Rapport de Stage Merita

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AVANT-PROPOS
Le stage dans une entreprise minière, constitue un élément primordial dans la formation
de chaque étudiant, parce qu’il permet d’améliorer ses connaissances et de lui faire acquérir un
important savoir-faire, ainsi apprendre des méthodes techniques de travail, pour lui permettre
de prendre contact avec le monde professionnel, de tester des possibilités d’adaptation
personnelle.
Les mots nous manquent pour exprimer notre reconnaissance envers Dieu le créateur et
envers tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribués à l’accomplissement de notre stage. Que
ceux dont les noms ne sont pas cités ne se sentent, cependant, pas oubliés.
Nous exprimons tout d’ abord notre gratitude envers tout le corps enseignant de
l’Université de Kolwezi en général et en particulier la faculté des sciences, département de
géologie. Car sans vous, nous n’aurions jamais eu à atteindre ce niveau de connaissance
intellectuelle.
Nous vous remercions pour toutes les initiatives que vous avez toujours eu à prendre
pour notre formation et parmi lesquels, l’initiative de nous envoyer en stage de
professionnalisation.
Notre gratitude s’exprime également à tout le personnel de l’entreprise Chemical of
Africa qui nous a accueillis, comme une famille, dans ses installations. Leur encadrement nous
a permis d’atteindre un niveau de connaissance qui nous permettra d’être concurrents sur le
marché de l’emploi qui devient de plus en plus rude.
Notre reconnaissance plus particulière aux géologues séniores LANDRY et DADY,
pour leurs supervisions tout au long de notre période de formation professionnel, votre
compréhension et votre savoir-faire nous ont été d’une grande aide. Et, à tous nos encadreurs.
En dehors de toutes ces personnes, nous pouvons sans hésiter remercier aussi :
CHADRACK TSHIPAU, JONATHAN MUWEWE, CHADRACK TSHISOLA, CHATTY
MPOYO, RAÏSSA KAMIN.
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INTRODUCTION
Le présent travail comme le monte son intitulé « Rapport de stage », est destiné à décrire
d’une façon brève et claire les principales activités qui étaient durant notre stage.
Nous avons choisi de passer notre période de stage à Chemical of Africa en abrégé
CHEMAF. Cette dernière, nous a affectés au département de géologie.
Nos travaux à Chemaf ont débuté le 15 février 2022 et se sont terminés le 03 mars de
cette même année.
Ce rapport de stage contient en plus de cette introduction générale, deux chapitres suivis
d’une conclusion générale. Le premier chapitre donnera un aperçu général de l’entreprise qui
nous a accueillis, et le second chapitre s’attardera sur les missions accomplies durant notre
stage.
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CHAPITRE 1. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE CHEMAF KOLWEZI

1.1. APERÇU HISTORIQUE


Vu l’abondance des étapes historiques de cette entreprise minière depuis sa formation
jusqu’ à nos jours, nous ferons qu’un survol de survol de son histoire dans le cadre de notre
rapport.
Chemical of Africa en abrégée CHEMAF, est une entreprise dirigée par monsieur
SHIRAJ VIRJI issu de nationalité indienne, en collaboration avec le groupe SHALINA usine
pharmaceutique SHALINA groupe company installée à Kolwezi en 1982 appelée africa
pharmacy ayant pour mission prioritaire l’achat des produits bruts donc des minerais qui
seraient soumis aux transformations en objets d’arts, ensuite exporté pour favoriser la
promotion des produits pharmaceutiques de SHALINA.
Le projet de cette entreprise a commencé en 1906 avec l’Union Minier du Haut Katanga
(UMHK) qui voulait éteindre le gisement d’or et les découvertures du cuivre et cobalt. Après
l’UMHK, c’est la Gécamines appelée RUWE à l’époque qui a exploité jusqu’ en 1987 et elle
avait arrêté l’exploitation à cause de l’éboulement. Après la Gécamines, c’est l’entreprise
ANVIL MINING qui avait pris le projet vers 2004.
Depuis 2005, CHAMAF avait pris la concession où il a commencé avec l’exploitation
jusqu’ aujourd’hui, le projet de l’entreprise CHEMEF est de construire une mine à ciel ouvert
(open pit) et l’usine. Ce projet est certifié par la maison consultante internationale (AMC) qui
signifie Africa Mining Consultant. L’entreprise CHEMAF fonctionne avec le système JORC
de l’AMC ; c’est-à-dire l’ensemble de la procédure à suivre qui commence par le sondage jusqu’
au laboratoire en suivant l’ordre.
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1.2. LOCALISATION ET SITUATION GEOGRAPHIQUE


L’entreprise CHEMAF, est localisé dans la province du Lualaba ; précisément dans la
ville de Kolwezi du coté Mutoshi, son siège se trouve à Lubumbashi. Cette entreprise est
constituée de deux concessions ou permis d’exploitation : PE 2604 et PE 2756 ; ce sont les deux
concessions où CHEMAF effectue ses travaux d’exploitation. Ces deux PE sont situés à environ
15 km de la ville de Kolwezi, à la côte Nord-Est en allant vers le boulevard du 30 juin. Traversés
partiellement par des poteaux électriques de haute tension.
 Le permis exploité : PE2604
Ce permis se situe à Mutoshi, c’est dans ce permis que l’entreprise Chemaf exécute ses
travaux de forage (sondage) dans les différents prospects, l’entreprise Chemaf a cinq prospects
dans ce permis. Ces prospects sont nommés en suivant l’ancienne mine de la Gécamines. Selon
l’Est, le Nord et le Sud de cette mine sont nommés ces prospects qui sont :
 MUTOSHI EST
 MUTOSHI NORD
 MUTOSHI COBALT au Sud
 MUTOSHI NORD-EST
 MUTOSHI RAT-BRECHE
C’est dans ces cinq prospects que l’entreprise Chemef fait les taux de sondage diamanté
constant, le prospect.
Mutoshi Nord, montre beaucoup de minéralisation en Cobalt. Les deux métaux
importants pour l’entreprise Chemef sont : le cuivre et le cobalt. L’entreprise travail dans le R2
ou groupe de mines. C’est le groupe du super groupe de ROAN plus important car il recèle
l’essentiel des minéralisations cupro-cobaltifères du Katanga.
Ce groupe de mines R2, nous le trouvons en troisième position de haut en bas après le
R4 ou Mwasha, le R3 ou Dipeta, la lithostratigraphie du groupe de mines R2 est représentée
dans le tableau 1.1
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Tableau 1.1 : la lithostratigraphie de R2


NOMMENCLATURE TYPES DE ROCHES

CMN Calcaires à Minéraux Noirs

SDS Shales Dolomitiques Supérieurs

BOMZ Black Or Mineral Zones (Zone de


Minerai Noir)
SDB Shales Dolomitiques Inférieurs

RSC Dolomie Massive Carré

RSF Dolomie Siliceuse Feuilletées

D-strat Dolomie Stratifiée


RAT Roche Argilo Talqueuse

Ce tableau représente la lithostratigraphie de R2, mais en forant, on arrive jusqu’ à


atteindre le Kundelungu supérieur qui n’existe pas dans cette lithostratigraphie de R2.
A Mutoshi le forage commence dans les remblais, le Kundelungu supérieur (Ks)
apparait par le phénomène de charriage, c’est-à-dire ; il y avait le charriage de différentes
formations dues par la tectonique extensive et l’érosion ; déposée sur le Ks, c’est pourquoi en
forant dans ce groupe de mines, on atteint le Ks après le D-strat.
 Le permis exploité : PE2756
Ce permis contient la colline de Kimwehulu qui possède la malachite et au Nord il y a
le rejet de Nkulu. C’est dans ce permis que l’entreprise construit l’usine et les dépôts des
minerais.
L’entreprise Chemaf travaille avec les compagnies suivant :
 SINODRIL : pour les chinois
 RUBACO : pour les indiens
 KEC : pour les chinois
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1.3.OBJECTIF
L’entreprise Chemaf a plusieurs titres miniers comme nous l’avons déjà cité dans les
lignes précédentes. Ainsi, beaucoup de ses concessions demeurent encore naturelles, c’est-à-
dire qu’elles n’ont pas été prospectées.
Les objectifs principaux du projet Mutoshi sont les suivants :
 La vérification des ressources minérales en matière de cuivre et cobalt ;
 L’augmentation des ces ressources par les techniques appropriées.

1.4. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE L’ENTREPRISE

1. ORGANIGRAMME
La figure 1.1 décrit l’organigramme simplifié de l’entreprise, juste après elle vient la
figure 1.3 qui décrit en détail la structure de l’entreprise révisée et adaptée le 24 juin 2019
suivant le modèle anglo-saxon.
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Figure 1.1. Organigramme de l’entreprise (Source : CHEMAF)


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Figure 1.2. Organisation détaillé de l’entreprise (Source : CHEMAF)


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2. STRUCTURE
1.4.1. Présentation du département safety
La sécurité du travail a pour objectif d’être à mesure d’identifier le danger et de donner
le remède pour la protection du travailleur.
Il faut remplir le permis selon le domaine spécifique :
 Permis de travail en hauteur ;
 Permis de conduire national du site.
Pour être en sécurité, il faut regarder l’échafaudage si, il est sécurisant, mais aussi
vérifier l’armée de sécurité enfin les travailleurs exécuter les taches.
Le département sefty office se présente de la manière suivante :
 H : health (santé)
 S : safety
 E : environnement
 T : training
Tous ceux-ci, concourent à la protection de l’employé. Nous avons trois cliniques ; du coté :
 Mines ;
 Carrière ;
 Géo-Kimwehulu
Sur chaque site, il y a de boites de recours de plusieurs équipements qui nous aide en cas
d’urgence que celui qui a suivi la formation de la santé.

1.4.2. Environnement
L’environnement est notre nature, c’est tout ce qui nous entoure ; ainsi dans la nature
nous avons :
 L’eau : elle est bonne au travers le résultat de l’environnement qui proviendrait du
laboratoire ;
 La poussière : contient de métaux lourds pour le savon, il faut attendre le résultat du
laboratoire.
1.4.3. Training (formation)
C’est pour savoir ce que nous devons faire pour identifier le danger. Il y a deux types
de formation :
 La formation planifiée ;
 La formation non planifiée.
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CHAPITRE 2. ACTIVITES EXERCES PENDANT LE STAGE

2.1. EXPLORATION OU PROSPECTION


C’est l’étape la plus considérée au sein de l’entreprise, puisqu’ elle nous montre les
informations du sous-sol sur la minéralisation dont on cherche et permettant à la recherche des
matières utiles.
Le projet Mutoshi Chemaf a choisi quelques prospects pour y effectuer le forage, les
cinq projets ont été désignés en fonction de l’ancienne mine à ciel ouvert de la Gécamines et à
partir de la mine ; l’entreprise Chemaf est passée à la géochimie.
Ainsi, ses projets sont les suivants :
 Mutoshi cobalt ; aujourd’hui c’est une carrière artisanale où Chemaf achète de produits
aux creuseurs ;
 Mutoshi nord qui se trouve au nord de la carrière ;
 Mutoshi est qui se trouve à l’est de la carrière ;
 Mutoshi nord-est ;
 Mutoshi Rat brèche.

2.2. PROSPECTION PAR SONDAGE SARROTANT


Le sondage carottant est un forage qui nous aide à prélever un échantillon du sous-sol,
cette opération se fait grâce à un tube carottier en l’introduisant dans le sous-sol. On introduit
le carottier en trois sens : vertical, oblique, ou horizontal qui se fait avec une sondeuse carottant,
où on y place de tiges de forme cylindrique, avec différents diamètres talques : PQ, HQ, NQ,
BQ, … pour la récupération de la roche sous forme cylindrique appelé carotte et cette dernière
nous permet de voir la lithostratigraphie à chaque profondeur, les paramètre géologiques du
sous-sol comme les cavités, nappes, failles,… la ma chine est installée en fonction de l’
azimut et de l’ inclinaison et elle effectue deux mouvements : la rotation et la translation.
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2.2.1. Processus de récupération de la carotte


Pour récupérer la carotte, on regarde sur la tige où il y a une couronne diamanté et cette
dernière pour couper la roche elle effectue le mouvement rotationnel et transrationnel, lorsque
la roche pénètre dans la tige intérieur, il y a des dents qui bloquent la carotte et l’empêche de
tomber, il y a également un câble qui peut relier la cloche de repêchage et l’ encroise pour
empêcher la chute de la tube carottier.
Quand on fore, la sondeuse a un dispositif qui lui permet de retenir le tube carottier, fait
pour empêcher une chute involontaire d’un ensemble de tube carottier pendant l’extraction de
la carotte.
La récupération de la carotte concerne un système de carotte amélioré, qui possède de
tiges et un ensemble de carottier interne et externe et relié à un moyen de forage au niveau d’
une extrémité inférieur qui fore toujours à ce même niveau, en mouvement rationnel, l’
échantillon de la carotte pour retirer du trou de forage ; nous avons un outil de de récupération
qui relie le tube interne à l’ ensemble de carottier intérieur à un câble métallique et soulève pour
récupérer les échantillons de la carotte ; l’ outil de récupération a une cloche de repêchage, il
est à noter que la tige mesure 3m et il existe un carottier simple, double carottier…
2.2.2. Rangement des caisses et corse block
Avant de faire le forage, le prospecteur est muni d’un protocole où il effectuera son
rapport avec un crayon, des marqueurs, décamètre, la thiner, un linge, une machine à calculer,
corses blocks on utilisés, des caisses en bois ou métalliques selon les diamètres de tige ;
l’entreprise Chemaf n’a que 3 qui sont : PQ, HQ, NQ ; puis le prospecteur nettoie la caisse.
Nous avons sur la caisse un flanc perpendiculaire où on indique le numéro de la caisse,
les from et to non précisés et la précision surviendra après le Meter marking ainsi que le numéro
du sondage du prospect.
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Et au-dessus de la caisse, on y met aussi :


 Start : qui montre le début de la caisse, généralement à gauche de la caisse suivie d’une
flèche (→) et on met le box, qui est le numéro de la caisse ;
 From : est la fin de la caisse ;
 End : se trouve à droite de la caisse ou à la fin de la caisse.
Il est à noter que pour la fin du sondage, on n’écrira pas end mais plutôt EHO, qui signifie fin
du sondage. En effet, à chaque sondage ; l’opération est censée nous donner la profondeur qu’il
mentionnera sur le corse block.

Figure 2.1. Caisses des carottes

CORSE BLOCK
C’est une étiquette, possédant 5 côtés essentiels, où on mentionnera :
 La profondeur du sondage ;
 Le mètre foré ;
 Le mètre récupéré ;
 La perte ;
 La date et le numéro du sondage associé au prospect.
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2.3. PHOTOGRAPHIE SUR LES CAISSES DES CAROTTES


La photographie est aussi une étape importante au sein de l’entreprise Chemaf.
Rôles
 Elle nous sert d’archive ou souvenir ;
 Elle nous permet de garder la forme exacte de la carotte ;
 Elle nous permet à un bon stockage ;
 Elle nous sert de réaliser le meter marking avec des partenaires éloignés ;
 Elle nous aide à identifier le sondage ou forage.
Outils
 L’établit : c’est là que l’on place les caisses
 Les planches : il y en a de deux types : sur la première, on mentionne, le sondage, son
numéro, le prospect, les from et to ; tout en précisant le Dry et Wet ; indiquant que la
carotte est sèche ou humide. Et, la deuxième ; elle est graduée, et montre, une passe de
1m.
 Une brosse avec un sceau d’eau : permettent de mouiller les carottes lors de la prise de
la forme mouillée.
 L’appareil photo : pour la capture des carottes, se trouvant dans les caisses.
 La craie avec une ligne : pour écrire et effacer sur la planche.
 Un trépied : c’est pour calibrer, c’est là que l’on place, l’appareil photo.
Procédure
Avant le début de la séance photo, on vérifie la caisse, sa propreté ; si tous les corses
blocks sont mis en place et si, tout est bien placer.
Elle est prise de deux façons à savoir :
 Dry (sèche) : montre la qualité de la roche ;
 Wet (humide) : identifie la roche avec ses particules.
Enfin, sur la dernière caisse ; on précisera en écrivant sur la planche, la fin du sondage
EHO.
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Figure 2.2. Photographie montrant la qualité de la roche sèche

2.4. SAMPLING
C’est le processus qui consiste à prendre 50% de la carotte pour le mettre dans des petits
sacs appelés calicots.
Procédure
Avant de commencer, on prend le protocole du meter sampling, qui nous servir de placer
les étiquettes en nous montrant les limites de prélèvement de chaque échantillon. Sur chaque
calicot, il y a la mention du numéro de l’échantillon et du sondage.
Sur le protocole du meter sampling, on insère les types d’échantillons suivants :
 Black : ce sont des stériles, il s’agit de vérifier si le laborantin va donner le même résultat
que le géologue du meter sampling.
Ainsi, nous avons ; deux types de black :
 Corse blank
 Pulp blanck
 Duplicate : c’est un double, il s’agit de deux échantillons qui sont dans une même passe,
c’est-à-dire, un échantillon qu’on doit diviser par deux pour obtenir un autre, aussi un
échantillon ayant 2 numéros.
Exemple : MTNDD 040006 duplicate de MTNDD 040005
Il existe également 2 duplicate :
 Corse : qui sera séparé au rithling.
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Les 2 duplicate sont :


 Pulp : qui sera séparé qu’au packing.
 Standard : c’est un minerai qui travaille dans beaucoup de laboratoire, ayant un même
résultat en pourcentage.

2.5. OVEN
C’est une étuve qui consiste à mettre les échantillons humides dans un four afin de les
secher. Avant de les mettre, on pèse le premier poids, ensuite ; on chauffe les échantillons pour
faciliter le broyage, on les chauffe pendant 24h à une température de 110° et après, on prend le
second poids.

Figure 2.3. Four pour sécher les échantillons


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2.6. CRUSHING
C’est une machine électrique qui sert à broyer les échantillons provenant du four. Après
broyage de chaque échantillon; on doit y mettre du black (stérile) pour le nettoyage, afin d’éviter
la contamination.

Figure 2.4. Broyeur des échantillons provenant du four


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2.7. RITHLING
Pour faire le quartage, on a besoin de trois casseroles, il permet donc à l’échantillon de
se retrouver dans deux casseroles à 50% ; sur cette étape, on partage les échantillons reçu au
crushing en deux.
Pour éviter la contamination, il y a des brosses, un linge et un souffleur, utilisé après chaque
quartage.
Un échantillon sera comme témoin et un autre ira au pulverising.

Figure 2.5. Casseroles pour le quartage


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2.8. PULVERISING
C’est une machine électrique qui consiste à rendre les échantillons provenant du
crushing, complètement poudre.
La durée de l’échantillon dans le pulvérisateur est de 3 minutes, c’est-à-dire que, la
machine s’arrête d’elle-même, puis on fait sorti l’échantillon.
Et, avant d’y mettre un autre échantillon, on met d’ abord le blanck pour le nettoyage,
pour éviter la contamination.

Figure 2.6. Machine qui rend les échantillons complètement poudre


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2.9. PACKING
C’est la dernière étape d’échantillonnage, elle consiste à mettre dans les sachets les
échantillons qui sont déjà pulvérisés ; pour que ça soient par la suite emmener au laboratoire.
Chaque échantillon sera reparti en deux sachets : l’un ira au laboratoire et l’autre restera
comme témoin. Sur ces sachets, on a déjà écrit le P.E, le numéro de sondage, ainsi que le numéro
d’échantillonnage.
Normalement, ce qui est recommander dans cette étape, c’est de mettre 30g
d’échantillon ; mais le poids peut être inférieur à 30g et non moins de 15g. Il est à noter que, le
packing ; fonctionne aussi avec le protocole du meter sampling.

2.10. LABORATOIRE
C’est un laboratoire de dilution ou d’analyse des échantillons géochimiques ou
géologiques, qui permet de déterminer la teneur de minerais ; ainsi que, la certitude de la
minéralisation en question.
Au laboratoire de Chemaf, on a le test quantitatif et qualitatif de la configuration exacte
du minerai et même des échantillons.
Pour y procéder, l’entreprise utilise, deux méthodes :

 Fluorescence X : on utilise un appareil, appelé donigthon ;


 ICB : on utilise également un autre appareil
Et les attaques se font à l’aide des 3 acides, que voici :
 Chloridrique (HCl)
 Nitrique (HNO3)
 Perchlorique (HCLO4)
L’opale, est le mélange de l’acide chloridrique et nitrique ; on ajoute, l’acide
perchlorique ; pour faire les attaques totales, libérer les ions et y mettre les acides pour obtenir
une solution.
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2.11. CARTOGRAPHIE
C’est l’art de dresser une carte, elle est donc ; un miroir et une référence pour la géologie.
Elle nous permet, d’élaborer des cartes géologiques et topographiques.
Les cartographes collaborent avec les géologues, ces derniers sont fournisseurs des
données sur le terrain.
1. Notion d’échelle
L’échelle c’est le rapport entre une distance réelle (terrain) et une distance reportée sur
le plan (figurée).
Règle à échelle
Elle nous permet de régler les différentes échelles, elle possède 3 faces, chacune a 2
facettes. La facette, nous donne les différentes échelles qui font la composante d’une règle à
échelle.
Sur la règle à échelle, on y trouve ; toutes les facettes de :
 Facette 1/100 : c’est la facette mère, car avec elle, on peut faire toute sorte d’échelles
possible, et c’est pour toutes les échelles de :
1/1 ; 1/10 ; 1/100 ; et.
 Facette de 1/20 : c’est pour toutes les échelles de :
1/2 ; 1/20 ; 1/200 ; etc.
 Facette de 1/25 : c’est pour toutes les échelles de :
1/2.25 ; 1/25 ; 1/250 ; etc.
 Facette de 1/50 : c’est pour toutes les échelles de :
1/5 ; 1/50 ; 1/500 ; etc.
 Facette de 1/75 : c’est pour toutes les facettes de :
1/7.5 ; 1/75 ; 1/750 ; etc.
 Facette de 1/125 : c’est pour toutes les échelles de :
1/1.25 ; 1/12.5 ; 1/125 ; etc.
2. Equidistance
C’est une égalité de distance comprise entre 3 ou plusieurs points.
Son utilité est de bien cadrer la maille pour ploter les coordonnées. Elle s’obtient en divisant le
dénominateur par 10.
Exemple : l’échelle de 1/25000 : son équidistance est de 250.
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3. Grille géologique
C’est l’ensemble de mailles muettes.
Maille : ce sont des formes géométriques qui font la composition d’une grille. Elle nous aide,
à déterminer l’exactitude des coordonnées.
On distingue 2 types de grilles, à savoir :
 Grille standard : c’est une grille normale dont l’orientation est N-S et E-W.
 Grille locale : c’est une grille oblique dont l’orientation est NW-SE et NE-SW.
N.B : pour utiliser une grille standard ou locale ; tout dépend de l’orientation du gisement
précisé par le géologue.
4. Coordonnées
C’est un point compris entre l’intersection de X et Y portant 3D dont X, Y et Z.
Nous avons 5 types de coordonnées, que voici :
 GAUSSE : les coordonnées sont constituées de 6 chiffres en X et Y.
Exemple : X=163000 et Y=303000

 LAMBERT : 6 chiffres en X et Y
Exemple : X=452000 et Y= 303000
La différence entre Gauss et Lambert en est que, ce dernier a placé sa base à 3000000 mètres
par rapport à Gauss.
 UTM : 6 chiffres en X et 7 en Y
Exemple : X=342000 et Y=7718000
 LOCALE : ici, les chiffres varient entre 2 et 4.
Exemple : X=2800 et Y=1200
 GEOGRAPHIQUE : se en DMS (Degré Minute Seconde)
Exemple : X=10°22’15’’ et Y=24°12’05’’
Quelques symboles géologiques utilisés en cartographie
 Crête : -
 Pied : --------
 Plate-forme : se présente sous forme d’un petit cercle, mais ayant 3 points et dont le
contour du cercle ne se touche pas sur les points ; à l’intérieur on y place la hauteur de
la dite termitière.
 Etc.
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5. Elaboration d’une carte géologique


Pour élaborer une carte géologique, on commence d’ abord par élaborer une drille puis
on cherche la plus petite valeur des X et ensuite l’arrondir par défaut afin d’avoir le X du départ
et faire de même pour Y. On cherche également la plus grande valeur des X et Y, on arrondi
par excès les deux valeurs pour que tous les points du tableau récoltés au site figurent sur la
grille.
Les points doivent être dans la grille, car elle représente les limites de concession. On
se choisi une échelle qui nous aidera à orienter notre carte, suivie de son équidistance.
La représentation des coordonnées se fait en X et Y, mais l’ intersection de ces 2
indiquée par Z, pour le mentionné ; on prend les 2 chiffres avant la virgule qu’ on écrira en
priorité, ensuite on prend le premier chiffre après la virgule qui sera l’ exposant de deux
premiers chiffres avant la virgule ; sauf s’ il s’ agit de la plateforme, on ne mentionnera pas
sous forme d’ un exposant mais plutôt par son symbole tel que 20.4 ; après avoir noté tous les
points, on relie ceux qui ont une même observation selon leurs symboles respectifs. A la fin de
tout, il faudra faire une cartouche sans oublier la localisation du site.

6. Coupe géologique
C’est une représentation du profil topographique, d’une section demandée et de la
structure du sous-sol.
Sur une coupe X, ce sont les Y qui apparaissent ; et vice versa, Y possède également les
trous de forage, la direction, les altitudes et les différentes formations.
On peut trouver des corringures dans le trou de forage mais, ils n’ont que deux
possibilités : la monté ou la descente.
Il ne faut jamais placer le corringure sur les dolomies siliceuses cariées ou cellulaires
(RSC).
Quelques définitions
 Profil topographique : c’est un relief ou une représentation de l’allure du terrain.
 Section : c’est un profil topographique dans lequel nous trouvons une coupe géologique.
 Corringure : c’est l’angle qui détermine l’allure d’une couche.
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Procédure d’élaboration d’une coupe géologique


On procède de deux façons :
a) En ayant des coordonnées géologiques ou moyennant une carte géologique
Nous avons donc une carte géologique, sur celle-ci, il y a plusieurs sections, on prend
une bandelette qui est un petit papier qui doit avoir une longueur supérieur à notre section et
qu’on placera à droite de la section puis on appelle toutes les coordonnées de la section sur cette
dernière suivit des trous de forage.
Après, on prend le papier millimétré sur lequel on placera notre bandelette en montrant
la direction de notre trou de forage.
A gauche du papier millimétré, on prend la haute altitude des trous de forage qu’on doit
arrondir par excès et lorsqu’ on descend, il faut diminuer par une même valeur de manière à ce
que les trous y figurent. L’échelle sera déterminée à partir de l’équidistance de la coupe X ou
Y.
Puis, on représente les trous de forage selon leurs altitudes respectives, leur
représentation est un petit cercle dont à l’intérieur il y a le point du trou ; on les relie de manière
à ce qu’elles expirent, c’est-à-dire que les lignes ne doivent pas toucher les trous.
Enfin, on prend les angles en degrés avec le rapporteur où, il y a l’inclinaison pour avoir
le même corringure ; on regarde encore l’EHO, c’est-à-dire, la longueur du trou ; puis on se sert
de la règle à échelle ou d’une latte pour tracer à partir du début de notre trou de forage.
b) En étant sur terrain
Ici, on présente les formations géologiques et leurs contacts selon leurs longueurs
respectives.
Ensuite, on relie, chaque formation du trou avec les mêmes formations d’autres trous,
et si, dans d’autres trous ; il y a quelques formations, elle déterminer en biseau. C’est donc la
fin de l’élaboration de la coupe, et enfin, on élabore la cartouche.
~ 24 ~

CONCLUSION
Ce stage de professionnalisation avait pour objectif de nous aider à concilier notre
énorme bagage théorique à plusieurs situations pratiques, et cela nous permettrait d’atteindre le
statut d’un géologue qualifié.
Pour ce faire, nous avons donc eu à travailler dans une entreprise ; qui nous a permis
ainsi, de nous familiariser avec des équipements que nous avions jusque-là cités théoriquement
à l’université.
Nous avons donc eu à travailler comme agent au département de géologie, effectuant
principalement les travaux de d’exploration et de prospection.
Ceci nous a permis de contribuer à la maximisation de la disponibilité des équipements
de l’atelier. Ce qui justifie, une objective de remise en question de certaines normes de gestion
et nous a permis l’ entreprise Chemical of Africa (CHEMAF) d’ atteindre l’ état souhaité de ses
objectifs.
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TABLE DES MATIERES


AVANT-PROPOS ..................................................................................................................... 1
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 2
CHAPITRE 1. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE CHEMAF KOLWEZI .................. 3
1.1. APERÇU HISTORIQUE ......................................................................................... 3
1.2. LOCALISATION ET SITUATION GEOGRAPHIQUE ........................................ 4
1.3. OBJECTIF ............................................................................................................... 6
1.4. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE L’ENTREPRISE............................ 6
CHAPITRE 2. ACTIVITES EXERCES PENDANT LE STAGE ....................................... 10
2.1. EXPLORATION OU PROSPECTION ................................................................. 10
2.2. PROSPECTION PAR SONDAGE SARROTANT ............................................... 10
2.3. PHOTOGRAPHIE SUR LES CAISSES DES CAROTTES ................................. 13
2.4. SAMPLING ........................................................................................................... 14
2.5. OVEN .................................................................................................................... 15
2.6. CRUSHING ........................................................................................................... 16
2.7. RITHLING ............................................................................................................. 17
2.8. PULVERISING ..................................................................................................... 18
2.9. PACKING .............................................................................................................. 19
2.10. LABORATOIRE ................................................................................................ 19
2.11. CARTOGRAPHIE ............................................................................................. 20
CONCLUSION ........................................................................................................................ 24
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... 25

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