Therese Martin, Vie Et Mort Dans Le Panthéon de Saint-Isidore
Therese Martin, Vie Et Mort Dans Le Panthéon de Saint-Isidore
Therese Martin, Vie Et Mort Dans Le Panthéon de Saint-Isidore
DE
SAINT-MICHEL DE CUXA
XLII
2011
Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa éditent les textes des communications prononcées lors des Journées Romanes et
n’acceptent donc pas d’articles « spontanés ». Le comité scientifique est à la fois en charge de la préparation des Journées et
de la réception et acceptation des articles dans Les Cahiers.
Jean-Charles Balty, Université Paris-Sorbonne ; Xavier Barral i Altet, Université de Haute-Bretagne, Rennes ; Marianne
Besseyre, Département des Manuscrits, Bibliothèque nationale de France ; Barbara Drake Boehm, The Cloisters, Metropolitan
Museum of Art, New York (USA) ; Jordi Camps i Sòria, Musée national d’Art de Catalogne, Barcelone (Esp.) ; Manuel
Castiñeiras, Université Autonome de Barcelone (Esp.) ; Quitterie Cazes, Université de Paris Panthéon-Sorbonne ; Gérard
Dedeyan, Université Paul-Valéry, Montpellier ; Milagros Guardia, Université de Barcelone (Esp.) ; Andréas Hartmann-
Virnich, Université de Provence, Aix-Marseille ; Eberhard Koenig, Université libre, Berlin (All.) ; Jacqueline Leclercq-
Marx, Université libre de Bruxelles (Belg.) ; Imma Lorès, Université de Lleida (Esp.) ; Sophie Makariou, Département des
Arts de l’Islam, Musée du Louvre ; Géraldine Mallet, Université Paul-Valéry, Montpellier ; Carles Mancho, Université de
Barcelone (Esp.) ; Gabriel Martinez-Gros, EHESS, Université de Vincennes à Saint-Denis ; Valentino Pace, Universités
d’Udine et de Roma Tre (It.) ; Serena Romano, Université de Lausanne (Suisse) ; Christian Sapin, CNRS, CEM Auxerre ;
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British Museum, Londres (G.-B.) ; Marc Sureda Jubany, Musée Épiscopal de Vic (Esp.) ; Cécile Treffort, Université de
Poitiers ; Éliane Vergnolle, Université de Franche-Comté, Besançon ; Michel Zimmermann, Université de Versailles -
Saint-Quentin-en-Yvelines.
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L’Association Culturelle de Cuxa, organisatrice des Journées Romanes et éditrice des Cahiers depuis 1969, est liée par des
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Université de Perpignan Via Domitia, Institut national d’histoire de l’art, Museu Episcopal de Vic
Ouvrage publié avec l’aide du Conseil Général des Pyrénées-Orientales et de la DRAC Languedoc Roussillon
Note de l’éditeur
L’Association culturelle de Cuxa, éditeur associatif, bénévole, tient à s’excuser auprès des lecteurs des Cahiers de Saint-Michel de Cuxa pour les imperfections de ce volume,
qu’elle s’efforce de limiter sans toujours y parvenir.
Elle recevra avec gratitude toutes les suggestions faites par les lecteurs des Cahiers de Saint-Michel de Cuxa susceptibles de contribuer à leur amélioration.
Les articles sont réunis, corrigés et mis en page sous la responsabilité d’Aymat Catafau ([email protected]). Textes revus avec la collaboration d’Olivier Poisson, de
Marie‑Pasquine Subes, Jacqueline Ménétrier et Marie Grau.
Cécile TREFFORT
Introduction
Tombeaux et sépultures de l’époque romane : les monuments de l’indicible.................................................................................7
Vincent DEBIAIS
Écrire sur, écrire dans, écrire près de la tombe. Les aspects topographiques de l’inscription funéraire (IXe-XIIe siècle)................17
Olivier PASSARRIUS
Archéologie du cimetière paroissial dans le Midi, en contexte rural (IXe-XIVe siècles).................................................................29
Jean-René GABORIT
Les tombeaux des saints. Monuments funéraires élevés en France à l’époque romane
en l’honneur de personnages à la sainteté admise ou reconnue....................................................................................................39
Géraldine MALLET
L’œuvre de tombier de l’atelier de R. de Bia (début du XIIIe siècle, Catalogne du Nord)............................................................51
Alexis CORROCHANO
Entre nécropoles et cimetières : tombes, lieux d’inhumation et mémoire funéraire
à travers l’archéologie des VIIe-XIe siècles dans le sud de la France..............................................................................................59
Daniel CAZES
La réutilisation funéraire des sarcophages paléochrétiens du sud-ouest de la France jusqu’au XIIIe siècle....................................77
Fabrice HENRION
Remplois de sarcophages du haut Moyen Âge et souvenir de leur image à l’époque romane en Bourgogne et alentours.............93
Francesca ESPAÑOL
Panthéons comtaux en Catalogne à l’époque romane. les inhumations privilégiées du monastère de Ripoll..............................103
Anne EMBS
Nécropole dynastique, mémoire clanique : naissance et développement d’un phénomène........................................................131
Philippe PLAGNIEUX
Le tombeau de la reine Adélaïde de Maurienne (†1154) à Saint-Pierre de Montmartre :
entre célébration mémorielle et béatification.............................................................................................................................143
Therese MARTIN
Vie et mort dans le Panthéon de San Isidoro de León...................................................................................................153
Milagros GUARDIA
La mort de Thomas Becket d’après l’Espagne............................................................................................................................165
Anna THIRION
L’ancienne tribune abbatiale de Saint-Michel de Cuxa. De la sculpture à la structure, nouvelle approche.................................177
Richard DONAT
Les reliques du doge Pietro Orseolo conservées à Saint-Michel de Cuxa et à Saint-Pierre de Prades :
à quels saints se vouer ? .............................................................................................................................................................189
Delphine BOYER-GARDNER
Une mémoire enfouie. Réflexion autour du dépôt des pontificalia
et d’inscriptions nominales dans les tombes d’évêques aux XIe et XIIe siècles : l’exemple de l’Aquitaine......................................195
Stefania BABBONI
La sépulture de Obertus de Placentini dans la basilique de San Savino.......................................................................................203
Guillaume GRILLON
Les plates-tombes bourguignonnes : la constitution d’un modèle (XIIe-XIIIe siècles).................................................................215
Jacqueline LECLERCQ-MARX
Les monuments funéraires du nord de l’Europe aux XIe-XIIe siècles. L’exception scandinave.....................................................233
Marie-Pasquine SUBES
Autour de la représentation des funérailles : confrontation de sources iconographiques et liturgiques.......................................245
Cécile TREFFORT
Conclusions..............................................................................................................................................................................259
CHRONIQUE........................................................................................................................................................................263
RÉSUMÉS...............................................................................................................................................................................267
Mémoires, tombeaux et sépultures à l’époque romane
VIE ET MORT DANS LE PANTHÉON
DE SAN ISIDORO DE LEÓN*
Therese MARTIN
Consejo Superior de Investigaciones Científicas, Madrid
La mémoire médiévale ne résidait pas seulement dans les sépultures mais aussi
dans les palais royaux. Le Panthéon de San Isidoro à León (ill. 1) est l’exemple
idéal pour aborder cette question, puisqu’il réunit en un unique espace archi-
tectural de multiples buts et significations, qui ont subi des altérations selon
les besoins du moment et les désirs des commanditaires, bien qu’un fond de
*
Traduit par Beatriz Rowe.
mémoire y ait été présent tout au long des années1. 1. Pour l’histoire sociale et artistique de San Isidoro
au Moyen Âge central, voir T. Martin, Queen as
King : Politics and Architectural Propaganda in
Twelfth-Century Spain, Leiden, 2006. A. Isla Frez,
LE MOMENT FINAL DU PALAIS Memoria, culto y monarquía hispánica entre los
siglos X y XII, Jaén, 2006, montre que San Isidoro fut
autant monumentum que memoria. L’auteur remarque
Commençons par la fin : en 1478, le roi Fernando II (†1516), « el Católico », justement, pour le dixième siècle, que « en la realeza
occidental la instalación del panteón se produce en
donna une charte au monastère leónais de San Isidoro en requérant la suppres- las proximidades del palacio regio. En cierto modo,
toda la realeza habita el mismo perímetro simbólico,
sion du palais royal sur cet emplacement et en y interdisant énergiquement en una verdadera concentración de energía regia
toute construction future2. D’après la rédaction du document, une partie du en la que se acumula el pasado y el presente »
cf. Realezas hispánicas del año mil, Sada, 1999,
palais devait être complètement délabrée (« un solar que está fecho plaza junto p. 175. Sur la question, largement étudiée, de la
con el dicho monasterio, en el qual fueron edificadas casas para los reyes mis anteces- sépulture et de la mémoire médiévale, voir P. Geary,
Living with the Dead in the Middle Ages, Ithaca, 1994.
sores e despues fueron derribadas »). Le mot utilisé à plusieurs reprises, « solar », 2. Archivo de San Isidoro de León (ASIL), Caja 9 de
a un double sens : demeure ancestrale et parcelle de terre. Ici, il fait clairement papel/4. Voir aussi M. D. Campos Sánchez‑Bordona
et M. L. Pereiras Fernández, Iglesia y ciudad, su papel
référence à l’édifice et à l’espace ouvert autour de lui. Vers la fin du document, en la configuración urbana de León : las plazas de
San Isidoro y Regla, León, 2005, p. 24‑25, 59.
le roi interdit toute construction « en el dicho suelo e palacio », clarifiant ainsi le 3. J. Pérez Llamazares, Historia de la Real Colegiata
double sens du mot. L’insistance de Fernando tout au long de la charte de ne de San Isidoro, León, León, 1927 (facs. ed. 1982),
p. 180, doc. 19 may 1539 : « la puerta de la bodega
rien construire sur cet emplacement s’explique « porque so la dicha plaza sea mas y librería de San Isidro ».
ennoblecido e so los edeficios no sea quitada la vista de dicho monasterio ». Avait-il 4. J. J. Martín González, « El panteón real de San
Isidoro. Dos proyectos fracasados de reforma y
vraiment intérêt à donner une apparence noble au monastère de San Isidoro un reconocimiento de sus restos », Boletín de la
ou plutôt à supprimer un lieu traditionnel du pouvoir royal, à un moment Sociedad española de Excursiones, 54 (1950),
p. 157‑66 ; M. D. Campos Sánchez-Bordona, « Los
où lui et la reine Isabel (†1504) avaient tourné leur attention vers le sud de proyectos de nueva construcción del Panteón Real
de San Isidoro de León durante la Monarquía de
la Péninsule ? Il ne faut pas négliger le fait que la charte elle-même avait été los Austria », De Arte 3 (2004), p. 55-84. L’idée
émise depuis Séville. Si l’intérêt du roi était d’effacer l’identité de San Isidoro moderne d’un panthéon, où plusieurs générations
de dirigeants sont enterrées ensemble, n’est
comme résidence royale, il y parvint tout à fait. Environ deux décennies après guère applicable à l’Espagne du Moyen Âge.
la mort de Fernando, la bibliothèque et les archives de San Isidoro avaient été Comme R. Walker l’a remarqué dans « Images of
Royal and Aristocratic Burial in Northern Spain,
construits dans un petit espace de l’ancien palais, tandis que le reste fut com- c. 950‑c. 1250 », Medieval Memories : Men,
plètement rasé et finalement oublié (ill. 2 et 3)3. Vers la fin du XVIIe siècle, la Women and the Past, 700-1300, ed. E. van Houts,
Harlow, 2001, p. 150‑172, esp. 160, « any king
zone inférieure du palais, qui n’avait pas été détruite, reçut un nouveau nom : who ruled for an extended period, and who had
established his succession, normally chose and
le Panthéon, nom sous lequel elle est connue dès lors, effaçant ainsi la mémoire fostered his own pantheon, dedicated to his memoria
de la construction originelle4. and to that of those under his protection ».
Enfin, des preuves écrites montrent que le deuxième palais royal continua à
exister à côté de San Salvador au début du XIe siècle. Dans une charte privée
de 1005, un certain Miguel vend sa « propre maison/parcelle (solare), qui se
trouve dans les murs de la ville de León, près de l’église de San Salvador, à
côté du palais royal »16.
16. « Solare meo proprio que est in ciuis Legione
intus muri ad aulam Sancti Satuatoris iusta palacium
Peut-être cette demeure royale fut-elle endommagée par les attaques musul- regis », extrait de C. Sánchez‑Albornoz, Una ciudad
de la España cristiana hace mil años. Estampas
manes de la fin du Xe siècle. En tout cas, un troisième palais fut peu après de la vida en León, Madrid, 1965 (16e éd. 1995),
érigé au nord de la ville par le roi Fernando I (1037‑1065) et la reine Sancha p. 173. Le rôle de San Salvador de Palat del Rey
comme monastère royal changea en 1076, lorsque
au double monastère de San Pelayo et San Juan Bautista, qu’ils dédièrent plus Alfonso VI et l’infante Urraca le donnèrent à l’abbaye
tard à San Isidoro. Le quatrième et dernier palais leónais a été construit au bourguignonne de Cluny. Dorénavant, le monastère
Leónais ne sera plus un endroit de sépulture des rois.
XIVe siècle et n’avait plus aucun lien avec les sépultures17. C’est le troisième A. Gambra Gutiérrez, Alfonso VI : Cancillería, curia
e imperio, I. Estudio, II. Colección diplomática, León,
site royal qui est l’objet de notre étude, avec sa demeure et son cimetière 1998, vol. II, p. 94‑95 ; C. Reglero de la Fuente, Cluny
datant de l’apogée du Moyen Âge central, quand León était capitale d’un en España : Los prioratos de la provincia y sus redes
sociales (1073‑ca. 1270). León, 2008, p. 164‑165.
royaume en expansion. 17. M. D. Campos Sánchez-Bordona et J. Pérez Gil,
El Palacio Real de León, León, 2006.
18. On peut trouver un parallèle très proche à la
Nous connaissons l’emplacement de ce troisième palais, mais pas toute son disposition du palais et la chapelle du XIe siècle à San
étendue. Une partie communiquait directement avec l’église de San Isi- Isidoro dans la ville de Senlis, où se trouve un des
palais les mieux conservés du XIIe siècle. Comme à
doro : celle-ci et la tour sont les seuls espaces qui ont survécu (ill. 6‑10)18. León, le palais de Senlis fut construit contre les murs
romains de la ville. D’une similitude remarquable à la
disposition de San Isidoro, la chapelle palatine a une
entrée à l’ouest surmontée d’une tribune royale. Le
niveau inférieur du porche garantit un accès depuis
la cour au palais, tandis que le niveau supérieur était
la tribune depuis laquelle la famille royale participait
à la liturgie. La différence la plus remarquable entre
Senlis et León réside dans les dimensions de la chapelle
palatine : à Senlis elle est une nef simple à deux
travées avec une abside ronde. Bien que la chapelle
construite vers 1055 par Sancha et Fernando coïncide
avec l’exemple de Senlis, dans la version romane
finale San Isidoro éclipse le reste du complexe palatin
attenant. Les dimensions disproportionnées de l’église
romane et la disparition de la plupart des éléments
du palais leónais ont amené les spécialistes à se
centrer sur les éléments ecclésiastiques à l’exclusion
de leur contexte palatin. Voir J. Mesqui, Châteaux et
enceintes de la France médiévale : de la défense à la
résidence, Paris, 1993, vol. II, p. 22‑24 ; A. Renoux,
« Palais et souveraineté en France occidentale (fin
IXe‑début XIIIe siècle) », Aux sources de la gestion
publique, 3, Hommes de pouvoir, ressources et lieux
de pouvoir (Ve‑XIIIe siècle), éd. É. Magnou-Nortier, Lille,
6 - Élevation du nord, palais et Panthéon (J. Williams). 1997, p. 227‑262.
Quant aux inscriptions des tombeaux à San Isidoro, des études récentes ont
confirmé qu’aucune ne date d’avant la deuxième moitié du XIIe siècle et que
la plupart datent du XIIIe36. Rocío Sánchez a associé la troisième nécrolo-
gie, créée par les chanoines de San Isidoro vers 1223, à une rénovation à
13 - Peinture murale avec Fernando et Sancha,
grande échelle des tombeaux, et même à leur complète invention37. Elle a Panthéon (R. Rossner).
aussi souligné que l’organisation des sépultures telle que l’avait notée Mo-
rales indique que les trente-trois tombeaux avaient été disposés en même
temps. Les monarques et leurs épouses, dont la plupart étaient morts avant la
construction du Panthéon, occupaient la rangée à l’extrême est. Les reines, les
princes et les princesses occupaient la deuxième rangée de tombeaux, tandis
que la troisième rangée étaient occupée par des tombeaux nobles de la fin du
XIIe siècle. La plupart de ceux qui occupaient la première rangée avaient été
originellement enterrés ailleurs, avant d’être ensevelis au Panthéon, tandis
que ceux de la deuxième rangée étaient morts après la construction du Pan-
théon. Aucun tombeau antérieur à celui de l’infante Sancha datant de 1159
n’a été conservé, même pas parmi les nombreux fragments et restes (ill. 14a
et 14b). Sans doute un grand nombre de sarcophages furent-ils sculptés au
début du XIIIe siècle, une cinquantaine d’années après que l’infante Sancha
ait livré sa partie du palais royal aux chanoines augustins tout juste installés,
comme nous le verrons.
Après la donation aux chanoines, l’infante garda pour elle les zones sud du
palais, qui donnaient sur la place, permettant une interaction continue avec
la ville et les citoyens de León42. Dans une donation de 1151, Sancha faisait
référence à « meum palatium », l’emploi de l’adjectif possessif semble distin-
guer la section du palais où elle continua à vivre de la partie qu’elle avait don-
née aux chanoines43. Nous pouvons reconnaître le peu de choses conservées
du palais de l’infante à partir des ouvertures de deux étages au mur sud-ouest
de l’église (ill. 16). Sancha et sa cour continuèrent à avoir une vue depuis une
17a et 17b - Porte supérieure du palais de l’ouest,
ouverture de la tribune d’où l’on pouvait suivre la liturgie (ill. 17a et 14b) et, même porte de l’est (T. Martin).
juste au-dessous du palais, un accès vers l’église à travers une porte ornée d’un
tympan à chrisme au rez-de-chaussée (ill. 18).