Formation Essais de Labortoire Sept2017

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ROYAUME DU MAROC

MINISTERE DE L’EQUIPEMENT, DU
TRANSPORT, DE LA LOGISTIQUE ET DE
L’EAU
DIRECTION DES ROUTES

COURS THEORIQUE ET PRATIQUE SUR LES


ESSAIS DE LABORATOIRE POUR UNE
JOURNEE

SEPTEMBRE 2017

ISTITUT DE FORMATION AUX ENGINS ET A


L’ENTRETIEN ROUTIER

IFEER SEP 2017 cours préparé par : M. Flayou


SOMMAIRE

Essais sur les sols et granulats


1- Introduction 3
2- Analyse granulométrique par voie sèche 5
3- Limites d’Atterberg et indice de plasticité 11
4- Essai au bleu de méthylène des sols dit essai à la tache 34
5- Essai Proctor : compactage des sols 40
6- Equivalent de sable (0/5mm) 49
7- Equivalent de sable à 10% de fine (0/2mm) 55
8-Essai au bleu de méthylène des granulats 57
9- Résistance au choc : essai Los Angeles 61
10- Fragmentation dynamique 66
11- Résistance à l’usure par frottement : essai micro-Deval 68
12- Mesure du coefficient d’aplatissement des granulats 71
13- Essai C.B.R. : détermination de la portance du sol compacté 75

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1- Introduction
1- Introduction

Le laboratoire est l’un des principaux acteurs intervenant directement dans


la qualité des travaux routiers en jouant un rôle très important tout au long du
processus de réalisation du projet, depuis les études préalables jusqu’aux essais
de réception des ouvrages. Il devra pour cela être en mesure de fournir des
prestations de qualité afin de répondre aux attentes des donneurs d’ordres
devenus de plus en plus exigeants.

Cela ne pourra se réaliser qu’à travers une «démarche qualité» propre


au laboratoire en se basant essentiellement sur la formation et la motivation du
personnel ainsi que la «mise à niveau »des équipements et du matériel utilisé, la
réalisation d’une telle action permettra au laboratoire de bâtir des relations de
confiance avec ses partenaires, de gagner en crédibilité et d’améliorer son image
de marque et de garantir au maître d’ouvrage le meilleur respect des
prescriptions des documents contractuels.
Rôle du laboratoire :
Il consiste à :
Vérifier la conformité des matériaux aux spécifications imposées au
C.P.S.
Qualifier le matériel de fabrication et de mise en œuvre et vérifier leurs
réglages et leur bon état de fonctionnement.
Effectuer des essais de réception ou de validation sur des ouvrages déjà
réalisés.
Pour toutes ces opérations, le laboratoire doit effectuer des essais conformément
aux modes opératoires en vigueur.

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Les essais :
On distingue :

Les essais in situ : qui consistent à mesurer ou à déterminer certaines


caractéristiques du matériau en place (densité, teneur en eau, CBR,
etc.….)

Les essais in labo : qui sont effectués sur des échantillons prélevés sur le
site et ramenés au laboratoire et qui permettent de déterminer d’autres
caractéristiques géotechniques, du matériau (granulométrie, limite
d’Atterberg, Proctor, CBR, résistance en compression simple etc. ….).

Ces échantillons peuvent être, soit à l’état naturel soit remaniés. Dans tous
les cas, l’échantillon doit être représentatif, du matériau en place, ce qui
impose certaines précautions de prélèvement et d’échantillonnage.

L’ensemble de ces essais sont conduits conformément à un programme de


contrôle défini dans les cahiers de charges qui précisent pour chaque matériau et
étape de mise en œuvre.
o La nature des essais à effectuer et leurs fréquences ;
o Les modes opératoires à adopter ;
o Le mode de présentation des résultats ;
(P.V. journaliers, rapports périodiques etc.….)

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2-Analyse granulométrique
par voie sèche

REFERENCE :

EN 933-1 et EN 933-2

But de l’essai :
L’analyse granulométrique permet de déterminer la grosseur et les pourcentages
pondéraux respectifs des différentes familles de grains constituant l’échantillon.
Elle s’applique à tous les granulats de dimension nominale inférieure ou égale à
63 mm, à l’exclusion des fillers.
Principe de l’essai
L’essai consiste à classer les différentes grains constituants l’échantillon en
utilisant une série de tamis, emboités les uns sur les autres, dont les dimensions
des ouvertures sont décroissantes du haut vers le bas.
Le matériau étudié est placé en partie supérieure des tamis et le classement des
grains s’obtient par vibration de la colonne de tamis.
Avant l’opération de tamisage, l’échantillon est lavé au dessus d’un tamis de
0,063 mm afin d’éliminer les fines et éviter ainsi l’agglomération des grains,
ceci pouvant fausser les résultats de l’analyse.
L’analyse granulométrique est conduite sur la fraction refusée par le tamis de
0,063 mm.
Equipement nécessaire
- Série de tamis de dimensions nominales en mm qui sont :
0,063 0,08 0,1 0,125 0,16 0,2 0,25 0,315 0,4 0,5
0,63 0,8 1 1,25 1,6 2 2,5 3,15 4 5
6,3 8 10 12,5 14 20 25 31,5 40 50
16
63 80 100 125
Les valeurs de ces dimensions sont les termes d’une progression géométrique dont la
raison est (racine dixième de dix), soit environ 1,259 ; chaque terme est donc égal au
précédent multiplié par 1,259
- Balance au décigramme
- Brosse pour les tamis fins (ou pinceau).
- Tamiseuse électrique.

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Tamiseuse électrique

Couvercle et fond Tamis à mailles carrées

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Conduite de l’essai
La prise d’essai est séchée à (110 ±5) °C jusqu’à masse constante puis pesée
(Masse M1).
On réalise ensuite un tamisage par lavage afin de séparer les éléments de
dimension inférieure à 0,063 mm du reste de l’échantillon. Cette manipulation
est réalisée après une période de trempage de 24 heures afin de favoriser la
séparation de l’ensemble des grains.
Un dispersant peut être éventuellement utilisé pour faciliter cette opération. Au
cours du lavage, il ya lieu de protéger le tamis de 0,063 mm par un ou deux
tamis d’ouverture plus grande (1 ou 2 mm par exemple) placés au dessus. Le
lavage est poursuivi jusqu’à ce que
L’eau passant au travers du tamis de 0,063 mm soit claire. Si on souhaite étudier
plus particulièrement les éléments fins (il faut réaliser l’analyse granulométrique
par sédimentométrie), il ya lieu de conserver le filtrat obtenu et de séparer les
éléments fins par décantation puis séchage.
L’échantillon ainsi préparé est alors séché à (110 ±5) °C. Après refroidissement
il est pesé jusqu’à masse constante (masse M2). Le tamisage à sec peut alors
être réalisé.
Masse de l’échantillon à analyser
La masse de l’échantillon à analyser doit satisfaire à : 0,2 D <M< 0,6 D
Avec M, masse de l’échantillon en Kg et D dimension maximale du granulat en
mm
Description de l’essai
Le matériau séché, de masse M2, est versé en haut de la colonne de tamis et
celle-ci est vibrée à l’aide de la tamiseuse électrique.
Enlever les tamis un à un.
Peser à chaque foi la quantité retenue par un tamis qui s’appelle un refus
partiel.
On considère qu’un tamisage est terminé lorsque le refus ne se modifie pas de
plus de 1% en 1 mm de tamisage.
La somme des refus cumulés mesurés sur les différents tamis et du tamisât sur le
fond (fillers) doit coïncider avec la masse de l’échantillon introduite en tête de la
colonne.
La perte éventuelle de matériaux pendant l’opération de tamisage ne doit pas
excéder plus de 2% de masse totale de l’échantillon de départ.

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Exemple de calcul d’un sable 0/5mm : 5 × 200 = 1000 g
5 × 600 = 3000 g
M = (1000+3000) : 2 = 2000g
M1 = 1999 g

Refus Refus Refus Tamisats


Tamis en partiels Ri en cumulés Rn cumulés en cumulés en
mm g en g % %

5 0 0 0,00 100,00
4 41 41 2,05 97,95
2 162 203 10,15 89,85
1 494 697 34,87 65,13
0,500 705 1402 70,14 29,86
0,250 396 1798 89,95 10,05
0,125 159 1957 97,90 2,10
0,063 25 1982 99,15 0,85
fond 17 1999 100,00 0,00

La représentation graphique de cet exemple est donnée par la figure si dessous

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Courbe granulométrique d’un sable

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3- Limites d’Atterberg et
indice de plasticité
REFERENCE
NF P 94-051
NF P 94-052
NF P 94-052-1
OBJET
L’essai a pour objet la détermination des deux limites d’Atterberg (limite de
liquidité à la coupelle et la limite de plasticité au rouleau). L’indice de plasticité
est la différence entre ces deux limites.
L’essai s’effectue sur le mortier (éléments inférieurs à 0.4 mm), permet
d’apprécier le caractère argileux ou plastique du matériau et contribue à sa
classification (LCPC et RTR).
PRINCIPE
L’essai se réalise en trois états possibles pour un sol à teneur en eau croissante :

- Recherche de la limite de liquidité WL (le sol passe de l’état liquide sans


consistance à l’état plastique consistant): c'est-à-dire la recherche de la
teneur en eau pour laquelle une rainure pratiquée dans le matériau placé
dans la coupelle de Casagrande se ferme (sur une longueur de 1 cm) après
25 chocs normalisés.
- Recherche de la limite de plasticité WP (le sol passe de l’état plastique
consistant à l’état solide avec retrait) : c'est-à-dire la recherche de la
teneur en eau pour laquelle un rouleau de diamètre 3mm, confectionné à
la main, se fissure lorsqu’on le soulève.

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Pour préciser ses états, on observe la teneur en eau
croissante voir (fig.si dessous).
• un état solide sans retrait : le sol est très peu déformable et son volume est
indépendant de la teneur en eau si celle-ci reste inférieure à la limite de
retrait wR (sans objet pour les travaux courants).
• un état solide avec retrait : le sol est très peu déformable et son volume
change avec la teneur en eau si celle-ci varie entre la limite de retrait et la
limite de plasticité wP ,
• un état plastique : le sol a une cohésion notable mais se déforme sous
l'effet de charges assez faibles pour une teneur en eau comprise entre la
limite de plasticité et la limite de liquidité wL ,
• un état liquide : le sol a une cohésion très faible et il a l'aspect d'un
liquide.

Equipement nécessaire
.Pour la préparation du sol
- Tamis à mailles carrées de 400 µm d’ouverture,
- Bac de manutention (30x20x8 cm)
- Récipient de 2 l.
- Etuve de dessiccation
.Pour la détermination de WL
- Appareil de Casagrande et outil à rainurer
- Cône de pénétration

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Appareil de Casagrande avec coupelle lisse, outil à rainurer et coupelle
rugueuse

Appareil de Casagrande avec coupelle lisse, outil à rainurer et spatule

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CONDUITE DE L’ESSAI
Préparation de l’échantillon :
- Prendre un échantillon du matériau de masse m ≥ 0.2D environ (m en Kg
et D est la dimension des plus gros éléments de sol en mm).

- Mettre cet échantillon à imbiber dans un récipient plein d'eau pendant au


moins 24h. ..Une fois est imbibé, le matériau est tamisé par voie humide
au tamis de 0.400mm. L’eau de lavage et le tamisât sont recueillis dans un
bac.

- Apres une durée de décantation de 12 heures, l'eau claire surnageante est


siphonnée sans entraîner de particules solides fines. L’eau excédentaire
est évaporée à une température ne dépassant pas 50°C jusqu’à obtenir un
mortier mou.
Détermination de la limite de liquidité (WL) :
- Avant de procéder à l'essai, s'assurer d'abord que la hauteur de la chute de
la coupelle est de 10mm. Faire des réglages s'il est nécessaire.

- Malaxer une quantité de 300g environ du tamisât obtenu à 0.400 mm, afin
d'obtenir une pâte homogène et presque fluide.

- Répartir avec la spatule, dans la coupelle propre et sèche, une masse


environ 50 à 70g de pâte. Cette pâte étalée en plusieurs couches afin
d'éviter d'emprisonner des bulles d'air. Puis partager cette pâte en deux
avec l'outil à rainurer.

- Soumettre la coupelle à une série de chocs à la cadence de 2 coups par


seconde jusqu’à la fermeture des deux lèvres de la rainure sur une
longueur de 1cm. Noter le nombre de chocs (N) correspondant. Si N est
inférieur à 15, on recommence en séchant le matériau.

- Prélever dans la coupelle, à l'aide d'une spatule, environ 5g de pâte, de


chaque coté des lèvres de la rainure et au voisinage de l'endroit où elles se
sont refermées pour déterminer la teneur en eau (W).

- Effectuer l'opération complète au moins 4 à 5 fois sur la même pâte, mais


avec une teneur en eau différente à chaque fois. Les nombres de chocs de
la série d'essais doivent encadrer 25.

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Récupération de la fraction 0/400µm par tamisage sous l’eau.

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Décantation du mélange sol-eau au moins après 12 heures

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L’eau claire surnageante est siphonnée en prenant garde de ne pas
entrainer des particules solides fines.

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Séchage fin à des températures inférieures à 50°c jusqu’à obtenir un
mortier mou avec consistance.

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Homogénéisation par malaxage à la truelle du mortier

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Placer dans la coupelle, environ 50 à 70 g de cette pâte qu’on répartit
convenablement avec la spatule

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Traçage de la rainure (sillon) avec l’outil à rainurer dans le
mortier contenu dans la coupelle.

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L’échantillon est séparé avec l’outil à rainurer en deux
parties distinctes et égales, de manière à voir le fond de la
coupelle

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Après la fermeture de la rainure sur 1 cm de longueur et qui doit
correspondre au nombre de coups supérieur ou égale à 15.
On prélève à l’aide de la spatule de chaque coté des lèvres de la rainure où
elles se sont refermées deux petits échantillons de l’ordre de 5 g chacun.

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Feuille d’essai
Détermination de la limite de liquidité avec la coupelle de
Casagrande (WL)

Date :

Opérateur :

Nombre de
chocs de la
coupelle

N° de la tare

Masse totale
humide(sol+tare)
mth (g)

Masse totale
sèche(sol+tare)
mts (g)

Masse de la tare
mt (g)

Masse de l’eau
me (g)

Masse du sol sec


ms (g)

Teneur en eau
W(%)

W = (Masse totale humide – Masse totale sèche) x 100 /( Masse totale sèche – Masse de la
tare)

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- Deux exemples de représentation de W = f (log N) dans une échelle
semi-logarithmique.
- La limite de liquidité (WL) est la teneur en eau lue sur le graphique pour
N = 25 chocs.

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Limite de liquidité avec le cône de pénétration
1- Malaxer la pâte sur la plaque lisse pour obtenir une pâte homogène
presque fluide.
2- Remplir le récipient normalisé avec une spatule de cette pâte.
3- Araser afin d’obtenir une surface lisse et plane.
4- Ajuster la pointe normalisée à peu près au centre du récipient et pour
qu’elle affleure la surface du sol
5- Repérer la position du cône.
6- Libérer le cône et le laisser s’enfoncer dans le sol pendant 5s ± 1s.
7- Noter sa nouvelle position. L’enfoncement h doit être compris entre 12 et
25 mm.
8- Enlever le cône.
9- Faire un prélèvement et mesurer sa teneur en eau.
10- Recommencer les opérations au moins 4 fois avec des teneurs en eau
différentes.
La limite de liquidité (WL) est la teneur en eau qui correspond à un enfoncement
de 17 mm du cône.
Elle est calculée à partir de l’équation de la droite moyenne ajustée sur les
couples de valeurs expérimentales (enfoncement, w).

Repérage de la position du cône

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L’enfoncement du cône dans le sol pendant 5
secondes

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Prélèvement de sol dans le récipient, dans la zone de la
pénétration du cône.
Cette prise d’essai est placée dans une coupelle, pesée puis
introduite dans l’étuve pour dessiccation et mesure de sa teneur
en eau.

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Feuille d’essai
Détermination de la limite de liquidité avec le cône de pénétration
(WL)
Date :

Opérateur :

Enfoncement
(mm)

N°de la tare

Masse totale
humide(sol+tare)
mth (g)

Masse totale
sèche(sol+tare)
mts (g) (1er pesé)

Masse totale
sèche(sol+tare)
mts(g)(2èmepesé)

Masse de la tare
mt (g)

Masse de l’eau
me (g)

Masse du sol sec


ms (g)

Teneur en eau
W (%)

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Détermination de la limite de
plasticité
- Former une boulette à partir de la pâte précédente. Puis la rouler à l’aide
d’une plaque plane ou à la main, sur une plaque de marbre propre, lisse
et sèche de façon à obtenir un rouleau qui est aminci progressivement
jusqu'a ce qu'il atteigne 3 mm de diamètre et 10 à 15 cm de longueur. La
limite de plasticité est obtenue lorsque, simultanément, le rouleau se
fissure et que son diamètre atteint 3 mm.

- Si aucune fissure n'apparaît, malaxer tout en séchant légèrement la pâte et


en suite reformer un nouveau rouleau.

- Prélever, une fois les fissures apparues, la partie centrale du rouleau pour
déterminer la teneur en eau.

- Effectuer un deuxième essai.

- malaxer tout en séchant légèrement la pâte et ensuite reformer un


nouveau rouleau.

- Prélever, une fois les fissures apparues, la partie centrale du rouleau pour
déterminer la teneur en eau.

- Effectuer un deuxième essai.

Détermination de la limite de plasticité (WP)

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Feuille d’essai
Détermination de la limite de plasticité Wp

Date :

Opérateur :

1er essai 2ème essai

N° de la tare

Masse totale humide


(sol+tare) mth(g)

Masse totale sèche(sol+tare)


mts (g)

Masse de la tare mt (g)

Masse de l’eau me (g)

Masse du sol sec ms (g)

Teneur en eau W (%)

Moyenne

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RESULTATS

- Tracer la droite moyenne W = f (log N) dans une échelle semi-logarithmique.


La limite de liquidité (WL) est la teneur en eau qui correspond à 25 chocs.

- La limite de plasticité (WP) est la moyenne arithmétique des teneurs en eau


obtenues à partir de deux essais.

- L’indice de plasticité est la différence entre les valeurs des limites de liquidité
et de plasticité.
IP = WL - WP
Interprétation :

- Cet essai est significatif pour les matériaux de plasticité appréciable.

- Plus l'IP est grand, plus le caractère argileux du sol est fort et il faudra une
grande variation de teneur en eau pour modifier son état.

- On admet que si :

0< IP < 5 aucune signification, on remplace IP par l’équivalent


de sable.
5 < IP < 10 le sol entre mortier non plastique et mortier
limoneux.
10 < IP < 20 le sol est dit argileux
20 < IP < 30 le sol est dit très argileux
IP > 30 le sol est dit plastique
L’indice IP est influencé surtout par la limite de liquidité
WL. Très souvent, un sol en place a une teneur en eau naturel Wnat = WP.
Pour apprécier davantage la consistance et la traficabilité d'un matériau, on
détermine l'indice de consistance (Ic) définit par :

Ic = WL - Wnat
IP
On retient généralement les matériaux dont 1 ≤ Ic < 1.5

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4- Essai au bleu de
méthylène des sols dit essai
à la tache

REFERENCE
NF P 94-068
OBJET
L’essai a pour objet la détermination de la valeur de bleu de méthylène d’un sol,
cette valeur mesure globalement la quantité et l’activité de la fraction argileuse
contenue dans ce sol.
C’est un indicateur essentiel dans la classification des sols concernés par les
travaux de terrassements (classification RTR).

PRINCIPE
L’essai consiste à mesurer par dosage la quantité de bleu de méthylène pouvant
adsorber sur le matériau mis en suspension dans l’eau. Le dosage s’effectue en
ajoutant successivement différentes quantités de bleu et en contrôlant
l’adsorption après chaque ajout au moyen d’une tache sur un papier filtre.
L’adsorption maximale est atteinte lorsqu’une auréole bleu claire persistante se
produite à la périphérie de la tache.

MODE OPERATOIRE

- Préparer trois prises d’essais de la fraction 0/5 mm, de masses


sensiblement égales et de l’ordre de :
30g à 60g pour les sols argileux à très argileux
60g à 120g pour les sols moyennement à peu argileux
- Introduire la première prise d’essai de masse mh1 dans le récipient la
mettre en suspension dans 500 ml d'eau distillée à l'aide de l'agitateur à
ailettes tournant à 700 ± 100 tr/min pendant au moins 5 min. Ensuite
garder le tout à une agitation permanente, pendant toute la durée de
l’essai, à une vitesse de 400± 100 tr/min. Utiliser la 2ème prise d’essai de
masse mh2 pour déterminer la teneur en eau (w) de l’échantillon d’essai.
Conserver la 3ème prise d'essai de masse mh3 dans un sac en prévision de
l'éventualité où l'essai devant être renouvelé.
- Effectuer une injection de 5ml de solution de bleu (l0 ml pour les sols très
argileux). Puis procéder, au bout de l min, au test à la tache.

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- Procéder ainsi jusqu'à ce que le teste devient positif (apparition de
l' auréole bleu clair dans la zone humide périphérique de la tache) .A ce moment
sans rien ajouter , on laisse s'opérer l'adsorption du bleu qui n'est pas
instantanée, tout en effectuant des tests de confirmations de minute en minute
pendant 5 min, si l’auréole disparaît à la cinquième tache on procède à de
nouvelles additions élémentaires de bleu de 2 ml (5 ml pour les sols très
argileux). Chaque addition est suivie de tests effectués toujours de minute en
minute jusqu’à ce que le test devient positif pendent la cinquième minute .Noter
le volume V de bleu versé.

Test négatif Test positif

Test de la tache

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RESULTATS

- Teneur en eau de l’échantillon soumis à l’essai (0/5 mm) :

w = (mh2 – ms2)/ms2 (ms2 : masse sèche de la deuxième prise


d’essai)

- Masse sèche de la prise d’essai :

ms = mh1 / (1+w)

- Masse de bleu introduite (en gramme) :

B = V × 0.01 (solution à 10 g/l) (10 g/l = 10 g/1000 ml = 1 g/ 100 ml

= 0,01 g/ml) donc B est exprimé g car = ml × g/ml = g

- Valeur de bleu du sol (VBS), exprimée en gramme de bleu pour 100g


de sol sec :

Pour les sols dont Dmax < 5mm

VBS = B/ms × 100


Pour les sols dont Dmax > 5mm

C’est à dire C = Passant à 5 mm/Passant à 50 mm

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Classification des sols après essai selon G.M.T.R. :

- VBS caractérise mieux les sols faiblement plastique (IP<12), elle est
préférable à l’essai classique des limites d’Atterberg.

- VBS = 0,1 : Sol insensible à l’eau.

- VBS = 0,2 : apparition de la sensibilité à l’eau.

- VBS = 1,5 : seuil distinguant les sols sablo-limoneux des sols sablo-
argileux.

- VBS = 2,5 : seuil distinguant les sols limoneux peu plastiques des sols
limoneux de plasticité moyenne.

- VBS = 6 : seuil distinguant les sols limoneux des sols argileux.


- VBS = 8 : seuil distinguant les sols argileux des sols très argileux.

Matériel pour essai au bleu de méthylène

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Matériel nécessaire
1- un chronomètre, précision 1 s
2- une burette de 50 ml avec graduation au 1/10 ml
3- un papier filtre sans cendre, grammage 95 g/cm², épaisseur 0,20 mm,
vitesse de filtration 75, rétention 8 µ m
4- une baguette de verre de 8 mm de diamètre et de 300 mm de longueur
5- un agitateur à ailettes tournant entre 400 et 700 tours/minute dont le
diamètre des ailettes est compris entre 70 et 80 mm
6- un bécher de 3 litres en matière plastique de diamètre environ 155 mm
7- deux tamis de maille 2 mm et 5 mm
8- une spatule
9- une pissette de 500 ml
10- une balance de portée 5 kg, précision 0,1g
11-des bacs en plastique pour effectuer les essais
12-solution de bleu de méthylène qualité médicinale à 10g/l ± 0,01 g/l (durée
d’utilisation : 1 mois maximum).
13-eau déminéralisée ou distillée.

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Feuille d’essai
Essai au bleu de méthylène Laboratoire :
NF P 94-068
Identification de l’écha : Date :
Classe granulaire : 0/5 mm Opérateur :
Masse sèche de la prise d’essai ms :
g
Masse de bleu introduite
B = V × 0.01 g
VBS = B/ms × 100 ……….g de bleu/100g de matériau sec

VBS = B/ms × C × 100 ……….g de bleu/100g de matériau sec

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5-Essai Proctor :
compactage des sols
REFERENCE

NF P 94-093
Cet essai, mis au point par l’ingénieur américain PROCTOR vers 1930, permet
d’apprécier le comportement d’un sol soumis à compactage, en particulier sa
compacité en fonction de la teneur en eau.
C’est un essai très pratiqué en technique routière.

a) PRINCIPE

Pour représenter l’effet du compacteur, on compacte un échantillon de sol, soit


dans un moule PROCTOR (D = 101,6 mm), (le plus petit) utilisable pour les
sols fins, c'est-à-dire sur la fraction 0/5 mm, soit de plus en plus dans un moule
C.B.R. (D = 152 mm) sur la fraction
0/20 mm, qui sert aussi pour l’essai C.B.R. .
Si on exprime la variation de la densité sèche γd en fonction de la teneur en eau
W, on constate que pour une énergie de compactage donnée la courbe passe par
un maximum correspondant à l’optimum PROCTOR

Figure 1
Mr PROCTOR a ainsi défini deux essais, correspondant à deux énergies de
compactage :
- L’essai PROCTOR normal PN, utilisé pour le compactage des remblais,
- L’essai PROCTOR modifié PM, utilisé pour le compactage de la couche
de forme et des couches de chaussée.

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La quantité de matériau à utiliser pour chaque couche est
approximativement :

Moule Essai Proctor Normal Essai Proctor Modifié


(3 couches) (5 couches)
Proctor 650 g 400 g
C.B.R. 1700 g 1050 g

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Diamètre du moule C.B.R. : 152 mm
Hauteur du moule C.B.R. : 152 mm dont disque d’espacement, épaisseur 25,4
mm, soit H utile = 152 – 25,4 = 126,6 mm

Volume = 3,14159265359 × 7,6 ×7,6 × 12,66 = 2297 cm3


Volume = 3,14159265359 × (15,2 × 15,2)/4 × 12,66 = 2297 cm3

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Figure 2
Exemples de courbes Proctor pour un même sol

a) Interprétation
1) On constate que l’optimum Proctor se déplace vers le nord-ouest quand
l’énergie de compactage augmente. On peut donc remédier à un léger
défaut ou un léger excès de teneur en eau en jouant sur l’énergie de
compactage.
2) Pour une teneur en eau donnée, γd augmente en même temps que
l’énergie de compactage jusqu’à saturation. Les différentes courbes
Proctor ont pour enveloppe, la courbe de saturation dont l’équation peut
s’écrire :

W/100 = 1/ γd - 1/ γs

Avec souvent γs = 27 KN/ m3 = 2,7 T/m3 = 2,7 Kg/dm3 = 2,7g/cm3


3) La forme de la courbe Proctor nous renseigne sur la facilité de
compactage du matériau :
*Plus la courbe est « pointue ».plus il sera nécessaire d’avoir une teneur
en eau très proche de l’optimum pour obtenir la densité désirée.
*Plus la courbe est « plate », plus il sera facile d’obtenir la densité désirée
sans trop se préoccuper de la teneur en eau.

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Après avoir fixé l’optimum Proctor normal (WOPN et γdOPN), il faut donc,
éventuellement à la suite d’essais sur le terrain, fixer les conditions du
compactage et notamment :
- La fourchette de teneur en eau acceptable, par exemple W = WOPN ±
2%
- Le type de compacteur
- Le nombre de passes
- La densité sèche attendue : par exemple γd in situe = 0,95 γdOPN
- Ou la densité humide du matériau par relation γh = C.γdOPN (1+W)

En appelant C la compacité désirée (en général on prend 0,9≤ C ≤ 1) on dit que


la compacité est de 100% quand la densité sèche obtenue atteint la valeur
maximale γdOPN de l’essai Proctor.
Les valeurs classiques de γdOPN varient de 15 KN/m3 pour un sable ou une
argile à 21 KN/m3 pour une bonne grave reconstituée.
Mais la compactibilité d’un sol dépend beaucoup de sa nature. D’une manière
générale, plus un sol est sableux et grenu, plus il est facile à compacter (c'est-à-
dire qu’on atteint une compacité de 100% au bout de quelques passages du
compacteur).

Equipement nécessaire pour l’essai Proctor

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Compacteur automatique, conçu pour simuler le compactage manuel

CONDUITE DE L’ESSAI
- Assembler moule et embase (pour le moule C.B.R., mettre le disque
d’espacement).
- Mettre un disque de papier filtre au fond du moule, ce qui facilite le
démoulage.
- Peser l’ensemble à 5g près (soit Pm).
- Mettre en place la hausse.
- Introduire la première couche de sol et la compacter.
- Scarifier la surface compactée afin de facilité la liaison avec la couche
suivante.
- Procéder de manière identique pour les couches suivantes.
- Après compactage de la dernière couche, enlever la hausse. (le sol
compacté doit dépasser le moule de 1 cm environ, si non il faut augmenter
légèrement la quantité du matériau compacté à chaque couche.
- Araser soigneusement le moule et le nettoyer puis le peser (soit Ph).
- Oter l’embase et prélever deux prises sur l’échantillon, l’une en haut et
l’autre en bas, les peser, les mettre dans l’étuve réglée à 105°c, et en
déterminer la teneur en eau W (on prendra la moyenne des deux valeurs
obtenues).
- On obtient ainsi le premier point de la couche dont les coordonnées sont :
- en abscisse W1, teneur en eau – en ordonnée γd1, poids volumique sec
qui s’exprime par : γd = (Ph – Pm) ÷ (1 + W)V avec
V : volume du moule,
Pm : poids du moule et de son embase,
Ph : poids du moule plein de sol,
W : teneur en eau du sol compacté dans le moule

- Pour les points suivants, augmenter à chaque fois la teneur en eau de 2%


et recommencer les mêmes opérations.

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- Tracer la courbe de la teneur en eau W mesurée après chaque essai en
fonction du poids volumique γd obtenu.
- On en déduit la position de l’Optimum Proctor et le couple (WOPN, γd
maxi) correspondant voir (figure 1,2 et 3) :

Exemple de courbe Proctor normal (figure 3)

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PRESENTATION DES RESULTATS

Les calculs et les résultats peuvent être présentés dans un tableau du type suivant :

IFEER

ESSAI PROCTOR
Projet : date :

Echantillon n°

Poids de la dame : kg hauteur de chute : cm

Nombre de coups par couche :

Nombre de couche :

Teneur en eau naturelle : %

Volume du moule : cm3

Spécifications Point n° Point Point n° Point Point n° Point n°


1 n°2 3 n°4 5 6

(a)% d’eau

Poids d’eau g

Moule n°

(1)Poids du moule (tare)


g

(2)Poids humide +tare (Ph)


g

(3) Poids humide – tare (2) – (1) g

(4) γh = (3) ÷ vol moule


g/cm3

(5) γd = (4) ÷ (100 + a ) g/cm3

N° de la tare

(6) Poids de la tare g

(7) Poids humide + tare g

(8) Poids sec +tare g

(9) Poids sec - tare (8) – (6)


g

(10) Poids de l’eau (7) – (8) g

(11) W = [ (10) / (9) ] × 100


%

(12) γd = [ (4) / (11)+100] g/cm3

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CORRECTIONS POUR D > 20 mm
1- Déterminer le pourcentage de gros éléments

g = poids de gros éléments (D > 20 mm)/poids total (éléments fins + gros)

On ne peut faire l’essai Proctor que si g ≤ 25%.

2- Teneur en eau corrigée :

Wcorr = Wmes ( 1- g )

Exemple : g = 14% = 0,14

Wmes = 6%

Alors Wcorr = 6 ( 1– 0,14) = 5,16% = 5,2%

3- Masse volumique apparente sèche corrigée :

γd corr = γd mes × 1/K = γd mes / K


avec K= 1- g ×[ (γs – γd mes)/ γd mes]
Où :

g : pourcentage de gros éléments défini ci-dessus ;

γd mes : masse volumique apparente sèche mesurée sur les éléments conservés ;

γs : masse volumique absolue des gros éléments éliminés.


Exemple :

g = 14%

γd mes = 1,80 g / cm3

γs = 2,60 g / cm3

K = 1 – 0,14×[(2,60 – 1,80)/1,80] = 0,94

γd corr = (1,80/0,94) = 1,91 g / cm3

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6-Equivalent de sable
(0/5mm)

REFERENCE
NF P 18 – 598

OBJET
Détermination en quantité et qualité des éléments fins (argiles, impuretés, …)
contenus dans la fraction de sol ou granulat passant au tamis de 5 mm.

PRINCIPE
L’essai s’effectue sur la fraction 0/5mm. Son principe consiste à floculer un
matériau dans une solution lavante normalisée, et à mesurer, après un temps
de repos, les hauteurs du sédiment (sable) h2 et du floculat (h1- h2)(fines).
La valeur de l’équivalent de sable (ES) est le rapport, multiplié par 100, de la
hauteur de la partie sableuse sédimentée (h2), à la hauteur totale (h1) du
floculat et de la partie sableuse sédimentée.

ES = 100 × h2/h1

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Equipement utilisé

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Conduite de l’essai
- Préparation de la solution lavavnte (5 litres d’eau déminéralisée + 125 cm3 de solution
concentrée). Celle-ci se conserve pendant 2 à 4 semaines.
- Préparer un échantillon, passant au tamis de 5mm, de masse 500 à 700g.
- Prendre, à partir de cet échantillon, deux prises de 100 à 200g pour déterminer la
teneur en eau W.
- Pesée de 120 g de sable sec ou l20 (l+ W/100) de sable humide.
- Emplir 2 éprouvettes avec la solution lavente jusqu' au premier trait.
- Verser la prise d’essai soigneusement à l’aide de l’entonnoir dans I' éprouvette posée
verticalement.
- Frapper frottement à plusieurs reprises le bas de l'éprouvette sur la paume de la main
pour éliminer les bulles d’air et favoriser le mouillage de l’échantillon et laisser
reposer 10 minutes.
- A la fin de cette période, boucher l’éprouvette à l’aide du bouchon de caoutchouc, puis
fixer l'éprouvette sur la machine d'agitation et faire subir à l'éprouvette 90 cycles allers
et retours en 30 s.
- Remettre l'éprouvette en position verticale, ôter le bouchon de caoutchouc et le rincer
au dessus de l’éprouvette avec la solution lavante .En descendant le tube laveur
jusqu’au fond de l'éprouvette rincer les parois de l'éprouvette avec la solution lavante,
puis enfoncer le tube jusqu'au fond de l'éprouvette. Faire remonter les éléments
argileux, tout en maintenant l'éprouvette en position verticale. Lorsque le niveau du
liquide atteint le trait repère supérieur, relever le tube laveur. Laisser reposer pendant
20 min.
- Mesurer à l'aide du réglet la hauteur h1 du niveau supérieur du floculat par rapport au
fonde de l'éprouvette.
- Mesurer également la hauteur h’2 du niveau supérieur de la partie sédimentée par
rapport au fond de l’éprouvette.
- Descendre doucement le pistant taré dans l’éprouvette jusqu’à ce qu’il repose sur le
sédiment. Pendant cette opération, le manchon coulissant prend appui sur l’éprouvette.
Bloquer le sur la tige du piston.
- Mesurer la hauteur h2 entre la tête du piston et le manchon coulissant.
- Chaque détermination est réalisée sur au moins deux prises d’essai dont on prend la
moyenne des résultats.

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RESULTATS
- .L’équivalent de sable est donné par la formule :

ES (piston) = 100 h2/h1


- L’équivalent de sable visuel est, dans les mêmes conditions, donné par la formule :

ESV (à vue) = 100 h'2/h1.


Ces résultats sont donnés avec une décimale.

La valeur de l’équivalent de sable est la moyenne des deux essais. Cette valeur
moyenne est arrondie à l’entier le plus voisin.

INTERPRETATION DE L’EQUIVALENT DE SABLE :

Pour le domaine routier on a :


0 ≤ ES < 20 Matériaux à rejeter
20 ≤ ES < 30 Matériaux douteux
30 ≤ ES < 50 Bon matériaux
50 ≤ ES <70 Matériaux difficile à compacter
70 ≤ ES < 100 Matériaux manquant de cohésion

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Pour le béton on a :

PS : propreté du sable

PS = ESP

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Feuille d’essai

Equivalent de sable Laboratoire :


NF P 18-598
Identification de l’écha : Date :
Classe granulaire : 0/5 mm Opérateur :
Prise n° 1 2
Hauteur h1 (cm)
Hauteur h’2 (cm)
Hauteur h2 (cm)
ESV % = 100×h'2/h1
ESP % = 100×h2/h1
ESV moyen %

Esp moyen %

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7-Equivalent de sable
à 10% de fines (0/2m)

REFERENCE
NF P 18-597

OBJET
Détermination de la propreté d’un sable 0/2 mm dont le % de fines (< 0,080mm) a été
ramené à 10% si la teneur en fines est supérieure à 11%.

L’essai rend compte globalement de la qualité des éléments fins, par un rapport
volumétrique entre les éléments sableux qui sédimentent et les éléments fins qui floculent.

Préparation des échantillons soumis à l’essai


- Tamiser le matériau humide sur le tamis de 2 mm et laver le refus.
- Mettre ce passant (fraction 0/2 mm) à l’étuve, si nécessaire, en contrôlant qu’il n’atteint
jamais l’état sec, puis en atmosphère ambiante pour l’amener à une teneur en eau compris
entre 1% et 3%

N.B. : La masse de l’échantillon pour laboratoire doit être telle que la faction passante
au tamis de 2 mm pèse 1500 g environ
- Préparer quatre échantillons :
- un pour déterminer la teneur en eau W sur 2 prises de 100 à 200 g.
- Un autre échantillon pour la préparation du sable correcteur et la détermination de la
teneur en fines :
- Peser l’échantillon (masse Mh2).
- Tamiser sous l’eau sur le tamis 0,080 mm.
- Sécher et peser les refus (msR0,080) pour déterminer la teneur en fines f.
- Ce refus servira de sable correcteur.
f = 100 – (msR0,080 × (100 + W)/Mh2)
- Deux échantillons pour essai
Si f < 11%, on n’utilise pas de sable correcteur, on utilise un sable 0/2 mm brut. La masse
pour chaque échantillon est de : Mh3 = 120 × (1+W/100)
Si f ≥ 11%, prendre une masse égale à Mh3 = (1200 / f ) × (1+W/100) et ajouter une
quantité de sable correcteur sec Msc = 120 – 1200 / f ; c'est-à-dire utiliser un sable 0/2 mm
corrigé.
La masse de l’échantillon vaut alors Mh3 + Msc

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Conduite de l’essai
La conduite de l’essai est identique à celui de l’équivalent de sable classique.
Si après essai la teneur en fines du sable est supérieure à 13%, on recommence
l’essai en remplaçant le sable correcteur par un sable normal selon la norme
(NF EN 196-1).

Résultat : La propreté PS du sable est prise égale à la valeur de l’équivalent de


sable ES mesurée au piston.

L’équivalent de sable est donné par la formule :


PS = ES (piston) = 100 h2/h1

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8- Essai au bleu de
méthylène des granulats

REFERENCE
NF EN 933-9

But de l’essai
Cet essai utilisé pour évaluer l’influence des fines d’origines argileuses contenues dans les
sables et graves d’origines naturelle ou artificielle. C’est un test performant pour
quantifier de manière sure et simple la propreté des granulats.

Préparation de l’échantillon
L’essai est conduit sur un échantillon contenant au moins 200 g de fraction
granulométrique 0/2 mm.

Pour ce faire, il convient de tamiser au tamis de 2 mm un échantillon sec permettant de


récupérer un sous échantillon 0/2 mm d’environ 200 à 300 g.

La prise d’essai 0/2 mm ainsi obtenue sera pesée au gramme près.


Soit M1 = (200+300) ÷ 2 = 250 g

Conduite de l’essai
La prise d’essai, de masse sèche M1, est introduite dans un bécher contenant (500±5) ml
d’eau déminéralisée, puis le tout est agité à l’aide d’un agitateur rotatif à ailettes à raison de
600 tr/min pendant 5 min puis à raison de 400 tr/min pendant tout le reste de l’essai.
Deux cas peuvent se présenter :
- Le matériau est riche en éléments fins, ce qui signifie qu’il est probablement pollué par
des éléments argileux. Dans ce cas, l’essai est conduit de manière simple jusqu’à
l’obtention persistante d’une auréole bleue.

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- Le matériau est pauvre en éléments fins et il n’est pas possible de réaliser l’essai, la
saturation en bleu de méthylène étant immédiate dès le premier ajout de bleu. On ajoute
alors (30 ± 0,1) g de kaolinite, séchée à 105 °C à masse constante, ainsi que V’ ml de
solution de bleu de méthylène qui correspondent au volume de solution de bleu absorbé
par la kaolinite (suivre le mode opératoire exposé dans la norme NF P 94-068)
- MBk = V’/30 avec V’= volume de colorant (en ml) absorbé par la kaolinite seule.

IFEER SEP 2017 cours préparé par : M. Flayou 58


RESULTATS
La valeur de bleu de méthylène, MB, est exprimée en gramme de colorant par
kilogramme de fraction 0/2 mm.

Sachant que la solution de bleu de méthylène est dosée à 10 g/l, le résultat s’exprime par
la formule suivante :

MB = [(V1-V’)/M1] × 10

V1 = volume total (en ml) de la solution de bleu agissant à la fois sur la kaolinite, ainsi
que sur les fillers contenus dans la fraction 0/2 mm.

V’ = volume de la solution (en ml) agissant sur la kaolinite seule.

M1 = masse de la prise d’essai, (en g).

Si la kaolinite n’a pas été utilisée, la valeur de bleu de méthylène devient :

MB = [V1/M1] × 10

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Feuille d’essai

Essai au bleu de méthylène Laboratoire :


NF EN 933-9
Identification de l’écha : Date :
Classe granulaire : 0/2 mm Opérateur :
Masse sèche de la prise d’essai
M1(g) : g
Valeur de bleu de la kaolinite
MBK ml
Volume de solution absorbé par la
kaolinite V’ ml
Quantité totale de colorant ajoutée
V1 ml
Valeur de bleu MB = [(V1-V’)/M1] × 10 ...........±……g/kg de matériau 0/2mm
ou MB = (V1/M1) × 10

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9- Résistance au choc :
essai Los Angeles
REFERENCE
NF P 18-573

OBJET
Mesure de la résistance à la fragmentation par chocs des éléments d’un échantillon de
granulats grâce à une charge de boulets.

Appareillage

La machine Los Angeles comprend :

- Un cylindre creux en acier de 12 mm d’épaisseur, de diamètre intérieur 711


mm et de longueur 508 mm.

- à l’intérieur de ce cylindre est fixée, dans le plan diamétral, une tablette en


acier de largeur 90 mm et d’épaisseur 25 mm.
- Entrainement en rotation régulière à raison de 30 à 33 tr/mn.

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Charge de boulets :

Ce sont des charges abrasives de 12 boulets sphériques de diamètre 47 mm


en acier, de masse comprise entre 390 et 445 g.

Echantillon soumis à l’essai

Classes Nombre de Masse de la charge Nombre de


granulaires d/D boulets (g) rotations
(mm)
4/6,3 7 3080 500
6,3/10 9 3960 500
10/14 11 4840 500
10/25 (avec 60% de
10/16 et 40% de 16/25) 11 4840 500
16/31,5 (avec 60% de
16/25 et de 40% de 5280
25/31,5) 12 500
25/50 (avec 60% de
25/40 et 40% de 40/50) 12 5280 1000

Il faut 5 kg de matériau préalablement lavé et étuvé d’une des six classes granulaires d/D
ci-dessus.

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Mode opératoire

- Mise en place du granulats et des boulets dans la machine Los Angeles


- Faire effectuer 500 rotations ou 1000 rotations s’il s’agit de la classe25/50.
- Après l’essai le granulat est enlevé de la machine et recueilli dans un bac placé sous
l’appareil
- Tamiser le granulat sous l’eau au tamis de 1,6 mm, laver le refus et le sécher à l’étuve à
105°C.

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Matériau à l’intérieur de la machine après 500 rotations

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Après l’essai le matériau est enlevé de la machine et
recueilli dans un bac placé sous l’appareil.

RESULTATS
mR1,6 : masse de refus au tamis de 1,6 mm en g

LA = 100 × (5000-mR1,6)/5000 (%)

Le résultat est arrondi à l’unité la plus proche.

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10-Fragmentation
dynamique
REFERENCE
P 18-574

PBJET
Mesure de la résistance à la fragmentation dynamique des éléments d’un échantillon de
granulats.

Appareillage

- un moule cylindrique en acier de diamètre 102 mm, de hauteur 52 mm et d’épaisseur 10


mm.

- Une masse de 14 kg de 100 mm de diamètre guidée par deux colonnes verticales et qui
peut être bloquée à 40 cm au dessus du niveau supérieur du matériau contenu dans le
moule.

- Echantillon soumis à l’essai


-
Classe granulaire d/D pour l’essai Nombre de coups de masse
4/6.3 16
6.3/10 22
10/14 28

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Il faut 350 g de matériau préalablement lavé et étuvé d’une des trois classes granulaires d/D
ci-dessus.

MODE OPERATOIRE

- Prendre un échantillon pour essai de 350g ±1g et le fragmenter en lui donnant le nombre
de coups de masse indiqué dans le tableau ci-dessus, selon la classe granulaire choisi.
- Recueillir et tamiser sous l’eau le granulat au tamis de 1,6mm.

RESULTATS

mR1,6 : masse de refus au tamis de 1,6 mm en g

FD = (350 – mR1,6 ) × 100 / 350 (%)

- Le résultat est arrondi à l'unité la plus proche.

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11- Résistance à l’usure par
frottement : essai micro-Deval

REFERENCE
NF P 18-572

NF EN 1097-1

OBJET
Mesure de la résistance à l’usure par frottement d’un échantillon de granulats qui diffère
selon qu’il est effectué en présence d’eau ou non.

APPAREILLAGE

La machine micro-Deval est constituée de :

- Un cylindre creux (ou jusqu’à quatre cylindres pour effectuer plusieurs essais
simultanément) en acier inox de 3 mm d’épaisseur, de diamètre intérieur 200 mm et de
longueur utile 154 mm pour les gravillons compris entre 4 et 14 mm; la longueur utile est
de 400 mm pour les 25/50 mm.

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- Entrainement en rotation régulière, autour d’un axe horizontal, à raison de 100 tr/mn ;
arrêt automatique du moteur après 2h (12000 rotations) ou 2h20mn (14000 rotations) pour
les 25/50 mm.

Charge abrasive :

Elle est composée par des billes sphériques de diamètre 10 mm en acier inox. On utilise
une charge abrasive seulement pour les gravillons compris entre 4 et 14 mm.

Echantillon soumis à l’essai

L’échantillon est lavé et étuvé à 105°C.

Masse de
Classe Masse de
Billes ou Quantité Durée
Granulaire l’échantillon
charge d’eau de rotation
d/D (g)
abrasive (l) ( tours ou h)
(mm)
(g)

4/6.3 2000 ± 5 2.5 12 000 tr ou 2h 500

6.3/10 4000 ± 5 2.5 12 000 tr ou 2h 500

10/14 5000 ± 5 2.5 12 000 tr ou 2h 500

25/50 avec 60%


14 000 tr ou 10000
de 25/40 et 40% 0 2
2h 20mn
de 40/50

MODE OPERATOIRE
Introduire dans le cylindre d’essai la charge abrasive, puis la quantité du matériau préparé et
de l’eau et en suite mettre en rotation l’ensemble à une vitesse de 100tr/mn, ceci
conformément aux indications du tableau ci-dessus.
- Une fois le nombre de rotations est terminé, tamiser le matériau sous l’eau au tamis
1,6 mm, laver le refus (avec la charge) et le sécher à l’étuve.

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Etat du granulat en fin d’essai après 12000 rotations et tamisage sous l’eau au
tamis 1,6 mm et séchage du refus.

RESULTATS
mR1,6 : masse de refus au tamis de 1,6 mm en g

MDS ou MDE = (500 - mR1,6) × 100/500 (%)

MDS ou MDE = (10000 - mR1,6) × 100/10000 (%) pour le 25/50 mm

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12-Mesure du coefficient
d’aplatissement des
granulats
REFERENCE
NF EN 933-3

Définitions
La forme d’un granulat est définie par trois grandeurs géométriques :

- Longueur L : distance maximale de deux plans parallèles tangents aux extrémités du


granulat.

- Epaisseur E : distance minimale de deux plans parallèles tangents au granulat.

- Grosseur G : dimension de la maille carrée minimale du tamis qui laisse passer le


granulat.

Le coefficient d’aplatissement A d’un ensemble de granulats soumis à l’essai est par


définition le % pondéral des éléments qui vérifie la relation : G / E > 1,58

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Equipement nécessaire

Grilles à fentes parallèles d'écartement: d/1,58 mm.

Tamis à mailles carrées

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Principe de l’essai
On effectue un double tamisage :

1- tamisage sur tamis à mailles carrées, pour classer l'échantillon étudié en différentes
classes granulaires d/D (avec D=1,25 d), suivant leur grosseur G.

2- tamisage des différentes classes granulaires d/D, sur des grilles à fentes parallèles
d'écartement: d/1,58 mm.

La correspondance entre classes granulaires d/D et grilles à fentes de largeur E est donnée
dans le tableau suivant :

Classes granulaires d/D Ecartement E des grilles à fentes

(mm) (mm)

63/80 40

50/63 31.5

40/50 25

31.5/40 20

25/31.5 16

20/25 12.5

16/20 10

12.5/16 8

10/12.5 6.3

8/10 5

6.3/8 4

5/6.3 3.15

4/5 2.5

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Conduite de l’essai
On opère, comme dans l’analyse granulométrique, avec un échantillon représentatif de
matériaux de masse M0 > 0,2 D.

L’échantillon est tamisé de telle manière que tous les grains inférieurs à 4 mm et
supérieurs à 80 mm soient mis de coté et pesés. La masse M restante est utilisée pour
déterminer le coefficient d’aplatissement suivant la feuille de calculs suivante :

Feuille de calculs
Tamisage sur tamis Tamisage sur grille à fentes

Retenus Mgi Passant Mei


Classes (g) Ecartement E (g)
granulaires des grilles à
d/D (mm) fentes (mm)

63/80 40

50/63 31.5

40/50 25

31.5/40 20

25/31.5 16

20/25 12.5

16/20 10

12.5/16 8

10/12.5 6.3

8/10 5

6.3/8 4

5/6.3 3.15

4/5 2.5
M = ∑ Mgi = ∑Mei =
Mgi = masse retenu de chaque classe
granulaire d/D Mei = masse passant à travers l’écartement
E correspondant
M0 =

A = ( ∑Mei / ∑Mgi) × 100

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13-Essai C.B.R.
Détermination de la
portance du sol compacté

REFERENCE

NF P 94-078

BUT DE L’ESSAI

Dans les travaux routiers et en particulier pour la confection des remblais et des couches
de forme, on ne peut admettre que de faibles déformations. On détermine donc la portance
du sol, c'est-à-dire sa résistance à la rupture, par l’essai C.B.R.

PRINCIPE

L’essai C.B.R. s’effectue sur la fraction 0/20 mm d’un matériau dont la proportion des
éléments supérieurs à 20 mm ne dépasse pas 25%.

C’est un essai de poinçonnement. Après avoir compacté des éprouvettes de sol dans des
moules CBR, dans les conditions de l’essai PROCTOR, à des teneurs en eau et énergies
de compactage variables.

On soumet ces éprouvettes à l’action d’une presse qui possède un piston de 19,3 cm² de
section, et qui s’enfonce à la vitesse constante de 1,27 mm/min et on mesure la pression
ou force nécessaire à l’enfoncement du piston de 2,5 et 5 mm qui sont rapportées aux
valeurs (d’un bon matériaux types extrait d’une carrière de Californie) 13,35 et 20 KN ,
qui sont les forces observées dans les mêmes conditions sur un matériaux de référence.

CONDUITE DE L’ESSAI :

- Compacter à la teneur Wopm suivant le processus de l’essai P.M.(moule C.B.R., dame


lourde, 5 couches, 55 coups par couche).

- Araser le moule et déterminer la teneur en eau de la partie ainsi enlevée.

- Enlever la plaque de base, ôter le disque d’espacement et retourner le moule, pour


fixer, sur la plaque de base l’extrémité qui était en haut, en interposant une feuille de
papier filtre ( voir fig ci-dessous )

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-
- Peser l’ensemble moule + plaque de base + contenu, à 1 g près

Imbibition – Mesure de gonflement


Le but de cette opération est de placer le sol dans les plus mauvaises conditions qu’il est
susceptible de rencontrer dans la pratique.

Trois cas peuvent être envisagés

- Pour un terrain particulièrement sec, ne risquant ni de subir des remontées d’eau

(nappe phréatique profonde), ni de recevoir des eaux pluviales (climat très sec ou revêtement
étanche), on peut se dispenser de cette imbibition et faire l’essai à la teneur en eau Wopm qui
est celle à laquelle l’échantillon a été préparé.

- Pour un terrain pouvant subir de fortes remontées d’eau, ou des inondations, ou


recevoir les pluies d’un climat très humide, on procède à une imbibition complète
(jusqu’à ce que la variation d’épaisseur de l’échantillon devienne inférieure à 0.03 mm
par 24 h).

- Dans les autres cas, qui sont les plus fréquents, on imbibe l’échantillon pendant 4 jours
en suivant le mode opératoire ci-après :

- On place sur l’échantillon, successivement (voir fig ci-après) un disque de papier


filtre, un disque perforé de gonflement et une charge constituée par des disques
annulaires de 2,265 g (au moins 2 disques), représentant l’équivalent de la contrainte
imposée par la chaussée sur la plate-forme de terrassement.

- On met le tout dans un bac rempli d’eau, la plaque de base étant un peu écartée du
fond pour permettre le passage de l’eau. Un comparateur tenu par un trépied placé sur
le moule mesurera les variations de hauteur de l’échantillon. On remplit d’eau et l’on
note la lecture de la mesure donnée par le comparateur au début de l’essai.

- Dans le cas normal, laisser l’imbibition se poursuivre pendant 4 jours (96 h ± 1h).

A la fin de l’imbibition, on note le gonflement.

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Imbibition et gonflement
Poinçonnement
On utilise une presse qui est munie d’un piston de poinçonnement de diamètre de 4,96 cm
(section = 19,3 cm²) et d’un comparateur permettant de suivre les enfoncements au 1/100 de
mm près et d’une vitesse constante de 1,27 mm/min.

Machine automatique pour poinçonnement C.B.R.

- Placer l’échantillon sur le plateau, bien axé par rapport au piston de poinçonnement.

- Poser les disques de surcharge sur la surface supérieure de l’éprouvette.

- Mettre en contact le piston de la presse avec la surface supérieure de l’éprouvette.

- Régler la mise à zéro des dispositifs de mesure de la force et d’enfoncement.

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- Exécuter le poinçonnement et noter au fur et à mesure les efforts correspondant aux
enfoncements du tableau suivant.

Effort lu sur l’anneau en Kgf


Enfoncement
Avant imbibition après imbibition
en mm
55 35 15 55 35 15
0,2
0,4
0,6
0,625
0,8
1
1,25
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
5
6
7
7,5
8
9
10

Le nombre de coups par couche s’étale entre 10 et 56

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EXPRESSION DES RESULTATS

- Construire la courbe : efforts-enfoncements

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- Exemple de courbes : Force = f (Enfoncement) = f(Pénétration)

- Calculer les deux rapports suivants :

- L’indice recherché est la plus grande valeur de ces deux rapports.

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IFEER

ESSAI C.B.R.

Projet : date de l’essai :

Echantillon n°

Poids de la dame : kg hauteur de chute : cm

Volume du moule : cm3

Résultats du compactage : Wop : %

γd max : g / cm3

Echantillon n° 1 2 3

Nombre de coups par couche :

Nombre de couche :

Moule n°

(1) Poids humide +tare g

(2)Poids moule g

(3) Poids humide – tare (1) – (2) g

(4) γh = (3) ÷ volume du moule g / cm3

N° de la tare 1 2 3 4 5 6

(5) Poids humide + tare g

(6) Poids sec +tare g

(7) Poids de la tare g

(8) Poids sec - tare (6) – (7) g

(9) Poids de l’eau (5) – (6) g

(10) W = [ (9) / (8) ] × 100 %

(11) γd = [ (4) / (10)+100] g / cm3

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Contrôle du poids volumique sec γd de l’échantillon compacté.

On a pesé PH + tare (1), après compactage. De même, on connait le poids du moule (2).
On en déduit le poids de l’échantillon compacté PH – tare (3) et donc le poids volumique
apparent humide γ connaissant la teneur en eau W de l’échantillon. Le poids volumique
sec γd est alors :

γ= γh = (3) ÷ volume du moule (4)

γd = (4)/ [(10) + (100)] = γ/ (1+W)

on devrait retrouver le poids volumique maximal de l’essai PROCTOR modifié. Si la


différence correspond à plus de 50 g/dm3 , il y a eu faute ou erreur, et il faut recommencer
l’essai.

Variantes possibles de l’essai

Il est possible de déterminer l’indice CBR dans d’autres conditions :

IPI : est l’Indice Portant Immédiat mesuré à la teneur en eau de confection de l’éprouvette
sans application des surcharges. Il sert pour évaluer l’aptitude du matériau à supporter la
circulation des engins de terrassement pendant la durée du chantier.

La teneur en eau réelle de l’éprouvette est déterminée sur l’éprouvette entière par séchage
à l’étuve à 105°c.

CBR immédiat : est le CBR d’un matériau mesuré à la teneur en eau de confection de
l’éprouvette dans les mêmes conditions de l’IPI mais avec application des surcharges
normalisées.

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Etude CBR après immersion

Tracé des courbes CBR

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Les aléas combinés des conditions climatiques et donc hydriques qui influent sur les
teneurs en eau du sol, et de la mise en œuvre, font qu’il est nécessaire de déterminer les
indices C.B.R. pour un ensemble de conditions couvrant l’ensemble des cas possibles.

Il convient donc de procéder à une étude C.B.R. selon le processus suivant :

- Saturation à 4 jours d’immersion.

- Masses volumiques sèches obtenues à l’énergie Proctor normal, à l’énergie Proctor


modifié, à 20% de l’énergie Proctor normal (11 coups par couche au lieu de 55),

- 5 teneurs en eau harmonieusement réparties dans une large plage couvrant tous les cas
possibles du chantier.

Voir les deux graphiques précédentes.

La lecture de ces deux graphiques, pour des teneurs en eau identiques, permet alors de
donner une réponse satisfaisante sur la portance du sol support de chaussée, compte tenu
des aléas du chantier.

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