Memoire 171735082444 & 171735092115
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Ministry of Higher Education and Scientific Research وزارة التعليم العالي والبحث العلمي
Mohamed Boudiaf University of M'sila جامعة المسيلة
Faculty of Technology
Département de Génie Mécanique كلية التكنولوجيا
MASTER
En Génie Mécanique
Option : Construction Mécanique
Présenté par :
Thème
SIMULATION DE L’ECOULEMENT A
TRAVERS L’EOLIENNE
N° d’ordre : GM/2021/2022
REMERCIEMENTS :
Je dédie ce mémoire à :
Mes parents :
Benregreg Meriem.
DEDICAESSE :
Je dédie ce mémoire à :
Mes parents :
Salamani Ahlem.
Résumé
This study has identified the different aerodynamic parameters to be taken into
account in the design of the blades of a wind turbine as well as the design elements of a
turbomachine.
In the design and simulation part we were interested in numerically studying the two-
dimensional turbulent incompressible airflow through the blades of a horizontal axis wind
turbine. For the numerical resolution, we used "ANSYS FLUENT" in order to observe the
pressure and velocity distribution. This simulation allowed to select the profile with the best
aerodynamic performance under the real operating conditions of the wind turbine.
And finally recover the results of the simulation which will allow us afterwards to
carry out a structural optimization.
مكنت هذه الدراسة من تحديد المعايير الديناميكية الهوائية المختلفة التي يجب أخذها
في االعتبار عند تصميم ريش التوربينات الهوائية وكذلك عناصر تصميم آلة توربين.
في جزء التصميم والمحاكاة ،كنا مهتمين بالدراسة العددية لتدفق الهواء المضطرب ثنائي
األبعاد غير القابل للضغط عبر ريش توربينات الرياح ذات المحور األفقي .بالنسبة للدقة
لمراقبة توزيع الضغط والسرعة .قبل كل شيء ، ""ANSYS FLUENT العددية ،تم استخدام
أتاحت هذه المحاكاة اختيار المظهر الجانبي بأفضل أداء ديناميكي هوائي في ظل ظروف
التشغيل الفعلية لتوربينات الرياح.
أخير استعادة نتائج المحاكاة التي ستسمح لنا بإجراء تحسين هيكلي.
و ًا
المحور ، ANSYS Fluent ، الكلمات المفتاحية :الديناميكا الهوائية ،المحاكاة غير المستقرة
األفقي. CFD ،
Sommaire
Remerciements
Dédicaces
Résumé
Sommaire
Introduction générale
I.5 Utilisation.............................................................................................................................. 8
Références
Liste des figures
Figure I.1 Moulin à vent ............................................................................................................. 5
Figure II.9. Puissance dans le vent et variations de la vitesse du vent avec altitude ............... 24
Figure II.10. Montre comment la probabilité d'avoir des vents forts varie en fonction de la vitesse
moyenne du vent. ..................................................................................................................... 25
Figure II.11: Pressions générées par le mouvement du vent autour une section de la pale. .... 26
Figure II.12: Rotor d'une éolienne à trois pales et la section de l'élément de pale. Reproduit de
[11]. .......................................................................................................................................... 27
Figure II.13: Vitesses et forces à l'élément lame. Redessiné à partir de [14]. ......................... 28
Figure II.14 : Pertes dues au vent « s'échappant » autour de la pointe et du moyeu. [16] ....... 30
Figure II.15: En supposant une variation linéaire de la force tangentielle FT de 𝑟i à 𝑟i+1. [14]32
Introduction générale :
L’énergie éolienne est l’une des plus anciennes sources d’énergie utilisée. Son
utilisation dans le passé était très répandue dans la production de l’énergie mécanique
(pompage d’eau, le meulage des grains ainsi que le sciage du bois etc.…)
Elle est très attractive pour les éleveurs et les agriculteurs ainsi que pour les habitants
dans des sites isolés et pour les petites communautés. Source alternative d’énergie, elle
contribue à réduire sensiblement la consommation de carburant, de pièces détachées et le
recours aux mécaniciens. Sa maîtrise et la connaissance des régimes des vents permettent une
meilleure protection des sols contre l’érosion, la progression du désert et la préservation de
l’environnement.
Les énergies fossiles (pétrole et gaz) ne vont pas être supplantés de si tôt par les
énergies renouvelables (solaire, éolienne) mais, la part de ces dernières ne cesse d’augmenter.
Les références mondiales, principalement dans les zones bien ventées, prouvent que le
coût unitaire du kWh fourni par des groupes électrogènes est 2 à 4 fois plus cher que celui
fourni par un moteur éolien d’égale puissance.
La filière éolienne est probablement la plus grande réussite parmi les technologies
renouvelables, puisque ses coûts sont devenus aujourd’hui compétitifs avec d’autres filières
traditionnelles.
Grâce aux améliorations technologiques qui ont permis les réductions des coûts, cette
filière occupe actuellement une part de plus en plus importante dans le bilan énergétique de
nombreux pays.
Cette source d’énergie a aussi l’avantage d’être écologiquement très propre puisqu’un
parc d’aérogénérateurs n’émet ni polluants ni gaz à effet de serre et qu’il ne génère pas de
déchets et ne comporte que des risques mineurs sur l’environnent.
I
Introduction générale
En Algérie, les réalisations dans le domaine de l'énergie éolienne sont très limitées en
comparaison avec l'actuelle évolution mondiale dans ce domaine, qui a atteint des objectifs
très avancés.
Le premier chapitre est consacré à l’historique, aux définitions, ainsi qu’aux avantages
et aux inconvénients de l’énergie éolienne.
Et le dernier chapitre partie expérimentale englobe à son tour qui sera résumé pour les
calculs des pales éoliennes ainsi que la simulation et la manipulation.
II
Chapitre I
Généralités
sur l’EnErgiE
éolienne
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
L’énergie est une force qui met les objets en mouvement ou les transforme. On ne peut
pas créer nous-même de l’énergie, elle dépend directement d’une source dont celle-ci dépend
souvent du soleil. L’énergie après utilisation ne disparaît pas mais change de forme. Il est
important de différencier les types d’énergies. [1]
• L’énergie primaire : est une énergie directement disponible dans la nature comme le
bois, le charbon, le gaz naturel, l’eau, la géothermie, le soleil et le vent. Cette forme
d’énergie n’est souvent pas directement utilisable. Il faut donc la transformer.
• L’énergie non renouvelable : ou épuisable est une énergie qui se base sur une source
qui ne se renouvelle pas ou dont le temps pour en recréer est extrêmement long.
L’image classique de ce type d’énergie reste le pétrole.
• L’énergie thermique : est une énergie qui va créer de la chaleur. Par exemple la
chaleur crée par la vapeur qui sortirait d’un moteur à vapeur.
• L’énergie cinétique : est une énergie qui va créer un mouvement. Dans le cas de
l’éolienne le vent qui va faire tourner les pales est un bon exemple.
3
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
• Energie stockée : quant à elle sera une énergie potentielle. Par exemple une corde
tendue.
Chacune de ces énergies peut être transformée et utilisée selon les besoins. Dans les
parties qui vont suivre nous allons-nous concentrer sur l’énergie provenant du vent. Ce type
d’énergie fait partie de l’énergie renouvelable. Les autres types d’énergie renouvelable ne
seront pas traités [2].
L’idée d’exploiter l’énergie du vent date depuis l’antiquité, en effet des anciennes
civilisations ont connu l’exploitation de l’énergie du vent (les perses, les égyptiens et les
chinois).
A partir du 12ème siècle, les moulins à vent firent leur première apparition en Europe
et au cours des siècles qui suivirent, cette « technologie » se répandit à travers le monde. Ces
moulins à vent (aéromoteurs) étaient économiquement rentables et ils ont contribué la
production de l’énergie mécanique (pompage d’eau le meulage des grains ainsi que le sciage
du bois etc.…)
A partir du 19ème siècle ces applications commencent àperdre leur intérêt, cela est dû
à l’évolution technologique qu’a connue l’Europe pendant la révolution industrielle.
Vers le début des années 1980, les budgets de recherche et développement accordé à
cette énergie « redécouverte » ont littéralement explosé dans certains pays comme Allemagne,
les Etats-Unis, le Danemark et l’Espagne.
Après une période de tâtonnement, il s’est révélé que la bonne stratégie consiste à
augmenter progressivement la puissance des aérogénérateurs, en s’appuyant sur la création d e
marchés subventionnés donnant une base industrielle suffisante pour le développement de ce
domaine.
En plus des investissements dans le domaine éolien, certains pays ont adopté une
législation incitative visant à promouvoir ce secteur. Dans certains pays, ces mesures étaient
assez efficaces pour faire naître une véritable industrie éolienne.
4
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
Grâce aux améliorations technologiques qui ont permis des réductions de coûts, cette
filière est aujourd’hui compétitive avec d’autres filières traditionnelles et occupe une part de
plus en plus importante dans le bilan énergétique de nombreux pays [3].
Les premières éoliennes ne font leur apparition véritablement qu'à la fin du XIXème
siècle, sous forme expérimentale. C'est Charles F. Bush qui conçoit ce dispositif en premier
(FigureI.2:) Moulin à vent pour alimenter sa maison en électricité, en 1888. L'éolienne
fonctionne avec des pales à axe vertical comme ici présenté dans la figure I.4 et plusieurs
accumulateurs (batteries) pour stocker l'énergie produite. Par la suite, le dispositif éolien de
Charles F.
Bush est repris par le danois Poule La Cour qui dessine plusieurs éoliennes
industrielles dont une qui sera vendue en 72 exemplaires au début du XXème siècle. Ces
éoliennes visaient à produire de l'hydrogène en utilisant la force du vent pour la convertir en
énergie chimique par un processus d'électrolyse.
5
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
Pendant tout le XXème siècle, de nombreux essais seront réalisés. En 1957, Johannes
Juul crée une turbine qu’il appellera Gedser identique a celle qu’on voit sur la figure et qui
sert encore aujourd'hui de modèle aux éoliennes modernes. Aux États-Unis, en Grande-
Bretagne et en France seront réalisées des éoliennes dont la puissance pourra aller jusqu'à 1
000 kW.
6
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
Ces éoliennes servent aujourd’hui à produire du courant alternatif pour les réseaux
électriques, au même titre qu’un réacteur nucléaire, un barrage hydroélectrique ou une
centrale thermique au charbon. Cependant, les puissances générées et les impacts sur
l’environnement ne sont pas les mêmes.[4]
L’énergie éolienne qui tire son nom du dieu grecque responsable des vents nommé
Eole, est produite par la force exercée par le vent sur les pales d’une hélice. Il est possible
ainsi de produire deux sortes d’énergies. Premièrement, l’hélice peut se relier à des systèmes
mécaniques servant à moudre le grain ou à pomper l’eau (il s’agit du principe des moulins à
vent). Il est aussi possible de rattacher l’hélice à un générateur transformant l’énergie
mécanique en une énergie électrique. La quantité d’énergie produite dépend en premier lieu
de la vitesse du vent élevé au carré, puis de la surface balayée par les pales et de la densité de
l’air. Il faut pour produire de l’électricité un apport minimal du vent d’environ 12-14 km/h et
des vents de 50-60 km/h pour produire à pleine puissance.
Afin d’éviter d’abîmer l’équipement, la production doit être interrompue si les vents
dépassent les 90 km/h.
7
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
énergie
énergie énergie
cinetique du
mécanique électrique
vent
I.5 Utilisation
L’énergie éolienne est aussi utilisée pour fournir de l’énergie à des sites isolés, par
exemple pour produire de l’électricité dans iles, pour le pompage de l’eau dans des champs,
ou encore pour alimenter en électricité des voiliers, des phares et des balises. Ces éoliennes de
petite puissance sont dites appartenir au petit éolien, par opposition au grand éolien ou à
l’éolien industriel.
Quelques initiatives font penser que le petit éolien, c’est -à- dire l’éolien seul, pourrait
bientôt se développer en devenant compétitif et discret, même en ville [3].
Tout d’abord, il faut noter qu’il existe un grand nombre de dispositifs permettant de
capter l’énergie éolienne pour la transformer en énergie mécanique.
8
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
Les éoliennes à l’axe horizontal sont des machines actuellement les plus répandues à
cause de leur bon rendement. Elles comportent généralement des hélices à deux ou trois pales,
des hélices multiples pour le pompage de l’eau. On peut distinguer les capteurs éoliens dont
l’hélice est en amont par rapport au vent, et ceux dont l’hélice est en aval par rapport au vent.
Ce type d’éolienne nécessite un gouvernail qui lui permettra de suivre la direction du vent, ce
qui va alourdir la machine et augmente son encombrement. [7]
9
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
A l'inverse des éoliennes lentes, les éoliennes rapides (les mono pales, les bipales, et
les tripales) doivent parfois être lancées par un moteur électrique, cependant, une fois lancées,
elles rendent l'énergie consommée au démarrage. Si la vitesse du vent est élevée les vibrations
sont trop importantes et risque briser les pales, pour cela l'éolienne est freinée puis arrêtée à
une vitesse de l'ordre de 20 à 25 m/s.
Ces éoliennes rapides conviennent mieux à la prod uction d'électricité. C'est ce type
d'éolienne qui fait l'objet de ce travail, et dont l'objectif est l'étude du multiplicateur du point
de vue conception.
Le vent souffle sur le devant des pâles en direction de la nacelle. Les pâles sont rigides, et
le rotor est orienté selon la direction du vent par un dispositif d’orientation.[4]
Le vent souffle sur l'arrière des pâles en partant de la nacelle. Le rotor est f lexible auto
orientable. La disposition turbine en amont est la plus utilisée car elle est plus simple et donne
de meilleurs résultats pour les fortes puissances : pas de gouverne, les efforts de manœuvre
sont moins importants et il y a une meilleure stabilité.
Les pâles des éoliennes à axe horizontal doivent toujours être orientées selon la
direction du vent.
Pour cela il existe des dispositifs d'orientation de la nacelle en fonction de cette direction
[4].
10
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
Ce type d’éolienne se caractérise par leur axe de rotation qui est perpendiculaire à la
direction d’incidence du vent. Les éoliennes à axe vertical présentent des qualités
particulièrement intéressantes pour des échelles de production d’énergie plus modest es.
D’autre part, ce type d’éolienne permet l’emplacement des générateurs sur terre, ce qui
facilite fortement les opérations de maintenance et procure une souplesse de fonctionnement.
Mais les deux modèles les plus célèbres sont ceux de Darrieus et de Savonius. Tous les
modèles de cette catégorie sont restés au stade du prototype, car elles ne sont pas rentables
actuellement, mais tous témoignent d’ingéniosité.
Le rotor Savonius est simplement constitué de deux demi cylindres verticaux décalés
l'un par rapport à l'autre d'un décalage(e), l'ensemble tourne autour d'un axe vertical
(FigureⅡ.6).
Le principe de fonctionnement est basé sur les forces de traînée, résultantes des forces
aérodynamiques, qui sont différentes sur les deux pales. Cette différente engendre un couple
mécanique qui génère le mouvement, Cette machine a été inventée par l'ingénieur S. J.
11
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
I.6.2.2L’éolienne Darrieus
Darrieus est un type d’éolienne à axe vertical utilisé pour produire de l'électricité à
partir de l'énergie du vent (Figure Ⅰ-7). La turbine se compose d'un certain nombre de pales
incurvées montées sur un arbre vertical rotatif ou un cadre. Ce concept d'éolienne a été
breveté par Georges Darrieus, ingénieur aéronautique français en 1931.
12
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
Dans les grandes éoliennes modernes, le nombre de pales est toujours lié à la
stabilité de la turbine. Un nombre impair d'aubes (au moins trois) facilite le calcul des
charges dynamiques puisque le rotor peut être considéré comme similaire à un disque. Les
rotors à deux pales offrent l'avantage d'un poids réduit, mais ils doivent fonctionner à une
vitesse de rotation plus élevée pour une efficacité optimale, augmentant ainsi les charges
dynamiques, le bruit et l'intrusion visuelle.
13
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
Bien que cela économise le coût d'une autre lame, la conception nécessite un
contrepoids à des fins d'équilibrage, ce qui rend le modèle peu attrayant et non rentable par
rapport à deux rotors à aubes. Par conséquent, les rotors à trois pales sont le choix de
conception pour les grands HAWT modernes et plusieurs fabricants d'éoliennes à deux
pales sont passés à des conceptions à trois pales [10].
Les besoins en énergie électrique conduit les chercheurs et les constructeurs à usiner
des éoliennes de plus en plus puissantes ; la puissance de l’éolienne va avec la longueur des
hélices. La classification des éoliennes selon leurs tailles se réduit à trois types, les éoliennes
de petites tailles, de moyenne et de grande taille [11].
➢ Éolienne est une énergie renouvelable qui ne nécessite aucun carburant, ne nécessite
aucun carburant, ne crée pas de gaz à effet de serre, ne produit pas de déchets toxiques
ou radioactifs. En luttant contre le changement climatique, l’énergie éolienne participe
à long terme au maintien de la biodiversité des milieux naturels.
➢ L’énergie éolienne produit de l’électricité éolienne : sans regarder la qualité de l’air,
sans polluer les eaux (pas de rejet dans le milieu aquatique, pas de pollution
thermique), sans polluer les sols (ni suies, ni cendres).
➢ Lorsque de grands parcs d’éoliennes sont installés sur des terre agricoles, seulement
2% du sol environ est requis pour les éoliennes. La surface restante est disponible pour
l’exploitation agricole, l’élevage et d’autres utilisations.
14
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
➢ L’électricité éolienne est une énergie intermittente, l’énergie éolienne ne suffit pas en
elle-même à définir une politique énergétique et environnementale, la solution serait
de coupler l’électricité éolienne à des panneaux solaires photovoltaïques.
➢ Des effets sur le paysage (esthétique), problème de bruit (que l’on remarque
essentiellement avec des éoliennes importées d’Asie, problème d’interférences
électromagnétiques pour des éoliennes bas de gamme.
➢ L’énergie éolienne est dépendante de la topographie, de la météo et de
l’environnement.
➢ Pas de crédit d’impôt pour 2016 (a été supprimé par la nouvelle réglementation de fin
2015).
Sous l’effet du vent, le rotor tourne. Dans la nacelle, l’arbre principal entraîne un
alternateur qui produit l’électricité.
La tension de l’électricité produite par l’alternateur, de l’ordre de 600 à 1000 volts, est
ensuite élevée à travers un transformateur de puissance, situé dans la nacelle ou à l’intérieur
du mât, jusqu’à un niveau de 20 ou 30 KV. Ce niveau de tension permet de véhiculer
l’électricité produite par chacune des éoliennes d’une centrale éolienne jusqu’au point de
raccordement au réseau électrique public (en France, le réseau EDF). La tension de
l’électricité produite par la centrale peut alors être de nouveau transformée, en fonction du
niveau de tension de raccordement de la centrale au réseau public.
15
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
Pour pouvoir démarrer, une éolienne a besoin d’une vitesse de vent minimale, de
l’ordre de 10 à 15 km/h. Et au-delà de 90 km/h, les turbines s’arrêtent de tourner. Tout
d’abord, la fréquence d’occurrence des vents d’une vitesse supérieure à 90 km/h est
généralement faible (inférieure à 1 %), et si les éoliennes fonctionnaient dans ces conditions,
elles subiraient des efforts importants qui entraîneraient une usure prématurée de leurs
équipements.
Compte tenu du faible gain relatif sur la production que représente un fonctionnement
par vent fort, les ingénieurs préfèrent, dans ces conditions, stopper les machines et attendre le
retour de vents plus modérés et plus réguliers. Si les éoliennes ne fonctionnent pas au-delà
d’une vitesse de vent de 90 km/h, leurs fondations n’en sont pas moins conçues pour résister à
des vents beaucoup plus importants… La puissance d’une éolienne classique est de 1 à 1,5
MW, mais les éoliennes de la nouvelle génération atteignent 2 à 3 MW et des modèles de 5
MW sont d’ores et déjà testés par les constructeurs [8].
16
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
Lorsqu'il existe une différence de pression entre deux points, l'air circule de l'endroit
où la pression est la plus élevée vers l'endroit où elle est la moins élevée. Dans le langage des
météorologues, on dit que l'air se déplace de la haute pression vers la basse pression.
Tous les vents sont le résultat d'une différence de pression. Mais les causes des
variations de pression peuvent être diverses. Sur la figure. (Voir fig. I 11) il existe une
différence de pression entre les isobares A et B.
La pression étant plus forte du côté de l'isobare B (1000 hPa) que du côté de l'isobare
A (996 hPa), il se développe une force nette qui pousse l'air de B vers A. On appelle cette
force la « force du gradient de pression ». Un observateur situé au point X (au milieu) sentira
un vent qui va de la haute pression vers la basse pression, c'est-à-dire de B vers A.
Nous parlerons ici de niveaux de pression. Un niveau de pression est une surface
horizontale sur laquelle la pression à la même valeur partout.
La hauteur d'un niveau de pression par rapport à la surface peut varier selon la
température. Sur l'animation, le sol est chaud au centre et froid sur les côtés. C'est le sol qui
réchauffe l'air au centre et qui refroidit l'air sur les côtés.
17
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
L'air qui se réchauffe prend de l'expansion alors que l'air qui se refroidit se contracte.
Comme l'air se contracte sur les côtés, le niveau de pression 500 hPa descend par rapport au
centre où le niveau 500 hPa s'élève car l'air prend de l'expansion à cet endroit.
Ce processus produit une force dûe à la différence de pression qui s'installe en altitude.
À une certaine altitude, la pression est plus forte au-dessus de la région chaude et plus faible
au-dessus des régions froides. La force de gradient de pression est donc dirigée de la région
chaude vers les régions froides et retire de l'air au centre pour en ajouter sur les côtés. Au
niveau du sol, c'est l'inverse qui se produit. La pression est plus faible au centre que dans les
côtés. Il se développe donc une force qui pousse l'air des côtés vers le centre.
L'air qui arrive de chaque côté au centre ne peut entrer dans le sol et est donc forcée de
monter en altitude. On dit qu'il y a convergence des vents au sol et divergence des vents en
altitude, car ceux-ci s'éloignent l'un de l’autre.
18
Chapitre I Généralités sur l’Energie éolienne
• La deuxième que l’on appellera D (pour trainée) : elle adopte la direction du vent [4].
19
Chapitre II
EtudE d’unE
éolienne
Chapitre II : Etude d’une éolienne
II.1 Introduction
Pour des raisons de stabilité, la plupart des éoliennes modernes sont tripales, cette
conception s’est imposée sur le marché mondial. Les systèmes éoliens captent l’énergie du
vent en utilisant de grandes pales montées sur de hautes tours.
Le vent fait tourner les pales et les pales font tourner un générateur qui produit de
l’électricité. Un moteur électrique commandé par une girouette permet d’orienter l’éolienne
face au vent. Différents dispositifs de freinage permettent de stopper la machine en cas de
dysfonctionnement ou de vent violent.
L’élément le plus important dans une machine éolienne rapide ou lente est la pale,
l’étude de la pale amène à l’étude des profiles qui correspond à une section transversale de la
20
Chapitre II : Etude d’une éolienne
pale, tout d’abord on commence par donner quelque définition concernant un profile sur le
schéma suivant [12] :
𝑉 = vitesse du vent
𝑊 = vitesse relative.
Sachant que
𝑊 = 𝑉 - 𝑈 ....................................................................................................................... (II.2)
Angle d’inclinaison (I) : l’angle formé par la vitesse relative W et le plan de rotation des
pales.
21
Chapitre II : Etude d’une éolienne
Le profile plane convexe porte bien même à faible incidence mais il est légèrement
instable. Il est surtout utilisé en aviation générale.
Le profil biconvexe dissymétrique porte bien également, même à incidence nulle et est
très stable. Il est très utilisé dans l’aviation de loisir.
Le profile cambrer ou creux est très porteur mais il est assez instable, lorsque
l’incidence augmente, il cherche à cabrer.
22
Chapitre II : Etude d’une éolienne
Le profile biconvexe symétrique ne porte pas aux faibles et très faibles incidences. Il
n’est intéressant que pour les gouvernes et la voltige.
Le profile double courbure (auto stable) présente l’avantage d’une grande stabilité
mais une portance moyenne et une trainée assez forte [12].
Il est très important de décrire avec précision le comportement du vent d'un point de
vue conceptuel et économique. Les concepteurs de turbines utilisent les données éoliennes
pour l'optimisation des turbines et les investisseurs les utilisent comme moyen de calculer
le rendement énergétique possible d'un site déterminé.
Le vent est le mouvement des masses d'air dans l'atmosphère entraîné par des forces
convectives générées principalement par l'absorption inégale du rayonnement solaire à la
surface de la Terre ; pour cette raison, l'utilisation de l'énergie éolienne est une forme
indirecte d'utilisation de l'énergie solaire. Les météorologues estiment que la plupart des
1,5x1018 kWh d'énergie solaire absorbés annuellement par la surface de la Terre sont
convertis en chaleur [19], alors que seulement 2% environ sont convertis en mouvement de
l'air, ou vent. Néanmoins, compte tenu des limitations de l'extraction de l'énergie éolienne
23
Chapitre II : Etude d’une éolienne
La puissance étant l'énergie par unité de temps, la puissance disponible dans le vent est :
1 𝑑𝑚 1
𝑃= 𝑢2 = 𝜌𝐴𝑈 3 (𝑊 ) ........................................................................................... (II.5)
2 𝑑𝑡 2
2.10 représente une courbe de vitesse du vent typique sur un site donné avec une
altitude croissante et la courbe de puissance respective pour la vitesse du vent croissante.
Figure II.9. Puissance dans le vent et variations de la vitesse du vent avec altitude
24
Chapitre II : Etude d’une éolienne
Comme le vent est très variable, la quantité de vent d'une année à l'autre variera
certainement, et si des décennies sont prises en considération, les variations seront
considérablement plus élevées. Étant donné que ces variations à long terme ne sont pas
entièrement comprises et très difficiles à prévoir [21], la prédiction de la viabilité
économique d'un site choisi n'est pas toujours une tâche facile.
Afin de surmonter ce problème, le concepteur HAWT peut utiliser des outils tels
que l'Atlas éolien européen (EWA) - trouvé à l'annexe A - ou approximer la fluctuation de
la vitesse du vent en utilisant une fonction de distribution de probabilité. L'une des plus
couramment utilisées est la distribution de Rayleigh en raison de sa simplicité de ne
prendre en compte que la vitesse moyenne du vent, qui peut être déterminé en examinant
les données météorologiques telles que l'EWA [20,21]. La distribution de Rayleigh prend
la forme :
𝜋 𝑈 2
𝜋 𝑈 − (̅ )
𝐹(𝑈) = ( ) (̅̅̅̅2 ) 𝑒 4 𝑈 ............................................................................................... (II.6)
2 𝑈
Figure II.10. Montre comment la probabilité d'avoir des vents forts varie en fonction de la
vitesse moyenne du vent.
À des vitesses de vent moyennes plus élevées, les courbes se déplacent vers la droite,
c'est-à-dire que plus la vitesse moyenne du vent est élevée, plus la probabilité d'avoir des
vents forts tout au long de l'année est élevée. A partir de la distribution de Rayleigh, la
puissance du vent est calculée en intégrant la courbe de probabilité par rapport à U [22] :
25
Chapitre II : Etude d’une éolienne
1 1 1 ∞ 6 1
𝑃𝑎𝑣𝑔 = (2 𝜌𝐴𝑈 3 ) = 2 𝜌𝐴 (𝑈 3 )𝑎𝑣𝑔 = 2 𝜌𝐴 ∫0 𝑈 3 𝐹 (𝑈)𝑑𝑣 == ∗ 2 𝜌𝐴 (𝑈 3 )𝑎𝑣𝑔 ..... (II.7)
𝑎𝑣𝑔 𝜋
Par exemple, étant donné que la variation du vent suit la distribution de Rayleigh, si
une éolienne devait être située sur une colline avec une vitesse moyenne du vent de 8,5 m/s
à 15 Co, la puissance moyenne disponible dans le vent serait :
6 1 6 1
𝑃𝑎𝑣𝑔 = 𝜋 ∗ 2 𝜌𝐴 (𝑈 3 )𝑎𝑣𝑔 = 𝜋 ∗ 2 ∗ 1,225 ∗ 8,53 = 718,4 𝑊⁄𝑚2 ................................ (II.8)
Il montre un bon accord avec l'Atlas éolien européen qui pour une vitesse moyenne du
vent de 8,5 m/s la puissance moyenne disponible est de 700 W/m2.
On considère une pale en mouvement par rapport à l’air. L’expérience montre que
dans le cas où la pale est disposée comme indiquée sur la Figure II.11 par rapport au vecteur,
il y a une suppression sur l’intrados et une dépression à l’extrados [12,13]. Pour représenter
l’action de l’air en chaque point du profile ; on porte habituellement sur des droites
perpendiculaires au profile et à des longueurs proportionnelles aux pressions locales comme
illustré sur la figure suivante :
Figure II.11: Pressions générées par le mouvement du vent autour une section de la pale.
𝑝−𝑝0
K p = 𝜌0.𝑉0^2 .................................................................................................................... (II.9)
26
Chapitre II : Etude d’une éolienne
L'action de l'air sur le corps se traduit par une force résultante F généralement oblique
par rapport à la direction de la vitesse relative V. Cette force s'appelle action aérodynamique
totale ou plus simplement résistance de l'air [12].
Figure II.12: Rotor d'une éolienne à trois pales et la section de l'élément de pale. Reproduit
de [11].
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Chapitre II : Etude d’une éolienne
relatif vu par la pale est la somme vectorielle des composantes de vitesse axiale et
tangentielle. La figure II.13 montre les vitesses vues par la pale dans une section de rayon r.
Où est l'angle de pas local de la pale, défini comme l'angle entre la ligne de corde et le
plan du rotor. Si l'angle de vrillage local de la pale, était défini par rapport au bout de pale,
l'angle de tangage local serait la somme de l'angle de tangage au bout ati𝑝 et de l'angle de
vrillage local de la pale (c’est-à-dire 𝜃 = 𝜃𝑡i𝑝+). En ce qui concerne cette thèse, l'angle de
torsion a été défini par rapport au plan du rotor, donc les valeurs de l'angle de tangage local et
de l'angle de torsion local seront les mêmes (c'est-à-dire 𝜃 = 𝛽). D'après la figure II.11,
l'incidence locale 𝛼 est donnée par :
Où ɸ est l'angle du vent relatif (angle entre le plan du rotor et le vent relatif), calculé comme :
𝑈(1−𝑎) (1−𝑎 )
tan ∅ = Ωr(1+𝑎̇ ) = 𝜆𝑟 (1+𝑎̇) (degrees) ................................................................. (II.13)
Et :
𝑈(1−𝑎)
𝑈𝑟𝑒𝑙 = 𝑚 ⁄𝑠 ..................................................................................................... (II.14)
sin 𝜙
Ωr(1+𝑎̇ )
𝑈𝑟𝑒𝑙 = 𝑚 ⁄𝑠 .................................................................................................... (II.15)
cos 𝜙
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Chapitre II : Etude d’une éolienne
d'attaque constant sur toute sa longueur conduisant à une distribution de couple beaucoup plus
uniforme sur les pales.
La force de portance : est une force perpendiculaire au déplacement du fluide. Elle est créé
par une surpression au niveau de l’intrados et par l’aspiration dans la zone de dépression
formée sur le dessus du profile destinée à cet effet, elle est définie par [12] :
1
𝐿 = 𝑞. 𝑆. 𝐶 𝑧 = 2 . 𝜌𝑎𝑖𝑟 . 𝑣𝑟2 . 𝑆. 𝐶𝑧 ................................................................................................................. (II.16)
𝐵𝑐
𝜎=
́
2𝜋𝑟
D'après les relations ci-dessus, la force normale totale et le couple sur le volume
de contrôle à une distance r et à une épaisseur sont :
1 𝑈2 ( 1−𝑎) 2
𝑑𝑡 = 𝐵𝐹𝑁 𝑑𝑟 = 𝜌𝐵 𝑐𝐶𝑁 𝑑𝑟 ............................................................................ (II.17)
2 𝑆𝑖𝑛2 ∅
1 𝑈 ( 1−𝑎) Ωr ( 1+𝑎̇ )
𝑑𝑀 = 𝐵𝐹𝑇 𝑟𝑑𝑟 = 𝜌𝐵 𝑐𝐶𝑟 𝑟𝑑𝑟 ............................................................... (II.18)
2 sin ∅ cos ∅
Le vent crée une différence de pression entre les faces supérieure et inférieure
des pales en dissipant une partie de son énergie cinétique. La plus grande pression d'un
côté fera qu'une partie du vent s'écoulera autour des extrémités des pales. Étant donné
que les forces tangentielles près de la pointe contribuent grandement au couple, le
couple global sera réduit. Afin de corriger l'hypothèse selon laquelle le rotor a un
nombre fini de pales, le facteur de perte de pointe 𝐹 développé par Prandtl et trouvé
dans Wilson, Lissaman et Walker doit être introduit :
2
𝐹 = 𝜋 cos −1 (𝑒 −𝑓 ) ......................................................................................................... (II.19)
𝐵 𝐵−𝑟
𝑓 = 2 𝑟 sin ∅ .................................................................................................................... (II.20)
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Chapitre II : Etude d’une éolienne
1
𝑎̀ = 4𝐹 sin ∅ cos ∅ ............................................................................................................ (II.24)
−1
6𝐶𝑇
Une correction doit être appliquée à l'équation (II.23) car pour des valeurs de𝑎>
0,4 la théorie de la quantité de mouvement n'est plus valide La correction empirique
développée par Glauert (1935) [15] (Figure II.13) et trouvée dans [14] prend la forme :
Pour 𝑎>𝑎𝑐
1
𝑎 = 2 [2 + 𝐾2 (1 − 2𝑎𝑐 ) − √(𝐾 (1 − 2𝑎𝑐 ) + 2)2 + 4(𝐾𝑎2𝑐 − 1)] ................................. )II.25)
4𝑠𝑖𝑛2 ∅
𝐾= .................................................................................................................... (II.26)
𝜎́ 𝐶𝑁
Et :
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Chapitre II : Etude d’une éolienne
𝑎𝑐 ≈ 0.2
D : trainée en (N).
𝞀air : masse volumique de l’air (1,225 kg/m3 à 15°C au niveau de la mer).
v²r : vitesse de déplacement (en m/s).
S : surface de référence (surface projetée, surface mouillée, maître couple).
Cx : coefficient de traînée.
𝑆 = 𝐿. 𝑐 ........................................................................................................................... (II.28)
Afin de calculer le couple total sur les pales, l'équation (II.16) doit être intégrée
du pied de pale à la pointe de pale. Puisque les valeurs de la force tangentielle 𝐹𝑇 sont
connues à chaque section de pale de rayon 𝑟i, une bonne approximation de l'intégrale
est obtenue en supposant une variation linéaire de de la section au rayon 𝑟i à la section
suivante au rayon 𝑟i+1. L'approche trouvée dans [14] prend la forme :
𝐹𝑇 = 𝐴𝑖 𝑟 + 𝐵𝑖
Où :
𝐹𝑇 −𝐹𝑇
𝑖+1 𝑖
𝐴𝑖 = ................................................................................................................ (II.29)
𝑟𝑖+1 −𝑟𝑖
𝐹𝑇 𝑟𝑖 +1 −𝐹𝑇 𝑟
𝑖 𝑖+1 𝑖
𝐵𝑖 = ........................................................................................................ (II.30)
𝑟𝑖+1 −𝑟𝑖
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Chapitre II : Etude d’une éolienne
𝑀𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝐵 ∑𝑁−1
1 𝑀𝑖,𝑖+1 Nm ............................................................................. (II.31)
II .5.4 Comme spécifié dans [24], les hypothèses et limitations suivantes s'appliquent à la
théorie :
▪ La pression statique aux stations 1 et 4 est égale à la pression statique ambiante non
perturbée.
▪ Il est implicitement supposé qu'il n'y a pas de rotation de sillage car il n'y a pas de
composantes radiales.
➢ Le calcul des caractéristiques de l'expansion du sillage ne peut pas être effectué car la
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Chapitre II : Etude d’une éolienne
Où T est la poussée générée, est la densité et est le débit massique à travers le tube, qui
est égal à (𝜌𝐴𝑈)1 = (𝜌𝐴𝑈)4 = constant, pour un fluide incompressible et un écoulement en
régime permanent. Il est donc clair que si la poussée est positive alors U1>U4 donc le fluide
doit ralentir. La poussée peut également être exprimée en termes de différence de pression à
travers le disque :
On peut me montrer qu'en utilisant l'équation de Bernoulli sur les stations 1-2 et 3-4 où
aucun travail n'est donne (no change in pressure, and 𝑃1 = 𝑃4 ) la pression différentielle (𝑃2 −
𝑃3 ) cambe expresse d'as :
1
(𝑃2 − 𝑃3 ) = 𝜌(𝑈 2 − 𝑈42 ) (𝑃𝑎𝑠𝑐𝑎𝑙 ) ............................................................... ) II.34(
2
1
𝑇 = 2 𝜌𝐴(𝑈 2 − 𝑈42 ) (𝑁𝑒𝑤𝑡𝑜𝑛) ..................................................................... ) II.35(
Équation rendements :
1
𝑈̇ = 2 (𝑈 − 𝑈4 ) 𝑚 ⁄𝑠 ................................................................................................ (II.36)
La diminution fractionnaire de la vitesse du vent entre le flux libre non perturbé et le plan du
rotor est exprimée en termes de facteur d'induction axiale,:
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Chapitre II : Etude d’une éolienne
𝑈1 −𝑈2
𝑎= 𝑚 ⁄𝑠 .............................................................................................................. (II.37)
𝑈1
La substitution dans l'équation (II.36) donne deux expressions (II.37) et (II.38) pour le plan du
rotor et les vitesses lointaines en aval, U′ et U4 respectivement :
II.6 Conclusion :
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Chapitre III
Résultats et
discussions
Chapitre III : conception et simulation.
III.1 : Introduction :
ANSYS est un logiciel de simulation numérique FEM leader de son marché utilisé
dans le développement de produits industriels. Il couvre toutes les étapes nécessaires à une
simulation : le traitement géométrique, le maillage, la résolution, le traitement de résultats et
l'optimisation. ANSYS offre une plateforme de calcul multi-physique intégrant la mécanique
des fluides et des structures, l'électromagnétisme, la thermique ainsi que la simulation de
systèmes et de circuits.
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Chapitre III : conception et simulation.
Dans ce paragraphe, on présentera les étapes suivies pour modéliser l’écoulement dans le
collecteur en partant de la création de la géométrie, ensuite le maillage et finalement les
conditions qui ont été choisies dans ANSYS Fluent.
La conception des modèles de pale utilisés dans ce projet est effectuée par le logiciel
CAO SOLIDWORKS.
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Chapitre III : conception et simulation.
types de fichiers qui sont liés : la pièce, l'assemblage, et la mise en plan. Ainsi toute
modification sur un de ces trois fichiers sera répercutée sur les deux autres.
Les conditions aux limites qui correspondant à des composant comme suit :
La pale est enveloppée dans une boite qui servira au modèle de simulation, la face
avant de la boite est la source du vent (inlet, outlet, …)
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Chapitre III : conception et simulation.
❖ Contact surface.
❖ Enveloppe.
On ouvre l’outil de configuration du flux de fluide à générer, on choisit l’air comme fluide
avec la densité 1.225 kg/m3 .
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Chapitre III : conception et simulation.
Ainsi, la méthode utilisée lors du maillage est la méthode « Cutcell » (ANSYS, 2009).
Elle génère un maillage avec un pourcentage élevé de cellules hexaédriques dans un repère
cartésien. Les cellules sont alignées et l’opérateur n’a pas trop d’options à modifier pour
raffiner le maillage. Donc, « Cutcell » est une méthode qui conduit à une résolution
numérique économique, en termes de temps de calcul, et fournit des résultats plus précis.
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Chapitre III : conception et simulation.
Pour évaluer dans quelle mesure ces effets dynamiques influencent et sollicitent la
pale, les simulations ont été faites en se basant sur la norme qui prévoit une situation où
l’éolienne est à l’arrêt et soumise au modèle de vent extrême d’une vitesse de 8 m/s.
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Chapitre III : conception et simulation.
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Chapitre III : conception et simulation.
III.7 : Résultats :
Les équations aux dérivées partielles sont résolues par le solveur CFD après avoir
discrétisée et mise sous forme algébrique. Cette résolution se fait par un algorithme itératif
jusqu'à la convergence.
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Chapitre III : conception et simulation.
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Chapitre III : conception et simulation.
La figure III.16 représente la distribution de la pression sur la pale, c’est ce profil de pression
qu’on appliquera sur les pales qu’on a modélisé.
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Chapitre III : conception et simulation.
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Chapitre III : conception et simulation.
La première constatation qui peut être faite pour le comportement de vitesse de l’air et
son angle à le profil de la pale, le point dans le borde d’attaque attaqué par un grande vitesse
de l’air (5.741e+01 m /s), et dans la borde de fuite et intrados la vitesse de l’air va à valeurs
minimal (0 a 1.435 e+01 m/s). Et dans la zone entre extrados et la borde d’attaque la vitesse est
médium (2.870+01 a 4.306e +01 m/s). Et l’angle de la vitesse est grand dans la zone entre le
borde d’attaque et l’intrados et la borde de fuite, mais dans l’autre côté l’angle est médium.
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Chapitre III : conception et simulation.
La dernière constatation qui peut être faite pour la viscosité dynamique, il est constant
dans la valeur 1.789e -05 Pa.
La constatation qui peut être faite pour la pression importée sur la pale, que la pression
va à valeurs maximal du milieu vers l’extérieur de la pale (1.016e+02 a 3.645e+02 Pa), et dans
l’autre côté de la pale la pression va a valeurs minimal (1.949e+02 a -5.680e+02 Pa).
La constatation qui peut être faite pour la vitesse importée sur la pale, que la vitesse
répartie sur la pale avec une force croissante, très petit en bas et vitesse maximale en haut.
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Conclusion
générale
Conclusion générale
Conclusion générale :
Ce travail est basé essentiellement sur trois parties. On premier lieu on représente les
généralités sur l’énergie éolienne, ainsi que les différents types d’éoliennes. Ensuite on a
passé au principe de fonctionnement et choix d’éolienne.
Grâce aux améliorations technologiques qui ont permis les réductions des coûts, la
filière éolienne occupe actuellement une part de plus en plus importante dans le bilan
énergétique de nombreux pays, et elle représente aujourd’hui une production mondiale de 60
000 MW.
Après on a effectué une simulation aérodynamique avec ANSYS Fluent pour calculer
les charges aérodynamiques sur la pale. Et récupérer finalement les résultats de la simulation
qui nous permettrons après d’effectuer une optimisation structurale.
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Références
Références
[1] G.Octavian CIMUCA. Système inertiel de stockage d’énergie associe à des générateurs
Éoliens. Thèse de Doctorat, Ecole Nationale Supérieur d’Arts et Métiers Centre de Lille,
2005.
[2] M.Krikeb. Modélisation, Simulation et Commande d’une Eolienne Contrarotative,
Mémoire de magistère, université 20 aout 1955 , Algérie 2012 .
[3] Mr Mahri Zine labidine « Etude dynamique et optimisation des pales d’un aérogénérateur
» Université de Mentouri Constantine.
[4] Mr Hamza Ahmed et Amroune Abir« Simulation numérique de l’écoulement d’air autour
d’un profil de pale d’éolienne » Université Mohamed Boudiaf – M’sila.
[5] S.Bencharif .Variation des paramètres mécaniques pour l’optimisation du rendement
d’une éolienne, mémoire Master, université Mohamed Khider de Biskra, Algérie juin 2013.
[6] N.Cherfia. Conversion d'énergie produite par des générateurs éoliens, Thèse de Magister,
Université Mentouri Constantine, Algérie, 2010.
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airfoils having the maximum camber unusually far forward.
[8] R. Swisher, C. Real de Azua, J. Clendenin, « Strong winds on the horizon: wind power
comes of age », proceedings of the IEEE, vol. 89, N°. 12, December 2001, pp. 1757-1764
[9] J.Martin,"Energies éoliennes,"1997.
[10] Matthew Sathyajith, Wind Energy - Fundamentals, Resource Analysis and Economics,
pp 96-99, 1st Edition, Springer, 2006.
[11] Wagner Hermann J.,MathurJyotirmay, Introduction to Wind Energy Systems – Green
Energy and Technology, 1st Edition, pp 41-55, Springer, 2009.
[12] Burton Tony, Sharpe David, Jenkins Nick, Bossanyi Ervin, Wind Energy Handbook,
John Wiley &Sons,pp 11-20, 2001
[13] Sezer-Uzol N., Long L.N., 3-D Time-Accurate CFD Simulations of Wind Turbine Rotor
Flow Fields, AIAA Paper 2006-0394.
[14] Jan., 2006
[15] Gluer, H., Airplane Propellers – Aerodynamic Theory (ed. W.F.Durand), Div. L. Chapter
XI, Springer Verlag, Berlin, 1935.
[16] R.E. Wilson, P.B.S. Lissaman, S.N. Walker, Aerodynamic Performance of Wind
Turbines, Oregon State University Report, USA, 1976.
[17] de Vries O., Fluid Dynamics Aspects of Wind Energy Conversion, AGARD, North
Atlantic Treaty Organization, France, 1979.
[18] Wagner Hermann J., MathurJyotirmay, Introduction to Wind Energy Systems – Green
Energy and Technology, 1st Edidtion, pp 48, Springer, 2009.
Références