Cours D'audit Des Projets & Programme de Développement
Cours D'audit Des Projets & Programme de Développement
Cours D'audit Des Projets & Programme de Développement
UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU
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(IBAM)
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COURS D’AUDIT
DE PROJET/PROGRAMME DE
DEVELOPPEMENT
Chargé de cours
Drs Djarius Enseignant à OUAGA II
qu’une contribution. En d’autres termes, le projet peut être alors défini comme une
action orientée vers la réalisation d’un bien ou d’un service dans un délai déterminé
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image fidele de la situation du projet. Ces enregistrements doivent être soutenus par
une pièce justificative.
Les projets/programmes ont pour obligation de tenir des supports de gestion. Ces
supports peuvent être des documents comptables ou extra comptables. Ce sont entre
autres :
le grand livre ;
le brouillard de banque ;
le brouillard de caisse ;
le journal de caisse ;
le journal de banque ;
Etc.
budget pour tenir compte de l’évolution réelle des activités sur le terrain.
La gestion de la trésorerie est d’assurer la bonne tenue des comptes, de régler les
dépenses engagées par le projet. Dans le cadre de la réalisation de ses activités, le
projet dispose des moyens financiers qui se traduisent par l’existence des comptes
bancaires. Le projet peut disposer plusieurs comptes bancaires pour son
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fonctionnement ouverts, soit à la banque centrale ou dans les banques locales. Le
fonctionnement et la nature de chaque compte doit être clairement défini, et la
Le compte du projet est alimenté par les avances de fonds octroyés par les
partenaires financiers et/ou de l’Etat. Ces avances se réalisent par virement ou de
transfert. Chaque compte bancaire doit faire l’objet d’un état de rapprochement
mensuel même si le compte n’a connu aucun mouvement au cours du mois.
Les décaissements sont réalisés pour effectuer les paiements de factures ou pour
approvisionner les caisses. Ces décaissements doivent être autorisés par des
arrêté de caisse. La caisse peut connaitre d’autres entrées de fonds si le projet est de
nature à générer des recettes de par ses activités ou à la suite d’un reversement.
La caisse doit faire l’objet d’un contrôle physique périodique et inopiné. A l’issu de ce
contrôle, le montant des encaisses détenues doivent être égal au solde inscrit au
brouillard à la date de contrôle. Sinon tout écart constaté doit faire l’objet d’une
justification.
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Section 4. Procédure de gestion
Les acquisitions de biens et services dans les projets se font suivant une procédure, le
plus généralement spécifiée. La règle à observer pour l’acquisition de biens et
En règle générale, les achats publics sont classés en trois (03) catégories au regard de
Pour tout achat de montant jugé élevé, le projet est tenu de procéder à un appel
d’offre après avoir demander l’avis des partenaires financiers. L’appel d’offre peut être
national ou international.
Les biens acquis dans le cadre du projet restent la propriété du partenaire financier
qui finance le projet, jusqu'à ce qu’ils soient formellement transférés. C’est pourquoi
ces biens doivent être gérés strictement. Cette gestion vise un suivi optimal du
Les documents relatifs à l’acquisition de ces doivent faire l’objet d’un archivage dans
un dossier appelé « dossier des immobilisations ». Tous les biens acquis dans le cadre
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du projet doivent être également enregistrés dans un registre appelé « registres des
biens durables » ce registre est assuré généralement par le comptable du projet.
Le projet dans le cadre de son fonctionnement normal, peut procéder à des achats de
fournitures de bureau, de produits d’entretien qui sont mis en stock. Lorsque les
quantités commandées sont importantes, il est important de gérer bien ces stocks.
Cette gestion vise à s’assurer que le projet dispose à son sein un stock optimal pour
éviter toute rupture, de nature à rendre au ralenti le déroulement des activités. La
gestion de stocks commande la tenue d’un registre de stocks qui donne la traçabilité
des quantités sorties et entrées.
Les besoins du projet en carburant sont couverts par des achats de tickets ou bons de
carburant auprès des sociétés pétrolières. Ces achats suivent le plus souvent la même
procédure d’acquisition des biens et services. Les bons de carburant constituent des
valeurs dont les entrées et les sorties sont effectuées sur la base des bons. Les
5.1. Suivi/Evaluation
complémentaires qui aident les parties prenantes dans la mise en œuvre d’un projet à
mieux suivre le déroulement des activités et l’utilisation des ressources. Le suivi est la
fonction qui consiste à superviser l’exécution du projet afin de veiller à ce que ses
diverses étapes se déroulent conformément au plan de travail ou de gestion du
projet. Le suivi permet d’identifier à temps les problèmes potentiels ou réels et de
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prendre des mesures correctives afin d’améliorer l’exécution des activités du projet.
Ce suivi peut être assuré par des visites de terrain, des missions de supervision et des
d’évaluation qui peuvent être classées selon qu’on s’intéresse à l’agent d’évaluation
(évaluation interne ou externe) au moment de l’évaluation (évaluation a mis parcours,
audit au moins pendant leur durée d’exécution. L’audit est un mécanisme de gestion
qui vise à améliorer le fonctionnement des projets et à donner à l’ensemble des
parties prenantes une assurance raisonnable et un avis motivé que les ressources
allouées au projet sont gérées conformément au protocole d’accord entre les parties.
La mission d’audit est effectuée par une personne interne, ou soit par une personne
externe comme un consultant indépendant ou un cabinet d’expertise. L’auditeur à la
fin de sa mission doit produire un rapport dans lequel il indique ses observations
auxquelles il est parvenu lors de ses contrôles.
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5.2.1. L’audit interne
L’audit interne est une mission indépendante des activités auditées mais est exercée
par un auditeur faisant partie du personnel du projet. Selon l’Institut de l’Audit
Interne (IIA), l’audit interne peut être défini comme une activité indépendante et
objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses
opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la
valeur ajoutée. Il aide une organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une
En d’autres termes, la fonction d’audit interne donne une assurance raisonnable que
les opérations menées, les décisions prises sont « sous contrôle » et qu’elles
contribuent donc aux objectifs du projet. Et si tel n’était pas le cas, elle apporterait
des recommandations pour y remédier. Pour ce faire l’audit interne évalue le niveau
leur activité.
L’audit est dit externe lorsqu’il est exécuté par une personne extérieure à la structure
auditée.
En d’autres termes l’Audit Externe est une fonction indépendante dont la mission est
de certifier l’exactitude des comptes, résultats et états financiers ; et plus précisément,
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Toutefois, il faut retenir que l’audit interne et l’audit externe sont des fonctions
complémentaires. L’audit interne est un complément de l’audit externe puisque là où
existe une fonction d’audit interne, l’auditeur externe est tout naturellement conduit à
apprécier différemment les qualités de régularité, sincérité et image fidèle des
comptes qui lui sont présentés. Il peut même être amené à se prévaloir de certains
travaux de l’audit interne pour asseoir son jugement ou étayer sa démonstration.
compte cet aspect des choses et peut être amené lui aussi à se prévaloir de certains
travaux de l’audit externe pour asseoir son jugement ou étayer sa démonstration.
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Chapitre 2. La mission d’audit et ses différentes phases
Section 1. Principes fondamentaux
1.1. L’intégrité
L’intégrité d’un auditeur est à la base de la confiance et de la crédibilité accordées à
leur jugement. L’intégrité signifie que l’auditeur doit accomplir sa mission avec
honnêteté, diligence et responsabilité de respecter la loi et les règlements en vigueur
et faire les révélations requises par les lois et les règles de la profession. L’auditeur ne
doit pas sciemment prendre part à des activités illégales ou s’engager dans des actes
déshonorants sa profession.
1.2. L’objectivité
signifie qu’il ne doit pas prendre part à des activités ou établir des relations qui
n’étaient pas révélés, auraient pour conséquence de fausser le rapport sur les activités
examinées.
1.3. La confidentialité
moins qu’une obligation légale ou professionnelle ne les oblige à le faire. Ils doivent
utiliser avec prudence et protéger les informations recueillies dans le cadre de leurs
activités.
Il leurs sont interdit d’utiliser ces informations recueillies dans le cadre de leur mission
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dispositions légales ou porterait préjudice aux objectifs éthiques et légitimes de leur
organisation.
1.4. La compétence
L’auditeur doit utiliser et appliquer les connaissances, les savoir‐faire et expériences
requis pour la réalisation de ses travaux. Il est autorisé à s’engager que dans des
travaux pour lesquels ils ont les connaissances, le savoir faire et l’expérience
Une bonne démarche est celle qui est simple. La démarche dans la pratique de l’audit
est celle qui permet de la rendre facilement compréhensible et applicable. Le
déroulement d’une mission d’audit exige la plus grande rigueur et pour s’appliquer
celle-ci doit obéir à des règles. L’exigence d’une méthode s’impose car elle
conditionne la rigueur des travaux. Pour se faire, l’auditeur utilise plusieurs outils ou
etc.
Les outils de description sont :
l’observation physique ;
la narration ;
l’organigramme fonctionnel ;
la grille d’analyse des tâches ;
le diagramme de circulation ;
la piste d’audit.
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Section 3. Les techniques de collecte d’éléments probants
3.1. L’inspection
justificatives comme les factures, lettres, les dossiers et tout autres document
permettant de vérifier une procédure ou un solde comptable. L’auditeur ne vérifie
fonder son opinion. L’inspection c’est donc vérifier l’existence réelle d’une chose
physique et de s’assurer de son appartenance au projet.
3.2. L’observation
l’inspection des actifs physiques. L’inspection est une technique qui conduit un
auditeur à vérifier lui-même l’existence matérielle d’un actif tandis que l’observation
physique consiste à regarder ce que d’autres font. C’est cette technique qui est
utilisée lors des inventaires de stock, etc. l’inventaire physique de stock est mené par
le personnel du projet et l’auditeur les observe afin de s’assurer que les procédures
d’inventaires sont respectées.
La confirmation est une réponse à une demande visant à corroborer des éléments
contenus dans les documents comptables. Cette technique est encore appelée la
circularisation. Elle consiste à demander à une tiers personne ayant des liens d’affaires
avec le projet, de confirmer directement l’auditeur des informations, des opérations
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3.4. Les demandes d’information
Les demandes d’information ou d’explication permettent à l’auditeur de se procurer
tiers et les demandes orales informelles à des personnes à l’intérieur du projet. Il faut
noter que l’information verbale présente une force probante la plus faible dans
C’est au cours de cette phase que l’auditeur doit faire preuve de qualités de synthèse
et d’imagination. Elle peut se définir comme la période au cours de laquelle vont être
réalisés tous les travaux préparatoires avant de passer à l’action. C’est le défrichage
de la mission d’audit. C’est au cours de cette phase que l’auditeur va construire son
référentiel, c’est-à-dire le modèle vers lequel doit tendre le résultat de sa mission.
compte tenu du fait que l’auditeur intervient dans un environnement plus ou moins
déjà connu, ces étapes ne revêtent pas, au même titre, la même importance. Il s’agit
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4.1.1 L’ordre de mission
ce qu’il est amplifié « à toutes fins utiles » au responsable du projet audité lorsque le
projet comporte des délocalisations.
L’évaluation du contrôle interne s’inscrit autour d’un cadre référentiel qui demeure le
d’évaluer leur application et, peut être au-delà, leur efficacité. La description des
procédures a donc pour objectif de familiariser l’auditeur aux procédures dont il va
vérifier l’application.
définies dans le manuel et qui devraient faire l’objet de contrôle lors de ses travaux.
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4.2. La phase de réalisation
La phase de réalisation fait beaucoup plus appel aux capacités d’observation, de
l’on fait le plus appel aux capacités d’analyse et au sens de la déduction. C’est, en
effet, à ce moment que l’auditeur va procéder aux observations et constats qui vont
Elles constituent la phase réelle de l’exécution de la mission. Elles ont pour objectifs
définie ci-dessus par le l’auditeur. Pendant la phase des interviews, il prend notes des
principales opérations décrites ; des contrôles fondamentaux effectués et leurs
responsables ; des mentions faites sur les pièces donnant preuve de leur contrôle.
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4.2.3. Les tests de conformité
Les tests de conformité sont des contrôles diligentés par l’auditeur pour vérifier
l’application du processus et des contrôles relevés au cours de la phase d’entretiens
avec les différents responsables. Ils donnent lieu à l’utilisation des Feuilles de
Révélation et d’Analyse de Problème (FRAP).
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Modèle de FRAP
________________________________________________________________
Problème :
________________________________________________________________
Constat :
________________________________________________________________
Causes :
________________________________________________________________
Conséquences :
________________________________________________________________
Recommandations :
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________________________________________________________________
4.3. La phase de conclusion
La phase de conclusion exige également et avant tout une grande faculté de synthèse
et une aptitude certaine à la rédaction, encore que le dialogue ne soit pas absent de
cette dernière période. L’auditeur va cette fois élaborer et présenter son produit
après avoir rassemblé les éléments de sa récolte : c’est le temps des engrangements
et de la planification. Cette phase marque la fin des travaux sur le terrain. Elle pourrait
comporter trois (03) étapes qui sont : le projet de rapport, la réunion de synthèse et
la rédaction du rapport.
Il est indiqué, dans une mission d’évaluation du contrôle interne, que l’ensemble des
anomalies et des faiblesses relevées soient portées à la connaissance des premiers
projet pour cerner les différents contours du problème et affiner les points de vue. De
Au regard des cas spécifiques des missions d’audits de projet, l’auditeur est appelé à
exécuter sa mission, jumelée d’examen des documents comptables et d’évaluation du
contrôle interne. Son rapport de mission doit comporter les points suivants :
le rappel de la période d’intervention et de la nature de la mission ;
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la synthèse des conclusions des travaux (détail chiffré des anomalies relevées
sur les documents comptables et faiblesses constatées dans l’application des
personnel et aux responsables du projet pour les efforts accomplis dans le respect
des procédures du projet, mais aussi attire leur attention sur les faiblesses qu’il a pu
détaillée à l’équipe dirigeante. Une plage de temps devrait leur être accordée pour
recueillir leurs commentaires et leurs observations sur les différents points présentés.
L’objectif essentiel étant de s’accorder sur les termes du rapport qui sera produit ou
tenir compte des observations et commentaires formulées par l’entité auditée. Dans
son rapport, l’auditeur doit rappeler le contexte et les objectifs poursuis dans le cadre
opérationnelles du projet. Cette lettre est fondée sur les vérifications effectuées par
l’auditeur au cours de sa mission. Une lettre de recommandation donne également
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Dans le cadre des audits des états financiers d’un projet, l’auditeur dans son rapport,
doit donner une opinion au sujet des états financiers. Il peut formuler une opinion
sans réserve (certification pure et simple) avec réserve (certification avec réserve),
défavorable (refus de certifier) ou bien renoncer à formuler une opinion (impossibilité
de certifier).
o Opinion sans réserve
Une opinion sans réserve signifie que l’auditeur est satisfait de la préparation des
états financiers, de leur cohérence, de leur adéquation et de leur conformité avec les
normes applicables, les prescriptions légales et toutes autres exigences prévues par le
mandat de l’auditeur.
points spécifiques et estime impossible de formuler une opinion sans réserve mais
considère que les éventuels désaccords ou incertitudes ou le caractère limité des
certifier. Lorsque l’auditeur émet des réserves dans son rapport, l’objet de la réserve
et son incidence financière doivent être clairement indiqués dans son rapport.
concret pour la fiabilité des états financiers que l’auditeur parvient à la conclusion
qu’assortir son rapport d’une réserve ne suffirait pas à faire apparaitre à quel point
procéder, n’est pas en mesure d’exprimer une opinion au sujet desdits états.
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Chapitre 3. Audits et risques
Les audits peuvent être extrêmement divers selon les objectifs, les activités et les
rapports ou résultats escomptés des projets.
L’audit opérationnel est un audit d’efficacité qui a pour finalité de proposer des
mesures pour faire face aux insuffisances et aux dysfonctionnements de l’organisation
l’identification des problèmes d’exécution pour pouvoir ainsi prendre des mesures
correctives au niveau du projet. Le principal résultat d’un audit organisation est un
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Les événements pouvant conduire à un audit organisationnel sont entre autres : le
décalage qui peut être constaté entre la configuration organisationnelle en vigueur
L’audit financier a pour objet l’examen des états financiers en vue de vérifier la
sincérité, de la conformité, et de la régularité et de s’assurer qu’il donne une image
financières contenues dans les états financiers donnent une image fidèle et sincère
du projet. Ce qui signifie que l’audit des états financiers à pour objectifs de
normalisées des états financiers, les autres règles et méthodes comptables en vigueur
en sein du projet.
Dans le cadre des projets, l’audit des états financiers s’attache généralement à
déterminer si les décaissements indiqués dans les états financiers ont été effectués
conformément aux accords de financement ou au protocole d’accord. Il se penche
également sur les décaissements en examinant les états de dépenses et les comptes
spéciaux/désignés. L’audit financier vise aussi à établir si chacune des dépenses
L’image fidele est le principe à respecter, lorsque la règle n’existe pas ou lorsque la
règle est insuffisante pour traduire la réalité. Il s’agit d’une image fidele en fonction
L’audit juridique dans un projet porte essentiellement sur l’audit des contrats de
marchés et sur d’assistance technique. Il consiste en un diagnostic des contrats :
L’audit juridique se traduit également par une évaluation juridique des clauses
contractuelles : respect des dispositions légales et réglementaires, suivi régulier de
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l’exécution du contrat et existence de moyens de preuve, conformité et une validité
des clauses du contrat, opportunité des opérations du contrat et à un évaluation
financière des contrats : détermination (sans litige) des sommes d’argent versées ou
reçues, négociation des clauses contractuelles, prévisions des conséquences
Son principe est de s’assurer et de confirmer la conformité des opérations avec les
procédures et les règlements en vigueur au sein du projet. L’audit de conformité à
pour objectif de signaler aux responsables les distorsions, les non applications et les
mauvaises interprétations des dispositions préétablies (ou d’un référentiel) et
Englobe aussi bien les notions d’efficacité (atteinte des résultats) et d’efficience (la
meilleure façon d’atteindre les résultats). Il a pour objectif de faire le diagnostic d’un
élément (situation, activité, opération…) en vue de déceler les faiblesses et les points
forts ; d’analyser les causes et les conséquences et proposer éventuellement des
recommandations pour une meilleure atteinte des résultats.
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Section 3. Audit par l’approche par les risques
Le risque d’audit est la conjonction du risque que les états financiers comprennent
des erreurs ou omissions significatives (risques d’anomalies significatives) et le risque
que les procédures mises en œuvre par l’auditeur ne permettent pas de les détecter
(risque de détection). L’auditeur doit mettre en œuvre des procédures pour évaluer
par cycles et du type d’information à fournir et au niveau global des états financiers
est apprécié au niveau de l’entité ou des états financiers dans leur ensemble.
Les risques d’anomalies significatives au niveau global des états financiers sont des
risques à influence globale affectant potentiellement plusieurs assertions. Les risques
de cette nature se rapportent généralement à l’environnement de contrôle ou à
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d’autres facteurs comme la dégradation des conditions économiques du secteur, du
pays ou de la région. L’attitude de l’auditeur face à ces risques d’erreurs ou
des groupes de comptes, des cycles et des informations à fournir qui leur sont
associées. Cette prise en considération permet la détermination de la nature, du délai
permettront à la fin de son audit d’exprimer une opinion sur les états financiers dans
leur ensemble et à un niveau de risque d’audit acceptable.
Le risque inhérent est la possibilité qu’une assertion retenue comporte une anomalie
qui peut être significative isolément ou cumulée à d’autres erreurs ou omissions pour
d’autres assertions nonobstant les contrôles internes existants. Ce risque dépend de
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caractère effectif et opérationnel du contrôle interne. Le risque de non détection est
fonction de l’effectivité des procédures d’audit. Ce risque ne peut être réduit à zéro
la mauvaise interprétation des résultats d’une procédure d’audit ou d’un audit. Il est
lié à la nature, aux délais et à l’étendue des procédures d’audit définies par l’auditeur
Le risque inhérent et risque de contrôle sont des risques indépendants de l’audit des
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Chapitre 4. Evaluation du contrôle dans les projets
Les définitions du contrôle sont nombreuses, mais l’accord se fait sur l’essentiel. Les
auditeurs externes, les commissaires aux comptes, les experts comptables ont été les
Le contrôle interne est donc pour eux un moyen alors que pour les responsables
d’entreprise et d’organisations (Directeurs Généraux, Administrateurs, Gestionnaires,
etc.) il s’agit d’un objectif. Dès les années 1960-70, l’Ordre Français des Experts
Comptables, la Compagnie des Commissaires aux Comptes, ont cerné et défini cette
des résultats réguliers, sincères et fidèles ; et que pour apprécier ces qualités, les
réviseurs comptables au sens le plus large du terme doivent examiner les dispositifs
en question.
Au-delà de ces définitions à caractère historique, le contrôle interne s’est trouvé placé
au centre des préoccupations des managers de tous bords et de toutes les
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professionnelles, budgétaires et sociales ont contribué aussi à favoriser le
développement du contrôle interne dans les entreprises car les respects de ces règles
s’imposent.
C’est pour répondre à ces interrogations et à quelques autres, que des initiatives ont
été prises, lesquelles ont permis de définir avec précision les spécificités du contrôle
Le Contrôle interne concourt à la réalisation d’un objectif général que l’on peut
hors de prix, donc irréaliste. Le contrôle interne n’est pas conçu pour garantir la
réussite de l’organisation, son objectif est relatif et non absolu.
Pour atteindre cet objectif général, on assigne au contrôle interne des objectifs
permanents, que l’on retrouve d’ailleurs dans la définition de l’ordre des experts-
comptables. L’’Institut des Auditeurs Internes (IIA) défini cinq (05) objectifs du
contrôle interne que sont : la sécurité des actifs ; la qualité des informations, le
respect des directives et l’optimisation des ressources.
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2.1. La sécurité des actifs
tout soit en place pour que « la machine à fabriquer des informations » fonctionne
sans erreurs et sans omission. Et plus précisément, ces contrôles internes doivent
permettre à la chaîne des informations d’être, fiables et vérifiables ; exhaustives ;
pertinentes et disponibles.
Il ne suffit pas qu’une information soit bonne, encore faut-il que le système permette
de vérifier son exactitude. On affirme ainsi que tout le contrôle interne doit
comporter un système de preuve sans lequel il n’existe ni garantie ni justification
2.2.2. Exhaustives
Il ne sert à rien d’avoir des informations exactes si elles ne sont pas complètes. Ce qui
veut dire que le système de contrôle interne doit garantir la qualité des
enregistrements à la source des données de base et faire en sorte que tous les
éléments soient pris en compte dans la chaîne des traitements.
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2.2.3. Pertinentes
L’information doit être adaptée au but poursuivi, sinon elle est superflue. De nos
jours, les bases de données génèrent souvent des flux d’informations excessifs, une
2.2.4. Disponibles
Chacun connaît des exemples d’informations qui arrivent trop tard ou qui ne sont pas
aisément accessibles. Là également, le contrôle interne adapté doit éviter de
semblables situations.
C’est une notion plus large que le « respect des politiques, plans, procédures, lois et
réglementations ». En effet, les directives englobent naturellement les dispositions
dispositifs de contrôle interne doivent éviter que les audits de conformité ne révèlent
des failles, des erreurs, ou des insuffisances dues à l’absence de respect des
qualité du contrôle interne est en cause. Cet aspect contraignant du contrôle interne,
qui s’impose de respecter toutes les règles tant internes qu’externes, se retrouvera
ressources ». Est-ce que les moyens dont dispose le projet sont utilisés de façon
optimale ? A-t-il les moyens de sa politique ? Cette adéquation dans le sens de la
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plus grande efficacité est un élément important que le contrôle interne doive prendre
en compte pour permettre aux activités du projet de croître et de prospérer.
Le contrôle interne a aussi pour ambition, la réalisation des objectifs fixés aux
dire, en ce sens, que les quatre premiers objectifs du contrôle interne donnent à la
définition du concept sa dimension opérationnelle.
3.1. Méthodologie
les dépenses effectuées par le parjet et enregistrées dans les différents états
comptables ont respectés les procédures en vigueur ;
La méthodologie ci-dessous proposée est une démarche qui s’inspire de la réalité des
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Elle est pratique et non théorique en ce qu’elle part des brouillards de banque et de
caisse et des autres documents comptables et extra-comptables tenus par le
gestionnaire.
proposés. Il s’agit de tableaux récapitulatifs des diligences qui pourraient être mises
en œuvre lors des contrôles périodiques et, cumulativement, vérifier le respect des
d’un cadre référentiel pour les recommandations qui pourraient être formulées suite
aux faiblesses constatées (Recommandations).
La lettre B est mise pour les cas de contrôles satisfaisant ou de respect des
procédures. Cette case est cochée lorsque la mise en œuvre des diligences définies
La case AR est réservée aux situations où des anomalies majeures sont constatées ou
que les procédures définies ne sont pas appliquées. Le marquage de cette case
implique nécessairement une recommandation dans la dernière colonne du tableau.
détaillée.
La mention AN est réservée aux procédures non appliquées ou aux diligences non
mises en œuvre pour des raisons liées à la non tenue de tels états par la structure
auditée. En exemple, il sera marqué AN pour la vérification du respect des procédures
d’acquisition des biens et des services si au cours de la période sous-revue, le projet
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n’a effectué aucune acquisition nécessitant la mise en œuvre des procédures y
relatives.
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Cycle Objectifs
Observations Recommandations
Travaux B AR NA
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e. Les références du bordereau de livraison ;
f. La certification du responsable ;
g. Un timbre de FCFA 500 les factures;
h. L’acquittement du bénéficiaire du règlement (numéro du
chèque, nom de la banque, montant, date de paiement,
etc).
e) Vérifier que chaque facture est accompagnée :
Observations
Travaux B AR NA Recommandations
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a) Vérifier que le solde de la période précédente reporté dans la période
contrôlée correspond au solde contrôlé lors de la précédente intervention.
b) Vérifier que les éléments en suspens passés par le comptable mais non
encore passés par la banque sont effectivement inscrits dans le brouillard de
banque ou dans les états comptables.
c) Vérifier que les éléments en suspens passés en banque mais non encore
inscrits dans le brouillard de banque par le comptable sont réellement
transcrits sur le relevé bancaire.
e) Vérifier que les éléments passées en banque mais non encore inscrits dans le brouillard de
banque (agios, frais divers, etc.) l’ont été après le rapprochement bancaire.
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pour leur enregistrement après rapprochement.
Observations
Travaux B AR NA Recommandations
b) Vérifier que les références des chèques portées dans le brouillard sont
chronologiques.
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d) Obtenir des explications sur les numéros de chèques utilisés mais non
inscrits sur brouillard et non annulés.
e) Obtenir des explications sur les numéros de chèques utilisés mais non
inscrits sur brouillard et non annulé
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