LArt de Magnetiser Ou Le Magnetisme Animal LA FONTAINE
LArt de Magnetiser Ou Le Magnetisme Animal LA FONTAINE
LArt de Magnetiser Ou Le Magnetisme Animal LA FONTAINE
DE MAGNÉTISER
MAGNÉTISME ANIMAL
Pu CH. IiAFONTAINE.
PARIS.
GERMER BAILI.IËRE. LIBHAIBE-tDI I EUR
1852.
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PREFACE
DE
LA PREMIÈRE ÉDITION,
dans ces
limites. Ce sujet touche à ce qu'il a
de plus
y
si mes
efforts ont contribué.
y
15 mars 1847.
nouTellement recueillis.
DE MAGNÉTISER
CHAPITRE PREMIER.
public.
Depuis la plus haute antiquitéle magnétisme était
peuples.
1
2 L'ART DE MAGNÉTISER. ^
coexistants. "-( •
f.
» tance spiritueuse
qui se propage des organes exté-
» rieurs des sens par les filets solides des nerfs jns-*
u qu'au cerveau et enfin du cerveau dans les mus«
,
Ainsi parlaitNewton.
Mesmer a fait des expérienceset a cru trouver dans
nombreuses.
de charlatans, d'imposteurs ,
ont été persécutéset
quelquefoismis à mort.
parlement.
Le magnétisme a subi le sort de toutes les grandes
et sublimes vérités ; il a été l'objetde Tenthousiasme
des uns et de la réprobationdes autres. Plus ses fets
ef-
persécutions.
Il y eut cependant des hommes consciencieux et
faits
,
et le temps n'est pas loin où Fopinion publique
fera justicede ce mauvais vouloir qui tend à ver
entra-
CHAPITRE il.
,
en la dirigeantmal produire des accidents.
,
fixe.
bulisme.
En effet
,
c'est un des phénomènes qui frïppe le
plus rimagination des masses. Mais est-il d'une
provoquer.
Je n'exagèrepoint en disant que des accidents rieux
sé-
est employé
lorsqu'il avec discernement.
plu à construire.
monde.
d'un coup.
Cette opinion d'une partiesi importante et si éclai-
rée
magnétisme.
L'Angleterrea pris le pas sur nous; depuis quel-
ques
années on a fondé à Londres un hôpitalpour
soumettre les malades au traitement magnétique et
CHAPITRE m.
THEORIE DU MAG!f£TISlIB.
inertes.
vital.
tes :
Le fluidey et la volonté.
THÉORIE DU MAGNÉTISME. 13
» pliquer.
» On donne le nom de magnétisme à l'influence
"» sur les autres soit par attraction soit par impul-
, ,
y" lutaires.
Il dirigerpar la volonté.
» vaut de
l'énergie la volonté qui les envoie
,
et leur
leur, l'électricité,
les gaz, impalpable comme la lu-
mière,
interne du larynx ,
la trachée, les bronches et les
intra-capillaire
etc.
,
Cette chaleur
5
cette électricité,
ces fluides impondérables, ainsi développés,se mettent
trans-
à l'appareil
nerveux et de là au cerveau
, ^
moyens d'action.
cité intra-capillaire
à laquelleon doit attribuer les
,
agent de la
l'électricité, vie organique ou végétative.
C'est le fluide vital ayant pour principele fluide
universel annoncé par Mesmer, décrit par Van Hel-
nécessaire à la de communiquer
vie,qu'ils'agit
à un corps étranger, pour produire les phénomènes
connus sous le nom de magnétisme animal.
le fluidevital.
La volonté que vous dépensez n'agîtque sur vous-
dans l'action.
une transpiration
qui souvent est très dante
abon-
,
puis une paralysiedes muscles et des nerfs des
état.
Cet effet peut être obtenu sur une personne qui rait
n'au-
dormir celle-ci.
frapper le sujet ,
et l'endort. Là
,
comme partout, il
y a une simple sécrétion et une projection physique
du fluide nerveux ou vital.
» L*ART DE IIAGNËTISBR.
le jugera convenable ,
de le remettre à une personne
magnétisée souvent ,
et ignorant que l'objetest gnétisé;
ma-
un corps étranger.
Ainsi pour moi, la cause de tous les phénomènes
connus sous le nom de magnétisme animxil est sivement
exclu-
machine animale.
dans ces deux maladies etc., etc.; tous ces faits qui
«
personnes magnétisées.
Il n'y a donc rien d'extraordinaire ni de main
surhu-
CHAPITRE IV.
MAGNÉTIQUE MINÉRAL.
de
perceptible la main ou des doigts,s'est servi,d'une
autre méthode; pendant qu'une personne tenait le
cette expérience ,
c'est celle que j'aiindiquée pour
l'anneau.
repousse.
Le fluide vital produit le même effet, et qui plus
vital.
vous le présentez.
Sans changer sa position,vous le magnétisez dans
un autre sens, et alors il repousse l'aiguille
qui par-*
court 10, 15, 20 degrés et quelquefois
plus,
» L'ART BB MAGNÉTISER.
Pr^aez uu verre
,
remplissez-le d'eau ordinaire ou
bouts.
et quelquefoisplus.
Pour qu'aucune objectionne soit faîte, pas même
résultats.
joinctementavec M. Tbilorier ,.
et pour Fexamen ^
f
ANALOGIE DU FLUIDE IfAGNfiTIQUB, btc. 31
gendie.
H. Thilorier avait été guéripar moi de sa surdité ;
me Toyant souvent faire ces expériences,il me posa,
pro-
par reconnaissance,de mettre son nom avec le
mien au bas d'une lettre que nous adressâmes ea
à cette
mfflignétiseurs époque,pas plusqu'aujourd'hui,
n'étaient pointen odeur de sainteté à l'Académie.
mais
gnétiseur, un savant chimiste, gâtatout. Tracas-
cé, tourmenté par les membres de TAcadémie, ildé-
sira
faire seul une expérienceque je lui abandcomai
corame vaiant de lui ; il la fitmal devant M. Arago,
et qui plus est dans des circonstances impossibles.
Je ne voulus pointprésenteralors les autres
expé-
riences
; les commissaires étant trop prévenus j'at-
tendis.
plus de fermeté ;
le fluide agit sur dans
l'aiguille le
» mière fois ,
et ne savais quel remède aj^rter au
D lit et j'attendis
avec anxiété les mains placées
, »
tèrae nerveux ,
ne peut point communiquer les sen-
ANALOGIE DU FLUIDE MAGNÉTIQUE, etc. 37
Tesprit du patient ,
et réagir de cette façon sur le
Ainsi du galvanomètre
l'aiguille est suspendue par
un fil de cocon non tordu.
de rotation s'arrête.
sur l'aiguille,
puisque la position est toutà-fait la
même.
CHAPITRE JV .
PRATIQUE DU MAGNÉTISHE.
écrit plusieursmagnétiseurs.
Bien plus,je préfèremagnétiser les personnes qui
mettent de la résistance ; elles se fatiguent et elles
,
qu'ellesressentent.
Du moment où nous admettons que la cause des
magnétiseur.
Je préfère la méthode que j'emploie,et avec elle
bras.
fluide.
pourra arriver
, que le sujet ne soit point endormi ,
devant les
yeux et la figure,mais encore vant
de-
,
les passes courtes et transversales,même sur
,
éprouve pendant le reste de la journée un
U LART DB MAGNÉTISER.
plexus.
Si le sujetsuffoquait il ,
faudrait mettre les doigts
d'une main sur Tépigastre les y laisser afin pêcher
d'em-
, ,
rétablir la circulation.
répigastre.
Si après avoir endormi on ne pouvait pas veiller,
ré-
, ,
pas s'effrayer,
et de garder tout son sang-froid.Le
magnétiseur doit être bien convaincu que s'il a eu
graves accidents.
,
le sommeil, se présententbien plus souvent
superficiels.
Avec le contact des pouces vous agissezprompte-
ment et sans secousses, vous ne produisez pas branlement
d'é-
muniqué. |
Je maintiens donc que la méthode du contact des
Bien-être.
Spasmes.
Tenir les pouces, fixer les yeux, pendant quel-
PRATIQUE DU MAGNËTISUE. 4»
agir.
Insensibilité partielleou entière.
Catalepsiepartielle.
Toucher le muscle extenseur du membre jusqu^à
ce que vous sentiez une secousse qui vous annonce
Catalepsieentière.
Après avoir cataleptiséles quatre membres» onpro^
duit la catalepsie
entière en attaquant le cerveau for^
Somnolence.
tronc.
Attraetim.
dirigeraient
vers le sujetet que vous retireriez à vous.
paralyser.
Localisation de la sensibilité.
d'une main.
Somnambulisme magnétique.
convenable ,
mais il sait comment agir ,
comment
Maisy je le répète ,
le magnétiseur fatiguemême
l)eaucoupplus qu'on ne le pense. Il faut pour voir
pou-
faire sa professiondu magnétisme jouir d'une
,
M LART DE MAGNÉTISER.
qu'à la première.
Dans Tantiquité les effets étaient beaucoup plus
,
distinguéeune intelligence
supérieureet un prit
es-
CHAPITRE VI.
SOMNAMBULISMB.
le somnambulisme magnétique.
Nous allons exposer aussi succinctement que sible»
pos-
les divers points de vue sous lesquelson a jus*
qu'à ce jour envisagéle somnambulisme et les cations
expli-
qu'on donne généralement de ce phénomène
magnétique.
ti C'est un état mitoyen entre la veille et le meil,
som-
«6 L'ART DE MAGNÉTISER.
contact ; et
dès ce moment la communication se tinue
con-
cher ou du goût.
i" Chez plusieurs un sixième sens semble se rer
décla-
révélant à l'homme.
bizarres et contradictoires,
que tous ces grands génies
de se jouaientde
l'antiquité la majesté de leur sujet?
Les rêveries des anciens ne jettentdonc aucun jour
véritable et satisfaisant sur la nature de l'âme. reusement
Malheu-
A de
l'exception deux ou trois peuplades sauvages
réduites à l'instinct des brutes, toutes les nations ont
facultés.
de ce qu'ilfait et
,
qui plus est, sans aucune nance
souve-
cause intellectuelle.
J'ai vu plusieurssujets
^
qui subissaient ^influence
matérielle.
magnétique apparait-elle
avec
i
son auréole divine,et
SOMNAMBULISME. 63
sur le somnambule.
mais lorsqu'elle
se présente d'elle-même elle
»
siquegaie ,
dansante éprouvent le désir de danser,
,
y a élévation Le
contemplationreligieuse. somnam*
,
Vàme et de sa spiritualité.
Cette phase du magnétisme si belle si immense
, ^
et l'état normal-
pluset qu'ellea
s'appartient tous les défauts inhérents
à la vie normale.
5
66 L'ART ÉfE MAGNËTISËR.
-i^lcieùseque font
plusieursitiagnétisdurs contracter
^ leui*ssdniÀaibbules,
en accusant chez eux tin point
de Vision physique,soit àii front, sdit ^ùt* la huqtië,
doit strestdmac, soit aùboùt des doigts.Cette habitude
reposé Sut ûné de Féiat somtiàttt-
fausse appréciatiott
horizohs dU Ce qu'oiiappelletransposition
siijet. des
ihdgiiétisrne.
Souvent Fétàt dil somnambule est si péiiélevé,
tttt'iln'a que la sensation dés doiiléurs qu'éprouvé
le tnaladë qui vientle consulter;qiielquefois
il peut
pernicieux qu'utile.
Ceci est d'autant plus vrai,que le publicne voit le
68 L'ART DE MAGNÉTISER.
La Somnolence ou torpeur ;
L'Attraction ;
Le Sommeil ;
Le Sommeil à distance.
;
il faut y ajouter:
La Localisation de la sensibilité
;
La Transmission de sensation;
Le Somnambulisme naturel;
Le Somnambulisme magnétique.
Les effets psychologiques qui se présententdans le
somnambulisme sont :
La Transmission de pensée;
La Vue sans le secours des yeux à travers les corps
opaques;
L'Extase sous l'influence de la musique;
L'Extase.
meil.
pour vingt-quatreHeures.
J'obtins cet effet en touphqtntles pQiices seulenont
ç| §fi ^unt le§ yev?^,
SpiuunM.
Paralysie entière.
étincelle électrique,
qui produisaient
un engpurdisse-
ment complet.
Dans la même ville ,
M. Seri
,
négociant »
fut mi§
dans le même état chez M. BelluQtte, avocat. Lorsqujs
je lui eus dégagé les mâchoires il s'éçrja : Oh! ç^e^
,
entièrement paralysé.
Je lui dégageailes yeux et les mâchoires afin qu'il
,
bouleversèrent
figure][se la frayeur se répandit sur
,
homme !
salon.
sans me répondre.
Il nous avait accusé la sensation du fluide en'petites
secousses, dans tout le corps. Pour produire cet effet,
j^avais tenu les pouces pendant vingt minutes sans
mandant ne réponditpas ,
et garda sa positiond'im-
moblité entière les deux bras appuyés sur les bras
,
gauche.
Après quelques instants je lui rendis la parole,
et il s'en servît aussitôt d'une manière un peu gique.
éner-
plaisanteries
le persuadèrent facilement qu'ilétait
bien éveillé.
état.
tout effrayé.
Je dégageaimiss Crowq^^ et quelques
instants après elle dansait. Je n'ai produit cet effet
Catalepsiepartielle. —
Insensibilité.
Le docteur Lévisson
,
dans une séance publique, à
Birmingham voulut bien risquerune jambe mais
, ,
leptisée
et rendue insensible. On la piqua et le docteur
)" ainsi
efforts, que ceux de plusieurs docteurs de ses
se rendre compte.
Depuis, j'aiproduit cet effet sur beaucoup de per-
sonnes^
entr'autres sur M. Skareatine, chargé d'af-
Birmingham.
Pour obtenir cet effet dé catalepsieet lité,
d'insensibi-
ilsuffitd'attaquer
le muscle extenseur, le deltoïde
EFFETS GÉNÉRAUX DU MAGNÉTISME. 79
Somnolence. — Paralysie. —
Insensibilité. — Catalep^e entière.
Sensation.
Je le dégageai,et lorsqu'il
fut remis dans son état
80 L'ART DE MAGNÉTISER.
de ce qu'ilavait éprouvé.
Le journalde Birmingham du 24 octobre reproduit
ainsi ses paroles :
« A peine M. Lafontaine m'eut pris les pouces^
j) que j'éprouvaiun engourdissement, puis des pe-
» tites secousses semblables à des étincelles électrî-
En le laissé
dégageant j'avais subsister la catalepsie
dans les bras et les jambes, afin de prouver que le
physique du principemagnétique.
En août 1842, à Glascow en Ecosse, dans une ce
séan-
Glasoow.)
Après quelques réflexions généralessurlemagné-^
tisme, il dit :
» jusqu'aux coudes ,
semblables aux sensations gal-
» vaniques de l'argentet du zinc mis en rapport sur
» était éloigné
de moi. C'était un véritable tissu fi-
6
m UABT DB MAGNtTISSR.
9 passes ma dégagèrentcomplàtement.
9 Lorsque je fus tout à fait remis M. Lafontaine
,
»
,
ment roidei qu'ila fallu toute laforce d'un hompie
m {iQurle
remuer un peu; plusieurspectateursessayè-
» rent la force de cette roideur ,
et reconnurent
magnétiques.
Ceci est une erreur profonde. En s'éloignant»le
Umté ne suffisait
pas pour réveiller.
Taîncu que ,
puisque vous avez transmis une portion
de vous-même, quelque subtile qu'ellesoit,elle est térielle;
ma-
magnétique*
Dans une séance publique à Manchester, devant
s» à former un jugement.
» M. Lynnill attendit avec patience le résultat.
A son réveil)
produitpar M. Lafontaine,M. Lynnill
regardaautour de lui avec étonnement; mais en peu
de temps il fut remis, et ildécrivit ses sensations àpea
près de la manière suivante :
ter, les
j'obtins mêmes effets sur une autre personne
et malgré tout le bruit que pouvdent faire quinee
œnts personnes réunies et presque tout» incrédulas;
levais encore laisser parler le Qmrdim dé Mm^
» :pérationles
yeux se fermèrent de nouveau, et après
m ^quelquespasses il fut dans le sommeil le plus
» complet.
» M. Lafontaine fixa les deux jambes Tune après
» Fautre dans une positionhorizontale;puisle bras
» droit en lignedroite,élevé à quelque distance du
Il bras du fauteuil.
» sur M. Hi^ins.
» La curiosité avide des spectateurs,le cou tendu,
?" le corps en regardfixé sur le sujet,le si-
avant, le
» lence le pluscomplet,changèrentTaspectde Tas-
:U
» orallles,:
par de Tammoniaque liquideconcentrée
f;| » qu^on lui fit respirer.
Il ne d(»ina pas signede sen- .
i
EFFETS GËNËRAUX DU MAGNÉTISME. 89
en transpiration.
Les jambes et les bras furent ^ale-
nsent démagnétisés et rendus à leur premier état de
il donna
Itexibilité; ainsi le détail de ses sensations :
Le docteur Robert
y
chirurgienà l'hospicede Beau-
Alors je cataleptisai
une de ses jambes et Tuif
— Non
y
non »
s'écria-t-il
»
je n'ai pas dormié
Ces paroles furent accueillies par les bruyants
éclats de rire de l'assemblée
,
qui avait suivi la lutte
— [Ohl^ • •• «
»
meil naturel.
,
dans celui-ci ,
le somnambule est toujours dahs
la dépendance du magnétiseur et sous son influence
moyen.
Au contraire, dans le somnambulisme naturelj le
au réunissant
plussi le miiinétiseur, toutes ses forces,
peut le dompter un peu par moments, et le réveiller
quand illeveuC
J'ai produit cet état à Tours sur une jeune femme.
Pendant son somnambulisme elle avait les yeux verts,
ou-
et même disputant,
ne voulant jamais qu'on l'éveillât,
et repoussant toujours l'influence que je cherchais à
prendre.
A Bagneux, je trouvai un maçon nommé Michdy
qui,dans cet état, dansait toujours,tout en restant
rable gaieté.
Je pouvais facilement le faire parler.
mais il m'échappait aussitôt.
Somnambulisme magnétique.
La Localisation de la sensibilité;
La Transmission de sensation ;
L'Attraction entière.
Localisation de la seasibilité.
salon.
biUté.
Transmission de sensation.
^e M. Oldenbourg.
Voulant montrer Finscnsibilité sur les deux sonnes,
per-
je piquaiM. Oldenbourg, qui ne donna pas
signe de sensation.
piqué.
Cependant Mary ne sentait rien lorsqu'on piquait
M. Oldenbourg; lui seul avait la transmission de sen«
sation.
souffrir.
Vue du flaide.
comme de l'argent.
Mademoiselle Anna Sherrwill, lorsque jela tisais,
magné-
voyait le fluide Sortir de mes mains brillait
AUraclioD enliére.
nambuluune.
pointtrès développé.
J'ai vu plusieurspersonnes très vigoureuses la tenir
re-
ce que je voulais^
100 TART DE MAGNÉTISER.
l'appelât
en avant, elle recula vers moi. Je sai
ces-
Sommeil h distance.
—
Eh bien, vous dormez? Réveillez*-vous I
—
Il dort!
rhôtel. p
éffâi
on avait prisles mêmes précautions.
104 î;art de magnétiser.
A Cinq-Mars-la-Piledeux ,
heures avant de donner
avec Il y
plaisir. avait à peu près ua demi-kilomètre
sujetdormait.
Le sommeil n'avait été complet qu'après cinq nutes.
mi-
torpeur.
L'expérienceétait concluante.
A Nantes, pendant mes séances publiques^ j'en-
dormais
souvent à distance d'un seul geste, par rière
der-
,
la somnambule il/ane^^e, qui était mon sujet
à cette époque.
Souvent tournait
lorsqu'elle le dos au public,pour
remettre ses bas qu'on lui avait ôtés pour rience
l'expé-
des aimants rotatifs on me faisait un signe
,
moindre mouvement.
Rh6ne*
losensibilité à rélectrîcité.
r
insensibles.
plus convaincante.
Voici un cas où je produisisl'insensibilité assez
moindre sensation.
» coups de enfin
pistolet; on le soumit au choc d'une
» c'était un cadavre.
corps.
sensible.
CHAPITRE IX.
Inerte.
une personnes qui déjà avaient été mises dans cet état
faces.
TraosmifisioA de pensée.
des yeux.
Lorsque vous venez, malade,prèsd'un somnam*
vous établissez,
par le contact de votre main, un port
rap-
direct entre votre cerveau et celui du sujet.De
ce choc des deuxsystèmesnerveux, les deux cerveaux
ordonnances thérapeutiques.
A Tours, j'avais
une somnambule qui était douée
d'une grande lucidité. M. Renard^ le proviseur du
mental ;
c'est-à-dire que, sans prononcer un mot,
"^
à la dame indiquée.
Dans la transmission de pensée il y a un point de
lucides.
»
et vingtminutes après la lucidité apparut dans
tout son éclat. Nous ne pûmes cependant pas en jouir,
car chacun voulut faire des expériencesbanales pour
se convaincre de cette lucidité. Ainsi cinq personnes
,
changèrent les de
aiguilles leurs montres sans garder
re-
,
montres de chacun.
8
114 L ART DE MAGNÉTISER.
En 1842
,
à Paris, je produisis le somnambulisme
sur madame VuUy de Candolle, qui offrit des nomènes
phé-
de clairvoyancepositifs.
Le journal, les
magnétiseur. '
les Madame
expériences. V . .
après s'être commo-
r
116 L'ART DE MAGNÉTISER.
de la magnétisée ,
et lui demanda quelleétait la per-
sonne
madame de V . . .
la m^n?
)" R. (d'untoncP humeur). Mais je vous l'ai déjà
dît : c'est Madame '^'^*.
dame de V . . .
malgré les pressantes instances de la
s'en guérir.
» Vint ensuite le tour d'un quasi-jeunehomme ,
se reproduisait.
» Ce fut ainsi que cette charmante soirée se mina
ter-
agréablesouvenir.
» Sans doute ces expériencesétaient bien simples,
maïs il faut convenir néanmoins qu'ellesn'en avaient
un .
nouveau prosélyteun pas de plus dans le pro-
grès.
»
» grands efforts;
il serait
presque tenté d'yrenoncer;
» cependant il s'arrête à l'une de ces lettres dont la
1840 :
,
qui certes n'était pas compère ,
appuyât for-
tement
se mit à'chanter,*et
sur un signe qu'un des spec-
tateurs
fit à M. Lafontaine elle s'arrêta ; puis à un
, ,
interrompue.
1» L'absence de l'ouïe a été constatée par un coup
de tiré
pistolet à l'oreille comme l'absence d'odorat
»
moindre impression.
» Après une expérience qui n'avait pas réussi, l'o-
pérateur
sujet ,
et l'amour-propreest une passion dominante
chez les somnambules. »
» vent tous. »
remarquable.
Je lui demandai si, sans aucun autre indice que le
cela étaitexact,
qu'ellevoyait(toyt et, d'aprèsce que
EFFETS PSYCHOL. DANS LE SOMNAMBULISME. 12S
ils le guériront.
Comment! lui dis-je,vous voulez qu'ilaille en
— Mais, répondit-elle,
je ne parle pas d'Amérique,
je parle des sauvages qui sont ici. (Les indiens 0 gib
was se trouvaient en ce moment à Paris. )
—
Il y en a un grand» continua-t-elle,
nézaquilint
les yeux très étincelants;il se tient fort droit,un des
paroles de la somnambule ,
c'est-à-dire des phrases
décousues, sans suite,et c'est là le défaut des nambules.
som-
—
l'une est une plantegrasse —
elle se trouve
et la graissed'animaux morts.
reconnaîtrai.
parler.
Deux jours après,se trouvant assez bien, nous la
En effet,Mauggmdos le nom
(c'est du chef) nous
dit que Flndien désigné par nous était le chef de
venu; l'Indien nous dit que s'il était dans son pays »
M.de demander
Jfirdal,auquel j'allai l'autorisation
9
et »
après Tavoir visitée y
Dicon nous dit
un bois.
et le soir il préparait
un breuvs^equi soulageale lade.
ma-
sans guérison.
Ce résultat m'engagea à prier les Indiens de
que le cancer*
9
m VJOtf DE IIAORËTISER.
même régiment.
Le lendemain
,
cette dame recevait une lettre de
Mons qui lui annonçait le duel et dans laquelle
y ,
Blanche, à Orléans ,
dès la première séance dans
boisson.
le traitement indiqué.
Je fus alors appelé pour magnétiser la malade
,
joaes séances.
Elle m'avait été demandée par M. de Longprez ,
ce
soulagement de Fhumanité.
;
de violentes s^étaient
palpitations déclarées à
et aux congestionscérébrales.
Les maux de tête et les fièvres cérébrales ont da
phthisique).
Un abcès considérable se déclara dans le côté droit
de la fafiâille
quivoyaitatec ^oi le momeol gné
assi-
,
pduaeàtra¥eislespaiMMsabdomiMies;Binisi1existe
dans la région de Turetère droit, à te iMnteiir ém
bord^upéritfurde l'os des Ues, un goafleneitfbilobé
qui offre dete dureté et produitde te doutenr me jm
toucher.
Le somnambulisme se présenta«rtmielteaientisans
que Je Tiôe chercbé.et te liiddilé futâi veampqwiUe
que te matede put ex.aiBiner ^dteHOiéioe mm élM dis
lepremierjour.
BIous en profitâmes aussitôt,et void w qu^elte
nous dit après avoir confirmé ce qu'avaitmmcé te
,
première somnambute.
forme de gravier.
» Un autre corps dur, plus petit,se forme au haut
avait constaté )•
» Il existe dans la crosse de l'aorte des petitsbou-
tons
semblables à de petitesverrues et, cette nuit
, ,
affection. —
Il faut agir entièrement sur la tumeur.»
la tumeur se cicatrisa.
leur
sembler voir des choses qui n'existent que dans
imagination.
Voici un exemple : je magnétisais une jeune An-
glaise,
La somnambule dit :
« Le mal existedepuislongtempset est causé par
un ver d^une grosseur de deux doigts,long d'un
mètre; —
lors des crises ce ver porte sa tête vers le
cœur, de là les effets d'engourdissement,de catalep-
sie
qui n'étaient pas causés par le magnétisme* —
Il
n^y en a qu^un, —
il semble manger le cœur. —
Il
faudrait ne pas donner d'aliments. Cette bête grossît^
elle a l'air vorace, elle semble vouloir tout ronger.
— Cette bête a une tête de la forme d*une tête d'hom:
vaincrons davantage.
Lorsque je veux faire lire,je prends un livre fer-
mé,
le somnambulisme.
CHAPITRE X.
L
146 L ART DE MAGNÉTISER.
et les le
jugulaires,j'arrêtai cours du sang et je le fis
presque instantanée.
Convulsions,
se prolongeant*
On enlève le
fifvait sujet pour le placer sur tme
rétabli.
Impossibilité
de réTeitto.
la ville ,
dînant paisiblementchez M. Jollyl'avoué.
Le fluide de M. Dharembert, au lieu de venir à
moi
,
avec lequelil n'avait aucun rapport ,
frappa le
je trouvai
Lorsque j'arrivai, le jeune Baptiste,les
yeux grands ouverts et fixes n'entendant pas même
,
sujet.
Je me mis en devoir d'agirmoi-même et en ques
quel-
»
des accidmits.
sorti
chercher; j'étais et en attendant que j^ar-
,
plus petitmalaise.
Léthargie.
évidente.
courage.
Je pris les pouces comme pour magnétiser , puis
je soufflai chaud sur Tépigastre et sur le cœur; je
cherchai à ranimer un peu cet organe en le stimulant
des paupières »
ensuite une légèrepulsationde
154 L'ART DE MAGNÉTISER.
je redoublai
l'artère; et j'obtins
une inspiration
forte,
puis des clignements depaupières.Une des personnes
rien arrivé.
autres sujets.
Je reçus les félicitations de tout le monde.
11 y avait eu agglomérationdefluide vers les centres
état.
Paralysie.
La paralysie
d'un ou de plusieursmembres se sente
pré-
k la suite
quelquefois d'une magnétisation. Il
156 L'ART DE MAGNÉTISER^
mouvement.
paralysie.
En effet, la dame put parler au réveil, après avoir
fortement été dégagée. La paralysiedu bras ne céda
Idiotisme.
Folie, épitepsie.
Je magnétisais
une jeune femme, madame Àzéma,
la femme du directeur de Fun des théâtres de Mar-
seille.
plus étonnant ,
que j'avaisessayé de magnétiser
celle-ci sans pouvoir réussir à Fendormir tement
complè-
jthSqu'àmoi.
Mais au moment où je lui touchai le front pour la
violente.
En effet,
painsinexpérimentées. si le magnétîseiir
ne
leo L'ART DB MAGNÉTISER.
cûiinaUpaslaforcedontildispose.s'ilnesaitcomin
diriger,il peut faire beaucoup plus de mal que de bien.
attaque de nerfs.
On la transporta dans une pièceà côté, et je rac-
compagnai
11
im L'ART DE HAGNfiTISBft.
CHAPITRE XI.
sambulisme
,
on peut rendre les plus grands service»
à rhttmanité ,
non-seulement comme moyen théra-^
sation.
Eiifiii Vm
y
peut s'en servir ponr hâter la cicatrisa*
» rabie ,
le sujet opéré une fois tiré du sommeil
,
» magnétique n'éprouverait-il
pas une réaction des
,
'
» plus funestes ,
des spasmes violents qui pourraient
» cnug^ndrerle tétanos, et rendre le remède pire
» que le mal ? n
16i L ART DE MAGNÉTISER.
» douloureuses au réveil. »
Non
,
il ne peut y avoir de réaction, puisqu'iln'y a
pas douleur.
J'ai fait une foule d'expériencesd'insensibilité;
j'en
al tenté de toute nature et ne reculant devant rien :
,
médecins
,
il faut leur présenterd'abord les effets les
temps ,
selon moi, de remployer. Arrivons d'abord à
chirurgicaledu magnétisme.
Voici d'abord un rapport sur une extraction da
dent:
place du Palais-Royal,
243, M. Lafontaine nous
procéder a la il nous
magnétisation, a engagés a tater
cons-
l'état de la dent.
dent malade.
des journalistes.
» Quelques-unes des personnes présentesétaient :
M. Talbot-Descourty,dentiste. »
demie de l'après-midi ,
en trois minutes.
;
nulle émotion ne l'a agitée; aucune cod-
5
c'est la rapiditéincroyableavec laquelle son
magnétiseur la fit passer plusieurs fois ,
en notre sence
pré-
,
et immédiatement avant l'opération de ,
la vie
dans les de
opérationschirurgicales toute nature en
,
,
et
,
ce qui est souvent plus redoutable core
en-
» Aujourd'hui ,
24 septembre , la plaie résultant
de l'opérationest complètement cicatrisée. Hier tin
ma-
partiede l'après-midi.»
En novembre 1843, j'aifait faire un accouchement
l'opération afin ,
d'avoir le temps d'envahir tout ganisme
l'or-
leur profit.
Cependant il est bien prouvé aujourd'hui que le
,
dangereux.
Voici deux dentistes de Boston MM. Jackson et
,
M. Sfalgaigne d'assoupir ,
toutes les personnes qui
veulent bien se soumettre à l'expérience.
A THôtel-Dieu dans le service de M. Roux, un
,
l'appareilà éther
,
sans en ressentir un effet bien
marqué ;
il subit l'opération
avec courage mais non
,
12
m
muqueuses.
Les résultats,
comme on le voit, ne sont pas aussi
altérée.
CHAPITRE XII.
Le magnétisme ,
considéré comme moyen curatif»
ne doit pas être employé de la même manière dans
les diverses maladies ; il faut connaître l'agentdont
on se sert et ses qualités
multiples , pour pouvoir en
tirer de bons résultats. Il faut savoir dirigerla force
dont on dispose.
magnétismeanimal s'est annoncé, dans le prin-
Le cipe
sans
,
être accompagné de somnambulisme. Ce
Mesmer lui-même ,
qui connaissait le lisme,
somnambu-
a été
toujours de cette opinion.
physiciens
Les et les médecins, en affectant la plus
magnëlîsme.
nature.
renforcés.
de le transporter et de le communiquer.
,
principe.
Quels que soient leurs causes leurs crises leurs
, ,
mêmes racines.
sur lesquelles
le magnétisme a plus d'action; cela se
THÊRAPEUT. ET PRATIQUE DU MAGNÉTISME^ 18^
de la médecine »
quijusqu'icin'a trouvé aucun
soulagement.
Epilepsie.
Birmingham ,
j'apprisqu'elleavait élé guérie radi-
calement
jeune filleépileptique,
qui avait des crises dont les plus
courtes duraient cinq heures et qui souvent se geaient
prolon-
pendant onze heures. Ces crises se velaient
renou-
sur l'épigastre,
je la maintins seul sans y mettre de
connaissance.
Cette malheureuse enfant était brisée turée,
courba-
,
En effet
,
le lendemain 9 juin, en vingt mi-
nutes
simple ,
pendant lequel on parle tout
,
se développe et agit concurremment avec le
magnétisme.
Vers le B elle
juillet eut une nouvelle crise, et le
m VkVt DE UÂONÊnSBR,
lendemain^ dans son somnambulisme elle déclara
^
qu'elle
en aurait une le 17 juillet, n^en
et qu'elle rait
au-
plusaprës4
En le
efiEet^ 17 à sept
juillet, heures du soir,une
crise se présenta; je m'étais arrangé pour être près
de chez elle : un quart d'heure après j'avais
calmé
cette crise.
Le lendemain 18 juillet,
elle déclara qu'ellen'au-
rait
serait
qu'elle alors entièrement guérie»
Par des circonstances qu'ilest inutile de rapporter
17 juillet
1845, elle n'a eu que cette crise, annoncée
ments nouveaux.
du cervelet^et
s'occuperplus particulièrement
faire des passes sur l'épinedorsale. Dans cette constance
cir-
Hyslérie.
fréquentes;de plus,
palpitations elle avait une vralgie
né-
dans la télé.
d'autant plus.
Un jour, pendant que je me trouvais avec cette
remise.
,
afin que tout Forganisme fût entièrement hi
enva-
pied.
Ce fut à la quatrième séance de ce genre que la
extrêmement, lorsquej'insistais
sur la régionoù était
13
iU L ART DE MAGNÉTISER.
k)iigteffl|is;
ses yeux s'ouvrirent, elle tomba à noux
ge-
et se calma.
196 L'ART DE MAGNÉTISER.
guérie.
A Caen
,
en 1841
,
M. Desalse, capitainede siers,
cuiras-
éerveau.
bras.
^
brillant.
était effrayant
par sa violence et par sa tinuité.
con-
chaque fois.
de la moelle épinière.
; il sentit
électriques une chaleur suivre mes
Monsieur
,
Paralysierhumalismale.
doigt.
Je le magnétisaidevant douze pei^onnes, dans le
de moi
il s'éloignait et me regardaiten dessous^ comme
été le diable
si j'avais en personne.
204 L'ART DE MAGNÉTISER.
1842.
chambre.
amélioration.
"ployer
la jambe; la boucheétait de travers et baveuse;
^"'
jusqu'à la torpeur ,
et je m'étais appliqué à loca-
liser
A Saumur
,
le professeurde philosophie me fit ma-
gnétiser
entièrement.
jusqu'au! cuisses.
Après plusieursséances elle pouvait se tenir assise
le calmer.
réaction.
un voyage ;
à vingt lieues de Paris elle est paralysée
complètement du côté gauche, à ne pouvoir remuer
Monsieur le Rédacteur,
ter sur la de
position mon épouse. Cet excellent homme
En depuis environ
effet, deux mois, il a continué à la
ce qu'elle
ne faisait plus depuistrente-deux mois.
Alexandre BLOC,
Légiste,
rue d^Allaueb^7.
14
^0 i;art de magnétiser
Cécile.
grainsde sable.
le jour
distinguait de la nuit seulement.
petite.
Le docteur Wliite s'était souvent livré h des périences
ex-
optique.
Dans les derniers jours de juin 1851 à
j'étais lon;
Tou-
,
de son état.
Surdilc.
magnétisés.
La surdité est une des maladies dans lesquelles
le magnétisme doit être employé sans sommeil; il
214 L'ART DE MAGNÉTISER.
faire entendre.
deux.
sonnait? "»
Surdi-mutilé.
monde.
aucun résultat.
Deux médecins de
distingués Paris proposèrent un«
opération chirurgicale
dans la gorge sans en espérer
de succès,
25 janvier 1843.
Quelques séances de magnétisme, sans sommeil,
suffirent pour que cette enfant,âgée de onze ans, tendit
en-
comprendre.
Avant d'être magnétisée elle ne savait ni lire ni
Sourd-muet de naisance.
parle maire
légalisation et le mais
sous-préfet, même
publics.
M. Pinot père, était venu me trouver à Caenavec.
CertificaL
enfant qui k
répéter les mots comme un commence
Follet, d. m. p.
Vu pour de
légalisation la signaturede M. Follet,
docteur médecin en cette ville apposée de l'autre
y
Vu de
sous-préfet l'arrondissement de
par nous,
Le sous-préfet.
Constant Lerot.
tinguer.
Ce fut a Nantes que je fis entendre pour la pre -^
tional de t Ouest.
» magnétisme. »
Fièvres inlermllteatcs.
entièrement.
disparaître
le danger en diminuant et écartant tous
les accidents.
un tremblement violent.
partiessupérieures.
Le National de V Ouest du 9 décembre 18 'jO disait:
Fièvre scarlatine.
Dès la la
première magnétisation, tête fut dégagée;
les rougeurs devinrent moins vives; le mal de tête
transpiration;
ne chargez pas la tête, agissezsur le
cœur.
Fièvre cérébrale.
guérison.
Je fus appelé en 1843 chez madame Dacosta, rue
permettaitplus d'espoir.
Lorsque j'arrivai,le délire avait cessé, mais la
femme morte.
questionsavec lucidité.
et disparurent.
Je portai Tenvahissement jusqu'à la torpeur;
posant ensuite ma main sur le côté droit du bas de
Suppression^
Ilémoribagie.
afin
iloigts de donner a la circulation une autre tion.
direc-
Par de
l'imposition la main, vous arrêterez Fé-
magnétisée.
M. Flescbelle qui assistait un soir à une leçon
. ,
de nouveau arrêtée.
Chlorose.
plirleurs fonctions.
bien portante.
230 i ART DE MAGNÉTISER.
Coup au sein.
gnétisée.
J*ai guérià Londres, en deux séances, mîssPudney,
qui depuis huit jours souffrait horriblement.
Uleères.
pouvoir la guérir.
En quelques jours le magnétisme et Teau ifiagné-
tiséc cicatrisèrent complètement la plaie.
£nlorsc.
distendus.
Névralgies.
nerveuse.
Bouffissures. —
Palpitations. —
Êtouffements. —
Migraines.
— Prolapsus. — Contusions.
presque instantanément.
TUJËRAPËUÏ. Eï PRATIQUE DU MAONÈTISME. 233
minutes.
sang.
Insomnies.
Bégaiement.
Dartres.
Croup.
membres inférieurs.
Maladies diverses.
Gnérls
Nombre. ou soulagés*
84 Sui*di-inuihës .
• « . • «
67
22 Surdités . •
16
2* Cécilés • .
i%
41 Paralysies 35
15 Douleurs rhumatismales 13
20 Épilepsies 16
22 Hystéries 21
35 Crises nerveuses 3$
7 Névralgies 5
5 Vomissements chroniques 4
2 Vomissements de sang. 2
11 Toux nerveuses •
8
10 Fièvres intermittentes. • • •
7
1 Fièvres scarlatines 1
7 Fièvres cérébrales 5
1 Fièvre typhoïde 1
11 Fièvres nerveuses* • «
11
7 Inflammations de matrice »
6
. . • •
12 Suppressions . •
10
12 Hémorraghies 11
5 Palpitations
de cœur 5
1 Vertiges 1
7 Chloroses ou pâlescouleurs 7
1 Contusion au sein • •
1
• • • •
6 Entorses 5
3 Ankyloses 1
3 Prolapsus ,
2
2 Bégaiements «
2
4 Ulcères. .».•... ^ «
3
THÉRAPËUT. ET PRATIQUE DU MAGNÉTISME. 237
Guéris
Nombre. on soulagés.
9 Brûlures 7
14 Douleurs de dent • *
13
38 Migraines. • • »
35
B Insomnies 7
,
2 Gastrites 2
2 Hypocondries 2
7 Dartres •
5
7 Idiotismes i
'
3 Hypertrophiesdu oœur . • •
2
5 Tumeurs 5
4 Inflammations d'intestins 3
1 Courbature 1
2 Cancers (douleursde j 2
3 Engorgements de synovie 3
4 Apoplexies •*....
3
6 Croups •••••«••%••»••• D
Sonrds^mttets
de naissante
ou de maladie.
Nantes. . v
*Vîgnier(Eugène- Adolphe). 31 ans. Naissance.
Heones. •
^
^Ouvrier imprimeur senté
pré-
,
« Soanls"-mnets
de naissance
onde maladie.
Bayeux. . .
Garçon chez le doct. Labbë. 20 ans. Naissance.
Havre . . •
Jeune fille .......
8 Naissance.
Londres • .
Garçon ébéniste 22 Maladie.
Jeune filte présentée par le
docteur Symes • . • •
20 Naissance.
Birmingham. ^Kirby (John) 24 Maladie.
Jeune fille 13 Naissance.
Minchester .
Morton 4 Maladie.
MlleWilIcock (Elisabeth).
30 Maladie.
^Whitwolh (Margaret) . .
20 Maladie.
Vieille femme 50 Naissance.
Manehesler .
*Good Sarah, présentéepar
4 le docteur Rantsolem 30 Naissance.
• •
^Jeune homme . • • • .
24 Maladie.
"^
Nottingham .
Jeune fillechez le docteur
Williams 8 Naissance.
LÎTerpooI . .
^Williams Williams . .
.17 Naissance.
'^Wood(John) 14 Naissance.
Dublin . . •
*Mac-Mahon .17 Naissance,
^Jeune garçon à Finstilnlion
de Glaremont 15 Naissance.
"^KeliyTomson 20 Naissance.
^Jeune garçon 17 Naissance.
Paris • •
'• ^*Burton (Georgina) • • •
11 Maladie.
*Jeune homme ea séance
publique 24 Naissance.
Puteau (Eulalie). • • • •
22 Naissance,
Philippe « . •
4 Maladie.
Rouen « • •
^Hue 26 Maladie.
""MlleOesnelle. . . , . .
22 Maladie.
DU MAGNÉTISME. 239
THÊRAPEUT. ET PRATIQUE
Sounls-maels
de naissance
ou de maladie.
deTabbéLefebyre. ...
15 Naissance.
Vassalli 8 Naissance.
Duraont 28 Naissance.
Pjjpis • . .
25 NaissMice.
??Sénégas
*JLe\erl 25 Maladie.
Vaillant 18 Naissance.
professeur.
"^Cantegril, 25 Naissance.
Toulouse. .
• .
*Thalamas 25 Naissance.
?Vargues 18 Naissance.
*Girard 30 Naissance.
'Châtelain 20 Maladie.
Hébrard 20 Naissance.
Jeune' 12 Naissance.
garçon
*Meynard 32 Naissance.
Poitiers • .
Picard 35 Naissance,
22 Naissimoe,
préfecture ••••••
s^o LARÏ DE MAGNÉTISER.
SouMs-mnets
de natesance
ou de maladie.
Angers. . •
de Nerbonne ^
3 ans. Maladie.
Bennes. . .
deVignan 20 Maladie.
CaenT • . .
Homme de campagne. • .
25 Maladie
Jardinier de M. Courty . •
50 Naissance.
Dublin . . .
Enfant. 8 Naissance.
Rouen . . .
deBouteville 2 Naissance.
Caen. • . .
Jeune fille 8 Maladie.
Paris. . •
Jeune fille, rue Bourbon*
.
Villeneuve 28 Maladie.
Paru. .
Enfant. ... » ... .
4 Maladie.
. .
Tréfort 20 Maladie.
Anch . . .
Jeune garçon 13 Naissance.
Poitiers .
Homme 50 Naissance.
. .
Ouvrier 50 Maladie.
84 sourds et muets.
CHAPITRE XIII.
MAGNÉTISME ElPfiRIMCNTAL.
Objets magnétisés.
exemple :
en argent ,
et ; madame
je le magnétisai de Rayneval
passant près de moi, me demanda ce que je faisais,
et sur ma réponse que c'était un objetque je magné-
tisais
madame Baudin, elle me pria de le lui
pour
donner; je ne voulais pas d'abord mais elle insista
,
bras il
y eut je piquailégèrement
impossibilité; d^a-
,
épingle je le fis et ,
il n'y eut aucune sensation. Loi*s-"
Expériences pbrénologiques.
aucune lucidité.
Eâu mngnciîséc.
y
lorsquela vue s'affaiblit,
ou que les paupières
sont enflammées.
ladie quellequ'ellesoit.»
AUéralioD du goût.
toute la journée.
Langues étrangères.
parlait.
Pendant mon séjourà Tours je magnétisai une
,
présentantau sujet.
Ce sont tout simplement des trans-
missions
Cercle magique.
r
en leur pouvoir.
Cependant des sujetsqui n'ont aucune lucidité
jambes.
Chaîne.
établis en commun.
expériences.
eiiets.
à la première.
J'explique cet effet par une très grande sensibilité
Anneau magique.
à l'expérience.
J'ai tenté cette expérience en attachant un fil à un
miroir.
l'hôpital voulant
Saint-Jacques, avoir des preuves sitives
po-
de l'action physique du magnétisme, me posa
pro-
de magnétiser des idiots.
continué
j'avais à envahir son organisme,ses
256 L'ART DE MAGNÉTISER.
lorsque je la démagnétisai.
On avait pu la piquer impunément sans qu'elle
donnât signe de sensation.
'
dans la salle
,
parmi lesquellesbeaucoup crédules
d'in-
et de malveillants.
produire.
Je le tenais sur mes genoux, d'une main je lui
foire, en 1840
,
j'essayai
d'agirsur un lion
,
sans en
prévenirpersonne.
Je me plaçaiprès de sa cage et je fixai mes r^ards
sur les siens. Bientôt ses yeux ne purent soutenir ma
sommeil profond.
Je me hasardai alors h toucher avec toutes Içs
.
précautions
possibles
sa patte
,
qui se tioavait près
17
258 L ART D£ MAGNËTISEIL
des barreaux ;
m'enhardissant je le piquai, il ne
»
,
je lui prisla patte et la soulevai ,
puisje touchai
la tête et la main
j'introduisis dans sa gueule^ Le lion
succès.
j^oblins
les mêmes résultats.
Taction
J'essayai sur une hyène ,
mais j'obtinsdes
effets tout différents. Sitôt que la hyène sentit le fluide,
elle donna des signes d'inquiétude elle n'eut plus
,
91 endormi plusieurs nn ,
entre autres obes M« 6a«
260 ^'ÂRt DE MAGNÉTISER.
manger.
Je les laissais seuls, dans les bocaux ne leur don-
nant
,
après soixante-quinze
jours.
Le premier, je l'avais réveillé
,
et à la
j'étais sée^
croi-
posé le bocal
L'atitre, j'avais sur la croisée, au
celles faites sur les autres lézards qui mis dans les
, ,
bien.
Peau ordinaire.
faites par
pà:*içnc6fi M. Picard, médecin horticulteur
Efîels du RoucboD.
causes surnaturelles.
pas.
rétat magnétique.
Voulant démontrer d'une manière positiveau blic
pu-
de Manchester, qui m'avait fait l'honneur de me
faites :
effet.
crise d'épilepsie.
Sur dix autres, douleurs de tête;sur vingtautres,
rieu, absolument rien.
de la position.
J'expérimentai ainsi sur près de cent personnes*
sans avoir aucun résultat.
à ^ manière a Manchester.
•
SB
CHAPITRE XIV-
qualité
; son essence est trop subtile ,
et il arrive am
seule qui a
magnétisées,c'est l'imagination été frap*
péê alors et sur laquelleon aura agi.Tout le monde
physique.
Si des effets ont été produits sur des personnes
ignorant le médicament et Feffet qu'ildevait pro*
duire, il faudrait encore attribuer cela à tion
l'imagina-
à laquelleest venu en aide un heureux concours
dans un cas de cette nature, son action n'est pas salutaire au lade
ma-
somnambule.
pour le somnambule.
du
propriétés fluide magnétique.
Ceci n'est pas ce qu'on peut appeler un effet : le
somnambule.
CHAPITRE XV.
PUÉ.VOMÈNES EXCEPTIONNELS.
oiseaux et certainsreptiles;
toutle monde sait et croit
encore de Fattraction.
torpilleet la gymnote.
on h nourrissait de petitspoissons .
PHÉNOMÈNES EXCEPTIONNELS. S73
m^aYtf t reconnu (1 )
Je fus introduit dans de
l'espèce cabinet où la tor-
pille
dans l'eau I
je reçus une légère secousse; attendu
que ,
comme chacun sait,Teau e^t excellent conduc*
violent choc
,
mais cependant bien moindre que le
province. Aussi, dans les rues, bien des femmes se cachaient la Au-
gure
en m'apercevant d'autres se retournaient
,
et cela afin de ne
,
18
S-ft L'ART DE MAGNÉTISER.
épuisée qu'ellene ,
toucha pas aux poissons;
ellese laissa aller au fond du bassin et restai immobile,
la totalité
,
aurait un appareil spéciald^tiné à pro-
duite
la déchar^ électrique.
Après quelques réflexions sur le système nerveu^f
,
yeux.
C'est ainsi qu'on en a agi pour Angélique Cotlin.
Cependant cette jeune fille possédaitbien la faculté
clieries,
et voici les résultats constatés par plusieurs
assistants.
se à droite
Jbelaiiça et à gauche après avoir été re*
y
poussée.
Je présentaiun fauteuil et je le tins avec une autre
à terre.
imellemeil.
PH£N0MËN£S exceptionnels. 979
Savants ?
plus régulièrement.
Ne pourraiton pas admettre que chez cette jeune
fille,âgée de treize ans, il s'était passé un fait inex*
l'équilibre
de la circulation en accumulant une
la cuisine.
Le docteur Charpignon ,
dans son ouvrage (1),cite
égalementun fait d'électricité.
» qui ,
semblable à la torpilledonna ,
une espèce do
WM
jè
moi^. Il fut aussitôt placédans un berceau d'osier,
» su{^rtépar des pieds de verre et il dcmna des
i
électriques.
Je ne m'étais jamais aperçu que je pos*
sédasse la propriétéd'émettre du fluide électriqueen
touchant mes cheveux
,
lorsqu'on mars 1848, à rence,
Flo-
de M, Laf"»taine.
asa LART DE MAGICËTISER.
l'engourdissementd'un membre ,
appelé communé-
ment
aussitôt qu'ilentre
fourmillement , disparaît en
électrique.
Comment expliquer,sans cela ces guérisonsd'hé«
,
miplégieset de paralysiespartielles
par son secours
^
trop dédaignés.
Nous connaissons encore à Liège M. Daîgneuxj rue
même le magnétisme ,
exercé par un médecin-
fecfés de névrosés?
rompu.
• Voici un phénomène d'un autre genre î
PHÊlVÔIfÈNBS EXCEPTIONNELS. âSt
ni boireé
niier l'expérience.
Huit jours après (qui était un dimanche), lorsque
hms liltmeB toni réunis chea le docteur, nous aHâmes
H» L'ART I»; MAGNÉTISER.
détendre
,
et vingt minutes après tout était fini : il
19
M« L'ART DE If AGNiETISBR.
position.
Il est un grandnombrp de faitsqui dépendent de )a
tériet*
t-elle lorsqu'ellese
trouve placéeau-dessus de métaux
"
'H "M ' ? ' '
Il ? ,
? '
.il II ", "f' ,gg
CHAPITRE XVI.
agissententre eux.
Pont-Audemer ,
(Eure) ,
13 avril 1841.
Monsieur,
commeni, a fait
lorsqu'il œnnaître que la faculté au""
bien !
justifiée
» Soyez persuadé ,
monsieur, que ma recomiatj^
que le devant
préjugé disparaisse une vérité devenue
frappante.
» M« Lafontaine n" encore trouvé ToGcaMon de
feire ici du
l'application magnétisme à la guérison
des sourds-muets que sur une- personne de Gaeû, la
sera complète.)
« Nous avons assisté hier soir à la seconde séance
harmonieux du piano .
couronnés de succès. »
,
soussignés ,
tODVET.
muets :
la réunion ;
il ne dé
s'agissait rien moins que de don-
ner,
complète*
» Après quelques passes faites aux oreilles et sur
quelques syllabes et , ,
au grand étonnement de ditoire
l'au-
dit:
surdité (1).
Pendant mon séjourà Caen en 1841 j'étais
venu
par-
, ,
^
prétendantqu'ilavait été chargé de les instruire
Caen ,
et connu de beaucoup d'habitants entre
,
rens^nements positifs
sur cet enfant, qui prétendait
être de Vire.
découvrit sa frwde ,
et il alla sur les bancs de la
policeeonreetioiuielle «
expier par deux années d^em*
ments politiques.
» M. Lafontaine a prouvé à tous les gens de bonne
coasidéraUes;
» 3" Qu'il peut, lorsqu'elle
marche ,
lui paralyser
U» jambes et la forcer k s'arrêter sur-le"^haaip.
n I^'imm'adit^ mais je n'en ai pas été témoin,
positifs,
que les hommes qui aiment la vérité met-
particuliers
connus sous les noms de catalepsie, A^ex^
iase, de démmomanie.
parfois.
Or, n'èst-il pas à regretter que des vio-
lences
préjugés.
i" Quant à moi, je le dis hautement, ma conviction
qu'ilen a fait.
douloureux ,
l'aménorrhée,la catalepsie,
un moyeu
de guérisonplus puissantet moins douloureux que
le galvanisme lui-même, qui convient à la plupartde
ces affections.
avérés ,
un nouveau monde s'ouvre aux tions
investiga-
de l'homme, et nous serions criminels d'en
négligerFétude*
» Je vous salue. Votre tout dévoué»
n A. GuÉPiN. »
insensible. %
« DU siKG? DU SANG? « —
généraldet Deux-Mondes
{Officc numé**
,
^ du 4 janvier1843.)
DOCUMENTS, CORRESPONDANCE, ETC. 309
.
tisme^ et le refus que rÂcadémie de Paris avait fait
de vérifierses expériences; après quoi encore» il de-
manda
.
« est vraiment
si"eGtacle fort extraordinaire,si votre
» somnambule est en cbair et en os ; mais la su-
» la assemblée
sttiptde , qui fait un signe d'asseliti-
,» ment, — de vous demander une légèreet bien
y" facile addition qui vous
expérimentale couvrira de
» gloireet sera un véritable coup de fortune. Il s'a-
» affaire,
et petitsupplément nous donnera la
ce
page 59.)
Puisque les Parisiens n'ont pas honte de parlici*
per k des actes aussi coupables^ il faut espérer que
M. le préfet de Police y mettra bon ordre. Nousap*
prendrons avec joie que les sergents de ville ouï
les cuisses 9
les mains et sous les ongles d'un jeune
homme mais
cataleptisé; par suite du sentiment qui
n'a cessé d'animer notre rédacteur en chef dans le
Monsieur le Diregteur^Gérant,
moi ,
ainsi que tous les contes très spirituelsqu'il a
inventés. Je ferai ma professionde foi
,
elle sera plication
l'ex-
en réponse. )
]" Deux routes sont ouvertes pour atteindre ce
magnétisme ,
il ne suffit pas de les raconter, et que le
meilleur livre ne peut porter aussi bien la conviction
dans les esprits qu'un fait même, qu'une guérison
,
voué à l'expérimentation
publique et à la pratique
sur les malades (II).
» Voulant éviter ce qui est arrivé à presque tous
les phénomènes je me
psychologiques, suis attaché
puisqu'ils
permettent de foire les opérations
les plus douloureuses,
chirurgicales sans que les lades
ma-
et des épines.
sommeil ,
piquant,brû*
de catalepsie,d'inseneibitité;
31« L'ART DE MAGNÉTISER.
présentant un jour ,
disparaissantTautre ,
loin de
publiques.
» Je dis qu'ilsne savaient pas produire Finsensibi*
lité, car Deleuze lui-même dit (dans son tion
Instruc-
pratique y
nouvelle édition, 1850) que a dans
etc. (1^1
DOCUMENTS, CORRESPONDANCE, ETC. 317
généreusement qualifié
tant de personnes honorables
et distinguées.
y" Si, il y a trois ans, monsieur le préfet de lice
Po-
sieurs.
bule
,
il faut vraiment que M. Brice de Beauregard
ait bien peu de connaissances en magnétisme pour
croire que la santé d'un somnambule puisse être térée
al-
gnétisme(XI}.
» Veuillez m'excuser, monsieur le Directeur, de
vous ennuyer aussi longuement ; mais j'aicru non
sei^viteur,
Obs- I'*, —
Je me suis voué à t expérimentationpra-
tique
sur tes malades^... — Un homme qui se pré-
DOCUMENTS, GORRESPONAANGE, ETC. 3i9
les abus que Ton peut faire sur leur propre personne j
bien plus M. Deleuze veut que le magnétiseur dorme
,
»
moyens de s'éclairer : l'observation et l'expérience.
» Dans la pratiquedu magnétisme on n'en a qu'un ,
»
parez les phénomènes que vous venez d'apercevoir
» avec ceux que vous connaissez déjà, et vos travaux
ment magnétique, )
Obs, II. —
J'ai parcouru la France, l'Angleterrei
l'Ecosse,l'Irlande,la Belgique..,,
piquant^lnHlant%
320 L'ART DE MAGNÉTISER.
—
Dès 1839, M. Dupotet nous a rendu compte
des atrocités commises à Londres, lorsqu'ilavait
le dos tourné ou qu'il était placé de manière à
,
pag. 230. )
Obs. IV. — Si Deleuze et Puységur vivaient encore^
leurs semblables?
et produisaientl'insensibilité,
quand elle était néces-"
Obs. VII. —
J^ai dit qu'ilsne savaient pas produire,
Vinsensibilité car Deleuze lui-même dit (dans son Ins*
,
?•«krfhMMfc^Mta
tlque,p.353 à 412.
21
m L*AIIT ]» MAONtTISm.
de son
j^rëface TYaité pratiqué : f^ ma^n^-- «
» flerelaurHêrd
9ûfa$éFmufaurd^huin0fhtai0ntf"êmûi
Obs. VIII. «^
J*mfkiti par h aonmambuUsnm di^
dês
éjfihptiqwê^ soutds et muHê des des
forêtfytiquéSy
,
hyêtériques des ,
aveugles . • .
-^ Noua ne le nions
—
Nous avons trente années de pratique, et M. fontaine
La-
pas achevée.
Hippocrate en médecine, Mesmer, Puységur,
Bruno Roullier et Deleuze, en magnétisme, ont jours
tou-
,
était nécessaire.
de même.
publiques.
Je demanderai à M. de Beauregard si, parce
qu'autrefoison ne vaccinait pas, il ne faut pas
vacciner aujourd'hui; s'il faut rester stalionnaîre
grandi dix fois plus depuis qu'on fait des séances bliques
pu-
de la cheminée.
aux des
opérationschirurgicales souffrances
que mémç
rinsensibilité, il la craignait,
ir Parmi les phénomènes qu'a souvent présentésle
somnambulisme, il en est un dont on peut, dans taines
cer-
est nécessaires
opération chirurgicale un malade ceptible
sus-
M. de Beau regard.
^insensibilité est un des effets les plus utiles du
personne étrangère.
Aujourd'hui nous savons ce qu'on ne savait pas
alors, nous sommes apte h produire d^une manière
tel
positive, ou tel effet,en agissantde telle ou telle
manière.
on du
profitait somnambulisme s'il se présentait.Au-
jourd'hui
point cataleptique
naturel : jamais il n^a eu une seule
nerveux.
de haut.
la nature.
le n** 3 en avait 3.
,
partir.
» Au 20 juillet,
len» 1 était resté à 33 centimètres;
deux boutons avaient avorté et le troisième avait
,
,
et ses feuilles avaient à peine 3 centimètres
DOCUMENTS, COBRBSPONDANCE, ETC. 333
août
,
il y avait quinze roses ouvertes ; la plus petite
avait 8 centimètres de diamètre. Les trente-deux tons
bou-
en je choisis
espalier, un rameau du centre sur
opinion.
Le 6 décembre 1846^ le mot magnétisme a sonné
ré-
pewée «
je T^ve contre la loi de la pesanteur en ap-
à la seconde objection,
» On a dit : ce Les miracles ne prouvent rien, parce
qu'iln'y a rien d'aussi simple, d'aussi facile que les
pas Dieu.
du peuple juif
c^eption aucune doctrine n'a eu pour
^
fait.
,
reconnu l'existence des faits magnétiques. Je
pourrais,par conséquent ,
vous dire : Vous, listes
rationa-
» Mais, messieurs ,
je ne me guide jamais d'après
la science, mais d'après ma conscience; je crois donc
fortement aux faitsmagnétiques. Eh bien, oui, je crois
que la forcemagnétique augmente prodigieusement la
magnétique.
de malades?
examen préalable.
A Nottingham, le révérend Keyworth, appuyé de
de
irréfragables ceux qui n'ont de ments
fonde-
preuves
d'actes parfaitementcombinés
volontaires pour une
réveil.
magnétisme animal.
.
y" utilité. D
— Votre Sainteté me de
permettra-4-elle lui dire
a pas sur terre une seule chose qui n'ait son bon et
« —
Oh chut me fît le Saint-Père.
baiser et en me disant :
soumise au roi.
SUPERSTITION et STUPU)ITÉ.
CONCLUSION. m
CONCLUSION.
vérités, que de
Tintelligence Thomme repousse bord
d'a-
obtenus.
magnétisme.
Nous pensons avoir démontré que la cause de tous
et matérielle
f
qu'elle
est une et non composée^qu'elleest
enfin le fluidevital ou nerveux émanant de rfaomme,
et prenant sùn principedans le fluideuniversel.
Nous avoir démontré d'une manière torieuse,
vic-
pensons
qu'ellesétaient dans Terreur, ces personnes
certaines maladies.
au contraire toujoursutile.
Sans faire du magnétisme une panacée universelle,
nous pouvons conclure que le ms^oétisme peut être
CONCLUSION. 361
physiologique
; parce que les phénomènes qu'ilpro-
duit
dans l'ordre psychologique ne sont pas plus
étonnants que la plupart des phénomènes qu^on contre
ren-
dans humaine.
l'organisation
Du moment où Tart de guérir aura fait tourner au
adopté»
si nous
Magnétiseurs! comprenons bien notre mis-i
382 L ART DE MAGNÉTISER. — CONCLUSION.
occuper.
Puisse ma voix être entendue des magnétiseurset
du public!
PIN.
TABLE DES MATIÈRES.
Préfacé y
du magnétisme ^ ^
48
. « ^ ... «
Somnolence* — Paralysie. —
Insensibilité.-^
Catalepsie entière. —
Sensation 79
Sommeil. —
Paralysie. —
Insensibilité. — talepsie*
Ca-
4
1 91
—
magnétique -95
Localisation de la sensibilité 94
*.**...* *
Transmission de sensation 05
Attraction entière 98
*....,*•..
23
^54 TABLE DES MATIÈRES.
110
lique h
173
181
Êpilepsie. Hystérie. — —
Chorée 185 à 195
Psaralysîe
rhumatismale 202
ayant pour
-^
cause Thystérie 206
Cécité. •*-
Surdité. "— Surdi-mutité 210 à 217
Fièvres intertiaittente,
scarbitine*cérébralciner-
.
veuses. .•••..... «^
224 k 227
Inflammation de ndatrice .' 227
Coup au sein. —
;
Ulcères. — Entorse 230
Névralgies « i 231
Conclusion 349
fin ds la table.
ERRATA.
deVétat.
— 32,' —
23, — aumagnétisme f lisez: en magnétisant f
—
51, —
4,
'
—
s'obtient, — s'obtiennent:
«•
" 'j
?*^4L j»*^'
%^
r»