CDC Annexé de Controle Technique
CDC Annexé de Controle Technique
CDC Annexé de Controle Technique
ANNEXE I
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SOMMAIRE
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CHAPITRE I : CAPACITES FINANCIERES ET
TECHNIQUES
Article 1
Conformément aux dispositions du 1 de l’article 267 de la loi 52-05 portant code de la route,
les capacités financières et techniques pour le choix d’un réseau de centres de contrôle
technique sont définies notamment par les critères suivants :
a. Situation financière du réseau (Capital, Chiffre d’affaire sur les cinq dernières
années) ;
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CHAPITRE II : COMPETENCES REQUISES
Article 2
Tout le personnel exerçant au niveau du siège du réseau ou dans les centres de contrôle
technique doit être employé conformément à la législation du travail en vigueur.
Article 3
Conformément aux dispositions des articles 268 et 273 de la loi 52-05 portant code de la
route, chaque réseau autorisé doit présenter au centre national d’essais et d’homologation le
dossier de la personne proposée pour la direction du réseau. Ce dernier examine le dossier
et valide par décision écrite la proposition si le candidat rempli les conditions exigées.
Tout changement de cette personne doit être porté à la connaissance du centre national
d’essais et d’homologation.
Article 4
Conformément aux dispositions de l’article 269 de la loi 52-05 précitée, chaque centre de
contrôle technique doit être géré par une personne remplissant au moins les conditions
d’éligibilité définies par la loi 52-05 précitée notamment son article 269, dit dans le présent
cahier des charges chef de centre.
Le chef du centre doit avoir au minimum un niveau technique Bac plus deux (2) années
d’études suivis d’une formation dont le cursus est validé et approuvé par le Centre national
d’essais et d’homologation. La durée de cette formation doit être de quarante quatre (44)
heures de cours et quarante quatre (44) heures d’exercice confirmées dans un centre de
contrôle technique en qualité d’adjoint au chef du centre de contrôle technique. Cette
formation doit être prise en charge par le centre de contrôle technique désirant recruter le
chef de centre.
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Article 5
Le contenu, le planning annuel et le lieu de ces formations doivent être validés par le Centre
national d’essais et d’homologation.
Article 6
Chaque réseau de centres de contrôle technique doit faire parvenir au Centre national
d’essais et d’homologation un curriculum vitae, les diplômes ou certificats, et le contrat
d’engagement de la personne désignée pour être chef de tout centre de contrôle technique
qui lui est propre ou rallié et ce à chaque nomination d’un nouveau chef de centre.
De plus, durant le premier trimestre de chaque année, les documents suivants concernant
les chefs de chaque centre de contrôle doivent être présentés au Centre national d’essais et
d’homologation :
Article 7
A l’occasion d’une opération d’audit ou de contrôle d’un réseau ou d’un centre de contrôle
technique, le Centre national d’essais et d’homologation se réserve le droit de demander à
un opérateur de dispenser une formation de rattrapage à un chef de centre dont l’incapacité
à gérer le centre est confirmée.
Les thèmes et le volume horaire de ces formations sont définis par le Centre national
d’essais et d’homologation.
Article 8
Il est interdit à un chef de centre d’exercer simultanément à ses fonctions de chef de centre
la fonction d’agent visiteur.
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Section 3 : Agent visiteur
Article 9
Pour chaque centre de contrôle technique, à chaque ligne de contrôle en activité doit
correspondre au minimum un agent visiteur.
Article 10
Le réseau peut disposer d’un ou plusieurs agents visiteurs chargés de remplacer de manière
provisoire un agent visiteur dans un centre pour une période définie, limitée et portée à la
connaissance du Centre national d’essais et d’homologation.
Article 11
L’autorisation d’exercice de la fonction agent visiteur, dont la durée de validité est fixée à 3
ans, est délivrée par le Centre national d’essais et d’homologation au candidat qui satisfait
l’examen organisé par ledit centre.
Pour se présenter à l’examen visé à l’alinéa ci-dessus, le candidat doit en faire une demande
au chef du Centre national d’essais et d’homologation accompagnée des documents
suivants :
Article 12
Pour renouveler son autorisation, l’agent visiteur doit justifier d’une formation continue de 36
heures par année Le réseau est responsable de l’organisation et la réalisation des formations
de maintien de la qualification pour les agents visiteurs.
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1. Photocopie certifiée conforme de la carte d’identité nationale ;
2. Trois photos d’identité ;
3. Extrait du casier judiciaire datant de moins de 3 mois ;
4. Fiche anthropométrique datant de moins de 3 mois ;
5. Photocopie du permis de conduire.
6. Certificat d’aptitude physique;
7. Justificatif de formation continue de 3 années ;
8. Justificatif d’un nombre minimum de 500 contrôles techniques effectués par l’agent
visiteur par année.
Article 13
Pour les agents visiteurs ayant arrêté l’exercice de leur activité pour une période de 6 mois à
une année, désirant reprendre leur fonction, devront, suivre une formation de mise à niveau
d’un minimum de 30 heures.
Pour les agents visiteurs ayant arrêté l’exercice de leur activité pour une période supérieure
à une année désirant reprendre leur fonction, devront suivre une formation de mise à niveau
d’un minimum de 90 heures.
Article 14
A l’occasion d’une opération d’audit ou de contrôle d’un réseau ou d’un centre de contrôle
technique, le Centre national d’essais et d’homologation se réserve le droit d’ordonner au
réseau à dispenser une formation. Il peut aussi réviser l’autorisation d’un agent visiteur dont
l’incapacité à contrôler certaines catégories de véhicules ou réaliser certains types de
contrôles est confirmée.
Article 15
Article 16
Pour être habilité, tout organisme désirant dispenser les prestations de formation continue
doit présenter au Centre national d’essais et d’homologation un dossier constitué des
documents suivants :
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1. les statuts de l’organisme qui doit être une personne morale;
2. les références de l’organisme en contrôle technique des véhicules. Une
expérience minimale de deux années est exigée. Les références doivent être
justifiées ;
3. les curriculum vitae des formateurs. Une expérience minimale de deux années
pour chaque formateur est exigée. Les références doivent être justifiées ;
4. les programmes des formations.
Article 17
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CHAPITRE III : MOYENS ET MODALITES
D’EXPLOITATION DES CENTRES DE CONTROLE
TECHNIQUE
Article 18
La réponse à la demande est donnée à l’opérateur en réseau dans un délai maximum de dix
jours (10) à partir de la date de réception de la demande par le Centre national d’essais et
d’homologation.
Si la réponse est défavorable, le courrier adressé au réseau précise les motifs de rejet de la
demande. Le réseau doit satisfaire ce rejet dans un délai maximal de quinze (15) jours,
passé ce délai la demande est considérée nulle et non avenue.
Article 19
L’accord est valable pour une durée de 12 mois. Si le centre n’est pas opérationnel dans ces
délais, et si le réseau ne présente pas des justifications valables au Centre national d’essais
et d’homologation, l’accord est considéré comme nul et non avenu.
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Dans le cas où les justifications de retards présentées par le réseau sont acceptées, le Centre
national d’essais et d’homologation accorde au réseau un délai supplémentaire qui ne peut
pas dépasser six (6) mois.
Article 20
Conformément aux dispositions de l’article 271 de la loi 52-05 précitée et de l’article 117 du
décret n° 2-10-421 précité, l’autorisation d’ouverture au public de tout centre de contrôle
technique est subordonnée à la réception du centre par une commission mandatée à cet
effet par le Centre national d’essais et d’homologation.
La commission mandatée à cet effet vérifie la conformité du centre par rapport à l’ensemble
des exigences prévues par la réglementation en vigueur notamment les dispositions du
présent cahier des charges.
Article 21
Véhicule de
cyclomoteur Véhicule de Véhicule de
Type de contrôle motocycles 3.5 T≤PTC
s PTC < 3.5 T PTC ≥ 15 T
< 15 T
Périodique ou attestation de la
réalisation des réparations
Complémentaire
Mutation
Préalable à l’HTI,
réimmatriculation
Préalable à la remise en
circulation d’un VGA
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Article 22
Article 23
Un centre de contrôle technique doit ouvrir tous les jours ouvrables y compris le samedi
matin. Soit 8 heures par jour en semaine et 4 heures le samedi matin. L’ouverture durant les
jours fériés est subordonnée à l’autorisation préalable du Centre national d’essais et
d’homologation et au respect du code du travail.
Ces horaires peuvent être modifiés par note du Centre national d’essais et d’homologation de
manière définitive ou provisoire pour un ou plusieurs centres.
Chaque centre de contrôle technique doit afficher les horaires d’ouverture dans un lieu lisible
par les clients.
Ainsi, le centre de contrôle technique ne peut fermer que si la fermeture est exigée ou
autorisée par le Centre National d’Essais et d’Homologation.
Article 24
La capacité journalière d’un centre de contrôle technique dépend de la nature des contrôles
réalisés durant cette journée. Le tableau suivant donne les durées minimales des différents
contrôles techniques et les capacités journalières des lignes de contrôles.
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Le compteur de la durée commence avec le début du contrôle sur le PDA et se termine à
l’impression du PV.
La durée globale cumulée des différents contrôles réalisés sur une ligne par jour ne doit pas
dépasser 8 heures durant les jours ouvrables et 4 heures le samedi.
Une ligne de contrôle et un agent visiteur ne peuvent traiter qu’un seul véhicule à la fois.
Les productions maximales définies ci-dessus ne peuvent nullement être dépassées quel que
soit l’effectif des agents visiteurs employés par le centre au niveau de chaque ligne de
contrôle technique.
Article 25
En plus des autres indications et affichages prévus par les textes législatifs et réglementaires
en vigueur, à l’accueil et à l’attente des clients doivent être affichés et en caractères bien
visibles :
- L’enseigne du réseau ;
- Les vérifications et contrôles que doit effectuer tout conducteur avant de prendre la
route ;
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4 : Ralliement
Article 26
Conformément à l’article 314 de la loi 52-05, un centre de contrôle technique rallié peut
changer le réseau de centres de contrôle technique de ralliement à condition d’observer les
exigences de ladite loi notamment son article 276, du présent cahier des charges et celles du
contrat de ralliement initialement signé avec le réseau sortant.
Article 27
Article 28
Les réseaux doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des
personnes à l’intérieur des centres de contrôle technique que ce soit les employés du centre
de contrôle technique ou toute autre personne qui s’y trouve. A cet effet, des contrats
d’assurance doivent obligatoirement être contractés.
Les mesures et les consignes de sécurité nécessaires doivent être mises en place dans le
centre de contrôle technique.
Article 29
Les réseaux doivent prendre toutes les dispositions nécessaires pour empêcher la formation
de fumées d’échappement ou d’autres gaz nocifs à l’intérieur du centre de contrôle
technique.
Article 30
Les réseaux doivent respecter les circulaires, les notes ou tout autre envoi du Centre national
d’essais et d’homologation.
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Ils doivent se présenter et participer aux réunions (rencontres, réunions, manifestations,
formation) que le Centre national d’essais et d’homologation juge nécessaires pour discuter
de l’exploitation du service ou toutes autres questions susceptibles d’avoir un effet direct ou
indirect sur le contrôle technique.
Ils doivent de ce fait adapter leurs outils, méthodes, moyens ou ressources à tout
changement ou amendement de la réglementation en vigueur.
1 : Locaux
Article 31
Les centres de contrôle technique doivent être situés dans des zones permettant l’accès et la
sortie des véhicules sans aucun danger ou gêne de la circulation.
Article 32
Le contrôle technique doit s’opérer en totalité dans le domaine réservé au centre sans
empiétement sur d’autres domaines publics ou privés.
L’entrée au centre doit se faire directement à partir d’une voie publique et la sortie du centre
doit donner directement sur une voie publique.
L’accès au centre de contrôle technique par les véhicules pour lesquels il est autorisé doit
s’effectuer sans être obligé d’opérer des manœuvres délicates ou de marche arrière tant à
l’intérieur qu’à l’extérieur du centre. A cet effet :
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montrer clairement les voies de circulation et guider les conducteurs à
l’intérieur du local en suivant le circuit de contrôle technique depuis l’entrée et
jusqu’à la sortie ;
Le local doit disposer d’une salle d’attente et de sanitaires pour le public ;
Des bureaux pour la direction, la gestion et l’archivage doivent être aménagés
et bien équipés en matériel de bureau nécessaire à la production de
documents, au tirage et à l’ensemble des tâches nécessaires à l’exercice de
l’activité ;
Les façades du centre de contrôle technique doivent être peintes et propres et
des panneaux de signalisation du centre avec la catégorie et le numéro de
l’autorisation d’exploitation doivent être affichés et bien visibles de loin pour
les usagers ;
Le local doit être connecté au réseau local de distribution d’eau potable et
d’électricité avec une puissance à la sortie suffisante pour le fonctionnement
de l’ensemble des équipements de contrôle ;
L’aménagement du local doit permettre à l’ensemble des employés du centre
de contrôle technique d’exercer leurs fonctions dans les meilleures conditions
et faciliter l’accès aux documents et diverses opérations lors d’opérations de
contrôle, d’audit ou d’accompagnement du centre de contrôle technique par le
Centre national d’essais et d’homologation.
Article 33
Tout transfert, changement ou aménagement à opérer sur le local d’un centre de contrôle
technique qui modifie la configuration initialement autorisée par le Centre national d’essais et
d’homologation, est subordonné à l’accord préalable de ce dernier.
Article 34
Chaque ligne de contrôle est composée en plus des équipements exigés par le présent arrêté
pour chaque catégorie de véhicules pour lesquels le centre de contrôle technique est
autorisé, d’une fosse répondant aux exigences suivantes :
Les fosses doivent avoir une configuration qui permet aux agents visiteurs d’y
accéder et d’en sortir même en présence d’un véhicule en toute sécurité
surtout en cas d’incident ;
Les fosses doivent disposer d’escaliers qui permettent un accès aisé au fond
et d’escaliers pour le dégagement en dehors des fosses ;
La fosse réservée aux PL ne peut être utilisée pour les VL et vice versa ;
Les fosses doivent disposer obligatoirement d’éléments de protection à leurs
abords pour éviter qu’un véhicule n’y tombe ;
Les fosses doivent disposer d’un système d’éclairage adapté, suffisant et
doivent être équipée de deux prises pour lampes baladeuses ;
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A chaque fosse, doivent être parfaitement alignés les équipements
nécessaires au contrôle technique de la catégorie des véhicules pour lesquels
la fosse est destinée.
La disposition des lignes doit prévoir un espacement adéquat pour que les agents visiteurs
puissent voir les flancs du véhicule à contrôler et qu’ils aient aussi la possibilité d’ouvrir ses
portes afin d’avoir accès à l’intérieur du véhicule sans difficulté, gène ou risque.
Article 35
Les réseaux autorisés peuvent proposer des ponts élévateurs à la place des fosses pour le
contrôle des véhicules légers. Ces ponts doivent être de nature à permettre les mêmes
possibilités que celles offertes par les fosses et ce dans les même conditions de sécurité,
d’aisance des contrôles techniques, de facilité d’accès et de dégagement des véhicules et de
manière générale toutes les dispositions réglementaires et notamment celles du présent
cahier des charges doivent être respectées.
Dans ces cas, la hauteur minimale du local mesurée à partir de l’élévation maximale du pont
ne doit pas être inférieure à 3 m.
Article 36
Les dimensions minimales des locaux des centres de contrôle technique dépendent de la
catégorie des véhicules pour lesquelles lesdits centres sont autorisés à effectuer les contrôles
techniques. Les dimensions minimales citées ci-dessous ne tiennent pas compte des aires de
stationnement et ne correspondent qu’à un centre ne disposant que d’une seule ligne de
contrôle véhicules légers et une seule ligne véhicule poids lourds pour les centres autorisés
aux véhicules autres que les véhicules légers.
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Les dimensions des locaux sont aussi fonction du nombre de lignes de contrôle dont dispose
le centre de contrôle technique.
Article 37
Chaque centre de contrôle technique doit avoir tous les équipements nécessaires pour
réaliser des contrôles techniques complets, donnant des mesures précises, fiables,
reproductibles, sauvegardées et transférables par réseau informatique.
Pour chaque ligne de contrôle, les équipements exigés pour la réalisation des opérations de
contrôle techniques en fonction de la catégorie des véhicules à contrôler et le type des
contrôles à effectuer sont listés dans le tableau ci-dessous :
Article 38
Les réseaux peuvent exploiter des unités mobiles de contrôle technique dans des conditions
particulières validées par le Centre national d’essais et d’homologation.
Article 39
L’ensemble des mesures prises lors des opérations de contrôle technique doivent être
sécurisées de manière à ne rendre possible aucune intervention postérieure aux relevés
initiaux effectués par les équipements.
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Tout équipement non opérationnel, non sécurisé ou connecté au système d’information du
réseau via un protocole de connexion non validé par le Centre national d’essais et
d’homologation est considéré comme défaillant et entraîne l’arrêt automatique de la ligne à
laquelle appartient l’équipement par le réseau.
Article 40
A son achat, tout matériel doit être à l’état neuf et de type homologué. A cet effet, chaque
réseau doit informer le Centre national d’essais et d’homologation de toute nouvelle
acquisition et doit communiquer toutes les informations sur l’équipement en question. Le
réseau doit de sa part tenir à jour le fichier équipements qu’il doit communiquer au Centre
national d’essais et d’homologation à l’occasion de chaque modification.
L’installation et la disposition des équipements et la distance entre eux doivent respecter les
préconisations du constructeur, du protocole informatique et du système d’information
exigés par le Centre national d’essais et d’homologation.
Article 41
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Les dossiers techniques des équipements doivent être rangés avec soin et professionnalisme
de façon à permettre un accès aisé et une exploitation facile des différentes données y
afférentes.
Article 42
Article 43
La reprise de l’activité d’une ligne arrêtée est subordonnée à la cessation de la cause initiale
de l’arrêt.
Article 44
Un équipement non étalonné est considéré au sens du présent cahier des charges comme
défaillant.
Article 45
Chaque réseau doit disposer d’un fichier mis à jour pour l’ensemble des équipements de ses
centres en propre ou ralliés :
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Dans tous les cas, chaque réseau doit veiller au maintien de ses équipements de contrôles
en excellent état de fonctionnement, en remettant en état de marche ou en remplaçant le
matériel le cas échéant.
Article 46
Outre les équipements de contrôle listés ci-dessus, chaque centre de contrôle technique
devra disposer de l’outillage et des équipements divers nécessaire à l’accomplissement des
opérations de contrôle technique dont notamment :
Article 47
Chaque réseau de centres de contrôle technique doit disposer de son propre système
d’information qu’il déploie dans sa structure centrale et dans ses centres de contrôle
technique. La solution déployée dans la structure doit répondre à l’activité de celle-ci. La
solution déployée dans les centres de contrôle technique prend en charge de manière
automatique l’ensemble des exigences réglementaires et celles du présent cahier des
charges, notamment :
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- La prise en charge de l’état des équipements de contrôle des centres par l’arrêt
de toute ligne défaillante;
- Le respect des durées imparties à chaque type de contrôle ;
- La prise en charge de la limitation de la capacité de chaque ligne de contrôle
technique ;
- La garantie de la traçabilité et le suivi de chaque procès verbal livré au centre de
contrôle technique.
Article 48
Article 49
Chaque réseau doit fournir un point unique d’interface incluant les connexions nécessaires
avec le Centre national d’essais et d’homologation. En outre, l’opérateur fournit, installe et
maintient la totalité de son système informatique à sa charge, en vue de répondre aux
exigences du présent cahier des charges et du protocole informatique qui lui est
communiqué et mis à jour par le Centre national d’essais et d’homologation.
Article 50
La capacité maximale d’une ligne de contrôle technique peut être revue pour une durée fixée
par le Centre national d’essais et d’homologation en redéfinissant le nombre d’heures de
fonctionnement par jour pour un centre ou pour un groupe de centres.
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4 : Système qualité
Article 51
Chaque réseau de centres de contrôle technique doit disposer d’un système qualité complet
intégrant l’ensemble des procédures de travail de sa structure centrale ou de ses centres de
contrôle technique.
Ce système qualité doit être remis au Centre national d’essais et d’homologation au plus tard
trois (3) mois après la date de l’autorisation du réseau qui reçoit une lettre de retour du
Centre national d’essais et d’homologation dans un délai maximum de trois (3) mois soit
validant le système qualité soit listant les observations à satisfaire ou les aspects à clarifier
par le réseau. Celui-ci dispose alors d’un (1) mois pour apporter les améliorations ou
clarifications nécessaires au Centre national d’essais et d’homologation.
Les dossiers techniques des équipements techniques doivent être organisés et contenir tous
les éléments techniques des équipements (documentation technique, dossiers de
maintenance et d’étalonnage …).
Article 52
Le réseau de centres de contrôle technique est responsable de mettre en œuvre les outils
nécessaires pour assurer la bonne marche de ses centres de contrôle technique et de leur
conformité à l’ensemble des dispositions de la loi 52-05 et des textes pris pour son
application et celles du présent cahier des charges.
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Article 53
Le chef du centre s’assure à tout moment de la bonne exécution des contrôles techniques
dans son centre conformément aux dispositions de la loi 52-05 et des textes pris pour son
application et celles du présent cahier des charges.
5 : Audit
Article 54
Ces opérations d’audit doivent couvrir l’ensemble de l’activité des centres de contrôle
technique notamment le respect des dispositions réglementaires, le respect des dispositions
du présent cahier des charges et le respect des procédures, systèmes et consignes du
réseau.
Ces audits n’empêchent pas le réseau de centres de contrôle technique d’effectuer en cas de
besoin des audits supplémentaires ou inopinés aussi fréquemment que nécessaire à tout ses
centres de contrôle technique propres ou ralliés.
Article 55
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CHAPITRE IV : OPERATIONS DE CONTROLE TECHNIQUE
Article 56
Conformément aux dispositions de l’article 66 de la loi 52-05 susvisée, les types de contrôle
technique prévus par le présent cahier des charges sont :
Article 57
Les contrôles techniques effectués à titre volontaire par les propriétaires des véhicules
doivent se passer de manière identique à celles périodiques et faire l’objet d’un procès verbal
au même titre que les contrôles techniques périodiques.
Article 58
Au cours d’une opération de contrôle technique, l’agent visiteur vérifie la conformité, le bon
état de marche et l’état satisfaisant d’entretien des organes en réalisant les contrôles
conformément aux manuels et lexique de contrôle définis et mis à jour par le centre national
d’essais et d’homologation.
Le résultat de toute opération de contrôle technique est celui résultant du défaut entraînant
la sanction la plus élevée. Ce résultat doit être déterminé de manière systématique par le
système d’information du réseau.
Article 59
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A chaque constatation d’un ou de plusieurs défauts nécessitant un contrôle technique
complémentaire, un PV est délivré au propriétaire listant les défauts présents sur le véhicule.
Ce PV constitue une mise en demeure au propriétaire pour la réparation de son véhicule.
Article 60
Lorsque le résultat du contrôle technique est favorable, une vignette est collée par l’agent
visiteur sur le pare-brise du véhicule.
Article 61
Ce procès-verbal ne peut être remis en nul autre endroit que le centre de contrôle technique
où a eu lieu le contrôle. Les photos du véhicule, des images d’authentification du numéro du
châssis éventuellement, des mesures des équipements et ceux des relevés visuels doivent
être sauvegardés dans le système informatique connecté aux équipements pour une durée
de trois (3) ans.
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Article 62
Sont notamment considérés comme faux les procès verbaux de contrôle technique délivrés
dans les conditions suivantes :
- Procès verbal délivré sans présentation du véhicule pour lequel la visite technique
était prévue ;
- Procès verbal délivré durant la période où la fermeture est ordonnée pour le
centre de visite technique ;
- Procès verbal délivré par le centre et signé par une personne non autorisée à
exercer la fonction d’agent visiteur conformément aux dispositions du présent
cahier des charges général ;
- Procès verbal délivré par le centre et signé par un agent visiteur dont la
suspension ou le retrait du Certificat d’Aptitude Professionnelle a été notifié à
l’agent visiteur, le chef du centre de visite technique ainsi que le responsable du
réseau si le centre de visite technique est rallié à un réseau de centres de visite
technique et ce conformément aux dispositions du présent cahier des charges
général et du cahier des charges annexé à l’autorisation de l’opérateur en
réseau ;
- Procès verbal délivré sur un imprimé reconnu non conforme par le Centre
National d’Essais et d’Homologation ;
- Procès verbal favorable délivré pour un véhicule qui s’avère non authentique en
application des procédures en vigueur ;
- Procès verbal favorable délivré en dépit de la présence de défauts graves soumis
à visite complémentaire.
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