La Création Et Le Financement Des Micro-Entreprises Dans Le Cadre

UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES, DES SCIENCES

COMMERCIALES ET DE GESTIONS
DEPARTEMENT DES SCIENCES ECONOMIQUES
Mémoire
En vue de l’obtention du diplôme

De Master en Sciences Economiques
Option : Monnaie – Finance – Banque
THEME :
La création et le financement des micro-entreprises dans le cadre
Du dispositif ANSEJ de Tizi-Ouzou
Réalisé par : Dirigé par :

CHERIFI Lynda Mme YADADDEN- SBIHI Djamila
RAIAH Mohamed
Devant les membres du jury :
Présidente : Melle SHEKIR kahina maitre assistante classe B à UMMTO
Rapporteur : Mme YADADDEN djamila maitre assistante classe A à UMMTO
Examinatrice: Mme LARBES melha maitre assistante classe A à UMMTO
Promotion : 2014/2015
Remerciements
Nos plus vifs remerciement à Mme YADADDEN-
SBIHI qui nous a apporté une aide précieuse tout au long de
ce mémoire par ses conseilles judicieux et sa grande rigueur
dans le travail et pour l’honneur qu’elle nous a fait en
acceptant de nous encadrés.
Nous remercions aussi les membres de jury, pour
l’honneur qu’ils nous font en acceptant de juger et évaluer
notre travail et de participer à la soutenance.
Nous remercions également tout le personnel de l’ANSEJ
de Tizi-Ouzou à leur tête Mr HAMMOUR pour avoir mis à
notre disposition tous les documents nécessaires à la
réalisation du présent mémoire.
Qu’il trouve ici notre plus haute considération et nos plus
chaleureux remerciements et un grand merci à nos familles
pour leurs soutiens morales et matériels.
Merci à tous
Dédicaces
Nous dédions ce mémoire de fin d’étude
A nos parents
A nos familles
A nos amis
Lynda & Mohamed

Sommaire :
Introduction générale…………………………………………………………………... 01
Chapitre I : Création de la micro-entreprise…………………………………….. 05
Section 1 : Généralités sur la micro-entreprise …………………………………….. 05
Section 2 : Les étapes de création d’une micro-entreprise…………………………. 11
Chapitre II : Le financement des micro-entreprises……………………………. 32
Section1 : Financement interne et externe…………………………………………. 32
Section2 : Divers financement……………………………………………………... 43
Chapitre III : Aspects pratiques de création d’une micro-entreprise dans le
cadre de l’ANSEJ et bilan de l’ANSEJ……………………....... 48
Section1 : Généralités sur l’ANSEJ………..………………………………………. 49
Section 2 : Présentation d’un exemple concret de création
d’une micro-entreprise dans le cadre de l’ANSEJ……. 65
Section 3 : Bilan du dispositif ANSEJ pondant la période
2010-2014………………………..………………………………….. 76
Conclusion générale ……………………………………………………………………. 88
Bibliographie…………………………………………………………………………….. 91
Liste des tableaux …………………………………………………………... 94
Annexes………………………………………………………………………………….. 96
Tables des matières …………………………………………………………………….. 120

La liste des
abréviations
La liste des abréviations
DIPJ : Dispositif d’Insertion Professionnelle des Jeunes
ANDI : Agence Nationale de Développement de l’Investissement
ANGEM : Agence Nationale de Gestion de Microcrédit
ANSEJ : Agence Nationale de Soutien a l’Emploi des Jeunes
BADR: Banque de l’Agriculture et du Développent Rural
BDL: Banque de Développement Local
BEA: Banque Extérieure d’Algérie
BNA: Banque Nationale d’Algérie
CASNOS : Caisse nationale de Sécurité Sociales des Non Salariés
CNAC : Caisse Nationale de l’Assurance Chômage
CNAS: Caisse Nationale des Assurances Sociales des travailleurs salariés
CPA: Crédit Populaire d’Algérie
CSVF : Comité de Sélection, Validation et Financement
DOAE : Décision d’Octroi d’Avantage pour la phase d’Exploitation
DOAR : Décision d’Octroi d’Avantage pour la phase de Réalisation
EURL : Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée
FNSEJ : Fonds National de Soutien à l’Emploi des Jeunes
IFU : Impôt Forfaitaire Unique
IRG : Impôt Sur le Revenu
ME : Micro-entreprises
PME : Petites et Moyennes Entreprises
PNR : Prêt Non Rémunéré

RBE : Résultat Brut d’Exploitation
SARL : Société A Responsabilité Limitée
SCS : Société en Commandité Simple
SNC : Société en Nom Collectif
SPA : Société Par Action
TCR : Tableau de Comptes de Résultats
T.O : Tizi-Ouzou
TPE : Très Petites Entreprises
VAN : Valeur Actuelle Nette
UE : Union Européenne
Introduction
générale
INTODUCTION GENERALE
Depuis l’indépendance du pays en 1962, l’Algérie a subi de profonds changements

particulièrement durant les années 80 où se trouve confronter à une grave crise économique
qui se traduit par l’incapacité de créer de l’emploi, licenciement des ouvriers et une chute de
taux de croissance économique malgré ses capacités humaines et naturelles.
Le chômage étant l’ennemi de la cohésion, il ne peut y avoir de développement

durable sans une réduction significative du chômage.
Au cours des années 90, la création de nouvelles entreprises notamment la micro-

entreprise est apparue comme le principal levier de redressement de l’économie algérienne,
pour cela des services d’accompagnement sont mis à la disposition des créateurs de projets
afin de les aider à préciser leurs objets .Nous trouvons à titre d’exemple : la caisse nationale
de l’assurance chômage (CNAC), agence nationale de gestion de micro crédit (ANGEM) et
l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ).
Le dispositif ANSEJ a été crée après l’échec du dispositif d’insertion professionnelle

des jeunes (DIPJ), en application des dispositions de l’article 16 de l’ordonnance N°96-14 du
24juin1996. L’agence à pour mission, la création d’entreprise rentables et création d’emplois.
Dans ce cadre, l’agence est chargée de conseiller le promoteur dans les différentes
phases du projet d’investissement, d’informer l’investisseur sur les lois relatives à l’exercice
de son activité et d’assurer le suivi des micro-entreprises pendant le montage financier et le
démarrage de l’activité.
La micro-entreprise constitue un outil privilégié pour encourager l’initiative privée et

l’esprit entrepreneurial et pour concrétiser les objectifs nationaux en matière de
développement, de création d’emplois et génération de revenus. De part sa capacité à résorber
une partie du chômage, les Etats des pays en développement encouragent toutes les initiatives
qui visent son soutien.
En général, l’activité de chaque entreprise génère des besoins de capitaux pour le

financement et le développement de l’activité.
La création d’entreprise a besoin de capitaux durable afin d’acquérir le terrain, les

bâtiments, les équipements et les outillages nécessaires à son activité, les apports des
promoteurs sont insuffisants pour faire face .Dans ce cas, il est obligé de recourir à l’emprunt
dont l’ANSEJ joue un rôle d’intermédiaire entre les deux parties promoteur et la banque.
1
La banque étant un operateur important dans le financement de projet, elle témoigne sa

volonté et sa contribution dans la réalisation de tout projet d’investissement. Chaque banque
doit porter sa contribution à la croissance économique tout en limitant les risques de non
remboursement des crédits octroyés et pour cette raison les autorités ont mis en place des
garanties de crédit pour couvrir le montant de prêt en cas de sinistre et ont introduit la
représentation des banques au niveau de comité de sélection.
Notre étude va porter sur la présentation du dispositif ANSEJ et sur les procédures du
financement des projets de création de micro-entreprise par les jeunes promoteurs.
Les raisons du choix du sujet :
L’étude des micro-entreprises paraît intéressante, pour plusieurs raisons :
- La première raison est liée à l’importance des micro-entreprises dans la création des
richesses ;
- La deuxième raison concerne le poids des micro-entreprises dans la résorption du
chômage et donc la création de l’emploi ;
- La troisième raison est la place et le rôle joué par les micro-entreprises dans le
développement de l’économie du pays.
La problématique :
Le travail que nous proposons porte sur la problématique suivante : quelle serait la
contribution du dispositif ANSEJ dans la création et le financement des micro-entreprises ?
Pour répondre a la problématique principale, d’autres questions s’imposent :
- Qu’est-ce-qu’ une micro-entreprise ?

- Quelles sont les étapes caractérisant un projet de création d’une micro-entreprise ?
- Quels sont les types de financement proposés aux micro-entreprises d’une manière
générale et par l’ANSEJ en particulier ?
- Quel est l’impact de l’ANSEJ sur la création des micro-entreprises et sur la création
d’emploi dans la wilaya de Tizi-Ouzou ?
Les hypothèses de la recherche :
L’hypothèse se définit comme une proposition de réponse à une question posée. Pour
appréhender notre étude nous avons formulé les hypothèses suivantes :
2
Hypothèse 1 : La micro-entreprise favorise l’emploi et la répartition des revenus ;
Hypothèse 2 : Les politiques mises en œuvre visent à développer les micro-entreprises étant
considérées comme un véritable moteur de résorption du chômage et un moyen privilégié de
relancer les activités économiques.
La méthodologie de la recherche :
Afin d’apporter quelques éléments de réponses à notre problématique, nos questions

et confirmer ou infirmer nos hypothèses nous avons mené une étude documentaire basant sur
la littérature traitant l’entreprise d’une manière générale et la micro-entreprise en particulier et
des lois législatives, comme nous avons effectué un stage au niveau de l’ANSEJ de Tizi-
Ouzou où nous avons étudié l’évolution des données et des statistiques recueillies au niveau
de l’ANSEJ de Tizi-Ouzou et essayé de les interpréter.
De ce fait, le travail est articulé en trois chapitres :
Le premier chapitre qui s’intitule « création de la micro-entreprise », sert à expliquer

la notion de la micro-entreprise et son rôle dans l’économie d’un pays. Ce premier chapitre
sera subdivisé en deux sections, la première visera à présenter les généralités sur la micro-
entreprise et la deuxième portera sur les étapes de création d’une micro-entreprise.
Le deuxième chapitre s’intitule « Le financement des micro-entreprises »consiste à

présenter les différents types de financement proposés à ces dernières. Il sera divisé en deux
sections, la première portera sur le financement interne et externe et la deuxième sur les divers
financements tels que prêt familiaux et avances de paiement des clients.
Le troisième chapitre s’intitule « aspects pratiques de création d’une ME dans le

cadre du dispositif ANSEJ » où il sera subdivisé en trois sections, la première portera sur les
généralités du dispositif ANSEJ, la deuxième à la présentation d’un exemple concret de
création d’une ME et la troisième section portera sur la présentation du bilan du dispositif
ANSEJ durant les cinq dernières années.
3
Chapitre I
Création de la
Micro-entreprise
Chapitre I Création de la micro-entreprise
Introduction
Les micro-entreprises jouent un rôle fondamental dans le processus de

développement économique et social, elles sont au centre des politiques industrielles et des
préoccupations politiques des états socialistes. La micro-entreprise dispose de différentes
caractéristiques et sa création passe par plusieurs étapes.
Le premier chapitre est consacré à la création de la micro-entreprise qui se présente comme

suit :
La première section portera sur les généralités de la micro entreprise
La seconde section est consacrée aux étapes de la création de la micro-entreprise.
Section 01 : Généralités sur la micro-entreprise
Les micro-entreprises ont été mises sur pied afin de pouvoir répondre aux aspirations
des éléments les plus attractifs et les plus dynamiques de la jeunesse en chômage.
Cette section se focalisera sur la micro-entreprise à travers les points suivants :
1- Définitions et Caractéristiques de la micro entreprise

2- Classifications des micro- entreprises
3- Importance et rôle de la micro entreprise dans l’économie
1-Définitions et caractéristiques de la micro-entreprise
Dans ce point nous allons présenter quelques définitions de la micro-entreprise et donner

ses principales caractéristiques.
1-1 Définitions de la micro-entreprise
Il semble difficile de définir la micro-entreprise de façon précise car il n’existe

aucune définition officielle du terme « micro-entreprise », mais rien n’empêche qu’on peut
l’assimiler à la définition de l’entreprise en sachant que leurs critères et leurs buts
s’enchainent d’intérêts et objectifs économiques, sociaux et politiques.
La micro entreprise est une entreprise individuelle soumise à un régime d’imposition

forfaitaire et non pas réel, et bénéficie de formalités comptables et fiscales allégées. 1
1
Guide pratique : micro-entreprise ; disponible sur le
site :http://Droitfinances.commentcamarche.net/contents/6/4-micro-entreprise-guide pratique. Consulté le
15/08/2015.
5
Selon la commission européenne, les micro-entreprises sont des entreprises qui

occupent moins de 10 personnes et dont le chiffre d’affaire annuel au total du bilan n’excède
pas 2 millions d’euros. Les micro-entreprises sont presque des entreprises individuelles, elles
sont très présentes dans les pays émergents, où le développement économique repose quasi-
majoritairement sur elles. 2
Une micro-entreprise est une entreprise individuelle aussi appelée entreprise en nom
personnel. C’est la structure de référence des artisans, des commerçants et des professions
libérales. 3
Dans notre pays, la définition des PME et ME est celle adoptée par l’UE en 1996. Elle
est reprise par la loi n°01-18 du 12 décembre 2001, portant loi d’orientation sur la promotion
de la petite et moyenne entreprise. La très petite entreprise (TPE) ou la ME, est définie
comme une entreprise :
- Employant de 1 à 9 employées ;
- Dont le chiffre d’affaires inférieur à 20 millions de Dinars ou dont le total du bilan annuel
n’excède pas 10 millions de Dinars 4.
1-2 Caractéristiques de la micro-entreprise
La micro-entreprise présente des caractéristiques particulières, qui permettent de la

distinguer des petites, moyennes et grandes entreprises. Ces caractéristiques sont les
suivantes :
• La micro entreprise à une flexibilité qui lui permet de s’accommoder et de s’adapter à

tous les particularismes locaux et toutes les conjonctures, son implantation, son
déplacement et sa transformation sont aisés ;
- La micro-entreprise à des contours juridiques et organisationnels et un mode de
fonctionnement qui va faciliter son émergence et son développement dans l’économie
de marché ;
2
www.wikipedia.org.
3
M.PHILIPPE Langevin ; « La politique d’appui du conseil général aux micro-entreprises des Bouches-du-
Rhône » ; date 4/11/2010 ; p 3 ; format PDF ; disponible sur le site : http://www.cg13.fr/fileadmin/user-
upload/conseil général/CDC/rapports/ECORD041010.pdf ; consulté le 1/9/2015 ; à 17H.
4
Journal officiel de la république Algérienne n°77.Loi n°01-18 du Ramadhan ; disponible sur le site
http://www.cg13.fr/fileadmin/user-upload/conseil général/CDC/rapports/ECORD041010.pdf correspondant au
12 décembre 2001 portantes lois d’orientation sur la promotion de la petite et moyenne entreprise.
6
- La micro-entreprise aurait une vitesse de création élevée par rapport à la grande

entreprise, elle possédera une meilleure flexibilité organisationnelle ;
- La micro-entreprise d’envergure familiale domine la structure globale des micro-
entreprises ;
- La micro-entreprise peut se développer dans tous les secteurs d’activités et dans
toutes les branches 5.
2- La classification des micro-entreprises
La classification des micro-entreprises peut se faire selon différents critères, dans notre
étude nous allons procéder dans un premier temps à une classification juridique, dans un
second temps à une classification selon le domaine d’activité et enfin une classification
économique.
2-1 Classification juridique des micro-entreprises

Comme toute entité économique, la micro- entreprise à un statut juridique, ce statut
détermine l’engagement de ses propriétaires vis-à-vis des tiers.
2-1-1 Les entreprises fondées par une personne
Nous distinguons deux types d’entreprises
2-1-1-1 Les entreprises individuelles (personnelles)
Cela représente en générale les très petites entreprises ou les artisans. La responsabilité
de l’entrepreneur individuel est illimitée, Cela veut dire que le créateur est responsable de
façon illimitée sur les biens propres et la totalité des dettes de l’entreprise.
En effet, il n’existe pas de distinction entre le patrimoine personnel et celui de l’entreprise, on
dit que l’entreprise n’a pas de personnalité morale et n’a pas de patrimoine propre.
Tous les revenus du propriétaire sont imposés au même titre que le bénéfice réalisé par
l’activité de son entreprise individuelle dans le cadre d’IRG.
Compte tenu des risques liés à la création d’une entreprise individuelle, nous a pensés
à l’EURL.
5
KHEBBACHE Nawal « la lutte contre le chômage création de micro-entreprise au niveau de L’ANSJ :cas de
wilaya de Bejaia » ;mémoire de master ;université de Bejaia ;p 2-3 ;disponible sur le
site :http://www.iefpedia.com/France/wp-content/uploads/2012/05/la-lutte-contre-le-ch%C3%B4mage-
cr%C3%A9ation-de-micro-entreprise-au-niveau-de-1%E2%80%99ANSEJ-Cas-de-la-wilaya-de-B%C3%A9jaia-
%D8%CKhebbache-Nawel-et-Khabbache-Manel.docx ; Consulté le 17/O8/2015 ; à 14H22 .
7
2-1-1-2 Les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL)
L’EURL permet de séparer le patrimoine personnel du patrimoine de l’entreprise et

d’échapper ainsi à l’obligation de faire face aux dettes sociales sur les biens personnels.
L’EURL est destinée aux commerçant, artisans et prestataires de services, elle permet à
l’entrepreneur individuel de démarrer son activité en protégeant son patrimoine personnel en
cas d’insuccès et elle lui permet aussi de se transformer à une SARL en cas de
développement de son activité.
2-1-2 Les entreprises sociétaires (fondées par plusieurs personnes)

Le code de commerce retient en effet deux types de sociétés, les sociétés de personnes
et les sociétés de capitaux.
2-1-2-1 Les sociétés de personnes : nous distinguons deux types
a- Société en nom collectif (SNC)
Généralement, cette forme de société est pour les activités commerciales où les
associes sont tenus indéfiniment et solidairement des dettes sociales.
Les bénéfices de l’entreprise sont partagés entre les associes de l’entreprise, et du point de vue
fiscal, les associes sont imposes directement sur leur quote-part des bénéfices de la société
c’est-à dire chaque associe paye une taxe individuelle sur sa part du bénéfice.
La société prend fin par le décès de l’un des associes sauf s’il a été stipulé que la
société continuerait, soit avec les associes seulement, soit avec un ou plusieurs héritiers, ou
toute autre personne désignée par les statuts 6.
b- Société en commandite simple (SCS)
C’est une société commerciale de nature hybride qui comprend deux catégories
d’associes ; les commandites et les commanditaires. Les premiers engagent leur
responsabilité personnelle dans la gestion de l’entreprise. Les second ne s’engagent que
proportionnellement à leurs apports et ne peuvent s’impliquer dans la gestion de la société.
Les parts sociales ne peuvent être cédées même entre associes qu’avec le
consentement de tous les associes 7.
6
BALLOUL Tayeb ; « Doit des sociétés » ; Ed BERTI ; 2006 ; p.154
7
Ibid, p.166.
8
2-1-2-2 Les sociétés de capitaux

Ces sociétés sont constituées des capitaux apportés par les associes. Nous distinguons :
a- Société à responsabilité limitée (SARL)
La forme de société la plus choisie dans la pratique, son capital social ne peut être
inferieur à 100.000 DA et le nombre d’associes est de deux à vingt. La SARL se caractérise
par la responsabilité limitée des associes, leurs perte potentielle se limite au montant de leurs
apports respectifs.
Pour la distribution des bénéfices, les associes reçoivent une part proportionnel à leurs
part de capitaux.
Du point de vue fiscal, la SARL est soumise à l’impôt sur les sociétés. La part des
bénéfices attribués aux associes est imposée dans la catégorie des revenus mobiliers en tant
que dividendes 8.
b- Société par action (SPA)
SPA est une société dont le capital est divisé en actions et qui est constitué entre des
associes qui ne supportent les pertes qu’a concurrence de leurs apports.
Le nombre des associes ne peut être inferieur à 7 membres et le capital social doit être de
5.000.000 DA au moins si la société fait publiquement appel à l’épargne et 1.000.000 DA au
moins dans le cas contraire.
Chaque actionnaire reçoit sa quote-part des bénéfices dont la société déciderait la
distribution sous formes de dividendes, ainsi que le cas échéant sa quote-part du patrimoine
de la société en cas de dissolution avec répartition des actifs restant après paiements des
dettes 9.
2-2 Classifications en fonction de leur activité
Nous distinguons
• Entreprises artisanales : sont des entreprises qui exercent une activité manuelle et
emploient un effectif de 10 personne au maximum.
• Entreprises commerciales : sont des entreprises dont l’activité principale consiste à
l’achat et à la revente de marchandise sans transformation.
8
BELLOUL Tayeb; Op.cit; p. 181.
9
Ibid. p.213.
9
• Entreprises industrielles : leurs activité principale est la production et la

commercialisation des produits finis ou soumis-finis obtenu après transformation des
matières premières.
• Les entreprises prestataires de service : leurs activités principales consistent à vendre
des services tels que les transports, la santé, l’éducation….. 10
2-3 Classifications économiques

Est déterminée selon leur activité principale
• Secteur primaire : il s’agit de l’extraction des ressources de la terre via l’agriculture, la
pêche, l’exploitation forestière…..
• Secteur secondaire : il s’agit d’activités liées à la transformation des matières
premières issues du secteur primaire (l’industrie, bâtiments et travaux publics,
électroménager, aéronautique)
• Secteur tertiaire : il regroupe toutes les activités économiques qui ne font pas partie du
secteur primaire et secondaire. Il s’agit d’activités marchandes et d’activités non
marchandes 11.
1-3 Importance et rôle de la micro-entreprise dans l’économie d’un pays
Les micro-entreprises jouent un rôle important dans l’économie d’un pays. Elles
constituent une source majeure d’emploi et de revenus.
L’importance de la micro-entreprise réside particulièrement dans des avantages politiques,
économiques et sociaux qui offrent son importance au regard de sa contribution au
développement 12.
1-3-1 Sur le plan politique
L’existence des micro-entreprises dans les pays favorise la naissance d’une génération des
entrepreneurs nationaux, Elle permet aussi de lancer et de consolider le tissu économique
10
Valens Ndonkeye ; « analyse financière comme outil indispensable pour la gestion d’une entreprise » ;
mémoire licence en gestion ; université libre de Kigali ; 2008 ; disponible sur le site :
www.memoireoline.com/08/08/1487/m-analyse-financiere-outil-indispensable-gestion-d-une-entreprise7.html.
Consulté le 06/09/2015.
11
http://wikipedia.org/wiki/entreprise, consulté le 17/10/2015.
12
Yeta Balutidi, « l’apport des petites et moyennes entreprises au développement économique de la RDC »,
mémoire de licence en droit, université de Kinshasa, 2008 disponible sur le site
www.memoireonline.com/04/12/5780/lapport-des-petites-et-moyennes-entreprises-au-devloppement-
economique-de-la-RDC.html; Consulté le 28/07/2015 ; à 11H.
10
adapté aux besoins du pays. Cette importance, pour ne pas la restreindre au plan politique,
s’étend aussi au plan économique et au plan social.
1-3-2 Sur le plan économique
En amont, les micro-entreprises exercent des effets d’entrainement en ce sens qu’elles

contribuent à la valorisation des ressources nationales par la création d’autre activité telles
que l’agriculture pour le commerce alimentaire, l’intégration du secteur artisanal pour une
entreprise manufacturière, etc.
En aval, elles contribuent au développement du secteur tertiaire de même, elles
concurrent à l’accroissement de produit national brut.
La création des micro-entreprises favorise particulièrement la diversification de la structure
industrielle, en même temps qu’elle aide à exploiter des ressources inutilisées recelant ainsi
la formation de capitaux.
En effet, lorsque la demande d’un produit déterminé est restreinte à la production des
petites quantités, est souvent la seule solution de rechange à l’importation. La micro-
entreprise facilite par conséquent la substitution de fabrication locale aux importations.
1-3-2 Sur le plan social :

La création des micro-entreprises est considérée comme un moyen de résorber le
chômage et aussi est un élément crucial de la lutte contre la pauvreté.
Section 02 : Les étapes de création d’une micro-entreprise

Dans cette section nous allons présenter les conditions et les principales étapes de
création d’une micro-entreprise.
Toute création d’une micro-entreprise requiert la rencontre et la synergie de trois facteurs
essentiels tels qu’humain, économique et financier.
L’étape de création concerne les promoteurs, bien sur puisqu’ils sont responsables et
interviennent tout au long de la vie des micro- entreprises.
1-Les conditions de création d’une micro-entreprise
La création d’une micro-entreprise repose essentiellement sur les trois dimensions suivantes
11
1-1 La dimension humaine de la micro-entreprise
Le facteur humain tient une place importante dans la réussite d’une micro-entreprise. Il
s’agit de personnes sérieuses avec des vue prospectives valables, qui maitrisent bien le
domaine dans lequel elles activent ou veulent investir et qui voient suffisamment loin pour
prévoir les problèmes qui pourraient surgir aussi bien dans la phase réalisation du projet que
pendant l’exploitation de la micro entreprise.
1-2 La dimension économique de la micro-entreprise
La mission première d’une micro-entreprise étant de produire des biens et/ou des services,
la micro entreprise doit se doter de moyens de productions. Ces moyens sont constitués :
 D’un terrain, de construction d’un fonds de commerce ;

 D’équipements, d’outillages et de matériels roulant ;
 De brevets et licences ;
 De matières premières.
Tous ces moyens n’ont pas la même fonction ni la même durée de vie .certains, tels les
terrains ou les constructions sont utilisés pendant de longues années, d’autres comme les
équipements et l’outillage servent à la production d’une quantité importante de biens ou
services, et sont en principe remplaces au bout d’une certaine période d’utilisation. D’autres
enfin, comme les matières premières, sont consommées lors de la fabrication du produit et
doivent être renouvelées.
Une distinction doit se faire entre les moyens utilisés pendant une période plus au moins
longue et ceux qui ne servent qu’une fois dans le processus de fabrication. Les premiers sont
appelés « actifs immobilisés » ils sont financés par des « crédits à MLT », les seconds sont
appelés « actifs circulants » ils sont financés par des « Crédits à court terme ».
1-3 La dimension financière de la micro-entreprise
Pour acquérir ces moyens de production, l’entreprise doit avoir des ressources. Les
fonds des propriétaires ne suffisant généralement pas, elle est souvent amenée à emprunter
auprès d’organismes financiers ou de particuliers.
Elle dispose de deux catégories de ressources celles :
 Des propriétaires, constituées des fonds apportés qui forment les capitaux propres ;
 Des bailleurs de fonds constituées des :
12
1- Dettes à MLT, lorsqu’elles sont remboursables sur une période supérieure à une
année ;
2- Dettes à CT, lorsqu’elles sont exigibles dans les douze (12) mois qui suivent 13.
2-Les étapes de création d’une micro-entreprise :
Pour créer une micro-entreprise, l’entrepreneur passe par les étapes suivantes
2-1 L’idée de projet et sa maturation
C’est l’étape qui va de l’apparition de l’idée à sa maturation, elle contient deux sous étapes :
2-1-1 La période de gestation
C’est la période pendant laquelle une idée de projet nait, murit et s’affirme. La
réalisation d’une idée de projet se traduit par une idée qui répond à des réelles opportunités
d’investissement, c’est-à dire qui fait l’objet d’une étude approfondie de faisabilité, de
viabilité et de rentabilité dont les promoteurs s’investissent corps et âme pour sa
concrétisation.
2-1-2 Pré- étude de faisabilité
La pré- étude de faisabilité est une étude écrite et chiffrée du projet. C’est la sous étape
qui vise à sortir le projet de sa phase conceptuelle. Elle consiste :
 A Collecter des informations sommaires sur le secteur d’activité et le marché ;

 D’assurer que l’on peut raisonnablement continuer à consacrer d’autres ressources.
Ainsi on doit déterminer brièvement les procèdes de fabrication envisages et les
équipements nécessaires ;
 Donner un ordre de grandeur des besoins financiers nécessaires, c'est-à-dire
l’évaluation du montant approximatif des dépenses à effectuer et les recettes
escomptées.
La pré-étude de faisabilité à donc pour objet de se faire une première idée du marché, de
l’opportunité d’investissement, des équipements à acquérir, du coût global du projet et de sa
rentabilité.
13
BOUYACOUB Farouk ; « l’entreprise et le financement bancaire » ; Ed CASBAH ; 2000 ; p 39-40.
13
2-2 L’étude technico-économique

L’étude technico-économique est une étude approfondie de faisabilité du projet. Elle a
pour objet d’évaluer les risques liés au marché, d’examiner les aspects techniques et de
déterminer le coût. En plus de l’importance de cette dernière, une gamme d’études doit, être
faite a fin de réaliser une bonne création d’entreprise à savoir, l’étude de marché, l’étude
technique, l’étude organisationnelle et l’estimation des coûts.
2-2-1 L’étude de marché
L’étude de marché a pour objet :
 D’acquérir une connaissance approfondie du secteur dans lequel évaluera la micro-

entreprise et des besoins réels de ce marché ;
 De définir, d’une manière plus précise, la nature et la connaissance du bien et/ou du
service que la micro-entreprise se propose de produire et d’écouler ;
 De déterminer la place que la micro-entreprise entend occuper dans ce secteur
d’activité.
2-2-1-1 Connaissance de marché
La connaissance du marché se fait sur la base d’une étude approfondie de la

documentation existante, des statistiques et des prévisions relatives au secteur d’activité
concerné, ainsi que sur des enquêtes et des sondages auprès d’échantillons de consommateurs.
Il s’agit de savoir quels sont les besoins du marché pour le produit (ou les produits)
que l’on se propose de fabriquer, quel est le volume et le niveau de la demande exprimée, quel
est le volume et le niveau de l’offre actuelle, de quelle manière cette offre est proposée, quelle
est la part de la demande non encore satisfaite, quels sont les prix pratiqués, quels sont les
principaux concurrents, quelle est la clientèle à laquelle l’entreprise destine son ou ses
produits.
Donc dans le cadre de cette étude, le promoteur doit s’assurer qu’il y a une réelle
opportunité d’investissement et susceptible d’être satisfaite par le bien ou la gamme de biens
qu’il projette de produire et de vendre à des prix concurrentiels.
2-2-1-2 Définition de la nature et des caractéristiques du bien à produire
L’étude doit définir et déterminer le produit que l’entreprise se propose de mettre sur
le marché.
14
Les caractéristiques techniques et qualitatives du produit à fabriquer sont mises en

évidence, ainsi que son utilisation ou son utilité, éventuellement ses performances et son
caractère novateur, les usages secondaires qui pourraient en être faits et qui accroitraient son
intérêt et élargiraient son marché.
2-2-1-3- Place de la micro-entreprise dans le secteur d’activité
La micro-entreprise doit avoir une bonne vision prospective et aussi une parfaite
connaissance du secteur d’activité car lorsque les prix sont égaux, sa position de leader fera
bénéficier ses produits mais pour conserver ce leadership il devra améliorer son produit tout
en gardant à des prix concurrentiel, c'est-à-dire la micro-entreprise doit faire des recherche à
fin d’innover son produit et maintenir sa place sur le marché.
2-2-2 L’étude technique
En fonction de l’importance du marché et du poids qu’elle se propose d’avoir sur ce

dernier, la micro-entreprise effectue des choix quant aux techniques de production et au type
d’équipements à acquérir.
L’étude technique comprend, en conséquence :
 une analyse et une description précise du processus de production choisi ;

 la détermination des principales caractéristiques des équipements à acquérir et
notamment les capacités de production ;
 une étude sur les caractéristiques et la disponibilité des matières premières nécessaires
à la fabrication des produits ;
 une étude sur le site d’implantation
Les éléments de cette étude sont généralement interdépendants les uns des autres.
L’étude technique doit aboutir au choix d’une technologie facile à assimiler et à

maitriser, capable, de par ses capacités, d’assurer la production nécessaire à la satisfaction
partielle ou totale des besoins du marché.
En fonction de la situation du marché et de ses perspectives d’évolution ,le promoteur

peut être amené à effectuer un choix entre acquisition d’un matériel perfectionné, sophistiqué
et qui nécessite peu de main d’œuvre, ou l’utilisation de machines moins nombreuses et moins
complexes avec le recrutement d’un plus grand nombre de travailleurs.
15
Si le bien à produire a une durée de vie longue et sure, l’automatisation de la production

contribuera à la stabilisation des coûts de revient.
Dans le cas contraire, et afin de pouvoir réinvestir en fonction de l’évolution de la demande,

ou de même de réorienter la micro-entreprise vers la production d’un autre type de produit,
voir vers une autre activité, il est certainement préférable de donner une priorité à l’élément
humain dans les facteurs de production.
2-2-2-1 Analyse de processus de production possible
L’étude de marché ayant définie la nature et les caractéristique des bien et /ou services
à produire, l’étude technique doit examiner les processus de production qu’il est possible de
mettre en œuvre pour leur obtention.
Sur la base des informations recueillies (auprès des fournisseurs notamment ) il est
établi, pour chacun des processus techniquement possibles et économiquement envisageable,
une description des procédés de fabrication et des spécificités propres à chaque étape de
production a fin de comparer ces procédés et mesurer les performances technologiques des
équipements proposés.
Mais le choix d’une technologie ne repose pas seulement sur des considérations d’ordre
techniques, il dépend aussi des possibilités d’acquisition, d’assimilation et voir d’adaptation
des technologies étrangères.
2-2-2-2 Caractéristiques des équipements
En fonction de l’étude de marché, le promoteur décide du volume de produits qu’il

compte mettre sur le marché et donc des capacités de production des équipements.
Les études de consommateur et de rentabilité ainsi que les perspectives d’évolution du marché
et de la micro-entreprise constituent autant d’indicateurs intéressants.
2-2-2-3 Caractéristiques et disponibilités des matières premières
L’étude technique doit se pencher ensuite sur l’examen des matières premières
nécessaires à la fabrication du ou des produits que la micro-entreprise projette de mettre sur le
marché. A savoir est- ce- que ces matières sont disponibles localement ? Où et à quel
prix ?........
16
2-2-2-4 Etudes de localisation de l’unité (choix de site)
Six facteurs, au moins sont susceptibles d’orienter le choix du site d’implantation d’une
unité de fabrication. Ce sont :
 L’existence d’une partie importante des matières premières nécessaires à la

production ;
- Disponibilité d’un terrain d’assiette, suffisamment grand pour contenir l’unité
et les extensions éventuelles ;
- Proximité des marchés à satisfaire ;
- L’existence des commandités : énergie, eau, combustibles ;
- L’existence de moyens de communication et de transport des personnes et des
marchandises ;
- La disponibilité d’une main –d’œuvre.
Ces critères permettent de sélectionner la région, puis le site d’implantation.
Le choix définitif d’un site par rapport à un autre se fait en termes d’une étude comparative
entre les coûts engendrés pour chaque alternative.
2-2-3 L’étude organisationnelle
L’organisation structurelle est une sous-étape importante. Elle exerce une influence
directe sur la vie et l’évolution d’une micro-entreprise. Elle concerne l’agencement des
fonctions, la composante humaine et les équipements de gestion.
L’étude organisationnelle doit aboutir :
- A la détermination et l’évaluation des moyens humains et matériels à mettre en

place ;
- A une évaluation plus précise des surfaces nécessaires à chaque atelier et
magasin (production, maintenance, stockage), ainsi qu’un bloc administratif t
autres aménagements nécessaires ;
- A une estimation des besoins en équipements de gestion et de transport
(matériels de bureaux, matériel informatique, téléphone, ect).
2-2-4 L’estimation des coûts
L’étude technique a permis de déterminer la surface des bâtiments nécessaires, les

caractéristiques des équipements, le nombre d’ouvriers et employés, les besoins en
17
équipements de gestion et de transport, les consommations d’eau, d’électricité, de matière

premières, etc. Avec une évolution sommaire des coûts. Il s’agit d’effectuer un travail de
recherche et d’évaluation plus élaborés des coûts d’investissement et d’exploitation du projet,
avec, comme objectif, la recherche du moindre coût de production, tout en tenant compte du
facteur inflation.
2-2-4-1 Principales sources d’information sur les coûts d’investissement
Les prix de certains matériels et équipements, tels les véhicules de transport et les
appareils de manutention sont largement diffusés par catalogues, par voie de presse et spots
publicitaires .Mais les chaines de production étant généralement réalisés sur commandes
spécifiques, le promoteur a recours à d’autres sources d’information pour évaluer le coût de
son projet.
Le promoteur peut également avoir recours à des informations disponibles dans des
publications spécialisées (le plus souvent étrangères), des constructeurs et des fournisseurs
d’équipements. Auprès de ces derniers, le promoteur obtient, en général, des plans de
constructions des infrastructures d’accueil des équipements de production, ainsi que des
informations précises sur les procédés de fabrication et les performances de ces équipements.
Mais ces informations se périment, elles aussi, rapidement. Elles doivent être périodiquement
actualisées, en matière technologique comme au niveau des coûts.
2-2-4-2 Principales sources d’information sur les coûts d’exploitation
Il est bien sûr facile d’obtenir des informations sur une série de coûts tels que les
tarifs d’électricité, de gaz, d’eau, de téléphone, de transport, etc. Il faut toutefois tenir compte
de l’évolution possible de ces tarifs.
Les prix de la plupart des matières premières ou matières consommables peuvent également
être obtenus auprès des fournisseurs locaux et/ou étrangers, à condition de tenir compte, là
aussi, de l’évolution des prix.
Les salaires, quant à eux, font l’objet d’enquêtes auprès d’entreprises similaires ou à postes
identiques.
18
2-3 L’étude financière
L’étude financière d’un projet, passe par les étapes suivantes :
2-3-1 Etude de la rentabilité : 14
Confronté à un choix entre deux ou plusieurs variantes, le promoteur dispose, pour les
comparer, un certain nombre de critères d’appréciation :
 Le critère du bénéfice actualisé ;

 la valeur actuelle nette ;
 Le critère de taux de rentabilité interne ;
 Le critère du temps de récupération.
Une fois la variante définitive retenue, le promoteur doit confectionner les documents à son
banquier à l’appui de sa demande de concours d’investissement pour le convaincre de la
rentabilité et de la viabilité du projet.
Ces documents vont également lui permettre de calculer le point mort (ou point d’équilibre)
de l’activité de la micro-entreprise 15.
2-3-1-1- Notion sur l’actualisation
L’actualisation permet de comparer des recettes et des dépenses qui s’échelonnent

dans le temps et qui n’ont pas, du fait de cet échelonnement, le même poids économique ni la
même valeur selon les années au cours desquelles elles sont perçues et / ou versées.
Pour comprendre ce qu’est l’actualisation, partons de la formule de calcul des intérêts

composés.
a- Les intérêts composés
La formule (1+t)n montre ce qu’il adviendrait d’une somme initiale placée à intérêt composés.
M= S (1+t)n, sachant que :
M : montant en fin de placement
S : somme placée
t : taux de placement
14
BOUYACOUB Farouk; Op. Cit. p.67-69.
15
BOUYACOUB Farouk .Op.cit ; p. 44-54.
19
n : durée
b-L’actualisation
L’actualisation, c’est précisément la démarche inversé de celle des intérêts composés

.elle consiste en effet à déterminer la valeur actuelle de montants futurs.
Il s’agit, au plan économique, de rapporter au présent des données qui résultent d’une activité
qui s’étalera dans le temps.
L’actualisation s’effectue en utilisant l’inverse de la formule des intérêts composés, soit
1/ (1+t)n
c- Valeur actuelle nette (VAN)
La VAN est calculée comme suit :
• Définition
La valeur actuelle nette repose sur la comparaison entre le capital investi et la valeur actuelle
des cash-flows dégagés par un projet.
• Formule
La détermination de la VAN d’un investissement appelle les étapes suivantes :
• fixer le capital investi (I 0 )

• faire la somme des cash –flow actualisé nets (∑𝑁𝑁
𝑖𝑖=1 𝑅𝑅/(1 + 𝑎𝑎 ) )
n
P
On a:
VAN = - I 0 +∑𝑁𝑁
𝑖𝑖=1 𝑅𝑅/(1 + 𝑎𝑎 )
n
P
I 0 =l’investissement initial
N:durée de vie du projet
Si VAN >0, alors l’investissement est rentable.
VAN<0, alors l’investissement n’est pas rentable
2-3-1-2 Détermination de la période de calcul
Cette période doit être au moins égale à la durée moyen d’un crédit d’investissement
(05 ans) et ou plus, à la durée de vie technique de l’équipement le plus important du projet.
20
a- Choix du taux d’actualisation
La difficulté rencontrée dans le calcul du bénéfice actualisé réside essentiellement

dans le choix d’un taux d’actualisation appliqué, plus le taux est élevé plus le bénéfice
actualisé diminue .ce bénéfice peut devenir nul et même négatif.
En réalité, la détermination d’un taux national d’actualisation relève de la responsabilité des

autorités publiques .Cette détermination repose, en principe, sur un certain nombre de
considérations, essentiellement économique, telle que les objectifs de croissance, les
perspectives d’avenir et les ressources du pays .Ce taux est nécessaire pour guider l’action de
l’Etat, dans le sens de la recherche d’une croissance maximale et utilisation des ressources
financières.
Lorsque l’on ne connait pas le taux national d’actualisation, il est d’usage de choisir un taux
qui soit légèrement supérieur aux taux moyen de rémunération des emprunts.
b- La prise en compte de l’inflation
Les calculs peuvent être effectués à monnaie constante, mais cela ne signifie nullement
à prix constant .les prix peuvent en effet évoluer, même à pouvoir d’achat constant.
En réalité, il est préférable de faire les calculs à monnaie courante .dans ce cas, les prévisions
de dépenses et de recettes devront tenir compte à la fois de l’évolution des prix et l’érosion
monétaire globale, et le taux d’actualisation choisi intégrera, au moins partiellement le taux
moyen d’inflation. Il sera de ce fait et forcément plus élevé que celui qui aurait été prix avec
un calcul en monnaie constante 16.
2-3-1-3 D’autres critères pour mesurer la rentabilité économique d’un investissement
En trouve d’autres critères pour mesurer la rentabilité d un investissement à savoir :
a- Le critère du taux de rentabilité interne
Le taux de rentabilité interne est un critère largement utilisé par les économistes et les
analystes, que ce soit pour mesurer l’importance de la rentabilité d’une micro-entreprise ou
pour classer des variantes de projet en fonction du taux de rentabilité interne le plus élevé.
On appelle taux de rentabilité interne le taux d’actualisation pour lequel le bénéfice actualisé
est égal à zéro.
16
BOUYACOUB Farouk; OP.cit. p74-76
21
C’est donc le taux pour lequel l’opération d’investissement est une « opération blanche »
puisque le cumul actualisé du coût des investissements est à la valeur actualisée des bénéfices
qui seront réalisés.
Plus le taux de rentabilité interne est élevé, plus le projet est rentable.
Le taux de rentabilité interne est aussi un critère de sélection entre deux ou plusieurs projets.
b- Le critère du temps de récupération :

C’est le temps pendant lequel la micro-entreprise devra activer pour récupérer le
montant de l’investissement réalisé ou projeté.
Le temps de récupération se calcule comme suit :
Montant de l’investissement
Temps de récupération =
Bénéfice moyen annuel
c- Dotation aux amortissements :
A partir de la détermination des dépenses d’investissement est élaboré le tableau

d’amortissement des immobilisations pour faire ressortir, dans les documents comptables et
d’un exercice à l’autre, les investissements nets 17.
Rubriques Montants Taux An1 An2 An3 An4 An5

amorti
En dinars
1- frais préliminaires
2- constructions
3- équipements de production
4- équipement de bureaux
5- matériel de transport
Total dotations aux

amortissements
17
BOUYACOUB Farouk; Op.cit. p 79-80.
22
d- Dépenses et charges d’exploitation :
Egalement regroupées sous forme de tableau, ces dépenses et charges, sont pour l’essentiel
Rubriques Montant en dinars Imprévus environ Total

20%
1- matières et fournitures
2- services
3- frais de personnel
4- impôts et taxes
5- frais financiers
6- frais divers de gestion
Là aussi, les différentes rubriques peuvent être détaillées. C’est ainsi que la rubrique
matières et fournitures peut être éclaté en matières premières, matières consommables,
conditionnement, la rubrique frais divers de gestion en frais d’entretien, autres frais de
gestion, etc.
Ces documents financiers prévisionnels vont permettre d’établir :
 La structure d’investissement et la structure de financement ;

 Les documents comptables prévisionnels : tableau des comptes de résultats
(T.C.R) et bilans.
2-3-2 Etude des documents prévisionnels :
Le promoteur doit confectionner les documents comptables et financiers prévisionnels qui

sont :
2-3-2-1 Tableau de comptes de résultats prévisionnels (TCR) :
Les tableaux de comptes de résultats prévisionnels sont établis sur une période moyenne de 08
ans, soit la durée normale d’un crédit d’investissement à moyen terme.
Les éléments du T.C.R comprennent, en plus des éléments relatifs aux dépenses et charges
d’exploitation, les rubriques suivantes :
23
 Le chiffre d’affaire ;
 Les matières et fournitures consommées ;
 Les services.
D’où le tableau suivant :
Libellé An1 An2 An3 An4 An5
Vente de marchandises
Achats consommées
Marge brute
Marge brute
P° vendue
P° stockée
P° de l’entreprise pour elle-même
Prestations fournies
Transfert des charges de P°
Matières et fournitures consommées
Services
Valeur ajoutée
Valeur ajoutée
Produits divers
Transfert des charges d’exploitation
Frais de personnel
Impôts et taxes
Frais financiers
Frais divers
24
Dotation aux amortissements et provisions
Résultat d’exploitation
Autres produits divers
Charges hors exploitation
Résultat hors exploitation
Résultat d’exploitation
Résultat hors exploitation
Résultat brut de l’exercice
Résultat net de l’exercice
2-3-2-2 Bilan de départ
Le bilan de départ montre comment sont utilisés et répartis les fonds disponibles.
Actif Montants Passif Montant
Frais de constitution Capital

Immobilisation
• capital social
• terrain • comptes courants /
• constructions associés
• matériel et équipement Dettes à moyen et long
• autres (brevets, etc.) terme
Caisse et banque
Total Total
2-3-2-3 Bilans prévisionnels
Les T.C.R montrent les prévisions d’évolution du chiffre d’affaires, des dépenses
d’exploitation et de résultats. Le bilan de départ donne une répartition de l’enveloppe
financière.
25
Mais pour apprécier l’évolution de la structure financière de la future micro-entreprise, il faut

disposer de bilans prévisionnels qui répandront notamment les quatre grandes masses du
bilan.
Les bilans prévisionnels sont présentes verticalement de sorte à faciliter la lecture et la

comparaison d’un exercice à l’autre 18
Actif Passif
Désignation Montant Désignation Montant
Immobilisations Fonds propres
Fonds social
Frais préliminaires Fonds personnel
immobilisations Primes d’apports

incorporelles
Réserves
Terrain
Résultat en instance
Equipements de P° d’affectation
Equipement sociaux Provision pour pertes
Investissement en cours et charges
Total 02
Stock Total 01
Marchandises Dettes
Matières et fournitures Comptes créditeurs de

l’actif
Produits semi-ouvrés
Dettes
Produits et travaux en cours
d’investissement
Produits finis
Dettes de stocks
Déchets et rebuts
Détention pour
18
BOUYACOUB Farouk ; Op.cit, p 82-87
26
Stocks à l’extérieur comptes
Dettes envers les

associes et les sociétés
apparentées.
Dettes d’exploitation
Avances commerciales
Dettes financières
Total 03
Créances
Comptes débiteurs du passif
Créances d’investissement
Créances de stocks
Créances sur associes et Résultat de l’exercice

sociétés apparentées (bénéfice)
Avances pour comptes
Avances d’exploitation
Créances sur clients
Disponibilités
Provisions pour dépréciation

des créances
Total 04
Résultat de l’exercice (perte)
TOTAL GENERAL TOTAL GENERAL
SOURCE : Conception personnelle
27
2-3-3 Détermination du point mort (ou point d’équilibre du projet)
A partir de ces données financières et comptables, il est possible de calculer le point

mort de l’activité de l’entreprise.
Le point mort renseigne sur le seuil minimum des capacités à mettre en œuvre pour couvrir la
totalité des coûts fixes et des coûts variables.
Il indique le niveau de production au-delà duquel la micro-entreprise réalisera des bénéfices.
2-3-3-1 Définition du point mort
Le point mort, également appelé point d’équilibre, ou encore chiffre d’affaire critique,
indique le volume de production pour lequel, en application d’un prix de vente donné,
l’entreprise ne réalise ni perte ni bénéfice. C’est donc le volume de production pour lequel
sont couverts la totalité des coûts fixes et coûts variables de l’entreprise.
2-3-3-2 Détermination du point mort
Le calcul du point mort repose sur approche qui suppose :
 Un raisonnement global : cout globaux, production globale ;

 La constance des prix : les couts de production et les prix de vente sont supposés
fixes ;
 L’absence de problèmes de trésorerie : pas de décalages entre les ventes et les
encaissements, par exemple ;
 La vente de l’ensemble de la production : pas de stocks de produits finis.
2-3-3-3 Détermination arithmétique du point mort
Le point mort peut être calculé arithmétiquement, a partir du revenu marginal de la micro-
entreprise. C’est-à-dire du prix de vente des produits diminue des couts variables.
Coûts fixes
Point mort =
Revenu marginal unitaire
Remarque : lorsque le revenu marginal global est égal aux coûts fixes globaux, la micro-
entreprise ne réalisé ni perte ni bénéfice. Le point mort correspondrait alors à l’égalité revenu
marginal global = coûts fixes globaux.
28
La détermination du point mort, et donc la connaissance du chiffre d’affaire au-delà duquel on

enregistre des pertes et au-delà duquel on réalise des bénéfices, permet à la micro – entreprise
de connaitre et d’apprécier la marge de sécurité dont elle dispose au regard de ses capacités
globale de production.
2-4 Réalisation et exploitation du projet
Il s’agit de négocier des contrats puis de veiller à leur bonne exécution, de réaliser des
études d’engineering puis d’ordonnancer et de suivre les opérations de réalisation, de
réceptionner les équipements puis de superviser leur montage, ect.
Le bon démarrage et la bonne exploitation de l’affaire dépendent, quant à eux, de

l’organisation de la gestion et de la production, ainsi que de la compétence et du savoir-faire
du personnel recruté.
29
Conclusion
Ce premier chapitre nous a permis d’approfondir nos connaissances sur la micro-

entreprise. La notion de la micro-entreprise repose essentiellement sur des critères
quantitatifs, c’est une entité économique de petite taille, employant moins de dix personnes.
En Algérie, ces entités après avoir longtemps négligées par le gouvernement, se sont
développées et ont connu leur essor à partir des années 1990 grâce au soutien apporté par les
pouvoir publics.
En effet, la réalisation d’un projet s’étale sur plusieurs mois. Elle nécessite de
nombreuses démarches et mis en œuvre des compétences juridiques, administratives,
techniques et organisationnelles.
Dans le chapitre qui suit, nous citerons les différents types de financement des micro-
entreprises.
30
Chapitre II
Les modes de
Financement des
Micro-entreprises
Chapitre II les modes de financement des micro-entreprises
Introduction
Le financement consiste à allouer des ressources monétaires à une entreprise en vue de

réaliser un projet. Les financements mis en œuvre doivent permettre de minimiser le coût de
financement tout en assurant l’indépendance et la stabilité financière de l’entreprise.
La vie d’une micro-entreprise passe par plusieurs phases (phase de démarrage, phase
d’exploitation et phase d’extension de l’activité), chacune de ses phases fait appel à un
financement adéquat. La nature de l’activité détermine le montant qui doit être adapté.
La question qui se pose à ce niveau c’est de savoir quels sont les types de
financements sur lesquels un promoteur pourra compter ou utiliser durant la vie de son
entreprise ?
Il existe une diversité de financements parmi lesquels nous distinguons :
-Financements interne et externe
-Divers financements
Section 1 : financement interne et externe
Nous pouvons classer les principaux moyens de financements en deux types : le

financement interne et le financement externe. Le financement interne repose principalement
sur l’autofinancement contrairement aux financements externes qui peuvent être regroupés en
deux catégories en fonction des modalités de mise en œuvre de financement. Ils peuvent être
accordés par des établissements financiers ou collectés sur les marchés financiers.
1-financement interne
Ce type de financement est assuré par l’entrepreneur lui-même, en d’autres termes c’est le
financement dégagé des ressources propres sous forme d’apport personnel. Le financement
interne protège l'entreprise des charges financières trop importantes qu'elle aurait eues en cas
de recours à la dette. C'est donc une diminution du risque de faillite qui est souvent lié à un
endettement trop lourd.
1-1 L’autofinancement
Autofinancer une entreprise signifie financer les investissements d’une entreprise par
un apport personnel du promoteur lors de la création de l’entreprise. Le promoteur de projet
soit le premier à y croire et il le démontrera en premier lieu par l’ensemble des moyens qu’il
aura réussi à mobiliser pour la réalisation de son projet, il est donc irréaliste d’envisager la
32
création d’une entreprise sans apport personnel .La constitution de moyens réels est la
première marque de confiance du promoteur en son projet 19.
En effet, le circuit interne (autofinancement), appelé par J.G GURLEY et E.S SHAW
« self-finance », constitue un moyen fort important du financement. Ils le caractérisent par
l’absence du couple d’opérations « placement-endettement » et par un degré de liquidité nul.
Il s’agit du financement interne des entreprises, réalisé grâce au réinvestissement des profits
ou la mobilisation d’une réserve antérieurement constituée. L’autofinancement représente un
certain coût d’opportunité d’utilisation des fonds propres 20.
Autrement dit, l’autofinancement est l’ensemble des ressources nouvelles engendrées

par l’activité de l’entreprise et conservées durablement par celle-ci pour financer ses
opérations à venir .Il est parfois appelé résultat brut ou profit brut. Toutefois, pour lever tout
l’ambiguïté que suscité le mot résultat E.COHEN propose la définition
suivante : « l’autofinancement est le surplus monétaire dégagé par l’entreprise sur son activité
propre et conservé par elle pour financer son développement futur » 21.
1-1-1 L’autofinancement opérationnel
Cet autofinancement est généralement utilisé par les entreprises déjà existantes pour
financer l’achat de matières premières. Ce type de financement peut présenter une contrainte
pour l’expansion et la croissance des micro-entreprises. Dans le cas où les micro-entreprises
produisent à pleine capacité, cette contrainte peut être levée 22.
1-1-2 la vente de propriété
Il est considéré comme le moyen le plus fréquent pour l’investissement initial par une
micro-entreprise. Dans ce cas l’entrepreneur se retrouve face à l’obligation de céder soit un
bien immobilier ou mobilier pour pouvoir constituer son apport personnel, sachant que les
individus préfèrent thésauriser sous forme de bien au lieu d’épargner à cause de la baisse des
taux d’intérêt ainsi que l’importance de l’inflation 23.
19
S A « le financement de la petite entreprise en Afrique », Ed l’harmattan, 1995, p35-36.
20
BOUZAR Chabha « Systèmes Financiers : Mutations Financières et Bancaires et crise »Editions El-Amel,
2010 p.17
21
BERKAL Safia, «Les relations banques/entreprises publiques : portées et limites », thèse de magister,
université UMMTO, 2012, p 10-11
22
KHEBBACHE Nawal ,opcit,p6
23
Idem, p 6
33
1-2 Les avantage et inconvénients de l’autofinancement :
1-2-1 Les avantages
L’autofinancement présente des avantages certains sur un plan stratégique et sur un plan
financier :
- Sur le plan stratégique : l’autofinancement confère à l’entreprise des degrés de

liberté en matière de choix des investissements.
- Sur le plan financier : l’autofinancement constitue un facteur d’indépendance
financière appréciable, en particulier en période d’encadrement du crédit, il permet à
l’entreprise de limiter le recours à l’endettement et d’améliorer donc sa rentabilité, en
réduisant le poids des charges financières.
1-2-2 Les inconvénients
Les principaux inconvénients de l’autofinancement sont les suivants :
- L’autofinancement limite la croissance de l’entreprise à sa capacité bénéficiaire ;

- L’autofinancement constitue un frein à la mobilité du capital dans la mesure où les
bénéfices sécrétés sont automatiquement réinvestis dans la même activité, il contribue
ainsi à une mauvaise allocation des ressources ;
- Un autofinancement trop élevé peut susciter la mise en œuvre d’investissement
inutile ;
- De la même façon, trop d’autofinancement peut amener l’entreprise à négliger
l’endettement.
L’autofinancement n’exclut pas l’appel à des fonds extérieurs, l’apport personnel est
nécessaire au démarrage de l’entreprise, mais il n’est pas suffisant donc le chef de l’entreprise
devra se procurer des ressources supplémentaires, c’est ce qu’on appelle d’ailleurs le
financement externe 24.
2-Financement externe
Ce type de financement fait appel à l’intermédiation bancaire, c'est-à-dire que durant

la vie de la micro-entreprise, le promoteur demande à sa banque les ressources nécessaires
moyennant des garanties, ce qui concerne le marché financier la micro-entreprise ne peut pas
accéder car elle ne répond pas aux conditions d’accès.
24
BERKAL Safia, , op.cit ,p 11
34
2-1 financements bancaires :
L’une des plus importantes activités de la banque est l’octroi des crédits qui rentre
dans sa fonction traditionnelle, c'est-à-dire l’intermédiation.
En effet, elle accorde toute sorte de crédits aux particuliers allant d’un simple achat
jusqu’au financement de l’exploitation ou d’investissement.
Dans les développements ci-dessous on s’intéressera à l’étude des différents types de

financements bancaires a savoir l’exploitation et l’investissement.
2-1-1 le financement de l’exploitation
Au cours de l’exercice l’entreprise à besoin de liquidité pour couvrir des dépenses

éventuelles a fin de satisfaire ce besoin elle peut solliciter sa banque qui pourra lui proposer
des crédits à court terme, ce type de crédit finance l’actif circulant du bilan plus précisément
les valeurs d’exploitation et/ou la réalisable, la durée d’un crédit d’exploitation est
généralement une année toute fois elle peut atteindre deux ans .il existe deux grandes
catégories de crédits d’exploitation qui sont ;
 Les crédits par caisse

 Les crédits par signature
Ces crédits n’engagent que la signature du banquier .la banque se porte garante de
l’entreprise et qui ne décaisse qu’en cas de défaillance du client c'est-à-dire le non
remboursement
2-1-1-1 les crédits par caisse
Les crédits se traduisent par une immobilisation immédiate des capitaux, on trouve
facilité de caisse, le découvert, le crédit de compagne etc.
a- La facilité de caisse
Permet à une entreprise de palier de courts décalage entre ses dépenses et ses recettes
c'est-à-dire un moyen qui permet à l’entreprise d’avoir des ressources dont elle a besoin avant
l’encaissement de ses recettes prévues auprès de ses clients .
La facilite de caisse se caractérise par sa courte durée quelques jour par mois
cependant elle peut atteindre une année.
35
Le montant maximum d’une facilité de caisse dépend du chiffre d’affaires mensuel, en

général il représente 60% à 70% de ce chiffre d’affaire.
Autrement dit Les facilités de caisse désignent le fait pour une banque d'accorder à son
client la possibilité d'avoir un compte bancaire débiteur pendant un court laps de temps, afin
que ce dernier puisse faire face à des difficultés temporaires de trésorerie. Grâce aux facilités
de caisse, le client de l'établissement bancaire pourra gérer ses dépenses immédiates ainsi que
ses encaissements différés. S'agissant d'une mesure consentie unilatéralement par la banque,
elle pourra être supprimée ou ses conditions pourront être modifiées à tout moment, même si
cette procédure demeure encadrée (énonciation des raisons et respect d'un préavis de 60
jours) 25.
b- Le découvert
Permet à une entreprise de répandre à un besoin de fond de roulement dépassent les

possibilités à son fond de roulement. C’est un concours à court terme le plus sollicite et le
plus utilisé.
Le découvert peut se matérialiser par des billets souscrits à l’ordre de la banque par le
bénéficiaire du crédit .Dans ce cas, le découvert est dit mobilisable.
Le montant du découvert dépend du chiffre d’affaires réalisé par l’entreprise de sa structure

financières, de son activité et de la confiance du banquier en ses dirigeants.
c- Le crédit relais
C’est une forme de découvert qui a pour objectif de permettre à l’entreprise d’anticiper
une rentrée de fonds qui doit se produire dans un délai déterminé et pour un montant précis.
Cette rentrée peut provenir par exemple : d’une augmentation du capital ou encore d’une
cession d’actifs.
d-Le crédit de compagne
Les entreprise ayant des activités saisonnière se trouvent généralement dans un besoin
de trésorerie engendré par un besoin de fond de roulement ,un besoin qui sera couvert par la
mise-en place d’un crédit bien spécifique appelé crédit de compagne sans garanties apparentes
avec des risques accrus qui fait partager au banquier le risque commercial de son client .ainsi
25
Fiches pratiques, Lexique , disponible sur le site http://droit-finances.commentcamarche.net/faq/23758-
facilites-de-caisse-definition. consulte le 14/09/2015.
36
donc ,ce type de crédit permet de financer le cycle de fabrication de vente et/ou les deux
successivement puisque ce crédit est sans garantie donc il doit être rattaché à plusieurs
conditions parmi lesquelles on peut citer :
1-En matière du durée : généralement d’une année mais toujours assorti d’un cycle
(stock-production-commercialisation)
2-En matière de garantie : avec un suivi permanent des stocks, de l’utilisation des
crédits des produits à commercialiser, le tout assorti d’un crédit d’assurance.
2 Les avantages du crédit de compagne

- Le banquier connait la période de besoin ;
- En cas de non remboursement, le banquier prend la marchandise (gage) et surveille les
vents ;
- Une part est toujours autofinancée par le client ;
3 Les inconvénients des crédits de compagne

- Le risque commercial est supporté conjoncturellement par la banque et le client de
risque lié au crédit de compagne peut avoir plusieurs causes ;
- La forte concurrence, par conséquent le risque de mévente du produit ;
- La compagne peut être perturbé ou même raté, si le produit est tributaire du client
(agriculture …), risque de mévente de produit ;
4 Précaution de crédit de compagne
Le banquier doit faire preuve de vigilance accrue, notamment :
- En visitant souvent les stocks (volume, condition de stockage) ;

- En s’assurant du rythme régulier de fabrication ;
- Eviter le financement des produits périssables ;
e-Avance sur factures

C’est une opération du crédit qui permet à l’entreprise de transmettre ses créances non
échues à la banque (le factor) qui moyennant rémunération se charge de leurs recouvrement
.l’entreprise s’engage de les payer soit à l’échéance (affacturage à l’échéance) soit avant
échéance (affacturage traditionnel).
37
Le montant du crédit ou de l’avance dépend du montant de la facture, ne dépasse pas

généralement 70% du montant de chaque facture 26.
f-L’escompte commercial
L’escompte commercial peut être défini comme « l’opération de crédit par laquelle le
banquier met à la disposition d’un client le montant d’une remise d’effets sans attendre leur
échéance .le recouvrement des effets ,qui lui sont cédés en pleine propriété ,doit notamment
procurer au banquier escompteur le remboursement de son avance » 27.
Autrement dit, l’escompte permet à un fournisseur (porteur ou cédant) de mobiliser,
avant terme les créances qu’il détient sur sa propre clientèle en les cédants, en cas de besoin, à
son banquier (cessionnaire) qui le règle par anticipation et se charge à l’échéance de
recouvrement sur l’acheteur.
Le banquier prélève sur le montant de l’effet escompté, une somme appelée elle-même
escompte qui correspond à l’ensemble des l’intérêt et des commissions.
l’escompte des effets de commerce est une opération de crédit par laquelle une banque avance
à une entreprise le montant d’une créance non échue détenue par cette entreprise, la création
est représentée par un effet de commerce sur support papier.
Pour les entreprises, l’escompte des effets est un mode de financement simple et facile
car les banques accordent ce crédit auto-liquidatif rapidement et avec le minimum de
formalités.
g-L’avance sur marchandise

L’avance sur marchandise consiste à financier un stock et à appréhender en
contrepartie de ce financement ,des marchandises qui sont remises en gage au créancier
.Autrement dit , les avance sur marchandise sont des crédit qui ont pour objet de procurer à
certaines entreprises industrielles ,ou commerciales les capitaux complémentaires nécessaires
au financement de leur besoins en stockage :approvisionnement en matière première ,achat de
marchandise, constitution de stocks de produits fabriqués, maintien du stock de sécurité. En
contre partie, le nantissement des marchandises est remis comme garantie 28.
26
BOUYAKOUB Farouk, op cit, p52 .
27
BENKRIMI .K « crédit bancaire et économie financière » ; Ed el dar el othmania, 2010, p31.
28
BERKAL SAFIA, op cit, p17.
38
Cette technique de financement reste très risquée pour le banquier qui doit estimer la
valeur, la qualité et la liquidité du gage. Ce type de crédit est accordé à des clients très bien
sélectionnés.
2-1-1-2 les crédits par signature
Un crédit par signature est l’engagement pris par une banque de mettre des fonds à la
disposition de son client ou d’intervenir financièrement en cas de défaillance de celui-ci.
Il permet à une entreprise de sécuriser son financement, d’exercer son activité de différer ses
paiements, de les éviter ou d’accélérer ses rentrées de fonds.
Ces crédits peuvent être énumérés comme suit :
 Les cautions ;
 Les crédits par acceptation ;
 Les avale.
a- Les cautions
La caution ou le cautionnement se définie comme étant « le contrat par lequel un tiers
appelé caution-promet à un créancier de le payer si le débiteur n’exécute pas son
obligation » 29
Autrement dit, la caution est « celui qui par contrat de cautionnement s’engage à payer
la dette du débiteur principal en cas de défaillance de celui-ci, le cautionnement doit faire
l’objet d’un écrit ».
b- Crédits par acceptation

L’acceptation est l’engagement du tiré de payer la lettre de change à l’échéance ,cette
acceptation s’exprime par la signature du tiré sur le recto de la lettre qu’il fait précéder de la
mention « bon pour acceptation » la seule signature du tiré suffit cependant pour vouloir
acceptation de banque ,c’est l’engagement d’une banque à Payer, à l’échéance, une lettre de
change tirée sur elle, le banquier se porte dans ce type d’opération comme « tiré accepté ».
c- L’aval
L’aval est « l’engagement » donné sur la lettre de change ou par acte séparé par une
personne appelée avaliste, avaliseur ou donneur d’aval en vue de garantir l’exécution de
l’obligation contractée par l’un des débiteurs de la lettre .
29
GARRAM Ibtissem ; « terminologie juridique dans la législation algerienne » ; Ed PALAIS DES LIVRES ;
1998 ;p45.
39
L’avaliste garantit le paiement de la lettre de change en tout ou en partie de son

montant, de ce fait l’aval peut être conditionnel ou inconditionnel.
L’aval conditionnel comporte certaines limitations fixées par l’avaliste notamment

quand au montant de la créance garantie. L’aval inconditionnel est un aval donné sans
qu’aucune limitation ne soit fixée par l’avaliste. L’avaliste est tenu cambiste et comme
caution solidaire .L’aval constitue un crédit par signature lorsqu’il est accordé par la banque.
2-1-2 financement d’investissement

Un crédit d’investissement est généralement sous forme d’un prêt d’équipement
accordé par un établissement de crédit, ce peut être un prêt à moyen terme (3 à 7 ans) pour
l’achat de matériels, voir d’un prêt à long terme dans le cas de matériels lourds.
Le crédit d’investissement finance l’actif immobilisé du bilan c’est-à-dire finance le
haut du bilan.
2-1-2-1 Le crédit d’investissement à moyen terme

Ce type de crédit permet de financer non seulement le matériel et l’outillage, mais
aussi certaines constructions de faibles coûts .il s’inscrit dans la fourchette de deux ans à sept
ans.
Le crédit à moyen terme est accordé généralement pour l’acquisition de biens

d’équipement amortissable entre deux ans et huit ans, Il est généralement octroyé par les
banque de dépôt, les banques d’affaires ou encore les banques de crédit à moyen et long
terme.
Concernant notre pays, c’est les banques universelles (ordinaire) qui accordent cette
forme de crédit, elles le font sur des ressources prévenant de l’épargne libre ou la création
monétaire.
Les crédits à moyen terme sont par définition des crédits dont la durée se situe
environs entre deux et sept ans.
Ces crédits sont généralement destinés à financer l’acquisition d’équipement légers,

c’est-à-dire ceux dont la durée d’amortissement est égale à la durée de remboursement de ces
crédits.
Ces crédits peuvent être mobilisables, c’est à dire peuvent faire l’objet d’un
financement auprès d’un organisme mobilisable. Ce que n’est pas le cas des crédits non
40
mobilisable.la mobilisation des crédits est une opération par laquelle le créancier retrouve,
auprès de l’organisme mobilisateur, la disponibilité des somme qu’il à prêté a son débiteur.
La mobilisation nécessite assez souvent, l’obtention, préalablement à tout

décaissement, d’un « accord préalable » de l’organisme mobilisateur.
Les crédit à moyen terme comportent plus de risque d’immobilisation de perte que les
crédits à court terme, toute fois le risque d’immobilisation est écarté lorsqu’il y a un
engagement, de réescompte auprès de la banque centrale ou tout autre organisme mobilisateur
.mais ce risque peut réapparaitre aux échéances à venir .Dans ce cas, l’entant avec les
organismes de mobilisation est difficile et l’immobilisation reste souvent à la charge du
banquier 30.
2-1-2-2 Le crédit à long terme
Il finance les immobilisations lourdes, notamment les constructions (bâtiments,

terrains, isolation ….), ce type de crédit s’inscrit dans une durée qui varie entre sept à quinze
ans (7 à 15 ans).
La distinction de ce crédit se fait généralement sous forme de prêts mis intégralement

à la disposition des emprunteurs par des établissements spécialisés tel que les banques
d’affaires, banques de crédit à moyen terme et long terme ,etc.
Concernant le cas de l’Algérie, si grâce la loi 82-11 du 21 Août 1982 relative a

l’investissement économique privé, que les entreprise du secteur privé on peu bénéficiés de ce
type de crédit.
Les crédits à long terme sont, par définition, des crédits dont la durée excède sept ans
.Ils sont destinés généralement à financier des investissements lourds, c'est-à-dire ceux dont la
durée d’amortissement va au delà de sept ans, les crédits à long terme sont les plus souvent
accordés par des organismes financiers spécialisée. 31
Ce type de crédit exige des garanties réelles ou personnelles qui doivent être
respectées par l’emprunteur, généralement ces garanties sont représentées par l’hypothèque
des biens financés.
30
BERKAL Safia ,op.cit, p19
31
Idem, p19.
41
3-Les avantages et les inconvénients de chaque type de financement
Tableau N°01 Les avantages et les inconvénients de financement interne et externe 32
Type de financement Avantages Inconvénients

- Principe accessible à - Investissement limité pas
toutes les entreprises ; les profits passés ;
- Préserve l’autonomie
et l’indépendance de - Peut priver l’entreprise
Financement
l’entreprise ; d’autres utilisations
interne - Gratuit (grâce aux judicieuses de ses gains de
(autofinancement) profits antérieurs) et productivité ;
met à l’abri de la
cherté quand les taux - Peut s’avérer insuffisant
sont élevés ; pour franchir un seuil
- Pas de remboursement (taille minimum) pour la
à prévoir ; rentabilité ;
- Image de l’entreprise
saine et prospéré - Peut priver inutilement de
facilités de croissance de
profits, surtout si le taux
d’intérêt sont faibles
- Ca peut coûter cher ;
- Principe accessible à - Dépendance vis-à-vis de la
Financement toutes les entreprises ; banque
externe par - Financement souple
emprunt bancaire (ajustement aux - Endettement plus ou moins
besoins de important qui peut finir par
financement de inquiéter les partenaires.
l’entreprise) et qui peut
permettre de profiter
d’opportunités de
croissance ;
- N’est pas malsain tant
que cela permet de
dégager plus de profit
que de coût de service
de la dette.
Source : disponible sur le site provisoire42.free.fr/SES/monnaie/TD-Avant-Inconv-formes-fi.rtf
32
Avantages et inconvénients de chaque forme de financement, disponible sur le site
provisoire42.free.fr/SES/monnaie/TD-Avant-Inconv-formes-fi.rtf, consulte ; le 13/10/2015,à21H.
42
Section 2 : Divers financements
En plus de financement interne et externe il existe d’autres types de financement à

savoir :
 Le crédit –bail
 Prêts familiaux
 Avance de paiement des clients
 financements à travers les différents dispositifs
2-1 le crédit-bail :
Plusieurs définitions ont été données au leasing et des interprétations multiples, les
pratiques du leasing varient modérément d’un pays à un autre :
Selon la norme 17 de l’international Accounting Standard Comity (IASC) :
« Le leasing ou la location financière est un contrat ayant pour effet de transférer

substantiellement au preneur des avantage et les risques inhérents à la propriété d’un bien que
la propriété soit ou non finalement transférée ».
Selon le dictionnaire d’économie et de science sociale :
« le leasing est un contrat par lequel une société spécialisée, loue à une entreprise cliente un
bien d’équipement mobilier ou immobilier, ce contrat est nécessairement assorti d’une
promesse de vente du bien loué .c’est donc la société de crédit bail qui doit financer l’achat du
bien d’équipement ,l’entreprise qui l’utilise paie un loyer au terme de la période de location,
elle a la possibilité(mais non l’obligation de l’acheter).cette technique parfois appelée
« leasing »ne doit pas être confondue avec la location-vente (obligation d’achat à la fin du
contrat) ». 33
C’est une opération par laquelle une entreprise demande à une société financière (que
peut être une banque) d’acheter à sa place un bien mobilier ou immobilier et de le lui louer
pendant une période convenue à l’avance, suffisante pour permettre son amortissement
intégral. 34 A la fin de cette période, trois solutions s’offrent généralement à l’entreprise :
demander le renouvellement du contrat de location ; restituer le bien à l’établissement du
crédit bail ; l’acquérir moyennant un prix convenu appelé valeur résiduelle, tenant compte des
33
SMAILI Nabila ; « pratique du crédit-bail, analyse de la situation Algérienne »mémoire de magister, université
UMMTO ; 2011/2012 ; p11-12.
34
LUC BERNET-Rollande ; « principe de technique bancaire », Ed Dunod, 2002, p261.
43
versements effectués à titre de loyer .tant que cette option d’achat n’est pas exercée .le
bailleur reste propriétaire de bien .le contrats de bail peuvent financer des biens mobiliers ou
immobiliers.
2-1-1 le crédit bail mobiliers
C’est une opération par laquelle l’entreprise de crédit bail achète à un fournisseur un
bien d’équipement pour le donner en location à son client, l’utilisateur à des obligations
semblables à celles d’un propriétaire en matière d’assurance et d’entretien.
2-1-2 le crédit bail immobilier
De part sa nature de longue durée ,le crédit bail immobilier présente ,outre des
caractéristiques générales commune ,des caractéristiques particulières ,une vente à un prix
déterminé au bout d’un certain temps .cette période d’une durée de douze à vingt cinq ans doit
être telle que les loyers permettent la récupération de la rémunération du capital. Les loyers et
valeurs de rachat sont généralement indexés.
2-1-2 Avantage et inconvénients du crédit bail

2-1-2-1 Avantages
- Elle procure une meilleure garantie à la banque, car celle-ci n'est pas totalement
dessaisie du bien. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, au sein des organismes
financiers, un financement par crédit-bail n'est pas pris en compte à la même hauteur
qu'un emprunt dans les ratios d'analyse de risques. Le crédit-bail permet ainsi
d'accroître les capacités de financement de l'entreprise ;
- Elle ne pénalise pas le bilan de l'entreprise puisqu'elle ne figure pas dans les dettes.
Elle a donc l'avantage de rendre le niveau d'endettement moins apparent.
2-1-2-2 Inconvénients
Le principal inconvénient de ce type de financement est son coût, qui demeure élevé
notamment pour les petites exploitations il est aussi réservé à des investissements bien limités
généralement à des biens standards.
2-2 Prêts familiaux
Cette source est considéré comme le deuxième plus important moyen de financement
après les prêts bancaires, l’entrepreneur fait donc appel à l’aide de ses parents ou à d’autres
membre de sa famille qui peuvent être eux aussi investisseurs pour lui fournir le montant
approprié pour financer les différentes activités de sa micro-entreprise.
44
2-3 Avance de paiement des clients
C’est un mode de paiement où les clients règlent leurs ventes ou leurs prestations de
services avant la livraison. Ce mode est utilisé par les micro-entreprises pour éviter le risque
de non paiement de la clientèle. Ces avances jouent un rôle important dans le financement du
fonds de roulement, elles sont généralement utilisées par les micro-entreprises qui produisent
sur commande ou des prestations à domicile.
4 – les structures publiques d’aide à la création d’entreprises
Dans la démarche de lutter contre le chômage par la promotion de micro-entreprise

privée, les pouvoirs publics ont mis en place, a travers les agences publiques, trois dispositifs
essentiels d’appui et d’accompagnement à la création de petites entreprises.
Ces dispositifs varient en termes de montant de crédit, la population ciblée et

d’objectifs social viser par l’Etat, mais fonctionnent tous selon le même type d’organisation.
Ils comportent un accompagnement de l’entrepreneur, un prêt à taux bonifié et des

exonérations fiscales et parafiscales notamment en faveur du créateur d’entreprise.
Sauf cas particulier, le prêt consenti dans le cadre de ces dispositifs est octroyé et
décaisser par le secteur bancaire public, sous convention de partenariat avec chacun des
dispositifs, le risque de crédit des banques est minimisé au moyen de fonds de garantie
alimentés par le trésor public 35.
Le secteur bancaire public algérien est composé de six banques qui participent au
financement triangulaire des micro-entreprises avec les dispositifs ANSEJ, AGEM et CNAC.
35
FIRLAS Mohammed ; « Impact des politiques d’aide à l’entrepreneuriat sur l’émergence d’esprit d’entreprise
chez les jeunes cas : ANSEJ de Tizi-Ouzou » ; mémoire de magister ; université mouloud Mammeri ; 2012.
45
CONCLUSION
Au terme de ce chapitre ,nous pouvons affirmer que l’entreprise dispose de diverses
sources de financement lui permettant de faire face à ses besoins permanents de capitaux loin
d’être arbitraire, le choix d’un tel ou tel moyen de financement repose sur un certain nombre
de paramètres tel que le coût de la source de financement.
Le choix d’un tel ou tel moyen de financement est en fonction du besoin à financer,
qui peut être un besoin immédiat qui répond à une dépense d’exploitation, comme il peut
concerner une longue période que répond à une dépense d’investissement.
Après avoir vu dans le premier et le second chapitre les étapes de création et la

multitude de choix de financement des micro-entreprises dans la vie économique, le troisième
chapitre portera en premier lieu sur un cas pratique réel de création et financement d’une
micro-entreprise, au deuxième lieu, présentation du bilan du dispositif durant les cinq
dernières années et en fin les contraintes vécu par les promoteurs au niveau de ce dispositif.
46
Chapitre III
Aspects pratiques
de création d’une
micro-entreprise
dans le cadre de
l’ANSEJ et le
bilan de l’ANSEJ
Chapitre III Aspects pratiques de création d’une micro-entreprise
dans le cadre de l’ANSEJ et bilan de l’ANSEJ
Introduction
Dans tous les pays du monde, les micro-entreprises occupent une place très
importante, il est reconnu que leur dynamisme contribue fortement à la création de l’emploi,
au renouveau économique de certaines régions et l’accroissement de la compétitivité.
En Algérie, la politique mise en œuvre vise à développer les petites et moyennes

entreprises considérées comme un facteur clé de développement de toute économie et cela
par la création de nouveaux dispositifs visant le financement et le suivi de ces secteurs privé,
tels que l’ANSEJ qui sera l’objet de notre étude.
L’objectif du chapitre est de présenter dans la première section les généralités sur
l’ANSEJ et la procédure de création et d’extension d’une micro-entreprise dans le cadre de
l’ANSEJ, la deuxième a pour but d’étude d’un cas concret de création d’une micro-
entreprise et la troisième et la dernière section a pour objectif d’étudier et d’analyser
l’évolution des micro-entreprises au cours des cinq dernières années.
Section 01 : Généralités sur l’ANSEJ
L’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes créée en 1996, est une institution
publique chargée de l’encouragement, du soutien et de l’accompagnement des jeunes
chômeurs porteurs d’idées de projet de création d’entreprise à travers les étapes de création
et d’extension.
Dans cette section nous allons présenter au premier lieu le dispositif ANSEJ et au
deuxième lieu la procédure de création et d’extension d’une micro-entreprise crée dans le
cadre de l’ANSEJ.
1-présentation de l’ANSEJ
1-1 Structures organisation et l’organigramme
Nous allons présenter au premier lieu la structure et l’organisation de la direction

générale de l’ANSEJ et en deuxième lieu la structure et l’organigramme de l’ANSEJ de la
wilaya de Tizi-Ouzou.
48
1-1-1 Structure et Organisation de l’ANSEJ :
L’agence est administrée par un conseil d’orientation, elle est dirigée par un directeur
général doté d’un comité de surveillance.
L’organisation de l’agence est proposée par le directeur général et adoptée par le
conseil d’orientation.
1-1-1-1 Le conseil d’orientation :
Le conseil d’orientation composé des membres suivants :
- Du représentant du Ministre chargé de l’emploi ;
- Du représentant du Ministre chargé de l’intérieur et des collectivités locales ;
- Du (2) représentants du Ministre chargé des finances ;
- Du représentant du Ministre chargé des affaires étrangères ;
- Du représentant du Ministre chargé de l’agriculture et du développement rural ;
- Du représentant du Ministre chargé de la pèche et des ressources halieutiques ;
- Du représentant du Ministre chargé de la jeunesse ;
- Du représentant du Ministre chargé de la petite et moyenne entreprise et de la petite
et moyenne industrie ;
- Du représentant du Ministre charge de la prospective et de la statistique ;
- Du président de la chambre algérienne du commerce et de l’industrie ou de son
représentant ;
- Du directeur général de l’agence nationale de développement de l’investissement
(ANDI) ou de son représentant ;
- Du directeur général de l’agence nationale de valorisation des résultats de la
recherche et du développement chronologique ou de son représentant ;
- Du président de la chambre nationale de l’artisanat et des métiers ou de son
représentant ;
- Du président du fonds de caution mutuelle de garantie risque / crédits jeunes
promoteur de son représentant ;
- Du président de la chambre nationale de l’agriculture ou de son représentant ;
- Du président de l’association des banques et établissements financières ou de ses
représentants ;
- De deux représentants d’associations de jeunes à caractère national dont le but
s’apparente à celui de l’agence 37.
37
Recueil des textes législatifs et réglementaires dispositif ANSEJ ; p32-35.
49
1-1-1-2 le directeur général :
Le directeur général de l’agence est nommé par décret exécutif sur proposition du
ministre chargé de l’emploi.
Le directeur général a pour missions de :
- Assurer la représentation de l’agence à l’égard des tiers et peut signer tous actes,
engagent l’agence ;
- Veiller à la réalisation des objectifs assignés à l’agence et assure l’exécution des
décisions du conseil d’orientation ;
- D’assurer le fonctionnement des services et exercer l’autorité hiérarchique sur
l’ensemble du personnel de l’agence.
- Ester en justice et prend toute mesure conservatoire ;
- Etablir et soumettre à l’approbation du conseil d’orientation les états prévisionnels de
recettes et de dépenses ;
- Adresser et soumettre à l’approbation du conseil d’orientation le bilan et les comptes
de résultats.
1-1-1-3 Le comité de surveillance :
Le comite de surveillance de l’agence est composé de trois membres désignés par le

conseil d’orientation, le comite est chargé d’exercer pour le compte du comite d’orientation
le contrôle à postériori de la mise en œuvre de ses décisions, il présente au directeur
général toutes observations ou recommandation utiles quant aux meilleures modalités de
mise en œuvre des programmes et projets engagés par l’agence et il donne aussi son avis sur
les rapports périodiques de suivi d’exécution et d’évaluation établis par le directeur général.
1-1-2 Structures locales de l’agence :

L’antenne de wilaya est dirigée par un directeur, assisté par un conseiller chargé de
la communication et de l’écoute social comprend :
- Le service de l’administration des moyens ;
- Le service des finances et de la comptabilité ;
- Le service des statistiques et de l’informatique ;
- Le service de l’accompagnement ;
- Le service du recouvrement et du contentieux.
L’antenne de wilaya de l’agence est chargée d’accompagner les jeunes promoteurs
durant toutes les phases de création de leurs projets d’investissement a travers :
50
- L’accueil et l’orientation ;
- Les entretiens collectifs et personnalisées ;
- L’élaboration du dossier technico économique ;
- La formation dans les domaines liés à la gestion de l’entreprise ;
- La présentation des dossiers des jeunes promoteurs devant le Comité de Sélection, de
Validation et de Financement(CSVF) dont elle assure la présidence ;
- L’accompagnement post création des micros entreprises 38.
1-1-3 L’organigramme de l’antenne de T.O
L’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes comporte 53 antennes locales,
implanté sur tout le territoire national dont l’une se situe à T.O dans le centre ville.
L’organigramme de l’antenne de Tizi-Ouzou.
Schéma N°1 : Organigramme de l’antenne ANSEJ de Tizi-Ouzou
Directeur
Service de l’administration
des moyens
Service des finances et de
la comptabilité
Service des statistiques et

de l’informatique
Service de
l’accompagnement Services du suivi, du
recouvrement et du contentieux
Source : conception personnelle
1-2 Les fonds de l’ANSEJ : L’ANSEJ dispose de deux fonds

1-2-1 Le fonds national de soutien à l’emploi des jeunes (FNSEJ)
L’article 16 de l’ordonnance n° 96-14 du 24/06/1996 modifié par le décret exécutif

n° 03-22 du 28/12/2003 a pour objet de fixer les modalités de fonctionnement du compte
d’affectation spécial du trésor n° 302-087 utile « fonds national de soutien à l’emploi des
jeunes ». Le compte retrace :
38
Op.cit ; p.497
51
En recettes :
 Les dotations du budget de l’Etat ;

 Les produits des taxes spécifiques instituées par les lois de finances ;
 Un partie du solde du compte d’affectation spécial n° 302-049 intitulé « fonds
national pour la promotion de l’emploi » sa clôture ;
 Le produit des remboursements des prêts non rémunérés consentis aux jeunes
promoteurs ;
 Toutes autres ressources du contrebutions.
En dépenses :
 L’octroi de prêts non rémunérés consentis aux jeunes promoteurs pour la mise en
œuvre de la micro entreprise ;
 La bonification des taxes des crédits accordés aux jeunes promoteurs ;
 La prime accordée à titre exceptionnel aux projets présentant une particularité
technologique appréciable ;
 La prise en charge des études, expertises et actions de formation réalisées ou
sollicites par l’ANSEJ ;
 L’octroi de garanties à délivrer aux banques au aux établissements financiers ;
 Les frais de gestion à la mise en œuvre des programmes, aides et actions survies
notamment ceux lies au fonctionnement de l’ANSEJ 39.
1-2-2 Le fonds de caution mutuelle de garantie risques/ crédits jeunes promoteurs :
Le fonds a pour objet de garantir les crédits accordés par les banques aux jeunes
promoteurs ayant obtenu l’agrément de l’ANSEJ.
Les adhérents au fonds de garantie sont d’une part les banques et d’autre part, les micro-
entreprises ayant opté pour la formule de financement triangulaire.
Les garanties du fond sont :
• Le nantissement des équipements au premier rang au profit de la banque et au profit
de l’ANSEJ au deuxième rang ;
• L’assurance multirisque subrogée au profit de la banque ;
• Le gage du matériel roulant.
39
Recueil des textes législatifs et réglementaires, dispositif ANSEJ Op.cit ; p4.
52
L’adhésion de la micro-entreprise au fonds se fait après notification de l’accord

bancaire et avant la délivrance de la décision d’octroi des avantages par les services de
l’ANSEJ. Le montant de la cotisation est calculé sur la base du montant du crédit bancaire et
de sa durée, dont le taux de la cotisation pour chaque échéance est de 0,35% du principal
restant à rembourser 40.
1-3 Missions et objectifs de l’ANSEJ

1-3-1 Les missions de l’ANSEJ
Les missions de l’ANSE sont résumées dans les points suivants :
• Soutenir, conseiller et accompagner les jeunes promoteurs dans la création

d’activité ;
• Mise a la disposition des jeunes promoteurs toute information économique,
technique, législative et réglementaire relative à leurs activités ;
• Développer des relations avec les différents partenaires des dispositifs (banques,
impôts, CNAS...) ;
• Assurer une formation en relation avec l’entreprise au profit des jeunes promoteurs.
1-3-2 Les objectifs de l’ANSEJ :
L’ANSEJ à pour but :
• Assurer les conditions nécessaires pour la création de micro entreprise ;

• Création d’activité et de richesse ;
• Création d’emplois durables ;
• Assurer la pérennité des micros entreprises crées dans le cadre du dispositif ;
• Développer l’esprit entre partenariat chez les jeunes 41.
1-4 Les modes de financement et les aides offertes :
Deux formules de financement sont prévues dans le cadre du dispositif ANSEJ
1-4-1 Le financement mixte
Dans ce type de financement, l’apport financier du ou des jeunes promoteurs est complété
par un prêt sans intérêt accordé par l’ANSEJ.
40
Guide de création de la micro-entreprise ; p12.
41
http://www.ansej.org.dz/?q=fr/content/le-dispositif-de-soutien-lemploi-des-jeunes; consulté le 1/9/2015 à
10H.
53
1-4-1-1 Le montage financier
Le montage financier dans la formule de financement mixte est constitué de :
• L’apport personnel du
• ou des jeunes promoteurs qui varie selon le montant de l’investissement ;
• Le crédit sans intérêt de l’ANSEJ qui varie aussi selon le montant de
l’investissement.
La structure de ce type de financement est répartie en deux niveaux :
Niveau 1 : montant de l’investissement jusqu’à 5.000.000 DA.
Apport personnel prêt sans intérêt
29% 71%
Niveau 2 : montant de l’investissement de 5.000.001 à 10.000.000DA
Apport personnel Prêt sans intérêt
28% 72%
1-4-1-2 Avantages fiscaux
Ces avantages fiscaux sont accordés sur deux phases :
a-Phase réalisation
- Application du taux réduit de 5% en matière de droits de douane pour les bien

d’équipement importés entrant directement dans la réalisation de l investissement ;
- Exemption du droit de mutation à titre onéreux sur les acquisitions immobilières ;
- Exonération des droits d’enregistrement sur les actes constitutifs des micro-entreprises.
b - phase exploitation
- Exonération de la taxe foncière sur les constructions et additions de constructions, (pour
une période de trois ans ou six ans pour les hauts plateaux et les zones spécifiques, et dix
ans pour le sud) ;
54
- Exonération de la caution de bonne exécution pour les artisans et les micro-entreprises

lorsqu’ils interviennent dans la restauration des biens culturels ;
- Exonération totale de l’impôt forfaitaire unique, à compter de la date de sa mise en
exploitation, (pour une période de trois ans ou six ans pour les hauts plateaux et les
zones spécifiques, et dix ans pour le sud) ;
- Prorogation de deux années de la période d’exonération lorsque le promoteur s’engage à
recruter au moins trois employés pour une durée indéterminée ;
- A la fin de la période d’exonération de l’IFU, la ME bénéfice d’un abattement fiscal de :
• 70% durant la première année d’imposition ;
• 50% durant la deuxième année d’imposition ;
• 25% durant la troisième année d’imposition.
1-4-2 Le financement triangulaire
Dans cette formule l’apport financier des jeunes promoteurs est complété par un prêt sans
intérêt accordé par l’ANSEJ et par un crédit bancaire.
1-4-2-1 Le montage financier
Le montage financier dans la formule de financement triangulaire est constitué :
- De l’apport personnel du ou des jeunes promoteurs qui varie selon le niveau de

l’investissement.
- Du prêt non rémunéré de l’ANSEJ(PNR)
- Du crédit bancaire dont les intérêts sont bonifies à 100% et qui garanti par le fond de
caution mutuelle de garantie risque/crédits jeunes promoteurs.
Ce type de financement est structuré sur deux niveaux :
Niveau 1 : le montant de l’investissement jusqu’à 5.000.000DA
Apport personnel Prêt sans intérêt Crédit bancaire

1% 29% 70%
Niveau 2 : le montant d’investissement de 5.000.001 DA à 10.000.000 DA
Apport personnel Prêt sans intérêt Crédit bancaire

2% 28% 70%
55
1-4-2-2 La bonification des taux d’intérêts
La bonification du taux d’intérêt du crédit bancaire est de 100% pour tous les secteurs
d’activités (taux d’intérêt 0%).
1-4-2-3 Les aides financières
Trois autres PNR supplémentaires sont accordes aux jeunes promoteurs :
PNR véhicule-atelier 500.000DA pour les diplômés de la formation professionnelle ;
PNR loyer 500.000DA
PNR cabinet groupé jusqu’à 1.000.000DA d’aide au loyer pour les universitaires
(médecins, avocats…) pour la création de cabinets groupés.
1-4-2-4 Avantages fiscaux
La micro-entreprise bénéfice des avantages fiscaux suivants :
a-Phase réalisation
- Application du taux réduit de 5% en matière de droits de douane pour les bien

d’équipement importé entrant directement dans la réalisation de l investissement ;
- Exemption du droit de mutation à titre onéreux sur les acquisitions immobilières ;
- Exonération des droits d’enregistrement sur les actes constitutifs des micro-entreprises.
b - phase exploitation
- Exonération totale de l’IFU, à compter de la date de sa mise en exploitation, (pour une

période de trois ou six ans pour les hauts plateaux et zones spécifiques, et dix ans pour le
sud) ;
- Prorogation de deux années des périodes d’exonération lorsque le promoteur s’engage à
recruter au moins trois employés pour une période indéterminée ;
- A la fin de la période d’exonération de l’IFU, la micro-entreprise bénéficie d’un
abattement fiscal de :
• 70% durant la première année d’imposition
• 50% durant la deuxième année d’imposition
• 25% durant la troisième année d’imposition
56
- Exonération de la taxe foncière sur les constructions et additions de construction, (pour

une période de trois ou six ans pour les hauts plateaux et zones spécifiques, et dix ans
pour le sud) ;
- Exonération de la caution de bonne exécution pour les artisans et les micro-entreprises
lorsqu’ils interviennent dans la restauration des biens culturels 42.
2- procédure de création et extension d’une micro-entreprise créée dans le

cadre de l’ANSEJ
Dans le cadre du dispositif ANSEJ, la micro entreprise peut être créée par un ou
plusieurs promoteurs qui sont éligibles au dispositif ANSEJ.
L’éligibilité du promoteur se fonde sur les critères d’âge et de qualification,

l’éligibilité du projet est déterminée au niveau du comité de section de validation et de
financement (CSVF)
2-1 Procédure de création d’une micro-entreprise dans le cadre de l’ANSEJ
2-1-1Conditions d’éligibilité
Pour crée une micro-entreprise, l’ANSEJ à mis certains nombres de conditions qui
doivent être respectées par les promoteurs.
• L’âge : le dispositif ANSEJ s’adresse aux jeunes promoteurs situées dans la

tranche d’âge 19-35, dérogation d’âge jusqu'à 40 ans pour le gérant à condition
de créer trois emplois permanant ;
• Etre titulaire d’un diplôme d’une qualification professionnelle et / ou possède un
savoir faire en rapport avec l’activité projetée ;
• Mobiliser un apport personnel sous forme de fonds propres de l’investissement ;
• Ne pas occuper un emploi rémunéré, ou exerce une activité au moment de
l’introduction de la demande d’aide, ce dernier sera vérifier sur la base de deux
documents :
- Attestation de no affiliation CNAS ;
- Attestation de no affiliation CASNOS 43.
42
Document interne de l’ANSEJ
43
Recueil des textes législatives et réglementaires dispositif ANSEJ ; op.cit ; p10
57
2-1-2 Les étapes de création d’une micro-entreprise
La création d’une micro-entreprise dans le cadre de l’ANSEJ passe par les étapes
suivantes :
2-1-2-1 La naissance de l’idée et la recherche de l’information
a-Naissance de l’idée
Le promoteur décide de créer une entreprise suite aux données recueilles par une
formation, une expérience professionnelle ou un savoir faire ou tout simplement d’une
observation du terrain, du marché, foires et expositions.
Une fois l’idée trouvée, le promoteur doit s’assurer de la cohérence entre son projet
et son profit, ses contraintes et ses motivations.
b-Recherche d’informations :
C’est une étape clé dans tous processus entrepreneurial. Il importe d’identifier le
besoin de l’information et les sources d’information, ainsi de procéder à sa recherche.
Ces informations peuvent être de nature économique, juridique ou liées aux moyens
à mettre en œuvre (humain, matériel et financier) ou carrément sur l’environnement de
l’entreprise, elle peut être complétée par des informations sur les procédures de créations, les
organismes d’accompagnement ainsi que les institutions financières.
2-1-2-2 L’étude du projet : l’étude du projet consiste :
 Au dépôt du formulaire d’inscription et au niveau de l’ANSEJ ;( voir Annexe N°1)

 L’élaboration du business plan par l’accompagnateur en collaboration avec le
porteur du projet. Elaboration du projet tient compte de cinq volets suivants :
• Un volet juridique :
C’est le cadre légal de l’entreprise et qui à implication sur le niveau
d’engagement de ses propriétaires envers les partenaires.
• Volet humain : c’est l’équipe de l’entreprise à savoir
- Le gérant ;
- Les associes ;
- Les salaries.
• Volet technique :
Le choix du matériel doit tenir compte :
58
- Des caractéristiques du produit ou service à réaliser ;

- Des quantités à produire ;
- Recherche l’utilisation optimale du matériel ;
- Eviter la sous utilisation ou la sur utilisation du matériel.
• Volet économique :
Définir exactement le produit, puis établir un plan de recueil des informations
pour :
- Connaitre les concurrents, leurs forces et leurs faiblesses ;
- Connaitre la demande ses caractéristiques (catégorie, socioprofessionnelles,
le processus d’achat, qui achète ? en quelle fréquence ?...) ;
- Déterminer les ventes provisionnelles ;
- Définir une stratégie commerciale en matière de prix de distribution et de
communication.
• Volet financier :
L’étude professionnelle permet de vérifier :
- La cohérence des besoins financiers et des possibilités de ressources ;
- La rentabilité du projet ;
Les résultats de l’étude financière permettent de décider ;
- De réaliser le projet ;
- De reconsidérer les éléments commerciaux ou techniques ou d’abandonner le
projet.
Le contenu du business plan :
• Présentation du (des) promoteurs :

- Gérant ;
- Associe.
• Présentation du projet :
- Nature du projet ;
- Localisation ;
- L’emploi à créer.
• Etude du marché :
- Offre globale ;
- Demande globale et le marché potentiel ;
59
- marché du projet ;
- Canaux de distribution ;
- Politique de prix ;
- Politique de promotion ;
• Etude technique :
Elle consiste à décrire le processus de fabrication ou de réalisation des biens et
services ainsi de terminer le fonds de roulement pour couvrir le cycle
d’exploitation évalué les investissements.
• Etudes financiers : le bilan d’ouverture et les bilans provisionnels
- Tableau du compte de résultat ;
- Structure d’investissement, de financement et le tableau d’amortissement du
crédit bancaire.
2-1-2-3 La présentation du projet au niveau du comité de sélection, validation et

financement des projets(CSVF)
Le comité est composé des membres suivant :
- Un représentant du wali ;
- Un représentant de la direction de l’emploi ;
- Un représentant du centre national du registre de commerce ;
- Un représentant de la direction des impôts ;
- Chef de l’agence de l’emploi de wilaya ;
- D’un représentant de chaque banque concernée (BADR, BDL, BEA, BNA et CPA) ;
- Un représentant de la chambre professionnelle concerné ;
- Un conseiller accompagnateur de l’ANSEJ.
La présidence du comité est assurée par le directeur de l’antenne
A l’issu de cette présentation, les membres du comite vont se prononcer sur l’éligibilité du
projet à savoir :
- Validation qui sera sanctionnée par l’attestation d’éligibilité ;

- Ajournement qui requiers la lavée des césures émises par les membres ;
- Rejet qui sera sanctionné par l’attestation de rejet.
Le promoteur peut présenter un recours, après un deuxième refus, auprès de la

commission nationale.
60
2-1-2-4 Etablissements des attestations

- Attestation d’éligibilité : cette attestation est établie par les services de l’ANSEJ et
délivrée aux promoteurs remplissant les conditions d’éligibilités relatives à l’âge, la
qualification et statut chômeur. L’éligibilité du projet est prononcée par l’avis du
CSVF. (voir annexe N°2)
- Attestation de rejet : elle est délivrée aux promoteurs dont leur projet est rejeté par
motif au niveau CSVF, ces derniers ils ont le droit d’introduire un recours à la
commission locale après un premier rejet, ils peuvent introduire un recours à la
commission nationale après un deuxième rejet.
2-1-2-5 Accord bancaire (financement triangulaire)
- Préparation du dossier;( voir annexe N°3)

- Accompagnement auprès de la banque ;
- Notification d’accord bancaire.
2-1-2-6 Réalisation du projet
a- La création juridique de la micro-entreprise :
Il s’agit d’établir toutes les formalités administratives liées à la création de la micro-

entreprise :
- Etablir le registre de commerce / carte d’artisan/ carte professionnelle d’agriculture/

agrément (professions libérales) ;
- Statut d’entreprise pour les sociétés ;
- Déclaration d’existence (phase réalisation) ;
- Autorisation d’exploitation ;
- Contrat de location (24 moins renouvelables) ;
- Cachet de la micro-entreprise ;
- Adhésion au fond de garantie ;
- Constat de visite de préfinancement ;
- Dépôt de l’accord bancaire ;
- Ouverture d’un compte commercial ;
- Versement de l’apport personnel.
b-Notifications des avantages liés à la phase réalisation :
- Signature des cahiers des charges et billets à ordre ;( voir annexe N°4)
- Etablissement et délivrance de la Décision d’Octroi d’Avantage pour la phase
Réalisation(DOAR) (voir annexe N°5) ;
61
- Signature de la convention du PNR.
c-Formations du promoteur :
La formation est une étape importante, elle complète le processus

d’accompagnement, elle s’articule autour des notions de bases de la gestion des entreprises.
Le contenu de la formation : marketing, calcul des coûts, comptabilité et planification
financière.
d-Financements :
- Etablissement de l’ordre de virement ;

- Virement du PNR.
e-Acquisition des équipements et matériels :
- Etablissement d’ordre d’enlèvement de 30% et retrait du cheque auprès de la banque ;

- Un constat du matériel avec l’huissier de la justice ;
- Etablissement d’ordre d’enlèvement de 70%et retrait de chèque auprès de la banque ;
- Réception définitive des matériels.
2-1-2-7 Exploitation de l’activité
a- Dépôt lié à la phase d’exploitation :
- Factures définitives d’achat ;

- Contrat et subrogation d’assurance ;
- Nantissement des équipements et matériels ;
- Gage de moyen roulant ;
-Historique du compte bancaire ;
- Tableau d’échéancier du crédit bancaire ;
- Constat du démarrage d’activité.
b-Notification des avantages liés à la phase d’exploitation :
- Etablissement de la Décision d’Octroi d’Avantages pour la phase

d’Exploitation(DOAE) (voir annexe N°6) 44.
44
Document interne de l’ANSEJ.
62
Les étapes de création d’une micro-entreprise dans le cadre de l’ANSEJ :
La naissance de L’étude du projet : La présentation du

l’idée et la projet au niveau du
recherche - Dépôt du CSVF
d’information : formulaire
d’inscription - Valider
Attestation
-Naissance de l’idée - Elaboration du - Ajournée
d’éligibilité
plan d’affaires - Rejeté
-Recherche - Elaboration de la
d’information fiche de
présentation du
projet
Accord bancaire
(financement triangulaire) :
Réalisation du Exploitation de l’activité :
- Préparation du projet
dossier - Dépôt de dossier lié à la
- Accompagnement - La création phase exploitation
auprès de la banque juridique de la
micro entreprise -Notification des avantages
- Notificatif d’accord lies à la phase exploitation
bancaire - Notification des
avantages lies à
la phase
réalisation
- Formation du
promoteur
- Financement
- Acquisition des
équipements et
matériels
Source : constitué a partir des données de l’ANSEJ
63
2-2 Procédure d’extension d’une micro-entreprise dans le cadre de l’ANSEJ :

2-2-1 Conditions d’éligibilité :
L’investissement d’extension concerne les micro-entreprises réalisées dans le cadre
du dispositif ANSEJ et qui ont la propension à l’extension des capacités de production dans
la même activité ou une activité connexe.
Pour bénéficier de l’extension, la micro-entreprise doit répondre aux conditions
suivantes :
- Cumul de trois années d’activités en zones normales ou six années en zones
spécifiques ;
- Remboursement du crédit bancaire à hauteur de 70% en cas de financement
triangulaire ;
- Remboursement intégral du crédit bancaire en cas de changement de banque ou de
type de financement (du triangulaire vers le mixte) ;
- Remboursement à hauteur de 70% du PNR en cas de financement mixte ;
- Remboursement régulier des échéances du PNR ;
- Avoir des bilans fiscaux retraçant l’évolution positive de la micro-entreprise.
2-2-2 Montages financiers :
Deux formules de financement sont prévues dans le cadre du dispositif ANSEJ pour
les investissements d’extension, qui sont identiques à l’investissement de création
(financement mixte et financement triangulaire).
2-2-3 Aides financières et avantages fiscaux :
Les aides financières et les avantages fiscaux accordés au titre de la création de la
micro-entreprise s’appliquent à l’extension des capacités de production, mis à part les trois
aides supplémentaires (cabinets groupés, aide au loyer et véhicule-atelier).
2-3 Le remboursement des crédits :
2-3-1 Le délai de remboursement du crédit bancaire :
La durée de remboursement peut aller jusqu’à huit années, avec un différé de trois années.
2-3-2 Le délai de remboursement des PNR :
Dans le cas d’un financement triangulaire, le remboursement des PNR se fait sur une
période de cinq ans, par tranches semestrielles à compter de la dernière échéance bancaire.
Pou le financement mixte, la durée de remboursement peut aller jusqu’à six ans, avec un
différé d’une année.
64
Section 2 : Présentation d’un exemple concret de création d’une micro-

entreprise dans le cadre de l’ANSEJ
Tout projet d’investissement doit être accompagné par une évaluation globale et
détaillée du projet. Cette évaluation doit pouvoir montrer la structure de financement du
projet et doit faire ressortir à partir de l’analyse des documents comptables, la capacité du
projet à réaliser des bénéfices.
Notre étude sera focalisée sur l’activité de fabrication de maroquinerie où nous allons
étudier les étapes de sa création.
1- Présentation du projet
La présentation du projet inclus les étapes suivantes :
1-1 Présentation du promoteur :
• Nature du projet : fabrication de maroquinerie.
• Localisation du projet : Beni Douala – Tizi-Ouzou
• Impact du projet sur le plan économique : création de 08 emplois
1-2 L’équipement du projet :
Tableau N° 02 : Les équipements acquis au titre de la phase création sont :
N° Désignation Quantité
01 - Machine piqueuse droite 03
02 - Machine Bordeuse 03
03 - Machine double entrainement 02
04 - Machine double aiguilles 01
05 - Coupeuse à lame verticale 01
06 - Matériels roulant 01
07 - Elément casiers de 20 compartiments 01
08 - Chaise en bois et tissus 15
09 - Table de travail (130 x 180) 01
12 - Bureau relou KH 01
13 - Armoire mixte KH 01
14 - Chaise 112 A 01
15 - Chaise visiteur 04
16 - Imprimante multi fonction Epson Xp 205 01
17 - Onduleur 01
18 - Téléphone fax Panasonic 01
19 - PC de bureau de marque ACER 01
Source : établie sur la des factures d’achats des équipements (voir annexe N°7-8 et 9)
65
1-3 Les garanties proposées :

S’agissant d’un financement triangulaire, les garanties proposées sont les suivantes :
1-3-1 Pour le crédit bancaire :

Nous pouvons citer les garanties suivantes :
• Le nantissement des équipements par un notaire au profit de la banque au 1er rang ;
• Le gage du matériel roulant au profit de la banque au 1er rang ;
• L’assurance tous risques pour le véhicule, (Annexe N°10) ;
• Une assurance multirisque pour les équipements, (Annexe N°11) ;
• Fond de caution mutuelle garantie risques / crédits jeunes promoteurs.
1-3-2 Pour le prêt non rémunéré :
• Gage du matériel roulant en 2ème rang au profit de l’ANSEJ ;

• Nantissement des équipements en 2ème rang au profit de l’ANSEJ ;
• Billets à ordres souscrits par le promoteur et remis à l’ANSEJ.
2- Evaluation financière et économique du projet :
Pour effectuer une évaluation financière et économique d’un projet retenu dans le cadre
de l’ANSEJ, ce dernier devra passer par les étapes suivantes
2-1 Coût et financement du projet :
A partir des factures pro formats, l’ANSEJ procède à une étude technico-économique a
fin de délivrer une attestation d’éligibilité au promoteur.
66
2-1-1 Structure d’investissement : le coût du projet est déterminé à partir des rubriques
comptables présentées dans le tableau qui suit :
Rubrique Coût Coût Total

Frais préliminaires 163 491.92 163 491.92
Cotisation fonds de 49 488.90 0.00 N° dossier / 49 580
garantie Gérant : X
Assurances 94 003.02 0.00 Commune : Beni Douala
Frais de la location 0.00 0.00
Autres frais 20 000.00 0.00
Equipement de production 1 325 600.00 1 325 600.00 Montant des De conversion relevé le
Equipements locaux 1 325 600.00 0.00 équipements Montant Devise en Montant
importes en equip en DA
Equipements importes 0.00 0.00 DA 0.00 0.00 0.00
Cheptel 0.00 0.00
Matériels roulants 1 377 500.00 1 377 500.00
Aide matériel roulant (VA) 0.00 0.00
Aménagements 0.00 0.00
Outillages 0.00 0.00
Mobilier de bureau 0.00 0.00
Matériels informatiques 0.00 0.00
Droit de douanes et taxes 0.00 0.00
Autres impôts et taxes 0.00 0.00
Frais d’installation 0.00 0.00
Montage et essais 0.00 0.00
Fonds de roulement 500 000.00 500 000.00
Autres 1 0.00 0.00
Autres 2 0.00 0.00
Total 3 366 591.92 3.366 .591.92
Source : Annexe N°7-8-9 et 12
2-1-2 Structure de financement du projet :
Le coût global de l’investissement dans l’étape de dépôts est de 3 366 591.92 DA et

le type de financement du projet est triangulaire, c’est-à- dire : promoteur – ANSEJ –
banque
Apport personnel (1%) 3 366 591.92 x 1 % = 33 665,92

Crédit ANSEJ non rémunère (29 %) 3 366 591.92 x 29 % = 976 311.66
Crédit bancaire (70 %) 3 366 591.92 x 70 % = 2 356 614.34
Total 100 % 3 366 591.92
67
2-2 Tableau d’amortissement du crédit bancaire :
70 % du coût global du projet (soit 2 356 614.34) représente le montant du crédit à

moyen terme.
Montant du crédit 2 356 614.34

(DA)
Durée du crédit 8
Taux d’intérêt 5.50 %
bancaire
Taux de 100 %
bonification
Taux d’intérêt réel 0.00 %
Rubrique ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3 ANNEE 4 ANNEE 5 ANNEE 6 ANNEE 7 ANNEE 8
Principal 0.00 0.00 0.00 471 322.87 471 322.87 471 322.87 471 322.87 471 322.87
Reste à rembourser 2 356 614.34 2 356 614.34 2 356 614.34 2 356 614.34 1885291,48 1413968,61 942645,74 471322,87
(en cours)
Intérêt Bancaire 0.00 129 613.79 129 613.79 129 613.79 103 691.03 77 768.27 51 845 52 25 922.76
Intérêt bancaire 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
bonifié à paye
Cotisation au FG 8 248.15 8 248.15 8 248.15 8 248.15 6 598.52 4 948.89 3 299.26 1 649.63
Cotisation à verser 49 488.90
- Le tableau d’amortissement du crédit bancaire représente la structure de

remboursement de se crédit sur une durée de 8 ans avec une durée de 3 ans différée.
- Méthode de calcul (1er année) :
Le montant principale à rembourser = montant du crédit
5ans
= 2 356 614.34 / 5
= 471 322.87
- Le Taux bonification est de 100 %, le promoteur ne paye pas l’intérêt.
- Concernant l’intérêt à payer il sera calculé de la manière suivante :
(Reste à rembourser x taux d’intérêt), soit 2 356 614.34 x 5.5 %
= 129 613.79
- Cotisation au fond de garantie = (montant du crédit x 0.35 %) soit
2 356 614.34 x 0.35 % = 8 248.15
- Cotisation à verser représente le total de la cotisation au FG pour les 8 années qui
sera versé par le promoteur au moment de l’obtention de son accord bancaire, soit :
8 248.15 + 8 248.15 + 8 248.15 + 8 248.15 + 6 598.52 + 4 948.89 +3 299.26 +
1 649.63 = 49 488.90
68
- Pour le calcul du reste à rembourser on procède de la façon suivant :

- Montant du crédit – le principal=reste à rembourser pour la 2eme année
- Même calcul pour les années qui suivent
2-3 Bilan d’ouverture :
S’agissant d’un financement triangulaire, le bilan d’ouverture nous présente

différentes rubriques, comme les fonds propres qui sont de 33.665.92 DA, les dettes
d’investissement qui sont représentés par l’emprunt bancaire et le PNR.
ACTIF MONTANT PASSIF MONTANT

1-FONDS PROPRES 33 665.92
2-INVESTISSEMENT
Frais préliminaires 163 491.92
Equipement de production 1 325 600.00
Outillages 0.00
Matériel roulant 1 377 500.00
Matériel de bureau 0.00
Matériels informatiques 0.00
Aménagements 0.00
Autres (AIDE V.A) 0.00
Cheptel 0.00
3-STOKS
matières et fournitures 0.00
4-CREANCES 5-DETTES
D’INVESTISSEMENT
Caisse et banque 500 000.00 Emprunts bancaires (CMT) 2 356 614.34
Frais de la location 0.00 Autres emprunts (PNR 976 311.66
Classique)
Autres emprunts (PNR LO) 0.00
Autres emprunts (PNR VA) 0.00
TOTAL 3 366 591.92 TOTAL 3366 591.92
69
2-4 Bilan prévisionnel sur 8 ans :
Le bilan prévisionnel nous montre l’amortissement des frais préliminaires et des

équipements de production ainsi que l’évolution du remboursement du crédit bancaire au
fil des 8 ans.
1er année 2ème année

Actif BRUT AMORT NET BRUT AMORT NET
2-INVESTISSEMENTS 2 866 591.92 440 758.38 2 425 833.54 2 866 591.92 881 516.77 1 985 075.15
Frais préliminaires 163 491.92 32 698.38 130 793.54 163 491.92 65 396.77 98 095.15
Equipement de production 1 325 600.00 132 560.00 1 193 040.00 1 325 600.00 265 120.00 1 060 480.00
Cheptel 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
Outillage 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
Matériels roulants 1 377 500.00 275 500.00 1 102 000.00 1 377 500.00 551 000.00 826 500.00
Matériel de bureau 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
Matériels informatiques 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
Aménagements 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
Autres 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
3-Stocks 0.00 0.00
Matières et fournit
4-CREANCES 1075 748.83 2099867.52

La caisse 322724.65 629660.25
Banque 753024.18 1469907.26
Frais de location 0.00 0.00
Total 3501582.37 4084942.67
PASSIF
1-FONDS PROPRES 33 665.92 33 665.92
Résultat en Inst.D’affect
5-DETTES
D’INVESTISS
Emprunts bancaires 2 356 614.34 2 356 614.34
Autres emprunts(ANSEJ) 976 311.66 976 311.66
Dettes fournisseurs
Dettes à court terme
Détention pour compte 0.00 0 .00
Dettes d’exploitation 0.00 0.00
Résultats 134990.45 718350.75
Total 3501582.37 4084942.67
70
3ème année 4ème année 5ème année
BRUT AMORT NET BRUT AMORT NET BRUT AMORT NET
2 866 591.92 1 322 275.15 1 544 316.77 2 866 591.92 1 763 033.54 1 103 558.38 2 866 591.92 2 203 791. 662 800.00
92
163 491.92 98 095.15 65 396.77 163 491.92 130 793.54 32 698.38 163 491.92 163 491.9 0.00
2
1 325 600.00 397 680.00 927 920.00 1 325 600.00 530 240.00 795 360.00 1 325 600.00 662 800.0 662 800.00
0
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
1 377 500.00 826 500.00 551 000.00 1 377 500.00 1 102 000.00 275 500.00 1 377 500.00 1 377 500. 0.00
00
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00
3135576.57 4147373.67 4834614.03

940672.97 1244212.10 1450384.21
2194903.60 2903161.56 3384229.82
0.00 0.00 0.00
4679893.34 5250932.05 5497414.03
33 665.92 33 665.92 33 665.92
2 356 614.34 2 356 614.34 1 885 291.4

8
976 311.66 976 311.66 976 311.66
0.00 0.00 0.00

0.00 0.00 0.00
1313301.42 1884340.12 2602144.98
4679894.34 5250932.05 5497414.03
71
6ème année 7ème année 8ème année

BRUT AMORT NET BRUT AMORT NET BRUT AMORT NET
1 325 600.00 795 360.00 530 240.00 1 325 600.00 927 920.00 397 680.00 1 325 600.00 1 060 480.00 265 120.00
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
1 325 600.00 795 360.00 530 240.00 1 325 600.00 927 920.00 397 680.00 1 325 600.00 1 060 480.00 265 120.00
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00
7219641.44 1554943.31 1216180.45

2165892.43 466482.99 364854.13
5053749.01 1088460.32 851326.31
0.00 0.00 0.00
7749881.44 1952623.31 1481300.45
33 665.92 33 665.92 33 665.92
1 413 986.61 942 645.74 471 322.87

976 311.66 976 311.66 976 311.66
0.00 0.00 0.00

0.00 0.00 0.00
5325935.26 0.00 0 .00
7749881.44 1952623.31 1481300.45
- A la lecture de l’actif du bilan nous remarquons que la valeur des frais préliminaires
et les valeurs des équipements de production diminuent d’une année à une autre, cela
est dû principalement à leur amortissement.
- La durée de vie des équipements et matériels est de 10 ans.
- La méthode de calcule de l’amortissement utilisé par l’ANSEJ est l’amortissement
constant ou linéaire.
- Le taux l’amortissement appliqué est déterminé par la formule suivante :
- Le taux d’amortissement = 100 / durée de vie de l’équipement
72
= 100/ 10 ans = 10 %
- Les frais préliminaires sont amortis au bout de la 5 année

- Taux d’amortissement = 100 / durée
= 100/ 5 ans = 20 %
Désignation Montant taux Amortissement

Frais préliminaire 163 491.92 20 % 32 698.389
Equipement de 1 325 600.00 10 % 132 560
production
- Pour ce qui est du passif, on remarque la stabilité des fonds propres pour les 8 ans,
aussi la diminution du crédit bancaire.
- En ce qui concerne le P.N.R, il reste stable tout au long des 8 années, car le
remboursement de dernier commencera juste après le remboursement intégral de
l’emprunt bancaire.
2-5 TCR prévisionnels

En de période, on solde l’ensemble des comptes de charges et de produits concernant
l’exercice comptable afin de déterminer le résultat de la période.
ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3
Ventes marchandises
Marchandises consommées
Marge brute 0.00 0.00 0.00
Production vendue 8 250 000.00 9 075 000.00 9982500.00
Prestations fournies 0.00 0.00 0.00
Matière et fournitures consom 5 200 000.00 5460 000.00 5733 000.00
Services 36 000.00 37 440.00 38 937.60
Transport 0.00 0.00 0.00
Loyers charges locatives 0.00 0.00 0.00
Entretien et réparation 36 000.00 37 440.00 38 937.60
Autres services 0.00 0.00 0.00
Valeur ajoutée 2 978 000.00 3577 560.00 4 210 562.40
Frais de personnel 2 280 000.00 2 325 600.00 2 372 112.00
Frais divers 122 251.17 92 850.87 84 390.60
Assurances 94 003.02 84 602.72 76 142.45
Autres frais 28 248.15 8 248.15 8 248.15
Droit de douanes 0.00 0.00 0.00
Amortissements 440 758.38 440 758.38 440 758.38
73
Charge d’exploitation 2 843 009.45 2 859 209.25 2 897 260.98
RBE 134 990.45 718 350.75 1 313 301.42
IFU 0.00 0.00 0.00
R. net d’exploitation 134990.45 718350.75 1313301.42
Cash flow net 575748.83 1159109.13 1754059.80
Cash flow cumules 575748.83 1734857.96 3488917.77
Cash flow actualisés 538083.02 1012410.81 1431835.29
ANNEE4 ANNEE 5 ANNEE 6 ANNEE 7 ANNEE 8
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00

10 980 750.00 12 078 825.00 13 286 707.50 14 615 378.25 16 076 916.08
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
6 019 650.00 6 320 632.50 6 636 664.13 6 968 497.33 7 316 922.20
40 495.10 42 114.91 43 799.50 45 551.48 47 373.54
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
40 495.10 42 114.91 43 799.50 45 551.48 47 373.54
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
4 920 604.90 5 716 077.59 6 606 243.87 7 601 329.43 8 712 620.33
2 419 554.24 2 467 945.32 2 517 304.23 2 567 650.32 2 619 003.32
76 776.35 68 273.90 60 456.73 53 256.32 46 610.98
68 528.20 61 675.38 55 507.84 49 957.06 44 961.35
8 248.15 6 598.52 4 948.89 3 299.26 1 649.63
0.00 0.00 0.00 0.00 0.00
440 758.38 440 758.38 440 758.38 440 758.38 440 758.38
2 937 088.98 2 976 977.61 3 018 519.35 3 061 65.02 3 106 372.69
1 983 515.92 2 739 099.98 3 587 724.52 4 539 664.41 5 606 247.64
99 175.80 136 955.00 179 386.23 226 983.22 280 312.38
1 884 340.12 2 602 144.98 3 408 338.30 4 312 681.19 5 325 935.25
2325 098.51 3 042 903.37 3 849 096.68 4 753 439.58 5 766 693.65
5 814 016.27 8 856 919.64 12 706 016.32 17 459 455.90 23 222 6149.54
1 773 806.52 2 169 548.05 2 744 352.74 3 389 136.72 4 111 572.87
VAN 13804154.09
A la lecture de tableau des comptes des résultats, nous remarquons que la valeur de la
marge brute est nulle tout au long des 8 ans, car cette micro- entreprise n’est pas
commerciale, mais est industrielle :
74
 La production vendue représente le chiffre d’affaire annuel de la fabrication des

MARONQUENNERIE, pour déterminer cette production vendue (après une étude
de marché), le charge d’étude du projet a fixé une moyenne journalière de 30000 DA
pour la 1er année, multiplié par 275jours =8 250 000.00DA.la production vendue
augmente de 10% chaque année
 Les matières et fournitures consommées seront calculées de la manière suivante :
La moyenne journalière * 275 jours
Soit : 18909.09090909 DA *275jours =5 200 000.00DA
 La production vendue et les matière et fournitures consommées seront augmentées
de 5% chaque année
 La valeur ajoutée est égale la valeur des produit vendue, moins la valeur des charges
.nous constatons que cette valeur ajoutée est en progression d’une année à l’autre,
signe de bonne santé de la micro-entreprise.
 Une moyen mensuelle de 20000DA sera versée pour chaque employé de la micro –
entreprise, multiplier par 21 mois, se qui fait :
Frais personnel =20000DA*08salariés*12mois =1 920 000DA
(Ces frais de personnel seront augmentes de 2%chaque année).
Frais associer = 30000*12 mois =360 000DA
 Frais divers : sont constitués de l’assurance et autre frais qui sont composé de la
cotisation au FG et autres frais dans la structure d’investissement.
Frais divers =94003.02+8248.15+20 000=122 251.17DA
 Impôts et taxes : l’entreprise est exonérée de l’impôt forfaitaire unique pour une
durée de 3 ans
 IFU=résultat brut d’exploitation *5%
=1983515.92*5%=99 175.80DA
(Même calcul pour les 8 années qui suivent).
 Charge d’exploitation=frais du personnel +frais divers +impôts et taxes +les frais

financiers +l’amortissement.
 Cash flow net =bénéfice net comptable+dotation aux amortissements +la dotation
aux provisions
 Taux d’actualisation est de 7% (déterminé par la banque centrale)
 Cash flow actualisé = cash flow net /(1+taux d’actualisation)n
 Van =la somme des cash flow actualise - l’investissement initiale
75
van =538 083,02 +1 012 410,81+1 431 835,29+1 773 806,52+2 169 548,05+ 2 744
352,74+3 389 136,72+4 111 572,87-3 366 591,92=13 804 154,09
A travers l’étude financière de la micro-entreprise nous pouvons dire que cette

micro-entreprise est rentable puisque elle dégage une VAN positive d’un montant 13 804
154.09, comme nous pouvons dire que cette micro-entreprise participe a la résorption de
chômage en créant des poste d emplois.
Apres avoir présenté un cas réel de création d’une micro-entreprise, la prochaine

section portera sur un cas statistique qui relève le bilan du dispositif ANSEJ pondant la
période 2010-2014.
Section 3 : bilan du dispositif ANSEJ pondant la période 2010- 2014
Nous avons décidé de mener une étude dont laquelle nous allons présenter
l’évolution des données statistiques sur la wilaya de Tizi-Ouzou délivré par l’ANSEJ, ces
données concernent la répartition annuelle des projets crées, des attestations d’éligibilités et
le nombre de micro-entreprises crées selon une répartition sectorielle, dans le but d’étudier
l’efficacité de ce dispositif sur le terrain.
1-Illustration chiffrées des résultats de l’ANSEJ durant les cinq dernières

années (2010-2014) :
1-1 Les statistiques de l’ANSEJ concernant l’année 2014 :
Les données statistiques que nous avons collectées auprès de l’ANSEJ concernant les
activités de cette agence au niveau de la wilaya de T.O
1-1-1 La répartition des dossiers déposés par secteur d’activité durant l’année 2014 :
Le tableau et le schéma suivant nous montre la répartition des dossiers déposés au

niveau de l’ANSEJ par secteur d’activité durant l’année 2014.
76
Tableau 1 : Nombre de dossiers déposés répartis par secteur d’activité
Année 2014
30
Rubrique Nombre Part% SERVICE
Service 562 19.92 25 Artisanat
Artisanat 109 3.86

20 Agriculture
Agriculture 497 17.62
lndustrie
Industrie 488 17.30 15
BTPH
BTPH 761 26.98
10
PROFESSION 268 9.50 PROFESSIONLIB
ERALE
LIBERALE 5
MAINTENANCE
MAINTENANCE 135 4.78
0
TOTAL 2820 100%
Source : établie à partir des données délivrées par l’ANSEJ
La lecture du tableau et schéma ci-dessus nous donne un état de lieu sur le nombre de
dossiers déposés au niveau de l’ANSEJ de Tizi-Ouzou durant l’année 2014. Nous constatons
que le nombre total de dossiers déposés est de 2820, dont le secteur dominant est celui de
BTPH avec un nombre de 761 dossiers sur un total de 2820, ensuite vient les services avec
un total de 562, les secteurs agriculture et industrie en troisième position avec un nombre de
497 et 488. Par contre une place moins importante pour les autres secteurs tels que
professions libérales, maintenance et artisanat avec des nombre respectifs 268, 135 et 109.
Notons que depuis quelques temps, les demandes dans certains secteurs d’activités
comme le transport sont refusées à cause de la saturation du secteur.
1-1-2 La répartition des projets éligibles par secteur d’activité :
Le tableau et le schéma suivant retrace le nombre de projets éligibles répartis par secteur
d’activité.
77
Tableau 2 : Nombre de projets éligibles répartis par secteur d’activité
année 2014
30 Service
Rubrique Nombre Part%
Artisanat
25
Service 415 18.40
Agriculture
Artisanat 62 2.75 20
Agriculture 396 17.56 Industrie
Industrie 396 17.56 15
BTPH
BTPH 637 28.24
10
PROFESSION 216 9.57
LIBERALE Profession
liberale
5
MAINTENANCE 133 5.9 Maintenance
TOTAL 2255 100% 0
Comme nous pouvons l’observer à travers le tableau et schéma ci-dessus. Le nombre

d’attestations d’éligibilités délivrés est de 2255 attestations. Nous remarquons que le secteur
dominant est celui des BTPH avec un nombre de 637, en deuxième place les services avec
un nombre de 415, l’agriculture et l’industrie en troisième position avec un nombre
identique de 396, par contre nous trouvons en quatrième position la profession libérale avec
un nombre de 216 projets et à la fin le secteur maintenance et artisanat avec des chiffres un
peu timide, 133 et62 projets éligibles.
1-1- 3 La répartition des accords bancaires selon le secteur d’activité :
Les données du tableau et schéma ci-dessous concernent la répartition des accords bancaires
selon le secteur d’activité.
78
Tableau 3 : Nombre d’accords bancaires répartis par secteur d’activité
année 2014
Rubrique Nombre Part% 35 SERVICE
Service 502 21.20 30 ARTISANAT
Artisanat 106 4.47

25 AGRICULTURE
Agriculture 362 15.28
20 INDUSTRIE
Industrie 415 17.52
15 BTPH
BTPH 729 30.78
10
PROFESSION 146 6.16 PROFFESION
LIBERALE
LIBERALE
5
MAINTENNCE
MAINTENANCE 108 4.56
0
TOTAL 2368 100%
A travers le tableau et schéma ci-dessus nous remarquons que le secteur dominant

est celui des BTPH avec un nombre de 729, en deuxième place vient le secteur des services
avec un nombre de 502, la troisième place est réservée pour l’industrie avec un nombre de
415, en quatrième l’agriculture avec 362 accords bancaires, par contre la cinquième place
est réservée pour la profession libérale avec un nombre de 146 accords bancaires et enfin la
maintenance et artisanat avec un nombre presque identique, 108 et 106 accords bancaires
d’un totale de 2368.
1-1-4 La répartition du nombre de projets crée par secteur d’activité :
Le tableau et le schéma suivant nous montre la répartition sectorielle des micro-

entreprises créées durant l’année 2014 au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou.
79
Tableau 4 : Nombre de projets crées répartis par secteur d’activité
année 2014
Rubrique Nombre Part% service
Service 445 23.84%

artisanat
Artisanat 96 5.14%
3,96% agriculture
Agriculture 292 15.64% 4,6%
industrie
Industrie 313 16.77% 23,84%
30,01% 5,14%BTPH
BTPH 560 30.01%
PROFESSION 86 4.60% proffession

liberale
LIBERALE 16,77%
15,64%
maintance
MAINTENANCE 74 3.96%
TOTAL 1866 100%
La lecture du tableau et l’observation du schéma ci-dessus nous permettons de

constater directement que le secteur le plus dynamique en matière de création de micro-
entreprises au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou est le secteur BTPH avec un nombre de
560 micro-entreprises crées, soit un taux de 30,01%, en deuxième position les services avec
un nombre de 445, soit un taux de 23,84%, la troisième position est détenue par l’industrie
avec un nombre de 313, soit un taux de 16,77%, suivi successivement de l’agriculture,
l’artisanat, profession libérale et maintenance, soient respectivement des taux de 15,64%,
5,14%, 4,60% et 3,96%.
1-2 Données comparatives durant les cinq dernières années :
Apres la présentation des données statistiques concernant l’ANSEJ durant l’année

2014, nous trouvons nécessaire d’étudier et de comparer l’évolution de ce dispositif par
rapport au quatre années précédentes.
80
1-2-1- Le nombre de dossiers déposés :
Nous allons présenter dans ce tableau l’évolution du nombre de dossiers déposés par
secteur d’activité.
Tableau 5 : Le nombre de dossiers déposés répartis par secteur d’activité
Année 2010 2011 2012 2013 2014
Rubrique Nombre Nombre Nombre Nombre Nombre
Service 1359 4696 739 800 562
Artisanat 190 352 175 93 109
Agriculture 618 1340 350 618 497
Hydraulique 1 12 12 10 -
Pêche 2 13 4 4 -
Transport 8 6305 - - -
Industrie 211 295 496 492 488
BTPH 586 961 741 809 761
Profession Libérale 43 109 156 103 268
Maintenance 139 317 51 108 135
TOTAL 3157 14400 2724 3037 2820
Source : ANSEJ, TIZI OUZOU
Analyse de tableau :
La lecture du tableau ci-dessus nous donne l’évolution de nombre de dossiers déposés

sur les cinq dernières années par l’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes. Nous
constatons que l’année 2011 celle où le nombre de dossier élevé avec un total de 14400
dossiers, ce nombre est pratiquement quatre fois de celui de l’année 2010, Ce qui peut être
expliqué par l’accès des jeunes promoteurs aux déférents secteurs surtout celui de transport,
la pêche, hydraulique qui vont être gelé pendant les années qui suit.
81
1-2-2 Le nombre de projets éligibles
Dans le tableau ci-dessous nous allons présenter l’évolution du nombre de projets

éligibles.
Tableau 6 : le nombre de projets éligibles par secteur d’activité
Année 2010 2011 2012 2013 2014
Service 744 1034 860 696 415
Artisanat 103 181 195 137 62
Agriculture 143 368 444 396 396
Pêche - 3 4 - -
Transport 171 43 - - -
Industrie 123 144 470 360 396
BTPH 399 498 836 702 637
Profession 40 54 145 101 216

Libérale
Maintenance 92 73 84 77 133
TOTAL 1817 2400 3047 2477 2255
Analyse de tableau
La lecture du tableau ci-dessus nous donne l’évolution de nombre de projet éligible

sur les cinq dernières années par l’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes. Nous
constatons une augmentation des projets éligibles sur les trois premières années de 2010
jusqu’à 2012 d’une hauteur de 1230 dossiers, Ce qui peut être expliqué par l’allégement et la
facilité de l’octroi du crédit bancaire grâce à l’instauration de CSVF en 2011,puis une
82
baisse des projets éligibles dans les deux dernière années à cause de la baisse de nombre de
dossiers déposés et la saturation de certains secteurs, comme le transport.
1-2-3 Le nombre d’accords bancaires :
Ce tableau nous permis de présente l’évolution du nombre d’accords bancaires.
Tableau 7 : le nombre d’accords bancaires délivrés par secteur d’activité
Année 2010 2011 2012 2013 2014
Service 589 522 486 573 502
Artisanat 61 76 127 134 106
Agriculture 102 123 250 265 362
Pêche - 1 1 - -
Transport 325 67 17 1 -
Industrie 63 77 398 319 415
BTPH 284 306 717 556 729
TOTAL 1505 1263 2132 2011 2368
La lecture du tableau ci-dessus nous donne l’évolution de nombre d’accords

bancaires sur les cinq dernières années par l’agence nationale de soutien à l’emploi de
jeunes. Nous constatons qu’ il y a une fluctuation entre les déférentes années et cela est dû a
plusieurs raisons. la première est liée au décalage d’enregistrement entre la banque et
l’agence, par exemple si un dossier a été envoyé à la banque en 2011 et l’accord bancaire a
été délivré en 2012, l’enregistrement au niveau de l’ANSEJ sera en 2012. la deuxième
c’est à cause des dossier cumulés des années précédentes.
83
1-2-4 Le nombre de projets crées :
Le tableau suivant nous donne l’évolution du nombre de projets crée par secteur d’activité
Tableau8 : le nombre de projets crée
Année 2010 2011 2012 2013 2014
Service 311 484 397 619 445
Artisanat 37 97 118 194 96
Agriculture 57 108 195 328 292
Pêche - - 2 3 -
Transport 341 119 32 8 -
Industrie 47 100 380 384 313
BTPH 311 510 633 652 560
TOTAL 1240 1531 1898 2386 1866
Analyse de tableau
La lecture du tableau ci-dessus nous donne l’évolution de nombre de projets crées sur
les cinq dernières années par l’agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes. Nous
remarquons que le nombre de projet augmente sur les quatre premières années (2010-2013),
Ce qui peut être expliqué par l’allégement de dossier déposé au niveau de l’ANSEJ et la
facilité d’octroi de crédit bancaire, ainsi grâce aux encouragements et aides accordé par
l’Etat algérienne et pour 2014 en enregistre une baisse qui est dû a la saturation de certains
secteurs.
Nous constatons aussi que le secteur dominant est celui de BTPH avec 2666
entreprises, ensuite vient le secteur des services avec 2256 entreprises, le secteur de
l’industrie est en troisième position avec 1224 entreprises. Le secteur de l’agriculture est en
84
quatrième position, ce dernier a marqué la création de 980 entreprises, La cinquième

position est décrochée par le secteur de l’artisanat et le transport avec une petite déférence,
542 pour le premier et 500 pour le deuxième, le secteur de profession libérale et celui de
maintenance en créé 338pour le premier et 322 pour le second. En dernier lieu nous
retrouvons le secteur d’hydraulique et la pêche avec 28 et 5 entreprises créent.
Nous pouvons déduire, qu’au niveau de la wilaya de TIZI OUZOU le secteur le plus
dynamique en termes de création de micro-entreprises est le secteur des BTPH, quant aux
secteurs les moins dynamiques sont le secteur de l’hydraulique et de la pêche.
1-2-5 L’évolution de l’emploi au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou durant les cinq

dernières années :
Le tableau et le graphe ci-dessous nous montrons l’évolution du nombre d’emploi durant la

période 2010- 2014.
Tableau9 : Evolution de l’emploi durant les cinq dernières années
Nombre d'emploi
Année Nombre Part %
2010 2775 12.95 30

25
2011 3120 14.56
20
2012 4658 21.74 15
PART%
10
2013 6093 28.43
5
2014 4781 22.32 0
2010 2011 2012 2013 2014
TOTAL 21427 100%
Source : établi à partir des données délivrées par l’ANSEJ de Tizi-Ouzou
A partir du tableau et le graphe nous pouvons remarquer que le nombre d’emploi est
en augmentation durant la période 2010-2013.Grâce au nombre important de micro-
entreprises crées durant cette période, passant de1240 micro-entreprises en 2010 au
2386micro-entreprises en 2013(voire tableau8), par contre 2014 se caractérise par une baisse
dans le nombre d’emploi crées qui est dû a la baisse du nombre de micro-entreprises crées
durant cette année, et cela s’explique par la suppression ou la saturation de quelques
secteurs d’activités.
85
Conclusion :
Nous pouvons dire que les pouvoirs publics ont fournis des efforts colossaux en vue
de stimuler et d’encourager les jeunes promoteurs à travers l’agence nationale de soutien à
l’emploi des jeunes qui leur fourni des avantages considérables pour la bonne réussite de
leurs projets.
Comme nous pouvons constater aussi que l’analyse financière constitue un moyens
de détailler l’activité et les actes de l’entreprise afin d’apprécier sur le plan financier
l’opportunité ou l’importance de ces actes.
Dans notre cas, l’étude financière du projet a révélée que cette micro-entreprise est
rentable sur le plan financier et le plan économique.
Pour ce qui concerne le bilan du dispositif ANSEJ, nous pouvons déduire qu’au
niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou le secteur le plus dynamique en termes de création de ME
est celui des BTPH, quant aux secteurs les moins dynamiques sont l’hydraulique et la pêche.
86
Conclusion
générale
Conclusion générale
Dans un pays où la catégorie des jeunes constitue la majorité de la population, le

chômage atteint des proportions importantes et se manifeste sous diverses formes.
L’évolution faibles du marché du travail en Algérie à toujours été la cause majeure de

plusieurs facteurs qui ont minimisé les opportunités de création d’emploi et favorisé
l’augmentation du taux de chômage qui n’a épargné aucun secteur ni tranche d’âge.
Les pouvoirs publics, ont pour rôle crucial de définir l’orientation de la politique de
l’emploi, vu que ce dernier est la revendication principale des jeunes, pour cela les pouvoirs
publics ont opté pour l’encouragement des initiatives privés en créant des organismes de
soutien à l’investissement et à la création des micro-entreprises talque l’ANSEJ, qui était
l’objet de notre étude.
La politique mise en œuvre vise à développer les micro-entreprises considérées

comme un moyen privilégié de relance économique ;
En plus de l’aide de l’Etat, les banques jouent un rôle important dans le financement
des nouvelles micro-entreprises créées, car elles accordent un crédit de 70% du montant du
projet qui soit trois fois plus que l’aide obtenue par l’Etat ;
La création d’une micro-entreprise n’est pas aussi facile, en effet, il ne suffit pas de
vouloir de se lancer dans sa création, pour mieux réussir son montage, il faut que le créateur
soit un agent de formation et de qualité qui peut avoir une très bonne idée, il est recommandé
de suivre respectivement toutes les étapes de la création, d’adopter quelques règles
prudentielles et de se baser sur le plan prévisionnel préparé avec rigueur qui permet de vérifier
la cohérence du projet.
Mais nous pouvons annoncer qu’il y a des projets sont soldés par des échecs, à cause
des difficultés d’accès au crédit, les jeunes promoteurs n’ont pas l’expérience en matière
commerciale et de gestion des micro-entreprises et aussi opèrent dans des marchés difficiles et
fluctuants.
Malgré un dispositif jugé très favorable de la création de ME, en tant que moyen
d’aide aux chômeurs, cela ne l’empêche pas de porter quelques dysfonctionnements tels que :
- Durée d’instruction des dossiers excessive ;

- Formation insuffisante des conseillers de l’ANSEJ aux activités nouvelles ;
- Le manque de liquidité pour financer leur cycle d’exploitation ;
88
Conclusion générale
- La difficulté d’accès aux terrains aux locaux, soit à cause de la cherté de loyer ou bien
à cause de l’exigence de la banque d’un contrat de location de 5 ans minimum,
- Archaïsme de certaines banques publiques : mauvaise réception des clients, la lenteur
des procédures d’évaluation des projets
Quoi qu’il en soit l’ANSEJ ne peut à elle seule résoudre la question de l’emploi, ce
dispositif n’est qu’un des palliatifs e des accompagnements, étant entendue que la dynamique
ne peut venir que d’une croissance forte.
En effet, malgré les nombreux efforts consentis par les pouvoirs publics, qui ont
d’ailleurs contribué à certains résultats plutôt encourageant, beaucoup reste à faire, a savoir :
l’encadrement, par les services de l’ANSEJ, des jeunes promoteurs, tout au long de la
période de création de sa micro-entreprise et leurs faciliter l’accès aux marchés publics.
89
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrages :
1- BELLOULA Tayeb ; « droit des sociétés » ; Ed BERTI ; 2006.
2- BENKRIMI.K ; « crédit bancaire et économie financière » ; Ed EL DAR EL
OTHMANIA ; 2010.
3- BOUYACOUB Farouk ; « l’entreprise et le financement bancaire » ; Ed CASABAH ;
2000.
4- BOUZAR Chabha ; « Systèmes Financiers : Mutations Financières et Bancaires et
Crise » ; Ed EL-AMEL ; 2010.
5- E.COHEN ; « gestion financière de l’entreprise et développement financier » ; Ed
EDICEF/ AUPELF ; 1991.
6- GARRAM Ibtissem ; « terminologie juridique dans la législation algérienne « ; Ed
PALAIS DES LIVRES ; 1998.
7- LANGEVIN M.Phillippe ; « la politique d’appui du conseil général aux micro-
entreprises des Bouches-du-Rhône » ; 4/11/2010 ; format PDF ; disponible sur le site :
http://www.cg13.fr/fileadmin/user-upload/conseil général/CDC/rapports/ECORD041010.pdf;
consulté le 1/9/2015.
8- LUC BERNET-Rollande ; « Principe de technique bancaire » ; Ed DUNOD ; 2002.
9- (S.A) ; « le financement de la petite entreprise en Afrique » ; Ed L’HARMATTAN ;
1995.
Thèses et mémoires :
10- BALUTIDI Yeta ; « l’apport des petites et moyennes entreprises au développement

économique de la RDC » ; mémoire de licence en droit ; université de Kinshasa ; 2008 ;
disponible sur le site : www.memoireoline.com/08/08/1487/m-analyse-financiere-outil-
indispensable-gestion-d-une-entreprise7.html. Consulté le 06/09/2015.
11- BERKAL Safia ; « Les relations banques/entreprises publiques : portées et limites » ;
thèse de magister ; science économique ; université Mouloud MAMMERI ; 2012.
12- FIRLAS Mohammed ; « impact des politiques d’aides à l’entreprenariat sur
l’émergence d’esprit d’entreprise chez les jeunes cas : ANSEJ de Tizi-Ouzou » ; mémoire de
magister ; université Mouloud MAMMERI ; 2012.
91
13- KHEBBACHE Nawal ; « la lutte contre le chômage, création de micro-entreprise au
niveau de l’ANSEJ : cas de la wilaya de Bejaia » ; mémoire de master ; université de Bejaia ;
format DOC ; disponible sur le site : http://www.iefpedia.com/france/wp-
content/uploads/2012/05/La-lutte-contre-le-ch%C3%B4mage-cr%C3%A9ation-de-micro-
entreprises-au-niveau-de-l%E2%80%99ANSEJ-Cas-de-la-wilaya-de-B%C3%A9jaia-
%D8%8CKhebbache-Nawel-et-Khebbache-Manel.docx; Consulte le 17/08/2015.
14- NDONKEYE Valens ; « analyse financière comme outil indispensable pour la gestion
d’une entreprise » ; mémoire licence en gestion ; université libre de Kigali ; 2008 ; disponible
sur le site: www.memoireoline.com/08/08/1487/m-analyse-financiere-outil-indispensable-
gestion-d-une-entreprise7.html. Consulté le 06/09/2015.
15- SMAIL Nabila ; « pratique du crédit-bail, analyse de la situation algérienne » ;
mémoire de magister ; université Mouloud MAMMERI 2012.
Autres documents :
16- Documents internes de l’ANSEJ.
17- Fiches pratiques ; lexiques ; disponible sur le site : http://droit-finances-
commentcamarche-net/faq/23758-facilité-de-caisse-définition; consulté le 14/09/2015.
18- Guide de création de la micro-entreprise.
19- Guide pratique : micro-entreprise ; disponible sur le site :
http://Droitfinances.commentcamarche.net/contents/6/4-micro-entreprise-guide
pratique. Consulté le 15/08/2015.
20- Recueil des textes législatifs et réglementaires dispositifs ANSEJ.
92
La liste des
tableaux
La liste des tableaux
Tableau 1 : Avantages et inconvénients de chaque type de financement…………… 42

Tableau 2 : Equipement du projet…………………………………………………..
66
Tableau 3 : Structure d’investissement……………………………………………. 68
Tableau 4 : Amortissement du crédit bancaire………………………………………
67
Tableau 5 : Bilan d’ouverture……………………………………………………. 70
Tableau 6 : Bilan prévisionnel sur 8 ans………………………………………….
71
Tableau 7 : TCR prévisionnels……………………………………………………. 74
Tableau 8 : Le nombre de dossiers déposés par secteur d’activité durant l’année
2014………………………………………………………………………. 78
Tableau 9 : Le nombre de projets éligibles repartis par secteur d’activité durant
l’année 2014……………………………………………………. 79
Tableau 10 : Le nombre d’accords bancaires délivrés par secteurs d’activité durant
l’année 2014………………………………………………………. 80
Tableau 11 : Le nombre de projets crée par secteur d’activité durant l’année
2014………………………………………………………………………… 81
Tableau 12 : Le nombre de dossiers déposés par secteur d’activité pondant la
période 2010-2014…………………………………………………………………… 82
Tableau 13 : Le nombre de projets éligibles repartis par secteur d’activité pondant
la période 2010-2014……………………………………………………………….. 83
Tableau 14 : Le nombre d’accords bancaires délivrés par secteurs d’activité
pondant la période 2010-2014……………………………………………………… 84
Tableau 15 : Le nombre de projets crée par secteur d’activité pondant la période
2010-2014……………………………………………………………………………. 85
Tableau 16 : Evolution de l’emploi durant les cinq dernières années……………….
86
94
Annexe 01
---.--------'-~A--:;-:-:-=-
·" .~J:ITtT
a. ---:-
.: hi~~ ~.Yl..:r.JI
~~ ')'\ uk oll.; J.;.icj~..m.) J-ll ~_,u..,
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Ji!l
CQ_Her yotfe- '-:-~\ J.i.i .'i:: ~..ll ~_,lld.J\S)l
'-;J.. lt...rt>Jl
photo tcj ~ -~~..-- ..»
A N 5 EJ
-Formulaire d'inscript_ion
Je, !>ousslgn:e (e)
- Nom: Pri?nom:
Sexe: HornmeC J femme ,-.. NomdejeunefiUe:
Fils~e)de: Et de
Date de naissance: W ilcte de naissance:
Commune de naissance : Wilaya de nai.ssance:
Adresse personnelle ilCtue!le : Commune_:
Wtlaya : Email : 'rei : Numerocar:te ANEM:
Quafification ou dipl()rnes :
Niveau d'Jnsti\lction: Pfirnaire rJ Moyen: - ' Secondaire ~j Un iversitaire ~
Siege social s'il y a lieu: Commune : Wllaya:
Sollic.ite lesaides financi.eres et les avantaqes fisc.aux accordes par le dispositif ANSEJ pour la realisation de l'activitet
dahs fe cadre d'un modecde financement: i riangulaire -:i l

t.l · ~:l!l
Aides finandere.H iemandees ~
•
-
PNR classique: ( j '-~

'
1-'1
PNR Loyer : __ - j PNR V&hicule atelier : C=J PNR Cabinets gro.upes : ~=-J l:J' .
Declare sur l'honneur :
·N'exercer aucune activite salariee ou non salariee lors du depot de mon dossier au niveau de l'agence nation ale de soutien a I' empTor
des jeunes.
·Ne pas etre inscrit au nive-au des centres de formation ou tnsli tut ou universile lors du d.ep6t du dossier.
•N'avoir j am ais beneficie d' tme aide de I'.Etat au titre de la creation d'activite.
·Erre inscrH a r ANEM (Carte en cours de validite). _ ._ .
Nom et Prenom du gerant.. . .... .... ... . ..... ..... ...... ..... ............... , ....... .... " ......... .
Slgnalure
Toutcs fausses declarations ~ntril i nent l' annulation de l ' in scriplion de !'interesse ;~ve·c pos_siblliJe dc pou·rsuites judiciajres selon l"ilrJicle 223 <lu code penal.
Tableat{Re~pitulatif aes equipements et services -demande.s ArenseJgnerparlegerant f

Ia ~etailler en ~nnexe) ·_ c- - 1
Designation Mont-a_nttotal · TTC

Equlpements
Materiel roulant {s11 y a lieu)+:la-xc vchJculc indus;:
Assurances multirisques <equipements)
Assurances tous )isques (materiel roulan t)
Arnenagements (s'il y a lieu)
Fonds de roulement
------------------------------ ------- ---- ---------------- --

Amen ne/Annexe : Carte d'ldentite nationale no:
Etablie le:, .. .. __ ... ____ .. __ ... par ......•.... __ ........ ..
N., Sieje V3:. Nom et s-ignature de l'accompagnateur Date de dep6r:
NB : - Lors du depot du present formul-a ire, se munir de la carte nation ale d' identite .
coHervotre
photo ici
.......
Formulaire·d'inscription
Ass ode
Je..soussigne (e)
Nom: Pn?nom:
r---.
Sexe: HommeL_.! Femme , Nom de jeune fille:
Rls(le)de: Et de
Date de naissance: N"acte. de.nais.s~:hce-:
Commune de naissatic€: Wilaya <:!e naissance;
Adresse personnellea<!tueHe: (ommurie.:
Wilaya : Email: Numero carteANEM:
Qualifkation Oll diplomes:
Niveau d'lnstnxtion: Primaire :- J Moyen ~.,. I Secondaire _j Uni~ersitaire r=-_3
Declare sur l'honneur ;

·N'exercer aucune activite sa!ariee OlJ non sa!ariee lors du depOt de mon dossier au niveau de r agence natlona!e de soutien a r emploi
des jeunes.
·Ne pas etre inscrit au niveau des centres de formation ou institut ou universite fors du dep6t du dossier.
•N'avoir jamais beneficie d'une aide de I'Etat au titre de la creation d'activite.
•Etre inscrit a I'ANEM.
Nom et prenoms du. dedara:nt.. ..... ...... .... ... ... .... .......... ..
S ig.natur~
Toutc~·s fauss<!s d~claratlons entnrineni l'annulation de !'inscri ption de !'interesse .1vec possibil i t~ de poursuitcs judiciaires selo·n l'anicle 223 du code penal.
-----------~--------~---~---~-------·~-~~-~·~--~ ·----~~--~~- ·
Amenne/Annexe : Carte d'identite nationale n" :

Etablie le:. .. . .. __ ............ par ........... ............................................... ... ..
Nom et signature de l'accompagnatew Date de dep6t :

~SiejeV3: .......................... ···-
NB : · Lors du dep6t du present formula:! re, se m.unir de la carte nationale d'ldentite.

Annexe
Nom et signature de l'accompagnateur Date de depOt:

N" Sieje V3
Liste des equipements et services demandes:
Fournisseurs :.. .. ... .. . . ... .. .... ... .. ... .. .. .. . .. ..... . . ... .... .. ..... . .... .... ..... . ... ....... .. . ... .. .. .. ... .. ..... .. .. .... .. ... . .. .... ... .. ... ... .... .. ... ... .
o <• ~ ~ < .. ' o o o 0 0 ~ > 0 C 0 0 o· • 0 >" "f .. < 4 .. . • ~ > ~ ~ ~ 0 ~ o. > 0 ~ f ~ < ' 0 0 0 0 0 • o .0 T 0 C 0 o o • o 4 0 0 ~ 0 o 0 o ... o 0 0 ° >• 0 0 o > 0 0 o· 0 • 0 ° 0 o + ~ 0 ~ • o 0 o o 0 0 ·o 0 '0 o 0. 0 o• 0 o o 0 0 t ' 0 0 o o 0 o ~ 0 0 0 o <i 0 0 o 0 0 --. 0 o o • • o· o < 0 o o 0 0 ° o 0 0 O 0 .. 0 0 0. ~ 0 0. ., ' O 0
No Designation de l'equipement QLJantite Prix unitaire ne Prix tota I ne
Nom et preoom du gerant.. ...... ........... .......................... , .......................-. ....... .
Signature.
N"SiejeV3 Nom et signature de l'accompagnateur Date de dep6t :
----------
Devis d'amenagement A renseigner par le geranr_
N" Description MontantTIC
Nom et prenom du gerant. ...• -··· ···-··· ····-······--·······-·-······· ···-···-······-····-···-·
Signature
~JL:, 0049878 1...i..1 u~L,:-.)11 i f o>l...i.:.-)1..1 ~ Js- bJ J . 15/09/2014 bl:, •2014/21 ,...iJ I..<JJ, l) C:'-JUI ,}fJ ,~1, '<i.i.:;l cl J~ Li,1
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Annexe 03
Dossier a [ournir au niveau de la banque
Phase creation
~ Demande de credit bancaire
~ 0 1 Extraits de 1' acte de naissance
~ 01 certificat de residence
~ 01 Photocopie d'une piece d'identite et permis de conduire
~ 01 Copie du diplome, certificat de travail ou piece prouvant la
qualification ou le savoir faire ;
~ Attestation d' eligibilite (originale)
~ Facture pro forma avec devis d'assurances (originales)
Annexe 04
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Republique Algerienne Democratique et Populaire
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A NSE J Ministei·e clu Travail, de I' Emploi et de la Securite Sociale
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Agence Nationale cle So uti en aI' Emploi des J eunes
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,2004 w :;_,l\.1.1j jli ~\ ) ' 2003 ; .;. . . . p-----!.-' 28 ~1 )1 1424 (' \..<. ;.hA.]\ t?~ 04 y tJJl.l 22-03 ~) j jlA.ll ~-
,2010 w ;;_,l\.1.1 0 jli ..:,.......a.:il 2009 ; .;. . . . p-----!.-' 30 J ~1_,11 1431 11..<- 1/ 13 ;J t JJil 09-09 ~ J Jj lA.ll ~ -
,2014 4.:.....J :;_,l\.1.1 Jjli ~\ 2013;;.;....... p-----!.-' 30 J ~1)1 1435 11..<- ~ 27 ;J t JJ-1.1 13-08 ~) .Jj lA.l\ ~:
,2015 L...l ;;_,)\.1.1j j li _:,,.......dl 2014 ; .;. . . . p-----!.-' 30 j '-...;l_,l.l 1436 j_,\11 (::=' J 8 .J t )Jl.l 10- 14 ~) .j jlA.ll ~ -
. ~~ J J...W.I ,...,...WI y._:..; ~-4 '-'MIJ , 1996 ; .;. . . . ~Y"' 02 y tJJll 234-96 ~ J <:>' u )I I r )1 ~-
-.J\5" } I 1 ~..<- _~-» ,1_,.. Jl.o j -l,--JI ~ ~~ 2011 ; .;. . . . y.\..o 05 J '-'...;l,.ll 1432 i L<- -.;1.:.J1 ,_pL•~ 02 .J CJJil <:>' u )I 1r ) 1~- -
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...,...L>- ~ o~ ~~ 2006 p-----!.-' 23 J '-'...;l_,.ll 1427 1 ~..<- ~~ J~ 03 ;J t J_;il 485 -06 ~J tf.i,..<:.:ll 1y }l ~-
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...,...L>- ~ o~ 0.......a.:il 2006 p-----!.-' 23 J '-'...;l_,.ll 1427 i l<- ~~ J~ 03 y tJJil 486 -06 ~; tf.i,..<:.:ll lr )l ~-
,'\WI ...,...~ tf>L.a.:.;l'l JP LT'V-1J;...L:..all" <01_,.:>- tf..UI 116 -302 ~; LT'V-1~~
. ~; '-:-""1} 1.)>L11-4~ '-'MI , 1991 ; .;. . . . _r.pi 09 ;J CJ_;l. l .:.1 _;..:..11t?) j } l ;I _,All ~- -
2012/01/02 b ) '" 0044145 ~) 6..,....i..J.\ olj l:-:--l'l c..:...~~- -
2013/10/26 "'-!) ~ 150101931/13 ~J ~\.:J\ ;,~~- -
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% 50 O_JJS ~ : ~~I tl....<..:..:il cJ.o ~t:ill W l
% 25 •.JJ! ~ : ~~I t ~.....<..:.. ;il cJ.o ~t:ill Wl
: )W::...o~l J~l u,..~ ~W1 ..:JI)t.,:..~l .:,o o~\..Q:...,~I J_,.io ~}; : 16 o~WI
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. .. . •.. .•.•.....•. . .. ...... • C) Jjj <..S.Y.J < J?

Annexe 07
(~ I .J 4.1~ ~Gdl •.:...'{'J ! ......Q~
CO M PTOIR D E MAC HI NES I. DUST RI ELLES DE BON ETE RI E ET T EXT I LE
Imp ortation et vent e d e ll1a ch ines N e uves- ll1al tri se et Se r vices A pres J/e nte Ass u res
~ .l..S_J... &:JI ~ Lo wL......U. J ui.L:i) - o ~~ wW.,.Sl..o &-! J .l\_;,......1
SARl. COM IBfEX Tizi -Ouzou. le 0 I 106/20 1-l .) ·'~ :.: ' ;; ? ' ? _j <s _,.':.
Lot isscmelll Bouaziz 0
05 05 r' J j;jr:- T. '-'~
Jjj .; Y,
T IZI -OlJZO U 548 0044 f'-?/02 ~I r' ;
RC : 02/ 8 / 0044 548 0002 15 00 4454 845 ..,..:,i.,.;JI ,.! ;
Mile
:VI. F: 0002 1500 4454 845 150 I 2760 015 ;~WI,.! ;
TIZI -Uuzou
A RT: I SO! 2760 0 15 026.20.4 5.45 ~4-11 r' ; - 026.20. I 1.-!7 v-SWI ,.! J
rei: 026.20.-15.45- Fa:-; : 026.2 0.1 1.47 0770.86.40.22 -0660.4 40.989
0770-86-40 -22 0660 .440.989 www.com ibtex -dz.com :-s" Jfi)/t (:} _rll
Site 11 cb : 11'11'11 .comibte:-;-dz.com sarlcomibte:-. 'tl gm~il.com :-s" 5 ys.J ~I ->=yll
E-mail: sarlcomibtex;ti; gmail .com
FACTlJRE PROFO RMA W 164/ 2014
Designation Ref Quantite Prix Unit HT TOTAL HT

Machine piqueuse droite SS-7340/Gem 728 3 32 000,00 96 000,00
Machine BORDE USE SS2602 I Gem2602 3 175 500,00 526 500,00
Machine double entrainement ss 0302 2 96 500,00 193 000,00
Machine double Aiguilles SS-845-2/Gem 2000S 1 146 500,00 146 500,00
Coupeuse alame verticale SS · 85/Gem 85 1 38 800,00 38 800,00
TOTAL HT 1 000 800,00
2
TVA 17% 170136,00
TOTAL TTC 1170 936,00
A.rrek la rr~sc nl c raclu rc Pro fo rmal it la SOilllllC de : Un !VIilli on Ce nt So ixante Dix i\1 ill e N eu f C ent T rentc Si x Din a rs.
Con di ti on s de ve nte :
Montage des machines et mise en marche assuree en nos locau:-; a l"enlevemcnt.

2 :\~at<~riel neuf et garantie (06 ) Mois a panir de la elate de li1 misnn sur dd~wt cle li1brication clu matt'r iel.
J R<'glcmcnt 30% par cheque cen i fie non rembnursable n la cnmm<uldc .:t 7U"'o<i l"arri1·ee cles machines.
·I Enkvemem 20 14 /20 15 ( Moi s ci"Aout non cnmpris). apre!'> conlirmatinn cl·achm.
5 Oftl·e va lab le pour 30 jours a pani r de la date de la facture Pro fo rmat.

6 Les cl~signat i ons figurees sur la presente facture Proforma. ne seront echangees apres la reception de bon cle cnmmancle ou clu
cheque.
7 \ <larchanclise 'endue. ne sera ni reprise. ni ~changec. ni re111bnurs~e. m ais rc'part'es.
•'
Annexe 08
tw. aouz Belkacem
/
Entreprise de mensuiserie de Bois
Local Wl Ait ldir Cme de Beni Douala
R.C W15/00-02882822/A/11
TEL : 0550 49 65 60 /0663 49 88 88
Tizi Ouzou le 09/06/2014
Facture Proforma
Cliente ; ,-..
Adresse : Beni Doula Tizi Ouzou
30% a la commande ,70% a ma livraison .mobilier neuf garanti 18 mois.

'
Ref Designation Prix Quantite Montant
unitaire
01 Element casiers de 20 101700.00 01 101700.00
compartiments
02 Chaise en bois et tissus 3690.00 15 54 000.00
03 Table de travail (130x180} 15 000.00 01 15 000.00

04 Table de travail (230x100} 15 500.00 01 15 500.00
os Table de travail (250x200) 18 500.00 01 18 500.00
Totai{H.T) 204 700.00
Tva {17%) 34799.00
Total 239 499.00

(T.T.C)
Arretee la presente facture proforma a la somme de deux cent trente neuf mile
quatre cent quatre vingt dix neuf dinars.
Annexe 09
EtsABDELLI
Distrubuion-Vente et Maintenance de Materiels Informatique & Bureautique
Local n°09 Cite 500 lgts BDL Bd Krim Belkacem Bt n°01 Tizi-Ouzou
Tei/Fax: 026 20 68 92 Mobile: 05 54 71 83 16 Email: [email protected]
WRC: 0300108A13 WAI: 15017978292 WIF: 198515220005245
RIB: BNA00583 W 001 00583 0300 000 915 65
N° 029/2014
Du 03/06/2014
Nom: . -:: -
Adresse: Tizi-Ouzou
Tei:
No Designation Qtte Prix U(HT) Montant U{HT)

1 Bureau retour KH 1 13 500,00 13 500,00
2 Armoire mixte KH 1 9 800,00 9 800,00
3 Chaise 112A 1 5 500,00 5 500,00
4 Chaise Visiteur EX 12B 4 3 800,00 15 200,00
5 Imprimante Multifonction EPSON xp205 1 9 800,00 9 800,00
6 onduleur SOOva 1 4 800,00 4 800,00
7 Telephonefax panasonic 1 13 500,00 13 500,00
8 PC de Bureau de marque ACER CI3/2g/500 1 48 000,00 48 000,00
Ec 20"
Total HT 120 100,00

Total TVA {17%) 20 417,00
~ ~4~ sa~~~!!J
'
Total TTC r
Offre Valable 60 Jours a compter de cette date
Arretee la .....oresente Facture oroforma

,.._, ala somme de·.
Cent quarente mille cinq cent dix sept dinars
Ann-exe 10
"Y·• :· z::,, ·~~ ·"'"' ·"""" ·~ ,-, i ~ !P"" ~ #'• !(·' •·• ' ~·N"71> ..,. ' . . . .•
t i~J .·v
1> " ,.., l''· ,. '
tN.e-t.r: ~~ rU~tuU! 't' 't,Lt:. ni: J J-t."i Ot :J;."f.Jt ·
':i.(;f.'U"v~CE <~:E..!VTRALE CODE 2fi6!!
T'U./F.4X: flU!~) .Jl}. r9A~~
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J 599 69D.OUD. I
Annexe 10
E
l ! . •J '
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\J . '-..::- -,
I ' '
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' J
_J. __
r'
I
Annexe 11
SOCIETE NATIONALE D' A~SLRAN':E

DIRE<'T ON REGIONALE DE TIZI Ol Z< l
:\CEN ..,E GENF..RA.LE ~ODE 2060
i1~IJFA.X {026) .20.19.49 I
NlS 1958 1!101 0027 4
~· ADRESSE · T\Glr:E:MOTh ''f AZOtJZ TIZI OlTZOU.
Y T i.PE DE GAR.\JY! iE : iV wtiJ·isques pro: :ssionneU.e
IF' DURE..E.: liNE ANI 1EE.
~ f une · pa~er en TTC .17 Ofi0.98DA.
on ant 1 A {17~'6) 2 470.23DA.
f.iait a Tizi-Ouzou Le 10/06/lOlJ.

Annexe 12
_ _ _ __ _ __ i Ouzou le. 27/05/2014
''}
RENAUL T ALGERIE SPA
FACTURE PROFORMA No 14/04546
I Societe par actions au capita l de 1 037 001 543 de DA Page : 111
Siege Social: 60 A, Bd Colonel Bougara B.P. 353 El Biar Alger
l
RENAULT
TEL: 026.20.04.48 - FAX. 026.20.04 .50
Banque: SEA Amirouche Compte W 3264 064 G

R.C. 9782642 - I.F: 0997 16100056235- A.l: 161 07379850- N.I.S: 098216010050837
lTAGUEMOUNT AZOUZ
COMMUNE AIT MAHMOUD
Observation : 30% AL COMMANDE 70% A LA LIVRAISON
BENI DOUALA
TIZI OUZOU - 15000 - ALGERIE
Des ignation Quantite P.U. Montant H.T

NOUVEAU KANGOO GRAND CONFORT 1.5 DCI 1 219 000 00 1 219 000 .00
Equipements Retenus dans le prix
2 PORTES BATTANTES 180• V/TREES

ABS
ASSISTANCE AU FREINAGE 0 URGENCE
AIRBAG PASSAGER
BVM 5 VITESSES
CHARGE UTILE NORMA LE
RECYCLAGE DE L'AIR
CLOISON TUBULAIRE
SIEGE CONDUCTEUR REGLABLE LONGITUDINAL
CONDAMNATION ELECTRIQUE DES PORTES
COMPTE TOURS
SCELLERIE DRAP
ESSUIE LUNETTE AR+LUNETTE AR CHAUFFANTE
FIL TRE DIESEL
FREIN A DISQUE
VITRE AV ELECTRIQUE
SIEGE PASSENGER REGLABLE LONGITUDINAL
PORTE DROITE COULISSANTE TOLEE
PANNEAU LATERAL GAUCHE TOLE
PORT/LLON BOITE A GANTS
PROTECTION SOUS CA /SSE+RESER\10 /R
RANGEMENT DE PAVILLON
RETRO EXT ELECTRISUES
ROUES TOLE 15"
CLE 2 BOUTONS
VITRES TEINTEES LA T
VOLANT MOUSSE
Equtpements facultatifs
CONDITIONNEMENT D'AIR +FIL TRE 68 000.00 68 000 .00

PEINTURE METALL/SEE 20 000 .00 20 000 .00
'·
A RRE TE LA PRESE NTE FACTU RE PROFOR MA A LA SOMME DE :

Total HT ANSEJ 1 307 0 0 0. 0 0
CENTIME
..
UN MILLION TROIS CENT SOIXANTE DIX SEPT MILLE CINQ CENTS DINARS ZERO
TOTAL TVA ( 0%) 0. 00
Va! eur TVA: 222 90 .00
FRA! S ENREG 500 .00 1
CO NDIT IONS DE PAIEMENT : TAXE V N 70 ooo.oo 1
!=l./EMEl\JT FJJ.R ChEQUE DE BA NQUE Ou' VERSEA1E:VT

SN P Paribas El Djaza ir · Alge•- N/C: 0270070 00 00 142900126
l NET A ~AY-ER 1 377 500.00 i
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>11-~e_ -r._c-.m•r::r:;e ·
Malrr. ~.~Ei:lARY-1
Table des
matières
Table des matières
Remerciements …………………………………………………………
Dédicaces……………………………………………………………….
Liste des abréviations………………………………………………….
Sommaire………………………………………………………………
Introduction générale……………………………………………. 01
Chapitre I : Création de la micro-entreprise…………………….. 05
Introduction …………………………………………………………… 05
Section 1 : Généralités sur la micro-entreprise……………………….. 05
1- Définition et caractéristiques de la micro-entreprise…………. 05
1-1 Définitions de la micro-entreprise…………………………….. 05
1-2 Caractéristiques de la micro-entreprise……………………….. 06
2- La classification des micro-entreprises……………………….. 07
2-1 Classifications juridiques des micro-entreprises………………… 07
2-1-1 les entreprises fondées par une personne…………………….. 07
2-1-1-1 les entreprises individuelles…………………………………. 07
2-1-1-2 entreprise unipersonnelle a responsabilité limitée ………… 08
2-1-2 les entreprises sociétaires……………………………………… 08
2-1-2-1 les sociétés de personnes……………………………………. 08
a- Société en nom collectif……………………………………… 08
b- Société en commandité simple………………………………. 08
2-1-2-2 les sociétés de capitaux…………………………………….. 09
a- Société a responsabilité limitée………………………………. 09
b- Société par action………………………………………………. 09
2-2 Classifications en fonction de leur activité……………………….. 09
2-3 Classifiassions économiques………………………………………. 10
1-3 Importance et rôles de la micro-entreprise dans l’économie d’un
pays……………………………………………………………… 10
1-3-1 Sur le plan politique……………………………………………… 10
1-3-2 Sur le plan économique………………………………………….. 11
1-3-3 Sur le plan social………………………………………………… 11
Section 2 : Les étapes de création d’une micro-entreprise……………. 11
1- Conditions de création d’une micro-entreprise………………….. 11
1-1 La dimension humaine de la micro-entreprise………………. 11
1-2 La dimension économique de la micro-entreprise…………… 12
1-3 La dimension financière de la micro-entreprise…………….. 12
2- Les étapes de création d’une micro-entreprise………………….. 13
2-1 L’idée de projet et sa maturation……………………………….. 13
2-1-1 La période de gestation……………………………………….. 13
2-1-2 Pré-étude de faisabilité……………………………………….. 13
2-2 L’étude technico-économique………………………………….. 13
2-2-1 L’étude de marché…………………………………………….. 14
2-2-1-1 Connaissance de marché……………………………………. 14
2-2-1-2 Définition de la nature et des caractéristiques du bien à
produire……………………………………………………………… 14
2-2-1-3 Place de la micro-entreprise dans le secteur d’activité ……. 15
2-2-2 L’étude technique……………………………………………… 15
2-2-2-1 L’analyse de processus de production possible ……………… 16
2-2-2-2 Caractéristiques des équipements…………………………… 16
2-2-2-3 Caractéristiques et disponibilités des matières premières….. 16
2-2-2-4 Etudes de localisation de l’unité……………………………. 16
2-2-3 L’étude organisationnelle……………………………………… 16
2-2-4 L’estimation des coûts ………………………………………… 17
2-2-4-1 Principales sources d’information sur les coûts
d’investissement…………………………………………………….. 18
2-2-4-2 Principales sources d’informations sur les coûts
d’exploitation…………………………………………………………. 18
2-3 L’étude financière………………………………………………… 18
2-3-L’étude de la rentabilité…………………………………………. 18
2-3-1-1 Notion sur l’actualisation……………………………………. 19
a- Les intérêts composés……………………………………………… 19
b- L’actualisation…………………………………………………….. 19
c- Valeur ajoutée nette………………………………………………. 20
2-3-1-2 Détermination de la période de calcul……………………….. 20
a- Choix du taux d’actualisation…………………………………….. 20
b- La prise en compte de l’inflation………………………………….. 21
2-3-1-3 D’autres critères pour mesurer la rentabilité économique d’un
investissement…………………………………………………………… 21
a- Le critère du taux de rentabilité interne……………………………. 21
b- Le critère du temps de récupération……………………………….. 21
c- Dotation aux amortissements……………………………………… 22
d- Dépenses et charges d’exploitation………………………………… 22
2 3-2 Etudes des documents prévisionnels……………………………. 23
2-3-2-1 Tableaux du compte de résultat……………………………….. 23
2-3-2-2 Bilan de départ…………………………………………………. 25
2-3-2-3 Bilans prévisionnels……………………………………………. 25
2 3-3 Détermination du point mort……………………………………. 28
2-3-3-1 Définition du point mort……………………………………… 28
2-3-3-2 Détermination du point mort………………………………… 28
2-3-3-3 Détermination arithmétique du point mort…………………… 28
2-4 Réalisation et exploitation du projet……………………………….. 29
Conclusion……………………………………………………………… 30
Chapitre II : Le financement des micro-entreprises……………………. 32
Introduction…………………………………………………………….. 32
Section 1 : Financement interne et externe ……………………………. 32
1- Financement interne…………………………………………………. 32
1-1 L’autofinancement……………………………………………….. 32
1-1-1 L’autofinancement opérationnel………………………………… 33
1-1-2 La vente de propriété…………………………………………….. 33
1-2 Les avantages et inconvénients de l’autofinancement………….. 34
2- Financement externe…………………………………………………. 34
2-1 Financements bancaires…………………………………………….. 35
2-1-1 Le financement de l’exploitation………………………………… 35
2-1-1-1 Les crédits par caisse…………………………………………….. 35
a- La facilité de caisse……………………………………………………. 35
b- Le découvert………………………………………………………….. 36
c- Le crédit relais………………………………………………………… 36
d- Le crédit de compagne……………………………………………….. 36
e- Avance sur factures………………………………………………….. 37
f- L’escompte commercial …………………………………………….. 38
g- L’avance sur marchandise ………………………………………….. 38
2-1-1-2 Les crédits par signature……………………………………….. 39
a- Les cautions………………………………………………………….. 39
b- Crédits par acceptation………………………………………………. 39
c- L’aval………………………………………………………………… 40
2-1-2 Financement d’investissement…………………………………… 40
2-1-2-1 Le crédit d’investissement à moyens terme……………………. 40
2-1-2-2 Le crédit à long terme…………………………………………… 41
3- Les avantages et inconvénients de chaque type de financement……. 41
Section 2 : Divers financement………………………………………….. 43
1- Le crédit bail………………………………………………………….. 43
1-1 Le crédit bail mobilier…………………………………………….. 44
1-2 Le crédit bail immobilier…………………………………………….. 44
1-3 Avantages et inconvénients du crédit bail………………………… 44
2- Prêts familiaux………………………………………………………… 45
3- Avance de paiement des clients………………………………………… 45
4- Les structures publiques d’aide à la création d’entreprises…………… 45
Conclusion…………………………………………………………………. 46
Chapitre III : Aspects pratiques de création d’une micro-entreprise dans le
cadre de l’ANSEJ et le bilan de l’ANSEJ…………………………………… 48
Introduction………………………………………………………………. 48
section1 : Généralités sur m’ANSEJ……………………………………… 48
1- Présentation de l’ANSEJ…………………………………………….. 48
1-1 Structures, organisation et l’organigramme de l’ANSEJ…………. 48
1-1-1 Structure et organisation de l’ANSEJ…………………………….. 49
1-1-1-1 Le conseil d’orientation ……………………………………….. 49
1-1-1-2 Le directeur général…………………………………………….. 50
1-1-1-3 Le comité de surveillance ……………………………………… 50
1-1-2 Structures locales de l’agence…………………………………… 50
1-1-3 L’organigramme de l’antenne de Tizi-Ouzou………………….. 51
1-2 Les fonds de l’ANSEJ…………………………………………….. 51
1-2-1 Fonds national de soutien à l’emploi des jeunes………………… 51
1-2-2 Le fonds de caution mutuelle de garantie risques/crédits jeunes
promoteurs…………………………………………………………. 52
1-3 Missions et objectifs de l’ANSEJ………………………………… 53
1-3-1 Missions de l’ANSEJ…………………………………………….. 53
1-3-2 Objectifs de l’ANSEJ…………………………………………….. 53
1-4 Les modes de financement et aides offertes……………………… 53
1-4-1 Le financement mixte…………………………………………… 54
1-4-1-1 Le montage financier………………………………………… 54
1-4-1-2 Avantages fiscaux…………………………………………….. 54
a- Phase réalisation…………………………………………………….. 54
b- Phase d’exploitation………………………………………………… 55
1-4-2 Le financement triangulaire…………………………………… 55
1-4-2-1 Le montage financier………………………………………… 55
1-4-2-2 La bonification des taux d’intérêts………………………….. 56
1-4-2-3 Les aides financières …………………………………………. 56
1-4-2-4 Avantages fiscaux…………………………………………….. 56
a- Phase réalisation…………………………………………………….. 56
b- Phase exploitation…………………………………………………… 56
2- Procédure de création et extension d’une micro-entreprise dans le cadre de
l’ANSEJ……………………………………………………. 57
2-1 Procédure de création d’une micro-entreprise dans le cadre de
l’ANSEJ………………………………………………………………… 57
2 1-1 Conditions d’éligibilités…………………………………………… 57
2-1-2 Les étapes de création d’une micro-entreprise……………………. 58
2-1-2-1 La naissance de l’idée et la recherche d’information…………… 58
a- Naissance d’idée……………………………………………………….. 58
b- Recherche d’information…………………………………………….. 58
2-1-2-2 L’étude du projet………………………………………………… 58
2-1-2-3 La présentation du projet au niveau du CSVF…………………. 60
2-1-2-4 Etablissement des attestations………………………………….. 61
2-1-2-5 Accord bancaire………………………………………………….. 61
2-1-2-6 Réalisation du projet…………………………………………….. 61
a- La création juridique de la micro-entreprise………………………….. 61
b- Notifications des avantages lies à la phase réalisation……………….. 61
c- Formation du promoteur………………………………………………. 62
d- Financements…………………………………………………………. 62
e- Acquisition des équipements et matériels……………………………… 62
2-1-2-7 Exploitation de l’activité………………………………………….. 62
a- Dépôt lie à la phase d’exploitation……………………………………… 62
b- Notification des avantages lies à la phase d’exploitation…………….. 62
2-2 Procédure d’extension d’une micro-entreprise dans le cadre de
l’ANSEJ……………………………………………………………………… 64
2-2-1 Conditions d’éligibilité………………………………………………… 64
2-2-2 Montages financiers………………………………………………….. 64
2-2-3 Aides et avantages discaux……………………………………………. 64
2-3 Le remboursement des crédits…………………………………………… 64
2-3-1 Le délai de remboursement du crédit bancaire………………………. 64
2-3-2 Le délai de remboursement des PNR………………………………… 64
Section2 : Présentation d’un exemple concret de création d’une micro-
entreprise dans le cadre de l’ANSEJ………………………………………… 65
1- Présentation du projet…………………………………………………… 65
1-1 Présentation du promoteur…………………………………………… 65
1-2 L’équipement du projet………………………………………………. 65
1-3 Les garanties proposées………………………………………………. 66
1-3-1 Pour le crédit bancaire……………………………………………….. 66
1-3-2 Pour le PNR…………………………………………………………… 66
2- Evaluation financière et économique du projet……………………………. 66
1-4 Coût et financement du projet………………………………………… 66
2-1-1 Structure d’investissement…………………………………………….. 66
2-1-2 Structure de financement du projet…………………………………… 67
1-5 Tableau d’amortissement du crédit bancaire………………………… 67
1-6 Bilan d’ouverture…………………………………………………….. 69
1-7 Bilan prévisionnel sur huit ans ……………………………………… 70
1-8 Tableau compte du résultat……………………………………………. 73
Section 3 : Bilan du dispositif ANSEJ pondant la période 2010-2014……. 76
1- Illustration chiffrées des résultats de l’ANSEJ durant les cinq dernières
années…………………………………………………………………….. 76
1-1 Les statistiques de l’ANSEJ pour l’année 2014…………………….. 76
1-1-1 La répartition des dossiers déposés par secteur d’activité pour l’année
2014…………………………………………………………………… 76
1-1-2 La répartition des projets éligibles par secteur d’activité……………. 77
1-1-3 La répartition des accords bancaires selon le secteur d’activité……. 78
1-1-4 La répartition du nombre de projets crée par secteur d’activité…….. 79
1-2 données comparatives durant les cinq dernières années………………. 80
1-2-1 Le nombre de dossiers déposés……………………………………… 81
1-2-2 Le nombre de projets éligibles……………………………………… 82
1-2-3 Le nombre d’accords bancaires……………………………………… 83
1-2-4 Le nombre de projets crée……………………………………………. 84
1-2-5 L’évolution de l’emploi au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou durant
les cinq dernières années……………………………………………. 85
Conclusion……………………………………………………………………… 86
Conclusion générale…………………………………………………………. 88
- Bibliographie …………………………………………………………… 91
-La liste des tableaux ……………………………………….... 94
- Annexes ………………………………………………………………….. 96
-Table des matières ………………………………………………………. 120
Résumé
Depuis les année quatre-vingt, l’Algérie se trouve confrontée à une grave crise économique,
qui se traduit par l’incapacité de créer de l’emploi, le licenciement des ouvriers et une chute
du taux de croissance économique.ces données alarmantes conjuguées à une situation sociale
et politique conflictuelle ,ont poussé les pouvoirs publics à mettre en place un certain nombre
de dispositifs visant à répondre à la demande d’emploi de plus en plus accrue de la part des
jeunes.
Au cours des années 90, la création de la nouvelles entreprise notamment la micro-entreprise

est apparue comme le principal levier de redressement de l’économie algérienne, pour cela
des services d’accompagnement sont mis à la disposition des jeunes talque l’ANSEJ.
Les analyses faites du dispositif ANSEJ de Tizi-Ouzou à partir du bilan cumulé des cinq
dernières années nos a permis globalement de confirmer les hypothèses établies au début de
notre travail de recherche, à savoir la micro-entreprise est un moyens privilégié de relancer les
activités économiques.
Mots clé : Micro-entreprise, financement, dispositif, ANSEJ, emploi.
‫ﻣﻠﺨﺺ‬
‫ﻣﻨﺬ اﻟﺜﻤﺎﻧﯿﺎت واﺟﮭﺖ اﻟﺠﺰاﺋﺮ أزﻣﺔ اﻗﺘﺼﺎدﯾﺔ ﺣﺎدة اﻟﺘﻲ ﺗﺠﻠﺖ ﻓﻲ اﻟﻌﺠﺰ ﻋﻦ ﺗﻮﻓﯿﺮ ﻣﻨﺎﺻﺐ‬
‫ ھﺬه‬.‫اﻧﺨﻔﺎض ﻣﻌﺪل اﻟﻨﻤﻮ اﻻﻗﺘﺼﺎدي ﻟﻢ ﯾﻌﺮف ﻟﮭﺎ ﻣﺜﯿﻞ ﻣﻦ ﻗﺒﻞ‬,‫ ﺗﺴﺮﯾﺢ اﻟﻌﻤﺎل‬,‫اﻟﺸﻐﻞ‬
‫ ﻣﻤﺎ دﻓﻊ‬,‫اﻟﻤﻌﻄﯿﺎت اﻻﻗﺘﺼﺎدﯾﺔ اﻟﻤﺨﯿﻔﺔ ﺗﺰاﻣﻨﺖ ﻣﻊ أزﻣﺔ اﺟﺘﻤﺎﻋﯿﺔ و ﺳﯿﺎﺳﯿﺔ ﻣﻌﻘﺪة‬
‫ﻣﻦ‬.‫ﺑﺎﻟﺴﻠﻄﺎت اﻟﻌﺎﻣﺔ إﻟﻰ ﺧﻠﻖ ﻣﺠﻤﻮﻋﺔ ﻣﻦ اﻟﺘﺪاﺑﯿﺮ ﺗﺮﻣﻲ ﻟﻼﺳﺘﺠﺎﺑﺔ ﻟﻄﻠﺒﺎت اﻟﺸﻐﻞ اﻟﻤﺘﺰاﯾﺪة‬
‫ و ﻣﺤﺮك‬,‫ اﻟﻤﺆﺳﺴﺎت اﻟﻤﺼﻐﺮة اﻟﺘﻲ ﺗﺴﻤﺢ ﺑﺨﻠﻖ اﻟﻨﻤﻮ و ﻣﻨﺎﺻﺐ اﻟﺸﻐﻞ‬,‫ﺑﯿﻦ ھﺬه اﻟﺘﺪاﺑﯿﺮ‬
‫اﻟﺘﻄﻮر اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ اﻻﻗﺘﺼﺎدي و ذﻟﻚ ﻋﺒﺮ ھﯿﺎﻛﻞ دﻋﻢ و ﺧﻠﻖ اﻟﻤﺆﺳﺴﺎت اﻟﻤﺼﻐﺮة‬

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UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES, DES SCIENCES

En vue de l’obtention du diplôme

La création et le financement des micro-entreprises dans le cadre

Du dispositif ANSEJ de Tizi-Ouzou

Réalisé par : Dirigé par :

Nous dédions ce mémoire de fin d’étude

Lynda & Mohamed

Chapitre I : Création de la micro-entreprise…………………………………….. 05

Section 1 : Généralités sur la micro-entreprise …………………………………….. 05

Section 2 : Les étapes de création d’une micro-entreprise…………………………. 11

Chapitre II : Le financement des micro-entreprises……………………………. 32

Section1 : Financement interne et externe…………………………………………. 32

Section2 : Divers financement……………………………………………………... 43

Chapitre III : Aspects pratiques de création d’une micro-entreprise dans le

cadre de l’ANSEJ et bilan de l’ANSEJ……………………....... 48

Section1 : Généralités sur l’ANSEJ………..………………………………………. 49

Section 2 : Présentation d’un exemple concret de création

d’une micro-entreprise dans le cadre de l’ANSEJ……. 65

Section 3 : Bilan du dispositif ANSEJ pondant la période

Conclusion générale ……………………………………………………………………. 88

Liste des tableaux …………………………………………………………... 94

Tables des matières …………………………………………………………………….. 120

DIPJ : Dispositif d’Insertion Professionnelle des Jeunes

ANDI : Agence Nationale de Développement de l’Investissement

ANGEM : Agence Nationale de Gestion de Microcrédit

ANSEJ : Agence Nationale de Soutien a l’Emploi des Jeunes

BADR: Banque de l’Agriculture et du Développent Rural

BDL: Banque de Développement Local

BEA: Banque Extérieure d’Algérie

BNA: Banque Nationale d’Algérie

CASNOS : Caisse nationale de Sécurité Sociales des Non Salariés

CNAC : Caisse Nationale de l’Assurance Chômage

CNAS: Caisse Nationale des Assurances Sociales des travailleurs salariés

CPA: Crédit Populaire d’Algérie

CSVF : Comité de Sélection, Validation et Financement

DOAE : Décision d’Octroi d’Avantage pour la phase d’Exploitation

DOAR : Décision d’Octroi d’Avantage pour la phase de Réalisation

EURL : Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée

FNSEJ : Fonds National de Soutien à l’Emploi des Jeunes

IFU : Impôt Forfaitaire Unique

IRG : Impôt Sur le Revenu

PME : Petites et Moyennes Entreprises

PNR : Prêt Non Rémunéré

SARL : Société A Responsabilité Limitée

SCS : Société en Commandité Simple

SNC : Société en Nom Collectif

SPA : Société Par Action

TCR : Tableau de Comptes de Résultats

TPE : Très Petites Entreprises

VAN : Valeur Actuelle Nette

Depuis l’indépendance du pays en 1962, l’Algérie a subi de profonds changements

Le chômage étant l’ennemi de la cohésion, il ne peut y avoir de développement

Au cours des années 90, la création de nouvelles entreprises notamment la micro-

Le dispositif ANSEJ a été crée après l’échec du dispositif d’insertion professionnelle

La micro-entreprise constitue un outil privilégié pour encourager l’initiative privée et

En général, l’activité de chaque entreprise génère des besoins de capitaux pour le

La création d’entreprise a besoin de capitaux durable afin d’acquérir le terrain, les

La banque étant un operateur important dans le financement de projet, elle témoigne sa

Les raisons du choix du sujet :