Rapport de Stage Merita
Rapport de Stage Merita
Rapport de Stage Merita
AVANT-PROPOS
Le stage dans une entreprise minière, constitue un élément primordial dans la formation
de chaque étudiant, parce qu’il permet d’améliorer ses connaissances et de lui faire acquérir un
important savoir-faire, ainsi apprendre des méthodes techniques de travail, pour lui permettre
de prendre contact avec le monde professionnel, de tester des possibilités d’adaptation
personnelle.
Les mots nous manquent pour exprimer notre reconnaissance envers Dieu le créateur et
envers tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribués à l’accomplissement de notre stage. Que
ceux dont les noms ne sont pas cités ne se sentent, cependant, pas oubliés.
Nous exprimons tout d’ abord notre gratitude envers tout le corps enseignant de
l’Université de Kolwezi en général et en particulier la faculté des sciences, département de
géologie. Car sans vous, nous n’aurions jamais eu à atteindre ce niveau de connaissance
intellectuelle.
Nous vous remercions pour toutes les initiatives que vous avez toujours eu à prendre
pour notre formation et parmi lesquels, l’initiative de nous envoyer en stage de
professionnalisation.
Notre gratitude s’exprime également à tout le personnel de l’entreprise Chemical of
Africa qui nous a accueillis, comme une famille, dans ses installations. Leur encadrement nous
a permis d’atteindre un niveau de connaissance qui nous permettra d’être concurrents sur le
marché de l’emploi qui devient de plus en plus rude.
Notre reconnaissance plus particulière aux géologues séniores LANDRY et DADY,
pour leurs supervisions tout au long de notre période de formation professionnel, votre
compréhension et votre savoir-faire nous ont été d’une grande aide. Et, à tous nos encadreurs.
En dehors de toutes ces personnes, nous pouvons sans hésiter remercier aussi :
CHADRACK TSHIPAU, JONATHAN MUWEWE, CHADRACK TSHISOLA, CHATTY
MPOYO, RAÏSSA KAMIN.
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INTRODUCTION
Le présent travail comme le monte son intitulé « Rapport de stage », est destiné à décrire
d’une façon brève et claire les principales activités qui étaient durant notre stage.
Nous avons choisi de passer notre période de stage à Chemical of Africa en abrégé
CHEMAF. Cette dernière, nous a affectés au département de géologie.
Nos travaux à Chemaf ont débuté le 15 février 2022 et se sont terminés le 03 mars de
cette même année.
Ce rapport de stage contient en plus de cette introduction générale, deux chapitres suivis
d’une conclusion générale. Le premier chapitre donnera un aperçu général de l’entreprise qui
nous a accueillis, et le second chapitre s’attardera sur les missions accomplies durant notre
stage.
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1.3.OBJECTIF
L’entreprise Chemaf a plusieurs titres miniers comme nous l’avons déjà cité dans les
lignes précédentes. Ainsi, beaucoup de ses concessions demeurent encore naturelles, c’est-à-
dire qu’elles n’ont pas été prospectées.
Les objectifs principaux du projet Mutoshi sont les suivants :
La vérification des ressources minérales en matière de cuivre et cobalt ;
L’augmentation des ces ressources par les techniques appropriées.
1. ORGANIGRAMME
La figure 1.1 décrit l’organigramme simplifié de l’entreprise, juste après elle vient la
figure 1.3 qui décrit en détail la structure de l’entreprise révisée et adaptée le 24 juin 2019
suivant le modèle anglo-saxon.
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2. STRUCTURE
1.4.1. Présentation du département safety
La sécurité du travail a pour objectif d’être à mesure d’identifier le danger et de donner
le remède pour la protection du travailleur.
Il faut remplir le permis selon le domaine spécifique :
Permis de travail en hauteur ;
Permis de conduire national du site.
Pour être en sécurité, il faut regarder l’échafaudage si, il est sécurisant, mais aussi
vérifier l’armée de sécurité enfin les travailleurs exécuter les taches.
Le département sefty office se présente de la manière suivante :
H : health (santé)
S : safety
E : environnement
T : training
Tous ceux-ci, concourent à la protection de l’employé. Nous avons trois cliniques ; du coté :
Mines ;
Carrière ;
Géo-Kimwehulu
Sur chaque site, il y a de boites de recours de plusieurs équipements qui nous aide en cas
d’urgence que celui qui a suivi la formation de la santé.
1.4.2. Environnement
L’environnement est notre nature, c’est tout ce qui nous entoure ; ainsi dans la nature
nous avons :
L’eau : elle est bonne au travers le résultat de l’environnement qui proviendrait du
laboratoire ;
La poussière : contient de métaux lourds pour le savon, il faut attendre le résultat du
laboratoire.
1.4.3. Training (formation)
C’est pour savoir ce que nous devons faire pour identifier le danger. Il y a deux types
de formation :
La formation planifiée ;
La formation non planifiée.
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CORSE BLOCK
C’est une étiquette, possédant 5 côtés essentiels, où on mentionnera :
La profondeur du sondage ;
Le mètre foré ;
Le mètre récupéré ;
La perte ;
La date et le numéro du sondage associé au prospect.
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2.4. SAMPLING
C’est le processus qui consiste à prendre 50% de la carotte pour le mettre dans des petits
sacs appelés calicots.
Procédure
Avant de commencer, on prend le protocole du meter sampling, qui nous servir de placer
les étiquettes en nous montrant les limites de prélèvement de chaque échantillon. Sur chaque
calicot, il y a la mention du numéro de l’échantillon et du sondage.
Sur le protocole du meter sampling, on insère les types d’échantillons suivants :
Black : ce sont des stériles, il s’agit de vérifier si le laborantin va donner le même résultat
que le géologue du meter sampling.
Ainsi, nous avons ; deux types de black :
Corse blank
Pulp blanck
Duplicate : c’est un double, il s’agit de deux échantillons qui sont dans une même passe,
c’est-à-dire, un échantillon qu’on doit diviser par deux pour obtenir un autre, aussi un
échantillon ayant 2 numéros.
Exemple : MTNDD 040006 duplicate de MTNDD 040005
Il existe également 2 duplicate :
Corse : qui sera séparé au rithling.
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2.5. OVEN
C’est une étuve qui consiste à mettre les échantillons humides dans un four afin de les
secher. Avant de les mettre, on pèse le premier poids, ensuite ; on chauffe les échantillons pour
faciliter le broyage, on les chauffe pendant 24h à une température de 110° et après, on prend le
second poids.
2.6. CRUSHING
C’est une machine électrique qui sert à broyer les échantillons provenant du four. Après
broyage de chaque échantillon; on doit y mettre du black (stérile) pour le nettoyage, afin d’éviter
la contamination.
2.7. RITHLING
Pour faire le quartage, on a besoin de trois casseroles, il permet donc à l’échantillon de
se retrouver dans deux casseroles à 50% ; sur cette étape, on partage les échantillons reçu au
crushing en deux.
Pour éviter la contamination, il y a des brosses, un linge et un souffleur, utilisé après chaque
quartage.
Un échantillon sera comme témoin et un autre ira au pulverising.
2.8. PULVERISING
C’est une machine électrique qui consiste à rendre les échantillons provenant du
crushing, complètement poudre.
La durée de l’échantillon dans le pulvérisateur est de 3 minutes, c’est-à-dire que, la
machine s’arrête d’elle-même, puis on fait sorti l’échantillon.
Et, avant d’y mettre un autre échantillon, on met d’ abord le blanck pour le nettoyage,
pour éviter la contamination.
2.9. PACKING
C’est la dernière étape d’échantillonnage, elle consiste à mettre dans les sachets les
échantillons qui sont déjà pulvérisés ; pour que ça soient par la suite emmener au laboratoire.
Chaque échantillon sera reparti en deux sachets : l’un ira au laboratoire et l’autre restera
comme témoin. Sur ces sachets, on a déjà écrit le P.E, le numéro de sondage, ainsi que le numéro
d’échantillonnage.
Normalement, ce qui est recommander dans cette étape, c’est de mettre 30g
d’échantillon ; mais le poids peut être inférieur à 30g et non moins de 15g. Il est à noter que, le
packing ; fonctionne aussi avec le protocole du meter sampling.
2.10. LABORATOIRE
C’est un laboratoire de dilution ou d’analyse des échantillons géochimiques ou
géologiques, qui permet de déterminer la teneur de minerais ; ainsi que, la certitude de la
minéralisation en question.
Au laboratoire de Chemaf, on a le test quantitatif et qualitatif de la configuration exacte
du minerai et même des échantillons.
Pour y procéder, l’entreprise utilise, deux méthodes :
2.11. CARTOGRAPHIE
C’est l’art de dresser une carte, elle est donc ; un miroir et une référence pour la géologie.
Elle nous permet, d’élaborer des cartes géologiques et topographiques.
Les cartographes collaborent avec les géologues, ces derniers sont fournisseurs des
données sur le terrain.
1. Notion d’échelle
L’échelle c’est le rapport entre une distance réelle (terrain) et une distance reportée sur
le plan (figurée).
Règle à échelle
Elle nous permet de régler les différentes échelles, elle possède 3 faces, chacune a 2
facettes. La facette, nous donne les différentes échelles qui font la composante d’une règle à
échelle.
Sur la règle à échelle, on y trouve ; toutes les facettes de :
Facette 1/100 : c’est la facette mère, car avec elle, on peut faire toute sorte d’échelles
possible, et c’est pour toutes les échelles de :
1/1 ; 1/10 ; 1/100 ; et.
Facette de 1/20 : c’est pour toutes les échelles de :
1/2 ; 1/20 ; 1/200 ; etc.
Facette de 1/25 : c’est pour toutes les échelles de :
1/2.25 ; 1/25 ; 1/250 ; etc.
Facette de 1/50 : c’est pour toutes les échelles de :
1/5 ; 1/50 ; 1/500 ; etc.
Facette de 1/75 : c’est pour toutes les facettes de :
1/7.5 ; 1/75 ; 1/750 ; etc.
Facette de 1/125 : c’est pour toutes les échelles de :
1/1.25 ; 1/12.5 ; 1/125 ; etc.
2. Equidistance
C’est une égalité de distance comprise entre 3 ou plusieurs points.
Son utilité est de bien cadrer la maille pour ploter les coordonnées. Elle s’obtient en divisant le
dénominateur par 10.
Exemple : l’échelle de 1/25000 : son équidistance est de 250.
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3. Grille géologique
C’est l’ensemble de mailles muettes.
Maille : ce sont des formes géométriques qui font la composition d’une grille. Elle nous aide,
à déterminer l’exactitude des coordonnées.
On distingue 2 types de grilles, à savoir :
Grille standard : c’est une grille normale dont l’orientation est N-S et E-W.
Grille locale : c’est une grille oblique dont l’orientation est NW-SE et NE-SW.
N.B : pour utiliser une grille standard ou locale ; tout dépend de l’orientation du gisement
précisé par le géologue.
4. Coordonnées
C’est un point compris entre l’intersection de X et Y portant 3D dont X, Y et Z.
Nous avons 5 types de coordonnées, que voici :
GAUSSE : les coordonnées sont constituées de 6 chiffres en X et Y.
Exemple : X=163000 et Y=303000
LAMBERT : 6 chiffres en X et Y
Exemple : X=452000 et Y= 303000
La différence entre Gauss et Lambert en est que, ce dernier a placé sa base à 3000000 mètres
par rapport à Gauss.
UTM : 6 chiffres en X et 7 en Y
Exemple : X=342000 et Y=7718000
LOCALE : ici, les chiffres varient entre 2 et 4.
Exemple : X=2800 et Y=1200
GEOGRAPHIQUE : se en DMS (Degré Minute Seconde)
Exemple : X=10°22’15’’ et Y=24°12’05’’
Quelques symboles géologiques utilisés en cartographie
Crête : -
Pied : --------
Plate-forme : se présente sous forme d’un petit cercle, mais ayant 3 points et dont le
contour du cercle ne se touche pas sur les points ; à l’intérieur on y place la hauteur de
la dite termitière.
Etc.
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6. Coupe géologique
C’est une représentation du profil topographique, d’une section demandée et de la
structure du sous-sol.
Sur une coupe X, ce sont les Y qui apparaissent ; et vice versa, Y possède également les
trous de forage, la direction, les altitudes et les différentes formations.
On peut trouver des corringures dans le trou de forage mais, ils n’ont que deux
possibilités : la monté ou la descente.
Il ne faut jamais placer le corringure sur les dolomies siliceuses cariées ou cellulaires
(RSC).
Quelques définitions
Profil topographique : c’est un relief ou une représentation de l’allure du terrain.
Section : c’est un profil topographique dans lequel nous trouvons une coupe géologique.
Corringure : c’est l’angle qui détermine l’allure d’une couche.
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CONCLUSION
Ce stage de professionnalisation avait pour objectif de nous aider à concilier notre
énorme bagage théorique à plusieurs situations pratiques, et cela nous permettrait d’atteindre le
statut d’un géologue qualifié.
Pour ce faire, nous avons donc eu à travailler dans une entreprise ; qui nous a permis
ainsi, de nous familiariser avec des équipements que nous avions jusque-là cités théoriquement
à l’université.
Nous avons donc eu à travailler comme agent au département de géologie, effectuant
principalement les travaux de d’exploration et de prospection.
Ceci nous a permis de contribuer à la maximisation de la disponibilité des équipements
de l’atelier. Ce qui justifie, une objective de remise en question de certaines normes de gestion
et nous a permis l’ entreprise Chemical of Africa (CHEMAF) d’ atteindre l’ état souhaité de ses
objectifs.
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