CDC Annexé de Controle Technique

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ROYAUME DU MAROC

MINISTERE DE L’EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS

ANNEXE I 

Cahier des charges du contrôle


technique des véhicules

1
SOMMAIRE

CHAPITRE I : CAPACITES FINANCIERES ET TECHNIQUES......3


CHAPITRE II : COMPETENCES REQUISES.....................................4
Section 1 : Directeur du réseau......................................................................4
Section 2 : Chef du centre de contrôle technique...........................................4
Section 3 : Agent visiteur................................................................................6
Section 4 : Formation......................................................................................7
CHAPITRE III : MOYENS ET MODALITES D’EXPLOITATION
DES CENTRES DE CONTROLE TECHNIQUE..................................9
Section 1 : Modalités d’exploitation d’un centre de contrôle technique..........9
1 : Ouverture au public d’un centre de contrôle technique.............................9
2 : catégories de centre de contrôle technique et capacités de production..10
3 : Affichage réglementaire...........................................................................12
4 : Ralliement................................................................................................13
5 : Dispositions générales.............................................................................13
Section 2 : Moyens d’exploitations des centres de contrôle technique........14
1 : Locaux.....................................................................................................14
2 : Equipements de contrôle technique........................................................17
3 : Système d’information.............................................................................20
4 : Système qualité.......................................................................................22
5 : Audit.........................................................................................................23
CHAPITRE IV : OPERATIONS DE CONTROLE TECHNIQUE....24
Section 1 : Types de contrôle technique.......................................................24
Section 2 : Preuve du contrôle technique.....................................................25

2
CHAPITRE I : CAPACITES FINANCIERES ET
TECHNIQUES

Article 1

Conformément aux dispositions du 1 de l’article 267 de la loi 52-05 portant code de la route,
les capacités financières et techniques pour le choix d’un réseau de centres de contrôle
technique sont définies notamment par les critères suivants :

a. Situation financière du réseau (Capital, Chiffre d’affaire sur les cinq dernières
années) ;

b. Le nombre de lignes de contrôle gérés à travers le monde et le nombre de


contrôles techniques effectués par le réseau à travers le monde ;

c. L’expérience internationale dans la mise en place de réseaux importants de


centres de contrôle technique sur les cinq dernières années précédant l’appel à la
concurrence;

d. L’expérience confirmée à l’échelle internationale dans le domaine de gestion de


réseaux de contrôle technique des véhicules ;

e. Politique de formation, et de gestion des ressources humaines et références en


matière de gestion d’un système qualité dans ce domaine d’activité (Certifications
suivant ISO 17020, ISO 14001, ISO 9000, autres normes) ;

f. Nombre de contrôleurs exerçant sous l’enseigne du soumissionnaire.

3
CHAPITRE II : COMPETENCES REQUISES

Article 2

Chaque réseau et chaque centre de contrôle technique doit employer suffisamment de


personnel à même de s’acquitter convenablement de ses missions conformément aux
dispositions de la loi 52-05 précitée et des textes pris pour son application et celles du
présent cahier des charges.

Tout le personnel exerçant au niveau du siège du réseau ou dans les centres de contrôle
technique doit être employé conformément à la législation du travail en vigueur.

Section 1 : Directeur du réseau

Article 3

Conformément aux dispositions des articles 268 et 273 de la loi 52-05 portant code de la
route, chaque réseau autorisé doit présenter au centre national d’essais et d’homologation le
dossier de la personne proposée pour la direction du réseau. Ce dernier examine le dossier
et valide par décision écrite la proposition si le candidat rempli les conditions exigées.

Tout changement de cette personne doit être porté à la connaissance du centre national
d’essais et d’homologation.

Section 2 : Chef du centre de contrôle technique

Article 4

Conformément aux dispositions de l’article 269 de la loi 52-05 précitée, chaque centre de
contrôle technique doit être géré par une personne remplissant au moins les conditions
d’éligibilité définies par la loi 52-05 précitée notamment son article 269, dit dans le présent
cahier des charges chef de centre.

Le chef du centre doit avoir au minimum un niveau technique Bac plus deux (2) années
d’études suivis d’une formation dont le cursus est validé et approuvé par le Centre national
d’essais et d’homologation. La durée de cette formation doit être de quarante quatre (44)
heures de cours et quarante quatre (44) heures d’exercice confirmées dans un centre de
contrôle technique en qualité d’adjoint au chef du centre de contrôle technique. Cette
formation doit être prise en charge par le centre de contrôle technique désirant recruter le
chef de centre.
4
Article 5

Pour assurer le maintien de sa qualification, chaque chef de centre de contrôle technique


doit justifier d'une formation continue d'au moins dix huit (18) heures par année calendaire.

Le réseau est responsable de l’organisation et la réalisation des formations de maintien de la


qualification pour les chefs de centres de contrôle technique.

Le contenu, le planning annuel et le lieu de ces formations doivent être validés par le Centre
national d’essais et d’homologation.

Article 6

Chaque réseau de centres de contrôle technique doit faire parvenir au Centre national
d’essais et d’homologation un curriculum vitae, les diplômes ou certificats, et le contrat
d’engagement de la personne désignée pour être chef de tout centre de contrôle technique
qui lui est propre ou rallié et ce à chaque nomination d’un nouveau chef de centre.

De plus, durant le premier trimestre de chaque année, les documents suivants concernant
les chefs de chaque centre de contrôle doivent être présentés au Centre national d’essais et
d’homologation :

 Casier judiciaire et fiche anthropométrique datant de moins de trois mois ;


 Justificatifs de la formation continue et du maintien de la qualification en matière de
programmes dispensés, d’appréciations quant à l’assiduité et à l’évaluation du chef du
centre.

Article 7

A l’occasion d’une opération d’audit ou de contrôle d’un réseau ou d’un centre de contrôle
technique, le Centre national d’essais et d’homologation se réserve le droit de demander à
un opérateur de dispenser une formation de rattrapage à un chef de centre dont l’incapacité
à gérer le centre est confirmée.

Les thèmes et le volume horaire de ces formations sont définis par le Centre national
d’essais et d’homologation.

Article 8

Il est interdit à un chef de centre d’exercer simultanément à ses fonctions de chef de centre
la fonction d’agent visiteur.

5
Section 3 : Agent visiteur

Article 9

Pour chaque centre de contrôle technique, à chaque ligne de contrôle en activité doit
correspondre au minimum un agent visiteur.

Article 10

Le réseau peut disposer d’un ou plusieurs agents visiteurs chargés de remplacer de manière
provisoire un agent visiteur dans un centre pour une période définie, limitée et portée à la
connaissance du Centre national d’essais et d’homologation.

Article 11

L’autorisation d’exercice de la fonction agent visiteur, dont la durée de validité est fixée à 3
ans, est délivrée par le Centre national d’essais et d’homologation au candidat qui satisfait
l’examen organisé par ledit centre.

Pour se présenter à l’examen visé à l’alinéa ci-dessus, le candidat doit en faire une demande
au chef du Centre national d’essais et d’homologation accompagnée des documents
suivants :

1. Demande sur papier libre;


2. Un extrait d’acte de naissance datant de moins de trois mois;
3. Photocopie certifiée conforme de la carte d’identité nationale;
4. Trois photos d’identité;
5. Extrait du casier judiciaire datant de moins de 3 mois;
6. Fiche anthropométrique datant de moins de 3 mois ;
7. Photocopie du permis de conduire;
8. Certificat d’aptitude physique;
9. Copie du diplôme de technicien ou diplôme supérieur ou équivalent en mécanique
automobile, en tôlerie carrosserie ou en électricité automobile, ou diplôme d’ingénieur
en mécanique ou équivalent ;
10. Attestation de suivi de la formation en contrôle technique dont le cursus est validé
par le centre national d’essais et d’homologation.

Article 12

Pour renouveler son autorisation, l’agent visiteur doit justifier d’une formation continue de 36
heures par année Le réseau est responsable de l’organisation et la réalisation des formations
de maintien de la qualification pour les agents visiteurs.

La demande de renouvellement est adressée au chef du Centre national d’essais et


d’homologation accompagnée des documents suivants :

6
1. Photocopie certifiée conforme de la carte d’identité nationale ;
2. Trois photos d’identité ;
3. Extrait du casier judiciaire datant de moins de 3 mois ;
4. Fiche anthropométrique datant de moins de 3 mois ;
5. Photocopie du permis de conduire.
6. Certificat d’aptitude physique;
7. Justificatif de formation continue de 3 années ;
8. Justificatif d’un nombre minimum de 500 contrôles techniques effectués par l’agent
visiteur par année.

Article 13

Pour les agents visiteurs ayant arrêté l’exercice de leur activité pour une période de 6 mois à
une année, désirant reprendre leur fonction, devront, suivre une formation de mise à niveau
d’un minimum de 30 heures.

Pour les agents visiteurs ayant arrêté l’exercice de leur activité pour une période supérieure
à une année désirant reprendre leur fonction, devront suivre une formation de mise à niveau
d’un minimum de 90 heures.

Article 14

A l’occasion d’une opération d’audit ou de contrôle d’un réseau ou d’un centre de contrôle
technique, le Centre national d’essais et d’homologation se réserve le droit d’ordonner au
réseau à dispenser une formation. Il peut aussi réviser l’autorisation d’un agent visiteur dont
l’incapacité à contrôler certaines catégories de véhicules ou réaliser certains types de
contrôles est confirmée.

Section 4 : Formation

Article 15

Pour assurer la formation et l’encadrement du personnel technique et des formateurs,


chaque réseau de centres de contrôle technique doit disposer au minimum de deux (2)
d’ingénieurs en mécanique ou équivalent et une expérience minimale de trois (3) années
dans le secteur du contrôle technique ou dans le secteur de l’automobile.

Article 16

Pour être habilité, tout organisme désirant dispenser les prestations de formation continue
doit présenter au Centre national d’essais et d’homologation un dossier constitué des
documents suivants :

7
1. les statuts de l’organisme qui doit être une personne morale;
2. les références de l’organisme en contrôle technique des véhicules. Une
expérience minimale de deux années est exigée. Les références doivent être
justifiées ;
3. les curriculum vitae des formateurs. Une expérience minimale de deux années
pour chaque formateur est exigée. Les références doivent être justifiées ;
4. les programmes des formations.

L’habilitation est valable pour une durée d’une année.

Article 17

Le contenu, le planning et le lieu de toute formation organisée par le réseau ou un


organisme habilité doit être validé par le Centre national d’essais et d’homologation.

8
CHAPITRE III : MOYENS ET MODALITES
D’EXPLOITATION DES CENTRES DE CONTROLE
TECHNIQUE

Section 1 : Modalités d’exploitation d’un centre de contrôle technique

1 : Ouverture au public d’un centre de contrôle technique

Article 18

Pour ouvrir un centre de contrôle technique, le réseau de centres de contrôle technique en


exprime la demande au Centre national d’essais et d’homologation, au regard du schéma
directeur du contrôle technique élaboré annuellement par ce dernier.

A ce titre, le Centre national d’essais et d’homologation définit les besoins en centres de


contrôle technique, trace la stratégie de développement du secteur.

Un dossier complet concernant le centre de contrôle technique à ouvrir doit être


communiqué avec la demande au Centre national d’essais et d’homologation avec
notamment :

 La situation géographique du projet ;


 Un document justifiant l’acquisition ou le droit d’exploitation du terrain ou du local
par le réseau ;
 Le plan de masse et d’aménagement du local.

La réponse à la demande est donnée à l’opérateur en réseau dans un délai maximum de dix
jours (10) à partir de la date de réception de la demande par le Centre national d’essais et
d’homologation.

Si la réponse est défavorable, le courrier adressé au réseau précise les motifs de rejet de la
demande. Le réseau doit satisfaire ce rejet dans un délai maximal de quinze (15) jours,
passé ce délai la demande est considérée nulle et non avenue.

Article 19

Lorsque la réponse sur la demande d’ouverture du centre de contrôle technique est


favorable, un accord est adressé par le Centre national d’essais et d’homologation au réseau
qui doit alors entamer l’ensemble des opérations relatives à la mise en place du centre de
contrôle technique.

L’accord est valable pour une durée de 12 mois. Si le centre n’est pas opérationnel dans ces
délais, et si le réseau ne présente pas des justifications valables au Centre national d’essais
et d’homologation, l’accord est considéré comme nul et non avenu.

9
Dans le cas où les justifications de retards présentées par le réseau sont acceptées, le Centre
national d’essais et d’homologation accorde au réseau un délai supplémentaire qui ne peut
pas dépasser six (6) mois.

Article 20

Conformément aux dispositions de l’article 271 de la loi 52-05 précitée et de l’article 117 du
décret n° 2-10-421 précité, l’autorisation d’ouverture au public de tout centre de contrôle
technique est subordonnée à la réception du centre par une commission mandatée à cet
effet par le Centre national d’essais et d’homologation.

La commission mandatée à cet effet vérifie la conformité du centre par rapport à l’ensemble
des exigences prévues par la réglementation en vigueur notamment les dispositions du
présent cahier des charges.

En cas de conformité du centre, le Centre national d’essais et d’homologation notifie alors la


décision d’autorisation d’exploitation du centre au réseau.

Le manquement à n’importe quelle exigence occasionne par écrit motivé le refus de


l’autorisation d’exploitation du centre de contrôle technique.

2 : catégories de centre de contrôle technique et capacités de production

Article 21

L’autorisation d’exploitation d’un centre de contrôle technique précise la catégorie de


véhicules que le centre est autorisé à contrôler, les types de contrôles techniques que le
centre est autorisé à effectuer et les lignes de contrôle qu’il est autorisé à exploiter
conformément à la matrice suivante :

Véhicule de
cyclomoteur Véhicule de Véhicule de
Type de contrôle motocycles 3.5 T≤PTC
s PTC < 3.5 T PTC ≥ 15 T
< 15 T

Périodique ou attestation de la
réalisation des réparations

Complémentaire

Mutation

Préalable à l’HTI,
réimmatriculation

Préalable à la remise en
circulation d’un VGA

Contrôle des caractéristiques

10
Article 22

A l’ouverture d’un centre de contrôle technique autorisé, le nombre de lignes de contrôle


technique existantes ne doit être ni réduit ni augmenté qu’après accord préalable du Centre
national d’essais et d’homologation.

Article 23

Un centre de contrôle technique doit ouvrir tous les jours ouvrables y compris le samedi
matin. Soit 8 heures par jour en semaine et 4 heures le samedi matin. L’ouverture durant les
jours fériés est subordonnée à l’autorisation préalable du Centre national d’essais et
d’homologation et au respect du code du travail.

Ces horaires peuvent être modifiés par note du Centre national d’essais et d’homologation de
manière définitive ou provisoire pour un ou plusieurs centres.

Chaque centre de contrôle technique doit afficher les horaires d’ouverture dans un lieu lisible
par les clients.

Ainsi, le centre de contrôle technique ne peut fermer que si la fermeture est exigée ou
autorisée par le Centre National d’Essais et d’Homologation.

Article 24

La capacité journalière d’un centre de contrôle technique dépend de la nature des contrôles
réalisés durant cette journée. Le tableau suivant donne les durées minimales des différents
contrôles techniques et les capacités journalières des lignes de contrôles.

véhicules légers Véhicules lourds motocycles cyclomoteurs


Durée Capacité Durée Capacité Durée Capacité Durée Capacité
Type de contrôle
minimale journalière minimale journalière minimale journalière minimale journalière
(mn) par ligne (mn) par ligne (mn) par ligne (mn) par ligne
Périodique ou
attestation de la
20 20 30 13 15 25 - -
réalisation des
réparations
complémentaire 7 60 10 40 5 75 - -
Mutation 30 15 40 10 20 25 - -
Préalable à l’HTI,
40 10 60 7 30 13 - -
réimmatriculation
Préalable à la remise en
40 10 60 7 30 13 - -
circulation d’un VGA
Contrôle des
- - - - - - 15 25
caractéristiques

11
Le compteur de la durée commence avec le début du contrôle sur le PDA et se termine à
l’impression du PV.

La durée globale cumulée des différents contrôles réalisés sur une ligne par jour ne doit pas
dépasser 8 heures durant les jours ouvrables et 4 heures le samedi.

Une ligne de contrôle et un agent visiteur ne peuvent traiter qu’un seul véhicule à la fois.

Les productions maximales définies ci-dessus ne peuvent nullement être dépassées quel que
soit l’effectif des agents visiteurs employés par le centre au niveau de chaque ligne de
contrôle technique.

3 : Affichage réglementaire

Article 25

En plus des autres indications et affichages prévus par les textes législatifs et réglementaires
en vigueur, à l’accueil et à l’attente des clients doivent être affichés et en caractères bien
visibles :
- L’enseigne du réseau ;

- L’autorisation d’exploitation du centre de contrôle technique;

- Les tarifs des contrôles techniques ;

- Les autorisations des agents visiteurs ;

- Les points de contrôle bien illustrés ;

- Les différentes consignes de sécurité routière ;

- Les vérifications et contrôles que doit effectuer tout conducteur avant de prendre la
route ;

- Les différentes opérations de maintenance préventive et systématique que le


conducteur doit opérer sur son véhicule ;

- Les horaires d’ouverture et de fermeture du centre de contrôle technique ;

- Les voies de recours offertes au public permettant de transmettre les réclamations


des usagers ;

- Le délai maximum d’un mois calendaire pour le contrôle complémentaire ;

- La périodicité des contrôles techniques pour chaque catégorie de véhicules et pour


chaque type de contrôle technique.

12
4 : Ralliement

Article 26

Conformément à l’article 314 de la loi 52-05, un centre de contrôle technique rallié peut
changer le réseau de centres de contrôle technique de ralliement à condition d’observer les
exigences de ladite loi notamment son article 276, du présent cahier des charges et celles du
contrat de ralliement initialement signé avec le réseau sortant.

Article 27

Le changement ne prend effet qu’à partir de la date de validation du contrat de ralliement


par le Centre national d’essais et d’homologation.

5 : Dispositions générales

Article 28

Les réseaux doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des
personnes à l’intérieur des centres de contrôle technique que ce soit les employés du centre
de contrôle technique ou toute autre personne qui s’y trouve. A cet effet, des contrats
d’assurance doivent obligatoirement être contractés.

Les mesures et les consignes de sécurité nécessaires doivent être mises en place dans le
centre de contrôle technique.

Article 29

Les réseaux doivent prendre toutes les dispositions nécessaires pour empêcher la formation
de fumées d’échappement ou d’autres gaz nocifs à l’intérieur du centre de contrôle
technique.

Article 30

Les réseaux doivent respecter les circulaires, les notes ou tout autre envoi du Centre national
d’essais et d’homologation.

Les réseaux se tiennent parfaitement informés de tous les changements ou amendements


envisagés dans toutes les exigences légales ou réglementaires susceptibles d’avoir un impact
sur la prestation de contrôle technique. Ils ne peuvent en aucun cas argumenter une
défaillance, non-conformité ou irrégularité par l’ignorance ou la méconnaissance d’une
quelconque disposition.

13
Ils doivent se présenter et participer aux réunions (rencontres, réunions, manifestations,
formation) que le Centre national d’essais et d’homologation juge nécessaires pour discuter
de l’exploitation du service ou toutes autres questions susceptibles d’avoir un effet direct ou
indirect sur le contrôle technique.

Ils doivent de ce fait adapter leurs outils, méthodes, moyens ou ressources à tout
changement ou amendement de la réglementation en vigueur.

Section 2 : Moyens d’exploitations des centres de contrôle technique

1 : Locaux

Article 31

Les centres de contrôle technique doivent être situés dans des zones permettant l’accès et la
sortie des véhicules sans aucun danger ou gêne de la circulation.

Article 32

Le contrôle technique doit s’opérer en totalité dans le domaine réservé au centre sans
empiétement sur d’autres domaines publics ou privés.

L’entrée au centre doit se faire directement à partir d’une voie publique et la sortie du centre
doit donner directement sur une voie publique.

L’accès au centre de contrôle technique par les véhicules pour lesquels il est autorisé doit
s’effectuer sans être obligé d’opérer des manœuvres délicates ou de marche arrière tant à
l’intérieur qu’à l’extérieur du centre. A cet effet :

 Les voies d’accès et de dégagement du centre de contrôle technique doivent


être assez larges et adaptées à la catégorie d’autorisation prévue notamment
en prévision d’une densification de la circulation à l’entrée et à la sortie du
centre ;
 Le local du centre de contrôle technique doit être indépendant de toute
activité de commerce et de la réparation automobile ;
 Le local doit être propre, ordonné, bien aménagé ;
 Le local doit disposer d’une porte d’entrée et d’une porte de sortie à même de
permettre aux véhicules d’accéder au centre et d’en sortir après avoir effectué
le contrôle technique sans avoir à opérer des manœuvres délicates ou à faire
marche arrière ;
 Le sol doit être d’une planéité avec une qualité de finition de haut niveau
notamment au niveau des équipements techniques. La construction du sol
doit être faite par des matériaux antidérapants et résistants pour supporter les
charges des véhicules pour lesquels le centre est autorisé. Un marquage en
couleur apparente et bien visible doit être opéré sur le sol de telle manière à

14
montrer clairement les voies de circulation et guider les conducteurs à
l’intérieur du local en suivant le circuit de contrôle technique depuis l’entrée et
jusqu’à la sortie ;
 Le local doit disposer d’une salle d’attente et de sanitaires pour le public ;
 Des bureaux pour la direction, la gestion et l’archivage doivent être aménagés
et bien équipés en matériel de bureau nécessaire à la production de
documents, au tirage et à l’ensemble des tâches nécessaires à l’exercice de
l’activité ;
 Les façades du centre de contrôle technique doivent être peintes et propres et
des panneaux de signalisation du centre avec la catégorie et le numéro de
l’autorisation d’exploitation doivent être affichés et bien visibles de loin pour
les usagers ;
 Le local doit être connecté au réseau local de distribution d’eau potable et
d’électricité avec une puissance à la sortie suffisante pour le fonctionnement
de l’ensemble des équipements de contrôle ;
 L’aménagement du local doit permettre à l’ensemble des employés du centre
de contrôle technique d’exercer leurs fonctions dans les meilleures conditions
et faciliter l’accès aux documents et diverses opérations lors d’opérations de
contrôle, d’audit ou d’accompagnement du centre de contrôle technique par le
Centre national d’essais et d’homologation.

Article 33

Tout transfert, changement ou aménagement à opérer sur le local d’un centre de contrôle
technique qui modifie la configuration initialement autorisée par le Centre national d’essais et
d’homologation, est subordonné à l’accord préalable de ce dernier.

Le Centre national d’essais et d’homologation se réserve le droit d’ordonner des


améliorations à effectuer sur un centre de contrôle technique jugées nécessaires.

Article 34

Chaque ligne de contrôle est composée en plus des équipements exigés par le présent arrêté
pour chaque catégorie de véhicules pour lesquels le centre de contrôle technique est
autorisé, d’une fosse répondant aux exigences suivantes :

 Les fosses doivent avoir une configuration qui permet aux agents visiteurs d’y
accéder et d’en sortir même en présence d’un véhicule en toute sécurité
surtout en cas d’incident ;
 Les fosses doivent disposer d’escaliers qui permettent un accès aisé au fond
et d’escaliers pour le dégagement en dehors des fosses ;
 La fosse réservée aux PL ne peut être utilisée pour les VL et vice versa ;
 Les fosses doivent disposer obligatoirement d’éléments de protection à leurs
abords pour éviter qu’un véhicule n’y tombe ;
 Les fosses doivent disposer d’un système d’éclairage adapté, suffisant et
doivent être équipée de deux prises pour lampes baladeuses ;

15
 A chaque fosse, doivent être parfaitement alignés les équipements
nécessaires au contrôle technique de la catégorie des véhicules pour lesquels
la fosse est destinée.

La disposition des lignes doit prévoir un espacement adéquat pour que les agents visiteurs
puissent voir les flancs du véhicule à contrôler et qu’ils aient aussi la possibilité d’ouvrir ses
portes afin d’avoir accès à l’intérieur du véhicule sans difficulté, gène ou risque.

Article 35

Les réseaux autorisés peuvent proposer des ponts élévateurs à la place des fosses pour le
contrôle des véhicules légers. Ces ponts doivent être de nature à permettre les mêmes
possibilités que celles offertes par les fosses et ce dans les même conditions de sécurité,
d’aisance des contrôles techniques, de facilité d’accès et de dégagement des véhicules et de
manière générale toutes les dispositions réglementaires et notamment celles du présent
cahier des charges doivent être respectées.

Dans ces cas, la hauteur minimale du local mesurée à partir de l’élévation maximale du pont
ne doit pas être inférieure à 3 m.

Article 36

Les dimensions minimales des locaux des centres de contrôle technique dépendent de la
catégorie des véhicules pour lesquelles lesdits centres sont autorisés à effectuer les contrôles
techniques. Les dimensions minimales citées ci-dessous ne tiennent pas compte des aires de
stationnement et ne correspondent qu’à un centre ne disposant que d’une seule ligne de
contrôle véhicules légers et une seule ligne véhicule poids lourds pour les centres autorisés
aux véhicules autres que les véhicules légers.

centres de contrôle les centres de contrôle centres de contrôle


technique autorisés à technique autorisés à technique autorisés à
contrôler uniquement contrôler les véhicules contrôler toutes les
les véhicules légers  légers et les poids catégories de véhicules
lourds dont le PTC est y compris les autocars 
inférieur à 15 000 Kg
non compris les
autocars 
Longueur minimale du local  16 m 25 m 30 m
Largeur minimale du local  8m 10 m 15 m
Hauteur minimale du local  3.5 m 4.5 m 5m
Largeur minimale de l’entrée  4m 6m 8m
Hauteur minimale de l’entrée  3.5 m 4.5 m 5m
Largeur minimale de la sortie  4m 6m 8m
Hauteur minimale de la sortie  3.5 m 4.5 m 5m
Longueur utile de la fosse 6m 12 m 16 m
Largeur de la fosse 0.75 - 0.80 m 0.80 - 0.85 m 0.80 - 0.85 m
Hauteur de la fosse 1.60 m 1.60 m 1.60 m

16
Les dimensions des locaux sont aussi fonction du nombre de lignes de contrôle dont dispose
le centre de contrôle technique.

2 : Equipements de contrôle technique

Article 37

Chaque centre de contrôle technique doit avoir tous les équipements nécessaires pour
réaliser des contrôles techniques complets, donnant des mesures précises, fiables,
reproductibles, sauvegardées et transférables par réseau informatique.

Pour chaque ligne de contrôle, les équipements exigés pour la réalisation des opérations de
contrôle techniques en fonction de la catégorie des véhicules à contrôler et le type des
contrôles à effectuer sont listés dans le tableau ci-dessous :

Contrôle technique pour Contrôle technique pour Contrôle technique pour


Equipement véhicules légers poids lourds motocycles
Préalable Préalable Préalable
périodique mutation périodique mutation périodique mutation
à l’HTI à l’HTI à l’HTI
Banc de Freinage X X X X X X X X X
Plaque de ripage X X X X X X - - -
Banc de Suspension X X X - - - - - -
Opacimètre ou
X X X X X X X X X
analyseur de gaz
Règle phare X X X X X X X X X
Plaque à jeux X X X X X X - - -
Appareil de contrôle
X X X X X X X X X
de l’usure des pneus 
Machine
d’authentification du - X X - X X - X X
VIN par centre
PDA ou équivalent X X X X X X X X X
Sonomètre - - - - - - X X X
Gonfleur des
pneumatiques par X X X X X X X X X
centre

Article 38

Les réseaux peuvent exploiter des unités mobiles de contrôle technique dans des conditions
particulières validées par le Centre national d’essais et d’homologation.

Article 39

L’ensemble des mesures prises lors des opérations de contrôle technique doivent être
sécurisées de manière à ne rendre possible aucune intervention postérieure aux relevés
initiaux effectués par les équipements.

17
Tout équipement non opérationnel, non sécurisé ou connecté au système d’information du
réseau via un protocole de connexion non validé par le Centre national d’essais et
d’homologation est considéré comme défaillant et entraîne l’arrêt automatique de la ligne à
laquelle appartient l’équipement par le réseau.

Article 40

A son achat, tout matériel doit être à l’état neuf et de type homologué. A cet effet, chaque
réseau doit informer le Centre national d’essais et d’homologation de toute nouvelle
acquisition et doit communiquer toutes les informations sur l’équipement en question. Le
réseau doit de sa part tenir à jour le fichier équipements qu’il doit communiquer au Centre
national d’essais et d’homologation à l’occasion de chaque modification.

L’installation et la disposition des équipements et la distance entre eux doivent respecter les
préconisations du constructeur, du protocole informatique et du système d’information
exigés par le Centre national d’essais et d’homologation.

Article 41

A chaque équipement doit correspondre un dossier technique complet contenant au moins


les éléments suivants :

 Dossier d’homologation de chaque équipement suivant la réglementation en vigueur ;

 Dossier d’étalonnage de chaque équipement dûment renseigné par l’autorité


d’étalonnage compétente et conformément à la réglementation en vigueur. Au cas où
l’étalonnage d’un équipement n’est pas réglementé ou suite à l’impossibilité de le
réaliser par un organisme autorisé par l’autorité gouvernementale en charge de ce
dossier, l’équipement doit être étalonné chaque six mois par le concessionnaire
représentant exclusif de la marque au Maroc ou à défaut par un organisme jugé
compétent par le Centre national d’essais et d’homologation ;

 Dossier de maintenance contenant :


o Les contrats de maintenance passés avec le concessionnaire ou avec
un organisme confirmé et jugé compétent par le Centre national
d’essais et d’homologation ;
o Les opérations de maintenance effectuées sur l’équipement durant
toute la période de son exploitation. Le plan de maintenance
préventive devra être conforme à celui préconisé par les constructeurs
des équipements ;
o Les catalogues ou références techniques des constructeurs.

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Les dossiers techniques des équipements doivent être rangés avec soin et professionnalisme
de façon à permettre un accès aisé et une exploitation facile des différentes données y
afférentes.

Article 42

L’ensemble des équipements du contrôle technique doivent être connectés au système


informatique du centre et au système d’information du réseau. Le protocole de connexion
des équipements est communiqué par le Centre national d’essais et d’homologation aux
réseaux.

En cas de rupture ou de défaillance des moyens de communication d’une ligne de contrôle


ou de la déconnexion d’un équipement, cette ligne de contrôle ou cet équipement sont
considérés comme non opérationnels et doivent être arrêtés jusqu’à rétablissement des
moyens de communication ou de la connexion conformément aux dispositions du présent
cahier des charges.

En cas de rupture ou défaillance des moyens de communication ou des équipements


informatiques, le centre de contrôle technique ne peut prétendre, de la part du Centre
national d’essais et d’homologation, à aucune indemnité ou dédommagement dû à l'arrêt de
son activité conformément aux dispositions du présent cahier des charges.

Article 43

La reprise de l’activité d’une ligne arrêtée est subordonnée à la cessation de la cause initiale
de l’arrêt.

Le réseau informe le Centre national d’essais et d’homologation de l’arrêt et de la reprise de


l’activité de la ligne de contrôle en question.

Article 44

Un équipement non étalonné est considéré au sens du présent cahier des charges comme
défaillant.

Article 45

Chaque réseau doit disposer d’un fichier mis à jour pour l’ensemble des équipements de ses
centres en propre ou ralliés :

 Des défaillances du matériel ;


 Des contrats de maintenance ;
 Des opérations de maintenance ;
 Des opérations d’étalonnage.

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Dans tous les cas, chaque réseau doit veiller au maintien de ses équipements de contrôles
en excellent état de fonctionnement, en remettant en état de marche ou en remplaçant le
matériel le cas échéant.

Article 46

Outre les équipements de contrôle listés ci-dessus, chaque centre de contrôle technique
devra disposer de l’outillage et des équipements divers nécessaire à l’accomplissement des
opérations de contrôle technique dont notamment :

 Un appareil photo numérique (5 Mpixels au minimum);


 Une ligne téléphonique ;
 Un fax ;
 Un écran téléviseur exposant des émissions relatives à la sécurité routière ;
 Equipements de protection contre les incendies ;
 Connexions Internet suffisantes pour le transfert et la réception des données.
La capacité est définie par chaque réseau pour ses centres de contrôle
technique propres ou ralliés.
 Lampes baladeuses. Leur nombre est fonction du nombre de lignes de
contrôle du centre ;
 Décamètre.

3 : Système d’information

Article 47

Chaque réseau de centres de contrôle technique doit disposer de son propre système
d’information qu’il déploie dans sa structure centrale et dans ses centres de contrôle
technique. La solution déployée dans la structure doit répondre à l’activité de celle-ci. La
solution déployée dans les centres de contrôle technique prend en charge de manière
automatique l’ensemble des exigences réglementaires et celles du présent cahier des
charges, notamment :

- La cohérence avec l’autorisation du centre de contrôle technique notamment en


ce qui concerne le nombre de lignes autorisées, les types de contrôle technique
que le centre est autorisé à effectuer et les catégories de véhicules qu’il est
autorisé à contrôler ;
- La prise en charge des sanctions administratives de fermeture des centres
l’encontre des centres ;
- La prise en charge des sanctions administratives de retrait des autorisations des
agents visiteurs ;
- l’intégration des remplacements des agents visiteurs de manière à garantir la
traçabilité et le suivi ;

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- La prise en charge de l’état des équipements de contrôle des centres par l’arrêt
de toute ligne défaillante;
- Le respect des durées imparties à chaque type de contrôle ;
- La prise en charge de la limitation de la capacité de chaque ligne de contrôle
technique ;
- La garantie de la traçabilité et le suivi de chaque procès verbal livré au centre de
contrôle technique.

Article 48

Le système d’information du réseau doit être sécurisé de manière à ne permettre aucune


intervention sur les mesures relevées par les équipements ou les constats visuels validés par
l’agent visiteur.

Article 49

Le Centre national d’essais et d’homologation communique aux opérateurs en réseau le


protocole informatique de transfert des flux et définit les modalités, la fréquence, la nature
et le format des fichiers à transférer par les réseaux au Centre national d’essais et
d’homologation. Le système d’information du réseau doit répondre à ces exigences.

Chaque réseau doit fournir un point unique d’interface incluant les connexions nécessaires
avec le Centre national d’essais et d’homologation. En outre, l’opérateur fournit, installe et
maintient la totalité de son système informatique à sa charge, en vue de répondre aux
exigences du présent cahier des charges et du protocole informatique qui lui est
communiqué et mis à jour par le Centre national d’essais et d’homologation.

Les mises à jour ou améliorations du système d’information doivent être effectuées de


manière automatique et prises en charge par la structure centrale de manière à les déployer
à distance.

Article 50

La capacité maximale d’une ligne de contrôle technique peut être revue pour une durée fixée
par le Centre national d’essais et d’homologation en redéfinissant le nombre d’heures de
fonctionnement par jour pour un centre ou pour un groupe de centres.

Dans ce cas, le système d’information doit déployer automatiquement le module de révision


de la capacité pour le centre concerné durant la période fixée par le Centre national d’essais
et d’homologation.

21
4 : Système qualité

Article 51

Chaque réseau de centres de contrôle technique doit disposer d’un système qualité complet
intégrant l’ensemble des procédures de travail de sa structure centrale ou de ses centres de
contrôle technique.

Ce système qualité doit être remis au Centre national d’essais et d’homologation au plus tard
trois (3) mois après la date de l’autorisation du réseau qui reçoit une lettre de retour du
Centre national d’essais et d’homologation dans un délai maximum de trois (3) mois soit
validant le système qualité soit listant les observations à satisfaire ou les aspects à clarifier
par le réseau. Celui-ci dispose alors d’un (1) mois pour apporter les améliorations ou
clarifications nécessaires au Centre national d’essais et d’homologation.

Le système qualité doit permettre à la structure centrale du réseau et aux centres de


contrôle technique de répondre aux exigences d’efficacité, d’organisation et de transparence.
A cet effet, ils doivent :

- Avoir une organisation administrative, commerciale, technique et financière


structurée, fiable et efficace qui garantit la transparence de l’activité et permet un
accès rapide et aisé à toutes les informations ;
- Tenir un système d’archivage organisé et actualisé des éléments et données liées
au contrôle technique (résultats des essais, talons, photos…) ;
- Faire recours à l’outil informatique (ordinateur et logiciel) pour une meilleure
gestion du système d’archivage en vue d’un transfert rapide et facile au Centre
national d’essais et d’homologation ;
- Adapter leur système qualité aux nouvelles dispositions réglementaires ou
organisationnelles.

Les dossiers techniques des équipements techniques doivent être organisés et contenir tous
les éléments techniques des équipements (documentation technique, dossiers de
maintenance et d’étalonnage …).

Article 52

Le réseau de centres de contrôle technique est responsable de mettre en œuvre les outils
nécessaires pour assurer la bonne marche de ses centres de contrôle technique et de leur
conformité à l’ensemble des dispositions de la loi 52-05 et des textes pris pour son
application et celles du présent cahier des charges.

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Article 53

Le titulaire de l’autorisation d’exploitation du centre de contrôle technique est responsable de


mettre en place les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires à la bonne
marche de son centre.

Le chef du centre s’assure à tout moment de la bonne exécution des contrôles techniques
dans son centre conformément aux dispositions de la loi 52-05 et des textes pris pour son
application et celles du présent cahier des charges.

5 : Audit

Article 54

Le réseau de centres de contrôle technique a l’obligation de réaliser un minimum d’un audit


annuel à chacun de ses centres de contrôle technique propres ou ralliés.

Ces opérations d’audit doivent couvrir l’ensemble de l’activité des centres de contrôle
technique notamment le respect des dispositions réglementaires, le respect des dispositions
du présent cahier des charges et le respect des procédures, systèmes et consignes du
réseau.

Ces audits n’empêchent pas le réseau de centres de contrôle technique d’effectuer en cas de
besoin des audits supplémentaires ou inopinés aussi fréquemment que nécessaire à tout ses
centres de contrôle technique propres ou ralliés.

Article 55

Le réseau de centres de contrôle technique transmet au Centre national d’essais et


d’homologation dans un délai n'excédant pas quinze (15) jours à compter de la date
d'achèvement de l'opération d'audit, les anomalies ou dysfonctionnement constatés dans le
centre de contrôle technique qui lui est rallié ou propre lors de chaque opération d’audit ainsi
que les mesures correctives.

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CHAPITRE IV : OPERATIONS DE CONTROLE TECHNIQUE

Section 1 : Types de contrôle technique

Article 56

Conformément aux dispositions de l’article 66 de la loi 52-05 susvisée, les types de contrôle
technique prévus par le présent cahier des charges sont :

- Contrôle technique périodique ;


- Contrôle technique complémentaire ;
- Contrôle technique pour l’attestation de la réparation des défauts ;
- Contrôle technique préalable à la mutation ;
- Contrôle technique préalable à la réimmatriculation ;
- Contrôle technique préalable à l’homologation à titre isolée ;
- Contrôle technique préalable à la remise en circulation d’un véhicule gravement
accidenté ;
- Contrôle des caractéristiques pour la production du titre de propriété des
cyclomoteurs

Article 57

Tout propriétaire de véhicule désirant effectuer un contrôle technique volontaire pour


s’assurer de l’état de son véhicule est libre de réaliser ces prestations dans n’importe quel
centre de contrôle technique autorisé à effectuer les contrôles techniques pour la catégorie
dont relève le véhicule en question sur tout le territoire national.

Les contrôles techniques effectués à titre volontaire par les propriétaires des véhicules
doivent se passer de manière identique à celles périodiques et faire l’objet d’un procès verbal
au même titre que les contrôles techniques périodiques.

Article 58

Au cours d’une opération de contrôle technique, l’agent visiteur vérifie la conformité, le bon
état de marche et l’état satisfaisant d’entretien des organes en réalisant les contrôles
conformément aux manuels et lexique de contrôle définis et mis à jour par le centre national
d’essais et d’homologation.

Le résultat de toute opération de contrôle technique est celui résultant du défaut entraînant
la sanction la plus élevée. Ce résultat doit être déterminé de manière systématique par le
système d’information du réseau.

Article 59

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A chaque constatation d’un ou de plusieurs défauts nécessitant un contrôle technique
complémentaire, un PV est délivré au propriétaire listant les défauts présents sur le véhicule.
Ce PV constitue une mise en demeure au propriétaire pour la réparation de son véhicule.

Si au cours d’un contrôle technique complémentaire, les points ou groupes de points de


contrôle vérifiés présentent, en application des manuels de contrôle technique définis et
mises à jour par le Centre national d’essais et d’homologation, des défauts ou anomalies
ceux ci sont reportés à nouveau sur le procès-verbal du contrôle technique.

Section 2 : Preuve du contrôle technique

Article 60

Conformément aux dispositions de l’article 68 de la loi 52-05 précitée et de l’article 115 du


décret n°2-10-421, Il est dressé un procès-verbal de chaque contrôle technique. Ce
document de contrôle technique décrit notamment les indications sur le véhicule contrôlé
définies par le Centre national d’essais et d’homologation, le type des contrôles effectués, les
mesures éditées, imprimées par le système informatique connecté aux équipements
techniques et définis par le protocole informatique, la saisie informatique des relevés visuels,
les défauts constatés et le résultat du contrôle technique réalisé.

Lorsque le résultat du contrôle technique est favorable, une vignette est collée par l’agent
visiteur sur le pare-brise du véhicule.

Le Centre national d’essais et d’homologation définit la nature, la forme et le contenu du


procès verbal et de la vignette relatifs à chaque type de contrôle technique.

Article 61

Le procès-verbal relatif au contrôle technique est établi immédiatement à l'issue du contrôle


technique et visé par l’agent visiteur qui l'a effectué et remis à la personne qui présente le
véhicule.

Ce procès-verbal ne peut être remis en nul autre endroit que le centre de contrôle technique
où a eu lieu le contrôle. Les photos du véhicule, des images d’authentification du numéro du
châssis éventuellement, des mesures des équipements et ceux des relevés visuels doivent
être sauvegardés dans le système informatique connecté aux équipements pour une durée
de trois (3) ans.

En cas de doute ou de constatation d’anomalie ou de falsification du procès verbal échu, le


réseau est tenu de le transmettre au Centre National d’Essais et d’Homologation.

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Article 62

Sont notamment considérés comme faux les procès verbaux de contrôle technique délivrés
dans les conditions suivantes :
- Procès verbal délivré sans présentation du véhicule pour lequel la visite technique
était prévue ;
- Procès verbal délivré durant la période où la fermeture est ordonnée pour le
centre de visite technique ;
- Procès verbal délivré par le centre et signé par une personne non autorisée à
exercer la fonction d’agent visiteur conformément aux dispositions du présent
cahier des charges général ;
- Procès verbal délivré par le centre et signé par un agent visiteur dont la
suspension ou le retrait du Certificat d’Aptitude Professionnelle a été notifié à
l’agent visiteur, le chef du centre de visite technique ainsi que le responsable du
réseau si le centre de visite technique est rallié à un réseau de centres de visite
technique et ce conformément aux dispositions du présent cahier des charges
général et du cahier des charges annexé à l’autorisation de l’opérateur en
réseau ;
- Procès verbal délivré sur un imprimé reconnu non conforme par le Centre
National d’Essais et d’Homologation ;
- Procès verbal favorable délivré pour un véhicule qui s’avère non authentique en
application des procédures en vigueur ;
- Procès verbal favorable délivré en dépit de la présence de défauts graves soumis
à visite complémentaire.

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