Activite A2 Ifd 523 - Groupe 2 - Final - Fev2022

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RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix - Travail - Patrie Peace - Work – Fatherland


------------------ ------------------
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
SUPÉRIEUR -----------------
----------------- THE UNIVERSITY OF NGAOUNDERE
UNIVERSITÉ DE NGAOUNDÉRÉ
--------------------
--------------------
FACULTY OF EDUCATION
FACULTÉ DES SCIENCES DE L’ÉDUCATION
------------------- -------------------
Résilience – Travail – Réussite Resilience – Work – Success
----------------- -------------------
B.P. 456 NGAOUNDERE P.O. BOX. 456 NGAOUNDERE
_____________ ____________
DÉPARTEMENT DE DIDACTIQUE DES DEPARTMENT OF DIDACTICS
DISCIPLINES

MASTER EN INGÉNIERIE DE FORMATION EN


DÉVELOPPEMENT RURAL

DEVOIR SUR L'ACTIVITE A2 IFD 523

Membres du groupe :

EBOUTOU LEA YVONNE

FADIMATOU ZAHRAH MFIYA NSANGOU SINE

MIWOU MIREILLE

Février 2022

1
IFD523 : INGENIERIE DE LA FORMATION

DEVOIR 2
Etude du dispositif national de formation professionnelle au Cameroun, au
regard de la loi de 2018 sur la formation professionnelle.

2
1. INTRODUCTION

Le Cameroun est, sans conteste, un pays aux énormes potentialités


agropastorales, encore insuffisamment mises en valeur. Avec une forte
croissance démographique et des taux relativement élevés d’abandon scolaire
au primaire et au secondaire, le secteur agricole et rural est une opportunité
d’emplois pour la jeunesse. Mais le maintien de ces jeunes dans l’agriculture
ne pourra être assuré que grâce à une amélioration de leur qualification et de
leur insertion socioprofessionnelle. La formation professionnelle agricole
apparaît alors comme un des outils indispensables pour y parvenir.

C’est dans ce contexte que la loi 2018/010 du 11 juillet 2018 régissant la


formation professionnelle au Cameroun a été délibéré et adopté par le
parlement Camerounais puis promulgué par le Président de la République.

C’est un agencement de cinquante-cinq (55) articles, répartis en huit (08)


chapitres traitant des dispositions générales, des orientations de la politique
de la formation professionnelle, des normes, de l’évaluation et de la
certification, du rôle des acteurs de la formation professionnelle, de la
coordination, du suivi et du financement de la formation professionnelle, des
mesures conservatoires et des sanctions administratives et pénales, des
dispositions diverses, transitoires et finales.

Sa mise en œuvre abroge toutes les dispositions antérieures, notamment la


loi N° 76/12 du 08 juillet 1976 portant organisation de la formation
professionnelle rapide.

Elle fixe le cadre juridique général ainsi que les orientations fondamentales
de la formation professionnelle au Cameroun. En effet, le champ de formation
professionnelle est constitué de l’ensemble des formations post-éducation de
base, assurées soit par les structures publiques soit par les structures
privées agréées par l’Etat. Elle vise à donner aux apprenants et aux apprentis
des savoirs, des habiletés et des aptitudes nécessaires à l’exercice d’un
métier et /ou permettant l’accès à un emploi.

La présente loi encourage et développe entre autres :

3
o Un système de formation professionnelle qui permet aux individus de
s’épanouir sur le plan professionnel et personnel et de s’intégrer dans
la société, en particulier dans le monde du travail ;

o L’égalité de chance de formation sur le plan social ;

o L’égalité entre sexes, de même que l’élimination des inégalités qui


frappent les personnes handicapées dans la formation professionnelle ;

o La transparence du système de formation.

Il faut rappeler que la loi suscitée définit la formation professionnelle comme


étant le processus d'apprentissage qui permet à un apprenant d'acquérir
le savoir, le savoir-faire et le savoir-être (capacité et aptitude) nécessaires
à l'exercice d'un métier ou d'une activité professionnelle.

La promotion de la formation professionnelle est le principal canal pour le


développement des compétences. Mais le dispositif actuel de formation
professionnelle ne permet pas de faire face à l’ampleur et à la diversité des
besoins en qualification. C’est un domaine complexe où interagissent plusieurs
acteurs aux rôles parfois complémentaires, parfois concurrents.

Par ailleurs, il a été prouvé que dans le secteur agricole en Afrique


subsaharienne, les nombreux échecs enregistrés dans la plupart des projets
d’installation agricole sont liés à l’insuffisance de capacités professionnelles
des jeunes bénéficiaires1. La formation professionnelle agricole apparaît dès
lors plus que jamais comme l’un des outils indispensables pour préparer la
jeunesse aux activités agricoles et rurales actuelles et futures.

La loi de 2018 sur la formation professionnelle est donc mise en place pour
servir un dispositif national ambitieux et prometteur. Il sera donc question
pour nous de ressortir les champs d’application de cette loi, présenter ses
méthodes ainsi que les institutions et les acteurs impliqués.

1 4
Forum Africain pour la Recherche Agricole (FARA), 2006, Cadre pour la productivité agricole en
Afrique/Framework for African Agricultural Productivity (FAAP).
2. OBJECTIFS

2.1 Objectif Global

L’objectif global de cette étude est de présenter le dispositif national de


formation professionnelle au Cameroun au regard de la loi de 2018 sur la
formation professionnelle.

2.2 Objectifs Spécifiques

De manière spécifique, il s’agira de :

- Présenter les champs d’application de la loi de 2018 sur la formation


professionnelle au Cameroun ;

- Décrire les pratiques de la formation professionnelle au Cameroun ;

- Présenter de manière succincte les méthodes employées pour dérouler


la formation professionnelles au Cameroun ;

- Présenter de manière exhaustive les institutions en charge de la


formation professionnelle au Cameroun ;

- Identifier les acteurs impliqués dans la formation professionnelle au


Cameroun.

3. RESULTATS ATTENDUS

Au terme de cette étude, les résultats suivants sont attendus :

- Les champs d’application de la loi de 2018 sur la formation


professionnelle au Cameroun sont présentés ;

- Les pratiques de la formation professionnelle au Cameroun sont


décrites ;

- Les méthodes employées pour dérouler la formation professionnelles


au Cameroun sont présentées de manière succincte;

5
- Les institutions en charge de la formation professionnelle au
Cameroun sont présentées de manière exhaustive;

- les acteurs impliqués dans la formation professionnelle au Cameroun


sont Identifiés.

4. METHODOLOGIE

La conduite de cette étude a nécessité une revue méticuleuse de la loi afin


de ressortir les différents éléments cités en objectifs.

5. RESULTATS DE L’ETUDE
5.1 Les différents champs d’application et pratiques de la loi n°
2018/010 du 11 juillet 2018 régissant la formation
professionnelle au Cameroun

Le Champs d’application renvoie à l’ensemble des biens, des activités, des


situations ou des opérations concernées par une règle de droit et
détermination des limites dans lesquelles cette règle de droit s’applique.

De manière générale la loi n° 2018/010 du 11 juillet 2018 régissant la


formation professionnelle au Cameroun ,s’applique sur la pratique ou
l’exercice de la formation professionnelle au Cameroun définie ici comme une
formation visant à acquérir des aptitudes et habiletés et des compétences
dont le but et d’assurer une main d’œuvre compétente tenant compte des
besoins qualitatifs et quantitatifs des personnes mises en apprentissage.

De manière plus spécifique le champ d’application la loi n° 2018/010 du 11


juillet 2018 régissant la formation professionnelle au Cameroun concerne :

La création ou l’ouverture Les centres de formations professionnelles


Cameroun.

5.1.1 Les types de structures de formation

6
On note deux types de structure de formation professionnelle selon leur
spécialisation de formation concernée par cette loi : les structures privées
et les structures publiques. Les structures de formation professionnelles
publiques sont créées par l’Etat selon les modalités définies par voie
réglementaires, et les structures privées par des personnes morales ou
physiques après agreement dument délivré par le ministère en charge de
la formation professionnelle.

5.1.2 Les types de formation professionnelle : initiale et continue

Notre loi de référence se décline également autour de la formation


professionnelle initiale, la formation professionnelle continue, et
l’apprentissage. La formation la formation initiale ou continue peut se faire
à distance.

La formation professionnelle initiale comprend une formation théorique,


composée d’une partie de culture générale et d’une partie spécifique à la
profession, dont l’objectif est l’acquisition des compétences et d’une
formation pratique à travers des stages en entreprise, qui a pour objectif
l’approfondissement des compétences en milieu professionnel et les
compléments à la formation à la pratique professionnelle et à la formation
théorique en cas de besoin.

La formation professionnelle continue quant à elle assure au professionnel


leur recyclage ou leur perfectionnement ; et peut s’effectuer dans une
structure de formation professionnelle ou en entreprise et a pour but de
favoriser l’insertion, la réinsertion et la mobilité professionnelle et
d’adapter les capacités des travailleurs à l’évolution des techniques, de la
technologie et des métiers.

5.1.3 L’apprentissage

L’apprentissage tout aussi concernée dans cette loi fait référence à un


mode de formation alternée de longue durée qui se déroule généralement
en entreprise et aussi en complément dans un établissement de formation.

7
Il a pour but la transmission en cours d’emploi d’une qualification
professionnelle initiale reconnue, permettant l’exercice d’un métier entre
une personne qualifiée reconnue maitre d’apprentissage et une personne
dite apprentie. L’apprentissage fait l’objet d’un contrat entre écrit entre
le maitre et l’apprenti .l’Age requis pour effectuer l’apprentissage est de
14 au moins et celui requis pour le maitre d’apprentissage est de 21 au
moins.

5.1.4 La formation en alternance et la formation à distance.

La formation en alternance associe des situations de travail en entreprise


et des activités d’enseignement et formation dans une institution et la
formation professionnelle continue ou initiale peut se faire à distance
suivant les conditions et les modalités fixée par voie réglementaire.

5.2 Les méthodes de déroulement de la formation professionnelles


au Cameroun

Pour Philippe Mérieu2, chercheur et spécialiste français des sciences de


l’éduction, il existe 3 définitions d’une méthode pédagogique à savoir :

 C’est un courant pédagogique servant à promouvoir certaines finalités


éducatives et suggérant un ensemble cohérent de pratiques.

 C’est également une activité dont le but est de permettre à des


apprenants de développer certaines capacités et permettre ainsi un
apprentissage.

 En plus c’est un outil ou un instrument pédagogique utilisé pour remplir


des objectifs précis.

Vu sous ces angles, les différentes méthodes de formation pédagogiques


peuvent se regrouper autour de 5 points comme suit :

8
2
https://www.digiforma.com/guide-of/methodes-outils-
pedagogiques/#:~:text=Ainsi%2C%20nous%20tenons,faciliter%20un%20apprentissage
 La méthode expositive, transmissive ou magistrale ;

 La méthode démonstrative ;

 La méthode interrogative ou maïeutique ;

 La méthode active ou dite « de découverte » ;

 La méthode expérientielle.

5.2.1 La méthode expositive

La méthode expositive considère que la connaissance est un savoir et qu’elle


est bénéfique aux apprenants. De même, qu’elle assimile le travail à un
savoir-faire qui est profitable aux stagiaires. Enfin, elle assigne des rôles
précis au formateur/enseignant et à l’apprenant. Le premier détient tout
le savoir tandis que le second est totalement ignorant et doit tout
apprendre.

5.2.2 La méthode affirmative

La méthode affirmative repose sur les mêmes postulats que la méthode


expositive précédemment abordée. En revanche, les moyens de mise en
œuvre varient et les rôles attribués aux formateurs et apprenants
diffèrent.

Ainsi, l’enseignant/formateur présente une opération ou une procédure et


montre chacune des étapes de réalisation aux apprenants en précisant quoi
faire et comment le faire. Le formateur explique également le pourquoi, et
le fait répéter aux apprenants. Les formés apprennent en reproduisant les
mêmes gestes que le formateur.

Cette méthode est souvent utilisée dans les travaux dirigés puisqu’elle
nécessite une démonstration. La méthode affirmative comporte donc 3
étapes : montrer dans le but de démontrer quelque chose, faire faire pour
expérimenter quelque chose et faire dire pour reformuler.

5.2.3 La méthode interrogative

9
La méthode interrogative repose 3 principes de bases :

 La connaissance d’un procédé ou d’un concept ne peut être apprise si


elle n’a pas été comprise en amont par l’apprenant ;

 Le formateur/enseignant est celui qui détient le savoir et le savoir-


faire. Son rôle est de poser des questions à l’apprenant.

 L’apprenant dispose des prérequis nécessaires pour suivre la formation.


Il acquiert de nouvelles connaissances en répondant aux questions
posées par le formateur.

Le questionnement est le principal moyen utilisé par le formateur et celui-


ci varie en fonction des réponses apportées par les apprenants. Il existe
un feed-back permanent entre un élève et son formateur.

Dans une session de formation, la méthode interrogative se traduit par un


questionnement approprié du formateur qui va amener l’apprenant à
construire lui-même ses propres connaissances en établissant des liens
entre différents éléments, à leur donner le sens qu’il souhaite, à formuler
ses pensées. Par conséquent, le formateur occupe un rôle plus passif et
l’apprenant est plus actif et plus impliqué dans le processus
d’apprentissage.

5.2.4 La méthode active ou de découverte

Parce qu’elle modifie considérablement les rôles des formateurs et


apprenants, la méthode active va à l’encontre des postulats des autres
méthodes pédagogiques. Ainsi, elle considère que les connaissances se
construisent et ne s’apprennent pas, et a pour point de départ l’action. C’est
à partir de l’action qu’un apprenant va engager une réflexion sur un sujet
donné.

Par ailleurs, les connaissances et compétences ne peuvent être acquises


que dans 3 cas de figures :

 Si l’apprenant s’engage lui-même dans cette démarche. En littérature


pédagogique, on parle alors de « motivation intrinsèque pour

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l’apprentissage », autrement dit, l’apprenant est motivé parce que cela
lui procure une certaine satisfaction et non parce qu’il existe une
rétribution (rémunération par exemple) ou tout autre facteur externe
susceptible de l’influencer.

 Si l’apprenant est impliqué dans un effort d’apprentissage collaboratif


ou coopératif (en littérature pédagogique, différents courants
apportent des définitions différentes à ces concepts.)

 Si l’apprenant est engagé dans un processus d’action-expérience et qu’il


peut ainsi tester en temps réel ce qu’il entreprend et valider ou
invalider lui mêmes ses hypothèses, ou en les débattant avec d’autres
apprenants.

Au cours d’une formation utilisant la méthode active, différents moyens


existent afin de permettre l’acquisition de connaissances dont l’étude de
cas, des simulations, des jeux de rôles ou encore des projets de groupe. Le
formateur ne détient pas forcément tout le savoir et peut même dans
certains cas n’être qu’un guide ou un médiateur. Ses interventions sont
donc limitées et son rôle va être de créer un scénario pédagogique et
d’amener l’apprenant à acquérir des connaissances en se trompant et en
tâtonnant. Cette méthode favorise le travail collaboratif.

5.2.5 La méthode expérientielle ou expérimentale

Cette dernière méthode pédagogique repose sur le fait qu’un stagiaire ne


peut acquérir des connaissances que s’il agit et se trompe. Il s’agit donc
bien d’un apprentissage en conditions réelles.

Le formateur devient un simple intervenant et s’il possède le savoir et


savoir-faire, il n’est plus en position dominante.

La méthode expérientielle ou expérimentale nécessite un effort de


préparation de la part du formateur/intervenant qui doit réaliser les
expériences ou projets avant qu’ils ne soient réalisés au cours de la
formation. Le plus souvent, les sessions de formation sont séquencées avec
des niveaux de difficultés croissantes.

11
La méthode expérientielle ou expérimentale convient à des disciplines dont
l’apprentissage nécessitent la mise en œuvre d’un projet en situation réelle
ou la réalisation d’une expérience.

La loi sur la formation professionnelle ne met pas un accent sur les


méthodes du déroulement de la formation professionnelle. Toutefois,
relève l’organisation de la formation professionnelle en sa section II,
notamment en ce qui concerne La formation professionnelle initiale, la
formation professionnelle continue et l’apprentissage. Ces formations
peuvent se faire à distance ou en alternance suivant les conditions et les
modalités fixées par voie réglementaire.

6. Les institutions en charge de la formation professionnelle au


Cameroun

Au Cameroun, le MINEFOP, à travers l’Observatoire national de l’emploi et


de la formation professionnelle (ONEFOP), est la principale institution
responsable de l’anticipation des compétences. Cependant, l’ONEFOP n’a pas
encore un mécanisme efficient visant à identifier et à anticiper les besoins
de compétences futures du marché du travail et métiers y afférents en
raison notamment de :

i) la faible capacité nationale à harmoniser les interventions des


partenaires techniques et financiers et à élaborer des stratégies de
formation anticipant les besoins des compétences futures ;
ii) l’absence d’un partenariat public-privé efficace, d’une part, dans
l’élaboration et la mise en œuvre des filières pédagogiques efficaces
et efficientes pour l’économie nationale, ainsi que de la certification
et, d’autre part, pour le financement et la mise en œuvre des
programmes d’enseignement technique

D’après la loi sur la formation professionnelle, La politique de la formation


professionnelle est mise en œuvre dans les structures relevant des
Administrations publiques, des entreprises du secteur public et parapublic ou
dans les centres créés par des personnes physiques et morales. Le dispositif
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national de formation professionnelle est constitué de structures publiques
et de structures privées agrées de formation professionnelle. Les structures
publiques de formation professionnelle sont créées et organisées suivant les
modalités définies par voie réglementaire.
Par contre, Les structures privées de formation professionnelle sont créées
par des personnes physiques ou morales. Elles exercent leurs activités
conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.

7. les acteurs impliqués dans la formation professionnelle au Cameroun.

Au Cameroun, l’enseignement et la formation technique et


professionnelle dans des domaines tels l’agriculture/élevage, l’industrie de
l’habillement, l’esthétique-coiffure, l’hôtellerie- restauration sont sous la
tutelle de différents départements ministériels dont le :

- Ministère des Enseignements Secondaires (MINESEC) ;


- Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MINEFOP) ;
- Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) ;
- Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA) ;
- Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC) ;
- Ministère de l’Enseignement Supérieur (MINESUP).

Chacun de ces ministères sectoriels a ses propres structures de


formation technique et professionnelle (écoles et centres spécifiques); même
si la formation professionnelle est du ressort du MINEFOP en tant que
ministère chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique
gouvernementale en matière d’emploi, de formation et d’insertion
professionnelle.

En somme, les différents ministères de tutelle de la formation technique


et professionnelle suscitée (MINEFOP, MINADER/MINEPIA, MINESEC,
MINJEC…), ont pour mission de mettre en place une main d’œuvre qualifiée
pour divers secteurs d’emploi. Ils cherchent à agir, chacun dans leur
spécialité, pour répondre aux besoins de professionnalisation des jeunes. La

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politique de la formation professionnelle au Cameroun vise globalement la
réduction du chômage et de la pauvreté. De ce fait, la formation
professionnelle, lorsqu’elle est de qualité, est des outils efficaces pour
réduire la pauvreté et accroître les possibilités de trouver un emploi décent
ou d’entreprendre une activité (TPE), génératrice de revenus.

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Figure 1 : Les acteurs impliqués dans le dispositif national de la formation professionnelle au Cameroun

Source : Adaptée de FARA (Forum Africain pour la Recherche Agricole), 2006.

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8. CONCLUSIONS/RECOMMANDATION/SUGGESTIONS

Parvenus au terme de nos investigations, nous comprenons que la formation


professionnelle au Cameroun prend appui sur des assises légales et
réglementaires découlant des orientations stratégiques et des priorités
gouvernementales. L’une de ces assises, sinon la plus importante est la loi
2018/010 du 11 juillet 2018 régissant la formation professionnelle au
Cameroun a été délibéré et adopté par le parlement Camerounais puis
promulgué par le Président de la République. Son champ d’action ou champ
d’application, les institutions concernées, les méthodes employées ainsi que
les divers acteurs y intervenants nous permettent de constater que cette
loi est suffisamment exhaustive pour encadrer un domaine aussi vaste que
celui de la formation professionnelle.

La mise en pratique effective de cette loi permettra certainement de mieux


apprécier ses contours et peut-être de relever quelques faiblesses à
corriger dans une prochaine loi. Cependant, après déjà quatre années
d’existence, on est forcé de constater que l’application stricte et effective
de cette loi tarde à se concrétiser.

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