
synthèse exposant les faits et indiquant avec précision la position qu'il entend soutenir devant
la Commission.
Lorsqu’une société n'a pas adressé ses pièces dans le délai de 60 jours, le dossier est transmis
en l'état à la Commission d'Arbitrage.
La Commission d’Arbitrage est saisie sur l’initiative de la partie la plus diligente par le
responsable à l’échelon « Direction » dans le cadre des litiges relevant du Titre 5, lorsque plus
de trois sociétés adhérentes sont concernées.
Tout élément nouveau (document, nature du litige…) non communiqué au plus tard à
l’échelon Direction ne peut pas être évoqué devant la Commission d’Arbitrage et est, de ce
fait, irrecevable.
Cette demande doit, sous peine de forclusion, être reçue par GCA* au plus tard dans le délai
de 3 ans à compter de la date d’établissement du tableau initial contesté sous réserve du
respect des dispositions du 5.4.
Il est tenu d'aviser ses homologues le même jour en leur communiquant une copie de sa note
de synthèse.
GCA* invite les sociétés défenderesses, notamment la société « meneur de jeu », à lui
adresser dans les 30 jours les pièces correspondantes de leur dossier et une note exposant leur
propre point de vue.
Si une société n'a pas adressé ses pièces dans le délai de 30 jours après une relance de GCA*,
le dossier est transmis en l'état à la Commission d'Arbitrage.
7.4.4.b Dépens
Leur montant est calculé en fin d'année pour prendre en compte les frais réellement exposés
par GCA* pour la gestion des dossiers d'arbitrage.
Ils sont notifiés avec la sentence pour chaque dossier, récapitulés en fin d'année pour chaque
société et comptabilisés par GCA* au débit de son compte.
*
Voir définition en Annexe 4
1
Note 1 – Application aux dossiers d’accidents survenus à compter du 1er décembre 2014
En cas de non-paiement à l'expiration du délai de 30 jours, les sommes dues portent intérêt au
taux de 5% par mois de retard, tout mois commencé est dû*.
Dans le cadre du Titre 5, les intérêts éventuellement perçus par la société « meneur de jeu »
sont répartis au prorata des soldes positifs.
*
Voir définition en Annexe 4
94
A1.4.1.b.2 Cas 21 ................................................................................................................................................................ 113
A1.4.1.c X et Y proviennent de chaussées différentes.............................................................................................................. 114
A1.4.1.c.1 Cas 30 ................................................................................................................................................................ 114
A1.4.1.c.2 Cas 31 ................................................................................................................................................................ 114
A1.4.2 Le cas particulier du vehicule en stationnement ............................................................................................ 115
A1.4.2.a Les règles applicables ............................................................................................................................................... 115
A1.4.2.b Cas 40 ...................................................................................................................................................................... 116
A1.4.2.c Cas 43 ...................................................................................................................................................................... 116
A1.4.3 Les interdictions ........................................................................................................................................... 118
A1.4.3.a Les interdictions absolues ......................................................................................................................................... 119
A1.4.3.a.1 Feux de signalisation .......................................................................................................................................... 119
A1.4.3.a.1.1 X et Y circulent en sens inverse sur la même chaussée ................................................................................. 119
A1.4.3.a.1.2 X et Y proviennent de chaussées différentes ................................................................................................ 120
A1.4.3.a.1.3 Anomalies de fonctionnement ...................................................................................................................... 121
A1.4.3.a.2 Autres interdictions absolues .............................................................................................................................. 122
A1.4.3.b Les interdictions relatives ......................................................................................................................................... 123
A1.4.3.b.1 « Cédez le passage » ou « Stop » ......................................................................................................................... 123
A1.4.3.b.2 Carrefour à sens giratoire / Bretelle d’accès ........................................................................................................ 123
A1.4.3.b.3 Priorité spéciale .................................................................................................................................................. 123
A1.4.3.b.4 Objets tombant, déjà tombés ou projetés (Y en stationnement ou non)................................................................. 123
A1.4.3.b.5 Marche arrière, demi-tour, mise en travers .......................................................................................................... 124
A1.4.3.b.6 Sortie d'un stationnement, d'un parking, d'un lieu non-ouvert à la circulation publique, d'un chemin de terre ........ 124
A1.4.3.b.7 Ouverture de portière (Y en stationnement ou non) ............................................................................................. 125
A1.4.4 L’exception – Cas 56 .................................................................................................................................... 125
A1.4.5 Les difficultés de qualification ...................................................................................................................... 126
A1.4.5.a Accident de sens inverse ou de même sens ? ............................................................................................................. 126
A1.4.5.b Accident de chaussées différentes ou de sens inverse ? ............................................................................................. 126
A1.4.5.c Accident de sens inverse ou interdictions absolues ?.................................................................................................. 127
A1.4.5.d Interdictions relatives ou accident de sens inverse ?................................................................................................. 127
A1.4.5.e Interdictions relatives ou accident de même sens ? .................................................................................................... 127
95
Annexe 1
*
Un témoignage ou un complément de témoignage recueilli par téléphone n’est donc pas
recevable.
La seule mention par les Autorités, d'un point ou d'une zone de choc
qualifié(e) de présumé(e), est retenue pour apporter la preuve du lieu
de la collision.
Exemple :
Observation A14 : « roulait à gauche » : sauf preuve du contraire,
cette observation concerne A.
A1.2.4 CHAUSSEE
Partie de la route destinée à la circulation des véhicules.
Deux traits pleins parallèles sont présumés représenter les bords délimitant la
chaussée.
Un trait plein sur une chaussée délimitée est présumé représenter une ligne
continue.
Une chaussée est présumée à double sens de circulation. La circulation en sens
unique se prouve.
Les voies réservées à la circulation de certaines catégories de véhicules et les
contre-allées font partie intégrante de la chaussée.
Ne fait pas partie de la chaussée :
- un couloir réservé au stationnement,
- un couloir exclusivement réservé à la circulation des tramways,
- les bandes d’arrêt d’urgence.
L’intention d’effectuer une manœuvre prévue par le barème présume que celle-ci
est engagée.
Exception : cas 56
Y X
10 X et Y circulent dans le même sens. Y
X Y 0 1
X
Parking
X Y
X Y
X
Y
15 Y change de file. 0 1
Y
Y change de file et vire à gauche Y Y
X
dans une chaussée latérale. X
17 X est présumé empiéter ou franchir X
½ ½
l'axe médian.
X Y X
40 X en stationnement régulier. Y X 0 1
Y X X
X Y X Y Y
43 Y en stationnement irrégulier. Parking X Y
½ ½
X Y Y
Remarque : Les différents croquis représentés ne sont que des illustrations du texte et ne recensent, en aucun cas, l'intégralité des situations, il convient
de se reporter aux Règles d'Application Pratique
Edition Juin 2014
103
REPARTITION DE
3. LES INTERDICTIONS LA CHARGE
3.1 LES INTERDICTIONS ABSOLUES X Y
Rouge
X Y
Y
Y ne respecte pas un feu rouge. 0 1
X Orange
Y
Y ne respecte pas un barrage de police ou Y
une injonction des Autorités. 0 1
X
X
50
X
Y ne respecte pas un sens interdit, une
Y Y
interdiction de dépasser, de virer à droite ou à 0 1
gauche. X
51 Y X
Y effectue un demi-tour ou recule. Y X 0 1
Parking
4. L'EXCEPTION
Remarque : Les différents croquis représentés ne sont que des illustrations du texte et ne recensent, en aucun cas, l'intégralité des situations,
il convient de se reporter aux Règles d'Application Pratique
NON OUI
A1.4.1.a.2.1 Cas 10
Il s’applique également :
X
en cas de choc latéral de Y contre l’arrière de X (par exemple
dérapage ou manœuvre de Y),
Y Exception :
*
Voir Rubrique « Principes Généraux »
A1.4.1.a.3.2 Cas 15
Exemple n° 4 Par contre, n’est pas suffisant pour établir un changement de file :
Cas 13 - une mention telle que « m’a heurté, m’a percuté »
- le fait de chevaucher une ligne discontinue (Exemple n° 4).
Exemple n° 6
Cas 15
*
Voir Rubrique « Principes Généraux »
A1.4.1.a.3.3 Cas 17
Exemple n° 7
Cas 17
Exemple n° 8
Cas 17 Exceptions :
Exemple n° 9
Cas 15
*
Voir Rubrique « Principes Généraux »
A1.4.1.b.1 Cas 20
La ligne continue.
Exemple n° 3
*
Voir Rubrique « Principes Généraux »
X X
NON OUI
S'il est prouvé qu'un véhicule n'empiète pas, l’autre est réputé empiéter.
*
Voir Rubrique « Principes Généraux »
Lorsqu’il est prouvé qu’un véhicule circule à droite, cela ne prouve pas
qu’il n’empiète pas, cela répute l’empiètement de l’autre.
Cette preuve peut résulter d'une mention, non contredite, portée dans la
rubrique "observations" du constat amiable ou bien dans les moyens de
preuve recevables telle que : "rouler à droite, serrer à droite, être à
droite, tenir sa droite, rouler normalement ou de son côté, circuler ou
rouler ou être dans sa file ou dans sa voie ou à sa place".
Exemple n° 4
Cas 20
*
Voir Rubrique « Principes Généraux »
A1.4.1.b.2 Cas 21
Ce cas s’applique :
Exemple n° 5
Cas 21
Direction
L'accident survient dans la zone de carrefour dès lors qu'il résulte des
de X éléments de preuve que les véhicules proviennent de chaussées*
différentes et que leurs directions doivent se couper ou se rejoindre,
alors même que la collision se produit au-delà du croisement
proprement dit des chaussées*.
Direction En revanche, s'il est prouvé que Y, arrêté ou non, est demeuré en-deçà
de Y
du croisement proprement dit des chaussées*, le cas 20 ou 21
s’applique (l'accident est présumé s’être produit avant le croisement
Direction proprement dit des chaussées* dès lors que Y se situe en deçà du
de X
prolongement du bord gauche de la chaussée* dans la direction suivie
par X).
A1.4.1.c.1 Cas 30
Direction
de Y
Ce cas s’applique lorsqu’il n’est pas prouvé que X, prioritaire de droite,
Direction
de X empiète sur l’axe médian ou le dépasse.
Légende :
En deçà (cas 20 ou 21)
Dans (cas 30 ou 31) A1.4.1.c.2 Cas 31
Au delà (cas 30 ou 31)
*
Voir Rubrique « Principes Généraux »
A1.4.2.b CAS 40
A1.4.2.c CAS 43
Ce cas s'applique lorsque Y est en stationnement irrégulier, dans
X l’une des hypothèses suivantes :
Y
En agglomération, s’il est prouvé qu’il est :
Y en stationnement
Y
EXCEPTION
X en stationnement
Le cas 40 est applicable lorsque X est entièrement dans un
emplacement prévu à cet effet dès lors que son existence est
X matérialisée
(Exemple n°4).
Exemple n°4
Cas 40
X
Entièrement en dehors d’un emplacement prévu à cet effet
Y
dès lors que son existence est matérialisée
(Exemple n°5),
Y en stationnement
Exemple n°5
Cas 43
En double file.
Y
totalement ou partiellement sur la chaussée* sans être signalé
par des feux de détresse ou un triangle de pré-signalisation
(Exemple n° 6),
X
Y en stationnement
ou entièrement en dehors d’un emplacement prévu à cet effet
Exemple n°6 dès lors que son existence est matérialisée.
Cas 43
*
Voir Rubrique « Principes Généraux »
Edition Juin 2014
117
Annexe 1
Y Cas 50
Y Cas 51
Ce cas s’applique lorsque Y ne respecte pas une ou plusieurs
interdictions relatives dès lors que X n’enfreint pas lui-même une ou
BUS – TAXIS
Exemple n° 2 Cas 56
Cas 50 Outre l’hypothèse du type de l’accident indéterminé (même sens, sens
inverse, chaussées* différentes), ce cas s'applique lorsque :
le non-respect d’un feu rouge n’est prouvé ni pour X ni pour Y
(couleur des feux indéterminée),
X et Y ne respectent pas tous les deux une ou plusieurs
interdictions absolues ou tous les deux une ou plusieurs interdictions
relatives (cumul d’interdictions de même nature).
*
Voir Rubrique « Principes Généraux »
Edition Juin 2014
118
Annexe 1
*
Voir Rubrique « Principes Généraux »
Edition Juin 2014
119
Annexe 1
Y
X Le feu est vert pour X et en panne ou éteint ou clignotant pour Y
ou les feux sont en panne ou éteints ou clignotants pour X et Y.
X
Les feux sont déréglés : cas 56
Exemple n° 7
x feu vert
y feu en panne, éteint ou clignotant
x et y feu en panne, éteint ou
clignotant
Cas 30
Y X
Le cas 50 s'applique à Y qui circule sur un trottoir*, une bande
d’arrêt d’urgence, des emplacements de stationnement matérialisés
(Exemple n° 8), un couloir de stationnement matérialisé ou qui ne
respecte pas :
- un barrage de police ou l’injonction donnée par un agent dûment
Exemple n° 8 habilité,
Cas 50 - une signalisation de sens interdit,
- une interdiction de dépasser, de virer à droite ou à gauche,
- une signalisation au sol (notamment des flèches directionnelles,
des zébras, une ligne continue).
X
N’entraîne pas l’application du cas 50, le fait :
*
Voir Rubrique « Principes Généraux »
Pour les accidents survenus hors « France et Monaco », la Convention s’applique si ne sont
impliqués* que des véhicules immatriculés dans ces territoires.
1.2.1.a Définition
en cas de collision*, tout véhicule entré en contact avec l'un quelconque des autres
véhicules (ou un de ses occupants), avec un piéton, un cycliste, un animal, ou un objet
projeté par un véhicule.
en l'absence de collision*,
- tout véhicule auquel une faute au sens du barème de répartition peut être opposée, à
condition qu'il ait participé au moins partiellement à la réalisation de l'accident.
- tout véhicule endommagé (y compris ses objets transportés) ou dont un occupant (même
descendu) a subi une atteinte à sa personne.
Quel que soit le niveau de gravité des préjudices tant matériels que corporels, seuls les
véhicules impliqués* sont pris en compte pour déterminer le nombre de véhicules et la
typologie de l'accident*.
*
Voir définition en Annexe 4
Lorsque X circule dans l’un de ces lieux (exemple : sur une allée
de parking), même pour en sortir et que Y quitte un stationnement,
le cas 51 s’applique à Y.
*
Voir Rubrique « Principes Généraux »
Edition Juin 2014
124
Annexe 1
*
Voir Rubrique « Principes Généraux »
Edition Juin 2014
125
Annexe 1
Toutefois, s'il est prouvé que Y, arrêté ou non, n'empiète pas sur l'axe
médian, le cas 20 est applicable à X.
X
Lorsqu'une collision se produit dans un carrefour ou une
Exemple n° 2 intersection, les véhicules provenant de chaussées** différentes, le cas
Cas 30 30 (ou 31) est applicable, sauf s'il est établi que les directions des
véhicules ne se coupent ni ne se rejoignent.
S’il est établi que X vire à gauche et que la direction suivie par Y n'est
pas connue, à défaut d'autre élément, le cas 30 est applicable à Y
(Exemple n° 2).
S’il est établi que Y vire à droite, le cas 20 ou le cas 21 est applicable
suivant que la preuve de l’empiétement de X et/ou de Y est ou non
X
apportée (Exemple n° 3).
Exemple n° 3
Cas 21
*
Voir Rubrique « Principes Généraux »
Edition Juin 2014
126
Annexe 1
Exemple n° 5
Cas 21
*
Voir Rubrique « Principes Généraux »
Edition Juin 2014
127
ANNEXE 2 – ELEMENTS CHIFFRES
2014
FORFAIT ET PLAFOND POUR L’APPLICATION DU 3.1
2015
FORFAIT ET PLAFOND POUR L’APPLICATION DU 3.1
2016
FORFAIT ET PLAFOND POUR L’APPLICATION DU 3.1
2017
FORFAIT ET PLAFOND POUR L’APPLICATION DU 3.1
2018
FORFAIT ET PLAFOND POUR L’APPLICATION DU 3.1
2019
FORFAIT ET PLAFOND POUR L’APPLICATION DU 3.1
2020
FORFAIT ET PLAFOND POUR L’APPLICATION DU 3.1
Dans le cadre du 3.1, les recours et les reversements s’effectuent par voie informatique sur
la base du forfait visé au 3.1.3 et fixé en Annexe 2 pour l’année de survenance de
l’accident.
Chaque mois, les sociétés adhérentes adressent à l’organisme centralisateur les éléments de
présentation et de reversement énumérés aux paragraphes "éléments obligatoires de la
présentation" et "éléments obligatoires pour les reversements".
Cet organisme centralise l'ensemble des présentations et des reversements et les répartit
entre les sociétés destinataires.
Le paiement des recours et le reversement des forfaits s’effectuent dans le cadre d’une
compensation financière entre sociétés.
Présentation mensuelle
Les recours et les reversements des forfaits doivent être reçus par
l’organisme centralisateur au plus tard le 20 de chaque mois.
Si le 20 n’est pas un jour ouvré, il convient de retenir le jour ouvré qui suit immédiatement
cette date.
Les recours et les reversements reçus après cette date ne sont pas pris en compte.
Support de présentation
La télétransmission est le seul support de présentation et de reversement admis.
Transmission de l’information
L’information transmise doit être complète et présentée conformément au modèle défini par le
le cahier des charges en vigueur et dont GCA* est dépositaire. A défaut, celle-ci ne sera pas
traitée.
*
Voir définition en Annexe 4
pour la société émettrice : son numéro de code, la date de l'accident, les références de
son dossier,
pour la société destinataire : son numéro de code, le numéro de son dossier sinistre.
l’adresse d’une BAL électronique destinée à recevoir les différentes notifications de GCA,
Les nouvelles adhésions prennent effet à la date figurant sur la circulaire diffusée par GCA* et
pour tous les accidents survenus à compter de cette date.
La dénonciation de la Convention doit être signifiée par courrier recommandé avec accusé de
réception, adressé à GCA*.
Elle prend effet pour les accidents survenus le premier jour du 3 ème mois suivant la demande
de retrait.
Les échanges entre cette société et les autres adhérents se font en droit commun pour tous les
dossiers quelle que soit la date de l’accident.
*
Voir définition en Annexe 4
Accident (notion)
Exemple 1 :
1- A percute B
2- A va se stationner pour établir le constat et est heurté par C.
Il s’agit de deux accidents distincts Titre 3
Exemple 2 :
A percute B
A reste sur place et est heurté par C
Exemple 3 :
Carambolage entre A, B et C
C prend la fuite et vient heurter D en stationnement dans une autre rue
Accident (typologie)
Quel que soit le nombre de véhicules impliqués*, le TITRE 4 est applicable aux
accidents en chaîne.
Dans les accidents entre deux véhicules, est considéré comme un accord formel :
un accord exprès intervenu dans le cadre de la procédure d'escalade et de
conciliation,
un reversement forfaitaire,
un règlement au coût réel (matériel ou corporel), faisant suite à un recours
présenté par l'autre assureur,
l’absence de réponse d’un assureur au secrétariat de la commission d’arbitrage
dans les 30 jours du rappel de GCA* à son courrier de demande de pièces.
Chose inerte
Tout bien immobilier, objet, installation telle que devanture, clôture, pylône, etc…
Collision
Garantie (non)
Garantie (oui)
Ne peuvent être invoqués :
la nullité du contrat,
le défaut ou la suspension du permis de conduire,
Implication
Est impliqué dans l'accident :
en cas de collision*, tout véhicule entré en contact avec l'un quelconque des
autres véhicules (ou un de ses occupants), avec un piéton, un cycliste, un animal,
ou un objet projeté par un véhicule.
en l'absence de collision*,
- tout véhicule auquel une faute au sens du barème de répartition peut
être opposée à condition qu'il ait participé au moins partiellement à
la réalisation de l'accident.
- tout véhicule endommagé (y compris ses objets transportés) ou dont
un occupant (même descendu) a subi une atteinte à sa personne.
considération,
lettre : seules les lettres de droite sont prises en compte dans la nouvelle
numérotation ; pour l’ancienne et lorsqu’il y a 3 lettres, la première n'est pas prise
en considération.
Dans les trois exemples ci-dessous est par suite réputé le plus faible le premier
numéro cité :
1° 886 BC 37 2 886 BC 37 3° 4886 BC 37
AA-986-AB AA-886-BD 986 AB 36
Si l'un des véhicules est constitué par un ensemble véhicule tracteur et
remorque, seul est pris en considération le numéro minéralogique du véhicule
tracteur.
Si l'un des véhicules est un cyclomoteur ou n'est pas assuré ou porte une
immatriculation administrative spéciale, il n'en sera pas tenu compte pour la
détermination du plus faible numéro.
En présence exclusive de véhicules précités, sera réputé porter le plus faible
numéro minéralogique, celui dont les trois derniers chiffres du numéro de série
sont les plus faibles.
Si un seul des véhicules est immatriculé, il est réputé porter le plus faible
numéro minéralogique.
Phase
Circonstances entraînant l'application d'un cas du barème entre deux véhicules
qu'il y ait ou non contact entre eux.
VRADE
la relation de causalité entre les dommages et l’accident dès lors que la matérialité de celui-
ci est établie,
l'évaluation chiffrée des dommages,
la durée de l'immobilisation.
Quel que soit le montant du dommage, l’utilisation de pièces neuves d’origine constructeur ou
homologuées par lui, ne peut pas être contestée, dès lors que l’expert aura estimé que la
réparation devait avoir lieu à l’aide de ces pièces.
Les sociétés s'engagent à ne pas contester l'évaluation des dommages constatés par les experts
lorsque son montant hors taxes ne dépasse pas le plafond fixé en Annexe 2.
La facture des réparations (même lorsqu’elles sont effectuées dans l’atelier de l’assuré), le
bordereau ou la facture des fournitures (y compris un ticket de caisse) nécessaires à la remise
en état d'un montant hors taxes inférieur ou égal au seuil de l’expertise obligatoire fixé en
Annexe 2 (avec une tolérance de dépassement de 10%), sont acceptés à titre de justificatifs.
Lorsque le montant hors taxe du dommage dépasse le plafond fixé en Annexe 2, une expertise
contradictoire peut être effectuée selon la procédure ci-après :
L’assureur direct (ou son expert) doit informer l'assureur du ou des responsables que le
montant des dommages est susceptible d'excéder le plafond fixé en Annexe 2, dans un délai
de 7 jours à partir du moment où l’expert a constaté ce dépassement.
À défaut, l'assureur direct s'expose à une remise en cause des conclusions de son expert (cette
remise en cause doit être techniquement motivée).
Nos références :
Les dommages subis par les vêtements et objets personnels (casques, lunettes, etc...) portés
par le conducteur et les passagers du véhicule assuré, non blessés dans l'accident.
Pour les personnes justifiant de blessures par un certificat médical, le recours, pour les effets
portés par la victime, subsiste comme accessoire du préjudice corporel.
2.3.2 Préjudices faisant l’objet d’une renonciation à recours quel que soit leur
montant
Les préjudices énumérés ci-après font l’objet d’une renonciation à recours quel que soit leur
montant :
Les frais exposés par l'assuré pour le nettoyage ou la remise en état des garnitures intérieures
du véhicule, de ses effets vestimentaires et de ceux des personnes l'accompagnant, lorsque ces
frais sont la conséquence de dommages résultant du transport bénévole ou du transport
effectué sur réquisition, d'une personne blessée dans un accident de la circulation.
Les frais et honoraires d'expertise du véhicule (y compris dans l’hypothèse d’une expertise
pour compte) ainsi que les frais de contrôle éventuel de la remise en état.
Communication d'incendie
Dépréciation du véhicule
Certificat d’immatriculation
CONVENTION I.R.S.A
NOTE 2
Cette évolution à visée statistique peut être appliquée immédiatement par les
sociétés adhérentes qui y sont prêtes.
Ces dispositions sont applicables à partir du 1er janvier 2017 avec une date
butoir fixée au 31 mars 2017 pour l’ensemble des sociétés.
NOTE 3
La Commission d’Application qui s’est réunie le 7 juin 2017 a souhaité que les
décisions ci-après fassent l’objet d’une publication aux sociétés adhérentes :
COMMISSION DE CONCILIATION
CONTESTATIONS TITRE 3.1 – MOTIF B2 PORTANT SUR LA
MATERIALITE DES FAITS ET L’IMPLICATION – RECLAMATIONS TITRE
3.2 ASSIETTE DU RECOURS HORS TAXE INFERIEURE OU EGALE A
TROIS FOIS LE PLAFOND VISE EN ANNEXE 2
Contestations Titre 3.1, motif B2 pour matérialité et/ou implication non établie
Réclamations Titre 3.2, assiette du recours hors taxe inférieure ou égale à trois
fois le plafond
Ainsi l’absence de réponse à une intervention « échelon Direction » dans les 60 jours à
compter de la date figurant sur le courrier de la première saisine de l’échelon
« Direction » vaut acceptation de la position de la société adverse y compris sur le
quantum et entraîne un accord formel entre les sociétés.
Cet accord est assimilable à celui « intervenu pendant la procédure d’escalade » comme
visé au 7.5. Ainsi, conformément aux dispositions de cet article, les intérêts de retard
courent en cas d’absence de paiement dans les 30 jours (ce délai court à compter de
l’expiration du délai de 60 jours).
L’accord pris dans ce contexte vaut accord formel pour le dossier concerné, en IRSA et
en IRCA.
Cette nouvelle procédure s’applique à tous les dossiers en cours dans lesquels les
courriers « échelon Direction » ont été adressés à compter du 1er janvier 2018.
Il s’agit d’une mesure expérimentale mise en place pour une période de 2 ans à
l’issue de laquelle la Commission d’Application en vérifiera les effets.
Considérant le fait qu’il n’est pas toujours aisé, pour les sociétés adhérentes, de tenir à
jour une liste des sièges sociaux dont les adresses diffèrent parfois de celles fournies
au GCA pour la mise à jour des responsables désignés à l’échelon Direction, la
Commission d’Application a décidé que l’adresse qui figure sur la liste des responsables
diffusée par GCA vaut siège social pour tous les échanges de correspondances
engagés dans le cadre de la convention IRSA.
NOTE 4
Dans le cadre de la dématérialisation des saisines de la Commission de conciliation, la
Commission d’application a apporté au Texte conventionnel les modifications suivantes.
1.5.1 Adhésions
Les demandes d'adhésion doivent être adressées à GCA* qui les soumet à la Commission
d'Application.
Les nouvelles adhésions prennent effet à la date figurant sur la circulaire diffusée par
GCA* et pour tous les accidents survenus à compter de cette date.
*
Voir définition en Annexe 4
La société qui conteste un recours forfaitaire dispose d'un délai de 12 mois, à compter
de cette contestation, pour saisir GCA* tout en respectant la procédure d'escalade et
de conciliation prévue au 7.2 et 7.3.
Exemple :
Si la contestation initiale est datée du 30 avril, la saisie en ligne doit être effectuée au
plus tard le 30 avril de l’année suivante.
7.3.2.a Formalisme
La demande d'inscription d'un litige à l'ordre du jour d'une réunion de Conciliation doit
être saisie en ligne au moyen du formulaire disponible sur le site internet de
GCA*conforme au modèle figurant en Annexe 5.7.
7.3.2.b Délai
Cette demande doit, sous peine de péremption, être reçue au plus tard dans le délai de
12 mois à compter de la contestation visée au 3.1.4.
*
Voir définition en Annexe 4
Cette demande doit, sous peine de forclusion, être saisie en ligne par la société au plus
tard dans le délai de 3 ans à compter de la date de l’accident.
Une proposition non acceptée dans le délai de 3 ans à compter de la date de survenance
de l’accident devient caduque. Il appartient au bénéficiaire de l’offre, avant la date de
forclusion, soit de l’accepter, soit de saisir la Commission de Conciliation.
Exceptions :
Lorsque le litige porte sur l’action en remboursement visée au 1.2.2a, le délai est
de 1 an à compter du recours définitif.
Lorsque le litige porte sur le recours en contribution prévu par les articles
2.5.3.a, 2.5.3.b, 2.6.3.a, 2.6.3.b ou 2.7.2.b ou 4.2.2 (exemple 5), le délai
est de 2 ans à compter :
Cette demande doit, sous peine de forclusion, être saisie en ligne par la société au plus
tard dans le délai de 3 ans à compter de la date d’établissement du tableau initial
contesté sous réserve des dispositions du 5.4.
Cette demande doit, sous peine de forclusion être saisie en ligne par la société au plus
tard :
PJ : Manuel utilisateur
Un témoignage recueilli par les Autorités de police est réputé répondre aux conditions de
forme de l’Annexe 5.3bis.
L’assureur qui reçoit ce témoignage recueilli selon les formes ci-dessus doit admettre la
matérialité des faits à moins qu’il ne dispose d’un élément irréfutable établissant qu’il est
matériellement impossible que ce véhicule soit concerné par l’accident (Exemples : véhicule
détruit, mis sous fourrière…).
Un témoignage recevable en vue d'établir cette matérialité, l'est également pour déterminer les
droits à recours conventionnels.
Lorsqu’un conducteur a indiqué sur un constat amiable signé des deux conducteurs, ou dans
sa déclaration, par une mention explicite, que son véhicule n'a pas subi de dommages (« pas
de dégâts » ou « dégâts apparents néant » ou rubrique 11 du constat rayée par exemple) ou
lorsqu'une telle constatation a été portée par les Autorités dans leur rapport, son assureur
s’interdit de présenter un recours.
L’expertise, conforme aux prescriptions du 2.1, est obligatoire lorsqu’un conducteur a indiqué
sur le constat amiable signé des deux conducteurs ou dans sa déclaration figurant dans un
rapport des Autorités, contester la relation de causalité entre le dommage et l’accident.
Exemple :
Conducteur B indique en rubrique 11 « feu arrière gauche » et A conteste en rubrique 14 être
l’auteur du dommage (dommages antérieurs…).