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Chapitre 7
: Les financements à court terme : Instruments et Coût
Le trésorier s’efforce de prévoir au mieux ses besoins de financement. S’il les
connaît tardivement il ne peut pas optimiser les coûts. Ainsi plus la prévision réalisée sera de bonne qualité meilleure seront les solutions envisagées dans une logique d’optimisation. Le trésorier dispose de toute une palette d’instrument de financement, offerts par les banques, les sociétés non bancaires comme ses partenaires commerciaux ou les sociétés d’affacturage et plus récemment par les marchés (Section 1). En outre, le coût d’un financement ne se mesure pas aux taux affichés mais aux taux réels, calculés en tenant compte des frais, des coûts d’opportunités et des coûts cachés (Section 2). Section 1 : Les instruments de financement à court terme Les instruments de financements seront classés en deux catégories : les financements issus du circuit bancaires tels que le découvert, la facilité de caisse, … et ceux issus du circuit hors bancaire : les billets de trésorerie, l’affacturage, … 1.1. Les financements hors du circuit bancaire Trois sources de financement seront étudiées à savoir les billets de trésorerie dans le cadre du financement par le marché, l’affacturage et les crédits interentreprises. 1.1.1. Le financement par le marché : Les billets de trésorerie Les billets de trésorerie ont été introduits en France en 1985 et en Tunisie en 1987 suite à la réforme du marché monétaire. Ils ont été inspirés du « Commercial paper » américain crée il y a environ un siècle et demi. Le billet de trésorerie est un titre de créance émis par une entreprise. Il s'échange de gré à gré entre agents économiques. Le plus souvent, les acheteurs sont des acteurs recherchant une rentabilité sans un risque trop élevé. Les compagnies d'assurances y souscrivent par exemple énormément. C'est aussi un moyen pour d'autres entreprises de placer leurs excédents de trésorerie sur le court terme. C’est un titre émis au pair, d’un montant minimum et pour une certaine durée. En Tunisie, les billets de trésorerie présentent les caractéristiques suivantes : L’émetteur : l’émission des billets de trésorerie est réservée aux sociétés anonymes et dont le capital, entièrement libéré, est au moins égal à un million de dinars. Les émetteurs doivent publier au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT) les états financiers certifiés relatifs aux deux derniers exercices. Montant : Le montant unitaire est de 50 000 dinars. Durée : 10 jours au moins et 5 ans au plus. La durée de vie d’un billet de trésorerie doit être un multiple de 10 jours, de mois ou d’années. Taux d’intérêt : La rémunération est à taux fixe librement déterminée lors de l’émission. Les intérêts sont payables d’avance. Fiscalité : Les billets de trésorerie sont assujettis à une retenu e à la source de 20%. 1.1.2. L’affacturage Le Factor est un établissement de crédit qui, moyennant une rémunération, se charge d'opérer le recouvrement de la créance, d'en garantir la bonne fin, y compris en cas de défaillance du débiteur, et de régler par anticipation tout ou une partie des créances transférées. Le factoring est destiné aux entreprises quelles que soient leur taille, leur secteur d'activité et leur marché. Qu'elle est la différence entre le factoring et le recouvrement des créances ? Le factoring prend achète une partie ou la totalité du poste client de la société sous réserve de recueil des informations et des renseignements sur chaque relation du poste client. A la différence des sociétés de recouvrement qui se chargent des créances, des impayés et du contentieux des entreprises (relances courriers, relances téléphoniques, visites à domicile, suivis des remboursements, démarches judiciaires...), le Factor gère, finance et éventuellement garantit des créances récentes ayant comme support des factures nouvellement établies. Quel est le prix du factoring ? La commission d’affacturage : elle varie généralement de 0.8% à 2% et est retenue sur le montant TTC de chaque facture présentée. La commission de financement : c’est le taux du marché monétaire (TMM) majoré d’une marge variant généralement de 2.5% à 4.5%. Il existe deux sociétés de factoring en Tunisie lesquelles sont : UNIFACTOR et Tunisie Factor. 1.1.3. Le crédit interentreprises C’est un crédit que les entreprises fournisseurs accordent aux entreprises clientes et qui est lié à la livraison d’un bien ou d’un service. Il est une alternative au paiement comptant. C’est un délai de paiement que les entreprises s’accordent mutuellement. Les effets de commerce sont les supports les plus fréquents du crédit interentreprises. Le crédit interentreprises dans le bilan des entreprises
Le crédit interentreprises varie en fonction des secteurs et de la taille de
l’entreprise. Ainsi, Les PME disposent d’un pouvoir de négociation plus faible aussi bien auprès de leurs fournisseurs que de leurs clients. 1.2. Les financements par le circuit bancaire L’entreprise doit trouver des sources de financement destinées à couvrir les besoins de financement du cycle d’exploitation (stocks, créances clients). La banque est le partenaire traditionnel de l’entreprise dans la recherche de ce type de financement. On distingue les crédits de trésorerie finançant l’exploitation en général, les crédits de financement des stocks et les crédits fondés sur la mobilisation des créances commerciales à savoir l’escompte. 1.2.1. Les crédits de trésorerie Les crédits de trésorerie sont des prêts non affectés. Ils correspondent à des crédits en blanc. Cela signifie que le bénéficiaire peut disposer du crédit et l’utiliser comme il le souhaite, sans avoir aucune justification à donner à la banque. Les crédits de trésorerie ou crédits à court terme sont bien adaptés pour le financement des besoins d’exploitation ponctuel et occasionnels. L’entreprise ne supporte les intérêts que pendant les courtes durées d’utilisation des crédits à court terme. Tandis que le déblocage d’un crédit moyen et long terme ferait supporter à l’entreprise des intérêts, quand bien même elle n’utiliserait pas effectivement ces crédits. Les crédits de trésorerie peuvent être classés selon leur durée en : Crédit de courrier consiste en un crédit de courte durée (24 à 48 h). Crédit spot est destinés aux grandes entreprises industrielles qui ont des besoins de trésorerie importants mais pour des durées très courtes (parfois quelques heures). Leur coût est faible puisque très proche du TMM. Facilité de caisse est un crédit à très court terme destinée à combler les décalages très brefs entre encaissement et décaissement : il s’agira par exemple de facilités accordées enfin de mois pour payer les salaires. Le découvert ou avance en compte courant est destiné à faire face à des besoins renouvelés plusieurs fois dans l’année mais sans qu’il y ait une périodicité régulière. Normalement un découvert ne devrait pas être utilisé de manière continue pendant plus de quelques semaines. Bien utilisé, le découvert est un moyen de financement intéressant, souple il permet de couvrir exactement les besoins de l’entreprise. En général le banquier fixe un plafond (montant maximum débiteur) en fonction d’un certain nombre de critères. Parfois le nombre de jours de découvert est limité. En pratique, une entreprise qui bénéficie d’un découvert est autorisée à prélever sur son compte des sommes au-delà des valeurs qu’elle y a déposées. Les crédits de trésorerie sont risqués pour la banque en raison de leur absence de garantie. Cependant, la banque exige souvent des garanties complémentaires comme une caution, un nantissement des Valeurs Mobilières ou de marchandises, ou encore la signature d’un billet à ordre susceptible d’être escompté auprès d’une autre banque. Les crédits de trésorerie représente un risque pour l’entreprise quand ils ne sont accordés que verbalement car cela pourrait permettre à la banque de les révoquer sans préavis. Il est prudent d’obtenir une confirmation écrite de la banque. 1.2.2. Les crédits de financement des stocks Les entreprises peuvent également financer leur stock en sollicitant des crédits bancaires à court terme. En garantie, les banques peuvent exiger un nantissement sur les stocks avec ou sans dépossession. Il faut noter qu’une partie seulement des stocks peut être financés par un crédit à court terme. L’entreprise doit financer le surplus par le fonds de roulement. On distingue principalement 3 types de crédits de financement des stocks : Les crédits de campagne : Ils sont destinés à financer les stocks et le cycle de fabrication des entreprises à activités saisonnière (activités agricoles, tourisme, ventes de nature saisonnières). Leur montant est déterminé à partir d’un budget de trésorerie et en fonction de la situation financière de l’entreprise. Leur durée est fonction de la nature de l’activité. Ils doivent être remboursés rapidement dès les rentrées de fonds. Les avances sur marchandises : Elle correspondant à des avances de trésorerie destinées au financement partiel des stocks importants constitués par les entreprises. Les stocks peuvent être nantis au profit du banquier. Ils sont déposés soit dans un établissement spécialisé (magasins généraux par exemple), soit dans les locaux même de l’entreprise. Les avances sur warrants : Les stocks financés par la banque peuvent également être déposés dans les magasins généraux, établissement réglementés par la loi. Ces établissements sont responsables des marchandises déposées et reçoivent une rémunération de leurs services de garde. Il est remis au déposant un récépissé à ordre qui confère le droit de propriété et un warrant à ordre qui autorise le nantissement des marchandises entreposées. 1.2.3. Les crédits de mobilisation des créances commerciales : L’escompte des effets de commerce Si l’entreprise ressent des besoins de trésorerie, elle peut sous réserve de l’autorisation accordée par la banque, mobiliser auprès de celle-ci les titres de créances à échéance, qu’elle détient sur ses clients : on dit qu’elle escompte les effets.
Par la technique de l’escompte, l’entreprise remet l’effet non échu au
banquier et de cette manière lui transfert la créance. En échange, ce dernier met à sa disposition une somme d’argent correspondant au nominal de l’effet, sous déduction de frais appelés des agios. Cette somme correspond en quelque sorte à la valeur actuelle de la créance. Les agios retenus par la banque comprennent des intérêts et des commissions. L’intérêt, appelé également escompte, est calculé sur le montant nominal de l’effet. Il est déterminé à partir du TMM avec une majoration qui dépend de la qualité du client. Le calcul de l’intérêt de fait au prorata temporis. L’intérêt n’est pas soumis à la TVA Les commissions rémunèrent le service rendu par la banque. Elles sont soumises à la TVA (seule la commission fixe). Le crédit d’escompte accordé à l’entreprise est généralement assorti d’un plafond représentant le montant total des effets que l’entreprise peut escompter. Pour le banquier, ce type de crédit est relativement peu risqué : l’effet correspondant à une opération commerciale dont le dénouement à l’échéance (règlement par le tiré : le client) permettra de rembourser l’avance d’argent accordée par le banquier. De plus, le droit cambiaire protège le bénéficiaire de l’effet puisque la banque peut en cas d’impayé par le tiré, se retourné contre le tireur. Pour l’entreprise, c’est une technique de crédit relativement souple. L’obtention du crédit d’escompte peut être facile lorsque la réputation et la solvabilité des « tirés » sont établies. Section 2 : Détermination du coût des financements à court terme Deux crédits seront étudiés à savoir : l’escompte des effets de commerce et le découvert bancaire. 1.1. Détermination du taux réel de l’escompte Un effet de commerce (lettre de change ou billet à ordre) est un écrit par lequel on s’engage à payer une certaine somme (valeur nominale) à une certaine date (date d’échéance). Si l’on a besoin d’argent liquide, on peut négocier un effet de commerce auprès d’un banquier avant sa date d’échéance. Le banquier retiendra sur la valeur nominale un escompte et donnera au client une somme inférieure à la valeur nominale. Soit un fournisseur (Monsieur X) qui dispose le 2 novembre, suite à une vente à crédit, d’un effet de commerce tiré sur l’un de ses clients et échu le 31 décembre. Ce fournisseur, et suite à une mauvaise gestion de trésorerie se trouve en difficulté financière. Pour s’en sortir, X peut négocier à une banque quelconque, c'est-à-dire vendre avant l’échéance, l’effet en question. Si la banque accepte l’effet, elle doit mettre à la disposition de X l’équivalent en espèce. Il est évident que la somme mise à la disposition de X, appelée valeur actuelle, est inférieure à celle figurant sur l’effet, appelée valeur nominale. La différence, appelée agio, constitue la contre partie du service offert par le banquier. Cet agio comprend en particulier : L’escompte (e) qui constitue l’intérêt, calculé sur la base de la valeur nominale (V) pour le nombre de jours (n) séparant la date de négociation de la date d’échéance (avec éventuellement des jours de banque). V ×t× n e= 36000 Les diverses commissions : commission d’endossement, commission d’acceptation (commission fixe) commission indépendante du temps, etc. - Les commissions d’endossement et d’encaissement qui se calculent sur la même base que l’escompte commercial, c'est-à-dire qu’elles sont fonction, aussi bien de la valeur nominale, que du nombre de jours à courir ; - Les commissions indépendantes du temps, c'est-à-dire qui sont fonction de la valeur nominale tout simplement ; - Les commissions fixes qui ne dépendent, ni de la valeur nominale, ni du nombre de jours à courir ; - La taxe sur valeur ajoutée (TVA) dont l’assiette est constituée de la commission fixe. En d’autres termes, l’escompte et les commissions (sauf fixe) sont exonérés de cette taxe. Exemple 1 : Le 25/05, on porte à l’escompte un effet de commerce de nominal = 4 000 dinars et à échéance le 20/06. Les conditions de l’escompte sont les suivantes : taux d’escompte = 9% ; commission d’endossement = 0,8% ; commission indépendante = 0,1% ; commission fixe = 3 dinars. Le client est totalement assujetti à la TVA. 1. On demande de calculer l’agio toute taxe comprise et le taux réel de l’escompte. 2. Calculer le taux réel de l’escompte respectivement pour un client non assujetti à la TVA et un client partiellement assujettis à la TVA à hauteur de 70% Exemple 2 : Le 23 mai 2022, Mr Karim remet à l’escompte à la banque du nord située à Tunis les effets suivants : N° des effets Valeur Nominale Lieu de paiement Echéance 1 4 257,600 Tozeur 15 juin 2 973,250 Bizerte 31 mai 3 2 458 Sousse 30 juin 4 1 465,400 Tunis 30 juin 5 2 337,600 Ariana 31 juillet Taux d’escompte 9% ; Commission d’endossement 0,5% ; Commission fixe : 1,2 (effet place) et 2,5 (effet déplacé). La banque applique 2 jours de banque et elle exige un minimum de 10 jours d’échéance. 1. Etablir le bordereau d’escompte correspondant à cette remise d’effet. (TVA=19%) 2. Calculer le taux de revient moyen du bordereau d’escompte. Etablissement d’un Bordereau d’escompte Banque du Nord Bordereau des effets remis à l’escompte Tunis 23 Mai 2012 N° des Lieux de Sommes Echéances jrs Escompt Commissions effets paiemen e d’encaissements t Taux Montant (%) 1 Tozeur 4257,6 15 juin … … … … 2 Bizerte 973,25 31 Mai … … … … 3 Sousse 2458 30 Juin … … … … 4 Tunis 1465,4 30 Juin … … … … 5 Ariana 2337,6 31 Juillet … … … … … … Net … Escompte à … Commission fixe Commission d’encaissement Total escompte et commissions Commissions passibles de TVA Total agios 1.2. Détermination du taux réel du découvert Deux sortes de commissions sont appliquées au découvert par la banque : Commissions de risque : Elles rémunèrent les risques encourus par la banque. - La commission de plus fort découvert est égale à 0,05% du plus fort découvert du mois. Elle est plafonnée à la moitié des intérêts débiteurs du mois. Elle n’est pas soumise à la TVA. Elle est payée chaque trimestre, sur les plus fort découverts de chaque mois. (en raison de son mode de calcul, cette commission pénalise fortement les entreprises qui ont un découvert sur une courte période. On peut négocier une forfaitisation de cette commission). - La commission de dépassement est appliquée lorsque l’entreprise dépasse le plafond de découvert qu’elle a obtenu de sa banque. Elle est égale à 0,25% du plus fort dépassement mensuel. Commission de services : Elles rémunèrent les services rendus à l’entreprise. - La commission de compte ou de mouvement est calculée sur le montant des opérations portées au débit. Son taux est de 0,025% (certains mouvements sont exonérés). - Les frais d’écriture et de port correspondent à une facturation des écritures passées et des frais de port. Les tarifs sont variables selon les banques. Pour calculer les intérêts prélevés par la banque sur les crédits consentis, les banques utilisent la méthode dite des nombres. La formule traditionnelle de calcul des intérêts est la suivante : I = Ctn / 36000 Si l’on divise le numérateur et dénominateur par t on obtient : I = Cn / 36000 / t Cn est appelé nombre et désigné par N. Il est souvent divisé par 100 afin de simplifier les calculs. L’expression 36000 / t est appelée diviseur. Le diviseur est fixe pour un taux déterminé. Il est désigné par D. Si le nombre N est divisé par 100 ; D = 360/t ; donc : I= N/D La méthode des nombres permet de calculer rapidement les intérêts de plusieurs capitaux au même taux. C’est la méthode utilisée pour la confection des bordereaux d’escompte et des comptes courants.
L’échelle d’intérêt et le décompte d’agios ou tickets d’agios sont remis
aux clients, à la fin de chaque trimestre civil, par la banque. L’échelle d’intérêts permet de calculer les intérêts débiteurs en fonction du montant et de la date de chaque opération et des commissions appliquées. Le ticket d’agios donne le détail des sommes prélevées par la banque au titre des intérêts et commissions multiples. • Contrôle du ticket d’agios Toute entreprise doit vérifier le ticket d’agios et notamment les éléments du calcul. Elle doit s‘assurer de l’exactitude de la formule de calcul et du respect des conditions obtenues de la banque. • Vérification de l’échelle d’intérêts Les mouvements débiteurs et les mouvements créditeurs : toutes les opérations au débit ou au crédit du compte et qui sont comptabilisées en valeur le même jour sont regroupées sur une même ligne. Les soldes débiteurs et soldes créditeurs : il s’agit du solde cumulé, en valeur, des mouvements débiteurs et créditeurs Le nombre de jours : c’est le nombre de jours pendant lesquels un solde reste inchangé Les nombres débiteurs et les nombres créditeurs : le nombre est égal à N = solde (débiteur ou créditeur * nombre de jours) Ex un solde débiteur de 13250 au 1/ 01 jusqu’au 05 /01 N = 13250 * 4/100 = 530 • Vérification du ticket d’agios La vérification des intérêts : les intérêts sont obtenus en appliquant la formule suivante : Nombre débiteurs * Taux /360 Ex 9732 * 13/360 = 351,43 La vérification des commissions : Commission du plus fort découvert Plus fort découvert = somme du plus fort découvert de chacun des trois mois 28250 + 10450 + 10450 = 49150 Commission = 49150 * 0,05% = 24, 58€ Certaines opérations de débit ne supportent pas la commission de compte Le calcul de la tva sur la commission de compte. Il est possible d’exprimer par un taux le coût réel du découvert. La démarche est identique à celle de l’escompte
1.3. Arbitrage entre escompte et découvert
Contrairement aux idées reçues, le découvert n’est pas toujours le mode de financement le plus coûteux. Escompte Découvert Avantages - Obtention facile grâce aux - Peut être utilisé pour des garanties périodes brèves (moins - Taux nominal peu élevé coûteux alors que - Coût généralement faible : l’escompte) commission faible - Souplesse : s’adapte - Recouvrement assuré par la précisément aux besoins en banque montant et en durée Inconvénients - Coût élevé pour des effets de - Taux nominal supérieur au faibles montant ou dont taux de l’escompte l’échéance est proche (minimum de 10 jours d’agios) - Coût administratifs élevés lors de l’émission et de la gestion des traites - Manque de souplesse (effets parfois supérieurs au besoin de trésorerie ou encore insuffisants), conduit à une surmobilisation Exemple : Combinaison de l’escompte et du découvert Une combinaison des deux est souvent la meilleure décision en matière de coût.