Formation Essais de Labortoire Sept2017
Formation Essais de Labortoire Sept2017
Formation Essais de Labortoire Sept2017
MINISTERE DE L’EQUIPEMENT, DU
TRANSPORT, DE LA LOGISTIQUE ET DE
L’EAU
DIRECTION DES ROUTES
SEPTEMBRE 2017
Les essais in labo : qui sont effectués sur des échantillons prélevés sur le
site et ramenés au laboratoire et qui permettent de déterminer d’autres
caractéristiques géotechniques, du matériau (granulométrie, limite
d’Atterberg, Proctor, CBR, résistance en compression simple etc. ….).
Ces échantillons peuvent être, soit à l’état naturel soit remaniés. Dans tous
les cas, l’échantillon doit être représentatif, du matériau en place, ce qui
impose certaines précautions de prélèvement et d’échantillonnage.
REFERENCE :
EN 933-1 et EN 933-2
But de l’essai :
L’analyse granulométrique permet de déterminer la grosseur et les pourcentages
pondéraux respectifs des différentes familles de grains constituant l’échantillon.
Elle s’applique à tous les granulats de dimension nominale inférieure ou égale à
63 mm, à l’exclusion des fillers.
Principe de l’essai
L’essai consiste à classer les différentes grains constituants l’échantillon en
utilisant une série de tamis, emboités les uns sur les autres, dont les dimensions
des ouvertures sont décroissantes du haut vers le bas.
Le matériau étudié est placé en partie supérieure des tamis et le classement des
grains s’obtient par vibration de la colonne de tamis.
Avant l’opération de tamisage, l’échantillon est lavé au dessus d’un tamis de
0,063 mm afin d’éliminer les fines et éviter ainsi l’agglomération des grains,
ceci pouvant fausser les résultats de l’analyse.
L’analyse granulométrique est conduite sur la fraction refusée par le tamis de
0,063 mm.
Equipement nécessaire
- Série de tamis de dimensions nominales en mm qui sont :
0,063 0,08 0,1 0,125 0,16 0,2 0,25 0,315 0,4 0,5
0,63 0,8 1 1,25 1,6 2 2,5 3,15 4 5
6,3 8 10 12,5 14 20 25 31,5 40 50
16
63 80 100 125
Les valeurs de ces dimensions sont les termes d’une progression géométrique dont la
raison est (racine dixième de dix), soit environ 1,259 ; chaque terme est donc égal au
précédent multiplié par 1,259
- Balance au décigramme
- Brosse pour les tamis fins (ou pinceau).
- Tamiseuse électrique.
5 0 0 0,00 100,00
4 41 41 2,05 97,95
2 162 203 10,15 89,85
1 494 697 34,87 65,13
0,500 705 1402 70,14 29,86
0,250 396 1798 89,95 10,05
0,125 159 1957 97,90 2,10
0,063 25 1982 99,15 0,85
fond 17 1999 100,00 0,00
Equipement nécessaire
.Pour la préparation du sol
- Tamis à mailles carrées de 400 µm d’ouverture,
- Bac de manutention (30x20x8 cm)
- Récipient de 2 l.
- Etuve de dessiccation
.Pour la détermination de WL
- Appareil de Casagrande et outil à rainurer
- Cône de pénétration
- Malaxer une quantité de 300g environ du tamisât obtenu à 0.400 mm, afin
d'obtenir une pâte homogène et presque fluide.
Date :
Opérateur :
Nombre de
chocs de la
coupelle
N° de la tare
Masse totale
humide(sol+tare)
mth (g)
Masse totale
sèche(sol+tare)
mts (g)
Masse de la tare
mt (g)
Masse de l’eau
me (g)
Teneur en eau
W(%)
W = (Masse totale humide – Masse totale sèche) x 100 /( Masse totale sèche – Masse de la
tare)
Opérateur :
Enfoncement
(mm)
N°de la tare
Masse totale
humide(sol+tare)
mth (g)
Masse totale
sèche(sol+tare)
mts (g) (1er pesé)
Masse totale
sèche(sol+tare)
mts(g)(2èmepesé)
Masse de la tare
mt (g)
Masse de l’eau
me (g)
Teneur en eau
W (%)
- Prélever, une fois les fissures apparues, la partie centrale du rouleau pour
déterminer la teneur en eau.
- Prélever, une fois les fissures apparues, la partie centrale du rouleau pour
déterminer la teneur en eau.
Date :
Opérateur :
N° de la tare
Moyenne
- L’indice de plasticité est la différence entre les valeurs des limites de liquidité
et de plasticité.
IP = WL - WP
Interprétation :
- Plus l'IP est grand, plus le caractère argileux du sol est fort et il faudra une
grande variation de teneur en eau pour modifier son état.
- On admet que si :
Ic = WL - Wnat
IP
On retient généralement les matériaux dont 1 ≤ Ic < 1.5
REFERENCE
NF P 94-068
OBJET
L’essai a pour objet la détermination de la valeur de bleu de méthylène d’un sol,
cette valeur mesure globalement la quantité et l’activité de la fraction argileuse
contenue dans ce sol.
C’est un indicateur essentiel dans la classification des sols concernés par les
travaux de terrassements (classification RTR).
PRINCIPE
L’essai consiste à mesurer par dosage la quantité de bleu de méthylène pouvant
adsorber sur le matériau mis en suspension dans l’eau. Le dosage s’effectue en
ajoutant successivement différentes quantités de bleu et en contrôlant
l’adsorption après chaque ajout au moyen d’une tache sur un papier filtre.
L’adsorption maximale est atteinte lorsqu’une auréole bleu claire persistante se
produite à la périphérie de la tache.
MODE OPERATOIRE
Test de la tache
ms = mh1 / (1+w)
- VBS caractérise mieux les sols faiblement plastique (IP<12), elle est
préférable à l’essai classique des limites d’Atterberg.
- VBS = 1,5 : seuil distinguant les sols sablo-limoneux des sols sablo-
argileux.
- VBS = 2,5 : seuil distinguant les sols limoneux peu plastiques des sols
limoneux de plasticité moyenne.
NF P 94-093
Cet essai, mis au point par l’ingénieur américain PROCTOR vers 1930, permet
d’apprécier le comportement d’un sol soumis à compactage, en particulier sa
compacité en fonction de la teneur en eau.
C’est un essai très pratiqué en technique routière.
a) PRINCIPE
Figure 1
Mr PROCTOR a ainsi défini deux essais, correspondant à deux énergies de
compactage :
- L’essai PROCTOR normal PN, utilisé pour le compactage des remblais,
- L’essai PROCTOR modifié PM, utilisé pour le compactage de la couche
de forme et des couches de chaussée.
a) Interprétation
1) On constate que l’optimum Proctor se déplace vers le nord-ouest quand
l’énergie de compactage augmente. On peut donc remédier à un léger
défaut ou un léger excès de teneur en eau en jouant sur l’énergie de
compactage.
2) Pour une teneur en eau donnée, γd augmente en même temps que
l’énergie de compactage jusqu’à saturation. Les différentes courbes
Proctor ont pour enveloppe, la courbe de saturation dont l’équation peut
s’écrire :
W/100 = 1/ γd - 1/ γs
CONDUITE DE L’ESSAI
- Assembler moule et embase (pour le moule C.B.R., mettre le disque
d’espacement).
- Mettre un disque de papier filtre au fond du moule, ce qui facilite le
démoulage.
- Peser l’ensemble à 5g près (soit Pm).
- Mettre en place la hausse.
- Introduire la première couche de sol et la compacter.
- Scarifier la surface compactée afin de facilité la liaison avec la couche
suivante.
- Procéder de manière identique pour les couches suivantes.
- Après compactage de la dernière couche, enlever la hausse. (le sol
compacté doit dépasser le moule de 1 cm environ, si non il faut augmenter
légèrement la quantité du matériau compacté à chaque couche.
- Araser soigneusement le moule et le nettoyer puis le peser (soit Ph).
- Oter l’embase et prélever deux prises sur l’échantillon, l’une en haut et
l’autre en bas, les peser, les mettre dans l’étuve réglée à 105°c, et en
déterminer la teneur en eau W (on prendra la moyenne des deux valeurs
obtenues).
- On obtient ainsi le premier point de la couche dont les coordonnées sont :
- en abscisse W1, teneur en eau – en ordonnée γd1, poids volumique sec
qui s’exprime par : γd = (Ph – Pm) ÷ (1 + W)V avec
V : volume du moule,
Pm : poids du moule et de son embase,
Ph : poids du moule plein de sol,
W : teneur en eau du sol compacté dans le moule
Les calculs et les résultats peuvent être présentés dans un tableau du type suivant :
IFEER
ESSAI PROCTOR
Projet : date :
Echantillon n°
Nombre de couche :
(a)% d’eau
Poids d’eau g
Moule n°
N° de la tare
Wcorr = Wmes ( 1- g )
Wmes = 6%
γd mes : masse volumique apparente sèche mesurée sur les éléments conservés ;
g = 14%
γs = 2,60 g / cm3
REFERENCE
NF P 18 – 598
OBJET
Détermination en quantité et qualité des éléments fins (argiles, impuretés, …)
contenus dans la fraction de sol ou granulat passant au tamis de 5 mm.
PRINCIPE
L’essai s’effectue sur la fraction 0/5mm. Son principe consiste à floculer un
matériau dans une solution lavante normalisée, et à mesurer, après un temps
de repos, les hauteurs du sédiment (sable) h2 et du floculat (h1- h2)(fines).
La valeur de l’équivalent de sable (ES) est le rapport, multiplié par 100, de la
hauteur de la partie sableuse sédimentée (h2), à la hauteur totale (h1) du
floculat et de la partie sableuse sédimentée.
ES = 100 × h2/h1
La valeur de l’équivalent de sable est la moyenne des deux essais. Cette valeur
moyenne est arrondie à l’entier le plus voisin.
PS : propreté du sable
PS = ESP
Esp moyen %
REFERENCE
NF P 18-597
OBJET
Détermination de la propreté d’un sable 0/2 mm dont le % de fines (< 0,080mm) a été
ramené à 10% si la teneur en fines est supérieure à 11%.
L’essai rend compte globalement de la qualité des éléments fins, par un rapport
volumétrique entre les éléments sableux qui sédimentent et les éléments fins qui floculent.
N.B. : La masse de l’échantillon pour laboratoire doit être telle que la faction passante
au tamis de 2 mm pèse 1500 g environ
- Préparer quatre échantillons :
- un pour déterminer la teneur en eau W sur 2 prises de 100 à 200 g.
- Un autre échantillon pour la préparation du sable correcteur et la détermination de la
teneur en fines :
- Peser l’échantillon (masse Mh2).
- Tamiser sous l’eau sur le tamis 0,080 mm.
- Sécher et peser les refus (msR0,080) pour déterminer la teneur en fines f.
- Ce refus servira de sable correcteur.
f = 100 – (msR0,080 × (100 + W)/Mh2)
- Deux échantillons pour essai
Si f < 11%, on n’utilise pas de sable correcteur, on utilise un sable 0/2 mm brut. La masse
pour chaque échantillon est de : Mh3 = 120 × (1+W/100)
Si f ≥ 11%, prendre une masse égale à Mh3 = (1200 / f ) × (1+W/100) et ajouter une
quantité de sable correcteur sec Msc = 120 – 1200 / f ; c'est-à-dire utiliser un sable 0/2 mm
corrigé.
La masse de l’échantillon vaut alors Mh3 + Msc
REFERENCE
NF EN 933-9
But de l’essai
Cet essai utilisé pour évaluer l’influence des fines d’origines argileuses contenues dans les
sables et graves d’origines naturelle ou artificielle. C’est un test performant pour
quantifier de manière sure et simple la propreté des granulats.
Préparation de l’échantillon
L’essai est conduit sur un échantillon contenant au moins 200 g de fraction
granulométrique 0/2 mm.
Conduite de l’essai
La prise d’essai, de masse sèche M1, est introduite dans un bécher contenant (500±5) ml
d’eau déminéralisée, puis le tout est agité à l’aide d’un agitateur rotatif à ailettes à raison de
600 tr/min pendant 5 min puis à raison de 400 tr/min pendant tout le reste de l’essai.
Deux cas peuvent se présenter :
- Le matériau est riche en éléments fins, ce qui signifie qu’il est probablement pollué par
des éléments argileux. Dans ce cas, l’essai est conduit de manière simple jusqu’à
l’obtention persistante d’une auréole bleue.
Sachant que la solution de bleu de méthylène est dosée à 10 g/l, le résultat s’exprime par
la formule suivante :
MB = [(V1-V’)/M1] × 10
V1 = volume total (en ml) de la solution de bleu agissant à la fois sur la kaolinite, ainsi
que sur les fillers contenus dans la fraction 0/2 mm.
MB = [V1/M1] × 10
OBJET
Mesure de la résistance à la fragmentation par chocs des éléments d’un échantillon de
granulats grâce à une charge de boulets.
Appareillage
Il faut 5 kg de matériau préalablement lavé et étuvé d’une des six classes granulaires d/D
ci-dessus.
RESULTATS
mR1,6 : masse de refus au tamis de 1,6 mm en g
PBJET
Mesure de la résistance à la fragmentation dynamique des éléments d’un échantillon de
granulats.
Appareillage
- Une masse de 14 kg de 100 mm de diamètre guidée par deux colonnes verticales et qui
peut être bloquée à 40 cm au dessus du niveau supérieur du matériau contenu dans le
moule.
MODE OPERATOIRE
- Prendre un échantillon pour essai de 350g ±1g et le fragmenter en lui donnant le nombre
de coups de masse indiqué dans le tableau ci-dessus, selon la classe granulaire choisi.
- Recueillir et tamiser sous l’eau le granulat au tamis de 1,6mm.
RESULTATS
REFERENCE
NF P 18-572
NF EN 1097-1
OBJET
Mesure de la résistance à l’usure par frottement d’un échantillon de granulats qui diffère
selon qu’il est effectué en présence d’eau ou non.
APPAREILLAGE
- Un cylindre creux (ou jusqu’à quatre cylindres pour effectuer plusieurs essais
simultanément) en acier inox de 3 mm d’épaisseur, de diamètre intérieur 200 mm et de
longueur utile 154 mm pour les gravillons compris entre 4 et 14 mm; la longueur utile est
de 400 mm pour les 25/50 mm.
Charge abrasive :
Elle est composée par des billes sphériques de diamètre 10 mm en acier inox. On utilise
une charge abrasive seulement pour les gravillons compris entre 4 et 14 mm.
Masse de
Classe Masse de
Billes ou Quantité Durée
Granulaire l’échantillon
charge d’eau de rotation
d/D (g)
abrasive (l) ( tours ou h)
(mm)
(g)
MODE OPERATOIRE
Introduire dans le cylindre d’essai la charge abrasive, puis la quantité du matériau préparé et
de l’eau et en suite mettre en rotation l’ensemble à une vitesse de 100tr/mn, ceci
conformément aux indications du tableau ci-dessus.
- Une fois le nombre de rotations est terminé, tamiser le matériau sous l’eau au tamis
1,6 mm, laver le refus (avec la charge) et le sécher à l’étuve.
RESULTATS
mR1,6 : masse de refus au tamis de 1,6 mm en g
Définitions
La forme d’un granulat est définie par trois grandeurs géométriques :
1- tamisage sur tamis à mailles carrées, pour classer l'échantillon étudié en différentes
classes granulaires d/D (avec D=1,25 d), suivant leur grosseur G.
2- tamisage des différentes classes granulaires d/D, sur des grilles à fentes parallèles
d'écartement: d/1,58 mm.
La correspondance entre classes granulaires d/D et grilles à fentes de largeur E est donnée
dans le tableau suivant :
(mm) (mm)
63/80 40
50/63 31.5
40/50 25
31.5/40 20
25/31.5 16
20/25 12.5
16/20 10
12.5/16 8
10/12.5 6.3
8/10 5
6.3/8 4
5/6.3 3.15
4/5 2.5
L’échantillon est tamisé de telle manière que tous les grains inférieurs à 4 mm et
supérieurs à 80 mm soient mis de coté et pesés. La masse M restante est utilisée pour
déterminer le coefficient d’aplatissement suivant la feuille de calculs suivante :
Feuille de calculs
Tamisage sur tamis Tamisage sur grille à fentes
63/80 40
50/63 31.5
40/50 25
31.5/40 20
25/31.5 16
20/25 12.5
16/20 10
12.5/16 8
10/12.5 6.3
8/10 5
6.3/8 4
5/6.3 3.15
4/5 2.5
M = ∑ Mgi = ∑Mei =
Mgi = masse retenu de chaque classe
granulaire d/D Mei = masse passant à travers l’écartement
E correspondant
M0 =
REFERENCE
NF P 94-078
BUT DE L’ESSAI
Dans les travaux routiers et en particulier pour la confection des remblais et des couches
de forme, on ne peut admettre que de faibles déformations. On détermine donc la portance
du sol, c'est-à-dire sa résistance à la rupture, par l’essai C.B.R.
PRINCIPE
L’essai C.B.R. s’effectue sur la fraction 0/20 mm d’un matériau dont la proportion des
éléments supérieurs à 20 mm ne dépasse pas 25%.
C’est un essai de poinçonnement. Après avoir compacté des éprouvettes de sol dans des
moules CBR, dans les conditions de l’essai PROCTOR, à des teneurs en eau et énergies
de compactage variables.
On soumet ces éprouvettes à l’action d’une presse qui possède un piston de 19,3 cm² de
section, et qui s’enfonce à la vitesse constante de 1,27 mm/min et on mesure la pression
ou force nécessaire à l’enfoncement du piston de 2,5 et 5 mm qui sont rapportées aux
valeurs (d’un bon matériaux types extrait d’une carrière de Californie) 13,35 et 20 KN ,
qui sont les forces observées dans les mêmes conditions sur un matériaux de référence.
CONDUITE DE L’ESSAI :
(nappe phréatique profonde), ni de recevoir des eaux pluviales (climat très sec ou revêtement
étanche), on peut se dispenser de cette imbibition et faire l’essai à la teneur en eau Wopm qui
est celle à laquelle l’échantillon a été préparé.
- Dans les autres cas, qui sont les plus fréquents, on imbibe l’échantillon pendant 4 jours
en suivant le mode opératoire ci-après :
- On met le tout dans un bac rempli d’eau, la plaque de base étant un peu écartée du
fond pour permettre le passage de l’eau. Un comparateur tenu par un trépied placé sur
le moule mesurera les variations de hauteur de l’échantillon. On remplit d’eau et l’on
note la lecture de la mesure donnée par le comparateur au début de l’essai.
- Dans le cas normal, laisser l’imbibition se poursuivre pendant 4 jours (96 h ± 1h).
- Placer l’échantillon sur le plateau, bien axé par rapport au piston de poinçonnement.
ESSAI C.B.R.
Echantillon n°
γd max : g / cm3
Echantillon n° 1 2 3
Nombre de couche :
Moule n°
(2)Poids moule g
N° de la tare 1 2 3 4 5 6
On a pesé PH + tare (1), après compactage. De même, on connait le poids du moule (2).
On en déduit le poids de l’échantillon compacté PH – tare (3) et donc le poids volumique
apparent humide γ connaissant la teneur en eau W de l’échantillon. Le poids volumique
sec γd est alors :
IPI : est l’Indice Portant Immédiat mesuré à la teneur en eau de confection de l’éprouvette
sans application des surcharges. Il sert pour évaluer l’aptitude du matériau à supporter la
circulation des engins de terrassement pendant la durée du chantier.
La teneur en eau réelle de l’éprouvette est déterminée sur l’éprouvette entière par séchage
à l’étuve à 105°c.
CBR immédiat : est le CBR d’un matériau mesuré à la teneur en eau de confection de
l’éprouvette dans les mêmes conditions de l’IPI mais avec application des surcharges
normalisées.
- 5 teneurs en eau harmonieusement réparties dans une large plage couvrant tous les cas
possibles du chantier.
La lecture de ces deux graphiques, pour des teneurs en eau identiques, permet alors de
donner une réponse satisfaisante sur la portance du sol support de chaussée, compte tenu
des aléas du chantier.